de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
A chacun sa montagne magique

A chacun sa montagne magique

Il arrive qu’un grand roman occupe une telle place dans l’imaginaire collectif que son titre devienne un totem. Surtout pour les écrivains qu’il a durablement hantés. Quel romancier américain n’a pas dès ses débuts eut l’ambition de réussir son Moby Dick ? Ce statut particulier, seules les grandes œuvres intemporelles et universelles peuvent y prétendre. Il y a autant de listes que de lecteurs ; mais il est rare que La Montagne magique (1924) de Thomas Mann ne se retrouve pas dans la plupart, d’autant qu’il s’agit d’un roman de formation et le titre même se prête bien à l’appropriation.

 Rome ou Jérusalem ? Ce pourrait être l’autre titre du Retour du phénix (405 pages, 22 euros, Albin Michel), troisième volet de l’ambitieuse trilogie de Ralph Toledano. Cette fresque romanesque de facture proustienne comblera les nostalgiques de temps révolus par son écriture métaphorique, ses dialogues désuets, ses descriptions détaillées à l’extrême et exaspèrera les autres pour les mêmes raisons. Tout y est précieux dans la double acception du terme : la langue foisonnante, les personnages baroques, les situations inattendues (lire ici un extrait)

Lui, c’est Tullio Flabelli, un prince romain qui considère sa ville comme l’utérus de sa mère, de sa grand-mère et de toutes celles qui les ont précédées. Il fuit la médiocrité intellectuelle et le vide spirituel de la Rome contemporaine, réduite à sa fonction de splendide décor figé pour l’éternité, en s’immergeant dans la lecture des philosophes néo-platoniciens . Elle, c’est Edith, une séfarade issue d’une prestigieuse lignée de cabalistes, dont la famille est originaire de Tanger, frustrée de n’avoir pas réalisé son fantasme aristocratique en épousant cet homme en son palais décati. Ils appartiennent tous deux à d’illustres dynasties, héritage dont ils ont conscience qu’il leur confère plus de devoirs que de droits. Deux tribus à galerie d’ancêtres qui n’eurent guère l’occasion de se rencontrer.

Ce couple improbable constitue la symbiose et les paradoxes de l’auteur, dans le civil historien de l’art et expert de peintures italiennes du XVIIème, plus Bernard Berenson que Mario Praz. Après avoir longtemps vécu et travaillé dans la péninsule, il a choisi de se retirer sur sa montagne magique à Jérusalem, cité aussi inachevée que Rome ne l’est pas, afin de mieux y guetter l’arrivée du Messie… Leurs pérégrinations de l’une à l’autre ville les montrent travaillés par une volonté de sauver un patrimoine menacé, dans le regret mélancolique d’une autre Italie et d’un autre Israël aujourd’hui à l’agonie ou disparus. Ce sera l’occasion de réflexions, de dialogues et d’affrontements avec d’autres personnages, et l’expression de points de vue souvent polémiques sinon violents.

Ces deux pays autrefois passionnément aimés sinon adulés, idéalisés même pour leur histoire et leur mode de vie, sont désormais passés au crible de la critique et du reproche pour s’être voués au culte effréné du profit, de l’éphémère, de la consommation, de la technologie et du paraître aux dépens de l’être. A croire qu’ils concentrent désormais toute la vulgarité du monde. Une manière singulière d’envisager le choc des cultures, loin des clichés. On passe sans cesse du très bas au très haut, du trivial au spirituel. Au fond, d’un absolu à l’autre, même si on finit par comprendre que l’homme propose et Dieu dispose…

Dans ces forteresses d’immobilité, rien n’effraie comme le mouvement perçu comme synonyme de progrès. On ne dira même pas que c’était mieux avant tant la nostalgie d’un paradis perdu enveloppe en permanence les deux personnages ; on dira plutôt qu’avant, c’était et que désormais, ce n’est plus rien. L’évocation minutieuse de bals mondains d’un raffinement révolu et de la quête de la présence du divin s’achève en plein conclave HSSF (Haute société sans frontières) avec les funérailles du dernier gentilhomme romain à Santa Maria  in Aracoeli, et l’enterrement du monde qu’il incarnait. A ceci près que la fin d’un monde ne sera jamais la fin du monde que pour un microcosme dès lors que celui-ci se donne pour une élite.

Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d’empires coulés à pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins (…)Et nous voyons maintenant que l’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la même fragilité qu’une vie.

Ces lignes de Paul Valery dans La crise de l’esprit datent de 1919. Sans y être reprises, elles éclairent en permanence d’une lumière en clair obscur Le Retour du phénix, puissant roman qui les réactualisent, ce qui n’est pas moindre de ses vertus. resized_650x365_origimage_681569 2

En revanche, dans  Hôtel Waldheim de François Vallejo ( 304 pages, 19 euros, Viviane Hamy), la montagne magique est tout sauf métaphorique. Elle s’affiche, se présente et se donne comme telle dès l’abord. Ca se passe dans un Grand hôtel perché à 1560 mètres, à Davos en Suisse, l’une des villes les plus hautes d’Europe, lieu de l’action du chef d’œuvre de Thomas Mann (mais il n’est pas le seul écrivain à croiser dans les parages, quoique le principal, puisque les fantômes de Durrenmatt et Walser sont aussi de la partie). Le narrateur s’y retrouve longtemps après y avoir passé ses vacances dans sa jeunesse avec sa tante ; en effet, il a reçu de mystérieuses cartes postales jaunies de l’établissement d’un correspondant non moins mystérieux lui demandant en une phrase leitmotiv :

 « Ca vous rappelle queque (sic) chose ? ».

Il se rendra à un rendez-vous anonyme pour en savoir plus… Et nous, on le suit car on veut aussi savoir tant Vallejo réussit à susciter l’empathie pour son personnage. Tout se joue dans la tension qui s’installe dès lors entre lui et sa mystérieuse épistolière, cette Frieda Steigl qu’il finit par rencontrer. Elle lui reproche rien moins que d’avoir joué un double jeu entre Est et Ouest qui provoqua la disparition de son père. Le narrateur se retrouve alors contraint de rassembler ses souvenirs de jeunesse, lorsqu’il était à 16 ans l’hôte du Grand hôtel et qu’il avait lié connaissance avec des personnes bien plus âgées que lui. Des années après, chacun de deux protagonistes se voit contraint de produire ses preuves. Mais lorsqu’elles coïncident, seule la lecture de l’Histoire diffère en se jouant des ruses de la mémoire. Qui manipule qui ? On sent les personnages si déroutés, surtout le narrateur, que l’on se surprend à se demander avec lui : ai-je bien été celui que je crois être ?

L’auteur tient la note juste jusqu’à la toute fin grâce à une mécanique d’une précision horlogère (ici un extrait). Preuve que plus le paysage des Grisons paraît apaisé, plus il est effrayant. Non sans malice, l’histoire pleine d’incidents bizarres, qui entremêle l’espionnage inconscient,  la neutralité helvétique, la Stasi et les fuyards de l’ex-RDA, est parfaitement ficelée. Celle d’un homme condamné à ne jamais comprendre ce qui lui arrive. Passionnant de bout en bout.

(« Bernard Berenson à la galerie Borghèse à Rome, 1954 » photo David Seymour ; « Hôtel Schatzalp à Davos » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

697

commentaires

697 Réponses pour A chacun sa montagne magique

Jazzi dit: à

Passou c’est le Maurice Rheims de l’Académie Goncourt !

Pat V dit: à

je connais Bérenson de réputation !

Ah, Jazzi, la réputation ne fait pas le larron! 😉
D’ abord je ne mettrais pas un accent aigu à Berenson, et puis être un  » connoisseur  » cela ne fait tout au plus qu’ un historien de l’ art ( ce qu’ il est en effet pour la renaissance italienne ) mais pas un penseur à propos de l’ art.

Chtimimi dit: à

Ceci n’est pas un dialogue.
Il n’a pas été entendu dans une librairie de Dorez.

– Bonjour monsieur Nato, je voudrais un livre, s’il vous plait.
– Bien sûr, monsieur Pasdesou, de quel auteur ?
– Bah… vingt centimètres…
– Vincent qui ?

Toute ressemblance avec des gens prestigieux…etc…etc…

Pat V dit: à

Pour SEYMOUR, photographe sensible et intellectuel :
 » Plus de 150 photographies – principalement des vintage en noir et blanc, des tirages en couleurs inédits, dont une boite récemment découverte de diapositives datant de 1947 – révèlent la « pratique documentaire sophistiquée par laquelle Chim anime le détail informatif par la métaphore » et allie l’empathie à l’épure. »

Chtimimi dit: à

Mort de l’acteur américain Burt Reynolds, à l’âge de 82 ans

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« J’ai consulté par curiosité un très grand nombre de livres de philosophie de l’ art et d’ esthétique, le nom de Berenson apparait pratiquement jamais… »

C’est dire la qualité de ta bibliothèque ! Par contre je suis sûr que tu as plein de livres où le nom de Dubuffet apparaît…

Chtimimi dit: à

Titre de L’express :
Migrants : acculée, Merkel change de cap

Ils n’ont pas osé :
Migrants : acculée, Merkel change de camp

Ils ont craint d’être pris à contrepied avec un contrepet.

Pat V dit: à

C’est dire la qualité de ta bibliothèque ! puncho pubis75. 😉

Voilà le connoisseur virtuel de ma bibliothèque qui ramène sa fraise!
Pas de livres chinés à 2 euros, çà c’ est sûr!
Chez lui la connaissance s’ arrêterait-elle au poids de sa bibliothèque?

hamlet dit: à

de nota dit: 6 septembre 2018 à 22 h 11 min

oui de nota, d’une façon générale on peut dire ça, « la vie est cruelle ».
Rodez est une si belle ville, la prochaine fois que j’y passe je viens vous faire un petit coucou.
je vous dis pas l’effort que ça représente : ça fait au moins vingt ans que je n’ai plus remis les pieds dans une librairie, je ne sais même plus à quoi ça ressemble.

MC dit: à

Berenson est quand même quelque peu plombé par les attributions fausses effectuées pour Duveen…

hamlet dit: à

faut dire que j’ai toujours éprouvé une telle haine de la lecture, et aussi, je dois bien l’avouer, des lecteurs.
comme la nature ne pas tellement gâté, d’un point de vue « beauté physique », les livres étaient à l’époque le seul moyen que j’avais de plaire aux filles, du coup je me suis à fréquenter les bibliothèques, les librairies, les conférences d’écrivains et tout le toutim.
à vrai dire je ne peux pas me plaire sur les résultats obtenus, mais je vous dis pas les sacrifices qu’il m’a fallu faire, toutes ces heures passées à lire juste pour éblouir quelques filles.

je me souviens en avoir rencontré une qui l’ors de notre premier rendez-vous, m’avait dit « je n’embrasse pas un garçon qui n’a pas lu Proust, la Recherche ! ».
Je ne connaissais pas, ni Proust, ni son bouquin, je me souviens je lui avais répondu « ne bougez pas ! je vais le lire et je reviens ».
Quelle misère quand j’ai vu ce que c’était ! Bien sûr le temps que je finisse de tout lire elle s’était trouvé un fiancé, un type d’une grande famille aixoise, officier de l’armée de l’air.
Avec le recul je pense que ça l’avait amusée de me faire ce coup.
Il n’y a pas que la vie qui est cruelle, les filles aussi le sont parfois.

hamlet dit: à

la musique c’est comme les livres : je hais la musique, j’ai commencé à fréquenter les conservatoires et les salles de concert juste pour trouver des filles. Je raconte même pas toutes années de torture à écouter des trucs inbitables juste pour me trouver une gonzesse, sûr que la vie est cruelle !

