de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Avons-nous perdu le sens de la grandeur, Saint-Simon ?


Avons-nous perdu le sens de la grandeur, Saint-Simon ?


Il y a comme cela des auteurs auxquels on fait confiance. De ceux avec qui on s’embarque sans hésiter à chaque nouveau livre en sachant que leurs tropismes ne les éloigneront guère de leurs terrains de chasse favoris, lieux de souvenirs de lecture enchantés. C’est précisément le cas avec Jean-Michel Delacomptée, l’un des auteurs les plus discrets, mais aussi les plus réguliers et les plus fidèles de la collection « L’un et l’autre » jadis fondée et dirigée par J.B. Pontalis et donc Jean-Michel Delacomptée a hérité, laquelle est déjà en soi le label d’une certaine qualité même si ses titres sont  nécessairement d’un intérêt inégal. Aussi, après notamment son portrait d’Henriette d’Angleterre (Madame, la Cour, la mort, 1993), celui de La Boétie (Et qu’un seul soit l’ami, 1995), son Racine en majesté (1999) et son Bossuet (Langue morte, 2009), on se précipite sur son Saint-Simon paru sous le titre programmatique La Grandeur et repris en poche chez Folio (240 pages, 7,20 euros), sans s’arrêter sur son étrange pamphlet, en des terres lointaines où il s’était égaré.

Non une biographie ni un essai mais une sorte de portrait en vérité, un peu dans l’esprit du Saint-Simon l’admirable que donna José Cabanis en 1974 ; il se veut traversée des âges et hommage à ce qui se perd, donc, avant tout, à notre langue. Mais Jean-Michel Delacomptée ne serait pas lui-même s’il n’avait organisé son affaire autour d’un point focal. Non un point de détail mais un moment isolé de manière privilégiée et arbitraire. Toute son énigme se ramasse entre 1739 et 1740 ; le duc de Saint-Simon vient d’achever la Note sur la maison de Saint-Simon, hommage au lignage auquel il se vouait jusqu’alors ; il s’apprête à faire subir le même traitement à la maison de La Rochefoucauld quand il modifie sa route et s’élance dans l’invention de son grand œuvre : les Mémoires, un océan de mots. 2854 pages plus loin, et dix ans après, il en sort ce chef d’œuvre qui nous dit tant de ce temps.L’auteur s’est longtemps demandé quelles raisons avaient profondément motivé ce saut décisif ; de  même, on ne saura jamais vraiment ce qui s’est passé à la charnière de 1908-1909 pour que Proust, grand admirateur de Saint-Simon, passe insensiblement d’un projet de livre mêlant plusieurs genres (essai, souvenirs, récit) à un projet de roman, et de Sainte-Beuve à Combray.

« A partir de quel moment un écrivain, chargé d’un projet longuement fermenté mais qui lui résiste, finit par se lancer et, d’une traite, le réalise ? Par quels méandres, et en quels circonstances, advient soudain ce qui se refusait à lui jusqu’alors ? » s’interroge l’auteur en explorant l’incertaine puissance censée agir son attitude.Saint-Simon_portrait_officiel_1728_détail

Il n’entend pas nous le démontrer mais nous en éclairer par des intuitions, des chemins de traverse, des pistes oubliées qui tiennent le plus souvent à un mot chu et ramassé, ou un détail griffé dans le tissu de sa vie, toutes choses insignifiantes sous d’autres plumes mais qui prennent une allure nettement plus convaincante lorsqu’elles sont gouvernées par un tel souci de la langue. En trois traits, il brosse un portrait : dos rond, oeil de verre, ourlet démesuré des lèvres. Au passage, Jean-Michel Delacomptée nous livre l’argument d’une pièce de théâtre rêvée (avis aux amateurs !) : les trois jours et trois nuits au cours desquelles Saint-Simon, enfermé en huis clos avec le Régent, s’employa à le convaincre de rompre avec Mme d’Argenton qui l’asservissait, afin de reconquérir l’affection du Roi, son oncle. Le Régent, Philippe d’Orléans était son ami d’enfance et le demeura ; il avait d’ailleurs, dès l’entame de son projet, fixé la borne du souvenir à la mort de celui-ci.

Ses goûts comme ses mœurs portaient Saint-Simon à une existence équilibrée et sans excès d’aucune nature. Il subsiste à peine quelques centaines de lettres de son épistolat. On le disait sociable, épris de conversation, passionné de protocole et de rituels, expert en grandeurs d’établissement, ce qui nous vaut de belles pages sur la comédie du tabouret ou le cérémonial public de la chaise percée.  La vraie grandeur selon lui ne devait pas être assise sur la fortune. Le duc n’était guère préoccupé de posséder des biens ou de jouir des plus hautes fonctions ; d’ailleurs, il en refusa maintes fois et des plus brillantes ; on dira que c’est plus facile lorsqu’on est né Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, pair de France, seigneur de nombreux fiefs, duc de Ruffec, comte de Rasse, gouverneur de Senlis, héritier des ville, citadelle et comté de Blaye en Gironde, préférant à tous ces lieux son château de La Ferté-Vidame à vingt cinq lieues de Versailles.

Saint-Simon_manuscritGrand cas est fait de l’ambassade extraordinaire qu’il conduisit en Espagne, sous la Régence afin d’y marier Louis XV, onze ans, à l’infante d’Espagne, trois ans. On ne trouve qu’une seule occurrence du mot « pute » sous la plume de Saint-Simon : « Cette pute me fera mourir » soupirait Marie-Thérèse, reine de France, épouse de Louis XIV, en regardant le Roi s’afficher avec la Montespan. Une édition partielle des Mémoires, publiée avec cette phrase pour titre, a fait un tabac en librairie il y a quelques mois. Au vrai, Saint-Simon piétine la syntaxe comme du bon raisin, avec un amour de la langue qui ne relève pas seulement de l’expertise ; il prend des libertés avec la grammaire ; il ne se relit pas quand bien écrit-il volontiers à la diable ; il ne se pique pas de bien écrire, noircit le papier en toute liberté, mais n’en demeure pas moins l’un des rares mémorialistes à être lu et relu, outre ses informations sur la vie de cour (souvent puisées dans le Journal de Dangeau) et ses anecdotes vachardes (son tableau du règne du Roi-Soleil est le plus cruel des monuments dans une chronique des dérèglements de la cour et du royaume qui n’en manque pas) pour la seule grâce de son style.

L’hommage du portraitiste est à sa mesure car Jean-Michel Delacomptée, qui écrit en parfait accord avec la langue de ce temps, jamais ne verse dans le pastiche ni l’affectation. N’espérez pas trouver dans ce livre une analyse serrée de l’œuvre. Plutôt le reflet d’un instant biographique, mais qui en dit bien davantage en si peu de pages sur l’âme du gentilhomme campagnard de la Ferté-Vidame que tant de thèses obèses. Alors, pourquoi Saint-Simon (1675-1755) est-il passé vers 1739 de sa Note sur la maison de Saint-Simon à ses Mémoires, de la dette aux ancêtres à l’émancipation par le « Je », et de la politique à l’émotion ?

« L’appel de la vérité, je crois. Et la grandeur ».

Voilà tout. Qu’importe au fond la vraie raison si cela nous a permis de méditer sur la perte d’un sentiment, et la manière dont son absence se fait ressentir par nos contemporains. Mais est-ce ainsi qu’un écrivain glisse vers son destin à défaut d’y basculer ? Difficile à expliquer, la grandeur, car, nous prévient Jean-Michel Delacomptée, nous en avons perdu le sens. La France et les Français d’aujourd’hui n’en ont tout simplement plus idée. Il y a quelque chose de vertigineux à placer cette perte de sens au rang de ces hapax de l’Ancien Testament dont nul ne peut assurer avec certitude ce qu’ils ont pu signifier.  Saint-Simon assure qu’en ce temps-là la France « était de tout ». Mais peut-on partager la nostalgie de l’auteur pour la langue à son meilleur, dans l’éclat et le génie hérités du Grand siècle, sans pour autant regretter Versailles ?

(« Balloon Dog Magenta » de Jeff Koons, devant le Repas chez Simon de Véronèse et sous le plafond représentant l’Apothéose d’Hercule peint par François Lemoyne, château de Versailles, photo D.R.; Jean-Baptiste van Loo, Portrait de Saint-Simon, 1728, détail, château de Chasnay, collection particulière ; « Manuscrit autographe des Mémoires de Saint-Simon » Bnf, Paris, photo D.R.)

