C’est confirmé : Napoléon perçait déjà sous Bonaparte !
Ce Bonaparte (854 pages, 30 euros, Gallimard) est l’histoire, riche en détails et intuitions, d’un homme pressé, impatient, sûr de lui. Pas la première du genre, observera-t-on ; il est vrai que la bibliographie napoléonienne est des plus fournies. Quel écrivain n’a pas donné sa vision du personnage ! A croire que ce fut un genre en soi, une figure imposée : Chateaubriand, Stendhal, Bloy, Suarès, Cabanis, Malraux. Pour ne rien dire des historiens, dont c’est le rayon. Alors, n’en jetez plus ? Pas si sûr. Car Patrice Gueniffey, ancien assistant de François Furet devenu lui-même un spécialiste de la Révolution, ne s’est pas contenté de tout lire sur le sujet et de nous en offrir une brillante synthèse ; pratiquant l’admiration critique, il a le don du pas de côté et du regard en biais. De telles qualités ne sont pas de trop lorsqu’on s’attaque à un tel monument, si visité qu’il en devient un lieu commun, si caricaturé qu’il donne l’impression d’avoir lui-même créé son poncif.
L’auteur, professeur à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales, ne va pas se faire des amis parmi ses amis, bien que des piliers de la revue des Annales aient depuis des années déjà fait un pas vers la biographie, genre longtemps méprisé. Jugez-en par cette déclaration au site Napoleon.org :
“Bonaparte est le vivant démenti de la conception « démocratique » de l’histoire. Il est la preuve parfaite, achevée, que parfois, l’histoire est l’oeuvre d’un individu et non une oeuvre collective. L’histoire n’est pas que le fait des peuples. Elle peut parfois être le fait d’un grand homme, d’une volonté supérieure, pour peu que les circonstances s’y prêtent.”
Il serait vain de dresser ici l’inventaire de ce que ces pages exposent en détail. Ce Bonaparte contient tout ce qu’il est possible et utile de savoir factuellement du héros avant qu’il ne se mue en anti-héros, du moins aux yeux de certains. Où est sa « valeur ajoutée » comme diraient les comptables de Clio ? Outre le rapport robespierriste à la Révolution, mais gouverné par la conviction et non par l’opportunisme, fil rouge parfaitement tenu de bout en bout par le narrateur, elle est probablement dans la passionnante exploration de ce que son âme avait de profondément corse : le tempérament insulaire, le sens du clan sans oublier le particularisme ajaccien, une île dans l’île, qui le faisait se sentir plus proche des Italiens que de ses compatriotes montagnards., ce qui n’empêche pas l’auteur d’insister sur la « naturalisation française » de son personnage, loin du cortège de mythes attaché à la figure de Paoli. La « valeur ajoutée » est enfin dans la réflexion de Patrice Guennifey sur l’art de la biographie. Elle court tout le long du livre mais se condense avec éclat dans une préface qui tient lieu de discours de la méthode.
« Il rendit l’espèce humaine anonyme en accaparant la célébrité à lui seul » écrivait Mme de Staël qui exagérait à peine en des temps où tout le monde n’avait pas son quart d’heure de gloire. Autoritaire, pragmatique, réaliste, despote éclairé, c’est un modéré mais qui fonde son pouvoir sur la force. Dès le Consulat, où la société est « façonnée à l’obéissance passive », Napoléon perce sous Bonaparte. Pour autant, Patrice Gueniffey se défend d’adhérer aux interprétations libérales qui, de Taine à Bainville, associent l’esprit d’aventure à la nécessité d’un homme aux prises avec la fatalité.
L’auteur est, heureusement, moins pressé que son héros ; il prend le temps de raconter. Car Bonaparte, lui, traverse son histoire en météore : siège de Toulon, campagne d’Italie, victoires de Rivoli et de Lodi, expédition d’Egypte, destruction de la flotte à Aboukir et la geste du Premier consul tout à ses réformes de l’Etat, sa plus belle mais plus discrète victoire, le Concordat et le Code civil étant moins spectaculaires, mais tellement plus durables, que de hauts faits d’armes immortalisés par des peintres de batailles.
Une biographie se juge d’abord à son plan. Y surgissent les moments de rupture. On devine les partis pris d’un biographe aux césures qu’il opère dans une vie. Patrice Gueniffey s’engage et se dévoile dès lors en choisissant d’interrompre ce premier volume en 1802 avec la proclamation du consulat à vie et non comme tant d’autres en 1799 avec le coup d’Etat du 18 brumaire. Manière de prendre d’emblée sa place dans l’éternel débat et d’annoncer qu’à ses yeux, loin d’enterrer la Révolution, Bonaparte l’a continuée, perfectionnée et achevée. On peut d’ailleurs lire son récit en filigrane comme une réponse à la question : comment sortir au mieux d’une Révolution ?
Déjà plusieurs fois lauré, ce grand livre force l’admiration car l’auteur, historien déjà consacré, s’y révèle également un authentique écrivain et un styliste (ici des extraits), espèce rare dans la catégorie. Par ses milliers de notes, sa bibliographie actualisée, son index des noms, il s’impose déjà comme l’ouvrage de référence sur le sujet. Il ne sera pas facile à détrôner. Pour la suite, on verra car son Napoléon sera, on s’en doute, attendu au tournant.
(« Ebauches », 1797, et « Portrait inachevé », 1798 de Jacques-Louis David)
1 405 Réponses pour C’est confirmé : Napoléon perçait déjà sous Bonaparte !
« Votre position de 2013 est merveilleusement pédagogique pour comprendre les Français de 1935. »
Merci M. Delpla.
Jamais JC ne fut plus justement remis dans son époque.
On s’en doutait depuis longtemps mais cette fois c’est confirmé : JC est bête, comme le prouve son échange avec F. Delpla.
« Je lis les Notes, les commentaires, mais je ne désire pas participer au plaisir des deux crétins de service. »
TKT
Et voilà comment Thierry considère ses amis baroz et dafnoz.
Les vahinés lui auraient-elles ventilé le cerveau ?
Bérénice, défendre la vie est un objectif à atteindre. L’histoire, la vie quotidienne montre qu’il n’est pas toujours atteint par la non-envie, l’absence de volonté de l’atteindre !
Vous voyez un SDF dans la rue qui peut mourir par nuit glaciale… Vous le faites monter s’abriter chez vous ?
« Votre position de 2013 est merveilleusement pédagogique pour comprendre les Français de 1935. »
Je le crois. Voilà pourquoi je la formule !
Ne soyez pas désolé que l’on ne pense pas tout à fait comme vous : rien n’est plus normal que la diversité d’opinion en Histoire…
JC le cas échéant oui et je me souviens d’un enfant qui par un soir glacial vint demander des couvertures pour le couvrir.
les totalitarismes ont en commun d’être des totalitarismes avec quelqu’en soit la bannière, l’étendard les mêmes résultats inhumains.
je me rappelle avoir été critique envers Barozzi mais, dans les bisbilles qui l’opposent à la bande à u. (JC et Daaphnée), je me sens obligé de pencher de son côté.
Bérénice, vous êtes une personne honorable ; n’avez-vous rien de mieux à faire que répondre à JC ?
Aux dernières nouvelles, Jesuis Con, alias JCtout ira en Syrie, déguisé en père Noël, pour déposer incognito dans les babouches, des pamphlets nazillons pour mettre en garde le peuple contre les bolchevicks massés à leurs frontières, le couteau entre les dents.
La communauté internationale applaudit des deux mains.
« rien n’est plus normal que la diversité d’opinion en Histoire… »
JC
Bien d’accord, mais le problème JC c’est que vous êtes partie intégrante de l’Histoire.
Pour vous le compteur c’est bloqué il y a 80 ans.
Vous visitez toujours l’exposition coloniale avec de La Rocque.
« JC est bête, comme le prouve son échange avec F. Delpla. »
Le mot est faible! avec ses réflexes et son langage fn (cf « fumier social » pour désigner les « immigrés ») il est raciste hypocrite lâche
( Baroz ) Daaphnée pourrait le consacrer à traduire Lolita ?
il n’est jamais trop tôt n’y a pas d’âge pour être botoxed j’ai déjà pris rdv pour ma fille afin qu’elle présente bien sur les photos des magazines
« Bérénice, vous êtes une personne honorable ; n’avez-vous rien de mieux à faire que répondre à JC ? »
Que voulez-vous, ça la distrait, la chasse ne l’intéresse point
Passou dit: 27 novembre 2013 à 16 h 06
Je ne suis pas l’auteur de ce post car loin de moi l’idée de censure qui sent sure, c’est sûr, à la césure.
Qu’on se le dise !
Marcel 28 novembre 2013 à 12 h 05 min
ben oui lui être grand défenseur liberté d’entreprendre
Vous voyez un SDF dans la rue qui peut mourir par nuit glaciale…
à porquerolles à tous les couins de rue
la plus belle agonie de la littérature, « La mort d’Ivan Illitch » de Tolstoï. »
Vous savez, bien, que je préfère Dostoïevski à TolstoÏ .., Jacounet.
Nabokov, sans plus figurez-vous !
Il me semble bien qu’on eu ici, quelques échanges sur l’âme russe .. et l’étrange séduction qu’elle opère sur qqs uns d’entre nous .
L' » âme « , Jacounet, pas Eros tapi sous le bureau !
Napoleone Buonaparte, c’est l’irruption du tyran moderne, homme du peuple, emmerdeur européen, bagarreur doué, post-révolutionnaire, qui bâtit un nouveau monde en créant une « aristocratie bourgeoise » de type nomenklatura mafieuse. JC)
Ah mais c’est que c’est pas mal vu du tout, ça. J’opine et j’applaudis.
