Ne tirez pas sur l’« editor » !
C’est un rouage essentiel de la rentrée littéraire mais vous ne le verrez pas, vous ne saurez pas son nom et vous ignorerez à quoi il ressemble. Pas un des quelque cinq cents romans français et étrangers mis en circulation actuellement qui ne porte son empreinte invisible. Il est tellement mystérieux que sa fonction ne porte même d’intitulé précis en français. Comment l’appelle-t-on ? On ne l’appelle pas. C’est dire s’il est discret, secret même. En anglais, on dit qu’il l’est l’editor, pour mieux le distinguer du publisher. Le premier travaille sur les textes, le second dirige la boîte. L’un lit, l’autre compte. Celui qui murmure à l’oreille des auteurs et celui qui gueule sur les employés. En français, malheureusement, un mot unique désigne les deux fonctions « éditeur ». Ce qui crée la confusion. On pourrait dire « directeur littéraire » mais cela ne va pas car le plus souvent, ce gradé du haut du haut personnel de l’édition n’intervient guère directement sur le manuscrit. Alors autorisons-nous l’anglicisme à peine abusif, disons editor et basta !
Parfois, on s’étrangle à la lecture de certains romans. On se dit que là, « il » aurait dû intervenir ; on ne comprend pas que plus loin il ait passé cela. Ainsi, ces jours-ci, en lisant le très réussi roman de Karine Tuil L’invention de nos vies, on regrette que son soldat inconnu des Lettres ne lui ait pas conseillé de supprimer cette affèterie devenu tic d’écriture : » ce corps qui désire posséder/jouir/désirer » ou « cet appartement sobre/chic/bourgeois » ou » « ce qui était important pour elle : être connue/ reconnue/aimée/valorisée/vue ». Avec Les renards pâles, on ne comprend pas que, malgré le contexte etc, « il » n’ait pas suggéré à Yannick Haënel de renoncer à écrire : « Lorsque plus personne n’a de papiers, est-il encore possible de repérer les sans-papiers ? » ce qui eut été difficile, il est vrai, car c’est la phrase-clé. Pour le Moment d’un couple de Nelly Alard, que n’a-t-il imposé de supprimer, entre autres, malgré ce qu’il y a avant et après : « To be or not to be. Etre ou ne pas être. Vivre, ou mourir. Sucer ou ne pas sucer ». Et pour L’échange des princesses, si précis et si précieux, que n’a-t-il poussé à l’émonder de ses « cet enfoiré de Villeroy », et autres « vous êtes un as » qui ne fleurent pas vraiment le siècle des Lumières comme le reste. Et pour la Claire-fontaine, que n’a-t-il fait admettre à David Bosc que son beau récit est gâté par d’énigmatiques affèteries telles que « un bonheur silencieux dont on serait la coupe ». Quant à de Denis Tillinac, il aurait pu lui faire faire l’économie de « En moi les portes de l’amour ne s’ouvrent que si je m’agenouille dans une église, ou me fige dans la contemplation d’une œuvre » pour sa Nuit étoilée. Etc, etc
Guère de livres, d’auteurs, de maisons d’édition qui y échappent. Et quand « il » laisse passer, c’est d’autant plus regrettable que cela jette une ombre sur un bon livre. Si Proust avait eu un editor, aurait-il laissé passer les vertèbres sur le front de la tante Léonie, et la Recherche y aurait-elle perdu ? Enfin, quoi ! Un editor, cela sert à ça, justement ! Ce n’est pas de la censure : juste un conseil avisé mais fermement tenu jusqu’à ce que l’auteur soit convaincu. Souvent, cela va plus loin : réorganisation du plan, suppression d’un chapitre, restructuration, souci de cohérence du récit, correction d’une syntaxe fautive, toutes choses qui interviennent en amont du travail du correcteur et de celui du réviseur. C’est dire son rôle est décisif car il apporte le premier vrai regard critique sur le texte.
J’y repensais en recevant l’édition de poche de Ciseaux (210 pages, 7,20 euros, Pocket), troisième roman, astucieux et ravageur, de Stéphane Michaka paru il y a un an chez Fayard. Il y raconte sans voile l’étrange relation nouée pendant des années entre Raymond Carver l’écrivain-culte américain par excellence, et son editor Gordon Lish qui commença par publier ses nouvelles dans Esquire avant d’aller plus loin. L’affaire a éclaté lorsque, des années après la mort de Carver, son editor, qui a tout de l’écrivain frustré celui-là (pas le cas de tous, il s’en faut), a cru bon révéler publiquement l’ampleur de son travail sur les manuscrits de l’icône littéraire Carver. On ne pouvait qu’en déduire qu’il l’avait tellement réécrit, émondé, trituré, peaufiné, lishé pour tout dire, que les nouvelles étaient davantage de sa plume que de celle de son ami. Et qu’au fond, il en était l’auteur. Michaka raconte ce charcutage avec humour et finesse, sans oublier le rôle de la veuve abusive (pléonasme, elles le sont toujours, par principe, surtout du vivant du grand homme). Il ne s’agit pas d’une fiction biographique mais de l’exploration de cette douce folie par laquelle un homme rongé par l’alcool, qui s’enbourbonnise à mort faute d’être reconnu pour ce qu’il est, tente d’échapper à sa condition par l’écriture – avant d’y être ramené par un editor qui a voulu passer du statut de Pygmalion à celui de Méphisto. Le piquant de l’affaire est dans la parution très attendue de Ciseaux aux Etats-Unis chez Random House (Nan A. Talese/ Doubleday). Le texte, excellemment traduit par John Cullen du point de vue de l’auteur, est le même, mais pas la « Note de l’auteur » en liminaire. Disons qu’elle a été légèrement… « édité ». Jugez-en par vous-même :
« Ciseaux est une œuvre de fiction. L’intrigue de ce roman est librement inspirée de la relation entre Raymond Carver et son éditeur Gordon Lish. Les propos des personnages, tous comme les quatre nouvelles insérées dans Ciseaux, sont de mon invention. Pour un aperçu non fictionnel de la vie de Raymond Carver, on se reportera à la bibliographie en fin de volume ».
Et cela devient, à l’insu de l’auteur, une fois passé à la moulinette du principe de précaution :
« Scissors is a work of fiction. Although I have used some publicly known facts from Raymond Carver’s life and from his relationship with his editor, Gordon Lish, the characters in this novel are loosely based, rather than closely modeled, on real-life figures. My character’s words, as well as the four short stories included in Scissors, are all my invention. For nonfictionnal surveys of Raymond Carver’s life and work, which will no doubt continue to inspire readers and writers alike, the reader is directed to the selected bibliography at the end of this volume. »
La blogosphère s’est la première emparée de Scissors et a salué ses qualités. Des sites connus et des blogs parfois confidentiels, animés par des bénévoles, lui ont consacré de longues analyses, parfois même des mini-essais eu égard à ce qui se joue dans le roman. Surtout à une époque où tant le rôle de l’editor que celui du publisher sont contestés sinon récusés par les partisans de l’autoédition (et malgré l’affaire Carver, ne tirez pas sur l’editor !) Un seul grand journal, on ne peut plus professionnel puisque c’est l’organe de la profession, l’a étrillé : Publisher’s weekly. Et pourquoi pas ? Dix lignes assassines, anonymes bien sûr, mais qui lui reprochent d’avoir inséré quatre nouvelles de Carver dans son propre texte, ce qui prouve que le critique n’avait même pas lu la note de l’auteur. Faut-il y voir un signe des temps ? Stéphane Michaka en tire, lui, une leçon :
“Si vous avez la chance de publier un roman aux Etats-Unis, envoyez-le aux amoureux de littérature qui bloguent et twittent depuis leur garage.”
