de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Bientôt une encyclopédie historique des odeurs

Bientôt une encyclopédie historique des odeurs

S’il est vrai qu’elle n’a pas sa pareille pour humer les odeurs de l’Europe, il n’empêche que Sissel Tolaas ne peut pas sentir l’Union européenne. Vraiment pas ! La chercheuse norvégienne n’a pourtant rien d’une souverainiste. Il faut chercher ailleurs les raisons pour lesquelles l’UE n’est pas chez elle en odeur de sainteté ; plus précisément dans le projet baptisé Odeuropa qu’elle considère rien moins que comme un « plagiat »

Sa qualité de pionnière ne fait guère de doute, même si elle n’est pas la seule dans le monde de l’olfaction : le ministère japonais de l’environnement a répertorié les odeurs de cent paysages et une université stambouliote en a fait autant sur la civilisation anatolienne depuis les Hittites. Pour autant, les archives qu’elle possède sur les odeurs du passé sont-elles impossibles à refaire ? Chimiste, elle se veut archéologue des odeurs ; il est vrai qu’elle a le goût du terrain un peu partout dans le monde, qu’elle a travaillé sur les ruines de Pompei aussi bien qu’en Inde, en Australie ou en Chine sur des projets de musées du patrimoine des odeurs. Elle considère l’odeur comme une information qui fait travailler la mémoire en profondeur et n’a de cesse de traquer sa molécule dans le passé des villes et des campagnes.

L’objectif principal du projet Odeuropa, lancé officiellement en novembre dernier, est de développer des techniques informatiques originales pour identifier les références olfactives dans les collections du patrimoine numérique européen de 1600-1920. A travers un vaste repérage de ses données historiques de texte et d’image, il s’agit d’élaborer une encyclopédie des odeurs, de recréer celles qu’on trouvait en Europe du XVIeau XXe siècle et de mettre à jour un usage critique d’un sens négligé jusqu’à présent. Cela permettra aussi de monter des expositions qui favoriseront chez le visiteur « une entrée sensorielle dans l’histoire ». Ce fut déjà le cas en France pour Osiris, mystères engloutis d’Egypte (Ima, 2016) et Parfums de Chine (musée Cernushi, 2028).

Si on distingue bien quelques historiens de l’art, des émotions et des sensibilités ainsi que des chimistes dans ses équipes constituées aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Slovénie, en Italie et en France (à Sophia-Antipolis, la plus importante technopole d’Europe située à une vingtaine de kms de Nice), la plupart de leurs chercheurs sont des spécialistes en informatique, intelligence artificielle, sémantique du web et humanités digitales. On saura alors ce que sentaient les sels proposés aux dames évanouies, les plats cuisinés dans différentes traditions, l’arôme des herbes qui protégeaient contre la peste ou les tabacs consommés par les messieurs selon les pays et les époques- ce dernier exemple étant particulièrement mis en avant tant il est relié à l’histoire du commerce, de la colonisation, de la santé et des sociabilités.

Les initiateurs de ce projet européen rêvent même d’identifier les odeurs des chevaux, de la poudre, du sang et de la sueur à la bataille de Waterloo ! Cela parait irréel et pourtant Caro Verbeek, membre de l’équipe néerlandaise, en a d’ores et déjà exposé une première reconstitution au Rijksmuseum d’Amsterdam. Odeuropa dispose d’un budget de 2,8 millions d’euros alloué par l’Union européenne pour les trois années à venir. Une somme et un engagement dont on comprend qu’ils fassent rêver une franc-tireur qui a toujours travaillé en solitaire même si in situ il lui arrive de se joindre à des équipes d’archéologues et d’historiens également soucieux de l’héritage olfactif européen.

Comment les odeurs ont elles été perçues, interprétées, utilisées dans le passé, étant entendu que les paysages olfactifs de même que les manières de sentir ont évolué avec les sensibilités ? Odeuropa et Sisell Tollas finiront bien par s’entendre. Elle est au parfum puisqu’elle travaille sur la question depuis un quart de siècle ; sa formidable base de données répliquant celles que produisent notamment la peur, l’angoisse, la frustration sans oublier la plus actuelle des émotions : l’incertitude née des effets de la Covid-19 sur les esprits. Toutes ces odeurs enregistrées, elle les conserve dans un but patrimonial dans son laboratoire berlinois. Une démarche à laquelle la crise sanitaire donne une actualité inattendue, la perte de l’odorat ou anosmie étant considérée comme un symptôme sérieux (c’est signe que ça sent le sapin…).

(« Prof. Matija Strlic humant un très anciens livre d’histoire aux Archives nationales des Pays-Bas  » photo Matija Strlic ; « Sissel Tolaas dans son laboratoire à Berlin » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

1265

commentaires

1 265 Réponses pour Bientôt une encyclopédie historique des odeurs

Jean-Jacques dit: à

Étrange et agréable odeur du remugle des vieux livres d’autrefois, quand tu nous tiens.

Jean-Jacques dit: à

Une olfaclopédie.

renato dit: à

Il m’arrive d’imaginer les odeurs dans les rues européennes au XIXe siècle, et deux images me viennent à l’esprit : les décrotteurs et les jupes longue en queue de vipère.

Jazzi dit: à

Mais les jupes n’ont pas d’odeur, renato !

On pourrait imaginer de même une encyclopédie historique des bruits.

D. dit: à

Voici qui aurait plu à Jean-Baptiste Grenouille.

Jean Langoncet dit: à

Pistes intéressantes pour les hommes et les femmes de goût de l’assemblée : Sapiens est un adjectif latin signifiant « intelligent, sage, raisonnable, prudent », adjectif issu du gérondif du verbe sapio signifiant « avoir du goût, de la saveur, du jugement »

renato dit: à

Imaginez, Jacques, le travail du décrotteur — Stendhal en parle quelque part — donc l’état des trottoirs et tout ce qu’une jupe en queue de vipère pouvait ramasser. L’odeur, naturellement, allait avec.

Jean Langoncet dit: à

Un dernier extrait du texte de Milton Hindus évoqué sous le billet précédent qui convoque Rabelais pour faire le lien

« Le Livre l’Auteur »

« On raconte d’un certain moine, pendant la Renaissance, qu’il était si difficile dans le choix de ses compagnons intellectuels qu’il refusait de s’asseoir à table pour manger avec quiconque n’avait pas lu Le Livre. La terminologie pourrait induire en erreur et, jugeant d’après l’état de l’homme et se référant à l’usage habituel, on pourrait penser que Le Livre était les Saintes Ecritures. Il n’en était rien. Le livre, pour ce moine ce n’était pas la Bible mais Rabelais. Céline me semble être l’un des rares auteurs de notre temps qui mérite une attention comparable à celle de Rabelais. »
Milton Hindus, 10 juin 1947

Jazzi dit: à

OK, renato. Les jupes faisaient balai !
Il y avait aussi l’odeur des crottins de cheval.
Je pense surtout à l’odeur du bois des feux de cheminées et à celle des rondins de charbon.

Jazzi dit: à

des boulets de charbon

Jazzi dit: à

Il m’arrive encore de sentir au détour des rues de Paris l’odeur de l’oignon frit, qui me transporte aussitôt dans le midi de mon enfance !

Bloom dit: à

L’odeur des crémations en Inde & au Népal est celle des barbecues.

