de Pierre Assouline

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La République des livres
Big Orwell

Big Orwell

Quoi de neuf ? 1984. S’il est un classique d’une brûlante actualité, c’est bien le roman de George Orwell (1903-1950). Il est pourtant paru pour la première fois en français en juin 1947 chez Gallimard dans la traduction d’Amélie Audiberti. Depuis, il n’a cessé d’être lu, analysé, disséqué, comparé, commenté, imité. Nombreuses sont les œuvres littéraires, philosophiques, poétiques, cinématographiques, télévisuelles, théâtrales qui lui doivent quelque chose. Parfois, l’essentiel.

Le cas actuellement du 2084, le roman de Boualem Sansal qui détient probablement pour cette rentrée le record de sélections sur les listes des prix. Aux trois grands empires Océania, Eurasia, Estasia, auxquels correspondent l’Amérique, l’Europe et la Chine, dont Orwell prédisaient qu’ils s’affronteraient pour la domination du monde, l’écrivain algérien ajoute un quatrième : le totalitarisme islamiste.

George Orwell n’y avait pas pensé ; Eugène Zamiatine non plus dont le roman Nous autres (1920), description d’une dystopie totalitaire, l’avait inspiré. Des paranos prisonniers du siècle des ténèbres, Orwell et Zamiatine ? Vraiment pas. Ce qu’ils dénonçaient est toujours là, sous nos yeux, mais sous d’autres formes. En épigraphe de Il était une ville, roman qu’il vient de publier sur Detroit, ville devenue fantôme à la suite de la crise de 2008, Thomas B. Reverdy a placé cette phrase en épigraphe : 

« Certes, ce Taylor était le plus génial des anciens. Il est vrai, malgré tout, qu’il n’a pas su penser son idée jusqu’au bout et étendre son système à toute la vie » (extrait de Nous autres)

Il n’y a pas que les livres. Un Comité Orwell créé il y a quelques mois à peine à Paris par des journalistes dont Natacha Polony, entend défendre la liberté d’expression, le pluralisme des idées et « notre héritage social et politique fondé sur la souveraineté populaire”. La pensée antitotalitaire de George Orwell, socialiste qui demeura un homme de gauche, aimait à se présenter comme un anarchiste conservateur. Son ami Cyril Connolly se moquait volontiers de son souci social :

 « Il ne pouvait pas se moucher sans s’interroger sur les conditions de travail dans l’industrie des mouchoirs ».

Depuis un demi-siècle, 1984 a été l’objet de bien des détournements ; et la fortune rencontrée par l’adjectif « orwellien », au moins égale à celle de « kafkaïen » en tout cas sur Twitter, annonce d’autres instrumentalisations en perspective. Et il n’y a pas que « Big Brother » devenu le lieu commun allégorique du Chef. Il n’est que de voir les querelles autour de la traduction du concept de common decency, que l’on trouve plutôt sous la plume de l’essayiste politique : « simple décence », « décence élémentaire »,  « décence ordinaire », « morale commune », « honnêteté élémentaire », « décence commune » et même « « élan spontané vers la solidarité » etc

Société de surveillance généralisée, fin de la vie privée, négation de l’Histoire, réécriture du passé, novlangue par laquelle la chose disparait car elle n’est plus pensable dès lors que le mot est éradiqué… Ses anticipations sont terrifiantes de vérité et de justesse. A l’origine, dans l’esprit de son auteur, 1984 devait s’intituler Le dernier homme en Europe. Ce qui était jugé assez pessimiste. Son éditeur Victor Gollancz refusa également 1948 qui risquait de déprimer ses lecteurs tout autant. Aussi inversa-t-il les chiffres et donna-t-il un caractère plus futuriste à son histoire afin de moins les heurter. Et c’est ainsi qu’Orwell est grand.

Il faut lire et relire 1984. Dans la deuxième partie, au cinquième chapitre, il est écrit :

« On avait enlevé à la Section de Julia, dans le Commissariat aux Romans, la production des romans. Ce Département sortait maintenant, à une cadence précipitée, une série d’atroces pamphlets.”

Là aussi on y est, presque.

(« Somewhere in L.A. » photo Passou)

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commentaires

593 Réponses pour Big Orwell

Diagonal dit: à

Je trouve ce rappel anecdotique bien sympathique, mais très insuffisant s’il s’agit pour la RDL de se distinguer de ne pas avoir recensé 2084 avant tout le monde, vu l’encombrement médiatique. Et pourtant, vous auriez pu en dire quelque chose de meilleur, plutôt que de reprendre cette banalité que tout le monde connait, que Sansal serait dans toutes les listes. Quant au 1984 d’Orwell, il me semble avoir été surestimé par touts ceux qui ne l’ont jamais lu mais entendu causer. Il ne décrit rien du monde d’aujourd’hui, pas plus que le 2084 de Sansal ne décrit correctement la pseudo menace du fascisme islamique qui s’en viendrait.
Le journaliste Orwell résistera au temps grâce à son allégorie de la Ferme des Animaux, et à son reportage à Londres au sortir de la 2e guerre. Sansal, plutôt grâce à son bouquin sur la « rue Darwin ».

intéressant..... dit: à

Madame Verniglia dit qu’elle a bien connu Orwell au cours de sa jeunesse, il était beaucoup moins laid que JC, plus marrant aussi

Attila dit: à

De plus, la chute du papier de Passou est un peu faible, abrupte : elle tombe comme un cheveu dans la soupe !

Attila dit: à

En revanche, la photo est géniale, Passou !

bouguereau dit: à

elle tombe comme un cheveu dans la soupe !

lassouline veut voir sortir les points godwin de manière industriel baroz..y trouve que dracul c’est un boutonneux pas fiabe..le point godwin c’est pas un comédon bordel de cul..

bouguereau dit: à

« Il ne pouvait pas se moucher sans s’interroger sur les conditions de travail dans l’industrie des mouchoirs ».

et ceux qui pètent dans la soie n’en ont rien a cirer..c’est canibal !

Sergio dit: à

Il est vrai que c’est impressionnant de se dire qu’en deux mille quatre-vingt-quatre, on pourrait toujours en être à s’occuper de la domination du Monde, je veux dire de la Terre.

Enfin bon, il reste le Farghestan…

D. dit: à

Dans l’ensemble, je suis assez d’accord avec ce qui a été dit.

D. dit: à

Le seul point commun que je vois entre Pascal et JC, c’est qu’ils étaient tous deux des enfants prodiges en mathématiques. Pour le reste, je les crois plutôt éloignés.

D. dit: à

Je répondais à la publicité sur la droite de l’écran, pour vous (à gauche pour moi).

bouguereau dit: à

roman qu’il vient de publier sur Detroit, ville devenue fantôme à la suite de la crise de 2008

robocop..ce film presqu’aussi bon que folamour date des quatrevinze’s lassouline..roger and me se passe à flint

bouguereau dit: à

Il ne décrit rien du monde d’aujourd’hui

sa fortune c’est d’avoir été l’auberge espagnol des enfer futur que la droite voyait vnir si la gauche étoye au pouvoir et l’inverse depuis 20ans..

bouguereau dit: à

socialiste qui demeura un homme de gauche

tu vois pas exemp toudtravers..ce lapsus qui n’en est pas un peu être lu dans les deux sens sans qu’il est l’même sens..c’est un brave type orwel..si tous les gars étaient comme lui on pourrait rêver..mais vla..y’a des faignants qui faut faire bosser

bouguereau dit: à

Depuis un demi-siècle, 1984 a été l’objet de bien des détournements ; et la fortune rencontrée par l’adjectif « orwellien », au moins égale à celle de « kafkaïen » en tout cas sur Twitter, annonce d’autres instrumentalisations en perspective.

dze medium is dze twit et lassouline s’sent pris en sandwiche

DHH dit: à

je trouve outrecuidante et bien suffisante cette manière qu’a Diagonal de corriger la copie de Passou avec ce post du genre « insuffisant! peut mieux faire! »
par ailleurs je ne partage pas son sentiment sur la rue Darwin ;pour moi Boualem Sansal n’a jamais été aussi bon que dans le « serment des barbares » mais dans ce roman comme dans les suivants (pas encore lu 2084) il se montre un magnifique reporter et un styliste admirable ,nourri à la fois de Céline et de Proust ,mais médiocre romancier

instantané dit: à

« la fille qui rêvait qu’elle était Göring »… bouguereau va porter plainte comme sa copine la Marine

bouguereau dit: à

il dit cqu’y pense toudtravers..pas cqu’y faut penser..tes « par ailleurs » font surtout passer cque tu penses comme son subsidiaire

bouguereau dit: à

la fille qui rêvait qu’elle était Göring

elle doit ête bonne..vla cqueuch pense tête de fion de keupu..et sur ta tête j’massois dsus

instantané dit: à

échange tête de fion de keupu contre tronche d’éméché de la luette de bougros rôôôô

DHH dit: à

Le novlangue ,instrument essentiel du décervelage inhérent au fonctionnement du système dans 1984 a quitté le domaine de la « dystopie » pour entrer dans la réalité du monde Nazi, ce qu’ a magistralement analysé Viktor Klemperer avec sa LTI(lingua tertii imperii)

Bloom dit: à

l’essai de George Orwell (1903-1950).

