de Pierre Assouline

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La République des livres
Caprice d’Echenoz, insignifiance du Kundera

Caprice d’Echenoz, insignifiance du Kundera

Après la petite rentrée, comme on nomme désormais la rentrée de janvier, mars est le rendez-vous des poids lourds. Ils convient de les admirer. Ils ont la carte. Le club est sélect : Kundera, Modiano, Le Clézio y côtoient Carrère, Echenoz, Ernaux, Ndiaye, Toussaint…. Autant d’écrivains que l’on a aimés, et que l’on est tout prêt à aimer encore, mais sans complaisance ni indulgence coupables. Sur la durée, certains (Modiano) sont remarquablement constants dans la qualité ; d’autres, moins. Leurs nouveaux livres sont pourtant loués systématiquement par un effet d’emballement médiatique qui demeure l’un des plus étonnants mystères de la vie littéraire. Comme si l’esprit critique renonçait par principe à s’exercer à de telles hauteurs. Il y a là un curieux phénomène de paralysie par l’admiration. De toutes façons, dès qu’un livre est annoncé comme un événement pour des raisons diverses et variées (l’âge de l’auteur, son métier etc), c’est mauvais signe.

L’écrivain semble le seul artiste à échapper à l’examen critique qui lui signalerait gentiment, mais fermement et publiquement, une perte de valeur, une baisse de qualité, une petite traversée du désert. Les plus grands ont connu ça : Welles, Fellini et même Chaplin, pour ne pas parler des dramaturges et des peintres. Les classiques modernes de la littérature, pour peu qu’ils soient encore de ce monde, semblent immunisés contre ce genre de désagrément. Si l’on en croit la critique, ils ne connaissent pas de hauts et de bas contrairement au reste de l’humanité créatrice. On ne peut même pas dire, comme on le fait parfois avec Philip Roth, que lorsque c’est moins bon, c’est tout de même meilleur que la plupart de ceux d’en face.echenoz par daniel mordzinski

Ils racontent des histoires et manifestement, cela leur fait plaisir. Dommage qu’ils n’aient songé à l’art et la manière de le partager. C’est flagrant avec Caprice de la reine (128 pages, 13 euros, éditions de Minuit) de Jean Echenoz. Sept récits, sept lieux, le tout bien emballé, même si la musique de l’auteur y semble assourdie. Rien de ce qui nous avait récemment enchanté du côté de Ravel et de Courir, ou fasciné avec 14, pour s’en tenir aux souvenirs les plus récents. Une impression de déjà lu, et pour cause, certains de ses textes ayant déjà été publiés ailleurs. Or, comme le savent d’expérience éditeurs et fleuristes, un lien jamais ne suffira à faire un bouquet. Mais surtout quel ennui ! C’est peu dire que l’intérêt y est faible ; on ne voit même pas, à la fin de chaque histoire, pourquoi l’auteur nous a amené jusque là. Pas indigne mais vain. (ici un extrait). A croire que la publication de ce livre obéit à un caprice autorisé par l’auteur à l’éditeur, à moins que ce ne soit l’inverse. Vite, le prochain, le vrai ! Le rapport avec le dernier Kundera, outre le statut d’intouchable et l’ampleur de la déception ? Le jardin du Luxembourg. Ils l’ont en partage.

On le sait que depuis quelques temps, de crainte qu’une ou deux voix discordantes ne se manifestent chez ces incorrigibles français, Milan Kundera préfère publier ses livres d’abord à l’étranger ; c’est ainsi que La fête de l’insignifiance est paru en Italie en « Prima edizione mondiale » comme l’indique fièrement le bandeau d’Adelphi ! Précaution inutile car là-bas comme ici, l’accueil fut et sera kunderolâtre. Des amis se rencontrent et se racontent. Voilà. Il nous ôte le goût de raconter l’histoire, car ce serait aplatir ce qui l’est déjà. Il en faudrait plus pour élever le non-sens au rang d’un des beaux-arts. Par moments, une échappée dans le ton donne l’illusion que l’on est dans une BD filmée par Alain Resnais. De trop courte durée, hélas. Au début, on craint le retour en force de la prostate ; en fait, c’est du nombril en majesté qu’il s’agit, directement, métaphoriquement ou subliminalement. Il y a des histoires de perdrix dont on croit comprendre qu’elles ont faire rire, s’étrangler ou inquiéter Staline, Kalinine, Khroutchev, Brejnev (mais moi, rien, si je puis me permettre). Titres et intertitres déconcertent.

On sent qu’il s’est bien amusé à brocarder ainsi l’esprit de sérieux ; facile de deviner son petit sourire penché sur la page ; pas contagieux, hélas. Peut-être s’est-il joué de nous, comme on peut se le permettre à 85 ans, mais non : La fête de l’insignifiance (144 pages, 15,90 euros, Gallimard) n’a rien d’une PlaisanterieLes personnages, vite guignolisés en pantins pathétiques, parlent d’une même voix. On ne retient rien. Pas un son, pas un trait. Même citer s’avère impossible car rien ne le mérite. A peine des néologismes : « excusard », « conduisible »… Et puis il faut savoir gré à Milan Kundera de déterrer de temps en temps des auteurs français d’autrefois que plus personne ne lit, hélas : la dernière fois Anatole France ; cette fois, Françis Jammes.. C’est tout ? Ah, si, la définition de l’humour comme l’infinie bonne humeur ; sauf qu’à l’examen, l’auteur nous donne lui-même à vérifier, c’est aussi écrit en allemand (unendliche Wohlgemutheit) et c’est de Hegel. Pour le reste, si poussif… Il ne suffit pas de dénoncer la lourdeur de ses contemporains pour apparaître léger. Pesante en est la lecture, heureusement rapide (gros caractères, triple interlignage, peu de pages). Où est passé le rire rabelaisien de Kundera ? (ici dans un Apostrophes de 1984 à lui spécialement consacré)

kunderasollers photo vincent bitaudOn guette la chute, en vain. A la dernière page, rien ne vient. Et l’excipit nous laisse en l’air, pétrifié par le doute tant sur l’auteur que sur le pauvre lecteur : sommes-nous donc si bêtes, comme contaminés par la bêtise dénoncée avec condescendance dans ces pages, que nous n’avions rien vu, rien aperçu, rien compru à la profondeur de cette sotie qui fait le bonheur des critiques (si l’on en croit leurs articles ici ou ) et du public (si l’on en croit l’entrée du roman au plus haut de la liste des meilleures ventes) ? Car immanquablement, à la fin de chaque histoire, on se demande : et alors ? et après ? Rien pourquoi ? « Il est facile à lire mais difficile à comprendre » nous rassure son éditrice espagnole Beatriz de Moura, tout en nous révélant des détails de son prochain livre. Certes… On entend aussi de telles choses à propos de Michel Serres et sa Petite Poucette.

Pauvreté des dialogues, faiblesse du style, sécheresse de l’exposition. La technique narrative chère à Kundera pourtant éprouvée, inspirée de la partition musicale, cette fois rate son effet. Son goût du fragment ici tombe à plat et ne donne qu’une impression de décousu. L’esprit de sérieux a subi en littérature des assauts autrement plus convaincants. C’est à se demander si, après ce quatrième roman écrit directement en français, il ne gagnerait pas, du moins pour sa fiction, à se remettre à sa langue natale, celle qui lui conférait un authentique génie du conte philosophique le distinguant de la masse des écrivains.

Si l’on osait, et pourquoi n’oserait-on pas, on dirait que Milan Kundera a eu assez d’ironie, de cette ironie mordante, lumineuse, puissante et si réjouissante qui porta ses livres autrefois, pour nous tendre la perche en suggérant par le titre de cette fantaisie que tout cela est effectivement insignifiant. Cette fable qui se veut le livre du rire mérite l’oubli. Finalement, le plus réussi, c’est le bandeau de couverture : un dessin de Milan Kundera.

(« Dessin de Milan Kundera » ; « Jean Echenoz attend son heure » photo Daniel Mordzinski ;  « Milan Kundera assailli par un groupie » photo Vincent Bitaud)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 175 Réponses pour Caprice d’Echenoz, insignifiance du Kundera

Curiosa dit: 10 avril 2014 à 15h44

on n’attend plus que Popaul et l’amie de Chéreau pour le coup de grâce…. cela dit, relire Echenoz surtout les premiers jusqu’à Ravel

Samu Social Club dit: 10 avril 2014 à 15h47

Remarque c’est difficile d’être dithyrambique sur un blog réservé à la casse.

la Reine du com dit: 10 avril 2014 à 15h48

Quelle que soit l’inclination que j’ai pu avoir pour certains Echenoz, « les grandes blondes ne sont pas nécessairement grandes et n’ont pas l’obligation d’être blondes etc », je précise que je n’ai rien à voir avec ce caprice-là. Ce qui en est dit ici ne m’y incite pas, ou bien alors, justement pour voir, comme ça, si on tombe d’accord… En tout cas, gonflé. Rare que la critique s’exerce ainsi librement et tout de go, surtout s’agissant de monuments. « C’est ainsi que PA est grand », comme il fut dit un temps par certain complice de Lebrun pour clore ses chroniques (à propos de Rushdie)

la Reine du com dit: 10 avril 2014 à 15h51

Le dessin de Milan K : un sosie approximatif d’Yves Klein tombé sous le charme de Cocteau? Très joli bleu rehaussé de noir, en tout cas.

la Reine du com dit: 10 avril 2014 à 15h52

Caprice de la reine, « le tout bien emballé » – c’est pas dieu possible, quelle impudence!

pado dit: 10 avril 2014 à 15h55

Un peu de saine méchanceté ne peut jamais nuire chez un(e) critique, ça nous change du billet précédent.

