Ne tirez pas sur l’« editor » !
C’est un rouage essentiel de la rentrée littéraire mais vous ne le verrez pas, vous ne saurez pas son nom et vous ignorerez à quoi il ressemble. Pas un des quelque cinq cents romans français et étrangers mis en circulation actuellement qui ne porte son empreinte invisible. Il est tellement mystérieux que sa fonction ne porte même d’intitulé précis en français. Comment l’appelle-t-on ? On ne l’appelle pas. C’est dire s’il est discret, secret même. En anglais, on dit qu’il l’est l’editor, pour mieux le distinguer du publisher. Le premier travaille sur les textes, le second dirige la boîte. L’un lit, l’autre compte. Celui qui murmure à l’oreille des auteurs et celui qui gueule sur les employés. En français, malheureusement, un mot unique désigne les deux fonctions « éditeur ». Ce qui crée la confusion. On pourrait dire « directeur littéraire » mais cela ne va pas car le plus souvent, ce gradé du haut du haut personnel de l’édition n’intervient guère directement sur le manuscrit. Alors autorisons-nous l’anglicisme à peine abusif, disons editor et basta !
Parfois, on s’étrangle à la lecture de certains romans. On se dit que là, « il » aurait dû intervenir ; on ne comprend pas que plus loin il ait passé cela. Ainsi, ces jours-ci, en lisant le très réussi roman de Karine Tuil L’invention de nos vies, on regrette que son soldat inconnu des Lettres ne lui ait pas conseillé de supprimer cette affèterie devenu tic d’écriture : » ce corps qui désire posséder/jouir/désirer » ou « cet appartement sobre/chic/bourgeois » ou » « ce qui était important pour elle : être connue/ reconnue/aimée/valorisée/vue ». Avec Les renards pâles, on ne comprend pas que, malgré le contexte etc, « il » n’ait pas suggéré à Yannick Haënel de renoncer à écrire : « Lorsque plus personne n’a de papiers, est-il encore possible de repérer les sans-papiers ? » ce qui eut été difficile, il est vrai, car c’est la phrase-clé. Pour le Moment d’un couple de Nelly Alard, que n’a-t-il imposé de supprimer, entre autres, malgré ce qu’il y a avant et après : « To be or not to be. Etre ou ne pas être. Vivre, ou mourir. Sucer ou ne pas sucer ». Et pour L’échange des princesses, si précis et si précieux, que n’a-t-il poussé à l’émonder de ses « cet enfoiré de Villeroy », et autres « vous êtes un as » qui ne fleurent pas vraiment le siècle des Lumières comme le reste. Et pour la Claire-fontaine, que n’a-t-il fait admettre à David Bosc que son beau récit est gâté par d’énigmatiques affèteries telles que « un bonheur silencieux dont on serait la coupe ». Quant à de Denis Tillinac, il aurait pu lui faire faire l’économie de « En moi les portes de l’amour ne s’ouvrent que si je m’agenouille dans une église, ou me fige dans la contemplation d’une œuvre » pour sa Nuit étoilée. Etc, etc
Guère de livres, d’auteurs, de maisons d’édition qui y échappent. Et quand « il » laisse passer, c’est d’autant plus regrettable que cela jette une ombre sur un bon livre. Si Proust avait eu un editor, aurait-il laissé passer les vertèbres sur le front de la tante Léonie, et la Recherche y aurait-elle perdu ? Enfin, quoi ! Un editor, cela sert à ça, justement ! Ce n’est pas de la censure : juste un conseil avisé mais fermement tenu jusqu’à ce que l’auteur soit convaincu. Souvent, cela va plus loin : réorganisation du plan, suppression d’un chapitre, restructuration, souci de cohérence du récit, correction d’une syntaxe fautive, toutes choses qui interviennent en amont du travail du correcteur et de celui du réviseur. C’est dire son rôle est décisif car il apporte le premier vrai regard critique sur le texte.
J’y repensais en recevant l’édition de poche de Ciseaux (210 pages, 7,20 euros, Pocket), troisième roman, astucieux et ravageur, de Stéphane Michaka paru il y a un an chez Fayard. Il y raconte sans voile l’étrange relation nouée pendant des années entre Raymond Carver l’écrivain-culte américain par excellence, et son editor Gordon Lish qui commença par publier ses nouvelles dans Esquire avant d’aller plus loin. L’affaire a éclaté lorsque, des années après la mort de Carver, son editor, qui a tout de l’écrivain frustré celui-là (pas le cas de tous, il s’en faut), a cru bon révéler publiquement l’ampleur de son travail sur les manuscrits de l’icône littéraire Carver. On ne pouvait qu’en déduire qu’il l’avait tellement réécrit, émondé, trituré, peaufiné, lishé pour tout dire, que les nouvelles étaient davantage de sa plume que de celle de son ami. Et qu’au fond, il en était l’auteur. Michaka raconte ce charcutage avec humour et finesse, sans oublier le rôle de la veuve abusive (pléonasme, elles le sont toujours, par principe, surtout du vivant du grand homme). Il ne s’agit pas d’une fiction biographique mais de l’exploration de cette douce folie par laquelle un homme rongé par l’alcool, qui s’enbourbonnise à mort faute d’être reconnu pour ce qu’il est, tente d’échapper à sa condition par l’écriture – avant d’y être ramené par un editor qui a voulu passer du statut de Pygmalion à celui de Méphisto. Le piquant de l’affaire est dans la parution très attendue de Ciseaux aux Etats-Unis chez Random House (Nan A. Talese/ Doubleday). Le texte, excellemment traduit par John Cullen du point de vue de l’auteur, est le même, mais pas la « Note de l’auteur » en liminaire. Disons qu’elle a été légèrement… « édité ». Jugez-en par vous-même :
« Ciseaux est une œuvre de fiction. L’intrigue de ce roman est librement inspirée de la relation entre Raymond Carver et son éditeur Gordon Lish. Les propos des personnages, tous comme les quatre nouvelles insérées dans Ciseaux, sont de mon invention. Pour un aperçu non fictionnel de la vie de Raymond Carver, on se reportera à la bibliographie en fin de volume ».
Et cela devient, à l’insu de l’auteur, une fois passé à la moulinette du principe de précaution :
« Scissors is a work of fiction. Although I have used some publicly known facts from Raymond Carver’s life and from his relationship with his editor, Gordon Lish, the characters in this novel are loosely based, rather than closely modeled, on real-life figures. My character’s words, as well as the four short stories included in Scissors, are all my invention. For nonfictionnal surveys of Raymond Carver’s life and work, which will no doubt continue to inspire readers and writers alike, the reader is directed to the selected bibliography at the end of this volume. »
La blogosphère s’est la première emparée de Scissors et a salué ses qualités. Des sites connus et des blogs parfois confidentiels, animés par des bénévoles, lui ont consacré de longues analyses, parfois même des mini-essais eu égard à ce qui se joue dans le roman. Surtout à une époque où tant le rôle de l’editor que celui du publisher sont contestés sinon récusés par les partisans de l’autoédition (et malgré l’affaire Carver, ne tirez pas sur l’editor !) Un seul grand journal, on ne peut plus professionnel puisque c’est l’organe de la profession, l’a étrillé : Publisher’s weekly. Et pourquoi pas ? Dix lignes assassines, anonymes bien sûr, mais qui lui reprochent d’avoir inséré quatre nouvelles de Carver dans son propre texte, ce qui prouve que le critique n’avait même pas lu la note de l’auteur. Faut-il y voir un signe des temps ? Stéphane Michaka en tire, lui, une leçon :
“Si vous avez la chance de publier un roman aux Etats-Unis, envoyez-le aux amoureux de littérature qui bloguent et twittent depuis leur garage.”
En cette rentrée littéraire, une pensée pour les editors, ces forçats de l’ombre, ces raccommodeurs de manuscrits, ces hommes invisibles ! Tous ne sont pas des Gordon Lish. Encore que, en lisant le savoureux roman de Michaka, et en reprenant le dossier de l’affaire qui avait en son temps suscité une sacrée polémique dans la presse culturelle américaine, on peut légitimement se demander ce qu’il en aurait été du génie de Carver sans Lish. Le roman touche juste quand l’auteur avoue qu’il ne sait pas ce qu’il a voulu dire en utilisant tel mot obscur, mais que l’editor, lui, sait ou prétend savoir. Ou quand l’homme aux ciseaux dégraisse tellement ses textes qu’il fait de « son » écrivain un minimaliste qui s’ignorait.
