de Pierre Assouline

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La République des livres
Cette terre que l’on quitte

Cette terre que l’on quitte

Si vous vous demandez à quoi peut bien ressembler ce qu’on appelle un « roman-paysage », imaginez qu’il puisse se lire comme on regarderait de tous ses yeux un site fascinant menacé de disparition. Nous sommes en Lozère, au creux d’un hameau du nom de Maheux niché dans le Haut-Pays des Cévennes. Juste en dessous, le lieudit s’appelle Mazel-de-mort. Au recensement de 1954, la commune toute proche de Saint-Julien-d’Arpaon compte 251 habitants et un château du XIIIème siècle.

D’une beauté sombre et austère, l’endroit se dépeuple. La famille Reilhan est parmi les dernières à s’y accrocher. La vie y est dure, âpre, implacable. Le père, taciturne du clan, séduit et y attire sa cousine par la magie de fausses lettres personnelles, en réalité calquées dans des feuilletons retrouvés dans des magazines du type « Les Veillées des chaumières » ; elles ne reflètent en rien son caractère, sa personnalité, la dureté des conditions de vie locales. Une fois sur place, l’élue ne peut plus repartir malgré sa déception. Deux fils leur naissent aux tempéraments aux antipodes l’un de l’autre : Abel, une force de la nature mais à l’esprit limité et Joseph-Samuel qui est son image inversée. Bien que la quête de l’eau tourne à l’obsession jusqu’à creuser le puits à mort, nous ne sommes pas chez Pagnol car ici, avec l’aîné, paysan qui ne cesse de s’adresser au ciel tel Job vitupérant, un épervier poursuit son vol et à force de tournoyer le rend fou.

Abel ne s’avoue pas vaincu mais en meurt. Mort, où est sa victoire ? Somptueux, le décor de cette histoire rude et brutale aux accents tantôt ramuziens (pour le rapport à la nature) tantôt faulknériens (pour l’invention d’un monde) vaut aussi par l’écho qu’il renvoie de l’inquiétude métaphysique de l’auteur. Une puissante expérience de la solitude sourd de cette terre que l’on quitte. Ce pays dont tout le monde s’en va. Père mort, frère enfui, Abel est le dernier des Reilhan à veiller sur la ferme et à y affronter la colère de Dieu, n’en pouvant plus d’étouffer sa rage muette. Un personnage-racine « de la vieille race des hommes-arbres ».

Voilà typiquement le cas d’un grand roman populaire que l’on ne peut (re)découvrir (le Livre de Poche, 319 pages) sans qu’il soit possible de le séparer du bruit qu’il a fait. Quoi qu’on dise, il est désormais précédé par sa double légende ; d’une part celle de son succès que l’on peut qualifier d’historique (Goncourt 1972) car il fut longtemps le plus vendu de l’histoire du prix depuis sa création avec près de deux millions d’exemplaires (un phénomène qui dut beaucoup au flair, à l’indépendance et à la capacité d’agitation de son éditeur Jean-Jacques Pauvert) et ce jusqu’à l’arrivée de l’Amant de Marguerite Duras et plus récemment de L’Anomalie d’Hervé le Tellier ; d’autre part, de l’avis même de l’intéressé, Jean Carrière (1928-2005), au lieu de lancer sa carrière, il la tua ainsi qu’il le raconta dans Le prix d’un Goncourt (1987). Car à la fortune succéda un cortège d’infortunes pavé de ruptures et de deuils : divorce dans la douleur, profonde dépression, mort violente du père, impuissance à écrire à nouveau… Comme s’il ne méritait pas son succès et que celui-ci reposait sur un malentendu. Ou pire encore : une imposture. C’est peu dire que Carrière ne se sentait pas à sa place. Le nîmois alla jusqu’à regretter de n’être pas resté terré au fond de son Sud. Le Goncourt, il disait l’avoir vu s’abattre sur lui « comme un rapace ». Lui aussi, l’épervier de l’a jamais lâché comme s’il était écrit que l’oiseau de proie hanterait ses nuits jusqu’à son dernier souffle- et que la créature aurait la peau de son créateur.

A la parution de L’Epervier de Maheux, son deuxième livre, Jean Carrière avait 44 ans. Amoureux de son coin de terre occitan qu’il ne quitta jamais, une terre pourtant si excessive à toutes les saisons à laquelle son lyrisme sec confère une dimension tellurique, il s’était toujours tenu à distance des grandes villes qu’il détestait. Et des récupérations. Si son roman pouvait réussir à éviter que la capitale fit des Cévennes huguenotes (mais aussi de la Bretagne et d’autres) des réserves d’Indiens, il ne l’aurait pas écrit en vain :

« La France peut garder son âme si elle garde ses régions » disait-il.

Proche de Jean Giono dont il fut un temps le secrétaire à Manosque avant de se rapprocher de Julien Gracq avec qui il noua une longue relation épistolaire (il avouait ne pas « lire et relire sans honte » son pamphlet La Littérature à l’estomac), Carrière s’agaçait de ce que le milieu littéraire parisien pût taxer L’Epervier de Maheux de roman paysan voire rural. Pour un peu, ils auraient parlé de « littérature agricole » ! Sauf à penser que Shakespeare et Dante étaient eux aussi des auteurs régionalistes pour avoir simplement parlé de la terre où ils vivaient.

(« Saint-Julien d’Arpaon, son château, près de Mazel-de-mort »; « Jour de Goncourt chez Drouant, Jean Carrière à droite de Michel Tournier »; « Jean Carrière et Jean Giono » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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394 Réponses pour Cette terre que l’on quitte

Maurice revient... dit: 10 août 2025 à 8h28

Un roman de terroir écrit par un gars d’la terre.
La terre ne ment pas.
Vive notre terre de France !

Jazzi dit: 10 août 2025 à 8h47

Pourquoi Passou évoque-t-il, « L’Epervier de Maheux » de Jean Carrière ?
Billet d’été ?
Thème de la littérature sur le roman-paysage ?
Rappel des risques et des avantages du prix Goncourt ?
Sauvegarde des régionalismes ?
Un peu de tout cela, peut-être, et un peu plus, mais pourquoi ici et maintenant, en dehors de toute actualité ?

Jazzi dit: 10 août 2025 à 8h52

La réponse est sans doute dans le titre du billet ?
« Cette terre que l’on quitte »
Le Maroc ?
Israel ou la Palestine ?
Un sujet tout à la fois singulier et universel…

Jazzi dit: 10 août 2025 à 9h00

L’actualité c’est plutôt cette terre que l’on ne quittera pas !

« L’avenir de l’Ukraine ne peut se décider sans les Ukrainiens », martèle Emmanuel Macron…

Chantal dit: 10 août 2025 à 9h11

Mort où est ta victoire ? C’est à la fois une reprise d’Ysaïe par Saint Paul aux Corinthiens et le titre d’un roman de Daniel Rops. La bourriche est chargée …

Vedo dit: 10 août 2025 à 10h59

L’été c’est une vraie mirabelle dans l’ombre de son arbre dans la vibration de la nature sous le soleil.

Vedo dit: 10 août 2025 à 11h20

Renato, très belle photo! Suis passé ‘sous’ Taormina en mai (voiture, fallait attraper à temps le ferry, Transavia nous avait laissé en rade à Catane). Une incitation pour plus tard, tour de la Sicile en train/autocar, quand les loueurs ne me feront plus confiance.

FL dit: 10 août 2025 à 11h48

Il est beaucoup question du duc de Morny (le père de Mathilde) dans « Les Châtiments ». C’est pas un des petits chouchous de Victor Hugo, ce n’est ni Veuillot (« Un zoïle né d’une javotte ») ni Saint-Arnaud (« Il avait les états de service d’un chacal ») mais enfin il y est. En tant que demi-frère de l’Empereur, il a participé au coup d’état.

Après Les Châtiments je vais passer à La Légende des siècles.

J’y pensais parce qu’il y a un article sur Charlemagne dans Le Monde. (Mais j’ai encore quelques recoins des « Châtiments » à explorer avant.)

« Ils se battent — combat terrible ! — corps à corps.
Voilà déjà longtemps que leurs chevaux sont morts ;
Ils sont là seuls tous deux dans une île du Rhône,
Le fleuve à grand bruit roule un flot rapide et jaune,
Le vent trempe en sifflant les brins d’herbe dans l’eau.
L’archange saint Michel attaquant Apollo
Ne ferait pas un choc plus étrange et plus sombre ;
Déjà, bien avant l’aube, ils combattaient dans l’ombre.
Qui, cette nuit, eût vu s’habiller ces barons,
Avant que la visière eût dérobé leurs fronts,
Eût vu deux pages blonds, roses comme des filles. »

MC dit: 10 août 2025 à 12h41

Et pour Hugo, c’est impardonnable ! Il faut le voir , dans le Journal d’ Adele, apprendre par là stable un désastre français. ( passage que Laure E.M se garde de reproduire…)

MC dit: 10 août 2025 à 12h46

Le le meme dira pourtant, selon le Journal de sa Fille; «  il n’y a pas de haines politiques, il n’y a que des haines littéraires « . Il exagère un peu, mais je renvoie dans les Châtiments à Floréal. «  Et puis soyez maudits d’obséder les poètes/ D’emplir de haine un cœur qui déborde d’ amour ». C’est une des différences, je crois , avec Aragon poète de parti…

Vedo dit: 10 août 2025 à 13h42

(En suivant le billet précédent, pardon), Laure Adler, au moins sa voix trainante a un grand avantage. Contrairement au caquetage de la compagne d’un politique de gauche qui avale son vis-à-vis avec ses grands yeux, elle le laisse parler. A la suite de l’échange, j’ai regardé une entrevue avec George Steiner (consolation pour ce temps). Sa description de Oppenheimer (inspirant une « terreur physique »), correspondant à d’autres récits (e.g. Freeman Dyson), rien à voir avec le falot du film (quelle monstruosité, corruption). GS dit que contrairement à l’écriture, la musique ne peut pas mentir (dire qqe ch en sachant que c’est faux). Pas tout à fait d’accord. La musique a besoin d’interprète (sauf pour le très petit nombre de ceux qui l’entendent en la lisant). Et un interprète peut très bien mentir.

renato dit: 10 août 2025 à 13h49

Bonne idée Vedo, mais il est bon de garder à l’esprit que lors d’un voyage en train en Sicile, le côté comique de la vie politique italienne apparaît : le pont sur le détroit de Messine a été approuvé, donc un chantier cyclopéen en perspective ; mais il faut entre 9 et 13 heures de train pour relier Trapani à Raguse.