Pablo75 dit: à

@ Chtimimi

« – Bien sûr, monsieur Pasdesou, de quel auteur ?
– Bah… vingt centimètres… »

Quand j’étais jeune j’allais souvent dans la meilleure librairie de la ville, dont le propriétaire était un ami de mon père. Il avait aussi une imprimerie, juste à côté. Un jour j’arrive chez lui et je vois vide une très longue étagère en hauteur où il mettait les exemplaires de l’équivalent espagnol de la Pléiade (Obras completas d’Aguilar, en papier bible, reliés en peau, très chers). Je lui demande où ils sont et il me dit que dans l’imprimerie.
– Comment ça?
– Viens voir.
Et il me raconte en changeant de magasin que la femme d’un grand médecin de la ville qu’on connaissait tous était venue le matin pour lui demander ce qu’il avait comme beaux livres. Et quand elle avait vu la série des Obras completas en cuir et lettres dorées d’Aguilar, elle lui avait demandé 2,8 mètres (sic) de ces livres. Une fois dans l’imprimerie, on va dans la pièce où il y avait une grosse machine qui coupait de grandes quantités de feuilles au dixième de mm près, et je vois un employé en train de couper le haut des livres sur 2 cm.
– Comme l’étagère dédiée aux livres du nouveau meuble de son salon fait 16 cm et les livres 18 cm, elle a voulu qu’on en coupe le haut pour qu’ils rentrent parfaitement.
– Mais… tu t’abaisses à faire ça?
– Attends, elle m’a acheté 46 Aguilar d’un coup. Tu te rends compte? Je n’ai jamais vendu 46 livres d’un coup, surtout des Aguilar. Cela fait…. pesetas – et là il sort un chiffre équivalent à 2 bons salaires de l’époque.

(Ce type, d’ailleurs, 2 ou 3 ans après, a été tué d’une façon atroce: il montait dans sa voiture une côte qu’il y avait à l’entrée de la ville, derrière un camion qui transportait des poutres en fer pour le bâtiment, quand d’un coup l’une d’elles s’est détachée, est rentrée dans sa voiture et l’a décapité).

Pat V dit: à

Le tableau est donc autre chose que l’ensemble des caractères morphologiques qui le composent. L’expert lui-même doit reconnaître que son objet dépasse l’analyse stylistique ; il doit se taire, un autre doit prendre la parole : « Mais le discours sur la qualité appartient à une autre région qui n’est pas celle de la science et ne regarde pas les preuves d’authenticité. »
Berenson abandonne alors le ton « impersonnel », qui « ne laisse rien soupçonner de son moi véritable ». Quand il parle de qualités, il ne s’intéresse plus à ce que le tableau peut illustrer, son contenu intellectuel, mais à sa valeur décorative, sa réalité sensible, sensuelle. La qualité n’est pas sur la toile, elle n’est pas dans le spectateur, elle est dans le rapport physiologique qui les unit ; elle est composée des valeurs tactiles : « Les valeurs tactiles apparaissent dans la représentation des objets solides lorsque ceux-ci ne sont pas simplement imités […] mais présentés de façon à stimuler l’imagination ; celle-ci est amenée à sentir le volume de ces objets, à en apprécier le poids […] à mesurer la distance qui les sépare de nous, elle nous pousse à nous mettre en étroit contact avec eux, à les saisir, à les étreindre, à tourner autour d’eux… » De même, le mouvement suggéré par la toile fait naître le mouvement sensible du spectateur ; la composition spatiale crée le sentiment de l’extension ; la couleur, subordonnée aux autres composantes, engendre les valeurs viscérales qui « ont trait aux sentiments de bien-être ou de malaise [… ] et s’apparente aux valeurs thermales ou valeurs de températures ». Ne parle-t-on pas de couleur chaude ou froide ? Tel est l’ensemble de notions que Berenson utilise lorsqu’il écrit sur l’objet d’art. Il semble bien qu’il y ait dans ce vocabulaire « biologique » et « vécu » comme une parenté avec les thèmes que Bergson développait lorsqu’il parlait des données immédiates. Berenson cite d’ailleurs Bergson. Mais cette parenté fait problème : qu’est donc Berenson ? un « esthète », un critique d’art ou un historien de l’art ? L’histoire de l’art, Berenson veut l’ignorer. Celle-ci est trop embarrassée de l’« esprit germanique » dans lequel on peut voir, mêlées, l’iconographie, la psychanalyse, la pure biographie, la théologie, la métaphysique et surtout la Geistesgeschichte (histoire de l’esprit). Tantôt très violent, tantôt plus mesuré, Berenson avoue ce qu’il doit à Pater, Burckhardt, Wölfflin, Bode, Fromentin, Baudelaire ou von Falke, mais en vérité il ne souhaite pas écrire une nouvelle histoire de l’art. Il n’est pas historien, pas davantage métaphysicien. Critique d’art ? Ce terme lui semble instaurer une distance entre l’homme et l’art : Berenson écrit sur l’art mais il se refuse à écrire sur l’Art en général. Il veut simplement communiquer son « expérience mystique », son « extase » devant les qualités de l’objet : « En somme, le moment esthétique est un moment de vision mystique. » Il est donc, il veut être un esthète, et aussi un humaniste. Ce docteur sans doctorat, comme il aimait à le répéter, ne s’interdit pas de juger le monde, de juger les discours vains, de chercher l’homme partout. Berenson voulait être un nouveau Goethe, ses modèles sont Socrate, Valéry, Santayana. Mais esthète avant tout, il sut s’entourer d’une collection d’oeuvres dont il refusait qu’elle fît de lui un collectionneur : « Ces tableaux, ces objets n’ont pas été acquis par moi dans l’intention de faire une collection, mais seulement pour orner ma maison. Quand je l’ai achevée, il y a trente ans, j’ai cessé d’acheter. En vérité, j’ai toujours refusé d’être collectionneur. »

https://artsrtlettres.ning.com/group/grandspeintres/page/bernard-berenson-collectionneur

hamlet dit: à

dans les années 60 et 70, quatre libraires sont morts de mort violente : un à Berlin passé par se fenêtre du 7ème étage, un à Londres retrouvé pendu dans son arrière boutique, un à Amsterdam écrasé par un bus, un à Milan mort empoisonné.

le seul élément qui reliait ces personnes était d’avoir vendu des livres d’Aguilar au mètre.

Un jeune étudiante de l’université de Dresde a découvert que si on prend les deux premières lettres de toutes les pages correpsondant aux nombres premiers à partir du nombre 17, on peut lire (en néerlandais) les deux vers suivants :
« de mort violente périra
celui qui mon oeuvre au mètre vendra ».

la question c’est pourquoi en hollandais ? nul n’a trouvé de réponse à ce jour.

x dit: à

Monsieur Berenson, prenez l’escalier, montez au premier, le David du Bernin vous attend, la fronde à la main, concentré, puis Apollon et Daphné, puis l’enlèvement de Proserpine, laquelle a la cuisse si délicieusement charnue que les doigts s’y enfoncent

Delaporte dit: à

Un événement qui va intéresser Emmanuel Carrère :

« Libérable depuis 2015 et la fin de sa période de sûreté, il n’avait jamais déposé de demande de libération conditionnelle. C’est désormais chose faite. Selon France Bleu Berry, une audience d’application des peines aura lieu le 18 septembre à la Maison centrale de Saint-Maur (Indre) pour décider d’accorder, ou non, un aménagement de peine à Jean-Claude Romand, principal acteur d’un des plus célèbres faits divers français. »

christiane dit: à

@Pat V dit: 6 septembre 2018 à 23 h 32 min
Ce Berenson, c’est une grande joie de le découvrir ! on se sent moins seul… Merci, Pat.V.

christiane dit: à

@Pat V dit: 6 septembre 2018 à 22 h 12 min
Oui, la distinction est juste. C’est un récit surtout politique où il aborde comme il peut les œuvres d’art, surtout pour trouver une issue à son effarement de sa traversée de l’Italie de Berlusconi. Le titre Je cherche l’Italie cible bien son désarroi, une sorte d’anti-voyage. Les œuvres d’art évoquées ont une toute petite place entre les douze volumes de G.Bataille qu’il a emportés, la ville et ses habitants, son histoire avec la jeune femme qui lui sert de guide, sa relation avec la religion de son enfance confrontée à une société devenue indifférente à la misère des migrants et avide de clinquant ou aux jeunes sénégalais employés par la mafia locale. Mais au passage son regard sur les œuvres d’art donne la parole à son moi secret. C’est ainsi que j’ai rencontré ce récit : un homme dans un tourbillon qui cherche à se raccrocher à la beauté pour survivre. Il découvre aussi la fresque d’Ucello, « Le déluge » et écrit : « Son chaos de pigments rouges et verts, le vertige qu’ouvre sa perspective insensée m’empoignèrent; il me semblait que j’allais glisser avec ses personnages vers le trou qu’elle met en scène, et qu’à l’arrière-plan, là-bas, entre les deux parois qui compriment l’espace et semble écraser les corps des hommes, quelque chose de boueux qui relevait du sans-fond allait m’engloutir. »
Je comprends ce qui vous a gêné, surtout après avoir lu la présentation du livre de Berinson. Yannick Haenel est un homme jeune qui cherche de roman en roman comment résister à la violence du monde et dans ces deux années passées en Italie : « A travers la répétition obstinée d’une promenade, d’un geste, d’une attention, le rite vous soustrait au temps mort. Tourner en rond est profitable. L’errance relève d’un temps séparé. Le moment où elle prend figure de rite en efface l’angoisse. »
Bonne soirée et merci pour ce dialogue.

christiane dit: à

Hamlet,
je relie et relis vos savoureux apartés. C’est un contre-feu désabusé au sérieux, un grand éclat de rire qui rebondit entre les doctes commentaires. Vous me faites penser à Maurice Ronet dans « Le feu follet » ou « Raphaël le débauché ». Il ne vous manque que la musique déchirante de Miles Davis ( celle d' »Ascenseur pour l’échafaud »). Vous devez lui ressembler…

rose dit: à

Hamlet

💘

rose

Bételgeuse dit: à

Hamlet, passée l’ironie, c’est une idée se situant entre le nom de la rose et the ghost writer, craignons toutefois pour ceux qui gonflent leurs commentaires d’artifices dans le but d’assurer une visibilité visant elle même à les faire remarquer entre tous qu’ils ne soient victimes d’un sort approchant, qu’un mauvais plaisant vienne saboter leur stylo à bille ou autres calames Pilot connus, reconnus, pour leur grande précision bien qu’ils ne tiennent pas plus de place dans l’espace que leurs encombrants prédécesseurs toujours en concurrence inefficaces car comme vous l’aurez remarqué Pilot tient encore le haut du pavé à moins que , moi aussi, je ne sois dépassée par les innovations qui auraient pu, sans que j’en prenne connaissance, détrôner le dit Pilot. Au cas où vous auriez eu vent d’une nouvelle évolution embrassant les moyens destinés et dédiés à la graphie je vous serai reconnaissante de bien vouloir me tenir au courant.

