de Pierre Assouline

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La République des livres
Eric Reinhardt met à nu une femme qui ne s’autorise pas

Eric Reinhardt met à nu une femme qui ne s’autorise pas

Il y a des noms de personnages qui ne passent pas ; du début à la fin du roman, ils vous restent en travers la gorge, tant et si bien que vous ne croyez pas à ses émotions, ses sentiments, sa logique ou sa folie mêmes tant son identité vous paraît invraisemblable. D’autres au contraire semblent si singuliers qu’ils confèrent d’emblée une personnalité au personnage, s’imposent et vous emportent. C’est ainsi que je suis tombé amoureux de Béatrice Ombredanne, l’héroïne de L’Amour et les forêts (365 pages, 21,90 euros, Gallimard), l’un des romans les plus en vue de cette rentrée. Disons qu’elle m’a accroché dès les premières pages, cette femme dont Eric Reinhardt nous répète le prénom et le nom indissociablement en moyenne trois fois par page jusqu’à l’excipit. Ils sont le leitmotiv de cette histoire et lui accordent son rythme secret et incantatoire jusqu’à l’envoûtement.

Ce pourrait être l’histoire d’une bourgeoise de province, 38 ans, agrégée de Lettres passionnée de Villiers de l’Isle-Adam (un extrait de « L’Agrément inattendu » tirée de ses Histoires insolites, figure justement en épigraphe), enseignante dans le secondaire du côté de Metz, mère de deux jeunes enfants, mariée à un type assez odieux, jaloux, colérique, faible, névrosé, susceptible et qui de fait, pour oublier ce quotidien qu’elle vit mal, bovaryse. Les rayons de nos librairies en sont pleins. Même si ce copain d’enfance qu’elle a épousé en secondes noces dans un instant d’égarement, peut-être parce qu’elle était si brisée et désenchantée d’avoir été trompée si jeune par son premier mari, même si ce dossard numéro deux donc met toute son énergie de pervers narcissique à mépriser avec constance ce qu’elle aime et qui la constitue : les gens, les livres, les films, les musiques, les lieux…

Eric Reinhardt nous fait assister avec une délicatesse rare à la construction d’un puzzle. Tout commence par la rencontre entre l’écrivain, double de l’auteur, avec l’une de ses lectrices au café le Nemours, place Colette, sur le parvis de la Comédie-Française à Paris. D’une mise en abyme l’autre, elle ne lui confie pas que son admiration mais sa vie même. Son aridité, sa monotonie. Une vie sans amour. Elle se mm7883_100512_07372_slide-9c7a5f51c0f2299a679852c31a5efebe112c1105-s6-c30raconte par petites touches, par étapes : son couple, ses crises, les larmes de son mari qui réussissent à mettre les enfants de son côté à lui quand son désarroi à elle est trop discret, intériorisé, pour les émouvoir. Et puis n’est-elle pas la fautive après tout ? Car la seule fois qu’elle a franchi la ligne, Béatrice Ombredanne a décidé de mettre une annonce sur Meetic et de se livrer à un inconnu. Ce qu’elle fait après avoir testé en ligne un certain nombre d’obsédés et de goujats. Celui qu’elle rencontre enfin pour de vrai s’impose avec la tranquillité de l’évidence. Il est tout ce qu’elle aime : peau, sourires, odeur, douceur, voix, tendresse, conversation, goûts. Et c’est réciproque. Lui est un antiquaire, plus esseulé que solitaire, anachronique et généreux, qui se délasse au tir à l’arc mais avec des flèches fabriquées par un ami artisan plutôt qu’avec celles de Décathlon… Ils passent une après-midi de rêve à s’aimer d’un amour total, moralement, intellectuellement, charnellement, sexuellement dans sa maison près de Strasbourg, en lisière de la forêt, promesse d’inconnu, lieu magique de conte de fées, son rosebud. Elle n’en revient pas, ainsi qu’elle le confie aussitôt à son amant d’un jour qui veut déjà faire sa vie avec elle :

« C’est qu’aujourd’hui je suis heureuse, indescriptiblement, si vous voulez savoir. Notre rencontre, dans ma vie bien rangée, c’est un peu comme une révolution : ces sourires sont des débordements populaires, c’est la liesse, je ne peux pas les empêcher d’éclater, ils sont comme des clameurs, j’adore cette sensation. Ces sourires ne m’appartiennent pas, la magie de ce moment ne m’appartient pas non plus, je le sais, je le sens. Cette journée est miraculeuse, elle ne reviendra pas, c’est certainement la dernière journée heureuse de toute ma vie. Je suis en train de flamber intégralement : en même temps que cette journée irréelle se déroule, je me consume de bonheur tout entière, mais vraiment tout entière, de l’intérieur, vous comprenez ? Je suis en train de brûler de joie, de l’intérieur, intégralement. Quand je partirai d’ici, il ne restera plus rien qu’un petit tas de cendres. »

Plus dur est le retour de fugue. Les postillons de haine de son mari, à qui elle avoue tout très vite pour avoir manqué de la plus élémentaire prudence dans la mise en scène de son absence, se muent en crachats. Pas de coups mais, comme d’habitude, des gestes qui bousculent, l’humiliation permanente et des mots qui tuent.  Cela ne peut pas s’arranger : comment pourrait-il décider de ne plus la rabaisser, de lui adresser autre chose que des reproches ou des insultes, lui qui la supplie déjà à genoux, immature jusque dans l’abjection, de ne pas l’abandonner sous la menace de se suicider « en altruiste » avec leurs enfants ? Son propre sentiment d’échec professionnel, la conscience de sa médiocrité et de ses limites, son incapacité à se réaliser l’encouragent à le faire payer à sa femme. Il veut se convaincre qu’elle est allée chercher ailleurs une plus grosse queue que la sienne quand elle ne lui parle que d’harmonie des sensibilités, étoile inaccessible enfin trouvée. La suite…

C’est de rapports de domination qu’il s’agit, de violence au sein du couple et du pouvoir de la littérature. Car il y a du Mrs Dalloway en Béatrice Ombredanne, dans sa fascination pour un roman à l’ombre duquel elle aimerait placer sa vie. Sauf qu’il s’agit de la nouvelle « L’inconnue » issue des Contes cruels de Villers de l’Isle-Âdam et d’une héroïne à laquelle elle s’identifie. Mystère d’une femme supérieure à son mari mais qui lui reste soumise, tant elle se sent délabrée, mise au rebut, en proie au sentiment abandonnique. Enigme de cette emprise inexplicable. Elle veut mais ne peut inventer sa propre vie et qu’elle soit belle. Elle a toujours fait bonne figure, embarrassée à l’idée d’importuner les autres avec ses problèmes. Dix ans qu’elle retient ses désirs, ses pulsions, ses colères, ses révoltes au risque de s’en étouffer. Les quelques heures de totale liberté qu’elle s’est octroyées, par rapport à son mari mais aussi en regard de sa responsabilité de mère, elle les a vécues comme une insurrection. Fallait-il que celle-ci soit puissante pour balayer la culpabilité ! Tout risquer dans le fol espoir de recevoir de l’affection, d’être vraiment touchée, caressée, tripotée et de se sentir enfin vivante. La joyeuse sauvagerie avec laquelle elle dit son fait à son mari est, avec quelques autres (échanges sur Meetic, lettres, conversations amoureuses, apprentissage du tir à l’arc) l’un des morceaux d’anthologie de ce roman. Il y a quelque chose d’héroïque dans l’allègre violence avec laquelle cette femme se révolte contre un mari qui la nie.

PAR135509L’Amour et les forêts tire sa puissance de ce que Béatrice Ombredanne est une femme qui ne s’autorise pas. Comme si elle se croyait illégitime en toutes circonstances. L’auteur nous fera découvrir au fur et à mesure les raisons souterraines, anciennes naturellement, de cette incapacité à s’accorder des libertés. La seule fois qu’elle a osé le faire, ce fut en parfaite conscience que ce serait un moment unique et sans lendemain. Eric Reinhardt est à son affaire avec la femme dès lors qu’il s’agit de la désidéaliser. Son exploration de l’univers sentimental de son héroïne, au risque d’un romantisme que d’aucuns jugeront suranné mais qui est ici poignant, est d’une empathie inouïe pour la fragilité faite femme. Pas assez pour dire : « Béatrice Ombredanne, c’est moi ! » mais suffisamment pour reconnaitre son avatar féminin en elle. De toute façon, elle parle pour toutes celles dont l’existence est ressentie comme entravée par leur vie de famille. Le parti pris d’écriture de Reinhardt n’y est pas étranger, classique sans être conventionnel, d’une remarquable acuité dans l’observation des choses de la vie, proche sans être familier car tenu, d’une étonnante richesse lexicale, discret là où d’autres s’étendent, inventif là où d’autres se taisent. Il est capable de détailler un sourire pendant deux pages, de s’attarder sur la lumière d’automne lorsqu’elle fait miroiter les perles dont Jean-Michel Othoniel a coiffé l’entrée de la station de métro qui mène à la Comédie-Française. Peu s’y entendent comme lui, dans cette génération de romanciers (1965), pour crever la peau des apparences, et déployer le merveilleux dans le réel le plus aride. Il fallait bien ce tremblé-là pour donner sa grandeur à une ordinaire tragédie domestique minée par le harcèlement conjugal.