 

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

1249

commentaires

1 249 Réponses pour Avons-nous perdu le sens de la grandeur, Saint-Simon ?


Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 11h45

« Une vraie femme est un bonne p%tain. »(Widergänger)

On parle toujours avec facilité de ce qu’on ne connait pas.

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 11h55

Blabla : »Et laissez tomber ce misérable chaloux, qui n’est qu’un démon de bas étage, sans importance aucune. Qu’il crève, c’est tout le bien qu’on lui souhaite. ».

Je vois que nous ne sommes pas tous censurés au même degré!

Hurkhurkhurk!

bérénice dit: 29 juillet 2017 à 12h01

Pablo, la phrase coince aussi de mon côté mais le « ma pauvre vieille » de Chaloux est d’un réconfort rassurant surtout quand on a comme moi l’occasion de contempler les différentes cylindrées qui véhiculent sa pensée, il ne me plaint pas, il se fait plaisir.

rose dit: 29 juillet 2017 à 12h03

moi aussi gardel. un post à l’adresse de christiane pour la remercier des paysages sur kakemonos en Chine du milieu.

rose dit: 29 juillet 2017 à 12h16

faut creuser combien chaloux ?
en longeur pas en profondeur ( là on a atteint le fond avec l’empreint russe).

rose dit: 29 juillet 2017 à 12h18

ya eu Canal +. Y’a Canal Bla Bla qui amène le Danube à Prague.
La tenancière sera russe. elle s’appellera Veronica. pour les voiles.

rose dit: 29 juillet 2017 à 12h22

widergänger 13h33
alors je n’ai aucune chance. Vous me plongez dans un grand désarroi. j’ai failli écrire désespoir profond mais cela aurait été exagéré.

JC..... dit: 29 juillet 2017 à 12h27

AU MODERATEUR, QUEL QU’IL SOIT….

Qui te permet, et au nom de quoi, de me censurer…. espèce de larve de doxa ?! QUI ?

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 12h31

Une femme qui aime l’amour n’est certes pas une p…, c’est même tout le contraire. Le pauvre pion de collège sexagénaire, ce demeuré, qui n’a pas la moindre expérience de l’amour, ne saurait vivre que sur de grossiers clichés, proférant au passage des insultes déguisées à toutes celles qui n’ont pas voulu de lui. Classique.

JAZZI dit: 29 juillet 2017 à 12h33

« proférant au passage des insultes déguisées à toutes celles qui n’ont pas voulu de lui. »

C’est mieux que des insultes directes à celles qui ont bien voulu de toi, Chaloux !

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 12h38

Il est plus que certain, Jacquot, que sur ce point, le pion et moi ne vivons pas sur le même pied. Quant au reste, je ne peux pas laisser dire toutes les vieilles hystériques de la création, qui prétendent me connaître et m’avoir rencontré. Pauvre de moi, qui n’ai pas encore dépassé cinquante ans, et à qui tant de cheveux demeurent sur la tête…

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 12h40

Kupu, lui, n’est jamais censuré, sauf, comme son nom l’indique, pour des raisons olfactives.

On appelait bien Saint-Simon gousset fin

Hurkhurkhurk!

keupu dit: 29 juillet 2017 à 12h42

Louis XIV, ce blondinet américain, copain de JC, a les chocottes graves, Kim Jong-un peut envoyer un missile sur la Maison Blanche pourie, youpi !

JAZZI dit: 29 juillet 2017 à 12h43

bérénice, vous seriez peut-être plus heureuse en changeant de sexe. Le transgenre est tendance, au point que même D. l’a adopté ! Et Passou, transcendé par la récente gay pride madrilène, semble tout heureux de nous annoncer la création d’un corps d’armée LGBT contre l’Etat Islamiste. Va t-il s’engager ou se faire opérer seulement ?

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 12h46

kupu dit: 29 juillet 2017 à 14 h 42 min

Chouette! Vivement que la Corée du Nord t’envoie un missile dans le ku, ça nous fera des vacances!

rose dit: 29 juillet 2017 à 12h54

j’ai regardé Franck Ropers, Victoria.
le plus gros problème est que l’on ne s’y attend pas. => paralysie dûe à la stupéfaction,
et des pbs psychologiques de l’agresseur, vous ne dites rien ?

Ai été saisie d’un grand fou rire au tout début : c’était nerveux.

Delaporte dit: 29 juillet 2017 à 13h02

Sur l’esplanade des mosquées la tension ne retombe pas. Israël, qui a semblé faire un pas en arrière dans la violence, remet depuis hier toute la gomme, empêchant les Palestiniens d’accéder à la prière (tous les hommes de moins de 50 ans). Une fausse manoeuvre de la part de l’occupant hébreux, et toute la région risque de s’enflammer d’un moment à l’autre, par sa faute :

« A la veille de la grande prière, la tension est montée d’un cran autour de l’esplanade, située dans la partie palestinienne – occupée et annexée par Israël – de Jérusalem. Jeudi, peu après l’entrée sur l’esplanade de milliers de fidèles musulmans pour la prière de l’après-midi, des affrontements ont éclaté avec l’arrivée d’un groupe de policiers israéliens. Selon le Croissant-Rouge, ces heurts ont fait une centaine de blessés. »

rose dit: 29 juillet 2017 à 13h07

Chaloux 14h31
il me semblait aussi
cette conception de la feme est antédiluvienne. pas bien pour Natacha.

Victoria dit: 29 juillet 2017 à 13h15

rose dit: 29 juillet 2017 à 14 h 54 min

j’ai regardé Franck Ropers, Victoria.
le plus gros problème est que l’on ne s’y attend pas. => paralysie dûe à la stupéfaction,
et des pbs psychologiques de l’agresseur, vous ne dites rien ?

Absolument, la brusque montée d’adrénaline donne de la puissance mais est aussi paralysante. Au dessus de 120 battements/minute, il est très difficile de réaliser des mouvements complexes.
Il est donc nécessaire de s’entrainer à ne pas (trop) réagir émotionnellement. Le Qi-gong et le Yoga le permettent, également la méditation pure. Et bien sûr aussi l’entrainement en situation pour habituer l’esprit.
Et Franck Ropers souligne aussi que devant un couteau même le plus entrainé et le plus adroit des hommes reste dans une situation extrêmement dangereuse, difficile à gérer et n’a pas droit à l’erreur.

et alii dit: 29 juillet 2017 à 13h18

les staues monumentales des « commencements » des cultures
sur les statues monumentales:ie de paques :
LES PLUS LUS
États-Unis. Donald Trump expliqué par Pierre Bourdieu
Partager
Statut. L’âge d’or des expatriés occidentaux est terminé
Partager
Vu du Royaume-Uni. Le film “Dunkerque” fâche les Français, et alors ?
Partager
Technologie. Les robots aspirateurs pourraient revendre les plans de votre maison
Partager
Japon. Le pays où les melons coûtent le prix d’une voiture
Partager
Anthropologie. Le mystère de l’île de Pâques refait surface
ENVIRONNEMENT
SCIENCE & TECHNO
CHILI
COURRIER INTERNATIONAL – PARIS
Publié le 18/07/2017 – 14:50
Moai de l’île de Pâques, 8 mai 2017. STEPHANE GUISARD / NOVAPIX / LEEMAGE
L’île de Pâques n’a pas fini de faire parler d’elle. Une nouvelle étude menée par une équipe de chercheurs internationale remet en question les théories sur le destin de l’île la plus isolée du monde.

