Pierre Birnbaum, fils reconnaissant de la République
« Ca, il vaut mieux ne pas l’écrire… » Prudent, Pierre Birnbaum. On ne se refait pas. Il ne va pas être facile de mettre à nu son rosebud, ce détail invisible et profondément ancré qui le révèle mieux que tout aveu. Né à Lourdes en 1940, il est en quelque sorte un fils du miracle. Pas seulement en raison de la proximité de la grotte de Massabielle : un père juif venu de Varsovie, une mère juive venue de Dresde, des parents maroquiniers arrivés en France en 1933 et qui parlaient allemand à la maison… Pierre Birnbaum est un fils de la République mais un fils reconnaissant, tout à sa dévotion. Il a payé sa dette en publiant des livres de référence sur la sociologie de l’Etat – l’Etat français, cela va sans dire, car il est le seul selon lui à tenir pleinement son rôle. Dans les colloques, il est l’homme de l’Etat fort, qui a permis aux Juifs français de s’intégrer et de parvenir dans les sphères du pouvoir quand leurs coreligionnaires américains durent attendre le « New deal » de Roosevelt dénoncé d’ailleurs comme un « Jew Deal » en ce qu’il permit aux juristes juifs formés à Harvard de dépasser les frontières de leur Etat en accédant à Washington (voir FDR and the Jews de Breitman & Lichtman qui vient de paraître aux Etats-Unis), ainsi qu’il l’a analysé dans Les deux maisons (432 pages, 25 euros, Gallimard, 2012). Au cœur de l’imaginaire politique moderne, les deux républiques, la française et l’américaine, s’offrent comme des voies d’accès contraires au bonheur ; on y trouve des obstacles propres à chacune de leur logique. Dans la première, il n’y a d’identité que nationale dans un espace publique sécularisé; dans la seconde, les identités religieuses s’épanouissent mieux mais leur reconnaissance comme citoyenneté en souffre
Issu d’un milieu peu socialisé, ignorant des réseaux menant aux grandes écoles dont il ne connaissait même pas l’existence, la lecture des Bourgeois conquérants de Charles Morazé le poussa à la fin des années 50 vers Science Po (« Option Service public, évidemment ! ») puis en faculté de droit. Sociologue de formation, historien de profession, il est de ceux qui ont rapproché les deux disciplines jusqu’à la naissance de la sociologie historique. Raymond Aron fut son maître, tout sauf complaisant : quand il l’appelait pour le présenter, il prenait un malin plaisir à prononcer à l’allemande « Monsieur Birnbaôme ! ». Humiliant, mais passons, pas de plainte, il a horreur de ça. N’empêche, c’est déjà dur à encaisser de la part de celui dont on est proche, alors des autres… A sa soutenance de thèse en Sorbonne sur la structure du pouvoir aux Etats-Unis, Georges Lavau devenu plus tard son ami, l’interpella à la surprise générale : « Pouvez-vous nous parler de la structure du pouvoir en Israël ? ». Il ne se démonta pas face au mandarin : « Monsieur, je ne vois pas en quoi cela se rapporte au sujet de ma thèse ». Et après des fiches de lecture pour Pierre Nora chez Gallimard, une carrière universitaire. Nègre d’Aron et Bourdieu pendant un an (« Je rédigeais leurs fiches de lecture mais… ne l’écrivez pas… »), maître-assistant à Bordeaux avec François Bourricaud et Raymond Boudon, maître-assistant à Bordeaux avec François Bourricaud et son ami François Chazel, puis Paris-I, avec ses amphis d’étudiants et ses thésards auxquels il reste si attaché.
Et toujours, l’Etat, l’élite, le pouvoir. Sa spécialité, son étiquette. Jusqu’à la parution en 1988 de Un mythe politique : la « République juive ». De Léon Blum à Mendès France. C’est son outing. Notez qu’il avait toujours été juif ; mais qu’il en ait fait pour la première fois son champ de recherche a modifié le regard des autres sur lui. Certains de ses collègues se demandaient ce qui lui était arrivé alors qu’il avait tant de choses à dire dans son domaine, et l’enjoignaient de « rester avec nous ». En vain. Résultat : lui qui était au cœur de la discipline y participe moins depuis vingt ans. Tant pis pour eux. Pas de plainte : travailler et avancer.
Il aime l’Amérique, laquelle le lui rend bien. Il enseigne aujourd’hui à NYU après l’avoir fait durant sept ans à Columbia. Ah, New York, New York ! Son nirvana. Pas du tout blasé, il s’émerveille encore des lumières de la ville, de l’ouverture des bibliothèques la nuit et de son accès permanent à une banque de données de rêve. C’est d’ailleurs là, à Washington Square, qu’on lui a donné tout le temps nécessaire pour écrire son dernier livre La République et le cochon (Seuil, 208 pages, 18 euros), une analyse du retour en fanfare du porc dans le débat public, de l’enjeu politique du hallal et du cachère et de la nouvelle difficulté à partager la très républicaine « table commune » en consommant d’autres plats que ceux des autres. Les pages sur l’interdiction de l’abattage rituel en Suisse dès 1884 à l’issue d’un référendum et d’un article de la Constitution, puis dans le reste de l’Europe, en Italie fasciste, en Allemagne nationale-socialiste, dans la France de Vichy sont les plus neuves ; d’autant qu’en France, l’alimentation est un véritable marqueur identitaire ; pas seulement ce que l’on mange mais le fait de manger ensemble, la sociabilité du partage de la table. Pour les juifs et les musulmans, le cochon est par excellence la viande de l’Autre. Il symbolise l’ensemble de ce que la cacherout et le hallal rejettent, même si Adolphe Crémieux, président du Consistoire israélite dans les années 1840, mangeait du porc sans état d’âme. Et aujourd’hui ? A ses yeux, l’existence non pas d’une nourriture rituelle mais de menus végétariens à côté de menus volontiers charcutiers, dans les écoles publiques comme dans les banquets, partout où l’on partage la table, permettrait de dénouer les tensions, d’éviter les crispations et de résoudre une question qui n’a pas lieu d’être (il en dit davantage dans une conversation avec Victor Malka sur France-Culture)
Birnbaum se connaît peu de concurrents, en dehors de Maurice Kriegel, car « ces sujets », entendez les rapports entre les Juifs Français et le pouvoir, n’ont pas encore conquis leur légitimité. On lui fait crédit de l’invention de formules-concepts telles que « les fous de la République » et les « Juifs d’Etat » même s’il convient qu’il n’existe pas de brevet Lépine pour ce type de trouvailles. « Si vous pouvez éviter de l’écrire… » Décidément, il est précautionneux. Il n’y a pourtant rien d’extraordinaire à raconter qu’il a toujours reçu des lettres d’insultes anonymes, qu’il admire le Céline du Voyage au bout de la nuit, qu’il place l’Aurélien d’Aragon aussi haut qu’A la recherche du temps perdu. Certes mais… : « On ne va pas se plaindre, non ? On a une chance folle en France. Vous en connaissez beaucoup, des sociétés qui offrent de tels espaces de liberté ? »
Là gît son paradoxe : il n’a pas son pareil pour jeter un pavé dans la mare, mais dans le même temps, il fuit toute polémique. Des exemples ? Dans La France aux Français. Histoire des haines nationalistes (1993, 2006), il avait osé s’attaquer au grand André Siegfried et déboulonner sa statue dans un chapitre où il racontait son cours sur les crânes en 1942 au Collège de France – ce qui avait incité les éditions du Seuil à soumettre le manuscrit à leurs avocats. Evoque-t-on son audace qu’il tempère aussitôt : « J’ai le courage de travailler sur des choses difficiles et de les présenter mais pas le courage de les défendre en public. » Autre exemple : au lendemain d’un entretien télévisé au cours duquel le président Mitterrand avait prétendu sans être contredit que le statut des Juifs promulgué par Vichy ne concernait que les étrangers, il remplit toute la page 2 du Monde pour lui opposer un cinglant démenti textes à l’appui. Mais ne lui parlez pas des intellectuels médiatiques et autres bateleurs d’estrade, il balaie les noms connus d’un revers de main et passe aussitôt à autre chose. A ce à quoi il croit : le travail, la recherche, l’exigence, la précision, la minutie. Le reste n’est même pas littérature. Son imagination de chercheur lui vaut de trouver à chaque fois des angles nouveaux ignorés, oubliés ou négligés par les autres. Mais…
« Ca non plus, ce n’est vraiment pas la peine de l’écrire ! ». En fait, ni prudent ni précautionneux : « Plutôt austère ». A propos, et son rosebud ? Un drôle de mot, juste un mot, énigmatique à souhait, comme il se doit, mais qui dit tout : Omex. C’est le nom d’une commune pyrénéenne, dans la vallée de la Batsurguère. Quand il y vivait, elle comptait quelque 230 habitants. C’était pendant la guerre. Un couple de paysans sans enfant les avaient recueillis, lui et sa sœur. Ils les ont sauvés tandis que leurs parents se cachaient tout près, à Lourdes. Cela dura toute l’Occupation et nul ne les dénonça alors que tout le monde savait. Ce séjour lui fut une école de silence et de discrétion. Il lui en reste l’habitude de s’exprimer doucement. Devant notre perplexité, il fait signe de se rapprocher et, retrouvant sa diction d’enfant, murmure à l’oreille : « Faut paler tout doucement, y a des Allemands patout ». Devenu adulte, il a régulièrement rendu visite à ces héros simples. Il le raconte sans plainte ni larmoiement, mais avec un sentiment de nostalgie mêlé de terreur. Citer Omex, c’est leur rendre hommage. « Et ça, vous pouvez l’écrire. »
(« Square du Vert-Galant, île de la cité, Paris, 1953 » photo Henri Cartier-Bresson ; « Pierre Birnbaum » photo E.mannuelle Marchadour)
738 Réponses pour Pierre Birnbaum, fils reconnaissant de la République
si l’on ne veut vraiment pas laisser savoir quelque chose ce n’est pas à P.Assouline qu’il faut le confier en lui disant « ne l’écrivez pas »
Assouline décidera de la manière d’entendre cette demande .