MC dit: 10 août 2025 à 13h51

Il y a un Cas Wagner là dessus ; « l’adhésion à Wagner se paie cher..,, »

renato dit: 10 août 2025 à 13h51

Trouvé dans le ruisseau : « Les scientifiques devraient arrêter d’analyser l’intelligence animale et commencer à étudier la stupidité humaine ».

Pablo75 dit: 10 août 2025 à 14h16

L’été c’est une vraie mirabelle dans l’ombre de son arbre dans la vibration de la nature sous le soleil.
Vedo dit: 10 août 2025 à 10h59

En plus d’une douzaine de choses au moins qu’il a voulu nous faire croire qu’il est, Vedo essaie de nous dire maintenant qu’il est aussi poète à ses heures.

On attend avec impatience de meilleures preuves de son talent lyrique.

Pablo75 dit: 10 août 2025 à 14h17

George Steiner dit que contrairement à l’écriture, la musique ne peut pas mentir (dire qqe ch en sachant que c’est faux). Pas tout à fait d’accord. La musique a besoin d’interprète (sauf pour le très petit nombre de ceux qui l’entendent en la lisant). Et un interprète peut très bien mentir.
Vedo dit: 10 août 2025 à 13h42

Tu as un grave problème de logique. Dans ton exemple c’est l’interprète qui ment, pas la musique. L’interprète ment en trahissant la musique. La musique, déjà écrite, ne peut pas mentir en se modifiant elle-même.

Vedo dit: 10 août 2025 à 14h26

Renato, merci du conseil. A propos, comme c’est l’été, quand vous n’êtes pas sur les monts alpins, il me semble que vous devez faire au moins une fois le Sentier des Roches, près de chez vous.

rose dit: 10 août 2025 à 14h34

Un chantier cyclopéen qui fait que cet île extraordinaire ne sera plus une île.
Nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer.

Vedo dit: 10 août 2025 à 14h40

Bien d’accord, Rose. Mais notre Sicile n’est sans doute pas la même que celle des travailleurs. (Hélas, cela aidera aussi les hordes barbares à se déverser). Je me souviens d’un coucher de soleil derrière un orage au-dessus de la Sicile depuis le continent (il y a un bon point de vue depuis la route près de Reggio). Ce ne sera plus ainsi avec un pont.

MC dit: 10 août 2025 à 15h00

Mais il est des musiques qui mentent. Soit une transcription pour orchestre Brahmsien d’une symphonie de Beethoven. Pas une note ne manque, et pourtant ce n’est plus tout à fait ça. Dans certains cas, ça ne l’est même plus du tout . D’où problème: vais- je devoir faire avec la cure d’amaigrissement Harnoncourt-Norrington, et conserver Walter pour la sixième ? Je caricature, mais l’évolutionnisme musical, souvent régressif ces temps-ci, même parfois à cela…

MC dit: 10 août 2025 à 15h02

Vero , espérez que reemerge la soirée avec Modl, Vinay, et le jeune Karajan, pour Tristan….

Vedo dit: 10 août 2025 à 15h46

Le spectacle du soleil couchant et l’orage au-dessus de l’Etna était saisissant. D’autres automobilistes s’étaient arrêtés. L’un d’eux en montrant l’annulaire m’a fait comprendre que c’était à contempler avec une compagne.

renato dit: 10 août 2025 à 15h47

La nécessité d’unir la Sicile au Continent avait déjà été ressentie par les Romains ; c’est un trip récurrent, le dernier avant celui-ci remontant à la proclamation de l’Unité (1861). Je ne le trouve pas nécessaire ; il serait préférable d’améliorer les voies de communication de l’île afin de pouvoir aller de Trapani à Raguse sans passer par Syracuse, Catane, Taormine, Messine, Milazzo et Palerme, sachant que de Trapani à Raguse via Agrigente, il n’y a que 253 km.

MC dit: 10 août 2025 à 15h50

En fait, la musique se modifie elle même avec Les époques selon un cycle ou alterne l’adaptation, puis la régression
Historicisante. En ce sens il y a mensonge des partitions…Cela n’empêche pas que Couperîn par Rober Casadessus soit merveilleux au piano quoique ces pièces aient été pensées pour clavecin..,, MC

renato dit: 10 août 2025 à 16h37

Je me souviens du « choc des contrastes » sur le tronçon Licata-Agrigente. Déjà la route était étroite (fin des années 1960), et l’amie qui voyageait avec moi a voulu s’arrêter pour « contempler » le coucher du soleil. Nous nous sommes donc arrêtés au milieu de nulle part et, dans la lumière du soir, au loin, légèrement en hauteur contre le ciel, un âne apparaît, tenu par la bride par un vieil homme, et sur son dos une vieille femme. Le groupe approche et soudain, un chœur s’élève. Je regarde autour de moi et, à l’ombre d’un olivier, j’aperçois un minibus VW et quelques Allemands visiblement éméchés, gobelets en fer-blanc à la main, chantant « Falstafferel».

Falstafferel c’était le surnom donné par LvB au violoniste Ignaz Schuppanigh. LvB a écrit ce canon pour 5 (WoO 184) pour inviter son ami à revenir de Saint-Pétersbourg.

renato dit: 10 août 2025 à 16h42

à revenir de Saint-Pétersbourg > juste rentré de Saint-Pétersbourg.

Pardon, fatigue !

Clopine dit: 10 août 2025 à 17h06

Bon sang. J’étais tellement désespérée, tellement en colère, avec des idées paranoïaques dans la tête ( Assouline devenant une ordure genre Onfray, plus rien ne m’étonne) et là, ouah. L’été de Giono s’invite sur ce blog. On va peut être de nouveau parler littérature, commenter la littérature, comme on introduit des glaçons dans une boisson au coeur de l’été : entre choquer des interprétations pour exhausser les saveurs ?

Phil dit: 10 août 2025 à 17h12

Le Maroc ?
Israel ou la Palestine ?

La France, dear baroz, only la France, ni r’amasse ni t’shalal. Stimulante comme Goupil main rouge, agréable notule pour un poche vintage qui séduira les lecteurs de qualité.

Clopine dit: 10 août 2025 à 17h17

Ce qui ne nous empêche pas de penser aux otages Israéliens en train, paradoxe, de mourir de faim et de soif … Comme leurs bourreaux. Mais au moins, se souvenir que la vie, et la littérature (j’ai parfois du mal à démêler les deux, et je pense que je ne suis pas là seule ici, sinon je n’ai rien compris à la République des Livres, et ça se trouve je n’ai rien compris, ahaha) peuvent être beaux, faut lutter dans ce sens, et retourner cultiver nos jardins !

Pablo75 dit: 10 août 2025 à 17h24

« la musique se modifie elle même avec Les époques selon un cycle ou alterne l’adaptation, puis la régression. Historicisante. En ce sens il y a mensonge des partitions… »
MC dit: 10 août 2025 à 15h50

Donc, si je comprends bien la partition de la 5eme de Beethoven se modifie elle-même selon les époques, et donc elle ment aux différents chefs d’orchestre qui l’interprètent… La partition qu’on joue aujourd’hui n’est pas la même que Beethoven a écrite.

Aussi délirant que les messages de Vedo à chaque fois qu’il écrit ici…

Clopine dit: 10 août 2025 à 17h26

La semaine prochaine, y’a un volet pour moi qui risque de s’ouvrir pour que je retourne à Beaubec, pour quelques jours. C’est pas le « retour à Reims » d’Eribon. C’est juste voir les arbres, le jardin, les bêtes, la lumière du soir dorée sur les herbes vertes. Oh, ce que je hais les villes, et quels efforts aurai-je fait pour ne pas inclure dans ma détestation leurs habitants, alors que j’admire leur culture alors même qu’ils oublient qu’ils ne sont rien, sans le monde sensible qu’ils prétendent dominer ?

Clopine dit: 10 août 2025 à 17h32

Bon, la comparaison entre le travail de critique littéraire et l’intromission de glaçons dans une boisson offerte à tous est peut être… glaçante, mais je trouve que l’image est parlante. En tout cas, ça rafraîchit, et là, au plein coeur de l’été (brûlant et meurtrier), on ne va pas s’en plaindre. Merci, notre hôte !

renato dit: 10 août 2025 à 17h33

La main rouge peinte sur le visage, près de la bouche, les doigts tendus vers les joues, rappelle et dénonce le terrible phénomène des femmes autochtones disparues et assassinées en Amérique, une crise humanitaire qui touche le Canada et les États-Unis. Les femmes autochtones seraient également victimes de violences sexuelles et de féminicides, deux et dix fois plus fréquents respectivement que la moyenne nationale, principalement aux mains de non-autochtones rarement poursuivis (source : ministère de la Justice).

https://x.com/_native_america/status/1954221564540379373

puck dit: 10 août 2025 à 17h49

@ »la musique se modifie elle même avec Les époques selon un cycle ou alterne l’adaptation, puis la régression. Historicisante. En ce sens il y a mensonge des partitions…  »

c’est sûr ! c’est surtout vrai pour la musique ancienne. il suffit d’écouter les enregistrements de Mozart ou Bach par Karajan et aujourd’hui c’est le jour et la nuit.

pour la musique baroque les partitions ne sont déjà pas annotées ce qui fait qu’on peut ce qu’on veut et personne ne sait les intentions du compositeur ni comment ça se jouait à l’époque.

exemple au hasard : quand Karajan joue les passages lents de Bach genre arias de la messe en Sim on croirait entendre du Wagner cf prélude de Lohengrin ou de Tristan& Yseult : ce qui était une erreur évidente, mais personne à l’époque ne s’en doutait.

en plus c’était hyper vendeur à l’époque de jouer ces airs de cette façon.

en plus il y a le problème instrumental : jouer du Mozart au piano en utilisant à donf la pédale ça n’a pas de sens et pourtant beaucoup le fond exemple Barenboïm : quand il joue Mozart on croirait entendre du Chopin.

le problème du « présentisme » en musique c’est un truc hyper destructeur.

l’autre truc ravageur c’est vouloir plaire au public.