Enters Terence dit: 10 avril 2014 à 15h56

on ira jamais aussi loin que palo-alto quand même (c’est pas obligé de le dire)

Enters Terence dit: 10 avril 2014 à 16h01

Remarquez on a jamais rien lu d’aussi plaisant que La valse aux adieux

pado dit: 10 avril 2014 à 16h02

L’hédonisme onfraysien, l’insignifiance Kunderienne, après on s’étonne d’avoir une grosse envie d’arrêt maladie.
Par pour les lire hein, uniquement pour mettre en application.

Paul Edel dit: 10 avril 2014 à 16h10

Enters Terence
Kundera a dit usieurs fois à des journalistes et à des proches que c’était son livre préféré, un « cadeau des dieux »..cette « valse aux adieux »

Onésiphore de Prébois dit: 10 avril 2014 à 16h13

Beau numéro « Spécial William S. Burroughs », riche et très complet, dirigé par Marc Dachy pour le Magazine littéraire.

La nouvelle formule du « Magazine littéraire » paraît en effet très supérieure à l’ancienne, avec des articles plus nerveux, plus denses, plus éclectiques, moins systématiquement extatiques, une meilleure qualité de la mise en pages et de l’illustration. A signaler, dans le dernier numéro, le compte-rendu d’une récente biographie consacrée à Pierre Herbart, pas excessivement tendre pour l’intéressé, signée d’un certain Pierre Assouline. Dans le numéro précédent, deux pages d’Eric Chevillard sur le Plume d’Henri Michaux, à ne pas manquer !

Jacques Barozzi dit: 10 avril 2014 à 16h19

Une photo érotique de Michel Simon aurait-elle une portée plus littéraire que ces poids lourds de la « rentrée de mars » qui sortent en fait en avril, en même temps que la petite Sophie Avon avec sa cérémonie des Adieux ?

Chevillette cherra dit: 10 avril 2014 à 16h20

Eric Chevillard …… à ne pas manquer !
Onéné

Les mêmes goûts que Clopine, ça relativise vos interventions.

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 16h29

Une photo érotique de Michel Simon aurait-elle une portée plus littéraire que ces poids lourds de la « rentrée de mars »

tu veux dire que clopine fasse parler d’elle et que lassouline fasse du beuz sur kundera..leur insignifiance est strictement épiphénoménal
c’est ça la loi de l’internet

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 16h32

Les plus grands ont connu ça : Welles, Fellini et même Chaplin, pour ne pas parler des dramaturges et des peintres.

on parlait pus d’eux lassouline..silence radio..médite !

Onésiphore de Prébois dit: 10 avril 2014 à 16h40

Ce compte-rendu par Pierre Assouline du dernier opus de Kundera constitue en effet une exception bienvenue dans le torrent d’éloges dithyrambiques décernés à cette insignifiante « Fête de l’insignifiance ». Cette quasi unanimité dans l’enthousiasme devient immédiatement suspecte dès qu’on s’avise, comme je l’ai fait, de feuilleter l’ouvrage sur les rayons d’une librairie ou d’un supermarché (celui où j’ai mes habitudes proposait le
Kundera dès la semaine dernière et j’ai pris le temps, avant de récupérer les croquettes pour le chat, d’en lire suffisamment pour me persuader rapidement de l’insignifiance littéraire de l’ouvrage. On a peine à supposer que la corporation des critiques soit à ce point presque unanimement aveugle à ce qui saute aux yeux du premier lecteur non prévenu. J’en conclus que la plupart savent parfaitement que le livre est médiocre, mais c’est un Kundera, donc un produit qu’il sera facile de faire vendre. Le Kundera est un produit d’appel, sur lequel l’éditeur peut escompter, au moins dans les premiers mois, de gros tirages. Je pense que certains critiques ont pris l’habitude de participer assez cyniquement et régulièrement à ce qui relève d’une opération de marketing.

christiane dit: 10 avril 2014 à 17h01

La bonne littérature n’est jamais plus là où on l’attend, semble-t-il. Entre les liquidateurs, les nostalgiques, les grilles d’évaluation des « spécialistes », les encenseurs de valeurs sûres, les chefs-d’œuvre annoncés sont en péril ! Vive l’insurrection et l’indignation des bons critiques littéraires un peu amers, devenus fossoyeurs ! C’est un peu un jeu de massacre face aux invités des plateaux de télévision. La bonne littérature continue sa route et nous attend là où on ne l’attend pas.
Les livres qu’on aime bien, demeurent…

Couche d'ozone dit: 10 avril 2014 à 17h19

TKT 19h02

A mon avis en mettant une bouteille de gaz au cul de la vache ça suffit.
Chaque jour l’éleveur ramasse le bidon de lait et la bouteille de gaz et le tour est joué.
Au niveau marketing on pourrait même proposer une bouteille de gaz pour 2 packs de six litres de lait avec un brûleur offert pour 12 packs.
Chauffer son lait gratis, quoi de plus sympa.

Giovanni Sant'Angelo dit: 10 avril 2014 à 17h41


…c’est pas tout çà,…la perte de valeur,…suivant une doxa de courtisans en culture prévisionnel,…
…quel rêve combler,…
…des suggestions à offrir,…les parallélismes entre toutes les sciences,…Oui,…mais encore,…

…un plan des horizons, du paysage ambiant, des concerts,…
…enfin,…le délié à mettre en évidence,…
…qui peut faire référence,…comme un angle droit du caractère des acteurs,…Non,…comme de l’Or,…tous malléables entre les dents,…
…des histoires,…
…déjà,…l’Or dans la roche calcaire dissoudre la roche,…et voilà notre Or en pépite,…la forme , la quantité, l’originalité des plis et replis par les hasards du calcaire,….
…déjà,…un meuble,…de quels bois,…du noyer, du chêne, du pin,…quelles sculptures,…style empire,…ou de l’YKéa,…en mal de poussières pour du  » roman « ,…de bon(ne) à tout lire,…
… » contrôle de gestion « ,…des libertés à en être de l’Or – cérébral – branlant la solitude des élites en isolation du gain escompté,…
…revient mon Harry mon Pôte – Herr,…après la Guerre des Etoiles,…et nos Stroumph’s d’Astérix,…
…un bon Western,…Bonanza,…peut mieux faire,…à la conquête des autres ranch’s,…
…à bientôt le  » génie du despotisme « ,…cours gratuits,…pour courir après son fromage et son jambon,…volés,…tous volés,…de nos espérances,…
…les fils à papa,…à courir après le blé de champs de culture,…l’oisiveté comme prestige de fabrication,…
…comment faire un chômeur,…tout un traquenard social,…et faire des millions de chômeurs,…inimaginable l’exploitation de l’homme par l’homme,…et pourtant ils s’aiment tient donc,…encore un verre de chômeur-abrutis,…par la participation à l’oeuvre de notre civilisation de Cyclope,…malgré nous,…etc,…
…encore un verre,…pour gérer les inégalités d’objectivités à vivre sans exploitez ses voisins,…y à pas photo’s,…
…etc,…

PMB dit: 10 avril 2014 à 17h51

 » Leurs nouveaux livres sont pourtant loués systématiquement par un effet d’emballement médiatique qui demeure l’un des plus étonnants mystères de la vie littéraire  »

Mystère de la vie littéraire, oui, mais pas de la vie commerciale.

Certains critiques sont-ils autre chose que des vendeurs associés aux éditeurs ?

Réclame dit: 10 avril 2014 à 18h01

« Certains critiques sont-ils autre chose que des vendeurs associés aux éditeurs ? »
PMB

Un comme votre lien qui va directement sur le site de votre éditeur (spécialiste du compte d’auteur) et vos ouvrages.
La pub ne se niche pas seulement dans les médias.

Phil dit: 10 avril 2014 à 18h07

Passouline ne serait pas tendre avec le biographe de Pierre Herbart ? (doripohore de prébois). Sorin semblait aimer…diable, passou kounderatise le landerneau. l’élection de Finkielkraut ne va pas calmer la sulfateuse.

D. dit: 10 avril 2014 à 18h10

Je ne sais pas qui a écrit que mes dessins étaient bien meilleur mais le fait est que oui, même en étant piètre dessinateur -et très bon coloriste, comme Delacroix-, oui mes dessins sont bien meilleurs.

PMB dit: 10 avril 2014 à 18h11

Réclame dit: 10 avril 2014 à 20 h 01 min

– Si vous connaissez un auteur qui ne cherche pas à ce que ses œuvres soient connues, faites-le empailler, c’est un spécimen rare.

– L’Harmattan est peut-être un spécialiste du compte d’auteur (ce n’est pas mon cas), mais il ne pilonne pas, et permet à mes livres d’exister.

Alors, votre opinion, cher cafard, ce que j’en fais…

(Mais merci pour la réclame!)

Tovaritch J. dit: 10 avril 2014 à 18h14

Une opération marketing littéraire en librairie est aussi scandaleuse qu’une épuration ethnico-religieuse en Africa, toutes proportions gavées… !

kicking dit: 10 avril 2014 à 18h17

l’élection de Finkielkraut ne va pas calmer la sulfateuse

quoi ? sollers est allé se frotter contre lui aussi ???

D. dit: 10 avril 2014 à 18h26

Quelquun’ connait-il la singification du pot usieurs employé cidssous par un célèbre ommentateur ?

PMB dit: 10 avril 2014 à 18h28

kicking dit: 10 avril 2014 à 20 h 17 min

On peut penser ce qu’on veut de Finkielkraut (pour ma part, pas que du bien) mais il a plus de légitimité à siéger chez les Quarante que plus d’un qui y ronfle déjà.

(Voronoff : pas facile d’être drôle, hein…)

Chaloux dit: 10 avril 2014 à 18h32

Pierre Assouline, vous tapez tellement fort sur Kundera qu’il vient un doute : et si vous n’aviez rien compris à son livre?