Le billet me touche , parce qu’il évoque des situations que je ne connais que trop bien .
Et aussi des histoires de cette guerre dans les pyrénées. Un homme, juif qui compta tout particulièrement pour moi dans la construction de qui je devins y fut,das ces pyrénées, et après avoir été au devant d’allemands,arriva à leur prendre un costume et des armes : et fut caché ainsi par une famille de paysans à lui indiquée : il y était devenu « comme un allemand » langue qu’il parlait depuis sa jeunesse . et comme il avait aussi les armes, cela lui permit ultérieurement de sauver le village en se portant une nouvelle fois à la rencontre des allemands, et de les éloigner .
A la fin de la guerre on sut qu’il était « un juif », ce qui jeta un certain froid … les paysans qui le cachèrent donnèrent à leur fille le prénom de sa soeur qu’il adorait. je peux vous le dire,ce prénom c’était Suzanne.
Le nom du village je n’ose pas,ce ‘est pas lui, mort aujourd’hui qui me raconta cette histoire celle du banquet de fête de la libération, qui ne voulut pas s’asseoir à côté du juif sauveur resté dans mon coeur , et qui était la personne la plus taciturne que j’aie jamais connue , et plus d’une fois me donna à comprendre de ne rien dire.
merci de ce billet P.Assouline : ah ci je vais dire que le nom de ce village commence par la lettre L, que le nom de cette famille de paysans finit par la lettre L que le patronyme de cet homme défunt commençait par la lettre L, et que mon prénom aussi peut commencer par la lettre L: c’est même ce que j’ai répondu un jour à un professeur renommé, en le « contredisant »du haut de mon dossier de recherches qui l’avait soufflé et qui voulait absolument que j’identifie une sculpture à ses ailes: que cette histoire d’ailes c’était à mon nom !, et là c’est lui qui a été d’accord avec moi !
dans ces Pyrénées, en Haute Garonne.(parce que j’ai aussi retrouvé sur Wiki, qui e raconte pas pas que ces gens là avaient une poule noire,(dont je sais encore le nom ( mais pas de cochon) avec laquelle j’ai joué dans un grenier quand après la guerre, on m’emmena chez eux
« Ca, il vaut mieux ne pas l’écrire… »
pourrait devenir la loi première du décalogue des commentateurs de la RdL ! Auto-censure sacrificielle qui réduirait des 3/4 le total inscrit au compteur passoulinien.
ah mais je peux vous dire que le père de cet homme juif était natif de LIXHEIM mais étit veu à Paris ?
Lixheim en Lorraine . toujours des L . et que son épouse avait reçu, en arrivant à Paris, un prénom commençant par L en sus du sien de naissance ( qui finissait par L).
Il me fut bien plus facile de comprendre que les hommes avaient fait toutes les guerres pour la France, ce qu’on ne me racontait pas que de comprendre qui était qui pour qui mais maintenant c’est plus simple que le schéma en L de Lacan pour moi .! .
Il serait toléré, bien entendu, de scandaleuse exception…
tiens , je ne sais si cela a été censuré que j’ai écrit qu’il avait été enterré dans les Pyrénées
cela ferait une longue histoire, celle des tombe réelles et imaginées dont j’i entendu parler, , histoires qui ne sont pas pour ce billet . .et là, c’est moi qui décide de n’en rien écrire de plus
celle des tombes .
Vous n’avez pas été censuré : j’ai supprimé deux de vos posts incompréhensibles. Entendez-le comme une manière de rendre service à votre réputation.
De Pierre Birnbaum ,j’avais beaucoup aimé » les fous de la république » ce portrait riche nuancé et pénétrant de quelques figures qui appartiennent à la première génération des juifs émancipés par 1789 installée de plain-pied dans l’esthablishment de la Republique .
Ils ont une place éminente dans l’armée comme le colonel Mayer, qui a eu tant d’influence sur de Gaulle, dans la préfectorale avec un Shrameck ou Paraf, premiers representants de dynasties de grands commis ;ils font leur entrée au conseil d’Etat avec Blum, Andre Spire et Grünbaum-ballin qui sera le redacteur des textes de 1906 sur la Séparation de l’Eglise et de l’Etat
Le billet du jour m’a donné envie de relire celivre
Merci P.ASSOULINE il m’a été si difficile de reconstituer des lignes de la biographie d’une famille si étrange, le rapport que cet homme entretenait avec des menaces de mort depuis les années 30, de quoi il ne parla jamais!, puis avec son propre enterrement , de tombes réelles, imaginées , désirées .
Pas la moindre souvenir d’histoire de casherout à sa table, mais pas dans sa « vie » .
Ce n’est que longtemps après sa mort que j’ai appris que sa mère , très belle , prénommée Rachel, mais dans la vie civile quotidienne, pour laquelle elle avait reçu un autre prénom , pourquoi? je ne le sais pas( il n’en parla jamais)et qui était sur ses papiers – avait fait du théâtre .
meme difficulté à rendre clair la question de la casherout: car s’il ne mangeait pas casher, il est certain que ce fut une question TRES importante dans sa vie familiale et professionnelle :mais cela ne peut pas faire sens sans précision sur sa profession et son entourage, très turbulent l’entourage,jeunes, moins jeunes, et assez nombreux.
Il me semble d’ailleurs que les gens de l’extérieur que j’ai connus et attirés dans cette famille autour de cet homme n’y comprenaient rien, à peine pourquoi ils étaient happés dans une autre histoire pour y nouer la leur .
voilà une chose claire : il avait mis un coup de poing dans la figure d’un instituteur à paris de la laïque pour ce su’il avait trouvé de l’antisémitisme : ce qui désola ses parents qui l’envoyèrent s’aérer en Lorraine dans la famille : il était tout contradictions , par exemple relativement aux « études », par ignorance ? je ne pense pas : il discutait bien parfois avec ses parents mais je ne peux que le supposer .
exemple de dire trè importante la casherout : il reçut une fois en cadeau-remerciement un énorme jambon de pays des Pyrénées :or il était évident que c’était une provocation jalouse , et même haineuse , de la part de celui qui l’offrait.
très .Effectivement i y a ceux qui s’attardent sur votre patronyme comme vous le racontez avec le nom de Birnbaum,
touts ces scènes du quotidien à table comme au cimetière ont donné lieu à des histoires très spirituelles …
Bon papier!
» il avait osé s’attaquer au grand André Siegfried et déboulonner sa statue dans un chapitre où il racontait son cours sur les crânes en 1942 au Collège de France – »
Sur « le grand André Siegfried », voir aussi les développements fort instructifs que consacre au personnage Zeev Sternhell dans » Ni droite ni gauche, l’idéologie fasciste en France ». Dans « Vue générale de la Méditerranée », publié en 1943, l’anthropologie à prétention « scientifique » de Siegfried classe les types humains en fonction de critères raciaux.
voyez vous P.Assouline, ceux qui sont pour moi incompréhensibles, ce sont les plus ou moins illustres professeurs qui veulent à toutes fins imposer telles interprétations qu’ils ont préconçues avec leurs théories, leur histoire et leurs livres ou telles pratiques du genre de ces accents sur le patronyme ….
remarquez que en écrivant » Notez qu’il avait toujours été juif », il est impossible de ne pas penser à tous les juifs qui se sont entendus dire ex cathédra par des juifs, des professeurs, pas des rabbins mais parfois aussi des rabbins qu’ils n’étaient pas juifs..mieux et plus fort que sur la Rdl ! alors les femmes , n’en parlons pas
passou dit: 8 mai 2013 à 18 h 22 min
Vous n’avez pas été censuré : j’ai supprimé deux de vos posts incompréhensibles. Entendez-le comme une manière de rendre service à votre réputation.
ca aussi c’est de la censure…sinon, pourquoi vous ne supprimez pas les posts de Phil, perso j’y ai jamais rien compris…un vrai sphinx…mais ceci n’est pas un appel a la censure…si l’incompréhension d’un texte était critère pour la censure, tain pas mal d’intellos seraient censurés, et ou va t-on nous hein, ma bonne dame?
A Berenice, si elle me lit: mea culpa, je lis trop vite et écrit encore plus vite, rapport au temps dont duquel etc…et n’ai pas le temps d’analyser trop vos dires…la je file au pub, ou mes potes m’attendent…Chelsea v Tottenham…nos plus grands rivaux qui vont se taper dessus ce soir…perso, j’aimerai qu’il perdent tous les deux, mais apparemment ce n’est pas possible…
il y a des gens dont des juifs, j’en connais , pour lesquels, substituer un nom français ou francisé c’est une manière de cesser d’être juifs, se désaffilier de sa filiation .(ce qui arrive aux femmes par le mariage:d’où mon alors les femmes )
un nom français ou francisé: Stern n’est pas un nom français ni francisé !
Née à Berlin, le 16 juillet 1921, Anne-Lise Stern est morte à Paris le 6 mai 2013, date de l’anniversaire de la naissance de Freud.