Lorsqu’on est con, un rien vous fait plaisir ! Etre entouré de ses pairs les plus capés, par exemple.
et puis d’abord c’est çui qui dit qui est
Un Maître en la matière … humour crasseux, délire dû au grand âge, compassion requise !
Marcel, tu surchauffe!
Marcel dit: 28 novembre 2013 à 12 h 05 min
« Aux dernières nouvelles, Jesuis Con, alias JCtout ira en Syrie, déguisé en père Noël, pour déposer incognito dans les babouches, des pamphlets nazillons pour mettre en garde le peuple contre les bolchevicks massés à leurs frontières, le couteau entre les dents.
La communauté internationale applaudit des deux mains. »
une « aristocratie bourgeoise » de type nomenklatura mafieuse.
la noblesse d’empire, quelle horreur
Personne n’ignore que celle des croisades papauté en tête faisait le bien, n’avait rien de mafieux
Un aveu d’auto-surveillance ?
humour crasseux, délire dû au grand âge, compassion requise
tout le portrait à jicé
Bien sûr, c’est moi qui vous réponds à 12H32, Jacounet.
(je suis terrifiée quand je vois la syntaxe de bérénice … )
NB: envoyez des articles à la république cinéma .. non ? Qui n’ose pas ..
louis dit: 28 novembre 2013 à 12 h 38 min
Antoine, parfois (rarement)la vérité sort de la bouche de JC, t’es vraiment con.
J’espère que ce n’est pas Badiou qui choisit ses représentants 28 novembre 2013 à 12 h 45 min 28 novembre 2013 à 12 h 45 min
(« t’es vraiment con ».)
quelle imagination- plus binaire que toi ya pas
Daaphnée, Mishima, c’est du cinéma, belle mise en scène finale à laquelle s’attache le film, mais c’est avant tout des livres…
Dans ce film, sorti cette semaine, mais datant de quelques années (2011), le réalisateur japonais est mort récemment d’un accident de voiture, c’est la question de l’engagement des écrivains qui est en cause. Un beau sujet de note pour Passou. On imagine mal en France, Renaud Camus, contrarié par la perte de l’esprit nationaliste français, se livrer à l’équivalent hexagonal du Seppuku !
Qui a demandé le lien ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19539845&cfilm=204797.html
attention : ce que dit JC sur l’impossibilité de choisir entre Hitler et Staline, ou de voir aussi clair que Churchill et de Gaulle, n’est certes pas futé, mais ce manque de bon sens est la chose du monde la mieux partagée, aujourd’hui encore, n’est-ce pas, Bérénice ?
« l’engagement des écrivains qui est en cause. Un beau sujet de note pour Passou. »
Barozzi
Le pipilet ne saura jamais dépasser les sujets de disserte de seconde.
Un cas.
Ta gueule, raclure de keupu !
Jacques Barozzi dit: 28 novembre 2013 à 13 h 19 min
Ta gueule, raclure de keupu !
Le pipilet prêt à tout pour pouvoir emprunter le gode-ceinture du boug’.
Vous voyez un SDF dans la rue qui peut mourir par nuit glaciale… Vous le faites monter s’abriter chez vous ?
c’est un des ressorts de la popo jicé..on abandonnent à des plus braves gens le devoir de faire le bien pour garder sa moquette propre..moyennant les taxes que ton bon roi françois lève..c’est tout aussi inique que faire des cochonneries sous la couverture et de dire « ça ne regarde personne »..alors que dieu te voit jicé..abandonne toi a savonarole et tu te sentiras plus léger
Ce qui est étonnant, c’est que Mishima disait à peu près la même chose que Pasolini : la perte de la culture de leur pays. Et leur mort n’a rien changé. Le Japon s’est définitivement américanisé et dans l’Italie de la démocratie chrétienne et des brigades rouges, ils sont passé à celle de Berlusconi !
La différence entre toi et moi, raclure D. keupu, c’est que j’élève le débat là où tu le pollues : j’en parlais encore récemment avec TKT…
Bon, je vais aller voir « The immigrant » de James Gray, à plus !
Napoleone Buonaparte, c’est l’irruption du tyran moderne, homme du peuple
oui, incontestablement pour ce qui est d’avoir esploité les ressources démographiques du pays largement le plus peuplé d’europe d’alors..une espèce de chine..d’avoir dévoyé son desir de se défendre et d’imposer la révolution d’abord vers une espèce d’ivresse de son pouvoir ensuite..l’aventure..son culte du chef débute!..avant il n’avait que des maitres
Et puis il faudra aussi aller voir « Eka et Natia, chronique d’une jeunesse géorgienne » de Nana Ekvtimishvili et Simon Grob, dixit Sophie A. !
Quand on aime la vie, on va au cinéma !
Jacques Barozzi dit: 28 novembre 2013 à 13 h 35 min
La différence entre toi et moi, raclure D. keupu, c’est que j’élève le débat là où tu le pollues : j’en parlais encore récemment avec TKT…
Toujours rien compris le pipilet.
Plus nul que TKT car uniquement capable de le copier.
Tout aussi con.
Une burne.
Daphnée si vous vouliez éclairer ma lanterne et la rectifier au besoin, je ne crois pas cependant que ma syntaxe soit aussi terrifiante qu’un pal sur lequel votre esprit badin se poserait, ce qui d’ailleurs moyen justifiant ses fins lui permettrait de s’ouvrir pour le bien commun.
Tu fais fuir tout le monde baroz.
Et le boug n’aurait jamais étudié l’histoire? A d’autres.
« Toujours rien compris »
Pourquoi, y a quelque chose à comprendre dans le Keupu faisandé ?
Tu veux dire que le boug est màc, Bloom ?
Si bérénice est SMDR, on comprend mieux sa hargne contre keupu la râclure !
à l’insu de mon plein gré jai vu guillaume a table baroz..vaut mieux boire 4 chimay bleue avec un blonde a forte poitrine pour la dévoyer du nsdap..au moins tu mérites pour les générations futures
« Tu fais fuir tout le monde »
Seulement les cafarD.s !
13h47 13h50
Pauvre baroz qui voudrait savoir qui est qui et dont la boussole ne sait jamais trouver le nord.
Une burne, une vraie.
Tiens je prie Chaloux de m’excuser, il y a pire.
D’autant plus que la Greta blonde du film, elle lui fait un massage anal au Guillaume, le boug !
« qui voudrait savoir qui est qui »
Les gens les plus intéressants je les ai rencontrés, D.
On prend un verre ensemble quand ?
surtout que l’âge venant, ils sont un peu raides, mais, hélas, pas au bon endroit
..la nature fait rien que se jouer de nous
« c’est tout aussi inique que faire des cochonneries sous la couverture et de dire « ça ne regarde personne » … alors que dieu te voit jicé.. »
D’abord, ce ne sont pas des cochoncetés, Bougboug ! Tout au plus des variations autour de quelques thèmes bien connus, Labourages et Pâturages, Diner de chasse, Au-dessous du volcan, Orgueil et Préjugés, Au nom de la Rose, Au service de sa Majesté, A l’ombre des JF en fleurs, l’Assommoir, le Matin des Magiciens, Titanic, l’Angélus de la Mer, Mémoires d’une Geisha, le Cocu magnifique, la Paysanne pervertie, Adieu, ma concubine… etc, etc
Dieu ne me voit pas, absent. Il a compris que sous la couette, je mettais tout mon cœur à lui fabriquer d’autres chrétiens, norme vaticane garantie, … Depuis, il me fout la paix.
D’autant plus que la Greta blonde du film, elle lui fait un massage anal
..et l’autre masseur à la arno breker..les frisés et les angliches vont pas trop aimer le film.. tout est looké année 50’s..oss117 était plus moderne
On nous signale ce matin la perte par son propriétaire d’un discours cohérent sur le chômage. Merci de nous rapporter l’objet pour d’autres intervention. Forte récompense à l’inventeur.
On prend un verre ensemble quand ?
Si vous étiez plus sincère dans vos amitiés, Jacques, ce serait avec plaisir. Mais, d’un côté vous prétendez défendre Clopine, de l’autre vous faites de la lèche à Daaphnée. Désolé, Jacques, mais moi, au moins, je suis constant dans mes détestations.
la lèche à clopine je m’en occupe
avoir esploité les ressources démographiques du pays
il s’est inspiré de la royauté et son aristocratie -à l’origine issue du peuple d’ailleurs (pas des dieux!!) entraînaient des populations entières au massacre pour des morceaux de terres, des richesses
A chaque époque ses tyrans ‘modernes’
Et il fait le Code napoléon entre autres, rien à voir avec hitler
Si fait, Baroz, l’esspert surnage denrière le rô/âle de composition.
Pour le reste, je ne sais pas, je n’ai jamais trop prêté attention..
« derrière »…si je puis…
JC….. dit: 27 novembre 2013 à 14 h 15 min
(ne riez pas, en Syrie, c’est ce qu’il y a dans la hotte à Noel !)
Marcel dit: 28 novembre 2013 à 3 h 42 min
L’ignorance crasse de ce type est incommensurable
JC….. dit: 28 novembre 2013 à 6 h 55 min
Il n’y a rien de plus goûteux que d’être pris pour un ignorant par un imbécile insomniaque et gâteux…
Marcel dit: 28 novembre 2013 à 12 h 05 min
« Aux dernières nouvelles, Jesuis Con, alias JCtout ira en Syrie, déguisé en père Noël, pour déposer incognito dans les babouches, des pamphlets nazillons pour mettre en garde le peuple contre les bolchevicks massés à leurs frontières, le couteau entre les dents.
