C’est confirmé : Napoléon perçait déjà sous Bonaparte !
Ce Bonaparte (854 pages, 30 euros, Gallimard) est l’histoire, riche en détails et intuitions, d’un homme pressé, impatient, sûr de lui. Pas la première du genre, observera-t-on ; il est vrai que la bibliographie napoléonienne est des plus fournies. Quel écrivain n’a pas donné sa vision du personnage ! A croire que ce fut un genre en soi, une figure imposée : Chateaubriand, Stendhal, Bloy, Suarès, Cabanis, Malraux. Pour ne rien dire des historiens, dont c’est le rayon. Alors, n’en jetez plus ? Pas si sûr. Car Patrice Gueniffey, ancien assistant de François Furet devenu lui-même un spécialiste de la Révolution, ne s’est pas contenté de tout lire sur le sujet et de nous en offrir une brillante synthèse ; pratiquant l’admiration critique, il a le don du pas de côté et du regard en biais. De telles qualités ne sont pas de trop lorsqu’on s’attaque à un tel monument, si visité qu’il en devient un lieu commun, si caricaturé qu’il donne l’impression d’avoir lui-même créé son poncif.
L’auteur, professeur à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales, ne va pas se faire des amis parmi ses amis, bien que des piliers de la revue des Annales aient depuis des années déjà fait un pas vers la biographie, genre longtemps méprisé. Jugez-en par cette déclaration au site Napoleon.org :
“Bonaparte est le vivant démenti de la conception « démocratique » de l’histoire. Il est la preuve parfaite, achevée, que parfois, l’histoire est l’oeuvre d’un individu et non une oeuvre collective. L’histoire n’est pas que le fait des peuples. Elle peut parfois être le fait d’un grand homme, d’une volonté supérieure, pour peu que les circonstances s’y prêtent.”
Il serait vain de dresser ici l’inventaire de ce que ces pages exposent en détail. Ce Bonaparte contient tout ce qu’il est possible et utile de savoir factuellement du héros avant qu’il ne se mue en anti-héros, du moins aux yeux de certains. Où est sa « valeur ajoutée » comme diraient les comptables de Clio ? Outre le rapport robespierriste à la Révolution, mais gouverné par la conviction et non par l’opportunisme, fil rouge parfaitement tenu de bout en bout par le narrateur, elle est probablement dans la passionnante exploration de ce que son âme avait de profondément corse : le tempérament insulaire, le sens du clan sans oublier le particularisme ajaccien, une île dans l’île, qui le faisait se sentir plus proche des Italiens que de ses compatriotes montagnards., ce qui n’empêche pas l’auteur d’insister sur la « naturalisation française » de son personnage, loin du cortège de mythes attaché à la figure de Paoli. La « valeur ajoutée » est enfin dans la réflexion de Patrice Guennifey sur l’art de la biographie. Elle court tout le long du livre mais se condense avec éclat dans une préface qui tient lieu de discours de la méthode.
« Il rendit l’espèce humaine anonyme en accaparant la célébrité à lui seul » écrivait Mme de Staël qui exagérait à peine en des temps où tout le monde n’avait pas son quart d’heure de gloire. Autoritaire, pragmatique, réaliste, despote éclairé, c’est un modéré mais qui fonde son pouvoir sur la force. Dès le Consulat, où la société est « façonnée à l’obéissance passive », Napoléon perce sous Bonaparte. Pour autant, Patrice Gueniffey se défend d’adhérer aux interprétations libérales qui, de Taine à Bainville, associent l’esprit d’aventure à la nécessité d’un homme aux prises avec la fatalité.
L’auteur est, heureusement, moins pressé que son héros ; il prend le temps de raconter. Car Bonaparte, lui, traverse son histoire en météore : siège de Toulon, campagne d’Italie, victoires de Rivoli et de Lodi, expédition d’Egypte, destruction de la flotte à Aboukir et la geste du Premier consul tout à ses réformes de l’Etat, sa plus belle mais plus discrète victoire, le Concordat et le Code civil étant moins spectaculaires, mais tellement plus durables, que de hauts faits d’armes immortalisés par des peintres de batailles.
Une biographie se juge d’abord à son plan. Y surgissent les moments de rupture. On devine les partis pris d’un biographe aux césures qu’il opère dans une vie. Patrice Gueniffey s’engage et se dévoile dès lors en choisissant d’interrompre ce premier volume en 1802 avec la proclamation du consulat à vie et non comme tant d’autres en 1799 avec le coup d’Etat du 18 brumaire. Manière de prendre d’emblée sa place dans l’éternel débat et d’annoncer qu’à ses yeux, loin d’enterrer la Révolution, Bonaparte l’a continuée, perfectionnée et achevée. On peut d’ailleurs lire son récit en filigrane comme une réponse à la question : comment sortir au mieux d’une Révolution ?
Déjà plusieurs fois lauré, ce grand livre force l’admiration car l’auteur, historien déjà consacré, s’y révèle également un authentique écrivain et un styliste (ici des extraits), espèce rare dans la catégorie. Par ses milliers de notes, sa bibliographie actualisée, son index des noms, il s’impose déjà comme l’ouvrage de référence sur le sujet. Il ne sera pas facile à détrôner. Pour la suite, on verra car son Napoléon sera, on s’en doute, attendu au tournant.
(« Ebauches », 1797, et « Portrait inachevé », 1798 de Jacques-Louis David)
1 405 Réponses pour C’est confirmé : Napoléon perçait déjà sous Bonaparte !
C’est la foire aux jeux de mots! A quand le marché de Noel avec un stand de tir à la saucisse? Tiens voilà du boudin?
Merci Nabulion de n’avoir vu que l’Europe du haut de ton fringant destrier.
Thank you, Nap – forever yours
..il s’est vraiment cassé l’cul pour te faire plaisir et tu fais l’ingrat..si tu fais l’ingrat kabloom
Mais le fond est reconnaissable.
cheuloux tu peux pas tromper ton espert
avec un stand de tir à la saucisse?
..mais ta gueule keupu
Brothers,
Ne croyez-vous pas que nous devrions suivre les conseils de gens avisés comme ce trouduc de Platon et mettre fin rapidement à ces institutions démocratiques européennes* qui nient l’immense différence entre les aristos à l’esprit élevé et le populo sordide amateurs de telenovellas, juste bon à souffrir de l’assistanat, et à payer les taxes ?
*échange un Napoleone contre tous les Barozzo et alumni du continent
Ce post n’est pas de moi.
as t’on idée de s’appeler « u. » aussi..ça fait plaque minéralogique de remorque de vélo pour transporter des goret a béjing du temps de mao..t’es un révisionniss
ça fait plaque minéralogique de remorque de vélo pour transporter des goret a béjing
..e x c e l l e n t
..et ta gueule jicé
ubahn dit: 29 novembre 2013 à 11 h 33 min
« le littéraire et toi ça fait pas un »
…ça c’est méchant ! Et faux ! j’ai une étagère pleine de livres dans chaque WC du taudis : je dis pas que je les ai lus, c’est des trucs impossibles… mais la bonne Yvonne les époussette, tous les jours.
Votre grandeur, pour vous adresser mon bonjour JC ne vous gênera pas autant qu’à d’autres la largeur la profondeur bref la 3D pour sonder le marais de l’opinion vengeresse quand sans le dire brandira qui son bulletin qui son respectable statut pour se frayer passage au sein d’un public méprisable.
bouguereau dit: 29 novembre 2013 à 11 h 45 min
» a t’on idée de s’appeler « u. » »
Exact ! j’aimais bien Zhu ! Et je pense que « King Peter », ça aurait plus de gueule que Pierre Assouline !
(autre exemple : Fouilletrou, comble de la ringardise, ce ne serait pas meilleur de la rebaptiser « Clotilde Loveless » ?)
ça fait plaque minéralogique de remorque de vélo
Moi je trouve que ça fait plutôt autobus.
JC….. dit: 29 novembre 2013 à 11 h 54 min
Exact ! j’aimais bien Zhu !
Avant il était presque sympa mais ça, c’était avant.
Allez JC! Cessez d’assassiner la littérature, votre retraite votre asile votre Picpus, votre gout affirmé pour la théâtralisation transmue la pire des animosités en amitié, la moindre douleur en caresse, l’humour sauve de tout même de la vilenie, enquêtez, vous verrez c’est édifiant.
Leo (Bloom) Pold dit: 29 novembre 2013 à 5 h 49 min
Ce commentaire n’est pas con. Je me suis souvent demandé, en faisant de l’histoire-fiction, ce qui se serait passé si ce grand territoire était resté français un peu plus longtemps, disons assez pour demeurer francophone.
Rappelons au passage que le français a failli être la langue officielle des U.S.A., ça s’est joué à une voix près (merci La Fayette).
« l’humour sauve de tout même de la vilenie, »
vous devez être désespéré pour lui trouver des qualités à ce malade
Et si le roi d’Angleterre (qui avait des raisons légitimes de prétendre au trône de France) avait gagné la Guerre de cent ans, les Anglais parleraient aujourd’hui français.
