Ce que républicain veut dire
« En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine ». Elle n’a l’air de rien, cette phrase. On la dirait banale. Elle sortirait par inadvertance dans la bouche d’un invité du « Grand journal » qu’elle ferait aussitôt rire sans que nul ne se demande pourquoi. Et pourtant, elle me poursuit depuis des années. Depuis un petit quart de siècle précisément. En 1989, quand personne ne connaissait le nom de Daniel Cordier en dehors du cercle étroit des historiens de la seconde guerre mondiale, et de celui, plus restreint encore, des survivants de la Résistance des réseaux et des mouvements, la parution du premier tome de sa biographie de Jean Moulin L’inconnu du Panthéon (Lattès) me secoua. Un monument. Après avoir consacré plusieurs jours et plusieurs nuits à lire les épreuves de ce pavé de plus de mille pages, je rencontrai son auteur à Biarritz pour son premier entretien. Il me parla de 10h à 18h sans s’interrompre. Bien qu’il fut plus âgé que moi d’une trentaine d’années, il en ressortit en pleine forme, prêt à poursuivre si nécessaire, et moi, exténué. L’homme se révéla certes prolixe, bavard, intarissable, digressif, mais passionnant, d’une intelligence aigue et d’une mémoire phénoménale. De quoi remplir dix pages dans le magazine Lire et consacrer sa couverture à saluer l’apparition d’un chef d’œuvre dans l’ordre de la biographie historique. Mais de son flot de paroles, de dates, de noms, de faits, une phrase m’est restée qui me hante depuis notre première rencontre en 1989 : « En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine ». Me croira-t-on si j’avoue que, plus encore que la fameuse formule sur la république des lettres, elle a inspiré le nom de baptême de ce blog ?
C’était à l’été 1942. Daniel Cordier, 22 ans, engagé dans la France libre dès juin 1940, tout à sa haine du maréchal Pétain à qui il ne pardonnera jamais de s’être couché en signant l’armistice au lieu de continuer le combat, venait de passer plusieurs mois à être formé aux techniques du Renseignement par le BCRA en Angleterre. Après y avoir suivi une spécialisation en transmissions radio (codage, décodage etc), il fut parachuté en France, en zone libre près de Montluçon, pour servir de radio à Georges Bidault, alors l’un des chefs du mouvement Combat. Sauf qu’à l’arrivée, le jeune homme vit son affectation modifiée et il retrouva secrétaire d’un autre dirigeant de la Résistance dont « Rex » était le pseudonyme (et dont il apprendra bien plus tard qu’il s’appelait Jean Moulin). Le soir où il lui fut présenté, le « patron » l’emmena dîner dans un restaurant de la place Bellecour et lui demanda de raconter sa vie. Alors deux heures durant, Cordier lui raconta son jeune passé d’activiste : antisémite, antiparlementaire, anticommuniste, antidémocrate, antirépublicain, antimaçon… Animateur d’un Cercle Charles Maurras et responsable des Camelots du roi à Bordeaux, peu avant de trouver un bateau pour l’Angleterre à défaut de l’Afrique du nord, il en était encore à briser les vitres des magasins juifs de sa ville à la tête de son petit groupe de nervis. Durant tout le récit, Rex/Jean Moulin ne dit mot. Puis il lui dit : « En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine ». Et en faisant quelques pas dans la rue, cet homme qui allait devenir le plus recherché de France à la fois par la police de Vichy et par la Gestapo, celui à qui l’on doit d’avoir unifié les mouvements de résistance derrière le général De Gaulle, ce haut-fonctionnaire radical-socialiste, préfet d’Eure-et-Loir révoqué et mis en disponibilité par Vichy, l’engagea comme son secrétaire particulier ; il lui témoigna une absolue confiance dans la clandestinité en lui confiant la tache de le remplacer en son absence auprès des mouvements pour leur distribuer l’argent de Londres et les consignes du chef de la France libre.
Cette première rencontre avec Daniel Cordier à Biarritz en 1989, j’y ai repensé en visionnant Alias Caracalla, un film d’Alain Tasma, adapté du livre éponyme (Folio) de Daniel Cordier, deux épisodes diffusés ce samedi et ce dimanche à 20.45 sur France 3, à la veille du 70 ème anniversaire de la première réunion du CNR (Conseil National de la Résistance) présidée par Jean Moulin dans un appartement de la rue du Four, à Paris. La réussite du film tient à ce qu’il rend bien le quotidien des résistants lyonnais en zone libre et parisiens en zone occupée : rendez-vous, relevés de boîtes aux lettres, moyens de fortune, longues errances urbaines à porter des valises, restaurants aux oreilles indiscrètes, planques incertaines, réunions houleuses, querelles de chefs, difficultés à s’entendre avec les partis etc. Sans oublier l’essentiel : la solitude des uns et des autres, à commencer par celle des deux protagonistes d’Alias Caracalla. Au lieu d’en faire des tonnes sur le romantisme de l’espionnage, il démystifie tout ce que cette activité a pu avoir d’héroïque en montrant bien qui étaient les soutiers de la Résistance. Non pas Moulin, Bidault, Passy, Frenay, Bourdet et d’autres, tous impeccablement interprétés (surtout Moulin par un Eric Caravaca très convaincant) qui étaient déjà des hommes faits, mais ceux de la génération de Cordier : des gamins et des amateurs inconscients du danger. C’est à peine si on aperçoit des Allemands. L’Occupation prend dans ce film son vrai visage de guerre civile, qui s’affirmera au grand jour à la Libération. Alain Tasma livre en creux un beau portrait de la relation, toute de respect, de confiance et d’admiration, qui lie Daniel Cordier à Jean Moulin, d’une vingtaine d’années son aîné, son patron dans l’action clandestine sur le terrain mais aussi son Pygmalion en politique et en art. Celui qui le décille de tous ses préjugés et de ses haines. Alain Tasma a eu également bien du mérite à convaincre Daniel Cordier (interprété de manière saisissante par le jeune Jules Sadoughi) de se prêter au jeu et à s’accommoder de ses exigences; car celui-ci est d’une précision maniaque et ne laisse rien passer qui puisse paraître exagéré, inauthentique ou anachronique.
Le premier épisode du film traite de l’avant-guerre, de l’engagement et de la formation en Angleterre ; le second du quotidien du résistant sur le terrain. Ce n’est pas qu’un film sur la guerre. Il va au-delà, plus loin, jusqu’à nous. Il trouve un écho très contemporain dans la récente décision du ministre de l’Education nationale de faire arborer en permanence au fronton de toutes les écoles de France le drapeau et la devise de la République. Car si j’avais une phrase à en retenir, c’est bien celle-ci, à peine modifiée, et qui n’a pas besoin d’être explicitée pour revêtir son sens le plus profond : « En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’aie eue d’avoir une enfance républicaine ».
(« Eric Caravaca et Jules Sadoughi, alias Jean Moulin et Daniel Cordier, dans le film d’Alain Tasma » photo D.R.)
865 Réponses pour Ce que républicain veut dire
Les enfants d’aujourd’hui auront-ils eu une enfance républicaine ? Ne pas répondre trop vite …
la fachosphère va bientôt se déchaîner ici, ça commence avec JC
Je suis le soutien des fascistes je suis le roi des c ons
Antisémite, antiparlementaire, anticommuniste, antidémocrate, antirépublicain, antimaçon…
C’est le portrait craché de JC, ça. Comme quoi il ne faut préjuger de rien.
L’usurpation de pseudo est-il un délit, que non, grand dieu ! C’est seulement le signe de l’impuissance des contradicteurs….
Le billet parle de choses importantes : on y revient, les blattes ?!
Comment peut-on être républicain quand on a la haine de soi et des autres?
La haine du riche ou du pauvre, la haine du bourgeois bobo de gauche et la haine du prolo de droite extrême?
c’est vrai que les commentaires de ce blog sont plutôt remplis de haine que débordant d’amour…(boudegras, JC, LML…)
ça tombe bien j’avais justement à faire que d’échanger avec des sacs à sacs
Vous êtes à mettre dans le même panier, les sigismond, alain et consors…
Dans le lien Jean Moulin mis en ligne par Pierre Assouline, l’ historien Léon Poliakof dans un commentaire précise que l’on ne peut « mettre tous les français dans le même costume ».
Ajuster vous aussi plus précisément les tailles et l’on pourra discuter.
« Antisémite, antiparlementaire, anticommuniste, antidémocrate, antirépublicain, antimaçon…
C’est le portrait craché de JC, ça. »
il est en outre raciste et atteint d’hallucinations – il répète inlassablement que la patrie est menacée et que sa jehanne s’est cassé le quulle en tombant dans une bassine qu’elle croyait remplie d’alcool à 90%
les commentaires sont massivement dissuasifs, et pas seulement de commenter ce qui est un exercice qui peut-être périlleux : comment expliquer que parmi les nombreux lecteurs qui suivent les billets il y en ait si peu de nouveaux qui préfèrent s’abstenir que de poser quelques lignes comme une carte de visite , sans autre prétention, ni aucun désir de se mettre en avant.
le titre de ce billet a tout d’un rappel du titre « ce qu’aimer veut dire » de M.Lindon.
remarquable aussi m’apparaît le présent dans « avoir une enfance » et non avoir eu une enfance .
« plutôt remplis de haine que débordant d’amour »
priez mes frères et tendez l’autre joue
mal dit bien sûr : il y en ait si peu de nouveaux et que les lecteurs préfèrent s’abstenir .
maintenant je m’abstiendrai, et souhaite de nouveaux lecteurs pour tous .
Personne ne comprendrait si j’écrivais que ma naissance étant datée d’après guerre , je n’ai pas eu d’enfance .
