de Pierre Assouline

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Cette terre que l’on quitte

Cette terre que l’on quitte

Si vous vous demandez à quoi peut bien ressembler ce qu’on appelle un « roman-paysage », imaginez qu’il puisse se lire comme on regarderait de tous ses yeux un site fascinant menacé de disparition. Nous sommes en Lozère, au creux d’un hameau du nom de Maheux niché dans le Haut-Pays des Cévennes. Juste en dessous, le lieudit s’appelle Mazel-de-mort. Au recensement de 1954, la commune toute proche de Saint-Julien-d’Arpaon compte 251 habitants et un château du XIIIème siècle.

D’une beauté sombre et austère, l’endroit se dépeuple. La famille Reilhan est parmi les dernières à s’y accrocher. La vie y est dure, âpre, implacable. Le père, taciturne du clan, séduit et y attire sa cousine par la magie de fausses lettres personnelles, en réalité calquées dans des feuilletons retrouvés dans des magazines du type « Les Veillées des chaumières » ; elles ne reflètent en rien son caractère, sa personnalité, la dureté des conditions de vie locales. Une fois sur place, l’élue ne peut plus repartir malgré sa déception. Deux fils leur naissent aux tempéraments aux antipodes l’un de l’autre : Abel, une force de la nature mais à l’esprit limité et Joseph-Samuel qui est son image inversée. Bien que la quête de l’eau tourne à l’obsession jusqu’à creuser le puits à mort, nous ne sommes pas chez Pagnol car ici, avec l’aîné, paysan qui ne cesse de s’adresser au ciel tel Job vitupérant, un épervier poursuit son vol et à force de tournoyer le rend fou.

Abel ne s’avoue pas vaincu mais en meurt. Mort, où est sa victoire ? Somptueux, le décor de cette histoire rude et brutale aux accents tantôt ramuziens (pour le rapport à la nature) tantôt faulknériens (pour l’invention d’un monde) vaut aussi par l’écho qu’il renvoie de l’inquiétude métaphysique de l’auteur. Une puissante expérience de la solitude sourd de cette terre que l’on quitte. Ce pays dont tout le monde s’en va. Père mort, frère enfui, Abel est le dernier des Reilhan à veiller sur la ferme et à y affronter la colère de Dieu, n’en pouvant plus d’étouffer sa rage muette. Un personnage-racine « de la vieille race des hommes-arbres ».

Voilà typiquement le cas d’un grand roman populaire que l’on ne peut (re)découvrir (le Livre de Poche, 319 pages) sans qu’il soit possible de le séparer du bruit qu’il a fait. Quoi qu’on dise, il est désormais précédé par sa double légende ; d’une part celle de son succès que l’on peut qualifier d’historique (Goncourt 1972) car il fut longtemps le plus vendu de l’histoire du prix depuis sa création avec près de deux millions d’exemplaires (un phénomène qui dut beaucoup au flair, à l’indépendance et à la capacité d’agitation de son éditeur Jean-Jacques Pauvert) et ce jusqu’à l’arrivée de l’Amant de Marguerite Duras et plus récemment de L’Anomalie d’Hervé le Tellier ; d’autre part, de l’avis même de l’intéressé, Jean Carrière (1928-2005), au lieu de lancer sa carrière, il la tua ainsi qu’il le raconta dans Le prix d’un Goncourt (1987). Car à la fortune succéda un cortège d’infortunes pavé de ruptures et de deuils : divorce dans la douleur, profonde dépression, mort violente du père, impuissance à écrire à nouveau… Comme s’il ne méritait pas son succès et que celui-ci reposait sur un malentendu. Ou pire encore : une imposture. C’est peu dire que Carrière ne se sentait pas à sa place. Le nîmois alla jusqu’à regretter de n’être pas resté terré au fond de son Sud. Le Goncourt, il disait l’avoir vu s’abattre sur lui « comme un rapace ». Lui aussi, l’épervier de l’a jamais lâché comme s’il était écrit que l’oiseau de proie hanterait ses nuits jusqu’à son dernier souffle- et que la créature aurait la peau de son créateur.

A la parution de L’Epervier de Maheux, son deuxième livre, Jean Carrière avait 44 ans. Amoureux de son coin de terre occitan qu’il ne quitta jamais, une terre pourtant si excessive à toutes les saisons à laquelle son lyrisme sec confère une dimension tellurique, il s’était toujours tenu à distance des grandes villes qu’il détestait. Et des récupérations. Si son roman pouvait réussir à éviter que la capitale fit des Cévennes huguenotes (mais aussi de la Bretagne et d’autres) des réserves d’Indiens, il ne l’aurait pas écrit en vain :

« La France peut garder son âme si elle garde ses régions » disait-il.

Proche de Jean Giono dont il fut un temps le secrétaire à Manosque avant de se rapprocher de Julien Gracq avec qui il noua une longue relation épistolaire (il avouait ne pas « lire et relire sans honte » son pamphlet La Littérature à l’estomac), Carrière s’agaçait de ce que le milieu littéraire parisien pût taxer L’Epervier de Maheux de roman paysan voire rural. Pour un peu, ils auraient parlé de « littérature agricole » ! Sauf à penser que Shakespeare et Dante étaient eux aussi des auteurs régionalistes pour avoir simplement parlé de la terre où ils vivaient.

(« Saint-Julien d’Arpaon, son château, près de Mazel-de-mort »; « Jour de Goncourt chez Drouant, Jean Carrière à droite de Michel Tournier »; « Jean Carrière et Jean Giono » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

339 Réponses pour Cette terre que l’on quitte

MC dit: 11 août 2025 à 20h21

Quand on joue Léonore a 18 ans et Kundry après, il ne peut pas ne pas en rester quelque chose….