Sur la question de savoir si Bonaparte/Napoléon a prolongé la Révolution ou y a mis fin, on peut noter que la meilleure façon de reléguer — et pour longtemps — l’espérance révolutionnaire aura été de détourner l’énergie des masses vers des équipées militaires hors de nos frontières. Rompant avec les guerres authentiquement révolutionnaires (jusqu’en 93), les guerres du Consulat et de l’Empire se caractérisent de plus en plus comme l’exploitation à grande échelle des prolétariats français et européen comme chair à canon, dans un jeu de rôles à l’échelle de l’Europe d’où l’élément révolutionnaire est toujours plus radicalement exclu. Le tableau de David exaltant le héros passant les Alpes, oeuvre de propagande politique s’il en est, reste emblématique de cette nouvelle orientation. Le « héros » Bonaparte/Napoléon doit être considéré comme le complice objectif de la contre-révolution en France et en Europe et comme le principal artisan du retour des Bourbon en 1814/1815. Dès la proclamation du Consulat, la Révolution est confisquée au profit d’un clan politico-militaire et des groupes sociaux qui entendent consolider et étendre leurs privilèges à la faveur du changement de régime. Le Concordat, les mesures en faveur du retour des émigrés, généralement célébrés comme favorisant le retour à la paix et à la concorde civiles, sont, avec d’autres, des éléments de la révolution conservatrice initiée par le Directoire et qui triomphe au 18 brumaire. Aujourd’hui, toute analyse du pouvoir de Bonaparte/Napoléon, tout jugement porté sur lui, comporte un élément passionnel, et c’est fort bien : cela veut dire que les enjeux politiques, les enjeux de société, qui étaient ceux de cette époque-là, restent tout-à-fait actuels. Quant au « héros » d’Austerlitz, d’Iéna ou de Wagram, vraiment, on s’en branle. C’est l’écume de l’histoire, bonne pour les collectionneurs de soldats de plomb.
il est trop loin et il faut de l’argent pour faire la guerre aux têtes couronnées d’Europe et émanciper en passant les juifs du Palatinat. But noble, s’il en est.
sa tentative de récupérer Saint Domingue (Haïti) a échoué et il se profilait une nouvelle guerre avec l’angleterre entre autres
( il a rétabli l’esclavage (démocratie selon les porquerollais))
bouguereau dit: 29 novembre 2013 à 11 h 33 min
vous verrez qu’un pseudo habituel n’apparaîtra plus
..e x c e l l e n t !
Je dirais même mieux. Eh, qu’c’est lent !
..ta gueule marcel
« Le chantier du fameux « Baudelaire » inachevé de Walter Benjamin retrouvé et publié par Giorgio Agamben à La Fabrique.
Trois nouvelles inédites de J.D. Salinger, dont un brouillon de « L’attrape-coeur », mises en ligne par des lecteurs.
Cinq manuscrits de Jean Genet, dont certains inédits, vendus aux enchères le 6 décembre à Paris. »
Notre avenir littéraire serait-il à rechercher dans notre passé ?
bonne pour les collectionneurs de soldats de plomb.
..biroute de jean marron..c’est scientific tu comprend rien a la médecine moderne..t’es un culturiss sessuel épicétou..
« Quant au « héros » d’Austerlitz, d’Iéna ou de Wagram, vraiment, on s’en branle. C’est l’écume de l’histoire, bonne pour les collectionneurs de soldats de plomb. »
Je dirais même plus : un détail de l’Histoire ! Hurkhurk …!
« Préparez-vous, TKT et Jacques Barozzi, il y a des choses que je n’oublie pas. »
Diantre, aurions-nous un contentieux en commun, u. ?
Je ne m’en souviens plus. Il faut dire qu’ici je dis tellement de conneries.
Personnellement, je vous apprécie beaucoup. Notamment lorsque vous nous faites des analyses sur l’état actuel de la pensée universitaire française et même internationale… Domaines qui me sont complètement étrangers !
John Brown dit: 29 novembre 2013 à 12 h 18 min
Vous avez raison, John. Un peu de matérialisme historique ne fait pas de mal dans cette affaire. Il y a en fait deux révolutions françaises : celle des bourgeois (la gironde) qui ne supporte plus le chaperonnage de la noblesse et celle du peuple (la montagne) écrasé par ces deux classes. La deuxième domine jusqu’à la chute de Robespierre, la première met Napoléon au pouvoir pour mieux organiser sa propre industrie… et coupe cabèche à Babeuf !
Jacky,
Aucun souci à te faire : u. est un gentleman, Daaphnée ne peut pas se tromper, n’est il pas vrai ?
Il est exact que son curriculum oublie de signaler qu’il a poussé le bambou sous les ongles de conseiller culturel russe, excessivement musclés les cultivés, en Mandchourie… mais… Qui peut lui en vouloir ? La guerre, c’est horrible, mais il faut la faire, non ?
Tu n’as pas à t’inquiéter. Par contre Thierry, « il est mal barré » dirait Napoleone, qu’était un démocrate à œillères variables, aimé partout en Europe.
ALERTE METEO
Attention ! Marcel a ressorti sa lutte des classes vérolées…
Rentrez les femmes, les enfants, et les libéraux non asservis au prolétariat (qui ne se trompe jamais, comme la terre…)!
« et coupe cabèche à Babeuf ! »
Il est clair que la « machine à coiffer » de Guillotin était vraiment mal réglée : Louis Capet* dit le Seizième, et Groscul Babeuf, en ont fait les frais avec des milliers d’autres, inadaptés au changement !
Les révolutionnaires ont toujours manqué de sérieux … Qui s’en soucie ?
*Capet, c’était un mec sympa ! Gracchus Babouin, un vrai nul, un délirant, un irréaliste, plus grand mort que vivant… j’en connais d’autres.
La guerre c’est horrible, folle affaire…
engagez-vous JC, l’armée de terre recrute. Ne craignez pas d’y perdre, si ce n’est votre vie vos idées, on en cultivera de plus belles sur l’humus de vos pensées défuntes, la bataille vous attend votre courage légendaire, votre droiture imparable, votre physique redoutable et votre sens de la hiérarchie prompte à se soumettre à l’ordre pourvu qu’il soit le bon.
Bouquet d’odeurs dit: 29 novembre 2013 à 13 h 37 min
Contre-sens absolu !
M’engager ?!
Folie…
Pavillon Maltais? Mercenaire sans raison ni loi, vous en tigre de papier inflammable ne imprévoyant? traversez l’incendie, diantre! Un peu de la tenue que votre condition suggère.
Bouquet d’odeurs dit: 29 novembre 2013 à 13 h 50 min
Liberté !
Liberté chérie…
Liberté, liberté chérie
bon c’est vrai que vous etes mieux installé qu’à croupir derrière des barreaux entre deux droits communs, à discourir dans un domaine non censurable et arpenté depuis les diacres.
Personnellement, je vous apprécie beaucoup.
..ma mère..baroz fait dans son froc..la carcass trembe il tends déjà le croupion
Gros Pierrot, à ce stade des amabilités peut-etre le sujet gagnerait-il à etre de nouveau cultivé
votre contentieux, c’est dafnée, Barozzi. Et tu soutiens tkt, il soutient jicé, ça fait tilt, forcément.
Ta gueule keupu !
Aucun souci à te faire : u. est un gentleman, Daaphnée ne peut pas se tromper, n’est il pas vrai ?
Disons, Jacounet, que j’ai un oeil bien plus exercé que le vôtre ..
Et que dans les discours, fussent-ils simples bavardages ou interventions senties sur tel ou tel sujet, il m’est un jeu d’enfant de distinguer le bon grain de l’ivraie ..
« Contentieux », tu parles. U. se fait mousser, il s’amuse. Il va revenir en disant ce post n’est pas de moi (n’importe lequel), je vous aime tous, aimez-moi, vive la concorde générale, TKT est un brave gars, Barozzi est un amour, JC est gentil comme tout, Daaphnée une perle, embrassons-nous folvil et vas-y que je t’embrouille.
et Daahnée qui continue à se foutre de « Jacounet », c’est-y pas mignon ?
Et Jacounet va lui manger dans la main, vous allez voir. Rho, c’est beau. Encore ! encore !
Par exemple, l' »ivraie c’est ce » La stratégie du faux cul » qui s’obstine en vain à chercher ici une reconnaissance qui validerait son petit jugement, sans intérêt.
Daphnée JC, la nébuleuse. Quelqu’un sait-il si un nom est donné, comme aux comètes, à ces amas composites?
M.Court, je suis allée lire le pamphlet de Hugo contre Bonaparte ..
Quel élan quand même !
cet enchaînement des images, cette puissance qui dévale le torrent pierreux .. du grognard statufié par le gel qui se brise en tombant à lui, Hugo, qui accuse et s’émeut de l’humaine destinée du petit corse ..
On devrait le lire plus souvent ..
« Sire, vous reviendrez dans votre capitale,
Sans tocsin, sans combat, sans lutte et sans fureur,
Traîné par huit chevaux sous l’arche triomphante,
En habit d’empereur !
Par cette même porte, où Dieu vous accompagne,
Sire, vous reviendrez sur un sublime char,
Glorieux, couronné, saint comme Charlemagne
Et grand comme César !
Sur votre sceptre d’or, qu’aucun vainqueur ne foule,
On verra resplendir votre aigle au bec vermeil,
Et sur votre manteau vos abeilles en foule
Frissonner au soleil.
Paris sur ses cent tours allumera des phares ;
Paris fera parler toutes ses grandes voix ;
Les cloches, les tambours, les clairons, les fanfares,
Chanteront à la fois.
