de Pierre Assouline

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La République des livres
Au-delà de cette limite votre ticket…

Au-delà de cette limite votre ticket…

Le nom de Teresa Juvé ne vous dira probablement rien et celui de Jaume Plagumà, le personnage qu’elle a créé, pas davantage. Ce qui n’est pas étonnant : malgré le succès de sa série de romans historiques policiers dont cet enquêteur et héros récurrent est une sorte de gouverneur du XVIème siècle qui travaille à la cour de Felipe II, cette romancière n’a guère été traduite en français en dehors d’Un marécage dans la ville, ses mémoires d’exil. Et vous n’auriez jamais découvert son existence si la presse catalane ne nous avait appris ces jours-ci la parution de son nouveau roman sous le titre Morts al peu del Reial Alcàsser (éditions Meteora) A l’âge de 101 ans. Vous avez bien lu : cent un ans. Ce qui en fait la doyenne des lettres catalanes, espagnoles et, qui sait, européennes sinon mondiales (prudence, ce genre de pari est toujours risqué).

A l’annonce de cette parution inattendue, plusieurs scènes me sont revenues en mémoire. Michel Tournier, alors âgé de 72 ans soit près de vingt ans avant sa mort, croisé par hasard dans les bureaux de notre éditeur commun, m’offrant un exemplaire de son nouveau roman Eléazar ou la Source et la Buisson et, face à mon étonnement devant sa minceur (139 pages, petit format), se justifiant :

« Plus on avance en âge, plus on se dessèche, vous verrez mon vieux, c’est inévitable ».

Avec le temps, l’écriture se resserre dans l’épure. Samuel Beckett ne l’eut pas démenti : Soubresauts, son texte ultime paru en 1989, année de sa mort, comptait 32 pages. Autre souvenir : une promenade avec Julien Gracq dans ses vignes de Saint-Florent-le-Vieil jusqu’à ce qu’il marque un temps d’arrêt lorsque je lui posai la question qui tue (un prochain roman, ça vous taraude ?) ; son visage se dérida soudain et s’éclaira d’un large sourire :

« De la fiction, à mon âge, vous n’y pensez pas ? A partir d’un certain moment dans la vie d’un écrivain, il y a prescription. Ce qui n’empêche pas d’écrire encore et même de publier, mais tout autre chose… ».

La Presqu’île, son recueil de nouvelles, avait paru en 1970 alors qu’il avait 60 ans. Avant qu’il ne s’éteigne trente-sept ans plus tard, il eut le temps d’écrire et de publier huit nouveaux livres, mais tous dégagés de la fiction. On pourrait citer d’autres écrivains encore, Français ou étrangers. Plus qu’un autre, un écrivain se doit d’être solidaire de tous ses âges. Seulement voilà : à 70 ans révolus, leur ticket de n’est plus valable. Enfin, leur ticket de romancier car ils ont tous persisté à publier (comment faire autrement, un écrivain continue à écrire comme il continue à lire : jusqu’à sa mort cérébrale) qui des essais, qui des mémoires, qui des recueils d’articles, de fragments, de bribes, de réflexions ou de chroniques. Mais jamais plus de fictions.

Comme un aveu d’impuissance qui transposerait dans la création littéraire celui que Romain Gary mit en scène sur le plan sexuel dans Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable (1975), son fameux roman sur la conjuration des déclins dans la vie d’un homme d’âge mûr. Georges Simenon, qui ne se voulait pas écrivain mais uniquement romancier, expliquait qu’à partir de 70 ans environ, l’énergie fait défaut non seulement pour créer un monde mais pour porter en soi pendant des mois des personnages auxquels on a donné vie.