Vous voulez dire le ROMAN de George Orwell, Passou, son oeuvre la plus achevée et la plus visionnaire, non?
Les rats, à la fin, la terreur de Winston, homonyme de votre cher Winnie, sinon qu’il est Smith, comme Monsieur-tout-le-monde, & non Churchill-Marlborough…
Ces mêmes rats qui vous courent dessus en Inde quand vous dormez dans des guest-houses de campagne…I have known fear…
Comment 1984 a-t-il pu être publié en 1947 en France alors qu’il est sorti en 1949 en Angleterre? 1948 fut l’année de sa rédaction fiévreuse dans une maison sans chauffage de l’île de Jura dans les Hébrides & donne la clé du titre.

indifférence dit: à

ta moulinette à ressort des années 50 tourne dans le vide sidéral de la bibine à deux balles mon pauvre ratatinette de bouguereau

Bloom dit: à

Il ne décrit rien du monde d’aujourd’hui,

vous n’avez jamais lu les courriels officiels du ministère des Affaires étranges…

Le Goncourt ? Y goncourt encore, mais sans sa tête..... dit: à

Orwell est parfaitement d’actualité avec sa Ferme, sa Dèche, son 1984… dire le contraire est d’une étrangeté, disons … de circonstance ?

Sansal, l’est il d’actualité, avec son 2084 qu’il faut lire, Prix Goncourt ou pas, tant il est bien fait.

Les jurés ne sont pas courageux, les adeptes du « mentir-ensemble » de même …

Bloom dit: à

2084, c’est « Soumission », le(s) « sou(s) » en moins.

Z dit: à

paru pour la première fois en français en juin 1947 chez Gallimard dans la traduction d’Amélie Audiberti.

Comme cette date m’étonnait, j’ai vérifié : il est paru au Royaume Uni en 1949 et en France en 1950. Si vraiment Orwell a songé à l’intituler 1948, ça prend un tout autre sens.

On parle toujours de Zamiatine comme précédent, mais il y a aussi Aldous Huxley.

Bloom dit: à

Si vraiment Orwell a songé à l’intituler 1948, ça prend un tout autre sens.

Je ne pense pas. Il l’a écrit en 1948, au forceps, sentant la fin le gagner. Il faut lire la remarquable biographie de Bernard Crick, traduite en français pour apprécier la course contre la mort, sous la forme d’une tuberculose hémorragique, que représente l’écriture de ce livre exceptionnel. Orwell meurt un peu plus d’un an après avoir remis son manuscrit à Secker & Warburg, éditeur anti-totalitaire chez qui il avait déjà publié Hommage To Catalonia, sa défense des trots & sa dénonciation du rôle des communistes staliniens pendant la guerre d’Espagne ayant déplu à son premier éditeur, Victor Gollancz (The Road To Wigan Pier).

Attila dit: à

Le tout est de savoir si la littérature prédomine sur la prédiction astronomique propre à ce genre de livre qui ressortit plutôt de la science-fiction, au sens propre du terme ?

Secrétaire de Diagonal dit: à

@16.49 et 17.28. Il y est habitué depuis le temps et ne lui en tient aucune rigueur, vu que on maître n’est pas bien méchant…, sauf que si on le cherche, on me trouve (quand j’ai du temps à perdre pour défendre mon maître). Orwell n’avait évidemment pas pu prendre connaissance du « LTI » de Klemperer. Alors, que faut-il conclure de ce parallélisme cuistre et archi-cuit proféré par l’harangère moyenne qui se rengorge en empyrée de son VK dès que la ‘novlangue’ est de sortie ? Ferait mieux de nous parler de l’Abilang, me dit mon maître… Oui, mais elle l’a pas lu, lui répons-je. Eh bien, qu’attend-elle pour s’y mettre, me dit-il ? Et en effet, je pense alors qu’elle pourrait nous établir un lien échevelé entre Zamiatine-(Klemperer)-Orwell-Sansal dans un nouveau Que Sais-je ?… C’est ce que j’ai dit à mon maître.

Z dit: à

Attila, je ne pense pas que ce soit de la prédiction. La dystopie est un prétexte.

Z dit: à

Essai réussi, Sergio. Toutes nos félicitations.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Presque mais qu’est-ce qu’on s’y croirait.

D. dit: à

2084 sera bien peu de choses en comparaison de 2143, 2339, 3319, et surtout 40363, année du Jubilé des Jubilés.

DHH dit: à

@le secrétaire de diagonal dit 16 h 02
Merveilleux sens de la hiérarchie de Diagonal:
Pour dire à notre hôte que son billet est faiblard il le lui ecrit lui-même
;pour dire à une commentatrice de base que son post est lourdaud et releve d’un discours eculé ,il le fait écrire par son secrétaire et encore en ayant soin de lui demander de glisser un mot qu’elle ne comprendra pas (empyrée)

Z dit: à

De toute façon, D., depuis 1515 tout est foutu.

Secrétariat de DHH dit: à

Diagonal, madame vous emmerde, sachez-le.

D. dit: à

Oh, non. Je suis optimiste, mais il faudra le temps. Plus exactement la fin des temps.

Sergio dit: à

Z dit: 22 octobre 2015 à 18 h 38 min
Essai réussi

Voilà ce qui se passe, j’essayais de poster sur la République de l’art ; incroyable ! Bloqué de partout, avec interférences avec ce blog-ci au risque de m’en balancer, le bin’s intégral et canonique, à mon avis tout le monde a dû tripoter partout, la chouma complète le pandémonium, donc je me replie comme prévu jusqu’aux Pyrénées préparées à l’avance !

Et le bilan est là pratiquement pas de coms tout le monde est coinced…

Sergio dit: à

Eh bien voilà ici tout va bien pourvou qué ça doure…

guillaume dit: à

Fahrenheit 451

puck secrétaire de passou dit: à

sûr qu’on a pas fini de savoir comment traduire « common decency », même les anglais, ni les américains ne savent pas comment le traduire dans les faits.

puck dit: à

« Il ne pouvait pas se moucher sans s’interroger sur les conditions de travail dans l’industrie des mouchoirs »

et il avait bien raison de le faire.
l’industrie du mouchoir c’est un univers impitoyable où les ouvriers n’ont que leurs yeux pour pleurer, même que leurs patrons refusent de leur donner des mouchoirs quand ils pleurent.

il suffit d’aller à Londres à la City, le prix de l’action des fabriques de mouchoirs a grimpé en flèche.

et c’est pas de l’action de « père de famille », c’est un truc hyper spéculatif, au point que certains en parlent comme d’une nouvelle bulle de savon financière.

d’ailleurs il n’y a qu’un seul endroit au monde où les gens savent traduire « common decency » c’est à Wall Stret.

question traduction, ils sont à la pointe de la pointe.

puck dit: à

Orwell – Sansal où quand la littérature nous entraîne à des années lumières du monde réel….

c’est bien d’avoir le nez plongé dans les livres, ça évite de regarder ailleurs.

somewhere in LA dit: à

très étrange l’alternance entre le petit piment ( qui a payé pour faire sa pub tout en étant sur la liste G ) et la tête de Kevin en plastic sur la photo …

puck dit: à

c’est hyper flippant cette pub sur Pascal : « il faut redécouvrir Pascal – le philosophe de la joie ».

c’est adressé à qui ce genre de truc ?

aux ouvriers qui travaillent dans les usines de mouchoirs ?

puck dit: à

D. tu l’as toi aussi cette pub pour découvrir Pascal le penseur des filles de joie ?

j’espère que tout le monde a cette pub pour Pascal et que c’est pas juste un cookie ! ou un virus.

il en parle Orwell dans 1984, tout le monde allume son écran et hop il apparait une grosse pub du magazine littéraire : « retrouvez Pascal – le penseur de la Joie ».

c’est le passage plus flippant du livre.

il faut le redécouvrir, PASCAL dit: à

très drôle Puck

puck dit: à

« Depuis, (Orwell) n’a cessé d’être lu, analysé, disséqué, comparé, commenté, imité. Nombreuses sont les œuvres littéraires, philosophiques, poétiques, cinématographiques, télévisuelles, théâtrales qui lui doivent quelque chose. Parfois, l’essentiel. »

au point qu’on peut parler d’Orwell comme une des sources de la novlangue culturelle.

la même novlangue qui fait des gros titres du genre : découvrez Pascal, le penseur de la joie…

tout ça c’est de la novlangue.