Vedo dit: 11 août 2025 à 20h22

Cette idée de forcer les étudiants en piano à faire du clavecin. Certes, ne rien y comprendre est très utile pour être péremptoire. Hans-Josef Ortheil, dans son (bon) livre, « Die Erfindung des Lebens », très doué pour l’orgue et le piano, parle de son professeur qui lui interdisait l’orgue pour ne pas déformer son jeu au piano. Quant à Bach, il est bien connu qu’il aurait voulu le piano, et toute le monde sait qu’ il ne se gênait pas pour transcrire, (du violon de Vivaldi à l’orgue, faut quand même le faire), et d’autres l’ont fait pour lui (e.g. Loussier). Et GG, on s’en est délivré (cela devenait pesant). Renato avait posté un lien vers une jeune allemande pour le CBT, un souffle d’air frais.

renato dit: 11 août 2025 à 21h03

Nous avons un nouvel arbitre des élégances, toutefois puisque nous somme sur terre entre humains, pour évaluer sa distinction et son bon goût il faudrait voir comment il noue ses lacets.

rose dit: 12 août 2025 à 2h36

Les deux Loti sont en carton, la biographie à côté de moi, guère le choix.
La terre que l’on quitte c’est lorsque l’on part ad patres.
Pas pressée du tout.

Maurice revient... dit: 12 août 2025 à 2h39

Dédé, l’arbitre des déchéances, autorise le bermuda pour MC !!!
Il court, il court, le Marc furet en bermuda !

rose dit: 12 août 2025 à 2h59

Les méthodes :

Six journalistes, dont cinq de la chaîne qatarie Al-Jazira, ont été tués dimanche 10 août lors d’un bombardement israélien dans la bande de Gaza, parmi lesquels Anas Al-Sharif, que l’armée israélienne a reconnu avoir tué, le qualifiant de « terroriste ».

Des allégations que l’ONU avait condamnées le 31 juillet 2025 : « Les attaques en ligne et les accusations infondées de l’armée israélienne contre le journaliste d’Al-Jazira Anas Al-Sharif constituent une tentative flagrante de mettre sa vie en danger et de faire taire ses reportages sur le génocide à Gaza ».

Depuis le début de la guerre, près de 200 journalistes ont été tués à Gaza, selon Reporters sans frontières.

Être journaliste un métier dangereux.

Un autre camp, peut-être après Guantanamo : on y mettrait Trump, Poutine, king Jong 1, Netanyahou. On y rajouterait ma voisine, parfaitement cinglée, cinq mois échus, l’art de poser et dégoupiller des bombes partout, ça la nourrit : elle te les rendraient tous dingues. À la sortie du camp, ils supplieraient, à genoux, « plus jamais ça, on va devenir pacifistes ». Tous.
On vivrait heureux, on aurait beaucoup d’enfants, et on passerait ad patres en toute sérénité.
Voilà, mon projet à venir, en déambulant en bord de Seine, sans y nager, avec Marc Court en bermuda.
Être laid, ce n’est pas grave, tant qu’on a le cœur pétri de gentillesse.

rose dit: 12 août 2025 à 3h01

Elle te les rendrait.
Un art consommé de la torture, assorti d’un calme olympien.
Six mois de camp ou plus ?

rose dit: 12 août 2025 à 3h38

Je lui dirai « je fais votre portrait sur internet, c’est tout a fait délicieux ».
L’autre jour, miracle, son compagnon, chevrier, analphabète, mais gentil, est sorti de chez eux (chez elle)comme un polichinelle de sa boîte, en courant.
Il a marché devant elle, d’un bon pas.
Cela n’aura pas duré. Au retour du marché paysan, il traînera le caddie, un panier au bras, un sac à dos ; il marchera trente pas derrière elle, en traînant le fourbi. Elle, pendant ce temps, légère, de son pas de ballerine, les deux mains libres, elle tranchera d’un coup sec et nerveux, la glycine de la voisine, la bignone puis désormais la vigne de chez moi
Rien ne suffit à sa rage et à sa fureur. Il lui faut recharger sa machine.
Entre l’ électricité enterrée, six mois de combats, et le chemin impraticable pour la factrice, « ah, mais les trous servent de ralentisseurs, puisque les gens conduisent des bolides », elle trouve autre exutoire ; ce terrain, là, sur lequel tout le monde lorgne, j’y ferai bien un verger, il y mettrait bien ses moutons, elle y construirait bien un grangeon pour sa mère, clac, 700 m², elle te sort 100 000 euros, et hop, elle te le souffle à tous les impétrants.
Elle n’est pas à l’asile, elle. Et pas prête d’y entrer, cette vioque. La chance inouïe des enfants qu’elle n’a pas faits.

Jazzi dit: 12 août 2025 à 5h53

« La terre que l’on quitte c’est lorsque l’on part ad patres. »

On ne la quitte pas, on y retourne, rose !

puck dit: 12 août 2025 à 7h38

et cette histoire d’âme à la fin de ce bouquin, elle tombe comme un cheveu dans la soupe. Camus nous refait un mix reader digest de Dimitri Karamazov et Raskolnikov : je refuse le pardon de Dieu et j’accepte la justice des hommes… on a jamais rien fait d’aussi grotesque !
sérieux qu’est-ce vient foutre cette histoire d’âme à la fin du bouquin.

et c’est pareil avec tous les bouquins de Camus : à chaque page on a des lumières qui clignotent avec écrit « transcendance » « immanence » etc… ça clignote tellement dans otus les sens que c’est plus de la littérature, c’est carrément Broadway aussi vulgaire que las Vegas !

je préfère mille fois l’agressivité de Nabokov envers Dosto, Nabokov cache mal son amertume de ne plus être russe, sûr que qaudn on devient un américain qui écrit des trucs comme Lolita forcément on a la honte de ne pas écrire à la place des trucs comme les frères K., que cette honte se transforme en colère et en agressivité je trouve ça plutôt sain.