Gardons-nous pour autant d’ignorer les contre-exemples. Ainsi Julien Green. Il avait 90 ans révolus lorsqu’il publia sa trilogie (rien que ça !) romanesque Dixie, suivie par quelques volumes de Journal jusqu’à sa mort quasi centenaire. Son éditeur Claude Durand, patron de Fayard, auprès de qui je rapportais la rumeur insistante selon laquelle son fils adoptif Jean-Eric, connu sous le nom de plume d’Eric Jourdan, lui avait certainement prêté main forte, m’assura aussitôt :

« Si vous voulez, je vous amène demain à la banque où ses manuscrits sont au coffre. Et vous constaterez de vos propres yeux que c’est bien l’écriture de Julien Green de la première à la dernière page ».

CQFD. Il y a quelques jours encore, j’eus l’occasion de bavarder avec Mario Vargas Llosa en marge de rencontres entre écrivains espagnols et latino-américains qu’il parrainait à Malaga. La conversation dévia sur Benito Pérez Galdos, dont il se réjouissait d’apprendre que les Français allaient enfin le redécouvrir grâce aux éditions du Cherche-Midi (Les Romans de l’interdit à paraitre ces jours-ci) d’autant que lui-même lui consacre un essai qui parait au même moment en Espagne :

« Je n’imagine pas mourir autrement que la plume à a main. Je me suis lancé dans l’écriture de mon prochain roman mais, je l’avoue, cette fois, ça commence un peu à m’épuiser ».

Un peu… Temps sauvages, le dernier en date épais de 400 pages, est paru l’an passé. Vargas Llosa fêtera ses 86 ans à la fin du mois. Tous les écrivains ne sont pas hantés par le spectre du livre de trop.

(« Manifestation à Kiev, le 20 février 2014 », photo Jeff J. Mitchell ; « Ukraine, 2022 » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 454 Réponses pour Au-delà de cette limite votre ticket…

JC..... dit: à

LUNDI 4 AVRIL 2022, 5h06, 7°, temps calme

Des évènements comme la Présidentielle démocratique ou la Dénazification à la Russe, révèlent l’horreur de notre monde idéal.

Niveau de notre lieu de vie planétaire actuel : un mauvais dessin animé ! Animé par des scénaristes véreux, corrompus et incompétents…

Bonne semaine, mes petits choux de Bruxelles !

et alii dit: à

I.Nathan : »Et d’abord, je dirai que je ne travaille pas souvent avec la notion de dieu, mais beaucoup plus avec une notion qui est à la fois son antagoniste et son contrepoint, que l’on pourrait résumer dans le mot : « démon ». Lorsque je parle de démons, il s’agit bien sûr d’êtres tels que les djinns, les áfarit, les zar, les shedim, etc. »
inLeurrer les dieux… Mais comment faire ?
Quelques réflexions ethnopsychanalytiques sur le sacrifice du bouc émissaire
Tobie Nathan
Dans Pardès 2002/1 (N° 32-33), pages 147 à 161

Marie Sasseur dit: à

Loin des foutaises du Raspoutine de Sibérie,
le chaman de Touva, qui  » soigne » Poutine, le bain de sang est en ce moment ailleurs

BUCHA, Ukraine (AP) — Bodies with bound hands, close-range gunshot wounds and signs of torture lay scattered in a city on the outskirts of Kyiv after Russian soldiers withdrew from the area. Ukrainian authorities accused the departing forces on Sunday of committing war crimes and leaving behind a “scene from a horror movie.”

https://apnews.com/article/russia-ukraine-zelenskyy-kyiv-europe-evacuations-665fd06b92852547d7b27627b99509a6

Marie Sasseur dit: à

La culture Joliette

Allô ?
à l’eau !

« Entamée sous la Restauration, la politique d’expansion coloniale de la France trouve véritablement son essor sous le Second Empire. Marseille devient le point de départ des expéditions et l’interface entre la métropole et ses colonies. Le port est donc amené à changer pour s’adapter à cette nouvelle donne : le Lacydon (Vieux-Port) ne suffit plus. De grands travaux d’extension (l’aménagement de môles, par exemple) sont entamés vers la Joliette, Arenc et le Lazaret, pour accueillir le nouveau trafic maritime. L’afflux de marchandises rend nécessaire l’aménagement des quais pour juguler l’augmentation significative du tonnage. En 1855, l’État consent une concession à un consortium d’armateurs pour la construction des Docks, qui ouvrent en 1863. Parallèlement, s’opère une révolution des techniques qui font du bateau à vapeur le modèle du transport maritime, permettant à la fois la rapidité et la fiabilité nécessaires à l’ouverture de nombreuses lignes de navigation au long cours.