Pablo75 dit: 10 août 2025 à 17h50

« L’improbable bromance estivale entre JD Vance et le ministre britannique des Affaires étrangères. »

Je n’ai jamais entendu ou lu ce mot.

« Une bromance est une relation forte entre deux ou plusieurs hommes, avec un niveau émotionnel élevé et des démonstrations d’intimité fortes, sans composantes sexuelles. »

A la cama no te irás sin saber una cosa más…

puck dit: 10 août 2025 à 17h52

en fait ce n’est pas à la musique de s’adapter au public c’est au public de s’adapter à la musique.

mais comme tout est question de pépètes les musiciens sont bien capables de tout.

Clopine dit: 10 août 2025 à 17h53

Je suis normande « dans les terres ». De Bernay dans l’Eure, à Rouen en passant dans le pays de Bray (« de boue » donc, ça me va bien) , je ne participe pas, dans mes ascendances, aux aventures maritimes de la « grande pêche ». Mais toute ma vie, j’ai comme eu besoin d’être une fille d’eau douce, de collines vertes et paisibles, de sentiers boueux mais avec des haies de noisetiers à portée, et maintenant que je vieillis, n’importe quel récit ayant trait à la terre, me touche. Récemment, lisant Gide, entre deux récits insoutenables de viol d’adolescents berbères, je me disais qu’il était le seul à avoir si bien décrit la beauté de la campagne normande au début du vingtième siècle. Si vous réalisez ces passages, vous constaterez que plus rien n’existe aujourd’hui. Heureusement, nous avons à la place les autoroutes. Qui nous emmènent à de précises destinations privilégiées… mais toutes petites.

Clopine dit: 10 août 2025 à 18h00

Il y a cependant des compensations à mon exil forcé : les robes des africaines, ( elles aussi, quelque part, exilées),de mon quartier de Rouen. Ce qu’elles sont belles ! Je voudrais en témoigner, je n’ose carrément pas en demander la permission.

Rosanette dit: 10 août 2025 à 19h24

@Clopine
Moi aussi j’ai été saisi d’émerveillement en découvrant la somptuosité bigarrée des robes traditionnelles portées par les femmes africaines . Apparitions d’autant plus fascinantes qu’elles tranchent avec le tristesse et la pauvreté des lieux où se rencontrent ces femmes.
je l’avais écrit ici il y a quelque temps quand vous en aviez parlé

D. dit: 10 août 2025 à 19h35

Pour moi ces robes ne sont belles que portées en dehors de l’exil.
Le déracinement provoque des dégâts indéniables sur les individus qui ne sont véritablement heureux et épanouis que sur leur propre terre.
La France doit soutenir le développement de l’Afrique et tout faire pour empêcher le déracinement de sa population.

Maurice revient... dit: 10 août 2025 à 19h36

Ces satanés paltoquets d’écolos veulent tout sauver, la Terre, le climat, les animaux et même les insectes !
Et les humains, bordel ! Est-ce qu’il leur arrive de penser aux humains oui ou merde ?!
En fait, le vrai slogan des écolos devrait être le suivant: »Pour sauver la Terre, tuons les humains ».
Écologie, mon cul !

D. dit: 10 août 2025 à 19h37

Je regrette que ni Clopine ni « rosanette » n’aient assez de lucidit pour le reconnaître.

Jazzi dit: 10 août 2025 à 19h37

« otages Israéliens en train, paradoxe, de mourir de faim et de soif … Comme leurs bourreaux. »

Non, les membres du Hamas ne meurent ni de soif ni de faim, Clopine, informe-toi un peu…

Si les robes des africaines prolifèrent autant que le bocage normand diminue, on peut dire que le grand remplacement est en marche dans toute ta région !

D. dit: 10 août 2025 à 19h39

Heureusement que mon frère Puck me soutient à 100 % sur ce sujet.
Je me sens moins seul.

Jazzi dit: 10 août 2025 à 19h40

Moi, il m’arrive d’admirer au passage la hautaine élégance des jeunes musulmanes voilées…

D. dit: 10 août 2025 à 19h45

Écoutez, Chaloux, on ne va pas remettre sur le tapis cette lamentablement histoire d’âne.
Ce qui est fait est fait, aussi choquant que ce soit.

Maurice revient... dit: 10 août 2025 à 19h47

La beauté des robes africaines et des boubous africains colorés, bariolés et chamarrés, est une manière comme une autre de faire la nique à la pauvreté sans couleur de leur vie en choisissant justement des belles couleurs criardes à porter avec un air de dire « sapés comme jamais » !
« C’est pas parceque nous ne sommes pas riches qu’on va vivre comme des pauvres », me disait, un jour, un congolais de… Paris !

D. dit: 10 août 2025 à 19h53

L’écologie sera définitement vouée à l’échec tant qu’elle ne traitera pas de la limitation de l’expansion démographique.
C’est aussi simple sue ça.
Le premier curseur, le curseur-maître sur la table de mixage, c’est celui-ci.
Il faut être complètement con, ou malhonnête, ou les deux à la fois pour ne pas le voir.

Claudio Bahia dit: 10 août 2025 à 20h06

Clopine dit: 10 août 2025 à 17h53
« Je suis normande « dans les terres ». De Bernay dans l’Eure, à Rouen en passant dans le pays de Bray (« de boue » donc, ça me va bien) , je ne participe pas, dans mes ascendances, aux aventures maritimes de la « grande pêche ». Mais toute ma vie, j’ai comme eu besoin d’être une fille d’eau douce, de collines vertes et paisibles, de sentiers boueux mais avec des haies de noisetiers à portée,… »

moi je crois que Clopine est une brave femme,je veux dire, dans le sens de « ela tem bravura ».
Elle est à la recherche de son « Tekoha », de son lieu idéal, justement fait, selon la conception Guarani de la vie, d’une colline et d’un vallon, un lieu intocado, un lieu d’avant « l’homme blanc ». Elle aussi elle cherche la « Terre sans Mal », la « Terre sans maux ». (en français vous avez Hélène Clastres « La terre sans mal – le prophétisme Tupi-Guarani » (je crois disponible sur le net), mais Clopine n’a pas « karaí »pour la guider vers ce Tekoha parfait vers cette Terre de France qui a disparu.
La différence avec les Guarani c’est que si la France disparait, c’est de son propre volonté, de son propre fait, tandis que la terre des Guarani leur a été arrachée par la violence, en même temps que l’on s’attaquait à leurs karaís, leurs chamanes-prophètes.
Et dans la tête de Clopine il n’y a rien pour aider son âme qui cherche, plutôt, qui erre.
Voilà ce que je crois (sans savoir) sur cette femme nommée Clopine ici.

D dit: 10 août 2025 à 20h10

Mouais, Claudio. C’est bien jouli, tout ça.
Seulement je me demande ce que va en penser « le lieu idéal » quand il va voir débarquer la trouillefou avec sa guirlande de casseroles.

Vedo dit: 10 août 2025 à 20h35

Curieux le changement de ton du clergyman spécialiste des endives. Est-ce que ça rappelle « La Diligence », en passant, chef d’oeuvre, histoire à plusieurs niveaux dont toutes les répliques ne peuvent pas être comprises par les enfants, i.e. « Tu viens, femme? »
Puck, certes, la Passion Saint Mathieu, Richter et Rattle, c’est pas pareil.
MC, Tristan n’était pas aussi bon que Lohengrin hier soir.

Jazzi dit: 10 août 2025 à 20h45

Je ne trouve pas très sains ces retours périodiques dans la maison du mâle dominant Clopin, Clopine.
De quoi ces soumissions récurrentes et volontaires sont-elles le nom ?

Vedo dit: 10 août 2025 à 20h46

Clopine et Rosanette, ce ne sont pas seulement les robes somptueuses, c’est aussi la façon dont elles les portent, leur démarche de reine. Comparer avec celle d’une Etatsunienne qui marche comme un soldat.

Jazzi dit: 10 août 2025 à 20h48

« clergyman spécialiste des endives »

C’est bien trouvé, Vedo !

Au fait, on en est où avec L’Epervier de Maheux ?

Jazzi dit: 10 août 2025 à 20h50

Ce qui est moins cool chez les Africaines en boubou c’est de les voir mâcher des épis de maïs grillés…

D. dit: 10 août 2025 à 21h10

Que beux-tu faire d’autre d’un épi de maïs 🌽 grillé sinon le mâcher, Jazzi ?

Vedo dit: 10 août 2025 à 21h16

Puck, vous mentionniez « L’étranger ». Un ami chinois vient de m »écrire que son fils de 12 ans l’a pris comme lecture d’été. (Bush fils avait fait de même…). Je ne l’avais jamais lu (à part quelques souvenirs de classe), donc je l’ai acheté. En effet, c’est très pratique, après 20 pages on a bien compris le truc, et ce n’est plus la peine de lire la suite.

Jazzi dit: 10 août 2025 à 22h18

L’Heure a sonnée

Ne sommes-nous pas au dessus du volcan ?
Un double volcan : Ukrainien et Palestinien.
Tandis que Trump et Poutine peaufinent leur prochaine rencontre en Mondovision, l’Europe ne devrait-elle pas intégrer illico et de facto l’Ukraine, si elle le désire, dans l’Union Européenne ?
Au risque de s’attirer les foudres de la Russie !
Ainsi Trump serait contraint à choisir son camp…
Mais l’Europe a t-elle les moyens d’entrer dans ce nouveau rapport de force mondial et les Européens en ont-ils le courage ?

et alii dit: 10 août 2025 à 22h22

famine

famine
montrerait on lespoubelles pleines de nourriture rejetée des EPHADS nous croulerions de honte

MC dit: 10 août 2025 à 22h36

Oui, il serait très naïf de penser que l’orchestre de Beethoven tel que nous l’entendons aujourd’hui est né avec un format karajanesque ou Brahmsien, et que les Branfebourgeois sont nés tout orchestrés tels qu’on les entend chez Monsieur Untel. Ce qui signifie qu’entre le texte et notre époque s’étend un maquis de différences, la moindre n’étant pas celles des diapasons. N’empêche qu’on reçoit une bonne gifle en comparant partition et transcription des Brandebourgeois. Cela ne légitime pas la lecture historique, mais cela fonde sa nécessité. Après, je veux bien être traité d’illogique, il reste qu’il y a entre la musique et la notre un fossé de transcriptions , et que ce serait idiot de ne pas en convenir. Surtout dans une musique fondée sur l’instrument. MC

MC dit: 10 août 2025 à 22h39

«  de Bernay dans l’ Eure »Saviez-vous que c’était le pays de Mr de Renty?!