Si L’Amour et les forêts n’était qu’un livre sur la création littéraire et le désir de fiction, il ne m’aurait pas bouleversé comme il l’a fait ; les histoires d’écrivains ont le don de m’ennuyer, elles me rappellent le bureau. Heureusement il s’agit aussi et avant tout d’autre chose. C’est terrible de ne pouvoir vous en dire davantage sur le destin de Béatrice Ombredanne, la manière inespérée dont elle finit par s’en rendre maîtresse, elle qu’on avait associée au renoncement et à la résignation. Mais ce serait ingrat vis à vis de l’auteur et du bonheur mêlé d’âpre mélancolie que son splendide roman nous a donné.

(Photos Gérard Castello-Lopes, D.R. – pour le station de métro de Jean-Michel Othoniel avec le café Le Nemours en second plan- et Henri Cartier-Bresson)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 058 Réponses pour Eric Reinhardt met à nu une femme qui ne s’autorise pas

Paul Edel dit: à

beau papier, vraiment!

closer dit: à

Je dirais même plus, bon papier!

la tête à toto dit: à

C’est très « durassien » non, comme roman ?

empedocle dit: à

retour à l’ordinaire, quoi !

des journées entières dans les arbres dit: à

aïe aïe aïe, je redoute le coup de l’antiquaire.

Pour bien commencer l’année, Meetic vous propose de rencontrer des célibataires lors de dîners et ateliers. Pour passer du virtuel à la vie réelle tout en douceur. Meetic en profite pour mettre en avant la simplicité de la rencontre. Car vous ne le savez peut être pas encore, mais « les gens n’attendent que vous ».
http://lareclame.fr/69191+musique+meetic

lolalmater dit: à

BB : bon billet !

des journées entières dans les arbres dit: à

Quand même, saluer l’arbre.
Celui qui cache la forêt.

À une grande forêt

Ô pasteurs ! Hespérus à l’Occident s’allume ;
Il faut tenter la cime et les feux de la brume !
Un bois plutonien couronne ce rocher,
Et je veux, aux lueurs des astres, y marcher !
Ma pensée habita les chênes de Dodone ;
La lourde clef du Rêve à ma ceinture sonne,
Et, détournant les yeux de ces âges mauvais,
Je suis un familier du Silence — et je vais !…
Souffles des frondaisons, Esprits du lieu sauvage,
Flottez, âcres senteurs de l’herbe après l’orage !
Gommes d’ambre, coulez sur le tronc rouge et vert
Des arbustes !… chevreuils, partez, sous le couvert !
Puisque le cri d’éveil qui sort des nids de mousses —
(Grâce au minuit des bois) — charme les femmes douces,
Ô Muse, en cet exil sacré fuyons tous deux !
Aquilons, agitez les pins sur les aïeux,
Qu’ils reposent en paix sous vos lyres obscures !
Sur les lierres tombez, ô pleurs d’or des ramures !…
Miroir du rossignol, la Source de cristal,
Bruissante, reluit sur le sable natal !
C’est l’heure où le dolmen fait luire entre ses brèches
Des monceaux, aux tons d’or fané, de feuilles sèches.
La clairière s’emplit de visages voilés.
Au loin brillent les ifs, par la lune emperlés ;
Brume de diamants, l’air fume ! Les fleurs, l’herbe
Et le roc sont baignés dans le voile superbe !…
Gloire aux œuvres des cieux ! Livrez-moi vos secrets,
Germes, sèves, frissons, ô limbes des forêts !…

renato dit: à

« La photo-là, on l’a eue… »

Hé oui, ce sont les jambe de Martine Franck.

renato dit: à

Enfin ! les jambeS…

empedocle dit: à

« sentiment abandonnique » là je bloque. C’est idiot mais c’est ainsi ; salut la compagnie

Sergio dit: à

Oui mais la principale, la première ; cela doit remonter à quelques mois, peut-être un an.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…gageure d’espérances,…de femmes endoctrinés aux muselières du couple des raisons,…

…belles de nuit ou des travaux et des jours,…façons rencontres-Cougars-élites-Métics,…

…d’abord des refoulées, pour après se tapées le Monde entier,…
…agences tout risques et Drôles de Dames réunis,…envoyez spécial,…grues d’état & escort-girl’s,…
…les premiers pas à confirmer le risque d’amalgames des maladies tropicales du jet-à €uro’s & service of Bank & Bourses,…

…les couples qui se prennent en mains, intelligences et connivences,…des Amicalement vôtre,!…au dessus de leurs maris cousues de fortunes,!…

…vous faisiez chauffeur de maître pour Monsieur,…toute ces Lady D,…en transes,…
…les maris derrières les vitres transparents,…avec leurs maîtresses,!…
…mais, elle travaille encore bien ta femme,!…tu veux bien me la présenter pour un golf de remboursement de dettes,!…cousus de mains de maître,!…à l’échine,!…
…elle aime çà,!…aussi,!…
…deux lesbiennes à maris, façon l’inverse,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…,!…encore plus croustillant,!…les couques aux beurres, demain matin,!…etc,!…

des journées entières dans les arbres dit: à

Sergio, il me semble que votre disque dur a fait un reset intemporel.

« Dans le tome II de l’essai qui devait différencier les rapports individuels avec autrui selon une hiérarchie ontologique, j’ai eu beaucoup de difficultés avec l’amour, car il est impossible d’expliquer philosophiquement pourquoi on aime et veut être aimé par telle personne précise à l’exclusion de toute autre. A l’époque, je n’ai pas cherché la réponse à cette question dans l’expérience que j’étais en train de vivre. Je n’ai pas découvert, comme je le fais ici, quel était le socle de notre amour. Ni que le fait d’être obsédé, à la fois douloureusement et délicieusement, par la coïncidence toujours promise et toujours évanescente que nous avions de nos corps renvoie à des expériences fondatrices plongeant leurs racines dans l’enfance : à la découverte première, originaire, des émotions qu’une voix, une odeur, une couleur de peau, une façon de se mouvoir et d’être, qui seront toujours la norme idéale, peuvent faire résonner en moi. C’est cela : la passion amoureuse est une manière d’entrer en résonance avec l’autre, corps et âme, et avec lui ou elle seuls. Nous sommes en deçà et au-delà de la philosophie »

B comme BERLIN dit: à

« Le monstre fait 4 kgs pour 1040 pages en grand format sous coffret. Le tout pour 249 euros. Ce qui est peu car une rareté pareille, tirée à ce jour à 2000 exemplaires, se conserve toute une vie. On aura compris que cette édition vaut le voyage. » Pierre Assouline.

Bon :
Primo, être Celinien,
Deuzio, ne pas être trop vieux,
Tertio, avoir du fric ou être marchant pour en chercher une plus-value.

Je pense que mon édition en Pléiade du « Voyage » et « Mort à crédit » me suffira amplement.
Merci pour la nouvelle, mais si Celine ne l’a pas publié tel quel, malgré les difficultés qu’il a rencontré, c’est certainement qu’il estimait que sa maitrise de la langue française, qu’il a porté jusqu’à un paroxysme jamais atteint depuis, n’était pas encore aboutit.
Proust à fait la même chose avec « La recherche ».
Deux façons d’aborder la langue française, deux courants qui coexistent depuis qu’elle existe, avec ses codifications.

Et j’attends toujours un novateur qui puisse me charmer autant que ces deux auteurs.

Allez, une soirée m’attend.

Polémikoeur. dit: à

Ombredanne : une trace dans l’histoire médicale
et un patronyme qui renverrait au comportement
asinien d’être assez facilement effrayé par sa
propre ombre. Peu pratique, en amour comme en
forêts.
Clairobscurcisaillement.

B comme BERLIN dit: à

« Plus dur est le retour de fugue. » P. Assouline.

Il est vrai que sans retour, il n’y a plus de roman…
Ni de romance.
A lire si je le trouve dans la bibliothèque d’une jeune fille en fleur…
Malheureusement, plus demain la veille !.

B comme BERLIN dit: à

« Il est capable de détailler un sourire pendant deux pages, de s’attarder sur la lumière d’automne lorsqu’elle fait miroiter les perles dont Jean-Michel Othoniel a coiffé l’entrée de la station de métro qui mène à la Comédie-Française. » P. Assouline.

Passé 5 années de ma vie à attendre la lueur bleue qui surgissait de rares fois des pavés de la rue de l’ancienne Place Colette devant la Comédie Française entre 17/19H ce qui n’arrivait que de la fin du mois d’août au début octobre, accoudé toujours à la même place du bar.

Alors la station de métro, excusez moi du peu !!! !! !.