La communauté internationale applaudit des deux mains. »
JC….. dit: 28 novembre 2013 à 12 h 36 min
Un Maître en la matière … humour crasseux, délire dû au grand âge, compassion requise !
Marcel, tu surchauffe!
De l’art d’oublier ses propres éructations. Manque plus qu’à Noël, la majorité des Syriens mange du cochon tout en faisant le signe de croix.
Fais attention, JCtounet, papa Bouygues te surveille. Il va te priver de ta ration de Canigou.
Claude Lévi-Strauss n’est pas mort, d’après Google.
Dans un entretien accordé le 4 novembre à l’Aide à l’Église en Détresse, le Patriarche melkite gréco-catholique de Damas, Mgr Gregorios III, n’hésite pas à parler « d’atrocités bestiales » commises sur les chrétiens de Sadad, qui sont le signe selon lui « de la montée du fondamentalisme et de l’extrémisme » dans le pays, et le déclencheur d’une nouvelle vague d’émigration des chrétiens de Syrie.
Le patriarche a réitéré son appel à mettre fin aux livraisons d’armes à la Syrie, en particulier aux groupes de rebelles extrémistes.
Si bérénice est SMDR
Ce n’est pas impossible ! Tout ce qui n’est point prose, est vers; et tout ce qui n’est point vers, est prose…
Factuellement vôtre.
elle lui fait un massage anal au Guillaume, le boug !
Bérénice avec son pal????
passionnante exploration de ce que son âme avait de profondément corse
Il était donc un objet inanimé ?
ARRÊTE ÇA TOUT DE SUITE, DAAPHNÉE, PETITE GRUE !
nom de d’là ! dit: 28 novembre 2013 à 15 h 10 min
Ce post est inimical.
Que chacun garde son calme et se rappelle que JC et Daaphnée sont libres de leurs opinions.
le commentaire de 15 h 01 n’est pas de moi.
Bon, un peu de poésie. Napoléon n’aurait pas refusé en contemplant les charniers d’Austerlitz
Verglas
Il fait froid mon coeur,
Il fait froid.
L’hiver s’est abattu,
Brutal,
Dedans notre jardin emmailloté de givre
Et dans la nuit blafarde, les squelettes des saules
Tranchent, noirs et fourchus, sur un décor livide
Qu’éclaire vaguement une lune lointaine.
Côte à côte, nous sommes là dans cette mort glacée,
Un frisson, un malaise
Au milieu de la nuit
Et puis, à pas de loup, silencieuse, irréelle
Une pluie verglaçante balaie notre jardin.
Mais bientôt les nuages s’enfuient à l’horizon,
Une féerie nouvelle scintille sous les étoiles :
Reflets de vagues ombres dans les miroirs des toits,
Ruissellement d’argent sur les feuilles des lauriers,
Fils électriques filés d’un écheveau de glace,
Poteaux cristallisés, clôtures diamantifiées,
Arceaux de peupliers ciselés dans le verre
Avec des airs glacés d’églises pétrifiées
Où des éclats de lune entrouvrent des berceaux
Et nos yeux s’émerveillent,
Et nos yeux s’illusionnent,
L’illusion que la vie renaîtrait d’un reflet,
Reflet de toute chose figée
Dans la lumière morte.
Il fait froid mon cœur,
Serre-moi,
Il fait froid.
Jean Calbrix, 1984
C’est confirmé : Marcel percé, déjà sous Baudelaire !
@ Jacques barozzi
j’ai dit sous le fil precedent ce que je pensais du regard que porte Daphnéee sur les personnages de ce passinnant documentaire .
J’ai dit pourquoi ne perçois pas comme elle la qualité du sentiment identitaire de ces juifs allemands .
et je pense que mon approche est tout à fait transposable dans la France d’aujourd’hui
Les Librairies Chapitre vont se déclarer en cessation de paiement lundi devant le tribunal de commerce de Paris, a annoncé jeudi la direction, expliquant avoir informé les représentants du personnel de ce dépôt de bilan qui concerne 53 librairies.
«La direction des Librairies Chapitre a consulté le CE (comité d’entreprise) pour une déclaration de cessation des paiements qui sera examinée par le tribunal de commerce de Paris le 2 décembre», a indiqué le groupe dans un communiqué.
JC, ce serait Jean Calbrix ? 1984 ? Il aurait 29 ans ? C’est bien jeune pour être aussi bête. Gâteux ! Mais Marcel, alors ? Ou bien, ce serait D., guisé en Marcel ? Je perd pied.
u. dit: 28 novembre 2013 à 15 h 14 min
Ce post n’est pas de moi.
Dans les Funérailles de l’Empereur, le Père Hugo a tout dit,comme à son habitude, et c’est autre chose que du Jean Calbrix!
« Pareil à ces soldats qui,devant cent murailles
Avaient suivi vos pas,vainqueur,toujours debout
Etqui,touchés un soir par le vent des batailles
Se couchaient tout à coup.
Leur attitude grave, altière, armée encore,
Ressemblait au sommeil et non pas au trépas.
Mais la diane hélas, cette voix de l’aurore,
Ne les éveillait pas. »
Je ne reviens pas sur la dimension prométhéenne et christique de l’Empereur à travers ce texte fondateur du mythe.Il suffit de dire que le jeune Hugo est aussi informé de l’envers du décor par son père et son oncle.Il le traitera d’ailleurs dans le Cimetière d’Eylau, entre autres.. Cela dit, je ne connais pas de guerre qui se fasse sans morts.
M.Court
Cela dit, je ne connais pas de guerre qui se fasse sans morts.
M.Court
forte pensée meusieu court
une certitude selon wiki
Tous confectionnés par le chapelier Poupard, plusieurs chapeaux de Napoléon sont conservés dans les musées napoléoniens ; le plus ancien, porté à Marengo, se trouve au Musée de l’Armée de Paris.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chapeau_de_Napol%C3%A9on
hugo sur napo c’est pas son top..dans le genre bloy est meilleur..le seul a s’être donné les moyens d’expérimenter la liberté..et ce coté christique du bonhomme, car y’a rien qui soit pas christique chez léon même la gnole, au sortir de la révolution, thésauriser sur la liberté..ça fait trés peur en effet
La taille du chapeau variait de 44 à 47 centimètres de longueur pour 24 à 26 centimètres de haut.
n’importe quel internaute dit: 28 novembre 2013 à 17 h 02 min
Tous confectionnés par le chapelier Poupard
Et toutes ses selles par le sellier Louvel…
La taille du chapeau variait de 44 à 47 centimètres de longueur pour 24 à 26 centimètres de haut.
et pour le prix
Le prix du chapeau était au départ de 48 francs, mais Poupard le fit monter à 60.
les plus beaux poèmes que j’ai lu sur napo c’est ceux d’un de la grande armée..en néerlandais..de mémoire et sans vers.. »que m’importe ma femme que m’importe mes enfants, ils ne sont rien pour moi, ce soir j’ai gagné avec l’empereur.. » etc..
Il me faut réagir : je ne suis pas Jean Calbrix ! Je le jure.
Cette rumeur est aberrante ! On reconnait là, la malice des trolls … Rien que des malfaisants, pleins de haine, odieux. Saletés de trolls !
Je n’ai pas la veine poétique, je ne sais pas écrire des polars intéressants comme Calbrix, point de grandeur, point d’images fortes, moi c’est à l’état brut, de la bêtise, du pervers, du fourbe, du nauséabond, du rance, du moisi, du franchouillard !
Je vote blanc par racisme ! Raciste, homophobe, islamophobe, socialistophobe, tyrannophile, haltérophile, bibliophile … un type perdu, sans avenir poétique : j’aurais tant aimé être Calbrixé depuis tout petit (il a du commencer jeune, ça se sent…).
Aucun de mes livres ne s’est vendu au marché ! Paul Edel ne m’a pas aidé. Bien au contraire, il m’a dit : « Petit, tu n’arriveras jamais à la cheville de Calbrix, Fajardie, Broch, Voltaire, Montaigne, Tolstoï, Moravia ou Dumas ! Laisse tomber ! »
Il a terminé par Proust, naturellement, puis a ajouté : « C’est la Légion Etrangère qu’il te faut : ça te calmera ! »
J’ai envisagé le suicide : me jeter sous un minibus d’étudiantes scandinaves, revenant de la plage … Rien ! Je n’allais pas me jeter sous une benne à ordures municipales tout de même, pardon une benne municipale à ordures…
Je déprime.
Sec.
Enfin, sec…! Au Bowmore, au Lagavulin en back-up.
Bonne soirée !
l’important c’est le galure
http://www.napoleon.org/fr/collectionneurs/objet/files/chapeau.asp
Alors que la plupart des officiers le portent « en colonne », perpendiculairement aux épaules, Napoléon le porte « en bataille », c’est-à-dire les ailes parallèles aux épaules.
« que m’importe ma femme que m’importe mes enfants, ils ne sont rien pour moi, ce soir j’ai gagné avec l’empereur. »
ça me rappelle mon bon riri guano et me donne des idées
Court, dit: 28 novembre 2013 à 16 h 46 min
Dans les Funérailles de l’Empereur, le Père Hugo a tout dit,comme à son habitude, et c’est autre chose que du Jean Calbrix!
Mais qui vous dit, monsieur Court, que monsieur Calbrix aurait l’outrecuidance de me comparer à monsieur Hugo, votre papa ?
