Avons-nous perdu le sens de la grandeur, Saint-Simon ?
Il y a comme cela des auteurs auxquels on fait confiance. De ceux avec qui on s’embarque sans hésiter à chaque nouveau livre en sachant que leurs tropismes ne les éloigneront guère de leurs terrains de chasse favoris, lieux de souvenirs de lecture enchantés. C’est précisément le cas avec Jean-Michel Delacomptée, l’un des auteurs les plus discrets, mais aussi les plus réguliers et les plus fidèles de la collection « L’un et l’autre » jadis fondée et dirigée par J.B. Pontalis et donc Jean-Michel Delacomptée a hérité, laquelle est déjà en soi le label d’une certaine qualité même si ses titres sont nécessairement d’un intérêt inégal. Aussi, après notamment son portrait d’Henriette d’Angleterre (Madame, la Cour, la mort, 1993), celui de La Boétie (Et qu’un seul soit l’ami, 1995), son Racine en majesté (1999) et son Bossuet (Langue morte, 2009), on se précipite sur son Saint-Simon paru sous le titre programmatique La Grandeur et repris en poche chez Folio (240 pages, 7,20 euros), sans s’arrêter sur son étrange pamphlet, en des terres lointaines où il s’était égaré.
Non une biographie ni un essai mais une sorte de portrait en vérité, un peu dans l’esprit du Saint-Simon l’admirable que donna José Cabanis en 1974 ; il se veut traversée des âges et hommage à ce qui se perd, donc, avant tout, à notre langue. Mais Jean-Michel Delacomptée ne serait pas lui-même s’il n’avait organisé son affaire autour d’un point focal. Non un point de détail mais un moment isolé de manière privilégiée et arbitraire. Toute son énigme se ramasse entre 1739 et 1740 ; le duc de Saint-Simon vient d’achever la Note sur la maison de Saint-Simon, hommage au lignage auquel il se vouait jusqu’alors ; il s’apprête à faire subir le même traitement à la maison de La Rochefoucauld quand il modifie sa route et s’élance dans l’invention de son grand œuvre : les Mémoires, un océan de mots. 2854 pages plus loin, et dix ans après, il en sort ce chef d’œuvre qui nous dit tant de ce temps.L’auteur s’est longtemps demandé quelles raisons avaient profondément motivé ce saut décisif ; de même, on ne saura jamais vraiment ce qui s’est passé à la charnière de 1908-1909 pour que Proust, grand admirateur de Saint-Simon, passe insensiblement d’un projet de livre mêlant plusieurs genres (essai, souvenirs, récit) à un projet de roman, et de Sainte-Beuve à Combray.
« A partir de quel moment un écrivain, chargé d’un projet longuement fermenté mais qui lui résiste, finit par se lancer et, d’une traite, le réalise ? Par quels méandres, et en quels circonstances, advient soudain ce qui se refusait à lui jusqu’alors ? » s’interroge l’auteur en explorant l’incertaine puissance censée agir son attitude.
Il n’entend pas nous le démontrer mais nous en éclairer par des intuitions, des chemins de traverse, des pistes oubliées qui tiennent le plus souvent à un mot chu et ramassé, ou un détail griffé dans le tissu de sa vie, toutes choses insignifiantes sous d’autres plumes mais qui prennent une allure nettement plus convaincante lorsqu’elles sont gouvernées par un tel souci de la langue. En trois traits, il brosse un portrait : dos rond, oeil de verre, ourlet démesuré des lèvres. Au passage, Jean-Michel Delacomptée nous livre l’argument d’une pièce de théâtre rêvée (avis aux amateurs !) : les trois jours et trois nuits au cours desquelles Saint-Simon, enfermé en huis clos avec le Régent, s’employa à le convaincre de rompre avec Mme d’Argenton qui l’asservissait, afin de reconquérir l’affection du Roi, son oncle. Le Régent, Philippe d’Orléans était son ami d’enfance et le demeura ; il avait d’ailleurs, dès l’entame de son projet, fixé la borne du souvenir à la mort de celui-ci.
Ses goûts comme ses mœurs portaient Saint-Simon à une existence équilibrée et sans excès d’aucune nature. Il subsiste à peine quelques centaines de lettres de son épistolat. On le disait sociable, épris de conversation, passionné de protocole et de rituels, expert en grandeurs d’établissement, ce qui nous vaut de belles pages sur la comédie du tabouret ou le cérémonial public de la chaise percée. La vraie grandeur selon lui ne devait pas être assise sur la fortune. Le duc n’était guère préoccupé de posséder des biens ou de jouir des plus hautes fonctions ; d’ailleurs, il en refusa maintes fois et des plus brillantes ; on dira que c’est plus facile lorsqu’on est né Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, pair de France, seigneur de nombreux fiefs, duc de Ruffec, comte de Rasse, gouverneur de Senlis, héritier des ville, citadelle et comté de Blaye en Gironde, préférant à tous ces lieux son château de La Ferté-Vidame à vingt cinq lieues de Versailles.
Grand cas est fait de l’ambassade extraordinaire qu’il conduisit en Espagne, sous la Régence afin d’y marier Louis XV, onze ans, à l’infante d’Espagne, trois ans. On ne trouve qu’une seule occurrence du mot « pute » sous la plume de Saint-Simon : « Cette pute me fera mourir » soupirait Marie-Thérèse, reine de France, épouse de Louis XIV, en regardant le Roi s’afficher avec la Montespan. Une édition partielle des Mémoires, publiée avec cette phrase pour titre, a fait un tabac en librairie il y a quelques mois. Au vrai, Saint-Simon piétine la syntaxe comme du bon raisin, avec un amour de la langue qui ne relève pas seulement de l’expertise ; il prend des libertés avec la grammaire ; il ne se relit pas quand bien écrit-il volontiers à la diable ; il ne se pique pas de bien écrire, noircit le papier en toute liberté, mais n’en demeure pas moins l’un des rares mémorialistes à être lu et relu, outre ses informations sur la vie de cour (souvent puisées dans le Journal de Dangeau) et ses anecdotes vachardes (son tableau du règne du Roi-Soleil est le plus cruel des monuments dans une chronique des dérèglements de la cour et du royaume qui n’en manque pas) pour la seule grâce de son style.
L’hommage du portraitiste est à sa mesure car Jean-Michel Delacomptée, qui écrit en parfait accord avec la langue de ce temps, jamais ne verse dans le pastiche ni l’affectation. N’espérez pas trouver dans ce livre une analyse serrée de l’œuvre. Plutôt le reflet d’un instant biographique, mais qui en dit bien davantage en si peu de pages sur l’âme du gentilhomme campagnard de la Ferté-Vidame que tant de thèses obèses. Alors, pourquoi Saint-Simon (1675-1755) est-il passé vers 1739 de sa Note sur la maison de Saint-Simon à ses Mémoires, de la dette aux ancêtres à l’émancipation par le « Je », et de la politique à l’émotion ?
« L’appel de la vérité, je crois. Et la grandeur ».
Voilà tout. Qu’importe au fond la vraie raison si cela nous a permis de méditer sur la perte d’un sentiment, et la manière dont son absence se fait ressentir par nos contemporains. Mais est-ce ainsi qu’un écrivain glisse vers son destin à défaut d’y basculer ? Difficile à expliquer, la grandeur, car, nous prévient Jean-Michel Delacomptée, nous en avons perdu le sens. La France et les Français d’aujourd’hui n’en ont tout simplement plus idée. Il y a quelque chose de vertigineux à placer cette perte de sens au rang de ces hapax de l’Ancien Testament dont nul ne peut assurer avec certitude ce qu’ils ont pu signifier. Saint-Simon assure qu’en ce temps-là la France « était de tout ». Mais peut-on partager la nostalgie de l’auteur pour la langue à son meilleur, dans l’éclat et le génie hérités du Grand siècle, sans pour autant regretter Versailles ?
(« Balloon Dog Magenta » de Jeff Koons, devant le Repas chez Simon de Véronèse et sous le plafond représentant l’Apothéose d’Hercule peint par François Lemoyne, château de Versailles, photo D.R.; Jean-Baptiste van Loo, Portrait de Saint-Simon, 1728, détail, château de Chasnay, collection particulière ; « Manuscrit autographe des Mémoires de Saint-Simon » Bnf, Paris, photo D.R.)
1 249 Réponses pour Avons-nous perdu le sens de la grandeur, Saint-Simon ?
Qui n’est même pas son beau-frère… Quelle arnaque!
Les histoires de famille de Blabla, ça ne finira jamais…
Widergänger dit: 28 juillet 2017 à 14 h 53 min
Ils font honte au genre humain.
Comment peut-il en juger? Il n’en fait pas partie.
Il en est de Saint-Simon comme de Proust: on en parle plus qu’on les lit. Une vie entière suffirait-elle à bien comprendre le petit duc, à vérifier, voire contre-vérifier, ce qui peut l’être ?
Quant à la Grandeur, voilà-bien un mot qui est devenu obscène. Sauf le Général, qui a osé le prononcer depuis 1940 ? Au nom d’une certaine idée de la démocratie, les élites ont laissé ceux jusqu’alors confinés au silence parler. Comme prévu, on a eu de tout. Le laid a illustré le beau, le sordide le sublime, le petit le grand.
De tout temps il s’est trouvé des humains pour s’affliger de leur temps. Leur prose nous ramène àce que nous sommes.
Jeff Koons a été condamné pour avoir plagié dans sa sculpture « Naked » un cliché du photographe français Jean-François Bauret. C’est la troisième condamnation pour Koons, qui revendique un art de l’appropriation et fait souvent fi du droit d’auteur.
@Bihoreau, duc de Bellerente,
vous écrivez à 16 h 32 min :
« Il en est de Saint-Simon comme de Proust: on en parle plus qu’on les lit. Une vie entière suffirait-elle à bien comprendre le petit duc, à vérifier, voire contre-vérifier, ce qui peut l’être ?
Quant à la Grandeur, voilà-bien un mot qui est devenu obscène. Sauf le Général, qui a osé le prononcer depuis 1940 ? Au nom d’une certaine idée de la démocratie, les élites ont laissé ceux jusqu’alors confinés au silence parler. Comme prévu, on a eu de tout. Le laid a illustré le beau, le sordide le sublime, le petit le grand.
De tout temps il s’est trouvé des humains pour s’affliger de leur temps. Leur prose nous ramène à ce que nous sommes. »
Que de sagesse mélancolique…
La grandeur dans cet essai ? « La plus noble grandeur signifiait […] l’extension vers le moins, vers le peu, vers l’essence de l’être ». Mais voilà que votre pensée se perd dans un lancer de jurons peu glorieux d’autres plumes attitrées de ce blog…
A sa manière Koons est un prédateur tels les Ogres de Perrault au temps du » Grand Siècle « …
Ces Dogs saucissonnés sont aussi farcesques et cruels que les personnages de Perrault.