DRH dit: à

Nous apprenons ce soir cette terrible nouvelle venue d’outre atlantique :
« Le député Stéphane Bédard, du Parti québécois, devrait annoncer jeudi son départ de la vie politique et pourrait garder sa prime. La nouvelle, d’abord lancée par Cogeco Nouvelles, a ensuite été annoncée par quelques autres médias d’information. Il y a un peu plus d’un mois, le député de Chicoutimi a été démis de son poste de leader parlementaire du Parti québécois au profit de Bernard Drainville. Il semble que M. Bédard n’ait pas accepté cette décision du chef du PQ, Pierre Karl Péladeau. M. Bédard a été élu député de Chicoutimi pour la première fois en novembre 1998. Il a été réélu en 2003, 2007, 2008, 2012 et 2014.Lorsque le Parti québécois a gagné les élections générales du 4 septembre 2012, Stéphane Bédard a été nommé président du Conseil du trésor et ministre responsable de la région du Saguenay/Lac-Saint-Jean ».
Au nom de la RDL, nous exprimons nos sincères regrets à sa famille, désormais réduite à l’indigence.

puck dit: à

il est marrant le critique du New Yorker.

il écrit : « Les Européens ont fait un pari sur l’histoire : plus l’homme est libre, plus il sera heureux. Pour Michel Houellebecq, le pari a été perdu. Le continent est ainsi à la dérive et pourrait succomber à vieille tentation, se soumettre à qui parle au nom de Dieu »

pourquoi on a pas droit à des critiques de ce genre en France ?

vous les français avez fait le choix de la liberté : c’est ce qui vous a perdu !!!

sérieux, c’est génial, sa critique on dirait du Dostoïevski.

il faut leur envoyer Onfray aux amerloques, il va un peu leur parler de Nietzsche, et là ils vont moins faire les malins et vont revoir leurs position sur leur statut de la liberté.

Éric Symak dit: à

George Orwell n’y avait pas pensé ; Eugène Zamiatine non plus dont le roman Nous autres (1920), description d’une dystopie totalitaire, l’avait inspiré.

En l’espèce, peut-on faire l’économie, s’agissant de 1984, de multiples références à Utopia de More, dans un jeu de similitudes et de dissemblances par symétrie ?

puck dit: à

qui aurait prédit qu’on ferait de Pascal notre Big Brother ?

le truc qui va servir à asservir et endormir les gens ?

ouuuh Magazine Littéraire, tu es qui ? enlève ton masque ! qu’on sache qui se cache derrière.

puck dit: à

hého revenez sur terre !
lisez la critique du New Yorker !

notre problème n’est pas le totalitarisme.

notre problème c’est au contraire notre liberté.

c’est même ce que dit Droopy dans son livre.

puck dit: à

sérieux Monsieur Assouline, tout ça (Orwell, Sansal, Pascal, Droopy…) ça ressemble à un sketch.

hého petits pascaliens réveillez-vous…

moi je sais pas faire pour réveiller, mais vous Monsieur Assouline, vue votre position, c’est à vous de les réveiller, au lieu de nous bercer « common decency » nous ne savons toujours pas comment le traduire en français…

pourquoi vous voulez le traduire ?

sérieux c’est totalement burlesque comme situation.

il faut le redécouvrir, PASCAL dit: à

le danger n’est pas le totalitarisme; mais la possibilité de devenir croyant

j’ai juste prof Puck ?

puck dit: à

« Éric Symak dit: 22 octobre 2015 à 20 h 02 min
George Orwell n’y avait pas pensé ; Eugène Zamiatine non plus dont le roman Nous autres (1920), description d’une dystopie totalitaire, l’avait inspiré.
En l’espèce, peut-on faire l’économie, s’agissant de 1984, de multiples références à Utopia de More, dans un jeu de similitudes et de dissemblances par symétrie ? »

bien vu Monsieur, je crois effectivement que nous ne pouvons pas en faire l’économie.
d’ailleurs vous devriez en discuter avec un de nos spécialistes de la question : Bloom.

Bloom !!! t’en dis quoi de cette histoire de similitudes et de dissemblances entre Moore et Orwell.

l’utopie tu connais ?

puck dit: à

il peut arriver, parfois, qu’on soit brutalement saisi d’un moment de soudaine lucidité, et que toute cette histoire vous apparaisse alors dans toute sa drôlerie, dans toute sa burlesquerie.

merci Pascal, merci le Magazine Littéraire, sans cette pub, je n’aurais jamais éprouvé la joie subite de cette soudaine lucidité.

hare kṛiṣhṇa hare kṛiṣhṇa, Pascal kṛiṣhṇa hare hare, hare rāma hare Pascal, rāma rāma hare hare

il faut le redécouvrir, PASCAL dit: à

la nuit d’Eric Emmanuel Schmidtt dans le Hoggard j’ai du mal à y croire, il se paye notre tête ce romancier, il est resté sous un palmier à manger des dattes ( et pas virtuelles )… je clique et je fais des cauchemards affreux affreux !!!

puck dit: à

« il faut le redécouvrir, PASCAL dit: 22 octobre 2015 à 20 h 12 min
le danger n’est pas le totalitarisme; mais la possibilité de devenir croyant »

non, en vérité c’est plus compliqué que ça.
je pense qu’il faut se remettre dans le contexte d’une historicité de la liberté comme utopie et dystopie qui a trouvé naissance à la fin du siècle dernier et à la suite des grands totalitarismes qui ont meurtri notre vielle Europe, aussi nous devons tenter de comprendre comment leur est venue l’idée à ces crétins de faire cette « une » stupide sur Pascal ? et tant que nous ne comprendrons pas le mode de fonctionnement de ces esprits nous ne pourrons pas avancer, je suis désolé mais c’est pas possible, Orwell disait nous avons d’où nous venons et nous savons où nous allons, il ne l’a dit pas il aurait pu le dire, en un mot petit padawan il faut revenir en amont de tout ça comprendre le sens de la vie, aujourd’hui, ici, sur cette terre, et déterminer où se trouve la force obscure ! tu me suis petit padawan ? Dieu ? d’accord ! la question est de savoir si pour trouver Dieu il nous faut nous abonner au Magazine Littéraire, et si oui est-ce qu’ils acceptent le paiement en plusieurs mensualités.

il faut le redécouvrir, PASCAL dit: à

puck c’est cher non un abonnement au magazine littéraire,tout çà pour nous conseiller de relire Pascal, damned !!! moi je vois cette pub je me dis pas croyable il y a une réédition de Pascal quelque part en cours et on ne nous dit rien, c’est hyper flippant

il faut le redécouvrir, PASCAL dit: à

et tout en bas dans le coin droit ou le contraire  » les réfugiés vus des deux rives ». L’orange ou la verte? c’est pas du jeu une couverture pareille, je refuse de l’acheter.

Chaloux dit: à

Curieusement, j’ai longuement feuilleté la Brève Histoire de L’avenir d’Attali, lequel est décidément un cas sur lequel il ne sera pas mauvais que les historiens et les médecins de l’avenir se penchent. Une sorte de 1984 démonique, une bien étrange jérémiade.

Sur l’inceste, Anna Soror de Marguerite Yourcenar.

Phil doit certainement connaître le témoignage de Mme Simone à propos de Maurice Rostand. Un jour qu’elle rend visite à Rosemonde Gérard, elle voit l’enfant nu : il a corps de petite fille, son destin est scellé par la nature même.

D. dit: à

keupu de 20h 00 (ne fait pas l’bonheur – dicton)

Vous êtes tellement bête que vous n’avez pas imaginé qu’il puisse exister des représentations de Dieu meilleures que d’autres.
C’est sans hésiter que je dirai ce soir : ta gueule, keupu.