Chaloux dit: 10 avril 2014 à 18h35

Parce que taper sur un monsieur de 85 ans qui a fait cent mille fois mieux que vous… Pas très glorieux, tout de même. Z’auriez mieux fait de vous taire…

versubtil dit: 10 avril 2014 à 18h41

Passionnante le lecture du dernier Nathalie Heinich :  » Le paradigme de l’ art contemporain  » chez Gallimard.
Elle écrit :  » La difficulté à refléter une œuvre à des critères de qualité stabilisés explique en partie le glissement vers un  » marché de notoriété « , où c’ est le nom de l’ artiste qui sert de critère de jugement plus que la qualité de telle ou telle pièce (…) »
Remplacez artiste par écrivain et pièce par roman et le tour est joué!

des journées entières dans les arbres dit: 10 avril 2014 à 18h49

« taisez-vous », est-ce pour ceux qui refusent de se mettre à genou ?

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 18h52

ta gueule cheuloux
la seule chose qui déçoit c’est que lassouline n’est pas déclaré qu’il ne boirait pus de vdqs si finky était élu a l’action française..

des journées entières dans les arbres dit: 10 avril 2014 à 18h52

« Tiens ! Un philosophe, un certain André Comte-Sponville, nommé au nouveau conseil d’administration des Presses Universitaires de France(PUF) »
tiens je trouve que c’est bien un philosophe qui ne stigmatise pas les footeux !

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 19h00

assis dessur mon cul et sur ta tête ne me fait pas même voir les cotes françaises dirait kabloom citant shakespeare

D. dit: 10 avril 2014 à 19h02

Comme je l’ai déjà exprimé ici, J’affectionne particulièrement Alain Finkielkraut dont la pensée est globalement juste et opportune à de rares exceptions-près.
Je suis donc fier qu’il soit entré à l’Académie.

Une des pensées les plus grandes de Finkielkraut est celle qui nous rappelle que nous sommes momentanément dépositaires d’une culture qui s’étend dans de multiples dimensions, et que si nous nous devons d’enrichir et de magnifier celle-ci, nous serions en revanche redevable devant toutes les générations à venir de l’avoir fait s’éteindre.

D. dit: 10 avril 2014 à 19h05

J’admets que c’est un peu mal dit dans ma phrase, mais je suis fatigué. Jabituellement je fais bien mieux et surtout je n’ai pas de nègre ou de correcteur comme certains ici.

Chaloux dit: 10 avril 2014 à 19h08

Bouguereau, « il est difficile d’écraser ce qui s’aplatit sous les pieds ». (Chateaubriand). Le jour où tu seras assis sur ma tête n’est pas encore levé. Je ne suis d’ailleurs pas le seul à te le dire… Et même Assouline…
Va dodo.

u. dit: 10 avril 2014 à 19h15

L’AFP a diffusé cette phrase étrange sur le nouvel académicien:

« On retrouve chez l’écrivain et philosophe, à qui un lymphome a coûté la vision de l’œil droit, l’influence de Hannah Arendt, Emmanuel Lévinas, Charles Péguy ».

J’avais entendu parlé de myopie politique ou d’hémiplégie philosophique (chez les occidentaux communistes), jamais encore de lymphome en un tel contexte.

Je note d’abord.
Je réfléchis ensuite.

Passou dit: 10 avril 2014 à 19h22

A Chaloux de 20.48, Vous avez raison, c’est une éventualité, le fait que je n’ai peut-être rien compris au livre de Kundera. D’ailleurs, c’est bien écrit dans le billet, au paragraphe sur la bêtise, dans l’éventualité où vous l’avez bien lu.

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 19h24

odin zouzou..odin..sauf que lui c’est plutot qu’il l’a vendu pour une carotte dans lfion.. »la france perd un bon journaliss polémiss et gagne un vieux con » avec l’accent britich évidemment

u. dit: 10 avril 2014 à 19h28

Comme personne n’a lu le livre de Kundera, chacun va évaluer le billet au second degré.

« C’est bien de temps en temps de mettre un terme à tous ces exercices d’admiration! ».
— « Qui sont ces embusqués, incapables de saisir de son vivant l’ampleur d’une oeuvre pour se rattraper plus tard au nom d’un Pour Saluer »…!
(hein).

Qu’on pose la main sur un opuscule, parmi d’autres, pour le mettre sous ses yeux et le lire sans prévention au risque de la méprise ou de l’ingratitude, je trouve ça plutôt sain.
Le billet est bien.

Mais je me suis pris d’une grande affection pour MK qui ne date pas d’aujourd’hui et quand je lis les pages en gros caractères d’Une Rencontre ou du Rideau, je le fais avec lenteur et presque application, comme si les phrases de cet homme sur la littérature étaient lestées du poids de toute une vie.

Je suis un bon garçon, quand je peux je clique les liens.
L’admiration des critiques, cher Pierre Assouline, n’est pas sans nuances.
Je lis chez Mme Nelly Kaprièlian l’avis suivant:

« Et tout le texte de Kundera est ainsi, gai et presque sautillant, traversé de part en part d’une excellente humeur, au risque de le rendre lui-même insignifiant. Et de nous laisser sur notre faim, nous ayant placés trop souvent au-dessus de la mêlée de l’humanité, c’est-à-dire du côté de l’écrivain et de son rire.
Or l’écrivain est-il ce démiurge en surplomb des humains, qui tire les ficelles de ses personnages comme dans un théâtre de marionnettes, pour les amener à illustrer ou à expliquer ses propres théories ?  »

Je ne sais pas qui est Nelly, mais voilà un point de vue qui n’est pas sans réflexion.

des journées entières dans les arbres dit: 10 avril 2014 à 19h29

Tiens, les blacks blacks blacks ont marqué un but.
C’est philosophique.

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 19h30

(Chateaubriand)

casse pas les couilles avec ton soufifre..baroz te baise dans son caveau

des journées entières dans les arbres dit: 10 avril 2014 à 19h32

Merci Pierre Assouline, j’ai eu peur. Juste un petit moment !

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 19h33

Comme personne n’a lu le livre de Kundera, chacun va évaluer le billet au second degré.

..pas de danger..chus comme lassouline, kundera me troue pas l’cul..chpréfère modiano..pourtant c’est pas du tout mon genre..et chus sur que chus pas lsien..mais c’est tant pire pour lui épicétou

Chaloux dit: 10 avril 2014 à 19h35

Pierre Assouline, je ne vous fais jamais de procès, je ne vais pas commencer maintenant. Mais j’ai trouvé cet article si violent que j’ai dû en recommencer trois fois la lecture avant d’en venir à bout. Vous ne nous avez pas habitué à ça, sauf sur des sujets beaucoup plus importants, et c’est une des choses que j’apprécie particulièrement chez vous. Sur le fond, je ne dis rien, n’ayant pas encore lu le Kundera, ce que vous allez m’obliger à faire, mais cette page dans laquelle rien n’aboutit ressemble davantage à un mauvais jour qu’à une mauvaise critique.

berenice dit: 10 avril 2014 à 19h37

Le livre du rire et de l’oubli, relire Kundera au galop comme nous est suggéré de relire Echenoz.

Chaloux dit: 10 avril 2014 à 19h38

Le pauvre Bouguereau s’est encore acheté un cubi avec les débris de sa pension. C’est l’aide ménagère qui sera contente demain matin…
Bonne soirée,

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 19h39

ressemble davantage à un mauvais jour qu’à une mauvaise critique

retire le pot d’chambe que t’as sur la tête cheuloux

Paul Edel dit: 10 avril 2014 à 19h41

Chaloux, lisez le dernier Kundera, et vous verrez que Passou est d’une grande justesse et pas du tout amer ni injuste.

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 19h47

Paul Edel, il va bien falloir

évidemment tête de noeud, pisque son billet c’est pour que des troufignes de prospect comme toi l’achète en courant..enfin en courant..

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 19h48

..polo lui l’a déjà acheté..il a besoin de personne pour faire ses conneries, lui

u. dit: 10 avril 2014 à 19h49

« L’écrivain Renaud Camus condamné pour provocation à la haine contre les musulmans »

Je pense que je vais être le seul, avec le camarade JC, à dire que ce jugement est inconsidéré, et qu’il confond ce que Camus lui-même ne confond pas (dans le peu que j’ai lu).

Chaloux dit: 10 avril 2014 à 19h50

Pas dit que j’allais l’acheter, Le Boug, dit que j’allais le lire… T’es vraiment ren qu’un gros nanard.
Va dodo on t’a dit…

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 19h51

ce jugement est inconsidéré

.. »on peut pas dire que sa femme le traite d’enculé »..voilà comment que j’aurais commencé la plaidoirie zouzou.. »qu’on l’élargisse » qu’il aurait dit le juge

D. dit: 10 avril 2014 à 20h02

Alain Finkielkraut en théorisant tout cela a peut-être pensé à la culture judéo-chrétienne mais je n’en suis pas très sûr.

Chaloux dit: 10 avril 2014 à 20h04

bouguereau dit: 10 avril 2014 à 21 h 53 min

« on » c’t’indéfini mon cheuloux..

Vieux chapon, truffé de lieux communs…très communs… Bouguereau, tu es commun.

Chaloux dit: 10 avril 2014 à 20h05

« CORINDON est un abrasif minéral 100% naturel, extrêmement dur qui permet le décapage par aérogommage de surfaces très difficiles. »

Daaphnée dit: 10 avril 2014 à 20h14

Oh mais ils sont très en forme, les garçons !
Bon c’est bien, j’ai cru un moment que le Boug’ .. mais non, il va bien.

Sinon, Pierre Assouline, ce « Milan Kundera assailli par un groupie » .. dites, la groupie .. c’est Sollers ?
Remarquez, je lui ai toujours trouvé un côté vieille fille. (((Non, c’est vrai qqc mou entre le moine imberbe et la vieille fille moustachue. Ne lui répétez pas.)))