Cette lueur, un peu comme le rayon vert que le marin de quart cherche au coucher du soleil sur les océans de l’hémisphère sud, insaisissable… .. .

B comme BERLIN dit: à

Nonne Notte !.
& Patcha Salute.

Berlin est une ville bien permissive.

JC..... dit: à

« je suis tombé amoureux de Béatrice Ombredanne » (Pierre Assouline)

Moi aussi, je suis tombé amoureux, un mois plus tôt. A chacun son héroïne… Un mauvais moment à passer, cette émotion fallacieuse ! Toujours nouvelle, toujours enthousiasmante puis décevante, toujours ce besoin de copuler pour assurer la propagation de l’espèce en habillant le génital de beaux atours…

Le sujet n’est pas ma tasse de thé : je préfère des femmes insoumises, intelligentes, autonomes et sûres d’elles. Mais comment résister à un tel billet. Un billet si engagé. J’aime l’engagement, en particulier l’indignation. Hessel est mon prophète préféré : surtout mort. Et puis ça me changera de l' »Histoire de France » de San Antonio, de Karl Kraus, et de Christopher Caldwell …

Je commande « L’Amour et les forêts ». Sur Amazon, naturellement : leur service est si bon ! ça nous change des vieux libraires…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…heureux,!…par un mouvement de décontraction que j’avais oublier de faire au naturel,…

…sans contraintes ,!…

…en tapotant sur le clavier,!…tout d’un coup,…je replis le pied , le porte sur ma chaise,…et serre le genou,…contre ma poitrine,!…
…mouvement de gamin à son aise,!…

…après,!…une ou deux minutes , je réalise le confort de ma posture,!…
…et, je me dis,…mais enfin,…je sais faire çà,!…mais,!…alors j’ai trop maigri d’un coup,!…
…café sans sucre,!…sans doutes,!…faire sa cuisine tout seul,…depuis la mort de maman, y a neuf mois,!…

…la liberté, sans horaires, le naturel sans dogmes à s’imposer,!…
…heureux,!…
……….., le reste du monde,…débrouillez-vous,!…Ah,!Ah,!…Bip,!BIP,!…etc,!…

JC..... dit: à

Ah ! cette journée commence bien : un superbe billet du taulier, un message rayonnant de bonheur de Bipbip-Envoyez !, la lecture des commentaires du billet d’hier où radio keupu secoue sa camisole de force en éructant des bêtises … notre ami Wanderer au mieux de sa forme ! La vie est belle en république.

JC..... dit: à

Eh ! Passou ! J’espère que vous allez vous passer des conseils de Paul Edel, ancien prix concours au PSG : la modération… c’est bidon !

Bonne journée…

JC..... dit: à

Imaginez un enclos de ranch, la poussière levée par 650 bovins serrés les uns aux autres, des vieux castrés, des vieilles vaches, des génisses en attente de saillie, des taureaux fatigués dont on connaît le nom, pas mal de jeunes veaux ambitieux, et là-haut, dominant le troupeau, l’estrade des critiques, des éditeurs, des journalistes, des radios, des télévisions …

Grandiose ! Et ça meugle, et ça beugle, et ça piétine ! ça attend le fer rouge qui marquera le Prix décerné sur le cuir brûlé à vie …

Musique d’Ennio Morricone …

Vous avez la « rentrée littéraire » prochaine ! …

Bénédictine dit: à

« Il y a des noms de personnages qui ne passent pas ; du début à la fin du roman, ils vous restent en travers la gorge, tant et si bien que vous ne croyez pas à ses émotions, ses sentiments, sa logique ou sa folie mêmes tant son identité vous paraît invraisemblable »

bé- linda
bé-rangère
béate
Béatrice, où que vous soyez, prenez votre mâle en patience.

Bedelia dit: à

« Béatrice Ombredanne, c’est moi ! »
et Bénédicte, c’est l’autre.
😉

renato dit: à

« C’est qu’aujourd’hui je suis heureuse, indescriptiblement, si vous voulez savoir. Notre rencontre, dans ma vie bien rangée, c’est un peu comme une révolution : ces sourires sont des débordements populaires, c’est la liesse, je ne peux pas les empêcher d’éclater, ils sont comme des clameurs, j’adore cette sensation. Ces sourires ne m’appartiennent pas, la magie de ce moment ne m’appartient pas non plus, je le sais, je le sens. Cette journée est miraculeuse, elle ne reviendra pas, c’est certainement la dernière journée heureuse de toute ma vie. Je suis en train de flamber intégralement : en même temps que cette journée irréelle se déroule, je me consume de bonheur tout entière, mais vraiment tout entière, de l’intérieur, vous comprenez ? Je suis en train de brûler de joie, de l’intérieur, intégralement. Quand je partirai d’ici, il ne restera plus rien qu’un petit tas de cendres. »

C’est redondant, on lit ça et on sait qu’on ne l’achètera pas… maintenant que j’y pense… ça doit faire 4 ans que je n’achète pas un roman français « nouveaux »… ni qu’en je lis, d’ailleurs…

Jacques Barozzi dit: à

Oui, toto, on pense à Anne Marie Stretter.

Joli, Bérénice ce « prendre son mâle en patience ».

Jacques Barozzi dit: à

Bénédictine, pardon !

JC..... dit: à

J’ai fait confiance à Passou et commandé illico ce roman si bien critiqué …Je le lirai, tudieu.

Puis, j’ai été voir la gueule d’Eric Reinhardt, par curiosité. Horreur ! Quelle tête de gland !
(si jamais le roman vanté par notre taulier n’est pas à mon goût … )

Mme Michu dit: à

L’amour dans la flaque d’une concierge demande une certaine dose de courage, mais bref, entrevu des connes faire dans le genre Harlequin avec les escort boys maintenant. Ah! l’amour. Selon les femmes. Et ben ma vieille. J’aurais vu!!!

Chaloux dit: à

C’est curieux, en lisant cet article concernant « un des romans les plus en vue de la rentrée », je ne vois ni roman ni rentrée.
BJ

Clopine Trouillefou dit: à

Le passage mis en ligne n’est pas, à mon sens, à la hauteur de l’enthousiasme assoulinien – et surtout il contredit l’allusion à Woolf : si Béatrice Ombredanne était une héroïne ressemblant à Mrs Dalloway, elle ne s’exprimerait pas comme cela, d’une manière aussi précise et emphatique à la fois.
Certes, Mrs Dalloway subit le sort des femmes de son temps, non « autorisées » elles aussi, (et comment !), et elle me fait penser à la chanson (sublime) des passantes, dédiée :
« A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant »
Mais ses plus grands emportements ne se manifestent pas par les mots, ni les pensées. Ils se reflètent dans l’eau que l’on regarde, dans la manière dont on va, ou non, se promener au phare, dans le frémissement avec lequel on épingle sa chevelure, tordue comme un cri -et voir à ce sujet le portrait de Woolf jeune fille, avec ce chignon bas, sur la nuque, tendant en arrière le fin profil, ramassant tout le victorianisme de son époque comme dans un boulet soyeux…

Woolf n’aurait pas fait brûler son héroïne de la sorte – elle l’aurait recouverte d’une eau faussement dormante.

Néanmoins,il est si rare de voir Pierre Assouline s’enthousiasmer de la sorte que l’on pourrait être tenté, malgré le passage non probant. Sauf que je me dis…

Allez, je me lâche, tant pis !

… Je me dis que cet enthousiasme, pour sincère qu’il soit, n’est que le contrecoup de la déception. Le Carrère, évidemment, et puis toute cette rentrée grise, cet été gâché (au moins pour la partie nord de la France, mais même en Corse, en plein juillet, l’eau était froide !!!). Du coup, on s’accroche au premier rayon qui passe, et on le trouve irisé parce qu’on a besoin d’arc-en-ciel.

… Il me faudrait un autre passage pour apprécier le livre. Ou bien la curiosité de savoir comment l’héroïne s’en sort, mais même là, j’ai un mouvement de recul.

… Et puis Bovary lit de mauvais livres, elle.

bouguereau dit: à

les histoires d’écrivains ont le don de m’ennuyer, elles me rappellent le bureau

ha trés bien..mais alors c’est ce dont doit rêver un producteur de fime porno lassouline

bouguereau dit: à

Quand je partirai d’ici, il ne restera plus rien qu’un petit tas de cendres. »

je trouve l’estrait trés bien mais tu vois bien lassouline que c’est l’image et l’idée qui se consumment et laisse même un petit tas..car elle avec son cul et son petit sac et tout son barnum elle part de là se refaire une beauté..pour de nouvelles aventures..c’est à ça qu’on voit que les femmes et ta bougredane incluse c’est que des salopes

bouguereau dit: à

station de métro de Jean-Michel Othoniel

trés bien aussi..ça enfile des perles et des grosses..jdis ça chus méchant j’aime bien..mais pour illustrer la province à metz t’aurais pus prende chais pas..dla saucisse de foi de veau tiens

bouguereau dit: à

Contes cruels de Villers de l’Isle-Âdam

ha villiers..un kador affamé qui vient de sa province..sur qu’il aurait dit qu’y a rien pour les archers a décathlon..comme les cannes à pécho ou les rapières..que pour les bourrins c’est certain

lolalmater dit: à

Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant »
l’avenir, c’est le tripot ?

