Choqués par Charlie, des écrivains américains à côté de la plaque
Ils étaient six, ils sont désormais près de deux cents. Six écrivains américains s’étaient désolidarisés la semaine dernière de l’initiative du Pen Club International d’honorer le courage de CharlieHebdo ; la polémique aidant, ils ont été rejoints depuis par plusieurs dizaines d’autres, et ce n’est pas fini. Leur message est clair : on ne peut pas honorer la mémoire d’une rédaction aussi « islamophobe » et qui cultive ainsi le goût du blasphème. Il faut lire leur lettre collective qui a tout d’une pétition. Les responsables du PEN ne se sont pas donnés le ridicule de faire circuler une contre-pétition pour soutenir leur initiative, comme d’aucuns les en pressaient. Ils ont jugés suffisant de publier un communiqué et d’ouvrir un forum en ligne afin que le débat se poursuive.
Le gala du PEN, qui aura lieu ce mardi soir, se tient chaque année en smoking au Musée d’histoire naturelle. Cette mondanité est l’un des rituels de la vie littéraire new yorkaise. Son seul intérêt est de manifester le soutien des écrivains américains à leurs collègues de bureau emprisonnés, persécutés, censurés dans le monde. Or cette année, il a pris aux responsables du PEN d’honorer la mémoire des dessinateurs et journalistes de Charlie tombés au champ d’honneur en leur remettant le prix Toni et James Goodale (du nom de l’ancien avocat du New York Times) de la liberté d’expression et du courage. On a vu des initiatives plus indignes. L’appel au boycott de quelque deux cents écrivains se traduira par leur absence à la soirée et l’annulation de leur table et de leurs invités à cette table.
Qui eut cru que tant d’écrivains américains (ici la liste) maitrisaient si bien le français (on ne connaît pas d’édition de Charlie en anglais) et qu’ils étaient si nombreux à être abonné de longue date à Charlie (ce serait bien le moins pour porter un jugement d’ensemble) ! Réflexe de bon sens qu’a eu, pour sauver l’honneur, Robert McLiam Wilson dans The New Statesman. Ce qui les a le plus choqués : une couverture caricaturant Christiane Taubira en guenon, qui était en réalité de… Minute, amalgamée avec un dessin de Charb qui y répondait justement. Il s’avère d’ailleurs que la plupart de ces auteurs offusqués ne connaissent Charlie que par ses couvertures. Salman Rushdie les a justement tweetés à la Pirandello comme « six auteurs en quête de notoriété” et traités de « mauviettes » ou de « fiottes » selon les traductions (The award will be given. PEN is holding firm. Just 6 pussies. Six Authors in Search of a bit of Character) avant de mettre un peu d’eau dans son vin. Pas étonnant que Rushdie ait réagi aussi vivement car lui n’a pas oublié la frilosité teintée de lâcheté de nombre de ses confrères de langue anglaise lorsque sa tête fut mise à prix par l’Iran.
Maintenant, ils sont plus de cent cinquante, bientôt deux cents. C’est un écho de plus, un reflet de plus, de l’incompréhension américaine vis à vis de la conception républicaine que les Français ont de la laïcité et de la liberté d’expression, du sens de l’autodérision, du goût de la provocation, de la tradition de la satire, de l’humour français, du second degré à la française. La liberté, quoi. Car non seulement ces écrivains jugent Charlie islamophobe, et cette récompense susceptible d’attiser la haine contre les musulmans « déjà victimisés par la société française », mais il en est parmi eux pour le juger également raciste, antisémite, haineux, facho, si l’on croit leurs déclarations et tweets divers. Et Francine Prose, l’une de la bande des six à l’origine du boycott, tout en se refusant à traiter de nazis les collaborateurs de Charlie, les soupçonnent tout de même d’être des « néo-nazis » !. Ont-ils la moindre idée de ce qui se passe aujourd’hui en France ? Savent-ils au moins que les lieux de culte sont gardés par des parachutistes en armes et que ce n’est pas crainte d’une attaque des athées et laïcistes ?
Ils n’ont rien compris à la France ni à l’Europe, et n’ont vraiment pas pris la mesure des événements de janvier, la tuerie comme la manifestation. Le « malentendu », comme le disent pour apaiser la situation les gens de Charlie délégués aux Etats-Unis, n’est d’ailleurs pas spécifiquement américain puisque dans la bande des six à l’origine de l’affaire, il y avait un canadien d’origine srilankaise (Michael Ondaatje), un Australien (Peter Carey qui en a rajouté une couche en se justifiant par la dénonciation de « l’arrogance culturelle de la nation française, qui ne reconnaît pas son obligation morale vis-à-vis d’une partie importante et impuissante de sa population »), une britannique (Taiye Selasi). (lire ici dans sa version française la position contraire d’Adam Gopnik du New Yorker). Et je dois avouer que j’ai rencontré une semblable incompréhension au lendemain du massacre de Charlie en voyageant en Suisse et en Angleterre.
Franchement que Teju Cole en soit, cela m’est équilatéral. Mais que Michael Cunningham en soit, lui l’inoubliable auteur de The Hours et de Snow Queen, ça me fait de la peine. Pareil pour Joyce Carol Oates. J’ai bien envie d’aller les voir pour leur raconter un peu la France. D’autant que, nom de Dieu, si je puis me permettre, ce ne sont pas des musulmans qu’on assassine en France ! Jusqu’à plus ample informé, ces derniers temps, on a massacré ès-qualités des caricaturistes, des Juifs, des militaires, des policiers. On notera d’ailleurs que les écrivains américains qui ont une intime connaissance de la France, des Français et de leur langue, les Paul Auster et Daniel Mendelsohn pour ne citer qu’eux, se sont abstenus de participer à ce boycott, quoi qu’ils pensent de l’esprit de CharlieHebdo. Car c’est de défense de la liberté d’expression qu’il s’agit, et de rien d’autre, comme l’a souligné ce matin Richard Ford au micro de France-Culture.