En cette rentrée littéraire, une pensée pour les editors, ces forçats de l’ombre, ces raccommodeurs de manuscrits, ces hommes invisibles ! Tous ne sont pas des Gordon Lish. Encore que, en lisant le savoureux roman de Michaka, et en reprenant le dossier de l’affaire qui avait en son temps suscité une sacrée polémique dans la presse culturelle américaine, on peut légitimement se demander ce qu’il en aurait été du génie de Carver sans Lish. Le roman touche juste quand l’auteur avoue qu’il ne sait pas ce qu’il a voulu dire en utilisant tel mot obscur, mais que l’editor, lui, sait ou prétend savoir. Ou quand l’homme aux ciseaux dégraisse tellement ses textes qu’il fait de « son » écrivain un minimaliste qui s’ignorait.
« J’ai de l’empathie. Mes ciseaux, ce n’est pas pour tailler dans le vif, le rendre méconnaissable. Mais pour que la ressemblance soit totale. Je me regarde dans le miroir et je vois qui ? Lui, ou moi ? »
Sauf que dans cette affaire, à ce niveau d’empathie, cela relève de la psychiatrie.
(« Bunker » photo de Paul Virilio ; « Raymond Carver et sa future veuve Tess Gallagher » photo D.R.)
(et si vous avez deux mots à dire à Stéphane Michaka, il sera l’invité du Thé des écrivains le 17 septembre.)
1 041 Réponses pour Ne tirez pas sur l’« editor » !
petite correction Pierre Assouline. Dans beaucoup de maisons d’éditions françaises le titre de « directeur littéraire » convient parfaitement à celui d’editor .Dans cette fonction le (ou la directrice littéraire) menuisent et travaillent avec l’auteur sur le texte..chez Gallimard, je ne sais pas.
Il arrive même que l’on trouve un précieux correspondant avec lequel on puisse discuter et paufiner son texte avant publication et que celui-ci, qui en exerce pourtant la fonction, ne soit pas reconnu comme tel : ni « editor », ni directeur littéraire ou de collection…
Le mien, pour lequel j’ai une très grande estime et reconnaissance à juste droit au terme de : « suivi éditorial par… »
Est-ce propre à l’exception française éditoriale, non lo so ?
Bravo Pierre Assouline…Stéphane Michaka décolle…Merci de Nantes
» la Recherche y aurait-elle perdu ? »
Sans parler du narrateur découvrant, au pied du sapin, sa panoplie du petit chimiste :
« Les palais m’apparaissaient réduits à leurs simples parties et quantités de marbre pareil à tout autre, et l’eau comme une combinaison d’hydrogène et d’azote, éternelle, aveugle, antérieure et extérieure à Venise, ignorante des doges et de Turner. » (Albertine disparue)
On aurait aussi échappé à Tronçon du Poitrail et ses fameuses « main froide comme celle d’un serpent », ou ce muet, chez Balzac, qui jette un oeil à sa Patek Philippe, puis répond qu’il est n’est pas encore minuit, Dr Schweitzer.
La littérature n’y eût peut-être pas gagné en gloire, mais le lecteur y aurait perdu en plaisir à coup sûr.
La photo, cher Passou, est prise à Bruxelles, au Mont des Arts, en arrière-plan la Bibliothèque Albert I. Belle photo, que ne mérite pas cet ensemble architectural « soviétique »!
« chez Gallimard, je ne sais pas. »
Pourtant, Paul, Ricahrd Millet n’a pas manqué de faire savoir le travail fondamental, considérable qu’il a exercé sur les Bienveillantes de Jonathan Littell !
merci Monsieur Assouline.
cet extrait de Shakespeare est superbe : « …..tailler dans le vif, le rendre méconnaissable. Mais pour que la ressemblance soit totale. Je me regarde dans le miroir et je vois qui ? Lui, ou moi ? Etre ou ne pas être ?».
juste après sa copine Ophélie entre dans pièce et lui propose d’aller boire un verre en ville, histoire de se changer les idées.
Nos écrivains ont de plus en plus de boulot, c’est de plus en plus difficile pour eux, les pauvres, de rassurer leurs publics.
Encore que les techniques artistiques pour apprivoiser notre monde semblent bien ne pas avoir de limites, Dieu seul sait de quoi les hommes sont capables.
500 livres ne seront bientôt plus suffisants, les gens passent bien trop de temps à écouter les informations, il faudra bientôt en éditer 5 mille ou 50 mille pour pouvoir endurer toutes ces doses d’angoisse…
mais la culture fait bien son boulot : très peu de gens sont encore capables d’imaginer les conditions de vie dans une mine de cuivre ou d’argent, 10 heures à 50°C, sans eau et nourriture pour éviter de polluer, en une journée 10 personnes sortent 10 tonnes de minerai.
il nous faudrait inventer un mot pour « éditeur ».
anxiolytique?
« Lorsque plus personne n’a de papiers, est-il encore possible de repérer les sans-papiers ? être ou ne pas être… that’s the funckin’question».
ça a plus de gueule, non?
Haenel est ce qu’il est convenu d’appeler un « bon écrivain… d’aujourd’hui », dans la mesure où il sait quels sont les bons combats à mener, aujourd’hui notre combat est celui de l’identité sociale.
« identité sociale » : que 2 maux, il faut choisir le moindre.
jusqu’à y a pas si longtemps on pensait qu’entre les deux il fallait changer faire sauter la société, Haenel sait qu’il faut désormais faire sauter l’identité.
D’ailleurs les Inrocks, qui question « bouquins conventionnels à la Welbec bien dans l’air du temps dans lesquels nous apprenons ce que savions déjà » en connaissent une tartine, ne tarissent pas d’éloge à son envers.
Il n’y a pas un écrivain dans le lot qui aurait écrit un livre sur les Inrocks?
Cette note est aussi un petit éloge de la blogosphère au détriment de la critique traditionnelle, mais où se situent exactement Les Républiques (de la culture) ?
il manque-ou je ne le connais pas- un dictionnaire »bilingue » pour ces de noms professions du livre .
le billet est donc une pièce à conviction
un autre « bon écrivain d’aujourd’hui » qui en tient aussi une bonne couche : Tristan Garcia.
Ils en disent quoi les Inrocks de son livre? ils ont dû aimer? non?
oui Jacky parce que contrairement à la critique « conventionnelle » et « institutionnelle » au lieu de passer notre temps à lire les bouquins nous préférons passer le nôtre à en parler.
c’est bien plus marrant.
nous, la blogosphère, sommes la pointe la plus avancée du nouveau monde culturel, nous contribuons à transformer ce nouveau monde en objet de culture où tout n’est que culture, films, livres, tableaux, photos, musique.. ne sont plus séparés de l’existence blogosphérique virtuelle, comme ce monde nous n’existons plus, et donc nous sommes le plus apte à en assurer la promotion, pour basculer dans un univers post humain de la non séparation.
et vous aussi Jacky vous en êtes.