D’ailleurs, lui encense la guerre, le brave royaliste, ce n’est pas le cas de monsieur Calbrix.
Indian’s song
Que de progrès depuis le premier casse-tête :
Bombardes, chassepots, skuds, avions furtifs.
Des savants assidus, besogneux inventifs,
Concoctent des pétards pour que dure la fête.
On est loin des combats réglés à l’arbalète,
Des coups sur les trognons, des crêpages de tifs,
Lorsque l’on se battait pour les moindres motifs,
Haineux pendant cent ans, teigneux jusqu’à perpète.
Maintenant il faut voir, dans les téléviseurs,
Ces spectacles de rêve et ces gentils diseurs,
Doctes docteurs vantant l’humanité des tâches
De ces fiers Tomahawks par la fougue animés,
Bondissant dans le ciel, crachés par des Apaches.
Ben vrai, quel bel hommage aux peuples décimés !
Jean Calbrix, le 7/6/04
Je n’allais pas me jeter sous une benne à ordures municipales tout de même, pardon une benne municipale à ordures…
et finir en dindon un jour de fenksgivine?
notre cousine avait écrit
» ce système ne convient qu’aux caractères naturellement passionnés, et qui ont combattu pour reprendre l’empire ; »
germaine de Staël
l’outrecuidance de se…
Réflexions sur le suicide. Par Anne-Louise-Germaine, baronne de Staël (1814)
c’est confirmé: elle avait 48 ans lorsqu’elle rassembla ses pensées
22 avril 1766 – 14 juillet 1817),
et quelques mots
http://www.institutcoppet.org/blog/archives/602
Cette excellente biographie va compléter pour moi le « Napoléon » de Georges Lefebvre, grand classique auquel je suis resté fidèle.
JC ne s’appelle pas Jean Clabrix mais Jérôme Calbard
Qui c’est, Jean Clabrix ?
et des marcelinades?
Si le père de Gustavine est bien le baron de Staël, les deux fils sont sans doute nés de la liaison de madame de Staël avec Louis Marie de Narbonne-Lara tandis qu’Albertine est probablement la fille de Benjamin Constant.
bouguereau 17H05
N’oublieriez-vous pas un certain Chateaubriand ?
la symphonie n°3 « la symphonie héroïque » ,d’abord dédiée à Napoléon Bonaparte (puis, …en 1804,au Prince de Lobkowitz)
» parfois, l’histoire est l’oeuvre d’un individu »
Elle ne l’est pas « parfois », elle l’est toujours. Les trois quarts du temps, d’ailleurs, l’intéressé ne s’en rend même pas compte. On a tous dû faire l’histoire des milliers de fois, et même bien davantage. Tout dépend évidemment de ce qu’on entend par « histoire ».
« Albertine est probablement la fille de Benjamin Constant. »
Elle est aussi la grand’ tante de Marcel Proust par les hommes.
Je crois devoir faire une nouvelle fois mes adieux à la RdL.
Premier blanc sec.
Je regretterai l’humour cynique de mon camarade JC, la bonhomie cultivée de CP, l’érudition de Court et même les grosses vannes de ce cryptogauchiste de bouguereau.
Deuxième blanc sec.
Mais les échanges ne sont plus possibles sur ce blog. Je n’ai plus envie d’intervenir.
Comme souvent, les ébauches sont bien plus intéressantes que le portrait (inachevé), et infiniment plus intéressantes que tous les portraits du même que David a achevés. Que reste-t-il de tant d’intensité dans le Napoléon empâté-mollasson de 1812 ? Vraiment rien du tout ; ce n’est pas le même homme.
Amusant le titre du billet, Pierre Assouline ne se moquerait-il pas un peu en conférant une impression d’empressement à son cher lectorat pour envoyer une nouvelle qui n’a rien d’une nouvelle et qui en cette période de l’année et semée dans l’infini va surement modifier la donne de nombreuses existences, tous les intello sont sur le coup!
« les échanges ne sont plus possibles sur ce blog. » (u.)
Mais si, mais si. Tout dépend de ce qu’on entend par « échanges ». Par exemple, le mot « échanges » n’a pas les mêmes connotations du côté d’Alep et sur un site de rencontres.
Le meilleur livre de Jean Calbrix reste à jamais « Théorie de la mesure et de l’intégration » (Presses universitaires de Rouen, 1993), écrit certes en collaboration mais où l’on sent déjà toute la verve de Marcel.
Et au dernier blanc sec, u. va t-il nous montrer son cul ?
Décevant « The immigrant », trop mélo misérabiliste à mon goût. Une imagerie de pacotille, soutenue par les sanglots longs des violons de l’hiver, et des personnages portés à la caricature…
Albertine est probablement la fille de Benjamin Constant. »
et jicé le fils naturel de zou
« Vraiment rien du tout ; ce n’est pas le même homme. »
Evidemment, Jack, en 1812 ce n’est plus du tout le même homme.
sans renato, la rdl vaut-elle la peine d’être v q ?
« tous les portraits du même que David a achevés » (mézigue)
De toute façon, David n’est intéressant que dans ses dessins, ses ébauches, ses esquisses. Tout ce qu’il a achevé est convenu, pâteux, pompeux, grandiloquent, assommant. La divine Récamier elle-même ne parvient pas à l’inspirer; son portrait par le baron Gérard a autrement plus de charme que ses images pour la postérité empesées par David. exceptons peut-être le Marat dans sa baignoire, mais c’est bien rhétorique tout de même.
Jacques Barozzi dit: 28 novembre 2013 à 18 h 13 min
u. va t-il nous montrer son cul ?
Il n’a fait que ça depuis le début, me semble-t-il.
D., la main sur le coeur, récitant sa grande tirade de la constance en amitié, c’est à se pisser dessus de rire !
Bref, si vous n’avez pas, comme moi, la carte UGCillimitée, vous pouvez garder votre billet de 10 euros pour un autre film que « The immigrant » !
John Brown dit: 28 novembre 2013 à 18 h 19 min
(mézigue)
John Brown ne sait dire que ça ! Moi ! Moi ! Moi !
J’en ai marre à la fin ! Plus que marre !
Et là, JB, c’est le même homme ?
http://www.dtom.fr/wp-content/uploads/2012/12/DEPARDIEU-JEUNE.jpg
Evidemment, Jack, en 1812 ce n’est plus du tout le même homme. (Lisons John Brown)
D’accord, quinze ans, c’est beaucoup, et tout le monde sait que le pouvoir, ça vous use un homme en moins de deux. Surtout que l’époque n’était pas de tout repos. C’est vrai que dans ce portrait de 1812, en dépit de la pose et du decorum, il y a aussi un constat. Marengo, Arcole, de beaux souvenirs, lointains… Quelle horreur que de se dire que, sous ce Bonaparte de 1797, intense et séduisant, perçait ce blafard potentat. Y a un côté Alien dans tout ça. Je verrais bien Sigourney Weaver en Joséphine.
La mesure et l’intégration ça sert à rien…
Le rêve d’Amérique de Napoléon vu par Nietzsche
http://vimeo.com/30327717
Mais si, y’a du neuf !
Steven Spielberg marche dans les pas du cinéaste Stanley Kubrick. Il a décidé de produire une mini-série sur Napoléon à partir du projet du réalisateur du film «Orange mécanique» et de ses nombreuses recherches. Une initiative qui se précise: selon le site Deadline, Steven Spielberg aurait demandé à Baz Luhrmann («Gatsby le Magnifique») de réaliser cette fiction.
HistWarGames vient de dévoiler HistWar: Napoléon, la suite d’Histwar: Les Grognards, qui se voit doté d’un mode Campagne donnant accès à des phases de stratégie, ou l’art de concentrer ses troupes pour gagner les batailles ! Les joueurs pourront revivre des escarmouches épiques, mettant en scène plus de 200 000 cavaliers, fantassins, artilleurs et leurs canons sur des champs de bataille immenses de 200 km².
John Brown ne sait dire que ça ! Moi ! Moi ! Moi !
J’en ai marre à la fin ! Plus que marre ! (La grosse Colette sous son dépliant)
Je poursuis ma pincée. J’ai bien le droit, non ?
Et celui-là, l’auriez-vous reconnu ?
Jacques Barozzi dit: 28 novembre 2013 à 18 h 23 min
c’est à se pisser dessus de rire !
Ce n’est pas de rire mon Jacky,
c’est l’âge, la prostate, l’abus de tisanes.
Pour tes couches, prend les la taille au dessus et change de slip.
Jacques Barozzi dit: 28 novembre 2013 à 18 h 38 min
Et celui-là, l’auriez-vous reconnu ?
Des années qu’on voit les mêmes à cet âge.
Il est nettement plus mignon que le nabot.
Pour vous ouvrir l’appétit, je vous propose deux extraits de textes relatifs à la correspondance de Napoleon Bonaparte.
Le plus amusant, c’est à l’aveugle, de faire un comparatif entre « les intentions » de l’auteur de chaque extrait.
Extrait 1/
« Napoléon poursuit toujours son grand projet : mener une guerre commerciale contre l’Angleterre en prenant le contrôle de la péninsule Ibérique, ainsi que celui des côtes de l’Adriatique et de la Méditerranée. Parallèlement, il médite sa revanche sur la Navy, pas moins ! Aussi Decrès, le ministre de la Marine, est destinataire de 212 lettres dans lesquelles Napoléon peaufine, avec force détails techniques, ses plans de reconstruction navale ou d’expéditions maritimes. Mais la plus curieuse des lettres « maritimes » est celle adressée à Cretet, le ministre de l’Intérieur, en vue de commercer avec les colonies (9). Le résultat immédiat de tous ces efforts sera faible : l’amiral Ganteaume parviendra à ravitailler Corfou mais ne tentera pas l’expédition contre la Sicile (10).