Si lui et Junot Diaz, Lorrie Moore, Russell Banks, Joyce Carol Oates, Eric Bogosian avaient lu au moins quelques numéros de Charlie, s’ils s’étaient vraiment intéressé à la question autrement que par le biais pourri de leur politically correct, ils auraient découvert que l’hebdomadaire s’en est toujours pris à tous les pouvoirs politiques, syndicaux, industriels, sociaux et religieux. Qu’aucun corps constitué, aucune institution, aucun parti, aucune obédience n’ont jamais été à l’abri de leurs flèches souvent cruelles. Les riches et les pauvres en ont pris pour leur grade. Que l’entité qui a eu le plus à souffrir jusqu’à présent ce sont les chrétiens, tous les papes en tête, régulièrement caricaturés en enculeurs ou en enculés.
L’Eglise et ses représentants ont de loin le record de couvertures blasphématoires. Ces écrivains offusqués auraient dû au moins lire en ligne l’étude que deux sociologues leur ont consacrée (voir celle de cette semaine au-dessus). Comment ces écrivains osent-ils écrire que la distinction que le PEN veut leur accorder va donner de la valeur « aux sentiments anti-islamiques, anti-arabes, en anti-Maghreb qui prévalent déjà en Occident » !
Soudain, on comprend encore mieux l’absence de l’Amérique en tête de la manifestation du janvier. On a parlé de maladresse de la part du président Obama, de mauvaise appréciation de la situation par son ses conseillers, d’impératifs sur sa sécurité etc. On oubliait juste le vieux fond bien vivace de puritanisme, de moraline, de culpabilisation, d’hypocrisie et de bonne conscience qui ronge le raisonnement dans ce pays, ses élites en tête. Il est consternant que là-bas, même des écrivains, des romanciers, des poètes ne comprennent pas que l’on puisse être LIBRE de rire du sacré de l’autre, quel qu’il soit.
(« Charb montrant la dernière couverture de Charlie au lendemain d’un premier attentat, le 2 novembre 2011, couverture floutée dans nombre de médias de langue anglaise » photo Alexander Klein ; « La couverture de Charlie cette semaine »)
669 Réponses pour Choqués par Charlie, des écrivains américains à côté de la plaque
« le vieux fond bien vivace de puritanisme »
La Fayette les a mal instruits ! Finalement ils sont pires que les autres on est mal…
Bravo Passou, ça c’est envoyé !
Je vais me fendre d’une bafouille, tiens, à tous ces culs terreux.
…
…une certaine littérature,un prêt à porter,!…
…pour se faire morbide, en riche du pétrole, et autres ressources et matières premières,!…
…les romans feutrés,!…aux antipodes de Vatican S.A.,!…
…les forces libres pour nous libérer,!…
…de quoi,!…du cinéma,!…of course,!…
…etc,!…
l’attitude des nord-américains ainsi que leurs cousins anglophones se reflète dans la volonté avouée du prez Obama d’abandonner Israël à son pauvre sort (le deal sur le nucléaire avec l’Iran en est la meilleure preuve)
Dans « Joseph Anton », livre capital, Rushdie parle de façon très claire de ces écrivains qui l’ont « lâché » quand il était, littéralement, au fond du trou. Des très propres sur eux, bien pensants, qui lui disait « mais t’aurais pas dû, Salman, excuse-toi… ». Il raconte comment il s’est fait piéger à présenter ses excuses et comment il a pris conscience que son syndrome de Stockholm le tuait plus sûrement que la revendication de sa liberté.
Quand j’y repense, il n’y avait pas grand monde non plus, à la Maison de la Poésie, le jour de la première réunion de ce qui allait devenir le Comité de défense de Salman Rushdie, sous la présidence de Claude Lefort. Je me souviens avoir griffonné un message à l’attention de Rushdie et l’avoir remis à la représentante de l’association Article XIX (défense de la liberté d’expression).
Pas un mollah n’avait lu les Versets sataniques. La même tartufferie rassemble mollahs et écrivains « lavettes ».
Il y a peu de moments où l’on peut ressentir un partage total des idées d’un autre humain, quant bien même Maître Assouline serait sans aucun doute honnête homme.
Or, son billet vaut de l’or. Et cet or, j’aime… disons le tout net !
Il témoigne de la diversité des valeurs entre Européens et Américains, car même le premier commandement qui fonde la démocratie US n’empêche pas chez beaucoup de leurs écrivains signataires l’atroce impression d’infantilisme des intellectuels de cette jeune civilisation … complètement à côté de la plaque sur le sujet Charlie.
Touchée de plein fouet par sa réussite économique post WWII, propulsée gendarme du monde, se croyant plus puissante qu’elle ne l’est réellement, « l’Amérique » fait preuve sur ce dossier de son immaturité juvénile …
Sous la conduite fédérale d’un élégant métis incompétent … elle tangue.
On ne se bâtit pas un substrat intellectuel digne des Lumières en trois siècles, même avec de nombreux porte-avions, sous-marins nucléaires, ou vaisseaux et satellites dans l’espace ! Pour preuve : l’Empire se fait rouler dans la farine, dès qu’il doit traiter avec des civilisations plus anciennes … Perse, Chine, Orient.
Nous avons sous nos yeux d’esclaves multimillénaires, nous Européens écrasés par notre propre histoire, un nouveau maître repus, bien nourri par nos guerres, qui sort de table dans son palais richement décoré, ridicule nouveau riche bien plus léger, enfantin, inconséquent, qu’il ne le croit, et qui croit régner parce qu’il rote et pète plus haut que son culte, avec toute la candeur et l’indécence d’un enfant joueur….
bien vu
j’ai été lire le billet de Robert McLiam Wilson dans The New Statesman. c’est la finalement que l’on se sent (presque) fier de pouvoir lire Charlie (et je l’ai lu (je préferais, il est vrai Hara Kiri première formule).
c’est vrai c’est qqfois scato, vulgaire et puéril, mais il y en a pour tout le monde (la gauche, la droite, les curés de tout poil, les mirlitontaires de tout casque).
a vrai dire aussi, la couverture floutée aurait pu être un gag à la Charlie (mais au 3 ou 4eme degré)
Merci d’avoir donné en lien le texte en VO de la pétition, -liste des signataires mise à jour, est-il indiqué-pour ceux qui parlent l’anglo-américain.