Chaloux dit: à

« Ombredanne », ça fait un peu Maeterlinck, Proust première manière, Plaisirs et les Jours,-« ombre damnée ». Un peu facile.
En vidant pour l’utiliser le secrétaire Louis XVI qui se trouve à côté de mon bureau (d’époque, je précise pour Edel, un très beau modèle assez rare – d’après l’expert du mobilier national venu l’expertiser, en acajou dit flammé) bourré de livres jusqu’à la garde, j’ai retrouvé, au milieu des Nouveaux Lundis, des Mémoires -apocryphes- de la marquise de Créquy et de pas mal de’autres bouquins du XIXe sur la Révolution et sur Paris, une pile toute fraîche de livres achetés il y a deux ou trois ans et dont certains n’avaient pas été lus. Eros et Priape de Carlo Emilio Gadda, un vrai choc. Et un conseil d’ici.
En comparaison, l’extrait ci-dessus fait vraiment prose d’emballage. Un de ces textes dont on oublie tout au fur et à mesure de la lecture.
(Mais j’ai comme dans l’idée que le Goncourt cette année va s’intéresser à la femme. Très vendeur. Il faut bien que l’académie Goncourt se vende…).

bouguereau dit: à

Puis, j’ai été voir la gueule d’Eric Reinhardt, par curiosité. Horreur ! Quelle tête de gland !

..je le trouve trés à mon gout, j’aime beaucoup la boucle sur le front le déhanché volontaire et ce noir qui l’amincit..t’as pas l’sens du beau jicé

Chaloux dit: à

« C’est qu’aujourd’hui je suis heureuse, indescriptiblement, si vous voulez savoir. »

Ah, ce « si vous voulez savoir »…, du grand art, qui me rappelle le galure de Charles Bovary: « C’était une de ces coiffures d’ordre composite, où l’on retrouve les éléments du bonnet à poil, du chapska, du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton, une de ces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d’expression comme le visage d’un imbécile. »

Non, je ne veux pas savoir.

closer dit: à

« Imaginez un enclos de ranch, la poussière levée par 650 bovins serrés les uns aux autres, des vieux castrés, des vieilles vaches, des génisses en attente de saillie, des taureaux fatigués dont on connaît le nom, pas mal de jeunes veaux ambitieux, et là-haut, dominant le troupeau, l’estrade des critiques, des éditeurs, des journalistes, des radios, des télévisions …

Grandiose ! Et ça meugle, et ça beugle, et ça piétine ! ça attend le fer rouge qui marquera le Prix décerné sur le cuir brûlé à vie …

Musique d’Ennio Morricone …

Vous avez la « rentrée littéraire » prochaine ! … »

JC, votre finale me surprend…j’avais cru reconnaître un congrès du PS.

bouguereau dit: à

j’aurais kiffé m’appeler eric reinhardt..imagine toi jicé..en meusieu loyal à pléyel au micro « et maintenant éric reinhart et son quart de queue »..c’est la standing ovation épicétou

Jacques Barozzi dit: à

A part le titre et le fait qu’aujourd’hui madame Bovary est inscrite à meetic, je ne suis pas très convaincu ni par le compte-rendu ni par l’extrait. Sur les photos, il fait assez garçon coiffeur l’artiste, avec des faux airs de Johnny !

bouguereau dit: à

Sur les photos, il fait assez garçon coiffeur l’artiste, avec des faux airs de Johnny !

il est trés bien et je vais le lire tiens ce bouquin..même si la cuisse est un peu maigre à paris

Chaloux dit: à

Le « indescriptiblement » aussi fait très bien.
Un vrai sujet de devoir : « Qu’est-ce qu’être « heureux indescriptiblement »? Vous raconterez une histoire qui vous est arrivée, au cours de laquelle vous aurez été « heureux indescriptiblement » ».

Les gens qui sont « heureux indescriptiblement » ont trop lu Anna de Noailles : »le ciel était ce soir d’un couleur qu’on ne peut pas dire ». J’étais heureux indescriptiblement…

Puisqu’il n’y a que les morts qui sachent écrire sans trop prendre le lecteur pour un con, attendons le Gracq.

Jacques Barozzi dit: à

Pas mal la rentrée littéraire vue par JC, en effet. Mais il y en a un qui a bien tiré son épingle du jeu en partant au galop bien avant le troupeau, c’est… Eddy Bellegueule !

Chaloux dit: à

Bref, ce Reinhardt est fait pour être écrivain comme moi pour être garde-barrière (encore que).
Passons au suivant.

Jacques Barozzi dit: à

Garde barrière, un beau métier, Chaloux !

bouguereau dit: à

ce Reinhardt est fait pour être écrivain comme moi pour être garde-barrière

et aprés on dit que ce monde est mal fait lassouline..il fait beau c’est l’été indjin..tayo

Clopine Trouillefou dit: à

Ben zut, Chaloux, vous vivez entouré de pianos et de meubles du patrimoine : y aurait-il des horaires de visite ?

Jacques Barozzi dit: à

Uniquement sur invitation, Clopine !

Jacques Barozzi dit: à

Professeure de lettres fréquentant le café de Nemours, ça me rappelle quelqu’une !

la tête à toto dit: à

L’écrivain « souffrait d’un grave traumatisme crânien après avoir chuté d’une dizaine de mètres en escaladant un chalet à Chamonix, comme il le fait régulièrement en fin de soirée ».

Des fins de soirée dangereuses ! Plus périlleuses en tout cas que de reprendre le volant !

Sirius dit: à

Je viens d’écrire un remarquable commentaire qui ne s’est pas affiché.

Je résume: d’après l’extrait, c’est nul, niveau Harlequin.

Jacques Barozzi dit: à

Ce indescriptiblement permet à Eric Reinhardt de pondre 365 pages !

Chaloux dit: à

Non, pas encore, Clopine, mais ça viendra certainement.

Widergänger dit: à

Roman durassien, tu parles ! N’importe quoi !

La légitimation par Mrs Dalloway…, tu parles ! N’importe quoi ! L’extrait le contredit absolument : plat, à la sauce contemporaine du négligé de la conversation de bistrot sans sprezzatura aucune.

L’allusion aux Contes cruels pour nous faire comprendre qu’il s’agirait là d’un nouveau conte de ce genre. Lourd. Villiers comme caution… tu parles !

Un roman QUI N’INVENTE RIEN, SOMME TOUTE. Comme l’immense majorité de la production romanesque française : exemplaire en médiocrité patentée et admirée comme telle…

Voilà le genre qu’on admire dans le jury Goncourt et qui sera primé. Le jury des Cons Courts au long nez…

La France sombre.

Jacques Barozzi dit: à

C’était pour la promotion de son prochain livre sur l’escalade, toto. C’est réussi !

la tête à toto dit: à

Vous l’avez déjà lu attentivement en entier ? Bravo !

kicking dit: à

vous vivez entouré de pianos et de meubles du patrimoine : y aurait-il des horaires de visite ?

et probablement un petit führer ou un catalogue à lire, pour une bovary..

Jacques Barozzi dit: à

Un amour de la forêt comme source de pâte à papier ?

Clopine Trouillefou dit: à

Et, avez-vous été invité, Jacques ? Racontez-nous. Je vois bien, moi, M. Chaloux arrivant en sifflotant dans son bureau, porte blanche à motifs floraux (Régence), il dépasse une petite chaise cannelée et dorée (Louis XV), ouvre une commode bombée et renflée comme une bonbonnière (Transition), et se laisse tomber sur un sofa Directoire. A ce moment-là, on entend des bruits en provenance du couloir : ce sont des rédéliens qui, avec leurs gros sabots, viennent poser des questions, se bousculer, et se pousser du coude. Jc pose une cigarette non éteinte sur la commode, Bouguereau prend la chaise Louis XV pour les cabinets, et W. fouille dans la commode, à la recherche de dossiers prouvant la collaboration des parents de Chaloux, en 1942. Et vous, Jacques, vous tournez de ci de là, le nez en l’air comme d’habitude, à la recherche d’un goût que vous pourriez capter…

Chaloux dit: à

Dans les Forêts de Sibérie, lu en une soirée, est un bon souvenir de lecture.
On est content d’apprendre que ST va mieux.

Jacques Barozzi dit: à

Monsieur Court, je vends ma bibliothèque, contenant et contenu, avec un fonds de livres sur Paris. Où pourrais-je vous faire parvenir la liste ?

Chaloux dit: à

Clopine, le Transition est rarement « bombé ». En 1942, mon père avait un an…

Widergänger dit: à

Le fait de répéter trois fois par pages le nom de l’héroïne comme une incantation est déjà un artifice littéraire qui sent son ratage littéraire.