[…]
Sire ! en ce moment là, vous aurez pour royaume
Tous les fronts, tous les cœurs qui battront sous le ciel ;
Les nations feront asseoir votre fantôme
Au trône universel.
[…] »
HUGO, Victor, La Légende des siècles, Paris, Gallimard, 1950
pour la distance ..
François Mitterrand vu à travers sa vie privée, son narcissisme,
les premiers soins d’urgence par ali magoudi alias oreste saint drome
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Magoudi
« Car, Ô géant! couché dans une ombre profonde
(…)
vous serez endormi ! »
Daphnée en JC ou JC en Daphnée et quand bien meme une grandeur à copier-coller cette ode à l’empereur exilé.
Bérénice, si, au lieu de vous échiner à vouloir faire des phrases, vous vous appliquiez simplement à parler comme vous devez le faire dans la vie .. vos interventions n’en seraient que moins impropres.
C’est que Daphnée je parle peu ou pas du tout, c’est salissant.
Que voulez-vous, bérénice (!), c’est votre problème !
Aux enchères ce mercredi, l’impressionnante collection d’oeuvres d’art rassemblée par la veuve du poète TS Eliot, Valerie, décédée à son tour en novembre dernier alors âgée de 86 ans, aura permis de récolter une véritable fortune. Les lots comprenaient notamment des dessins et aquarelles d’artistes et de sculpteurs des 18e et 19e siècles, au rang desquels Francis Bacon, Lucian Freud, ou encore David Hockney…
Nouvelle Donne (est un site à consulter).
Je signale à la RDL la naissance d’un programme politique prometteur (cela veut dire dans lequel la plupart des intervenautes d’ici peuvent se retrouver) se situant à l’intersection de ces éternels mollassons de sociaux-libéraux-démocrates, du populisme du Front de gauche, et d’Europe Ecologie Les verts qui ne parvient pas à se constituer en force politique crédible !
Pas de chèque en blanc (soyons méfiants et stratèges), mais une Nouvelle Donne, oui, une nouvelle dynamique sociétale à suivre très attentivement.
sur un plateau
http://www.babelio.com/couv/cvt_Le-chapeau-de-Mitterrand_1945.jpeg
(cela veut dire dans lequel la plupart des intervenautes d’ici peuvent se retrouver)
lèche cul..
Gracchus Babouin
n’empêche jicé c’est les djo staline qui les ont niqué les zitlère et les napo..à la niche la queue entre les pattes..s’il avait gagné on srait surement a tuer les ours a main nu et à coup de bouteille vide comme poutine..c’est trop d’boulot
évitons les confusions en postulant-intuition ou contre-intuition ?- qu’elles sont l’effet du dispositif,autrement dit de la culture journalistique de la « petite phrase »
À Paris, en 1808, David, sculpte des ornements à l’arc de triomphe du Carrousel, puis il travaille sur une frise du palais du Louvre.
En 1809, il obtient une médaille à l’Académie, et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David qui le prend sous son aile et le fait travailler dans son atelier.
cela veut dire dans lequel la plupart des intervenautes d’ici peuvent se retrouver (Nouvelle Donne)
Ah, les lettres-types, ça peut être traître. Mauvaise pioche. « La plupart des intervenautes d’ici », comme vous dites, sont de droite bon teint tendance « avec l’ump on est peinard, pas de prolo dans ma cour ».
qui a trouvé le nombre de triangles à plier pour faire je chapeau de Napo
A l’exception de quelques profs exceptionnels, comme François Sauvageot, un ogre barbu qui officie en maths sup’ à Nantes et débarque en cours avec des chapeaux rigolos pour faire comprendre les ellipses à ses élèves.
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20131126.OBS6993/les-maths-c-est-comme-le-foot-mais-en-plus-theorique.html
se faire le chapeau de Napo
La symétrie
Pierre Deligne est né le 3 octobre 1944 à Etterbeek (une commune de l’agglomération de Bruxelles), comme les dessinateurs Hergé et Franquin mais, contrairement à eux, il n’est pas, à ce jour, cité sur la page web de la commune. Il a un frère et une sœur tous deux plus âgés que lui. Il manifeste un intérêt précoce pour les mathématiques et s’enrichit de plusieurs rencontres successives.
À l’âge de 5 ans, avant de savoir lire, il comprend les nombres négatifs grâce à un thermomètre.
Quelques années plus tard, vers 8 ans, son grand frère (de 7 ans son aîné) lui apprend les manipulations algébriques requises pour résoudre une équation du second degré. Bien que ne comprenant pas vraiment le pourquoi des choses, il est fasciné par l’idée qu’une telle formule puisse exister [3]. Le pourquoi des choses est à chercher du côté des symétries et donc aussi des invariants : la formule x2+21−10x admet plusieurs interprétations et un certain nombre de symétries, qui sont la clef de sa compréhension, de sa simplification et donc aussi de la résolution de l’équation x2+21=10x.
bouguereau dit: 29 novembre 2013 à 16 h 23 min
Gracchus Babouin
zitlère et les napo..à la niche la queue entre les pattes
Voilà des gars qui se prennent pour Liddell Hart, qui se déballonnent devant vingt kilomètres de mer alors que dans l’île il n’y a déjà plus qu’un fusil pour huit, laquelle île a déjà été envahie au moins trente fois, et alors qui filent se faire poirer directos en bras de chemise chez les Sarmates qui sont plus nombreux, ont un territoire infini et n’ont pas une fois au monde été, eux, envahis de manière durable…
bouguereau dit: 29 novembre 2013 à 16 h 23 min
Gracchus Babouin
n’empêche jicé c’est les djo staline qui les ont niqué les zitlère et les napo..à la niche la queue entre les pattes..s’il avait gagné on srait surement a tuer les ours a main nu et à coup de bouteille vide comme poutine..c’est trop d’boulot
Un peu léger, l’électron libre en ce moment.
les zitlère et les napo..
bouguereau a beau faire, il ne peut pas s’empêcher de redevenir màc de temps en temps avec sa sottise péremptoire et légendaire.
De toutes manières, une révolution, c’est un truc qui tourne ; alors achever, enterrer ou prolonger un truc qui tourne…
n’importe quel internaute dit: 29 novembre 2013 à 16 h 52 min
se faire le chapeau de Napo
La symétrie
Pierre Deligne est né le 3 octobre 1944 à Etterbeek
…la résolution de l’équation x2+21=10x.
Fastoche pour un gamin de 8 ans.
x^2-10x+21=0 équivaut à x^2-10x+25=4
Donc (x-5)^2=4 et donc x-5=+/- 2. Ce qui fait deux solutions x=3 et x=7.
Par contre, l’aîné sera dépassé quand le petit frère à neuf ans lui annoncera que
x^2+1=0 admet deux solutions (il venait d’inventer le nombre i).
Clairement, Marcel est le
– Napoleone Buonaparte des Mathématiques
– Paul Géraldy de la Poésie
– Pol Pot de la Politique
Hurkhurk !
Si tant est que je le veuille, aucun progrés en votre compagnie, Marcel pour les mathématiques, je vais de ce pas demander à JC qui manie aussi bien la langue l’arithmétique que les concepts et leurs outils (faux cils marteaux etc)
ASIA NEWS
Montée d’un cran de la tension aérienne locale sur zone revendiquée. Comme le disait le Pr Charles Edward Contrepet :
« Quand les nippons bougent, la Chine se lève »
Nouvelle usurpation de pseudo.
Au moins, quelqu’un ici s’amuse.
Camarade u.
On entrolle, on entartre, on n’empoisonne que les stars !
Pensez-vous que la radio-activité contamine la paix? Cette fièvre soudaine pourrait nous faire sombrer dans un conflit multi-national et équipés comme le sont les états gageons que les tirs aériens soient ciblés au plus juste une erreur de drone et pif paf une installation nucléaire en moins des becquerels en plus …
u. dit: 29 novembre 2013 à 18 h 27 min
Ce post n’est pas de moi.
je ne suis pas l’récrivain philip roth ,mais ce post est bien de moi.
puisque david
et n’insistez pas stanislas
« Élu en 1789 premier député de la noblesse de Paris aux États généraux, il conduit avec le duc d’Orléans les 47 députés nobles (qui l’éliront président le 17 août 1789) qui rejoignent l’Assemblée nationale le 25 juin, après le serment du Jeu de paume. »
Camarade JC, je suis flatté, mais ces usurpations me font de moins en moins rire. Barozzi ? Chaloux ? D. ? Démasque-toi, mon ami de l’ombre. On en plaisantera ensemble.
Bérénice, ce n’est pas la radioactivité qui menace la paix (ce n’est qu’un outil qui sera employé en dernier ressort, dans des versions différentes, moins lourdes, plus maniables, qu’il y a 60 ans) mais la montée en puissance de la Chine et le pragmatisme militaire US, prêts à tout pour prendre le leadership.
Les Empires doivent s’affronter à un moment ou un autre. C’est ennuyeux, mais inévitable…
On va se marrer !
u. dit: 29 novembre 2013 à 18 h 34 min
Rassurez-vous, cher u, Daaphnée ne s’y trompe pas, elle sait séparer le bon grain de l’ivraie. C’est l’essentiel, non ?