« J’ai de l’empathie. Mes ciseaux, ce n’est pas pour tailler dans le vif, le rendre méconnaissable. Mais pour que la ressemblance soit totale. Je me regarde dans le miroir et je vois qui ? Lui, ou moi ? »
Sauf que dans cette affaire, à ce niveau d’empathie, cela relève de la psychiatrie.
(« Bunker » photo de Paul Virilio ; « Raymond Carver et sa future veuve Tess Gallagher » photo D.R.)
(et si vous avez deux mots à dire à Stéphane Michaka, il sera l’invité du Thé des écrivains le 17 septembre.)
1 041 Réponses pour Ne tirez pas sur l’« editor » !
« Un editor, cela sert à ça, justement ! Ce n’est pas de la censure : juste un conseil avisé mais fermement tenu jusqu’à ce que l’auteur soit convaincu. Souvent, cela va plus loin : réorganisation du plan, suppression d’un chapitre, restructuration, souci de cohérence du récit, correction d’une syntaxe fautive, toutes choses qui interviennent en amont du travail du correcteur et de celui du réviseur. C’est dire son rôle est décisif car il apporte le premier vrai regard critique sur le texte. »
On comprend pourquoi la littérature contemporaine est si nulle. Des pseudo-écrivains « aidés » par des écrivains frustrés, que peuvent-ils produire sinon de la prose ratée? En réalité on ne parle pas de Littérature, mais de production de livres, on ne parle pas d’écrivains mais des gratte-papier, il ne s’agit pas d’Art mais d’économie. D’ailleurs, il suffit de voir les chiffres pour comprendre qu’on parle pas d’édition mais d’industrie: 555 romans français et étrangers publiés pour la rentrée 2013 !!
(Il vaut mieux lire de la bonne littérature déguisée en journalisme, comme les articles de Gabriel Matzneff dans Le Point, que du mauvais journalisme déguisé en roman. Le dernier, toujours aussi libre et provocant: « Religions du monde entier, unissez-vous ! » « http://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/matzneff-religions-du-monde-entier-unissez-vous-05-09-2013-1721448_1885.php )
Il a encore un commentaire désobligeant. Sans queue ni tête, ce qui prend moins de place.
To be or not to be. Etre ou ne pas être. Vivre, ou mourir. Sucer ou ne pas sucer
Même moi, même ici, je crois que je n’aurais pas osé.
Tess Gallagher in December 2006, she published an essay in The Sun Magazine, titled « Instead of Dying », about alcoholism and Raymond Carver’s having maintained his sobriety.[1] The essay is an adaptation of a talk she initially delivered at the Welsh Academy’s Academi Intoxication Conference in 2006. The first lines read: « Instead of dying from alcohol, Raymond Carver, chose to live. I would meet him five months after this choice, so I never knew the Ray who drank, except by report and through the characters and actions of his stories and poems. »
in wikiped
être, vivre et sachez
bonsoir à tous, à +
On n’écrit pas un roman. On est écrivain ou on ne l’est pas. Qui disait (Nabokov?) que seuls les très grands ont le droit de nous ennuyer. Il me semble qu’il parlait de Tolstoï.
A propos, Crime et Châtiment (pas de Tolstoï, je sais…) sur le site Fictions de France Culture est à écouter.
Renato, je ne sais pas s’il s’ensable ou s’il s’emielle; mais le fait est que « le menhir a un sourire fendu »
faut voir ça.
On comprend pourquoi la littérature contemporaine est si nulle. Des pseudo-écrivains « aidés » par des écrivains frustrés, que peuvent-ils produire sinon de la prose ratée? (Pablo 75)
Il me semble que, voici déjà bien longtemps, Boileau, La Bruyère et molière avaient déjà tout dit à ce sujet.
je vais lire laurence sterne, qui, je vous le dis, est né à York comme Robinson Crusoé dont le nom est Kreutsnauer mais par agglutination cela a donné crusoé (c’est sa maman qui s’appelle Robinson).
Désolée j’ai rien d’autre à dire, si ce n’est que d’hier je ne regrette rien et ne crois pas avoir dit tant de c….. que cela. Au contraire.
Ah si, les veuves, Assouline, ne sont pas seulement noires et abusives elles sont aussi joyeuses ! D’où on constate que vous ne sortez jamais de votre milieu. La pire chose qui puisse arriver étant de vivre en vase clos.
peut-être Krautznauer (je vérifierai)
enfin je constate soyons honnête et ne mouillons pas les copains
Il s’enfonce lentement dans le sable, des journées, d’après ce que l’on voit.
« l’boulot des autes mis en ligne par rénato..c’est une idée qu’elle est fastidieuse..tu sniffes la carambouille et le formol, et même ça ça se travaille un peu, ça se fait salement..mais t’es un propret »
C’est méchant mais bien vu !
Mais cessons ce haro sur renato…
Ce que dis Passou sur les moeurs éditoriaux actuels est étonnant : pratiquement tous retoqués les romans de la rentrée !
John Brown dit: 5 septembre 2013 à 22 h 07 min
C’est surtout qu’on ne voit pas le rapport, entre être ou ne pas être et la proposition originale (sic). Cet extrait ne révèle qu’une chose, c’est que l’auteur (pas Shakespeare, l’autre) est une conne. Est-ce qu’on aime une femme parce qu’elle « suce »? Est-ce qu’on la quitte parce qu’elle ne « suce » pas? Qu’est-ce que ça peut foutre?
Aucun besoin de lire des asséchés du bulbe de ce genre-là, « dans un monde qui regorge de chefs-d’oeuvre ».
nouveau tweet
« . L’éditeur doit rappeler aux écrivains que l’estime des connaisseurs est plus importante que le succès de la foule »
Rose, vous allez prendre un panard monstrueux. Après Tristram, lisez le voyage sentimental, autre merveilleux livre.
@ Hugo Augieri
« aucun grand écrivain ne laisse qu`un éditeur mette ses pattes sur son manuscrit ».
Tout à fait. On pourrait faire la liste des grands écrivains (et de grands traducteurs) qui ont claqué la porte d’une maison d’édition parce que des minables « editors » voulaient corriger leur manuscrit. Et celle aussi des chef-d’oeuvre de la littérature rejetés par des éditeurs nuls, parfois très connus (comme en Espagne Carlos Barral trouvant impubliable « Cien años de soledad » d’un García Márquez inconnu). Des incompétents il y en a partout, mais moi je n’ai jamais vu autant par mètre carré que dans les maisons d’édition espagnoles les plus connues, que j’ai eu le malheur de fréquenter pendant quelques années.
P.Assouline en tient pour les histoires belges et les murmures
. Quelques mois plus tard, à la création de cette maison, le cardinal me demanda de rencontrer son confesseur à Bruxelles, puis de faire lire l’ouvrage à trois de ses amis laïques. Aucun d’eux ne vit le moindre problème. L’Express en a d’ailleurs publié le premier les bonnes feuilles, et l’ouvrage s’est vendu à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires.
renato dit: 5 septembre 2013 à 22 h 15 min
« Il s’enfonce lentement dans le sable, des journées, d’après ce que l’on voit. »
Lui ne s’enfonce jamais. Totale inconscience?
Et la lettre de Flaubert à Maxime du Camp, au moment de la publication de Mme Bovary en revue.
– Tu la veux, ta panoplie d’écrivain. Alors écoute Pépère.
@ John Brown
« Il me semble que, voici déjà bien longtemps, Boileau, La Bruyère et Molière avaient déjà tout dit à ce sujet. »
Et bien avant eux Aristophane, Sénèque (dont les « Lettres à Lucilius » est l’une des meilleurs descriptions du monde actuel que je connaisse) ou Juvenal, mais aussi en Espagne Cervantes ou Saavedra Fajardo (1584-1648) dans sa « República literaria », sans parler de Quevedo et Gracián.
Renato,
« la beauté fatale des bunkers »
disons à la mesure du photographe qui « appelle de ses voeux la création d’une université du désastre »
http://www.sixpack.fr/fr/blog/the-fatal-beauty-of-bunkers
Dans cette université vous ne trouverez aucun menhir qui se fend la poire.
Jacques, bouguereau voit juste mais du mauvais point de vue.