1989
Cordier étant né en 1920, ce n’est pas un jeune homme rencontra P.Assouline, dans une année qui faisait anniversaire , et donc inclinait à penser l’histoire . C’était il y a ..chacun ici aura compté
« le présent dans « avoir une enfance » et non avoir eu une enfance . »
il emploie déjà le passé : il dit la « chance que j’aie eue » (d’avoir une enfance républicaine )
et non pas « la chance que j’ai (d’avoir une enfance républicaine )
Et qui connaît « ce qu’aimer veut dire » de Lindon ?! -quant à l’amour pour les fascistes …
un jeune homme que rencontra P Assouline en 89.
« De son côté, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, invite les opposants au mariage pour tous à «réfléchir» avant d’aller manifester. »
Bien sûr ! ça réfléchit grandement…
Sachant qu’il est du devoir d’un Ministre de l’Intérieur de « prévoir » afin de protéger un droit républicain (c’est de cela dont on parle): celui de manifester son opposition.
les commentaires me semblent surtout relever, jusque dans la provocation de stratégies d’évitement , tandis que certains semblent exiger des autres des colorisations de leur choix , bref, annexer et détourner le billet à ces tendances où ils se pensent particulièrement « intéressants » et parfois intéressés .
c’est dans l’espace « art » que j’ai rencontré pour la première fois le nom de Cordier , une expo : c’est dire mon ignorance-relative- du côté de l’histoire avec la grande H .
je n’attends aucune circonstance atténuante de cet aveu : cela me disqualifie totalement, mais quand on est enfant ,on n’ apprend pas l’histoire de la Résistance, et de la France à coups de poings dans la figure par un résistant qui ne prise pas les études pour les jeunes , et qui est honoré, et que l’on aime ce qui ne s’explique pas davantage .
alias dit: 25 mai 2013 à 13 h 14 min
N’importe quoi
« manifester son opposition »
le brêle de pq attend de compter les morts pour alimenter sa c.nnerie
« A 93 ans, avez-vous des regrets?
Oui, j’en ai un. Je n’ai pas combattu. Je voulais tuer des boches, je n’en ai pas tué un seul… C’est le drame de ma vie. Pour le reste, je ferais la même chose. Je retournerais à Londres, mais sans doute pas en France comme secrétaire. Cette fois, je me battrais et j’espère que je tuerais des boches… » N. Obs.
En rêve t-il encore de tuer des boches?
Ceux qui crient « Fascistes ! » un peu trop vite, un peu trop inconsidérément, un peu trop fort, devraient se laver plus souvent la bouche : ils refoulent du goulot et puent l’autosatisfaction imbécile !
(… ont-ils eu une enfance républicaine ? Pas sûr !…)
ah, ce « tuer des boches », qu’est-ce que c’es dur . à lire quand on a connu des gens, qui ont aussi fait la guerre de 14, avec médaille au champ d’honneur et n’en avaient pas le goût, de « tuer des boches » , ils ne marchaient pas à ça quand on voulait les enrôler par là !
dans l’entretien plutôt :
Certainement. D’autant qu’il convient de rappeler qu’il n’y eut pas «une» Résistance, mais «des» Résistances. Dans mon travail, j’ai appris à connaître la fragilité des témoignages.
« Noah soutient Hollande »
Rien, au bout de la raquette de tennis.
Moins que rien, au bout de la raquette de ping-pong…
J’avais trouvé un sens à ma vie. La guerre était finie. La Résistance était mon passé. Jusqu’à cette émission de télévision…
Que pensez-vous de la phrase de Robert Filliou qui disait que «l’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art»?
J’y souscris
et
Ma génération est la dernière de l’histoire de France. Après, ce sera l’histoire de l’Europe…
Sommes nous la première génération dans l’histoire de l’Europe ?
Si oui, quelle responsabilité !
Pourquoi ne pas rebaptiser la RDL, la « RJM » ?
« Que pensez-vous de la phrase de Robert Filliou qui disait que «l’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art»?
J’y souscris »
Beau sujet pour un prochain baccalauréat!
http://apprendre-la-philosophie.blogspot.fr/2009/01/lart-est-ce-qui-rend-la-vie-plus.html
Un million de soldats allemands en France;
3000 Français à Londres;
Quelques justes;
40 millions de Français.
C’est le petit nombre qui fait l’Histoire. La gloire retombe ensuite sur la masse qui a subi.
Illustrator audio :
pauvre jc il aime pas qu’on lui rappelle qu’il est raciste ni ses sympathies extremedroitistes
Il y a quelques jours, je ne sais plus comment ( autoradio ?, chaine Hifi ? petite radio à piles dans la salle de bains ?), ni où ( France cul, France inter, Rtl ?) je prends en route une émission, une voix somme toute alerte, qui narre l’épisode suivant, en d’autres termes:
Le jour de la reddition de Pétain, il était dans le salon avec sa mère et son beau-père, qui venaient de se lever. Il était midi.
Ils ont écouté l‘appel à cesser le combat. Puis il est monté dans sa chambre , s’est jeté sur le lit et s’est mis à pleurer, pleurer. Comme un enfant.
Il avait 19 ans.
Le journaliste rappelle alors qu’il a eu des sympathies d’extrème droite, antisémite
Oui, bien sûr, répond.-il
Mais une fois le choc passé, ça a été de partir à la rencontre des boches, pour en « tuer un maximum »
Son nom ?
Daniel Cordier.
Qui voit à Paris, en allant voir l’Arc de Triomphe, un vieux monsieur accompagné d’un jeune, qui portait « une immense étoile jaune ». Une révélation.
Zut je viens de me rendre compte que c’est une émission de M.O.F sur RTL
« RJM », c’est pour Radio Jean Moulin ?
Sortez couvert Diagonal, faites comme le boss, mettez une écharpe.
La République a de grands avantages, c’est vrai. Mais n’oublions pas non plus que le Mur des Noms au Mémorial de la Shoah a attendu 2002 pour voir le jour : 1945-2002≠57 ans ! Ce n’est pas très glorieux pour la République.
Le suivi des temps :
Bravo, bel article
robert dit: 25 mai 2013 à 13 h 45 min
à regret, il y a peu de nouveaux commentateurs sur ce blog pourtant effectivement assez suivi . cela ne peut pas être sans fortes raisons
mais des commentateurs se croient des hautes autorités et infaillibles dans toutes leurs expressions ne peuvent espérer longtemps échapper à ce que le billet appelle « démystifier » ! et le lien annonce :
» Ce sera un vrai séisme que l’on n’imagine pas. »
alors ceux qui viennent se la jouer ici en prétendant faire de l’humour, alors que P.Assouline a à peine tenu le coup face à la mémoire de Cordier !! c’est plus proche de l’insulte à la mémoire que de la dédramatisation !
mais tout le monde n’a pas eu des problèmes de rosebud …avec ses psys !
bravo alias, vos contributions rehaussent le débat
tout le monde n’a pas eu des problèmes de rosebud …avec ses psys !
ah ben c’est pas ce qu’on dirait
il faut quand êe une sorte d’inconscience dans ce désir de vérité pour avoir répondu « Oui, j’en ai un. Je n’ai pas combattu. »
parce que rien dans les propos, sur la vision historique (de la place de la France du processus historique ) ne fait pommade et onguents électoralistes , ni radotage sénile : testamentaire certainement mais réponse de quelqu’un qui s’est questionné sur ce que vivre veut dire .
Mme Michu dit: 25 mai 2013 à 15 h 52 min
juste pour vous aider : pas avec ses psys !
autrement dit tout le monde en a eu , peut-être pas non plus avec P.Assouline ,mais qu’est ce que ça prouve ?
« mon antisémitisme
C’est très progressivement que mon antisémitisme a disparu au cours de la guerre,avant de s’effondrer dans la honte au début de 1943.J’ai longtemps hésité à aborder cette question,tant mon évolution a été longue et difficile.Mais le jour où j’ai compris que je ne pourrais écrire qu’en disant la vérité,j’ai décidé de tout avouer,pour le meilleur ou pour le pire.
Plusieurs lecteurs m’ont dit leur consternation en apprenant qu’en 1942 le secrétaire de Jean Moulin pouvait trouver du plaisir à lire Les Décombres de Rebatet,un modèle achevé de littérature antisémite!Si c’était avant tout pour moi un livre bien écrit,je dois aussi reconnaitre que son antisémitisme,au lieu de me révolter,m’était familier.Le 23 aout 42,je me suis senti mal à l’aise,lors d’un dîner en compagnie de Bidaut et Rex,de les entendre tous deux condamner l’infamie de Vichy,qui venait d’arrêter plusieurs milliers de juifs en zone libre pour les remettre aux Allemands.Nul ne savait où ces juifs seraient expédiés.Bidault et Rex cherchaient une solution pour les sauver.Durant plusieurs jours,ce drame fut au centre de leurs conversations.Je ne comprenais pas leur intérêt pour cette cause et trouvais qu’ils accordaient trop d’importance à ce qui n’était qu’un »fait divers ».Pour moi,résister c’était faire sauter des train,tuer des Boches,pas sauver des juifs…
A cette même époque,j’avais besoin de recruter du personnel pour le secreteriat de Lyon,où je ne connaissais personne.J’ai pris sur moi de contacter deux camaradesd’avant-guerre,militants comme moi à L’action française.Ils vivaient à Toulouse et savaient par ma famille que j’étais parti à Londres en 40.Je leur ai demandé tout de go:voulez-vous travailler avec moi?L’un deux m’a répondu: »tous les juifs et leurs amis du front populaire sont partis à londres pour se planquer.Ce sont des lâches!Ils sont à l’abri avec eur fortune et attendent de rentrer dans les fourgons de l’étranger. »L’autre a ajouté:Le maréchal est peut être gateux,mais il a fait du bon travail,il nous débarasse du peuple élu.Je m’entend encore lui répondre,révolté:Mais à Londre,les juifs se battent pour l’honneur de la France!Ma réaction spontanée m’a sidéré:pour la première fois de ma vie je défendais les juifs!