Elle pensait même, et elle le disait bien souvent, qu’on ne pouvait pas être psychanalyste après avoir été déporté mais que l’on ne pouvait pas le devenir sans avoir été déporté.
Pour ce qui est une éventuelle incompatibilité entre le casher-hallal et le partage de table républicain, les menus fastfood, pizzas, et les casse croute à toute heure sont en train de régler ce problème qui n’en est un que pour les + de 30 ans il semblerait.
De quand puis-je la dater ???.
Début du XXeme,
le Saule Pleureur en 44, fut du « Est-allemand »,
plus protecteur en son ombre.
On ne peut pas reprocher à E.Roudinesco de ne pas avoir souligné la date à laquelle est morte A.L.Stern , qui est effectivement une figure légendaire de la psychanalyse .
C’est , ce que l’on appelle je cois, syndrome d’anniveraire dans « le jargon » professionnel psy, pour moi très énigmatique cette ultime « signature » venue du plus loin .
il y en eut une dans mon » histoire » , avec dates dont je ne pouvais douter (pas besoin d’aller dans des archives ) qui fut comme un coup de tonnerre, ou une sorte de « révélation » .
Photographie merveilleuse.
Merci Mr Passouline !.
je crois .
« De quand puis-je la dater ??? »
Si vous parlez de la photo de Cartier-Bresson, 1953.
Il n’est pas très optimiste, Birnbaum (moi aussi je prononce instinctivement Birnbaôm, Aron ça devait être idem) pour l’avenir des Juifs américains aux Etats-Unis dans son bouquin Les deux maisons.
Pendant très longtemps, les Juifs n’ont eu comme identité que leur prénom. C’est Napoléon qui leur imposa de mentionner leur nom sur les pièces d’identité. très souvent les Juifs émigrés, une fois installés en France changeaient leur prénom en un prénom à consonance française pour ne pas se faire distinguer.
Ainsi mon grand oncle Abraham s’est appelé Alfred, ma grand-tante Slema est devenue Simone, et c’est sous ces prénoms que ma grand-mère (qui de Rachel est devenue Marguerite) en parle dans des lettres à mon père. Ce fut même un obstacle aux liens de filiation parce que je ne connaissais ma grand-tante que sous le prénom de Simone (ne connaissant que les lettres), c’est le Mémorial de la Shoah qui m’a révélé son prénom Slema parce que le responsable du Mur des Noms a pris soin un jour de ma téléphoner pour bien s’assurer que Slema était Simone que j’avais déclarée comme telle en envoyant les lettres de Drancy au Mémorial. Et comme il n’y a qu’une seule Schneider née à Odessa et même qu’une seule Schneider dans toute la liste des noms je crois bien me souvenir, c’était forcément elle.
sapré Abdelkader. le fog de la city vous a brouillé la comprenette. Jean, digne fils de Pierre, vient de faire la critique dans le prestigieux quotidien Le Monde du livre de Mérot, qui n’est pas encore paru. Croyez-moi, c’est du fortiche, abdelkader. figurez-vous aussi que la critique est négative. et on en dira pas pluche che choir.
Les post de Phil sont peut-être énigmatiques mais ils sont écrits en bon français, pas en ouistiti amélioré comme je dis parfois à ceux de mes élèves qui écrivent comme des cochons.
> de tels espaces de liberté
Le concept a quelque chose d’émoustillant. Décrire leurs propriétés géométriques avec adresse. Consolons-nous du moins : aussi réduits qu’ils aient vocation à devenir, il nous restera toujours l’assurance d’un fors intérieur inaliénable, garant du caractère autoritaire de la création.
« retour en fanfare du porc dans le débat public »
quel magnifique sujet pour un Clovis Trouille !
« Mais ne lui parlez pas des intellectuels médiatiques et autres bateleurs d’estrade, il balaie les noms connus d’un revers de main »
On veut des noms !
(moi aussi je prononce instinctivement Birnbaôm, Aron ça devait être idem)vous savez bien que la prononciation des mots et a fortiori des patronymes dans une langue étrangère à la langue vernaculaire du lieu peut dériver en conflits, que c’est une histoire de shibboleth . j’ai connu une histoire failles de juifs originaires de Pologne et émigrés dans les pyrénées, après une hale à nancy dont l’un d’eux avit appelé on fils William , un prénom que ni le père , ni la mère yddishophones n’étaient capables de prononcer : ils ppaelaient leur enfant « vivi » et raillaient au moins le professeur d’anglais qui stratfordisait pour dire que le dit vivi était .quasi nul !lequel se moquait d’ailleurs du prof de français qui s’appelait marcel…
» Il symbolise l’ensemble de ce que la cacherout et du hallal rejettent »
Il me semble qu’il faudrait : « et le hallal ». Au fait, c’est « halal » ou « hallal » (ou les deux )?
une histoire de familles après une halte avait
ils appelaient
je crois que l’on se sort de la situation en demandant à l’intéressé comment prononcer et écrire son nom sans le froisser
d’illeurs ila avaient aussi des difficulté à l’appeler « vivi » ce qui n’était peut-être pas de leur invention J’ai cru comprendre que le prénom de « William » venait, par « imitation, ou identification, d’une passion anglaise de la soeur de la femme, une histoire assez carabinée avec des femmes devenues très malades de folie .
» il place l’Aurélien d’Aragon aussi haut qu’A la recherche du temps perdu »
Intéressant. On aimerait connaître ses raisons.
Claude Lévi-Strauss mangeait aussi du cochon. Il le dit lui-même dans un entretien télévisé.
Le square du Vert-Galant a été aménagé en 1884. Il se distingue par une grande variété d’arbres : des marronniers, des ifs, des pruniers de Pissard ainsi que d’un arbre à perruques, un noyer noir, un buisson ardent, un érable negundo, un pommier à fleurs, un saule pleureur, un olivier de Bohême, un sophora panaché, un catalpa, un robinier et un ginkgo biloba (inventaire de 1992)…
ils avaient des difficultés
j’ai connu une famille baumann , qu’on prononçait comme la Sainte Baume . j’ignore d’où ils venaient , mais je crois aussi de Lorraine ou d’Alsace ?
Les raisons, c’est que c’est un très grand roman d’Aragon ! Le début est d’une grande beauté poétique.
Birnbaum, c’est aussi un Poirier !
« son dernier livre La République et le cochon (Seuil, 208 pages, 18 euros), une analyse du retour en fanfare du porc dans le débat public »
Hélas, aucun crédit n’est donné à notre pauvre Marcela.
un noyer noir, un buisson ardent, un érable negundo, un pommier à fleurs, un saule pleureur, un olivier de Bohême, un sophora panaché, un catalpa, un robinier et un ginkgo biloba
On dirait la boîte à outil de la môme Hidalgo.
« Au fait, c’est « halal » ou « hallal » (ou les deux )? »
Bah, les sources du plaisir étant toujours doubles, allons y pour les eux.
« Les raisons, c’est que c’est un très grand roman d’Aragon ! Le début est d’une grande beauté poétique. »
Je suis comme Clopine, je fais un noeud à mon mouchoir quand je suis d’accord avec Mauvaise Langue, des fois qu’on croirait que j’ai des préjugés.
Pas bien grave,
mais cette photographie m’interpelle !…
Ainsi, sur la droite, fis-je mes premiers pas !.
et :
mes cendres y seront jetées !
Le Bonux civilisé !!! !! !.
Les Juifs ont prévu la constitution de l’Etat séparé de la religion puisque dès le départ l’histoire juive met en scène cette séparation à travers les personnages de Aron et Moïse.
Non seulement les Juifs allemands ont « bondi d’horreur » devant la venue des Juifs polonais (lire ce qu’en dit Alfred Döblin notamment) mais ils sont restés muets pour ne pas consentants quand la République de Weimar s’est mis à les arrêter pour les mettre dans deux camps, l’un au nord de Berlin, l’autre au sud, à la fin des années 1920.
Mais vous avez des préjugés, u. c’est une constante des critiques absurdes que vous opposez si souvent à mes commentaires.
À l’Ecole publique, on fait des plats pour les Juifs comme pour les musulmans. Birnbaum voit un problème là où il n’y en a plus depuis bien longtemps !
Je suis toujours sidéré de voir combien ce qui se passe réellement à l’Ecole est ignoré par de grands intellectuels comme Pierre Birnbaum.
Hey Merdre,
pas besoin d’être Juif/Juive,
pour en survivant,
se considérer nullissime.
Le canal de L’Ourq,
derrière la Gare de l’Est,
récupéra tant de confitits,
de soit disant papiers.
Vivre avec un passeport Nansen,
jusque dans les années 70’…
dites-moi ???
qu’en savez-vous ??? ?? ?.
Et le yiddish, qu’on voudrait voir sauvée aujourd’hui, était une langue tout à fait méprisée par les Juifs allemands qui ne la parlaient quasiment plus depuis que Mendelssohn le leur avait quasiment interdit. Le yiddish était ressenti par les Juifs allemands comme une langue de plouc. Et c’était en effet une langue de plouc. Il a fallu toute la foi, l’énergie et la grandeur d’âme des écrivains yiddishophones pour en faire la langue d’élection du peuple juif lors du grand congrès de 1909 comme un défi lancé à l’humiliation et au mépris.
« mes cendres y seront jetées ! »
Elles y rejoindont celles de Jacques de Molay, grand maître de l’ordre du Temple, qui y fut brûlé en 1314. la scène se passait alors sur l’île aux Juifs, d’où sans doute l’illustration choisie par Passou ?
Le yiddish est pourtant la première langue authentiquement européenne, bref la langue de l’avenir !