Et pendant ce temps HR continue à copier-coller tout Google. Merci, n’importe quel intervenaute, vous êtes trop bon.
JC ne voyez-vous pas que la Chine profite de l’affaiblissement du Japon endommagé pour revendiquer ces territoires objet historique de tensions?
Si l’usurpation se traduisait en actes malveillants dans le monde réel, il y aurait de quoi craindre. Et l’obligation de réagir.
Ce n’est pas le cas, alors … no problem !
Benjamin Baudelaire
un introduction?
http://strassdelaphilosophie.blogspot.fr/2013/11/les-ruines-de-baudelaire.html
…mais je crois qu’u est bien u et qu’il a trouvé un nouveau, je m’usurpe, tu m’usurpes, usurpons-nous gaiement. Qu’en penses-tu, JC ?
« Qu’en penses-tu, JC ? »
Il m’a laissé deux ou trois trucs à dire pour meubler. Je le remplace. Il est sorti diner chez des potes, après six parties de baby-foot acharnées. Je ne suis pas JC. Juste son crémier.
C’est confirmé, u. vient de prendre sa carte à l’UDI. Frictions en perspective : JC le trouve tiède.
ce n’est surement pas parce que P.Assouline a un faible pour le jeu de paume que j’enverrai une seule caricature de Napo !
Ce ne sont que des propos rapportés mais JC reprocherait à U de n’être pas assez tranchant sur, je cite, « la négresse » et « le mariage zoophile ». Espérons qu’ils trouveront un terrain d’entente et se rabibocheront bientôt, c’est un couple fétiche de la RdL, une désunion durable serait préjudiciable à tous.
Ces usurpations de pseudo .. pfff !
Bêta .
Revenons au sujet dit: 29 novembre 2013 à 12 h 10 min
Sans jacobinisme, si possible.
Sauf à considérer que la langue est une patrie-on en a lu qui pensent ainsi- à l’époque de Napoleon, la langue française n’était pas la valeur commune la mieux partagée.
D’ailleurs, Napoleon Bonaparte lui-même s’y est mis très tard. Lui prêter cette intention colonisatrice linguistique est tout simplement aussi idiot que l’histoire fiction du « si ma tante en avait, je l’appellerais mon oncle » Sam, ou autre.
…
…c’est difficile de remettre les gens à leurs vraies valeurs,…des mendiants aux empereurs,…
…en passant par toute la stratification des » tu m’a pas vu « ,…et un soleil par ci, et un météore par là,…tient et la comète!,…
…tu veux pas te branché sur ma comète de 11.000 km de queue,…du bonheur,…
…Oui,…pour ma tasse de café Expresso sans sucre,…avec la comète en main,…çà me rend une fureur de vivre sur le dos d’Ö’truies,…rien queue çà,…
…etc,…Oui, envoyez !
« la négresse » et « le mariage zoophile »
rho..les grief se précise..zouzou se tate..y sdemande si ca vaux le coup dencourager l’ignominie pour des vacances a procrol..hurkhurk..baroz prend des note
Marcel affirme que :
x^2-10x+21=0 équivaut à x^2-10x+25=4
Donc (x-5)^2=4 et donc x-5=+/- 2. Ce qui fait deux solutions x=3 et x=7.
Or :
si nous multiplions 21 par 666, nombre de la bête, nous obtenons 13986, et à l’envers : 68931 que nous redivisons par 666 pour trouver 103,5. Il ne reste plus qu’à diviser cette valeur par le diviseur adéquat pour trouver d’une part 3, d’autre part 7 qui sont les réponses à l’équation.
L’avantage de ma méthode est qu’elle est beaucoup plus abordable que celle de Marcel, cette dernière ne pouvant pas être comprise par grand monde ici.
Autre avantage : la mise en œuvre d’un nombre magique.
Ces usurpations de pseudo .. pfff !
Bêta . (Daaphnée)
C’est vrai. Mais « u » est-ce vraiment un pseudo ? Il m’avait semblé qu’en renonçant aux lettres de ueda, son dernier avatar, Zhu avait choisi de s’effacer derrière une forme de demi-anonymat. Comme dit bouguereau, ça fait un peu plaque d’immatriculation de remorque ou autobus, comme dit je ne sais plus qui.
De toute façon, si usurpation il y a (on peut avoir des doutes), ce n’est pas le Zhu historique qui est visé mais le « camarade de JC » qui fait mine de rigoler des propos abjects du gaillard.
John Brown dit: 29 novembre 2013 à 12 h 18 min
Vous faites des raccourcis, là JB, et prenez les virages à très grande vitesse. Faut dépassionner la conduite. Surtout si on est l’avion, et pas le pilote.
Usurpations, usurpations… Non mais puisqu’on est là pour causer de l’Usurpateur…
… y a de l’eau dans le gaz… j’ai eu le patron au téléphone pour le prévenir … que ça discutaille ici. Il m’a dit :
– Gontran ! t’affoles pas ! dis leur que nègres et négresses, c’est pas des gros mots … (sauf pour les Touaregs)… parle leur de NYC, des quartets de jazz où j’étais… invente des trucs !
J’ai dit :
– Je veux bien mais … le mariage zoophile ? … c’est grave ça !
Il m’a répondu :
– Couillonnades… un jour viendra où on pourra épouser sa chienne, sa chatte, sa poupée gonflable…. c’est le progrès ! … tu te rappelleras de ce mot : « Progrès » ?
mic djégueur y peut fumer jamais il aura ça…dites le à kabloom
il est question de langue, vraiment ?
alors une remarque qui n’est pas celle d’un des organisateurs de Etats Généraux de la pasychanalyse
Rebonds et trampoline
Par Yves Michaud /
http://www.philomag.com/blogs/philosopher/rebonds-et-trampoline
eh oui, quel souffle! Et pas un des poèmes de l’Exil n’est encore écrit.
A ce propos, Bérénice, il ne s’agit pas d’un poème sur l’Empereur exilé, mais sur l’Empereur mort. Puisque Daaaphnée a commencé à citer, Je ne résiste pas!
« Lui pourtant restait fier comme un roi chez
son hote.
On l’entendait parler dans son ile à voix haute
Il revait;il dictait d’illustres testaments;
Il repoussait l’oubli dont l’exil s’enveloppe;
Etquandson œilparfois se tournaitvers l’Europe
Il en venait encor de grands rayonnements.
Un jour-Lanne assoupi tressaillit soussondome;
Les quatre aigles pensifs de la Place Vendôme
Frémirent en voyant passer un noir corbeau.
On regarda.La nuit était sur Saint Hélène.
Un guichetier anglais sous son impure haleine
Avait éteint le grand flambeau.
Vingt ans il a dormi dans cette ile lointaine!
Dans les monts, près d’un saule, au bord d’une
fontaine,
Sans affront, sans honneur,
Vingt ans il a dormi sous une dalle obscure,
Seul avec l’Océan, seul avec la Nature
Seul avec vous, Seigneur.
Là dans la solitude, après tant de tempètes,
Tandis que son esprit revivait dans nos tetes,
Que l’Europe indignée exécrait sa prison,
Etqueles rois,tremblants jusque dans leurs
entrailles,
Voyaient le tourbillon de toutes ses batailles
Gronder confusément encor à l’horizon;
Durant les nuits, à l’heure ou l’ame dans
l’espace
N’entend que l’eau qui fuit, le cormoran
qui passe,
Le flot des flots heurté,
L’air balayant les monts que la nuée encombre,
Et ce que dit tout bas à l’éternité sombre
La sombre immensité;
Quand la foret frissonne au flanc de lacolline,
Quand leciel lentementvers l’horizon s’incline,
Lorsque, brisant sa vague aux nocturnes rayons,
La mer,ouvont plongeant des étoiles sansnombre,
Semble écumer dans l’ombre
Au choc étincelant des constellations;
Dans ces heures depaix,les déserts,les vallées,
Les vents,les bois,les monts,les sphères étoi
lées
Chantant un divin chœur
Couvrant d’oubli sa tombe aux bruits humains
murée
Ensemble accomplissaient la fonction sacrée
De calmer ce grand coeur. »
Emerge ici un Napoléon à la fois Prométhée dans l’exil:
« La chaine, le rocher brulé du Ciel d’Afrique
Et le Titan, et le Vautour »
Et nouveau Christ après sa mort, nourrissant d’une sorte de Pentecote la génération romantique (« tandis que son esprit revivait dans nos tetes »). On n’est pas très loin de Mickiewickz et de son culte napoléonien qui lui vaudra suspension de sa chaire au collège, et ceci explique peut etre la discrétion qui entoure l’édition originale du poème, tirée à assez peu d’exemplaires; Ce Napoléon christique n’est pourtant pas le nouveau Christ, puisqu’on apprendra dans les derniers vers qu’il lutte contre Dieu
« Jacob ne luttait qu’avec l’ange
Tu luttais contre Jéhovah »
On est ici beaucoup plus près de ce qui sera la grande affaire de l’exil, le face à face avec Dieu, que du modèle historique; Mais il n’est pas dit du tout que les lecteurs de 1841 aient fait la part des choses. Le piquant est que le meme homme écrira Expiation contre le mythe qu’il a lui meme contribué à forger.Et que les hugoliens préfèrent oublier le volume de leur idole réunissant tous les poèmes Bonapartistes vers 1850.