Clopine dit: 11 août 2025 à 2h57

Je ne connais pas de Renty. A Bernay, le seul natif « littéraire » dont on m’a parlé pendant mon enfance était le poète Alexandre de Bernay, « inventeur (donc) de l’alexandrin », et dont une statue orne la place de la mairie. Je crois que c’est ma mère qui m’en a parlé, le jour où elle m’a inscrite à la bibliothèque municipale : je nous revoie, elle et moi, traversant la place, contournant la statue et grimpant à l’étage. J’étais très impressionnée en entrant dans la bibliothèque, à cause du silence particulier qui y régnait, accentué par le crissement de nos pas sur le parquet ciré : et quel beau parquet, sombre, on osait à peine marcher dessus.

Ma mère m’a poussée vers la bibliothécaire, qui a posé sa main sur ma tête, en guise d’accord et d’appropriation : je n’étais pourtant pas rassurée.

Les livres, il y en avait plein le pavillon où nous habitions, dans le quartier du stade, sur les hauteurs de Bernay. Mais c’était des livres « sans valeur », depenaillés (les albums de Tintin surtout avaient souffert des multiples mains enfantines qui les avaient feuilletés avant moi, la petite dernière). Ils étaient placés à notre portée sans ordre ni recommandations, au même niveau que les autres jouets et multiples objets censés nous occuper. Mais à la bibliothèque, c’était autre chose : tout était classé, bien rangé sur de belles étagères qui quadrillaient sévèrement l’espace. Tout était un peu solennel … Aujourd’hui, les bibliothèques sont conçues pour être le moins rébarbatives possibles, avec poufs et coins détente. Mais à l’époque, à Bernay, une bibliothèque municipale se devait d’être sévère : elle se méritait…

En tout cas, cela s’est vite gâté entre la bibliothécaire et moi. Parce que je ne choisissais pas « les bons livres », ceux de la section enfantine (faut dire qu’à la maison, j’avais déjà épuisé les collections des bibliothèques roses,vertes, rouge et or, etc.). Je voulais des « livres de grand ». « Pas de ça, Lisette ! » : la bibliothécaire fronçait les sourcils et a fini par convoquer ma mère…

Mes visites se sont donc espacées. J’ai été aussi inscrite à la bibliothèque de la paroisse de l’église Notre-Dame de la Couture, beaucoup moins imposante, située dans un grenier poussiéreux au-dessus de la salle paroissiale. Mais les livres, à mes yeux de dix ans, « étaient nuls » (entendez : ennuyeux), tellement conventionnels !

C’est vers cette période, mes huit-dix ans, que j’ai donc commencé à piller les livres « pour adultes » disponibles à la maison. Ceux de ma mère, des collections comme le « reader digest » et les deux volumes mensuels de « club du livre », aux belles couvertures blanches et aux photos placées en guise de préface. Ma mère était bien plus souple que la bibliothécaire municipale. Nous avons fini, elle et moi, par organiser des sortes de « concours de lecture », à qui finirait le plus vite les livres du mois…

rose dit: 11 août 2025 à 4h22

et alii

Il f ut un temps, lointain, où les repas à l’Ehpad étaient succulents. Cela a dégénéré lorsque le cuisiner expérimenté s’est fait virer.
Oui, ce gaspillage de nourriture est stupéfiant.

rose dit: 11 août 2025 à 4h26

Clopine,
Ma mère aussi lit. Beaucoup. Son auteur préféré est christian Jacq, mais je vais la questionner sur le sujet. Je lui parlerai aussi de Pierre Loti : mon père et elle m’ont offert Aziyadé et Mon frère, de retour d’un de leurs voyages. Je ne les ai pas lus. Je commence par la biographie qui ne donne guère envie d’aller plus loin, mais dans ma nature profonde, j’ai le courage.

JC..... dit: 11 août 2025 à 4h42

ACTUALITE LITTERAIRE

Bientôt centenaire – une affaire de quelques décennies – et la dernière main portée à mon ouvrage entamé entre deux guerres « HISTOIRE DE LA CONNERIE HUMAINE ».

Plus de 100.000 pages, refusées par l’éditeur Gallibard au motif que le sujet mérite bien plus qu’une approche partielle, étroite, partisane, incomplète, de ce fléau éternel en plein développement …

La lutte continue, camarades ! Cet ouvrage massif sera récompensé comme il le mérite !

rose dit: 11 août 2025 à 4h42

Renato et Vedo,

On peut envisager les prouesses de l’ingiénerie. Faire les inventaires du viaduc de Millau et du pont de Tancarville. De celui qui relit l’île d’Oléron à la terre ferme. Le Mont Saint Michel, y a, grâces soient rendues, échappé.
Je la comprends la prouesse et le désir de désenclaver, mais la protection ne vient elle pas précisément de l’isolat.
Le lieu précis, a quelques pas de Milazzo, point de départ des îles Lipari, du grand Stromboli, recoupe quand même quelques points mythologiques
de grande portée : côté sicilien Charybde et côté sicilien Scylla.
Bah, très lointainement, je devais être lycéenne, ai lu un splendide ouvrage sur la transformation du paysage. Qui se termine par les rocades compliquées. Hier, où avant hier, ai vu une montagne tranchée proprement en deux, en Chine, pour faire passer une autoroute, et conduire aux gorges menant à un barrage.
Grande laideur.
L’homme empiète toujours sur ce qui n’est pas à lui, s’approprie, s’arroge le droit.
Moi, je suis pour arriver à Palerme en bateau, et se préparer doucettement au bonheur fou qui nous attend là, dans les jours à venir.
Renato,
Vos deux silhouettes et l’âne, je voyais une scène comme cela dans le septième sceau de Bergmann, mais ils étaient plus nombreux.
Vedo, celui qui vous parle du plaisir vécu à deux du coucher du soleil, a la tête bien plantée sur les épaules.
La vie nous conduit ailleurs, mais oui, lui a raison.

rose dit: 11 août 2025 à 4h45

Et la grotte de Polyphème, côté sicilien.

Semaine marseillaise. J’arrête de travailler, et vais m’occuper de ma mère.

Phil dit: 11 août 2025 à 5h39

Mon frère

Yves, dear Rosi. Très bon, la bio peut attendre, lisez de frais.

Passou dit: 11 août 2025 à 5h56

Terrible news from The Associated Press : AP to end its weekly book reviews

« Dear AP book reviewers,

I am writing to share that the AP is ending its weekly book reviews, beginning Sept. 1. This was a difficult decision but one made after a thorough review of AP’s story offerings and what is being most read on our website and mobile apps as well as what customers are using. Unfortunately, the audience for book reviews is relatively low and we can no longer sustain the time it takes to plan, coordinate, write and edit reviews. AP will continue covering books as stories, but at the moment those will handled exclusively by staffers.

I want to thank you for your time and commitment to reviewing books for the AP. All current review assignments through Aug. 31 will be honored and your invoices will be paid. (Please submit those as you normally would, and file final invoices by Sept. 15.)

I want to take a moment to thank Carolyn, who has coordinated reviews and made sure relevant titles were covered, and Mark, who has edited the reviews and incorporated best practices for trying to get reviews to appear in search results and get as many readers as possible.

Thank you again for your diligence and work on reviews. I wish you all the best. »

Jazzi dit: 11 août 2025 à 6h14

« Nous avons fini, elle et moi, par organiser des sortes de « concours de lecture », à qui finirait le plus vite les livres du mois… »

Attention au gavage d’oie et aux crises de foie littéraires !
La précipitation est nuisible à la compréhension…

Guermantes dit: 11 août 2025 à 6h25

Pour celles et ceux qui semblent ici nombreux à s’intéresser à la Sicile, plongez dans la lecture de l’extraordinaire « Horcynus Orca », Stefano d’Arrigo. Monstre de 1300 pages parfaitement traduit par Monique Baccelli et Antonio Werli, et non moins parfaitement édité par le Nouvel Attila. Une expérience de lecture inoubliable.

Chaloux dit: 11 août 2025 à 6h50

Monsieur culotte-courte, le cuistre de service, est aussi compétent en musicologie qu’en littérature. Une vraie catastrophe. Les concertos brandebourgeois sont à ma connaissance joués dans l’orchestration de Bach. Monsieur court-séjour n’a pas l’air de savoir ce qu’est une transcription etc… On ne joue évidemment plus la musique comme au XVIIIe siècle, mais pour des raisons qui n’ont rien à voir avec ce que raconte ce monsieur. Bref, il dit absolument n’importe quoi, comme d’habitude. Ouvrez plutôt un dictionnaire… à la bibliothèque.

Chaloux dit: 11 août 2025 à 7h22

En lisant la communication de Pierre Assouline, je me pose cette question: la production littéraire devient-elle plus médiocre à mesure que les temps ont moins besoin d’elle?

Vedo dit: 11 août 2025 à 7h34

MC, si je peux me permettre, vous n’écrivez pas assez clairement pour qu’on sache si vous faites des erreurs (e.g., « transcriptions », copies pour l’impression?).

JC..... dit: 11 août 2025 à 7h42

ETAT DES LIEUX

La littérature est un outil destiné à la distraction des humanoïdes.

-Un outil optique pour le lecteur standard qui profite du travail d’un autre humain et reluque ainsi la pensée d’autrui
-Un outil graphique pour l’écrivain qui, lui, tente d’échapper à la solitude des laborieux mammifères supérieurs, en créant des histoires.