Paul Edel dit: à

L odeur du Colisée quand les lions grignotent du martyr chrétien Jazzi.

bouguereau dit: à

l’odeur de l’oignon

si tu gagnes ce procés là en plagiat..t’es myardaire baroz..tu peux engager dirfilou comme chauffeur

bouguereau dit: à

haprés la madeleine..le génome de toutes les vermines du mato grosso..le bleu..l’outrenoir..le vatanblack..on opéate la renifle..faisants..partout des faisants qui vont nous vende lsang du criss

bouguereau dit: à

des équipes d’archéologues et d’historiens également soucieux de l’héritage olfactif européen

largent n’en a pas..citation célébe du cicéron « pas d’odeur bonne odeure »

renato dit: à

Quelqu’un a vu l’exposition Julie Manet ?

bouguereau dit: à

Osiris, mystères engloutis d’Egypte

lodeur..le fameux sentiment..sens de lespression de la présence divine..à peu prés dans toutes les cultures..le souffre est un dissentiment parmi dotes..pas péter qu’il dit allah

renato dit: à

Pecunia non olet, phrase attribuée à Vespasien, à qui son fils Titus avait reproché d’avoir mis une taxe sur les urines collectées dans les latrines, communément appelées depuis lors vespasiennes — de l’urine s’obtenait l’ammoniaque nécessaire au tannage des peaux et de cette taxation provenaient des revenus remarquables pour le trésor.

Jazzi dit: à

« Quelqu’un a vu l’exposition Julie Manet ? »

Un appel au retour de Christiane, renato ?

closer dit: à

« Parfums de Chine (musée Cernushi, 2028). »

Quel visionnaire ce Passou !

closer dit: à

« Le musée Marmottan Monet organise la première exposition jamais consacrée à Julie Manet, fille unique de Berthe Morisot et nièce d’Edouard Manet. Intitulée « Julie Manet, la mémoire impressionniste » elle aura lieu du 19 octobre 2021 au 20 mars 2022. »

Voilà que Renato anticipe aussi !

Jean Langoncet dit: à

Un mémoire chez les tireurs au cul

« L’idée de consacrer un mémoire à l’odeur du Pantagruel1 m’a été suggérée par une étude
comparative des chapitres XXXII et XXXIII dudit livre. Ce commentaire de texte explicite quelques
thèmes propres au corpus rabelaisien. Néanmoins, il est possible de dégager d’autres lectures,
par exemple une lecture sensorielle. Les deux chapitres concernés ne comptent que quelques
pages, mais les références olfactives y abondent. À titre d’exemple, durant l’itinéraire buccal, décrit
avec précision par le narrateur, Alcofribas mentionne notamment la peste, l’ail et les résidus
corporels comme l’urine et les excréments. »
https://libstore.ugent.be/fulltxt/RUG01/002/790/061/RUG01-002790061_2019_0001_AC.pdf

closer dit: à

Ce n’est pas vraiment mon truc les odeurs…

Les saveurs et les parfums, oui.

Jazzi dit: à

Ah, l’odeur du métro parisien au petit matin, closer !

Bloom dit: à

en Inde, en Australie ou en Chine sur des projets de musées du patrimoine des odeurs.

L’Inde, déjà évoquée. Le reste est rabâché et banal. Mention spéciale pour le monoxyde de carbone qui sature l’air des appartements de Delhi après Diwali , un rare régal…
Effluves puissantes en Australie: celles de la fumée des incendies autour de Sydney et de la vapeur des centaines de variétés d’eucalyptus dans les Blue Mountains.
Les odeurs fortes ne semblent ne déranger les Chinois…
Le kimchi en Corée, partout dans des jarres sur les balcons qui distillent un puissant bouquet…
Le charbon ou la tourbe en automne/hiver à Belfast…
L’arôme sucré de l’herbe coupée dans les villes de la Manche
L’Amérique du Nord ne sent pas grand chose…

x dit: à

Puissante, en effet, et pénétrante, l’odeur du kimchi ; toujours en Corée, du moins au siècle dernier et sur les marchés en pleine cambrouse : les effluves (chauds et humides) des poulets plumés dans des sortes de lessiveuses.

JiCé..... dit: à

Dimanche 8 aout 2021, 5h36, 22°, mistral soutenu

RENIFLER, TRAVAIL DE CHIEN

Quelle foutaise !

La lecture de ce remarquable billet du prince-sans-rire Assouline m’a déridé pour cette journée dominicale.

Ah, l’odeur de la merde sous les escaliers à Versailles ! Celle de la simiesque Vénus préhistorique attendant son chasseur d’auroch ! Ne te lave pas : j’arrive…

Ah, dieu ! Comme il est important de s’en soucier dans notre monde sans soucis !

B dit: à

Ce ne sera pas très litteraire, je me souviens que dans l’enfance une des provocations préférées s’articulait en ces quelques mots – tu pues du cul – transformée selon les humeurs joyeuses que nous hebergions par un jeu de voyelles qui passait souvent par le O pour les moins téméraires . Les odeurs, les senteurs, les parfums, les fragrances, Closer les odeurs de sont pas toujours mauvaises. Être en odeur de sainteté.

https://fr.aleteia.org/2019/01/25/pourquoi-dit-on-etre-en-odeur-de-saintete/

rose dit: à

Vu Au nom du peuple italien de Dino Risi, avec Vittorio Gassmann, 1971.

Au moment où le fils fait jeter son père à l’asile, ai gueulé dans la salle « Bande de salopards ».

C’est histoire d’un juge confronté à une société qu’il conspue. Et à un malfrat.
Il enquête et ses convictions se forgent.
L’histoire est enlevée et truculente et la fin surprenante, une vraie chute qui laisse le spectateur dans l’expectative.
(Pour ma part, je donne tort au juge dans son acte final, sa probité en prend un sale coup).
Notons, outre le portrait sans concession porté sur la société italienne, la victoire finale de l’Italie contre l’Angleterre et la liesse populaire totalement délirante qui s’ensuivit.

Cinquante ans après, drôle de constations : hormis la technologie, les gens n’ont pas changé ; les personnes d’un âge certain sont désormais jetés sans ménagement dans les EHPAD, les coups foireux des financiers et autres promoteurs immobiliers sont devenus la norme, et les magistrats n’en peuvent mais de gérer leur cour des miracles vaguant dans leurs tribunaux.
(La scène des dossiers lors du ré-emménagement après les travaux de réfection du tribunal est inénarrable).

rose dit: à

Victoire lors d’un match de foot, cela va sans dire. 1971, 2021, Forza Italia.

B dit: à

Le parfum du pois de senteur, des roses, du lys oriental, des foins coupés, de l’herbe tondue, de terre après la pluie, des lavandes sur pied, du romarin, des géraniums, des tomates du jardin, de la pivoine , la vraie, de l’iode oceanique, de l’helicrysum arenarium, de l’humus…

rose dit: à

drôle de constatations.

Chez moi, c’est senteurs et saveurs.

Et ce qui prime en ce début d’août, avec un mois d’avance par rapport au changement climatique, c’est la lavande.

En janvier, l’odeur de la truffe exhumée de la terre-mère.
En février, l’amandier, en fleurs.
En mars, le serpolet.
En avril, le thym en fleurs.
En mai, le romarin.
En juin, l’herbe coupée dans les jardins.
En juillet, l’odeur des foins.