L’ultime étape de ma conversion est survenue le 25 mars 43,jour de mon arrivée à Paris.En redescendant de la place de l’etoile,où j’étais allé me recueillir sur la tombe du Soldat inconnu,j’ai remarqué sur le trottoir,marchant dans ma direction,un homme d’une soixantaine d’années accompagné d’un enfant;:tous les deux protaient l’étoile jaune.C’étaient la première fois que j’en voyais.Je ressene encore l’insupportable choc de cette scène.Tout ce que j’avais lu sur le sujet ne m’avait rien appris avant l’apparition de ces deux êtres innocents marqués comme du bétail…
J’aurais voulu les embrasser,les protéger.Je me souviens de mon trouble pendant le déjeuner solitaire qui suivit:comment avais-je pu adhérer à des idées dont l’infamie m’éclaboussait?Brusquement,je fus envahi par la honte.
De ce jour,mon passé idéologique s’est désintégré »
Extrait de « De l’Histoire à l’histoire »Daniel Cordier avec Paulin Ismard.Témoins,Gallimard,mai 2013.
Mon brave popol, tu es navrant.
S’il y a une leçon à tirer du parcours de Daniel Cordier, c’est que la Résistance n’était pas tant une affaire de conviction politique que de caractère individuel, et ce caractère seules des circonstances historiques exceptionnelles comme le fut l’Occupation permettent de l’éprouver.
On ne peut pas préjuger de l’action d’un homme d’après ce qu’il a de plus médiocre : comme ses opinions politiques, son antisémitisme, son maurassisme, somme toute assez banal à l’époque, etc.
La trajectoire de Cordier invite à une grande humilité et à une réflexion sur l’engagement bien plus riche et stimulante que celle d’un Hessel par exemple, échouant piteusement à Europe Ecologie les Verts comme un pétrolier sur une plage bretonne. Humilité, réflexion, toute chose à des milliers d’années-lumière de ta vantardise de planqué rigolard.
Tu auras beau multiplier les pseudonymes comme un corbeau pour donner l’illusion de faire nombre, tant que tu seras aussi lâche et vil dans tes attaques contre JC, on saura toujours quel cloporte de paillasson tu es au fond de toi.
Hélas alias vos contributions déchaussent (lui enlève son mordant) le débat…
21 coups de cutter au visage… enfin-bref, nous sommes sur terre, entre humains !
…
« tout le monde n’a pas eu des problèmes de rosebud …avec ses psys ! »
Déjà il fait ‘avoir’ un psy… plusieurs ce serait Byzance… mais il faudrait aussi être décadent, ce qui est assez fatigant et ennuyeux si l’on y réfléchit.
Quant au ‘rosebud’, la saison est juste déphasée, faut faire avec… donc — quand j’étais enfant mai était le mois des roses…
juste pour vous aider
trop aimable…
j’étais enfant mai était le mois des roses…
ai entendu que pour les mariages on dit « moi des fleurs, moi des pleurs »
OneNote dit: 25 mai 2013 à 16 h 05 min
Ce que vous écrivez est fort bien dit.
Il y a ceux qui ont eu le courage, la lucidité ou l’inconscience de s’engager très jeune, une minorité et ceux qui ont hésité plus ou moins longtemps…ou toujours et ceux qui ont collaboré, plus ou moins longtemps ou toujours!
oups, que je suis marrante…
ah mais le sacerdoce social c’est quelque chose !
On ne peut pas préjuger de l’action d’un homme d’après ce qu’il a de plus médiocre
joli retournement que tu fais là l’aminche : qu’il soit permis de calconner en temps de paix en proportion du héro que l’on ferait en temps de guerre et subsidiairement du droit que l’on s’accorde en conséquence de dauber ceux qui ont le culot de nous donner des leçons
la sinagogue a encore rfilé sa license à moisir a l’agent mycotoxique dracul..lassouline kiffe la république à barbouze..mais faut pas croire lassouline, rien n’est arrivé rien n’es acquis et c’est juste que les mots sont bien usés quand on se met à croire qu’ils sauvent
Cordier est un homme a l’esprit libre. On peut le constater dans son engagement dans la résistance mais aussi dans son choix de Galeriste et de collectionneur d’art.
Il faudrait ici publier sa lettre d’au-revoir lors de la fermeture de sa galerie.
C’ est la lettre d’un homme libre qui note déjà avec acuité ce que deviendra l’art bizness ou l’ « art contemporain » dans sa forme actuelle, quasi cinquante années après!
» Le danger, pour un marchand de tableaux qui aime la peinture, est de devenir un commerçant, de perdre tout contact avec ce qui a été à l’origine de son entreprise : l’amour de l’art. Les obligations quotidiennement arrivent alors à ne plus faire considérer la peinture que comme une marchandise interchangeable : shampooing ou lampe à souder. j’en suis arrivé là. »
Daniel Cordier in Catalogue Georges Pompidou, Donations Daniel Cordier, Le regard d’un amateur 1989.
Sachant qu’il est du devoir d’un Ministre de l’Intérieur de « prévoir » afin de protéger un droit républicain
veux tu dire jicé qu’en temps de droite les garde mobile sont en face et qu’en temps de gauche la fidélité leur mande d’être de l’autre coté?
alias si c’est pour faire le coup du médecin de famille on me l’a déjà faite plusieurs fois de trop
Son choix d’artiste en galerie fut lui aussi un acte de liberté vis à vis de la doxa esthétique de l’époque.
La république comme espace de rédemption ? Bel exercice de méthode coué. On est loin de Shakespeare.
le popu ce qu’il veut c’est des histoires de perdition
Bon enfin du moment qu’on a libéré le bar du Ritz outragé…
La sixième république ne verra jamais le jour. C’est bel et bien une monarchie qui succèdera à la cinquième.
shampooing ou lampe à souder. j’en suis arrivé là
excellent..aprés la république c’est souvent à ça qu’on smet a croire dure et ferme..et le plus génial c’est qu’on a même pas besoin de savoir pourquoi ni de savoir cque ça veut dire..et la navé va
Et c’est la lignée mérovingienne qui mettra un rejeton sur le trône, en réparation à une usurpation odieuse qui dura plus d’un millénaire
Ce n’est pas une idée fixe chez moi, c’est une vision véritable.
C’est bel et bien une monarchie qui succèdera à la cinquième
..et tu sras au pilori..enculabe à sec pour les croquants..bel et bien
Savez-vous, Bouguereau, que le gibet de Montfaucon avait 45 places ?
je soudoierais l’éxécuteur dédé..me mettrais sous la soutane de larchidiacre..en temps de guerre et de famine je me sens tout défaillant et moisissant..mais toi tu seras un héro dédé ! un vrai ! je te vois déjà serrant les dents ! ..fier bel et bien quoi
Mais l’art est une marchandise interchangeable : « Et avec les dividendes j’acheté un tableau ou une Lamborghini ? ».
D’ailleurs, tous ceux qui croyant le contraire devaient produire et faire circuler l’art gratuitement et sans les aides de l’État… en vivant, naturellement, d’eau fraiche… mais bon, un malhonnête homme dira que l’art n’est pas une marchandise interchangeable afin de cacher sa mauvaise foi…
« Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a « déconseillé » aujourd’hui aux familles avec enfants de participer demain dimanche à la manifestation nationale organisée à Paris contre le mariage homosexuel, en raison des risques de débordements. »
Aveu d’impuissance du petit plastronneur du gouvernement … on nous parlera de « bon sens » pour faire passer la dérobade !
« Français, encore un effort si vous voulez devenir républicains ! »
Cordier méritait quand même mieux qu’un téléfilm low cost en première partie de soirée sur FR3. Enfin on jettera quand même un coup d’oeil patriotique, sans grand espoir hélas…
Attention bouguereau ! Dédé serait le légitime héritier du trône…
..c’est pas l’tout il reste 44 places..jicé vu qu’il a tellement été foireux en temps de paix il doit logiquement prendre 15 place a lui tout seul..il prend tous les supplices comme il prenait les paris au pmu..putain c’qu’il est beau et bel
« Français, encore un effort si vous voulez devenir républicains ! »
tu dois mettre toutes tes femmes et tes minions en kolkoz jicé..à bas tes fiefs sexuels
Dédé serait le légitime héritier du trône
mais toute la france descend des mérovingiens..surtout les colonies..que des rois et des reines..c’est ça le rêve caché des français
Boogieboogie,
Femmes, mignons, tous déjà en libre-service sexuel chez moi… « Lille de la tentation », comme dirait son maire !
Cordier méritait quand même mieux qu’un téléfilm low cost
shampoing ou lampe a souder ?
D. dit: 25 mai 2013 à 16 h 43 min
Et c’est la lignée mérovingienne
Oui enfin des gars qui s’amènent en char à boeufs ça jette pas des masses…
c’est pas faux..chirac ferait encore un malheur
JC dit: 25 mai 2013 à 16 h 55 min
le mariage homosexuel, en raison des risques de débordements. »
C’est pas grave la reproduction marche pas…
Philippe Régniez dit: 25 mai 2013 à 16 h 37 min
La république comme espace de rédemption ? Bel exercice de méthode coué. On est loin de Shakespeare.
Monsieur Régniez, nous ne sommes jamais loin de Shakespeare…
rien de ce qui se produit sur cette Terre, aucune situation, action, sentiment, émotion, comportement… n’a déjà été décrit par Shakespeare.