(bon,

Onésiphore de Prébois dit: 10 avril 2014 à 20h25

le compte-rendu d’une récente biographie consacrée à Pierre Herbart, pas excessivement tendre pour l’intéressé, signée d’un certain Pierre Assouline. (dans « le Magazine littéraire »)

« l’intéressé » désigne Pierre Herbart, non l’auteur de la biographie, qu’Assouline trouve bien faite.

renato dit: 10 avril 2014 à 20h32

Il faudrait parfois se demander pourquoi l’époque produit tant de comiques et si peu d’humour…

des journées entières dans les arbres dit: 10 avril 2014 à 20h46

Et les blacks blacks blacks en sont à 2-1
Le kitcsh, si je me souviens bien, c’est d’une « insoutenable légèreté ».

Il est l'heure d'aller se coucher...Tes yeux se fer-ermeu-ent dit: 10 avril 2014 à 20h51

ratoto dit: 10 avril 2014 à 22 h 32 min

Faut dire que dans le genre qu’en a pas…

Passou dit: 10 avril 2014 à 21h04

A Chaloux de 21.35, C’est aussi qu’on a perdu l’habitude de dire sa déception dans les critiques vis à vis des grands. « Violent » ? Proportionnel à l’importance de l’auteur. Notez que j’y dis aussi mon admiration pour son oeuvre.

Pablo75 dit: 10 avril 2014 à 21h07

Il y a plus de 30 ans je traduisais un auteur pas très connu à l’époque (quoique réputé) et qui est aujourd’hui, une fois mort et publié en long et en large, beaucoup plus célèbre. Kundera l’admirait beaucoup et le « poursuivait de ses assiduités ». L’auteur en question le méprisait – sans l’avoir vraiment lu. Un jour, me racontant qu’il avait été obligé de parler avec lui chez des amis communs, il m’a dit: « Il est très ennuyeux. Au fond, il n’y a que les Tchèques pour être encore plus ennuyeux que les Allemands ».

Quelque temps après, avec une amie qui l’aimait beaucoup, je suis allé à l’un des cours de littérature que Kundera donnait à l’époque à l’Institut des Hautes Études (c’était avant le grand succès de « L’Insoutenable légèreté de l’être »). Il marchait en parlant, on comprenait à peine son français, il paraissait improviser ce qu’il disait, l’air timide et très mal à l’aise. C’était vraiment assommant, mais difficile de partir, étant donné que la salle était petite et il y avait très peu de monde. Au bout d’une demi-heure de torture et profitant qu’il regardait un mur comme pour s’en inspirer, je suis parti comme un voleur, sans ma copine, qui voulait l’écouter jusqu’au bout.

Phil dit: 10 avril 2014 à 21h08

Ah mais ça change tout M. Prébois; ceux qui n’aiment pas Herbart ont des raisons autres que littéraires.

Pablo75 dit: 10 avril 2014 à 21h28

@ Chaloux

« Pierre Assouline, vous tapez tellement fort sur Kundera qu’il vient un doute : et si vous n’aviez rien compris à son livre? »

Tu appelles ça « taper tellement fort » vraiment? Comment appelles-tu alors les critiques d’un Pierre Jourde, par exemple? Ou plus loin de nous celles de Jean-Edern Hallier (qui en a écrit une mémorable sur Sartre à sa mort)? Ou celles de tant d’autres pamphlétaires de talent? Moi je trouve le texte d’Assouline très modéré. Je crois que tu confondes le fait de dire ce qu’on pense avec le fait de taper, ce qui n’est pas du tout la même chose. Lis « Belluaires et porchers » du grand Bloy et après relis « Caprice d’Echenoz, insignifiance du Kundera » et tu verras la différence.

Reader's indigest dit: 10 avril 2014 à 21h28

Pablo75 10 avril 2014 à 23 h 07 min

Ah ben ouais ça c’est sûr que’en choisissant des extraits comme ça, ça donne pas trop envie de lire le Kundera.

Sergio dit: 10 avril 2014 à 21h29

Il n’est pas impossible que de calamiteux malintentionnés puissent être tentés d’essayer de professer que Ferdine n’aurait pas toujours été égal à soi-même. Il faut espérer que l’instinct de conservation le plus élémentaire saura les convaincre de n’en rien faire… Ugh !

renato dit: 10 avril 2014 à 21h31

« Il est l’heure d’aller se coucher…Tes yeux se fer-ermeu-ent dit »…

Quel humour, quelle finesse d’esprit, et l’élaboration « joyeusement » enfantine… on dirait un héritier des Lumières…

Le quart d'heure de Chaloux dit: 10 avril 2014 à 21h36

Ce soir Chaloux ne se sent plus de bonheur, deux réponses de passou dans la même soirée, un bonheur que personne n’a jamais connu ici (Clopine en rêve depuis dix ans, « Aaaahhh mon hôôôôte ! », une fois, rien qu’une fois)
Passou lui est à la limite du rétropédalage, ne suis-je pas allé trop loin ?
Chaloux pour une fois (une seule) n’aurait-il pas raison ?
Surtout ne pas se laisser aller, le Chaloux est un adorateur des textes style Musso s’il pensait un minimum.
Une preuve : Quignard, son dieu.
Donc, il faut oublier l’idolâtre ex-volvophile radin (il lit sans payer) et nous écrire de nouveau de salutaires critiques.

Jacques Barozzi dit: 10 avril 2014 à 21h37

Passou critiquant Kundera publié par Gallimard, ça ne manque pas de panache, j’applaudis à deux mains !
Pourquoi tant de haine, Chaloux ?
Cent mille fois supérieur, dites-vous ?

Reader's indigest dit: 10 avril 2014 à 21h45

Une citation dans la critiques des Inrocks : participer “à ce non-sens qui le captivait justement parce qu’il n’avait aucun sens”.

On peut continuer à préférer l’insondable « l’évolution du sens est, en un sens, l’évolution du non-sens » de Nabokov dans Pnine.

renato dit: 10 avril 2014 à 21h54

« On peut continuer à préférer l’insondable ‘l’évolution du sens est, en un sens, l’évolution du non-sens’ de Nabokov dans Pnine. »

Un qui semble avoir lu La fête de l’insignifiance.

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 22h07

Paradoxalement, ces critiques négatives de Passou et de Paul Edel sur Kundera me donne furieusement envie de lire « La fête de l’insignifiance » !
Alors qu’un bon papier des mêmes m’aurait moins tenté…

Widergänger dit: 11 avril 2014 à 23h03

Il y a un terme qui me fait toujours sourire dans le vocabulaire de la critique journalistique, qui en dit long sur le contenu ès qualité de la critique en question, c’est le mot de « qualité » justement.

« Un écrivain de qualité », quelqu’un ici se rend-il seulement compte du ridicule d’une telle qualification. Un produit est de qualité. Vous pouvez acheter un détergent, une lessive de qualité, un produit de qualité quel qu’il soit. On applique le mot de « qualité » à une marchandise. Mais l’appliquer à un livre, un tableau, quoi que ce soit qui soit de l’art, c’est une forfaiture, quasiment une infamie. L’art n’est pas une marchandise, et qualifier l’art d’un écrivain de « qualité » relève d’une telle infamie, sans parler du fait qu’au fond ce terme de « qualité » est totalement vide de sens dès lors qu’on parle d’un écrivain et de son art. Irait dire que la poésie de Rimbaud est une poésie de « qualité » ? Ce serait tout à fait comique et ridicule.

Au fond la qualification d’un livre en terme de « qualité » signe autant la médiocrité de la critique que du livre en question. Un univers mental et intellectuel cohérent, de « qualité », parfaitement insipide. Qui participe d’un monde où l’homme aussi est ou non de qualité : L’Homme sans qualités. Mais en allemand, c’est ce qui lui appartient en propre, « ohne Eigenschaften ». Un monde dépourvue d’âme, où l’Homme est une marchandise qui vend des produits de l’art de qualité ou pas, aussi insignifiants que l’homme, aussi dépourvu d’âme. N’est-ce pas ce que disait déjà Hölderlin, dans la crise métaphysique qui l’accablait jusqu’à l’avoir rendu fou : « Ein Zeichen sind wir, deutungslos » (« Un signe sans signification, voilà ce que nous sommes »). Quelle pensée de qualité…!

Widergänger dit: 11 avril 2014 à 23h18

D’ailleurs la photo nous montre un « Echenoz de qualité » entrain de faire sa lessive, produit de « qualité ». On a beau dire ce qu’on voudra sur Heidegger, Heidegger a pensé ce fait tragique pour l’Occident, un fait de décadence de l’Occident, qu’on puisse qualifier une œuvre d’art de « qualité ». On est bien dans la métaphysique de l’oubli de l’Être. Dans la mort. Dans un monde non seulement insignifiant mais totalement mort. Les âmes mortes. Et elles ne le savent pas. Comme les canards qui continue à courir alors qu’on leur a déjà coupé la tête.

Widergänger dit: 11 avril 2014 à 23h30

O my son,
God put it in thy mind to take it hence
That thou mightst win the more thy father’s love,
Pleading so wisely in excuse of it.
Come hither, Harry, sit thou by my bed
And hear, I think, the very latest counsel
That ever I shall breathe. God knows, my son,
By what bypaths and indirect crook’d ways
I met this crown, and I myself know well
How troublesome it sat upon my head.
To thee it shall descend with better quiet,
Better opinion, better confirmation,
For all the soil of the achievement goes
With me into the earth.