mais Camus ! l’âme qui arrive avec ses gros sabots genre « l’âme pour les nuls », je veux dire aujourd’hui nous en sommes là, à la croisée des chemins, genre le crépuscule de Camus et son âme pour le sauver de son apolitisme.

mon Dieu quelle misère…

puck dit: 12 août 2025 à 7h42

en plus si le Lubéron est devenu le Disneyland qu’il est, un lieu sans âme, sans passé et sans héritage, on le doit un peu à Camus.

puck dit: 12 août 2025 à 7h44

le seul truc qui peut sauver la Provence c’est le réchauffement climatique, que cette région devienne une espèce de non lieu violent, désertique et invivable genre Mad Max c’est le seul truc qui peut lui redonner une âme.

puck dit: 12 août 2025 à 7h49

si quand on lit Proust on n’a qu’une seule envie : entrer dans le salon et péter toute la vaisselle et dégommer tout ce qui y vit pour que le monde retrouve son calme, c’est pareil avec Camus et sa transcendance pour les nuls à 2 balles, quand on lit Camus on rêve que d’un truc : une apocalypse nucléaire pour faire de ce monde un endroit où seuls les scorpions survivent.

j’aime pas trop la meuf dont j’oublie le nom qui faisait la pute avant d’être écrivaine (est-ce vraiment un changement ?), mais limite on comprend ses colères.

Chaloux dit: 12 août 2025 à 7h51

Il me semble que j’ai acheté la réédition récente de L’épervier de Maheux par Le Figaro. À cause de ses entretiens avec Gracq, auquel il semble vouloir un peu forcer la main, parfois, notamment à propos du Grand Meaulnes.

Paul Edel dit: 12 août 2025 à 7h52

Impatient de savoir ce que pense le juré Goncourt Assouline d’un des romans qui fera parler de lui « La maison vide » de Laurent Mauvignier (editions de minuit) , 752 pages pour raconter une saga familiale sur deux guerres mondiales « la vie rurale de la première moitié du vingtième siècle, mais aussi Marguerite grand-mère, sa mère Marie-Ernestine, la mère de celle-ci et tous les hommes, qui ont gravité autour d’elles », écrit l’auteur.

puck dit: 12 août 2025 à 7h56

le seul truc sympa dans la gentrification de la Provence c’est mes amis qui étaient des paysans assez pauvres dans les années 70, maintenant ils naviguent sur des catamarans grands comme le stade vélodrome et ils roulent en Bentley, tout ça payé avec le pognon de parisiens cons comme des manches, ce transfert de pognon limite c’est sympa parce qu’au moins mesz potes de Saint Cannat ils sont hyper cool et ils continuent à fumer des joints en écoutant Neil Young sur leur catamaran.

puck dit: 12 août 2025 à 8h00

« 752 pages pour raconter une saga familiale sur deux guerres mondiales »

dommage qu’il ait pas attendu 2 ans de plus pour l’écrire : il aurait pu rajouter une 3è guerre mondiale.

parce que nos amis Starmer, Merz et Macron et leurs copains ukrainiens et baltes ils forment une belle bande de nécrophages suicidaires…

renato dit: 12 août 2025 à 8h02

«… ce terrain, là, sur lequel tout le monde lorgne, j’y ferai bien un verger, il y mettrait bien ses moutons, elle y construirait bien un grangeon pour sa mère, clac, 700 m², elle te sort 100 000 euros, et hop, elle te le souffle à tous les impétrants »

Je suis perplexe. En principe, si j’entre dans une boulangerie et qu’une autre personne achète le dernier pain, elle ne l’a pas soufflé. Quant à l’achat d’un bien pour lequel il y a plusieurs offres, le premier à mettre de l’argent sur la table a droit au bien. Et là encore, il ne l’a soufflé à personne : il est simplement arrivé le premier.

De plus, lorsqu’un bien me plaît ou m’intéresse, je dépose une somme d’argent correspondant à une partie du prix, ou, encore mieux, je signe un engagement avec le vendeur.

puck dit: 12 août 2025 à 8h04

mais j’imagine que quand on parle de l’Ukraine à Mauvignier lui aussi se transforme en nécrophage ?

les médias français ont transformé notre population en nécrophages…

en fait l’Europe c’est carrément devenu le bal des vampires…

Phil dit: 12 août 2025 à 8h07

Vos amis, dear Puck, ceux qui cinglent en catamaran, disent-il Lubéron ou Lubeuron ? Camus, le gay, s’énerve dans son Journal à propos des ignorants qui parlent de Gersse. Il y a ceci de bon dans les générations Terminus, comme disait Gracq à propos de Proust, qu’ils préservent le souvenir de la forme pour celles qui les succèdent.

puck dit: 12 août 2025 à 8h09

pour le Goncourt de cette année il faudra trouver les plus nécrophage de nos écrivains, un type qui s’est bien gavé du sang d’un million d’ukrainiens…

je suis sûr qu’en cherchant bien on doit bien réussir à dénicher un bouquin parle vraiment de notre époque.

je veux dire parmi tous nos auteurs il y en a bien un qui vit dans la réalité du réel ?
non ?
au moins un ?

l’an dernier ils nous ont trouvé un « bon » algérien.

là ils vont bien nous dénicher un bon otanien.

puck dit: 12 août 2025 à 8h13

l’idéal pour refléter le réel de la France serait de trouver un russophobe fan du bataillon Azov ?

un type qui justifie qu’on supprime le droit à des gens de parler leur langue, de lire leurs auteurs, de pratiquer leur religion etc…

c’est bien ça la réalité de l’Europe aujourd’hui ?

donc il doit bien y avoir un écrivain qui en parle, forcément, ils vivent pas tous à dix mille mieds d’altitude dans les nuages.