Le progrès technique induit par la vapeur augmente significativement le coût des navires. En conséquence, les armateurs, constitués en sociétés fortement capitalisées, deviennent les maîtres du port et de grandes compagnies de navigation voient le jour à Marseille. Ces noms résonnent dans les mémoires et ornent encore parfois les façades de vieux bâtiments du port : les Messageries impériales, devenues Messageries maritimes, la Société générale de transports maritimes à vapeur, les Chargeurs réunis, la Compagnie générale transatlantique… Ces sociétés créent un réseau de lignes régulières, en Méditerranée d’abord, puis vers l’Extrême-Orient, le continent américain, l’Afrique noire, l’océan Indien, et l’Australie. Marseille totalise soixante-dix lignes françaises en 1913. Des compagnies étrangères y établissent également des succursales et l’on ne dénombre pas moins de quarante pavillons différents flottant dans le bassin du port. Parmi les lignes emblématiques figure celle d’Extrême-Orient, dont l’essor est consécutif à l’ouverture du Canal de Suez, en 1869, qui permet de relier Marseille aux possessions françaises aux Indes ainsi qu’en Indochine. La ligne d’Extrême-Orient unit Marseille à Shanghai en 45 jours, par Suez (Égypte), Colombo (ex-Indes britanniques), Singapour, Saigon (à 34 jours de Marseille) au Vietnam et Haiphong (Vietnam toujours). Marseille prend alors la place de quatrième port mondial, juste après ceux de Londres, Liverpool et New York ! »

https://toutma.fr/quand-marseille-etait-la-porte-de-lorient-1850-1950-retour-sur-un-siecle-oublie-de-lhistoire-du-port-de-marseille

Soleil vert dit: à

>Marie Sasseur : « Marseille prend alors la place de quatrième port mondial, juste après ceux de Londres, Liverpool et New York ! »

Aujourd’hui (2013) 51e port mondial et 5e port européen

Marie Sasseur dit: à

« Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes,
Et les ressacs et les courants, je sais le soir,
L’aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes,
Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir. »

« Le Bateau ivre est une statue érigée dans le Parc Balnéaire du Prado par Jean Amado en hommage au poète Arthur Rimbaud, décédé à Marseille en 1891 à l’Hôpital de la Conception dans le quartier Baille. C’est une commande publique conjointe de la ville de Marseille et du ministère de la Culture et de la Communication du 29 janvier 1989. »

https://tourisme-marseille.com/fiche/statue-de-bateau-ivre-monument-a-arthur-rimbaud-jean-amado-plage-du-prado-nord-marseille/

Marie Sasseur dit: à

Bonne journée Soleil vert

B dit: à

Et alii, oui j’ai vu cet article. Thyroïde mêtastasé si l’on suit le ballet de ses médecins. L’atome ne pardonne pas . Ceci étant, sa maladie l’a rendu fou. Vues aussi quelques photos des massacres. S’ils ont été sans ordres et si c’est le cas, où sont les officiers? Bien qu’à regarder Lavrov et l’écouter, l’ordre du massacre parait plausible. Les soldats qui ont creusé des tranchées à Tchernobyl et sont par conséquent irradiés posent question sur la santé du commandement, brave chair á pâté.

B dit: à

Ah Soleil Vert, que la journée porte aussi tendrement que la nuit les mamours.

Jazzi dit: à

« La beauté incommensurable de Saorge
Au-dessus et à droite de Luceram en regardant Turin. »

Oui, rose, mais Luceram, qui est unique, est encore plus belle dans son austérité… sans joliesse, expliquez-le à et alii !
https://www.lelezarddeparis.fr/le-cote-du-comte

Jazzi dit: à

Poutine, criminel de guerre.
L’incommensurable laideur des choses !