En septembre, ce sera l’odeur des champignons.
En octobre, ce sera l’odeur de la pluie.
En novembre, les feuilles qui tombent et font compost.
En décembre, l’odeur du feu dans le poële à bois.

La Haute Provence.

Marie Sasseur dit: à

Très interessant billet. Étonnant qu’Et Alien n’ait encore fait sentir la poudre .

La première question qui m’est venue , est : est-ce qu’il y a une mémoire olfactive ?

Alors oui, et elle est indissociable de la mémoire visuelle.
Et il est bien compliqué de décrire une odeur.

« Cela expliquerait en partie pourquoi il n’y a pas véritablement de vocabulaire pour décrire les odeurs. «Les parfumeurs et les œnologues ont développé un langage, mais si vous et moi voulons décrire une odeur perçue dans la rue, nous devons souvent référer à la source émettrice ou la mettre en contexte. La perception des odeurs devient alors un processus narratif lié à une histoire, une émotion, une sensation.» »

Marie Sasseur dit: à

La deuxième réflexion qui m’est venue, c’est que les  » recherches  » de « Sissel Tolaas dans son laboratoire à Berlin » me font penser à celle de savants un peu fous, dont l’objet d’étude vaut moins par leur intérêt, que par leur dinguerie remarquable.
Mette l’odeur de la peur en flacon. Un parfum de sueur. Mais peut-être a-t-elle aussi mis l’odeur du travail en flacon, parfum  » pue la sueur », avec différents numéros, sur une variation du 5 de Chanel.

Marie Sasseur dit: à

La troisième réflexion qui m’est venue, c’est que l’ Europe permet une gabegie scandaleuse, ne sachant plus quoi faire pour dépenser les sous du budget.

Marie Sasseur dit: à

La quatrième réflexion qui m’est venue , c’est que Passou termine souvent ses billets dans le n’importe quoi, pour mieux se « ramasser  » Quelle chute, là encore !

Le Covid, avec pour ( une des) conséquence une perte d’odorat.
C’est sûr que le port du masque aura aussi rendu le monde complètement inodore.

« Ça sent le sapin ».
Que c’est mauvais, Passou !!!
Le pire, c’est que l’huile essentielle de sapin aidera à dégager les bronches…

Et si vous n’avez pas le temps d’aller en forêt, je vous ai apporté des bonbons.

https://www.ricola.com/fr-fr/produits/assortiment/bonbons/seve-de-pin-des-alpes

B dit: à

La mémoire parvient à faire ressurgir des images, des scènes, des évenements, de menus détails, elles est comme le souligne Proust activee par un déclencheur olfactif mais personnellement même si je me souviens du plaisir ou du déplaisir éprouvé et procurée par une senteur, une odeur que j’ai rencontrées par le passé , celles ci ne subsistent pas en sensations remémorables . Je ne saurai comme les parfumeur ou oenologues les décrire en usant de mots choisis pour s’en approcher, les définir . Le parfum, la senteur, l’odeur plaisante ou déplaisante ne me viennent pas au nez, mon sens olfactif est éteint alors même que le parfum (pour résumer) à lui seul est capable de réveiller des souvenirs qui ne sont pas de ordre de l’olfaction. Il m’est arrivé de presque atteindre un ressurgissement d’une senteur en regardant une photo, un tableau, un film, en lisant et puis non, cela s’échappe, ne parvient pas à purement former pour le sens concerné ce qui réside dans ce registre des « parfums ».

B dit: à

Au Mexique, hécatombe chez les éleveurs de bovins. Jamais vue, une catastrophe.

B dit: à

Mette l’odeur de la peur en flacon. Un parfum de sueur. Mais

Je crois que les animaux perçoivent nos peurs, peut être par l’odeur. Des expériences innovantes avec les chiens capables de repérer aux odeurs certaines maladies chez les humains.

renato dit: à

L’odeur de la salle de classe le premier jour à l’école élémentaire.

Soleil vert dit: à

oh je faisais un lien sur ce sujet dans ma dernière fiche. Serais je lu ?

Sinon, Le parfum de Süskind

Marie Sasseur dit: à

Je vous laisse à vos odeurs des villes, et de chenil, reprenant le chemin du parfum des champs et des forêts.
Merci pour la lecture. Et Alien, va venir vous faire sentir le si bémol, lol.

Marie Sasseur dit: à

Le parfum de Süskind a une franche odeur de tannerie.

B dit: à

SV, cela fait penser aux fleurs qui exhalent le plus beaux des parfums la veille de faner. Les iris en particulier qu’il n’est guère possible de garder longtemps en vase, d’autres aussi ont cette caracteristique . J’aime les fleurs et lorsque le soir leur parfum devient plus prégnant il n’est pas rare que ce soit comme un chant du cygne.

B dit: à

Marie, je ne déteste pas odeur du crottin que peut être sur vos chemins vous rencontrerez.

Jibé dit: à

« L’odeur des crémations en Inde & au Népal est celle des barbecues. »
je confirme, Bloom, même les herbes.

Jibé dit: à

Dans mon école, ça chantait le chien mouillé à l’automne, la serpillière en hiver, la craie humide au printemps. Bref, c’était mouillé tout le temps. Pour ne pas parler des pissotières, tout à fait ce qu’en écrit Rimbaud.

Süskind et son Grenouille, grand moment de vie primale au ras des narines.

Jazzi dit: à

« L’odeur de la salle de classe le premier jour à l’école élémentaire. »

Une odeur de craie, renato ?

En juin, pour moi c’est l’odeur des tilleuls en fleur qui prédomine, rose.

Le parfum de Süskind a surtout l’odeur du ventre de Paris, MS.

B dit: à

Je n’en ai pas gardé ce souvenir Il est interdit de s’approcher, peut être nous tenions nous trop loin sur le ghat.

Jibé dit: à

Les molécules chimiques sont pleines de promesses, il s’en invente tout le temps. Les chiens sentent le covid dans les Epahd et certains aéroports, d’autres le cancer. Tout ce qui s’exsude et qu’on ne perçoit pas. Le monde au nez d’un chien, cette mosaïque! Tiendrais pas dans un labo berlinois!

Jibé dit: à

tiendraiT

B dit: à

Jazzi, l’odeur des protege-cahiers neufs. L’odeur de l’encre dont nous remplissions les encriers de faïence blanche.

Jazzi dit: à

Ah, l’odeur sèche et acide des aiguilles de pins en plein été, que l’on retrouve dans le parfum Pino Silvestre !

Jazzi dit: à

Oui, B, et aussi l’odeur de merde des élèves mal torchés !

B dit: à

Vous avez de drôles de souvenir d’école. Dans quelle mouise étiez vous donc logé?

Marie Sasseur dit: à

Le parfum de Süskind a une franche odeur de tannerie. Du Tanneron aussi.
Je voulais mettre un court extrait du chapitre 43, où JB Grenouille prépare des élixirs de 24 jeunes filles en fleurs , en quatre-vingt petits flacons. Et lui manque encore celui de Grasse.

Mais non. Ceux qui l’ont cité sur ce fil, l »ont certainement lu.

Grasse, et ses grands parfumeurs, Galimard, Fragonard, Molinard.

B dit: à

Jazzi, vu le prix ce doit être un de ceux qu’il vaut mieux éviter. Je me souviens qu’une fois je m’ étais parfumée les poignets avec une imitation, en été. J’ai du me laver et je crois même frotter avec du gif. Pour finir je n’ai pu m’endormir, l’odeur me gênant jusqu’à insomnie, avec des gants de laine remontée au maximum.