Trop enlever les défauts singuliers propres aux auteurs ne produirait-il pas des livres ressemblant à des visages lisses et nettoyés comme après un rude lifting ?
les pouvoirs et les légitimités changent de camp : gloire à vous ! vous êtes les anonymous de la littérature!
« vous aussi Jacky vous en êtes. »
Mais je ne m’en suis jamais caché, moi, D. !
Question – Pourquoi écrivez-vous sur les blogs ?
Réponse – Bon qu’à ça !
mais Jacky ce ne sont pas que les écrivains qui subissent ce lifting ! c’est le monde qui est lifté, il faut enlever ces aspérités que nous appelions autrefois transcendance, nous n’avons plus besoin d’un monde avec ses écarts métaphysiques débiles.
liftons ! liftons ! qu’un sang impur abreuve nos sillons tantantantan !
vous pensez que ça me dérange que vous m’appeliez D. je m’en fous complet.
Allons ! Allons ! Jacques … Soyez raisonnable ! nous passons notre vie à tenter d’enlever les défauts de nos actes : pourquoi pas eux ? De l’argent, ça rapporte de l’argent !
On se lave, non ? On se rase, on se teint, n’est ce pas ? on se fait refaire nez, seins, fesses, pour être « mieux » … nous mêmes !
E la nave va !
« on se teint, n’est ce pas ? on se fait refaire nez, seins, fesses »
Parlez pour vous, le Barbier !
Et c’est vous qui avez une pompe à la place du cœur, qui me dites ça, Jacques ?
Bon papier.
Le coeur n’est-il pas une pompe, le Barbier ?
c’est pas Jacot, c’est Boubou qui s’est fait refaire le carbu! Tu comprends rin ou quoi?
Voilà ! il y a une belle photo en ouverture et elle disparait !
Les afféteries des uns ne sont pas les afféteries des autres. Le risque du lissage serait avéré si nous n’étions pas dans la société du spectacle.
ça faisait longtemps que Philippe Régniez n’avait pas trouvé bon le papier de Passou ! Editor serait-il un métier de droite extrême ?
Mais enfin ! ce bunker est d’une banalité sans nom !
C’est un garage de l’organisation Todt ?
mais est-ce qu’on peut tirer sur un bunker ?
Il faut arriver à tirer dedans.
debunker est bien attesté
Mein Gott ! Bunker pour vous rappeler qui kommande in Europa. Ach ! Ach !
Merci pour cette précision belge, Nekki. Je savais que je me trouvais dans un café quand j’ai pris cette photo, mais dans quelle ville… Cela me servira la prochaine fois car j’en ai préféré une autre finalement, plus en rapport avec le titre.
Paul Edel, C’est vrai, le directeur littéraire fait cela aussi. mais dans nombre de maisons où je traîne pour humer (et non pour publier nécessairement), j’ai vu tant de petites mains à l’oeuvre sans être affublé de ce titre et du salaire qui va avec…
Et c’est pourquoi, mon cher Passou, un vieux de la vieille contacté écrit ceci :
« Le roman de X, a fait l’objet de lectures et d’avis si contradictoires que Z y renonce – le roman historique n’étant pas du tout la tasse de thé des « nouveaux lecteurs » qui sont désormais la cible préférée des « nouveaux éditeurs ». Je me permets, vu ses qualités, de le communiquer à B, qui, lui, est friand de ces belles histoires. »
Et voili et voilà… Comprenne qui pourra.
C’est l’art de l’allusion qui se perd.
« j’ai vu tant de petites mains à l’oeuvre sans être affublé de ce titre et du salaire qui va avec… »
D’où mon témoignage…
« Comprenne qui pourra »
C’est ce que disait Pompidou avant de réciter un extrait d’un poème d’Eluard !
Photographie du mont des Arts, indeed, avec une belle architecture pré-fascisante du palais des Congrès, qui cache sous ses arcades pour défilés bottés la chapelle des considérables ducs de Bourgogne, prestigieuse tige des Valois qui ne votait pas à gauche.
Baroz, votre directeur éditorial, Décimo ?
et quel poème !..baroz
Pardon, Morasse, c’était qui voudra !
Renato, Non ! ce bunker en noir et blanc et gris est d’une grande force d’autant qu’il s’affaisse. C’est un menhir allongé au sourire fendu,. L’editor doit s’y protéger sous les attaques venues de partout.
Quel oeil pétillant de malice, chez Pompidou, autre chose que ça !
http://www.tuxboard.com/photos/2013/09/Hollande-photo-censuree-AFP-640×878.jpg
Du point de vue esthétique, votre photo était meilleure Passou…
« Baroz, votre directeur éditorial »
Jean-Michel, pour les intimes, Phil.
Le bunker, il s’affaisse ou il se relève ?
Les goûts et les couleurs Passou. Pour ce que j’en sais un couple en manque d’intimité peut s’y être caché ; un garçon peut y rêver de grandes batailles. Enfin, dans l’autre, la vôtre, l’allusion me semblait mieux exprimée.
D’ailleurs, ce garçon dont nous parlons, Phil, il me fait un peu penser à vous : fin, plein d’ironie mordante, et d’une exquise courtoisie quand il me suggère quelque correction…
//ça faisait longtemps que Philippe Régniez n’avait pas trouvé bon le papier de Passou !//
Non, juste vieille technique de troll : une ligne flatteuse pour racoler vers son site.
Si c’est pour lire ses habituelles couenneries rances, il a bien fait de nous la faire messe basse.
Et au bout du compte, Phil, très efficace. Mais, comme le dit aussi Passou, probablement sous payé pour toutes ces qualités. Ce n’est pas d’un bunker dont l' »editor » a besoin, mais d’une plus visible reconnaissance !
(ce guillemet gauche à l’envers est proprement agaçant !)
Jacques Barozzi dit: 5 septembre 2013 à 15 h 49 min
Le bunker, il s’affaisse ou il se relève ?
Ben… Y a un côté qui s’affaisse et l’autre qui se relève ; à mon avis ils étaient fins cuits au moment du lancement…
Vous voyez bien que la plage penche !
Baroz, votre directeur s’est sûrement exercé à un « goût de » avant de donner conseil..Quel est votre prochain goût ?
diable…un obus de retard, passou a changé sa photographie du mont des arts fasciste contre celle d’un blockhaus de Zuydcoote. le goût belge.
ne tirez pas, sauf à coups de points
Dans le récit et dans la production autobiographique de soi, ensuite : le sujet n’est que le contrecoup d’une série de ponctuations, comme le donnent à penser la psychanalyse et la littérature, de Tristram Shandy à Lacan en passant par cette extraordinaire nouvelle de Tchékhov qu’est « Le point d’exclamation ».
Peter Szendy
TABLE
La stigmatologie
De la rubrica au smiley, une histoire portative
Point de monument, ou la coupure de Tristram
Épointages
http://www.leseditionsdeminuit.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=2925
Le rewriting de la sous coupe d’ Aldous Huxley peut être.
Benoît Ex-Seize dit: 5 septembre 2013 à 16 h 00 min
//ça faisait longtemps que Philippe Régniez n’avait pas trouvé bon le papier de Passou !//
Non, juste vieille technique de troll : une ligne flatteuse pour racoler vers son site.