Chaloux dit: à

Sur l’inceste aussi, Confidence Africaine de Martin-du-Gard, chef d’oeuvre de naturel.

Widergänger dit: à

Chaloux a beaucoup lu et peu compris (épitaphe)

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 22 octobre 2015 à 21 h 24 min

Alba n’a pas lu grand-chose et vraiment rien compris.

Phil dit: à

La fille de Martin du Gard s’est mariée avec le meilleur ami de son père, gouverneur en Afrique. De là, peut-être, la source incestueuse de son récit, Chaloux.

Chaloux dit: à

Pauvre Martin-du-Gard, Phil, qui n’a vraiment pas eu de chance avec sa famille. On comprendrait presque qu’il soit allé se divertir à Berlin…(cf Cabanis).

Sergio dit: à

« Société de surveillance généralisée »

On peut pas dire mieux, hein ! Et le flic c’est plus le flic c’est le voisin c’est soi-même…

Phil dit: à

Oui Chaloux et à Hambourg…où les matelots étaient fort appréciés des piliers de la neneref. Mais MdG s’est bien consolé avec sa littérature, y compris l’inachevé « Lieutenant de Mo

MONTAIGNEFOURBU dit: à

Lorsque Bernard de Clairvaux quitta Cluny, L’Abbé, de sa fenêtre lancéolée, comme le café, soupira « Pfouuu, encoure un qu’on ne reverra pas de Cïteaux »

Merci, et n’oubliez pas le service

MONTAIGNEFOURBU dit: à

Alba a peu lu et rien compris (épitaphe)

MONTAIGNEFOURBU dit: à

Dieu dit à l’épi « Faudrait taffer, non? » et depuis, l’épi taffe.

Bonne nuit. Je vais me gratter le dos

Attila dit: à

On est passé du cannibalisme a l’inceste, c’est la faute a Diagonal.
Manque plus que la pedophilie, à la façon de Tony Duvert, qui a fait bouger les lignes, mais n’a guère survécu à sa mère. Tout comme Barthes.
Les échos de la note à CLV semblent recouvrir celle sur Orwell ?

Phil dit: à

No doubt, montaigne(fourbu) est passé !
Il y a le film « 1984 », avec le toujours très bon Hurt ?

Widergänger dit: à

Alba, mon pauvre chéri, non seulement il a beaucoup lu mais compris en profondeur ce que tu ne comprendras jamais tellement t’est cheloux ! Que t’en sois jaloux à en baver partout, ça je comprends.

Phil dit: à

Barthes est passé sous une lessiveuse, comme un Lévi-Strauss vintage. Inceste de citron

Widergänger dit: à

Barthes s’est fait repasser.

Widergänger dit: à

Moh.amed Mbo.ugar Sa.rr / pour «Terr.e ceinte» (Prés.ence africaine)

C’est à lire.

Phil dit: à

Dear Wgg, pour.quoi mett.ez-vous des . ?

Phil dit: à

Abdel ne moufte plus

Widergänger dit: à

Quand je mets des points, Phil, c’est à l’évidence pour contrecarrer le logiciel fou de la modération qui n’est pas tant fait pour modérer que pour faire ch.ier le monde…

Widergänger dit: à

Il faut certes redécouvrir Pascal mais pas pour en faire un métaphysicien dans la tradition platonicienne comme on a trop tendance à le faire à l’université.

Pascal est LE grand penseur du bonheur. Encore faut-il savoir le lire. Et ceux qui le savent sont très très rares. À part Clément Rosset et moi, je ne vois personne…

Polémikoeur. dit: à

Au risque de déprimer le commentarien moyen,
en 2084, il en restera autant que de Rangers
de la Pointe du Hoc aujourd’hui.
Et, fragilité des supports numériques aidant,
rien du commentarium que quelques exemplaires
de « Brèves de blog » dans des bibliothèques
universitaires désaffectées, au rayon
sociologie prétranshumaniste expérimentale.
Doutretombeusement.

Phil dit: à

Wgg, vous êtes un Gracq du prestigieux blog à passou, qui ne voyait plus aucun contemporain dont la critique sur son oeuvre lui importa. Vous avez encore une sœurette ?

jérôme c dit: à

Polémikoeur. dit: 23 octobre 2015 à 0 h 26 min
Au risque de déprimer le commentarien moyen,
en 2084, il en restera autant que de Rangers
de la Pointe du Hoc aujourd’hui.
Et, fragilité des supports numériques aidant,
rien du commentarium que quelques exemplaires
de « Brèves de blog » dans des bibliothèques
universitaires désaffectées, au rayon
sociologie prétranshumaniste expérimentale.
Doutretombeusement.

Et dire qu’en attendant ce temps désolé, tout est à portée de main comme rien ne le fut jamais autant

Phil dit: à

C’est la deprimette, polemikoeur. Essayez un disque de Sheila.

jérôme c dit: à

pas lui …

Widergänger dit: à

Non, Phil, je n’ai plus de frères ni de sœurs. Je suis seul au monde comme l’enfant qui vient de naître. Et je dois dire que je m’en trouve fort bien.

Bloom dit: à

common decency, marque de fabrique de son grand roman : « simple décence », « décence élémentaire », « décence ordinaire », « morale commune », « honnêteté élémentaire », « décence commune » et même « « élan spontané vers la solidarité » etc

Passou, quand avez-vous lu 1984 pour la dernière fois? « Common decency » n’y apparait pas & n’a rien à voir avec le chef d’oeuvre d’Orwell. C’est une notion qui figure dans ses essais, « The Prevention of Literature », qui date de 1946, et qui conteste l’idée selon laquelle le Parti communiste se veut l’agent historique d’une société sans classe & l’URSS le pays où cette utopie sans classe est en cours de réalisation, les deux propositions vont contre le sens commun et l’honnêteté la plus élémentaire, car elle impliquent une restriction totale de la liberté.

« (…) One can accept, and most enlightened people would accept, the Communist thesis that pure freedom will only exist in a classless society, and that one is most nearly free when one is working to bring such a society about. But slipped in with this is the quite unfounded claim that the Communist Party is itself aiming at the establishment of the classless society, and that in the U.S.S.R. this aim is actually on the way to being realized. If the first claim is allowed to entail the second, there is almost no assault on common sense and common decency that cannot be justified (…).

bérénice dit: à

Chaloux, quelques difficultés à percer le mystère de votre cerveau elliptique quand vous établissez un lien entre le sujet du jours et:
CONFIDENCE AFRICAINE : Un petit texte brûlant

Posted on 30 janvier 2012 by Lectures au Coeur in Critique littéraire and tagged article critique, avis, avis critique, éditions Gallimard, chronique littéraire, collection l’Imaginaire, Confidence africaine, critique littéraire, Eros, guerre 14/18, histoire, Les Thibault, Odile d’Harnois, Prix Nobel de littérature, Roger Martin du Gard, roman, roman cyclique, roman fleuve, tragédie grecque.
Photo : André Gide et Roger Martin du Gard
Récit de

Roger Martin du Gard

*

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Roger Martin du Gard, Confidence africaine © Editions Gallimard, Collection L’Imaginaire, 1995

*

L’AVIS DE LECTURES AU COEUR : ♥♥♥♥♥

Prix Nobel de littérature en 1937, Roger Martin du Gard connut la notoriété avec Les Thibault, un imposant roman cyclique en huit volumes, où l’auteur pose avec sensibilité un regard d’historien sur la génération qui avait trente ans en 1914. Dans cette monumentale somme romanesque, Martin du Gard plonge ses personnages principaux, le « père » Thibault et ses deux fils, Antoine et Jacques, dans la tourmente du début du vingtième siècle. Destins individuels et destin collectif s’imbriquent alors étroitement dans cette peinture d’un monde en proie aux bouleversements les plus violents.

Confidence africaine est en revanche d’une grande brièveté. Publié en 1931, ce petit texte brûlant est le récit cruel et bouleversant d’une confidence recueillie par l’auteur sur un paquebot qui le ramenait d’Afrique. Alors qu’il rendait visite à son pupille dans un sanatorium de Font Romeu, Martin du Gard fait la connaissance de Leandro Barbazano et de son neveu Michele, que la maladie ne tarde pas à emporter. Quelques années plus tard, les deux hommes se retrouvent en Afrique du Nord, où Leandro tient une librairie. Au bout de plusieurs semaines, l’auteur rentre à Marseille. Leandro l’accompagne. C’est au cours de cette traversée, dans la nuit tiède et légère, qu’il lui révèle son douloureux secret.