C’est une sorte d’Ulysse épique en porte-jarretelles…qui annonce sur Meetic et baise en forêt … Hyper comique mais à l’insu de son plein gré… C’est comme ces gens qui se rendent aujourd’hui à leur bureau en tenue de soirée… Même effet.

Le nom et ses dénominations dans le récit :
— Wayne C. Booth, « Distance et point de vue », dans Poétique du récit, Points Seuil n°78.

Vous imaginez un film de Rohmer où la caméra serait tout au long du film en contre-plongée : à peu près le même effet… »incantatoire »… épico-vazouillard orsonwellsien…

C’est ce que Popaul appelle « un bon papier ».

Fermez le ban… Ya arien à voir.

ueda dit: à

Billet bien agréable, indépendamment du livre que personne n’a encore lu.
Une petite échappée hors de la boursoufflure, du cynisme ou du misérabilisme dont traitaient les précédents.

Même le camarade JC s’est mis à confirmer:
1. qu’il lisait
2. qu’il lisait des romans
3. qu’il lisait des romans de rentrée.

Il fait beau sur la rade.

(Le nom de l’héroïsme me gêne, et malgré tous mes efforts pour faire sonner le violoncelle de la magnifique syllabe française « om » avec ses prolongements automnaux, hein, je reste ennuyé par une ombre d’âne qui parasite mon oreille.
Il suffit peut-être de lire ce nom cinquante fois, pour chasser enfin l’Hamon)

Chaloux dit: à

« Bouguereau prend la chaise Louis XV pour les cabinets »

Là, pas d’erreur, bouguereau prend toute chose pour ses cabinets. Bien vu.

kicking dit: à

bien, je retire le dernier sous-entendu, emma n’a jamais rêvé ça

la tête à toto dit: à

« Fermez le ban… Ya arien à voir. »

Vous n’avez même pas lu le livre ? Comment voulez-vous faire croire que vous avez « vu » ?
Vous êtes prétentieux comme un pou !

Clopine Trouillefou dit: à

Chaloux, un an ou pas, ce n’est pas le problème pour W. Vous savez bien que, pour lui, soit vous êtes juif, soit vous êtes antisémite : l’âge, le sexe, le statut social, la culture, l’opinion politique, l’écoute ou le partage, tout ça n’a rien à voir à l’affaire. Par contre, si votre prépuce a un peu moins de centimètres carrés de peau qu’à votre naissance, vous avez une petite chance d’être écouté. Evidemment, c’est plus simple si vous êtes un garçon, dans ce cas…

(en fait, je pensais à ces commodes de Boulle, du Louis XV, avec les pieds contournés et bombés comme des anses de panier, mais je voulais vous environner d’époques différentes, quoique toute patrimoniales. M’enfin, si vous préférez l’Ikea, je peux recommencer vous savez)

Jacques Barozzi dit: à

L’héroïne est agrégée de lettres, ML, ne peut que la détester, toto !

Widergänger dit: à

Pas besoin de lire ! C’est tout lu, c’est tout vu !

Relire plutôt :
— Villiers de L’Isle-Adam, Claire Lenoir.

Roman évidemment inspiré de celui-ci. Un remake mais de l’étage en-dessous qui voudrait imiter les élans sublimes de Claire Lenoir.

Un roman très moyen qui ne passera pas la saison du Con Court…

Chaloux dit: à

Clopine, je n’ai pas de Boulle, c’est trop fragile. Vous semblez confondre le Boulle avec le Louis XV. Mais nous avons aussi de l’Ikea.(Il m’arrive de considérer soucieusement les Billy archi bourrées en me demandant combien de temps elles vont mettre à nous tomber sur la tête. )

Jacques Barozzi dit: à

Clopine, n’offrait pas le prochain livre de Sylvain Tesson à votre soeur, sinon elle va se mettre à escalader l’himalaya !

Clopine Trouillefou dit: à

… Et puis, nous sommes bien sévère à juger comme cela, sur un unique extrait, un peu malencontreux je vous l’accorde, m’enfin. Il faudrait que notre hôte, afin de justifier son enthousiasme, rajoute un autre passage, pour que nos avis soient un peu plus éclairés. Mais 21,90 euros (quel drôle de tarif, on croirait une manoeuvre marketing…), en ces temps de rentrée, c’est une somme. Je ne la risquerai pas comme ça…

Jacques Barozzi dit: à

n’offrez, pardon !

Widergänger dit: à

On voit bien aussi la tendance claudesimonienne du sourire sur trois pages qui n’a rien compris à la fonction de la description chez Claude Simon et veut faire son petit Claude ou sa madame Claude plutôt, une madame Claude désagrégée et démeeticquée… Bref, une énorme poilade de potache encore à peine sorti de la guerre des boutonneux prépubères…

Chaloux dit: à

« Mais ce serait ingrat vis à vis de l’auteur et du bonheur mêlé d’âpre mélancolie que son splendide roman nous a donné. »

Je ne sais pas pourquoi, en lisant cette phrase, je me dis : »Proust aurait pouffé ».

Clopine Trouillefou dit: à

Jacques, j’ai bien peur que cela ne soit déjà fait (Tibet, Népal, Katmandou d’où elle a rapporté des photos tristes de fils électriques pendouillant, de rivières et ruisseaux débordant de sacs plastiques et de déchets, et de fabuleuses couleurs roses sur des neiges encore éternelles -mais pour combien de temps ?)

Avez-vous apprécié le petit film ? Ma grande soeur est si humaine que je l’en aime que mieux. (drôle de phrase, cette dernière… Euphoniquement barbouillée, dirais-je)

ueda dit: à

Photo 3

Une agrégée avec un croisé de jambes si magnifique, je suis prêt à l’écouter des heures entières.

ueda dit: à

Widergänger dit: 2 septembre 2014 à 10 h 46 min
On voit bien aussi la tendance claudesimonienne du sourire sur trois pages qui n’a rien compris à la fonction de la description chez Claude Simon

Putain, les profs…

Mon chère WG, vous êtes le pervers narcissique de vous-même.

bouguereau dit: à

et cheuloux qui trouve toujours que c’est utile de faire savoir quil a un bitard à l’allure de l’imbéciye..tout est a sa place..monde parfait..j’achète lassouline!

Jacques Barozzi dit: à

« Mon chère WG »

En pleine confusion des sentiments, ueda !

Chaloux dit: à

Jacques, j’y suis allé, le narrateur a des « intuitions vaporeuses ». C’est un festival, ce bouquin.Pas pour moi. Quelquefois, je me demande si ce que préfère Assouline ce ne sont pas les niaiseries.

bouguereau dit: à

L’héroïne est agrégée de lettres, ML, ne peut que la détester

..le monde est parfait mais y’en aura toujours pour critiquer yavé..

chantal dit: à

ca y est le clézio a dégainé, il encourage une petite jeune fille juive publiée chez gallimard / l’arpenteur, idée de base elle écoute Daft Punk pour oublier la shoah !

bouguereau dit: à

n’offrez, pardon !

dans un cadeau c’est l’intention qui compte baroz..

Widergänger dit: à

Ueda, les porte-jarretelles vous feront devenir chèvre…

Clopine Trouillefou dit: à

Ouh là là, grâce à votre lien, Jacques, j’ai lu les deux premières pages. A la garde ! (comme aurait dit pépé Proust) Ca commence très mal cette histoire. Le style est, comment dire ? Je le trouve emphatique, c’est cela. On nous décrit le contenu d’une lettre – j’ai passé mon temps à me demander pourquoi ce contenu n’est pas tout bonnement reproduit, pour apprendre au bout de deux pages que le héros l’a « perdu » ; artifice bien mince – n’aurait-il pas été plus honnête de le dire dès le départ, parce que là on soupçonne le héros d’être si content d’avoir reçu un courrier d' »admiratrice » qu’il suffira qu’elle soit jolie pour que, boum, histoire d’amour et tralala. Désastreuse entrée en matière. Notre hôte aurait-il perdu sa perspicacité coutumière, ou bien n’a-t-il pas, comme dirait DHH, reçu sa dose d’ultraviolets estivaux ? Me voici d’accord avec W., c’est dire…

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 10 h 50 min

boumou fait sa vaporeuse. Qu’il achète donc cette niaiserie qui ne déparera pas le personnage.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 2 septembre 2014 à 10 h 55 min
Ueda, les porte-jarretelles vous feront devenir chèvre…

Sauf si c’est pas lui qui les met!

bouguereau dit: à

En pleine confusion des sentiments, ueda !

il n’en est d’autres de bon baroz..

Widergänger dit: à

Le rythme incantatoire dans Désert de JMG Le Clézio, là d’accord. Le côté épique avait du sens. Mais là, non, c’est débile.

Chaloux dit: à

D’après ce que je comprends, c’est du Montherlant redivivus.

bouguereau dit: à

voilà que cheuloux veut que je lui serve aussi de la chère en chapeau..

Jacques Barozzi dit: à

Oui Clopine, on y retrouve la préciosité d’un Jacques Almira ! Du déjà lu…

Widergänger dit: à

Plus qu’une maladresse technique, une faute de goût.