Marie Sasseur dit: à

Soleil vert, comme dit Jack Bowoueur, la verdurin patrouille.

Marie Sasseur dit: à

Merci en passant à lmd, le docker du blogapassou

« D’où viennent les vocations? Celle de Louis Brauquier, né avec le siècle à Marseille à deux pas du Vieux-Port, semble limpide: «Dès que j’ai su marcher, on m’emmenait, à chaque arrivée et à chaque départ de mon oncle, à la Joliette. Les navires étaient des paquebots d’un assez faible tonnage, construits pour la course, ils transportaient le courrier, ils étaient amarrés perpendiculairement au quai, le long des mahonnes qui oscillaient lourdement sous les pas. (…) Jamais je n’ai oublié l’odeur des coursives où se mélangeaient celle de la peinture fraîche, celle, poivrée, qui venait des cales, et celle, opaque, de l’opium que fumaient dans leur poste, au-dessous de la ligne de flottaison, les boys chinois.»

https://www.liberation.fr/livres/1995/01/05/le-poete-au-long-cours-je-connais-des-iles-lointaines-poesies-completes_121152/

Soleil vert dit: à

Bonne journée à tous.

Encore sur le Paquebot, je me demande si on ne pourrait pas approfondir le concept de glamour et l’étendre de la couverture au livre. D’autres l’ont pratiqué, je pense à Fitzgerald.
Mais on pourrait aller plus loin. En relisant mes notes sur un ouvrage de SF de Christopher Priest intitulé … Le glamour, j’ai retrouvé qq notes de l’auteur qui donne un autre sens à ce « charme sophistiqué ».

Or ce terme explique l’écrivain anglais est issu d’un vieux mot écossais glammer. Un glammer est un sortilège qu’utilisait une jeune fille pour dissimuler la beauté de son fiancé aux autres prétendants.

Le glamour serait donc dans son acception originelle une forme d’invisibilité à l’opposé de son emploi actuel. Mais n’est ce pas ce qu’exprime Bauer à propos d’Anaïs, « l’arrière pays plein d’ombres »?

JC..... dit: à

DRACULA

Puisque nous sommes dans les massacres russes en banlieue de KIEV, rappelons les pratiques d’un maitre du genre, Vlad III l’Empaleur (1431-1476).

« …il aurait systématiquement fait écorcher, bouillir, décapiter, aveugler, étrangler, pendre, brûler, frire, clouer, enterrer vivants, mutiler atrocement et bien sûr empaler tous ses contradicteurs…. » (Wikipédia)

A côté le Tartarin de Moscou, fait petit-bras ! Peut mieux faire.

B dit: à

Les Verdurin sont chez Proust des bourgeois tapageurs, sans goût. Swann s’y attarde un long moment assez incomprehésiblement, tout autant que l’est son mariage.

Marie Sasseur dit: à

« l’arrière pays plein d’ombres »
Du pur romantisme schleuh.
Pour une lectrice, Anais, c’est plutôt une chaudasse de premiere classe. Je vous le prouverai, lol.

B dit: à

Les américains de Bush avaient largué des bombes à uranium appauvri en Irak ( voir le film Sky avec la merveilleuse Diane Krüger) et ont réussi contre toutes attentes à armer le bras islamiste. Bon résultat entre autres .