Oui, mais apparemment, ça ne fonctionne plus : un clic et le message suivant s’affiche « la page demandée n’existe pas ». BONHEUR !
Quand je lis les premières pages de nombreux romans de la rentrée, j’ai l’impression d’un déluge d’afféteries.
Par exemple, Darrieusecq (je sais, c’est vicieux) : » C’était un homme avec une grande idée. Elle la voyait briller dans ses yeux. Sa pupille s’enroulait en ruban incandescent. » Un editor avisé aurait sans doute jugé injustifié le ton emphatique et prophétique de la première phrase ; reproché à la seconde son style midinette ; et cruellement raillé la clinquante métaphore la troisième (sans compter l’horrible groupe prépositionnel « en ruban », gaucherie caractéristique de l’écrivaillon)…
… clinquante métaphore DE la troisième…
Boh il est pas mal, le coup de la vertèbre ; un peu soft assurément…
… ça mesure combien une grande idée ?…
L’Afrique, Phil, après Versailles, paru au printemps dernier.
Le manuscrit est rendu depuis longtemps, mais ce dernier Goût de…* n’est pas encore programmé, fin de l’année ou début de l’année prochaine. C’est jours-ci, j’ai donné le BAT d’un autre livre, illustré, à paraître aux éditions Massin (groupe Marie-Claire-Lagardère) : « Les lieux de spectacle et la vie artistique à Paris ».
Depuis lors je me suis mis en année sabbatique, en attendant une renaissance sous une autre forme…
« ça mesure combien une grande idée ? »
Au minimum, 20 cm…
« ’un blockhaus de Zuydcoote. le goût belge. »
Si vous permettez, phil, je pencherais plutôt pour un prototype de D2R2 englué dans les sables d’un chott tunisien.
Le goût de chott, quoi.
ah oui, l’Afrique..l’extrait de morand a été accepté ? pour Versailles, aucun auteur censuré..
Le problème, c’est que généralement ces « editors », qui eux seuls sont en contact et travaillent avec les auteurs, n’ont aucun pouvoir décisionnaire. Leur avis vaut moins que celui des responsables du service commercial. C’est sans doute le sens du papier de défense de Passou ? On ne leur tire pas dessus, mais on les enterre et l’on s’assoit dessus…
Jacques Barozzi dit: 5 septembre 2013 à 16 h 33 min
« ça mesure combien une grande idée ? »
Au minimum, 20 cm…
Ce qui tombe bien s’agissant d’un… noir (ou Noir). Darrieussecq fait dans le roman postcolonial : elle aura tout essayé !
Oui, mais apparemment, ça ne fonctionne plus : un clic et le message suivant s’affiche « la page demandée n’existe pas ». BONHEUR !
Et ce message est envoyé par la Rép elle-même. Cela en dit long sur l’estime que porte Passou à notre expatrié par prudence dans un pays naguère fréquenté par toutes sortes de fafs en fuite devant la justice.
c’est sûr, le blockhaus de la photographie a pris un bon coup de calgon.
Mais après les hostilités, beaucoup ont servi de lupanar. dépucelé en blockhaus, ça vaut forme un homme.
Darrieussecq, in Nouvel Obs
« »C’est l’histoire d’une femme qui apprend qu’elle est blanche en vivant une histoire d’amour avec un Noir » explique-t-elle à propos de son nouveau roman ».
« dépucelé en blockhaus, ça vaut forme un homme. »
Tandis que violée en blockhaus, ça vous déforme une femme !
Cher Pierre Assouline: auncun grand écrivain ne laisse qu`un éditeur mette ses pattes sur son manuscrit. Je ne vois pas Macedonio Fernandez ou Jack Kerouac se laisser corriger par une médicorité comme Gordon Lish.
Cordialement,
Hugo Augieri
« C’est l’histoire d’une femme qui apprend qu’elle est blanche en vivant une histoire d’amour avec un Noir, explique-t-elle à propos de son nouveau roman ».
Un prochain film pour Claire Denis, il faut prévenir Sophie Avron !
Et la même (Darrieussecq) d’ajouter :
« Les femmes apprennent souvent par les hommes ».
Comme quoi on peut faire Normale sup et finir en eau de Boutin
« dépucelé en blockhaus, ça vaut forme un homme. »
ok ça a été bon pour ta lordose phil..ça a été plus efficace que toutes les fois que manman t’as dit de te tenir droit
La nuit, on a tous croisé des mecs comme ça, près du comptoir, avec le crâne en casemate, les yeux clos, la gueule fendue et de traviole.
Normal Sup, c’est pas le nom du président depuis qu’il est chef de guerre?
la veuve abusive (pléonasme, elles le sont toujours, par principe, surtout du vivant du grand homme)
ça fait grosse vanne d’avant guerre..y’a pire que tirer sur l’éditor c’est qu’on les lui coupe lassouline
Photo 2
Carver fait la gueule.
« Chez elle, il n’y a que l’ombrelle qui est japonaise ».
pas mal zouzou..
le blockaus fait totoro..faudrait lui mette des oreilles
C’est un menhir allongé au sourire fendu
..et du poil évidemment
« To be or not to be. Etre ou ne pas être. Vivre, ou mourir. Sucer ou ne pas sucer »
Normal Suce, histoire d’un sucker.
« et autres « vous êtes un as »
Ça fout la honte.
Ça semble appeler un chapelet d’expressions cul.
« Soyez sport! »
« C’est un type épatant ».
It sucks.
..zouzou, il est au bout du rouleau
Je croyais que les mains aussi froides que celles d’un serpent étaient d’Eugène Sue ?
…
Quant à moi, c’est devant un civet que je me pose l’ultime question. Saucer ou ne pas saucer. Le reste… n’est que littérature.
en tout cas l’éditeur il se tape la veuve du grand homme de son vivant..ça doit faire des trucs
..c’est de sa veuve la sueur lui perlait jusqu’à la raie du cul
« C’est une chic fille ».
« C’est bath ».
(Comment je faire maintenant, pour me laver la tête de ces conneries?)
« La sueur lui perlait jusqu’à la raie du cul »
Si je suis éditeur, je garde ton incipit, bouguereau.
Michaka, c’est pas le demi d’ouverture, avec ses hauts et ses bas?
Il joue quand même avec Wilco.
Respect.
« Vous voyez bien que la plage penche ! »
C’est à cause de la crise
Clopine Trouillefou dit: 5 septembre 2013 à 17 h 08 min
Je croyais que les mains aussi froides que celles d’un serpent étaient d’Eugène Sue ?
Pas du tout : c’est de Yann Moite.
Darrieussecq ? c’est, semble-t-il, la Thomas Mann de nos écrivains.
je l’avais même entendu dire (dans une discussion avec Enthoven) que si elle avait écrit la Métamorphose elle aurait transformé Gregor en nounours pour que sa soeur puisse le prendre dans ses bras.
même Chaloux n’oserait pas sortir des trucs pareils.
alors elle c’est un cas, c’est le mystère du siècle, d’emblée son Truisme était le livre le plus débile qu’on puisse imaginer.
mais bon il a eu du succès parce qu’en le lisant les gens se sont sentis intelligents.
et après elle n’a jamais fait mieux.
mais bon il parait qu’elle est l’écrivain préféré de le Clezio, ce qui, entre parenthèses, en dit très long sur ce dernier.
je n’échangerais pas la moitié d’un exemplaire de Fantomette contre toute l’oeuvre de ceux 2 là.