L’utilité de Napoléon aura été aussi de révéler Hugo à lui-même.Ce n’est pas rien.
MC
tiens françois c’est pas litlère qu’a donné les nosses a l’aiglon à pétain ?..ça prouve qu’il était pas si méchant dans l’fond
U. si c’est bien vous, jamais je n’usurperais votre pseudo, ni aucun autre d’ailleurs. Là il faudrait peu-être qu’Assouline intervienne.
Bon. Je crois qu’une mise au point s’impose.
1. Oui, j’ai été de gauche, je suis aujourd’hui de droite, comme C.P., comme Court, comme JC et comme Daaphnée de plus en plus, même si elle ne s’en rend pas compte.
2. Non, je ne cautionne pas les propos racistes mais j’entends le « tongue in cheek » quand JC les prononce. Et ce n’est pas bien grave, dirait C.P.
(J’espère que c’est la dernière fois que j’interviens sur ce sujet.)
Je ne souhaite pas longue vie à mes trolls. Je ne leur en veux pas mais je leur demande de m’adresser leurs reproches directement.
Je ne suis pas Chaloux et je m’en félicite.
Si on revenait un peu à Napoléon ?
Si j’étais Chaloux, je me serai auto-félicité sans en avoir l’air.
Donc tout ça revient au même. Tout ce qui est en haut est en bas et tout ce qui est en bas est en haut. Et vice-versa.
D. je pense qu’il est tard, ces histoires d’ U surpateur, n’en finissent pas.
« Je connus à Marseille, et au sortir du collége, en 1824, un jeune Égyptien âgé de vingt-six ans, nommé Napoléon Tard… »
http://www.bmlisieux.com/curiosa/gozlan02.htm
Le 20 h 14 n’est pas de moi.
je suis l’usurpateur d’U.
(enfin, je crois).
L’usurpateur d’U dit: 29 novembre 2013 à 20 h 23 min
Ce post n’est pas de moi.
Si j’étais Chaloux, je me serai auto-félicité sans en avoir l’air
y’a que toi qui voit qu’il l’a pas dédé..l’auto félicité c’est une volvo avec des sièges en sac de noix.. »pour lutter contre les hémoroides » dit la publicité volvo..mais elle est mensongère dédé voilà tout..y’a pas de quoi s’auto du tout
« Un aspect inconnu de la personnalité de Napoléon nous vient d’Italie, à travers un recueil de conversations impromptues avec ses compagnons d’exil, alors qu’il était à Sainte-Hélène. Le livre est préfacé par le cardinal Biffi, archevêque émérite de Bologne. Benoit-et-moi a traduit un article de présentation ainsi que la préface. Extraits :
B »Ceux qui pensent à un Napoléon toujours plongé dans des stratégies, plans de bataille, manoeuvres politiques sur les scénarios nationaux et étrangers, seront surpris de trouver un homme très cultivé qui maîtrisait l’histoire, la philosophie et même la pensée de son temps. A un [général] Bertrand qui est surpris de sa religiosité et qui, en bon positiviste, lui propose le refrain habituel du Christ comme «grand homme» à l’égal d’Alexandre le Grand, César, Mahomet, il répond: «Je connais les hommes et je vous dis que Jésus n’était pas un homme. Les esprits superficiels voient une ressemblance entre le Christ et les fondateurs d’empires, les conquérants et les dieux des autres religions. Cette similitude n’existe pas: entre le christianisme et les autres religions, il y la distance de l’infini».
Bertrand, respectueusement, se permet d’insister et Napoléon lui dit qu’il regrette presque de l’avoir fait général: «Vous, général Bertrand, parlez de Confucius, Zoroastre, Jupiter et Mahomet. Eh bien, la différence entre eux et Christ est que tout ce qui concerne le Christ dénonce la nature divine, tandis que tout ce qui touche aux autres dénonce leur nature terrestre».
Il poursuit: «le Christ a confié tout son message à sa propre mort, comment cela peut-il être l’invention d’un homme?». Mais Bertrand n’est toujours pas convaincu et continue de bégayer sur César et Alexandre. Et l’ex-empereur, impatienté: «Mais l’empire de César a duré pendant combien d’années? Combien de temps Alexandre a-t-il été porté par l’enthousiasme de ses soldats? (…) Les peuplent passent, les trônes s’écroulent, mais l’Église reste. Alors, quelle est la force qui maintient debout cette Église assaillie par l’océan furieux de la colère et du mépris du monde?». À ce point, Napoléon continue tout seul comme un torrent en crue: «Il n’y a pas de juste milieu: ou le Christ est un imposteur ou il est Dieu (…). Il est vrai que Jésus offre à notre foi une série de mystères, dont le premier est la déclaration énigmatique suivante: ‘Je suis Dieu’, par laquelle il creuse un fossé infranchissable entre la sienne et toutes les autres religions». […]
Un autre sujet d’émerveillement pour Napoléon : «Après Saint Pierre, les trente-deux évêques de Rome qui lui ont succédé furent tous, sans exception, martyrisés. Donc, pendant au moins trois siècles, le Siège romain fut synonyme de mort certaine pour ceux qui y montaient (…). Dans cette guerre, tous les pouvoirs de la terre, se sont retrouvés coalisés contre qui ? Des hommes et des femmes pauvres, misérables et sans défense». Et pourtant, le christianisme a triomphé de Rome et du monde entier. Jésus, juste un «grand homme»? Napoléon secoue la tête: «Mon armée m’a déjà oublié, alors que je suis encore en vie (…). Voilà ce qu’est notre pouvoir à nous, grands hommes ! Une seule défaite nous désintègre et l’adversité emporte tous nos amis». »
L’utilité de Napoléon aura été aussi de révéler Hugo à lui-même.Ce n’est pas rien.
MC
l’utilité de Napoléon ? Tout cela est un peu court, jeune homme.
De NoTA
Napoléon inventeur de la Presse officielle? Soyons sérieux! Mais le procédé commence en France avec Richelieu et la Gazette de Renaudot;Et il n’y a de presse qu’officielle sous la Monarchie. A part Les Amis de la Vérité, d’obédience Janséniste.
Les relations publiées sur les suites de la Machine Infernale ou l’infiltration de diplomates anglais démasqués sont en général fiables; J’en possède un certain nombre, et l’essentiel des interrogatoires s’y trouve.le pourquoi de cette honneteté relative est facile à voir.il s’agit de faire comprendre aux réseaux anglais et royalistes l’échec de leurs efforts. d’où des relations très précises, écrites par des professionnels comme Alphonse de Beauchamps, et bieN moins fantaisistes qu’on ne le dit ici.Le texte que vous citez me semble porter son age…
Bien à vous.
MCourt
allons philippe..plusieurs fois napo dit qu’il est déiss à la voltaire..qu’il voit midi a sa porte toujours..c’est en effet une leçon pour tout le monde
1. Oui, j’ai été de gauche, je suis aujourd’hui de droite, comme C.P., comme Court, comme JC et comme Daaphnée de plus en plus, même si elle ne s’en rend pas compte
zouzou y’est toujours a montrer son calçon comme un rappeur..tout ça pour nous faire croire qu’il a droit a une retraite chapeau
saint pierre il a renoncé trois fois avant le chant du coq..jésus il a dit « assez déconné on va faire une lois sinon j’vas ête crucifié » o yié !
– TU ERIS MARCELLUS ? BEATUS, PAUPER SPIRITU…
o yié c’est du kabloom faisant le monty pyton..t’as une place au moins kabloom ?
« L’utilité de Napoléon aura été aussi de révéler Hugo à lui-même.Ce n’est pas rien. »Mais non Court ,relisez Hugo dés ses débuts..
Comme si Hugo avait attendu napoleon pour se prendre pour Hugo. énormité
Voilà le sort des les érudits qui pinaillent sur des détails et soudain,déclarent n’importe quoi sans aucun argument.
Il est bien ce petit JC, plus anticommuniste primaire que lui, tu meurs. Conchita ! vous mettrez une double ration de Canigou dans la gamelle de JC.
– Pourquoi vous l’appelez JC ?
– Bah oui, c’est joyeux clébard !
– Ah bon, je croyais que c’était joli coyotte. En tout cas, je ne veux plus lui donner à manger. Il a voulu me mordre.
– Cessez ces enfantillages, Conchita. Si votre emploi ne vous plaît pas, je pourrais le donner à une jeune roumaine qui ne demande que ça.
– Arrêtez de me faire rire, monsieur. Votre roumaine n’a pas de poils aux pattes comme les miens. Vous n’allez pas vous en priver pour de telles péccadilles
– Bien, bien, Conchitounette, mais pour l’amour de Dieu, donnez son Canigou à JC, il va finir par me mordre moi aussi…
« L’utilité de Napoléon aura été aussi de révéler Hugo à lui-même.Ce n’est pas rien. »mais non Court la gratuité d’une telle affirmation, étayée par rien, c’est quelque chose.l ‘érudition vous bouche la vue?
On peut aussi adapter:
Les Héros chez Marcel parlent tout autrement Etjusqu’à je vous hais, tout s’y dit tendrement
!
Le pauvre Boug est en train de désintégrer sous nos yeux. Pathétique.
Assouline devrait rebaptiser son blog « au ban de la moule ».
En tous cas je suis bien D., le vrai, le bon, et je n’aime pas ces agaceries.