Dans peu de temps, l’usage de cet outil, qui fut important pour les vieux, disparaitra définitivement grâce aux jeunes à venir.

puck dit: 11 août 2025 à 7h42

3George Steiner dit que contrairement à l’écriture, la musique ne peut pas mentir3

il ne doit pas être le seul à le dire parce que c’est une évidence.

c’est à la fois vrai pour les interprètes et aussi pour les compositeurs.

un écrivain peut enfumer son monde, les critique aussi peuvent fabriquer un écrivain : faire croire que… et comme les gens croient que les critiques sont une autorité du coup ils croient aussi ce qu’ils racontent.

avec un interprète on ne peut pas le faire.

déjà un pianiste on lui met la partition sous le nez et là il ne peut pas faire semblant.

après on peut se laisser enfumer sur la forme quand on la juge supérieure au fond : un pianiste peut en mettre plein la vue, les gens disent wow quel virtuose, comme si le type c’était un trapéziste et que les gens ont peur qu’il tombe.

l’émotion musicale liée à la forme est une émotion « fake ».

l’émotion musicale est liée à la puissance, la densité, le poids que l’on met dans chaque note, à la matière, cette matière que l’on, peut malaxer.

c’est un truc qu’on a trop mis de côté avec les bouquins : densité, matière, puissance ça c’est le fond d’une oeuvre.

puck dit: 11 août 2025 à 7h55

l’étranger de Camus ? c’est un exemple type d’enfumage à grande échelle.

déjà c’est un bouquin hyper light (écriture blanche ?), très facile à lire, ce qui permet de le diffuser largement.

les questions soulevées dans ce bouquins sont simplistes que même un collégien peut les comprendre.

mais la raison essentielle est que Camus est un type hyper sympatoche, un vrai libéral, pacifiste, un réformateur hyper cool, à l’époque des idéologies qui s’affrontaient ils passaient pour une espèce de réconciliateur.

du coup c’est vrai qu’on a envie de l’aimer.

il marque une époque où l’Europe avait très envie de ressembler à Camus, du coup on en a fait un modèle désirable.

sauf que ça aussi c’était fake : on le voit bien aujourd’hui où l’Europe montre à nouveau son vrai visage.

l’Europe est dirigée par des pays qui a la guerre dans le sang, c’est leur nature : l’Angleterre, l’Allemagne et la France ne sont jamais restés pour de 50 ans sans se faire la guerre.

parce que l’arrogance, la volonté de domination, d’imposer ses règles et ses valeurs aux autres ça c’est la vraie nature de l’Europe.

du coup Camus c’était juste une façon de se mentir et de nous imaginer tels que nous ne sommes pas.

Maurice revient... dit: 11 août 2025 à 8h01

Pierre Loti est le genre d’écrivain qui voyage banalement et ennuyeusement mais qui vous raconte cela pittoresquement et exotiquement !
Et j’ai couché avec Aziyadé dans son harem, et j’ai guerroyé contre les spahis, et j’ai conquis des îles perdues…
On le lit adolescent et on l’oublie adulte. Pour toujours.

puck dit: 11 août 2025 à 8h02

on vient d’en avoir encore un exemple : il y a un pays balte qui a fait remplir un questionnaire à tous ses citoyens, le nom c’est questionnaire de confiance, pour savoir s’ils peuvent faire confiance.

évidemment dans ce questionnaire il y avait des questions sur la Russie et il fallait donner des réponses qui prouvaient qu’on aiment pas les russes.

il y a un type qui a refusé de répondre à ce questionnaire : ce type a été expulsé en Russie.

sauf que ce type a 95 ans et c’est un vétéran de la guerre contre le nazisme.

la commission des droits de l’homme de l’onu s’est saisie de l’affaire.

sauf que l’Europe n’a rien dit.

Camus aurait-il dit quelque chose ? oui évidemment !

donc l’Europe voudrait ressembler à Camus,n mais dans les faits l’Europe ne ressemble pas à Camus !

cqfd.

Vedo dit: 11 août 2025 à 8h05

Puck, prendre le contre-pied, cela peut être intéressant, mais cela peut finir par lasser et surtout, tout en croyant ouvrir la réflexion, cela finit par la fermer. Ici, sur l’Europe, c’est primaire, pour le moins, et cela manque de réflexion historique.

Chaloux dit: 11 août 2025 à 8h12

L’autorisation européenne d’arrêter des journalistes est une infamie. Certains dirigeants d’aujourd’hui finiront en prison.

renato dit: 11 août 2025 à 8h18

Horcynus Orca est la narration d’un retour en traversant un paysage de ruines.

Du même, Cima delle nobildonne

puck dit: 11 août 2025 à 8h24

« Puck, prendre le contre-pied »

pas de contre pied : juste que le discours sur Camus ne correspond pas à la réalité.

d’où mon exemple : aujourd’hui l’Europe laisse un pays de l’UE expulser un type de 95 ans vétéran de la guerre contre le nazisme au prétexte qu’il repré »sente une menace pour la sécurité.

vous trouvez normal que l’Europe ne dise rien ?

vous aimez Camus ?

c’est juste de l’hypocrisie.

puck dit: 11 août 2025 à 8h26

« Ici, sur l’Europe, c’est primaire, pour le moins, et cela manque de réflexion historique. »

vous savez quoi ?

achetez-vous un livre d’Histoire, lisez-le et ensuite on en reparle.

puck dit: 11 août 2025 à 8h37

erreur : cet ancien vétéran n’a pas 95 ans il a 98 ans ! son nom : Vasily Moskalyonov.
expulsé de Lettonie.

aucun média français ni européen n’en parle parce qu’ils n’osent pas en parler, ils ont juste peur d’en parler, parce qu’ils doivent avoir honte.

qu’en aurait dit Albert Camus s’il était toujours de ce monde ?

en fait c’est ça la question ! c’est peut-être l’intérêt de Camus : d’être ce qui nous donne cette honte.

on ne peut pas considérer la littérature et les auteurs comme des trucs hors sol qui vivent dans les nuages ou dans un arrière monde, se raconter des fables !

ce n’est pas une réflexion parce que vous ne voulez pas que ce soit une réflexion !

c’est juste une réflexion que vous préférez ignorer !

Vedo dit: 11 août 2025 à 8h43

Vu mon métier et mes lectures, ce conseil est assez drôle. Mais pour mon impression sur Camus (impression qui n’a aucune importance, bien sûr), je crois avoir été clair. Cependant, votre expression « se mentir » me paraît mériter de longs développements.
Question: est-ce la Rdl est pour certains ce que la lecture du journal était pour l’homme moderne, d’après Hegel?

puck dit: 11 août 2025 à 8h44

que l’Europe laisse un pays européen expulser un type de 98 ans ancien vétéran de la guerre de 40 c’est juste la preuve d’un truc pas très beau à voir !

à partir de là soit on mle met sous le tapis et on fait semblant…

soit on l’affronte et on remet les pendules à l’heure !

remttre les pendules à l’heure c’est dire à la Lettonie qu’elle n’a pas le droit de se comprter comme un pays fasciste !

comme quand l’Ukraine avait voté ses lois sur les populations autochtones qui sont la réplique exacte des lois de Nuremberg !

si l’Europe cache tous ces trucs sous le tapis ou dans les placards il y a un moment où forcé »ment ça va lui revenir dans la tronche !

alors soit on en parle maintenant soit après ce sera une fuite en avant et ce sera trop tard !

en ce sens je dis que cette pseudo admiration pour les valeurs de Camus sont fake !

parce que si aimait vraiment les valeurs de Camus on laisserait pas faire ce genre de trucs !

si ça c’est pas de la réflexion c’est que vous très con mon pauvre !

puck dit: 11 août 2025 à 8h47

même pour l’Algérie Camus imaginait qu’il était possible de faire cohabiter ces 2 ethnies ensemble : algériens et français.

puck dit: 11 août 2025 à 8h50

dans le questionnaire envoyé par la Lettonie a ses « citoyens » ils demandaient la langue qu’ils parlaient CHEZ EUX !

comment c’est possible de laisser faire ça !

Jazzi dit: 11 août 2025 à 9h06

Fuir ou ne pas fuir l’Iran aujourd’hui quand on est un(e) combattant(e) des Droits de l’homme ?

Maurice revient... dit: 11 août 2025 à 9h09

Ah bon ?!
Algérien et français, c’est des ethnies ?!
Et kabyle et alsacien, c’est des nationalités peut-être ?
Bougre de Puck !

closer dit: 11 août 2025 à 9h21

Passou nous donne une information hautement significative pour l’avenir du livre et personne ne réagit.
L’AP aurait pu confier sa « review of books » à l’IA, supervisé par un responsable; ça aurait coûté beaucoup moins cher et au moins les lecteurs potentiels auraient su ce qui sortait en librairie et ce que contenait en gros ces nouveautés.
En fait l’AP pleure des larmes de crocodile.

MC dit: 11 août 2025 à 9h24

Chaloux, cette édition en 4 portées sans precision aucune a été donnée par les bien nommés Kwicken. Il en ressort que parler d’orchestration de Bach est purement et simplement stupide. Je ne nie pas qu’´il y ait eu des traditions, sans plus. Ce ne serait d’ailleurs pas la seule œuvre baroque piegee. On sait que les partitions l’ publiées à Versailles chez Ballard ne se jouaient pas comme écrites. Entrent c’est de Calot, découvrir le problème quarante ans après les Baroqueux…

quelqu peu étonné de voir un Chaloux découvrir le problème.
Quelque quarante ans après les’

Vedo, peut-être a-t-il on des voix pour Lohengrin et plus du tout pour Tristan?