Cela dit, ce qui m’a le plus mis en rogne avec Pavese, c’est qu’il a inauguré cette façon de « produire » (naturellement, personne ne touchait à ses manuscrits), il devait pourtant être évident qu’avec le temps nous en serions arrivé à publier du n’importe quoi mis en forme par des professionnels.
Dans les années 50 et 60 cette manière de produire était très appréciée, quelques écrivains la comparaient au travail des étalagistes.
Il faut en faire son deuil, la lettre à du Camp est un faux souvenir. Mea Culpa.
Mais le refus d’être tripatouillé, pour raisons diverses, existe bel et bien : par exemple, lettre à Léon-Laurent Pichat du dimanche 7 décembre 1856. (Pleiade TII p. 649)
Pour ceux qui s’imaginent que la conception est le fin mot de tout:
A Louis Bouilhet dimanche 24 août 1856.
« Mon ardeur littéraire a considérablement baissé avec la température. Je n’ai rien foutu cette semaine. Saint Antoine, qui m’avait amusé pendant un mois, m’embête maintenant. Me revoilà n’y comprenant plus rien. (Pleiade TII p. 625).
Merci des journée.
Les menhirs tombent si on les fait tomber ; si on les laisse en paix, ils ne bougent pas car les anciens n’étaient pas stupides et les élevaient sur des bonnes fondations (illustration à Carnac, si je trouve le lien je le met en ligne).
Merci Renato
A Carnac, j’y ai laissé un peu de moi.
A Edma Roger des Genettes
Croisset, fin de novembre 1864.
« Je suis maintenant dans une solitude complète. –Le brouillard qu’il faisait ces jours derniers augmentait encore le silence ; c’était comme un grand tombeau blanchâtre qui vous enveloppait. Je n’entends d’autre bruit que le crépitement de mon feu et le tic-tac de ma pendule. Je travaille à la clarté de ma lampe environ dix heures sur vingt-quatre, et le temps s’écoule ! Mais comme j’en perds ! Quel rêvasseur je suis en dépit de moi-même ! Je commence néanmoins à être un peu moins découragé. – Quand vous me reverrez, j’aurai fait à peu près trois chapitres ; trois chapitres, pas plus. – Mais j’ai cru mourir de dégoût au premier. La foi en soi-même s’use avec les années, la flamme s’éteint, les forces s’épuisent (…) ».
Pleiade TIII p. 416.
des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2013 à 23 h 07 min
Merci Renato
« A Carnac, j’y ai laissé un peu de moi. »
Une grosse pierre…
La conception est le fin mot de tout Chaloux : si on s’y arrête le temps nécessaire, l’élaboration sera moins fatigante.
Renato a encore une leçon à donner.
Désopilant.
C’est une leçon qui me fut donnée, et pas par n’importe qui, mais vous êtes sans doute d’un meilleurs culturel que Salvatore Quasimodo.
Toto, je ne vais pas y passer la nuit. Mais quand un Flaubert qui travaille énormément avant de se lancer écrit : »Me revoilà n’y comprenant plus rien. », j’y repense.
Et tous les beaux préceptes des branleurs dans votre genre ont tout à coup beaucoup moins de poids.
Bonne nuit.
Mais vous arrivez à admettre que même Flaubert peut avoir eu un moment critique parce qu’il n’avait pas bien conçu un élément ou cela vous semble impossible ?
Cela dit, Salvatore Quasimodo comme « branleur »… pfff… dit par vous… enfin… soyons sérieux un instant.
Quant à passer la nuit… bonne nuit…
En tout cas un mec qui infantilise un nom ne peut être qu’un pauvre naze aigri.
Calmez-vous, renato, où je change de Maître.
C’est mon premier et dernier avertissement.
Mais je suis calme D., cependant j’observe et c’est parfois déprimant ce que l’on voit.
Vous devez vous émerveiller de la Création toute entière, renato.
Confession attendrissante d’un aficionado de la liberté d’expression et de l’égalité des droits :
« Benoît Ex-Seize dit: 5 septembre 2013 à 16 h 00 min
//ça faisait longtemps que Philippe Régniez n’avait pas trouvé bon le papier de Passou !//
Non, juste vieille technique de troll : une ligne flatteuse pour racoler vers son site.
Oui, mais apparemment, ça ne fonctionne plus : un clic et le message suivant s’affiche « la page demandée n’existe pas ». BONHEUR ! »
Je n’aurais sans doute jamais remarqué la disparition du lien sans ce commentaire. Il doit s’agir d’un mauvais fonctionnement technique du site car de la censure sur la RDL est une chose impensable.
D.,
pourriez-vous prendre rose ou Traube comme Maître ? ça me conviendrait…
Non Toto, le branleur c’est toi. C’est un fait, j’insulte rarement les poètes.
Je veux bien vous prendre pour disciple, renato, mais il faudra m’obéir.
Enfin, ainsi va le monde chez les aigris.
Mais voyons. Il dit « Et tous les beaux préceptes des branleurs dans votre genre », pour un précepte dont j’ai donné la source et qui donc n’est pas le mien, ce qui fait que le branleur est celui à qui l’on doit le précepte… mais peut être notre érudit de pacotille peut en donner une autre lecture…
Ah ! non, D. : ni Maitre ni disciple, chacun soigne son jardin et tout le monde vit heureux.
« des branleurs dans votre genre »
Notre Renato du blog ne sait même pas lire un pluriel de généralité…
Un dinosaure de la pensée!
C’est à qui le précepte ? et avec ça déchainez vous. Bon voyage.
Bon, ça c’est fait.
Il arrive D. que l’on tombe par hasard sur ça, et alors on voit que tout va bien :
…
…Oui,…cité pour le très réussi roman,…de,…
…
…Karine Tuil,…roman? Edition Grasset & Fasquelle, 1913 .
…
…elle disait,…écrire c’est un aveu un acte d’échecs,…et rivalité privé,…les doubles vies,…
…
…il faut toucher le fond pour écrire,…
…
…bien , çà va,!,…on a compris,…pas nous refaire du,…@,…J.C,…avec notre Empereur flagada des taxes en concert à l’€urope et violoncelle,…
…
…à t’on jamais vu, une assemblée majoritaire de gauche destituée son président de droite – capitalisme,…les yeux fermées,…
…
…des promesses, des promesses,…j’attend pour la voir la démocratie » transparente « ,…
…pourtant, c’est pas le Mali,…ou la Syrie partout, nos musulmans sont heureux même dévoilés,…la Libye,…est déjà passée,…
…
…et, les français,…il compte pour du beurre,…ou pour des têtes de lards,…c’est vrai, que l’on ne parle pas tous allemand,…
…
…enfin,…un Vichy,…combien de marques à l’€uro,…Rocamandour de Pub,…à deux balles,…
…etc,…
…
…un autre disait,…je vous est compris,…
…
…c’est vrai, qu’il a tout fait pour,…
…
…mais, vraiment,…on prend la république pour une couverture,…le peuple en tauromachie,…Ollé !,…etc,…
…c’est pas mieux ailleurs,…Vive l’Europe à la famille à Charles Quint,…
…
…attendez, attendez,…j’attend ma,…Toison d’or,…of course,…Ollé,…
…trop facile,…etc,…Ollé !,…
…Bip,…Bip,…
…délivrer-nous de nos tyrans,…plus vite,…et que çà saute,…nom de Dieu,…
…par Zeus à deux balles,…une fois,…etc,…
…
…
…la photo,…Oui,…un hippopotame qui fait son château d’Ô,…etc,…
…
Ah, quelle superbe photo de Paul Virilio ! Ce bunker impressionnant qui « coule » dans cette mer de sable. ( document certainement inclus dans sa recherche de 1958 sur les bunkers du mur de l’Atlantique.) Ne pas oublier les bombardements sur Nantes qu’il a vécu enfant.
Je n’ai pas vraiment saisi le lien avec cette analyse critique du métier d’éditeur-directeur littéraire. Je suis plutôt envahie, scrutant cette photo par un double sentiment :
– la force de cette photo et son lien évident avec les recherches architecturales de P.V., la beauté de la composition et des gris.