La décence limite un peu l’expression.
je lis:
« Soudain, on comprend encore mieux l’absence de l’Amérique en tête de la manifestation du janvier. On a parlé de maladresse de la part du président Obama, de mauvaise appréciation de la situation par son ses conseillers, d’impératifs sur sa sécurité etc. On oubliait juste le vieux fond bien vivace de puritanisme, de moraline, d’hypocrisie et de bonne conscience qui ronge le raisonnement dans ce pays, ses élites en tête. »
M. J. Kerry avait fait un très bon discours à Paris, en janvier 2015. Je crois me souvenir qu’il a des liens familiaux très forts avec la France.
Une question, cependant.
Qui se souvient de la une de Charlie, lors des attentas du 11 septembre , Une que je découvre, il doit y en avoir d’autres.
« En septembre 2001, Charlie Hebdo avait traité à sa manière l’attentat du World Trade Center. Voici la première Une consacrée à cet événement, après l’effondrement des deux tours. »
http://www.rfi.fr/ameriques/20150109-charlie-hebdo-etats-unis-suivent-pres-dossier-attentat-terrorisme-obama/
Il faudra que l’on cause aussi un jour de la « moraline » dans les romans US.
Tout cela est bien désolant, de dire un jour, un jour.
Quand j’entends le mot caricatures de Mahomet, je sors ma kalach’ !
C’est arrivé hier en Amérique…
http://www.leparisien.fr/faits-divers/texas-fusillade-en-marge-d-un-concours-de-caricatures-de-mahomet-04-05-2015-4743951.php
C’est déjà énorme quand ils savent situer l’Europe sur une carte
Au-delà du flagrant malentendu qui conduit ces signataires à une erreur de jugement grotesque, cette affaire dit quelque chose de notre époque où de prétendus intellectuels ne prennent plus le temps d’examiner leur sujet de réflexion à fond et se contentent de l’écume du 1er degré, du coup d’oeil, de leurs sensations épidermiques. Mettre en regard Voltaire face à Calas, Zola face à Dreyfus, etc.
… the greater good.
Je vous le souhaite.
Bonne journée.
« la conduite fédérale d’un élégant métis incompétent … »
JC (à peine raciste) et bouboushie c’est du sérieux
Tout mon soutien à cette giullieta qui dénonce quotidiennement la fourberie et la haine recuite de celui qu’elle appelle le PQ de Benito JC
amicalement
Dans mes bras, Pierre Assouline !
(euh, virtuellement, bien sûr…)
Sur le même sujet, bonne émission sur France Cul ce matin. J’y ai appris que Boucheron allait sortir un livre sur « le jour d’avant, les jours d’après » l’attentat – et ma curiosité se renforce…
Barack Hussein Obama, actuel Président des USA, est :
– métis, ce qui n’est pas grave en soi, et indéniable si on ouvre les yeux
– incompétent, ce qui est avéré, et tout aussi indéniablement visible …
bon, y’a tout de même une petite fourche ici :
« l’étude que deux sociologues leur a consacrée »
en fait, il faudrait écrire :
l’étude (des couvertures de Charlie) que deux sociologues leur ont consacrée »
non ?
Elle s’arrange pas la Normande !
A peine sortie de l’étable, prête à paître, la voilà t y pas qui donne des cours de français aux humains incultes !!!
Le Pen : tel père, telle fille …
JC tel qu’en JC : aigri, fourbe, haineux, la totale
Il est regrettable qu’Assouline n’ait pas jugé bon de proposer un lien qui nous aurait permis de juger sur pièces des arguments de ces quelque deux cents écrivains (dont un certain nombre de pointures de la littérature américaine). L’attitude de ces écrivains montre en tout cas qu’un certain point de vue franco-français sur l’affaire Charlie hebdo (point de vue dont Assouline se fait ici l’expression) n’est pas l’opinion du monde la mieux partagée. Du reste, en France même, beaucoup de gens adoptent sur l’affaire Charlie hebdo une position au moins aussi réservée que ces écrivains américains, et pour des raisons parfaitement sensées et mesurées. Assouline devrait prendre en compte la relativité des opinions (qu’il relise là-dessus quelques pages bien connues de Montaigne). On rappellera en outre que les attentats contre Charlie Hebdo, le marché kasher et quelques autres du même genre, perpétués par des islamistes, sont aussi l’expression d’une opinion. Rappelons pour finir que les arguments et les méthodes de ces militants de la cause islamique sont approuvés par de très nombreuses personnes dans le monde, pas seulement des musulmans. Assouline défend son opinion la plume à la main; les islamistes défendent la leur la kalach en pogne. La valeur des arguments (nombreux) et la légitimité des méthodes(nombreuses) sont choses relatives, comme, du reste, en ce monde, toute définition du bien et du mal. Imaginons qu’à la suite de la mise en ligne de ce billet, Assouline fasse l’objet d’une quelconque fatwa (c’est peu probable, compte tenu de la modeste notoriété du personnage, mais il faut tout prévoir). Il y aurait des gens pour s’en émouvoir, d’autres pour s’en réjouir, d’autres dont ça ne troublerait pas plus que ça la digestion (je suis de ceux-là). Moralité : cultivons le sens du relatif, comptons les coups et restons zen.
« On rappellera en outre que les attentats contre Charlie Hebdo, le marché kasher et quelques autres du même genre, perpétués par des islamistes, sont aussi l’expression d’une opinion. »
Mon bon MOUMME … attention : un meurtre est délit, jamais expression d’une opinion.
Tu décornnes gravissime ! et ton combat anti-Assouline, que je ne m’explique pas, prend la forme d’une crise aigue d’antisémitisme palestinien débile ….