» Ce mélange d’ innocence et de cruauté pourrait servir d’ emblème aux Contes : » le teint fort beau , eux-aussi, et une apparente candeur, mais une violence latente qui, à son tour, promet beaucoup »! Michel Jeanneret, ordres et chaos page 315.
On peut sans forcer le trait appliquer cette description aux sculptures de Koons… Notamment aux séries de copulations en grandeur nature avec la Cicciolina.
il edt tombé amoureux à 52 abs jazzi.
Rose j’ai passé cet âge et toujours rien , même moins car avant il m’arrivait d’aimer gratuitement alors que maintenant il faudrait me payer cher pour que j’ouvre le coffre aux sentiments , je crains aussi ne pas atteindre 90 avant de rendre définitivement les armes. C’est vrai que Gainsbourg avait raison seulement que peut on quand cette flamme vacillante s’est définitivement éteinte? Il faudrait édifier un monument à l’amour mort avec une cérémonie pour en rallumer la flamme.
Difficile à expliquer, la grandeur, car, nous prévient Jean-Michel Delacomptée, nous en avons perdu le sens
Bof. Avoir le sens de la grandeur importe peu, ce qui compte, c’est de faire et de penser des choses grandes ; ce n’est d’ailleurs qu’après coup qu’un se rend compte qu’elles le sont, et de plus ce n’est pas à leur auteur de dire si elles le sont ou pas.
Difficile à expliquer, la grandeur, car, nous prévient Jean-Michel Delacomptée, nous en avons perdu le sens
Est-ce que Gavroche avait le sens de la grandeur ? Hugo écrit, je crois : » Cette petite grande âme venait de s’envoler « . Les personnages de romans dont nous dirions volontiers qu’ils sont grands sont presque toujours dépourvus du sens de la grandeur. Voyez, chez Balzac, Goriot ou Chabert, ou même Vautrin.
Désolé LVDB, tu as cité la phrase en question dans ton commentaire de 10h14! Voici un extrait plus complet:
« Il écrit ainsi dans son rapport au baron Edmond de Rothschild après sa première visite en Ethiopie : « Lorsque je me suis trouvé en Afrique parmi ces Falachas entourés de peuplades à demi sauvages, j’ai ressenti une joie indicible en constatant leur énergie, leur intelligence, les hautes qualités morales qui les distinguent. Nous pouvons être fiers de compter parmi les nôtres ces nobles enfants de l’Ethiopie, qui, avec un non moins légitime orgueil, se glorifient de remonter à nos origines, adorent notre Dieu, pratiquent notre culte. L’ardeur avec laquelle ils cherchent à se régénérer, à sortir de cette barbarie africaine qui les enveloppe et les étouffe, prouve qu’en eux persiste le caractère instinctif de la race […] combien différents en cela des autres Abyssins, si réfractaires aux études, au progrès et à la civilisation des Européens auxquels ils se croient naïvement supérieurs ! » (Faitlovitch 1905, cité dans Kaplan 1993 : 649). »
http://terrain.revues.org/3136
penser des choses grandes …mais il faut pour cela la tête de l’emploi, nous ne possédons pas tous un château, un manoir, un domaine, une bastide pour qu’en sortent et y tiennent des choses grandes une fois utilisées d’ailleurs il n’est pas certain que les grands inventeurs, concepteurs, poètes, créateurs aient toujours eu cette place pour y ranger leur grandeur . Personnellement d’un point de vue purement artistique je trouve que J K ne méritait pas Versailles alors que son compte en banque lui aurait vraisemblablement permis de se l’offrir si on ne lui avait pas proposé, l’exposition ne produit-elle pas en elle m^me la grandeur actuelle, la visibilité comme gage de qualité ou de valeur.
La grandeur, pour Saint-Simon, ne se conçoit pas en dehors de l’Histoire. Ce qui est grand c’est tout ce qui a à voir avec l’épopée, l’histoire. Il n’en est plus de même pour nous, c’est clair. Le dernier à l’incarner c’était De Gaulle. Mais son époque est révolue. Aujourd’hui, on a plus que des boutiquiers, des énarques macronisés. Plus de grandeur historique. Mais nous avons à l’évidence gardé le sens de la grandeur, mais nous ne la plaçon plus au même endroit. La grandeur est sans doute pour nous quelque chose de beaucoup plus intime. Il peut y avoir de la grandeur à se lever le matin par exemple quand on est SDF.
La grandeur dans l’histoire a commencé d’ailleurs à fléchir au moment même où elle se représentait dans la peinture et la sculpture. Les condottiere et leurs sculptures incarnent la grandeur. Mais au même moment cette grandeur est mise à mal par les guerres sales, lâches et répugnantes qui n’ont plus rien d’héroïques comme le sac de Rome où les Lansquenets de Charles Quint étripent prêtres dans les rues et pillent l’or des églises, trafiquent des objets d’art sans vergogne.
C’est la grandeur de l’Histoire qui est mise à mal. Le grand historien de cette époque d’ailleurs, Francesco Guicciardini, ne s’y est pas trompé en écrivant son chef d’œuvre, L’Histoire de l’Italie, une grande fresque aux allures shakespearienne et très sombre qui décrit la fin d’un monde. À la même époque, Rabelais se moque dans Gargantua du discours des historiens et de leur gravité qui vise outre les faits à en expliquer les causes matérielles et finales en parodiant leur style dans le récit de la naissance de Gargantua et des énormes plats de tripes qu’avalent Gargamelle à s’en rendre malade à en perdre le fondement…
Avec Rabelais c’est la naissance d’un autre type d’héroïsme, qui n’est plus celui de l’histoire mais celui du doute et de la recherche anxieuse de la vérité. La grandeur c’est celle qu’incarnera Descartes, nouveau héros.
La grandeur de Saint-Simon, c’est d’incarner un Moi aux prises avec le Mal pour tenter d’en extraire ce qui peut encore être sauvé du naufrage de l’Histoire dans la bassesse et la corruption. Et c’est aussi la grandeur de la satire et l’ampleur de vue qui est la sienne. C’est enfin la grandeur de la littérature qu’il incarne et qui réussit à tout sauver par son style extraordinaire et unique.
Je ne sais rien de Saint Simon mais n’a-t-il pas été politiquement l’initiateur ou un précurseur du socialisme ?
Vous confondez avec l’un de ses descendants au XIXè s. qui a fondé le saint-simonisme.
dis closer, j’avais déjà remarqué, mais tu as la comprenette un peu lente.
Et alors, tu connaissais les Falashas ?
_____________________________________
Ne pas confondre le petit duc Saint-Simon, avec son descendant, auteur d’une parabole épatante. La parabole des talents. Toujours d’actualité.
Pour tout savoir :
http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Claude_Henri_de_Rouvroy_comte_de_Saint-Simon/142704
si tu ne connais pas les Falashas, closer
« Va, vis et deviens »
http://www.premiere.fr/film/Va-Vis-Et-Deviens/bandes-annonces
On étudie très peu Saint-Simon le mémorialiste au lycée. J’ai néanmoins étidié un texte de lui avec mes élèves de 1ère STi2D. Ils ont apprécié. Mais c’est un monde qui leur est complètement étranger, forcément.
La grandeur et le microcosme versaillais … Le peuple de l’herbe avec le Nôtre
La parabole… le début.
« Nous supposons que la France perde subitement ses cinquante premiers physiciens, ses cinquante premiers chimistes, ses cinquante premiers physiologistes, ses cinquante premiers mathématiciens, ses cinquante premiers poètes, ses cinquante premiers peintres, ses cinquante premiers sculpteurs, ses cinquante premiers musiciens, ses cinquante premiers littérateurs … »
keski s’passe ?
Eh bien vous arrivez en france, dans pas longtemps.
L’image idylique des Falachas que vous nous présentez est assez éloignée de la réalité actuelle des conditions de vie des Juifs d’Éthiopie en Israël, où le racisme n’est pas absent contre eux dans certains milieux. Ils vivent dans des quartiers pauvres, la plupart. À Beer-Sheva par exemple. Il n’est pas exagéré de dire qu’ils ressemblent à la figure de l’immigré ici.
@Il n’est pas exagéré de dire qu’ils ressemblent à la figure de l’immigré ici.
Mais closer a redonné le lien qui va bien; ça fait quand même 3 fois qu’il passe.
https://www.wikiberal.org/wiki/Parabole_de_Saint-Simon
« L’économie politique est le véritable et unique fondement de la politique. », « La politique est donc, pour me résumer en deux mots, la science de la production. »
http://culture.revolution.free.fr/en_question/2002-12-19-Saint_Simon.html
On voit ce qu’il en coûte aujourd’hui d’avoir mis l’économie au centre de la politique.
Tout autant que de ne l’avoir pas mise par facilité idéologique. Voir Thucydide.
Regardez comme c’est beau. c’est Olga qui m’a fait découvrir l’œuvre de Georges Jeanclos. La vidéo est une merveille.
https://www.galerie-capazza.com/fr/44_jeanclos-georges
Vous avez dit « grandeur »…
…ne l’y avoir pas mise. Tant que le contribuable alimente France Cul et le misérable système de cour que cela implique, tout va très bien Madame la marquise
J’ai juré devant quelques copains que, si je me cassais les 2 jambes (ou si on me les cassais, comme j’ai vu faire au ciné) je lirais tout Saint-Simon.
Demain, je pars en balade pédestre – Saint-Simon attendra encore un peu.
Sur le siècle de Louis le Grand, lire le livre qu’Erik Orsenna à consacré à Le Nôtre (un homme heureux), surtout pour les réflexions sur la proximité du pouvoir absolu ou quasi tel – l’ancien conseiller de Dieu sait de quoi il parle…
le président macaron a du lire cette philippique de Saint-Simon, le descendant-de, sur les talents.
Maintenant nationaliser temporairement une entreprise florissante, de peur que les cadors se barrent, tu parles d’économie politique de production…
Vous connaissez Saint-Nazaire, le départ du Queen Mary 2, toussa ?
on me les cassaiT, zout!
Tu peux commencer par les deux volumes en Folio, Bloom. C’est un contré du meilleur Saint-Simon. Le début des Mémoires est quelque peu chillant ; ce ne sont que récits de guerre. Mais en Folio, on ne s’ennuie pas une minute. En GF aussi un volume centré sur la figure du roi.
Les Mémoires de Retz c’est merveilleux aussi ! C’était au programme en khâgne. C’est là que je les ai lus pour la première fois. Mais on y revient tellement c’est passionnant et vivant.
…concentré du meilleur Saint-Simon… avec notamment le portrait au vitriol de la princesse d’Harcourt qui est absolument génial, un des grands morceaux de bravoures des Mémoires. C’est éblouissant de vacherie !
On peut aussi commencer par wikisource, » Passou » en bon critique ( j’ai revu le référentiel, c’est récent) n’a même pas dit de quoi ça cause.
https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_(Saint-Simon)
« les Mémoires, un océan de mots. 2854 pages »
c’est à dire que sur gallica, c’est tout simplement illisible.