Chaloux dit: 12 août 2025 à 8h20

Le grave, le sinistre Mauvignier. J’ai l’impression que ce roman a déjà été écrit 1000 fois.

puck dit: 12 août 2025 à 8h23

« J’ai l’impression que ce roman a déjà été écrit 1000 fois. »

yep ! et en plus Rouaud a déjà eu le Goncourt avec ses champs d’honneur.

B dit: 12 août 2025 à 9h22

Bonjour de ma campagne , rien à voir avec le billet, les commentaires, lu de Fred Vargas, L’homme à l’envers, polar réjouissant, je conseille.

B dit: 12 août 2025 à 9h28

Sinon, à l’envers aussi, Bruxelles relève le seuil de ce produit pour contre lequel les français s’opposent, miel, graines de pavot…destinés à l’export.

B dit: 12 août 2025 à 9h31

le seul truc sympa dans la gentrification de la Provence c’est mes amis qui étaient des paysans

C’est gentrifié où exactement ? Parce que pour avoir traversé cette région il y a peu, je ne me suis pas trop aperçu du phénomène. Beaucoup de touristes dans les villages les plus typiques, on s’arrête donc pas.

Chaloux dit: 12 août 2025 à 9h40

Bon, Mauvignier rajeunit Paimpopol. Mais est-ce vraiment une qualité littéraire?

Chaloux dit: 12 août 2025 à 9h46

Le sujet de Mauvignier, c’est le désespoir du gars qui ne sait plus quoi dire et qui se relance à bon compte pour 700 pages. Ras le bol des familles d’écrivains.

Maurice revient... dit: 12 août 2025 à 10h23

Mais comment diable peut-on lire un type qui s’appelle Mauvigner ?!
Même pas foutu de se choisir un nom ou un pseudo respectable.
Il en va des noms comme pour les vêtements, faut qu’ils soient présentables.
Mais bon, les « écrinains » d’aujourd’hui… Surtout, ne jamais lire leurs écrits vains !

Maurice revient... dit: 12 août 2025 à 11h00

Je viens de réaliser une chose extrêmement intéressante, à savoir que sur cette Rdl, à part MOI, personne n’est important.
Voilà.
Libre à vous de m’approuver ou de me désapprouver.

D. dit: 12 août 2025 à 11h49

Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion d’aller en Charente.
Des anglais partout. Et quand he dis partout, c’est partout.

Pablo75 dit: 12 août 2025 à 11h51

Impatient de savoir ce que pense le juré Goncourt Assouline d’un des romans qui fera parler de lui « La maison vide » de Laurent Mauvignier (editions de minuit) , 752 pages pour raconter une saga familiale sur deux guerres mondiales…
Paul Edel dit: 12 août 2025 à 7h52

Jamais entendu parler de Laurent Mauvignier. Quand je regarde sa fiche Wikipédia, j’ai honte, tellement le type a l’air d’avoir travaillé depuis 40 ans au moins et tellement il a reçu de « prix et distinctions ». Ma honte redouble quand je lis: « il est ancien pensionnaire de la Villa Médicis et officier de l’ordre des Arts et des Lettres. » Comment j’ai pu rater un type qui a mérité les prix du Livre Inter et le prix Émile-Augier décerné par l’Académie française, et dont l’un de ses livres, selon Télérama, «frappait par son style déferlant, ses phrases longues et noueuses, son art de l’apnée vorace».

Et moi qui me croyais cultivé !!

B dit: 12 août 2025 à 12h04

Alors, bon.

Il existe des lieux qui bénéficient du séjour d’autres ressortissants venus de « l’estrange », les anglais me semblent assez discrets, sont-ils les pires?

FL dit: 12 août 2025 à 12h18

J’ai lu « Floréal » de Victor Hugo. On le trouvera dans « Les Châtiments ». MC a récemment attiré l’attention de ce forum sur ce poème. Eh bien il est fort bon.

Il est très simple. Deux parties en opposition avec un joint central et un vers qui résume.

Première partie. C’est le printemps. Le poète se promène dans la nature et en savoure les beautés.

Transition. Le poète trouve un journal de sa poche. Les noms du méchants du coup d’État sont là à chaque ligne.

Deuxième partie. La fureur envahit la cervelle de l’écrivain. Des vers belliqueux lui viennent.

Conclusion. Napoléon III et sa clique ont réussi à transformer un instant de grâce en moment de haine.

« Soyez maudits, bourreaux qui lui masquez le jour,
D’emplir de haine un cœur qui déborde d’amour ! »

C’est très beau, très simple. Juvénal n’aurait pas fait mieux.

Je vous le conseille.

D. dit: 12 août 2025 à 12h26

Il faut reconnaître, Bérénice, comme vous le soulignez, que les Italiens parlent davantage.

Mimi Pinson dit: 12 août 2025 à 12h27

Écrivons tout cela sur la feuille de Pergame!

La feuille de Pergame
La légende raconte que les habitants de Pergame, en Asie mineure [dans la Turquie actuelle], subissant, au III° s. avant J.-C., une pénurie de papyrus, auraient inventé un nouveau support d’écriture : une peau [surtout de mouton] était amollie dans du lait de chaux, raclée et polie. On appela donc περγαμηνη [pergamènè] [« de Pergame »] la feuille très résistante qui résultait de ce processus.
Le mot passa en latin : PERGAMENA, ce qui donna en français du XI° s. « parcamin », qui aboutit à notre « parchemin ». Le parchemin, plus lisse et résistant [mais plus coûteux], devint alors un redoutable concurrent du papyrus. On l’utilisa surtout, d’abord, pour retranscrire les textes jugées très importants.
Le parchemin n’était certes pas sans précédent puisque des peaux d’animaux furent utilisées pour l’écriture à une époque très ancienne. Mais c’est finalement la « feuille de Pergame » qui gagna sa place dans l’Histoire 😉

D. dit: 12 août 2025 à 12h30

Par contre les italiens, eux, ne restent pas. Ils arrivent, restent un peu et repartent.