« Sur « le grand André Siegfried », voir aussi les développements fort instructifs »
C’est vrai qu’en 2013 on lit Siegfried bouche bée.
On aura toutes les raisons du monde pour dire « Achtung ».
Mais quoi.
Les hommes de ce temps utilisaient un autre langage.
Juste après la guerre, Siegfried publie une étude sur la situation du Canada, qu’il conceptualise à l’aide de cette outil grossier: les « deux races » (francophones et anglophones, dirait-on aujourd’hui, car nous sommes devenus hypocoristiques).
Lucien Febvre, sans adopter le moins du monde, ces notions en faisait l’éloge.
C’est que le coup d’oeil de Siegfried avait quelque chose de seigneurial, une vision d’en haut et panoramique, pour le meilleur et pour le pire.
Voyez les Annales, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1949_num_4_3_1754_t1_0359_0000_2
… parce qu’il vous donne l’illusion d’être aussi intelligent que le guide, etc (air connu).
(Et qu’on n’aille pas me chercher sur la Querelle Bloch vs. Febvre, ce qui devait être dit a été dit, merci bien. Admirons les deux).
Ces savants, ces musiciens nés dans les années 1870, il convient de lire leurs partitions avec une autre clé, de les transposer dans des débats plus contemporains permettant de préserver le vif de leurs aperçus, tout en foutant en l’air leurs oripeaux.
Plus facile à dire qu’à faire?
C’est sûr.
Mais gardons à l’esprit (par exemple) le « scandale » du « Race et Culture » de Levi-Strauss pour éviter les querelles inutiles concernant le racisme.
Les paroles gelées de nos contemporains, prises dans l’actuelle glaciation idéologique (hypocoristique elle aussi), nous empêche de saisir le vif, le tranchant de cette question.
Elle est exprimée par CLS sans ambages, mais qui parmi nos adorables porte-parole (ô, charmante Najât) savent s’en faire l’écho?
LML, n’aurais-tu point un problème avec ta Mère ???.
La mauvaise langue dit: 8 mai 2013 à 22 h 52 min
Les post de Phil sont peut-être énigmatiques mais ils sont écrits en bon français, pas en ouistiti amélioré comme je dis parfois à ceux de mes élèves qui écrivent comme des cochons.
Tain…suis pas presque agrégé comme vous, et n’enseigne ni le français ni l’histoire-géo, mais je ne fais pas le quart des fautes de grammaires que vous faites ici… ouistiti amélioré indeed… si vous parlez ainsi a vos élèves, cela ne m’étonne point qu’ils vous ricanent a la figure…z’avez de la chance qu’ils ne vous aient pas encore défenestré…minable ptit instit de pas grand chose…
Comme disait quelqu’un sur le billet précédent, aujourd’hui alors que vous autres célébrez la fin de la 2eme guerre mondiale et la défaite du nazisme (que les arabes et autres africains avaient aussi combattu en votre nom collectif hein faut pas oublier), en Algérie, on commémore les victimes du 8 mai 45…a Sétif, Guelma, Sedrata et ailleurs dans les dechras…la milice pied-noir s’en était donnée a cœur-joie ce jour-la…l’oncle de ma mère a eu sa main coupée par un gendarme, car il avait osé frapper du poing sur la table…comment ? non, je ne veux pas gâcher votre journée chaumée et payée…pas du tout, ma bonne dame…voulais juste ramener un peu de perspective…ah oui…Cremieux…pas communautariste pour un sou…
‘ »Mais vous avez des préjugés, u. c’est une constante des critiques absurdes que vous opposez si souvent à mes commentaires. »
Mais non.
Ni vous n’y moi n’avons des pré-jugés, ce qui voudrait dire des opinions antérieurs au jugement: des héritages irréfléchis, des récits hérités et reproduits dans l’hébétude, sans confrontation avec le vécu.
Nous avons jugé, à la lumière de nos expériences respectives, qui sont différentes.
Mais je ne vous accuserai pas d’être dans un état antérieur à l’Urteilskraft quand même!
Ce serait dévaloriser l’adversaire.
Pas de ça entre nous!
« Les raisons, c’est que c’est un très grand roman d’Aragon ! Le début est d’une grande beauté poétique. » (rédigé par LML)
Ce ne sont pas les raisons de LML qui m’intéressent, ce sont celles de Pierre Birnbaum.
Shit, le premier à ouvrir ma trop grande gueule…
Mais :
Jacques Barozzi dit: 8 mai 2013 à 23 h 50 min,
au fil de l’eau,
n’irai-je point rejoindre Saïgon !!! !! !.
Vous comprenez toujours tout de travers mon pauvre abdelkaka. Je n’ai jamais dit que MES élèves me riaient au nez. J’ai dit que de nombreux élèves, dont certains dans mes classes, riaient à longueur de journée mais pas spécialement de moi ni de quoi que ce soit d’ailleurs. Ici, je fais beaucoup de fautes comme tous le monde faute d’attention. C’est tout de même pas de ma faute si vous êtes trop con pour l’avoir compris.
…pour ne pas l’avoir compris…
u. vous n’êtes qu’un petit prétentieux, une espèce de dandy nonchalant et méprisant qui fait souvent rire à ses dépens. C’est tout ce que j’aurais à vous dire.
Le rire béat des élève, ML, j’en connais la raison, hi hi hi : habitant en face du lycée Paul Valéry, j’en croise beaucoup tirant sur leur joint de bon matin, juste avant d’aller en cours…
» u. vous n’êtes qu’un petit prétentieux, une espèce de dandy nonchalant et méprisant qui fait souvent rire à ses dépens. C’est tout ce que j’aurais à vous dire. » (rédigé par LML)
Minuit et une minute. On sentait que ça allait venir. Il y avait eu quelques signes avant-coureurs.
C’est peut-être tout simplement un problème digestif.
C’est un grand roman d’Aragon sur l’entre-deux guerres. Faut le lire au lieu de poser des questions insignifiantes (mais comme d’habitude).
Et 54, Constentine,
Mr Abdelkader…
Je n’y puis mais … .. .
Mais j’apprécie cette photographie que le Sieur Passou nous fait partager !.
Nonne Notte.
On soupçonne en effet certains élèves d’être un peu pétés. Mais pas les miens en 5ème tout de même. Non, ils rient en bavassant avec leurs petits copains à propos de tout et de rien. C’est en réalité une attitude névrotique de fuite devant le réel, car ce sont des élèves qui souffrent de troubles manifestes du comportement, ils sont incapables de restés concentrés plus de quelques minutes. D’où ce rire pathologique, ils rient en fait de rien.
« … tirant sur leur joint de bon matin… »
Il faut bien un brin d’anesthésie, surtout tôt le matin…
La mauvaise langue dit: 8 mai 2013 à 23 h 58 min
Vous comprenez toujours tout de travers mon pauvre abdelkaka. Je n’ai jamais dit que MES élèves me riaient au nez. J’ai dit que de nombreux élèves, dont certains dans mes classes, riaient à longueur de journée mais pas spécialement de moi ni de quoi que ce soit d’ailleurs. Ici, je fais beaucoup de fautes comme tous le monde faute d’attention. C’est tout de même pas de ma faute si vous êtes trop con pour l’avoir compris.
Si je comprends bien, quand vous faites des fautes, c’est par manque d’attention, et quand les autres en font, en fais, c’est parce qu’ils ont une déformation congénitale qui les fait s’exprimer comme des ouistitis, c’est ca ? je pense aussi que les élèves ne rigolent jamais sans bonne raison…réfléchissez-y…la raison, c’est vous, le gros analphabète prétentieux devant le tableau, qui leur parle de livres qu’il a googlés…
« Pierre Birnbaum, fils reconnaissant de la République… »
…moisie, selon, ML, d’où peut-être sa contrariété ?
Se présentant devant LML,
au petit matin,
je ne « douste » que pathologiquement, ils soient disturbés !.
« C’est un grand roman d’Aragon sur l’entre-deux guerres. Faut le lire au lieu de poser des questions insignifiantes (mais comme d’habitude). » (rédigé par LML)
je ne t’ai pas attendu pour le lire, triste imbécile. Mais comme je suis loin d’égaler ce roman à « La Recherche », j’aimerais connaître les raisons de Pierre Birnbaum.
( « triste imbécile », ce que c’est que l’effet d’entraînement. Cet individu finirait par vous faire perdre votre sang-froid).
en faiT…mais a vrai dire, je m’en tate…
Pensez donc ce que vous voulez, mon brave Abdelkaka, si vous saviez comme je m’en bats l’œil de toutes vos conneries !
Même moi, a c’t’heure,
je me demande de qu’elle main je pourrai bien me servir ?.
Ah que la lecture du LML est instructive pour nos futures chères têtes blondes !!!.
La mauvaise langue dit: 8 mai 2013 à 23 h 50 min
Le yiddish est pourtant la première langue authentiquement européenne, bref la langue de l’avenir !
C’est une proposition émouvante, mais en son fond inintelligible (wishful thinking?).
» c’est vous, le gros analphabète prétentieux » (rédigé par abdelkader)
Bien dit, Abdel. Vas-y, rentre lui dans le la
T’as qu’à te fendre d’une lettre à Pierre Poirier pour le lui demander, eh, pauvre tarte !
Le lycée Paul Valéry abrite aussi un collège, ML, et je peux vous dire que l’avaleur (l’inhaleur de joint) n’attend pas le nombre des années !