Bien à toi et amitiés à Josette qui te supporte courageusement.
» Assouline et la fatwa, ou l’art de rester zen » (bilogue dans le goût de J-M. Ribes)
J. Brown (lisant son canard favori) – Tiens, c’est écrit dans le journal qu’Assouline s’est fait dessouder.
Josette (sous la douche) – Assouline ? Qui c’est ?
J. Brown – Un plumitif.
Josette – Connais pas. Paix à son âme.
J. Brown – Tu l’as dit, bouffie.
On pourrait avoir le lien de Josette sous la douche ?….l’explication est peut être là.
En fait, John Brown a un rival.
JC….. dit: 5 mai 2015 à 9 h 12 min
D’accord avec JC pour une fois
Mon bon MOUMME … attention : un meurtre est délit, jamais expression d’une opinion. (JC)
Et pourquoi non ? Cela n’implique pas qu’on approuve cette opinion ni son expression. Exemple :
J. Brown (toujours dans son canard) – Qu’Assouline se soit fait dessouder, ça me paraît juste, et puis je pouvais pas blairer ce type.
Josette (toujours sous la douche) — Tu pousses grave le bouchon, là.
J. Brown – Ben quoi, c’est mon opinion, et je la partage.
Josette – Sors tes arguments.
J. Brown – Tu me cherches,là, tu me cherches. Tu vas voir ce que je vais te sortir, en fait d’argument (il la rejoint sous la douche).
robert dit: 5 mai 2015 à 9 h 22 min
« D’accord avec JC pour une fois »
Que l’on ne vous y reprenne plus : vous êtes sur le mauvais chemin !
Ayant été le disciple de Siggy le Viennois à mes heures perdues, je confirme : John Brown est jaloux d’Assouline !
….. et c’est sexuel …
M OU MME dit: 5 mai 2015 à 9 h 05 min
« On rappellera en outre que les attentats contre Charlie Hebdo, le marché kasher et quelques autres du même genre, perpétués par des islamistes, sont aussi l’expression d’une opinion. »
Bref, un assassinat est « l’expression d’une opinion ». C’est nouveau ! Cela tient sans doute de l’art de « faire parler les armes »…
» La mort d’Assouline, ou la relativité » (bilogue du plus mauvais goût)
J. Brown (dans son journal) – Tiens, c’est écrit dans le journal qu’Assouline est mort.
Josette (sous la douche) – Mon Dieu, le pauvre, quand est-ce qu’il est mort ?
J. Brown – Pourquoi prends-tu cet air étonné ? Il est mort y a trois ans. On a été à son enterrement y a un an et demi.
Une fois n’est pas coutume : je suis d’accord avec JC (à 9 : 12)
Josette sous la douche froide, John Brown dans son journal… et si l’on essayait l’inverse ?
Clopine je t’aime !
Reviens moi… Pardonne-moi ! laisse tomber Clopin, il te trompe avec Huguette, Odette, Miquette, Rillette, Paupiette, Ginette : je ferai le ménage, la cuisine, je te raconterai de belles histoires. Connais tu « la Case de l’Oncle Brown » ?…
kasher et quelques autres du même genre, perpétués par des islamistes, sont aussi l’expression d’une opinion
Et nos mots l’illustration la plus efficace de notre probité et de notre courage, qu’importe le style, l’important réside dans la force de persuasion et ces écrivains libres penseurs que sont sans conteste ces islamistes imposent le respect en un silence de mort, bravo encore pour ce sens du dialogue inter ethnique.
Se prendre les arguments en pleine face ou peut-être n’ont-ils pas saisi la portée symbolique des trous et des balles et plaident ils maintenant pour une réédition de ce fameux chapitre.
Zut ! un appel urgent…
Il faut que j’aille séparer les frontistes de Papa des frontistes de Fifillen, ils se battent entre eux comme des socialistes, et sont en train de ravager le bar d’un copain qui se sent seul…
A demain ! Bonne journée à vous !
« On rappellera en outre que les attentats contre Charlie Hebdo, le marché kasher et quelques autres du même genre, perpétués par des islamistes, sont aussi l’expression d’une opinion. Rappelons pour finir que les arguments et les méthodes de ces militants de la cause islamique sont approuvés par de très nombreuses personnes dans le monde, pas seulement des musulmans »
On rappellera en outre que les violences contre les intellectuels, perpétrées par des maoistes, sont aussi l’expression d’une opinion. Rappelons pour finir que les arguments et les méthodes de ces militants de la cause maoiste sont approuvés par de très nombreuses personnes dans le monde, pas seulement des chinois.
On rappellera en outre que les violences contre les juifs, perpétrée par des nazis, sont aussi l’expression d’une opinion. Rappelons pour finir que les arguments et les méthodes de ces militants de la cause nazis sont approuvés par de très nombreuses personnes dans le monde, pas seulement des nazis.
On rappellera en outre que les attentats contre les musulmans, perpétrés par des nationalistes, sont aussi l’expression d’une opinion. Rappelons pour finir que les arguments et les méthodes de ces militants de la cause nationaliste sont approuvés par de très nombreuses personnes dans le monde, pas seulement des nationalistes.
Ad nauseam…
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Rg4L5tcxFcA
« sont en train de ravager le bar d’un copain »
Qu’ils s’entre-bousillent, c’est cool
Je pensais qu’habituellement on se contentait de PERPETRER des attentats et non de les PERPETUER, comme cela eté ectrit dans un post et repris par differents posts sous ce fil
Art Spiegelman, entre autres, sera bien présent ce soir
http://artsbeat.blogs.nytimes.com/2015/05/03/neil-gaiman-and-art-spiegelman-among-new-table-hosts-at-pen-gala/?_r=0
Merci pour le lien M. Bloom.
Le bruit des protestataires est-il le le reflet exact du sentiment général du peuple américain?
Le sentiment général du peuple américain sur Charlie est : « On n’en a rien à foutre ! »
» rien à foutre! »
Faut faire gaffe à la tectonique des plaques!