B dit: à

Cif. Correcteur.

B dit: à

Marie, vous devriez, je ai lu alors entre la vingtaine et la trentaine. Je me souviens juste que c’est l’histoire d’un serial killer de femmes, les fait il jouir avant de les tuer pour sentir le parfum de leur orgasme ou celui de leur peur, je ne sais plus trop. Il se fait lyncher à mort à la fin par la foule.

B dit: à

qu’avec , pour le précédent, manque le « qu' ». Mes excuses.

Marie Sasseur dit: à

Photo 1
les livres qui sentent le plus le  » moisi », comme certains commentaires ici, ne sont pas les plus frais.

Je viens de voir dans ma bibli, que le livre qui  » dégage  » le plus, est un bouquin edition de 1880,  » nouvelles genevoises » de R. Töpffer. 😊

A bientôt.

B dit: à

Concernant les parfums je suis aussi infidèle, plus Guerlain que Chanel, YSL, et puis là aucun, trop chers.

closer dit: à

L’odeurdu durian à Singapour…

Phil dit: à

le livre qui » dégage » le plus, est un bouquin edition de 1880, » nouvelles genevoises » de R. Töpfer

Un précurseur des guides de voyages ! Mettez vite votre bibliothèque, et le reste, cul par dessus tête

closer dit: à

« Je tiens en main la traduction en portugais, « A vida e obra de Semmelweis » avec cette épigraphe:
« Ele indicou de imediato as medidas profiláticas que devem ser tomadas contra a infeção puerperal, com tamanha precisão que a anti-sepcia moderna nada teve a acrescentar às regras que prescreveu »

Oui Claudio, cette épigraphe existe en français dans l’édition Gallimard L’Imaginaire de Semmelweis.

Pourquoi ? Vous connaissez ce professeur Widal ?

Bloom dit: à

« fragrance, fragrant » = parfum/parfumé, sont deux très beaux mots de la langue anglaise, venus du français où ils ont hélas disparu du langage courant.

On le trouve chez Huysmans, au Chapitre X de « À rebours », où des Esseintes entreprend de composer un paysage de parfums et exalte la nécessité de « l’artifice »:

 » (..)Les expressions, les procédés lui échappaient ; il tâtonna ; en somme, dans la fragrance de cette fleur, l’oranger domine : il tenta de plusieurs combinaisons et il finit par atteindre le ton juste, en joignant à l’oranger de la tubéreuse et de la rose qu’il lia par une goutte de vanille.(…) »

Pour un usage courant de « fragrance » & de son dérivé!

closer dit: à

NB serait-il aussi con que son père (paix à son âme) Barozzi ? Fait-on partie de la gauche Lubéron de père en fils ?

En attendant, sois sympa, dis-moi comment se termine la scène du lion !

Bloom dit: à

Nabulion à sa Josephine, dont il fantasme déjà les lourdes effluves intimes:
« Ne te lave pas, j’accours et dans huit jours je suis là ».
Sensibilité à l’opposé du goût bourgeois pour les « bonnes » odeurs végétales qui se développera au 19e, comme le montre Alain Corbin dans Le Miasme & la jonquille.

Marie Sasseur dit: à

Il est instransportable ce livre, en édition originale de 1880,  » nouvelles genevoises » de R. Töpffer que j’ai dans ma bibli, vaisseau-mère. Peur de l’abîmer, d’une part, et j’y tiens, pour la simple et bonne raison, que j’en ai fait l’acquisition lors d’une virée en ville, avec un lecteur unique de JJ Rousseau.

Ne pas confondre.
Des commentaires moisis, comme certains bouquins, et un vieux bouquin, qui a vécu…

Pourmapar dit: à

Bonnes ou mauvaises odeurs, on peut en faire une liste à n’en plus finir.
Restent celles dont se souvient.

Jazzi dit: à

OSS 117 finit par ordonner au lion, en allemand guttural, comme il l’a vu faire dans une scène précédente, d’aller se coucher. Et celui-ci repart la queue basse, closer.

Janssen J-J dit: à

Le miasme & la jonquille, yes, sans qui le Süskind n’aurait jamais vu le jour… Parfois, c’est l’historien des sensibilités qui guide le romancier… Faudrait pas croire que ce soit toujours l’inverse du flacon (pourvu qu’il ait l’ivresse)…

B dit: à

Bloom, Rose avait compris cette déclaration à l’opposé. On peut aussi supposer que comme aujourd’hui avant un rendez vous amoureux les femmes et les hommes prenaient soin de leur hygiène corporel et que comme Napoléon n’arrivait que dans huit jours il recommandait à son épouse de ne pas se mettre en frais, passant la journée dans un bain, ses servantes ensuite la coifferaient, parfumeraient, l’enduiraient de lotions à l’eau de rose, de jasmin ou de fleur d’oranger avant de lui faire choisir parmi ses parures celles qu’elle penserait être la plus appropriée au retour du guerrier.

B dit: à

A propos du Parfum , je crois que je devrais suivre le conseil de Pablo, faire des fiches de lecture. J’ai l’impression d’avoir lu en état l’hypnose , l’air fin de ne se souvenir que d’à peu près rien.

closer dit: à

Merci JB.

Assez drôle, non ?

Jibé dit: à

JJJ
« Le miasme & la jonquille, yes, sans qui le Süskind n’aurait jamais vu le jour »
ah ça, je ne savais pas, ou alors je l’ai oublié, ce que Süskind devait à Corbin.
Je savais que Corbin précédait Süskind en édition, mais pas que le second reconnaissait sa dette au premier. Intéressant.

Janssen J-J dit: à

@ B… ne vus inquiétez pas !… La technique dominante qui prévaut ici, parmi nos intelligences, est la suivante… Personne ne se souvient des détails de otut cer qu’il a lu ou parcouru ou entendu causer…, hormis un vague souvenir affectif d’un roman qui fut célèbre et devbint mythique… Ne jamais avouer qu’on l’a pas lu… Mais quand même essayer d’en parler savamment. Donc il te suffit d’aller faire un petit tour sur la fiche de wiki (t’as pas besoin d’en faire toi-même – le P75 faisait des fiches,… tu confonds avec le cinéma de jzmn), alors là tout te revient en mémoire, et là, comme SMS ou txfl, t’es prête à nous la faire en noyant le poisson et à nous balancer des liens que personne ira voir, mais surtout pas la fiche wiki ou babélio…, cette vulgaire pratique moutonnière…
Chère B., ne vous
Voili voilà, chère B… Faut pas vous en faire… La RDL n’est qu’un réactivateur de mémoires individuelles… voilà ce qui fait le charme de son commentarium… PA te trouve le sujet, et puis il se barre pour 10 jours, en laissant au robot le soin de veiller aux grains et permettre aux gosses s’amuser et d’empierger entre eux dans la bac à sab’… Tout le monde est content, même si y’en a qui s’y croivent plus que d’autres. Deux ou trois gentil.les gogo.tes !…
On les aime bin… à v tous.tes (8.2.21@11.16)

D. dit: à

A plusieurs reprises j’ai vécu des fantosmies, presque toutes agréables, plusieurs fois une odeur à base d’agrume, quelsue chose tirant sur la bergamote, très agréable, pas du tout entêtant.
Je suis également un des rares qui en visitant les collections égyptiennes du Louvre sent partout une odeur particulière évoquant le cèdre.
Une fois j’ai eu une fantosmie négative (et heureusement) : au moment ou une femme commença à se déshabiller devant moi pour m’aguicher, une odeur épouvantable se fit sentir. Quand je dis épouvantable je pèse me mots.

closer dit: à

« CORONAVIRUS – Le ministère de l’Intérieur avait recensé au moins 204.000 manifestants sur tout le territoire le samedi 31 juillet. Une semaine plus tard, ce sont 237.000. »

Difficile à comprendre cette augmentation…Alors que la majorité de l’opinion soutient le passe sanitaire.