– sa portée philosophique (pour lui qui a été élève de Jankélévitch et de Merleau-Ponty). Un engloutissement impressionnant de ce qui a été casemate meurtrière, bouche à feu redoutable face à ces soldats démunis que l’on débarquait sur ces plages, à l’aube du 6 juin 1944. Cette mer couverte de bateaux que les soldats allemands incrédules ont du découvrir depuis ces bunkers. Puis ces 10000 morts…
Et maintenant les bunkers s’enfoncent dans le sable des plages et les mouettes s’y posent, débonnaires.
La guerre semble avoir changé de visage et celui que l’on découvre en Syrie est affolant…
christiane,
nous avions déjà vu ça en 1988 quand Saddam bombarda Halabja avec du gaz moutarde, et fit près de 5000 victimes.
Ah, Saddam ! Voila un bon gestionnaire politique qui savait faire le bien de son peuple !
Un peu la mégalomanie du MoiJe (on a connu, on connaît ça, chez nous aussi) qui l’a entrainé vers l’Iran et le Koweit. Grosses erreurs…
Sinon un excellent humaniste moyen-oriental…
Merci à tous les deux et à chacun dit: 5 septembre 2013 à 23 h 14 min
Non, non ,pas une grosse pierre, mais une herbe d’épopée sur la plage.
L’illustration du billet, ce merveilleux bunker, illustre parfaitement l’état de notre cher et vieux pays, objet des meilleurs soins de ce pauvre Pépère François, aussi apte à diriger la France que votre serviteur à s’intéresser aux coulisses/ backrooms de l’édition.
Ce bunker, c’est nous !
Dernier kitsch immobilier, après la yourte, faites vous construire « un bunker impressionnant ».
Avec cette « philosophie » vous ferez une expérience radicale aux frontières de l’art contemporain.
c’est vraiment dommage que JC, qui a la solution en plus de la science infuse, ne se soit pas à la tête de la patrie
Pat, vous avez du bon sens … que la journée vous soit douce !
@ Christiane
rebelles islamistes syriens d’un mouvement djihadiste salafiste soutenu par des hommes d’affaires arabes s’apprêtant à exécuter sept soldats syriens
http://www.marianne.net/photo/art/default/974028-1154247.jpg?v=1378387607
JC on attend que vous fassiez votre petit miracle
Un point de vue se confronte à d’autres points de vue. Aucun avis, même s’il est d’Homère, ne se lance comme le fin mot de tout. C’est le travail de l’esprit. Je me demande comment le problème s’est posé pour des des gens aussi différents que Walser, DH Lauwrence etc. Par exemple, je n’ai pas le souvenir d’une phrase de Proust sur la difficulté d’écrire ou sur la méthode qui est la sienne. La phrase de Flaubert « Me revoilà n’y comprenant rien », montre que même un écrivain qui assure ses arrières, qui fait des plans, élabore un scénario, creuse tous les aspects de sont texte jusqu’à la limite de ses forces, peut à tout moment se retrouver perdu au milieu de ce travail même, qui s’est échappé, vit sa propre existence, ayant tourné le dos à son propre créateur qui n’y peut plus entrer. Ça me parait tout de même aussi intéressant que n’importe quelle déclaration de principe.
De son texte.
pat dit: 6 septembre 2013 à 7 h 42 min
« c’est vraiment dommage que JC, qui a la solution en plus de la science infuse, ne se soit pas à la tête de la patrie »
Vous avez raison : le gouvernement manque singulièrement d’agents immobiliers, de représentants en vins fins et de quincailliers.
Une déclaration de principe n’est qu’un point de vue parmi d’autres, non ?
Nous sommes d’accord, Refondons !
Ce gouvernement de fonctionnaires, de professeurs, d’idéologues incompétents, de clientélistes partisans, manque singulièrement de professionnels libéraux.
Les résultats, l’effondrement de ce bunker que l’on croyait solide, sont là pour en témoigner. Et ce n’est pas fini.
Certes, JC. Aucun phénomène ne s’observe à partir d’un seul exemple. Au XVIIIe siècle, on croyait que les souris étaient des phénomènes de générations spontanées produites par des chiffons. Il a bien fallu que quelqu’un examine les avis et les confronte pour préparer son expérience. Dans le lot de ces avis, il y avait très probablement un petit monsieur renato qui s’en allait répétant:
« Ah, ça, Monsieur! Que les souris naissent des chiffons, c’est Untel, lui-même, qui me l’a dit! Allez-vous braver sa parole? ».
Et en effet, il fallait le faire…
mon Dieu faites que JC fasse de la France une patrie à 100% néocons à l’image du RU
« gouvernement de fonctionnaires, de professeurs, d’idéologues incompétents, de clientélistes partisans, »
JC, objectif comme toujours, a raison.
Supprimons-les
Paternoster, ne parlons pas de rupture violente, on ne navigue pas convenablement à coup de barre .
Il est hors de question de passer de 100% de vraicons à 100% de néocons… De la douceur, de l’équilibre, cornecul !
Je crois que les républiques d’Occident ont été livrées aux affairistes dans les années 70 (merci Giscard), par l’abolition des traités de commerces, des conventions économiques entre les états etc. Ensuite, que reste-t-il, puisqu’il n’y a presque plus à rien à gouverner? Des « faits de société », des discours sans substance, des querelles d’image etc. Chacun se pousse sur les tréteaux de Charlatan, et voudrait y remonter quand son heure est passée. En effet, ce n’est pas un beau spectacle, mieux vaut s’en détourner.
Mais est-ce une raison suffisante pour regretter les dictatures?
« JC, objectif comme toujours, a raison.
Supprimons-les »
Diable ! Retirons-les, c’est plus humain : on est pas à Bagdad !… Mettons les, comme bibelots souvenirs, sur la cheminée du grand-père et la poussière se chargera de leur avenir.
« le rôle de la veuve abusive (pléonasme, elles le sont toujours, par principe, surtout du vivant du grand homme). »
Est-ce que quelqu’un aurait a contrario, l’exemple d’un veuf « abusif » ( i.e qui aimait son épouse écrivaine jalousement, morte ou vive) ?
« En 1568, une première affaire est portée devant la justice, l’affaire dite « Muret » au cours de laquelle fut affirmé le droit d’auteur. Elle fut l’occasion pour l’avocat Marion de développer la thèse que « l’auteur d’un livre en est du tout maître et comme tel peut en disposer librement, même le posséder toujours sous sa main privée ainsi qu’un esclave ». Et il ajoutait « La raison en est que les hommes, les uns envers les autres, par un commun instinct, reconnaissent tant chacun d’eux en son particulier, être seigneur de ce qu’il fait, invente et compose. » L’acte de publication était vu comme une convention entre l’écrivain et le public, le premier donnant au second accès à son oeuvre à la condition que le second lui reconnaisse la pleine possession de sa création. En donnant raison à Marion, le Parlement fit entrer la propriété littéraire dans la jurisprudence. »
http://multitudes.samizdat.net/article.php3?id_article=168
« être seigneur de ce qu’il fait, invente et compose »
Quelle belle langue que celle du XVIe siècle !
Bonne journée,
remplaçons les rouges, ces dangereux assistés crypto socialos (qu’ils pourrissent à la rue!) par des surhommes tels que jc
Un publicité en haut à droite, pour un livre narrant l’histoire d’un ouvrière chinoise « s’ouvrant à l’individualité ».
Je relirais plutôt Le Pousse-pousse, ce terrible petit livre.
JC 8 h 41 min
l »argent ne faisant pas le bonheur, tous les Brits depuis Thatcher sont très heureux (et de plus en plus)
Chaloux,
on a pas « livré » aux affairistes, ils ont trouvé le vide politique les affairistes, et font des affaires, ce qui est leur job !
Il n’y a pas d’hommes politiques depuis longtemps en France. Il n’y a plus que des nomenclaturistes profiteurs de privilèges, particulièrement au Parti Socialiste où leur numéro de charlatans de tréteaux est follement drôle !
Harlem désir, le nouveau Buster Keaton !
JC, je continue à voter, mais ensuite je me détourne.
L’orage gronde sur Paris, Les averses commencent.
Il est temps. Levons l’ancre.
JC. Quelle chance aurait une vraie personnalité, comme de Gaulle par exemple, d’accéder aux plus hauts postes. Notre société de médiocres ne le supporterait pas plus de deux mois. Il faut vivre avec son temps, dit-on.
Régniez, celui qui se réjouit que la RDL censure votre lien n’est pas moi, je me bornais juste à observer votre technique de troll.