Le bruit des protestataires est-il le le reflet exact du sentiment général du peuple américain?
—
Si la gallophobie/francophobie est un peu un sport national aux US, elle est loin d’avoir le monopole du cœur: il lui faut partager l’affiche avec la sinophobie, la nipponophobie, la turcophobie, l’afrophobie, l’islamophobie, la canadophobie, la latinophobie, la germanophobie, la judéophobie, la crémnophobie (peur des précipices), la disposophobie (horreur du triage des ordures), l’érotophobie (voir La tache, de P. Roth), l’euphobie (la crainte des bonnes nouvelles), la redoutable hadéphobie (trouille de l’enfer), la non moins redoutable lutraphobie (la peur des loutres), la papa-latino-phobie,(peur du Pape, latino)etc, bref tout ce qui rend la vie américaine hors New York, LA, Frisco, Seattle, Chicago & Boston aussi passionnante qu’un weekend avec Guillaume Musso.
Pape latino (sans ,)
L’Eglise et ses représentants ont de loin le record de couvertures blasphématoires
—
Question couverture, il ont effectivement fait très fort avec le suaire de Turin.
» Assouline au vide-greniers » (bilogue d’un doût gouteux)
J. Brown – Tiens, « Vits de Zob », d’Assouline; ça ne nous rajeunit pas, dis donc.
Josette – C’est qui, Assouline ?
J. Brown – Un plumitif du siècle dernier. T’as pas connu. Vaguement Juif sur les bords, autant qu’il m’en souvienne.
Josette – Un Juif ? C’est quoi ?
J. Brown – T’as pas connu. C’était avant le Grand Remplacement.
« l’euphobie (la crainte des bonnes nouvelles) »
Il y a aussi la crainte de la réussite. Il est clair que Jean-Marie le Pen ne voulait pas être élu président, sa fille oui, d’où le clash dans la petite entreprise familiale du Front National ?
les attentats contre Charlie Hebdo, le marché kasher et quelques autres du même genre, perpétués par des islamistes, (mouhahaaaah)
Perpétrés ! Et c’est moi qui ai écrit ça ! Si mon ortograf devient aussi vacillante que celle d’Assouilline, où vais-je ? où suis-je ? et d’où me suis-je tiré ? Merci à DHH pour cette indispensable mise aux poings.
Le sentiment général du peuple américain sur Charlie est : « On n’en a rien à foutre ! » (Tu t’es vu…)
C’est le mien aussi, je dois dire. Mes amitiés aux jeunes de nos banlieues. A chacun ses solidarités.
Ad nauseam… (de nota)
Eh oui. Il faut s’y faire. Rappelons que le fantasme platonicien de l’opinion droite reste un fantasme depuis bien plus de deux mille cinq cent ans. Le plus sûr,c’est de s’en tenir à l’attitude des Nambikwaraa de Lévi-Strauss : au-delà des limites du territoire de la tribu, tous des oeufs de pou. A détruire, de préférence. Les certitudes d’Assouline me font rigoler. Comme dit Widergänger, Asssouline fonctionne trop à l’affectif.
Pour les islamistes auteurs des attentats contre Charlie hebdo, le marché kasher etc., nous ne sommes guère autre chose que des oeufs de pou; et pour nous, à en juger par nombre de commentaires de ce blog, ils ne sont guère autre chose non plus. Et quelle opinion droite sortie d’on ne sait quel absolu nous départagera ?
Billet courageux.
Charlie Hebdo… et ce 7 janvier 2015… cet attentat terroriste perpétré dans les locaux du Journal. Bain de sang : Charb, Cabu, Honoré, Tignous, Wolinsky… leurs amis… Assassinés pour avoir continuer à faire vivre cette presse satirique, irrespectueuse, libertine, grivoise, cynique avec des mots, avec des caricatures. Cette presse qui continuait Hara-Kiri (interdit dans les kiosques en 70 suite au « bal tragique à Colombey…). Cette presse qui depuis le XIXe siècle subit interdictions et procès. Cette presse qui colle à l’actualité, veut faire rire ses lecteurs, mais pas seulement. Pastichant la presse traditionnelle, déformant la réalité pour mieux dénoncer ses travers.
Donc, cet attentat terroriste qui a bouleversé les français et au-delà des frontières tous ceux qui n’acceptent pas cette vague de terreur sanglante qui vise toute expression de la liberté, de la différence.
Bravo au Pen Club, fidèle à ses orientations. Surprise par cette levée, là-bas, pour boycotter cette soirée.
La seule gêne que j’ai ressentie lors de ces évènements, et d’autres, c’est ce réflexe nouveau des foules de s’assembler sous un slogan commençant par ces mots : « Je suis… ». On peut s’approcher de l’Autre autrement qu’en le devenant, en portant son nom. Il ne faut pas que l’Autre s’efface en soi. Pas de fusion narcissique. Il doit rester libre, réel pas abstrait, avec sa singularité, sa différence – à na pas rejeter – afin d’être pleinement. Je fais mémoire de ces courageux et talentueux dessinateurs et chroniqueurs. Un deuil, une révolte et une attente que d’autres journalistes et dessinateurs prennent la relève.
Sujet de la dissert’ au bac de philo, section littéraire monolingue:
« Etre libre dans le sens liberté d’expression, c’est être libre de rire du sacré de l’autre, quel qu’il soit. »
Développez en vous aidant de ces indications obligatoires:
Vous vous attacherez à bien définir le rire, en le distinguant du ricanement incontrôlé, on n’est pas des bêtes.
Vous vous efforcerez de définir ce qu’est le sacré:
Pour les catholiques: messe d’enterrement, cérémonie de mariage, la photo du curé, à défaut la photo celle de la bonne. Si vous êtes à cours de ressources, une patte de poulet ou une amulette fera l’affaire
Pour les musulmans: une bouteille d’alcool, à l’exclusion de tout autre sucré.
Pour les juifs: un chandelier à une branche ou un bougeoir, un rouleau de papier avec une dédicace dedans.