» c’est vous, le gros analphabète prétentieux » (rédigé par abdelkader)
Bien dit, Abdel. Vas-y, rentre lui dans le lard, à ce gros con. Moi, je vais me coucher.
Peut-être à Paul Valéry mais pas dans mon collège. Les problèmes de ce genre y sont très rares, toujours détectés et ne se produisent qu’en 3ème.
La mauvaise langue dit: 8 mai 2013 à 23 h 50 min
Le yiddish est pourtant la première langue authentiquement européenne, bref la langue de l’avenir !
Sauf que presque plus personne ne la parle. Comme langue d’avenir, on fait mieux. Non mais quel con ce type, mais quel con !
C’est toujours ce que disent les parents, ML…
L’hébreu non plus, plus personne ne le parlait, eh, pauv’ tarte !
Personne ne pige rien ! Michel aux rênes en Europe, et l’on aurait plus besoin du Père Noël.
Pas seulement les parents, les profs, les responsables au collège, les copains, tout le monde.
La mauvaise langue dit: 9 mai 2013 à 0 h 27 min
Pas seulement les parents, les profs, les responsables au collège, les copains, tout le monde.
quoi, ils veulent tous vous baffer? vous faites l’unanimité autour de vous, a ce que je vois…ok…enough fun for tonight, off to bed…n’oubliez pas de mettre vos mitaines hein…
» L’hébreu non plus, plus personne ne le parlait, eh, pauv’ tarte ! » ( rédigé par LML)
Quand Ahmadinejad leur aura foutu une bombinette sur la gueule, y aura plus grand monde pour la parler non plus.
Bon, ça va comme ça, j’ai suffisamment donné pour ce soir. Cette fois je vais me coucher. Et pas avec Aragon, gros trouduc. Avec Arendt (« Eichmann à Jérusalem »). Aut’chose que la soupette au Larengon !
Tu verras quand Ahmadinedjad t’enverra une bombinette sur le coin de ta sale gueule, tu riras moins fort…
Le Yiddish, n’est-ce pas la langue qui est partie par les cheminées ???
Pas besoin d’être en 3eme LML pour savoir que maintenant elle ne fait plus rire !!!.
Tous aveugles ou ne voulant pas voir, donc
J’avais écouté les deux entretiens de P. Birnbaum avec Victor Malka, puisqu’il s’est agi de deux livres (Les deux maisons, puis le Cochon).
Birnbaum est un professeur d’excellence, ce qui se constate de manière toute simple dans la manière avec laquelle il recadre patiemment, dans le premier entretien, un Malka particulièrement fébrile et erratique, pour faire entendre à l’auditeur un point de vue bien ordonné (« Vous allez trop vite à nouveau! », « permettrez moi de reprendre la leçon! », etc: c’est courtois, mais d’une grande fermeté, on sent que l’intelligibilité du propos est seulement ce qui importe).
Je ne veux pas jeter la pierre à Malka, qu’il faut au contraire remercier de poursuivre, en un jour voué à la religiosité ritualiste et communautaire (Ding, Dong… »Et avec ton esprit »…) une émission s’adressant à des adultes sur la radio culturelle d’Etat.
Les cathos, hélas, ne s’en montrent pas capables, c’est un crève-coeur.
Et quant aux « Divers aspects de … », hein.
Sans parler du suave et précieux Abdelwahhab Meddeb, venu apporter sa contribution non négligeable, elle aussi, même si elle vient propager une conception idéalisante de l’Islam, sans grand rapport avec l’expérience vécue par nos compatriotes.
Dans la deuxième émission, sans doute échaudé, le vieux Malka se montre moins bavard et moins papelard, plus modeste, moins adonné à des poussées joculatoires, sortes de caricatures de l’humour-juif où le vieux Josy Eisenberg excellait (hommage à ce maître et meilleurs voeux de rétablissement!).
Ce pourquoi le propos limpide et nuancé de M. Birnbaum se fait entendre sans difficulté, al hamdu lilLah.
U. comme JB font irrésistiblement penser à Homais. Ils sont tout le temps en train de parler, le plus souvent, comme lui, pour combler un vide de savoir, de vrais moulins à parole. Ils ne savent pas se taire, ils ont toujours une connerie à dire et ils croient qu’elle nous intéresse en plus. Comme le dit Flaubert dans Madame Bovary, ils viennent constamment confirmer que « la parole humaine est un chaudron fêlé. »…
« La mauvaise langue dit: 9 mai 2013 à 0 h 36 min
Tu verras quand Ahmadinedjad t’enverra une bombinette sur le coin de ta sale gueule, tu riras moins fort… »
Allons, allons.
Vous reproduisez par jeu le langage de vos élèves, je l’ai bien compris.
Mais songez aux esprits sensibles qui, ici, pourraient être blessés, de renato à John Brown, de bouguereau à Abdelkader.
Quand je relis cette phrase brutale, qui nous « interpelle » et nous « arraisonne », hein, je suis atterré.
D’autant que ce leader persan va nous quitter, vous le savez, et vous n’ignorez pas, j’espère, qui lui succèdera probablement…
Khoda hafez (adieu), zabân-e bad! (c’est ça votre nom en persan: « Mauvaise langue ».Tenez, ça s’écrit comme ça: زبان بد , ben oui, bad est le bad anglais, c’est une langue indo-européenne, ne le saviez-vous pas?)
Quand les persans appellent autrui à faire preuve de modération dans leurs propos, ils disent:
Zakhm-e zabân na-zân!
Zakhm est la blessure, et la blessure-de-langue (zakhm-e zabân) c’est le propos blessant; zân, impératif du verbe zadân, signifie « frappe ».
Car on « frappe » un propos.
« Ne blesse pas avec ta langue », donc.
Je vous dit ceci, parce que la grande langue persane et ses millénaires d’histoire ne semble pas vous avoir troublé, espèce de provincial!
Je vous souhaite malgré tout une excellente nuit.
c’est très fort, Monsieur Assouline, cette faculté que vous avez de rédiger toute une bio dans un court article, avec les temps forts, les moments constitutifs, c’est clair, net précis, chapeau.
oui, le Rosebud, c’est le mot énigmatique qui, quand on en recherche sa signification va déclencher l’ensemble du récit de vie.
Welles a relié ce mot au travail d’entreprise gigantesque, un moyen de réduire à néant toutes les ambitions humaines, de dire la solitude des Gatsby, quand la réussite apparente dissimule mal les échecs.
dans le film ‘Mud’ de Jeff Nichols, Ellis tire son énergie de l’envie de croire dans cette promesse de l’aube qu’est l’amour, la force de ce désir donne la force au récit, sa puissance et son ampleur.
dans un de ses derniers romans Updike dresse la liste de tous les griefs contre l’Amérique pouvant donner des bonnes raisons de vouloir mettre des bombes à chaque coin de rues : le gaspillage, la cupidité, exhibition de la richesse, de la puissance, l’égoïsme… Updike pense lui-même que ces tares de l’Amérique sont des raisons valables de haïr ce pays car le minimum qu’on puisse attendre d’une terre promise est qu’elle tienne ses promesses.
dans le film de Nichols le jeune Ellis voit son courage et ses rêves venir se heurter contre le mur des réalités, tout n’est que tissus de mensonges habituels des adultes, imposture, faux semblants, mesquinerie, égoïsme des adultes, à tel point qu’il en arriverait à perdre lui aussi sa foi face à un monde n’ayant aucune disposition pour tenir ses promesses. Le tour de force est que ce regard porté par cet enfant sur le monde des adultes redevient un moment le nôtre, on se dit que malgré les désillusions de la vie, idéaux fracassés, ce regard reste, dissimulé quelque part en nous, pourtant à la fin du récit, ce sourire du jeune Ellis voyant passer des jeunes filles, pourrait être le symbole que cette promesse garde en elle toutes les possibilités de se voir réaliser, ce pari se rejoue à l’identique à chaque génération, ce pari porte en lui les chances d’être remporté, et ma foi si ce n’est pas pour ce coup ci ce sera le prochain.
Pour Welles le Rosebud se situait peut-être dans cette frontière étroite et fragile définissant l’accomplissement de la vie, entre les désillusions créatrice de regrets d’être passé à côté de ces chances qui ne s’offrent qu’une fois dans une vie et le fait que chaque être dans ce ce monde représente un être nouveau, chaque homme devient le premier homme peuplant cette terre. cette terre où cette promesse originelle, cette promesse de l’aube sera un jour tenue, non pas sous la forme d’un new deal, un pacte politique, social, économique ou éthique, mais sous la forme du regard d’un enfant porté sur le monde, avec sur ses lèvres qu’un sourire.
…
…nous n’en somme plus aux dialogues d’Henri Estienne,…avec ses démélés avec Qalvin,…
…d’un côté les faveurs d’Henri III,…et de l’autre l’inquisition et sa censure,…
…
…mes bourgeois de la lettre,…d’ou venons nous déjà,… » mon empire s’effondre « ,…aux suivants,…etc,…
…
Fumée de fumées, dit Qohèlèt : fumée de fumées, tout est fumée
Eccl 1.2.
Je ne doute, que voyant au petit matin le LML,
s’esclaffent ses élèves.
Et voilà, hamlet, l’unique philosophe de ce blog (qui a adpoté la posture de l’anti-philosophie) ramène sa fraise très tard, quand j’avais une question à lui poser à partir du discours désuet mais inusable d’un Siegfried. Ce sera pour une autre fois.
Avant de tirer ma révérence, un salut à Scandale, dont la manière de s’exprimer est particulière, mais nous a apporté ici une histoire véritable.