Vous lire prônant la liberté d’expression et le refus de la censure, vous dont les racines remontent au régime de Vichy et à la chasse aux Ju.fs, cela est un pur délice.
Et votre lien est toujours « censuré ». Une suggestion, charitable : mettez-le dans votre commentaire, sur ce modèle :
vermine.com
« Non ha l’ottimo artista alcun concetto
c’un marmo solo in sé non circonscriva
col suo superchio, e solo a quello arriva
la man che ubbidisce all’intelletto. »
Chaloux,
Je vote aussi, je passe par l’isoloir (!), càd je participe respectueusement au « rite républicain et démocratique ».
Cependant, comme je ne crois plus à cette farce devenue sondagière et médiatique, je vote pour un non-candidat : Sterne, Musil, Shakespeare, Berbiguier, Platon, Héraclite, Desproges….
Aucune personnalité (droite ou gauche) ne me représente au sommet du trou élyséen.
Chaloux
seule une lumière comme JC pourrait remplacer le Générâââl (on compte sur vous pour le convaincre de se donner à la Fraaance et donc au reste du monde)
Sterne :
Fanfan, restons raisonnable : on ne remplace pas le Généraaal, on lui succède.
carver [‘kɑːvəʳ] noun
a /Cookery/ “knife” ▶ couteau m à découper
■ carvers : service m à découper
b “person” ▶ personne (f) qui découpe
c Brit “chair” ▶ chaise (f) de salle à manger avec accoudoirs
(Robert & Collins)
Intitluer un bouquin sur Carver « Scissors », rien de plus normal, et quand il s’agit de découper le découpeur, on est en pleine mise en abyme (ou au tombeau), ce qui est encore plus fortiche.
On ne peut que se réjouir qu’un écrivian français soit traduit en anglais. L.Binet et son HHHh (?) ont fait un tabac au Jewish Book Festival de Sydney. Reste que, contrairement à Carver, on peut douter que LB devienne lui-même un jour le sujet d’un bouquin par un auteur estranger. Trop lish sur lui.
J’ai eu le bonheur d’enseigner Carver en prépa – le nec plus ultra de l’art de la fiction au fil du razoir, fine & tranchante, « Will You Please Be Quiet, Please? »; « They’re Not Your Husband »; « So Much Water So Close to Home ».
« (…) H E and Gordon Johnson and Mel Dorn and Vern Williams, they play poker and bowl and fish. They fish every spring and early summer before visiting relatives can get in the way. They are decent men, family men, men who take care of their jobs. They have sons and daughters who go to school with our son, Dean.
Last Friday these family men left for the Naches River. They parked the car in the mountains and hiked to where they wanted to fish. They carried their bedrolls, their food, their playing cards, their whiskey.
They saw the girl before they set up camp. Mel Dorn found her. No clothes on her at all. She was wedged into some branches that stuck out over the water.
« He called the others and they came to look. They talked about what to do. One of the men-my Stuart didn’t say which-said they should start back at once. The others stirred the sand with their shoes, said they didn’t feel inclined that way. They pleaded fatigue, the late hour, the fact that the girl wasn’t going anywhere (…) »
– So Much Water
Ce texte n’a été « édité » ni par le Lisheur en chef, ni par Tess-Not-of- the-d’Urbervilles, dont le nom Gallagher (on ne prononce pas le « g ») nous dit qu’elle « descend des étrangers venus en aide ». Oiseau noir?
Ne tirez pas sur Rory pour la variante qui décoiffe…Your man’s flippin’ dead already.
Benoît Ex-Seize 6 septembre 2013 à 9 h 09 min
crier au martyre, c’est sa tactique de vermine en effet
alors qu’attendez-vous
jicé t’as l’air de faire trop gaffe a prende des refroidis..au cas ou il te désavourait..et chaloux jure qu’il saurait reconnaitre degaulle déguisé en dragqueen mieux que jésus s’il toquait a sa lourde..dites le plus simplement que vous en ayez marre d’être refait au poke en ligne
« Aucune personnalité (droite ou gauche) ne me représente au sommet du trou élyséen. »
d’ailleurs on n’a aucune idée de pour qui vous en pincez (c’est la marinette qui va être vexée)
Fanfan, je prépare soigneusement un coup d’Etat amical. C’est pour bientôt… Nous nous entraînons tous les jours en secret dans les pinèdes et sur les plages de Porquerolles. Notre arme : l’effet de surprise. Une nuée de scooter surarmés va fondre sur Médiapart, M6, Rue89, Gallimard…
Tout est prévu pour l’entrainement journalier : rosé de Provence bien frais, anchoïade à l’amande, tapenade explosive, figues capables de tuer un âne à vingt pieds.
J’arrête là. Il faut que j’y aille ! BàV !
Pourquoi pas « réviseur »? Passou lui-même le mentionne dans son papier…
Merci à Barozzi pour la photo extraordinairement ressemblante de Hollande.
une photo de FH ne se prenant pas au sérieux c’est un scandale
Si mes souvenirs sont bons la série d’où est tiré ce bunker a fait l’objet d’une exposition vers la moitié des années 70. Est-ce que quelqu’un s’en souvient ?
Est-ce-que quelqu’un se souvient de ce que je fous là ?
En lien direct avec mon insomnie ce bel article de Claire Guillot :
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/09/06/visa-pour-l-image-les-papis-de-la-photo-de-guerre-font-de-la-resistance_3472201_3246.html#ens_id=3469452&xtor=RSS-3208
Le final colle très bien à cette photo choisie par Pierre Assouline.
Un editor aurait pu dire à Proust que la Bibliothèque Ambrosienne est à Milan, pas à Venise. Aurait-il donnée au narrateur l’envie de visiter MIlan plutôt que Venise?
Les editors de titres, c’est le quotidien des journaux.
On écrit un papier correct, et on le voit publier sous un headline stupide ou putassier.
Le titre le plus con d’aujourd’hui revient au Monde:
« Des anti-mariage gay se remobilisent contre une intervention en Syrie ».
Oui, Renato :
paul virilio bunker archaeology
Gloire à nos alliés!
Belle photo publiée par « comment en sortir » à 8h08
Ils sont magnifiques, il ne leur manque que l’écharpe du PSG.
Est-ce-que quelqu’un se souvient de ce que Sarkozy est allé foutre en Libye ?
Il me semble, Renato, que les photos de cette exposition sont visibles dans ce livre :
http://www.papress.com/html/book.details.page.tpl?isbn=9781568980157
On peut les voir sur le mur « images » à la rubrique :
paul virilio bunker
Aloïs ! medication time !
Merci Christiane.
J’ai trouvé dans votre lien la date que je cherchais, et il y a un catalogue.
Maintenant je peux aller au garde-meubles et demander à coup sûr quelques cartons — c’est désagréable d’arriver là-bas et leur dire : « je cherche quelque chose, mais je ne sais pas où chercher ».
Est-ce-que quelqu’un se souvient de ce que Hollande veut aller foutre en Syrie ?
Est-ce-que quelqu’un se souvient de ce que Monsieur Williams est allé foutre dans la 5e Avenue?
@10 h 51 min
le Bien
@aloïs 11 h 10 min
essayer de faire respecter le droit international alors que ça craint,ce n’est pas une guerre entre bons et méchants , outre les intérêts géopolitiques
Leo Bloom Pold
Monsieur Williams est un fidèle client ! Venu dans notre célèbre éshoppe sur la Vème, acheter discrètement pour un ami l’une de nos dernières créations : un gode-ceinture Obama.
Est-ce-que quelqu’un se souvient de ce que Droit International veut foutrement dire ?
u., c’est une bonne remarque, sur les articles de journaux.
Une chose me passe par la tête : qu’en est-il des poèmes proposés à l’édition (oui, je sais, c’est plus rare) ? Je ne vois pas trop Gordon Lish intervenant sur les poèmes de Carver.
Cette affaire des amendements de Lish, des plaintes de Carver avant sa mort, puis des rétablissements d’après les manuscrits…, est très embrouillée. Il est curieux qu’en 1984, dans une de ses dernières publications ( Vintage Books, NY, 1984) Carver n’en dise rien quand il parle de Lish.
Qui se souvient d’un écrivain infiniment original et d’une sensibilité charmante encore qu’incomprise du vulgaire ?
Droit International ? Il y a une faculté pour ça.