@le portrait au vitriol de la princesse d’Harcourt qui est absolument génial
C’est sûr qu’un nom aussi illustre résiste à tout; A Saint-Simon, et même au temps.
C’est la noblesse française, la plus ancienne » survivante ».
« Mon ancetre dans les jurades de Bergerav se promenait avec une salade sur la tete; Quand on apprend ça… »
Euh, J’ignore à quel date il remonte, mais je préfère rappeler qu’ une salade, fin seizième début dix-septième, c’est un casque. Qu’il l’ait sur la tete n’est guère étonnant !Un exemple du mot dans L’ Hector de Montchrétien.
Sur l’écuyer, c’est partiellement vrai. J’ai devant moi grace à Hays du Chatelet et son Histoire de Du Guesclin la montre d’Eon de Lesverac, Capitaine de Clisson,de 1382. Cette revue de nobles armés comprend en tete quatre chevaliers et ensuite 85 écuyers, petits nobles ou cadets( un Budes dans celle de Tournemine).
Maintenant, n’est-ce pas plus une fonction qu’un titre?
La Pharsale a été réactualisée par la Fronde puis la traduction-adaptation de Brébeuf qui y colle des épisodes d’un romanesque tout nobiliaire. la voir surgir à titre de référence implicite n’est pas ce qui surprend le plus.
MC
Court va nous traduire toute cela en bon françois.
Une armée LGBT contre l’Etat islamique ? L’écrivain Ayerdhal l’avait prédit – Bibliobs – L’Obs t.co/RCy1mz51PV
Il y a 1 heure via Twitter for iPhone
Ici, plus mesuré, on a voué dès hier soir SAG au panier à salade et à quelques sévices d’usage
Ah, mais cher ami, il s’agit des Jurats de Bergerac.
« Les Jurats formaient, au moyen-âge, un corps de fonctionnaires municipaux, chargés de l’administration des villes dans la France du Sud-Ouest. Ce nom de jurat leur était venu du serment qu’ils prêtaient (jurati) en entrant en charge, de défendre les intérêts, droits et prérogatives de la communauté dont ils faisaient partie. — Dans certaines villes, comme à Bordeaux, cette appellation désignait les consuls ou échevins, chargés de l’administration active des affaires de la cité. «
Il ne s’agit pas de salade sur la tête, mais de légumier. Enfin, c’est plus plausible, comme image.
Langoncet veut nous refourguer ses » fenouils » mais rien n’y fait. Il va se les faire en salade tout seul.
Ce soir je mange de l’ananas.
depuis que « Passou » a défilé avec les LGBT, à Madrid,il voit la vie en rose.
bérénice dit: 28 juillet 2017 à 18 h 34 min
penser des choses grandes …
Mais ce n’ est pas la grandeur…
L’autre jour -enfin, façon de parler, c’est quand je suis passée par la Margeride pour aller vers l’océan- j’ai traversé le Périgord Noir.
Je ne sais plus où j’ai fait halte exactement.
Non, justement Marc, c’est plus un titre qu’une fonction au XVIIè siècle. Mon anc^tre n’était absolument pas écuyer. Il était propablement vigneron et possédait un château qui, à cette époque avait des vignes attenantes.
Pour comprends l’emploi de salade (qui est effecticvement un casque), il suffit de comprendre le sens humoristique de ma phrase. C’est largement à votre portée, Marc, ne vous dévalorisez pas ainsi, voyons… ! (humour, rire) (je crois que je vais finir par rétablir les didascalies pour indiquer le ton de mes phrases… Autrefois d’ailleurs, il y avait une ponctuation de l’oralité dans les phrases (au XVIè siècle) ; c’est de la là que vient l(emploi du point d’exclamation, encore très rare au XVIè siècle. Le point d’interrogation ne date que du VIIIè siècle, introduit par Alcuin, d’Angleterre.
Mais Pat V. va nous briefer sur la carte et le territoire. Avec koons, il est en plein dans le sujet….
C’est incroyable ce que la ponctuation a changé de fonction depuis le XVIè siècle ! Je viens de lire un article là-dessus, à propos de Rabelais. La ponctuation a plus une fonction rhétorique que grammaticale au XVIè siècle. Un point ne signifie pas forcément la fin d’une phrase, très peu de virgule, qui n’indique pas forcément que le ton monte, ni un point que le ton baisse. Et d’une édition à l’autre, Rabelais corrige lui-même la ponctuation de ses textes entre 1534 et 1542, ça change à une vitesse folle, toute une réflexion des grammairiens de l’époque qui doivent en fait tout inventer avec l’imprimerie. Il n’y a quasiment jamais de point d’exclamation chez Rabelais alors qu’ils fourmillent dans les éditions modernes. La lecture solitaire et visuelle prend le pas que la lecture orale. La ponctuation devient une théâtralisation visuelle du texte. Le texte de Rabelais est d’ailleurs très théâtral, dès le Prologue, qui met littéralement en scène toute une oralité du texte mais en l’élevant d’un cran au-dessus du bonimenteur de foire pour le faire accéder au statut de texte poétique et philosophique du symposium socratique. C’est là où on se rend vraiment compte à quel point Rabelais est un très grand écrivain, tellement c’est bien fait.
Saint-Simon ne doit pas ponctuer beaucoup ses textes. Faudrait voir de près les manuscrits à cet égard.
Oui, Koons fait de l’énheaurme, comme l’ autre avec son Vagin de la Reine, cela vaut d’ une certaine manière Saint Simon : » c’ était une furie blonde, et de plus une harpie : elle en avait l’ effronterie, la méchanceté, la fourbe et la violence ; elle en avait l’ avarice et l’ avidité; elle en avait encore la gourmandise et la promptitude à s’ en soulager, et mettait au désespoir ceux chez qui elle allait dîner parce qu’ elle ne se faisait faute de ses commodités au sortir de table, qu’ assez souvent elle n’avait pas loisir de gagner, et salissais le chemin d’ une effroyable traînée. »
M. Jeanneret opus cité p.244.
On ne lit pas les mêmes livres Pat V. J’en suis restée à » koons bon technico-commercial »…In « la carte et le territoire ».
«Widergänger à 18 h 37: La grandeur… le dernier à l’incarner c’était De Gaulle. Mais son époque est révolue. Aujourd’hui, on a plus que des boutiquiers, des énarques macronisés.»
Vous imaginez un politique parler même de grandeur? On lui rirait au nez. Le bas du peuple s’en est toujours gaussé, sauf de rarissimes exceptions qui aspiraient à autre chose que leur médiocre condition. Ces exceptions furent nombreuses sous le Général, mais les moqueurs, ces eunuques de la pensée, ne manquèrent pas de décrier ses projets dont nous sommes aujourd’hui si nostalgiques.
La nature humaine a t-elle changé depuis Saint-Simon? La lecture ici de trop d’intervenants ne saurait m’en convaincre…
Au fond, la grande invention du roman, c’est qu’il institut l’auteur et le lecteur en nouveaux héros, et leur dialogue dans le doute et la recherche dialogique et sans fin de la vérité ; l’horizon sans fin d’une vérité toujours remise en question en créant un horizon d’attente vient remplacer le mythe des origines in illo tempore ; l futur vient prendre la place du passé, un futur qui n’est plus eschatologique mais profane et réaliste : comme faire pour vivre ? Où trouver les repères qui nous permette de nous repérer dans le monde devenu une énigme ? La lecture devient créatrice. L’auteur promeur son Moi mais c’est pour faire taire sa propre âme pour entendre celle des choses. C’est tout à fait ça Rabelais comme Cervantès.
J’en suis restée à » koons bon technico-commercial »…In « la carte et le territoire ».lvdb.
Certes, mais Koons ce n’ est pas que cela. ( Il a licencié récemment une trentaine d’ employés de sa » factory…)Il représente, avec d’ autres acteurs de l’ art financier, ce Moi libéral exacerbé très proche de ce que fustige Saint Simon dans une inquiétude généralisée. On fait des fêtes gigantesques aux deux époques, paradis artificiel ( l’ homo festivus )où se retranchent les courtisans et sous l’ appareil de beauté et d’ ingéniosité, la violence couve. Ces derniers mots sont de Jeanneret pour décrire » l’homme bestial » au XVIIè.
il ajoute : » Une anthropologie inquiète semble régner, entretenant l’ idée que l’ homme n’ est pas si humain que l’ on croit, que la civilité a tôt fait de basculer dans la barbarie. » p. 223.
Nous y sommes!
Finement observé, Cher Bigorneau de Bellerente, la cinquième république est façonnée de bout en bout par des parvenus (des prévenus me souffle le correcteur)
Tu as un ticket avec Rabelais ces temps-ci, WGG, ça correspond à quoi ?
Non, bin sûr, la nature humaine n’a pas changé. Mais l’homme d’aujourd’hui ne place plus la grandeur dans l’histoire. L’histoire ne fait plus sens, comm pour la génération de De Gaulle. Mon père pleurait en entendait la Marseillaise, il avait le sens de l’histoire. Qui pleure encore aujourd’hui en entendant l’hymne national ? Personne. Et certains poussent des huées… C’est toute la différence.
Au fait que je vais donner ds cours d’agrégation sur Rabelais.
Dans son dernier livre, Michel Onfray a repris une « fake news » à propos de la découverte de l’Amérique qu’on devrait aux Vikings. C’est vrai qu’un livre qui dénie l’existence du Christ ne peut pas être très catholique :
« Un navire viking retrouvé dans le Mississippi… c’est le drôle d’exemple « historique » cité par le philosophe Michel Onfray dans son dernier ouvrage. Il s’agit pourtant d’une invention du web, typique des fake news, relevée par Les Décodeurs du Monde. »
Refourguer mes fenouils ? C’était aujourd’hui jour de marché, le fenouil est une plante excellente au goût et recommandée pour le transit, parfaite assortie à d’autres herbes aromatiques pour accompagner divers poissons grillés, mais non. Dorade en croûte de sel ce soir
L’homme est aussi humain qu’il a le désir de l’être. L’homme peut être un fauve. Tout dépend de lui ! L’éducation n’y suffit pas, on le sait bien, nous autres qui sommes des humains post-Shoah. L’homme est devenu précaire. C’est lui qui fait qu’il devient humain ou pas. Ce n’est ni l’éducation, qui est nécessaire mais n’y suffit pas — loin de là ! — et de l’état de santé de la société. Et force est de constater qu’il y a de plus en plus de cinglés dans la société. On les voit en liberté un peu partout, dans le métro, dans la rue, sur les blogs comme ici. Ils braillent et poussent leurs cris de haine sauvage à longueur de journées un peu partout. C’est très frappant dès qu’on met le nez dehors ou qu’on ouvre son ordinateur.
Sûr que De Gaulle devait pleurer à chaudes larmes en entendant La Marseillaise
Il est presque certain que les Vikings ont découvert très tôt l’Amérique mais c’est un connaissance dont ils ne pouvaient rien faire. Le Groenland était vert et porte leur nom. Une découverte en soi n’aguère de sens. C’est le contexte historique qui permet de lui donner du sens ou pas. En 1492, c’était venu à maturité pour le monde occidental, pas avant.