En toile de fond du Blocus continental se profile aussi le projet du détrônement des Bourbons de Madrid et l’appropriation des richesses de l’Amérique espagnole. Au bout de sept années décevantes, l’Espagne est devenue un allié inutile, méprisé et encombrant, peu sûr de surcroît sous le gouvernement d’une monarchie vermoulue et d’un Godoy haï par les grands aristocrates. La décision d’en finir a probablement été arrêtée depuis Tilsit, mais la méthode et les moyens pour y parvenir seront le fruit des circonstances. »
Extrait 2/
Onze de ces trente-cinq lettres sont de 1810, deux de 1811, seize de 1813, six seulement de 1809, toutes adressées à Jérôme(2). La correspondance très sévère de Napoléon avec le roi Louis n’était donc pas concernée par ce décret.
Correspondance en grande partie officielle, on l’a dit, de chef d’Etat, de chef d’armée. L’homme apparaît pourtant derrière l’empereur, au détour d’une phrase, à l’occasion d’une remarque, d’un mouvement de colère, voire d’un instant d’émotion éphémère, comme lorsqu’il annonce la mort de Lannes ou fait allusion aux victimes d’Essling. Mises bout à bout, ces 3 263 lettres composent un portrait de Napoléon passablement différent de celui qu’on peint volontiers aujourd’hui : au Napoléon qui n’aurait rien été, ou pas grand chose, sans ses ministres et ses conseillers d’État, au Napoléon que l’on dit rongé par le doute, bref, humain, trop humain peut-être, à notre mesure en tout cas, elles opposent une image très différente, plus conforme au Napoléon dont Goethe conserva à tout jamais le souvenir ébloui :
« Napoléon était grand surtout, dira-t-il à Eckermann, en ce qu’il était le même à toute heure. Avant et pendant une bataille, après une victoire ou une défaite, il était toujours solide sur ses pieds, il était toujours décidé et voyait clairement ce qu’il y avait à faire. Il était toujours dans son élément, toujours à la hauteur des circonstances. (…) Toujours illuminé, toujours clair et résolu, et doué à toute heure de l’énergie suffisante pour mettre en oeuvre aussitôt ce qu’il avait reconnu avantageux et nécessaire. (…) On pouvait bien dire de lui qu’il se trouvait dans une illumination perpétuelle : c’est aussi pourquoi sa destinée fut d’un éclat tel que jamais le monde n’en avait vu de pareil avant lui, et jamais peut-être n’en reverra après lui(3). »
Je voulais juste « imager » la différence entre Histoire factuelle et histoire psychologique…
A vous de voir …
« Le crime n’existe et ne se développe qu’avec notre bienveillance », affirme Alain Bauer, professeur de criminologie au Cnam, lors du Forum européen de lutte contre la fraude organisé par Réso-club à Paris, jeudi 28 novembre 2013. « En matière de terrorisme, pour des raisons mystérieuses, ce qui est invraisemblable est supposé impossible et donc nous n’en tenons pas compte, nous ne voyons rien passer. Or, nous sommes entrés dans l’ère des hybrides, des produits qui ne sont plus à ranger dans les petites cases traditionnelles de nos services de renseignement qui adoreraient que les criminels et les terroristes aient la gentillesse de bien vouloir se conformer à une circulaire administrative », affirme-t-il. « Toutes les grandes catastrophes sont suivies de commissions d’enquête, tous les rapports de ces commissions commencent par ‘on savait tout, mais on n’y a pas cru’ », affirme Alain Bauer, lors du troisième forum européen de lutte contre la fraude, jeudi 28 novembre 2013. « Pour des raisons mystérieuses, nous sommes pour la réinsertion par l’absurde du criminel en lui offrant d’autres possibilités de faire mieux, pire, plus vite que ce qu’il faisait avant », indique-t-il. « L’essentiel de ce que nous subissons aujourd’hui n’est pas une surprise, c’était écrit, connu », souligne le professeur de criminologie. Il cite par exemple le cas de la « découverte du ‘dark web’ », qui en réalité « existe depuis que le web existe et existait même avant », indique Alain Bauer. « Souvent on considère qu’en matière de lutte contre la criminalité, la surprise stratégique est un élément majeur, mais ce n’est pas vrai. C’est l’aveuglement stratégique qui est un élément majeur. Les surprises stratégiques, il y en a très peu ».
En résumé de ma propre « psychologie », je pourrais même dire que le docteur Viennois est bien meilleur, en ce sens : plus dans le sujet, que P. Gueniffey pour la biographie napoléonnienne.
M. Delpla va mettre sur le compte de la méchanceté ce qui n’est qu’exaspération face à ces livres destinés aux lecteurs de psychologie magazine !
Chaloux, hier 20.14: Henri Guillemin ou JP Kauffmann absolument. Lentz, dans le Point il y a quelques jours appelant à arrêter le « Napoleon bashing ». Il ne le tient pas pour autant pour un grand démocrate, malgré l’instauration du suffrage universel et la « juridicisation » de l’Etat: journaux supprimés, chambres suspendues… En gros, un bilan « positif à l’intérieur » et « négatif à l’extérieur »? Certaines institutions créées durent encore mais après Waterloo en 1815 la France est en ruine.
854 pages, quand même! Gueniffey n’y va pas avec le dos de la cuillère. Même Furet ne pourra pas être plus vert, vu qu’il est déjà à l’académie française!
Si Bonaparte a enterré la révolution ou l’a au contraire parachevée? Une chose est sûre: le fait que la France s’ennuyait ferme pendant la Restauration sert de catalyseur à l’exaltation emmenée derrière lui. Un peu comme moi tiens, et puisqu’on en est à confier ses fantasmes erdéliens, comme la postière au buraliste (cf Daaaphnée et Barozzi ou encore Bérénice et D…). Je veux bien retomber en monarchie si c’est pour que règne la Reine du Com. Perle du harem. Je me délecte de ses commentaires! Je m’exalte à sa lecture! Revenez vous les enterrez tous! Pas de gode-ceinture, mais un balancement caustique que si elle fait pareil avec les hanches…ouf!!! Mais bon. Comme je suis persuadé que X-lew.m et elle sont une même et seule personne, ça ralentit mes ardeurs. Désolé Jacques, j’aime vous lire mais trop vieux pour virer ma cuti. So shiny, comme elle (ou lui?) l’a écrit sur le blog du super Danois Bérichon Nils Ahl.
« Napoléon était grand surtout, dira-t-il à Eckermann, en ce qu’il était le même à toute heure. Avant et pendant une bataille, après une victoire ou une défaite, il était toujours solide sur ses pieds, il était toujours décidé et voyait clairement ce qu’il y avait à faire. Il était toujours dans son élément, toujours à la hauteur des circonstances. (…) Toujours illuminé, toujours clair et résolu, et doué à toute heure de l’énergie suffisante pour mettre en oeuvre aussitôt ce qu’il avait reconnu avantageux et nécessaire. (cité par Des Journées…)
Toujours, toujours, toujours… On aura connu Goethe plus inspiré. Intéressant, ce passage des entretiens avec Eckermann, parce qu’on voit comment Goethe, à coup d’approximations et de simplifications, contribue à la fabrication de la légende. Les dernières lignes du passage cité sont particulièrement rigolotes si on les applique à l’épisode de l’exécution du duc d’Enghien. Amusant de voir comment on fabrique un grand homme. En France, le cinéma et la télé se sont récemment découvert un nouveau filon en nous narrant la saga de nos grands-petits hommes contemporains, Mitterrand, Chirac, Giscard. Grand homme, sweet grand homme…
« la France s’ennuyait ferme pendant la Restauration sert de catalyseur à l’exaltation emmenée derrière lui. »
Voilà, pas la peine de creuser bien loin; ça c’est de l’argumentation historique.
Pardonnez-moi, je voulais dire: argumentation hautement sociologisante. Gueniffeyste, quoi.
grand choix de peintures de bataille sur la toile : c’est bien un genre identifié comme tel
Si Bonaparte a enterré la révolution ou l’a au contraire parachevée? (Duchamp)
Vers 1802, Bonaparte déclarait dans un discours aux Cinq Cents (je cite de mémoire) : « La Révolution est établie sur les bases qui l’ont commencée. Elle est finie. » C’était bel et bien une oraison funèbre. Et même un enterrement de première classe.
Ces Calbrixeries me font penser à Péguy: « Peut etre le kantisme a-t-il les mains blanches, mis il n’a pas de mains du tout.
Bien que Bloy revienne à la mode après la sotte interdiction du Salut par la Cour de Bobigny, le Père Hugo reste tout de meme hors course pour le Retour des Cendres,Encore faudrait–il le lire.Des Deux Iles à Cromwell, des Funérailles de l’Empereur à Eylau via la case Châtiments, sans parler des Misérables, on ne peut pas l’écarter d’un revers de main.
Car enfin, qui d’autre?
On ne lit plus, c’est dommage, Barthélémy et Méry dont Waterloo,et Le Fils de l’Homme qui ne sont pas sans mérites mais ne jouent pas dans la meme Cour.Et Quinet dans Napoléon en Egypte est carrément illisible.
MC
« Et même un enterrement de première classe »
Il faut ajouter: en en conservant les acquis, de la Révolution. Ce serait moins tendancieux.