Hier, je suis allé dans deux petits musées, le premier limite le nombre de visiteurs à 49: pas de passe. Le second, pas de limite: passe obligatoire. Quand on ne l’a pas oublié, ce n’est pas un problème. C’est pour les terrasses de café bien aérées que c’est insupportable; les promeneurs ne planifient pas leurs arrêts café et le risque semble dérisoire…

Le rejet de Macron est sans doute une puissante motivation. Imposer une obligation impossible matériellement à respecter aurait dû être censuré par le juge. Il faut 5 semaines pour une vaccination complète et entre-temps, les 20 ou 30 millions de non vaccinés ne peuvent pas se faire faire un test tous les deux jours.

Amateurisme, arbitraire…

closer dit: à

Je répète car apparemment, vous avez changé de chaîne:

« A votre place, JJJ, j’irais lui apporter quelques fleurs… »

Janssen J-J dit: à

C’était pas Catherine Millet par hasard ?… elle aimait bien le faire au Louvre, ou je ne sais trop quel musée, d’après ce qu’elle a rapporté de ses généreuses frasques sexuelles… Mais saur erreur, a jamais raconté qu’elle était tombée sur D-D… Ah, ça par exemp’ ! 🙂

Jibé dit: à

OK, JJJ, merci du lien! bonne journée!

D. dit: à

Non non ce n’était pads dans les collections égyptiennes, JJJ. mais chez moi. Je l’ai mise à la porte quand j’ai compris son petit jeu.

Marie Sasseur dit: à

« Bonnes ou mauvaises odeurs, on peut en faire une liste à n’en plus finir.
Restent celles dont se souvient. »

Et ce dont on en fait.

Pour ma part, l’odorat ça s’éduque comme le reste.
Il y a d’ailleurs des substances inodores, comme le monoxyde de carbone, il vaut mieux le savoir.

racontpatavi dit: à

Janssen J-J dit: à

C’était pas Catherine Millet par hasard ?… elle aimait bien le faire au Louvre, ou je ne sais trop quel musée

Elle notait précisément une « petite odeur de me.de », la Catherine. Mais c’était à plusieurs partenaires.

Marie Sasseur dit: à

Substance pour parler d’un gaz est une faute.
Tout ça pour dire que certaines  » choses » sont indétectables à l’odorat humain.

Marie Sasseur dit: à

Moi, j’attendais Et Alien avec le bouquin d’O. Sacks, sous la main.
Et il est bientôt midi, et ça sent le cramé dans la cuisine, si je n »y prends garde.
Peut-être une autre fois.
A bientôt.

Paul Edel dit: à

Dans les piscines, festival d’odeurs fortes. L’odeur piquante du chlore en approchant des bassins, les odeurs des serviettes mouillées abandonnées dans un coin ,en tas, sur le carrelage ; le peigne de poche et un vieux savon ramolli, posés sur un lavabo ; la pellicule d’eau stagnante jaune urine qui clapote sous le caillebotis dont les lattes humide dégagent une odeur de moisi, enfin quand on plonge l’eau chlorée qui envahit les narines et picote dans un bouillonnement de bulles, puis sortant sur le terre-plein au en plein soleil, au-delà de la baie vitrée, la crème solaire Nivea qu’une femme s’enduit sur les épaules et les bras en découvrant les touffes de poils bruns de ses aisselles. Et quand on marche sur la pelouse tiède, l’herbe dure qui pique le dessous des pieds et dégage une odeur sèche de vieille poussière.

Bloom dit: à

elle aimait bien le faire au Louvre

Elle a effectivement ses habitudes au Marly. La mofette chic.

Marie Sasseur dit: à

Le verbe sentire en italien veut dire entendre , percevoir.
Cela a donné lieu à des situations amusantes « sentez comme c’est beau »

D. dit: à

Ce midi c’est côte de veau à la crème avec purée façon Robuchon.

D. dit: à

Pas n’importe quel veau ni n’importe quelle crème ni n’importe quelle pomme de terre.

Patrice Charoulet dit: à

A l’entrée du camp nazi d’extermination d’Auschwitz était inscrit ce slogan : « ARBEIT MACHT FREI » (Le travail rend libre).

Jean-Jacques dit: à

Bloom dit : (…lourdes effluves…).
Lourds effluves.

rose dit: à

Les remugles.

Jean Langoncet dit: à

Montaigne, Les Essais, livré I, Des senteurs (il existe un lien audio)
http://www.bvh.univ-tours.fr/MONLOE/Edition_sonore/index.htm

Si toutes les combinaisons de molécules sont possibles, comment retrouver celles du passé pour les reproduire ? Les seuils de perception sont différents pour chaque personne ; cela a toujours été le cas. Là où D. perçoit une odeur épouvantable, un autre ne percevra rien. Une même molécule peut évoquer l’odeur d’abricot chez l’un, l’odeur de fraise chez l’autre … Ce projet d’encyclopédie des odeurs est séduisant mais est-il sérieux ?

Jean-Jacques dit: à

Un « Nez » de chez Guerlain m’a dit un jour ceci :  » Un petit bout de papier d’arménie sent, pour qui saura les sentir, deux parfums d’arabie ».

B dit: à

Pour ma part, l’odorat ça s’éduque comme le reste.

Pensez vous serieusement qu’en dehors de l’anosmique l’un préférera à les mauvaises odeurs aux bonnes? Il y a des caractères d’une part qui s’héritent dont on ne décident pas et d’autre part des qualités qui ne se cultivent pas. Le mauvais goût par exemple se rencontre dans toutes les strates. Les riches s’achètent des merdes coûteuses, les moins riches vont chez Gifi.

B dit: à

Décide pas.

Jean Langoncet dit: à

@Pensez vous serieusement qu’en dehors de l’anosmique l’un préférera à les mauvaises odeurs aux bonnes ?

Au pays des fromages qui puent tout est possible.

B dit: à

Mangez du gouda, Langoncet et ne critiquez pas nos fromages que le monde nous envie. Autrefois il leur fallait même des asticots dedans, c’était une marque de qualité.

B dit: à

Résultat pour restant.

Jean Langoncet dit: à

Que de fromages à croûte abondamment lavée et à l’odeur pourtant puissante

DHH dit: à

@jean langoncet
chose promise chose due
une reponse a la question que vous m’avez posée à votre intention sous le fil précèdent

Jean Langoncet dit: à

Bonjour DHH, c’est noté.