L’homme est devenu précaire.
Mais il l’ était déjà au XVIIe, entouré de monstres, submergé par l’ animalité, de St Simon à La Fontaine.
L’ homme précaire au XVIIe avec Charles Le Brun :
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/564x/c1/22/10/c122108099a0da544c1ec98ca7b88d12.jpg
Le roman comme genre ouvert au monde et à toutes les langues est en réalité beaucoup plus qu’un genre parmi d’autres, c’est une langue, c’est un alambic qui crée sa propre langue chargée de traduire mille et une choses de l’homme qu’on connaît encore très mal. Le roman est l’instrument du dialogue et de la recherche de la vérité qui rend le lecteur créateur de lui-même, de son Moi qui n’existe que dans le mouvement de création incessant et de son rapport au monde qu’il doit réinventer chaque jour. Le roman est plus qu’un genre, c’est un art de vivre. Je me réinvente en lisant en écrivant. Un roman qui ne le permet pas n’est pas digne d’être qualifié de roman.
Quand j’ai dit « précaire », je parlais de Rabelais, donc du XVIè siècle…
Charles Le Brun peintre du roi comme de nos jours l’ art des Fracs et officiel :
( Le Koons français de l’ époque )
Dès Rabelais, le roman est donc une machine à construire le réel, et non pas une machine mimétique comme le pense encore Erich Auerbach. Rabelais s’invente sa religion chrétienne dans le Gargantua avec l’abbaye de Thélème. Il invente sa propre utopie, son propre rapport au monde. C’est l’art du roman, comme le dit Kundera. Le roman est poïétique, non mimétique ; il invente son monde, sa vérité du monde. Il considère que le monde n’est pas un ensemble de choses mais un ensemble d’événement, mieux il crée ce qu’il faut appeler événement grâce à lui, qui n’avait pas ce statut avant lui ; il crée sa propre généalogie (c’est bien pourquoi d’ailleurs nous raconte au départ des généalogies qui ne sont pas tant celle de son géant de héros par imitation de celle du Christ que celle de la vérité qu’il s’invente à lui-même; l’art du roman est éminemment wittgensteinien.
C’est bien aussi pourquoi tout roman raconte sa propre genèse, ce qui veut dire plus que les mécanismes de sa fabrication comme dans le Quijote, le passé qui l’a fait tel qu’il est. C’est comme dans la mécanique quantique : le roman crée rétroactivement son passé pour inventer son futur. C’est déjà le cas chez Rabelais, qui se sert de la culture du passé non pour la transmettre telle quelle dans la transparence d’un savoir supposé mais en réinventant le passé lui-même. Il réinvente ce qu’il faut entendre par symposium platonicien ; il réinvente la pensée paulinienne telle que lui la lit et l’organise ; il réinvente l’épopée pour en faire celle de l’esprit en marche. son rapport au monde devient ce que le psychanalyste Sami Ali appelle un « rapport d’inconnu » qui n’est pas un rapport à l’inconnu mais un rapport au vide fécond comme le vide quantique, d’où est sorti l’univers. D’où l’énigme chez Rabelais à la fin du Gargantua ; d’où le message illisible du chapitre II, les « Fanfreluches antidotées », auxquelles personne ne comprend rien.
« d’où le message illisible du chapitre II, les « Fanfreluches antidotées », auxquelles personne ne comprend rien. »
Beau sujet de roman, WGG, mieux que le Da Vinci code !
Oui, on pourrait reprendre l’expression pour en faire le titre d’un roman génial, en effet ! Eh bien lance-toi, Jazzi ! Raconte-nous tes fanfreluches… Je suis sûr que tu as des tas de trucs à nous raconter là-dessus, des trucs passionnants.
En tout cas, moi, j’ai envie de l’écrire ce roman, quand j’en aurais fini avec mon fantôme d’Auschwitz.
«Delaporte 21 h 42 Dans son dernier livre, Michel Onfray a repris une « fake news » à propos de la découverte de l’Amérique qu’on devrait aux Vikings.»
Je n’ai pas lu ledit livre, mais rien de fake en ce qui a trait aux Vikings en Amérique dès l’an mille sinon avant: https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Anse_aux_Meadows
le Périgord noir, l’appellation, est due aux truffes, tuber melanosporum
Bihoreau, duc de Bellerente dit: 28 juillet 2017 à 22 h 56 min
En fait les Vikings auraient effectivement touché le Canada, mais pas les actuels Etats-Unis. Or, Onfray s’est basé sur une « fake news » disant qu’on aurait retrouvé les vestiges d’un drakkar sur le fleuve Mississippi.
non, ne connais pas saint Nazaire. Mais de Nantes, à partir du mois de mai on peut descendre la Loire en bateau-navette et arriver à l’estuaire. On pourrait même partir de la grange à sel de chez Julien Gracq, le monsieur Poirier chéri de certains. Un peu plus en amont.
Voir un article sur le site du Monde, qui explique comment Onfray s’est laissé berné :
« Il n’est pas toujours évident de distinguer le vrai du faux, l’histoire de la satire, même quand on est un essayiste publié dans les plus grandes maisons d’édition françaises. Michel Onfray en a fait l’expérience en relayant, sans s’en rendre compte, une contre-vérité historique dans son livre Décadence (Flammarion, 2017). Le philosophe y affirme en effet que les Vikings se sont aventurés jusqu’à Memphis (Missouri)… alors qu’il s’agit d’un canular relayé par un site satirique américain. »
Incroyable mais vrai. L’homme à l’écharpe rouge a encore frappé :
« De nombreux Français seront en vacances dès ce soir et se reposeront pendant le mois d’août. L’occasion d’aborder la question des congés en cette periode de crise économique.
Le mois d’août, le mois où l’on ne fait rien ou presque. Les vacances, rite sacro-saint en France peuvent-elles être menacées? L’actuel pouvoir avait prévu de ne pas prendre de congés à son arrivée afin de « redresser le pays ». Mais on apprend finalement que les députés vont partir une semaine plus tôt que prévu et les ministres vont, eux aussi, s’accorder plus de jours qu’initialement annoncé.
Certes, il faut se reposer pour reconstituer sa fraîcheur et sa force de travail. Mais en même temps, cela renvoie au problème majeur de la France: le rapport au travail. On aime bien ne rien faire. Mais quand on regarde la situation économique actuelle, l’idée d’un gros coup de collier où les gens renonceraient à une partie de leurs vacances est toujours d’actualité.
Nous nous sommes offerts en 1981, une cinquième semaine de congés payés. Mais il serait temps, aujourd’hui, que les Français renoncent d’eux-mêmes à cette cinquième semaine. Quatre semaines de vacances et on supprime aussi les RTT. Je sais que je ne vais pas me faire beaucoup d’amis, mais je vous souhaite, quand même, de bonnes vacances. »
L’Express ‘L’édito de Christophe Barbier. 28/047/2017
to be or not to be ?
(iambic trimeter in iambic pentameter)
iamb or not iamb
iambus or not iambus
iambis, iambis
i ambition
to be to be
iam bis
iam ter
iam troy
i am bis
cor ame bis
find the body of cor ame bis
iambic pentameter
i am bis : penthos (grief) miter (mother)
Christophe Barbier est un nain : il n’a pas compris que c’est l’inverse qu’il faudrait, des vacances perpétuelles, et donc l’abolition entière et complète du travail.
Je parlais pour les autres, W !
Le Brun n’est pas si attaché à l’effigie royale contemporaine. il faut toute la diplomatie de Perrault et de Colbert pour obtenir de quitter Alexandre pour la représentation du Roi. Lire là dessus les préfaces des deux éditions critiques du poème La Peinture, de Perrault qui lui est dédié. Et de fait, la Galerie des Glaces alterne divinités et représentation du présent. On mesure par là le poids du prestige de la peinture d’histoire telle que conçue par Poussin et pratiquée par Le Brun lui-meme dans sa série sur Alexandre qui lui apportera la notoriété, mais ne sera intégrée dans aucun décor palatial.µ
Il n’est pas non plus seul à faire des Physionomies. On pourrait nommer Rubens et son atelier Koonesque par le nombre d’assistants. nil novi sub sole!
…
…le vraisemblable – invraisemblable,…ou, l’inverse,…
…
…les découvreurs, du site sont des professionnels,….d’archéologie,…
…
…un cimetière, des restes humains,!…des » os « ,…en 3D ,…
…la probabilité est possible, avec des romans aussi,!…proximité du lieu,…à distance des côtes scandinaves,!…la boussole à aimants, pour revenir du voyage,…
…des traces,?…
…qu’elles conséquences,?…( économiques )
…
…çà nous changerait, de changer l’attribution de la découverte de l’Amérique,…à quoi bon, pour ce qui en a été fait,…
…
…d’autres jeux de rôles,!…etc,…
…les malédictions liées aux pouvoirs,!…
…tous le même salaire, ( hommes – femmes ), en familles alors, en tyrannies, même pas,…
…
…que c’est triste Venise,…au temps les affaires entres duperies,!…le sac de Constantinople, déjà des vikings là aussi,…
…avec ma grand-mère aussi,…
…Bip,!Bip,!…Ah,!Ah!,…etc,…
…
bérénice à 17h27
https://www.alpes-ski-resa.com/sites/default/files/actus/la-flamme-olympique.jpg
« Christophe Barbier est un nain : il n’a pas compris que c’est l’inverse qu’il faudrait, des vacances perpétuelles, et donc l’abolition entière et complète du travail. » (Delaporte)
TOUS CHOMEURS !
Nous, Français, sommes sur la bonne voie : des précurseurs, quoi …. comme toujours !
Merci, ML, pour les conseils éditoriaux. Je n’ai lu que des extraits du Journal de Gide en Folio et cela avait suffit à ma modeste curiosité. Je ferai pareil pour le St SiM. Thanks, mate!
Mais j’ai un « Joyce » à inventer, ce qui laissera peu de temps pour le reste, à moins que je sois touché par la grâce, mais, franchement, j’en doute.
Allez, je vais avec mon pote Sam faire une tournée des sites soufis de Delhi. Je renoue avec une culture syncrétique qui me ravit (Shankar, of course).
Rose, pour le sport en chambre qui n’est pas une discipline olympique alors que nombre de temples en Inde vénèrent les prouesses érotiques en donnant à ceux qui passent une représentation absolument réaliste loin de la pudibonderie occidentale je ne tiens pas non plus le flambeau, d’ailleurs à nos âges qu’est-ce qui flamboie encore pour éclairer nos nuits?
Delaporte, 23h15, ne soyez pas chiche de quelques kilomètres supplémentaires, s’ils étaient au nord c’est qu’il leur était possible d’être aussi plus au sud.
bérénice
le Mississipi, le grand fleuve, se jette en golfe du Mexique. c’est qq milliers de kilomètres.
un clair de lune (à Maubeuge), la littérature, un homme qui vous correspond, la vie ne s’arrête pas à 50 ans.
en Inde contemporaine, bcp à apprendre aux hommes concernant le respect dû aux femmes.