Je crois devoir faire une nouvelle fois mes adieux à la RdL.
Ce serait vraiment dommage pour la RdL, U.
j’aurais apprécié une orientation bibliographique sur le thème la biographie genre méprisée
genre méprisé
Il faut ajouter: en en conservant les acquis, de la Révolution. Ce serait moins tendancieux. (Des Journées…)
Ouais. Quels acquis au juste ? Il y en avait, certes. la tête coupée à Louis XVI, c’était incontestablement un acquis. On n’allait pas revenir dessus. Pour le reste, tout le reste, c’était moins sûr. Par exemple, les droits de l’homme et du citoyen à la sauce Code Civil et à la sauce Empire…C’est toujours le problème avec les héritiers, on ne sait jamais ce qu’ils feront de l’héritage. Tiens, l’abolition de l’esclavage, c’était un acquis. Un peu comme l’Edit de Nantes deux siècles plus tôt. Révoquée, l’abolition de l’esclavage. aux oubliettes jusqu’en 1848. C’est ce qui s’appelle faire un usage inattendu des acquis. D’ailleurs, le mot « acquis », s’agissant d’un mouvement révolutionnaire aussi profond, aussi mouvementé, aussi décisif que la Révolution française, ça me fait doucement rigoler. Les acquis de Poléon ne sont pas les acquis de Babeuf. En 1802, il s’agit bien pour Bonaparte de figer la Révolution sur les acquis compatibles avec son programme conservateur, et seulement sur ceux-là. Les « acquis » d’une Révolution qui, en 2013, reste encore largement à faire… Il y a des fois où il ne faut pas avoir peur d’être tendancieux.
« Patrice Gueniffey s’engage et se dévoile dès lors en choisissant d’interrompre ce premier volume en 1802 avec la proclamation du consulat à vie et non comme tant d’autres en 1799 avec le coup d’Etat du 18 brumaire. »
« s’engage et se dévoile. »
Si c’est sa propre bio qu’il écrit, il faut peut-être qu’il change le titre. Car comme déjà indiqué sur ce fil, il y en a déjà beaucoup, dans l’histoire qui ont usurpé ce « pseudo ».
dans l’histoire des faits divers, je voulais dire.
JB, je vais réfléchir à ce que vous écrivez.
Hollande et les projections: de quoi se plaindre ?
Elle court tout le long du livre mais se condense avec éclat dans une préface qui tient lieu de discours de la méthode.
il s’enseigne aussi que la préface s’écrit en dernier
Marcel dit: 28 novembre 2013 à 15 h 50 min
merci de votre poème, quelques oranges, pour dans la neige
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/84/William_J._McCloskey_%281859%E2%80%931941%29,_Wrapped_Oranges,_1889._Oil_on_canvas._Amon_Carter_Museum_of_American_Art.jpg
Gorby, Pizza Hut, Bowie, Vuitton & le Percepteur du Trésor Public
http://www.liberation.fr/economie/2013/11/26/moscou-indigne-par-une-expo-louis-vuitton_962301
La tete coupée de Louis XVI n’est pas considérée comme un acquis fièrement brandi, les anciens Conventionnels étant largement acquis à une Monarchie sinon à l’Anglaise, du moins Constituante.Ce que Louis XVIII comprend très bien en instituant la Chambre des Pairs, et en octroyant une Charte.
Celle-ci fait assez vite l’objet de deux lectures, l’une ultra, pas toujours sotte, l’autre libérale, mais aucun des deux camps n’envisage de se passer du Roi.
Un autre signe fort est donné par le Roi à la modernité avec le refus du Sacre.
Le système électoral, censitaire, n’est ni meilleur ni pire que ce qui existe en Angleterre à la meme époque.L’introduction d’une limite d’age élevée -pas de vote avant 4O ans- pousse en revanche la jeunesse à s’éloigner du Roi, lequel, malgré la Chambre Introuvable et contre elle, gouverne via Decazes et Richelieu au Centre. Ce qui n’est pas sans courage politique.
De la Révolution, le Roi choisit de maintenir les cadres et les structures: Départements et non Provinces, Préfets, sous-Préfets, et non plus Intendants. On ne touche pas non plus au Code ni au Concordat.
Malgré une stratégie à la Henri IV d’apaisement intérieur qui n’allait absolument pas de soi avant comme après les Cent Jours, cette stratégie échoue à se concilier la jeunesse, faute d’avoir su la solliciter. Une certaine mystique de l’Expiation, dont la Chapelle précisément Expiatoire à Paris, le Champ des Martyrs (de Quiberon ) à Auray, en est responsable, de meme que l’utilisation mortifère du religieux ou des abus électoraux façon Villèle ,pas pires il faut le dire que ceux des « Bourgs pourris » anglais à la meme époque..Ici, Lucien Leuwen et Le Rouge sont d’excellents témoignages.
Un dernier mot sur l’esclavage. Au risque de peiner Claude Ribes, il fut bel et bien aboli sous les Cents Jours, mais restauré dés l’écroulement de l’Empire.Ici, c’est la première édition de Bug-Jargal et ses sarcasmes contre les « Amis des noirs » qu’il faudrit invoquer.
Puisqu’on veut une bibliographie
Yver, Benoit, La Restauration.
Fureix Emmanuel La Mort sous la Restauration.
Hugo, Lamartine, si bete soit-il, et quelques autres dans leur trajectoire du royalisme à la République.
Villèle: Mémoires et Biographie (circa 1950)
Louis XVIII; Plusieurs bios possibles dont celle, très synthètique, du Duc de Castries.
Enfin, l’Ouvrage Martin l’Archange, Idées Gallimard, donne une bonne idée de ce qu’a pu etre le milieu ultra, etdes fariboles religieuses qu’il a pu mettre en scène.Voir aussi le Livre de Lenotre sur le meme personnage.
Ne pas oublier le beau mot de Sieyès à qui on demandait sous la Restauration « Mais que faisiez-vous pendant la terreur?’
-J’ai survécu. »
Combien n’ont pas eu cette franchise.Le mot dit beaucoup de ce temps là.
Duchamps 18h58, X-lem et moi, pas la même personne. Je le saurais. Nils Ahl is shiny, you’re right. Mais Berrichon?
JB,
« Il y en avait, certes. la tête coupée à Louis XVI, c’était incontestablement un acquis. »
Et plus largement, il faudrait replacer le contexte historique de la France en Europe, et en guerre, à ce moment là, qui était composée de pays gouvernés par des monarchies, pas vraiment constitutionnelles.
Les idées de Babeuf, les » acquis » comme vous l’écrivez ne paraissent pas représentatives de celles de la révolution. Les idées utopiques qu’il prônait de son côté, pour imposer « l’égalité » avaient pour corollaire l’établissement d’une dictature.
Mais oui acquis pour la constitution, les droits de l’Homme, la liberté des peuples, le code civil.
Mais si on dit acquis de la Révolution, sous Napoleon Bonaparte, on ne peut effectivement pas dire: République.
Merci M. Court.
La biographie a changé de statut : hier genre littéraire méprisé par la grande histoire, elle arbore aujourd’hui des atours académiques.
La biographie fut pendant longtemps proscrite des cercles savants. Depuis la professionnalisation de leur métier au XIXe siècle, les historiens se méfiaient d’un genre jugé trop littéraire.
En quête de scientificité, ils la toléraient uniquement si elle entendait révéler des traits collectifs qui dépassaient l’individu ou quand elle cherchait à montrer que les grandes figures de l’histoire étaient les produits d’une tendance historique impersonnelle. etc
http://www.scienceshumaines.com/la-biographie-rehabilitee_fr_5454.html
merci à ceux qui envoient du parano quand iks s’imaginent des objets de désir
Le public répondant toujours à l’appel, le nombre de biographies publiées est en augmentation constante depuis lors. Comme l’écrit François Dosse, auteur d’une somme récente sur le sujet, on assiste désormais « à une véritable explosion biographique qui s’empare des auteurs comme du public dans une fièvre collective non démentie à ce jour ».
Ce retour de la biographie ne s’est toutefois pas fait sans une certaine mutation du genre. Les historiens ne se sont mis ni à traquer les « secrets d’alcôve » ni en quête du sens de l’histoire derrière des parcours individuels, encore moins à ériger des modèles à suivre. La biographie est devenue un lieu d’interrogation. Les historiens ont ainsi découvert qu’au travers d’une biographie il est possible d’interroger nos représentations de l’histoire.
Même bouguereau il en a marre.
N’en déplaise à Pierre Bourdieu, dont l’article « L’illusion biographique » a fait école, la biographie est à la mode. Tel est le constat que François Dosse pose dans la préface à cette nouvelle édition de son ouvrage Le pari biographique
http://lectures.revues.org/1258
Her Majesty! Enfin.
Rien à voir, vraiment? Vous nous le diriez au moins? Promis? Pourtant, cette érudition… cette courtoisie caustique et narquoise… sans troll… Ce phrasé sans rien qui pèse ou qui pose… J’avais cru à certaines parentés. J’arpente la RDL à votre recherche. Heureux de vous lire.
À travers son parcours d’historiographe et de biographe de figures majeures de la pensée française contemporaine, François Dosse retrace dans un entretien à Nonfiction.fr les évolutions des rapports complexes de l’Histoire et des Mémoires, de l’individuel et du social, de l’événement et de la durée. Celles, en définitive, de la condition de l’ homo historicus.