Postmodernisme dans le roman : on utilise des éléments épiques à n’importe quelle sauce. Pas signe mais réalité de la décadence de l’art de raconter des histoires, en train de vivre ses derniers feux de paille.

Chaloux dit: à

boumou lira le Reinhardt en déshabillé rose, en faisant des soupirs et des  » ah lala », la main dans une bonbonnière à caramels encore plus mous que lui, en bonne vieille morue sentimentale qu’il est.

Chaloux dit: à

La correspondance de Flaubert, si touchante, avec Melle Leroyer de Chantepie.

ueda dit: à

Je vous bien arrogants avec la sentimentalité.

Harlequin nous a peut-être épargné la révolution.

Meetic, c’est quand même préférable au djihâd, nom de dieu.

JC..... dit: à

ueda dit: 2 septembre 2014 à 10 h 48 min
Photo 3
« Une agrégée avec un croisé de jambes si magnifique, je suis prêt à l’écouter des heures entières. »

L’oreille ? Est ce vraiment le bon choix d’organe, camarade ueda ?…

ueda dit: à

Quel croisé (de jambes, de jambes)!

Si j’étais pris en otage par des puent-la-sueur monothéistes et devait vivre sans femme pendant des mois avant de sourire comme un kabyle, ce n’est pas Penthouse que je punaiserais au mur mais cette miraculeuse photo.

(Le livre est posé au plus chaud et au plus doux de sa personne.
On peut rêver sur: « quel livre?, etc ».
Ça maintient en vie au milieu du bruit débile des prières et des kalach)

Widergänger dit: à

Grosso modo, dans la manière de raconter une histoire, dans le style des phrases, vous avez à peu près deux grandes tendances qui se dessinent :
1°) Première tendance : le style grandiloquent à la Bossuet. C’est la tendance Richard Millet avec des phrases qui décollent comme un jet privé, s’élancent dans le ciel comme un gros porteur et passent de temps en temps par quelques trous d’air. C’est le style de Ma vie parmi les ombres. Le style impressionne. Mais c’est du postmodernisme aussi où Bossuet n’est qu’un effet de style, déconnecté du contenu. Le style pour la beauté du style, mais pas de fusion où le style à lui tout seul est une vision du monde comme chez le grand Flaubert.

2°) Deuxième tendance : le style réductionniste, style de Michon en France, style de Volker Weidermann en Allemagne, style du dernier Peter Härtling aussi. Style qui contient le deuil de la littérature pour parler du deuil d’une certaine Europe, d’un certain monde mythique. Fusion d’une manière et d’un monde qui débouche sur une authentique vision du monde. Problème, on ressasse le passé, on ne parle pas du monde d’aujourd’hui, ou par allusion, par parabole interposée. Le monde d’aujourd’hui reste dans le silence.

Le roman en question n’appartient à aucune de ces deux tendances de fond qui se dégagent. Parce qu’il n’a pas de style, il n’appartient quesiment pas à la littérature. Il est proche du rien, du néant littéraire. Il est comme l’immense majorité de la production française (à part Richard Millet, Pierre Michon et un ou deux autres) une reprise de Balzac faite de bric et de broc de la modernité où ça pendouille de partout sans construction, sans vision d’ensemble en reprenant des romans classiques comme ceux de Villiers (même tendance d’ailleurs au cinéma avec des remake). Époque très pauvre, proche de l’asphyxie.

JC..... dit: à

« Meetic, c’est quand même préférable au djihâd, nom de dieu. » (ueda)

Non ! Rien ne remplace la joie orgasmique d’une bonne décapitation, d’une belle rafale en pleine poire, d’une sympathique humiliation collective de « traitres », comme à Gaza, en Syrie ou ailleurs !

Meetic, c’est pour les humanistes frustrés, bon à rien.

Le Djihad, c’est la joie de l’intellectuel comblé, le triomphe du spirituel …

Clopine Trouillefou dit: à

Ben, c’est absolument évident que W. ne va pas aimer l’OUbli, ce livre soutenu par Le Clézio et écrit par une toute jeune femme. Il s’agit, si je comprends bien, que l’héroïne échappe à l’héritage de la Shoah, et préfère la vie au souvenir des morts. Soit exactement la posture la plus exécrée de W., qui ne rêve que de soumettre l’humanité à la destruction intérieure que ferait peser sur elle le sentiment de la faute. Humanité partagée en deux couleurs, bien sûr, noir et blanc. Alors si le blanc se met à vouloir déposer le sac pesant du souvenir gravé dans le marbre de la souffrance (et ça pèse un brin, un sac rempli de marbre !), W. va vitupérer tout à loisir et agiter ses petits bras musclés d’imprécateur impuissant. Et moi, du coup, je la trouve tout de suite sympathique, la jeune femme en question…

bouguereau dit: à

Meetic, c’est quand même préférable au djihâd, nom de dieu

et le gagnant c’est toujours çui fier de sa casquette de loutre au finiche..y’en a des qui trichent

JC..... dit: à

« W. va vitupérer tout à loisir et agiter ses petits bras musclés d’imprécateur impuissant » (Clopine)

Certaines connes n’hésitent pas à agiter vainement leur petite langue de pute !

bouguereau dit: à

Si j’étais pris en otage par des puent-la-sueur monothéistes

tu leur grattes 450ha épicétou.hon va pas slaisser emmerder hin zouz

Chaloux dit: à

La photo illustre pour moi un moment qui demande beaucoup de précision et de sang froid.
La dame commence un peu à remuer sur le canapé, s’étire, baille, signe que la séance de lecture va bientôt prendre fin.
Approche légère, léger baiser sur sa cuisse découverte.
Puis, demander le plus hypocritement du monde, si « c’est bien ».
La suite ad libitum.

chantal dit: à

mais oui clopine, avec tout ce qu’on a entendu et lu sur les réseaux sociaux ces dernières semaines, je crois que très certainement ce livre porte une voix.

Widergänger dit: à

Le bouquin de Le Clézio est simplement une confirmation de la thèse de Bessière sur le fait que la Shoah est un « départ », le paradigme de notre époque.

La tendance mortifère, dénoncée à juste titre par Clopine, n’a jamais été mon fait. Je ne l’ai jamais défendu. Clopine ne sait pas lire et ne comprend rien à ce que j’écris à ce propos, c’est à peu près tout ce qu’il y a à en dire… Mais faut-il s’en étonner ?

bouguereau dit: à

t’as pas retiré ta casquette de baisebol en loutre cheuloux..tu prends une beigne

bouguereau dit: à

Puis, demander le plus hypocritement du monde, si « c’est bien »

tu devrais faire la rentrée littéraire mon cheuloux..t’as l’tempo

Chaloux dit: à

Non, boumou, parce que ça suppose une longue intimité. Si tu t’y connaissais, mais ça pas plus que le reste, hein… une vieille sous-maîtresse délaissée de maison à lanterne rouge, c’est tout ce que tu es. Et pis personne qui vient plus…

Clopine Trouillefou dit: à

Ah ça, quand Jc vient au secours de W., on peut être sûr que c’est pour la bonne cause. Wouarf.

Et je voudrais bien qu’on m’accorde au moins une vertu : j’arrive à exprimer mes points de vue sur les « autres » sans recourir à l’insulte. Ce serait bien, si tout le monde en faisait autant. C’est une sorte d’exercice littéraire, tenez…

Clopine Trouillefou dit: à

W., mettons-nous d’accord. Je prends officiellement acte que vous ne défendez pas la position mortifère d’héritier de la Shoah voyant de l’antisémitisme partout, et surtout là où il n’est pas, chez Onfray par exemple. Donc JE VOUS CROIS. Mais maintenant, si vous persistez et que vous n’apportez pas de preuves de ce que vous avancez, autres que vos excès habituels, votre parole sera, à mes yeux, totalement dévaluée. Vous savez, j’ai la mémoire aussi longue que celle de la mule du Pape. Et je n’oublierai jamais que, pour vous, je suis une antisémite, que vous l’avez écrit et que vous ne vous êtes jamais démenti. Alors vous pouvez bien écrire que je ne comprends pas votre position – je ne comprends pas, moi, comment vous pouvez persister à ne pas me présenter vos excuses (que j’accepterais, d’ailleurs, parce que je suis plutôt une bonne fille, mais je sais pertinemment qu’elles n’arriveront jamais. Ah là là.)

Widergänger dit: à

Il y a d’ailleurs un roman sur la Shoah, écrit par un écrivain juif qui est fondé sur le thème de l’oubli, roman très connu :

—Lydia Flem, Comment j’ai vidé la maison de mes parents.

On peut se référer aussi au colloque de Cerisy :
— Vivre et écrire la mémoire de la Shoah, Paris, éditions du Nadir, Alliance israélite universelle, 2002.

Un psychanalyste s’est aussi intéressé de très près au fonctionnement de l’oubli et notamment en rapport avec la mémoire de la Shoah :
—Dominique Bourdin, De l’oubli Dynamique du fonctionnement psychique, Armand Colin, 2004.