NOS SERVICES
Previous

APPRENEZ L’ANGLAIS
Un mois de cours d’anglais gratuit avec notre partenaire Gymglish
Give it a try ! >

HORS-SERIE
Europe, la fin ? Un éclairage très actuel sur le projet européen
Commander >

LIVRE DESSINS EN LIBERTÉ
La liberté d’expression vue par 50 dessinateurs de presse.
J’achète >>

HORS-SERIE
France : le temps des révolutions
Commander >

APPRENEZ L’ANGLAIS
Un mois de cours d’anglais gratuit avec notre partenaire Gymglish
Give it a try ! >

Next
1
2
3
4
5

CONTENUS SPONSORISÉS
Une règle pour un ventre plat en éliminant ces 4 aliments
LIFE CAPSULE
Une incroyable ville fantôme, 6 fois plus grande que New York !
SE LOGER
Pourquoi le Pétrole est-il important aujourd’hui?
POLITIQUES ÉNERGÉTIQUES
Allergies cutanées et lessive : tout ce que vous devez savoir
LE CHAT

A LIRE AUSSI
Vu des États-Unis. De la supériorité française
Vu des États-Unis. De la supériorité française
COURRIER INTERNATIONAL
Madagascar. Pourquoi un nouveau billet d’une telle valeur  ?
Madagascar. Pourquoi un nouveau billet d’une telle valeur  ?
COURRIER INTERNATIONAL

« Dodo la Saumure » incarcéré en Belgique pour traite d’êtres humains
« Dodo la Saumure » incarcéré en Belgique pour traite d’êtres humains
LE MONDE
Ce « plongeoir » pour surfeurs est une idée de génie
Ce « plongeoir » pour surfeurs est une idée de génie
LE HUFFINGTON POST

Pourquoi les Rapa Nui, peuple de l’île de Pâques, célèbre pour ses mystérieuses statues monumentales, ont-ils quasiment disparu à la fin du XIXe siècle ? Du génocide mené par les Européens aux conflits internes en passant par les épidémies, et pour finir un écocide – c’est-à-dire la destruction de leur environnement –, les hypothèses ne manquent pas.

et alii dit: 29 juillet 2017 à 13h21

excuses sur le copié collé je voulais sélectionner seulement ile de paques toujours énigmatique

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 13h21

Rose, en aout Blabla essaiera de vous faire croire qu’il est Ukraine. Le feuilleton ne fait que commencer. Les quelques personnes qui passent ici avec encore un brin de bon sens n’ont pas fini de se gondoler.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 13h30

C’est moi qui me gondole ! Quel spectacle de fous. Ils ont même réussi à boucher leurs chiottes…c’st dire !

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 13h33

Moi, je m’en vais lire le commentaire de L’Alcibiade par Benny Lévy, assis sur le trône, mes petit chéris ! Ah quel bonheur… Ce qui me fait marrer, c’est qu’ils attendent tous d’être débouchés… ah ah ah ah !!!!!! Le fou rire me prend, c’est trop drôle…. ah ah ah ah !!!!!

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 13h54

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 15 h 33 min
« Moi, je m’en vais lire (…) assis sur le trône »

C’est la fin. Mais vous avez raison, Rose, il faut beaucoup pardonner à un homme amoureux.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 14h08

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 15 h 33 min
«assis sur le trône »

Il est pire qu’Angot.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 14h25

Lis les textes, Jazzi, après on verra ! Le film me paraît très secondaire. Le dialogue de L’Alcibiade parle de l’homme (ou de l’homme). Ce qui ne manque pas t’intérêt étant donné que les Grecs n’ont pas de mot pour désigner ce que nous, Occidentaux, appelons l’Homme. Benny Lévy aborde-t-il cette question ? C’est ce que je veux voir.

Delaporte dit: 29 juillet 2017 à 14h30

Encore un débordement dans le monde de la corrida, mais là, ce n’est plus de la tauromachie mais de la torture sadique. Après, on s’étonne que les opposants soient si nombreux :

« Une vidéo diffusée le 23 juillet par une association de défense des animaux montre un taureau mourir lors d’une fête populaire en Espagne, après avoir foncé dans un poteau de bois, vraisemblablement affolé par le feu allumé sur ses cornes par des hommes. »

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 14h44

Plus exactement : De la nature humaine.

Le commentaire de Benny Lévy m’apparaît au contraire, Jazzi, comme passionnant et d’une brûlante actualité en plus :

« Le commencement de la philosophie est lié, à en croire L’Alcibiade, à la précipitation vers LE POLITIQUE, ainsi qu’à l’exigence du SOUCI DE SOI. D’emblée la philosophie se donne dans son entrelacement avec LE politique, dessinant une figure essentielle — grecque — de l’humain. Elle se donne aussi, chez Platon, comme entrelacement du logos et du muthos, dessinant une figure essentielle de l’intellection ou, mieux, de l’intelligence. »
(Présentation du commentaire)

C’est d’une très grande richesse de commentaire au contraire, Jazzi ! Et B. Lévy a bien conscience que les Grecs n’ont pas de notion pour l’Homme ; il parle prudemment — en esprit fin — d’une « figure grecque de l’humain ».

C’est un commentaire qui commence fort bien. Ce n’est pas inintéressant non plus que c’est précisément Alcibiade que cite Rabelais comme interlocuteur de Socrate dans Le Banquet. Certes, c’est peut-être le hasard, qui tient tout simplement au fait que l’éloge de Socrate y est effectivement prononcé par Alcibiade. Néanmoins Alcibiade n’est pas n’importe qui à Athènes et il se présente, dans L’Alcibiade devant l’Assemblée athénienne dans l’espoir d’être élu en tant qu’expert dans les questions de guerre et de paix. C’est aussi un des axes fondamentaux du Gargantua de Rabelais. Tout se tient, rien n’est gratuit.

Delaporte dit: 29 juillet 2017 à 14h52

« C’est lors d’une fête traditionnelle appelée « Toro embolado » (« Taureau avec des boules »), que l’animal est mort. »

Fête « traditionnelle » païenne, qu’il faudrait enfin abolir.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 15h04

Ce qui est intéressant à propos de Rabelais par ailleurs, c’est qu’il n’a pas joué dans la littérature française le rôle qu’a joué en Espagne le Quijote, qui a engendré une floppée d’autres romans qui s’en inspirent, comme d’ailleurs en France au XVIIè siècle. Rabelais n’a pas joué le rôle de commencement comme ce fut le cas pour Cervantès en Espagne. Ce n’est que depuis Céline, et surtout Kundera, que l’histoire littéraire commence à réviser la notion de commencement en revenant à Rabelais, parallèlement à la critique savante. Jean-Claude Milner, par exemple, dans sa conception de la voie française de la Paideia fait complètement passer à la trappe Rabelais. Et quand je lui en ai demandé la raison, il n’a rien trouvé de mieux à me dire — mauvaise foi absolue…! — que ceci : Mais qui lit encore Rabelais ? — alors qu’on ne cesse de le relire justement depuis trente ans ! y compris des écrivains comme Kundera. Mais Flaubert le relisais sans cesse, il écrit même à Louise Collet qu’il n’arrive pas à le « dé-lire », il n’arrive pas à se passer de le lire. C’est dire combien le Père fondateur du roman moderne a été formé à l’école de Rabelais ! C’est tout de même fondamental pour penser toute paideia à la française, certes pas depuis Rabelais (parce qu’il a été laissé de côté par les écrivains baroques et classique ( Mme de La Fayette ne lui doit rien) mais dans la modernité, dont il faudrait essayer de comprendre ce qu’elle lui doit à travers Flaubert. À mon avis, l’ironie, l’humour, la perpétuelle déstabilisation du sens, le doute, les multiples points de vue chez Flaubert qui se chevauchent, et ce que Bakhtine appelle dans Esthétique et théorie du roman (qui est vraiment un sacré grand bouquin de critique littéraire savante) le chevauchement des divers chronotopes (le banal à la limite du vulgaire croisant le sublime de l’amour passion — la fameuse scène des comices agricoles, pa saussi constamment dans L’Éducation sentimentale)

Bloom dit: 29 juillet 2017 à 15h10

Merci de vos bons voeux, Rose, mais ce ne sont pas des vacances, mais une installation pour de nouvelles fonctions débutant lundi matin.
Le tombeau d’Amir Kushro, peut-être le plus influent des poètes soufis du sous-continent, dans le dargah de Nizzamuddin, est le théâtre de dévotions singulières. Désormais, tous les jeudis, ce sera Qawwali, « chez lui ».
Bien à vous.