DHH dit: à

une odeur rabelisienne;
celle de l’urine de « lycisque ogrose (?)=chienne en chaleur « dont Panurge imprègne discretemnt la traîne d’une respectable bourgeoise qui se retrouve sans s’en rendre compte en train d’avancer suivie d’une bande de chiens « tirant le membre » »

closer dit: à

Ancienne soixante-huitarde ou non, il me semble qu’une femme a toujours plaisir à recevoir des fleurs, surtout si l’âge a espacé les occasions de s’en voir offrir…

Mais je suis sans doute vieux jeu.

Janssen J-J dit: à

@ cl. -… ouigre… ! une femme, la femme… etc.
… on en reparlera le jour où une meuf aura l’idée de m’offrir des fleurs…, je vas toujours pouvoir attendre, m’est avis !…
Foparévéjepensevoilà… Bav !

Soleil vert dit: à

L’odeur d’un vieux livre, une fiction, à moins de l’avoir clos dans un emballage neutre. Tout part en quelques dizaines d’années.

closer dit: à

Les femmes offrent généralement une bonne bouteille à un homme…elles ont aussi leurs préjugés…

Jean Langoncet dit: à

@Les femmes offrent généralement une bonne bouteille à un homme…elles ont aussi leurs préjugés…

Il m’est arrivé de me voir offrir des fleurs assez régulièrement … Se serait-on moqué de moi ?

Pourmapar dit: à

Les riches s’achètent des merdes coûteuses

Mais de quelles merdes s’agit-il?
( Certains riches ont du nez, du flair, même!)
Et ils ne se contentent pas de les renifler.. 😉

hot pepper dit: à

des merdes coûteuses

Ce sont plus précisément des « croûtes » et rien à voir avec celles des fromages.

et alii dit: à

cela me plaît beaucoup:
Edith Piaf
… Il était mince, il était beau
Il sentait bon le sable chaud
Mon légionnaire
Y avait du soleil sur son front…

et alii dit: à

. Olivier Polge rejoint la maison Chanel à seulement 40 ans où il succède à son père Jacques Polge en tant que nez officiel. Arrivé dans la maison de haute couture, il compose L’eau n°5, une interprétation du parfum phare de la maison Chanel. Olivier Polge substitue aux notes orientales et au sillage enveloppant de l’original, des notes boisées plus sèches enfin d’en raviver la légèreté. Il crée également des adaptations de Coco mademoiselle qu’il marque de son talent à lier les plus belles matières dans de subtiles et riches associations.

Son credo : “Un parfum dans une bouteille n’existe quasiment pas. Ce qui le fait vivre, c’est ce rapport avec la peau, ce lien physiologique.”

Pourmapar dit: à

Le piaf n’a pas de pif mais il s’en sort quand même.

et alii dit: à

, il succède à Paul Guerlain, en tant que nez officiel de la célèbre maison créatrice du premier parfum masculin : Habit Rouge. Il compose tout d’abord Idylle, un bouquet de fleurs fraîches, de roses bulgares et de musc. On lui doit une réinterprétation du mythique Shalimar, le Shalimar parfum initial, fragrance orientale aux notes de bergamotes, au cœur fleuri et au sillage vanillé. Son plus grand succès reste néanmoins La Petite Robe Noire, ce parfum à la formule complexe et au sillage musqué au notes d’amandier. Il est à la fois fruité avec une note de tête citronnée, et gourmand avec des notes de cœur de réglisse de framboise et de cerise. Thierry Wasser se considère lui-même comme un sale gosse, un enfant qui se déjoue des codes pour les réinventer.

Pourmapar dit: à

Juger au pifomètre, c’est très approximatif.

et alii dit: à

mettre au parfum

Cette expression est issue de l’argot, et date des années 1950. Elle devient populaire en 1965 lorsque, à l’issue du procès Ben Barka, on apprend que la police a été mise au parfum, et donc tenue au courant.

Pourmapar dit: à

Approximapif comme dirait l’autre!

et alii dit: à

il y a des enfants qui disent « le sembon »

Pourmapar dit: à

à l’issue du procès Ben Barka

C’était pas une histoire à l’eau de rose!

Pourmapar dit: à

Et le « pubon » vous en faites quoi, el aliénor?

et alii dit: à

en EGYPTE,j’ai acheté de petites bouteilles de parfum
narcisse jonquille , j’ai aimé le parfum tout enfant ;

Jean Langoncet dit: à

@@Les femmes offrent généralement une bonne bouteille à un homme…elles ont aussi leurs préjugés…

Il m’est arrivé de me voir offrir des fleurs assez régulièrement … Se serait-on moqué de moi ?

Mais aussi des vins au bouquet floral

A demain, si Dieu nous prête vie

Pourmapar dit: à

Et une sanisette, est-ce sans odeur?

et alii dit: à

jeune, je brûlais de l’encens, en cônes ou en papier ; bien sur des trous aussi dans mes linges en nylon, précurseurs de ceux de mes cigarettes

et alii dit: à

comme j’aime l’odeur de la pluie en promenade , je vous signale qu’on parle de
Bien sûr, la pluie en elle-même ne contient aucune odeur. Pourtant, juste au début d’une bonne averse, une senteur appelée pétrichor imprègne l’air. Issue du sol, elle semble agréable à ceux qui la distingue car musquée et fraîche

B dit: à

Pourmapar , je revenais sur L’ idée qu’une éducation pouvait tout. Elle peut mais pas toujours, pas pour tout le monde ou bien est-ce aussi une question de valeur, de la valeur accordé aux choses ou au prix des choses ( voire la cote de certaines oeuvres d’art). C’est pourquoi je caricaturais les deux pôles, j’aurai d’ailleurs dû écrire « certains riches » , pour les moins fortunés il est certain que le coût déterminera les choix et qu’il vaut mieux pour eux qu’ils aient pu cultiver un sens de l’harmonie ou de la beauté, les produits industriels ne sont pas toujours en plus être répliqués par millions du meilleur goût. Je reste persuadée que sauf exception les hommes et les femmes aiment ce qui sent bon. Nous sommes vraisemblablement aussi en marqués de signes distinctifs sur nos cartes olfactives, préférences ou répugnances.

B dit: à

Ne pas sentir quelqu’un, ne serait ce pas aussi une histoire d’odeurs que nous ne serions conscients de percevoir, ce qui se dégage d’une personne, alcalinité, acidité, en plus d’ondes imperceptibles ( le courant passe ou pas), enfin de quelque chose d’infraverbal? Sur lequel nous travaillons bien sûr pour vivre en société et être capable de retenir dans le sens de réagir contre ce qui de cet autre ne nous convient pas et que nous n’objectivons pas.

et alii dit: à

L’odeur de l’asphalte mouillé, d’un jardin sous la rosée, de champs détrempés par les précipitations… la pluie se signale toujours par un parfum caractéristique. Et les Indiens du village de Kannauj, au nord du pays, savent le capturer, comme l’explique ce reportage de The Atlantic.