En l’occurrence, concernant l’excellent billet de Monsieur Assouline, vous pourriez par exemple lire Coriolan, sur l’opinion changeante des peuples quant à l’idée qu’ils se font des héros quand ils ont soit le ventre vide, soit une armée à leur porte prête à les tous zigouiller.
c’est une pièce assez curieuse, sur les relations intimes entre les surhommes capable de détruire des armées entières et leurs gentilles petites mamans : même les surhommes restent de grands enfants quand leurs mamans leur crient que le repas est prêt, qu’il faut qu’ils arrêtent de se mettre sur la figure sinon la soupe va refroidir.
C’est aussi une pièce sur comment manipuler les foules furieuses : il suffit de braquer sur eux des canons pour qu’ils s’adoucissent.
Monsieur Régniez vous avez bien de la chance, vous croyez dans le Pardon de Dieu, la Rédemption, la justice des hommes est si fragile, imparfaite, nos jugements valent si peu de choses et il est si difficile de comprendre comment des hommes, au moment où il fallait, ont pris les décisions justes, la justice est pour les hommes une idée tout à fait mystérieuse, nul n’en connait les lois et les mécanismes.
Vous pensez que votre Dieu, ce moment venu que nous appelons ‘Jugement Dernier’, saura nous pardonner toutes nos erreurs et toutes nos fautes ?
11391022:^ et j’en passe (… 1310251:¨
Quel drôle d’idée, ce « Jugement Dernier »…
le raciste de pq et ml le moisi, ce choeur de pleureuses chevrotantes..
n’importe quelle idée te parait « drôle » jicé..avoue le..ce qui est sérieux pour toi c’est de ne pas en avoir
Le prédicateur néocon varois n’espère qu’une chose, qu’un enfant soit bléssé demain, même gravement il s’en fout c’est pour servir la cause.
de dire que shakespeare a parlé de tout vu qu’il a parlé de la soupe..ça c’est pas con
qu’est-ce qu’être républicain ?
pour répondre à cette question aujourd’hui en France il suffit de regarder cette vidée, Cahuzac interrogeant Lagardère devant une commission parlementaire.
Lagardère se fout de la gueule de la commission en faisant comme s’il était interrogé par un animatieur à la roue de la fortune.
Pour ce genre d’attitude, le congrès américain l’aurait foutu Lagardère en prison.
En France les parlementaires en rigolent tous de bon coeur..
et nous continuons encore de glorifier les noms de Jean Moulin, sans éprouver la moindre honte.
mon pauvre Jean Moulin, regarde ce qu’est devenu le pays pour lequel tu as sacrifié ta vie :
..ta gueule keupu
hamlet dit: 25 mai 2013 à 17 h 25 min
il faut qu’ils arrêtent de se mettre sur la figure sinon la soupe va refroidir.
C’est un problème d’ordonnancement faudrait un P.E.R.T. Enfin dans l’immédiat faut des mesures conservatoires le mieux c’est de terminer le gonze…
Enfin hamlet ! c’est ce que nous savons de l’autre que dans une situation critique (interrogé devant une commission parlementaire) détermine notre attitude…
bouguereau dit: 25 mai 2013 à 17 h 41 min
Oh le boug’, c’est pas du Féval !
Renato est toujours prêt à excuser le fric, en art comme en armes, de plus en plus proche de JC.
alias dit: 25 mai 2013 à 15 h 34 min
Ce séisme dont il est fait état dans votre message fait référence à des archives non encore ouvertes concernant des lettres de dénonciation, si j’ai bien lu l’entretien de D. Cordier sur le site du Nouvel Obs.
Je m’interroge ( pas longtemps, je l’avoue, et pour plein de bonnes raisons) sur l’extrème opacité de votre message
« tout le monde n’a pas eu des problèmes de rosebud avec ses psys »
avec les psys ou pas, je ne sais pas, car le, la, ou les destinataires de votre message ne sont pas identifiés.
Mais on peut avoir eu des surprises et non des problèmes, avec le livre » Rosebud »
Si l’on s’en réfère au livre de P. Assouline, « Rosebud », on peut causer des pages 114 et 115, dans le chapitre » Sous l’echarpe de Jean Moulin » ?
Elles me semblent bien « être raccord » ( expression du nouveau français ? je ne sais pas) avec votre message, si on veut développer le mot: insinuation.
A tout à l’heure ?
Je n’excuse pas le fric, je mets sur la table des évidences… et la dernière est vraiment chaude… mais quand on prend Alter ego comme pseudo on ne peut qu’être un hypocrite…
exact grebou : dans Coriolan Shakespeare parle aussi de la soupe populaire.
posez donc la question à Paul Edel, il me corrigera si je me trompe en fin connaisseur qu’il est des engagements politiques de Gunter Grass (qui ne l’oublions est la fois le Dieudonné et le José Bové de la pensée politique de gauche allemande) cette pièce avait été instrumentalisée par les nazis et Brecht l’a reprise après la guerre, au début des années 50 (Paul Edel me corrigera si je me trompe), malgré les invectives et les injures de Grass (Paul Edel me corrigera si je me trompe) Brecht a su réhabiliter cette pièce (Paul Edel me corrigera si je me trompe), comment Brecht l’a réhabilitée ? en mettant en avant l’aspect soupe populaire de la pièce de Shakespeare, Brecht était capable de tout.
Ces crétins de nazis allemands avaient voulu faire de WS un Wagner du théâtre anglais, il fallait le sauver, Brecht l’a fait, demandez donc à Paul Edel, si je me trompe il me corrigera.
Donc Alter ego, pour que la chose soit transparente à souhait, on prend les deux points qui génèrent l’ellipse à tendance moraliste d’hamlet :
1. Cahuzac interrogeant Lagardère devant une commission parlementaire ;
2. Lagardère se fout de la gueule de la commission en faisant comme s’il était interrogé par un animatieur à la roue de la fortune.
Il ne vous vient pas à l’esprit que Lagardère savait à l’époque ce que tout le monde sait aujourd’hui, et que donc, en ce sens « c’est ce que nous savons de l’autre que dans une situation critique (interrogé devant une commission parlementaire) détermine notre attitude… » ?
Alter ego dit: 25 mai 2013 à 17 h 52 min
excuser le fric
Le fric n’est pas mauvais, il est historique, c’est-à-dire qu’à un moment il n’y en aura plus.
la phrase m’impressionne moins que la reconnaissance de son effet sur P.Assouline par ce dernier aujourd’hui, sur blog , et dans une chaîne de reconnaissances ou d’aveux ressentis comme nécessaires après coup de l’influence des systèmes politiques dans lesquels les hommes vivent .
c’est l’aspect de la transmission qui m’impressionne, avec la conscience de sa gravité sur un destin qui dépasse les individualités sur lesquelles il est prématuré d’augurer de l’usage qui en sera fait
.
bonne suite .
« Il ne vous vient pas à l’esprit que Lagardère savait à l’époque ce que tout le monde sait aujourd’hui »
renato
Mais qu’il est con, proche de JC et aussi moisi que LML. Beau trio.
renato, l’attitude est importante dans une république, Coriolan est une pièce sur la république comme théâtre des opérations.
pour le cas Lagardère, pourquoi les républicains américains l’aurait mis en prison ? pour son délit d’initiés ? non : pour son attitude face à une commission parlementaire.
le parlement et ses petites et grandes commissions, comme le Congrès américain est une représentation du peuple français ou américains, en foutant de la figure des parlementaires Lagardère se fout de la gueule de tous les citoyens français, pris individuellement : c’est ce qu’on appelle un pouvoir représentatif.
3 éléments définissent une nation : un peuple, des frontières et des valeurs communes partagées.
ces éléments sont intemporels : en se foutant de la gueule des parlementaires avec ses blagues à la c.n, ce crétin de Lagardère se fout aussi de la gueule de Jean Moulin et de tous les résistants qui se sont battus pour défendre cette nation républicaine.
après il faut choisir entre l’arrogance d’un imbécile comme Lagardère et le courage d’un Jean Moulin mais on ne peut pas accepter les deux en même temps, ce n’est pas possible, aucune république ne peut se le permettre, c’est pas possible :
http://www.youtube.com/watch?v=btGNToRbDxQ
Alter ego ne sait pas lire, laissez tomber renato…
A une montée d’achat sur l’art contemporain, a succédé une crise financière et le nouveau franc…
Si tous les galeriste de France et de Navarre étaient plein aux as cela se saurait
(Il y a souvent galeriste et groupe financier avec…sinon, Galeriste seul, bonjour la galère!)
Comme quoi Capri, c’est pas fini (et dire que c’était la ville de mon premier amour). Et c’est très bien comme ça!
P.S : je peux te dire que j’y retournerai un jour?
Bon, les deux plus gros budget du Top 14 ont perdu en demi-finale, c’est Bloom qui va être content.
D’autant que l’home auquel cette phrase a été dite est passé en position d’écoutant à son tour , et reconnaît ainsi avoir eu un expérience fondatrice d’avoir reçu /demandé une révélation autrement saisissante qu’une étymologie confirmée par plus de dix érudits de par le monde et qui ne s’étaient pas donné le mot
@ hamlet : vous demandez à Paul Quislapète de vous administrer des corrections ? vous aimez vous faire mal ?
A l’époque, il existait au moins 400 galeries sur Paris, et aujourd’hui?
(Vous trouverez tous ces renseignements dans le catalogue du Centre G. Pompidou sur la Donation Cordier…)
Enfin, hamlet ! déjà on ne peut pas comparer les institutions françaises aux institutions étasuniennes (où, je vous rappelle, JC aurait été poursuivi pour parjure) ; puis, lorsque vous mettez JC entre Lagardère et la commission parlementaire il se créé une situation plutôt cocasse… Ou pas ?