Ensuite vous devrez prendre votre courage à deux mains.
Car l’épreuve de physique-chimie ce s’ra pas pour vous !
C’est bien gentil de nous faire miroiter Richard Ford, furtivement. Car je pose encore la question: Pourquoi pas le Canada ?
Ils n’ont rien compris à la France ni à l’Europe, et n’ont vraiment pas pris la mesure des événements de janvier, la tuerie comme la manifestation.
Il est aisé de retourner le compliment à l’auteur de ces lignes. Lui non plus n’a manifestement rien compris aux U.S.A. On ne voit pas pourquoi l’étroit point de vue franchouillard qu’il développe dans son billet l’emporterait sur le très sain jugement de la majorité des Américains sur la France (en tout cas sur la France d’Assouline). Personnellement j’approuve totalement la position de ces écrivains américains. Et puis, soyons francs, c’est tout de même plus classe d’être aux côtés d’une Joyce Carol Oates que d’un obscur folliculaire parisien.
Ce n’est pas d’Assouline que je l’ai dit, mais de toi…
Au-delà de la polémique, ce débat avec des écrivains anglo-saxons soulignent les différences culturelles, c’est vrai, entre eux et nous, les Français. Ils ne fonctionnent pas avec le même logiciel. Ils pourraient s’y adapter, car on attend tout de même de la part d’écrivains qu’ils soient un peu au-dessus du lot commun et qu’ils sachent comprendre l’Autre dans sa différence (différence d’humour, différence de tradition littéraire, différence d’esprit, etc.). Leur pétition manifeste un formatage mondial (Cf. ce qu’en dit tout le temps Richard Millet à juste titre) et un manque total d’ouverture à l’Autre. Tous ces braves gens ne comprennent rien à l’esprit français, qui ne ressemble pas à l’esprit anglo-saxon, profondément puritain. Ils seraient incapables de comprendre Rabelais, pas plus que Charlie Hebdo, qu’en plus ils n’ont même pas lu, ces ânes bâtés !
Ils partirent à six
Mais par un prompt renfort
Se virent à plus de deux cents en arrivant sur la RDL
L’opposition entre ces écrivains américains et Assouline peut se formuler, à mon avis, de la façon suivante :
– pour les premiers, s’il n’y a pas de limites à la liberté de pensée, en revanche il convient d’en fixer à la liberté de parole, ne serait-ce que sous la forme de l’autocensure, pour des raisons de bon sens, de circonstances, de rapports de force, de respect humain etc. Aussi refusent-ils de faire l’éloge d’une conception de la liberté de parole qui leur paraît incompatible avec ces raisons;
– pour Assouline, il ne devrait pas exister de limites à la liberté de parole, sauf celles fixées par la loi — ce qui pose un ensemble de restrictions considérables.
L’opposition ménagée par Assouline entre Américains et Français (+ Européens) recouvre moins une opposition de cultures qu’une opposition de raisons. Assouline a tort de présenter les arguments de ses adversaires comme un tissu d’inepties, ce qu’ils ne sont pas. De plus, il méconnaît, me semble-t-il un trait fort estimable de la culture américaine qui ne doit pas être confondu avec le puritanisme qu’il dénonce: le pragmatisme.
Allons, allons, pas d’anglophobie de bas étage, avec cette arrogance qu’on nous reproche trop souvent. C’est de l’esprit de clocher et du pharisaïsme à deux balles. Pas de Rabelais, mais du Chaucer, qui le vaut bien pour la truculence (voir Les contes de Canterbury de Pasolini).
Ford, Rushdie & Spiegelman sont des géants.
Au-delà de la polémique, ce débat avec des écrivains anglo-saxons soulignent les différences culturelles, c’est vrai, entre eux et nous,WGG
C’est toute la vacuité du fameux « vivre ensemble » qui est déjà impossible à appliquer ne serais-ce qu’entre français!
John Brown’s body lies a-mouldering in the grave, /|
John Brown’s body lies a-mouldering in the grave,
But his soul goes marching on.
Chorus:
Glory, glory, hallelujah, /|
Glory, glory, hallelujah,
His soul goes marching on.
He’s gone to be a soldier in the Army of the Lord, /|
He’s gone to be a soldier in the Army of the Lord,
His soul goes marching on.
Chorus:
John Brown’s knapsack is strapped upon his back, /
John Brown’s knapsack is strapped upon his back,
His soul goes marching on.
Chorus:
John Brown died that the slaves might be free, /
John Brown died that the slaves might be free,
His soul goes marching on.
Chorus:
The stars above in Heaven now are looking kindly down, /
The stars above in Heaven now are looking kindly down,
His soul goes marching on.
ce débat avec des écrivains anglo-saxons soulignent les différences culturelles, c’est vrai, entre eux et nous, les Français. Ils ne fonctionnent pas avec le même logiciel. (Widergänger)
Cette façon de présenter les choses me paraît réductrice et fausse. Les fameuses différences culturelles sont en fait des différences de raisons. La raison a beau être la chose du monde la mieux partagée, les uns et les autres n’en font pas le même usage et, avant de condamner l’usage qu’en font les uns pour porter aux nues celui qu’en font les autres, il convient d’être extrêmement prudent. Et puis qui est désigné au juste par ce « nous, les Français » ? pas moi en tout cas, ni quelques autres. De même, quels Américains sont désignés par ce « Ils » ? Quant à l’image du logiciel , évitons ce genre de métaphores mécanistes, particulièrement réductrices, jusqu’à la caricature.
ces porte-parole des rois du monde ne confondent-ils pas liberté d’expression et liberté de port d’arme?
– » pour Assouline, il ne devrait pas exister de limites à la liberté de parole, sauf celles fixées par la loi »
Vous en usez et en abusez ici même de cette liberté malgré vos menaces de mort ( et incitations à tuer ) réitérées et habilement formulées ce matin.
Cela tombe sous le coup de la loi.
à 9h05
9h15
9h23
9h37.
Aucun danger de ce côté là.