Dans ce « récit de nature à scandaliser certaines gens », Martin du Gard ne porte aucun jugement sur les choix de vie de son interlocuteur. Il ne tente pas non plus de les justifier par quelque analyse psychologique que ce soit. Il expose les faits avec une simplicité lumineuse, sans tabou. La vérité apparaît nue, sans faux-semblants. Et dans ce drame familial, où les hommes semblent être le jouet de forces qui les dépassent, les ressorts implacables du destin ne sont pas sans rappeler la mécanique cruelle des tragédies grecques. Il n’y a parfois aucun moyen de se prémunir contre la puissance destructrice d’Eros.

Observatoire des pièges à coeur dit: à

La première Soumission, la plus effroyable, l’éternelle horreur, se déroule sous nos yeux depuis des millénaires sans que nous bougions le petit doigt pour y mettre fin.

L’Islamisme infernal et terroriste n’y est pour rien.

La plus tragique des soumissions est le Mariage, effrayant cachot, tueur de liberté, créateur de petits malheureux Pole Emploi, castrateur sexuel, pourvoyeur de mensonges.

STOP … Halte aux unions liberticides. Halte au Mariage !…. Vive la liberté des esprits, des cœurs et des corps !

Observatoire des pièges à coeur dit: à

Quand vous avez le blues, ouvrez un Blaise Pascal pour rire un bon coup et redevenir ainsi aussi joyeux qu’un enfant, heureux de vivre sans soucis inutiles …..

bérénice dit: à

La plus tragique des soumissions est le Mariage, effrayant cachot, tueur de liberté, créateur de petits malheureux Pole Emploi, castrateur sexuel, pourvoyeur de mensonges.

obbservatoire, après la réduction, le réducteur?

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 22 octobre 2015 à 23 h 26 min
« Que t’en sois jaloux à en baver partout, ça je comprends. »

Mon pauvre Alba, il y aurait un petit texte à écrire : Le Jaloux de Trissotin.
Je ne crois pas qu’il me ressemblerait beaucoup.

Le Terrier à Patichou dit: à

Tendez l’oreille vers le Grand Palais …. oui ! c’est ça … Vous entendez ce goutte à goutte dans la flaque fienteuse de l’Art contemporain ….. Fiac ! Fiac ! …

renato dit: à

FK: « Comment peut on trouver plaisir au monde à moins que ce ne soit une fuite? »

Passou dit: à

Bloom de 3.57, Ce que vous dites là me trouble. Il est possible que vous ayez raison, vu que j’ai pas relu récemment « 1984 » tout exprès. Mais « common decency » apparaît si souvent dans les textes politiques et sous la plume d’Orwell que j’ai dû les amalgamer inconsciemment. J’irais quand même voir…

Zoon dit: à

Quoi de neuf ? 1984. S’il est un classique d’une brûlante actualité, c’est bien l’essai de George Orwell

Quel « essai » ? C’est un roman.

Zoon dit: à

des journalistes dont Natacha Polony, entend défendre la liberté d’expression, le pluralisme des idées et « notre héritage social et politique fondé sur la souveraineté populaire”.

Si la souveraineté populaire affirme avec force ses penchants islamistes, on verra ce qu’il adviendra de la liberté d’expression et du pluralisme des idées. en 1933, on a déjà vu que la souveraineté populaire n’optait ni pour l’une ni pour l’autre. Natacha Polony et ses confrères ne devraient pas faire une confiance aveugle à la souveraineté populaire.

Zoon dit: à

Ses anticipations sont terrifiantes de vérité et de justesse

Terrifiantes, certes, mais quant à la vérité et à la justesse, on peut en douter.

Le Terrier du Roy dit: à

La souveraineté populaire aurait remplacé le Roi et la Cour ? Mais quand ça, nom de dieu ?! On s’est aperçu de rien !…..

bouguereau dit: à

Ce Département sortait maintenant, à une cadence précipitée, une série d’atroces pamphlets

en même temps on a dit que ce fime étoient pas décente mais un pamphlet antisémite lassouline
https://www.youtube.com/watch?v=JI8AMRbqY6w

Bloom dit: à

Passou, le texte intégral de 1984 est sur
http://www.george-orwell.org/1984/22.html
Tapez « recherchez » + « common decency » & vous ne trouverez rien…
En revanche pour « common », le passage avec le masque à rats..bbbrrr…

« The circle of the mask was large enough now to shut out the vision of anything else. The wire door was a couple of hand-spans from his face. The rats knew what was coming now. One of them was leaping up and down, the other, an old scaly grandfather of the sewers, stood up, with his pink hands against the bars, and fiercely sniffed the air. Winston could see the whiskers and the yellow teeth. Again the black panic took hold of him. He was blind, helpless, mindless.

‘It was a common punishment in Imperial China,’ said O’Brien as didactically as ever. »

– G. Orwell, 1984

Eric Blair, qui avait fait Eton, est tout sauf « common » dans le sens de « commoner », roturier, a passé toute sa vie à faire oublier qu’il veniat d’une famille plutôt privilégiée & qu’il avait servi l’empire britannique comme policier en Birmanie (voir « The Shooting of An Elephant »). Avec constance, engagement & brio, il a pris un pseudonyme, joué les clochards, enquêté sur les taudis du nord de l’Angleterre, risqué sa vie avec ses camarades du POUM pendant la guerre d’Espagne et écrit des oeuvres indémondables & visionnaires, romans & essais plus ou moins polémiques.

Sa « common decency », dont on fait grand cas en France (merci à S.Leys et surtout à Michéa) est loin d’être omniprésente dans son oeuvre: je ne l’ai trouvé que dans l’essai cité plus bas. Elle me semble en complète contradiction avec ce qu’il écrivait dans Inside The Whale (1940), un de ses textes les plus connus, au sujet de « l’homme ordinaire »:

« The ordianry man, the « average sensusal man », has been given the powers of speech, like Balaam’s ass » (Essays, p. 109.)

Ce mépris du commun des mortels, loin de la « common decency » serait-il un des restes du pseudo-aristo qu’il n’a probablement jamais cessé d’être/de s’imaginer être…

bouguereau dit: à

putain les 501 t’arrivaient sous les bras en ctemps là..

Zoon dit: à

un classique d’une brûlante actualité

Bof. L’anticipation orwellienne accuse son âge, au contraire. « Le meilleur des mondes », de Huxley, est bien plus actuel. « 1984 » est une sorte d’utopie de la dictature radicale, directement inspirée par le stalinisme. Nous vivons dans un monde qui est un patchwork politique (pas seulement politique) où ce qui se rapproche des prédictions orwelliennes ne se rencontre guère qu’en Corée du Nord et dans quelques cantons de Syrie. Le pessimisme d’Assouline me paraît bien excessif. S’il est licite d’être pessimiste, c’est pour d’autres raisons.

bouguereau dit: à

Ce mépris du commun des mortels, loin de la « common decency » serait-il un des restes du pseudo-aristo qu’il n’a probablement jamais cessé d’être/de s’imaginer être…

c’t’un angliche kabloom..c’est pas un cockney

indifférence dit: à

« Il est déjà tout ratatinette un matin le pauvre bouguereau », me souffle dans l’oreille Madame Verniglia

Zoon dit: à

l’écrivain algérien ajoute un quatrième : le totalitarisme islamiste.

En somme, ce brûlant panégyrique d’Orwell n’est là que pour pointer le « totalitarisme islamiste » dénoncé par Boualem Sansal, l’auteur de ce « 2084 » dont, par ailleurs, Assouline ne nous dit pas un mot. Curieux billet, qui parle d’autre chose que de ce à quoi son auteur pense. Symptôme d’un nouveau mal de l’intellectuel de droite-gauche, le « non-dit obsessionnel » ? A propos de totalitarismes, il faudrait recenser les totalitarismes dans l’histoire humaine : par exemple, le totalitarisme chrétien du temps de l’Inquisition n’était pas mal non plus. L’anarchisme du temps de la bande à Bonnot était un totalitarisme à l’envers, mais un totalitarisme quand même. Le totalitarisme de 1793, belle réussite aussi dans le genre. Sans compter le totalitarisme dans la tête à Toto.

Zoon dit: à

Symptôme d’un nouveau mal de l’intellectuel de droite-gauche, le « non-dit obsessionnel » ?