Est-ce-que quelqu’un se souvient de ce que « vulgaire » veut foutrement dire ?
@ aloïs
……………………………………………………………………………………………………………………
Le sens de cette photo d’illustration montrant un bunker qui s’enlise dans ses fondations de sable et semble en voie de disparition comme les ultimes dinosaures de jadis ?
Symbole de l’édition papier dont Bernard de Fallois prévoit la fin dans le twit d’à côté ?
Mais qui tire sur l’editor, l’éditeur ? S’agit-il d’une guerre civile… de papier ? Tout ça n’est pas très clair !
On n’a rien à faire du petit doigt, du règlement, des bricoles de cuisine, du poids respectifs des cuisiniers, des marmitons, Carver, Lish, ou autres, si la cuisine est bonne !
Déjà le papier ne disparaîtra pas, Jacques ; puis, étant donné que désormais on publie tout et n’importe quoi, l’editor non plus ne disparaîtra car sa fonction n’est pas liée au support. Il se peut bien que le conflit soit un coup monté par les editors pour créer à terme une base de négociation.
Jacques Barozzi,
La littérature papier est morte, aussi morte que la puissante corporation des Diligences. Constatons, en compatissants madrés mais non surpris, les derniers soubresauts de la Mafia littéraire, pauvre Cénacle autarcique qui n’a toujours rien compris.
La Croisière s’amuse,
évidemment, cela n’empêche qu’un segment « papier » restera longtemps encore : pas tellement pour le marché, plutôt pour archives et bibliothèques.
Un piège à con pour Rose et Clopine
Des automates tweeteurs et dragueurs
06.09.2013 | THE NEW YORK TIMES
Sur les réseaux sociaux, une foule de robots se font passer pour des militants, des journalistes ou des amoureux transis.
Livraison d’une « cargaison spéciale » avec balade de la marine russe devant la Syrie : anticiper est un art difficile, mais tout à fait possible.
KGB meilleur formateur que CG Corrèze.
» Sterne, Musil, Shakespeare, Berbiguier »
Tu vas trop vite en besogne, jicé, Berbizier n’est pas encore tout à fait « refroidi ».
Note qu’il s’en est fallu de peu : à l’époque où Berbize grattait au Racing, genre directeur des godasses et des maillots crottés, l’inénarrable Casque d’Or, son chalumeau entre les dents et un six-coups dans chaque pogne, s’était pas gêné pour lui balancer toute la sauce.Rrran !! La bataille de Midway à lui tout seul.
L’autre s’en est jamais vraiment remis, aujourd’hui réduit à Pôle Emploi et à baver tout ce qu’il sait (Labit et Travers -« et », pas « de »… nuance comme dit sergio-, élégamment qualifiés de « champions du Tarn »).
(Tu dis, jicé ? C’est pas de ça que tu causes ? Ben ça, tu mendieras tant…)
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2009-2010/rives-flingue-berbizier_sto2320588/story.shtml
« Droit International ? Il y a une faculté pour ça. »
Toto vient juste de finir le « Paul Claudel expliqué aux petites filles », dernier opus -illustré et en gros caractères- de Paul Edel. Faut croire que ça l’inspire.
…
…autant retourner,…à l’€urope des baronnies,…chaque département peut en loger une vingtaines ou plus,…
…et sans les supermarchés et grandes surfaces,…çà vas nous faire une distribution par le marché noir en diable,…
…les affaires, le commerce,…mon Hermès à moi,…
…
…Versailles,…complètement anti-français,…tous pour un,…et un pour s’en foutre,…de tous les français,…
…la clique aux Bonaparte à Charles Quint,…
…
…la crème en France,…et en Europe,…nos S.S.,…des bals – masqués,…
…St-Georges,…Zorro,…le comte de Monte – Cristo,…
…les Vert-Bio,…aux services et soufre-douleurs des industriels,…des jaunes dans le mille,…collabo’s,…
…
…entre partis opposés en apparences,…c’est le peuple qui trinque,…de taxes,…dans l’oasis à Stalag-13,…Comandature à deux balles,…etc,…
…
« foutre dans la 5e Avenue? »
Son zèle l’a même fait continuer jusqu’à la Treizième. Mal lui en a pris, il est vrai.
« Une chose me passe par la tête : qu’en est-il des poèmes proposés à l’édition (oui, je sais, c’est plus rare) ? Je ne vois pas trop Gordon Lish intervenant sur les poèmes de Carver. » (C.P.)
En effet…
Quand le cas d’Eliot, il fallait tout le culot, toute la sauvagerie inspirée de Pound pour réduire le WL de moitié et couper tout le côté trop sentimental ou ironique. Quel travail!
Eliot était « consentant », comme on dit.
D’une certaine manière, cet accord donné à la chirurgie impitoyable de Pound reflète une conception de l’écrivain face à son propre travail, comme on le voit dans The Function of Criticism.
La critique au sein même de la création: « the larger part of the labour of an author in composing his work is critical labour; the labour of sifting, combining, constructing, expunging, correcting, testing », etc. Ce qu’il appelle « this frightful toil » contre l’obéissance à la Voix intérieure…
Charcutez, puisque je me charcute moi-même.
Mais on n’est jamais totalement consentant.
L’assentiment laisse des restes, ou des remords.
Impossible de dire non à Pound, mais on voit Eliot reprendre des phrases ou des structures formelles dans les textes postérieures aux années 20…
Bon, la parole est aux lettrés.
Il se trouve seulement que ces deux personnages m’intéressent.
Quand le cas d’Eliot > Dans le cas d’Eliot
Cette histoire d’auteurs multiples (cas limite de l’éditing) est bien intéressante et l’histoire littéraire ne cesse de montrer à quel point elle est répandue.
Le père Brecht par ex., et son travail avec Elisabeth Hauptmann et tant d’autres.
Chez certains la prise de conscience de l’échelle de ces pratiques conduisent à foutre en l’air l’idée d’une oeuvre, et à se réfugier dans une conception Gault et Millaut de la littérature.
Ce qui compte, c’est ce que j’ai dans mon assiette.
La réception, comme disent les collégiens (mâtin).
C’est embêtant parce que ça rend le convive un peu discourtois.
Mon assiette, c’est mon assiette.
Viens pas saucer.
On peut compter sur Pound pour amputer le sentimental et l’ironique, c’est pas le genre de la maison. La poésie de Oound c’est du pesant, du sérieux, du culturé jusqu’à la moelle.
Un peu plus et on lui aurait donné la paternité étymologique du premier sens de TO POUND
POUND [paʊnd]
(…)
[+ earth, paving slabs] ▶ pilonner
[guns, bombs, shells] ▶ pilonner
■ to pound [something] to a pulp : réduire or mettre [quelque chose] en bouillie
■ to pound [something] to a powder : réduire [quelque chose] en poudre
■ the ship was pounded by huge waves : d’énormes vagues battaient contre le navire
■ to pound [something] with one’s fists : marteler [quelque chose] à coups de poing
■ he was pounding the piano/typewriter : il tapait comme un sourd sur son piano/sa machine à écrire
What a carve up!
c’est extra, Bloom, votre message de 9h36.
(mais quel rapport avec Thomas Hardy ?)
Comment définir la relation Stein – Hemingway ?
To pound, pas mal.
Kill the mocking bird !
à ceux qui contestent des commentaires sur le , je signale qu’un numéro de traverse (12) est consacré au reste avec un article de Virilio « l’art funéraire de la machine de guerre)
(mais quel rapport avec Thomas Hardy ?)
—
Tess Gallagher, la future veuve du Grand Raymond, a « édité » elle aussi certains des écrits de son génial & tortueux mari…
Tout le monde a essayé de le (dé)posséder, Carver, comme c’est le cas de Tess avec son proprio terrien et son Angel, le si ironiquement mal nommé.