Janssen J-J dit: à

-> Bravo Jean Langoncet!… Bravo Janny Longo!
->Je choisis la fraternité…, Philippe, les mamours de la nuit :
« Endormi sur les litières sonores du schiste je serai pour toujours la fougère « grand aigle »,
parfaite épure des millénaires que l’on croirait gravée par quelque stylet de métal.
Seule une faille du temps pourrait engloutir les crosses fragiles souvenirs en résurgence ou témoins désincarnés.
Que je sois à la fois la feuille et le fossile pour que planent mes ailes en des cieux différents !
Mes récoltes fabuleuses je veux les grappiller tout à tour à chacun des règnes rivaux.
(in, La joue pas rasée de la solitude, 2022, éd. Prolégomènes, p. 76)
-> Bàv,

Janssen J-J dit: à

une chaudasse de premiere classe (sic-lol)…, était sous la plume d’une distinguée néo féméniste, odlette swann – Tournons la page., l’est grand temps…

B dit: à

De mon côté, je suis descendue au second arrêt des vies de Job. Relu en partie Place de l’étoile et me suis promenée avec Thoreau. J’attends, malgré un Ou deux Balzac résiduels, Dalva et Le contraire de un.

Marie Sasseur dit: à

@ »Tournons la page., l’est grand temps… »

Propos du keuf qui harcèle et musèle.
Je ne quitterai pas ce navire, tant que je n’aurai pas trouvé l’intensité de court-circuit.
Que ça plaise, ou non aux clébards du commentarium.

Janssen J-J dit: à

@ tant que je n’aurai pas trouvé l’intensité de court-circuit.
… assumer pour ça d’être soi-même une belle chaudasse décongelée du bulbe cérébro-spinal, comme dirait jmb, mais y’a du boulot à débroussailler à la vulve. Next, franc-tireuse !

Janssen J-J dit: à

@ /Swann s’y attarde un long moment assez incomprehésiblement/,
L’était fasciné par la bourgeoisie parvenue à la Kulture, se gaussant du col des aristo. S’attardait à la Verdure… Genre de marisassoune hissée sur la pelisse effrangée de l’hard RL !

DHH dit: à

quelques reactions en balayant le commentarium

-Je n’ai pas lu le paquebot mais apres ce qu’on a dit sur livre, ce que j’ai vu de sa couverture et les propos qu’elle a suscitée je me demande si il ne faut pas chercher chez Hopper une image qui aurait pu aussi convenir
-jazzi
l’image qui vous semblait correspondre à Et alii ne colle pas évidemment , elle qui est plus jeune , qui n »a pas de ride et a dù probablement garder quelque chose de sa ressemblance avec Simone Signoret et Sissi ;
Mais moi, ce visage de vieille dame à lunettes, sereine , souriante et bienveillante, telles que nous apparaissent Mona Ozouf ou Michelle Perrot, me plaît bien, et j’espere que ceux qui me connaissent me trouvent une ressemblance avec cette image
-B
qu’est ce qui vous a fait abandonner les vies de Job avant la troisième partie ?rebutée par son coté autobiographique ?
vous n’avez que deux Balzac résiduels , bravo
Le contraire de un?j’entends ce titre d’ouvrage pour la premiere fois; quel auteur? merci

Marie Sasseur dit: à

Le vieux keuf multipseudo est jaloux qu’il y en ait qui lisent vraiment ce roman de Passou.
Ce ne sont pas ses ordures quotidiennes qui arrêteront cette armada.

J J-J dit: à

Jaloux de ma soeur ?… drôle d’antienne !
A la place de passoul, j’serions meurtri plutôt que flatté de cette habituelle flagornerie : 92% des messages de la rdl dédiés à la description de la couverture du bouquin !… Et un prétendu compte-rendu qui ne viendra jamais, comme d’hab… !
—-
« Le contraire de un » ? Erri de Luca… de merveilleux petits fragments d’autobiographie recélant d’émouvants élans envers un père dans le témoignage pour un fils.

Bàv

Marie Sasseur dit: à

C’est sûr qu’avec le CR de lecteurs comme Edel, et en-avant avant-première:  » tout est bien qui finit bien », des imbéciles n’iront pas au-delà de la photo de couverture.