Non-dit obsessionnel ou stratégie prudente destinée à se conserver un lectorat suffisamment diversifié ? Ou comment laisser entendre qu’on est sioniste sans s’affirmer ouvertement sioniste ? Comment laisser entendre qu’on est de droite sans s’affirmer ouvertement de droite ? Ou l’art de la critique littéraire mi-figue mi-raisin.

Polémikoeur. dit: à

« -Come on, decency ! » et pas seulement !
La petite crise de représentativité
qui pointe le bout de son nez
est-elle soluble dans un regain
de souveraineté populaire ?
Doubidoutativement.

Toupi superbeau dit: à

Sans compter le totalitarisme dans la tête à Toto.

Qu’ est-ce à dire?
Que la théorie des ensembles à la bourbaki est un totalitarisme +_+ ?

Ça dégoise dans la zoon!

Le Terrier du Roy dit: à

…et le renatototalitarisme, hein ?….

Toupi superbeau © dit: à

Ben dit que « tout est art » ©, encore un totalitaire à faire taire?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…provoquez,!…des évènements,…et en manager – détourner,!…l’opinion,…pour en faire des lois, ou par lesquels évènements accéder au pouvoir,!…

…des exemples,!…interdire les grèves sur autoroutes,…pour médecins en retard, pris dans les bouchons d’urgence des grévistes,!…
…Oh,!…ces vilaines pensées o’clook,!…

…ou mettre à profit, les évènements des tueries du musée juif,!…avant les élections,…pour, par compassion tragique du peuple, le soumettre,…par l’obtention de la majorité des voies,!…
…le management de la population, pour ficelé les opportunités, de faire joujoux avec les droites,!…
…et, ces Charlie Hebdo,!…aussi,!…
…la francophonie et des démocraties  » Bananières « ,!…
…le jus royal qui remonte à sa source,!…
…les singes aux paradis fiscaux,!…
…etc,!…Non,!…est ce de trop,!…à gober,!…
…faut voir,!…les conjectures évènementiel,…tient voila du boudin,!…
…tout frais,!…Ah,!Ah,!…applaudissons en sabrant le champagne,!…

…et Satan, mène le monde,!…management parlant, un dessin en relief,!…d’amont en aval,!…etc,!…

e s s a i dit: à

echec de la tentative de ‘poster’ dans un contexte la phrase citée par bloom à 9h15 sur l’ordinary man

D. dit: à

Salut Jeannot.

e s s a i dit: à

echec de la tentative de ‘poster’ dans SON contexte la phrase citée par bloom à 9h15 sur l’ordinary man

D. dit: à

Bérénice, je trouve que vous copiez.

Ueda dit: à

Ueda dit: 23 octobre 2015 à 10 h 40 min
Orwellien? Kafkaien?
Je dirais Ionescien

Le gouvernement est « totalement mobilisé sur cette terrible tragédie », (Le Monde)

De quoi? de quoi?
Il s’est enfin mobilisé sur le chaos migratoire au frontières de l’Europe?
Il a clarifié sa position sur la Syrie?

Non.
« La collision entre un camion et un car à Puisseguin, près de Libourne en Gironde, s’est produite vendredi à 7 h 30. »

Ouf…
Le Maire de Tulle est bien à sa place.

Ueda dit: à

La common decency, c’est la volonté contre l’idéologie de faire confiance aux hommes ordinaires chez quelqu’un qui n’est pas un homme ordinaire.

Phil dit: à

Zoon dit bien, mais la manière dont les médias, Lemonde en particulier, rendent compte des affaires migratoires rappelle bien le père Orwell.
Les jlurnalistes procureurs qui tiennent la rubrique « décodeurs » (« désintox » chez nos amis de Libération) font entendre un réjouissant écho des instructions de procès moscovites.

Le Terrier du Roy dit: à

L’illustration de Passou ?

Une sale gueule de flic numérique devant les prisons de grande hauteur, sublimes termitières à diplomés ….

Le flic, robot numérique : un Bernard Cazeneuve du pauvre ?….

geo dit: à

« Sansal, qui n’a jamais cru en Dieu, décrit l’islamisation de l’Algérie comme un épidémiologiste parlerait d’un raz de marée viral.
L’environnement verdit à notre insu. Tu retrouves un ami au café et, l’air contrit, il refuse de boire une bière. Il te dit : “Je fais la prière, maintenant.” Au début, tu t’en amuses. Puis un autre fait pareil, puis encore un autre.»

Prémonitoire?

C’est vrai qu’il est fâcheux que Passou ne fasse pas une critique de 2084…On a l’impression que son article n’est pas fini…

http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20150911.OBS5690/boualem-sansal-le-kamikaze.html

ecce homo dit: à

Madame Verniglia nous informe qu’il s’est fait prendre dans une pissotière rue Fournier, c’est du joli

D. dit: à

En effet Ueda à été trop bite en besogne sur cette histoire suédoise.
Cependant, comme pour la Suisse, qu’elle n’a pas été ma surprise de decouvrir que ce pays entretenait lui aussi denormes et nombreux guettos ethniques.

Le Terrier du Roy dit: à

… mon voisin m’a dit, hier soir, c’est un littéraire qui vient souvent ici insipide à souhait :
« J’ai un Big Orwell dans ma culotte… ça craint ! … »

J’ai répondu, serviable à souhait :
« T’inquiète, Enguerrand ! j’ai une Olympe de Gouges sous la main pas loin d’ici ! »

Quelle époque !
(je ne sais pas pourquoi je vous raconte ça)

D. dit: à

trop vite- fichu clavier

Phil dit: à

oui dédé, ne jamais aller trop vite dans la besogne

Ueda dit: à

Ce billet est une toute petite étape chez ce remarquable coureur de fond qu’est Pierre Assouline.
Il a bien le droit, après des sommets comme la bio de CLS…

Mollesse due à la fatigue ou à la stratégie?

C’est ainsi qu’Orwell est grand.
Et que Sansal l’est moins?
Sansal dont le seul titre de gloire est d’être cité par tous?

Je ne crois pas.
Le choix du Prix Goncourt est toujours compliqué entre le trop plein des attentes et l’attachement à la singularité, au surprenant…
Je dirais:

Il ne faut pas trop en faire.
L’homme est désigné, sa généalogie aussi.
Le nouvel ennemi (le totalitarisme islamique) également.

Il faut ouvrir son compas.
Faire un pas d’côté.
On verra les choses sérieuses au moment de Drouant.

Je compte sur le bon réflexe, in extremis, de Ben Jelloun et sur la flamme weltgeschichtlich de Debray.

Le Terrier du Roy dit: à

Pourquoi Passou ne parle pas de Boualem Sansal et de son excellent « 2084 » ?

-ou il a de la réserve pro, comme juré
-ou il a peur de subir des pressions gouvernementales ou extérieures
-ou il n’aime pas parler de chose qui fâchent
-ou il attend quelques jours ….

D. dit: à

France 2 n’a pas respecté son contrat moral passé avec Marine Le Pen. Celle-ci l’a donc dénoncé à juste titre.

Passou dit: à

Bloom, Et pourtant, je crois bien me souvenir (mais je n’ai pas les livres sous la main) que tant Michéa que Simon Leys évoquent la « common decency » comme une notion courant sous la plume d’Orwell, mais là encore, ma mémoire… Enfin, elle est bien de lui et c’est l’essentiel après tout.

Marine dit: à

UMPS : BIG ORWELL

D. dit: à

Ai-je l’habitude d’aller vite en vesogne ?

Madame D. dit: à

Hélas ! Hélas ! Hélas !…. oui, mon tendre époux …..

Ueda dit: à

Phil dit: 23 octobre 2015 à 10 h 44 min
Les jlurnalistes procureurs qui tiennent la rubrique « décodeurs » (« désintox » chez nos amis de Libération) font entendre un réjouissant écho des instructions de procès moscovites.

C’est très juste.
Ces encodeurs sont épouvantables.

Chafouins, prétentieux et pétochards.

Ueda dit: à

geo dit: 23 octobre 2015 à 10 h 47 min
L’environnement verdit à notre insu. Tu retrouves un ami au café et, l’air contrit, il refuse de boire une bière. Il te dit : “Je fais la prière, maintenant.” Au début, tu t’en amuses. Puis un autre fait pareil, puis encore un autre.»

C’était pareil quand l’environnement ne verdissait pas mais rougissait.