Jazzi dit: 11 août 2025 à 9h26

Oui mais Passou oublie les règles élémentaires de la francophonie, closer !
On est pas des Anglais…

closer dit: 11 août 2025 à 9h29

Camus était très connu et populaire de son vivant, mais méprisé dans le milieu intellectuel parisien. Ses tords étaient de n’être pas communiste ni compagnon de route et d’écrire des livres que tout le monde ou presque pouvait lire.
N’empêche qu’en politique, il a toujours eu raison contre la clique communiste/sartrienne.

closer dit: 11 août 2025 à 9h32

Passou nous cite un texte en anglais, JB. Il a autre chose à faire que de le traduire et ceux qui ont des difficultés avec l’anglais peuvent toujours le faire traduire par un site de traduction.

puck dit: 11 août 2025 à 9h33

« Algérien et français, c’est des ethnies ?! »

dans la vision camusienne oui. vous l’avez lu ?

la différence avec l’Ukraine c’est que l’Algérie n’aurait pas été une construction « fédérale » comme c’est le cas pour la Suisse ou pour la Belgique ou chaque ethnie vit une partie du terrtoire nationale sans se faire bombarder par les autres.

c’est probablement ce qu’aurait demandé Camus pour l’Ukraine : la construction d’un état fédéral.

c’est aussi ce qu’aurait dû logiquement vouloir l’Europe.

par contre les états Baltes ne peuvent pas être fédéralisés : les 40% de la population qui parle russe ou ukrainien sont mélangés avec le reste de la population.

Chantal dit: 11 août 2025 à 9h36

Un titre, c’est toujours une part de mystère…

Mon troisième roman aura pour titre « Corvette ».
Pour l’illustration de la couverture, j’ai fait appel au très talentueux Jacques Daumail. Cet ancien instituteur, joue de la guitare, chante, dessine et peint. Il aime Bowie, Hopper et Tintin. C’est donc un honnête homme. J »ai demandé à ce Clermontois qui n’aime rien tant que les paysages marins de peindre le célèbre virage en épingle du Fairmont à Monaco. Et de nuit, en plus. Ce qui pour un aquarelliste relève de l’exploit. Le résultat est merveilleux. Enfin, je trouve.
Dans ce roman, il sera question (un peu) d’une Corvette de 1968 assemblée à l’usine de Saint-Louis dans le Missouri qui dort dans un parking de la région parisienne. Mais aussi (et surtout) d’un homme qui connaît la date et l’heure précise de sa mort, des rues de Clamart, du Byblos à Saint-Tropez, de la supériorité des coquilles Saint-Jacques bretonnes, d’une concession Mercedes à Villacoublay, d’un playboy qui lit la Bible au bord de la piscine d’un palace à Monte-Carlo, de la Pitié-Salpêtrière, d’un ancien punk en gilet écossais, d’un médecin ashkénaze, des Highlands, d’un dîner à San-Remo, d’une anglaise jeune et riche, d’un bar parisien disco… Et de pentobarbital de sodium.
C’est peut-être (sans doute) le seul roman dont le sujet principal est l’euthanasie qui évoque le souvenir érotique de Samantha Fox… Vous avez compris : c’est un drôle de truc.
Il paraît qu’il « explore le tragique et le comique de l’existence et de sa finitude » (extrait de la quatrième de couverture). En d’autres termes (un peu moins pompeux) : ça secoue.
En l’écrivant, j’ai beaucoup pensé à mes deux cinéastes en activité préférés : Ruben Östlund (The Square, Sans filtre) et Paolo Sorentino (La grande bellezza, Parthenope).
Ce roman sortira le 9 octobre. Soit cinq jours avant mon anniversaire (vous savez quoi me faire comme cadeau) et cinq jours avant la date de la mort programmée du héros. À moins que… Laissons le mystère du titre planer encore un peu.

puck dit: 11 août 2025 à 9h43

« N’empêche qu’en politique, il a toujours eu raison contre la clique communiste/sartrienne. »

oui c’était un démocrate libéral réformateur comme Aron.

le problème est que les auteurs il faut à la fois les contextualiser dans leur époque pour les comprendre, mais les contextualiser dans notre époque pour voir la façon dont leur pertinence peut traverser les époques.

pour moi si on essaie d’appliquer ce que vous dites à la situation actuelle Camus aurait était pour la construction d’un état fédéral en Ukraine comme on l’a fait d’ailleurs pour la Yougoslavie allant même jusqu’à amputer la Serbie du Kosovo.

donc si on l’applique à aujourd’hui ou les maoistes et sartriens ont disparu, on peut dire qu’aujourd’hui Camus n’aurait pas suivi tous les bellicistes européens qui envoient au massacre pour rien des milliers d’ukrainiens !

c’est là où je vois l’hypocrisie de gens qui se disent camusien parce que c’est hyper glamour de se dire camusien mais en fait ils ne sont pas du tout : c’est tout du flan !

toi comprendre moi closer ou moi te faire un dessin ?

puck dit: 11 août 2025 à 9h48

la littérature est en fait juste un prétexte pour exprimer son hypocrisie.

la pire c’est cette vision réconfortante et consolatrice qu’on donne aux auteurs : Camus c’était un type hyper cool alors que Sartre était un sale type.

et les gens disent ça le plus souvent pour prouver aux-mêmes aux autres qu’ils sont cool comme Camus.

pas vrai closer ?

Phil dit: 11 août 2025 à 9h48

Corvette

Bon titre, dear Chantal. Un bon film de cinéma bis autrichien début deux mille a pour « héroïne » une corvettte dont le propriétaire a bien sûr le look à rouler dans une corvette.
Le mogoul des médias Maxwell, père de la greluche Epstein, avait souhaité convier Samantha Fox au lancement d’un de ses journaux, parce qu’elle avait des « big titts ». Il a coulé au large des Canaries, sans flotteurs.

Chaloux dit: 11 août 2025 à 9h50

Le court-circuit est complètement abruti. Bach a parfaitement mené à bien l’orchestration de toutes ses œuvres, y compris des Brandebourgeois.
L’histoire d’un manuscrit publié à Versailles n’a rien à voir avec le travail du compositeur.

Mais comment fait-il pour taper à côté à ce point?

Et ce type prétend être titulaire d’un doctorat. C’est dire le niveau de l’université française.

puck dit: 11 août 2025 à 9h51

closer entre Camus et Sartre tu es du côté » de Camus, mais il en faut en déduire que t’es un mec bien !

en fait c’est une erreur d’imaginer que t’es comme Camus : t’es juste un sale type tel tu vois Sartre !

et ça je peux te recopier ici tous tes commentaires qui le prouvent !

du coup le problème n’est pas quer tu utilises Camius pour mentir aux autres, c’est que tu l’utilises pour te mentir )à toi-même ! faire de toi ce que tu n’es pas !

puck dit: 11 août 2025 à 9h58

Chantal alors tu pourrais nous parler un peu d’Empoli « le mage du Kremlin »

tu connais bien cet auteur si populaire sous nos latitudes ?

puck dit: 11 août 2025 à 10h05

« une Corvette de 1968 »

la Corvette de Joe Biden est de 1967.

elle est devenue célèbre parce qu’il la conservait dans son garage à côté des documents classifiés qu’il n’aurait jamais dû avoir en sa possession et que son fils utilisait pour faire des affaires avec les chinois.

quand on lui demandé s’il n’aurait pas dû mettre ces documents secrets dans un endroit plus protégé il avait répondu « à côté de ma Corvette c’est l’endroit le plus protégé parce que ce serait un grand malheur qu’on me la vole »

dans cette vidéo où il gare sa Corvette on peut peut voir ces documents classifies dans des cartons :

https://www.youtube.com/shorts/BW0GUeSoioU

Chaloux dit: 11 août 2025 à 10h06

Ce manuscrit publié à Versailles est plutôt témoin d’un autre temps de l’exécution musicale, celui durant lequel la lettre de la musique, faute d’accès aux manuscrits originaux, du fait d’un certaine légèreté des copistes, et de musiciens qui se servaient de ces conducteurs pour adapter les œuvres existantes à leur sauce. Copies de copies de copies, souvent peu scrupuleuses. Rappelons qu’une très grande partie de ces manuscrits se trouvaient dans des bibliothèques peu ou pas du tout accessibles.

Chantal dit: 11 août 2025 à 10h11

pas plus que toi Puck, j’ai regardé la grande librairie où il parlait des nouveaux prédateurs

me voilà mieux renseignée sur les corvettes merci la RDL, j’ai oublié de dire que l’auteur est Jérôme Verdière, j’aime assez son humour pince sans rire.

Chaloux dit: 11 août 2025 à 10h14

Outre sa bêtise crasse, M. courte-étreinte démontre à longueur de posts son mépris envers un savoir précis et renseigné. Et c’est très grave pour « un chercheur ».

Et un grand mépris de ses lecteurs.

FL dit: 11 août 2025 à 10h36

« déjà c’est un bouquin hyper light (écriture blanche ?), très facile à lire, ce qui permet de le diffuser largement. »

Camus inventeur de « l’écriture blanche », ça m’a toujours laissé sceptique. Parce que Simenon écrit comme ça.

Alors pourquoi ces messieurs du monde des lettres en ont-ils fait un tel foin.

(Je ne dis pas que ça n’est pas approprié pour « L’Etranger » et que ça ne constitue pas en soi, un choix bienvenu. Mais ça existait.)

puck dit: 11 août 2025 à 10h49

@FL d’accord avec vous, c’est écrit à la Ernaux : sujet verbe complément, « écriture blanche » c’était une astuce pour donner une qualité à un truc qui n’en av aucune.

exemple :

« J’ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. Mais il n’avait pas l’air content. Je lui ai même dit : « Ce n’est pas de ma faute. » II n’a pas répondu. J’ai pensé alors que je n’aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n’avais pas à m’excuser. C’était plutôt à lui de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il me verra en deuil. Pour le moment, c’est un peu comme si maman n’était pas morte. Après l’enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus officielle. »

je veux dire c’est pas blanc c’est carrément transparent et gnangnan.

FL dit: 11 août 2025 à 10h52

« les questions soulevées dans ce bouquins sont simplistes que même un collégien peut les comprendre. »

Moi je le trouve plutôt énigmatique. L’a-pathie du personnage n’a pas de rationalité claire. Presque morbide. Rendre compte du livre ne me semble pas si simple.

FL dit: 11 août 2025 à 11h01

« Ses tords étaient de n’être pas communiste ni compagnon de route et d’écrire des livres que tout le monde ou presque pouvait lire. »

Il y a de ça. Je pense à la critique de Barthes reprochant à Camus d’avoir une « morale antihistorique » dans « La Peste ». Traduisons-le : il reproche à Camus d’être en retrait du communisme.