Delaporte dit: 29 juillet 2017 à 15h21

Kundera expliquait qu’il lisait beaucoup Rabelais en tchèque, et que justement ce qui constituait un rempart à cette lecture pour les Français, c’était la vieille langue de Rabelais. Donc, Milner n’avait pas vraiment tort de dire qu’on ne lisait plus beaucoup Rabelais aujourd’hui, si ce n’est à l’école et dans les revues savantes. Ce qui évidemment est fort dommage, et il faudrait trouver un moyen d’y remédier, autre que le dégoût que les profs vous en inspirent à l’école…

Petit Rappel dit: 29 juillet 2017 à 15h27

Renan cité de mémoire, aux chercheurs de son temps:
« Il faut se résigner à n’écrire que pour quatre ou cinq lecteurs »

Je n’ambitionne pas plus. Ceci pour les Keupus passés, présents, et futurs.

Petit Rappel dit: 29 juillet 2017 à 15h35

Cela dit, le poète de Versailles, ce n’est pas Anna de Noailles,qui a de beaux cris par ailleurs, c’est Henri de Régnier en sa la Cité des Eaux

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 15h40

Cessez de prendre votre cas pour une généralité, mon pauvre Delaporte ! Il y a des élèves qui apprécient énormément de lire Rabelais en classe avec leur prof.

Janssen J-J dit: 29 juillet 2017 à 16h01

«
Cher, très cher Didier,
Toutes les issues me sont fermées. J’ai donc décidé de me suicider. Tu connais ma vie ; tu sais comme elle était invivable. A présent, le suicide partout présent et qui me persécute jusque dans la nuit ; ma seule hantise, mon idée fixe. Je te demande seulement de prier pour ton pauvre Vincent qui n’en peut plus et qui espère embrasser le Christ par la voie la plus rapide. Je ne puis même plus parler. Je viens tout de même (d’) aller voir ma mère tout à l’heure, à l’hôpital ; la réconforter, lui dire des choses heureuses… Je te charge de prévenir mon père au 45 31 22 88, sans faire trop de commentaires. Me restent nos si beaux jours à Menton, notre intimité, l’heureuse inconscience de mes trente ans. Pense que je vais être en présence de mon Dieu qui ne me jugera pas. Pardon de te faire cette peine et d’ajouter à tes propres souffrances. Ne dis rien de tout cela à ma mère surtout ; cela l’achèverait. Garde pour toi cet horrible savoir, garde-le pour toi seul. Adieu, mon seul ami, mon seul confident. Prie pour moi. Efface l’ardoise de mes péchés (car ceci est une confession). D’immenses pâturages devant moi. Ma vie peut enfin commence. Je t’embrasse, je t’étreins, ô mon si cher ami. Au ciel nous nous reverrons,
Vincent
»
(Paris, le 6 mai 1993, posté à 18 h.) – Corps retrouvé noyé dans la Seine, le lendemain. On sort particulièrement éprouvé du beau livre de Sylvia Massias : Vincent La Soudière, la passion de l’abîme (Paris, Le Cerf-Patrimoines, 2015, p. 615).

bérénice dit: 29 juillet 2017 à 16h02

14h31: chaloux j’ignorais que ce mot ait un contraire, si vous l’avez en mémoire livrez le, cela nous fera un acquis supplémentaire. On emballe la chose différemment de toutes façons selon la strate où se situe l’activité et ce qui vaut pour les unes est opprobre pour les autres. Ceci étant depuis ce temps j’ai fini par accepter votre goût quasi exclusif à vous satisfaire pour les aventurières audacieuses compétentes pour qui l’habillage et le maquillage ne posent pas de problème .

Delaporte dit: 29 juillet 2017 à 16h03

« Cessez de prendre votre cas pour une généralité, mon pauvre Delaporte ! »

Ici même, Wgg, la manière dont vous abordez Rabelais est d’un ennui sévère et d’un manque d’intérêt presque total (les autres internautes l’auront noté). C’est un auteur joyeux, que j’ai plaisir à lire moi-même, mais vous en faites un sinistre plaisantin, à votre image. Dommage !

DHH dit: 29 juillet 2017 à 16h09

@WGG
vous écrivez:
 » les Grecs n’ont pas de mot pour désigner ce que nous, Occidentaux, appelons l’Homme ».
Que voulez vous dire ? quel est ce sensdu mo Homme que ni anthropos(l’humain) ni aner(l’humain mâle) ne peuvent exprimer?

rose dit: 29 juillet 2017 à 16h20

Chaloux
je m’en gondole si grave que j’en loupe
la sieste depuis deux jours. Surtout sur la dérivation de Danube.
Quant au mariage, ai bcp pensé cet aprem à jean baptiste poquelin quand il épouse la fille d’Armande Béjart et qu’il en est exténué.

mais je l’aime bien widergänger. il est comme un grand enfant.

rose dit: 29 juillet 2017 à 16h22

Victoria
j’ai vu tous les gestes de défense qu’il faut éviter, dont les bras croisés. Et aussi tourner le dos. Je crois cette leçon utile.

gardel dit: 29 juillet 2017 à 16h23

Ah, vous partez à Delhi, Bloom? Aujourd’hui, à midi, j’avais envoyé un texte au blog à votre intention en réponse au votre du 27 juillet à 9h O4 min. Je l’avais envoyé trois fois de suite sans réussir sa publication.Tant pis. Je vous souhaite un bon séjour parmi les soufis.

Delaporte dit: 29 juillet 2017 à 16h27

Bloom va nous apprendre des choses sur le soufisme actuel, et nous montrer les bons côtés de la religion musulmane.

rose dit: 29 juillet 2017 à 16h27

les statues monumentales, personne ne sait pourquoi elles ont chuté ventre contre terre.
il a été évoqué un raz de marée.

Victoria dit: 29 juillet 2017 à 16h27

rose dit: 29 juillet 2017 à 18 h 24 min

moi j’ai une vieille jupe de danse soufi.

__________________________

Moi aussi

rose dit: 29 juillet 2017 à 16h29

moi aussi le fou rire me prend.
je ris comme une bossue.
je vous suis très reconnaissante de cela.
Surtout aux ducs, qui nous côtoient, nous les gens de peu.

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 16h33

« mais vous en faites un sinistre plaisantin, »

Avec Blabla, rien ne témoigne jamais d’une vraie lecture. On dérive immédiatement dans les explications les plus oiseuses, les immenses problèmes, les grands noms et le name dropping, mais de confrontation, d’immersion dans un texte, d’intimité avec lui, il n’y a jamais la moindre trace chez lui. C’est tout bonnement qu’il ne lit pas les livres dont il parle, et qu’il se contente d’aller chercher ça et là sur Internet, des références, des comparaisons etc. Masque grossier et préten_tieux du cui_stre qui n’aime pas les livres et n’aime que lui-même et se déguise en savant de Mardi Gras. Je n’ai pas relevé, par fatigue, ses derniers exploits sur Proust, mais ils témoignaient surtout qu’à part quelques morceaux choisis il ne l’a jamais ouvert et n’y a rien compris. Voir aussi ce qu’il racontait il y a encore quelques heures sur le Journal de Dangeau, y compris avec un texte du plus grand spécialiste de Saint-Simon au XXe siècle mis sous son nez expliquant pourtant simplement et sur vingt lignes l’essentiel. Donc, il ne connait pas non plus Saint-Simon. Ce n’est qu’un Trissotin, un docte de foire, tout juste bon pour les tréteaux de Charlatan.

Janssen J-J dit: 29 juillet 2017 à 16h34

Peut-on échapper au statut de maman ou de putain tant qu’on n’a pas dépassé l’âge de la ménopause ?… tel est apparemment le nouveau débat posé par la RDL sous les lambris de Versailles. Les chiens en aluminium n’épuisant apparemment le sens de cette interrogation, je me souviens de la réponse de cette collègue féministe lesbienne, arguant qu’à cette étape, on commençait en effet à se sentir tout à fait libre de choisir l’un ou l’autre statut plutôt que de le subir. Un point de vue qui pouvait passer pour bancal et juste à l’époque. Aujourd’hui, elle pense que seule l’amitié féminine a un avenir en ce bas-monde.
Pour ma part je suis toujours légèrement exaspéré par ces opinions tranchées qui ne sont que des points de vue partiels censés vouloir dépasser les frontières de la lutte des places, des classes et des sexes. Or, une moitié du genre humain ne sait déjà plus comment réinventer et justifier sa masculinité. Dieu merci, le capitalisme tardif au service des chrétiens commence à inventer de nouveaux services d’aide par des stages de remise à niveau pour ses brebis trentenaires.
https://www.youtube.com/watch?v=1ir6muIzxkw

rose dit: 29 juillet 2017 à 16h36

mais Chaloux, ce n’est pas grave ; laissez le être ce qu’il exprime. d’accord, il nous fait perdre du temps ou gache la sieste, mais c’est un homme gentil. Il ne ferait pas de mal à une mouche.