Bételgeuse dit: à

Néerlandais, évidemment, il suffit de visiter le Rijks museum pour comprendre . Cet ajout m’exemptera de chercher l’heure à laquelle vous avez relayé cette information.

renato dit: à

Peut-on « faire feu de tout bois » ? — fil précèdent —. Il vaut certainement mieux que faire de tout bois des flutes, car du moment où des gens font l’apologie d’un criminel ou d’un crime il n’y a entre elles aucune différence — l’un n’est qu’une variante de l’autre — ; le fait que par-dessus le marché quelques-uns d’entre eux se plaisent à nous ennuyer avec une approche douteuse d’un quelconque monothéisme ce n’est qu’une aggravante. Et que l’on ne vienne pas à me raconter que l’intention de la criminelle était bonne… bon, c’est vrai que l’on a à faire ici à un chrétien d’opérette, mais il devrait quand même savoir que la divinité seule connaît et peut juger l’intention, pour la loi des hommes — la seule qui compte —, un criminel reste un criminel.

renato dit: à

Il est vrai que dans un système d’information malade c’est la provocation qui gagne : s’indigner est facile, se taire implique une complicité. À un moment il faudrait que les gens comprennent que la misère qui motive le migrant n’est pas naturelle, mais la conséquence de la prédation qu’il subit — il faudrait se poser la question de savoir qui exploite les ressources des pays qui alimentent le flux migratoire. Dans les faits, il y a-t-il réellement une différence entre la vulgarité des populistes et l’hypocrisie des soi-disant humanistes progressistes ?

renato dit: à

« L’original était nettement moins beau… »

Oui, Jacques, mais quelle conversation !

renato dit: à

Par certains biais Zeri faisait dans l’exagérations, l’histrion qui était en lui ne pouvais s’en empêcher ; certes, Berenson fut un œil mémorable soutenu par une culture considérable, mais faire une classification est plutôt stupide : ce n’est pas un match de foot, Longhi avait un œil aussi bon, une considérable culture, et une écriture d’un style inégalé.

renato dit: à

Rijksmuseum, Bételgeuse…

renato dit: à

Votation pour la souveraineté alimentaire en Suisse, espérons que les sondages disent vrai.

renato dit: à

pas à me raconter > sans à…

D. dit: à

Burt Reynold ce n’est pas grand chose. Je ne comprends pas qu’on en fasse un tel tintouin.

Pat V dit: à

C’est un récit surtout politique où il aborde comme il peut les œuvres d’art, surtout pour trouver une issue à son effarement de sa traversée de l’Italie de Berlusconi.

Voyez-vous christiane, c’ est ce qui me gène royalement dans cette thématique mal foutue de l’ auteur à mon sens pour aborder l’ Italie et ses italiens.
Mais qu’ est-ce que l’ art bi-millénaire de l’ Italie en a à f.outre de Berlusconi, cette peau de banane de la politique?
Je connais bien l’ Italie vivante et avec affection, je m’ y suis souvent rendu, et pas vu du Berlusconi, même en boîte de pomodorro.
C’ est ce que je soulignais hier, une Italie pour Français typique ( la Venise de Sollers, son pote, pour ne pas le nommer )qui sous le vernis de la culture énamourée, suinte la condescendance pour un pays plus pauvre ( à tous les points de vue ) que le nôtre.
Mais qui sont nos berlusconiens franchouillards, dites-donc?
Bonne journée à vous.

Pat V dit: à

Mais qu’ est-ce que l’ art bi-millénaire de l’ Italie en a à f.outre de Berlusconi, cette peau de banane de la politique?

Plus que bi-millénaire, d’ ailleurs!
Cette peau de banane, il l’ a même jetée pour s’ en refaire une autre, politiquement et physiquement mais les deux n’ ont pas marché! 😉

DHH dit: à

On trouve dans un commentaire l’expression « faire feu de tout bois « ,
Encore un exemple de la dégradation des expressions, qui finit par rendre incompréhensible le rapport entre la lettre de ce que l’expression est devenue et son sens qui est resté le même .
Dans l’exemple cité, ce qui avait un sens, celui qui reste aujorrd’hui celui de l’expression dans sa forme dégradée l’expression c’était evidemment la forme originale « faire flèche de tout bois » c’est-à-dire exploiter toutes les possibilités, même peu prometteuses ,c’est un conseil de comportement ,qui est sans interêt si’il s’git de faire du feu
De même « arriver comme mars en carême », qui à la lettr ne veut pas dire grand chose puisque c’est une évidence du calendrier, mais qui est une déformation de marée en carême ,c’est-à-dire arriver au bon moment comme une abondance de poissons pendant le carême ,ce qui colle avec l’usage actuel de l’expression
Également se mettre sur son 31, 31 étant une déformation de trentin qui designe une etoffe de luxe ce qui correspond au sens qu’a conservé l’expression
Idem pour la « vache espagnole à« laquelle on compare celui qui parle incorrectement , déformation de » basque espagnol « ce qui fait clairement sens pour indiquer un mauvaise maîtrise de la langue

Clopine dit: à

M’enfin, Hamlet ? Je vous dis « je vous aime bien tout de même », et vous me demandez « pourquoi tant de haine »

???

C’est parce que j’ai fait état de ce drôle de coup de fil que vous m’avez passé un jour, c’est ça ? Vous ne voulez pas qu’on en parle ?

D. dit: à

Quel coup de fil ? Cette histoire m’intéresse.

christiane dit: à

@Pat V dit: 7 septembre 2018 à 10 h 13 min
C’est un roman édité en 2015 et son voyage a lieu entre 2011 et 2014. la sérénissime lui a décerné son prix littéraire en 2015 pour ce roman…. j’ai bien aimé ce livre, celui d’un piéton de la quarantaine découvrant Florence et ses habitants et la politique de ces années-là. Je ne crois pas, Pat.V. que les choix politiques soient sans effet sur la culture et sur la préservation du patrimoine d’un pays… mais je respecte votre cheminement ciblant avant-tout et hors tout : l’art.

Clopine dit: à

D., je ne ferai état de conversations privées que sur accord de l’interlocuteur ! J’en ai déjà trop dit, j’en ai peur (mais c’est que j’étais furieuse, et si mon intuition est bonne, à savoir si Bergeret et Hamlet ne font qu’un, il y a largement de quoi.)

Phil dit: à

Stimulante notule linguistique de déashash qui rappelle celles que livrait quotidiennement le Figaro à ses lecteurs durant l’époque pré-ipode.
Le prestigieux passou se coltine une nouvelle fois la montagne magique, sans doute regrets éternels de n’avoir pas été pulmonaire comme Barthes pour guérir en lisant Gide.

Et Alii dit: à

expressions françaises
il y a des sites sur la toile avec des dictionnaires
ça ne fait pas de mal

christiane dit: à

Lavande,
vous nous avez confié votre amour des tissus et des costumes de théâtre, il y a peu. Relisant un roman que j’avais aimé Ce cœur changeant d’Agnès Desarthe (prix littéraire du « Monde » en 2015), je savoure, je flâne. Page 170 commence un chapitre où je suis attentive « Ateliers Panhard & Levassor et route de Meudon, automne 1913. La vie aventureuse de Rose continue. Après avoir fait le ménage dans un cabaret et dormi sur une paillasse humide la voici recueillie par une femme avec laquelle elle va s’attarder. Et voilà, ce passage attendu : cette femme lui trouve un emploi d’habilleuse à l’Opéra-Comique. « Elle y tâte de belles étoffes, des coiffes de reines » mais surtout elle est responsable des boutons de « toutes sortes, en nacre, en ébène, en verre, en tissu; De toutes les couleurs et de toutes les formes ». Et le soir, après les représentations, elle passe sous les planches de la scène, « un pays de rainures où tous les boutons perdus finissaient par s’échouer… ».
Commence l’évocation d’un travaille humble qui me rattache à mon enfance : « Une fois trouvé le remplaçant, il fallait le coudre… »
Vous vous souvenez certainement, aussi, de cette joie quand le vêtement a retrouvé tous ses boutons, cousus solidement.
Ma mère groupait tous les boutons perdus dans une boite ancienne en tôle, ayant contenu des « Bergamotes de Nancy ». Nous, enfants, jouions pendant des heures avec ce trésor aimant le bruit de ces boutons quand on les renversait sur le parquet pour les trier ou les cousant sur des chutes de tissu qui remplissaient un panier, pour le plaisir.
Je vous offre ce souvenir qui va bien avec vos tissus !

christiane dit: à

travail !

Et Alii dit: à

les besoins de précision évoluent, et que les unités de mesure doivent être en conformité avec les exigences de la science et de la technologie.

DHH dit: à

@Phil
Ce qui serait intéressant , comme pour les mots relevant de ce qu’on appelle l’»étymologie populaire(type choucroute), c’est de mettre en lumière le cheminement psycholinguistique qui a dénaturé la forme de l’expression sans en altérer le sens
Par exemple
• Contamination par une autre expression liée à une réalité plus familière (faire du feu)
• Remplacement d’un mot rare mal compris ou desuet par un mot familier de même consonance mais de sens tres different (31)(vache espagnole )
• Associations d’idées ,(mars carême)

Et Alii dit: à

Brainwaves synchronize to the speed of talking, influencing the way we hear words

Posted: 06 Sep 2018 11:16 AM PDT

The speed at which someone speaks influences the way we hear upcoming words. But, until recently, little was known about the neural mechanisms behind this phenomenon. A recent study reveals that our brainwaves synchronize to the speech rate, thereby influencing how we hear and perceive words.

Et Alii dit: à

Le cratylisme est une théorie naturaliste du langage selon laquelle les noms ont un lien direct avec leur signification (barbare, pouf, clic-clac, téquila boum-boum…), comme c’est le cas pour les onomatopées, qui miment les sons produits par tel ou tel être, animal ou objet. Cette thèse s’oppose à celle de l’arbitraire du signe de Saussure1.

Jazzi dit: à

Perdant leur logique de départ, ces expressions dénaturées deviennent carrément surréalistes. D’où le délicieux « parler comme une vache espagnole » !

D. dit: à

Et Alii dit: 7 septembre 2018 à 13 h 27 min

Brainwaves synchronize to the speed of talking, influencing the way we hear words

Posted: 06 Sep 2018 11:16 AM PDT

The speed at which someone speaks influences the way we hear upcoming words. But, until recently, little was known about the neural mechanisms behind this phenomenon. A recent study reveals that our brainwaves synchronize to the speech rate, thereby influencing how we hear and perceive words.

Absolutely, and my taylor is not so rich you can think.

D. dit: à

reveals a recent study.

D. dit: à

Clopine dit: 7 septembre 2018 à 12 h 18 min

D., je ne ferai état de conversations privées que sur accord de l’interlocuteur ! J’en ai déjà trop dit, j’en ai peur (mais c’est que j’étais furieuse, et si mon intuition est bonne, à savoir si Bergeret et Hamlet ne font qu’un, il y a largement de quoi.)

Racontez-nous, hamlet…?

Clopine dit: à

Jazzi (et les autres, bien sûr !) ton avis ? (la bande-annonce ne nous plaisant pas, finalement on l’a refaite !!!) : https://vimeo.com/288698932

Christiane, les boîtes à couture étaient des trésors pour les enfants. Celle de ma mère était une « travailleuse », se dépliant en accordéon… A Lisbonne, une petite mercerie était une merveille de couleurs et de formes exposés avec soin : rubans, boutons, ganses, passementeries… J’ai pensé très fort à Lavande et crois même lui avoir envoyé la photo, tant elle est associé à ce si splendide univers. Vous voyez que vous et moi pouvons parfois être d’accord !