C’est moche cette critique de Barthes. Ca n’a aucune originalité : il ne fait que répéter les propos de ceux qui reprochent à Camus de ne pas être proche du communisme, qui est à 25%. Il hurle avec les loups. Tout ça n’est pas très propre.

D’un autre côté il n’est pas complètement en désaccord avec lui il a toujours détesté les procédés littéraires trop voyants.

Une longue analyse de la polémique Barthes-Camus dans « Déshonorer le contrat ».

https://www.gallimard.fr/catalogue/deshonorer-le-contrat/9782073085412

Jazzi dit: 11 août 2025 à 11h36

« Passou nous cite un texte en anglais, JB. »

Et il l’introduit par une phrase en… anglais, closer !

MC dit: 11 août 2025 à 11h52

Eh bien , Chaloux , mettez en cause les Kwuiken pour faux et usage de faux, si tel est vraiment le cas , et ce qui demande à être démontré, je puis vous garantir deux choses: cela les surprendra. Et montrera que vous n’avez jamais eu accès a leurs recherches, dont, vous l’avez deviné, je suis parfois le lecteur , mais non le responsable!

Paul Edel dit: 11 août 2025 à 11h58

Souvent quand on parle de Roland Barthes, celui des années 50, on cite »Mythologies », on oublie le Barthes révolutionnaire marxiste.
Il fut co-fondateur du « Théâtre Populaire »avec Bernard Dort, revue prestigieuse qui au départ soutenait Jean Vilar mais qui très vite rallia la révolution du théâtre brechtien. C’est à partirde1954, après avoir vu une représentation »Mère Courage » à Paris dans la mise en scène de Brecht pour le Berliner Ensemble que Barthes devient un brechtien converti et presque fanatique. Avec Bernard Dort il éprouve un éblouissement, et une révélation devant le système brechtien et sa dramaturgie, et sa théorie de la  »distanciation ».
Militant, souvent provocateur pour dire la nullité de l’ensemble du théâtre français « bourgeois » Barthes multiplie les écrits pour affirmer qu’en dehors de Brecht, il n’est plus de salut théâtral. Il a liquidé le vieux système aristotelicien…
Dix-sept articles -pas moins- sont consacrés par Barthes à Brecht, pour expliquer, faire la pédagogie -bien faite d’ailleurs- de la révolution brechtienne marxiste qui la seule peut rendre compte de l’époque sur une scène sans tricher. L’avenir radieux du théâtre est chez Brecht car c’est une « synthèse authentique entre la rigueur du dessein politique (au sens le plus élevé du terme) et la liberté de la dramaturgie[ ».
Curieusement à partir de 1960, Barthes abandonne la critique dramatique dont il était une des stars . Il cesse d’assister aux spectacles, un revirement d’intérêt qui coïncide étonnamment avec une suspension du lexique marxiste qu’il avait employé jusqu’alors régulièrement et qui, à la relecture, (voir « Écrits sur le théâtre » de Roland Barthes, textes réunis et présentés par Jean-Loup Rivière- Points Seuil) fait penser qu’il était alors un proche compagnon du Parti,comme Jean- Paul Sartre.
Pour donner un exemple du ton du militant du brechtien pur et dur qu’il fut voici ce qu’il écrit dans un article d’ avril 1955. Il pose la question:
« Où aller ce soir ?
Au fond, nulle part ; rien, dans tous ces programmes parisiens, ne nous tente vraiment ; nous y voyons à peu près partout, sauf une ou deux fois par saison, promesse de plaisirs anachroniques, ou machine à impostures idéologiques. Sauf épisodes brefs, tout notre théâtre est bourgeois, à peu près comme pouvait l’être le salon d’un sous-préfet sous Louis Philippe ; et ce sont les règles de l’art bourgeois, affublées pompeusement du nom de nature ou d’essence du théâtre, qui y font la loi :primauté du psychologique, réduction du monde aux problème de ‘l’adultère ou de conscience individuelle, art vériste du costume, jeu magique de l’acteur, scène fermée comme une alcôve ou une chambre de police dont le public serait le voyeur passif. »

Chaloux dit: 11 août 2025 à 12h08

Mon pauvre Court. Vous répondez toujours à côté. J’ai déjà répondu. Vous perdez sur tous les sujets que vous abordez toute dignité.

MC dit: 11 août 2025 à 12h08

Et dans Dort, on oublie le présentateur de Corneille aux éditions de l’Arche, lequel vaut largement Doubrovski…. MC

Chaloux dit: 11 août 2025 à 12h11

Pendant que vous y êtes, citez les noms des « orchestrateurs » de Bach. Marc Court, vous êtes grotesque.

MC dit: 11 août 2025 à 12h15

Mon pauvre Chaloux, vous êtes en retard de deux générations d’interprètes! Mais ce n’est pas grave: la musique continue à évoluer sans vous. Je trouve très révélateur que vos suffrages aillent aux pianos liztiebs, mais excluent un Paul Badura-Skoda, que je n’ai jamais vu citer sous votre plume. Son crime? Il s’intéresse aux pianos d’ avant. À part ça , vous ne manquez pas un Lauréat pour Steinway…, MC

Chaloux dit: 11 août 2025 à 12h20

J’ai assisté à quelques récitals de Badura-Skoda, souvent à Gaveau. Intéressantes conférences, car il parlait beaucoup, pianiste passionné mais plutôt médiocre.

Mais encore une fois, vous faites dévier le sujet de la manière qui vous arrange, et parfaitement malhonnête.

Chaloux dit: 11 août 2025 à 12h26

Je ne suis pas « en retard », les originaux de Bach sont renseignés. C’est vous, mon pauvre Court, qui ne comprenez jamais ce que vous lisez, une pitié.

Quant au choix des pianos, lisez-vous la clef de sol?

Paul Edel dit: 11 août 2025 à 12h53

MC. Dort est un excellent critique dramatique. Tres fascinant pédagogue qui a bien analysé l’apport de Brecht au théatre. Son Corneille est bien.

Vedo dit: 11 août 2025 à 12h59

Puisqu’on parle de Badura-Skoda, je ne me souviens de lui que pour un enregistrement de l’appassionato, sur un piano plus ou moins d’époque (sans doute un clavicorde). Je ne sais pas comment je réagirais aujourd’hui à l’interprétation en elle-même, mais l’Appassionata sur ce piano fut, pour moi, une révélation. L’âpreté de la sonate, surtout le 3e mouvement, (presque sauvagerie), ressortait beaucoup mieux qu’avec un piano moderne, beaucoup plus (trop) « rond ». (Je ne me souviens pas de mes impressions pour la merveilleuse mélodie du 2e mvt–maintenant peut-être mon mouvement préféré dans cette sonate, c’est le Beethoven que j’aime, celui des mouvements lents).

Vedo dit: 11 août 2025 à 13h11

Ce début du dernier mouvements de l’Appassionata, après la douceur précédente, ces accords brisés de 7e dimiinuée, ce martèlement avec un accord similaire, et ensuite cette descente infernale, je n’ai jamais pu les entendre sans frémir corps et âme.

à vue de pays dit: 11 août 2025 à 13h29

« le » ou « les » styles de Camus ?
Celui de l’Étranger, qui a certainement marqué les esprits, doit-il être considéré tout uniment comme « celui de son auteur » ou bien celui adopté à la réflexion, lors de la réécriture de La Mort heureuse — et plutôt « le style de Meursault » (qui n’est pas celui de Clamence par ex. — ni le ton ni la culture ne sont comparables).
Camus évoquait dans ses Carnets (printemps 43) la difficulté du genre Roman, exigeant un style « qui se soumet tout entier à l’objet. »
Les essais sont écrits dans un style différent (qui connaîtra une certaine évolution entre le Mythe de Sisyphe (42) et L’Homme révolté (51)).

Apportons un peu d’eau au moulin de Clopine — l’opposition Sartre/Camus ne se vérifie pas sur tous les plans : Simone de Beauvoir et Francine Camus étaient l’une comme l’autre chargées de traquer les répétitions et les maladresses stylistiques…

MC dit: 11 août 2025 à 13h45

Je sais bien , Paul Edel, je l’ai utilisé naguère, et je dois dire qu’avec le Doubrovski, j’avais affaire….

Chaloux. Ancien pianiste je lis les cles. de sol et de fa. Mais si , l’allusion à Skoda rejoint notre sujet en ce que je vous soupçonne d’être prisonnier d’une musique fermée.Oh les beaux instruments de la fin du dix-neuvième, et surtout pas d’autres! Sur ce je m’absente assez longtemps. MC

puck dit: 11 août 2025 à 14h19

sûr que l’évolution des instruments joue : Emmanuelle Bertrand a enregistré les suite de Bach avec un violoncelle de 1730 monté avec des cordes en boyau accordé avec un La à 415 (1/2 ton au dessous d’un La à 440) c’est spécial, ça doit ressembler à ce qui s’entendait qd Bach les a composées : on est plus proche de la viole de gambe que d’un violoncelle moderne monté avec des cordes Corelli à 440 :

https://www.youtube.com/watch?v=jRY1Op3nYbo

puck dit: 11 août 2025 à 14h27

l’organologie nous dit que si Bach avec eu des violoncelles modernes accordés à 440Hz et montés avec des cordes en nylons hyper tendus comme c’est le cas aujourd’hui il n’aurait pas composé les mêmes pièces !

pareil pour Mozart : s’il avait vécu à l’époque du poiano de Chopin il n’aurait pas composé les même pièces.

quand à Chopin n’en parlons même pas : il est évident qu’il n’aurait pas composé ses valses sur un clavecin ou un pianoforte, pareil pour Liszt et tous les autres !