Bloom
bonnes vacances
tandoori, biryani, lassi à la rose
miam miam birdy
Peu importe ce que nos ancêtres ont fait et qui ils étaient, seulement compte c’est ce que nous faisons.
http://odlp-staging1.s3.amazonaws.com/uploads/2017/07/dffc628079c0132a4813f49298659c80.jpg
Eve Arnold :
Snoopy & Woodstock :
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/08/snoopy-woodstock.html
Rose, certes sauf erreur de programmation ou déviation (voire déviance) on se calme un peu avec l’âge quelles que soient les améliorations offertes par la science à l’homme et à la femme vieillissante, sûrement suis-je une incorrigible sentimentale et en dépit des usures, des érosions dues au temps qui nous façonne le sentiment garde sa précision, si l’on ajoute à cela notre physique de moins en moins attrayant les chances d’éprouver la spontanéité d’une passion qui ignorerait la raison sont de plus en plus hypothétiques. Pour l’Inde, oui comme ailleurs, viols, agressions au vitriol avec lesquelles les traditions rivalisent dans d’autres pays: excision, mariage forcé, lapidation. Ici nous en sommes à gérer le sexisme , le harcèlement sexuel, l’utilisation de l’image de la femme à des fins commerciales, on peut ajouter l’homme pour les productions porno comme partie de l’industrie se donnant pour but de répondre à une demande quand ce n’est pas créer et répandre un besoin et bien qu’il vaille mieux canaliser les amateurs de ce genre de produits plutôt qu’à enregistrer une hausse des passages à l’acte agressifs provenant d’une frustration.
Super, Bloom ! Fais-nous part à l’occasion de ton invention de Joyce.
…
…il en est de tout,…lié aussi, aus techniques utilisés,!…
…
…les éducations et ainsi, les mises en œuvres,…
…
…prendre, apprendre, au raccourcis, pour ses soins personnels aux passages,!…
…
…il n’y a pas d’âges, pour s’y dérober,…
…
…la nature, les fonctions de grapins, qui n’ont pas les mêmes » tol »rences, aux niveaux souhaités,…
…
…la matière est là,!….encore, faut « il la, saisir,…
…( à l’exemple des métaux ouvragés, ou autres,…mécaniques de précisions, ou fonctions élaborées dans une entreprise, tout est dans la finition des standards présentés et élaborer,!…)
…
…comme qui dirait, …plus lointains,…
… » quelle éducation, celui-là,…( c’est qu’il à été élaboré ?!, pour cela,…)
…vous pas,!…non merci,!….en rester auto-déterminé, indépendant,…
…
…il existe bien, des formes de fillières, pour aboutir, a des résultats concluants,…Oui,!…
…
…mais, il faut bien, l’insérer avant,…( dans son cycle indéterminé,…pour lui donner les » contorsions souhaités » à son » manège » provisoire,…( il sait, faire çà aussi,!…
…
…voyons voir, s’il est à points donnés, ma préférence optimale,…
…
…d’un mécanisme à l’autre,…Citroën, ou Ferrari,…ou autre pièce d’aviation,…
…
…( des débris, camouflés,…statues Picasso ,…sans hémorragie ),…les imaginations, un frein, pour se rétablir en soi, même,!…
…
…etc, le soin à nos distanciations,!…
GRANDEUR….DE L’OCCIDENT
« C’est un discours majeur que le président des Etats-Unis a prononcé à Varsovie (Pologne), début juillet, dans l’indifférence médiatique. En substance, Trump s’est fait le défenseur de la « grandeur de l’Occident ». Il a mis en garde contre « le terrorisme de l’islam radical », mais aussi contre la tentation de renoncement du monde libre.
« Vous êtes l’âme de l’Europe », a-t-il dit aux Polonais dont il a salué « l’héroïsme » face à la tyrannie communiste.
A ceux qui ne cessent de s’excuser de ce qu’ils sont, Trump a rappelé : « Si nous n’oublions pas qui nous sommes, nous ne pourrons pas être vaincus ».
Et il a posé la question : « L’Occident a-t-il la volonté de survivre ? Avons-nous suffisamment confiance en nos valeurs pour les défendre à n’importe quel prix ? Avons-nous assez de respect pour nos concitoyens pour protéger nos frontières ? (…) ». (Rioufol)
Seul, cet admirable Donald se hisse à la hauteur nécessaire. C’est clair : DONALD TRUMP est le LOUIS XIV américain ….
Bérénice, il ne faut pas dire ça. La vie érotique chez les personnes d’un certain âge ne fait que croître dans la société. Ne restez pas comme ça toute seule si vous en avez le goût, le désir. Lancez-vous, que diable ! Il y a mille possibilités qui s’offrent à vous. Ne restez pas comme ça à ruminer votre solitude, on a mal pour vous rien qu’à vous lire. Je suis sûr que vous pourriez trouver un mâle sympathique et à la hauteur de vos espérances qui réveille en vous l’adorable p%tain qui sommeille et qui ne rêve que de se réveiller comme la belle au bois dormant. Je vous le souhaite et il n’y a aucune raison que ça n’arrive pas. Il suffit de vouloir, vous verrez. Ils vont tous se précipiter au portillon…
En effet, JC ! Mais que ce soit de la bouche d’un Trump qu’il faille entendre ces paroles réconfortantes a je ne sais quoi de déroutant et d’inconfortable. Est-ce que tu comprends mon point de vue ?
Par ailleurs, le doute nous prend et nous serre la gorge quant à la volonté réelle de l’Occident de défendre ses valeurs. Angoisse !
Bérénice,
Suivez l’excellent conseil de l’ami Wiwi, notre conseiller spécialiste de l’érotisme tardif, envoyez votre photo à l’adresse suivante :
Institut Bartabacs, Atelier Kamasutra, allée de la luxure active, Porquerolles VAR
Je vous apporterai moi-même les réponses en provenance de nos lutins farceurs …
De l’Occident à l’occiput de Trump, le cabinet des limites est à l’ouest
Tant que nous aurons honte de nous-même, accablés par une culpabilité ridicule, intemporelle, injustifiée, nous serons bonne viande pour les mouches, vers et autres parasites décomplexés !
Il est dommage que ce soit de la bouche d’un TRUMP que sortent ces paroles censées et que l’Europe soit cette vieille dame, toute rassie, qui ne fait plus bonder personne …
@Petit Rappel dit: 28 juillet 2017 à 23 h 52 min
Versailles…
C’était la première étape entre la Bretagne et Paris. Champs non cultivés entourés de marais… Louis XIV, suite à l’épisode de la Fronde – ou pour protéger ses amours avec Louise de Lavallière- décida de s’éloigner de Paris, choisissant ce lieu pour y construire son château.
Saint-Simon écrivait : « Versailles, lieu ingrat, triste, sans vue, sans bois, sans eaux, sans terre, parce que tout est sable mouvant et marécage, sans air, par conséquent qui n’est pas bon. » Puis, beaucoup plus tard : « On en finira point sur les défauts monstrueux d’un palais si immense, et si immensément cher, avec ses accompagnements qui le sont encore davantage : orangerie, potagers, chenils, grande et petite écuries pareilles, communs prodigieux ; enfin, une ville entière. »
(Colbert eut préféré le Louvre…)
Louis XIV y réalisa donc envers et contre tous, son rêve.
Palais, jardins mais aussi, un labyrinthe dessiné par Lenôtre sur une idée de Perrault. Ce labyrinthe fut taillé dans un petit bois à l’ouest de l’orangerie. Les allées s’y confondaient. Des fontaines illustrant les fables d’Esope, réparties aux carrefours des allées, mettaient en scène des animaux de métal. (décor destiné à l’éducation du Dauphin)
Ainsi, celle des grenouilles et de Jupiter :
« Une Poutre pour Roy faisoit peu de besogne,
Les Grenouïlles tout haut en murmuroient déjà:
Jupiter à la place y mit une Cigogne ,
Ce fut encore pis, car elle les mangea. »
(Les Grenouilles demandèrent un jour un Roy à Jupiter, qui leur envoya une poutre. Les Grenouilles se moquèrent de ce Roy immobile et en demandèrent un autre. Jupiter leur envoya une Grue, qui les mangea toutes).
D’un entretien trop dispendieux, il disparaîtra en 1778, sur ordre Louis XVI, pour laisser place au Bosquet de la Reine.
Ce palais et ses dépendances était-il le triomphe d’un classicisme harmonieux ? M.Jeanneret s’interroge sur son aspect tourmenté, « Versailles, ordre et chaos« (Gallimard) :
« Passant de l’autre côté du miroir, je voudrais restaurer la face anxieuse de l’art classique, son face-à-face avec la violence et l’animalité, sa symbiose avec des forces sauvages qu’il tente de maîtriser, mais ne refoule pas. La culture classique ne nie pas la nature brute, elle esquisse au contraire un mouvement régressif vers le primitif et le tohu-bohu des origines, elle explore le règne de l’élémentaire, le territoire trouble des passions, des pulsions et des convulsions. »
1789, le peuple de Paris, conduit par les femmes, ramène la famille royale à Paris…
Maintenant, Versailles est un musée et un Palais national à la disposition de la Présidence de la République pour y accueillir les chefs d’État Étrangers…
C’est aussi le lieu d’expositions parfois dérangeantes, (première photo : œuvre de Jeff Koons) pointant par la dérision ce qui est fragile, instable, susceptible de revenir à chaque instant au chaos…
Attaque au couteau de Hambourg : les gestes de protection et défense à connaitre.
JC….. dit: 29 juillet 2017 à 10 h 16 min
_________
100% d’accord, JC ! L’Occident est tout à fait bandant, tu as mille fois raison. Mais les consciences vont se réveiller. Il ne faut pas désespérer. J’y crois ; on ne peut pas ne pas y croire d’ailleurs, c’est tout notre avenir qui en dépent.
Que Christian Barbier soit un mauvais journaliste est un fait acquis et je crois que la plupart des gens sont d’accord là-dessus. L’un des pires, c’est certain.
Qu’un type comme lui se permette de donner des leçons aux Français qui triment toute l’année pour souvent très peu en terme de rémunération et de considération (contrairement à lui), c’est tout simplement révoltant.
Ne vous laissez pas faire, rendez à ces gens la monnaie de leur pièce : bannissez-les, boycottez-les, donnez votre avis sur eux tout autour de vous.
Le rapport au passé, le culte des ancêtres peut en effet être stérilisant. Mais l’absence de rapport au passé au profit d’un éternel présent sans racines comme aujourd’hui en Occident l’est tout autant. Il n’y a pas de solution en soi à ce difficile problème du rapport au temps ; il n’y a qu’une dynamique qui doit rester vivante pour être efficace et pour qu’elle crée du sens. L’émancipation du passé qui conduit au purisme d’un temps abait, sans la mise en perspective du présent ne peut conduire qu’au purisme d’un temps abstrait et mortifère.