En tombant, la pluie se mélange à différentes bactéries et forme une combinaison, la géosmine. C’est de cette base que l’on tire son parfum. Pour y parvenir, les fabricants de Kannauj utilisent une méthode ancestrale. D’abord, ils cultivent les fleurs qui recueillent les gouttes de pluie et l’humidité. Ensuite, les pétales sont plongés dans l’huile de santal, sous la forme d’une infusion. Le produit obtenu est ensuite transféré dans les distilleries, où on le fait chauffer dans des cuves. La vapeur passe alors dans des tiges de bambou avant de se condenser dans des bouteilles en cuir.

et alii dit: à

L’Influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine et autres questions de philosophie morale expérimentale », de Ruwen Ogien : loufoque éthique
Ruwen Ogien, spécialiste de philosophie morale, chercheur au CNRS, auteur d’une douzaine d’essais incisifs, est un délirant méthodique.
https://www.lemonde.fr/livres/article/2011/09/15/l-influence-de-l-odeur-des-croissants-chauds-sur-la-bonte-humaine-et-autres-questions-de-philosophie-morale-experimentale-de-ruwen-ogien_1572535_3260.html

B dit: à

Closer, j’ai pris assez tôt l’habitude de les cueillir ou de me les offrir. Peu d’hommes m’ont offert de fleurs, il faut dire que cent ans de solitude ne présentent qu’assez peu d’occasion d’en recevoir. Les cantatrices, les chefs, les solistes en sont gratifiés, les sportifs? les comédiens et comédiennes dans leur loge, quels autres emplois se voient couronnés de fleurs à coup sûr ?

et alii dit: à

L’odeur de la colle en pot
Adèle BréauAdèle Bréau
une odeur que j’aime ; on dirait de l’amande;(mais j’ai été mangeuse de scotch!
il y a des livres qui sentent cette colle

Janssen J-J dit: à

@ Closer, vous devez être un homme heureux, harmonieux et comblé… Comme j’aimerais avoir été élevé dans votre monde, petite bourgeoisie de centre droit de fonctionnaires moyens plutôt aisés, doté d’un capital culturel plutôt honorable louchant parfois sur des lectures osées, sans jamais se départir de la civilité convenable évoluant lentement vers une égalisation harmonieuse des sexes, j’en ai toujours rêvé, mais… ça l’a jamais fait…
Bien à vous, cher ami des réseaux sociaux littéraires en ligne qui nous changent un brin, vous et moi, du Figaro Madame et des pages saumon en nous permettant de nous encanailler quelques plages par jour dans les bateaux de Céline et Ferdine.

et alii dit: à

odeurs détestables: friture, et cuisine souvent ;

Janssen J-J dit: à

Tout le monde aura reconnu ce charmant petit livre olfactif qui fleure si bon l’enfance (pour en rester au sujet de jour) …

(pitch / « Au cœur de ce récit, il y a l’enfance. Celle d’un petit garçon passant chez Da, sa grand-mère, et accompagné de la chaleureuse vigilance de ses tantes. Un peu de fièvre, et le voici privé de jeux avec ses camarades. Alors il reste sur la terrasse de bois, à côté de Da qui se balance dans le rocking-chair, avec toujours une tasse de café à portée de la main pour les passants et les voisins. Le long des lattes de bois, l’enfant regarde les fourmis, les gouttes de pluie marquant le sol, regarde et écoute les adultes s’occuper et parler, respire les odeurs de la vie. Chronique des sensations enfantines, XXX est un livre envoûtant, le récit d’un voyage au temps si fragile et si merveilleux de l’enfance »).

et alii dit: à

. Le matin, sur mon vélo de facteur, je passe devant les boulangeries et j’y cherche l’odeur de la pâte à pain crue : l’odeur de mon enfance, mais aussi celle de la lutte, de la solidarité et bientôt celle de la victoire des apprentis sur les patrons. » C’était en 2004. – Bonne lecture, bon appétit et… large soif ! – «  »Le Guide des boulangeries de Paris », Augustin Paluel-Marmont & Michel de Rovira, Les Editions de l’If.

et alii dit: à

je me souviens d’une hospitalisation où une infirmière agréablement parfumée se penchait sur moi: j’étais tentée de la prendre dans mes bras; heureusement je ne l’ai jamais fait: une fois debout, je la retrouvais dans un hall où elle m’apparut désagréable et chienne ;

Soleil vert dit: à

Clifford D. Simak – Au carrefour des étoiles

Ca sent bon le Wisconsin

et alii dit: à

Vérifiez l’odeur de l’huître.
L’huître doit sentir bon la mer. Si elle renferme une odeur trop forte ou bizarre, ne prenez pas de risques.

et alii dit: à

c’est très sérieux , les histoires de tarin:
bien avant le covid!
Le prix Nobel de médecine 2004 pour l’odorat

Janssen J-J dit: à

@ oh non Soleil Vert.. voyhons donc !!!
« vous n’êtes pas sans ignorer…  » dès l’entame…
on n’a plus envie de lire la suite, hein !… 🙂

et alii dit: à

À vrai dire, dès les premières décennies du xxe siècle, un esprit curieux pouvait, en rassemblant les connaissances de son époque, parvenir à une compréhension saisissante de nombreux principes du fonctionnement de l’odorat. La meilleure preuve en est qu’un tel esprit a rapporté son expérience et ses conclusions dans L’Odorat, un livre d’un intérêt considérable pour l’histoire des recherches sur l’odorat, publié à Paris en 1925. L’auteur est un professeur de physiologie de l’université d’Utrecht, Hendrik Zwaardemaker.
https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2016-1-page-83.htm

et alii dit: à

UN JOUR QU4IL ME RENDAIT VISITE, mon fils sentit une odeur de gaz ;il avait raison, et me sauva la vie surement

et alii dit: à

Un flair détecteur de maladies
L’ odorat est le sens le plus développé chez le chien, 45 fois plus que celui de l’être humain. Le labrador et le golden retriever font partie des races de chiens qui possèdent l’odorat le plus développé. C’est ce qui leur permet notamment de dénicher des truffes, de débusquer des proies lors de la chasse, de trouver de la drogue dans les aéroports, de suivre la trace d’une personne disparue, etc. Ce flair hors du commun s’avère particulièrement précieux dans le domaine de la santé.
Il s’agit d’une maladie due à un parasite répandue par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. Elle a fait l’objet d’une étude menée en Gambie et parue dans la revue The Lancet Infectious Diseases de juin 2019. Deux chiens ont été amenés à sentir l’odeur dégagée par les chaussettes d’enfants âgés de 5 à 13 ans portées 17 à 20 mois auparavant pendant une nuit. Près de 8 fois sur 10, les chiens ont reconnus les enfants atteints de paludisme mais asymptomatiques.

Le diabète
Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, autrement appelé hyperglycémie chronique. D’après une étude américaine, 83 % des chiens ayant participé à l’expérience de la détection du diabète de type 1 ont réussi le test. Une expérimentation basée sur les composés volatils présents dans l’haleine de patients diabétiques.
https://handichiens.org/la-detection-des-maladies-humaines-par-le-chien/
voir article du monde

et alii dit: à

L’Adieu
Guillaume Apollinaire
J’ai cueilli ce brin de bruyère
L’automne est morte souviens-t’en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t’attends

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

et alii dit: à

sur mediapart:
SANTÉ REPORTAGE
Négligences, coups, incestes : au CHU de Montpellier, le souci permanent de repérer les enfants victimes
8 AOÛT 2021 PAR CLOTILDE DE GASTINES
Ici, il ne faut rien rater, le moindre détail peut alerter. En 2020, le « Groupe enfance en danger » a constaté une augmentation de 60 % des situations de violences faites aux enfants et signalé 110 cas au procureur. Reportage auprès d’une équipe singulière.

closer dit: à

Quelqu’un a-t-il regardé et écouté Arte Concert, qui vient de se terminer ?

Des extraits de La Traviata donnée au Festival de Salzburg en 2005.