Napoléon : un grand homme de guerre et c’est tout. Même pas un bon politique. Même pô.
Des millions de morts, ce que Dieu réprouve.
Tout cela pour un peu de richesses données à notre pays.
Un pacte en tout point diabolique.
« Je te donnerai tous les royaumes du monde. »
Et pour quoi faire, au bout du compte ?
encore un lien et basta
Haffner sépare donc nettement la Prusse bismarckienne ou pas, qui n’est pas un état particulièrement dominateur, et un mouvement nationaliste allemand, qui peut remonter à la réaction contre Napoléon (Sloterdijk faisait un lien d’ailleurs assez direct, imputant les fautes de Hitler à Napoléon) mais aussi à la nostalgie du Saint Empire.
http://www.lalettrevolee.net/article-sebastian-haffner-de-bismarck-a-hitler-une-histoire-du-reich-allemand-120415969.html
Moi je suis du Centre.
J’espère ne pas être seul, rassurez-moi ?
Du Centre dur, je précise. J’ai horreur du Centre mou.
Un pacte en tout point diabolique.
« Je te donnerai tous les royaumes du monde. »
c’est un roqueur..dailleurs il mangeait à pas d’heure il parait dédé..que du poulet roti..y’a un mec qu’a ruiné sa vie à ça
Ce qu’en dit Stendhal
« Le Français ne comprend pas facilement le mérite réfléchi et profond, le seul qui conduise à des succès fréquents ; il aime à se figurer quelque chose de jeune et d’aventureux dans son héros et, sans y penser, entrer dans ce qu’il reste de l’idée du chevaleresque. »
Pour résumer, il tient que le mieux que l’Allemagne et la France puissent s’offrir réciproquement est l’indifférence. En effet, selon lui, les après-guerres, de Napoléon à Hitler, ont été meurtrières lorsque l’un de ces pays s’est engagé dans une rivalité mimétique avec l’autre.
Sa thèse est qu’un pays vaincu réagit de deux façons possibles : soit en adoptant les valeurs du vainqueur (comme l’Allemagne après 1945), c’est la métanoïa ; soit en conservant leurs valeurs mais en préparant une revanche (comme Clausewitz énonçant pour l’Allemagne les moyens de vaincre un futur Napoléon). Pour faire court, depuis 1945 c’est l’Allemagne qui serait la bonne élève : la culpabilité pour la deuxième guerre mondiale est admise, le modèle démocratique y est pleinement accepté et cet effort est « la constante la plus fiable dans l’histoire des idées et des mentalités des peuples européens après 1945 »..Pour résumer, il tient que le mieux que l’Allemagne et la France puissent s’offrir réciproquement est l’indifférence. En effet, selon lui, les après-guerres, de Napoléon à Hitler, ont été meurtrières lorsque l’un de ces pays s’est engagé dans une rivalité mimétique avec l’autre.
Sa thèse est qu’un pays vaincu réagit de deux façons possibles : soit en adoptant les valeurs du vainqueur (comme l’Allemagne après 1945), c’est la métanoïa ; soit en conservant leurs valeurs mais en préparant une revanche (comme Clausewitz énonçant pour l’Allemagne les moyens de vaincre un futur Napoléon). Pour faire court, depuis 1945 c’est l’Allemagne qui serait la bonne élève : la culpabilité pour la deuxième guerre mondiale est admise, le modèle démocratique y est pleinement accepté et cet effort est « la constante la plus fiable dans l’histoire des idées et des mentalités des peuples européens après 1945 »..
http://www.lalettrevolee.net/article-27214567.html
à propos de roqueurs: the marquees weren’t weeping, they went stark-raving
http://www.youtube.com/watch?v=1jIiQhUwdhk
mais c’en est pas un, si ?
Ce qu’en dit Stendhal
stindal parle principalement pour lui et son truc c’est dse défosser sur les otes..un enculé comme béquette
à propos de djin génet..tu sais que « réservoir dog » viendrait de aurevoir les enfants d’aprés tarentino..non mais il est fumé ce quènetine
Il semble que vous soyons en train de devenir le symbole de la réaction, comme disent nos lycéens : c’est exagéré, mais vous le savez déjà. Certes, un de nos membres a tenu des discours « limites » sur différents sujets, mais son homophobie est bon enfant et son racisme toujours de bon ton. D’ailleurs, nous sommes tous un peu racistes et homophobes au fond de nous-mêmes, allez, comme dit Jean-François Copée.En toutre, tout le monde s’accorde à reconnaître que la bourgeoise paie trop d’impôts, hein. Bah, ce n’est pas bien grave.
un enculé comme béquette
..dieu que bouguereau est con..c’est mac..vdqs
si qu’on l’aime bien david..il a su pas nous gonfler..il devrait avoir son portrait en général russe..comme spilbèregue
http://www.theendearingdesigner.com/this-is-what-famous-people-would-look-like-as-russian-generals
jdis ça pasque spilbèregue fait un fime sur napo il parait
.il devrait avoir son portrait en général russe..comme spilbèregue
ma mère..de plus en plus con
Jacques Bergier dans l’entretien dont j’ai indiqué le lien, dit que la France est beaucoup plus antisémite que l’Allemagne et la Russie.
spilbèregue
..admirer l’umour..hurkhurk..sacré mac toujours le mot pour rire épicétou
Le Boug c’est Mac sans la cour qui le révérait et le protégeait. A troqué un ridicule contre un autre.
dans l’entretien dont j’ai indiqué le lien
..ou ca ou ca?
s’accorde à reconnaître que la bourgeoise paie trop d’impôts
la bourgeoisie kultivé dirait phil..hurkhurkhurk
l’humour
Marcela Iacub critique le « nouvel ordre sexuel » (Antimanuel d’éducation sexuelle, avec Patrice Maniglier, Bréal). À partir des transformations des règles de filiation apparues depuis le Code civil de 1804, elle montre comment l’accouchement est devenu une affaire d’Etat (L’Empire du ventre, Fayard).
A troqué un ridicule contre un autre
c’est ce qui te troube mon cheuloux toi t’es toujours dans les marché de dupe..mais c’est ton charme
elle montre comment l’accouchement est devenu une affaire d’Etat
..et toi dans les marché d’noel..sparé renfield..prend une poignée de blatte..tu l’as pas volée
il devrait avoir son portrait en général russe..comme spilbèregue
ma mère..de plus en plus con
regarde bien keupu..jusqu’en bas..david y est..je ne le savais pas..
..estra gr!t..kabloom y est pas ! mais qu’est ce ça veut dire?
entretiens sur la pluralité des mondes habités et conquêtes à clics
http://www.youtube.com/watch?v=EH2E-AUi7Eo
Le Boug se désintègre pas, il se liquéfie.
quoiqu’il en soit deux reines déclarées sur un blog, plus ceux qui disent d’un sourire de joconde plutôt glauque que c’est eux, c’est déjà beaucoup trop compliqué pour moi: peut-être tous ces personnages sont-ils nécessaires pour révéler les désirs de P.Assouline ?
je viens de faire une recherche sur « parallélisme » ,(un mot jamais écrit sur la RdL autant que je me souvienne, il aurait peut-être fait …..fake ? à la suite d’une vieille histoire, et une relecture récente !
au revoir P.Assouline
Le Boug. Moi je crois qu’être Mac ça vaudrait toujours mieux que de le plagier. Tu descends encore d’un cran. Pas besoin de demander si tu l’as bien descendu. T’es parfait.
Ce qu’en dit Stendhal:
« Des philosophes ont pensé que le caractère d’un homme lui est donné par sa mère, que ce caractère se forme dès l’âge de deux ans, et qu’il est parfaitement établi à quatre ou cinq. Cela serait vrai surtout des hommes du Midi, au caractère sombre et passionné. Ces êtres-là, dès la première enfance, ont une certaine façon de chercher le bonheur qui, par la suite, s’applique à des choses différentes, mais reste toujours la même. »
c’est aussi dire la précocité du sujet, passage abrupt du conditionnel au présent, et la justesse du billet en titre
j’ai retrouvé un bouquin dans mon grenier, » Napoléon », collection génies et réalités » Hachette 1961, plusieurs contributeurs.
Je cite : Même si un homme, qui a juré loyauté à la République cède par la suite à l’ivresse du pouvoir, de doit-il pas lui en rester, de moments qui ont été décisifs, une ineffaçable émotion ?
Or nous avons l’impression que Napoléon à très peu pensé, par la suite au 18 brumaire. Il a pu lors de l’évènement, perdre un peu la tête ; mais point par un spasme de la conscience. Il a eu le trac. Il s’est demandé si la chose quoique soigneusement préparée, n’allait pas en fin de compte tourner mal et lui coûter cher.
Scrupule moral ? Pas question. Au point de vue proprement psychologique, le trac de Bonaparte au 18 Brumaire est de même nature que celui du malfaiteur qui après avoir bien étudié son coup, hésite à crocheter la serrure et d’assommer la vieille dame ..
Jules Romain( portrait psychologique )
je n’ai pas encore lu le chapitre d’Audiberti consacré à son comportement amoureux, mais j’ai tout mon temps, n’est-ce pas ..
son comportement amoureux
y baisait mal, épicétou.
j’entends le « tongue in cheek » quand JC les prononce
mouais… toujours l’excuse du second degré mais je crois que CP et même Daaphnée ne vous suivront pas sur ce coup-là, u.