Widergänger dit: à

Vous n’aveez pas à en prendre acte mais plutôt du fait que je vous emmerde…!

bouguereau dit: à

tu devrais essayer clopine..c’est un exercice littéraire regarde..beaucoup de précision et de sang froid avec les femmes mon cheuloux..hurrrkurkurkurk

Widergänger dit: à

Votre présence, Clopine, est une insulte permanente à l’intelligence.

ueda dit: à

Photo 1

Cet objet flottant n’est PAS un rétroviseur.

Quelqu’un, quelque part, de quelque manière, essaie de nous dire quelque chose.

C’est en noir et blanc, comme chez Marker.

bouguereau dit: à

mais plutôt du fait que je vous emmerde…!

tu vois c’est un exercice litteraire..comme le petit tas de cendre..aprés on scasse..tu calcules?

Bloom dit: à

Baroz, je me posais la question sur le fil précédent: « A quand un grand film sur le viol, façon Orange mécanique? ». Eh bien, dans le Nouvel Obs je lis que le prochaine projet de Richie Metha est « un film sur le viol collectif d’une touriste à New Delhi en 2013 ».
A suivre.

JC..... dit: à

Clopine Trouillefou dit: 2 septembre 2014 à 11 h 30 min

Mais qu’elle est nulle, cette conne ! Mais d’un nul … faut en faire une romance prout prout !
(si elle n’existait pas, il faudrait inventer une aussi belle occasion de moquerie permanente)

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 11 h 37 min

pas « avec les femmes », boumou, avec la mienne. Tu comprends décidément rie, archimou d’en-bas en en-haut.
Et puis moi, tu sais, au contraire de ce que tu racontes (ton bitard, chacun a le sien), je n’ai jamais « été pêcheur ».

bouguereau dit: à

Cet objet flottant n’est PAS un rétroviseur.

si c’est juste pris de la place du mort.ha!

bouguereau dit: à

la tienne..mais laisse là ou elle est la pauvre..

Précision anatomique boumouesque dit: à

Chaloux dit: 2 septembre 2014 à 11 h 41 min
bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 11 h 37 min

« boumou, avec la mienne. Tu comprends décidément rie, archimou d’en-bas en en-haut. »

Non, pas tout à fait. Parait que ses GC lui ont légèrement durci le fi…

Jacques Barozzi dit: à

Merci, Bloom, très bon cinéaste qui nous change des productions bollywoodiennes !

Widergänger dit: à

Bien sûr, Clopine, que vous êtes une antisémite, une antisémite à l’insu de votre plein gré mais une antisémite quand même ! Et les pires, ceux qui n’en ont pas conscience et qui font le mal ! qui propage le mal ! qui pourrissent la vie les Juifs en France !

Bien sûr que vous êtes une saloperie d’antisémite avec votre défense de l’Onfray pas frais qui fonde son traité d’athéisme sur les pires propagateur de l’antisémitisme en France. Vous êtes une de ces innombrables saloperies d’antisémites qui pullulent partout en Europe avec les mêmes idées aberrantes sous le crâne ou ce qui en tient lieu. Vous êtes une ordure comme tant d’autres.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 11 h 42 min

Pauvre boumou, là tu es vraiment très mauvais…bas… déconfit…sans esprit…mollasse du glaviot… le vrai boumou… Une fiente.

Jacques Barozzi dit: à

Mépris et haine, les deux mamelles de ML et JC, incapables d’un amour au balcon en forêt !

chantal dit: à

clopine ml apporte des éléments de compréhension de ce qui précède le processus d’écriture.

quand on a la rage, le rythme vient, les jeux vidéos où l’on atteint facilement des scores, ce n’est pas la même chose que la guerre en réalité. d’autre part on ne peut changer les éléments constitutifs de sa valise génétique, on peut installer une distance . comme en amour.

Widergänger dit: à

Mépris et haine, tout à fait ! pour toute la racaille dans votre genre.

ueda dit: à

J’ai fait un cauchemar.

Notre ami WG était grand mufti de Jérusalem.

Dans sa hâte de converti, il s’était trompé de bouquin.

Mémère bouguereau dit: à

Vla qu’y s’énerve ‘cor, eul’boumou. Déjà des grosses traces sur eul carr’lage eud’ la salle…

chantal dit: à

le moteur de w. il a la haine ..

moi il m’indiffère.

Widergänger dit: à

Ouais ouais, je vais vous l’arranger, moi, votre q dans le cqfd…!

bouguereau dit: à

la valise génétique ou la mort..hurkurkurkurk

bouguereau dit: à

t’as la valige en carton chantal épicétou

Mémère bouguereau dit: à

L’en répand partout. Ah, ct’eu misaïre!

Clopine Trouillefou dit: à

Mais je partage votre opinion, en le mesurant cependant, sur le bouquin de Reinhardt. Au fait, ce patronyme, que l’auteur partage avec Django, on sait d’où il vient ? Est-ce la même racine que notre « renard » français ?

bouguereau dit: à

uéda il a une grosse malle de bouana qu’il faut ête 12 pour la porter

Doux que ça vient! dit: à

Clopine Trouillefou dit: 2 septembre 2014 à 11 h 56 min

Il a un peu une tête à l’avoir attrapé dans le Marais.

bouguereau dit: à

c’est pas un valise en croco copine..

Un problème de bagage dit: à

bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 11 h 56 min

Pas assez grande pour y loger le gr

Un problème de bagage dit: à

Un problème de bagage dit: 2 septembre 2014 à 11 h 58 min
bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 11 h 56 min

Pas assez grande cependant pour y loger le gras et lourdingue bouguereau.

Clopine Trouillefou dit: à

Allez, calmez-vous W., je ne pourrais certes me mesurer physiquement à vous. (encore que j’ai giflé un type, une fois, dans un café – je crois que c’est le seul acte de violence que j’ai commis dans ma vie, ça et la soupière, c’est tout); par contre, je me vois bien avec une tarte à la crème à la main. Mais je n’irai pas vous attendre à la sortie de votre collège pour autant, vous savez. Je suis fondamentalement non-violente, on ne se refait pas (vous en êtes un exemple !)

ueda dit: à

Widergänger dit: 2 septembre 2014 à 11 h 44 min
Bien sûr, Clopine, que vous êtes une antisémite, une antisémite à l’insu de votre plein gré mais une antisémite quand même !

Je finis par me demander si dans la vaste tribu que notre ami WG appelle antimite (c’est ça?) je ne serais pas plus à l’aise pour siroter mon ptit blanc que dans son appartement.

ueda dit: à

Clopine Trouillefou dit: 2 septembre 2014 à 11 h 59 min
encore que j’ai giflé un type, une fois, dans un café

Pèpèpe

On veut les détails.

closer dit: à

Vous en faites pas Clopine: pour WG, toute critique du judaïsme en tant que religion est de l’antisémitisme (même refrain que les musulmans qui nous servent l’accusation de racisme en face de toute critique de l’Islam).

La solidarité de JC et de WG est un mystère à élucider…

Mémère bouguereau dit: à

bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 11 h 57 min
c’est pas un valise en croco copine..

Là on comprend pus, c’est pacequ’y mâchait sa purée.

bouguereau dit: à

les mecs a grosses valoches trouvent toujours des gars pour leur porter clozeur..hurkurkurkurk

ueda dit: à

« On veut les détails. »

Je fais mon ptit pari, j’ai choisi une option sur les causes probables du drame qui sont:

(1) la classe
(2) la race
(3) le gender
(4) autres

J’élimine la dernière: (5) aucune.
Là, ce n’est pas WG qui part en pétard.

bouguereau dit: à

notre ami WG appelle antimite (c’est ça?)

..se reconnaissent entr’eux à la descente de l’avion.. porteurs?

Mémère bouguereau dit: à

bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 12 h 05 min
les mecs a grosses valoches trouvent toujours des gars pour leur porter clozeur..hurkurkurkurk

C’est comme les gros à petites baloches qui trouvent toujours à ch… partout.

Mémère bouguereau dit: à

harkharkhark

bouguereau dit: à

fastoche..c’est 2 zouz..

Un "collègue" indigné dit: à

J’aimerais que celui qui signe Widergänger et se répand sur sa fonction d’enseignant fasse preuve d’un peu de mesure dans son expression. Je compte sur la sagacité des lecteurs pour considérer ce type d’hubris comme exceptionnel dans le corps dont il se revendique.

Widergänger dit: à

Mystère seulement pour les gros couillons dans votre genre, mon pauvre ami !

ueda dit: à

bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 12 h 08 min
fastoche..c’est 2 zouz..

Comme chez Fernand Raynaud?

Lucy dit: à

« mariée à un type assez odieux, jaloux, colérique, faible, névrosé, susceptible » …. »(qui) met toute son énergie de pervers narcissique à mépriser avec constance …. les gens, les livres, les films, les musiques, les lieux… »

Elle est mariée avec un Widergänger l’héroïne ???