(Henry IV, part 2, Act 4, scene 3)

abdelkader dit: 11 avril 2014 à 23h50

Jacques Barozzi dit: 10 avril 2014 à 9 h 42 min
Curieuse l’expression de votre ressentiment continu contre la France et les Français, Abdel, alors que votre participation régulière à ce blog témoigne d’un réel attachement pour notre culture ?
Barozzi, ce n’est pas la première fois que vous me faites ce coup stupide de l’abdel anti-français…comme dirait Passouline, vous lisez mal ou trop vite…c’est un certain genre de français (ou d’arabe, de russe, de zoulou etc) que je ne peux encadrer…les français se plaignent a longueur de journée du besoin d’assimilation des peuplades immigrantes chez eux et du coup quand ils se trouvent ici, ils font pareil et même pire…au delà des boutiques et des restaus, c’est cette attitude, communautariste, anal retentive and made in Neuilly, comme diraient les anglishes, qui me gonfle…il y’a des médecins, des avocats, des dentistes et même des vétérinaires français pour servir cette communauté française…le magazine Ici Londres a passé une annonce récemment pour un plombier francophone…payé £50K de l’an…tain…ils sont ici, ils pourraient quand essayer de parler la langue et de s’intégrer, non ? sinon, je me casse ailleurs a Londres, car j’adore encore cette ville, n’en déplaise…seulement, je préfère la compagnie des bobos a celle des traders et autres branleurs…ca me rappelle trop le bureau et mon récent passage a La Défense…

abdelkader dit: 11 avril 2014 à 23h56

Widergänger dit: 11 avril 2014 à 1 h 30 min
vous parlez anglish maintenant? tain…impressionnant, miraculeux même…ah la beauté du copier-coller…et ce texte veut dire quoi, au juste ? sorry? no, in your own words…take your time…

Reader's indigest dit: 11 avril 2014 à 0h17

Il était une fois dans la ville de Foix une marchande de foie qui se disait ma foi. . .

Marcel dit: 11 avril 2014 à 1h18

A quoi bon

A quoi bon, se disait Verlaine,
A quoi bon, répondait Ronsard,
La vie emporte amour et haine.
A quoi bon, se disait Verlaine.

L’amour se meurt chaque semaine,
La haine annonce le départ.
A quoi bon, se disait Verlaine,
A quoi bon, répondait Ronsard.

Jean Calbrix, Le 11/04/14

berenice dit: 11 avril 2014 à 2h17

Remarquez, je lui ai toujours trouvé un côté vieille fille. (((Non, c’est vrai qqc mou entre le moine imberbe et la vieille fille moustachue. Ne lui répétez pas.)))
Sa Julia n’apprécierait pas, en tout les cas, redoutable séducteur en son temps, une émission diffusée il y a peu nous le montrait souriant circulant dans un amoncellement incroyable de livres et expliquant un peu sa méthode, il n’aime pas le vent.

Bloom Léo dit: 11 avril 2014 à 2h21

Un fait retient mon intention: quand je l’ai découvert, Kundera était un écrivain tchécoslovaque, dont les romans grinçants et admirables étaient traduits en français. L’insondable labilité de la vie en a fait un écrivain (et citoyen) français qui écrit dans une langue autre que celle avec laquelle il a bâti ce que Passou appelle une oeuvre. Rien que ça, pour moi, ça vaut l’Académie, le Panthéon, le fronton des mairies, et plein d’écoles, de collèges, de lycées et de rond-points au nom de Kundera. En attendant les centres commerciaux et autres laveries de quartier.

Simon Leys remarquait qu’au fur et à mesure que s’ affermissait sa maitrise de l’anglais, Joseph Conrad écrivait moins bien. L’anglais, souple et caoutchouteux, bilingue (fonds germanique et latin), est plus ouvert à la création lexicale (voire Rushdie) ou syntaxique (Faulkner) que le français. On maitrise ou pas, pas de place pour le balbutiant. Ce ne saurait donc être cela.
Surgit naturellement l’interrogation qui fâche: perd-on son inspiration quand on vit en France? Makine est bon quand il parle de la Russie et de son amour du français. Après, ça se met à pendouiller…
Qu’est-ce qu’il fait que l’on a le sentiment d’une vaste panne d’imagination (1) en politique, en rugby, en création artistique…
Kundera serait-il aussi un des symptômes de cet appauvrissement, de cette insignifiance généralisée?
Je n’ai pas encore lu son livre, ce que je ferai. En revanche Echenoz, pas du tout ma tasse de café du Vietnam. Prétentieux.

(1) Rushdie : ‘non, je n’y suis jamais allé, alors je l’ai imaginé’

berenice dit: 11 avril 2014 à 2h38

Léo Bloom surement Est-ce facile mais se trouvera-t-il aussi quelqu’un pour contredire, les hommes ne seraient-ils pas comme des arbres fruitiers qui en vieillissant perdent à produire, d’une part, d’autre part la littérature en reflet de nos mondes ne renvoit-elle pas à son évolution?

JC..... dit: 11 avril 2014 à 4h29

Nous devons défendre notre civilisation, en particulier littéraire, contre l’insignifiance qui nous fait accepter l’insignifiant par faiblesse coupable !

Et nous devons, nous Français de souche littéraire, le faire avec les armes de la violence, seule arme contre le Mal.

Cela serait salutaire, par exemple, un critique honnête* qui se ferait exploser dans une librairie bourrée à craquer, là où un insignifiant auteur signe un insignifiant torchecul broché, tendu par les mains tremblantes d’insignifiants lecteurs abrutis par la pub …

Boum ! la place ainsi faite pour d’authentiques écrivains, le sacrifice quasi religieux d’un critique pour la Littérature !
(…mais non, je ne vise personne dans ce goût morbide de la dédicace et je n’en veux à aucun critique particulier … bien que …)

*ça existe, non ?!

JC..... dit: 11 avril 2014 à 4h56

Ceux, et ils sont nombreux hélas, qui imaginent que nous n’avons pas de cœur, nous les humanistes de gauche, se trompent.

La nomination du brillant Harlem Désir à un poste de haute nullité européenne est une source de joie pure, et contrairement à ce que l’on dit n’est pas acte désinvolte !…

Certains États parmi les 28 n’ont même pas de ministre des Affaires européennes. L’Italie de Matteo Renzi vient de supprimer la fonction qui d’après lui ne sert à rien !

Lourde erreur ! Cela évite à notre chère brêle à couille molle socialiste d’émarger à POLEMPLOI…..

JC..... dit: 11 avril 2014 à 5h05

L’élection d’Alain Finkielkraut à l’Académie Française est une honte ! Nous savons tous que cet écrivain, ce soi-disant philosophe, cet essayiste dévoyé, est une crapule identitaire de droite !!!

Nous exigeons une Académie Française humaniste, pure, sans taches, adepte du vivre ensemble, du parlais françé, du bisounoursisme eurabien, du manger semoule, bref une académie de gauche car, bon dieu c’est clair, l’intelligence est toujours à gauche !

Exfiltrez Finkie, monsieur le Président, la plaisanterie a assez duré …!

Leo (Bloom) Pold dit: 11 avril 2014 à 5h21

Suite:
Céline a su violenter la langue de façon unique dans le Voyage et Mort à crédit; ensuite il en fait un procédé-recette-label qui, devient, comme le propos, mortifère. Aujourd’hui, Sorj est un des rares qui sache tordre la langue jusqu’à la réinventer; à l’origine, le begaiement qui l’affectait il y a 30 ans (« chaque mot arraché au balbutiement était une victoire », dit-il).
Wellbeck a des fulgurances qui collent au siècle et possède au plus haut point cette denrée rare et précieuse – un authentique sens de l’humour.
Les poètes français sont aussi des révélateurs des potentialités de la langue.
Hélas, si l’on ajoute une écriture académique à une absence inquiétante d’imagination créatrice et de mise en mots des mystères de l’humain, la geste de l’homo sapiens devient celle de l’homo ça pionce, l’essentiel des productions léfiantes de septembre et mars.

Chaloux dit: 11 avril 2014 à 5h38

@Pablo. J’aime beaucoup Pierre Jourde que je trouve salutaire, mais ici le contexte n’est pas le même. Et Jourde démonte les textes sous les yeux du lecteur, il justifie toujours.

Le quart d’heure de Chaloux dit: 10 avril 2014 à 23 h 36 min …
Encore un candidat au Corindon…Y en aura pas pour tout le monde…

Quant à Bouguereau, ai-je lu sous sa…(on hésite à écrire plume)… son son g… à encre…que Chateaubriand est un « sous-fifre ». Mais quel couillon ce Bouguereau.

JC..... dit: 11 avril 2014 à 5h46

Chaloux,
Il me semble que notre romantique, grand désespéré, (je parle de Chateaubriand pas du Boug), était quelque fois un « arrangeur de réalité » en particulier dans le récit de certains de ses voyages où il aurait fait preuve de grande imagination immobile, non ?

Nous sommes d’accord sur le fait, indéniable, que Bouguereau est un couillon. D’ailleurs, mieux vaut être un couillon que rien du tout !

Nous sommes quelques-uns dans ce cas, n’est il pas vrai ?!

Chaloux dit: 11 avril 2014 à 5h51

L’invention, tordre la langue, etc… je dois dire que je m’en fous considérablement, comme dirait Flaubert. Tout ce que je demande à un écrivain c’est de m’intéresser, voire de me passionner, et d’avoir suffisamment travaillé pour permettre des relectures, car les livres qu’on ne peut pas relire sont nuls et non avenus. Peu m’importe comment l’écrivain s’y prend. Quant à Céline, le plus important chez lui c’est peut-être moins son « invention » que sa cadence, et la cadence est on ne peut plus classique.

Chaloux dit: 11 avril 2014 à 5h56

JC, Chateaubriand est un menteur patenté,- il faut lire « L’Homme des Mémoires d’Outre-Tombe » d’Henri Guillemin.