Anna Netrebko dans le rôle de Violetta est incroyable de perfection dans tous les domaines:

Actrice, c’est une parfaite tragédienne…
Elle est belle, très belle…
Sa voix et son chant sont d’une beauté stupéfiante…

La mise en scène, très contemporaine, est cependant tout à fait supportable.

Rolando Villazon n’appelle pas tous les superlatifs que je viens d’attribuer à Anna, mais c’est un bon partenaire qui, lui aussi, vit le rôle intensément (des journalistes ont prétendu que ce n’était pas seulement sur la scène). Son timbre est agréable et chaud pour un ténor, toujours menacé d’être criard.

Bref, quand on peut encore rencontrer une telle beauté, on se dit que tout n’est pas perdu (mais je rappelle que c’était en 2005, il y a 16 ans tout de même).

et alii dit: à

une lettre de
JEAN-PIERRE THIBAUDAT
sur médiapart pour les intéressés

B dit: à

Gloser, vous auriez pu nous indiquer ce concert, c’est en replay?

et alii dit: à

même Lacan , rien que pour emmerder les erdéliens :
. Cette substance qui donnerait corps à son être de femme, dans une attente toujours déçue, est un point de silence que nul signifiant ne représente – Odor di femina que Lacan a même rapprochée de l’âme…
bonsoir

Bloom dit: à

Quelle est l’odeur du présent ?

à Metz, entre autres lieux d’aisance des antivax, ça schlingue l’antisémitisme.
https://twitter.com/_LICRA_

renato dit: à

Vacances d’été;

closer dit: à

J’ai écrit « qui vient de se terminer », B…

Mais vous le trouverez en replay, je pense.

Bonne soirée

Soleil vert dit: à

ROMAN. « 2312 » de Kim Stanley Robinson, c’est Proust dans l’espace

Connais pas. A lire donc

Bloom dit: à

Belle ode liée aux « tinkers » de la brumeuse Brummie, Jibé. Good on you!
(Remember Polly…)

Soleil vert dit: à

« L’une des grandes forces de Charles Baudelaire est, selon André Suarès, de concilier la forme la plus pure avec la plus térébrante liberté poétique car, «plus il est classique dans la forme, plus dans le sentiment il va hardiment au-delà. Voilà pourquoi il est le classique des temps à venir : il l’a été, il le reste», (Stalker – Vues sur Baudelaire d’André Suarès)
 »
Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques ?

closer dit: à

Vous me flattez JJJ…Je parle très peu de moi de peur que l’un de mes proches me reconnaisse et puisse m’attribuer toutes les conneries que j’écris ici depuis des années…

C’est amusant de penser que DHH a aussi confessé ne pas vouloir être reconnue, alors que jamais n’est apparu sous sa plume la moindre grossièreté ou plaisanterie de cours de récréation.

Je vous dis tout de même que je ne suis pas fils de fonctionnaires, pas zézés, mais pas pauvres non plus. Quant à « heureux, harmonieux et comblé… », j’ai des doutes…

et alii dit: à

Tonino Benacquista Nos gloires secrètes que je n’ai pas lu : il y aurait un parfumeur amoureux !

D. dit: à

L’odeur du pelage des chats est délicieuse et apaisante.

D. dit: à

Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d’agate.

Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s’enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,

Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,

Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum
Nagent autour de son corps brun.

Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

D. dit: à

De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu’un soir
J’en fus embaumé, pour l’avoir
Caressée une fois, rien qu’une.

C’est l’esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?

Quand mes yeux, vers ce chat que j’aime
Tirés comme par un aimant
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.

et alii dit: à

j’aime l’odeur de l’éther ,pas au point d’acheter de l’éther,si je n’en ai pas besoin;
j’ai vu que ces odeurs ont été chantées mais je n’ai pas été curieuse et n’ai pas écouté

D. dit: à

Rohhh mon gros minou.

D. dit: à

Vous estes étheromane, et alii ?

et alii dit: à

Désodorisez le frigo en permanence
Destructeur d’odeur Anios R

D. dit: à

Le poulailler est un palais doré pour le coq malgré la puanteur des lieux.

Anthologie de la littérature ivoirienne: Amadou Koné – Proverbe Agni

D. dit: à

L’odeur d’un cheval écumant de sueur avait pour lui autant de prix que le délicat parfum vert de boutons de rose qui se gonflent, la puanteur âcre d’une punaise ne valait pas moins que les effluves d’un rôti de veau farci, embaumant depuis les cuisines de quelque notable.

Le Parfum – Patrick Süskind

D. dit: à

En réalité, plusieurs formes de justice coexistent. Celle que l’on rend dans l’enceinte judiciaire, avec ses règles et ses procédures. Et celle qui s’exerce au café du commerce, entre chien et loup, dans l’odeur du café et de l’anisette…

Le dictionnaire de ma vie (2016) de 

Eric Dupond-Moretti

D. dit: à

En réalité, plusieurs formes de justice coexistent. Celle que l’on rend dans l’enceinte judiciaire, avec ses règles et ses procédures.Et celle qui s’exerce au café du commerce, entre chien et loup, dans l’odeur du café et de l’anisette…

Le dictionnaire de ma vie (2016) de 

Eric Dupond-Moretti

puck dit: à

bonsoir vous…
comme article c’est bien.
bravo passou !

puck dit: à

passou dans votre bestiaire des odeurs vous avez juste oublié l’odeur du silence de Camus.

puck dit: à

et comme Camus a trouvé une odeur du silence du coup on peut aussi ajouter l’odeur de la solitude, par exemple.

un peu comme la petite musique du doux parfum d’une rose.

en fait c’est des images « littéraires », pour faire stylé comme Flaubert.

du coup doit bien aussi y avoir une odeur du style quelque part.

puck dit: à

et alii oui l’odeur de la vieillesse et l’odeur de l’enfance, de la jeunesse, l’odeur du mariage et du divorce.

en fait tout a une odeur, même la sainteté.

et alii dit: à

mon père a toujours eu, même dans la poche supérieure de son pyjama, une pochette parfumée

puck dit: à

c’est peut-être votre mère qui lui a demandé ?

Marie Sasseur dit: à

« La NASA a demandé à un chercheur chimiste de reproduire l’odeur particulière que les astronautes ressentent en arrivant à la Station spatiale internationale (ISS), après avoir effectué une sortie dans l’espace. »

« Don Pettit décrit ainsi l’odeur de l’espace comme « une sensation métallique, douce et plutôt agréable ». Cité par The Atlantic, celui-ci poursuit encore : « Ça me rappelle mes étés d’étudiant, quand je travaillais pendant des heures en faisant de la soudure à l’arc ». »

https://www.maxisciences.com/espace/quelle-odeur-a-l-espace_art25872.html

D. dit: à

Je me souviens du moins d’une grande fille  magnifique qui avait dansé tout l’après-midi. Quand elle passait près des tables, elle laissait après elle une odeur mêlée  de fleurs et de chair.

Noces de Albert Camus

puck dit: à

moi-même j’ai toujours dormi avec une rose à la boutonnière de mon pyjama.
pour l’odeur c’est plutôt bien, le problème c’est les épines qui vont avec.

puck dit: à

« elle laissait après elle une odeur mêlée de fleurs et de chair. »

c’était sans doute l’odeur de son absence ?

closer dit: à

Tiens, revoila Puck! On l’avait oublié.

On est bien peu de chose…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*