Bloom dit: 29 juillet 2017 à 16h39

Shukria-ji, gardel.
Je regrette de n’avoir pas vu et entendu Nusrat. Heureusement, il y a d’autres chanteurs et chanteuses extraordinaires que j’ai eu la chance de d’écouter au Pakistan, Abida Parveen, la Janis Joplin du soufisme, qui porte le monde sur son séant, Mehr ali et Sher Ali, que j’ai revus au Théâtre de la Ville, avec seulement la moitié de la Hamnawa (choeur) qui les accompagnait à l’Alliance de Lahore….

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 16h46

Rose, la bassesse avec laquelle il parle de ses collègues dans son articulet sans queue ni tête (CAIM) montre à quel point il n’est pas un homme gentil. C’est même tout le contraire, le cancre_las-type des romans de Dickens.

rose dit: 29 juillet 2017 à 16h46

Bloom

de mémoire ancienne, vous serez à mi chemin entre Jaipur et Bénares. Varanasi la mystique. ai rencontré un sage soufi il y a date ; était un homme respectueux.

Janssen J-J dit: 29 juillet 2017 à 16h47

depuis que Victoria a troqué D. en devenant anorexique, le teneur de ses propos sur ce blog s’est considérablement améliorée. Va peut-être trouver que filipo a + de charmes que la marine, puis devenir souveréniss gôchis, l’epace d’un été foufou… Rêvons pas trop quand même au bleu danub’ sous les ponts noirs de charlot, filopat & patafil.

rose dit: 29 juillet 2017 à 16h49

Chaloux
la vraie vie et ici sont deux choses différentes. Un vrai café de visu et tout est recadré.
vous faites beaucoup plus d’efforts que lui pour maintenir la communication entre vous.

Petit Rappel dit: 29 juillet 2017 à 16h50

Oui Jansen.
De ce point de vue le roman d’Ayerdahl parait, en son résumé, exemplaire de la nouvelle doxa. Bel exemple de contre-humanisme.

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 16h50

Et puisque vous parlez de sieste, j’espère que vous gouterez cette phrase trouvée dans Wiki (j’avais un doute sur l’orthographe de cette variété de blatte, mais apparemment on peut l’écrire aussi bien as que at).
« Je me suis bien des fois éveillé en sursaut, vigoureusement pincé par un cancrelas qui s’enfuyait comme une ombre à mon premier mouvement, en répandant après lui une odeur infecte. » — (Antoine Roussin, L’Album de l’île de la Réunion, 1975)

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 16h51

@ Chaloux

Ce qui intéresse Widergänger n’est pas de lire, mais de se la péter en public. Ce n’est pas Platon qui l’intéresse mais raconter ce qu’en dit Benny Lévy, pour montrer que, lui, Blabla, plane sur les sommets de la pensée contemporaine en compagnie de ceux qu’il croit des grands esprits et qui ne sont que des branl.eurs de mots:

« Le commentaire de Benny Lévy m’apparaît […] comme passionnant et d’une brûlante actualité en plus :

« Le commencement de la philosophie est lié, à en croire L’Alcibiade, à la précipitation vers LE POLITIQUE, ainsi qu’à l’exigence du SOUCI DE SOI. D’emblée la philosophie se donne dans son entrelacement avec LE politique, dessinant une figure essentielle — grecque — de l’humain. Elle se donne aussi, chez Platon, comme entrelacement du logos et du muthos, dessinant une figure essentielle de l’intellection ou, mieux, de l’intelligence. »

Qu’est-ce que cela veut dire? Rien du tout. C’est du vent sémantique. De la simple mastu.rbation néuronale.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 16h56

Lisez d’abord Rabelais. Vous pourrez en parler ensuite. Pour l’instant je suis le seul à avoir jamais lu tout Rabelais. Tout ce que vous écrivez n’impressionne que vous, mes pauvres chéris. Vous n’êtes que des baudruches vides pour écrire sur moi tout ce qui vous passe par la tête, c’est loufoque, c’est tout. Arrêtez donc de vous regarder le nombril, vous n’êtes qu’infantiles et surtout gonflés de haine. Mais j’y suis habitué, ça fait dix ans ici que les cons me haïssent. Ça ne change rien, les mêmes cons ou d’autres. Moi, je n’écris ici que pour les meilleurs. Il me suffit que tel ou tel me dise de temps en temps qu’ils apprécient mes commentaires, qui sont toujours le fruit de la passion, de la générosité et de ma science de lecteur. Il y n’y a guère ici que deux ou trois lecteurs. Les autres sont des gamins qui se contentent de brailler contre leurs Maîtres. Comme tous les chiens.

Janssen J-J dit: 29 juillet 2017 à 16h57

18.36 « Il ne ferait pas de mal à une mouche ». C’est vous qui le dites, rose… Si vous saviez la recrudescence des signalements et des plaintes qu’on enregistre en ce moment à la plateforme entomologique des drosophiles pour cause d’agressions sexuelles dans le 17e arrondissement, vous réviseriez peut-être votre jugement, croyez ma brigade !… Mais, vous inquiétez pas, on va finir par attraper l’agresseur, tous les témoignages sur ses modus operandi concordent, ce n’est plus qu’une affaire de jours.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h01

Simple masturbation neuronale, l’introduction de Gilles Hanus, qui dirige l’Institut des Études lévinassiennes !?????

Voilà à quoi est bon ce misérable Pablo75 ! Le con des cons, l’idiot, le parfait dégénéré de ce blog, gonflé d’une haine inextinguible contre l’intelligence. Un parmi une bonne floppée d’abrutis parfaits qui ont envahi ce blog. Il y a dix ans, le niveau était nettement supérieur, on pouvait citer le niveau de Gilles Hanus sans voir fleurir des commentaires sarcastiques. Aujourd’hui, c’est mort tout ça. Il n’y a plus que des âmes mortes, à part deux ou trois. Je trouve que Marc est bien généreux quand il parle de cinq lecteurs ici.

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 17h01

Tout à fait d’accord, Pablo. Complètement vide, pas étonnant que Blabla lise ça en se vidant (voir son post).

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h07

Le « souci de soi », c’est précisément comme le rappelle B. Lévy le sous-titre du dernier ouvrage de Michel Foucault. C’est aussi ce qui résumait l’Occident au yeux du grand penseur tchèque dont se réclame souvent Finkielkraut, Patocka. Le bébé Pablo75 qui vient là-dessus brailler sa haine ! Il n’a même pas conscience d’être un misérable trouducu, ce type.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h08

Les deux ânons qui se frottent l’un contre l’autre… et qui jouissent de leur idiotie, quel spectacle ! Quelle infamie burlesque !

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 17h09

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 19 h 07 min

Grands et immenses problèmes, name dropping. Lecture? Point.

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 17h13

Oui, mais l’élasticité en est fort distendue par des années d’infructueux efforts. D’où ces après-midi entières passées, ainsi qu’il l’affirme lui-même, sur le trône. J’ai toujours soupçonné qu’il y passait beaucoup de temps, et je ne me trompais pas. Pour être un bon lecteur, il faut aussi de l’intuition. J’avais bien lu.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h17

@DHH
Allez écouter Luc Brisson, le traducteurd e Platon, qui a fait une conférence sur ce sujet précis à l’Institut des Etudes lévinasiennes. Pas de « homo, hominis » chez les Grecs. C’est bien d’ailleurs pourquoi Gilles Hanus n’écrit pas l’homme mais une « figure grecque de l’humain ». Le traducteur de la Pléiade a bien traduit par « nature humaine » mais sa traduction date de 1955. Elle est erronée sur ce point.

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 17h18

Il a une telle bouillie mentale, ce gnome de Blabla-Widergänger, qu’il confond la philosophie avec la branle.tte mentale. Il n’aura passé sa vie qu’à se brn.ler: ou sa minuscule bistouquette (quand il la trouvait sous les kilos de graisse de son ventre) ou les neurones.