FL dit: 12 août 2025 à 12h32

« Souvent quand on parle de Roland Barthes, celui des années 50, on cite »Mythologies », on oublie le Barthes révolutionnaire marxiste. »

Même les Mythologies ont un parfum marxiste. C’est un recueil de chroniques publiés dans Les Lettres nouvelles de Nadeau. Nadeau était au Parti en 1930, viré deux ans plus tard (le brave homme).

On peut établir une filiation entre « Les Mythologies » et « L’Idéologie allemande ». Même si la lutte des classes, c’est pas le truc de Roland Barthes. Mais il y a au moins l’idée commune que les discours falsifient le réel.

Bolibongo dit: 12 août 2025 à 13h03

les Italiens parlent davantage.

Et pas seulement avec les mains!

( Voir les totologies du totolangage…) 🙂

renato dit: 12 août 2025 à 13h17

N’aurions-nous pas pu faire preuve de génie et inventer le papier avant de tuer des millions d’animaux pour écrire des bêtises ? Il est également vrai que nous avons abattu et abattons des millions d’arbres pour continuer la joyeuse activité d’écrire des bêtises. Cestes, Phil rappelle : « comme disait Gracq à propos de Proust, qu’ils préservent le souvenir de la forme pour celles qui les succèdent », mais vu l’état des choses et des faits, est-ce encore vrai ?

renato dit: 12 août 2025 à 13h26

Soyons indulgents envers ceux qui signalent leurs difficultés avec les émoticons.

MC dit: 12 août 2025 à 13h37

Mauvigner a écrit quelque chose de plus que pas mal sur la Guerre d’ Algérie et ses séquelles. Depuis, pas grand chose à signaler, mais l’espoir est permis. Cela dit , il y a aussi un Del Amo. F
Merci à FL. Oui Floréal est un des poèmes clés de Châtiments, et les vers cités le montrent bien. MC

Chantal dit: 12 août 2025 à 13h50

les italiens c’est encore mieux quand ils chantent 😉

https://www.google.com/search?q=fabio+concato+dean+martin&client=safari&sca_esv=08bd8e8cec846723&channel=mac_bm&sxsrf=AE3TifPfwitJgDyUv8fmVpdEtAHoYf8Wmw%3A1755006315010&source=hp&ei=akWbaK2ZO5vd7_UPsq3_iAk&iflsig=AOw8s4IAAAAAaJtTe0agico7tYwSp854qWoO-8dqrQM9&gs_ssp=eJzj4tFP1zcsNjAtLkvOKzdg9JJMS0zKzFdIzs9LTizJV0hJTcxTyE0sKsnMAwAXqg4V&oq=fabio&gs_lp=Egdnd3Mtd2l6IgVmYWJpbyoCCAAyChAuGIAEGCcYigUyChAuGIAEGCcYigUyChAAGIAEGEMYigUyDRAuGIAEGEMY1AIYigUyDRAuGIAEGLEDGEMYigUyBRAuGIAEMgoQLhiABBhDGIoFMg0QLhiABBhDGNQCGIoFMgUQLhiABDIFEC4YgARIrStQ8ghY2BhwAXgAkAEAmAG4AaABggWqAQMwLjW4AQHIAQD4AQGYAgagAtUFqAIKwgIHECMYJxjqAsICChAjGIAEGCcYigXCAgQQIxgnwgIWEC4YgAQYsQMY0QMYQxiDARjHARiKBcICDhAuGIAEGMcBGI4FGK8BwgIOEC4YgAQYsQMY0QMYxwHCAggQABiABBixA8ICDhAuGIAEGLEDGIMBGIoFwgIOEC4YgAQYsQMYxwEYrwHCAgsQABiABBixAxiDAcICEBAuGIAEGLEDGEMYgwEYigXCAgUQABiABMICCBAuGIAEGLEDmAML8QVuBMph6oYprJIHAzEuNaAHzG2yBwMwLjW4B8oFwgcDMy02yAdM&sclient=gws-wiz#fpstate=ive&vld=cid:3d029da9,vid:0mmBjYRTPa0,st:0

Chaloux dit: 12 août 2025 à 13h53

C’était vraiment une Courte-absence, quoique M. Court en ait beaucoup !

Hurkhurkhurk !

Chaloux dit: 12 août 2025 à 14h16

Laurent Vallet, le patron de l’INA, grand serviteur de Macron, s’est pincer en se faisant livrer 600 euros de cocaïne par un mineur.

C’est ce type qui a fait supprimer toutes les archives radio du site de L’INA Madelen. Sans doute une idée brillante de Touquette.

J’écoutais chaque soir un ou deux épisodes du très beau Merlin de Romain Weingarten, et un beau soir plus rien, toutes les archives radio avaient disparu en une nuit. Aucun écho dans la presse, évidemment, ni dans les radios concernées, à ma connaissance.
J’écris pour protester, on me répond que c’est normal. Bouche cousue aussi côté ministère de la culture.

Jean Langoncet dit: 12 août 2025 à 14h58

La drogue c’est pas bien … ou plutôt seulement quand un consommateur permet d’alimenter la machine à conchier, pêle-mêle, Macron, la France et l’Europe ; cela dit, à propos de Dino, quel meilleur biographe, américain et stylé (mais oui), que Nick Tosches ?

Chantal dit: 12 août 2025 à 15h05

Oui c’est vrai, les italiens savent ce qui est un bon produit et l’accommoder. Un peu la flemme aujourd’hui, cet épervier de Maheux en plein cagnard tel un nid d’aigle perché c’est trop haut. J’écoute plutôt de la musique, je me suis installée peinard un transat dans la cave à côté d’un cageot de nectarine, ma journée est faite !