DHH dit: à

et alii
sauf cas exceptionnels (onomatopéees, premiers balbutiements infantiles comme papa) l’arbitraire du signe s’agissant des mots racines, et evidemment pas des termes derivés par prefixation ou suffixation de ces racines, est indiscutable.
Ce principe de base est le fondement de la linguistique et toute autre approche du langage du type Gematria, élucubration à la Isidore de Seville(cadaver =chair donnée aux vers), ou selon la théorie que vous indiquez reléve de la pensée magique.

Jazzi dit: à

Plus simple et plus claire, la nouvelle bande-annonce, Clopine. Et la problématique du film est bien posée, d’entrée de jeu. Qu’en disent les autres ?

DHH dit: à

@Jazzi
et je pense aussi à un cas où l’expression degradée loin d’ête surréaliste conserve de manière intelligible le sens:
« au temps pour moi », tiré de la formule militaire « au temps » invitant a recommencer ce qui est raté et qui est devenu pour beaucoup de gens, dont j’étais, »autant pour moi »(je reconnais mon erreur)

Phil dit: à

indeed déashahash, le 31 pour Trentin m’en bouche un coin !
Les grammairiens font de redoutables diplomates. Il me semble que le grand-père de Céline l’était, son petit-fils n’a pas vraiment embrassé la carrière.
Christiane, votre boite de Bergamotes de Nancy (de la ville de Bergame, dirait Dhh en soufflant son test étymologique) doit être illustrée de la considérable Place Stanislas, si chère au blogueur Sergio et depuis aujourd’hui centre du salon du « Livre sur la Place ».

Et Alii dit: à

Une boîte à meuh
Fichier audio
Son d’une boîte à meuh
MENU0:00
Des difficultés à utiliser ces médias ?Des difficultés à utiliser ces médias ?
modifier Consultez la documentation du modèle
La boîte à meuh, aussi nommée boîte à vache, est une boîte qui, lorsqu’elle est retournée (en dirigeant vers le bas les trous présents sur sa face supérieure) puis remise dans le bon sens, produit le son « mu », onomatopée imitant le meuglement de la vache. Elle sert principalement de jouet ou de souvenir. Cylindrique, elle est généralement décorée d’une image de vache.

x dit: à

@ DHH 13 h 45: à propos de cratylisme, voir Gérard Genette, Mimologiques Voyage en Cratylie qui en fait l’histoire et en expose les facettes.
Reste, et ce n’est pas rien, la fécondité littéraire de ce type de rêverie chez un Mallarmé ou un Leiris.

@ Hamlet Au royaume des apparences, le meilleur moyen de revendiquer votre devise est de la rendre un peu moins accessible au tout venant tout en l’associant à quelques autorités : donc avec le romancier italien Guido Morselli et l’historien allemand Joachim Fest, avec les Clermont Tonnerre et le dernier Supérieur Général de la Compagnie de Jésus Lorenzo Ricci, vous pouvez fièrement proclamer : « Etiamsi omnes, ego non ».
Cela prête déjà moins le flanc à la condescendance dont on est ici si prodigue.

D’autre part l’origine évangélique de la citation et surtout son contexte viennent compenser ce que cette proclamation d’indépendance d’esprit pourrait avoir d’arrogant, car Simon Bar Jona – Pierre/ Kephas l’a illustrée de piteuse façon (humaine…) et cette petite paille d’ironie la rend compatible avec votre démarche.

Jazzi dit: à

Oui, DHH, mais dans le cas de votre dernier exemple, je trouve que la dénaturation apporte plus de clarté à l’expression. Autant pour moi a plus de sens. C’est ainsi que je prônerais d’écrire « de plein pied », plutôt que « de plain-pied » !?

Clopine dit: à

ILs disent la même que toi, Jazzi. Mais comme c’est « notre équipe » qui l’a visionnée, pour l’instant, ça ne compte pas vu qu’ils sont tous plongés dedans jusqu’au cou. Mais leur moyenne d’âge est de trente ans, et leur investissement est un bon signe… Comme ici, je suis souvent détestée, c’est un bon test aussi. Si même mes détracteurs opinent (du chef, bien entendu), y’a pas loin à ce que nous remportions au moins des signes d’intérêt !!!

(mais quel travail, grands dieux, quel travail. Et si je suis un peu derrière les épaules de Clopin, ça ne m’empêche pas d’admirer son travail d’images, fabuleux sur le film. Franchement, les images qu’il a faites sont… tellement parlantes et convaincantes… Mais bon. L’ultime image lui a valu une piqûre très douloureuse, qui le fait ressembler ces jours-ci à éléphant man…)

Jazzi dit: à

« qui le fait ressembler ces jours-ci à éléphant man… »

Les risques du métier, Clopine !

D. dit: à

Comme ici, je suis souvent détestée, c’est un bon test aussi.

🎳

Jazzi dit: à

« Mais leur moyenne d’âge est de trente ans, et leur investissement est un bon signe… »

Normal, c’est surtout à eux que le film est destiné. Ne sont-ils pas les premiers concernés. De par chez nous, dans les grandes villes, ce sont plutôt les bobos trentenaires qui devraient constituer le gros du public. A condition que votre film dépasse les frontières de la Normandie !

Et Alii dit: à

apollinaire

O bouches l’homme est à la recherche d’un nouveau langage
Auquel le grammairien d’aucune langue n’aura rien à dire

gisèle dit: à

DHH & Phil. Deux autres exemples de corruption-contamination dont l’une est amusante.
* tuer le feu, qui s’emploie encore (feu de bois dans l’âtre). Le sens étymologique, venant du latin, est: » protéger » le feu,pendant la nuit par ex; on recouvrait les bûches qui se consumaient, d’une couche de cendres qui les « protégeaient » et au petit matin, il suffisait de souffler sur les brandons pour réveiller la flamme. Aujourd’hui, l’expression signifie,au contraire,éteindre le feu, en disséminant les restes encore rougeoyants.
** rhinocéros blanc / rhinocéros noir. En fait, ils sont gris,tous les deux,mais appartiennent à 2 espèces différentes,les uns broutent de l’herbe, les autres dégustent les jeunes pousses des arbres. Toute l’histoire vient du « blanc » ( voir Wiki pour l’exactitude) Le blanc est plus large,ce qui se dit wit en africaan,prononcé  » white » par les anglais, d’où est né le rhinocéros « blanc » ! Comme il y avait un « white »,on a crée un « noir » !
Comment distinguer le blanc du noir ? par son régime alimentaire donc et par le fait que l’un est suivi par son petit, tandis que l’autre suit son petit. (j’ai oublié lequel !) éthymologie en fuite !

Clopine dit: à

Ca n’est pas prévu pour l’instant, Jazzi. Mais tu sais, les frontières, ben les abeilles elles ne savent pas ce que c’est…

D., plutôt que de faire tout péter, dites-moi plutôt ce que la bande-annonce éveille chez vous (avec votre honnêteté coutumière, évidemment, ahaha). Un bâillement ? L’ombre d’un intérêt quand même ? Un haussement d’épaules ? La recherche d’un sac à vomi ???

Delaporte dit: à

On trouve dans un commentaire l’expression « faire feu de tout bois « DHH

Vous avez sans doute raison dans le commentaire que vous faites de cette expression, mais vous êtes en désaccord avec le Robert des expressions qui trouve que « faire feu de tout bois » est une dégradation plus précise que « faire flèche de tout bois », qui lui est synonyme. « La métaphore est plus claire », nous dit le Robert. A qui se fier ?

Janssen J-J dit: à

Perso, je verrais bien nicolas Mathieu emporter le prix, car son deuxième roman est très prometteur (« leurs enfants après eux »)… et puis, ça redonnerait du moral à Mme Nyssen assez mal en point ces derniers temps. Manquerait plus qu’ils veuillent la punir et que NM en fasse les frais ! Passoul, empêchez-nous ça !

Delaporte dit: à

renato dit: 7 septembre 2018 à 7 h 51 min

renato devient très loquace quand il s’agit de parler, sans oser la nommer, d’Ulrike Meinhof. Encore un inconscient qui s’ouvre vers une promesse de « turpitude », selon lui, comme le personnage du pasteur dans Drôle de drame avec sa photo de danseuse. Autant dire que renato est à côté du sujet. Car Ulrike Meinhof pose bien a l’homme contemporain égaré (comme est renato) plutôt une question de morale (et même de religion, selon moi).

Janssen J-J dit: à

Vu l’expo Zao Wou-Ki ce matin, au MAM de Paris où j’étais monté exprès pour découvrir ce peintre chinois, chez qui l’espace est silence (Michaux). Ce sont 40 grandes toiles qui valent vraiment le déménagement. J’en ai été ébloui-ébouli. Qu’en avez-vous pensé, Christiane, qui savez si traverser les pictures d’allégresse, je ne vous y ai pas vue malgré une clientèle qui semblait vous ressembler dans ses commentaires et apparences vestimentaires. Sinon, nous avons encore jusqu’en début janvier 19 pour y retourner. Entre temps, Goncourt sera chu et le soldat inconnu à juste titre célébré le 100e armistice ayant alors sonné. La retraite méritée n’aura plus qu’un an à attendre. Il faut savoir flécher tout bois, sûr.
(NB/ Gabriel Tallent, l’auteur de My absolute darling… a également pas mal de talent, je me dépêche de le finir aujourd’hui pour pouvoir mieux en causer aux amateurs du cercle des littératures des grands espaces américains).

Et Alii dit: à

Apion, dit Pleistonicès, est un grammairien et polygraphe grec d’Alexandrie, ayant vécu dans la première moitié du ier siècle ap. J.-C. Il est surtout connu par la réfutation de ses discours contre les Juifs dans le Contre Apion de Flavius Josèphe.
voir wiki

D. dit: à

Euh je n’ai pas tout suivi, Clopine, je suis très occupé et je ne peux que lire en diagonale les commentaires. La bande annonce de quoi au juste ?

Janssen J-J dit: à

@ voir wiki
as la eine, on ous roit, ‘autant u’on se oute ien u’Et Alii oye uteure de la iche d’Apion, vec uelques utres pécialistes. Une odestie égendaire ui ous onore n brin.

D. dit: à

Bon, j’ai visionné 3 fois la bande-annonce.
Les images sont très belles. La musique ne convient pas à mon sens. Cela manque aussi d’émotion, de rythme et de mouvement.
Il y a trop de blabla. Les blablas devraient se limiter à une phrase, une seule, ou deux phrases en dialogue. On s’ennuie un peu, on est pas captivé. Il faut tout reprendre à mon sens. Mais je conviens de la difficulté de l’exercice.

D. dit: à

Bon j’affine un peu : la première musique n’est pas si mal mais il n’y a aucune raison de la faire cesser subitement au premier changement de plan.
D’autre part on ne cerne pas suffisamment rapidement le contenu et l’enjeu. N’ayant pas vu le film je peux certes difficilement parler du contenu.
Voyons comment dire ? Il est à supposer que ce film soit autre chose qu’une suite descriptive. Il doit poser des problèmes, effrayer, remuer, émerveiller et effrayer à la fois, il doit ouvrir des portes, il doit susciter l’adhésion. Tout ça devrait se trouver de façon condensée mais aussi concentrée dans la bande-annonce. C’est qu’est-ce que je voulais dire.