A private joke, in reverse… terriblement carverien…( ça pourrait vous jouer des tours un jour, ce démon du jeu de mots, m’a dit mon ambass…bon, tant que c’est que ça…live and let live).
la couverture de ce numéro de traverse
http://images.arcadja.com/adami_valerio-_mrs_schliemann_e_i_resti_di_mecene_~OMd44300~10519_20071216_10868_210.jpg
VALERIO ADAMI
1935
« Mrs Schliemann E I Resti Di Mecene »
Numéro 6 dit: 6 septembre 2013 à 12 h 07 min
« Alexis Vincent Charles Berbiguier de Terre-Neuve du Thym, né vers 1764 ou 1776 à Carpentras où il est mort le 3 décembre 18511, est l’auteur d’une vaste autobiographie en trois volumes et 274 chapitres intitulée Les farfadets ou Tous les démons ne sont pas de l’autre monde2. Obsédé toute sa vie par des créatures démoniaques qu’il nomme « farfadets », soigné sans grand succès à la Salpêtrière par Philippe Pinel, pionnier de la psychothérapie, il est considéré par Raymond Queneau3 et André Blavier4 comme un archétype du fou littéraire. » (Wiki)
« Jamais le Pape n’a téléphoné à cette personne explique le Père Lombardi qui a joint le Figaro à cet effet depuis Rome. La seule fois où François a téléphoné en France c’était pour parler au cardinal Barbarin. Je déments absolument cette « information ».
C’est une certitude : le Pape n’a jamais téléphoné à ce jeune homosexuel. Il y a toujours le risque que des gens se fassent passer pour le Pape par téléphone».
Jacques….
la drague a ses limites : là, tu vas trop loin, comme dirait Cocteau.
Virilio :
During my youth, work on the European littoral forbade access to it; they were building a wall and I would not discover the ocean, in the Loire estuary, before the summer of ‘45.
The discovery of the sea is a precious experience that bears thought. Seeing the oceanic horizon is indeed anything but a secondary experience; it is in fact an event in consciousness of underestimated consequences.
I have forgotten none of the sequences of this finding in the course of a summer when recovering peace and access to the beach were one and the same event. With the barriers removed, you were henceforth free to explore the liquid continent; the occupants had returned to their native hinterland, leaving behind, along with the work site, their tools and arms. The waterfront villas were empty, everything within the casemates’ firing range had been blown up, the beaches were mined, and the artificers were busy here and there rendering access to the sea.
On voit mieux ici :
http://www.themorningnews.org/gallery/the-frightening-beauty-of-bunkers
P. Virilio a quelques soucis avec la science, avec quelques principes élémentaires.
Mais c’est une autre histoire.
« On voit mieux ici :
http://www.themorningnews.org/gallery/the-frightening-beauty-of-bunkers »
Effectivement ! on voit mieux la connerie humaine récupérant un objet fonctionnel WWII pour en faire un objet d’art actuel ….
L’imbécillité se porte bien.
JC, P. Virilio est un artiss, filosofe en plus; on dit pas « imbécile ».
Lorsqu’un con de luxe traite un grand homme filousophe et artiss, d’imbécile, il lui rend hommage, quelque part…
JC,
« hommage » est un mot à ne pas employer à tort et à travers.
Je reviens vous lire plus tard.
Je dois opérer un retranchement.
pour ceux qui ont des soucis en invention, je signale que « restance » c’est déjà fait
http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0611021232.html
pas mal linterviouve de bernard de fallois..preuve que c’est confus l’avenir..en tout cas, pas faire d’erreur sur « papier » et métonymie du « livre objet » tel qu’on l’a connu baroz..on a jamais consommé autant de papelard, dingue, le zero papier est un mythe des années 80..et c’est trés dur de concurrencer un objet aussi ergonomique et relativement bon marché que le livre..et en plus qui flatte ô combien la main du consommateur, pour un commercial serieux ça reste une façon de grand oeuvre marketting..mais voilà, c’est une « forme » qui s’est trouvé, et comme toute forme parfaite on oublie tout son process de commande/fabrication encapsulé dans une technique qui n’a cessé d’évoluer et qui a atteint plusieurs fois une sophistication inouie, au service d’une même forme, du mozart:
https://www.youtube.com/watch?v=6wHiddZOfa8
le plus dur c’est de penser une autre forme, une autre commande, un « éditeur » qui engagera quoi ? quel risque ?
JC….. dit: 6 septembre 2013 à 13 h 49 min
L’imbécillité se porte bien.
Oui, le boug, mais après avoir évoqué toutes les bêtises qui se sont dites à l’époque de l’apparition du livre de poche dont il fut l’un des maîtres d’oeuvres, Bernard de Fallois semble croire aujourd’hui que la lecture sur tablette fait appel à d’autres points du cerveau que celle sur papier ! Il est temps qu’il prenne une retraitre bien méritée, non ?
« Raymond Queneau3 et André Blavier4 » (JC….. dit: 6 septembre 2013 à 13 h 26 min)
Démoniaque mon cul.
Quand même, on peine à imaginer Queneau, Normand pur jus, en numéro 3, mettant la main au paquet d’avants. Nicollin dirait qu’au moins dans le foot, y a pas d’ hormosessuels.
Moi j’aime bien la lecture sur stèle de pierre, je la pratique encore dans les cimetières, le boug !
il y avait déjà une page RdL sur les bunkers;
voici comme ils inspirent au pays …. du futur Nobel ?
Belle initiative des architectes japonais de SpaceSpace avec ce bunker en plein milieu du salon.
http://www.zeutch.com/archi/ground-and-above-roof-house-25666
non je crois que c’est sérieux, une telle forme que « le livre » nous précéde baroz et ordonne surement a un point que l’on imagine pas notre façon de penser, la façon d’y accéder, le poids dans la main ne sont pas des bilvesés, le livre s’adresse a notre corps peut être moins que nous nous adressons a lui, aussi ça me semble trés raisonnable de se poser de telles questions
« qui flatte ô combien la main du consommateur »
Le grand Georges disait à peu près la même chose, en inversant juste un poil la perspective :
« Gloire à la bonne soeur / Qui par temps pas très chaud / Dégela dans sa main / Le pénis du manchot »
Moi j’aime bien la lecture sur stèle de pierre
ha c’est certain que lire affallé a moitié cul nu un live de poche qu’on retourne comme une tinpu..mettons le festin nu..avec un paquet de gauloise et une bière..c’est pas pareil
..les clichés viennent bien, avec les tablettes c’est confus
en inversant juste un poil la perspective :
une lectrice est toujours manchote..vieux comme le monde ? non..mais pas mal vieux hin
Quand bouguereau donne dans le « sérieux », il est d’un chiant !
t’as raison keupu..ça tombe bien c’est l’heure..amuse donc un peu la galerie
Il a l’air affectueux, le truc, on dirait Gros-câlin…
Ah, si Fritz Todt avait connu les imprimantes 3D…
pour la science
Visionnaire. Le 16 août 1964, Isaac Asimov, l’un des plus grands auteurs de science-fiction de tous les temps, tentait de prédire le monde tel qu’il serait en 2014. 49 ans plus tard, ses pronostics ont été republiés par le New York Times (article en anglais). Verdict: Asimov est tellement proche de la réalité que c’en est presque effrayant. Illustration en quelques citations:
, toutes choses qui interviennent en amont du travail du correcteur et de celui du réviseur.
en aval , le lecteur !
le livre de Marie Darrieusecq fait parie de la première sélection du Goncourt, chouette !
Madame Verdurien dit: 6 septembre 2013 à 15 h 54 min
le livre de Marie Darrieusecq fait parie de la première sélection du Goncourt, chouette !
« Il faut beaucoup aimer les hommes », ça n’a rien de chouette même si ça effraie.
En attendant celui de Passou, un avis avisé sur le dernier Darrieu à sec
http://pauledel.blog.lemonde.fr/2013/09/04/jai-lu-marie-darrieussecqle-dernier/#comments
Ah, si Fritz Todt avait connu les imprimantes
Y a gourance, sergio…ce que tu vois à l’image, c’est l’épave, un rien fossilisée, de la 404 Pijot d’Ari Vatanen -le champion de la ligne, le cador du volant – vautrée dans le fech fech du désert marocain. Sont cons, ces Finnois.
Todt pas content, la Betterave non plus. Verdammte Scheisse!
G (20Q+1 ) tout compris dit: 6 septembre 2013 à 15 h 39 min
ses pronostics ont été republiés
Même le propulseur à effet Hall ? Là ça va bomber je vais en mettre un sur ma Yam…
le dernier Darrieu à sec
Si tu passes par le bunker à Paulo, baroz, n’oublie pas la poignée de sable.