Cela hélas vire de plus en plus à la liberté de culte. Attention aux peaux de bananes quand l’expression vire au blasphème. Désolé si ces réflexions provoquent une simulation de crise d’urticaire chez quelques lieutenants zélés après lecture.
Le Goncourt du premier roman à Kamel Daoud
« un manque total d’ouverture à l’Autre » (christiane, WGG, etc.)
Commençons par nous débarrasser de cet inepte Autre à majuscule (c’est un mot d’ordre hyperbolique qui peut se renverser en son contraire et justifier un autre fanatisme), et portons notre attention sur les autres concrets, pour voir ensemble ce qu’on peut comprendre et ce qu’on peut faire.
« Attention aux peaux de bananes quand l’expression vire au blasphème. »
Drôle!
(pour info: on n’est pas en théocratie. )
« voir ensemble ce qu’on peut comprendre et ce qu’on peut faire. »
amen
des différences de raisons ( philosophie pour les moume-nuls)
Il s’ agit bien plutôt des critères de vérité.
( Chacun peut avoir ses petites ou grandes raisons, cela ne résout rien.)
Question couverture, il ont effectivement fait très fort avec le suaire de Turin. Bloom.
Du dilemme, choisir entre ces deux interjections:
Oh my God!
Oh my gode!
Un aspect toujours un peu comique, chez ceux qui parlent de l’Autre Capital, c’est qu’ils sont persuadés de pouvoir le reconnaître et de s’en faire le porte voix.
Ce qu’ils appellent Autre est un Même, magnifié par leur désir.
C’est tellement absurde. Un boycott lancé par ceux qui n’auront jamais fait ou eu pour projet de faire la moitié du contraire et de l’autre un réflexe probablement bien peu Charlie de crier au scandale quand ça déplaît. Absurde. Complètement absurde.
Comme cela devient très hermétique je retourne à mes Tupperware y puiser la force pragmatique nécessaire à lutter contre les maux qui gangrènent notre société par les extrémités. A ce soir.
ceci étant Robert Ménard établit des listes de musulmans scolarisés pour donner suite aux listes d’enfants juifs vraisemblablement? Quelle utilité? D’une part on les reconnait sans que besoin se présente d’une carte d’identité, de l’autre les organismes statisticiens regroupent je crois toutes les données concernant la démographie dans notre pays. En pays Cathare faudra-t-il redouter les bûchers?
Vous en usez et en abusez ici même de cette liberté malgré vos menaces de mort ( et incitations à tuer ) réitérées et habilement formulées ce matin. (Qui perd…)
» Un cadavre bien conservé » ( Bilogue insortable)
Josette (toujours dans sa douche) – Je ne comprends pas pourquoi toi-même tu as été si étonné de voir l’annonce de la mort d’Assouline sur le journal, alors qu’il est mort il y a trois ans.
J. Brown (toujours avec son journal) – ça n’y était pas sur le journal. Il y a déjà cinq ans qu’on a parlé de son décès. Je m’en suis souvenu par association d’idées !
Josette – Dommage ! Il était si bien conservé.
J. Brown – C’était le plus joli cadavre de France! Il ne paraissait pas son âge. Pauvre Bobby, il y avait dix ans qu’il était mort et il était encore chaud. Un véritable cadavre vivant. Et comme il était gai !
Josette – La pauvre Bobby.
J. Brown – Tu veux dire « le » pauvre Bobby.
Josette – Non, c’est à sa femme que je pense. Elle s’appelait comme lui, Bobby, Bobby Assouline (1). Comme ils avaient le même nom, on ne pouvait pas les distinguer l’un de l’autre quand on les voyait ensemble. Ce n’est qu’après sa mort à lui, qu’on a vraiment pu savoir qui était l’un et qui était l’autre (2). Pourtant, aujourd’hui encore, il y a des gens qui la confondent avec le mort et lui présentent des condoléances.
Note 1 – le chien aussi, d’ailleurs.
Note 2 – en fait, Bobby Assouline (l’épouse) est plus connue sous le nom de plume de Joséphine Macé-Scaron. Mais il se chuchote qu’elle aurait impudemment plagié son mari, notamment dans son roman historique, « Vise mon zig de mari, Eugène ».
N’OUBLIONS PAS QUE CE SONT DES AMERICAINS VOUS SAVEZ? CE FAMEUX PEUPLE PASSE DE LA PREHISTOIRE A LA DECADENCE SANS PASSER PAR
LA CIVILISATION,CELUI AUQUEL PENSAIT BERNARD
SHAW QUAND IL DISAIT ECRIVEZ,ECRIVEZ SI LE LIVRE N’EST PAS BON IL POURRA PEUT ETRE PLAIRE
AUX ENFANTS OU AUX AMERICAINS.
« En pays Cathare faudra-t-il redouter les bûchers? »
le nain de B est obscène et rêve peut-être d’ un portefeuille sous le règne de la fille-de.
» Un cadavre bien conservé » ( Bilogue insortable) ( mouhouah)
Mort de rire.
Il faut avoir vécu au sein de l’Amérique profonde un tant soit peu pour constater que le puritanisme, la certitude d’être un peuple exceptionnel, et curieusement un certain sentiment d’infériorité avec la vieille Europe y sont encore vivace. Oubliez New-York, San Francisco ou Key West. Que Charlie Hebdo ait été vulgaire, grossier, adolescent et inutilement provocateur, soit. Mais il insultait tout le monde. Quand on insulte tout le monde, on insulte personne. Idem pour l’amour. Sauf les Musulmans, dont l’insécurité chronique rend hyper chatouilleux. Peut-être un jour verront-ils la lumière…
Merci Pierre Assouline pour votre biographie d’Albert Londres. J’ai retrouvé le goût de me coucher tôt, celui qui vous guide lorsque vous savez qu’un bon livre vous attend à la maison. Merci, le vôtre est passionant.