« Tu vient pas à la réunion?
T’as pas signé la pétition?
Pourquoi écoutes-tu Wagner? »

Le Terrier du Roy dit: à

Il faut reconnaître que les buveurs de bière, le culte en l’air, tous ensemble tournés vers la glacière vide, cela me foudroie !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…ce que Big Orwell,…n’a pas prédit aussi,!…

…c’est les mondes parallèles sociétal,!…
…les strates en plateaux,…

…et encore, le commerce du Sexe, à l’échelle d’état, comme le commerce en extrême orient,!…
…et, le paradoxe, d’avoir des diplômés de source sure,!…avec moult équipements sophistiqués, juste pour nous mettre des castings et modes,!…pour arriver à faire de nos filles et femmes des marchandises perverties,…allouer aux sexes du business – jeunes pour services diplomatiques des affaires étrangères,!…
…et çà, çà ne date pas d’hier,…
…le marché, pour engrosser du cochon, ou tout est bon, pour ou en ménages,!…
…Orwell,…un petit cerveau,…pour ce glander un certain futur administratif,!…
…sa part de cochon, ou tout est bon, sans lui, des profits sur les gens,…qui on confondu, liberté n’est pas seulement se distancier de toute les églises ou doctrines obsolètes, et autres obsolescences programmés déjà interdits aujourd’hui,!…
…les formes et les couleurs,!…à l’aval,!…etc,…envoyez,!…

Le Terrier du Roy dit: à

Il est beaucoup plus agréable pour un gouvernement français à la dérive d’aller pleurer des morts de la route devant des cameras complices, que d’inverser la courbe du travail à donner aux vivants qui attendent en vain …..

Orwell a vu juste : le mensonge est la vérité.

Le Terrier du Roy dit: à

Vous allez rire !

Il meurt 45.000 français chaque MOIS en France (INSEE) …

Notre Big Brother socialiste va en distinguer 40 environ, accidentés de la route. Question : pourquoi ?

Pour être près d’un populo qui vous rejette. Ridicule…

Ueda dit: à

Allez, une petite cuillerée du courageux Boulem, c’est si bon.

« Les débats que vous avez sont à la virgule près ceux que nous avons eus il y a trente ans. Nous avions voté une loi en 1993 sur l’interdiction de la tenue islamique, et pas seulement du voile, dans l’espace public. Nous discutions, comme vous : peut-on interdire? Les ennemis de la démocratie ont-ils le droit de s’exprimer? L’islam est-il un ennemi de la démocratie? Il y avait des pour, des contre. On disait que les religieux étaient des exclus, qu’il fallait les comprendre.
Et puis, un jour, c’était trop tard. C’était la guerre, les clivages étaient irréparables. Ça a détruit une société. Il faut toujours couper le sifflet aux radicaux, quels qu’ils soient. »

Le Terrier du Roy dit: à

« Couper le sifflet aux radicaux ? » (ueda)

…. à condition camarade que les radicaux soient équipés de « sifflets », alors qu’ils s’insinuent sous nos tapis volants, nous l’entendons bien, dans un silence assourbêtisant….

Attila dit: à

Pascal, philosophe de la joie, je veux bien, mais pas sûr que la vie de Pascal ait été une partie de plaisir ?

Secrétariat Diagonal dit: à

Maître m’a demandé de récapituler les nouvelles pépites de la rdl pour son enquête sur l’inceste en littérature et remercier chacun et chacune pour leurs aimables suggestions bénévoles et désintéressées. Je lui ai donc noté par ordre alphabétique : Christine Angot, Gaston Chérau, John Ford, Augustin Gomez-Arcos, Jean-René Huguenin, Roger Martin du Gard, Vladimir Nabokov, Marguerite Yourcenar, Emile Zola. Je n’ai pas su où ranger « les filles de Loth » (dans l’Ancien Testament, sans doute ?). Mon maître est parti sans plus attendre se jeter sur les « Confidences africaines », stupéfait, m’a-t-il dit de n’en avoir jamais entendu parler. Dasn la foulée, il m’a dit qu’il entreprendrait Etiemble, mais ne lirait pas C. Angot qu’il a d’emblée exclue de son champ de problématisation, l’Histoire n’ayant pas encore donné son verdict au sujet de son statut de romancière, parait-il. Il a reconnu qu’il s’agissait là d’un critère totalement arbitraire sinon purement réactionnaire, mais il s’en moque. En effet, non sans un certain brin de suffisance qui le caractérise parfois, il m’a dit vouloir se laisser uniquement guider par l’arbitraire du découpage de son propre champ d’investigation, pour cette raison que, a-t-il ajouté… (j’ai dû noter ses paroles en vitesse) « la littérature (serait) une activité intransitive pour laquelle le texte se suffirait à lui-même, en privilégiant l’accent mis sur le message pour son propre compte »… Je le connais assez bien, mon Maître, pour imaginer qu’il a dû pêcher ça chez monsieur de Roland Barthes (d’autant que je l’ai vu relire en cachette « le plaisir du texte » récemment)…, mais enfin je trouve que cette manière de m’avoir congédier sur des paroles aussi définitives est un peu courte. Enfin moi, je vous dis ça…
(NB/ La secrétaire de DHH m’a un peu vexé, c’est dommage parce qu’elle avait fourni de bons tuyaux à mon Maître juste auparavant, pourquoi s’en prendre à moi ?).

Zac dit: à

Tous les bouguereau viennent de disparaître.
C’est la famille qui l’a demandé.

Aménagement du territoire dit: à

« se laisser uniquement guider par l’arbitraire du découpage de son propre champ d’investigation »

Le morcelement de Diagonal est en route…..

Ueda dit: à

Giovanni Sant’Angelo dit: 23 octobre 2015 à 11 h 23 min
le commerce du Sexe, à l’échelle d’état, comme le commerce en extrême orient,!……et, le paradoxe, d’avoir des diplômés de source sure,!…avec moult équipements sophistiqués, juste pour nous mettre des castings et modes,!…pour arriver à faire de nos filles et femmes des marchandises perverties,…allouer aux sexes du business–jeunes pour services diplomatiques des affaires étrangères,!…

Il fait tout ça, Bloom?

Je le voyais plutôt couper des rubans et rédiger des rapports chiatiques pour le Département.

Aménagement du territoire dit: à

Bloom est le phare de la pensée hexagonale ! Il est vrai qu’à la distance où il sévit bon gré mal gré, on ne voit plus rien de ses lumières …..

Attila dit: à

Vous direz à votre maître qu’en excluant de son champ d’action incestueux l’auteur(e) reconnue de « l’Inceste », il commet de ce fait une grave erreur professionnelle, secrétaire de Diagonal !
L’intuition, la subjectivité, le goût personnel sont de bons guides, mais jusqu’à un certain point, et l’on s’enrichit toujours en acceptant de sortir de son pré carré et de ses préjugés.
Voyez, par exemple, l’excellent débat actuel chez Paul Edel autour du polar, un genre qu’habituellement je ne prise qu’avec modération…

Le Terrier du Roy dit: à

Comment faire comprendre à un pauvre gars comme Scemammamia que l’art contemporain qui fiente des chiottes des galeristes escrocs, cet art qui n’est rien, pue horriblement et en tombant au goutte à goutte produit ce petit bruit signifiant : ……Fiac ! Fiac ! Fiac …

Le Terrier du Roy dit: à

Valls : «La France et les Français sont en deuil» (Libourne)

On ne rit pas quand la pacotille scintille …. on joint les mains…. on prie pour les morts carbonisés…. on baisse les yeux…. on les lève au Ciel …nous sommes si peu de choses … puis on va en amis chez les p.utes tirer une crampette, en souvenir des morts de l’année !

D. dit: à

Je ne partage pas votre avis, machin du Roy. Comment ne pas être bouleversé par ce genre d’accident lorsqu’on l’apprend ? C’est bien la moindre des choses pour ceux qui nous gouvernent d’exprimer leur émotion.

Zac dit: à

C’est confirmé. La famille de bouguereau a demandé qu’il soit exclu du blog une nouvelle fois, toujours pour la même raison : il prend la chose trop à cœur.

Zac dit: à

Vous avez parfaitement raison, D., mais c’est parce que vous avez bon cœur, c’est ce qui vous différencie de ce Trépied du Rouet.