Marrant, je viens de regarder Perpignan/Clermont sans le son, y a pas, ça a un côté slapstick. Mort de dire, comme dirait la jeunesse.
(à part ça, je dénie à u. le droit de parler encore de rugby, y de la droite aussi chez nous, mais du niveau raciste JC)
le chapitre XI : Pourquoi s’être rendu au Anglais?
contient deux citations intéressantes :
Aprus Waterloo, il écrit de Philippeville, le 19 juin 1815 à son Frère Joseph :
« Mais le peuple doit m’aider et non me troubler.. Ecrivez-moi quel effet cet affreux coup du sort a eu sur la Chambre. Je crois que les députés seront convaincus qu’il est de leur devoir, en cette heure capitale, de se grouper autour de moi et de sauver la France. »
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne se remet pas en question.
Il rentre à Paris le 21, et le 22 il abdique.
Il s’entretient avec Benjamin Constant ( membre délégué du gouvernement provisoire ) qui lui demande dans quelle partie du monde il compte s’installer:
Je j’ai pas encore décidé, fuir est indigne de moi; et , de plus pourquoi ne resterais-je pas où je suis ? Que peuvent faire les puissances alliées à un homme désarmé ?
Il se comporte comme s’il avait plein choix et n’était pas vaincu.
S’ils ne consentent pas à me laisser ici ( la Malmaison ) , où voudraient-ils que j’aille ? En Angleterre ? Personne ne pourrait croire que je resterai tranquille. Chaque brouillard serait soupçonné de favoriser ma course vers votre côte; je serai mis hors la loi; je compromettrais tous mes amis; et à force de dire <>, je finirais par être tenté de revenir pour de bon.
Le 12 juillet, après avoir tenté de s’échapper vers les Amériques à bord d’une frégate, le Bellerophon, les mauvaises nouvelles tombent de tout côté pour lui, Louis XVIII est de retour à Paris, le gouvernement provisoire a fait la culbute. A Vienne , le Congrès des grandes puissances a l’unanimité a déclaré l’Empereur hors la loi.
Il ne lui reste plus q’une seule alternative, faire de nécessité vertu et écrire au Prince Régent d’Angleterre.
Cela vaut son pesant de cacahuettes 😉
Rochefort, le 13 juillet 1815.
Altesse Royale,
En but aux factions qui divisent mon pays et à l’inimitié des plus grandes puissances de l’Europe, j’ai terminé ma carrière politique et je viesn, comme Thémistocle, m’asseoir sur le foyer du peuple britannique. Je me mets sous la protection de ses lois, que je sollicite de Votre Altesse Royale, comme du plus puissant, du plus constant et du plus généreux de mes ennemis.
Napoléon.
ce qu’en dit Stendhal:-
« Au sein d’une famille peu riche et qui s’augmentait tous les ans, Napoléon dut recevoir surtout l’éducation de la nécessité. On se figure peu en France la sévérité de manières de l’intérieur d’une famille italienne[déconne pas]. Là, aucun mouvement, aucune parole inutile, souvent un morne silence. Le jeune Napoléon ne fut sans doute entouré d’aucune de ces affections françaises qui réveillent et cultivent de si bonne heure la vanité de nos enfants et parviennent à en faire des joujoux agréables à six ans et à dix-huit ans de petits hommes forts plats. »
Je vais faire pipi et je reviens.
dans la lignée des chasses à tirer, le geste qui ennoblit
Une bâtisse massive, sévère; rez de chaussée tassé sous trois étages; devant un square avec un palmier, des arbres …, telle se présente à Ajaccio la maison où naquit le 15 août 1769, Napoléon, second fils du greffier Charles Bonaparte et de Laetitia Ramolino, ménagère économe qui avait la main leste.
A neuf ans et demi, Napoléon quitte sans joie sa Corse bien-aimée pour le collège d’Autun, puis l’école militaire de Brienne; c’est un élève assez difficile, taciturne et fougueux, qui étonne ses maîtres par sa maturité d’esprit.
A quinze ans, jugé digne d’entrer à l’école militaire de Paris, Napoléon choisit comme arme l’artillerie et un an plus tard , est nommé lieutenant à Valence. Après un séjour à Auxonne, où il perfectionne son métier d’artilleur et aussi le jargon des temps nouveaux qui annoncent la Révolution, il est renvoyé à Valence où il mène une vie d’autant plus chétive qu’il doit élever son frère cadet Louis sur sa solde ; le monde, le café, pas question ! Telles ont été, dira-t-il, les joies et les débauches de ma jeunesse.
@ D.
une vignette pour ses dix-huit ans
http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcS2NA32ozlWhF9tBNBYbPBjNFXAk2-FsNP4DjTo0xN-ogtq-qvCpxwvhlJm
Qu’est-ce que ça veut dire « il mène une vie d’autant plus chétive qu’il doit élever son frère cadet Louis sur sa solde » !?
au contraire c’est très vertueux, et pas du tout « chétif ». Les chétifs, c’est ceux qui picolent confortablement dans les cafés branchés en refaisant le monde, puis vont se coucher dans du satin.
Je ne vise personne en particulier.
J’évoquais une généralité.
Mais le fait est que je n’aime pas les intellos qui boivent en considérant le monde de haut.
Je préfère de très loin le moine bouddhiste qui la ferme en mangeant son riz.
Je ne pense à personne en particulier, u.
une des acception de chétif, il y e a beaucoup .. une vie maigre, sans grande ressources, oui il partage une solde pas bien grasse on s’en doute ..
Peu abondant. Il partagera le chétif morceau de pain qui nous reste (Balzac, Les Illusions perdues,1843
Je ne pense à personne en particulier, renato et Bouguereau. D’ailleurs Bouguereau n’a rien d’un intello.
ce qu’en dit Stendhal:-)
« Quoi qu’il en ait dit, quelquefois, lorsque son imagination se livrait à un de ses plaisirs de prédilection, celui de s’égarer dans le roman de l’avenir, il se faisait une illusion complète sur le rôle du futur roi de Rome. Comme il se voyait supérieur à tout ce qui avait existé depuis bien des siècles, comme il sentait qu’il aimait vraiment la France et d’un amour que les âmes vulgaires des rois, ses prédécesseurs, n’avaient jamais pu éprouver, il se figurait que les règles immuables provenant de la nature du coeur humain cesseraient d’avoir leur effet, lorsque, après sa mort, le roi de Rome, son fils, n’aurait de ressources que dans la force de son titre ou dans celle de son génie. »
Un petit triolet et puis dodo :
Tu te crois au printemps, Décembre,
Toi en hiver, elle en avril !
Dans ton vieux corps qui se démembre,
Tu te crois au printemps, Décembre.
Et tu chavires sous son ambre,
Dans sa chaleur, sous ton grésil.
Tu te crois au printemps, Décembre,
Toi en hiver, elle en avril !
Sur Napoléon et l’Amérique, voyez, Léopoldbloom,le livre d’Inès Murat de ce titre;
Bien à vous.
MC
Symbole du désarroi d’un Etat à la ramasse.
On choisit un sujet stupide : pénaliser les clients, éradiquer la prostitution. Autant dire pisser dans un violon. Une assemblée quasi vide entend les ronrons d’une mignonnette inconséquente qui se prend pour Simone Veil. Vingt députés votent un texte inapplicable. Pour qu’on parle d’eux, quelques présents font déclarations cons sur déclarations supercons. Ecoutez celle-là, le pompon parlementaire : c’est « Notre mission historique d’envoyer des messages au monde »
5 millions de chômeurs …les caisses vides, la déprime, des lois inapplicables, la gangrène… jusqu’ici, tout va bien ! Notre mission historique….!
Passou,
Plutôt que vous participiez à votre corps défendant à l’horreur du monde avec vos billets qui divisent les commentateurs entre droite et gauche et centre dur et centre mou, pourquoi vous n’organiseriez pas, pour changer un peu, dans un esprit rassembleur et sportif les J.O. de la RdL ?
Les Jeux Oniriques.
Tous vos fans réunis dans un hôtel à Cabourg*, épreuves sympas, volley-ball entre l’équipe des Réalistes et l’équipe des Utopistes, les Humanistes contre les Féministes, relais natation dans la piscine de l’hôtel, cross à l’extérieur, classement individuel et par équipe… et le soir banquet républicain jusqu’à pas d’heure…puis lecture, poésie, théâtre, calcul différentiel et intégral, travaux pratiques érotiques, jeux de rôles, cris et chuchotements …
Qu’en pensez-vous ?
* je ne sais pas où se trouve Cabourg, mais si la mer n’est pas loin, deux trois petites régates en Finn, ou Laser pour les plus légers … ç’est bon pour les abdominaux et la stratégie en course.
Mais qu’attends « Minute » pour embaucher JC ? Il fait ici quotidiennement ses preuves de ses talents d’échotier orienté… (« orienté » sic)
« qu’attend », sorry !