Anne-Lise Stern, bien sûr, et ce n’est pas un mince mérite de Lacan que d’avoir rendu possible (aussi) le déploiement d’une voix si singulière.
…
…beau pressing,…des langues de bois,…
…du parfum,…
…peut être du vin de l’hémisphère Sud,…de grands – crus pour N-Y,…
…chevaliers de la table ronde goûtons voir si le vin est bon,…etc,…
…
…
…Oui,…les censeurs et des bourriques à Calvin,…qui a parler de pensée unique,…
…genre sophisme prestidigitation,…
…Henri Estienne revient nous,…en collabo’s,…Oui,…mais de quel côté,…vice versa,…etc,…
…
« On ne va pas se plaindre, non ? On a une chance folle en France. Vous en connaissez beaucoup, des sociétés qui offrent de tels espaces de liberté ? »
Raison pour laquelle il travaille à NYU.
« Rosebud » est une maltraitance accidentelle : cela vous transforme la plasticité cérébrale initiale, réseau, buisson, en arborescence à partir de cet évènement primitif. Pas bon, la hiérarchie neuronale ….
Tiens, sans vous jamais je n’aurais pensé dire de ma peinture qu’elle est mon rosebud.
Merci à vous P.A.
H.S.
@Abdel (8.5.2013 23 :53)
Dans une Algérie libre & démocratique – on commémorait les victimes de Sétif etc. – mais en ce moment – c’est plutôt les incidents de Ghardaïa, l’Etat de santé de Bouteflika – mais Sétif c’est bien loin …. Voire les titres á l’une de EL Watan, http://www.elwatan.com/
Rosebud pour moi c’est Citizen Kane…
Bon, c’est vrai, il y a aussi Rosebud Creek… disons… eu un sens… la cause de ce qui manqua à Custer lors de la bataille de Little Big Horn. Enfin, c’est la guerre des Black Hills avec Crazy Horse et Sitting Bull et Crook et Custer.
ayant souvenir d’avoir lu reprocher à P.Assouline le terme d’incipit comme pédant, j’avoue que quel que soit la place du filme C.K dans mon histoire,j’attendrais patiemment que « rosebud » soit inscrit dans un dictionnaire de concepts , soit de psychanalyse, soit de littérature , ce qui n’et pas impossible , et me semblerait une vraie bonne idée (et peut-être l’est-il déjà ? si oui tant mieux , en souhaitant que cette inscription ne devienne pas la cause d’une croisade )
Ce n’est peut-être pas un torticolis dont je souffre depuis plusieurs jours , et je ne l’allègue pas comme excuse pour ne pas suivre le cours de rattrapage personnalisé pour les nuls en histoire-s- de judéités de la RdL, que je veux bien promettre de découvrir ultérieurement , si je le surmonte .
Si je ne le surmonte pas ..cela fera une mémoire de judéités en moins.
il me semble moi que mon rosebud tient en 3 lettres « NIA », et un parfum floral de printemps que je dis « mauve ».
quelle que soit la place film C.K.
j’attendrai
voilà des fautes qui ne sont pas que l’effet de douleurs si vives, mais justifie pleinement mon refus de les laisser envahir ces cases
Ce square à la pointe de l’île comme une étrave de bateau qui fend l’eau. Bien sûr nous sommes dans Aurélien. Mais ces deux enfants ouvrant deux portillons différents (Magnifique photo d’Henri Cartier-Bresson)symboliserait-elle un dilemme ?
Je viens de lire le beau commentaire d’hamlet. « Rosebud »… un secret enfoui dans le passé -souvent non élucidable pour d’autres. Un détail, mais essentiel pour celui qui le garde en soi. Bien sûr on pense au film d’Orson Welles et par delà à son œuvre inachevée.
Ici, dans ce billet, plus que des rites alimentaires c’est de la mémoire d’un peuple dont il est question. Impalpable, elle lie, au delà des frontières et du temps. Perpétuer ou se dissoudre, disparaître…
Des fantômes se dressent. « Une conversation de silences » comme l’écrit Pierre Assouline dans son livre « Rosebud ». Et je pense alors à la mort volontaire de Paul Celan enjambant le pont Mirabeau sous la fenêtre de Marina Tsvetaïeva.
« Tu sais,
seul ce que je t’ai confié en silence
nous élève dans la profondeur ».
(P.Celan, cité par P.Assouline dans ce livre p.111)
<c'est très bien christiane , mais les deux enfants ne sont pas seuls , et l'on peut même préciser que l'un des deux, à qui la porte est tenue par une femme , (ue aïeule, une nounou ,(niania)ou toute autre personne comme nounou ce jour-là ,l'un des deux est certainement une fille (à ses jambes nues)
L'autre enfant , assez indépendant pour ne pas suivre, mais ouvrir sa porte lui-même sans attendre l'interprétation de christiane et ….nianiania ,l'autre soeur, fille,celle qui survécut , un peu,la soeur et tante du jour mauve s'appelait bronia .
Dans le rôle de Kane, Welles meurt dans un manoir inachevé, et cela ouvre des voies envers et contre le « No trespassing »… : c’est la présentation du problème qui intéresse, pas les solutions…
Faudrait revoir ‘The Battle Over Citizen Kane’… Enfin, Rosebud serait le clitoris de la maitresse de Hearst — ce qui donnerait un sens aux tentatives de Hearst d’empêcher la sortie du film. Faudrait vraiment revoir ‘The Battle Over Citizen Kane’… de quoi occuper mon weekend…
Incidemment c’est une scène de ‘What ?’ qui me revient à l’esprit…
La Mauvaise Langue fait irrésistiblement penser à Homais. Il est tout le temps en train de parler, le plus souvent, comme lui, pour combler un vide de savoir, un vrai moulin à parole. Il ne sait pas se taire, il a toujours une connerie à dire et il croit qu’elle nous intéresse en plus. Comme le dit Flaubert dans Madame Bovary, il vient constamment confirmer que « la parole humaine est un chaudron fêlé. »…
Je ne veux pas jeter la pierre à Malka, qu’il faut au contraire remercier de poursuivre, en un jour voué à la religiosité ritualiste et communautaire (Ding, Dong… »Et avec ton esprit »…) une émission s’adressant à des adultes sur la radio culturelle d’Etat
birnbaum a la question de malka « pourquoi la table en france etc.. » réponds « vous m’abarassez » « je ne sais pas répondre a cette question ».. »mais tous les sociologue contatent qu’en france.. »etc..si si réécoute
..moi aussi tu m’embarasses là zouzou..ton faux cul c’est pour tromper les pieds qui le vise?
mes cendres y seront jetées !
Le Bonux civilisé !!! !! !.
la loi l’autorise pas mon poulet
tu devrais en parler a ton marchand de prochouto renato..pour avoir des prix :
il reçut une fois en cadeau-remerciement un énorme jambon de pays des Pyrénées r il était évident que c’était une provocation jalouse , et même haineuse , de la part de celui qui l’offrait
merci renfield..celle là est géante..on voit arduina chevauchant à travers les ardennes
oui La Mauvaise Langue nous les brise menu menu comme dirait Popol
« La mauvaise langue dit: 9 mai 2013 à 0 h 36 min
Tu verras quand Ahmadinedjad t’enverra une bombinette sur le coin de ta sale gueule, tu riras moins fort… »
Allons, allons.
Vous reproduisez par jeu le langage de vos élèves, je l’ai bien compris.
Mais songez aux esprits sensibles qui, ici, pourraient être blessés, de renato à John Brown, de bouguereau à Abdelkader.
Quand je relis cette phrase brutale, qui nous « interpelle » et nous « arraisonne », hein, je suis atterré. (rédigé par u.)
Ce commentaire délicat a la fraîcheur charmante d’un matin de mai. Le danger des éructa
À l’Ecole publique, on fait des plats pour les Juifs comme pour les musulmans. Birnbaum voit un problème là où il n’y en a plus depuis bien longtemps !
Je suis toujours sidéré de voir combien ce qui se passe réellement à l’Ecole est ignoré par de grands intellectuels comme Pierre Birnbaum.
question en entrée d’école de commerce spécial dracul :
crois tu sincérement qu’il l’ignore dracul ? et s’il ne l’ignore pas quel serait donc son propos..tic tac tic tac
En 2006, notre hôte écrit :
« Rosebud, nom, masculin, de l’anglais rosebud signifiant ’bouton de rose’, métaphore issue du film Citizen Kane… Plus de trente ans (bientôt quarante) que je cherche le rosebud en chacun. Ce petit rien qui nous trahit en nous dévoilant aux autres. Le rosebud peut être un vêtement, un objet, un geste. Un paysage de neige dans une boule de cristal. Une oeuvre d’art éventuellement. OU une madeleine. Ce peut être une trace ou une empreinte. Parfois même un simple page d’un livre. Ou un mot. Qu’importe si c’est juste un détail, pourvu que ce soit un détail juste. Rudyard Kipling, Henri Cartier-Bresson, Paul Celan, Jean Moulin, Lady Diana Spencer, Picasso, Pierre Bonnard, cachent tous leur rosebud. Seuls des éclats de biographies, ombres de vérité, m’ont semblé à même de révéler dans ce qu’ils ont d’insaisissable et d’essentiel. »
Et le rosebud de Passou, quel est-il déjà ?
Ce commentaire délicat a la fraîcheur charmante d’un matin de mai. Le danger des éructa
note une chose jean marron : « de renato à John Brown, de bouguereau à Abdelkader. »..le zouzou l’est pas inclus
métaphore issue du film Citizen Kane…
l’probloc c’est quon est sur internet..renfield va nous faire une recherche gogleu
« le zouzou l’est pas inclus »
Forcément, le boug, puisque c’est lui qui parle.