Et après on dit qu’il faut respecter notre critique institutionnelle, tous des trouillards qui ont trop peur qu’on leur retire leur gamelle, mais capables de donner aux autres des leçons de morale.
heureusement qu’on a u. pour nous rendre intelligents
hamlet dit: 5 septembre 2013 à 17 h 21 min
C’est la meilleure POLiche de l’écurie !
..son éditeur stape son veuf
paulô
Zhu, bouguereau…, sur Raymond Carver et Gordon Lish, il y a une chose curieuse dans l’Entretien de la « Paris Review » en 1983.
Carver dit que c’est Tess Gallagher qui a la primeur de ses écrits.
Mais Interrogé alors sur la place de Lish, son « éditeur » chez Knopf, Carver répond que c’est un vieil ami, qu’il a fait publier ses premières nouvelles dans « Esquire » au début des années soixante-dix, etc. Mais il relève que Lish l’invitait chez lui une fois par semaine, lui préparait un déjeuner mais rien pour lui-même, le regardait manger en tournant autour de la table (léger malaise !), sauf qu’il finissait invariablement l’assiette de Carver, qui invariablement y laissait quelque chose.
Or cette habitude persiste ! Je traduis rapidement :
« Il continue à faire de même. Maintenant, il m’emmène au restaurant mais ne commande pour lui qu’une boisson, il attend que j’aie terminé et il finit mes restes !… »
Ensuite Carver, sans du tout parler de réécriture, déclare qu’à part cette lubie, Lish est un esprit pénétrant, qu’il voit fort bien les faiblesses et les qualités d’un manuscrit, qu’il est en somme un excellent directeur littéraire.
Alors ? On y voit du « symbolique » ou pas ?
hum..comme dit clopine..il laisse de la sauce ou pas?
symbolique ?
c’est un mot devenu fourre-tout?
qu’est-ce qui ne serait pas symbolique , aujourd’hui, pour une tendance d’interprétation ou une autre ?
est’c qu’un « com » n’est pas symbolique ?
Observatoire des grandes Idées dit: 5 septembre 2013 à 16 h 30 min
… ça mesure combien une grande idée ?…
Faut voir ça peut faire des parsecs…
http://www.persee.fr/web/ouvrages/home/prescript/article/ephe_0000-0002_1980_num_93_89_15657
ch.malamoud sur les restes
ce bunker de la photo de Virilio est-il pas d’ailleurs un reste ?
Quand même y fait du tirant d’eau le mollusque…
moi j’y vois le symbolique que c’est a te dégouter d’être un grantom cépé..un homme un vrai ça commence par être le king de sa gamelle comme plouto
Paul Edel dézingue Darrieusecq, c’est vrai qu’elle lui fait de l’ombre, immense
C’est moi qui siphonne de trop, ou, quand même, il y aurait un fond de vérité, j’ai l’impression qu’il y a un peu plus de sautes d’image sur notre bon blog céans qu’ailleurs ? Je pensais au bidule mobile, ça titille les cartes graphiques ces bestiaux mine de rien, et plus elles sont puissantes plus elles beuglent…
il se fourre la tête dans l’sable tellement que la mer monte il a honte..le mur
Paul Edel parle maintenant (2013) d’un roman qu’il fallait avoir lu en 2009, donc son dézingue et rien plus un rien et demi c’est du pareil au même.
sautes d’image
ça tremble sous juillet
dis rénato tu vas pas lui finir sa gamelle aussi a polo
http://www.thegorgeousdaily.com/wp-content/uploads/2013/02/Bunker-Archeology-by-Paul-Virilio-13.jpg
oui, pourquoi ? parce que Tess Gallagher entretenait une liaison secrète avec Gordon Lish, elle était sa maitresse avant même qu’il devienne l’éditeur de Carver.
Ce que peu de gens savent c’est que ce n’est Lish qui a caviardé les textes de Carver, c’est Tess!!!
si Gordon n’a rien dit c’est pas amour pour Tess.
D’autant que Tess n’a pas caviardé les textes de Carver mais ceux de Lish, sous le poids de la culpabilité tous les deux on fait croire à Carver qu’il en était l’auteur.
Comme Carver était bourré en permanence il s’est rendu compte de rien le pauvre.
Personne, même Faulkner n’aurait pu imaginer une histoire aussi sordide, dans le sud profond des Etats Unis.
Une bien triste histoire.
mais comme dit l’autre : être ou ne pas être…
Celui là semble plus approprié.
la question des restes ici réumée -‘le travail de Malamoud sur les restes que je n’ai pas ici est très circonstancié-
, à la circulation des « restes » alimentaires entre les hommes, et entre les dieux et les hommes (toute nourriture cuite doit l’avoir été par un brahmane), Ch. Malamoud traduit LOKAPAKTI par « cuire le monde », « l’homme cuit le monde et se cuit lui-même ».
http://interlivrehypertexte.over-blog.com/article-26061498.html
Quoi, le petit célinien, tu veux t’en faire un sandwich ?
« Faut voir ça peut faire des parsecs… »
D’après Rostropchine, la verste est d’une longueur relative sous le knout.
bouguereau, c’est bien vrai. Mais dans le même entretien Carver avoue que l’alcool lui coupe un peu l’appétit. Et il raconte de sacrées virées de jeunesse à acheter les bouteilles une par une dans des magasins de « Liquors-Enjoy-it ».
d’autres pensent que c’est Carver qui aurait eu une liaison avec Lish, avant de rencontrer Tess Gallagher.
les deux, Gordon et Raymond se seraient arrangés pour voler les textes de Tess.
Cette histoire de caviardage ne serait qu’un alibi, un arrangement entre eux pour couvrir leur forfaiture.
s’il y a une pauvre victime dans cette histoire c’est cette pauvre Tess.
Aller inventer une histoire de caviardage pour masquer leur vol, il faut vraiment avoir l’esprit tordu.
Espérons qu’un jour, un biographe ayant le talent de Monsieur Assouline permettre de révéler la vérité au grand jour.
En attendant, à l’évidence, nous nous sommes tous faits enfumés dans cette affaire.
« Le premier travaille sur les textes, le second dirige la boîte. L’un lit, l’autre compte. »
c’est normal qu’aux Etats Unis celui qui lit ne soit pas le même que celui qui compte.
ça vient de leurs études, au départ, il les divisent en deux : ceux qui savent lire s’occupe de lire et ceux qui savent compter s’occupent de compter.
Alors qu’en France les études sont plus généralistes : en entrant en 6ème les gamins ne savent ni lire ni compter, par contre ils font de très jolis dessins de leurs vacances.
C.P., hamlet, …
L’histoire de Carver a un côté « Le cave se rebiffe », au bout d’un moment il n’en peut plus.
Dans cette histoire d’editing et d’authoring, le secret joue son rôle , Carver ayant naturellement la trouille que la réalité rendue publique n’affecte complètement le jugement déjà « officiel » prononcé sur le Grand Ecrivain.
Il y a dans l’air comme une panique passagère qui évoque un peu celle de Gary, lors de l’affaire Ajar.
Il faut que ça reste entre quatre portes.
On évoque souvent The Waste Land, et la mise en forme féroce de Pound.