DHH dit: à

gisele

votre rhinoceros m’a fait penser au monokini:
puisque le Bikini est un deux-pieces le maillot qui n’en conserve qu’une des deux s’appelle Monokini
on a bien oublié que l’appellation Bikini-d’abord une marque de maillots venait du nom de l’îlot où se déroulaient à la fin des années 50 les essais nucléaires américains.
et sur la « racine » KINI » on a fait récemment burkini

ae

ed dit: à

Hâte de voir l’adaptation de L’Amie prodigieuse ! Je pense que c’est un roman « facilement adaptable », comme les Vernon.

D. dit: à

Pourquoi ces guillemets ?

Lavande dit: à

DHH : une déformation que je trouve savoureuse c’est le nom de la station de métro londonienne « Elephant and Castle » qui proviendrait de « La Infanta de Castilla », sans doute Catherine d’Aragon, qui a habité ce quartier.

Christiane j’adore les collections de boutons. Les miennes sont dans une boite de biscuits de Chalais, biscuits fabriquée par les religieuses d’un couvent proche de Grenoble, dans un environnement superbe, but de nombreuses ballades dominicales.

Clopine: moi aussi j’ai une « travailleuse » qui se déploie comme un accordéon pour révéler des trésors… mais pas celui dont on a besoin au moment où l’on cherche! Ma grand-mère en avait une sur pieds, en bois très travaillé et très belle.
Je me souviens de votre mercerie lisboète. Les merceries et les papeteries sont de merveilleux magasins en voie de disparition où je pourrais passer des heures.

William Legrand dit: à

A Ed : Je me suis fait deux portraits des petites filles de « L’amie prodigieuse » et je me demande si j’ai envie de les voir en dehors de mon imagination, peur d’être déçu

Clopine dit: à

16 h 27. Merci de votre opinion, mais une vision aurait suffi, vous savez ! (wouarf !)

Clopine dit: à

Lavande, décidément, cette place londonienne est féminine ! C’est là que Virginia Woolf fait enterrer la « soeur de Shakespeare » qu’elle évoque dans « une chambre à soi » !

ed dit: à

William,

Ah bah c’est le jeu ma pauvre Lucette ! Les lecteurs et amoureux d’un personnage – Lila est tellement extraordinaire, incroyable – sont toujours les plus exigeants avec une adaptation. Mais dans ce cas précis, je pense que la force des personnage (DU personnage ?) et du décor en font une oeuvre très intéressante pour l’écran, petit ou grand.

D. dit: à

Ce soir, Ed, je mange un gratin de macaronis aux trous fromages.

Janssen J-J dit: à

Dans cet ouvrage, l’essayiste Laurent Mauduit radicalise cette thèse déjà bien étayée selon laquelle les nouvelles générations de l’énarchie au pouvoir auraient achevé de « privatiser » l’intérêt général au profit de la défense de leurs intérêts particuliers.
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php?ean13=9782348037702
Ce nouvel essai conforte en effet une thèse antécédente, à notre avis mieux documentée et nuancée, celle des politisstes Vauchez et France (parue l’an passé). Les deux vont au demeuraut à la totale encontre de celle de Pierre Birnbaum qui considérait, au contraire, dans son dernier livre avec des arguments assez faibles (Où va l’Etat ?) qu’il n’y avait point péril en la demeure…, dans la mesure où la nouvelle énarchie aux commandes continuerait à incarner comme naguère l’indispensable rempart aux populismes extrêmes en administrant un « Etat fort », qui, à ses yeux, perdurerait.
Ce n’est pas ce que démontrent les analystes les plus avisés du fonctionnement des « sommets de l’Etat-Macron ». L’énarchie, infectée par l’idéologie néo libérale mondiale, est virtuellement partout, y compris aux extrêmes droite et gauche. On se trompe de combat, je pense, en s’imaginant que le « mélancho-wauquiéro-macronisme » constituerait encore pour longtemps un bon rempart contre le « retour des populismes » orbanesques en France.

hamlet dit: à

x dit: 7 septembre 2018 à 14 h 35 min

merci ! désormais ce sera ma signature, et je le ferai graver sur la ceinture comme le « sept d’un coup ! »

en plus c’est classe en lapin.

hamlet (etiamsi omnes, ego non)

hamlet dit: à

sauf qu’une grande partie de ce auquel je crois est tire de la pensée de la grand… non l’immense philosophe française Françoise Buissonière, notamment son essai sur l’influence du « Traité des fourrures » d’Aymar de Chaste sur la pensée de Schopenhauer.
Cet ouvrage excellentissime a été tiré à seulement quatre exemplaires, j’ai la chance d’en posséder un, j’ai demandé à être enterré avec.

hamlet (Etiamsi omnes, ego non)

Janssen J-J dit: à

où sont les trois autres ?

William Legrand dit: à

Je n’irais jamais manger avec D., il me coupe l’appétit rien qu’à le lire

hamlet dit: à

j’ai la chance de connaitre les trois autres possesseurs de ce livre de Françoise Buissonière : « influence du « Traité des Fourures » d’Aymar de Chaste sur la pensée de Schopenhauer ».

une fois fois pas an nous nous rencontrons autour d’un séminaire de trois jours autour de ce livre. On fait ça à Laussonne, un petit village où est née Françoise Buissonière, près du Puy en Velay.

christiane dit: à

Lavande dit: 7 septembre 2018 à 17 h 21 min
« les collections de boutons. Les miennes sont dans une boite de biscuits de Chalais, biscuits fabriquée par les religieuses d’un couvent proche de Grenoble, dans un environnement superbe, but de nombreuses ballades dominicales. »
J’ai aidé à les mettre en boîte le jour du four, tout en grignotant les ratés et les brûlés ! Mais ce que je préférais c’était me balader avec mes crayons. J’ai beaucoup dessiné dans l’église romane du XIIe s. où elles ont remis la pierre à nu avec l’aide de bénévoles, faisant sauter les couches d’enduit qui l’enlaidissaient. Lors des travaux la pierre initiale de l’autel a été retrouvée enfouie sous le sol. C’est là au solstice que la lumière entrant par l’oculus traverse l’église. Oui, c’est un très beau site propice à la méditation. Les orages y sont terribles… et leurs chants très purs.

hamlet dit: à

pour les pinailleurs : « une fois fois pas » signifie « deux fois » dans le langage utilisé par les premiers colons français d’Amérique pour vendre leurs peaux peuplades indigènes diverses de variées, tous les lecteurs du « Traité des fourrures » d’Aymar de Chaste le savent.

hamlet dit: à

« D. dit: 7 septembre 2018 à 13 h 39 min
je ne ferai état de conversations privées que sur accord de l’interlocuteur ! »

la distinction entre « privé » et public » est une notion qui existe chez l’homme depuis l’âge du bronze.

je ne suis pas sûr que Clopine en soit déjà arrivée là.

Et Alii dit: à

La Vénus à la fourrure
Description de cette image, également commentée ci-après
Roman Polanski, Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric lors de la présentation du film au festival de Cannes 2013.
Données clés
Réalisation Roman Polanski
Scénario Roman Polanski
David Ives
Acteurs principaux
Emmanuelle Seigner
Mathieu Amalric

Sociétés de production R.B. Productions
A.S. Films
Monolith Films
Pays d’origine Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 96 minutes
Sortie 2013
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

La Vénus à la fourrure est un film dramatique français coécrit et réalisé par Roman Polanski, sorti en 2013. Il est adapté de la pièce de David Ives, elle-même inspirée du roman érotique de Sacher-Masoch1.

En 2014, le film reçoit le César du meilleur réalisateur pour Roman Polanski.

hamlet dit: à

je veux dire à ce stade de développement…

hamlet dit: à

la distinction entre « privé » et public » est une notion qui existe chez l’homme depuis l’âge du bronze.

je ne suis pas sûr que Clopine en soit déjà arrivée à ce stade de développement.

Lucien Bergeret dit: à

@ Clopine
Vous écrivez le 7 septembre 2018 à 12 h 18 min
« … si mon intuition est bonne, à savoir si Bergeret et Hamlet ne font qu’un…

Ça continue!
Encore une fois, non! Je ne sais d’où vous vient cette intuition, mais elle est fort mauvaise.
Si j’insiste, c’est pour tenter de vous convaincre de ceci : Hamlet, personnage sympathique me semble-t-il, ne saurait être l’infâme, le pervers, le monstre Bergeret.

hamlet dit: à

« La Vénus à la fourrure »

désolé mais je ne vois vraiment pas le rapport avec le « Traité des fourrures » d’Aymar de Chaste !

Bételgeuse dit: à

et alii, le film ne manque pas d’humour ou peut être est ce lié au sujet, à la situation. Le final éblouissant à mes yeux.

hamlet dit: à

« hamlet, personnage sympathique me semble-t-il, ne saurait être l’infâme, le pervers, le monstre Bergeret. »

qu’en savez-vous ???

vous êtes aussi d’être ce que vous êtes et d’être ce que je suis pour pouvoir affirmer ainsi que je ne suis pas vous et vous n’êtes pas moi ?

après tout, être ou ne pas…

mon Dieu quelle misère que ce monde.

Clopine dit: à

Une bonne façon de me détromper serait de disjoindre les apparitions de Bergeret de celles d’ Hamlet. Mais bon, comme ce n’est JAMAIS le cas… Et quant au « gentil » Hamlet contre l’infâme Bergeret, je crois me souvenir qu’un roman parle ainsi de dédoublement entre un Docteur et un Mister, bref, ce n’est pas d’hier que Janus existe…

hamlet dit: à

en plus j’aime bien votre prénom « Lucien », ça finit comme Donatien, prénom du second fils d’Aymar de Chaste, l’auteur du Traité des fourrures, et ça commence comme Luci..fer !

hamlet dit: à

Clopne regardez les heures 18h12 (hamlet) 18h13 (lulu) 18h14 (hamlet)

je veux bien que je sois capable d’écrire plus vite que mon ombre, mais là vraiment, vous me flattez !

hamlet dit: à

Clopine : il a fait quoi exactement ce Lucien Bergeret ?

que je sache au moins de quoi vous m’accusez ?

hamlet dit: à

Lucien Bergeret : qu’avez-vous fait exactement ? que je sache de quoi on nous accuse ?

hamlet dit: à

le plus drôle (et injurieux) est d’imaginer que je sois obligé de changer de pseudo pour insulter quelqu’un !

en fait je ne vois pas qu’est-ce qui ferait que je sois obligé de changer de pseudo.

sérieux j’ai tellement tout fait que je vois pas ce que je pourrais faire de plus…

Bételgeuse dit: à

18h26 vous seriez les suppositoires de Satan !

Delaporte dit: à

La Vénus à fourrure, c’est très kitsch, quand même (ce pauvre Polanski est tombé dans le piège, avec ses instincts immoraux et son impuissance artistique). Cela devrait cependant plaire à Ed, par exemple, qui est à la fois kitsch et masochiste. J’avais lu aussi les mémoires de Wanda, la victime consentante (et mère de famille accomplie) de Sacher-Masoch. C’était un beau document, très littéraire. Wanda jouait à être masochiste, devant son crétin de mari, pour lui faire plaisir, mais elle était beaucoup mieux que cela. Une de ces femmes d’Europe centrale, pleines de ressources, bien supérieures à tant d’autres, et par exemple aux Françaises qui manquent souvent de discernement.