Nonfiction.fr – Avec votre biographie de P. Nora récemment publiée, vous avez en quelque sorte donné le 4e tome d’une série de biographies intellectuelles consacrées à des philosophes et à des historiens appartenant à des traditions sensiblement différentes, et dont les parcours – intellectuels et institutionnels – se sont finalement peu croisés. Voyez-vous néanmoins une continuité dans ces travaux ?
François Dosse – Il y a effectivement un fil continu des biographies que j’ai choisies, de Paul Ricœur, de Michel de Certeau, de Gilles Deleuze et de Félix Guattari et puis de Pierre Nora, c’est-à-dire d’intellectuels qui ont d’abord été ouverts, tous, à un spectre très large des science
Juste le temps de passer, pour:
1. dire que ce post n’est pas de moi:
« u. dit: 28 novembre 2013 à 18 h 03 min
Je crois devoir faire une nouvelle fois mes adieux à la RdL, etc. »
— Ces usurpations sont-elles des hommages?
Dans ce cas, je te remercie, ami inconnu, mais tu seras assez bon pour en rester là.
(Salut à vous, Daaphnée.
Sont-ils taquins!)
2. J’ai lu de Gueniffey un livre excellent sur la Terreur, et suis donc presque sûr de lire sa bio, si le temps le permet (et ma tirelire, il y a quand même des priority lists…).
toutes les études statistiques convergent: pourvu qu’on y mette du ricanement, c’est vendeur
http://www.bobdylan.com/us/songs/motorpsycho-nightmare
Ce post non plus, du reste.
(Il est probablement spirituel.
C’est moi qui dois être fatigué):
« u. dit: 28 novembre 2013 à 15 h 14 min
nom de d’là ! dit: 28 novembre 2013 à 15 h 10 min
Ce post est inimical.
Que chacun garde son calme et se rappelle que JC et Daaphnée sont libres de leurs opinions. »
— Bon, s’il en est d’autres, pas le temps de lire.
Salut aux amis.
j’ai lu le tweet sur Rosset qui explique
» On ne peut plus rien dire sans tomber sous le coup d’une loi. Si je proclame ‘Napoléon est une vaste blague’, je peux me retrouver en prison ! Cela aboutit à une intolérance à toute parole libre que, je crois, on n’a jamais connue en République.”
de la biographie:
« La troisième phase que distingue François Dosse, qui commence dans les années 1980, est dite herméneutique. Désormais le sujet est au centre des projecteurs. Retrouvant l’homme ordinaire derrière les personnages illustres, qui longtemps ont été les seuls domaines d’étude des biographes, le nouvel âge biographique donne place aux anonymes de l’histoire. »
de la biographie:
« Au-delà de l’influence du marxisme, de celle des doctrines libérales ou de la prédilection
pour les processus collectifs et les transformations lentes et silencieuses, la perte de dignité du genre biographique, si sensible pendant quelques décennies, porte aussi témoignage d’une pente qui est celle de la démocratie. Tocqueville faisait déjà observer que celle-ci succédant à l’aristocratie, la manière d’écrire l’histoire avait changé.
Le rapport entre les causes particulières et les causes générales des événements s’était inversé : tandis que l’aristocratie inclinait à privilégier les premières et à expliquer l’histoire par « la volonté particulière
et l’humeur de certains hommes », la démocratie a inversement tendance
à trouver « de grandes causes générales » même pour « tous les petits faits particuliers ». L’une croit aux individus, l’autre aux forces collectives, la première au pouvoir de la volonté, la seconde aux fatalités historiques33. La biographie ne pouvant être, par définition, une
« doctrine de la fatalité », il lui fallait céder le pas pour que l’histoire,
d’étude morale des intentions de ses acteurs, se transformât en une science des résultats de leur action, jusqu’à devenir parfois « un récit sans sujet34 ».
Il y a une vision pleine de » croyances » et l’autre moins, non ?
Herméneutique, voilà un mot réjouissant.
plume et les culs-de-jatte ; parlez moi d’arborescence à longueur de nuit
avec retard, lais à ne pas rater, un pianiste
http://www.philomag.com/les-idees/entretiens/jean-starobinski-la-melancolie-peut-etre-genereuse-8513
mais à ne pas rater!
bonsoir
la NASA braque en permanence ses caméras sur les étoiles et diffuse en temps réel un programme accessible à tous. il doit comporter une section « archives » pour les retardataires. pour être tout à fait franc, il ne se passe pas grand chose là haut.
si ce n’est la confirmation d’un grand nombre de vues
http://www.youtube.com/watch?v=1GAKOLOnfV4
…
…aux châteaux,…
…on recherche pour emplois vacants,…de grands jardiniers pour des labours, …polyvalents en toutes saisons,…faire offre,…logés nourris,…à la grande muette,…
…
…une préférence sera donner aux à queues de 11.000 km,…( sans blagues!,…of course,… ),…
…comètes ou pas comètes pourvu que çà nous laboure bien au doigts et à l’oeil,…
…Monseigneur ,vous bénit de revigorer les places vides et couve’vents des com’êtes vous entrez,…sur gages,…
…et sur invitations posthumes,…etc,…
…
Évidemment que Napoléon perçait sous Bonaparte , mais la France n’a jamais été et sans doute, et ne sera jamais plus aussi grande… Il a galvanisé l’énergie des révolutionnaires. A l’époque les français avaient un modèle et y croyaient, cela leur donnait des ailes. Il a atteint le niveau de ses modèles antiques : César ou Alexandre. Mais s’il n’avait pas été là, un autre général français l’aurait fait, peut-être ne serait-il pas allé aussi loin, et aurait il essayé de conserver la République, mais les monarques étrangers s’y seraient aussi opposés et plus ou moins cela aurait débouché sur le même scénario . Je suis sceptique sur le renouvellement de la bibliographie, il y a tant d’ouvrages sur Napoléon, j’ai relu récemment celui de Bainville, historien de l’action française qui passe des pages à le traiter d’usurpateur, d’illégitime. Je lui préfère le dictionnaire amoureux du génial Tullard. Sans Napoléon les USA ne seraient pas ce qu’ils sont, le Brésil, n’aurait pas vu le jour etc. C’est un pic , une borne dans l’histoire, pour mémoire approximativement 500 000 français sont morts à l’époque contre environs 8 000 000 pour les allemands sous Hitler, les comparaisons s’arrêtent sans parler du statut des juifs, que Napoléon a officialisé et fait rentrés dans la République !
Mystère de forme, banalité de fond. Les pleureuses à gage sont souvent binaires. Tant mieux: les clients s’y retrouvent. SAG, c’est une autre paire de manches
Des Journées entières dans les Arbres;
Le clivage entre une Histoire démocratique liée aux causes générales et une Histoire aristocratique liée aux hommes est loin d’etre aussi évident.Ce modèle est déjà en crise sous Louis XIV avec un Mezeray formé à l’école de Richelieu, qui sait que l’Histoire participe des deux sources .Courant qui continue au siècle suivant. Il existe notamment quelques années avant 1789 une Histoire du Patriotisme Français qui est une réécriture de bonne source alignée sur un concept explicitement mis en valeur. Dans les passages sur Henri IV, sont crédités patriotes le Parlement, Henri IV, Sully, tandis qu’une ligne de partage délimite les vrais faux patriotes, aveuglés par la Ligue, des autres, qui servent le Roi.Ce rhabillage est intéressant car il annexe les deux courants de l’Histoire alors meme qu’il est écrit par un auteur qui n’a rien à voir avec le monde noble.La mort du Roi, par son horreur,et le recul politique qui suit, disgrace de Sully,Régence de Marie de Médicis illustre la puissance des causes générales. On peut se demander d’ailleurs si cette double perception ne vient tout simplement pas à l’origine de l’environnement chrétien de l’Historiographe,et de son sentiment conséquent de la Vanité des Etres .Voir là dessus ce que Pascal a écrit sur Cromwell…
Bonne nuit.
MC
Coquille du jour
On apprend dans le Monde que les Puritains de Bellini sont tirés de « Old Morality » de Scott.
C’est plutot « Old Mortality’, qu’il faut lire!
TF Le Vieillard des Tombeaux, selon Montégut préférable au « Vieux funéraire » qui est un titre à doner une apoplexie à son éditeur…
MC
Sergio dit: 28 novembre 2013 à 18 h 35 min
La mesure et l’intégration ça sert à rien…
Ah non, pas toi mon ami matheux. C’est comme si je te disais que ta moto servait à rien !
Merci pour ces superbes oranges, Rose. Bonne nuit.
Trajectoire étrange que la vôtre, John. Des goupes fascisants d’Assas au pépère en charentaises donnant un jugement fort éclairé sur la Révolution et le petit tondu.
Dans le fond, il y a des exemples illustres : un certain Mitterrand n’a-t-il pas passé sa jeunesse aux Croix de Feu, fait un séjour à Vichy pour se retouver minitre socialiste après la guerre, un tremplin pour la présidence ?
En tout cas, merci pour votre post et votre pertinence.
Bonaparte/Napoléon sera-t-il resté toute sa vie un ilien? Corse, Elbe, St Hélène, évidemment, mais aussi métaphoriquement les deux pieds bien enfoncés dans l’Europe, sans autres horizons; il vend la Louisiane, pas la La. actuelle, mais un territoire immense qui va du Golfe du Mexique à la frontière canadienne, 1/3 des us d’aujourd’hui; il est trop loin et il faut de l’argent pour faire la guerre aux têtes couronnées d’Europe et émanciper en passant les juifs du Palatinat. But noble, s’il en est.