3 éléments définissent une nation : un peuple, des frontières et des valeurs communes partagées.
et 4 ça ressemble a l’amérique sinon que c’est pas une république
(en taule..celui qui se fout du populo en amérique..huuurkurkurk)
JMS ?
versubtil ?
on vous a connu plus fin.
Journal de la rade 25 mai 2013 à 17 h 38
(Le prédicateur néocon varois n’espère qu’une chose, qu’un enfant soit bléssé demain, même gravement il s’en fout c’est pour servir la cause.)
il espère du sang et des coups, pour sa cause : pouvoir, comme le siphonné onenote (ml), se lamenter et hocqueter de haine
Bon, hamlet, cela dit (à 18 h 28 min) si un peuple se définissait par des ‘valeurs communes partagées’ nous n’aurions pas besoins de la politique… disons donc, quelques valeurs partagés…
Le fric n’est pas mauvais, il est historique, c’est-à-dire qu’à un moment il n’y en aura plus
c’est surement vrai et on doit faire des vaches d’efforts pour imaginer ce qui pourrait le remplacer, enfin ce qui fera le pouvoir..je vois je vois en premier le gode ceinture remplacer le sceptre..mais c’est confus..j’entends crier..on dirait jicé
Une certaine C. Boutin, qui battra le pavé parisien demain à la recherche d’une nouvelle pâmoison lacrymogène, a déclaré qu’il existait des lois au-dessus de celles de la République. On appréciera.
Avec Cordier, on s’aperçoit que derrière chaque héros, chaque agent majeur de l’Histoire (et Jean Moulin est un de ceux qui dominent leur siècle), il existe d’autres hommes, d’autres femmes, de moindre stature mais auquel le récit historique redonne petit à petit leur place, pur le meiileur ou pour le pire.
Daniel Cordier est du côté du meilleur, un obscur passé subitement du côté solaire de l’Histoire; ppur le pire, le côté ombre, il y aurait entre mille autres Traudel Junge, la secrétaire privée d’Hitler in the bunker. Interviewée par la BBC en 1989, elle déclarait combien elle et ses collègues, trouvaient le Fürher « charmeur, aimable, poli et drôle », et louait l’affection toute « paternelle » qu’il montrait à son égard. « Je l’aimais bien, et j’étais bien en sa compagnie ». Ce n’est que quelques années avant sa mort en 2002, et bien après cet interview qu’elle reconnut la nocivité de son ancien boss dont la mort était le métier.
L’intégralité de l’entretien est disponible sur
http://www.bbc.co.uk/podcasts/series/witness/all
à la date du 30 avril 2013.
boudegras crachote toujours tuftuftuf, ça l’épuise
@ hamlet
Contrairement à ce que vous suggérez, et à l’air du temps, je ne crois pas que le Jugement Dernier soit une machine à accorder le pardon pour toutes les fautes.
Shakespeare n’est jamais loin, certes, mais le monde et ses trottoirs font qu’il est bien souvent de l’autre côté d’une ruelle bien infranchissable.
elle déclarait combien elle et ses collègues, trouvaient le Fürher « charmeur, aimable, poli et drôle »
tu sais bien kabloom que litlère il est pas arrivé là sans quelques qualités d’entregens et de séduction..on le dit on le claironne et tu ne le crois pas..plutôt tu crois que ça marchait seulement avec des teutoniques bourrins..non non peut être que tu l’aurais trouvé drolatique..les grecs disaient pour connaitre un homme il faut lui donner tous les pouvoir possible..c’est trés difficile a imaginer et l’histoire ne lui livre ou ne lui permet qu’à certain moment, la politique sert aussi à l’empécher, lhistoire
bouguereau dit: 25 mai 2013 à 18 h 39 min
le gode ceinture remplacer le sceptre.
Avec les imprimantes 3D, ça devrait baigner…
c’est l’aspect tragi comique du théâtre politique : demain des millions de français vont manifester pour savoir si les couples homos peuvent se marier et élever des enfants alors que personne ne devrait rien avoir à ciré de savoir si des homos veulent se marier et élever des enfants dans la mesure où c’est des trucs qui ne gênent personne et que si les hétéros savaient correctement élever des gamins on s’en serait rendus compte,
et quand Lagardère insulte le parlement tout le monde s’en tape.
les médias porte une énorme responsabilité : 80% des journalistes sont de gauche, ils ne laissent pas ceux qui ne pensent pas comme eux s’exprimer publiquement sans les flinguer au premier mot, du coup ils ont les boules et ils manifestent.
par contre qu’un sombre crétin se permette d’insulter la France sous prétexte qu’il a du pognon (où on voit l’énorme fossé qui peut séparer la richesse du porte monnaie et celle de l’âme), ce serait une bonne raison pour tous les français aillent manifester, mais ça les médias ils s’en tapent :
http://www.youtube.com/watch?v=btGNToRbDxQ
demain des millions de français vont manifester
des millions des millions..t’es payé pour désespérer les gouines de bi..de biillancourt épicétou
Alia Caracalla, un de mes livres de chevet. Bref florilège:
« l’Angleterre est une forteresse assiégée et (que) notre première mission est de la défendre. »
« la chambrée m’a fait découvrir une blessure incompréhensible dans l’honneur des Bretons. Jamais plus durant la guerre je n’évoquerai ma chère Bécassine. »
« les informations venant de France m’apparaissent fades, sans consistance. Elles me semblent appartenir désormais à une autre histoire. »
« on ne devrait pas négliger le défaitisme des milieux bourgeois et capitalistes, qui craignaient par-dessus tout le danger communiste. »
« Bien qu’il soit universitaire, il est très gentil. » (Il s’agit de Raymond Aron…)
« Rex conserve son manteau. C’est pourquoi il fume tant: il lutte contre le froid. »
Rex à Caracalla, à propos du jugement sévère que ce dernier porte sur Pierre Cot: « Quand on ignore tout d’une question, on se tait ».
Philippe Régniez dit: 25 mai 2013 à 18 h 45 min
@ hamlet
Contrairement à ce que vous suggérez, et à l’air du temps, je ne crois pas que le Jugement Dernier soit une machine à accorder le pardon pour toutes les fautes. »
voilà une nouvelle qui n’est pas faite pour me rassurer.
vous ignorez donc tout de la compassion.
qu’est-ce que je vous ai fait de mal pour que vous me retiriez mes derniers espoirs ?
vous croyez en Dieu et vous ne savez même pas mentir.
Avec les imprimantes 3D, ça devrait baigner…
les reines seront rois..oyez oyez..oyé!
80% des journalistes sont de gauche,
c’est faux , beaucoup sont complaisants – heureusement qu’internet est là
Ah, le boug, l’entregen(s)(t) de Shikelgruber, c’est vers l’entre jambe qu’il penchait, par défaut dit-on…
La Traudel de 89 était comme la Traudel de 45, toute aussi soumise à son fureur que l’était Blondie la klébarde.
Alia Caracalla, un de mes livres de chevet
la bibliotheque d’alexandrie tiendrais fastoche dans un pad de 32 gigots de mémoire kabloom..même avec 80% de gros pornic bavarois
hamlet, votre truc marketing ne marche pas.
D’abord vous dites que ‘le 80% des journalistes sont de gauche, ils ne laissent pas ceux qui ne pensent pas comme eux s’exprimer publiquement sans les flinguer au premier mot’.
Puis vous dites ‘qu’un sombre crétin se permette d’insulter la France sous prétexte qu’il a du pognon’, mais que les média ils s’en tapent.
Et là je ne comprends pas car si le 80% des journalistes sont de gauche le sombre crétin devrait passer un sale quart d’heure… ou alors le 80% des journalistes ne sont pas de gauche… n.b. qu’il est aussi possible que le sombre crétin soit de gauche… enfin, ce n’est vraiment pas clair…
Par contre je suis en accord avec vous pour ce qui est du fait que ‘personne ne devrait rien avoir à ciré de savoir si des homos veulent se marier et élever des enfants dans la mesure où c’est des trucs qui ne gênent personne et que si les hétéros savaient correctement élever des gamins on s’en serait rendus compte’…
@ hamlet
Pas terrible, généralement vous faites mieux… Vous êtes un moraliste, et vous déprimez, ce qui n’est pas surprenant. Prenez soin de vous.
oui, comme livre de chevet ça a l’air bien.
le mien a été édité par Ernest F. : « ceux qui sont incapables de commettre de grands crimes n’en soupçonnent pas facilement les autres », je lis ça avant de dormir, la nuit je me réveille en sursaut, et le soir suivant je recommence.
hamlet
80% des journalistes seraient de gauche d’après vous? La majorité des gens se sont fait dépouillet et insulter pendant cinq ans par un minable crétin applaudi par les grands médias
ils sont trois à empesantir et pourrir l’ambiance, les jumeaux tégniez-pq, et (mais lui ne fait pas exprès)ce pauvre ml-onenote
Rex/ Jean Moulin, à Lyon: « En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine »
Caracalla / Daniel Cordier à Delville Camp, Cove, au sud de Londres: « Le lendemain (11 juillet 40), il (Pétain) a aboli la République, ce qui m’a rempli de joie. »
Chalk and cheese et pourtant…
Heureusement que les Hellènes connaissaient pas Kindle, le boug, Kindle c’est l’anti Farenheit 451, ça te rend le chef d’oeuvre impossible., Bradbury au rencard, mort avant terme.
renato, oui c’est un paradoxe qui s’explique sans doute par le fait que la gauche des journalistes est une gauche un peu bizarre, c’est une gauche post moderne, post nationaliste, post républicaine, post je sais pas quoi,
ils pensent que la république c’est un truc dépassé, has been, du coup leur ‘gauche’ est une gauche individualiste, que Lagardère se moque des institutions républicaines, il faudrait avoir gardé un sens du ‘sacré’ pour en être choqué.
par contre le type qui a filmé le mur des c.ns chez les magistrats, là les journalistes ne l’ont pas loupé, si ça se trouve il va même se retrouver en taule le pauvre vieux.
il faudrait demander à Monsieur Assouline, il donne des cours de journalisme, il vous dira probablement que ces jeunes viennent à peu près tous du même milieu social, ils ont fait les mêmes prépas, comme s’ils étaient clonés, les valeurs républicaines et la mémoire de Jean Moulin ils s’en tapent comme de l’an 40.
de fait ils seront plus choqués par des anti mariages homos que par l’attitude de Lagardère.
même au contraire : ces journalistes trouveront dans l’arrogance de Lagardère quelque chose d’impertinent, de rebelle, genre celui qui se rebelle contre les institutions, un peu comme une star de cinéma ou du sport.
le problème est que cette question est très peu documentée, il faudrait que Monsieur Assouline écrive un livre sur les valeurs de ses jeunes étudiants en journalisme.
toutefois j’ai le sentiment que le vent est en train de tourner.