Bételgeuse dit: à

Et lâches avec ça, les fiottes à Satan? alors que son exigence est sérieuse, comment pourrait il se satisfaire de mauviettes!

D. dit: à

Je crois, Delaporte, qu’Edwige n’aime pas les macaronis parce que ses chatounets n’aiment pas ça non plus.

Bételgeuse dit: à

Delaporte, il porte au cinéma son interprétation d’une œuvre littéraire, il n’est pas l’auteur, c’est une adaptation. Mauvaise foi, parti pris!

D. dit: à

ça marche pas mal pour toi, la drague, hamlet. T’as réussi à emballer 🌹.

Bételgeuse dit: à

Delaporte, huis clos réalisé dans une économie de moyens assez réussi.

christiane dit: à

Oui, JJJ,
j’ai aimé l’exposition de Zao Wou-ki, surtout qu’il y avait peu de monde en juillet. Il fallait entrer par le bas (côté Seine), à cause des travaux sur la Terrasse. La dernière salle m’a étonnée avec les quatre grandes encres de 2006 sur papier, nuancées et libres. Le vide aussi important que le plein. Comme un retour aux sources de la calligraphie. Et la grande toile en hommage à C.Monet avec cette trombe bleue qui aspire le regard. Une immersion dans la peinture. Cet artiste fait du bien, il apaise, il allège, il agrandit l’espace avec ses toiles lumineuses et offre une halte silencieuse. « Le souffle de l’air sur le calme de l’eau »…
Les dernières fois, c’était au Grand Palais en 1980 et au musée d’Art moderne en 2020, je crois. J’ai préféré celle-ci. La lumière et le calme de ces grandes salles claires avec ces baies vitrées laissant entrer généreusement la lumière naturelle. Et une, plus intime, en 2002, dans une galerie (?) ses encres côtoyant les poèmes de Michaux.
C’est aussi une peinture puissante.
Il aura vécu le bonheur de peindre jusqu’à sa mort en 2013…

Bételgeuse dit: à

Je parcours rapidement les commentaires du jour et je reviens sur le faire feu de tout bois qui serait une déformation du faire flèche, je ne le trouve pas si éloigné du premier car il se rapproche si l’on cherche querelle du jeter de l’huile sur le feu et si l’on reste dans l’utilitaire premier degré , sans peine on imagine les SDF d’antan et ceux nombreux contemporains chercher à se réchauffer des moindres cagettes au plus froid de l’hiver. Ce qui n’eloigne pas du sens premier puisqu’il s’agit d’atteindre à une réussite quels que soient les moyens à disposition et employés. Il y a aussi loin de ce patois qui donne parler comme une vache espagnole l’expression manger de la vache enragée qui est apparue bien avant que le prion contamine les bovins. https://fr.m.wiktionary.org/wiki/manger_de_la_vache_enragée

Bételgeuse dit: à

Christiane, j’ai vu quelques toiles de ce peintre en octobre 2004 , le pavillon Fabre lui consacrait son espace avant que le musée soit rénové . Des encres, ses doux abstraits et une figuration fondue.

Pablo75 dit: à

@ Clopine

La bande annonce donne envie de voir le documentaire (quand il passera à la TV… c’est prévu?). Elle est, donc, réussie.

De qui est la musique?

Lucien Bergeret dit: à

@ Hamlet
C’est une longue histoire!

Qu’ai-je fait exactement? Peu de chose en vérité.

Sur le blog d’Assouline, j’ai découvert un jour Clopine Trouillefou.
J’ai été intriguée–il n’ a pas ici d’erreur d’orthographe–par son pseudo–on le serait à moins–et par ce qu’elle disait ce jour-là : revenue sur ce blog après quelques mois d’absence, elle évoquait des trolls si je me souviens bien…

J’ai pris l’habitude de m’intéresser à ce qu’elle écrivait…
Elle m’a intriguée–toujours pas d’erreur d’accord du participe passé–assez longtemps: un jour, elle me paraissait « sympa », un autre je la voyais comme un « parfait chameau »…
C’est le chameau qui l’a emporté.

D’où–voici mon crime, on y vient–l’idée de parler d’elle sur le blog que je tenais depuis quelques mois. Je n’ai pas été tendre, c’est un fait indiscutable.

Voilà pour les faits.

Ce qu’elle en a fait? C’est autre chose.

Longtemps après–j’avais presque oublié mon blog–, me mélant d’une affaire qui l’opposait cez Assouline à Christiane, affaire qui ne me regardait nullement, je l’ai traitée de peste.

Elle a cherché à savoir qui était cet inconnu : le moins que l’on puisse dire c’est que, n’ayant la plupart duy temps rien à sire, je m’exprime peu.

Elle a cherché Lucien Bergeret. Elle a trouvé mon blog et, plus particulièrement, les articles où il était parlé d’elle.

Elle en a déduit…

Vous n’imaginez pas tout ce qu’elle peut déduire de quelques mots interprétés à sa fantaisie.

Voilà ce que j’ai fait!
« Qui est

Et Alii dit: à

@ clopine
Une manifestation désormais annuelle sur les territoires de Paris et de la Normandie permettant la rencontre entre la philosophie et les expressions du corps.
philomag
« Se peut-il que le corps pense, qu’il ne soit pas un simple objet de réflexion, mais un sujet produisant de la pensée à part entière ? »

Pablo75 dit: à

@ Janssen J-J

« ce peintre chinois, chez qui l’espace est silence (Michaux). »

Tu connais beaucoup de peintres chez qui l’espace ne soit pas silence?

D’ailleurs l’espace est beaucoup plus silencieux chez Hammershoi ou chez Hopper que chez ce décorateur chinois. Si Michaux avait écrit: « chez qui l’espace est musique ou bruissement ou mélodie ou sérénade de cordes ou explosion de murmures », ça aurait été exactement pareil, les snobs auraient avalé la phrase avec la même obéissance irréfléchie, comme si c’était parole d’Évangile.

hamlet dit: à

@Lucien : je ne suis accusé que de ça ?
si peu ? ma foi…

sûr que sur le blog d’Assouline il y a toujours eu des clans.

si on dit un truc sympa à un, on se prend tous ses ennemis dans la figure, sans comprendre pourquoi.

ex : Clopine n’a pas supporté ce que j’ai dit à christiane.

c’est marrant parce que ça ce veut un endroit « cultivé » où l’on rencontrerait des personnes « cultivées » , en fait c’est hyper grégaire et primitif.

par exemple on peut voir un type sortir des tonnes de références de livres qu’il a lus et de musiques qu’il a écoutées, on se dit whoauh ce spécimen va sortir du lot !

ben non, on peut être hyper cultivé on n’en reste pas moins hyper grégaire et primitif.

Steiner a écrit des trucs sur cette question, Freud aussi, et d’autres aussi.

prenez Heidegger, c’était aussi un type hyper grégaire et primitif.

hamlet dit: à

d’ailleurs dans son « Traité des fourrures » Aymar de Chaste aborde de très près cette question.
ça reste un ouvrage de référence que tout le monde devrait lire. tout comme l’excellent essai de Françoise Buissonière, on devrait le rééditer.

Clopine dit: à

Bergeret, c’est votre cynisme qui m’a suffoquée. Les critiques, le mépris, bah ! La belle affaire : vous n’étiez certes pas le premier, ni le seul. Mais revendiquer, comme vous le faisiez sur votre blog, le plaisir que vous preniez à me faire « réagir », indiquer que vous pratiquiez ce trollisme à mon égard depuis de longs mois, et que vous n’arrêteriez jamais, bref, nous étions loin de la simple réaction épidermique et bien dans un harcèlement conçu et revendiqué, pour faire rire vos proches.

C’est cela qui m’a indignée, et qui m’indignera toujours. L’absence si totale de compréhension de l’autre, l’absence d’empathie qui vous faisait sauter si gaiement par-dessus le pénible de ce que vous m’infligiez. C’est le processus, à mon sens, de la perversion narcissique : l’autre n’est plus votre égal ou votre prochain, mais un jouet qu’on peut manipuler sans risque, et dont la peine ou la souffrance ne comptent pas.

Mais vous pouvez toujours raconter, bien évidemment, que c’est juste mon petit ego qui a réagi. Vous n’en êtes pas à une calomnie près, puisque vous lanciez sciemment, en vous en vantant, des calomnies à mon sujet, histoire de rire de mes naïves et peinées réactions !

Clopine dit: à

Hamlet/Bergeret, et hop, une déformation de plus. Alors : vous pouvez dire tout ce que vous voulez à Christiane. Si vous saviez ce que je m’en moque ! (à moins que vous ne lui glissiez des calomnies sur moi, or elle en est logiquement friande, puisque j’ai sans doute abusé de la franchise avec elle.)

hamlet dit: à

« D. dit: 7 septembre 2018 à 18 h 37 min
ça marche pas mal pour toi, la drague, hamlet. T’as réussi à emballer 🌹. »

je m’appelle pas D. moi ! le seul truc que j’emballe ces les prunes quand je vais chez l’épicier d’à côté.

en plus mon cardiologue m’a strictement interdit les galipettes, il me l’a dit expressément : « la moindre petite galipette vous serait fatale ! ».

il m’a dit ça il y a une trentaine d’années !

je crois qu’il m’avait vu discuter avec sa femme, mais comme il est mort peu après je n’ai jamais eu l’occasion de lui demander.

dans le doute j’ai préféré quand même suivre quand même ses conseils.

Bételgeuse dit: à

DHH, Burkina signifie en  » Moré » intégrité, honneur. Un hasard vraisemblablement, les inventeurs du burkini n’ont probablement pas cherché plus qu’à transformer le mot bikini sans référence à une ethymologie africaine.

Jazzi dit: à

« Les blablas devraient se limiter à une phrase »

Celle-ci m’a fait tilt, D. : « Je suis né à Camembert »

hamlet dit: à

je n’ai jamais fait de mal à une mouche !

ni à une abeille !

et pourtant je suis allergique aux piqûres d’abeille, hé ben même j’en vois une se promener sur mon bras je ne lui fait pas de mal, je préfère me sacrifier !

je vois pas ce que je peux faire de plus ? mettre la tête dans une ruche ?

MC dit: à

Non, Hamlet Une fois pas est la déformation d’Oumpah Pah, Peau-rouge d ‘époque et chasseur de fourrures, dont l’archéologue Goscinny exhuma la grande figure vers les années 1960
Consultez Emile Picot, Rectification à la Bibliographie d’Aymar de Chast parue en annexe des Rectifications de La Bibliographie Cornélienne, tirage à 2 exemplaires sur Hollande, réservé aux lecteurs méritants ayant lu intégralement ladite Bibliographie. Les exemplaires , pour être complets, doivent comprendre le frontispice de la tragédie Cornélienne PodKhasthor, brulée aux Tuileries en 1871
Bien à vous.
MC

hamlet dit: à

Jazzi dit: 7 septembre 2018 à 19 h 50 min
« Les blablas devraient se limiter à une phrase »

ou même à « pas un mot » ! comme moi !
je viens sur ce blog juste pour lire les articles de passou et les commentaires des autres, pour me nourrir de la culture des autres.

du coup, comme question culture je suis plutôt impressionné, je préfère me la jouer discret !

et je pense que certains feraient bien de s’inspirer à la fois de la modestie dont je fais preuve, et aussi de ma discrétion : un petit commentaire de trois mots par semaine et hop ! c’est largement suffisant, surtout quand on n’a pas grand chose à dire (suivez mon regard…)

hamlet dit: à

MC dit: 7 septembre 2018 à 19 h 54 min

Mr Court vous êtes incroyable !

je me suis dit je vais chercher un truc que Mr Court ne connaitra pas, et vlan !

je suis mort de rire ! je vous adore !