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 17h19

Encore une référence pêchée sur Internet, d’étude véritable aucune. Il ne sait même pas ce que c’est.

Janssen J-J dit: 29 juillet 2017 à 17h20

@18.50, merci MC, mais je crois que vous vous adressiez à bloom, en réalité. Pendant que je vous tiens, estimez-vous que le pragois solognot à vélo fasse partie de vos seuls 4 ou 5 lecteurs qui le méritent, et inversement, faites-vous partie des siens, seuls à le considérer comme un être surnaturel au summum de la culture littéraire mirandolienne ?
Que pensez-vous au juste de son incroyable sapience rabelaisienne : seriez-vous le seul spécialiste à la trouver abyssale d’érudition étourdissante, ou bien nourrissez-vous quelque soupçon disruptif sur son honnêteté intellectuelle ?… hors sa bonne volonté à ne point défaillir de lui-même sous son empiergement pathétique ?
A Versailles, on a cru le reconnaître, chu dans le bassin d’Ancelade.

https://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwj3jpbS_q7VAhVJ1hQKHRgCCO4QjxwIAw&url=http%3A%2F%2Fversailles-mypics.over-blog.com%2Farticle-les-dessous-de-l-etna-114036647.html&psig=AFQjCNEAXF1kUX3VLXHii212baPmemndaA&ust=1501434680618794

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h21

On a simplement deux couillons qui se la pètent à longueur de temps. L’un est illettré et analphabète en matière de peinture et philosophie (j’ai nommé Pablo75, le champion de la bêtise universelle), l’autre a usé ses fonds de culottes à la Sorbonne sans rien en sortir sinon un dilettantisme mondain, superficielle et narquois à l’égard de la vraie culture. Voilà ce que sont ces deux joyeux drilles bavant leur haine que leurs commentaires trahissent à chaque poste.

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 17h22

@ Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 19 h 13 min

Blabla-Widergänger a sa petite bibliothèque dans ses WC. Selons ses besoins, il prend un Heidegger ou un Blanchot. Plus c’est vide, plus ça le soulage.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h23

J’aimerais les voir au lit ces deux branleurs, tiens ! Avec leur oreiller… Deux répugnants personnages. Deux petits merdeux.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h24

Va dormir et cuver ton vin, Pablo75 la branlette ! Tu nous enniues avec tes commentaires insignifiants. T’as pas autre chose à faire de ta chienne de vie ?

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 17h25

« L’un est illettré et analphabète en matière de peinture et philosophie (j’ai nommé Pablo75… »

Ah, j’adore ça. Merci Blabla-Widergänger.

“Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet.” (Courteline)

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h27

J’oubliais JJJ, un autre branleur d’ici qui passent son temps à commenter les commentaires de ceux qui parlent de littérature. Une autre nullité de ce blog qui aime étaler sa misère intellectuelle pour en faire profiter tout le monde.

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 17h27

« Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 19 h 23 min
J’aimerais les voir au lit ces deux branleurs, tiens ! Avec leur oreiller…  »

Avec leur oreiller? Je n’ai pas ton expérience, car je ne vois vraiment pas où tu veux en venir. Tes aveux involontaires, Ton autobiographie sauvage, sont de plus en plus épouvantablement répugnants, c’est le mot.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h28

Tu nous l’a déjà servi, celle-là ! Cela ne t’a jamais empêché d’être un gros débile !

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 17h29

Quand on interrompt ses exhibitions de branl.ette neuronale publique, Blabla-Widergänger devient fou.

Mais c’est quand qu’il va se rendre compte cet abruti inguérissable qu’il fait le ridicule ici, que tout le monde le prend pour un taré, que personne lit ses copiés-collés?

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h29

Je ne vois pas de quelle autobiographie tu parles ! Dans ce que je dis ici il n’y a absolument rien de tel, sinon dans ton esprit malade de haine. Tu n’es qu’un pauvre pervers narcissique. C’est tout.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h30

Il me semble que c’est vous deux qui devenez fous pour me harceler de la sorte alors que je me contente de parler de littérature.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h33

Et puis lâches en plus. Ils s’y mettent à trois sur la bête maintenant. Ce sont vraiment des minables.

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 17h34

« Tu nous l’a déjà servi, celle-là » (Widergänger)

C’est parce que tu me rappelles Courteline, mon chou. Tu parais échappé de l’une de ses oeuvres.

Quel chef-d’oeuvre auraient fait avec toi, s’ils t’avaient connu, Labiche, Feydeau ou Courteline !

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 17h34

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 19 h 29 min
Je ne vois pas de quelle autobiographie tu parles!

Moi, je vois. répugnante et surtout sordide.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h37

Que peut-il y avoird e sordide ? Grand mystère ! Explique nous ça un peu qu’on s’amuse !

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 17h42

« Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 19 h 23 min
J’aimerais les voir au lit ces deux branleurs, tiens ! Avec leur oreiller… »

@ Chaloux

Je n’avais pas lu son message. Tu as raison de te demander: « Avec leur oreiller? Je n’ai pas ton expérience, car je ne vois vraiment pas où tu veux en venir. Tes aveux involontaires, Ton autobiographie sauvage, sont de plus en plus épouvantablement répugnants, c’est le mot. »

Mais qu’est-ce qu’il fait, lui, avec son oreiller? Je ne vois pas bien. Il se met dessus à poil et s’y frotte? Rien que de l’imaginer j’ai le vertige…

PS. Son oreiller viendrait-il d’Ukraine?

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 17h43

Blabla, ici tu racontes tout et n’importe quoi. On lit à la fois les sottises que tu écris tout en ayant plus ou moins conscience de les écrire, et celles dont tu ne sais pas que tu les écris, mais qu’un lecteur sagace -nous sommes quelques uns ici- peut décrypter. Au bout du compte, ce qu’on a sous les yeux est bien un sordide – et ridicule- ensemble autobiographique.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h45

En plus ils n’ont aucun sens de la sensualité ni de l’érotisme, ces deux gros bœufs. Avec leur truie, ça doit être grotesque comme ici avec la peinture et la philosophie. Ne parlons pas de la littérature. Ils confondent Virginia et Garbo… Tu parles de baiseurs, tiens!

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 17h45

PS. Son oreiller viendrait-il d’Ukraine?

Il a dû essayer avec tout, y compris avec des chats de mars, comme Gargantua avec ses torche-culs.

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 17h54

@ Chaloux

« Il a dû essayer avec tout… »

Ce qui pourrait sauver Blabla-Widergänger c’est de se mettre à écrire sa vraie vie, sans aucun mensonge, sa vie dans tout son pathétisme écrite avec un langage froid et distant, comme s’il parlait d’un autre.

Ça doit être tellement invraisemblable qu’il pourrait en faire un chef-d’oeuvre.

La question est, bien évidemment: comment un menteur compulsif comme lui pourrait se mettret à dire d’un coup la vérité sans s’effondrer?

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h54

Tu fais quoi JJJ dans la vie pour être aussi con ? T’as honte de nous le dire comme Pablo75 et chaloux, qui se cachent.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h57

Pouvez pas savoir tout ce que je fais en ce moment. Etourdissant, mes pauvres chéris ! Et que des chefs-d’œuvre !

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 17h58

Après son « Une vraie femme est un bonne p%tain », maintenant Blabla-Widergänger écrit: « Ça doit être sordide au lit avec leur tr.uie. »

Voilà l’image que ce porc, violeur d’oreillers, se fait des femmes.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 17h59

En tout cas, je recommande à Jazzi de lire le commentaire de Benny Lévy, qui est vraiment remarquable. En plus en filigranne il parle de lui à travers la philosophie politique de Platon, et de la GP. Dommage qu’il soit mort si jeune !

Chez Verdier, Jazzi !

closer dit: 29 juillet 2017 à 18h00

 » Le traducteur de la Pléiade a bien traduit par « nature humaine » mais sa traduction date de 1955. Elle est erronée sur ce point. »

Le fait qu’une traduction du grec ancien date de 1955 ne la rend pas erronée pour autant!
Monsieur Hanus n’a pas nécessairepment autorité pour la contester.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 18h01

C’est sûr que ta tr.uie ne donne pas une image très sexy des femmes, mon pauvre Pblo75! Elle doit en voir 36 chandelles avec un gros bœuf de ton espèce panurgienne, un gros bourrin pour un gros boudin…

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 18h02

C’est Luc Brisson qui le dit et a dû refaire la traduction pour ses étudiants justement.