Maurice revient... dit: 12 août 2025 à 15h09

FL dit : « …même les Mythologies ont un parfum marxiste… ».
Pour les cocos, Chanel n°5 n’est pas conseillé !

Chaloux dit: 12 août 2025 à 15h12

Jazzi, tu es comme culotte-courte, tu regardes toujours le doigt.

Quant à ce pauvre bougm… que lui répondre?

Rosanette dit: 12 août 2025 à 15h49

Quand on découvre le Lubéron d’aujourd’hui, et qu’on se promene à Roussillon , où les rues ressemblent aujourd’hui avec leurs bistrots et leur faune à la rue saint Benoit ,on a du mal croire que ‘est ce ce village qu’avait choisi dans les années 50 le sociologue américain Laurence Wylie Wylie pour s’y installer en famille un an durant afin d’y étudier les moeurs du monde rural français .

Rosanette dit: 12 août 2025 à 15h54

Le livre qu’en avait tiré Laurence Wylie , »un village du Vaucluse  » peut- être oublié aujourd’hui avait ete un succès de librairie ,comme Farrebique le fut au cinéma

Vedo dit: 12 août 2025 à 16h07

Rosanette, Laurence Wylie, Giscard d’Estaing en avait fait l’éloge dans un écrit, croyant que c’était une femme…

vadeboncoeur dit: 12 août 2025 à 16h10

dans la cave à côté d’un cageot de nectarine, ma journée est faite !

C’est ainsi, mûrir à l’ombre…

Vedo dit: 12 août 2025 à 16h11

Les italiens parlent… Certes. A Zermatt, deux téléphériques pour le même sommet. Du côté suisse, dans la cabine, silence sépulcral, du côté italien, le poulailler. Très drôle.

vadeboncoeur dit: 12 août 2025 à 16h11

La cave n’est pas une terre que l’on quitte mais un antre que l’on vénère.

Bolibongo dit: 12 août 2025 à 16h12

du côté italien, le poulailler.

C’est un peuple qui aime l’opéra! 🙂

Rosanette dit: 12 août 2025 à 16h33

@vedo
j’ai entendu pire dans bouche d’un ministre;
cela s passait en Guyane; il se faisait fort du succès qu’aurait enfin son plan de développement apres les échecs des politiques antérieures
il affirmait que « l Guyane ne serait plus « un tonneau des Danaides » parce que lui, il saurait y « mettre un couvercle à ce tonneau »

rose dit: 12 août 2025 à 16h54

Rosanette,

Consuelo de Saint Exupéry a vécu à Oppède deux ans (?)en 1940, avec un groupe de jeunes architectes, avant de rejoindre Antoine à New York.
Et Peter Mayle et son épouse ont vécu One year in Provence, dans le Luberon, avant de publier le livre éponyme qui relate leurs travaux.
Tous ceux qui bossent avec des artisans se sont délectés à lire leurs déboires. Jusqu’à leur crémaillère finale.

rose dit: 12 août 2025 à 17h01

MC
J’ai une voisine jobastre. Mais pas que.

Jazzi,
Moi je ne retourne pas d’où je viens puisque je suis sortie du ventre de ma mère.

Je copierai bien volontiers la même de Yves Coppens  » toi, tu descends du singe si tu veux, mais moi, c’est d.ieu qui m’a fait.

Et après le ventre et d.izu, si je viens de quelque part, et bien je descends de l’arbre.
Donc, je retournerai à la terre, dans son ventre. Peut être comme Pierre et (mais qui ?) directement le cercueil dans la terre mère, sans caveau. Puisque de toutes façons, mon père m’a rayée des deux tombeaux.
Pas encore décidé, mais j’y songe.

rose dit: 12 août 2025 à 17h09

Renato,

Non. Elle est au courant de tout avant tout le monde, surtout des affaires d’argent. Nous, on a lorgné, la signature était déjà faite. C’est un morcellement après une autre vente. C’est ce que font les gens aujourd’hui, lorsqu’ils vendent.
Deux sur trois n’avions pas les fonds requis. La troisième je ne sais pas.
Un autre terrain est en vente, non constructible, à quelques pas. Elle est déjà au courant.

rose dit: 12 août 2025 à 17h11

Donc avec ce carré de jardin, elle a eu le chemin, avec deux autres propriétaires, pour un euro symbolique.
Nous sommes treize voisins à en souffrir.

renato dit: 12 août 2025 à 17h18

Rose, je ne crois pas que le délit d’initié soit valide pour le marché des terrains. Il serait intéressant et peut-être utile de savoir comment la voisine obtient les informations.

D. dit: 12 août 2025 à 17h25

Chaloux, les archives n’ont pas disparu. Elles sont inaccessibles en ligne au grand public.
Comme vous le savez, faire disparaître des archives constituées serait un grave délit.

rose dit: 12 août 2025 à 17h48

Renato,

À la mairie, il y a un affichage obligatoire concernant les travaux, autorisés où pas, devant le service urbanisme.
En ce qui concerne les ventes, strictement aucune idée.
Et là, en l’occurrence, le terrain non constructible, avec un magnifique borie dessus, n’est pas encore en vente, et elle le sait déjà.
Une sorcière vous croyez ?

Rosanette dit: 12 août 2025 à 17h57

@Rose
effectivement c’est le fond qui est percé
Et c’est précisement ce que ce ministre peu familier de la mythologie ignorait et ce qui a ridiculisé sa référence pédante

rose dit: 12 août 2025 à 17h58

Parce que pour avoir traversé cette région il y a peu, je ne me suis pas trop aperçu du phénomène.