Qu’on soit tous des couillons, sans doute, mais il y en a qui le sont plus que d’autres. Et ce pauvre Bouguereau est tout en haut de l’échelle. Couillon et minable quand on regarde de plus près ses procédés. Ceux d’un pauvre type qui a trop obéi.

Bonne journée,

Chaloux dit: 11 avril 2014 à 6h04

De plus, JC, Chateaubriand est tout le contraire d’un être désespéré.

JC..... dit: 11 avril 2014 à 6h08

J’apporterai une nuance dans votre jugement, auquel je souscris par principe, Chaloux : si Bouguereau est un couillon de rang élevé, ce que je crois, s’il est un Grand Couillon parmi les Grands, un couillon en majesté… il ne peux être minable.

Des couillons minables, j’en connais ; même ici où nous sommes plutôt l’Elite de la Couillonnade malgré l’affection bienveillante que le Taulier nous porte, et la sollicitude des petites sœurs des pauvres qui gravitent à son service…

JC..... dit: 11 avril 2014 à 6h10

« Désespéré », c’est de Gaulle qui le dit, comme vous le savez certainement. Et de Gaulle se trompe rarement, bien sûr !

Chaloux dit: 11 avril 2014 à 6h22

Bouguereau arrive à faire les deux. C’est son talent. En matière de nullité, c’est une grosse prise…

JC..... dit: 11 avril 2014 à 6h25

Un voisin de Cécile Du Flop vient de la retrouver gisant à terre sur le palier et se tordant de douleur non contenue, une bave verte suintant de ses lèvres blanchies par la souffrance …

Dans ses doigts crispés de rage tétanique, le SAMU a trouvé un morceau de Figaro d’aujourd’hui, où était inscrite l’horrible nouvelle :

« Le gouvernement japonais a adopté aujourd’hui une nouvelle politique énergétique qui revient sur la décision de mise en sommeil progressive des centrales nucléaires prise par le précédent gouvernement après la catastrophe de Fukushima en 2011. »

Ces Khmers Verts n’ont pas de santé …

bouguereau dit: 11 avril 2014 à 7h02

l’intelligence est toujours à gauche !

soyons plus oecuménique jicé..disons que la connerie est de droite

JC..... dit: 11 avril 2014 à 7h04

Si les grands de la littérature deviennent insignifiants, si la littérature devient insignifiante, ne faut-il pas en conclure que le rôle qu’elle jouait jadis se joue désormais ailleurs ?

Merci d’adresser vos propositions de réponse à :
REPUBLIQUE DES LIVRES, aux bons soins de Pierre Assouline, Poste restante PARIS

bouguereau dit: 11 avril 2014 à 7h05

Surgit naturellement l’interrogation qui fâche: perd-on son inspiration quand on vit en France?

t’en avais ptête pus et tu t’es cassé..bel effort kabloom et restons zamis

bouguereau dit: 11 avril 2014 à 7h06

ne faut-il pas en conclure que le rôle qu’elle jouait jadis se joue désormais ailleurs ?

tu vas pas t’y mettre a te casser aussi jicé..restons amis bordel

trop sympa dit: 11 avril 2014 à 7h10

jicé va s’installer à foukouchima il laisse pq aux 20 000 migrants sauvés par l’Italie

bouguereau dit: 11 avril 2014 à 7h10

ensuite il en fait un procédé-recette-label qui, devient, comme le propos, mortifère

mortifère !.. mortifère!..

û dit: 11 avril 2014 à 7h12

« de Gaulle se trompe rarement »

jamais il se trompe jamais, c’est un dieu

bouguereau dit: 11 avril 2014 à 7h15

Passou lui est à la limite du rétropédalage, ne suis-je pas allé trop loin ?

faut reconnaitre qu’il manque là de colonne vertébral ! un nivelle un pétain quand on lui disait qu’ils déconnaient en envoyait 50 000 de plus au casse pipe pour montrer que c’était pas des gonzesses..prends bonne note kabloom c’était pas lgenre a prende la poudre d’escampette..ils étaient inspirés, eux

bouguereau dit: 11 avril 2014 à 7h17

bon allez vous faire enculer

(ceci pour donner du boulot à lassouline)

le crémier de JC..... dit: 11 avril 2014 à 7h22

Patron,
votre littérature, là…

C’était UNE fenêtre sur le monde, et on est passé avec le numérique, les tablettes, les i-pod, pad, pud ped, pid, la TV, le cinoche, les vidéos, les jeux d’image, …. à N+1 fenêtres.

La littérature classique, la rentrée littéraire, le circuit, les vieux éditeurs, c’est hasbeen !

C’est comme les fromages qui puent : un seul, c’est pas assez. Tenez, rien que pour vous, je vous ai mis de côté seulement les fromages en C :

Cabécou, Périgord, Quercy, Rouergue
Cabécou de Gramat Midi-Pyrénées
Cabécou d’Entragues Aquitaine, Pyrénées
Cabécou de Livernon, Aquitaine Pyrénées
Cabécou du Périgord Aquitaine, Pyrénées

Cabrinu, Corse
Cabriou ou cabrioulet, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon
Cachaille, Provence
Cacouyard, Franche-Comté
Casgiu Sartinesu ou Fromage Sartenais, Corse-du-Sud, Corse
Caillé Midi-Pyrénées, PACA, Aquitaine, Languedoc-Roussillon
Caillebotte Charente-maritime, Bretagne, Vendée Caillebote d’Aunis, Charente-maritime

Caillou du Rhône, Rhône
Callebasse, Ariège, Midi-Pyrénées
Camemberts : Camembert de Normandie, AOC depuis 1983
Camembert fermier
Camembert au calvados
Camembert

Camisard, Lot, Midi-Pyrénées
Cancoillotte ou Cancoyotte, Franche-Comté
Cantal, Cantal, AOC 1986 Cantal fermier, Cantal

Cathelain, Savoie
Caussedou, Quercy
Cayolar, Pyrénées-Atlantiques
Canut, Lyon, Rhône-Alpes
Capri lézéen, Poitou-Charentes
Capricciu, Corse
Caprice des dieux, Haute-Marne, Champagne-Ardennes
Carrés : Carré d’Aurillac, Cantal
Carré de Bonneville, Haute-Savoie
Carré de Bray, Haute-Normandie, Seine-Maritime : Gournay-en-Bray, Forges-les-Eaux.
Carré de l’Est, Lorraine et Champagne
Carré du Poitou, Poitou-Charentes
Carré du Vinage, Nord (Roncq)

Cathare, Languedoc.
Casgiu merzu, Corse
Castagniccia, Corse
Cendré Cendré de Champagne, Marne
Cendré de Manon, Allier, Auvergne
Cendré de Vergy, Bourgogne
Cendré du Vernet, Allier, Auvergne

Cérilly, Bourbonnais (Allier)
Cervelle de canut ou claqueret ou tomme daubée ou sarasson, Lyonnais, Rhône
Chabichou du Poitou, Poitou-Charentes, AOC 1990
Chabis, Poitou-Charentes
Chambérat fermier, Bourbonnais (Allier)
Chamois d’or
Chandamour, Loire Atlantique, Pays de Loire
Chaource, Bourgogne, Champagne-Ardenne, AOC 1977
Charolais, Saône et Loire, Allier, Loire, Rhône, AOC 2010
Château-Blâmont, Lorraine
Chatou, Doubs
Chaumes, Dordogne, Aquitaine
Chaussée aux moines, Mayenne
Chavroux, Poitou-Charentes
Chéchy
Chef-Boutonne, Poitou-Charentes
Chèvre Chèvre des Alpilles
Chèvre du Poitou
Chèvre fermier frais du printemps
Chèvre fermier affiné d’automne
Chèvre du Mont-Ventoux

Chèvreton
Chevrette des Bauges, Savoie
Chevrion, Bigorre, Hautes-Pyrénées
Chevrotin, Savoie, Haute-Savoie, Allier AOC 2002 Chevrotin de Macôt, Savoie
Chevrotin des Aravis, Haute-Savoie
Chevrotin du Mont-Cenis, Savoie
Chevrotin de Peisey-Nancroix, Savoie
Chevrotin du Vernet, Allier, Auvergne

Chevru, Seine-et-Marne, Île-de-France
Cht’i crémeux de Réty, Pas-de-Calais
Cht’i roux des Flandres, Nord
Civray, Poitou-Charentes
Clacbitou, Saône-et-Loire, Bourgogne
Clochette, Poitou-Charentes
Cœur Cœur d’Arras, Pas-de-Calais
Cœur d’Avesnes, Nord
Cœur de Neuchâtel, Pays de Bray, Seine-Maritime, Haute-Normandie
Cœur de Pommeau, Pas-de-Calais
Cœur du Berry, Centre

Colombier, Côte d’Or, Bourgogne
Comté, Franche-Comté, AOC 1998 Comté fermier, Franche-Comté

Confit d’Époisses, Bourgogne
Cormeillais, Eure, Haute-Normandie
Cornilly, Centre
Corsica, Corse
Cosne de Port-Aubry, Bourgogne
Coucouron, Ardèche, Rhône-Alpes
Couhé-Vérac, Poitou-Charentes
Coulommiers, Île-de-France, Champagne-Ardenne Coulommiers fermier, pays briard, Seine-et-Marne, Île-de-France

Couronne lochoise, Loches, Centre Val de Loire
Couseran, Ariège, Midi-Pyrénées
Coussignous, Var
Coutances, Manche, Basse-Normandie
Coup de Corne, Ariège
Crayeux de Roncq, Nord
Crème de brie de Meaux, Lorraine
Crémet du Cap Blanc Nez, Pas-de-Calais
Crémeux du Puy, Auvergne
Crottin Crottin avesnois, Nord
Crottin D’Ambert, Puy de Dôme, Auvergne
Crottin de Chavignol ou Chavignol, Centre-Val-de-Loire, AOC 1976
Crottin de Berry, Berry, Centre

Croupet, Seine et Marne, Île de France
Curé nantais, Pays de la Loire (Pays de Retz)

Clopine Trouillefou dit: 11 avril 2014 à 7h31

La photo « Jean Echenoz attend son heure », dans une laverie automatique, est fort surprenante. Elle tendrait à signifier qu’on a photographié l’écrivain à son insu, pendant qu’il lave son linge sale – mais il est assis sur la table et non sur une chaise, en face d’une machine qui a le hublot ouvert, et vraiment j’ai du mal à m’imaginer M. Echenoz dépourvu d’une machine à laver le linge personnelle ? Ou alors, c’était une « séance de photos », et c’est le photographe qui a imaginé la scène, histoire d’ancrer l’écrivain dans le prosaïque du quotidien ?