Quelques minutes avec Daniel Cordier…
http://www.dailymotion.com/video/xfr8ar_merci-monsieur-cordier_news#.UaDzO5wmSQk
…
…avec l’expérience de la république à ces jours ci,…
…il n’y a pour moi,…que la république par le centre fort et majoritaire,…
…
…la dualité droite-gauche,…fait office d’usuriers des mafias de tout genres,…
…aux détriments des valeurs ancestrales du clocher au centre du village,…et du château sur la place forte pour bien garder les poules au poulailler,…
…
…l’excès de jurisprudence du détails des meurs, nous confinent au liberticide,…
…plutôt q’aux rôles que chacun doit tenir, dans la pléiade des services et infrastructures sociaux,…
…des lois pour « gay’s »,…c’est presque des lois pour pauvres et déshérités d’esprit,…
…
…ou alors, vraiment une forme de socialisme des fortunes juridiques en prise avec des griefs d’enfants gâtés,…avec le luxe du partis-pris du désespérer de se trouver une tutelle de droit à sa conformité déviante,…
…
…si c’est çà le socialisme français,..des culs jatte de la priorité à géométrie variable,…les mirages de Dassault feront l’affaire pour drooper nos socialistes actuels de droit divin dans le cul,…
…
…camarades vendons notre cul,…pour du pain,…la mentalité de nos socialistes à deux balles,…Alors,…
…Belmondo,…for Président,…va nous caser tout ce beau monde d’enculeur,…de la pseudo-république,…etc,…
…
…
…j’ai oublier,…etc,…Ah,..Ah,…Ah,…
…
Ce ne sont pas 80% des journalistes qui sont « de gauche », comme vous dites, mais 98 ou 99%. Sinon pas de travail, c’est très simple. Je serais curieux de savoir s’il y a d’autres professions où l’on rencontre ce phénomène.
Revue des fantômes.
La rue du Four, du CNR au CNDP…
Rue Princesse, circonvoisine, veuve de Village Voice.
Puis la rue des Canettes, à un jet de pavé, orpheline de Mi Yun Park, artiste coréenne aux doigts de fée hystérique.
Plus loin Saint-Sulpice et la Lutte avec l’Ange, et JP Kauffman qui nus refait une santé littéraire grâce à Delacroix.
Enfin le buste de Zweig, perdu au coin nord ouest du Luxembourg.
80% des journalistes ne sont pas de gauche ?
si les anti mariages homos avaient pu s’exprimer dans les médias vous croyez qu’ils auraient besoin, venant des 4 coins du pays, de venir demain à Paris ?
attendez demain vous n’allez pas être déçu du voyage : il faut qu’il y ait dans ce pays 2 ou 3 ou 4 millions d’individus dans les rues pour que les journalistes se rendent compte qu’il existe des gens dans ce pays qui ne pensent pas comme eux ?
c’est ça être journaliste ?
et le plus drôle seront les commentaires qui viendront après, au 20h, alors là on va se marrer : ils sont venus à Paris parce qu’ils sont mécontents de la politique actuelle…
c’est moral, du déni moral, et les écrivains c’est pareil : si 80% des journalistes, 90% des philosophes et 99,9% des écrivains sont de gauche.
la France est coupée en deux comme une autoroute après une tempête de neige : une intelligentsia de gauche et peuple 50/50.
ça ne peut pas fonctionner, tout le monde vous le dira : si le peuple n’est pas normalement représenté un jour ou l’autre ça part en c.uilles, un jour prochain on va tous se les bouffer menus.
Rex à Caracalla, à propos du jugement sévère que ce dernier porte sur Pierre Cot: « Quand on ignore tout d’une question, on se tait ». (Bloom)
Bloom devrait en prendre de la graine sur Israël…!
Boh les journalistes de Moto-revue et Info-pilote faudrait voir sur un échantillon… Surtout avec les oreillettes…
la France est coupée en deux comme une autoroute après une tempête de neige : [une intelligentsia de gauche] et peuple 50/50.
C’est une des particularités des républiques que de s’asseoir sur la division des peuples.
La Teigne sous estime l’internationale gauchiste,
En Franz, c’est 123% des journalistes qui sont des gauchos, surtout au figaro, à present, à causeur, au échos, à valeurs actuelles, à l’opinion, à radio courte oisive, au point, à reuteuleu, à teufeu un, à presse océan, à nice matin, var matin, etc.
Mal informé, le gaucho de l’estreme droite extreme catho en cavale chez les picaros pour entorses aux lois républicaines trompe son monde comme d’hab.
Je serais curieux de savoir s’il y a d’autres professions où l’on rencontre ce phénomène.
les fonctionnaires,les libraires,les artiss,les psy,les profs,les pompiers,les putes,les thanatopracteurs,les tradeurs,les marayeurs!tous de gauche jusqu’au trognon!
Bloom dit: 25 mai 2013 à 19 h 39 min
Revue des fantômes.
La rue du Four, du CNR au CNDP…
On voit franchement pas le rapport ! N’importe quoi !
L’agité de la rue Ra… recommence à faire chier son monde. Touche à ton prépuce, vibrion.
« Et si l’Angleterre n’était pas la sombre caricature honnie depuis mon enfance? Le capitaine m’a indiqué le nom de ce port aux maisons minuscules: Falmouth. » p.91.
La gauche au pouvoir c’est :
-la provocation du mariage pour tous;
-la poursuite d’un honnête journaliste (mais c’est un juif qui s’est battu contre France2 dans l’affaire Al-dura, ceci expliquant cela) qui, pour avoir dénoncé le mur des cons, est vilipendé par sa profession. Une honte, un scandale ! Gauche pourrie !
-Cahuzac;
-la clique de gauche qui protège Charles Enderlin qui a fait un faux reportage ayant les conséquences les plus dramatiques dans le monde contre les Juifs, la montée de l’antisémitisme en Europe, dans le monde, et l’affaire Merah.
République de gauche tout à fait pourrie !
Et j’oubliais :
-Des mots de Minuit supprimée, on vire la culture, pas assez rentable;
-on fait des cours en anglais à l’université : le Français plus assez rentable non plus.
France moisie, gauche pourrie !
pour Hamlet de 18 h02
Cher Hamlet, à propos de Coriolan voici ce qu’écrit Brecht. :
« Die tragödie des einzelnen mannes interessiert uns natürlich weit weniger als die des gemeinwesens, veranlasst durch den einzelnen mann. Wir müssen aber zugleich nahe beim Shakespeare bleiben, wenn wir nicht alle seine vorzüge gegen uns mobilisieren wollen. So scheint es am besten, aus dem verletzten stolz des Coriolan eine hichet allzu Shakespeareferne andere beteutende haltung zu machen, nämlich den glauben des Coriolan an seine unersetzlichkeit. Sie ist es, die ihn zugrinde richtet und dans gemeinwesen eine wertvollen mannes beraubt.” B. brecht. Arbeitsjournal 2O. Mai 1951.
Pour le reste.. je passe mes jours et mes nuits avec apollonie Sabatier.. cette femme gaie aux bras si blancs qui interessa si fort Gauthier et Baudelaire, entre autre..
Je serais curieux de savoir s’il y a d’autres professions où l’on rencontre ce phénomène.
occulistes, savetiers, guides, portefaix, pâtissiers, gérants d’immeubles, professeurs de provencal et de danse, interprètes, experts, rempailleurs, précepteurs, spécialistes, pressureurs universels, médecins de chiens, poseurs de ventouses terribles, chantres à la synagogue, péritomistes, perforateurs de pain azyme…
cartomanciens, faillis, intermédiaires après coup, percepteurs de fausses taxes militaires sur de diaphanes et ahuris nonagénaires, répétiteurs de Talmud,vidangeurs, hannetonniers, annonceurs de décès, destructeurs de mites, fifres, tondeurs….
« Philippe Régniez dit: 25 mai 2013 à 19 h 47 min
C’est une des particularités des républiques que de s’asseoir sur la division des peuples. »
Philippe Régniez je vous adore, vous symbolisez à vous seule l’union sacrée de Saint Paul et Carl Schmitt : une des particularités effectivement, d’où l’intérêt des états d’exception bien sûr qui permettent de recréer l’unité des peuples… les chemins multiples de l’esprit contre la voie unique de l’âme, l’unicité obtenue par la rupture de la conversion, tout un programme, je suis désolé mais je préfère le pluralisme, je trouve ça plus marrant, vous imaginez une société non pluraliste qui ne ne nous offrirait pas ce plaisir immense de vous lire, je suis au regret de vous l’apprendre, car je sais que vous auriez aimez un destin plus heureux mais vous êtes désormais condamné à faire partie du décor, ou du paysage culturel.