B.
Vous étiez côté sud, à côté de la Roque d’Antheron.

rose dit: 12 août 2025 à 17h59

Ben oui, Rosanette, mettre un couvercle lorsque le fond est percé, quand même !

rose dit: 12 août 2025 à 18h04

Je n’aime pas les catamarans. Pas les foils non plus. Je n’aime que la marine à voile, traditionnelle.

rose dit: 12 août 2025 à 18h09

D. dit: 12 août 2025 à 12h32
Je ne connais pas d’italiens qui soient restés en France.
Ben si, les parents de mon grand-père paternel. Sont venus. Ont quitté leur terre. Sont restés.
J’en chialerais.

Chaloux dit: 12 août 2025 à 18h24

D, vous devenez aussi bouché que court-concombre. Les archives radio ont disparu dans leur totalité du site Madelen de L’INA. Un scandale national et culturel, voulu par le haïssable Touquette qui ne sait faire que le mal .

renato dit: 12 août 2025 à 18h51

Probablement, Rose, elle connait un courtier immobilier ou d’autres personnes actives dans ce domaine.

Jazzi dit: 12 août 2025 à 18h51

Dans l’article du Paarisien, que j’ai mis en lien, ils disent que le gramme de cocke coûte 60 euros.
10 gr donc…

C’est qui Touquette, Chaloux ?

Jazzi dit: 12 août 2025 à 18h55

« Une sorcière vous croyez ? »

Mais non, rose, on en a envoyées au bûcher pour moins que ça !
Elle est plus maline et dégourdie que vous, c’est tout…

Jazzi dit: 12 août 2025 à 19h06

La borie c’est l’ancêtre, en pierre, du cabanon, en bois : l’un et l’autre sont sacrés en Provence, il faut y mettre le prix…
(je crois qu’il est interdit de les démolir, les bories ?)

Jazzi dit: 12 août 2025 à 19h24

Il fait trop chaud, Chaloux !
Vita et moi on rentre juste de promenade (3 heures) dans le bois de Vincennes.
J’ai pris une douche froide et la chienne dort les quatre pattes en l’air sur l’un des canapés du salon…

rose dit: 12 août 2025 à 19h35

je crois qu’il est interdit de les démolir, les bories ?

C totalement interdit -classé quasiment monument historique- et régulièrement démoli. Le plus beau est celui du Jas des terres du Roux dans le Contadour.
Ce sont les abris des bergers, à côté parfois, une protection pour leurs moutons. Au départ, c’était aussi un moyen de désempierrer les territoires pâturés.C ‘est du grand art de les construire.

Maurice revient... dit: 12 août 2025 à 19h39

Jazzi,
Ta chienne Vita, elle ne serait pas par hasard, euh…, comment dire… enfin, je veux dire… lesbienne ?
Ça existe bien des animaux homos non ?

rose dit: 12 août 2025 à 19h39

Non Renato. Elle ne voit personne et ne sort jamais de chez elle.
Elle commence à me passionner cette tordue. L’autre jour, elle a chassé une voiturette de la mairie qui dépoussiérer en gueulant « mais vous allez tuer les fourmis, foutez le camp ».

Clopine dit: 12 août 2025 à 19h40

Euh, ben, pourquoi faut-il « trop chaud » ? Moi,perso, je suis allée ces deux derniers jours dans la mince lambe de terre qui a été préservée de la brûlure (j’ai dû enfiler, hier au soir, un pull, et autour de moi, les k-way fleurissaient, et pourtant, à vingt kilomètres de là, on rôtissait. ) Je veux dire, mais qu’est-ce qu’il va bien falloir faire, ou dire, pour résoudre le problème : nous sommes devant un mur. Certains, dans la bonne ou mauvaise foi, cherchent l’échelle pour le franchir. D’autres, dont je suis, disent que c’est le mur qu’il faut abattre. Il a un nom : le capitalisme mondial. Et que les forêts brûlent.

rose dit: 12 août 2025 à 19h43

Ah.
Le safran est en dessous.
Le prix du Safran français varie de 30€ à 45€ le gramme soit entre 30 000€ et 45 000€ le kilo. Ce qui le place en France et dans le monde comme l’épice la plus chère.
Et, il en faut combien de grammes de cocaïne pour s’envoyer en l’air ?

Clopine dit: 12 août 2025 à 19h45

Au lieu de chercher soulagement dans sa douche, (combien de temps pourrons -nous jouir de ce confort?), il faudrait s’arc-bouter. Je viens de parcourir quelques deux cent kilomètres en bagnole. Le pare brise est propre comme un sous neuf. Zéro insecte collé. Chic ?

Clopine dit: 12 août 2025 à 19h57

Et peut-on, au jour d’aujourd’hui, ce n’est pas qu’une figure de rhétorique mais simplement réunir ceci, et cela, espérer voir que l’ombre d’un papillon à Gaza ? Nous ne faisons pas que nous détruire les uns les autres. Nous assassinons le sol où nous marchons, l’eau que nous buvons, etc. (je ne vous fais pas le couplet, il est complet, des coraux aux glaciers). Mais ouf ! Jazzi a la solution : prendre une douche.

Clopine dit: 12 août 2025 à 20h08

Moi, je n’ai pas de solution, de clé, sous la main, mais je pense que la douche, si rafraichissante soit-elle, ne nous procurera qu’un apaisement instantané. Oh, on pourra toujours enclencher la climatisation (aggravant le problème). Mais qu’est ce c’est que cette espèce humaine ? Il y a eu des milliers d’ouvrages, de livres… Mais on grille.

Clopine dit: 12 août 2025 à 20h11

Et tout sera intense. Nos enfants se radicalisent (ils ont le nez contre le mur). Faisons leur confiance.

Maurice revient... dit: 12 août 2025 à 20h20

Mince alors ! On est en plein mois d’août et il fait chaud !
Pas sympa le climat.
Pourquoi Dame Nature ne nous aime pas et sa servante Damoiselle Chaleur nous fait-elle des misères ?!
Pourquoi tant de haine ?!