Clopine dit: à

Pablo75 : merci de votre intérêt ! Et non, pas de diffusion TV prévue : nous sommes des bénévoles hors circuits commerciaux. (mais nous atteignons, enfin je le crois, un niveau professionnel, à dire vrai.)

Quant à la musique… Tout est parti de là. Voulez-vous l’anecdote ?

J’étais dans ma cuisine, j’écoutais France Musique et, au-dehors, Clopin avait mis les hausses à lécher. C’était l’excellente émission d’Alex Duthil, donc du jazz… Je regardais le ballet des insectes et, en même temps, la musique venait me lécher l’oreille, exactement comme les abeilles léchaient leur miel. J’ai eu alors l’envie prégnante de faire durer ce moment. Et, sans le savoir, le film est né de ce moment-là.

J’ai cherché sur le site pour savoir quelle était la musique qui m’avait ainsi interpellée. Eh bien, c’était Henri Texier (une vieille connaissance pour moi), et l’album s’appelait… « Sky Dancers ». Les danseurs du ciel !

C’est incroyable comment les choses parfois s’agencent ainsi…

La musique de Texier était intense et rythmée. Il faisait en effet allusion aux indiens des plaines américaines (surnommés « sky dancers » pour leur capacité à ignorer superbement le vertige, ce qui les a conduit à construire les gratte-ciels des villes américaines), et la tension martelée était là, en arrière-plan.

Il me fallait donc, quelques mois plus tard quand le projet s’est précisé, une autre musique, plus mélodique, plus douce, mais tout aussi aérienne.

Et je voulais toujours du jazz : on entend les abeilles rien qu’en prononçant ce mot !!!

Alors je suis allée sur le site des inrocks. Tous les ans, le journal classe les « dix meilleurs albums de l’année ». J’ai remonté sur 10 ans… Mais heureusement, le journal catégorise rapidement les morceaux retenus. J’ai pu écarter le jazz manouche, le jazz swing, le be-bop…

Ca m’en a laissé quand même pas mal à écouter…

Et puis je suis tombée, au beau milieu de la nuit, sur ce que je cherchais : une musique infiniment mélodique et aérienne, avec en plus comme une tristesse en arrière-plan.

C’était un tout jeune musicien, aussi jeune que Texier est « vieux », et il a la particularité d’être multi-instrumentiste. Ca donne une unité remarquable, à mes oreilles tout au moins, à sa production.

J’ai réussi à avoir ses coordonnées, via son site. Et je lui ai envoyé un mail. IL m’a appelée quasi-instantanément au téléphone : parce qu’il a une conscience écologique si développée qu’il montait un festival « jazz et écologie », avec son batteur. Et l’abeille est un de ses sujets de préoccupations majeurs…

De nouveau, j’ai eu l’impression que les engrenages se mettaient en branle, que tout s’imbriquait !

Ce musicien si particulier, et si fin, s’appelle Olivier BOGE. Et son tout dernier album est en train de faire un gentil chemin, il commence à être reconnu… Moi j’ai pris des morceaux de l’avant-dernier album, « expanded places », et aussi un morceau qui s’appelle la danse des bulles de savon.

Aérien… Quoi.

Bloom dit: à

si Bergeret et Hamlet ne font qu’un…

Si Rano de Bergeret, donc ‘to be is not to be’ et ‘I am not what I am’.
Presque une affaire d’état.

Bételgeuse dit: à

MC, compte tenu des éléments communiqués je conclus que vous devez être un sacré pinailler et fort malheureux quand aucune occasion de l’être ne se presente.

Bételgeuse dit: à

pinailleur

Jazzi dit: à

Toi, hamlet, tu bats tous les records de comment faire long pour dire si peu !

Chaloux dit: à

Clopine, je viens de regarder, c’est beaucoup mieux comme ça.
Je vous vais vous dire, non seulement je vous apprécie mais surtout je vous admire. Vous êtes vraiment extra.

(Si vous vouliez bien me rappeler les références de la musique de France Culture -une émission littéraire, je crois- que vous aviez demandée à Pierre Assouline, vous me feriez grand plaisir. Encore perdu le nom…).

Jazzi dit: à

Oui, Clopine, j’ai bien aimé la bande musicale, c’est jazzi, un peu planant et pas mal angoissant à de certains moments. Je me suis demandé parfois si c’était encore du jazz ?

Chaloux dit: à

« demandées ».

hamlet dit: à

Jazzi dit: 7 septembre 2018 à 20 h 05 min

moi ? pourquoi moi ?

je me suis juste permis de signaler ce livre : « Traité des fourrures » d’Aymar de Chaste.

à part ça je ne vois ce que j’ai dit de long ?

je pensais que ce livre pouvait intéresser certains, maintenant si tout le monde s’en tape qu’est-ce que j’y peux ?

et après on vient me reprocher de faire long !

sérieux j’y crois pas, s’il y en a bien un qui fait court ici c’est bien moi.

on a qu’à désigner quelqu’un pour compter le nombre de mots écrits par chacun et après tu me pourras me dire que je fais long !

D. c’est toi ! on t’a tiré au sort, à la courte paille !

je suis désolé de le dire mais c’est toi qui a la plus courte !

du coup c’est toi qui comptes.

en fait c’est hyper fastoche, tu prends tous les commentaires et tu comptes tous les mots, après tu fais un tableau, t’embête pas à chercher, Excel ça fait l’affaire, et tu mets les noms sur une colonne et le nombre de mots sur la colonne d’à côté !

le mieux c’est de mettre les titre en gras, en haut, « nom » et à côté « nbombre de mots ».

et après ça tu fais des graphiques, genre des camemberts, et comme ça on voit tout de suite celui qui fait le plus long !

et après ça j’espère que môssieu Jazzi s’apercevra que s’il y en a un qui fait pas long c’est mézigue !

d’accord D. ? tu peux commencer de suite.

le fait d’utiliser Excel ça te dérange pas ? je veux dire tu n’es pas genre anti trusts amerloques, sinon tu télécharges Linux, ils font des suites bureautiques gratuites, à la limite on s’en tape du logiciel que tu utilises !

tu vois D. c’est toi qui complique les choses avec tes histoires de logiciel et après on vient me reprocher de faire long !

Dieu que ce monde est cruel !

Lucien Bergeret dit: à

« revendiquer, comme vous le faisiez sur votre blog, le plaisir que vous preniez à me faire « réagir », indiquer que vous pratiquiez ce trollisme à mon égard depuis de longs mois,  »
(clopine s’adressant à moi)

Au risque de me répéter, je n’ai jamais cherché à vous faire réagir et n’ai jamais pratiqué « le trollisme » à votre égard. À partir d’un mot mal interprété, vous avez construit un édifice qui vous permettait de « mettre sur mon dos » tout ce qui vous déplaisait dans ce petit monde d’Internet, tout ce qui vous paraissait hostile à votre personnes, tous ceux que vous appeliez vos trolls, trolls avec lesquels, s’ils existent, je n’ai pas le moindre point commun.

Je me répète, il est vrai. Inutilement, je sais.
Vous êtes incroyable, c’est sûr.

hamlet dit: à

de mon côté je vais m’occuper de recenser les clans.

en fait c’est simple c’est comme quand on fait des équipes pour jouer à la balle au prisonnier dans une cour d’école.

équipe 1 : Clopine – Jazzi – Pablo – Chaloux – Ed

équipe 2 : christiane – DHH – Bloom – Mr Court – Pat V

équipe 3 : x – de nota – D. – Rose – hamlet

équipe 4 :

équipe 5 :

allez-y ! donnez-moi le nom de votre équipe.

il faut au moins 5 personnes par équipe !

rose dit: à

Si x, de nota, D et Hamlet sont d’accord, les Zulús Berlus.

mais je veux bien faire une équipe aussi avec Clopine Ed Lavande DHH Christiane et moi.

Les femmes au volant.

(nota : je collectionne aussi les boutons ; mais je les trie ds des boîtes très moches en plastique de bricolage -pour les vis, par couleurs.)

rose dit: à

ou bien si x, de nota, D et Hamlet préfèrent les Perlins Pinpins.

Ed dit: à

Je fais l’arbitre.

DHH dit: à

@hamlet
avec votre histoire de clans vous inventez des clivages qui n’existent pas entre commentateurs .
je ne me reconnais d’aucun clan ;
les gens dont j’apprécie les interventions a la fois pour leur pertinence et leur courtoisie appartiennent à toutes les équipes que vous avez imaginées.
et je pense qu’il en va de même pour toutes celles et ceux qui comme moi placent leurs conversations sur ce blog en dehors du champ affectif

Ed dit: à

Quoi que, avec CHaloux et Pabloux dans mon équipe, je suis certaine de gagner. Les deux ensemble c’est une très mauvaise idée. Règle d’or à l’école : séparer les filous pour éviter l’émulation.

Ed dit: à

C’est sûr que j’apprécie nettement plus les interventions de christiane et de jazzi. Faudrait vraiment le faire exprès pour penser le contraire.

D. dit: à

P’tain (si vous me pardonnez…)
Je sors bouffer mes macarononos aux trous de fromages, je reviens et qu’est-ce que je trouve : le bordel qu’à foutu hamlet pendant que j’étais pas là. Comme un jeune chiot fou qu’a éventré les coussins du canapé, bouffé mes pantoufles et pissé partout. Roohhh…!

Jazzi dit: à

On apprend toujours sur la RDL, voilà que je découvre que les femmes collectionnent les boutons ! Et pas les hommes ? J’ai aussi une boite avec quelques boutons conformes à ceux que nous utilisons. Mais l’on ne peut pas parler de collection…

Pablo75 dit: à

@ Clopine

Belles synchronicités dans cette histoire. En tout cas le choix de la musique est une réussite.

Ici on peut écouter entier « Expanded Places »d’Olivier Bogé:

https://www.youtube.com/watch?v=-AZ6jLTfLgs

Jazzi dit: à

N’est-on pas contrariants ?
Il suffit que Passou titre « à chacun sa montagne magique » et qu’aussitôt on se mette à parler de… boutons !
On est pas sur la République de la mercerie…

Chaloux dit: à

Ed, entre Pablo et moi pas question d’émulation. Je ne provoque jamais les gens que je respecte. Il y a des choses à propos desquelles je ne suis pas de son avis -ou à propos desquelles mon avis est moins tranché-, mais si je n’y insiste pas c’est que je considère que chacun de ses jugements, même contestable de mon point de vue, fait partie de lui. C’est la plante humaine toute entière qui mérite d’être considérée et respectée, parce qu’elle est extrêmement structurée. Et tout est là.

Au contraire, j’ai beaucoup de mal avec les nombreux invertébrés nourris à n’importe quel foin qui hantent Céans ; et ailleurs, hélas. S’il n’y en avait qu’ici, ce ne serait rien.