En quoi la France moisie d’aujourd’hui est-elle une société pluraliste ?
Bloom dit: 25 mai 2013 à 18 h 41 min
Une certaine C. Boutin, qui battra le pavé parisien demain à la recherche d’une nouvelle pâmoison lacrymogène, a déclaré qu’il existait des lois au-dessus de celles de la République. On appréciera.
_______
C’est amusant, en vous lisant on a presque l’impression que vous l’ignoriez…
La mauvaise langue dit: 25 mai 2013 à 19 h 44 min
Bloom devrait en prendre de la graine sur Israël…!
Cordier se décrit comme « influençable » même si l’autre(son beau-pèe) ne cherche pas particulièrement à lui inculquer ses opinions de force
remarque intéressante dans l’entretien j’ai compris qu’il m’avait manqué quelque chose depuis l’enfance. Ce quelque chose dont Jean Moulin m’avait parlé.
il a été influencé au point d’aller voir tout seul de lui-même , sans suivisme .
http://www.telerama.fr/livre/daniel-cordier-jean-moulin-est-aujourd-hui-encore-a-l-interieur-de-ma-vie,97769.php#xtor=RSS-18
Paul Edel merci pour ce texte de Brecht, c’est très beau ce renversement, contre ceux qui avaient pris au pied de la lettre ce qui en vérité n’est une représentation théâtrale du monde, avait fait d’un personnage une incarnation du réel, c’était une trahison de l’esprit de WS, sans doute si les nazis avaient porté en eux cet esprit shakespearien, de mise à distance du réel, ils se seraient aperçus qu’ils n’étaient rien de plus que des marionnettes jouant dans une mauvaise pièce avec un scénario daubé écrite par un auteur daubé lui-même, c’est pathétique, l’aspect grotesque est visible pendant le procès de Nuremberg quand tous ces dignitaires ne portaient plus cet uniforme prestigieux qui en réalité n’était qu’un costume de clown grotesque.
Dieu que Brecht nous manque aujourd’hui, que Bernhardt, Brecht, Musil et Gombrowicz nous manquent aujourd’hui pour nous éclairer sur notre monde.
La mauvaise langue dit: 25 mai 2013 à 20 h 03 min
Le Mimi avatar de JC, une bien belle aventure.
La mauvaise langue dit: 25 mai 2013 à 20 h 05 min
mimi moisi, Mimi pourri
Quelques sales gauchos, tes semblables, tes frères, La Teigne: E.Levy, E. Zemmour, E. Mougeotte, Yves Thréard, Y. Brunet, G. Pelletier.
autre expression qui devrit résonner sur la RdL
» Moulin m’avait tout appris. Il avait fait de moi un homme, »
on comprend que cette relation de rencontre est celle qui a été offerte à P.Assouline lorsqu’il a entendu cette phrase
être un homme ,un mensch !
l’home se retournant sur son enfance
« Vous avez de la tendresse pour le jeune Daniel ?
Je ne sais pas. C’est un fou, ce qui est plutôt sympathique. Mais j’espère vraiment avoir changé. »
Paul Edel, que savez-vous du différent qui opposa Brecht à Grass au moment de la sortie de Corialan ?
il me semble que Grass avait réagi violemment, en connaissez-vous les raisons ?
excuses: l’homme !
sauf erreur, hamlet Catherine Clément a écrit un texte sur Coriolan qu’elle a dit sur France Musique, il y a plusieurs années . mais , vus pourrez peut-être le retrouver
Vous avez des mots très durs contre la France d’aujourd’hui.
La France est morte le 17 juin 1940 lorsque Pétain a demandé l’armistice aux Allemands. Depuis, le pays n’a pas cessé de décliner. (D. Cordier)
La France est moisie. Il le dit aussi.
être un homme ,un mensch !
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« Mensch » est un vocable qui déclenche les glaires du juif imaginaire.
Et si e, plus vous vous dites solidaire du journaliste franco-israélien Charles Enderlin, comme Théo Klein, et bien d’autres dont moi, et que vous n’appelez pas à son lynchage, comme l’extrême droite israélienne, vous allez vous faire glavioter dessus par le petit foutriquet fabriqué.
Bloom, ne faites pas semblant de connaître le yiddish. Vous êtes ridicule, comme souvent ici.
l’extrême droite israélienne, (Bloom)
Ridicule à pleurer, le pauvre ! C’est vraiment n’importe quoi ce pauvre Bloom.
La France est moisie
Et toi, douktupudonktan?
Le rapport du gouvernement israélien contre Charles Enderlin serait d’extrême droite, selon Bloom…
Il ne connaît vraiment rien à la politique israélienne !
Je comprends que j’énerve les cons ! Mais la France est bien moisie.
boloom, je sais ,mais je pensais pouvoir aussi ontrer là ce que veut dire être un homme , ou un être un mensch .
et puis j’ai donné le lien, cité mes sources.qui confirment que les insultes sont inefficaces.
Allez, un petit dodo, demain rédaction du discours pour l’ambass itinérant de la République. Merci l a république.
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Kak ‘n fress, nebbish
Paris : un soldat poignardé, son agresseur en fuite
Le Parisien révèle sur son site qu’un militaire en mission vigipirate a été poignardé avec un cutter à la gorge, à La Défense (Hauts-de-Seine), aujourd’hui en fin d’après-midi. Le militaire était en tenue, et l’agression a eu lieu devant le magasin Virgin. Le militaire a été soigné dans un local de la RATP. Selon le journal, l’agresseur présumé est en fuite. Les jours du soldat ne sont pas en danger. François Hollande, interrogé à Addis Abeba sur cette agression, a déclaré qu’ »à ce stade » aucun lien n’était établi avec le meurtre d’un soldat britannique par deux islamistes radicaux à Londres, mais « nous devons regarder toutes les hypothèses ».
On est en danger avec un type comme Hollande aux commandes !
Ehud Olmert, ancien premier ministre israélien, ne comprend toujours pas comment Mahmoud Abbas a pu passer à côté d’une pareille occasion de faire la paix. Le plan de 2008 était pourtant très avantageux pour les Palestiniens :
Ehud Olmert proposait d’annexer 4 blocs de villes israéliennes à l’intérieur de la Judée-Samarie : Ariel au nord, Maale Adoumim à l’est de Jérusalem, le Goush Etzion au sud de Bethlehem, et celui de Karnei Shomron au nord d’Ariel.
En échange les Palestiniens recevaient des territoires en bordure de la bande de Gaza et au sud de la Judée-Samarie.
La souveraineté de Jérusalem était partagée.
Ehud Olmert pense qu’en réalité l’Autorité Palestinienne a très peur de la paix , peur de perdre de son prestige en osant faire la paix avec l’ennemi.
Ehud Olmert : « Ils disaient qu’ils viendraient me rencontrer à la Maison Blanche mais juste quelques jours avant le départ de George Bush de Washington, ils ont annulé le rendez-vous. Ils affirment que c’est parce que j’étais fini politiquement. Mais en réalité, c’était une excuse. Ils ont très peur. Abbas a peur. Erekat a peur.
J’étais même prêt à parler de la souveraineté sur la vieille ville, à diviser Jérusalem.
J’étais prêt à accueillir 5.000 réfugiés palestiniens sur 5 ans.
Pourquoi 5.000 ? Parce que pendant les négociations, Abbas a dit à Suzan Rice qu’il voulait des colonies avec des centaines de milliers de palestiniens en Israël. Elle lui a alors proposé la même chose pour les israéliens de Judée-Samarie. Il est alors descendu à 5.000.
Je vous le dit, s’il était prêt à faire la paix, même avec 10 ou 15.000 réfugiés, j’aurais accepté »
à propos de Théo Klein
il se troue que je l’ai vu sur scène lors de a remise du premier prix de la mémoire de la Shoah en 1989 par Jacob Buchman,
or Jacob Buchman a laissé un livre en yddish ; mais il a des descendants ! une petite nièce qui a connu ses dernières années sur la cote d’Azur , et …justement une énigme parce qu’il avait une autre nièce survivante, qui elle même mourut en laissant une « fille que j’ai connue » disons ,( et qui eut elle même une fille)tout ça vire au polar des histoires de reconnaissance ..mais je peux donner le nom d’une des nièces dont le père s’était attablé à la rédaction de souebirs de déportations à la demande de messieurs Buchman et Bulawko .
http://don.fondationjudaisme.org/file/fondation/jacob-buchman.php
souvenirs
des pièces sont rentrées en archives, par mes oins, au mémorial sur ces familles et ce « polar » !
La mauvaise langue dit: 25 mai 2013 à 20 h 52 min
l’extrême droite israélienne, (Bloom)
Ben oui quoi Mimi, t’es fan de l’extrême droite israëlienne comme JC de l’extrême droite française (mondiale même) pourquoi nier, tu le montres chaque jour.
il se trouve
par mes soins
souvenirs
dans ces pièces archivées une photo d’un résistant qui avait fait la guerre de 14
@ La mauvaise langue dit: 25 mai 2013 à 21 h 08 min « Paris : un soldat poignardé, son agresseur en fuite…….
On est en danger avec un type comme Hollande aux commandes ! »:
Alors Lsngue Moisie, vous voulez qui aux commandes ? Marline Le pen ?
Et en UK, pour remplacer PM Cameron ? Un clone de Lord Oswald Mosley ? Comment voulez vous, Ducornaud II, qu’un gouvernement puisse prévoir et empécher un toqué de s’exprimer avec un cutter ?
La mauvaise langue dit: 25 mai 2013 à 20 h 55 min
Je comprends que j’énerve les cons ! Mais la France est bien moisie
Mais tu n’énerves pas les cons mon Mimi, ils t’aiment, tu es leur plus beau porte-parole.
Ils te vénérent, dieu parmi les dieux.