Mais il y avait complicité entre les deux poètes (même si… Eliot mal foutu… Pound dominateur…)
Le cas de Carver écrivant à Lish, c’est davantage le pathétique Fredo déclarant désespérément à Michael Corleone: « I am smart, too ».
Il n’a pas fini une balle dans la tête malgré tout.
Lish et Pound, ça n’a rien à voir, bien sûr.
Si ce n’est l’embarras des professeurs, ou au moins leurs sentiments partagés, lorsque toute la lumière est faite?
“He do the Police in Different Voices”…
u. dit: 5 septembre 2013 à 18 h 29 min
Rostropchine
Ha la Comtesse ça c’était bien ; j’ai appris à lire dans Cadichon je l’ai relu huit fois ! Après on se pervertit on passe aux Petites filles modèles… Finalement ça avait un côté Proustien, ces trucs…
Monsieur Assouline votre article est-ce un appel en faveur d’une réforme dans l’éducation nationale?
parce que si c’est ça je suis désolé mais c’est foutu d’avance.
Mais c’est pas grave les meilleurs de nos étudiants sont pistés par des chasseurs de têtes anglo saxons, pour les faire bosser dans des grosses entreprises américaines.
Ils ont une préférence pour nos astro physiciens, ils leur font faire des modèles mathématiques pour acheter des bons au porteur sur les marchés de bons aux porteurs.
u. désolé mais vous êtes très loin de la vérité, parce que vous ne connaissez les dessous de cette affaire, et en particulier les dessous de Tess.
Du reste,Reste est un des mots de la langue française le!s plus riches d’évocations , déjà chez Racine
et qu’on déplace l’R , il nous donne ester
u. vous imaginez : Carver dit au journaliste que l’alcool lui coupe l’appétit!!!
vous imaginez la portée de cette information?
le problème n’est pas de savoir que l’alcool lui coupait l’appétit mais de savoir pourquoi l’alcool lui coupait l’appétit.
la réponse nous la savons aujourd’hui : la culpabilité.
il était rongé par le remord d’avoir fait ce qu’il a fait à Tess.
Par contre, croyez moi Gordon lui cette histoire ne lui a jamais coupé l’appétit.
cet entretien de Carver, révélé par C.P. (merci C.P.) est des plus sordides :
« Carver dit que c’est Tess Gallagher qui a la primeur de ses écrits. »
tu parles comme elle avait la primeur, le sale hypocrite!
« Sur Gordon Carver répond que c’est un vieil ami » : on croit rêver
« il relève que Lish l’invitait chez lui une fois par semaine, lui préparait un déjeuner mais rien pour lui-même » c’est comme ça qu’il parle de ses coucheries avec Lish!
« Il continue à faire de même. Maintenant, il m’emmène au restaurant mais ne commande pour lui qu’une boisson, il attend que j’aie terminé et il finit mes restes !… »
il dit que l’autre finit ses restes!!!
c’est pitoyable.
« Ensuite Carver, sans du tout parler de réécriture » évidemment,
« déclare qu’à part cette lubie, Lish est un esprit pénétrant » : oui pnétrant, c’est bien le mot, pénétrant!
« qu’il voit fort bien les faiblesses et les qualités d’un manuscrit, qu’il est en somme un excellent directeur littéraire. »
c’est une histoire lamentable.
Le billet : fort intéressant mais on reste quand même un peu sur sa faim. Si j’étais l’editor de M. Assouline, je lui aurais suggéré de développer, illustrer par des exemples, ceci : « Souvent, cela va plus loin: réorganisation du plan, suppression d’un chapitre, restructuration, souci de cohérence du récit… »
Mais peut-être que précisément il y a peu d’exemples de cela en France, que c’est beaucoup moins fréquent qu’ailleurs que l’editor se permette « d’aller plus loin », conseille fermement des restructurations du plan… Peut-être qu’il y a un manque de savoir-faire de ce type chez les editors français (savoir suggérer des restructurations du plan)… lesdits editors préférant se cantonner à de la chirurgie locale, les phrases mal fichues (et comme par hasard c’est surtout de ça que parle le billet…)
Et qui sait, ce serait un facteur expliquant un certain marasme dans le roman français… souvent « mal fichu » dans sa construction, tirant à la ligne, hypertrophié dans les parties où l’histoire fait du sur-place…(l’histoire??! quel gros mot!)
u. vous savez c’est toujours la même histoire, on habite un appartement sobre, chic et bourgeois, on subit les lois de ce corps qui désire posséder, jouir et désirer, et ce qui est important c’est toujours être connue, voire reconnue, même aimé, et aussi valorisée, en tout cas être vu.
vous savez l’histoire se répète, inlassablement.
autrefois, l’alcool en littérature, c’était pour les amygdales, mais c’est fini, n,i,, ni ,
À propos du dossier « Prévention des récidives d’angine – Pas d’amygdalectomie » dans le numéro de Juillet de la revue Prescrire (n° 357).
« Âgé de cinq ou six ans, je fus victime d’une agression. Je veux dire que je subis dans la gorge une opération qui consista à m’enlever des végétations ; l’intervention eut lieu d’une manière très brutale, sans que je fusse anesthésié (…). Toute ma représentation de la vie en est restée marquée : le monde, plein de chausse-trapes, n’est qu’une vaste prison ou salle de chirurgie ; je ne suis sur terre que pour devenir chair à médecins, chair à canons, chair à cercueil. »
Michel Leiris, L’Âge d’homme (1939).
http://www.nonfiction.fr/article-6685-on_ectomise_a_tout_va.htm
On dirait un crustacé… Euh non un cétacé…
Ha mais je suis bien sûr que c’est cette espèce de Nungesser et Coli qui m’affole ma graphique…
Est-il possible, à la lecture du billet,
de ne pas croire, au contraire, qu’il importe, non seulement de tirer sur « l’editor »,
mais aussi de ne pas le rater ?
Tiraubutement.
u., je ne suis pas sûr qu’à cinquante ans (1988, l’année de sa mort) Carver en ait eu tellement marre. « Fires », quatre ans avant, en 1984 donc, est un recueil d’essais, d’hommages (à John Gardner en particulier), de poèmes et de trois nouvelles (plus l’interview dont je parlais) qui a encore de la santé et de la défense. Les poèmes ne sont pas terribles à mon sens, mais, outre l’alcool, un autre costaud qui ne suçait pas que des glaçons, Charles Bukowski, y passe, et d’autres.
Mais peut-être connaissez-vous « Fires ».
Il est à craindre
que la garantie « mille-ans »
du blockhaus ne soit jamais honorée !
Pierrévacansablement.
N’allez pas croire cela, Polder. J’en ai connus, et j’en connais encore, des editors qui doivent « ranger » un manuscrit mal fichu, intervertir des paragraphes, sabrer. Et vous savez quoi? Quand l’éditeur est un écrivain, et si c’est justifié, il le remercie. Beaucoup plus courant que vous ne le croyez pas et dans toutes les maisons. Mais pas de noms…
renato dit: 5 septembre 2013 à 11 h 55 min
« Les fois que j’ai entendu des snobinards dire : « Dieu sait le temps que cela lui a pris pour le faire ». Bon, déjà comme forme la proposition n’est pas grande chose, si on la regarde (la proposition) pour le contenu, on en déduit qu’un truc qui t’as coûté un max de temps est par définition bon. Céline me pardonnera, mais il faut être con pour croire ça. »
Quant à « montrer la corde », ce pauvre renato, comme à son habitude, dandine comme un chapon sur le toit de son poulailler Colmarien , bercé dans son inconscience par un manque tragique de références dont il n’a pas le premier soupçon.