En tout cas, quels tristes endroits que ces laveries – on pourrait imaginer Annie Ernaux les scrutant, car ce sont eux aussi des endroits où les êtres humains se côtoient et s’entrecroisent… Mais aujourd’hui, comme j’ai été passablement étrillée hier (ce qui ne m’affecterait pas trop, mais par contre les affabulations de Christiane sur un texte qui n’a jamais existé me mettent carrément en colère, comme tout ce qui touche à ce que j’écris!, l’humanité, même la « vraie », celle des laveries automatiques, me pèse quelque peu.

Heureusement que mon linge à moi, je vais l’étendre au grand soleil, le long du potager et sous les yeux de mon chat roux. Les draps blancs sont mes drapeaux, les oiseaux chantent dans les haies, et la terre remuée a reçu ses premières graines.

Faudrait juste que je secoue l’addiction qui me retient parmi vous…

JC..... dit: 11 avril 2014 à 7h33

Hé, mon ami crémier, vous avez oublié dans votre liste de fromages qui puent, le « Caprice de la Reine » d’Echenoz !

Tant que je vous tiens, vous me mettez de côté une » Cervelle de canut » de Lyon ?

l' oeil sur la main dit: 11 avril 2014 à 7h34

Arrêtez de laver, en fait, votre linge sale en famille, Clopine!

JC..... dit: 11 avril 2014 à 7h36

« Faudrait juste que je secoue l’addiction qui me retient parmi vous… »

Faites ! Faites donc…. ma bonne !

l' oeil sur la main dit: 11 avril 2014 à 7h43

Oui, triste endroit ces laveries, Clopine!
Ce fut le lieu pour moi d’une extrême violence, j’ y avait mis à laver une couverture d’un malade et m’ y trouvais avec deux  » jeunes du voyage  » qui triballaient à sec, dans un panier plastic, un bébé d’à peine deux mois.
Poliment j’ engageais la conversation et l’ une d’elles me proposa tout de go la botte!
( Demandez à Annie Ernaux de développer ça, côté  » bonne littérature « …!

Curiosa dit: 11 avril 2014 à 7h46

« allez vous faire enculer » répété à l’envi par ce boudegras ridicule… OK, on veut bien mais avant on t’encule aussi avec ton gode ceinture breveté par goering… t’es content ducon ? DÉGAGE

JC..... dit: 11 avril 2014 à 7h47

Vous savez que les types dans mon genre sont à fond pour la Famille ! Sinon, il n’y a plus d’inceste possible …

Le Rossignol d’Etat, nommé à la famille, a le culot de dire « Les enfants n’appartiennent pas aux parents ». A qui, alors ? A l’Etat ? Au Parti ?… Y a vraiment des féministes cons. Ils sont rares, mais là… on en tient une.

JC..... dit: 11 avril 2014 à 7h51

L’œil sur la main, vous auriez eu « le cœur sur la main » vous achetiez le bambin tzigane pour une poignée de figues et votre entrée au Paradis était garantie par contrat. Les affaires sont les affaires …

Onésiphore de Prébois dit: 11 avril 2014 à 7h53

Pierre Assouline, vous tapez tellement fort sur Kundera qu’il vient un doute : et si vous n’aviez rien compris à son livre? (Chaloux)

Parce que taper sur un monsieur de 85 ans qui a fait cent mille fois mieux que vous… Pas très glorieux, tout de même. Z’auriez mieux fait de vous taire… (Chaloux)

Assouline n’a peut-être rien compris, mais s’il n’y avait rien à comprendre ? Chaloux a sans doute mis le doigt là où ça fait mal : Kundera est un vieux monsieur de 85 ans. On lui souhaite d’avoir conservé intactes les facultés intellectuelles de sa jeunesse, mais rien n’est moins sûr. Et si le vieux ne s’était pas avisé qu’il avait écrit là le livre de trop et que personne n’avait eu la charité de le lui dire ? Ensuite les cireurs de pompes patentés ont ciré les pompes, et nous voilà avec un livre de trop (ce n’est pas le seul) sur les étals des libraires. Tout le monde n’a pas la lucidité d’un Philip Roth. Tout le monde ne peut pas non plus espérer conserver dans son grand âge la puissance créatrice d’un Verdi composant « Falstaff » à 80 ans. La question est donc : le cas de Kundera relève-t-il de la littérature ou de la gériatrie ? Bloom touche sans doute aussi à un point crucial, s’agissant de la partie de l’oeuvre de Kundera publiée directement en français : ce n’est pas sa langue maternelle. Qu’il l’écrive fort bien n’est pas la question. Mais pour tirer d’une langue un chant singulier, ce qui est le privilège de l’écrivain au plus haut de son art, pour être capable de chanter, comme on dit des musiciens, dans son arbre généalogique, sans doute faut-il avoir pratiquée cette langue dès sa plus tendre enfance. La langue d’un écrivain authentique participe d’une idiosyncrasie qu’on n’apprend pas sur les bancs l’école, mais, par exemple, du côté du passage Choiseul ou de Combray.

Leo (Bloom) Pold dit: 11 avril 2014 à 7h57

les livres qu’on ne peut pas relire sont nuls et non avenus.

Sur le fond, je suis presque d’accord…j’ai pris un infini plaisir à relire 3-4 fois chaque oeuvre au programme des concours, mais c’était du temps ou j’avais le temps…relire est un luxe que peu de lecteurs peuvent s’offrir…
…et puis ça limite l’angle…moi j’ai envie de lire tout Shakespeare dans l’original (Ed. Arden, oeuf corse, hommage de l’éditeur pour le Boug), s’il faut qu’en plus je le relise, j’aurai plus de temps pour Saint-Simon, Hardy, Meredith, Faulkner et Pynchon…
Petite rasade de Simon Leys, en guise d’envoi, ça fait toujours un bien fou:
« Pour apprécier un texte, relire vaut mieux que lire, et apprendre par coeur vaut mieux que relire; mais on le possède vraiment que si on le traduit. » Au boulot, les possédés.

Clopine Trouillefou dit: 11 avril 2014 à 7h59

Onésiphore, votre intervention me paraît fort juste (et vous avez un joli culot d’associer comme vous le faites Proust et Céline !, mais il y a des contre-exemples, comme Beckett, non ?

JC..... dit: 11 avril 2014 à 8h01

Pour rebondir sur le problème posé par Prébois les hauts et les bas dans l’œuvre d’un écrivain… pourquoi exiger, disons attendre, d’un auteur respecté, un grand livre à tout coup ???

N’est ce pas, de la part des critiques, des lecteurs, faire preuve d’une idolâtrie « suspecte », d’une religiosité quasi « maladive », finalement un peu cucul la praline…

En sport, au boulot, on tolère mieux l’échec…

Onésiphore de Prébois dit: 11 avril 2014 à 8h07

La langue d’un écrivain authentique participe d’une idiosyncrasie qu’on n’apprend pas sur les bancs l’école, mais, par exemple, du côté du passage Choiseul ou de Combray. (mézigue)

Curieusement, quelques unes des meilleures réussites de ces dernières années en matière d’écriture littéraire sont le fait de traducteurs; cela peut s’expliquer par le fait que, placés devant la nécessité de trouver des équivalents aux singularités de l’écriture originale, eux-mêmes doivent s’écarter des usages communs du français usuel. En revanche, plus d’un des auteurs salués comme des valeurs sûres de la littérature contemporaine se soucie comme d’une guigne de cette nécessité littéraire de l’écart linguistique et se contente d’écrire le français BCBG tel qu’on le pratique dans les salons parisiens ou, pire, dans les studios de radio et sur les plateaux de télévision. Ainsi se constitue, à toute époque, une vulgate de l’écriture littéraire : nous avons la nôtre, comme les contemporains de Voltaire avaient la leur.

Clopine Trouillefou dit: 11 avril 2014 à 8h09

.. Et, au fait, les ravages de la renommée ne s’exercent pas seulement, contrairement à ce qu’en dit notre hôte, sur la littérature. Par exemple, le grand photographe Depardon a bien baissé, mais personne ne le reconnaît. Et que dire des derniers films de Lelouch, par exemple ?

Tous les vins ne se bonifient pas en vieillissant, c’est vrai, mais la révérence devant la gloire, elle, est une constante humaine, non ?

l' oeil sur la main dit: 11 avril 2014 à 8h10

Onésime, peut-on alors parler de paradigme de la littérature contemporaine?

l' oeil sur la main dit: 11 avril 2014 à 8h11

C’ est vrai pour Depardon,ses  » images  » sont dans le charbon.

Deneb dit: 11 avril 2014 à 8h14

Bérénice, j’ai le pressentiment qu’un jour ça pourrait être fini entre nous.

christiane dit: 11 avril 2014 à 8h14

@Onésiphore de Prébois dit: 11 avril 2014 à 10 h 07 min
Vous écrivez : « Curieusement, quelques unes des meilleures réussites de ces dernières années en matière d’écriture littéraire sont le fait de traducteurs; cela peut s’expliquer par le fait que, placés devant la nécessité de trouver des équivalents aux singularités de l’écriture originale, eux-mêmes doivent s’écarter des usages communs du français usuel. »
Ou, traduire sa propre langue, pour tout écrivain, pour entrer dans l’écriture poétique ?