Le Terrier du Roy dit: à

D.
Comment pouvez vous être aussi sensible à un non-évènement pareil, dérisoire, accidentel, et rester insensible devant les crimes commis de sang-froid, crimes innombrables dans ce monde, dont le plus odieux : le jugement qui frappe Saint Bouguereau d’éloignement de la RdL et de castration chimique ? !!!

Je ne vous approuve pas, et avec moi tous les bons hommes de ce cénacle !

Le Terrier du Roy dit: à

Je dirai même plus, D. : je ne vous aime pas. Vous incarnez tout ce que je déteste.
Vous êtes donc à votre place ici, car je déteste TOUS les commentateurs.

Le Terrier du Roy dit: à

Je vous emmeeeerde ! Tous ! C’est compris ?

D. dit: à

Tu es banni, Bouguereau, dis-moi que c’est pas vrai, mon vieux ? J’en suis tout ému. Tu sais quoi, on va aller noir un ch’ti canon.

D. dit: à

Boire…fichu clavier.

Le Terrier du Roy dit: à

Nous sommes plusieurs Le Terrier du Roy, notre clan est puissant…

Et mon cousin a bien le droit de parler à ma place, moi l’aîné Gonzague Philibert Le Terrier du Roy. Cela dit, son expression est parfois défaillante.

Dame ! Lorsqu’on se prénomme Popaul Mimille Le Terrier du Roy, c’est gênant.

Bloom dit: à

Étonnant que les commentateurs d’ordinaire si diserts de la rdl n’aient rien à dire sur Orwell. On se refuse à croire qu’ils ne l’ont pas lu. Leur « conaissance » du vaste monde butterait-ellle sur les haies & taillis du bocage vendéen?
Comment s’appelle cette rivière qui coulait près de chez Eric Blair, déjà?

Toupi superbeau dit: à

Fiac ! Fiac ! Fiac …LtdR

Fiac voluntas tua!

Le Terrier du Roy dit: à

Bloom dit: 23 octobre 2015 à 14 h 23 min
Comment s’appelle cette rivière qui coulait près de chez Eric Blair, déjà?

La Floute.

ecce homo dit: à

Madame Verniglia nous a confié : « revenu de la pissotière, il se répand ici en Terrier du Roy, vraie fiente de fiotte

D. dit: à

Mais non, la Floute coule en Sologne berrichonne.
Il s’agit de la Burlette.

Bloom dit: à

Il fait tout ça, Bloom?

Je le voyais plutôt couper des rubans et rédiger des rapports chiatiques pour le Département.

On reconnait bien là l’expert! Il m’arrive aussi souvent de couper les rapports chiatiques et rédige des rubans pour l’IF.

le petit géographe dit: à

Comment s’appelle cette rivière qui coulait près de chez Eric Blair, déjà?

C’est le Friton. Charmant cours d’eau.

Jean-Claude Clarier dit: à

Bloom dit: 23 octobre 2015 à 14 h 23 min
Comment s’appelle cette rivière qui coulait près de chez Eric Blair, déjà?

Près de Motihari, il y a la Jheel.

Renseignements pris dit: à

Comment s’appelle cette rivière

Orwell aimait pique-niquer au bord du Kfourtchclac Creek.

(votre commentaire est en attente de modération) dit: à

Mon beau-frère pêchait l’ablette dans la Bloumie River, c’est peut-être ça.

Phil dit: à

pique-nique n’a pas la même signification que picnic.
dear Bloom, may you help ? me souviens de « thieves’picnic » de Charteris, rien à voir avoir le napperon dans les herbes folles.

Phil dit: à

rien à voir..avec

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

La prolifération des caméras de surveillance inquiète la plupart des gens, car nous y voyons quelque espion à la solde du Grand Frère qui nous veut du bien. La prolifération encore plus généralisée des téléphones multi-fonctionnels nous transforme tous en mouchards, ou en gardiens des libertés capables de prouver les manquements à la liberté. Faites votre choix. Peste ou choléra?

Phil dit: à

bihoreau, visionnez « le weekend obermann » de peckinpah. tout y est pour aujourd’hui et c’était en…1983.

Ueda dit: à

Phil dit: 23 octobre 2015 à 15 h 01 min
pique-nique n’a pas la même signification que picnic.

C’est pas obscène en arabe?

Passou dit: à

Phil de 15.21, ne serait-ce pas plutôt « The Osterman Weekend » ?

Phil dit: à

of course, dear passou. Osterman . l’espresso n’était pas fort, what else. l’acteur qui joue Osterman, excellent.

Passou dit: à

Bloom, dans les années 80, j’avais travaillé à l’édition française de la biographie d’Orwell par Bernard Crick chez Balland. A votre avis, elle tient toujours le coup ?

Sergio dit: à

C’est la pyramide de Christin et Bilal ? Avec le chat télépathe…

Sergio dit: à

Bihoreau duc de Bellerente dit: 23 octobre 2015 à 15 h 14 min
La prolifération des caméras de surveillance

Si encore ils envoyaient les photos, lorsqu’elles sont réussies ! Je sais pas, moi… Une pelle terrible avec une maîtresse, au Fouquet’s ou à la Closerie selon les choix politiques…

Faut tout faire soi-même comme dirait le grand Charles…

rue fournier dit: à

Détective privée, filatures en tous genres, dépistage individus suspects, discrétion absolue : Madame Verniglia, diplômée pdgw

Phil dit: à

dans le fuseau horaire à Bloom, c’est picnic mangue-sant émilion. rdv demain braves gens, poujadas studio vide.
tout de même, la phrase du jour sur Orwell, livrée par Bloom macrobespierre:
« Ce mépris du commun des mortels, serait-il un des restes du pseudo-aristo qu’il n’a probablement jamais cessé d’être/de s’imaginer être… »

Le Terrier du Roy dit: à

On a lu tout d’Orwell, Bloom ! On pourrait en causer sans fin … et alors ?!

L’actualité, si intense, si riche, si pauvre, intéresse les animaux de la ferme RdL… Pourquoi ne pas en parler, de cette actualité, et restreindre son propos à Orwell, seul ?

On est pas sectaire, hein ?

Widergänger dit: à

J. Attali est extrêmement décevant quand il se prononce pour la réforme du collège. Son argument, c’est de dire qu’on libère ainsi 20% du temps de travail pour permettre aux élèves en difficulté de mieux s’adapter. C’est une analyse totalement aberrante. J. Attali, pas plus que les autres, ne sait comment ça fonctionne. L’élite est complètement coupé de la base, car J. Attali fait vraiment partie de l’élite. C’est triste.

D. dit: à

Bloom, je n’ai effectivement jamais lu 1984 et apparemment grand bien m’a fait. Parce que c’est manifestement un tissus de betises, ce truc, à ce qu’on m’en dit.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Interminables après-midi de chiens chez les élites du hold up.

D. dit: à

Widerganger, vous passez votre bie à tout dénigrer, c’est agaçant au possible.

Bloom dit: à

Bloom, dans les années 80, j’avais travaillé à l’édition française de la biographie d’Orwell par Bernard Crick chez Blland. A votre avis, elle tient toujours le coup ?

Good on you!

C’est indéniablement l’ouvrage de référence, aucun doute là-dessus.

J’ai trouvé une petite bio d’Orwell publiée chez Fontana & due à Raymond Williams, le célèbre critique culturel des années 60-70. Pleine de bonnes surprises. La prochaine fois que vous rendrez visite aux bouquinistes de Londres, ça peut valoir le coup de mettre la main dessus!

Problèmes de traduction dit: à

Ueda dit: 23 octobre 2015 à 15 h 24 min
C’est pas obscène en arabe?

Peut-être voudriez-vous aussi revenir sur votre « Allahu akbar » d’hier.

Manu Goldstein dit: à

@Leur « conaissance » du vaste monde butterait-ellle sur les haies & taillis du bocage vendéen ?

William Christie qui fréquente assidument le bocage en sa merveilleuse demeure verdoyante de Thiré
http://www.jardindewilliamchristie.fr/
incite les pèlerins à s’y arrêter longuement qui fuient les caméras urbaines, parce que précisément la surveillance orwellienne par les caméras de vidéoespionnage y sont totalement absentes. Il disait qu’Eric Blair n’avait pas compris qu’un orchestre baroque ne pourrait jamais être caricaturé comme une ferme d’animaux à la campagne. La métaphore de Big Brother lui avait toujours parue quelque peu ridicule.
Tout cela n’est donc pas contradictoire.

Phil dit: à

J. Attali fait vraiment partie de l’élite, Wgg

how do you say « portes capitonnées » ?

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