ORONTE
Au reste, vous saurez,
Que je n’ai demeuré qu’un quart d’heure à le faire.
ALCESTE
Voyons, Monsieur, le temps ne fait rien à l’affaire.
Molière.
On ne demande point lorsqu’un voit un tableau
Qui donne dans la vue et que l’on trouve beau,
Quel temps l’excellent peintre aura mis à le faire,
Etant vrai que cela ne fait rien à l’affaire.
Lorens
« Le génie est l’affaire de Dieu mais le talent, bon sang ! nous regarde. » (Flaubert) peut également considéré comme une réflexion sur le temps accordé au travail de la création.
Il ne lui viendrait pas non plus à l’idée que l’écart du temps passé à mener à bien un œuvre, peut dépendre de bien des facteurs. Il y a des matières simples, qui se travaillent facilement, et des matières complexes qui sont plus longues à lever. La nature de l’homme y est pour beaucoup, tout comme son état de santé. On établit maintenant une relation entre les graves crises d’épilepsie que Flaubert commença à subir vers l’âge de vingt ans et la lenteur de son travail d’écrivain (lenteur absente de l’élaboration des œuvres de jeunesse. Mais la matière n’est pas non plus la même).
Voilà comment un sujet très intéressant et qui mérite qu’on s’y penche devient un simple échange de « snobinards », conclu par une sotte clausule.
C’est un genre.
Un genre supérieur, il faut croire.
Je me trompe ou c’est Bodard qui faisait une faute à chaque mot et que corrigeait M.Cardinal. Bodard devenu vieux, adipeux, plutôt avachi et Cardinal vertueuse, appliquée, l’oeil à la copie …
Bon, l’un n’était pas l’éditeur de l’autre!
hé ouais polémique…c’est ça les « accidents » virillesque.. »du haut de ce murs de la honte mon papa collabo me contemple » qu’il pense keupu..les enfants sront bête jusqu’a la 4éme générations..crac yavé fait dans l’édifils amonbofils : tordu malingre et idiot, c’est lanathéme dessur sa guiffe
« Les vertèbres de la tante Léonie » sont celles de sa perruque. On sait ça depuis la lecture dégoûtée de Gide, qui d’ailleurs d’après Proust ne lut pas.
C’est vrai qu’il penche ce bunker !
Alors ça ! Qu’est-ce qu’il penche. Ils n’étaient pas fortiches les ingénieurs des BTP … remarquez, ce n’était pas pour le long terme.. Quand même, ça la fout mal!
Couler, dans la mer.. oui,
mais dans le sable!
Quel laisser-aller !
Carver marre ? non en fait il s’agit juste d’un problème d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine.
l’art tient en vérité à si peu de chose.
quelques microgrammes de plus ou de moins peuvent vous changer radicalement une oeuvre.
par bonheur maintenant que les artistes sont sous prozac leurs oeuvres tiennent le coup, du coup ils sont obligés de se la jouer mais pour la santé c’est moins grave de se la jouer.
si le sujet vous intéresse :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Inhibiteur_s%C3%A9lectif_de_la_recapture_de_la_s%C3%A9rotonine
Beaucoup plus courant que vous ne le croyez pas
Passou dit: 5 septembre 2013 à 20 h 09 min
ça c’est quand même bizarre!
Quoi, le petit célinien, tu veux t’en faire un sandwich ?
lui il bosse sur son site..c’est pas un dépliant à la gland..t’es pas l’king de ta gamelle et tu relèves la babine ?..mais vla, t’es qu’un roquet un coup dlatte et tu laches le morceau..qu’était djà à toul monde
Je vais lire le Jourde. Epicétou (je crois) comme dirait Montaigne.
« il » n’ait pas suggéré à Yannick Haënel de renoncer à écrire.
Voilà, pourquoi aller plus loin, basta, ça va bien , non ?
Première et dernière réponse.
Voilà ferré un crétin, c’est la pêche miraculeuse. Et en plus il lit à la vas-y que j’te pousse et il n’a aucune idée du contexte… mais bon, nous avons à faire avec un reste de ce qui restait d’archaïsme en Occident.
sans vouloir parler de moi, j’ai, personnellement, milité longtemps dans une association pour inciter les artistes à moins boire et à faire plus de sport, en jouant sur le fait que l’art est moins important que la santé.
nous avons obtenu d’excellents résultats, je n’en suis pas peu fier.
Apparemment, Pierre Assouline, vous n’êtes pas conquis par les romans qu’il faudrait enrubanner ..
renato de grâce ne vous énervez pas, vous savez comment sont les gens, si la méchanceté humaine n’était ce qu’elle est je pense que nous nous en serions déjà rendus compte.
Dernières paroles de Bach:
« J’ai beaucoup travaillé ».
Pas de quoi rire.
jlui pardonne a carver et paix a ses nosses..j’ai la rconnaissance du bide : m’a fait passer d’bons moments
Hé ! le petit célinien, fait l’effort d’une petite traduction.
Et voila, notre démiurge, pour toute réponse, convoque rien moins que « L’Occident ».
Toto, tu es un Himalaya (Occident-Himalya, tu saisis, moi aussi je fais grand) de ridicule.
Oui Renato il ne faut pas s’énerver.
Moi, par exemple, je ne m’énèrve jamais pour la simple et bonne raison que personne ne mérite ma colère.
Nous avons tous beaucoup travaillé ! mais le temps ce n’est pas un critère d’évaluation, et il ne l’était déjà plus à la Renaissance. C’est la bourgeoisie du XIXe qui a introduit ce critère.
ce que stigmatise P.Assouline dans les citations qu’il relève c’est quand même une certain préjugé du look littéraire que le « relecteur-réviseur » traque comment se cristallise ce préjugé me semble une question ( qui n’est pas nouvelle).
l’auteur se trouve-t-il guéri dès la première « reprise » ?
Renato, y a trop de gens qui t’aiment comme chantait Héléne Segara !!!
Ils t’aiment tellement ces gens-là, tellement, tellement…
Méfie-toi le Renato, trop d’amour tue l’amour comme les impôts !
affèterie: des dates
http://www.cnrtl.fr/definition/aff%C3%A8terie
Je ne m’énerve pas hamlet, mais le peu de profondeur de champ de certains intervenant me laisse rêveur…
gommer les traces de l’effort..l’impression de facilité c’est tout l’boulot rénato..le secret inanarabe du talent c’est ça l’génie biroute de rénato et c’est pas donné à ploutot..l’boulot des autes mis en ligne par rénato..c’est une idée qu’elle est fastidieuse..tu sniffes la carambouille et le formol, et même ça ça se travaille un peu, ça se fait salement..mais t’es un propret
Lisons renato, hélas! dit: 5 septembre 2013 à 20 h 32 min
il a la circonstance atténuante de n’être pas francophone de naissance si j’ai assez suivi, ce qui fait qu’il est un miroir grossissant des ridicules du milieu auquel il aimerait être identifié ?
Au temps des romains le travail était la torture favorite que les patriciens appliquaient aux esclaves. Avec délectation !