Et mon rosebud, quel est-il ?
(non, le boug, pas un gode-ceinture…)
« La mauvaise langue dit: 9 mai 2013 à 0 h 36 min
Tu verras quand Ahmadinedjad t’enverra une bombinette sur le coin de ta sale gueule, tu riras moins fort… »
Allons, allons.
Vous reproduisez par jeu le langage de vos élèves, je l’ai bien compris.
Mais songez aux esprits sensibles qui, ici, pourraient être blessés, de renato à John Brown, de bouguereau à Abdelkader.
Quand je relis cette phrase brutale, qui nous « interpelle » et nous « arraisonne », hein, je suis atterré. (rédigé par u.)
Ce commentaire délicat a la fraîcheur charmante d’un matin de mai. Le danger des éructations de La Mauvaise Langue, c’est que leur acharnement haineux finit par se communiquer. On y décèle, comme je l’ai déjà fait remarquer, une propension haïssable à enfermer tous ceux qui lui déplaisent (c’est-à-dire tous ceux qui ne partagent pas son avis)dans des définitions d’une rigidité stupide et mortifère qui nient chaque fois la diversité et la dignité de l’humain. Le cerveau de LML fonctionne comme celui de ces fanatiques intolérants qui pullulèrent jadis dans les rangs de l’Inquisition et, naguère, dans ceux des plus acharnés antisémites dont certains de ses parents furent, semble-t-il, les victimes. « Vous êtes nul », « Vous n’êtes rien » : tels sont quelques uns de ses anathèmes, qui tendent à rabaisser, en somme, son interlocuteur au rang de sous-homme ( « untermensch », disaient, je crois, les nazis).
Forcément, le boug, puisque c’est lui qui parle.
mais non baroz, relis bien ça attaque comme suit :
« Mais songez aux esprits sensibles qui, ici, pourraient être blessés, de renato à John Brown, de bouguereau à Abdelkader »
« »Inferno », le prochain roman de Dan Brown à paraître le 14 mai dans le monde entier (et peut-être au-delà, qui sait). Le sujet : le professeur Robert Langdon enquête sur l’énigme au coeur du chef d’oeuvre de la littérature italienne, la « Divine comédie » d’un certain Dante… »
Quelle serait donc cette énigme, vous le savez, renato ?
bon t’es vexé pasque t’es pas un esprit sensibe baroz..une affaire de rosebud?
Quelle serait donc cette énigme, vous le savez, renato ?
ha t’as les fois que l’enfer des pédés enluminé par mikelange soit pas tout a fait faux
de « de » à « à », ça laisse pas mal de marge pour inclure tous les autres commenteurs sensibles du blog, le boug, y compris celui qui parle ?
John Brown,
Si je puis me permettre de résumer vos conclusions de psychothérapeute des jours fériés, à 10:46 vous comparez certains dires « untermensch » de notre chère Mauvaise Langue à ceux des nazis ????
je vous souhaite une bonne journée, qui débutant avec la finesse la plus rare, se terminera j’espère par le plus profond repentir, tant l’insulte est imméritée et vulgaire !
Et toi, le boug, tu le connais ton rosebud ?
Un très gros bouton en bois de rose !
Pour JC, un scooter rose ?
Pour Daaphnée, un miroir ?
Pour ML, le silence de son père ?
tant l’insulte est imméritée et vulgaire !
c’est pas faux jean marron..perdre son sang froid ça gate le boudin
Je te repose la question bouguereau : c’est quoi un ‘marchand de prochouto’ ?
» ils ont toujours une connerie à dire et ils croient qu’elle nous intéresse en plus. » (rédigé par LML)
Ce « nous », récurrent dans les éructations haineuses de LML, est le marqueur (au sens médical du terme) de cette façon qu’a LML de chercher un refuge dans la tiédeur fétide du groupe, à la solidarité hypothétique duquel il veut faire appel. Mécanisme mental d’organisateur de pogroms, fédérateur de haines.
« …organisateur de pogroms… »
Au fou !
de cette façon qu’a LML de chercher un refuge dans la tiédeur fétide du groupe, à la solidarité hypothétique duquel il veut faire appel.
ça c’est exac..dont sont esclu les âmes ultra sensibe comme toi jean marron..bon c’est un procédé éculé….le reste gâte le boudin, le prochouto..le roti de cochon au lait..pasque y’a pas que la france évidemment « à table »..l’italie, l’espagne..tous les pigs y sont jean marron..et plein d’autres
Dans les fait (et je l’ai déjà dit, il me semble) le ‘rosebud’ était le clitoris de la maitresse de William Randolph Hearst selon William Randolph Hearst lui-même… enfin, c’était le gars qu’inspira Welles… bon, Kane c’est un mélange, un collage, car il y a aussi du Howard Hughes, mais Marion Davies, celle dont le clitoris était un bouton de rose, était la maitresse de Hearst, pas de Hughes… En tout cas l’usage métaphorique de rosebud a une origine plus ancienne et pas juive du tout — là, maintenait les noms me fuient, mais les retrouver ne sera pas ardu pour les fouines de la RdL…
Pauvre JB qui se lève complètement furibard… Mais lui me fait marrer au pied levé ! C’est rare que je rie à gorge déployée en lisant des commentaires, mais là, je suis plié en deux !
Oui, Barroz, c’est sans aucun doute le silence de mon père. Mais vous ne savez pas encore ce qu’il cachait. Moi, je le sais, et j’essaie de le dire. Je suis en plein dedans, et c’est encore plus compliqué que ce que je pensais au départ.
prochouto
hors les franseuziche même gogleu le sait en image renato..t’es en minorité dans ton pays
Reste que ‘Rosebud Creek’ ce n’est pas mal non plus…
la dernière fois que j’ai entendu, dans u jardin public parisien une jeune maman-bilingue – dire à son tout jeune fils(il n’avait pas quatre ans)mon trésor » , j’ai pensé que c’était la première fois que j’entendais un enfant appelé « mon trésor ».c’était au Luxembourg ,dans le jardin
comme j’avais entendu la mère parlé américin avec son mari, cela m’a fait très étrange ces décalages de génération.
j’avais envie de demander à la mère où elle avait appris qu’on peut dire à son enfant mon trésor .
il me semble plutôt que les langues et le style des conversations échangées sur ce blog
correspondent assez à cette langue parlée, et refabriquée par les ados .; une langue récup’art à partir de tout ce qu’ils expérimentent, en famille comme à l’école , et dans toutes sortes d’ateliers : l’idée n’en est pas neuve
Mais vous ne savez pas encore ce qu’il cachait. Moi, je le sais
une histoire de rosebud baroz..nous on est sensibe on l’savait avant lui..c’est courant dans les familles
Ah ! je comprends bouguereau, tu n’arrive pas à dire « prosciutto » ! Enfin, tu dis « jambon » et je te comprends… je ne suis quand même pas si con…
… »et dans toutes sortes d’ateliers »
Ça aussi c’est très drôle ! C’est bon de rire le matin… fait pas si beau que ça dehors !
Heureusement que renato précise, des fois qu’on aurait des doutes… ah ah ah!
tu sais renfield..lassouline te protége la répute qu’en début de billet..à la fin y s’en fout..jme dmande si c’est pas pasque c’est moins la sienne
»et dans toutes sortes d’ateliers »
c’est ainsi que les adultes les appellent
workshop en anglais , je crois
Enfin, tu dis « jambon » et je te comprends
pas du tout renato..en espagne je dis ramone ibéricos biteshône..en espagne c’est mieux de se faire passer pour allemand, t’as une tranche en plus que si que tu fais le français
Nous sommes bien sur un blog français bouguereau, ou je me trompe ? Donc, tu dis « jambon » et on se comprend… puis tu peux peaufiner : cuit, cru, d’où… et éventuellement « culatello »…
boudegras me fait de plus en plus penser à Idéfix, il ressort toujours la même vanne qu’il maquille plus ou moins différemment, il y a un nom pour ça en psychiatrie, le syndrome de Gilles de la Toupie en moins drôle… attendez vous à ce qu’il ressorte keupu et la mère de sa mère
la même vanne ? j’attends toujours les esplications et de dracul et de zouzou aux questions que je pose keupu..tu peux essayer de répondre a leur place..mais fais court, je suis sensibe
ça c’est sûr que pour ce qui est des histoires de « fiche » pour ficher le camp ou le bordel ,fiche est un mot difficile .
alors ne comptez pas sur moi pour vous dire ce que j’ai quand même lu ce matin:
il y a aussi des galeristes qui parlent de tableaux qui ne sont pas casher .
puis tu peux peaufiner : cuit, cru, d’où…
..en grèce faut pas faire l’allemand..sinon ta moussaka en prend un vache de coup
en allemagne tu demande un estomac de porc farci et tu dis « wie helmut khol » et t’es bien servi
e tableaux qui ne sont pas casher
c’est peint ou écrit au boudegras de jambon..alors forcément
« Mais vous ne savez pas encore ce qu’il cachait. Moi, je le sais »
Entre la honte et l’orgueil, comme chez Mona Ozouf ?
…
…cité dans » management je me marre » Gabs / Jissey,…Eyrolles, 1992,…
…
… » la culture d’entreprise, c’est quoi ?,…
…l’illusion des origines ! la haine de la concurrence ! « ,…
…etc,…
חַג הַשָּׁבֻעוֹת
זמן מתן תורתנו
Non, ni honte ni orgueil.