Clopine dit: 12 août 2025 à 20h23

,t’ain, être une fille d’Assouline: avoir toutes les clés, cliquetant autour du berceau dès le début, et devenir, ou non, une conscience au monde. Vous imaginez le poids ? Je les salue, elles sont d’ores et déjà plus intelligentes que moi.

Maurice revient... dit: 12 août 2025 à 20h27

T’inquiète Maurice, me disait un ami, les écolos sont là. Ils vont nous aider pour bien supporter tout cet infernal calvaire, en nous demandant d’éviter la clim et de ne pas prendre des douches !

Clopine dit: 12 août 2025 à 20h29

Le déni est l’épluchure de la réalité. C’est pourtant cette dernière qui va avoir le dernier mot. Même le plus beau des livres se clôt sur le mot « fin ». (tremblez, carcasses)

MC dit: 12 août 2025 à 20h34

Elles peuvent aussi avoir le mal être des filles de , Clopine. Je ne le leur souhaite pas.

Jazzi dit: 12 août 2025 à 20h38

N’est-il pas conseillé par les services gouvernementaux, aux personnes âgées, par temps de forte chaleur, de prendre des douches et de boire beaucoup d’eau ?

Jazzi dit: 12 août 2025 à 20h40

« Le pare brise est propre comme un sous neuf. »

Mais dans quel état sont tes fonds de culotte, Clopine !?

D. dit: 12 août 2025 à 20h56

Clopine n’a pas réussi à imaginer que la petite clim de 0,8 kW qui rafraîchit la chambre sous toiture est entièrement alimentée par 4 petits panneaux solaires, un mini onduleur et une batterie.
L’énergie en surplus des 0,8 kW charge la batterie pour le fonctionnement de la clim en première partie de nuit (21h 30 – 04h). Après on ouvre la fenêtre.
Tout de suite dans l’idéologie binaire et l’incantation.

B dit: 12 août 2025 à 20h59

vous devenez aussi bouché que court-concombre

Que d’inventions pour un seul homme, êtes vous sur qu’il les mérite?

D. dit: 12 août 2025 à 21h01

Mais dans quel état sont tes fonds de culotte…

Ça doit puer le crabe crevé au soleil à marée basse…

Clopine dit: 12 août 2025 à 21h03

Le problème, quand on est tellement orgueilleux qu’on s’invente des « paradis sous la douche »quand il fait 40 degrés celsius, c’est que ça risque de ne pas durer. Je dis ça, je dis rien.

Maurice revient... dit: 12 août 2025 à 21h07

« Chaleur et incendies », c’est le titre d’un roman érotique plein de rebondissements torrides écrit par Clopine Barozzi, pseudonyme de deux auteurs ratés qui se chamaillent comme des chiffonniers à longueur de journée sur le ring de la Rdl.

Clopine dit: 12 août 2025 à 21h08

Je veux juste dire que la douche de Jazzi est la réponse débile à ce que nous traversons. L’équivalent de la brioche de Marie – Antoinette.

Clopine dit: 12 août 2025 à 21h11

Vous savez ? Ils ont faim, qu’on leur donne de la brioche ! Qu’ils grillent ? Qu’ils prennent une douche ! L’impensé de la situation sociale…

B dit: 12 août 2025 à 21h11

.
Côté sud, vous étiez à 53 mn du centre du massif.

Oui , et où sont installés ces éditeurs et autres bobos qui investissent dans la vieille pierre pour y adjoindre une piscine, un espace arboré entretenu et lancent des cartons d’invitation aux personnes de la même espèce que la leur ou s’en rapprochant avec des goûts irréprochables, une culture en béton, des sous plein les poches et au courant des nouvótés, des dernières mises en scène, de l’opéra dirigé par machin et de la chorégraphie de bidule, du moins je les imagine ainsi

B dit: 12 août 2025 à 21h16

Clopine, je n’ose plus mettre en marche la télé, les info qui me parviennent malgré ce refus de m’informer sont trop révoltantes, déprimantes, de quelque côté que l’on se tourne, rien ne va plus pour des gens comme nous car je suppose que tous ces drames continuent de profiter à certains . Pour le local, je lisais ce matin qu’un élu dans l’Aude alors que l’enquête sur l’origine du sinistre débute pense fortement que c’est un départ de feu criminel.

Jazzi dit: 12 août 2025 à 21h18

Pauvre Clopine, qui ne sait que pérorer en évitant de se regarder dans la glace.
Et qui se défausse lâchement sur les jeunes générations.
Contrairement à la nôtre, de génération, tous les jeunes que je connais prennent généralement deux douches par jour : le soir avant de se coucher et le matin au réveil.
Je l’ai encore vérifié récemment en hébergeant ma petite nièce de 17 ans.
Est-ce plus écologique de faire deux heures de voiture (bonjour la pollution) que de marcher trois heures dans le bois à côté de chez moi ?
J’étais gluant de sueur et je me suis rincé brièvement à l’eau froide.
Quel crime !

Jazzi dit: 12 août 2025 à 21h23

« Clopine Barozzi, pseudonyme de deux auteurs ratés »

Barozzi n’est pas un pseudonyme, contrairement à Maurice…

B dit: 12 août 2025 à 21h23

Je me douche brièvement à l’eau très froide en maillot de bain, ensuite je garde ce maillot sur moi, une pièce, ça rafraîchit un bon moment.

Jazzi dit: 12 août 2025 à 21h30

Scandaleux !
Vous allez vous faire appeler Marie-Antoinette, B…

Mais quelle manie aussi B, rose et Clopine de ne vous déplacer qu’en voiture individuelle, sans même l’alibi du co-voiturage !

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