In fine, ce sont les Etats-Uniens qui devraient le fêter comme leur grand homme, grâce à l’acquisition de cet infini territoire, ils se lancent dans la conquête de l’ouest, annexent les territoires mexicains, règlent de façon sanglante la question de l’esclavage à partir du statut juridique des nouveaux territoires à intégrer dans l’Union, absorbent une émigration phénoménale venue d’Europe, et s’affirment comme la plus grande puissance du siècle suivant.
Merci Nabulion de n’avoir vu que l’Europe du haut de ton fringant destrier.
Thank you, Nap – forever yours
– Uncle Sam
le XIX siècle a ignoré les véritables originalités de Napoléon,dont la plus actuelle a été d’avoir inventé la propagande,sous toutes ses formes,à commencer par la mystification journalistique.C’est par la Révolution française que les journaux commencent à devenir une force politique en paix comme en guerre.Parmi tous les chefs révolutionnaires,aucun n’a mieux compris et n’a mieux utilisé le nouvel outil,que Napoléon. »Les gazettes valent à Napoléon une armée de trois cent mille hommes,qui ne surveillerait pas mieux l’intérieur et effrayerait moins l’extérieur qu’une demi-douzaine de folliculaires à ses gages »-écrivit Metternich le 23 juin 1808 de Paris où il était ministre,à son chef.C’est Napoléon qui le premier dirige toute la presse comme un orchestre et en fait un gigantesque gramophone,tournant tous les jours le même disque pour ses sujets et ses ennemis:qu’il était l’infaillible et l’invincible.C’est Napoléon qui le premier a transformé l’administration en une machine pour fabriquer l’enthousiasme:adresses,démonstrations,processions,arcs de triomphe,ordres du jour,pamphlets apologétiques illustrés,remises des clefs aux portes des villes,pluies de fleurs,réceptions populaires.C’est Napoléon qui le premier organise les mouvements de foule en un monopole d’Etat,en les arrachant aux partis.
(…)Cet effort frénétique pour convaincre l’opinion malgré elle,aboutit à un véritable paroxisme dans la politique des attentats.Pour cette diabolique machination aussi,Bonaparte aura été le grand précurseur.Vers la fin de 1800 le gouvernement consulaire,avait proposé une loi sur les tribunaux spéciaux,qui avait fortement blessé l’opinion,parce qu’elle reforgeait la justice en un nouvel instrument d’oppression politique.Mais la sourde ébullition du mécontentement public avait une fois encore effrayé Bonaparte et son gouvernement.L’un et l’autre hésitaient.Quand tout à coup le soir du 24 décembre,les royalistes font éclater une machine infernale dans la rue Saint-Nicaise au moment où la voiture du Premier Consul passait pour aller à l’opéra.Bonaparte ne fut pas touché,mais une soixantaine de personnes furent tuées ou blessées.L’attentat-le premier de ce genre-provoqua une panique effroyable.La peur était réciproque;si le gouvernement de Bonaparte avait peur de la France,la France avait peur du gouvernement de Bonaparte,de sa police,de sa justice,de sa politique ténébreuse et irresponsable.Tus ceux qui étaient hostiles au régime et à son chef,eurent peur d’être soupçonnés ou accusés de sympathie pour l’attentat,ceux surtout qui regrettaient que la machine eût manqué la victime prédestinée,s’indignèrent avec plus de véhémence en public.La loi des tribunaux spéciaux fut presque oubliée dans l’effarement général.Bonaparte en profita pour le faire approuver;et tira les conséquences de l’expérience révélatrice:un attentat manqué provoquait dans l’opinion une espèce de vide temporaire,à travers lequel les lois les plus exécrées pouvaient passer furtivement comme de la contrebande sous le nez des douaniers endormis.La conscience universelle ne réagissait plus pendant quelques semaines.Quelle chance,si un bel attentat venait au bon moment rendre ce service,chaque fois que le gouvernement révolutionnaire en avait besoin!Sur une pente aussi dangereuse,le glissement était inévitable.Et si,au lieu d’attendre la belle chance des mains de la fortune,on la lui arrachait?Il parait que le sinistre mitrailleur de Lyon,Fouché,a été le premier maître qui ait appris aux polices révolutionnaires le nouvel art ténébreux des attentats domestiques,qui échouent au moment voulu,pour terrifier l’opinion.La conspiration de Cadoudal,l’arrestation du général Pichegru et du général Moreau,le rapt et le procès du duc d’Enghien sont les scènes les plus sensationnelles d’un long film policier,tourné par des régisseurs invisibles pour faire avaler à la France l’empire,en l’effrayant. »
Guglielmo Ferrero. »Pouvoir,les génies invisibles de la cité »Brentano’s 1942.
Pour finir dans son île quand l’Histoire l’écarta définitivement de la scène, que le ventre de l’empire eut rendu tout son contenu en hommes et deniers, le grand homme ne trouva pas consolation de sa bibliothèque sans dernière chance et vous tous en dignes héritiers d’un territoire jamais conquis, errez dans ses rayons au crépuscule de l’homme tel un Général déchu, cruellement blessé par le sort, qui avant de subir l’ultime anéantissement que signa la maladie n’éprouva vraisemblablement que piètre pis-aller en se liant à une charmante gamine, fille de militaire, une Marie-Lou qui nous voudrions y croire lui permit à l’heure du thé sur cette cote ventée d’oublier un instant les défaites et les râles d’agonie.
Trajectoire étrange que la vôtre, John. Des goupes fascisants d’Assas au pépère en charentaises donnant un jugement fort éclairé sur la Révolution et le petit tondu. (Marcel)
Le rêve est une seconde vie
Allez ! un petit pet nauséabond pour réveiller la RdL !
BIJOUTIER 1 – BRAQUEUR 0
en coup de vent, quelques précisions :
Mon troll (s’il n’y en a qu’un) s’épuise en vain. Il me reproche d’avoir pris fait et cause pour JC et Daaphnée. Je persiste et signe.
Non seulement je ne quitte pas la RdL mais j’ai l’intention d’y revenir souvent pour régler quelques comptes. Préparez-vous, TKT et Jacques Barozzi, il y a des choses que je n’oublie pas.
A bonne en tendeur, comme disent les lycéens.
Poursuivons dans la même voie nauséabonde :
Les derniers chiffres du chômage font état, dans les catégories A B & C, de plus de 5 millions de chômeurs d’inscrits à PoleEmploi DOM-TOM compris.
« Evolution dans le bon sens » dixit Dr Coué.
Gaudeamus…!
Camarade u.
Il est capital d’avoir des trolls. C’est la Rolex des blogs, le Cahuzac des comptes en Suisse, la joie du commentateur haï.
Le mien, « le Rotacteur » -qui change de prénoms à chaque instant pour faire nombre- est une source de joie sans mélange !
Pour en revenir au voyou corse : il y a quelque chose dans le tombeau de Napoleone ? Ou rien ?
u. dit: 29 novembre 2013 à 10 h 20 min
en coup de vent, quelques précisions :
mais on s’en f…de vos états d’âme et amourettes votre attardé front nat et ses procès d’intention de nabot qui vous font rêver
BOnjour. Comme mon nom l’indique je suis un des ( nombreux? ) trolls d’U. IL croyait que c’était surtout ses banalités énoncées sur un ton professoral qui énervaient , c’est vrai, mais non c’est surtout son soutien à jicé. Il a l’air d’avoir compris.De toute façon, je m’en fous , ce blog ne m’intéresse plus.
je ne suis ni tkt ni baroz, si vous voulez savoir qui je suis (mais quelle importance? ) vous verrez qu’un pseudo habituel n’apparaîtra plus. Allez, bonne continuation sans moi ..
Informations capitales !
1/Mon crémier m’assure que c’est Cipriani* qui est dans le tombeau de Napoleone et que l’empereur n’y est pas.
2/Après la rotation des prénoms, mon cher troll « Le Rotacteur » vient de changer de méthode. Whaaou !
*bon, c’est un Corse…c’est déjà ça.
troldu = Chaloux. On notera quelques fausses bévues typographiques pour égarer les soupçons. Très fort. Mais le fond est reconnaissable.
Salut à vous, JC. Décidément, vous me voyez partout. Point trop n’en faut.
C’est que je vous aime, Rotacteur, comme Giscard aimait Bokassa, Mitterrand Bousquet, Aragon Staline… !
Si Chaloux s’en va, je m’en vais : on ne sépare pas Napoleone de Buonaparte !
u. (?) dit: 29 novembre 2013 à 11 h 12 min
Ce post n’est pas de moi.
troldu dit: 29 novembre 2013 à 10 h 50 min
Ce post n’est pas de moi.
t’inquiète pas JC, on est plusieurs- comme t’adores les rapports de force pour avoir l’impression d’exister t’es un pervers ça te fait sûrement très plaisir
jc les chèvres et u on est dans la fusion
u & jicé,
C’est plus que cela !
La RdL est vraiment une communauté littéraire hétéroclite où nous sommes tous UN.
Tous unis autour de Passou, notre idole, à qui nous devrions décerner chez Drouant (à ses frais) le titre valérien de PREMIER GOUROU de France …
u. pourrait-il nous lâcher les baskets avec son jeu « ce post n’est pas de moi’ ? Merci. Les plaisanteries les plus courtes ne sont pas les moins bonnes.
..ta gueule keupu
La RdL est vraiment une communauté littéraire hétéroclite où nous sommes tous UN.
le littéraire et toi ça fait pas un
vous verrez qu’un pseudo habituel n’apparaîtra plus
..e x c e l l e n t !
1405
commentaires