D. dit: à

Jazzi dit: 7 septembre 2018 à 19 h 50 min

« Les blablas devraient se limiter à une phrase »

Celle-ci m’a fait tilt, D. : « Je suis né à Camembert »

Jazzi, Clopine devrait refaire son trailer dans ce style : http://youtu.be/A5jzpMR6rv4

hamlet dit: à

j’ai changé les équipes en ajoutant leur nom :

équipe 1 : Clopine – Jazzi – Pablo – Chaloux – Ed (les abeilles)

équipe 2 : x – DHH – Bloom – Mr Court (les agrégés)

équipe 3 : D. – Lucien Bergeret – hamlet (les trolls)

équipe 4 : christiane – Rose – pat V (les cools)

équipe 5 : Paul Edel – CP – xlew (les pointures)

Jazzi dit: à

« Mais c’est pas mal du tout »

Il n’aurait pas fait un passage à l’Ircam, Pablo, c’est plus métallique et angoissant que le jazz ?

Jazzi dit: à

Oui, mais je fais quoi chez les abeilles, hamlet, la reine ou le gros bourdon ?

hamlet dit: à

c’est pas pour me vanter mais j’ai trouvé son site :

http://www.olivierboge.com/

grâce à mon moteur de recherche russe !

le meilleur moteur de recherche du monde !

les russes l’utilisaient déjà à l’époque pour trouver les traitres du parti…

hamlet dit: à

Jazzi, l’abeille…

Chaloux dit: à

Paimpopol, une pointure? Mon pied au c…

hamlet dit: à

Ed dit: 7 septembre 2018 à 21 h 17 min

Je fais l’arbitre.

non toi t’es avec les abeilles !

commencez pas à vouloir changer d’équipe !

Jazzi dit: à

Oui, c’est pas mal du tout, Pablo. Mais dans ton premier lien, la ligne mélodique est plus pop que jazz, non ?

hamlet dit: à

« DHH dit: 7 septembre 2018 à 21 h 21 min
@hamlet
avec votre histoire de clans vous inventez des clivages qui n’existent pas entre commentateurs »

justement ! s’ils n’existent pas pas il faut les inventer !

le clivage c’est important, c’est ce qui fertilise la réflexion !

vous préférez que je vous mette dans les « agrégés » ou dans les « pointures » ?

sinon je peux aussi ajouter une équipe de ronchons !

Jazzi dit: à

Tu crois que j’ai une gueule d’abeille ouvrière, hamlet ?!

Pablo75 dit: à

@ Chaloux dit: 7 septembre 2018 à 21 h 42 min

Idem.

(Tu penses quoi de la technique de Tigran Hamasyan?).

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Pas jazz, mais pas pop non plus. Ça sonne new age plutôt. Seul le piano est plus jazzi au milieu du morceau. On sent que ses influences sont très variées.

Pablo75 dit: à

« À l’occasion du centenaire du génocide arménien de 1915, il enregistre Luys i luso chez ECM avec le Yerevan State Chamber Choir. L’album est une plongée au cœur de la musique religieuse et classique de son pays d’origine. Il reprend les hymnes, des sharakans (chants liturgiques arméniens) ou encore des chants de célèbres compositeurs arméniens – dont Grégoire de Narek, Komitas ou encore Machtots – en les adaptant pour le piano et le chœur. »

Tigran Hamasyan – Luys I Luso Suite https://www.youtube.com/watch?v=_4x9iLvhpUE

Chaloux dit: à

Pablo, c’est du beau piano que j’écouterais volontiers un soir en récital, mais pas toute la vie.

Pour moi, il faut que l’arbre vibre dans l’instrument, qu’il continue à balancer ses branches au vent. Le piano serait presque un violoncelle raté.

Komitas, Mischa Maisky.

https://www.youtube.com/watch?v=PjPf72ssdnE

Chaloux dit: à

Pablo, pour moi, un grand toucher de jazz, c’est ça. D’une subtilité, -d’une variété de toucher hallucinantes, sur un tout petit piano droit de rien du tout.

Nina Simone: Sound of Silence.

https://www.youtube.com/watch?v=rbju-zNpfCE

Ed dit: à

Les abeilles sont-elles 5 pour compenser la nullité de chacun de ses membres ?

Lavande dit: à

Alors Hamlet, je suis sur le banc de touche? Je pointe à Pôle Emploi ? Je suis un électron libre ? Pourtant la guerre des boutons, ça me connait !

Bételgeuse dit: à

Étymologie. @DHH mes excuses à vous présentées car vous êtes une grande amoureuse de la langue sans faute et je ne suis qu’une piètre utilisatrice. Rose, soucieuse à propos de quoi? Bételgeuse , gueuse bien qu’absolument sans prétention je ne crois pas mériter ce nom a moins que vous y logiez quelque avantage mais encore je refuserais de le porter comme écharpe, badge, insigne, sigle, signe de reconnaissance.

Chaloux dit: à

Ed, l’équipe des abeilles est la seule qui produise du miel.

(Pablo, pour moi les deux plus grands pianistes de jazz sont Nina Simone -qui est tellement grande et subtile que je la place au niveau de Vladimir Horowitz, deux météores inexplicables- et Ray Charles).

Nina Simone – I Wish I Knew How It Would Feel To Be Free (Montreux 1976).

https://www.youtube.com/watch?v=-sEP0-8VAow

Bételgeuse dit: à

MC, j’espere que vous aurez lu ma brève intervention pour ce qu’elle est, simple observation . Vous devez être extrêmement difficile à retenir en dehors du carré, du cercle , d’une figure de partage qui ne soit purement cultivée et culturelle. Humour.

Et Alii dit: à

martial solal vous dérange donc ?
butinez votre butin égotiste

x dit: à

« Qu’est-ce qui détermine, en fait et subjectivement, l’orientation spécifique de la fausse croyance ? On ne peut le comprendre qu’en adoptant la perspective psychologique de l’auditeur ou du lecteur. […] L’absurdité déconcertante des malentendus, l’impossibilité où l’on se trouve de les prévenir jamais complètement, malgré les précautions les plus minutieuses, s’expliquent par cette fausse magie de nos souhaits […] : notre désir de la chose ne fait pas qu’elle soit, mais seulement qu’on le croie; et voilà toute la méprise. On croit ce qu’on désire et l’on entend ce qu’on croit. Renouvier a profondément parlé de ce vertige passionnel et imaginatif à la faveur duquel on glisse sans volonté, sans réflexion de l’hypothèse au jugement de réalité; la conscience passe furtivement du possible à l’acte […] parce qu’elle est dupe elle-même de son désir […] Tout prodige, toute imposture ou absurdité, recrute ainsi des témoins sincères prêts à déposer en sa faveur. […] Le malentendu est l’échec. Tantôt notre croyance […] abonde dans le sens de la Lettre et de la facilité. Tantôt une indiscrète subtilité nous détourne du sens propre en nous dotant d’une élasticité dialectique hors de saison: […] C’est une philologie partisane qui infatigablement retouche le texte de la perception, ici altérant un son, là grattant un mot, partout interpolant ou déformant; entraîné par le délire d’interprétation, le mal-entendant sécrète lui-même les malentendus et fait dire à l’interlocuteur ce qu’il n’a jamais dit, ou bien lui attribue à toute force des intentions imaginaires. Il arrive, comme par hasard, que le mal-entendant n’ait pas entendu la petite négation, la restriction qui changerait tout; souvent aussi il interprète à sa fantaisie les réticences (qui ne dit mot consent) ou emplit gratuitement le silence des points de suspension; archéologie intéressée et passionnelle […] parfois elle est l’approximation simplifiante qui omet les nuances, et parfois l’hallucination auriculaire, le délire interprétatif qui épilogue sans fin autour d’un prétendu signe d’intelligence, d’un lapsus, d’une allusion. Plus radicalement encore elle prend le parti de ne pas écouter et de lire ses propres intentions dans la parole d’autrui, opposant au doute, à l’objectivité, à la raison impartiale, à la sagesse le mur infranchissable de sa créance. […] Le pire aveugle est celui qui ne veut pas voir »
V. Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien t.2 : La méconnaissance Le malentendu.

Ce n’est pas là le triste privilège ou l’attribut, la propriété statique d’une seule personne, cela fait partie de la condition humaine :
« Nous respirons dans la confusion comme des grenouilles dans un marais. »
Ce n’est pas une question d’intelligence :
« La confusion est une complication non dominée, une complication où la raison elle-même est impliquée en ce sens que la raison elle-même fait partie du mélange, est elle-même un un élément immanent de l’imbroglio. »
« L’intoxiqué tourne dans un cercle vicieux qui est le cercle diabolique de la confusion. C’est pourquoi les remèdes extrinsèques, — monitions édifiantes, exhortations et pieux conseils, glissent sans trouver de prises sur le mal de malveillance […] Par o commencer? et qui persuadera la mauvaise volonté […]? »
« Comme les maladies, en cas d’intoxication, progressent à une vitesse accélérée, ainsi la confusion se redouble elle-meme, se multiplie par elle-même, s’enivre d’elle-même, et grossit à la manière de l’avalanche; […] [la confusion] n’obéit à d’autre loi que la loi de frénésie passionnelle. […] Elle déteint sur son entourage, fait tache d’huile, contamine tout le reste; en d’autres termes la confusion ne reste pas dans le sujet confus comme un régime personnel de ce sujet, mais se répand autour de lui. […] Ainsi la conversation avec un esprit confus est elle-même confondante; […] elle est affolante et dissolvante; personne ne s’y reconnaît plus. […] Le confus est avant tout un professeur de confusionnisme et un agent propagateur de la confusion.  »
« Si la confusion est contagieuse c’est d’abord, sans doute, en raison de la grossièreté native de l’homme. Les isntrument sdont l’homme dispose sont, suivant le mot de Pascal, naturellement ‘mousses’. Le grand métazoaire appelé Homme est toujours plus ou moins dans le cas d’un horloger qui n’aurait, pour manier les vis minuscules et les ressorts les plus délicats, que des outils de forgeron là où il lui faudrait de fines pincettes, des limes affûtées et des instruments de précision, il n’a que des marteaux grossiers… »

Un rappel au passage :
« Personne […] ne peut dire de lui-même: Je suis pur, purus sum; comme personne ne peut dire sans se contredire « in adjecto »: Je suis modeste, j’ai du charme, de l’humour, etc.; comme personne ne peut parler lui-même de sa propre innocence sans l’avoir sur-le-champ, séance tenante, ipso facto perdue »
(V. Jankélévitch, Le pur et l’impur)

hamlet dit: à

désolé Lavande

équipe 1 : Clopine – Jazzi – Pablo – Chaloux – Ed (les abeilles)

équipe 2 : x – DHH – Bloom – Mr Court (les agrégés)

équipe 3 : D. – Lucien Bergeret – hamlet (les trolls)

équipe 4 : Lavande – christiane – Rose – pat V (les cools)

équipe 5 : Paul Edel – CP – xlew (les pointures)

Chaloux dit: à

Pablo, il y avait aussi Shirley Horn. je l’ai entendue à la Villa il y a une vingtaine d’années. Elle n’avait peut-être pas une technique transcendantale, mais j’étais placé au bout du piano et là aussi j’ai pris une sévère leçon de musique. Une sonorité unique.

https://www.youtube.com/watch?v=U5w48Ou0-so

JAZZI dit: à

Pourquoi avoir écarté d’emblée certaines catégories de jazz, tel le jazz manouche, Clopine ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*