Chaloux dit: 11 août 2025 à 14h30

C’est ça Court, levez un peu le camp, vos contemporains liront moins de bêtises.

puck dit: 11 août 2025 à 14h48

ce qu’a fait Emmanuelle Bertrand tous les jeunes musiciens devraient le faire ! ce devrait être obligatoire.

parce que même sur un violoncelle ou un violon ou même une guitare monté avec des cordes en boyau et accordé 1/2 ton plus bas cela change même le doigté : une même note sonnera mieux sur une autre corde.

et du coup cela permet au jeune musicien d’avoir une autre approche et une autre compréhension de la pièce !

il se remet dans les conditions où la pièce a été composée et limite il redécouvre une pièce qu’ils croyaient bien connaitre.

c’est un truc qui devrait être obligatoire dans tous les conservatoires, comme jouer Scarlatti ou Bach sur un clavecin.

beaucoup (dont moi) pensent que la plus belle version des variations Goldberg à notre disposition n’est pas celle de Gould, mais celle de Landowska.

puck dit: 11 août 2025 à 15h00

« reprochant à Camus d’avoir une « morale antihistorique » dans « La Peste ». Traduisons-le : il reproche à Camus d’être en retrait du communisme. »

Camus n’est en retrait de rien du tout !

bien au contraire il annonce l’avènement de la société individualiste, hédoniste et égoïste dans laquelle nous sommes ou rien n’est au dessus du « moi ».

une société où les individus préfèrent goûter aux joies de la baignade dans la mer plutôt qu’elle manifester dans la rue.

ce qui a fait le lit de l’ultra libéralisme mondialisé et tous ses méfaits tels que nous les connaissons aujourd’hui !

donc déjà il ne faut pas dire que Camus n’est anti idéologue sous prétexte qu’il est anti « grands récits » comme dirait l’autre.

et en plus il faut prendre du recul, faire preuve d’humilité et arrêter de jouer les kékés du genre Sartre c’est nul alors que nous c’est génial parce que ça n’a pas de sens du tout !

puck dit: 11 août 2025 à 15h05

ça autant moins de sens dans la période que nous traversons où l’Europe envoie d’autres se battre pour défendre ses valeurs (cf la réunion d’aujourd’hui pour remettre une pièce dans le jukebox), ce que les autres pays du monde voient comme un truc hallucinant, ces autres dont certains disent la Russie défend des valeurs supérieures aux nôtres où l’humain est mis au dessus de l’argent (cf un discours du président indonésien).

je veux dire le bordel Sartre / camus il faut pas s’imaginer que nous en sommes sortis et surtout pas sortis vainqueurs !

puck dit: 11 août 2025 à 15h09

en plus en ce moment on retrouve Victoria Nuland et la CIA en train de faire ce qu’ils ont fait en Ukraine sauf que, comme ça a foiré en Géorgie ils sont en train de le faire en ce moment en Arménie et en Azerbaïdjan.

et personne ne leur demande ce qu’ils foutent à 10 mille kms de chez eux !

sauf que là ça va encore plus mal finir qu’en Ukraine parce qu’au nord de ces 2 pays il y a la Russie, mais au sud il y a l’Iran ! et les iraniens risquent d’être beaucoup moins patients que les russes !

puck dit: 11 août 2025 à 15h11

l’héritage de Camus il est là : dans l’attitude de l’Europe aujourd’hui vis à vis de l’Ukraine !

une Europe qui a perdu dans son hédonisme débile tous sens des responsabilités et où des enfants immatures nous gouvernent.

préférer les jolies fleurs et les baignades en mer à la politique ? c’est là où on commence à en voir les limites !

Phil dit: 11 août 2025 à 15h12

Dear Chaloux, comment nomme-t-on la voix, la tessiture, de la Callas, bitte sehr ? Un de ses récents biographes ce jour ne parlait que de « voix de feu, voix généreuse ! » et autres idioties à la Chancel dans son interviouwe radio. me suis dit, faut interroger les critiques du prestigieux blog à passou, mandez-nous le terme technique organique.
Brecht nous les a brisés menu à l’école, dear Pauledel, die Verfremdung, la distanciation…question de génération, ajouter Frisch et Dürrenmatt, finisch avec Germany. Vive au théâtre ce soir avec Donald Cardwell dans le décor.

puck dit: 11 août 2025 à 15h17

c’est Camus à l’épreuve du réel : le réel on peut essayer de l’ignorer sauf qu’il arrive toujours un moment où se le prend dans la figure.

la belle lettre à son ami allemand : la belle réconciliation avec les allemands…

pendant qu’on instrumentalise et on alimente à donf la détestation des russes chez les baltes et les ukrainiens.

et qu’on a continué d’étendre l’otan même après la disparition de l’urss.

tu parles d’un foutage de gueule…

Phil dit: 11 août 2025 à 15h23

Dear Puck, Camus est bien parti dans le décor en Facel Vega ? Fernand Reynaud c’était en Rolls.

renato dit: 11 août 2025 à 16h39

Callas a commencé comme contralto, Phil, puis grâce à son timbre sombre elle choisit des rôles de soprano dramatique. Pour son premier récital, elle a interprété des extraits de Tosca en tant que soprano lyrique spinto (c’est-à-dire entre lyrique et dramatique). Quelques années plus tard, il retrouve les traits stylistiques du bel canto, mais son timbre particulier ne fut pas immédiatement apprécié. Dans l’après-guerre, sous la direction de Tullio Serafin, elle acquiert la tessiture de soprano dramatique.

Cela dit, les expressions comme « voix de feu, voix généreuse ! » et autres avec des adjectifs apparentés, sont drôles, elles plaisent aux lecteurs des pages culture des journaux, mais elles ne veulent rien dire.

Jean Langoncet dit: 11 août 2025 à 16h44

Un gros V8 américain motorisait la Facel Vega dans laquelle Calus trépassa ; cinq ans plus tôt, un petit Flat4 allemand emporta la fureur de vivre dans le décor californien

Phil dit: 11 août 2025 à 17h01

Merci dear Chaloux, voilà une réponse précise. Lamentable, un biographe incapable de qualifier proprement son sujet. Même expérience avec un « fan » de Chett Baker, dont la voix aux inflexions si particulières ne lui inspirait que des « extraordinaire ».
Merci dear Mr Langoncet, j’ignorais que le v8 de la Facel était américain. James Dean s’est bien aplati avec du germanique, la Porsche chasse (de l’arrière).

Jean Langoncet dit: 11 août 2025 à 17h04

@(de l’arrière)

En l’occurrence, le moulin du bolide était en position centrale

renato dit: 11 août 2025 à 17h13

Les excuses ne sont pas nécessaires, Phil, la question ne m’a pas été spécifiquement posée ; mais merci.

D. dit: 11 août 2025 à 18h05

J’autorise exceptionnellement et jusqu’à nouvel ordre les bermudas, à titre sanitaire.

MC dit: 11 août 2025 à 18h06

Ce type de soprano , connu pour sa carrière brève, est nommé une Falcon, de Cornelie Falcon, dont la très brève et très intense carrière ( sept ans) médusa les compositeurs romantiques. La Reine de Saba de Gounod est conçue pour une Falcon. Viardot, sœur de la Mzlibtzn, pouvait avoir ce timbre la. Démenti à prévoir de l’ Autorité Musicale Autoproclamee. de ces lieux . Ok est prié de ne pas y prêter garde!

Chaloux dit: 11 août 2025 à 18h10

Je n’ai aucune autorité, mais vous passez votre temps à écrire des sottises. Courte blague.

Pablo75 dit: 11 août 2025 à 18h17

James Dean s’est bien aplati avec du germanique…
Phil dit: 11 août 2025 à 17h01

Que c’est bien dit !

MC dit: 11 août 2025 à 18h19

Calkas a effectivement évolué du Soprano Dramatique type Falcon vers le Mezzo Soprano . En sont responsables les prises de rôle inconsidérées qui font que partant pour Tosca, elle se retrouve après une série de Medee et un Wagner , à chanter . Seule la presse anglaise, ou les critiques étudient les partitions, parle de son vivant de la transformation de la voix. ( Citations in Pierre-Jean Rémy)…À bien y réfléchir, cette carrière fut délirante…. MC

MC dit: 11 août 2025 à 18h21

Eh bien je. Ais avoir la réputation d’un joyeux blagueur , ce qui n’est absolument pas votre cas, O Chaloux bien aimé!

Pablo75 dit: 11 août 2025 à 18h26

“Donde hay poca justicia es peligroso tener razón”.

Quevedo

[Là où il y a peu de justice il est dangereux d’avoir raison]

Chaloux dit: 11 août 2025 à 18h34

Court, vous êtes plus proche du sot. Vous êtes un sot en trois lettres.
vous n’y pouvez rien et moi non plus.

renato dit: 11 août 2025 à 19h09

« prises de rôle inconsidérées »

Callas, utilisait de nombreux registres (même mezzo-soprano, soprano colorature), je crois qu’elle disait qu’alterner entre différents airs l’amusait, peut-être parce que pendant ses études elle se retrouvait à alterner entre la méthode française et la méthode italienne. Quant à sa souplesse, rappelons qu’il pouvait alterner les parties de soprano et les parties de ténor, comme des rôles de soprano d’habilité (abilità). Enfin, si elle le pouvait, pourquoi s’en priver.

En bref, compte tenu de ce qui précède, je ne crois pas à l’opinion « rôles inconsidérés ». La crise a commencé en 1958, il existe de nombreuses légendes à ce propos, les unes plus stupides que les autres, comme la prétendue envie qu’elle ressentait envers une femme (pour l’époque) super maigre : Audrey Hepburn. En réalité pour les gens de bon sens (dont mon ami Beniamino Dal Fabbr), elle travaillait trop, donc fatigue et effondrements, au point que le directeur de la Scala lui a dit que dans ce théâtre elle était persona non grata.

Maurice revient... dit: 11 août 2025 à 19h30

Fernand Raynaud, avant de mourir, avait crié : « Qui c’est ? »
Quelqu’un lui répondit : « C’est le pompier ».
Et il fut transporté à l’hôpital.

François de Valois dit: 11 août 2025 à 19h33

J’aime beaucoup Samantha Fox, et Kim Wilde, et Sandra, et Sabrina, et Madonna, enfin.
Elles furent so sexy, les stars des eighties !

Phil dit: 11 août 2025 à 19h56

(Sabrina avait assuré sa poitrine, pas Samantha Fox)
Fernand Reynaud s’est écrasé sur le mur d’un cimetière, me semble, le poids d’une rolls ne pardonne pas.

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