M. Court,
Sur Napoleon et l’Amérique,-en fait : Missipi River, non ?- wiki et Attali ( ça rime) en donnent une version moins famille (*):
« Sur les 80 millions de francs (15 millions de dollars) de vente de la Louisiane, 20 millions sont réservés au compte personnel de Talleyrand (ministre des Affaires étrangères). Et pour payer les 15 millions de dollars en une fois à Napoléon, désireux de financer sa guerre contre l’Angleterre, les Américains doivent les emprunter à un taux de 6 % à la Barings, une banque… anglaise »
(*) Inès Murat, par Jean Tulard, sur le site napoleon.org :
« C’est une grande historienne qui vient de disparaître en la personne de la princesse Inès Murat, née de Luynes.
Elle avait épousé le prince Napoléon Murat ce qui l’orienta dans ses écrits vers l’époque napoléonienne. C’est ainsi qu’elle publia chez Fayard, en 1976, Napoléon et le rêve américain qui reste un ouvrage de référence. « L’Amérique était notre véritable asile sous tous les rapports », confiait Napoléon à Las Cases. Inès Murat évoquait les projets américains de Napoléon en 1815, l’exil de son frère Joseph, le Champ d’asile. Le dernier chapitre intitulé « le rêve napoléonien face au rêve américain » est digne de Tocqueville. »
et même Daaphnée ne vous suivront pas sur ce coup-là, u.
Pardon ?
Bien évidemment que je n’approuve pas JC quand il s’en prend à la personne de Taubira !
Si ce devait être le cas, je dirais simplement que la fonction qu’elle occupe devrait être assumée par qq de la stature intellectuelle d’un Badinter ..
Un intellectuel et homme de terrain dans son domaine à la fois.
Ravi de vous déplaire, Alexia ! Et vous ? ça va ?… vous me paraissez revêche, ce matin !
Daaphnée,
mettons les choses au point, Taubira est :
– sur le plan professionnel, une ministre catastrophique, ministre de l’Injustice, mauvaise par ses idéaux, détestable dans ses relations avec la Police : bonne à jeter !
– sur le plan personnel, je revendique le droit de dire que c’est une mocheté, d’une extrême vulgarité, laide comme un thon* : bonne à jeter !
Rien de scandaleux, raciste, ou autre crime délictueux dans ces propos critiques ! A mes yeux, défendables et justifiés. On est en démocratie, non ?
*comme un pou, je me suis trompé : un thon, c’est magnifique !
Il me parait aussi nécessaire que parfois la Conduite de Grenoble se doive d’être appliquée salutairement, sur ce blog.
Et même auto-appliquée, à Porquerolles, pour le jean roucass du blog.
____
JB, Vous avez dû le voir passer, sur la route, le vol de l’Aigle.
http://www.napoleon-empire.net/vol-aigle.php
JC….. dit: 30 novembre 2013 à 8 h 52 min
Une fois de plus, vous démontrez votre insondable bêtise et votre machisme d’arriéré mental. Pourquoi polluez-vous ici quand bien même vos odieuses rengaines seraient les bienvenues là où vous savez, parmi les vôtres i.e. ces forums défouloirs de haines, de rancoeurs, d’injures ?
Mais voyons, Alexia, pour que ne résonne pas en votre cathédrale, un seul bourdon …
Taubira est une femme intelligente, compétente, qui rend son honneur à un ministère de la justice qui en avait bien besoin et le fait qu’elle fasse chiller JC n’est pas la moindre de ses qualités.
>n’importe quel internaute dit: 28 novembre 2013 à 23 h 19 min
merci pour votre lien, passionnant de bout en bout.
Trois remarques concernant Rousseau :
Dans un premier temps, Rousseau accuse la société qui pousse les individus à effectuer des gestes qui avilissent[…].
Taratata. Pour preuve le dernier Polanski où, pervers & le disant, il assume son avilissement car c’est jouissif.
Je viens de tester ce fait, après moult atermoiements, il y a huit jours, et de m’observer le faisant : être une salope c’est extrêmement jouissif, mais surtout extrêmement facile (c’est aller dans le sens de la pente -vers la descente donc).
Rousseau est l’homme à prétextes : la société a bon dos.
C’est un faible : aller vers son penchant naturel c’est faire preuve d’absence de maîtrise de soi.
Pourquoi pas , me direz-vous ?
Ben oui, d’accord mais alors on assume, comme Polanski, je suis un salopard et c’est délicieux (quel talentueux réalisateur aussi – et le serait-il sans cela ? il est permis de douter.).
Alexia 9h10
Par vos propos vous participez à ce monde de brutes.
Laissez causeur JC à ses fantasmes.
censure.
proposer de remplacer une femme par un homme sur le terrain (économiser mon temps, précieux !)
ne pas redémarrer sur les terrains boueux : pitié pour moi-même et mon petit ange tout couturé.
A propos de « bourdon », comme cloche, vous vous posez là. Vous feriez bien d’apprendre aussi à raisonner.
seconde remarque :
Même quand il réfléchit à ses mensonges, il sait s’accuser lui-même pour se transporter au-delà, dans la conviction d’un meilleur savoir que celui dont il dispose.
Mais non ! Il ne nous séduit pas car, ce faisant, il est putassier.
J’ai assisté hier à un conférencier de cet acabit. Passionnant par ailleurs, il était comme ça, putassier. Cela trahissait bien malgré lui un ego hypertrophié, une coquetterie inouïe et des affèteries à n’en plus finir.
Superfétatoire : son talent oratoire par ailleurs lui aurait permis d’éviter tout cela (qui, par conséquent, induisait quelque mépris à son encontre, désintérêt en tout cas : si on y rajoute le côté cooptation du « mes chers collègues, nous sommes assis à la table du même banquet », le tableau était brossé pour un éloignement garanti).
Rousseau fait n’importe quoi et après nous demande de lui pardonner : ben non, mon coco, on te pardonne pas toutes tes balourdises. En plus, tu passes pour un menteur parce que tu mens tout le temps. Donc, quand tu ne mens pas et ben on n’y crois pas (c’est l’histoire du loup).
Et puis, autant te le dire Rousseau, le coup des enfants à l’Assistance ça ne passe pas. Pas du tout.
Pour en arriver là c’est misère assurée et conjointe, sociale, physique et sexuelle : t’avais qu’à pratiquer le coïtus interromptus Rousseau : on ne fait pas des enfants pour les coller à l’Assistance (ni leur frapper le crâne contre le sol, ni les mettre dans un sac congélateur, ni les plonger dans la machine à laver le linge (je ne pardonnerai jamais à JB ce truc là : jamais) ni leur faire subir quelque avanie que ce soit).
on n’y croit pas (pardon ô grands manitous)
le reste, rien à carrer Rousseau, le peigne, la petite fessée jouissive -la même que Polanski ? Y-avait-il fourrure aussi ? etc.
Non, les mômes à l’Assistance Rousseau cela ne passe pas.
Cela se prolonge sur nombre de générations cela (la grand-mère de l’autre jour en sait quelque chose des actes graves subis, puis tus).
Troisième remarque :
Je crois que la musique est le seul enchantement auquel les « tard-venus » que nous sommes soient admis
Pour vous Starobinski que j’admire fort.
Aux miens, lilliputiens, le silence l’emporte, car il est plus que la musique.
Et pour certains dialogues, Jean, le silence est nécessaire.
Je vous souhaite une bonne journée, à tous
D. dit: 30 novembre 2013 à 0 h 14 min
Mais le fait est que je n’aime pas les intellos qui boivent en considérant le monde de haut.
Je préfère de très loin le moine bouddhiste qui la ferme en mangeant son riz.
Merci D.
Parfois je cherche du courage dans les coms.
C’est fait, je peux aller bosser ; je reviendrai ensuite vous parler de Wiseman que j’ai rencontré hier.
>De rien Marcel.
Marie Lou il l’a baisée et puis c’est marre : avant il songeait à ces batailles et après il songeait à ces batailles. Entre les deux il a baisé Marie Lou (et non pas le contraire, quoiqu’elle ne se soit pas ennuyée sous la couette).
Et puis ils ont eu d’autres trucs à faire ; toutefois le temps de la baise, ils n’ont fait que cela et c’était bien.
Avant, après, liberté, liberté chérie ! Grands dieux…
Maintenant s’il ne ment pas Rousseau, mais qu’il joue alors cela se discute. Parce que jouer ce n’est pas mentir. Enfin savoir où on est sur l’échiquier quand même.
Les enfants, cela ne se discute pas.
A mes yeux : aux vôtres, c’est peut-être différent.
des journées entières dans les arbres dit: 30 novembre 2013 à 8 h 54 min
>waouh grand merci ! Je le lirai ensuite…
De rien Rose.
Perso je ne lirai pas votre Jean-Jacques…
Si, le lire pourquoi pas. Mais sans sortir les mots à la mode moralisateur, moraline tout ça, savoir que les écrits ne correspondent pas à l’homme petit, petit. J’ai l’impression que nous sommes dans un leitmotiv, là, répété, entre le talent, inouï parfois et l’individu tout recroquevillé dans ses grolles. Comment est-ce possible ? Cela l’est.
>djedla J’ai bien aimé la comparaison avec Diderot. Et puis tout l’entretien avec Starobinski, franchement magnifique à lire…
Suis étonnée que récemment un ai écrit qu’il n’aimait pas Lamartine, pourtant son lac, ses envolées lyriques, les peintres romantiques allemands qui l’illustrent si parfaitement, ses favoris bouclés, son manteau long et noir au col cassé relevé, son air absent et distrait, comment peut-on rester insensible ?
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