Tripalium : instrument de torture, non ?!
Wow ! bouguereau ! je ne le savais pas ! Ah ! si tu n’étais pas là pour m’instruire !
miroir grossissant: à la manière dont il ‘est pas toujours facile de savoir lorsqu’un homme tourne en ridicule u discours de femme , s’il ne tourne pas en ridicule les hommes imitant les femmes
question que l’on retrouve entre les âges de la vie , la gamine , et la douairière s’attifant comme une femme mannequin
Hé Renato, moi c’est Anatole pas Hamlet.
Y vraiment quelque chose de pourri dans ce royaume de la Rdl !
pif le chien l’est plus franc du collier..hors de ma vue..fabricant
Web erratum :
» Y a vraiment quelque… »
on ne dit pas .fabricant mais faiseur : rarement à bon escient du reste
Anatole, je répondais au post d’hamlet de 20 h 29 min, le votre je l’ai vu après.
Anatole t’es trop con, tu n’existes pas.
Je trouve que tout ce que dit Pierre Assouline dans ce billet est fort juste.
Je sais que ce blog est lu par beaucoup et de tous horizons. C’est pourquoi j’expose l’idée suivante que je considère lumineuse :
Supposons deux employés d’ancienneté semblable et de compétence similaire. L’âge de la retraite arrive. L’un veut continuer à travailler le plus longtemps possible, jusqu’à 70 ans s’il le peut. Mais il ne le peut pas.
L’autre en a marre et veut partir 3 ans plus tôt, prêt à payer les 3 ans de cotisations qui lui manqueraient.
A votre avis quelle est l’évidente solution et pourquoi aucune loi ne la prévoit-elle ?
Bouguereau cite Pif le chien !
Ah ! Cet être canin qui te lèche, qui te lèche mon Bougou !
Un faiseur :
Toto, toujours perché sur son poulailler colmarien.
L’explication « XIXe » doit avoir cours sur le territoire de certaines municipalités.
Pour le reste des populations, la préoccupation du temps passé à travailler existe bien antérieurement:
« Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. »
On pourrait j’en suis certain trouver des tonnes d’autres exemples parfaitement contraires à ce que Toto affirme, affirme, affirme…
Dont celle-ci, très fameuse :
« Bienheureux Scudéry, dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume ;
Tes écrits, il est vrai, sans art et languissants,
Semblent être formés en dépit du bon sens. »
Boileau.
Quant au peu de « profondeur de champ » dudit Toto, il est facile de le mesurer.
Lisons renato, hélas! dit: 5 septembre 2013 à 20 h 16 min
Juste, précis et très clair pour tout le monde.
Le temps ne fait rien à l’affaire!
« fabricant »
bouguereau jette des mots sur le tapis dans l’espoir que le lecteur leur donne un sens, peu importe lequel…
bouguereau dit: 5 septembre 2013 à 20 h 47 min
« mais t’es un propret ».
Ceci frise le génie.
il n’est pas rare que les personnes qui cherchent des renseignements dans une langue à eux « étrangère » soient « enduites « d’erreurs par leurs informateurs , et sans malignité de la part de ces derniers : ignorance et confusion, comme en médecine et en psychiatrie
bouguereau jette des mots sur le tapis
mais n’était-ce pas lui le surdoué à mettre le français à l’imparfait du subjectile?
Travailler jusqu’à 70 ans !, et crever après tant de labeur dans l’ingratitude et l’oubli.
Non, Dédé, non.
Il faut jouir de sa vie et vivre des jouissances qu’elle nous offre, même éphémères.
Carpe diem…
Aux oubliettes le passé et ses mortes inquiétudes.
Au diable l’avenir et son lot d’angoissantes incertitudes.
Vivons maintenant, demain est une autre vie.
On lira également avec le plus grand la nouvelle de Marguerite Yourcenar « D’après Dürer », dans le recueil intitulé La Mort Conduit L’Attelage paru vers 1935 chez Grasset, tout à fait introuvable mais dont j’ai le plaisir de posséder un exemplaire. Cette nouvelle est le ferment de L’Oeuvre Au Noir. Ensuite lire ou relire L »Oeuvre Au Noir, pour voir si, par hasard, trente ans de réflexion et dix années de travail supplémentaire ne sont rien dans une vie d’écrivain.
Quant au peu de « profondeur : 5 septembre 2013 à 21 h 07 min
j’allais dire le petit bain des piscines pour bambins mais tasse de thé me semble plus exact
Il manque « profit », mais je n’ai jamais été un homme d’affaires.
Faut pas travailler. Faut dormir.
Le sommeil c’est la santé,
se réveiller c’est la renverser,
les prisonniers du dodo,
font de beaux costauds !
Henri Honduras.
le 5 septembre 2013 à 21 h 24 min
Quel vécu érudit en acte, on dirait bien du Ml!
Notre R des liens a ici de très nombreux lecteurs, c’est certain!
Quel est le rapport au temps dans notre société ?
Où nous en sommes-nous avec la soumission au travail dans la société post-industrielle ?
Ozymandias,
Les bras de Morphée sont plus doux et plus accueillants que les biceps d’Hércule.
C’est pour ça qu’on se sent si désarmés à y tomber.
Continuons de le lire, hélas. Il semble qu’il écrive avec une pelle. On ne verra bientôt plus que le sommet de son crâne. On dira : »quel sommet ! et quel crâne! ».
Puis on prendra…Un livre.
Qui a parlé de son innocence, plus que jouée? La prochaine fois, on s’intéressera à son art (qu’il croit) consommé, de noyer le poisson.
Comment l’appelle-t-on ? On ne l’appelle pas.
rmarquez que si l’on vous demande comment vouv vous appelez , vous pouvez toujours répondre que vous ne vous appelez pas non plus.
d’ailleurs je sais qu’il y a des libraires auxquel-le-s, lors qu’ils elles proposent de commander un livre ont récolté comme réponse qu’on ne commande pas un livre
Tu remarqueras, Toto, que le travail de la plupart des artistes et des écrivains d’aujourd’hui n’a rien à voir avec « nos sociétés ». C’est aujourd’hui tout le contraire, un travail volé, soustrait et parfaitement insoumis.
Il y a en toi encore moins de finesse que de jugement.
On finirait tout de même par avancer, mais toujours avec ce à quoi tu ne penses pas.
Renato,
Le temps mène la vie dure à ceux qui veulent le perdre.
Oublions-le et il se perdra de lui-même dans le néant.
Je n’ai pas de temps, je n’ai que des souvenirs.
Sans compter qu’il faut tout de même un culot d’une monstrueuse inconscience, d’un ridicule sans borne, pour en remontrer à Céline, qui est un styliste du niveau de Racine.
A demain si ILYA PRIGOGINE le veut bien.
Sidi-Cinéma dit: 5 septembre 2013 à 16 h 33 min
Alors, si je me souviens c’est R2D2, et ça se passe de ce côté-là:
http://www.starwars-universe.com/dossier-page-76-454-les-lieux-de-tournage-de-la-saga-tunisie.html
Week-end à Zuycoote, un vieux souvenir.
Bon, mais il faut tenter d’expliquer cela: un bunker qui s’affaisse comme un menhir.
Je ne médis pas, je m’édite.
Zuydcoote
Il s’ensable des journée me semble plus approprié.
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