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 18h04

Mais allez écouter sa conférence sur le site de Institut des Etudes lévinassiennes, elle est accessible en ligne. Vous comprendrez de quoi je parle. Parce que là, je parle dans le vide.

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 18h04

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 19 h 52 min
« Ça doit être sordide au lit avec leur tr.uie. »

Il y a dix ans que j’ai compris que ce n’est pas ton côté…

Hurkhurkhurk!

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 18h06

Bon, moi, je retourne avec Benny…! C’est bien plus passionnant que ces deux trouducus sales (en plus!).

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 18h13

Blabla-Widergänger, le porc qu’à force de violer des oreillers parce qu’aucune femme n’a jamais voulu de lui, a fini par les considérer comme des « p%tains » et des « tr.uies », y compris sa mère.

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 18h24

@ Chaloux

« Chez Blabla, la vérité perce comme un abcès. »

Normal, il a le cerveau pourri.

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 18h28

« Vous voulez dire que ça gicle ? »
(Victoria)

Son pus, oui. Son sperme, impossible: c’est un porc castré.

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 18h33

Il éponge avec son oreiller (je crois que c’est ce qu’il voulait dire). Quel exégète je fais!

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 18h39

@ Chaloux

« Il éponge avec son oreiller… »

Moi je crois qu’il fait un trou dans son oreiller et remue son gros cul dessus, pour essayer de dégorger son poireau.

Pablo75 dit: 29 juillet 2017 à 18h47

-@ Chaloux

Oui, se polir le chinois, faire cracher le python, se tirer sur la nouille, faire vomir l’asticot ou traire l’anguille…

JAZZI dit: 29 juillet 2017 à 19h17

Oui, tout ce que tu dis de Rabelais est passionnant, WGG. Mais je croyais que tu plaçais à l’origine du roman Chrétien de Troyes !?

DHH dit: 29 juillet 2017 à 19h22

@WGG
j’essaierai de lire cette conference ;
mais à ce stade je ne comprends pas en qouoi le fait que le concept de nature humaine pocede de deux racines différentes en latin et en grec serait significatif d’une difference de sens
le mot homo vient d’une racine indo européenne qu’on retrouve dans le grec CHTON et le terme se rattache donc à l’idéee de « terrien ».
pour anthropos autant que je me souvienne aucune racine indo-européenne ne semble attestée ; mais il y a une parenté de la syllabe avec aner (le mâle ,le vir) un peu comme en allemand mensch(l’humain) et mann(l’homme)ont une racine commune

et alii dit: 29 juillet 2017 à 19h55

@dhh
j’ai aussi aris dans un cours de philosophie sur Arendt qh’i n’y aurait pas en grec de terme ppur ce que nous exrimons par libre, liberté:je ne comprends pas purquoi c’est associé à éleuther (je ne sais pas faire ‘italique merci de me le rappeler) dans nos traductions ,

et alii dit: 29 juillet 2017 à 19h57

excusds pur les coquilles depuis appris ,je suis a bout de souffle et je ne crois pas à la liberté !

et alii dit: 29 juillet 2017 à 20h06

j’ai,à l’instant cherché libre en grec pour l’envoyer avec son esprit doux , mais ce n’et pas sorti ici, donc je récidive mes excuses ;

et alii dit: 29 juillet 2017 à 20h18

c’est la nuit szq étoiles filantes ;les stars du blog me pardonneront de leur préférer les étoiles grandeur nature

Chaloux dit: 29 juillet 2017 à 20h20

Widergänger dit: 29 juillet 2017 à 19 h 57 min
Pouvez pas savoir tout ce que je fais en ce moment. Etourdissant, mes pauvres chéris ! Et que des chefs-d’œuvre !

Toujours les mêmes vantardises dans l’angoisse de ses étés solitaires. Et puis quoi? La route qui poudroie, l’herbe qui verdoie… Nada.

bérénice dit: 29 juillet 2017 à 20h27

20h39 Pablo, rien de littéraire, j’ai eu un ami qui il y a pas mal d’années me raconta qu’un de ses contacts non remis de la perte de son compagnon avait fabriqué un dispositif afin de shunter l’inévitable besoin sexuel et éviter la quête du corps ou de l’âme qui ne pouvait plus être frère ou sœur .

bérénice dit: 29 juillet 2017 à 20h30

etaali, j’y pensais rentrant, un rêve jardin équipé d’une chaise longue , le lever des étoiles assez tardif oblige à sortir après 23 heures en campagne, c’est très beau .

Deneb dit: 29 juillet 2017 à 21h04

et alii dit: 29 juillet 2017 à 22 h 18 min

c’est la nuit szq étoiles filantes ;les stars du blog me pardonneront de leur préférer les étoiles grandeur nature

______________

Vous avez mille fois raison.

Giovanni Sant'Angelo dit: 29 juillet 2017 à 21h38


… » projections « ,…pas comme aujourd’hui,!…çà doit être un record, dans le signifiant,… » tarte à la crème « ,…
…c’est toujours çà, que les ‘ boches ‘ n’auront pas,!…

…à propos, de ce matin, sur la force de frappe de la Pologne,…
…il faut, quand même, se lever tôt, pour oublier,…en 40’,…l’ordre, donné à la cavalerie les lanciers, de ‘ charger ‘, les blindés allemands,…

…entre  » prussiens « ,…attaquer, qui, pour quoi faire,…endoctriner aux sports,!…
…c’est à dormir debout,…
…se rappeler, des faits d’armes pareils,…
…les avions suicides sur les porte-avions U.S.,…c’est, autre chose,…sa dose de médicaments, avant de mourir, pour le  » Duce « ,japonnais,…Hirro-Totto-Motto,…

…un Trump économique et social,…avant l’heure,…
…un peu, la littérature en biscuits,…comme les recettes divines,…Angel cakes,…très élaborés,…

…suivants,!…etc,…

Petit Rappel dit: 30 juillet 2017 à 22h11

Si,Jansen ces lignes étaient suscitées par votre intervention de 18h 29.
Il n’y a pas de nom à donner. la meme personne peut etre intéressée ou pas, d’accord ou pas. Selon le sujet abordé, les lecteurs ne sont jamais les memes. Il se peut meme qu’il n’y en ait pas du tout!
Ce n’est pas grave.
Bien à vous.
MC

Widergänger dit: 30 juillet 2017 à 22h34

Oui, bien entendu, Jazzi, je place Chrétien de Troyes à l’origin du roman. Mais les choses sont compliquée dans l’histoire littéraire. Il y a en somme plusieurs origine du roman. Rabelais en est une autre en soi mais pas effective (pas pour soi !) parce qu’il n’a pas donné d’enfants à sa suite au XVIIè siècle en France, où toute la veine romanesque s’est bien plutôt inspirée du Quijote de Cervantès.

En fait on compte cinq naissances différentes du roman dans la théorie littéraire, c’est dire si c’est compliqué…:

1°) une naissance du roman fondée sur le « mélange des genres » déjà existant ; ainsi le roman serait né peu à peu de l’épopée, des chansons de gestes ; aspect romanesque par exemple dans Raoul de Cambrai et le cycle des Barons révoltés au XIIè siècle;

2°) une naissance orientale et égyptienne du roman à partir du roman grec, principalement les Ethiopiques, auquel renvoie Rabelais aussi dans Le Quart-Livre. Le mythe égyptien est d’ailleurs repris également par Rabelais dans l’épisode de la naissance de Gargantua, ce qui n’est pas sans signification quant à la naissance du roman que revendique par le Rabelais;

3°) une naissance qui est fondée sur le transfert du conte au roman : ls traditions orales mises par écrit aboutissent au roman : il y a de cela aussi chez Rabelais dont les romans sont à la fois une oralisation de l’écrit et une transposition des traditions des grandes chroniques orales des géants ;

4°) l’interférence de transformation socio-économiques et socio-culturelles qui expliqueraient la naissance du roman au XVIè siècle (c’est l’explication donnée par Mikhael Bakhtine, l grand critique russe) à propos de Rabelais ;

5°) La naissance du roman viendrait d’une forme de pathologie du discours historique ; on le trouve avec la Matière de Bretagne et Chrétien au XIIè s.