Un « mensch » c’est quoi ? Ein Mensch qui serait une coquille, une faute de frappe ?
Mentsh – Une personne. Une personne à qui l’on doit du respect
http://hebreunet.ovh.org/inyid.htm#ancre12
Mentsh : personne honorable (littéralement
homme »)
http://www.ordiecole.com/yiddish_glossaire_akadem.pdf
La mauvaise langue dit: 25 mai 2013 à 20 h 55 min
Je comprends que j’énerve les cons !
Ah le beau chef d’escadrille
Hamlet Ni brecht ni Musil ne nous manquent,ils suffit d’ouvrir leurs livres et de les lire.en ce qui concerne Grass à propos de coriolan ca doit être dans son « journal d’un escargot » mais je n’ai pas le livre sous la main.
« L’Occupation prend dans ce film son vrai visage de guerre civile, qui s’affirmera au grand jour à la Libération. »
La formule est curieuse. Ce n’est pas l’Occupation qui fut une guerre civile; Après tout, les Français auraient pu être unanimes, soit à la refuser, soit à l’accepter. Ce qui est vrai, c’est que la situation les obligeait à faire un choix tranché, qui actualisait sous une forme ouvertement violente des oppositions déjà violentes auparavant mais partiellement masquées et neutralisées par le jeu des institutions démocratiques. A partir de juillet 40, l’éclipse de la démocratie ne laisse, pour les uns comme pour les autres, que la solution de la violence, une violence qui ne s’était donné libre cours jusque là que par bouffées, comme le 6 février 1934.
On voit très bien actuellement, cette tentation de la violence se manifester à nouveau dans les discours et les actes des catholiques intégristes et des groupes d’extrême-droite opposés à la loi sur le mariage pour tous, comme dans les discours de certains (résurgence d’un racisme latent) qui dénoncent certains groupes ethniques comme particulièrement responsables de la délinquance et de la criminalité. Tous les ennemis de la démocratie ont pour point commun la tentation de la violence comme arme politique et comme moyen de faire advenir le régime autoritaire qui servirait leurs vues. Mais au fond, ne pourrait-on pas décrire toute société comme étant en situation de guerre civile potentielle ? Nos nervis catholiques intégristes et fascisants n’ont pas manqué d’en agiter la menace. Seules des institutions démocratiques vigoureuses et saines constituent un rempart contre la guerre civile, alors que les régimes autoritaires ne font, au mieux, qu’en reculer l’échéance, et souvent, comme ce fut le cas du régime de Vichy, ne font que la hâter.
« L’Occupation prend dans ce film son vrai visage de guerre civile, qui s’affirmera au grand jour à la Libération. »
Curieuse formule, décidément. Tout le monde sait que cette guerre civile n’a pas attendu la Libération pour s’affirmer au grand jour. Assouline a-t-il oublié le discours du 18 juin, les attentats contre des solda les combats du maquis, les Résistants assassinés par la Milice
« L’Occupation prend dans ce film son vrai visage de guerre civile, qui s’affirmera au grand jour à la Libération. »
A la Libération , la guerre civile ne s’affirme pas au grand jour, elle prend fin. Les exécutions de collaborateurs qui ont lieu juste après la Libération ne sont pas des actes de guerre civile.
Je regarde ce film (très sobre et émouvant) et maintenant je lis le billet, honnête et lucide en sa lecture du personnage et du film, lyrique en ce qui concerne la citation. D’elle je retiens les premiers mots « La chance d’avoir eu une enfance… », ce qui place cette enfance dans un chemin de clarté et de bonheur (chance). Ce qui est impressionnant dans l’évocation de Daniel Cordier c’est le courage avec lequel il interroge ses certitudes passées. A égalité d’affection familiale avec Rex (Jean Moulin), la haine lui a été instillée insidieusement. Il lui faut beaucoup de liberté pour remettre en cause un héritage familial. Surtout dans le cadre de ces années où l’information était difficile à recevoir (beaucoup de communications coupées et Radio-Londres pas mal parasitée). Il est facile maintenant de comprendre l’histoire. L’était-elle pour ces français des années 40 ?
Quant à la vision actuelle du mot « République », tiré à hue et à dia par les uns et les autres, elle laisse pas mal de citoyens dans le trouble…
« L’idée est une idole dans la pensée comme le mot est une idole dans la phrase. »
Valère Novarina, « Le théâtre des paroles »
Le Bayern est champion d’Europe !
« Le vernissage a lieu le 9 Février 1943. C’est un succès, il y a des peintures de ceux qui vont marquer leur époque : Bonnard, Degas, Dufy, Friesz, Rouault, Matisse, Chirico (à l’époque où il peignait encore bien). Le préfet est là ainsi que le “tout Nice”, des collectionneurs, des amateurs d’art de tous poils, vrais ou faux snobs, enfin tout ce qui est nécessaire à la réussite d’un beau vernissage. »
Entrez libres !
http://art-maniac.over-blog.com/article-jean-moulin-peintre-et-marchand-d-art-69640402.html
Il est facile maintenant de comprendre l’histoire.
eh bien! quelle chance vous avez !
« Quant à la vision actuelle du mot « République », tiré à hue et à dia par les uns et les autres, elle laisse pas mal de citoyens dans le trouble… » (rédigé par Christiane)
Comme celle du mot « démocratie », d’ailleurs. Que les uns et les autres ne s’en fassent pas la même idée n’étonnera personne. L’essentiel est que, par le débat politique, une majorité claire se dégage pour en promouvoir une formule fondée sur des idées claires.
« Ce que républicain veut dire »…
« Républicain » ne veut, au fond, pas dire grand’chose de précis, et Christiane a raison quand elle signale le trouble de beaucoup de citoyens quant à sa signification exacte. Quand les Révolutionnaires de 92 le choisissent pour nommer le nouvel état de choses, par opposition à la monarchie, que désigne-t-il ? Essentiellement l’Etat et la Nation qu’il représente. C’est en ce sens qu’on parle de « république une et indivisible ». Mais le mot, calqué sur le mot latin qui désigne l’Etat, la « chose publique », ne dit pas grand’chose de précis sur la nature des institutions. La démocratie, c’est autre chose que la république. Nos Républiques successives ont pratiqué des formes sensiblement différentes de démocratie.
« Mais on a l’habitude maintenant de commencer l’art par la fin, on se suspend à sa queue, avec l’idée que l’art des œuvres d’art est le principal et que c’est, en partant de cet art, que la vie doit être améliorée et transformée. — fous que nous sommes ! Si nous commençons le repas par le dessert, goûtant à un plat sucré après l’autre, quoi d’étonnant si nous nous gâtons l’estomac et même l’appétit pour le bon festin, fortifiant et nourrissant, â quoi l’art nous convie ? »
d’un auteur allemand
bonne nuit.
ps: vision ancienne: res publica
« (à l’époque où il peignait encore bien) »
Bien peindre était une expression passablement vétuste déjà vers 1916, en 43 elle est décidément insensée car, puisque seule compte l’efficacité, le problème de la belle peinture ne se pose plus ; mais bon, se libérer des poncifs de langage est difficile…
« Il est facile maintenant de comprendre l’histoire. L’était-elle pour ces français des années 40 ? » (rédigé par Christiane)
Il ne s’agissait pas alors de « comprendre l’histoire », il s’agissait seulement de savoir quel choix on devait faire. Il semble que Daniel Cordier, bien qu’antisémite, antirépublicain, antiparlementaire, antimaçon, n’ait guère hésité sur le choix qu’il devait faire, pas plus que Jean Moulin d’ailleurs. Ce qu’il y a à comprendre, dans ces cas-là, est généralement très simple.
Elle n’a l’air de rien, cette phrase. On la dirait banale. Elle sortirait par inadvertance dans la bouche d’un invité du « Grand journal » qu’elle ferait aussitôt rire sans que nul ne se demande pourquoi
la chose étant entendu que je ne comprends rien, je reviens à cette phrase et à sa chance: parce qu’enfin elle s’entend avec son relief d’humour si l’on apprécie que celui qui l’ a prononcée est interviewé parce que célèbre à plus d’un titre, personnage de l’Histoire à majuscule qui déchaîne encore des passions , c’est un homme qui a réalisé des rêves très partagés , et surmonté des grandes épreuves , et connu et travaillé avec des hommes célèbres : une plénitude de sens , et c’c’est ce qu’il sert en etretien à un homme dont c’est sans doute le rêve aussi P.Assouline donc, réalisation du rêve qu’il attribue à quoi: non à ses talents et à ses dispositions personnelles , mais au « hasard » , la chance , ce qui suffitait à faire sourire : mais à quelle époque , ce hasard… de sa naissance, ce qu’il n’a pas choisi ?: les papiers d’identité le précisent, dans tel pays qui avait lors tel régime politique, dans telle famille … .. quel argument vraiment!
l’argument est modeste et paradoxal ,là où l’enjeu n’était pas seulement, avec cette guerre, la grandeur de la seule France et sa place dans le monde.
…
…après les spectacles des troubadours de Tolède et de Cadix,…avec leurs soies et habits vermeils, dans nos châteaux de pierres et de vent,…grelottants de froid dans nos peaux d’ours,…mettons,…
…nos Dames et nos mégères d’Aquitaine de haut-lignage nous invitent et nous incitent à délivrer le tombeau du Christ,…
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…c’est plus court,…pour la soie,…que de repasser par Moscou,…via,…Mongolie,…objectif, Pékin,…les rendez-vous à soie,…
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…aux dernières nouvelles il a pris la route de la soie,…dans quel sens,…orthodoxe,…
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…la république de la soie pour tous,…
…la guillotine pour tous, pas de privilèges de noblesse des bas-fonds,…etc,…dans le mille,…etc,…
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