Marie Sasseur dit: à

J’avais déjà prévenu que les grandes gueules de ce blog, comme le keuf, se contentent des 4ème de couv’.

et alii dit: à

DHH permettez que je vous dise que personnellement, je n’ai pas remarqué une ressemblance entre ces actrices « intéressantes » et moi qui devrais en être flattée;en « vieillissant, j’ai compris que certaines personnes trouvent ainsi des ressemblances entre leurs « amis » et des vedettes, alors que cet empire des vedettes sur les gens me déplaît

Jazzi dit: à

Amusantes, DHH, les sur réactions de et alii, que je ne soupçonnais pas si coquette…
Elle veut bien être belle mais surtout pas jolie, la pauvrette !

Marie Sasseur dit: à

« Il ne suffit pas d’être belle, il faut être jolie » Anaïs qui dragouille.

Jazzi dit: à

« cet empire des vedettes sur les gens me déplaît »

Normal, Romy Schneider c’est et alii avant et Simone Signoret, c’est après, c’est-à-dire maintenant ou comment on est passé de Sissi à madame Rosa !

Marie Sasseur dit: à

Comment on peut aussi passer d’Anaïs à Ava Gardner .

Grâce à ce petit roman très amusant sur ine photo réalisée comme un tableau de Courbet.

« Ava Gardner, Courbet et Jacques, narrateur, né à Arcis-sur-Aube, amateur de photographie et de cinéma. Voilà les personnages principaux des Nuits d’Ava, roman de Thierry Froger »

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/09/19/ava-gardner-froger/

renato dit: à

Les criminels fascistes nient leurs crimes comme ce fut le cas en Syrie et en Tchétchénie. Pas étonnant, il est impossible que des gens avec des liens « génétiques » avec le KGB puissent se référer à une conscience et à une éducation.

Cela dit, si à la fin des hostilités quelques belles âmes affairistes voudront encore parler avec ces gens-là, ils se disqualifieront à vie.

et alii dit: à

LAISSEZ TOMBER! j’ai aussi été idiote de vous avoir rapporté ces ressemblances qu’on m’avait trouvée et dont on m’a cassé les pieds,sans me les pardonner! je n’ay suis pour rien de rien à ces « ressemblances supposées » :ça ne veut surement pas dire « belle  » ni « jolie »; ça rend familier-e à certaines personnes , comme d’avoir le même prénom que telle personne de l’entourage ou justement une vedette, et une bibliothécaire m’a raconté que certains visiteurs ne viennent à la bib que pour chercher le prénom du nouveau né attendu (avant internet!)

et alii dit: à

trouvées

Jazzi dit: à

Poutine restera dans l’histoire comme un criminel de guerre, renato.
Etait-ce le destin qu’il s’était choisi ou a t-il été rattrapé par la folie ?

et alii dit: à

vous me faites le coup que connaissent bien des enfants adoptés lorqu’on visite leurs familles et n’e connaît pas l’affaire de l’adoption:voilà qu’on trouve qu’ils ressemblent au père adoptif ou à la mère :ça fait « rigoler » (jaune)

Jazzi dit: à

Il y a pire comparaisons, et alii.
Romy et Simone, c’est mieux que Alice Sapritch ou Pauline Carton !

renato dit: à

La folie à bon dos, Jacques.

Cela bien à part, dire que Putin est un criminel de guerre est tout à fait simpliste, nous devrions étendre l’accusation à l’état-majeur et aux généraux russes qui agissent sur le terrain.

B dit: à

DHH, je le reprends aujourd’hui ( Epinal) , mes humeurs capricieuses, la flemme, le temps, ramollo-chamalow, veule diraient certains .
Erri de luca pour Le Contraire de un, que je vais découvrir.

Jazzi dit: à

Le ministre russe des armées et la plupart des généraux ont disparu, renato !

et alii dit: à

allz, OK .Ce n’est pas à Michel SIMON! c’est surtout que j’ai entendu tant de « blagues » (pas à mon propos mais assez instructives )
bonne journée

D. dit: à

rappelons les pratiques d’un maitre du genre, Vlad III

… à son approche on disait V’là Vlad, le valache vache.

Jean Langoncet dit: à

@bouguereau dit: à
9. Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.

17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

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