J’ai simplement découvert le rosebud de mon père.
il n’y a personne comme les enfants pour saisir qu’il y a un « secret »,quelque chose dont les adultes ne peuvent ni ne sauraient parler même entre eux , et , même s’ils ajoutaient « glatt », et qui peut même être très difficile à élaborer .
Est-ce que les êtres sont réductibles
à un seul détail déterminant ?
Un seul « rosebud » ?
Dans la scène du film qui a remis en résonance
un souvenir « alpha », la proximité de « l’oméga »
accrédite-t-elle un mythe de l’ordre du cycle ?
La naissance, la mort : un achèvement autour d’une clé de voûte qui ferait tenir l’édifice,
lui donnerait un sens ? Alors même que la bâtisse orgueilleuse, le « Xanadu », navire désormais
sans capitaine, semble voué à la ruine.
A l’inachèvement.
Après le passage, la trace la plus nette,
l’empreinte la plus profonde, ne peuvent que s’estomper.
Comme les commentaires d’un blog.
Temporeusement.
Belle page de Bellour en effet sur les encres de Michaux. Bellour est un de ses grands commentateurs.
En effet, pour mon père, c’était même tout à fait impossible à élaborer.
La mauvaise langue dit: 9 mai 2013 à 11 h 59 min
peut-être pourriez vous vous demander si c’es parce ue vous le cherchiez et le désiriez, avec toute cette culture psy dans laquelle nous baignons , ou bien si ça vous a soudain été une évidence, comme une clé découverte qui ouvrait tant de portes.
un point de vue de questions de méthodes
sur les secrets: ça n’empêche que A.L.Stern est quand même morte à telle date aniversaire et non à telle autre
Quant à découvrir le « rosebud » d’autrui,
fût-ce d’un paternel…
Dans le film, l’énigme n’est résolue
que par l’artifice d’une mise en scène.
Déjà, son propre petit générateur à soi,
à quoi marche-t-il ? Alors, celui de quelqu’un d’autre… Au fond, si Sherlock Holmes existe bien, rien d’humain ne lui échappe, n’est-ce pas ?
Est-ce qu’un rosebud est toujours combustible ?
Flamboiement.
Les modes de pensée (si l’on peut parler de pensée) de La Mauvaise Langue m’ont évoqué ceux du sinistre professeur Montandon. J’avais songé aussi à Rheinhard Heydrich. Communauté de destins ?
Est-ce qu’une époque se comprend mieux
de l’intérieur ou pas. Différemment sans doute.
Même à ne serait-ce qu’une génération d’écart,
il doit être possible de ne voir que ce qui a « survécu »
et de se construire la plus satisfaisante des hypothèses
en négligeant le détail rosebud qui a disparu.
Il faut des êtres de certitudes et d’autres, de doute, pour entretenir la discussion.
Si jamais il y a des certitudes et un seul doute.
Compliquement.
Qui souhaiterait s’extraire de la logorrhée puérile des nombrilistes, peut toujours aller respirer au grand air du « Terroriste noir », le beau roman de Tierno Monémembo, écrivain guinéen d’expression française. Un style très original, un sujet passionnant, un traitement subtil. Bref, un grand livre.
« L’écrivain Tierno Monénembo a été récompensé pour «Le terroriste noir» (Seuil), qui rend hommage à la vie du tirailleur guinéen Addi Bâ, héros méconnu de la résistance et créateur du premier maquis des Vosges baptisé « Délivrance ». Jusqu’à son arrestation fin 1943, il combattit sans relâche l’occupant allemand qui le surnomma « le terroriste noir ».
Et, quand l’Histoire, la grande, s’en mêle…
Emmêldement.
ce texte sur Michaux ne me « touche » pas: je n’en conteste pas une ligne, pas un mot, mais cest un peu le genre d’écritures dont j’ai compris que je devais un jour m’éloigner, encore plus loin . à la différence de l’oeuvre de Michaux qui me « libère » , m’aide à rêver, , respirer.
« L’écrivain Tierno Monénembo a été récompensé pour «Le terroriste noir» (Seuil) (cité par Bloom)
Prix Palatine 2013. Monénembo était déjà lauréat du Renaudot 2008 (qui s’en souvient?). Cet écrivain trop peu connu a pourtant commencé à publier à la fin des années 70.
Le petit garçon qui s’en va seul sur la gauche de la photo de Cartier-Bresson, on dirait qu’il emporte avec lui le sac de la grand-mère ?
Cette photo est triste.
Trop symétrique, peut-être.
Au-delà de sa valeur documentaire.
Aprésent.
i la photo est triste, je ne l’airmerai pas : mis elle nous » parle » des générations qui se succèdent ,et de la place de l’homme dans le monde
je ne l’affirmerai pas …
Enlevez les personnages de dos, et aussitôt la photo devient belle, aérienne, respirable…
inaltérablement
le regard au contraire déjoue les symétries
un vert galant
Inclinaison – Déclinaison
une verga lente
ceraeianement cette photo serait intéressante sans personages humains qui soulignent une intention , émotion du regard
après tout qu’est ce qui empêche ceux qui trouvent à redire d’aller faire des photos
je vie de lire un poème de Michaux que j’aime beaucoup .d
Michaux a été un des premiers poètes à m’aider à voir ce que j’attendais des poètes, des peintres et dont j’avais tant besoin
Pour une vue contrariée du même, bien qu’en un trop dense tirage
certainement
je viens de
que veut donc dire « vue contrariée » ?
L’usage, ici licite que j’en crois faire, se plairaît à évoquer d’un coup tant la perspective contraire que l’inaccessible. Avec ici deux ponts.
« Enlevez les personnages de dos, et aussitôt la photo devient belle, aérienne, respirable…
inaltérablement »
Oui, mais il aurait fallut la faire avec une camera 18×24 ou même 20×25. Cela aurait donné du sens au Pokémon-panneau qui guette les promeneurs distraits.
« vue contrariée » ?!
Toutes interrogations (questionnements) bien à part, là aussi une camera 18×24 ou 20×25 aurait été d’un bien meilleur effet…
La photo au format 24×36 est generatrice de Pokémon de toute sorte… il y a partout des truc qui ne sont pas clairs (Antonioni, Blow-Up)…
Rumi, pour la bonne (ba)bouche.
–
Qui suis-je?
Que faire, mes amis, si je ne le sais pas?
Je ne suis ni chrétien ni juif, ni musulman ni hindou.
Que faire? Que faire?
Je ne suis
Ni d’Orient, ni d’Occident
Ni de la terre, ni de la mer,
Ni de l’essence naturelle, ni des cieux qui tournent.
Que pourrais-je donc être?
Je ne suis
Ni du sol, ni de l’eau,
Ni du feu, ni de l’air,
Ni de la terre, ni du ciel,
Ni de l’être, ni de l’exsitence.
Je ne suis
Ni indien, ni chinois, ni bulgare;
Je ne viens ni d’Iraq ni du Saqsin,
Non plus que de la terre du Khorasan.
(…)
O Shams-e-Tabrizi, je suis si ivre dans ce monde
que je ne peux parler que d’ivresse et d’amour!
—-
« Enlevez les personnages de dos, et aussitôt la photo devient belle, aérienne, respirable… »
Je lis ces lignes et étouffe un sanglot.
Coeur de pierre!
N’es-tu donc pas attendri par la rondeur naïve de ces petits bonnets? par le geste attentif et doux de la figure maternelle? par l’esprit aventureux de la plus petite? Vois comment elle ignore sa soeur plus conformiste afin de s’ouvrir elle-même la porte de son après-guerre…
Dépeupleur!
Souhaiterais-tu que l’humain soit exclu de cet espace géométrique?
Ô rêve de maîtrise monarchique! Regard du roi! Démesure!
Bénie sois-tu, République, d’avoir ainsi modéré cet hybris par le prosaïsme assumé d’une barrière citoyenne! Une barrière ouverte au peuple, et qui n’existe pour accueillir et protéger…
Que de dureté.
« Qui suis-je? »
ueda ?
La photo est ce qu’elle est, ce qui en fait
le support de la conversation. Qu’il soit permis
d’en discuter la composition, y compris pour
s’y ranger à la fin.
Elle est quand même durement tranchée en deux
par les troncs centraux très pesants
dans la division du regard.
Bûcheronchonnement.
La barrière est un Pokémon, plutôt : un Pokémon-barrière. Donc, déjà deux Pokémon dans une seule photo…
« … durement tranchée en deux
par les troncs centraux très pesants
dans la division du regard… »
En trois, je dirais, car l’espace entre les deux troncs est assez interessant… presque brancusien…
Le premier tronc surtout,
comme complété par la femme,
très droite, elle aussi.
La joie exubérante de cette photo
est communicative.
Bord de Seine,
l’hiver,
en manteaux de laine.
Orphelinadement.
Tel un lml que les dieux aveuglent, le petit garçon de gauche va, dans un instant, s’élancer vers son destin. Le portillon franchi, il court dans l’allée, riant et titubant un peu, comme font les petits enfants de cet âge; il dépasse la dame assise sur le banc, puis disparaît entre les deux derniers arbres, le long du fleuve; aux anges (déjà), il court sur la berge, les mains tendues vers l’eau si belle, trébuche,et plouf. L’eau grise se referme sur lui. Le photographe est déjà reparti, en quête d’autres pittoresques clichés parisiens. La grand-mère (ou baby sitter) n’a rien vu. Elle se pendra huit jours après, ravagée par le remords, à la fourche du dernier arbre, au fond à droite. Une photo comme celle-là est une mine de scénarios.
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