Lu l’extrait de Darrieusecq donné par Paul Edel/ J. Barrozi
« Elle ne voyait plus son visage, ni ses yeux divagants. Leurs reliefs s’annulaient, chaleur cyclope et bouches mouillées. Il voulait parler encore, mais moins . Sa bouche éclosait hors de ses joues râpeuses, ses lèvres étaient encore plus douces et elle fondait, molle et dure, tendre et tendue . Il s’écarta une seconde et elle crut qu’il allait encore évangéliser avec le Congo mais non. Il la regardait.il avait l’air heureux. »
Quand on s’ennuie à mourir devant une telle prose, il suffit de changer une lettre.
« Elle ne voyait plus son visage, ni ses yeux divergents. »
Simone et Jean-Paul au Katanga.
Darrieusecq : un avis autant avisé dans Le Point d’une consœur à Popol
C’est con les canards, mais ça fait cossu dit: 6 septembre 2013 à 16 h 28 min
la 404 Pijot d’Ari Vatanen -le champion de la ligne, le cador du volant
Ha oui remember même les Stuttgars ils étaient posés par terre plus du tout renards du désert…
sur le regard, de très belles remarques de Simmel dans son essai sur Rembrandt (à recommander à P.Edel s’il ne l’a pas lu)
« Bien sûr,les regards fixent chaque fois un point, m
sur le regard, de très belles remarques de Simmel dans son essai sur Rembrandt (à recommander à P.Edel s’il ne l’a pas lu)
« Bien sûr,les regards fixent chaque fois un point, mais ils voient en même temps quelque chose qui ne peut être fixé…..
Il faut beaucoup aimer les livres pour dénommer « livre » le machin de Darrieussecq.
Y serait pas mal avec une cheminée qui fume…
Je me demande si [G (20Q+1 ) tout compris]n’est pas le double intelligible de Darrieussecq.
[G (20Q+1 ) tout compris] = HR
Que peut elle faire de tout ses Q ? Pas tout compris…
Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2013 à 14 h 25 min
Bernard de Fallois semble croire aujourd’hui que la lecture sur tablette fait appel à d’autres points du cerveau que celle sur papier
C’est pas cela, mais ça va être un joyeux fromage entre l’approvisionnement en piles, l’inscription chez un vendeur, les mots de passe à quarante-douze chiffres, les manipulations et rangements pour balancer le tout dans la tablette, les démarches quand on a paumé le mot de passe ou l’username… Quand tout est prêt on est lessivé on lit Jours de France…
t’es a l’ouest sergio..tu sras identifié par empreinte adn..la nsa saura avant toi que tu vas prende ta yam beurré et bloquera linjexion..éh oui elle se rendra tellement utile à la collectivité que rénato te dira de prende le plug qui souhaitera un bon anniversaire a son « ceo »
Plus je vois ces extraits de rentré, plus Gordon Lish me paraît sympathique et inspiré.
Coupons, corneboeuf, coupons.
Je vois que le nommé Yann Moix propose un roman de plus de 1 000 pages.
Allons, allons.
Est-ce bien raisonnable?
l’inscription chez un vendeur
ça sra pas trop dur y’en aura pus que 2..t’as lu de fallois..en gros ça sra l’contraire..c’est les esseclus fauchés qui devront mette des usernames et des piles et qui se front èche..la liberté ça a un prix aprés tout merde
ces extraits de rentré > ces extraits de rentrée
daphnée, tu as tout faux sur Bodard et sa correctrice, c’etait MFL devnu madamle bodard qui se tapait le boulot.
Je vois que le nommé Yann Moix propose un roman de plus de 1 000 pages
dedans y’a les makinguofs avec ses ienchs et ses pétasses..sinon y’a un résumé gratos..avec pub d’accord..mais franchement c’est plus joli
Tu mates la photo du haut, tu charcutes un peu dans le titre de 2 des meilleurs romans de la rentrée, et t’obtient la légende:
Le (4è) Mur du Transatlantique,
légende signée Sorj McCann, pseudo de Colum Chalandon
Tout rapport avec la verte Erin etc…
Tu lis « plus de 1 000 pages », et tu replies sur une ‘récolte’ de haïku…
« 1000 pages »..c’est comme payer ton capoutchino avec des deutcheumark en 1922 zouzou..les allemandes te jettent leur choucroute..
et tu replies sur une ‘récolte’ de haïku…
tu connais la vanne zouzou « la thora c’est ça »
Paul Edel tutoie Daafnée?
On nous aurait caché quelque chose?
Tu l’as trouvé comment Taubira à la télé, hier soir, JC ?
C’est de la bonne, question spectacle !
Est-ce qu’elle a fait de l’audience au moins ?
Je crois que pas mal d’écrivains qui choisissent l’auto-édition sur amazon ou ailleurs utilisent les services de « copy editors » (tarif syndical.) D’autres préfèrent confier la relecture à des amis sûrs (souvent des profs) ou déjà dans le métier, voire à leur conjoint (lorsqu’ils sont près de leurs sous et qu’ils ont la chance que c’est un ou une passionné(e), quelquefois ils obtiennent des avis spontanés d’auteurs confirmés qui les ont lu sur leurs blogs. Ce qui paraît intéressant dans le cas des écrivains en devenir qui prennent radicalement les choses en main, c’est qu’ils sont confrontés à tous les aspects de l’art publicationnel (quel mot horrible, bien fait pour eux) ; ils doivent bosser suer la mise en page, les polices, le design de la couverture. Le contenant, l’enveloppe, le papier cadeau, la photographie de quatrième de couve (la fameuse « plat verso »), étant choses primordiales, à égalité, des deux côtés du fleuve éditorial, le pro comme l’amateur. Bien fait pour eux.
« la quatrième de couve »
C’est de l’argot de harem.
To Pound, u.!
‘for he was no jolly good fellow…and so says all of US’*
*Bar burly Ginsberg, that is, he of « September on the Jessore Road ».
« Paul Edel tutoie Daafnée?
On nous aurait caché quelque chose? »
C’est vrai qu’on hoquète.
Un jour j’ai voulu, j’ai pris une claque.
C’est son côté existentialiste.
Quelqu’un a-t-il lu le roman de Christophe Ono-dit-Biot, « Plonger », publié par Gallimard ?
Passou en fut-il l’ « editor » ?
des journées entières dans les arbres dit: 6 septembre 2013 à 13 h 08 min
c’est extra, Bloom, votre message de 9h36.
Vous avez eu raison de le signaler de nouveau à notre attention, c’est un bel hommage à l’écrivain Carver, une formidable invitation à le relire ou le découvrir pour ceux qui…Un chouette post que j’ai parcouru rapisement des yeux en temps réel me disant que je devrais taper un p’tit mot, mais bon, l’agenda prétendûment chargé, le stress du matin, sont des excuses trop parfaites pour ne pas laisser notre fainéantise (la mienne fait du culturisme, hypermusclée, gros poil dans la main, un vrai hêtre onésiphorien plein des divertissements qui pendent à ses branches comme un excès de bagues à des doigts) commettre un gentil petit crime d’indifférence. On se dit que quelqu’un le fera à notre place en quand c’est le cas, loin de nous calmer et de nous enjouer, ça nous picote encore plus…En fait nous nous « éditons » nous-mêmes tout le temps, à chaque moment de la vie, on traîne derrière soi pas mal de brins d’adn de gestes assoupis dans l’oeuf que jamais rien ne répare vraiment. Le thème de l’editor est quelque chose qu’aime bien traiter l’auteur du blog je crois, c’est son marronnier de sakura-sakura (observer les bogues tomber c’est presqu’aussi beau que voir voler des pétales blancs…), avant la grande question, la grande peur aussi, était tout entière contenue dans le verbe « publish » (‘Publish or perish’), aujourd’hui tout est soumis au bon vouloir du radical « edit », (‘Edit or Reddit’, pourrait-on s’avancer à dire, ‘laisse-toi éditer sinon c’est internet et toute la blogosphère commentatrice qui le fera.) « L’anti-Edit, Nouvelle schizophrénie du monde éditorial », voilà un bouquin qu’aurait pu nous écrire Gilles et Félix, faut toujours chasser les faux Snark et les pseudo-Oedipe dans la vie.
le show politique ne justifie pas de la dépouiller de son e Tu l’as trouvée
G (20Q+1 ) tout compris dit: 6 septembre 2013 à 18 h 33 min
le show politique ne justifie pas de la dépouiller de son e Tu l’as trouvée
pense à tes fautes le comique
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