Widergänger dit: 30 juillet 2017 à 23h07

Je dirai même qu’il y a une sixième façon de concevoir la naissance du roman. C’est l’histoire littéraire vue par Milan Kundera, qui voit le roman non pas comme un genre littéraire mais comme un art. Pour lui le roman naît avec Rabelais. C’est un art qui cherche à formuler une vérité de l’Homme.

Je relisais aussi cet après-midi un chapitre important du livre de Marc Augé, Génie du paganisme, notamment le chapitre intitulé « Les héros ou l’arbitraire du sens », où il explore quatre types de héros fort différents : le héros mythique, le héros épique, le héros tragique, le héros romanesque. Le héros romanesque arrive tardivement et se revendique comme individu face à la loi ; c’est ça la grande nouveauté du héros romanesque. C’est ce qu’on constate à la fois chez Chrétien de Troyes et chez Rabelais dans des contextes historiques et socio-économiques et spirituels différents. Chrétien correspond bien à ce qu’on a appelé la « renaissance du XIIè siècle ». Rebelais appartient pleinement à la Renaissance qui est l’aube de la Modernité. Mais tout roman contient aussi une part d’épopée, une part de tragédie, une part de mythe. Par exemple la mort de l’Arabe sur la plage tué par Meursault dans L’Étranger, de Camus, est une transposition de la tragédie grecque par Camus dans le roman ou la prose romanesque ou le récit. Les romans de Zola ont un aspect épique évident ; Céline tient du roman picaresque et de la tragédie. Les strates archéologique demeurent plus ou moins selon les auteurs, les époques, les thèmes.

Mais le roman est une machinerie à chercher une vérité pour habiter la terre. Le roman cherche à construire le réel pour le rendre habitable.

Widergänger dit: 30 juillet 2017 à 23h20

C’est aussi pourquoi le roman est la forme romanesque qui parle de son propre commencement avec le Quijote et où le héros revendique son identité même multiple. Comme dit don Quijote à qui la lui conteste en le traitant de fou : yo sé quién soy !

Widergänger dit: 30 juillet 2017 à 23h24

« Le jeûne rend lucide » (Pablo75)
_________
Mort de rire ! Elle doit pas jeûner souvnt cette grosse vache…! Une sacrée pointure quand même celui-là dans le genre con.

Widergänger dit: 30 juillet 2017 à 23h26

T’imagine un peu le « musulman » à Auschwitz, squelettique à force de jeûne, déjà hors de l’humanité, Lazare avant l’heure : Le jeûne rend lucide…

Widergänger dit: 30 juillet 2017 à 23h50

« Le héros romanesque inverse le modèle épique des héros qui diffèrent le moment de l’action susceptible de les révéler aux autres, l héros romanesque aspire au moment qui le révèlera à lui même. C’est de l’extérieur, de l’histoire, de la société, de la guerre, du regard d’une femme que, parfois, suvient l’occasion de la mise à l’épreuve », ce que les Grecs appellent le kairos. (analyse de Marc Augé).

Analyse remarquable qui dit l’essentiel. On peut ainsi d’autant mieux comprendrele thème de l’attente chez Julien Gracq, la dissolution du héros gracquien dans l’attente, de même chez Claude Simon dans une durée échappant à la maîtrise de la conscience individuelle avec ses longues phrases qui s’étirent à peine ponctuée qui traduisent si bien ce sentiment de déréliction de l’histoire dans l’Histoire ; de même l’attente dans le théâtre de Beckett qui a un aspect éminemment romanesque, une sorte de transposition inversée, à rebours, du roman dans la tragédie. Dissolution du héros dans l’attente qu’on trouve déjà chez Flaubert dans L’Éducation sentimentale.

Les romans de Virginia Woolf, c’est la suggestion d’un psychisme appréhendé par une myriades de sensations diverses, de vues instantanées et d’oscillation soudaines à travers la conscience de ses personnages. Sa poétique n’a vraiment absolument rien à voir avec le ton épique et le réalisme magique de G. Garcia Marquez ! Rien.

Bloom dit: 30 juillet 2017 à 3h29

Star Star, qui comme vous le savez s’intitulait originellement « Star*ucker »

Yes, Rose, je serai amené à me rendre régulièrement et à Jaipur et à Varanasi, l’ancienne Bénarès, ainsi que dans d’autres villes que j’aime bien, comme Kolkata ou Chandigarh, ou que ne connais pas, telle Lucknow, Bhopal & Bubaneshwar, dans l’Orissa.
Depuis vingt ans, l’Inde des sages et des lettrés recule chaque jour un peu plus, et si les rumeurs de suppression de la moitié des emplois dans l’IT se révèlent fondées, ce pays ira droit au bouillon. Peut-être y retrouvera-t-il, comme lors d’un bain dans le Gange ou lors d’ablutions d’avant le namaz, une authenticité millénaire…? Exit la morgue des nouveaux riches avec leurs SUV et leurs baraques de beaufs achetées sur catalogue, retour des écrivains forcés à l’émigration…

Bloom dit: 30 juillet 2017 à 5h14

Sur Nusrat, la seule bio en français, de Pierre-Alain Baud, (Demi-lune/Voix du monde), traduite en anglais, ourdou, bengali…

JC..... dit: 30 juillet 2017 à 5h19

Qu’appelle t on « grandeur » de la Commission Européenne, en ce qui la concerne ?

Celle de l’imbécillité ingérente des bestiaux bruxellois dans les affaires régaliennes des états souverains, comme la Pologne ou la Hongrie, qui participent à la décomposition du projet européen imposé par les pantins bruxellois.

JC..... dit: 30 juillet 2017 à 5h56

Comme la « grandeur » implique des choix, des décisions, des sacrifices, de l’argent, des responsables, un peuple courageux, une volonté politique….on est pas prêt de retrouver de la grandeur, en France et en Europe !

Bienvenue à la Garderie…

et alii dit: 30 juillet 2017 à 6h00

Louons maintenant les grands hommes (titre original en anglais : Let Us Now Praise Famous Men) est un livre comprenant des textes de l’écrivain américain James Agee et des photographies du photographe Walker Evans publié en 1941 aux États-Unis. Le titre fait référence à un passage du Siracide (44:1) qui commence par « Faisons l’éloge de ces personnages glorieux qui sont nos ancêtres. »1,

Giovanni Sabt'Angelo dit: 30 juillet 2017 à 6h02


…qu’appelle t’on glande-heure,…
…une piste,…

…perfide Albion,…perfide, pour tout ce qu’on veut,!…

…encore en retard, d’une gamète d’ADN, du fond de cour,!…

…à d’autres sous-bois,!…plantés,!…
…verdoyants nos plus aux jambons ou omelettes,…etc,…
…croissants fertiles aux pas,…

renato dit: 30 juillet 2017 à 6h23

« Une vraie femme est un bonne p%tain. »

Est-ce le maquereau qui refait surface ?

renato dit: 30 juillet 2017 à 6h46

Personne n’a obligé la Pologne et la Hongrie à entrer dans l’Union ; ils n’avaient qu’à rester sous l’aile protectrice de la Russie…

Jean dit: 30 juillet 2017 à 8h01

Perdre le sens de la grandeur ? C’est pas pour demain. Suffit d’acheter une toise, un mètre et un pèse-personne dans n’importe quel supermarché. De Tataouine-le-pont à Baraboum-sur-mer : 250 km. C’est dans n’importe quel atlas routier. Le sens de la grandeur est relatif : relisons Pascal.

Victoria dit: 30 juillet 2017 à 8h30

Comment interpréter la séquence nfr(≠w) pr≠j, ws≈(≠w) s.t≠j, s≈“wy≠j m ©Ì ? Pour ne
considérer que quelques exemples, G. Lefebvre traduit le passage : « ma maison est belle,
mon domaine est large ; on a fait mention de moi au palais » 11 ; M. Lichtheim : « my house is
fine, my dwelling spacious. My thoughts are at the palace! » 12 ; P. Grandet : « belle est ma
maison, importante ma position, et on se souvient de moi au palais ! 13 »

ce qui est sûr c’est : Belle est ma maison, p_r-j pris ici au sens de maison de famille, maison de naissance.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*