Génuflexion dit: 11 avril 2014 à 8h15

mais la révérence devant la gloire, elle, est une constante humaine, non ?

Humaine je ne sais pas, Clopinesque sans nul doute.

Deneb dit: 11 avril 2014 à 8h15

Le cas échéant, que je ne souhaite aucunement entendons-nous bien, je souhaiterais que s’instaure entre nos deux êtres une communication bilatérale apaisée.

Deneb dit: 11 avril 2014 à 8h16

C’est à dire similaire à elle qui a existé ces derniers temps, mais en un peu mieux et moins passionnée.

joël dit: 11 avril 2014 à 8h20

« ce n’est pas sa langue maternelle. »
Pas bête
ça dépend, aussi, des conditions dans lesquelle est apprise (assimilée) la langue non maternelle

 » on le possède vraiment que si on le traduit. »
et inversement..

Il paraît que son traducteur flippait le trouvant pa smarrant

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 8h21

« Verdi composant « Falstaff » à 80 ans. »

Et que dire de Manuel de Oliveira, qui vient e commencer un nouveau court métrage inspiré d’un épisode des Luciades à 105 ans, Oniséphore !

Stradella Road 2002 dit: 11 avril 2014 à 8h24

“ Faudrait juste que je secoue l’addiction qui me retient parmi vous… »
Clopine va-t-elle découvrir la masturbation ?

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 8h25

Oui, ML, quand une oeuvre est jugée « de qualité », l’écrivain, l’artiste en général, ne sont plus que des producteurs d’objets de consommation immédiate, attention à la date de préemption et aux produits pas frais !

l' oeil sur la main dit: 11 avril 2014 à 8h30

quand une œuvre est jugée « de qualité »Barozzi Jacques.

On peut la nommer :  » œuvre paradigmatique « ?
( Ou norme NF ?)

u. dit: 11 avril 2014 à 8h31

« « Pour apprécier un texte, relire vaut mieux que lire, et apprendre par coeur vaut mieux que relire; mais on le possède vraiment que si on le traduit. » Au boulot, les possédés. » (Leo)

Comme on ne pourra jamais ne traduire qu’un petit paragraphe du gros volume de la littérature universelle, cette maxime fait de nous des dépossédés.

J’écris ça humblement moi qui n’ayant jamais lu Echenoz ou Chevillard fais partie sur ce blog d’une sorte de prolétariat littéraire.

(Si TKT passe par là, il dira que je suis aussi snob que, hein)

D. dit: 11 avril 2014 à 8h33

Aujourd’hui, je vais faire de la grande cuisine, champignons de Paris cuits dans un bouillon de poule, améliorés par une bouteille de vodka.
Bérénice, voulez vous mangez avec moi ?

u. dit: 11 avril 2014 à 8h35

« Aujourd’hui, je vais faire de la grande cuisine, champignons de Paris cuits dans un bouillon de poule, améliorés par une bouteille de vodka.
Bérénice, voulez vous mangez avec moi ? »

Ajoutez-y un Rwandais.
Comme convive, bien sûr.

Bévérynice..... dit: 11 avril 2014 à 8h37

D.
je ne peux pas déjeuner avec vous mais Clopine est libre : elle a fini d’étendre ses draps.

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 8h39

Sollers, faut toujours qu’il se trouve un plus vieux que lui, pour paraître, par comparaison, toujours aussi jeune et sémillant ! Il aurait dû rentrer à l’Académie ?

Phil dit: 11 avril 2014 à 8h40

Baroz, Manuel de Oliviera radote, mais dans sa langue natale, ce qui est moins pénible à supporter que tous ces exfiltrés littéraires.
Interessants commentaires de Bloom, bien dopé à la sortie de son coquetèle poutinien. Conrad traduit par Gide ou Neel n’est pas terrible.
Kundera a sombré dans le gâtisme, c’est assez réjouissant de lire passoupline.
Abdelkader n’a pas moufté du burnous depuis l’élection de Finkielkraut. serait-il dans la déprimette ? la city peuplée de nains Kervieleux, manière avant pélérinage à Rome, attend le retour de jack l’éventreur.
(Clopine: Céline, Proust et..Morand, c’est le tiercé de Sollers)

Leo (Bloom) Pold dit: 11 avril 2014 à 8h40

attention à la date de préemption

Je vais être péremptoire, Baroz: on parle de date de péremption, et de droit de préemption, de faculté de préhension, et de la raisons de ses appréhensions…Ah, ces auteurs!

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 8h41

« voulez vous mangez avec moi ? »

Doit-elle fournirr les préservatifs ?

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 8h47

Cette liste des fromages, quel poème !
J’avais proposé un Goût des fromages à mon éditrice, qui n’en a pas voulue…
Probablement parce que ce produit voyage mal et que la date de péremption est trop courte, Bloom ?

Clopine Trouillefou dit: 11 avril 2014 à 8h48

Sollers a toujours été mal coiffé, ou plutôt « coiffé à la Bazin » : une mèche mal coupée barrant le front à moitié !

Quand on associe, comme Oniséphore l’a fait, Proust et Céline dans la même phrase, ça donne un effet oxymorique intéressant, je trouve, tant ces deux-là sont à chaque extrémité de la littérature. L’un, rassemblant la totalité de la littérature romantique et la tuant sous lui, l’autre, innovant, donnant naissance à un langage saccadé, à seize images/seconde…

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 8h49

Le fromage, élément fondamental du génie français, intraduisible !

D. dit: 11 avril 2014 à 8h51

u., je fréquent que des français de souche comme moi, catholique, originaires du Cantal et scientifique natal.
Hier j’ai regardé et écouté, Martine Le pen, j’ai beaucoup pleuré, c’est une grande politique. Comme elle, je suis pour la disparition de l’Euro, et pour un nouveau Franc Français dans un ensemble d’une monnaie commune européenne. Nous devons conduire des voitures françaises, fabriquées entièrement avec des matières premières franciliennes. Martine Le pen, arrivée au pouvoir, remettra ce pouvoir au peuple d’origine.
Moi, D., citoyen du canton d’Aurillac, Prince russe, porteur d’un implant en silicone extraterrestre, futur Roi de France, expert en comptabilité pour confiserie parisienne, expert en paroles du Christ, je vous le dis, le FN est le seul salut pour la Nation.

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 8h53

Divergences et convergences dans les oeuvres de Proust et Céline, ce livre-là a t-il déjà été fait ?
Un sujet en or pour ML !

Leo (Bloom) Pold dit: 11 avril 2014 à 8h54

Excellent, Phil! J’adore les « nains Kervieliens »… Soirée passée en compagnie d’une colonie de « nains poutiniens », flanqués de torrides espionnes venues du froid…Brr… »Telle me, yourr name iss eii rrrussian name, no? You arrrrre one of us, so to speak,no? Natacha, come and meet Mr…. » Les risques du métier…

u. dit: 11 avril 2014 à 8h54

« Prince russe, porteur d’un implant en silicone extraterrestre, »

À quel endroit?

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 8h56

Et Marine le Pen sera t-elle brûlée en place publique à Rouen ou y ouvrira t-elle un bar pour femmes exclusivement ?

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 8h58

On aura compris que la question précédente concernait D.

« le FN est le seul salut pour la Nation. »

Clopine Trouillefou dit: 11 avril 2014 à 9h00

Jacques, ce sont les pucelles que l’on brûle à Rouen, et les cafés femmes y sont désormais aussi fermes que les maisons closes de la bonne Marthe Richard…(d’ailleurs, fermer une maison close, vous appelleriez ça comment, vous ? Une redondance ?)

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 9h00

« À quel endroit ? »

Là même où le gode ceinture du boug trouve naturellement sa place, u.

D. dit: 11 avril 2014 à 9h03

Mon implant, prévu pour avoir l’air plus mâle, est descendu vers mon gros orteil droit.

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 9h03

En quoi Henriette de France est-elle comme une pierre qui roule ?

de nota dit: 11 avril 2014 à 9h04

car l’écrivain français se donne à lui-même l’impression d’exister bien moins dans la mesure où on ne le lit que dans la mesure où « on en parle ».Il lui faut sans cesse relancer la presse prompte à s’endormir(et moins la critique encore que les « échos »,qui sont la récompense suprême)il faut tenir les langues en haleine.Un anxieux,un essoufflé »je suis là!j’y suis-j’y suis toujours! »est parfois ce qui s’exprime de plus pathétique,pour l’oeil un peu prévenu,au travers des pages de tel romancier en renom,auxquelles on se prend distraitement à souhaiter tout à coup que la poussière soit légère:ce n’est rien toutefois,ou du moins ce n’est pas forcément qu’il n’ait plus rien à nous dire;mais c’est son livre annuel:il s’agit à nouveau de donner le branle,d’empêcher qu’il y ait prescription… »

Extrait de « La littérature à l’estomac »J.Gracq.

D. dit: 11 avril 2014 à 9h05

Clopine, si je vais à Rouen, ais-je une chance d’être brûlé comme puceau ?

Dolfie, le dauphin..... dit: 11 avril 2014 à 9h06

« le FN est le seul salut pour la Nation. »

Bravo ! D.
vous finirez à l’AF (Académie française) !

Dites-nous … un implant de cette grosseur, ça ne vous gêne pas pour marcher ou pour vous asseoir ?

Jacques Barozzi dit: 11 avril 2014 à 9h06

Abdel avoue préférer la compagnie des bobos à celle des traders.
Grande question métaphysique : les traders ne sont-ils pas des bobos ?

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