On le voit bien par exemple en littérature avec Rabelais qui ne s’émancipe du passé gothique que pour mieux s’ancrer dans une Antiquité revisitée et réinventée.
Qu’est-ce que c’est un « temps abait » ?
Le terme passé gothique est très mal choisi.
Remplacez-le par symbolisme médiéval et tout le monde comprendra, Michel. Flûte alors.
on a la grandeur nature mais pas la grandeur culture
C’est le terme qui convient du point de vue de Rabelais et dans une perspctive de la Renaissance sur le Moyen-Âge. Il y avait même pour l’imprimerie des caractères gothiques et d’autres, ceux de Gryphe, romains. De 1532 à 1534, l’édition des romans de Rabelais est passé de l’un à l’autre, et c’est le signe d’appartenance à la vaste confrérie des humanistes à l’époque.
complètement absurde, ces caractères ont été utilisés en Germanie toute proche jusqu’au XXème siècle.
Christiane à 10 heures 16 : c’est clair… contrairement à Petit Rappel MC qui se regarde écrire pour lui tout seul
…temps abstrait…
Barbier est un excellent journaliste mais il s’arroge le droit de donner des leçons de politiques fictions qui ne regarde que lui et qui outrepasse son rôle de journaliste. Qu’il écrive un essai ! Mais en tant que journaliste, il n’a pas pour fonction de monter en chaire pour nous fustiger. D’autant que son point de vue de moraliste à la con et d’économiste à la con est très contestable ! C’est toute l’arrogance de cette classe de privilégiers qui regardent avec condescendance ses concitoyens. Il risque de finir un jour au bout d’une pique s’il continue à provoquer ainsi le bon sens. En tout cas il n’a pas l’air de comprendre qu’il suscite la haine chez les braves gens contre les journalistes, ce qui n’est pas un signe de bonne santé dans une démocratie. Il agit de manière irresponsable en publiant de tels sermons.
Non, ce n’est pas absurde du tout. C’est la réalité du point de vue humaniste au XVIè siècle. Vous n’avez pas l’air de comprendre ça !
Barbier est un excellent journaliste…
….. pour écrire ça, il faut soi-même être excellent. Bonjour chez vous.
pour gothique, j’admets volontiers l’art gothique, qui ne s’applique qu’à la plastique.
Donc passé gothique c’est bizarre au possible et ça n’évoque en rien la pensée et l’écriture.
Merci, Jean. Grâce à toi j’ai découvert le « Bréviaire méditerranéen » de Predrag Matvejevitch. Un essai/roman de « géopoétique » particulièrement roboratif : il y a à boire et à manger sur le sujet qui m’occupe présentement !
Pour en revenir rapidement au (faux) débat avec Garbo et Virginia Woolf (faux parce que provoqué artificiellement par Garbo lui-même qui cherche une légitimation chez Virginia Woolf qu’il ne peut pas y trouver), — on s’aperçoit que les écrivains que Virginia Woolf appelle « modernes », la nouveauté n’a surtout pas été pensée par le mot de « roman », qu’elle n’utilise jamais, et non seulement cela, mais méprise et dénigre ! Comme Henry James, elle parle de « fiction », jamais de « novel » : Art of Fiction ; On Modern Fiction. Le mot de « fiction » est un crie de protestation contre le roman avec lequel elle entend rompre et dont les procédés lui semblent impropres à rendre compte de la vie : « Regardons au-dedans et la vie, semble-t-il, est très loin d’être comme » la montrent les romans. (On Modern Fiction). L’auteur dont elle se réclame, c’est d’ailleurs Sterne avec le fameux Tristram Shandy ! On est très très loin de l’art romanesque de Garbo ! À des années-lumière ! Et ceux qui prétendent le contraire ne connaissent rien ni à Virginia Woolf ni à Garcia Marquez ! Ce ne sont que gens incultes et arrogants !
C’est pourtant en ces termes que s’expriment tous les écrivains du XVIè siècle sans exception ! Il faut lire, DD !
Christiane, sur Versailles, tout est là !
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-de-Versailles
@10.17 Cool !… une video en parfaite harmonie illustrative avec le sujet opposant le jaloux du vidangeur à propos de la grandeur victorieuse de sainte simone. Merci au baroquisme de la RDL qui délasse quand les routes du sud sont noires, constellées de pages mazoutées de proust et de joyce. Bien obligé de faire avec quand on a oublié le PQ sur l’aire de repos.
Bonjour à toussent et à bouguereau, e p, qui se rétablit progressivement. Bonnes expectatives.
Widergänger dit: 28 juillet 2017 à 21 h 39 min
« Au fait que je vais donner ds cours d’agrégation sur Rabelais. »
Quittons-nous sur ce message du mythomane. Excellente nouvelle. Après le concours, les agrégatifs organiseront un grand rallye dans Paris, avec des clous, des planches et des marteaux. Rira bien qui rira le dernier…
Amusez-vous bien.
@8.27 comment ça, snoopy et woodstock ? je ne comprends pas ce cartoon. Quel rapport au juste entre macron et philippe ?
Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 11 h 19 min
…….. je suis prêt à admettre mon erreur.
J’aimerais une seule citation pour me rendre compte.
Anna de Noailles ?!
Et qu’a-t-elle écrit sur Versailles, Christiane – ou Jacques ?
Bon, Chaloux se tire, ouf !
Il tenait à sa performance quotidienne, le performeur du blog : 600 commentaires sur une jauge de 1000 environ chaque semaine, ça valait quand même le coup pour pouvoir entrer dans le guinness des records de la blogosphère bafouilleuse.
Mais entre nous, personne n’a jamais obligé le fantôme d’Auschwitz à se libérer de ce travail de forçat pour procrastiner ce prétendu roman. Il n’avait pas à s’écrire en lambeaux ici, et on n’était pas là pour en décoder les morceaux non plus, si telle était l’intention du prisonnier 63.
Chaloux s’en va, Kupu demeure, ça promet…
Victoria, une nouvelle recrue (?) a l’air de bien pulvériser l’atmosphère. Il faut toujours une aération via de nouveaux entrants pour faire taire les vieux ou les prendre à rebours du laisser-aller sur leurs vieux démons éventés. Mais paraît qu’on change pas une équipe qui gagne, sauf à la marge. Ce serait pourtant sympa que la plus grosse marge se provoque un AVC et puiss’pu pan-pan clavier …
Anna de Noailles
VERSAILLES
Au centre du profond et du secret palais,
Quand parfois en juillet on ouvre les volets,
L’air, chargé des parfums que les brises entraînent,
S’élance, Éros joyeux, dans les chambres des reines,
Et, comme on éveillait la Belle au bois dormant,
Met des baisers d’azur sur ce délaissement…
Alors, ce qui dans l’ombre et dans l’oubli repose
Reprend son clair parfum et sa rondeur de rose,
Tout ce qui fut chargé de soie et de couleurs
Sent revivre sa grâce et ses secrètes fleurs.
– Immense chevelure experte et délicate
L’or, sur la boiserie, afflue, ondule, éclate ;
La cornemuse, un jet d’églantine, un râteau,
Un beau dauphin gonflé qui fait jaillir de l’eau
Suspendent leur divin dessin à la muraille :
Or plus tendre que l’ambre heureux et que la paille !
Et voici qu’un rayon de soleil vif et doux
Allume brusquement le parquet de miel roux
Dans la chambre où marchait Madame Adélaïde…
Ah ! comme l’air est las, comme le monde est vide,
Comme la jeune aurore a perdu ses amants,
Depuis que tous ces fronts frivoles et charmants
Accourus à l’appel de la funèbre chasse
Ont quitté la maison, le parc et la terrasse !…
Hélas ! les eaux, les bois semblent disgraciés !
Qu’importe, beaux massifs, que vous refleurissiez ?
Vous ne rendrez jamais, si clair que le jour naisse,
Au tendre Trianon sa luisante jeunesse,
Les brillants orangers d’un vert vif et verni
Ne peuvent empêcher que le temps soit fini
Où le parterre ardent riait sous ses abeilles,
Où les femmes étaient de vivantes corbeilles,
Et leurs cheveux la source au reflet argentin ;
Le temps où, quand sonnaient neuf heures du matin,
On voyait, sur un banc, tenant un bol de crème,
Cette enfant qui sera duchesse d’Angoulême ;
Le temps où, quand le soir semble soudain trop doux,
Si bien qu’un corps charmant étouffe tout à coup,
La reine brusquement entrouvrait sa fenêtre,
Et voyant s’obscurcir la nuit qui vient de naître,
Entendant frissonner la rose et le lézard,
Chantant pour soi des airs que lui montra Mozart,
Rêvait à des amours secrètes et sereines…
Ah ! ce divin besoin qu’ont sans doute les reines
À l’heure où vont languir les rossignols, les geais,
De mourir sur le cœur de leurs tendres sujets,
De sentir défaillir leur beau front en désordre
Sous des doigts suppliants dont l’ardeur est un ordre,
D’attirer sur leur chaud, leur humble cœur humain,
Le frôlement profond et lent d’une autre main,
Et de laisser jaillir d’un sein qui se soulève
Les lamentations du désir et du rêve !…
Là-bas un bassin noir, écrasé de chaleur,
Semble un vase voilé qui recèle des pleurs.
Ah ! comme ce jardin empli de paix dormante
Au lieu de m’apaiser m’effraye et me tourmente.
Moi qui ne vis jamais un parterre enchanté
Sans me sentir la nymphe heureuse de l’Été,
Sans jeter sur les beaux buissons fleuris de joie
Des regards plus pressants que des filets de soie,
Sans courir tout auprès du luisant oranger
Pour mêler mes deux mains à son geste léger,
Sans m’appuyer au tronc d’un hêtre qui s’élance,
Sans m’unir à son cœur par mon tendre silence,
Je suis ici timide et mourante d’émoi…
Ce jardin sommeillant et lourd n’est pas à moi.
Voici les résédas de la petite fille
Qui dut avoir si peur le jour où la Bastille
Tremblait dans la chaleur au son noir du canon.
Voici le phlox sensible et sa fleur de linon.
Voici le rosier blanc dont la rose est moins vive
Que ne fut le doux sein de la Jeune Captive,
Voici la fin du jour, hélas ! voici le soir,
Voici d’immenses flots de glissant désespoir,
Voici des pas, des voix et des âmes sans nombre,
Des cœurs blessés, jaloux, et qui pourraient nous voir.
Quels visages déjà sont là, si froids, si sombres ?
Ah ! cette reine avec au front un bandeau noir !