Widergänger dit: à

Hubris, mon cul !

Mémère bouguereau dit: à

(qui) met toute son énergie de pervers narcissique à mépriser avec constance …. les gens, les livres, les films, les musiques, les lieux… »

Mon boumou tout craché!

bouguereau dit: à

Comme chez Fernand Raynaud?

allons..t’es pas boulanger zouz..chte l’porterais ton panier

bouguereau dit: à

Hubris, mon cul !

réceptak a coup de pompes..ça pèse pas dans la malle arrière hin dracul?

ueda dit: à

Un « collègue » indigné dit: 2 septembre 2014 à 12 h 10 min
J’aimerais que celui qui signe Widergänger et se répand sur sa fonction d’enseignant fasse preuve d’un peu de mesure dans son expression. Je compte sur la sagacité des lecteurs pour considérer ce type d’hubris comme exceptionnel dans le corps dont il se revendique.

C’est sûr qu’il fait parfois honte.

Il y a plus d’un qui souhaiteraient dire « On n’a rien à voir avec ses conneries, nous autres Juifs ».

On laisse passer, ça fatigue son radotage, c’est tout.

Mémère bouguereau dit: à

bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 12 h 16 min

réceptak a coup de pompes…

Là y’m’cite. C’est comme ça que j’l’appelle, eul’boumou! Copieux.

Widergänger dit: à

La photo avec le couple dans le brouillard fait penser à des plans d’un film d’Antonioni, Identification d’une femme, je crois, avec des scènes semblables dans le brouillard.

C’est ce que la psychanalyse reconnaît comme des symbolisation de la fameuse « dame blanche », la Mère préœdipienne, castratrice en diable. Dont Antonioni explore les malheurs dans ses films.

bouguereau dit: à

On laisse passer, ça fatigue son radotage, c’est tout

..t’as appris des porteurs zouz..infatiguabe

Widergänger dit: à

On en attend pas mieux d’un connard d’antisémite comme vous, ueda ! Zêtes conforme ! et même conformiste.

Court dit: à

Hucul Mon Bris!

(Tesson Sumerien )

bouguereau dit: à

la poudre dracul..la poudre..il se la fait porter aussi ma parole

Mémère bouguereau dit: à

bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 12 h 20 min

‘core une dépose!

JC..... dit: à

« Bon sang !
Mais ce blog prestigieux est en grand danger…
On insulte on dit des gros mots, on transpire de haine…
Où est la littérature, dans ce cloaque judéoporquerollobougueresque ?
Que fait la modération ! »

(extrait tiré du livre « Imitation de Popaul », en vente dans toutes les bonnes librairies en faillite)

bouguereau dit: à

et même conformiste

passe pour esclave d’ordure d’antisémite..mais là zouz..réagis merde

Widergänger dit: à

Mettez-vous-la plutôt sur votre tête votre tarte à la crème ! Pour chapeauter une Tatin dans votre genre, c’est l’idéal ! Ueda viendra vous lécher ensuite…

JC..... dit: à

Comment pouvez-vous ne pas ressentir la fierté d’apprendre des tas de trucs de l’ami Wanderer, ô vous impudents bestiaux de ce blog passoulinien ?

Comment ? Pourquoi ? …Prosternez-vous, cornecul ! Vous seriez passé à côté du Christ, pour suivre Bartabas le méchant, petits écuyers véreux !…

Quel jugement est le vôtre ?…

bouguereau dit: à

Vous seriez passé à côté du Christ, pour suivre Bartabas le méchant

libélé lobel !
et pis marie josèfe, si jésus revenait ça srait dans une bonne librairie en faillite..

Widergänger dit: à

Le Mal est sans remède de toute façon. Et plus on essaie de remèdes, plus il devient virulent.

Lucy dit: à

Comment se fait-il qu’il y ait autant de monde ici pour écrire des insultes alors que c’est la rentrée aujourd’hui ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Non,…mais, probablement, il en faut aussi, pour les filles à papa,…
…habituées aux  » jouets « ,…des moeurs, que l’on flaire à vingt lieux,…

…dépersonnalisé son homme bien,…en amont,…protégé par une morale peu importe, par des institutions,…quelques préludes des usages of course,!…
…il faut restez gentil, avec la patronne, elle ne vous veux que du bien,…elle s’est y faire,!…

…tout juste, si on ne vous habitue pas,…aux raisonnements,…il y a des escort-girls aux jarretelles pour hommes,!…
…et le juste-milieu pour se rendre utiles,…pour d’autres jeux, frais et dispo,…pour ces Dames, en éveil,…et en concurrence,!…
…je me fournis à la Maison un Tell,!…un large choix,…des hommes en déshérence,…juste se le présenter avec sa psy en connivence des parfums,!…
…vous vous charger se son savoir faire,…
…Oui,!…il sait déjà,se masturber, c’est tout dire,!…
…vous le prenez par votre bonne, et vos soeurs jumelles,!…

…vous nous le ramener, tout les quinze jours, pour faire le point,!…une adoption assistée,!…un couvent pour fille à papa,!…sorties autorisées avec la tenancière comme chaperon,!…

…un suivi éclectique, universitaire tout en un,…tout cru,…pilules dans sa soupe avec gouttes appropriées,…Oui, çà passera vos chagrins d’amours in foglio des lectures,!…

…la pratique, tout est dans la pratique des glandés,…& vous donner aussi,!…pour la science,!…

…les hommes à glisser dans  » à deux poids deux mesures « ,…ni vu ni connu,…
…les institutions des connivences,!…
… » indispensables « ,…
… » les ouvriers du sexe « ,…çà doit pas être marrant de retrouver une mémoire, après un long jeune et privations de « soins médicaux « ,…
…des romans à écrire,…comme les puits de pétrole aux Dallas-country,…Cow-Boy,…escort-boy,!…

…aux prises de sang,!…un peu les A.D.N.,…Oui,!…des jouets pour riches, pour la figuration,…

…il a débuter avec rien,…une prise en main,!…quelques injections,…des modèles endoctriner pour peupler les grandes armées,!… » sportives « ,…

…au de là, du réel,…avec des mots doux, les transformer’s aux gouttes & pilules,!…en chambres,!…suivantes savantes en savanes,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!…

…on s’y croirait, encore un effort,!…

Widergänger dit: à

Ceux qui veulent me comprendre n’ont qu’à relire Le Misanthrope de Molière. Alceste, c’est moi ! Et ses intimes disent le plus grand bien de lui, qui le connaissent bien de l’intérieur. Et ils l’aiment pour sa candeur et sa profonde honnêteté et son bon cœur. Seul le spectateur moyen rit. Alceste n’est pas de ce monde, c’est un de ces grands Albatros que la foule moque. Il ne peut être qu’un Christ parmi les foule. Baudelaire l’avait si bien compris, lui qui était aussi une sorte d’Alceste.

Widergänger dit: à

Attention, Lucy flaire !

ueda dit: à

Widergänger dit: 2 septembre 2014 à 12 h 37 min
Le Mal est sans remède de toute façon.

Ce n’est pas faux, dès lors qu’on lui met une majuscule.

— Et ça permet ensuite de se frotter les mains en s’imaginant être le Monsieur Purgon tant attendu.
Hein, petit malin?

Chaloux dit: à

bouguereau touchant sa retraite de vidangeur, alba en cessation progressive d’activité… de beaux jours en perspective pour l’hospice rdlien.

Court dit: à

‘ »pour suivre Bartabas ». Le doute me point;, ne serait-ce pas Barrabas?
Jacques Barozzi
Mais qu’il y a–il dans cette bibliothèque?
Chaloux
Heureux que la Marquise de Créquy ait retrouvé la lumière.
Bien à vous.
MC

Chaloux dit: à

bouguereau touchant sa retraite de vidangeur, alba en cessation progressive d’activité… de beaux jours en perspective pour l’hospice rdlien.

infirmière! dit: à

attenzionnne!!la joie tragique est de retour!!!!! gaffe!!clebs mordeurs ,bocaux d’enragés!!! vite une brouette, une couverture,piqures!! bave méchante!

chantal dit: à

tiens c’est vrai çà jc, il y a des choses intéressantes dans les com’s de W, par contre dans les tiens .. jamais rien lu d’intéressant.

bon, ce livre, de reinhardt, ne doit pas manquer d’une certaine séduction, pour celles qui n’ont pas encore de compte meetic, il enjolive.

passé quarante ans , les hommes ronflent après le dîner.

c’est un romancier et le genre rencontre d’un jour amos oz en a fait aussi un roman : vie et mort en quatre rimes .. mais ce sont des amours de bureau en quelque sorte .. l’écrivain et sa lectrice.

Jusqu'ici et pas plus loin. dit: à

Widergänger dit: 2 septembre 2014 à 12 h 46 min
Et ses intimes disent le plus grand bien de lui, qui le connaissent bien de l’intérieur.

Merci pour l’intérieur…

(Assouline est en veine coluchesque).

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