– Allons-nous-en d’ici, laissons la place aux ombres…
(Les éblouissements)
C’est dur de « quitter » quand on est adique, et on en est tous un peu là (las). Kiton-nous donc pour mieux revenir tout de suite, après qq exercices pianistiques
https://www.youtube.com/watch?v=wDj2VT-j-qY
« 600 commentaires sur une jauge de 1000 environ chaque semaine, ça valait quand même le coup pour pouvoir entrer dans le guinness des records de la blogosphère bafouilleuse. »
Blabla doit être pétri d’angoisses pas banales pour rester depuis des années, au moins dix ans, et maintenant tous les jours, de 10H à 2H du matin, planté devant son ordinateur, à brailler qu’il sait tout et qu’il se mettra bientôt à écrire. On se moque de lui parce qu’on ne se rend pas compte dans quelle terrible impasse il s’est laissé coincer. Cela dit, le jour où on ira chercher des profs de collège (même prétendant qu’ils sont passés en lycée. A soixante trois ans ? Voire…) pour dispenser des cours à des agrégatifs, les poules diront la messe. Pas pour demain. Il ne sait plus ce qu’il dit.
A bientôt,
JJJ est tellement addicte qu’il n’a même pas compris que Victoria était DD. Faut suivre, mon pauvre chéri !
L’autre taré fait sa sortie en plusieurs morceaux de bravoure… Quelle bravoure et que d’ignorance ! MonDieu ! Et dire que ça existe ce genre de foldingue !
Il ne faut jamais parler de sa vie érotique à michel blablag qui se sent alors tenu d’adopter des attitudes chevaleresques pour faire accroire au registre de ses innombrables connaissances pratiques en kamasoutrisme… serait capab’ de vous faire copuler virginia et gabriel. Drôle, non ?
Pauvre JJJ, ah c’est pas une flèche celui-là ! Si tu savais, mon pauvre JJJ ! T’es pas très futé, hein.
@JJJ est tellement addicte qu’il n’a même pas compris que Victoria était DD. Faut suivre, mon pauvre chéri !
Ben non justement, j’ai pas suivi, vu que j’su pas addict, et que j’vas pas me mett’ à t’sucer l’Rabelais. C’est qui DD, au jus’ ?… le mangeur du soir ?… Et pourquoi il aurait changé de nom ? Parce que Fanny Ardant nous fait l’apologie des trans ? (pirations), en ce moment ? Une histoire de Victor/Victoria ?… un peu éculée, non ?
@Janssen J-J
Grand et touchant personnage que Satie. Je m’en vais, entre autres livres, avec sa Correspondance presque complète, Fayard.
Il n’avait jamais laissé personne entrer dans son misérable logis d’Arcueil. A sa mort, on y a trouvé un monceau de faux-cols, ceux qu’il jetait chaque soir, depuis des années, à son retour de Paris, – et derrière deux pianos sans cordes posés l’un sur l’autre, des manuscrits de musique qu’il avait cherchés quelques années plus tôt sans pouvoir les retrouver,- dont cette Songerie vers Jack que j’aime particulièrement.
https://www.youtube.com/watch?v=JddpQiOmGzo
Après sa mort, ses amis se sont aussi aperçus que Satie n’avait jamais ouvert aucune de leurs lettres. Elles étaient toutes là, dans le petit appartement, entassées comme les faux-cols, et toujours cachetées.
Il y a chez JJJ toute la détresse de celui qui ne sait pas que sa tumeur au cerveau, opérée, était inopérable !
Evidemment !…. Sir Dédé, c’est Queen Victoria et le vice versa !
De mémoire, les français travaille en gros un mois de moins par an en moyenne que les autres européens…
Barbier est parfaitement fondé à critiquer cette situation, d’autant plus que les français ne veulent par pour autant consommer moins que les autres.
Travailler moins, consommer autant, chercher l’erreur.
Tiens, c’est bizarre, on a justement des déficits commercial et budgétaire incompressibles depuis des décennies.
Un hasard sans doute.
« Pour en revenir rapidement au (faux) débat avec Garbo et Virginia Woolf ». (Widergänger)
Notre spécialiste en roman sud américain en général et en García Márquez en particulier confond l’auteur de « Cien años de soledad » avec une actrice suédoise !!
Quel robinet à conneries, ce Blabla !!
@Si tu savais, mon pauvre JJJ ! T’es pas très futé, hein.
Les bras nous en tombent avec ce JJJ pas très fut’fute (le futal CLS, le futon du fiston) ! On n’a pu d’arguments tellement il est con !… Allez, ressaisis-toi, michel…, la dernière fois t’en étais resté au pov’ néandertalien mâtiné d’un zeste de sapiens, faut que tu trouve aut’chose que cet air de profond accablement, c pas digne de toic. On attend quand même un peu mieux dans l’injure. T’es quand même pas tari. Tiens, y a un bon assortiment d’exemples ici, tu pourrais t’en inspirer, ça nous changerait des épices habituelles…
– https://www.utdallas.edu/~herve/abdi-JNP80-ChastaingAbdi_Injures.pdf
« Pour en revenir rapidement au (faux) débat avec Garbo et Virginia Woolf ». (Widergänger)
Notre spécialiste en roman sud américain en général et en García Márquez en particulier confond l’auteur de « Cien años de soledad » avec une actrice suédoise !!
Quel robinet à co.nneries, ce Blabla !!
Aucun doute sur la place de Saint Simon dans la littérature. Un géant sur lequel circulent des clichés absurdes. J’avoue ne pas avoir lu l’intégralité des Mémoires. Mais qui l’a fait ici? J’en ai lu des centaines de pages dans deux recueils différents (il me manque l’anthologie racoleuse récente qui met « pute » sur sa couverture).
Le cliché principal est celui qui fait de lui un noble hargneux uniquement soucieux de tabourets, de titres et de préséances. Saint-Simon a des vues bien plus larges et humaines. Il sait reconnaître la vraie valeur des individus indépendamment de leur lignage, il sait reconnaitre la vraie piété de la tartufferie, il sait analyser une situation politique (même s’il se trompe) avec profondeur.
Le réduire à un concierge chafouin et cancanier, c’est perdre de vue l’essentiel. Saint Simon est grand, non seulement par la langue, mais aussi par la subtilité de ses analyses de la cour, de la société, de l’âme humaine. Ce qui n’empêche pas le lecteur de se régaler de ses anecdotes vachardes et de ses colères…
Encore un essai:
Aucun doute sur la place de Saint Simon dans la littérature. Un géant sur lequel circulent des clichés absurdes. J’avoue ne pas avoir lu l’intégralité des Mémoires. Mais qui l’a fait ici? J’en ai lu des centaines de pages dans deux recueils différents (il me manque l’anthologie racoleuse récente qui met « pu.t.e » sur sa couverture).
Le cliché principal est celui qui fait de lui un noble hargneux uniquement soucieux de tabourets, de titres et de préséances. Saint-Simon a des vues bien plus larges et humaines. Il sait reconnaître la vraie valeur des individus indépendamment de leur lignage, il sait reconnaitre la vraie piété de la tartufferie, il sait analyser une situation politique (même s’il se trompe) avec profondeur.
Le réduire à un concierge cha.fouin et cancanier, c’est perdre de vue l’essentiel. Saint Simon est grand, non seulement par la langue, mais aussi par la subtilité de ses analyses de la cour, de la société, de l’âme humaine. Ce qui n’empêche pas le lecteur de se régaler de ses anecdotes vacha.rdes et de ses colères…
Ça a marché!
Pauvre Blabla, tu as perdu tout ton temps en sottises et mensonges, mais tu ne peux tout de même pas faire perdre tout le leur aux autres, – il ne faudrait pas trop rêver. Tache de t’aérer, surtout de marcher, sinon tu vas faire un caillot. A ton âge, il faut s’occuper de la carcasse.
On peut décréter que le cinéma japonais et inaccessible aux critères de jugements occidentaux.Bien sûr. Alors la discussion est close.
En ce qui concerne Mizoguchi,je ne connais que trois films de lui, ce qui est bien peu..rappelons que c’est un article mémorable de Jacques Rivette, « Mizoguchi vu d’ici » de mars 1958 dans « les cahiers du cinema » qui décrétait avec une visible provocation que Mizoguchi était le plus grand, sinon le seul des cinéastes japonais de sa generation à atteindre des somemts d’émotion… Je n’ai évidemment pas vu assez de films de Mizoguchi pour en juger, de cette soi disant « suprématie ». Ce qui, en art, ne veut rien dire..En revanche je constate que , depuis plusieurs décennies, c’est le mot magique de Ozu qui rallie les suffrages et les admirations de mes amis cinéphiles…Bien sûr je partage ces admirations .
mais laissez moi ,dans mon coin, aimer la réserve de ton,les pauses musicales, les ruptures, les reprises des intermittences du corps et du coeur de ces êtres modestes (souvent de banlieue) que met en scène Naruse.
ses nuanciers de gris mouillés tres travaillés et parfois si doux(ah les scènes de pluie quand les comédiens sont filmés de dos ou de trois quarts..) laissez moi admirer ça.. le jeu de Setsuko Hara(même si je ne comprends rien à la gestuelle des comédiens japonais..) olluine autant les films de Naruse que ceux d’ Ozu..et les japonais, comme moi, ont manifesté une grande émotion à sa mort assez récente.. laissez moi tranquillement rester un « occidental » privé des grands codes japonais,mais amoureux des demi tons, les demi teintes, les émotions rentrées, fluides, incertaines discrètes,translucides de Naruse (parfois on est pas loin des oscillations émotives de Virginia Woolf..)filmées avec cette cette distinction, qui me rend nostalgique des films de cette époque.
cette retenue et distinction discrete de Naruse ne ’empêchent jamais ce réalisateur de faire brutalement rayonner ses comédiennes de désir charnel.Bonnes vacances à tous.
Tiens, l’autre taré de Pablo75 est sorti de son trou à rat… Ah, c’est pas une flèche non plus celui-là ! Quelle misère de voir ça s’étaler ici sans complexe t crier à longueur de commentaires sa haine viscérale contre ceux qui sont des gens de savoir et de goût ! Il faut venir ici pour voir la réalité de la société actuelle où ce genre d’individus se met à pulluler comme des rats.
@la détresse de celui qui ne sait pas que sa tumeur au cerveau, opérée, était inopérable !
Pas très logique comme construction, toussa… Il est le seul à ne pas être en état de détresse puisqu’il ignore avoir été amputé d’une partie de sa cervelle, bananas ! Tu vas quand même pas le plaindre, si ?
pardon pour ce post inopportun sur Naruse et Mizoguchi, une simple erreur d’aiguillage entre RDL et RDC..
Satie vivant.
Entr’acte, René clair, 1924.
@ Chaloux
« 600 commentaires sur une jauge de 1000 environ chaque semaine, ça valait quand même le coup pour pouvoir entrer dans le guinness des records de la blogosphère bafouilleuse.»
Blabla-Widergänger est tout simplement fou (et je parle sérieusement). N’importe quel psychiatre qui étudierait son cas pourrait mettre un nom à ses multiples dérèglements mentaux. On sent très bien qu’il vit dans un autre monde, parallèle à notre réalité.
Erik Satie – Allons-y Chochotte
« gens de savoir et de goût ! »
Pauvre Blabla, il doit même y croire. C’est dire…
Faut consulter, mes pauvres chéris, vous êtes malades de haine. Je vous plains, en tout cas. Des minables.
@ Widergänger
« Faut consulter, mes pauvres chéris, vous êtes malades de haine. »
La haine ne rigole pas. Nous on rigole de toi. Tu n’es pas haïssable, tu es grotesque. Et parfois, même, pathétique.
Très amusant, Allons-y Chochotte !
@Pablo
Il y a même un aggravation, très sensible ces derniers temps : désormais, il ment absolument sur tout, sans plus aucun frein. Autrefois ce n’était que sur sa culture -très vacillante-, ses fantomatiques travaux d’écriture, ses traductions boiteuses, complètement à côté, et quelques éléments de vie privée tout à fait dénués de crédibilité.
Maintenant le mensonge a gagné tous les domaines. Il enseigne en université, il vit une grande passion (partagée! Hurkhurkhurk) avec une jeune ukrainienne etc… C’est devenu comme une marée montante, inexorable et menaçante, de la mythomanie.
Nous saurons bientôt, je le crains pour lui, comment on y périt noyé.
Merci, Jacques. J’adore Anna de Noailles. Son œuvre, sa personne.
Justement, cela dénote au moins de réels dons d’imagination, ce qui est le propre des grands écrivains…!! Faites rire, tiens, tellement vous êtes cons. Jamais vu deux gourdes pareilles.
Mon pauvre Pablo75, tu devrais plutôt te soucier du regard que les autres portent sur toi ! Le pauvre homme ! Quel imbécile !
En changeant de sexe, Victoria a perdu tous ses attributs, notamment la politesse : c’est une poupée qui ne dit jamais merci !
Blabla, on est écrivain quand on écrit. toi tu n’es pas un écrivain mais un psychotique de la littérature, elle n’est pour toi qu’un prétexte à l’épanouissement de ta maladie.
Sur le rasoir, Victoria ! Mon commentaire s’autodrétruira dans quelques seconds…
Je n’ai pas changé de sexe mais de genre, Jacques. C’est tout différent.
@ Chaloux
Oui, je vois aussi qu’il est en train de « décoller », que le délire l’atteint petit à petit, que sa mythomanie fait de ravages dans son cerveau très abimé par l’usage immodéré du mensonge depuis trop d’années.
Un psychiatre se régalerait ici en étudiant sa décomposition mentale.
Un jour il disparaîtra soudainement d’ici et 6 mois après on trouvera son squelette sur une chaise face à un ordinateur éteint, à cause de l’AVC foudroyant qui le menace sans qu’il se rende compte.
« J’adore Anna de Noailles. Son œuvre, sa personne. » (Victoria)
Elle est pourtant l’une des plus grandes péta.sses de la littérature mondiale.
Il y a des anecdotes hilarantes sur mégalomanie.
La théorie du grand homme explique l’histoire par l’impact d’un « grand homme ». Lancée en 1840 par l’écrivain écossais Thomas Carlyle, elle est atténuée en 1860 par un contre-argument d’Herbert Spencer, affirmant que de tels grands hommes sont les produits de leur société et que leurs actions auraient été impossibles en dehors des conditions sociales mises en place avant leur naissance1,2,
wiki
WGG, deux vers d’Anna qui pourraient te servir comme réponse ?
« Voici des pas, des voix et des âmes sans nombre,
Des cœurs blessés, jaloux, et qui pourraient nous voir. »
… sur sa…
« – Allons-nous-en d’ici, laissons la place aux ombres… »
Blabla se dit écrivain, parce que ça lui permet de créer auprès d’autrui une confusion entre fiction (littérature) et mythomanie (son cas). Mais la fiction n’est pas une mythomanie, ce sont deux domaines qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Tant qu’il n’y a pas de livre, il n’y a pas de fiction. Uniquement mythomanie et manipulation.
Et il n’y aura jamais de livre…
@ Chaloux
Écrire, pour commencer, c’est s’affronter à soi-même. Et ça, Blabla-Widergänger est totalement incapable de le faire.
D’une certaine manière, Pablo, on pourrait dire qu’écrire c’est maîtriser son mal. Si le mal te maitrise complètement, il n’y a pas d’écriture possible. C’est ce qui ressortait des prétendus brouillons absolument lamentables qu’il donnait ici de temps en temps.
Mais qu’st-ce que tu veux que ça me fasse, mon brave chaloux, ce qu’un trouducu de ton espèce pense de moi ? Hein, franchement ! Tu t’es vu ? Tu parles de moi sans arrêt, sans rien savoir de moi, t’en es obsédé, mon pauvre trouducu ! C’st bien toi le malade. Moi, je vis ma vie, qui n’a rien à voir avec ce que tu crois. T’es simplement un type haineux, très ordinaire.
Si on t’en crois :
— quand je suis en vacances à Siges, je suis à Paris;
— quand je suis en vacances en Sologne, je suis à Paris
— quand j’enseigne en lycée, je n’enseigne pas en lycée
— tu viens raconter que t’a eu au téléphone le chef d’établissement où je suis sensé enseigné alors que je n’y ai jamais enseigné
Au secours !
En plus tu viens insulter les gens sans rien dire de qui tu es ni d’où tu parles, comme le lâch que tu es.
Mais faut te faire enfermer, mon pote ! T’es bon pour l’asile de fous. Tu fais simplement pitié ici. Et en plus tu pollues ce blog depuis des lustres avec tes corneries dont personne n’a rien à foutre à part les autres tarés de ce blog, tout aussi fous que toi.
Faut sortir de ta bulle, mon pote. Il est grand temps avant que tu nous pètes un cable. Tes commentaires, tu sais où tu peux te les fourrer ! T’es simplement un pauvre badin perdu. Sans moi, tu n’existes pas. Plusieurs te l’ont dit ici à juste raison. T’es une simple baudruche vide.
12h30 Chaloux comparons ce qui est comparable mais vous avez à deux ou trois ans près le même.
@ Chaloux
Ça c’est clair. Comme que son mal domine complétement Blabla-Widergänger.
Bérénice, ma pauvre vieille, vous délirez. J’ai entre douze et quinze ans de moins que lui…
Prenez ces petits bonbons qui vous font tant de bien…
En plus, cette sinistre petite merde de chaloux traite cette pauvre bérénice avec un mépris d’une muflerie sans pareille ! Une vraie petite ordure, ce mec ! Tout juste bon à recevoir une bonne raclée !
Blable, je ne suis pas obsédé, je te considère comme une pollution, une marée noire de la mythomanie, du mensonge, de l’à-peu-près, du délire prétentieux, je combats cette marée noire, et c’est un juste combat.
La vie érotique chez les personnes d’un certain âge ne fait que croître dans la société.
j’ai vu un film que la critique accueillait positivement – oublié le titre- en forme de prénom féminin , j’ai trouvé cet étalage attristant et vulgaire, de mauvais goût même si le film se donnait pour ambition de vanter la condition sexuelle libérée des sexagénaires. Je souffre plus du manque d’amis que d’un manque sexuel, pour tout vous dire en dehors du circuit électrique ça ne me fait ni chaud ni froid, j’ai du remplir le contrat social et matrimonial sans en tirer grandes joies. Toutes des p.tes sauf ma mère, WGG, c’est votre vision des femmes?
Blabla : « Tu parles de moi sans arrêt, sans rien savoir de moi« .
Il y aurait là un exploit dont je me sens bien incapable…
Ah si ! t’es littéralement obsédé par moi ! Tu te lèves le matin en te demandant ce que tu vas bien pouvoir encore me mettre dans le nez ! Comme si ça avait pour moi la moindre importance ! C’est ça qui est proprement délirant chez toi. C’est que tu ne t’arrête jamais, comme les fous, les aliénés, les obsédés. T’es enfermé dans ta névrose obsessionnelle.
Chaloux vous aurez ou avez eu 60 ans, vous êtes chauve depuis longtemps pourquoi vouloir cacher votre âge qui ne se voit pas, ni de près ni de loin!
bérénice dit: 28 juillet 2017 à 13 h 01 min
WGG, pour résumer vous êtes un peu juif mais par vos aîeux paternels, un peu noble par Louis XIII, un peu agrégé après avoir déclaré ne pas l’être…
Widergänger dit: 28 juillet 2017 à 13 h 03 min
bérénice, et vous un peu con, non ?
Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 13 h 23 min
En plus, cette sinistre petite merde de chaloux traite cette pauvre bérénice avec un mépris d’une muflerie sans pareille !
En plus d’être totalement fou, il a un début d’alhzeimer.
Non, loin de là; c’est un terme d’affection pour moi. Une vraie femme est un bonne p%tain. Y a qu’à lire Rabelais. C’est la vérité. C’est la vie. L’un n’empêche pas l’autre. Que d’hypocrisie en ce monde ! Bérénice, faites-vous des amis, ça ne doit quand même pas être impossible. Votre film n’est qu’un mauvais film, n’en tirez aucune réflexion générale. Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain, cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie… Et laissez tomber ce misérable chaloux, qui n’est qu’un démon de bas étage, sans importance aucune. Qu’il crève, c’est tout le bien qu’on lui souhaite.
En outre, Blabla, ce n’est tout de même pas ma faute si tous tes déplacements sont imaginaires, si, entre autres choses, ouvrant tes fenêtres sur Prague, tu y vois le Danube. Si, en voyage, tu continues à poster ici dix heures pas jour, ayant oublié ou n’ayant jamais su ce qu’est le voyage.
Tu mens tout le temps, sur tes déplacements, ton travail (jamais appelé aucun proviseur, ta mémoire te trompe), sur absolument tout c’est bien ton affaire. Mais en imputer la faute aux autres, et à moi-même, c’est un degré dans la perversité pour lequel tu devrais consulter.
Il existe des hommes bien, équilibrés qui vous rendront heureuse, bérénice. Ne parltez pas battue d’avance. Je vous assure que j’ai rencontré à la fois des hommes et des femmes de votre âges qui ont trouvé chaussure à leur pied. C’est uniquement une question de bonne volonté. La solitude est devenue un grand problème dans nos immenses métropoles mais il y a des remèdes qui marchent. Soyez plus confiante en vous et le monde s’ouvrira à vous.
En plus, étant donné leur haine viscérale, on se demande ce qu’ils fichent toute la journée à part scruter les détails de ma vie, qui leur échappent totalement en plus. Ce sont de très mauvais journalistes qui comprennent tout de travers. Enfin, on voit le réalité ici. C’est sinistre.
Toutes mes réponses, pourtant fort modérées, sont en attente de modération, je vous laisse.
Cela dit, pourvu qu’ouvrant mes fenêtres sur Prague je n’y vois pas le Danube…
Prions…
Hurkhurkhurk!
« Une vraie femme est un bonne p%tain. »(Widergänger)
L’élévation de l’âme, l’élégance, la non muflerie, le romantisme, la délicatesse infinie, la finesse, la distinction, le tact, raffinement et la lucidité de Blabla après 62 de vie.
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