Duc Bihoreau de Bellerente dit: 5 mai 2015 à 15 h 25 min
« Sauf les Musulmans, dont l’insécurité chronique rend hyper chatouilleux. Peut-être un jour verront-ils la lumière… »
Pour la lumière, ils ont leur dieu et ça ne les éclaire guère !
Pour Les Lumières, jamais !
A Béziers, dans une classe de 30 gosses, lorsque vous avez une liste avec 20 Mohammed, et les autres avec des prénoms de saints apôtres chrétiens, vous savez qu’il n’y a pas de Juifs.
C’est pas bien, vous venez de faire du « flicage ethnique ! » Y a vraiment des emmierdeurs chez les islamo-gauchos…
Une journée d’hommage à Abdelwahab Meddeb, homme de courage et de culture, auteur de « La maladie de l’islam »/ »The Malady of Islam ».
https://dep-lettresmodernes.u-paris10.fr/dpt-ufr-phillia-lettres-modernes/journee-d-hommage-a-abdelwahab-meddeb-601812.kjsp
bérénice dit: 5 mai 2015 à 15 h 00 min
Comme cela devient très hermétique je retourne à mes Tupperware
Les Tupperware aussi c’est hermétique ! Etudié pour…
Yssonpacomnou épicétou, comme on pourrait dire en langue étrangère… Qu’est-ce qu’on croyait ? Eh ben faut pas le croire ! Le style frelaté ça doit nous mettre la puce à l’oreille hors des images d’Epinal point de salut…
hors des images d’Epinal point de salut
les prix récompenses, « hommages » sont des images d’Epinal, et c’est toujours à cette occasion que commencent les cirques des pros et antis
Les Croyants sont de l’excellente matière première à malheurs terrestres : j’aime danser avec eux, toute une vie, jusqu’à la mort…
Et après, j’adore les recevoir chaleureusement chez moi pour une grillade !
à l’intention de Benito facho JC le Fourbe:
Kamel Daoud, Prix Goncourt du Premier Roman, youpiiii !
Finalement les Ricains ils vont peut-être finir par nous envoyer des gunners à canon scié pour défourailler dans Charlie pour le cas où si tellement on se mettrait à dire du mal d’eux…
Surtout que les charlies ils ont l’habitude ils connaissent bien…
Lu la lettre, en date du 26 avril 2015, signée par 204 écrivains américains. Elle n’est nullement »à côté de la plaque », comme le prétend Assouline, et son argumentaire raisonnable et mesuré, est à prendre en considération. Il serait souhaitable qu’un honorable commentateur angliciste (Bloom ?) en propose une traduction in extenso. Ainsi chacun serait-il en mesure de juger sur pièces.
Ci-dessous un extrait de la lettre des 204, en date du 26 avril 2015 :
In the aftermath of the attacks, Charlie Hebdo’s cartoons were
characterized as satire and “equal opportunity offense,” and the magazine
seems to be entirely sincere in its anarchic expressions of principled
disdain toward organized religion. But in an unequal society, equal
opportunity offence does not have an equal effect.
Power and prestige are elements that must be recognized in considering
almost any form of discourse, including satire. The inequities between the
person holding the pen and the subject fixed on paper by that pen cannot,
and must not, be ignored.
To the section of the French population that is already marginalized,
embattled, and victimized, a population that is shaped by the legacy of
France’s various colonial enterprises, and that contains a large percentage
of devout Muslims, Charlie Hebdo’s cartoons of the Prophet must be seen as
being intended to cause further humiliation and suffering.
Our concern is that, by bestowing the Toni and James C. Goodale Freedom of Expression Courage Award on Charlie Hebdo, PEN is not simply conveying support for freedom of expression, but also valorizing selectively
offensive material: material that intensifies the anti-Islamic,
anti-Maghreb, anti-Arab sentiments already prevalent in the Western world.
J’adhère personnellement sans réserve à ces arguments.
But in an unequal society, equal
opportunity offence does not have an equal effect.
The inequities between the
person holding the pen and the subject fixed on paper by that pen cannot,
and must not, be ignored.
To the section of the French population that is already marginalized,
embattled, and victimized, a population that is shaped by the legacy of
France’s various colonial enterprises, and that contains a large percentage
of devout Muslims, Charlie Hebdo’s cartoons of the Prophet must be seen as
being intended to cause further humiliation and suffering.
Cela s’appelle le respect humain.
18 h 16 min
Il faut bien distinguer dans cette affaire deux choses : les assassinats de janvier dernier et le problème de la liberté d’expression. Il n’est aucunement question, pour les 204 écrivains américains, d’absoudre les auteurs de ces meurtres ni même de leur trouver quelque excuse; ils refusent en revanche d’adhérer à une conception de la liberté d’expression qui autorise à tout dire sans aucune précaution, au mépris des conséquences et, il faut le dire, au mépris de la dignité des gens concernés (qui, comme par hasard, appartiennent aux catégories populaires les plus dominées, les plus exclues, les plus humiliées dans nos sociétés); or c’est cette conception de la liberté d’expression, dépourvued e frein éthique, que le Pen Club américain entend couronner en Charlie hebdo. Ce n’est pas une question de culture, puisque c’est aux Etats-Unis que s’affrontent ces deux attitudes, mais une question de raisons et d’éthique. Assouline ferait bien de réfléchir un peu avant de qualifier d’inepties des arguments parfaitement recevables. Ce n’est pas comme cela qu’on fait avancer un débat.
« ils refusent en revanche d’adhérer à une conception de la liberté d’expression qui autorise à tout dire sans aucune précaution, au mépris des conséquences »
Cela, c’est renier la foi en la liberté indéfectible de tout être humain, c’ est à l’ inverse du :
Le respect humain, :
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Ars/Sermons/tome1/respect4.html
Les chrétiens disent leur foi « au mépris des conséquences! »
Ils sont tués pour cela encore aujourd’hui.
Faut quand même bien voir que c’est des gars qui vivent au moyen-âge ; pour zigouiller on regardait pas à la dépense… Nos trucs de liberté et tout, il y a six cents ans d’écart ! Quant à nos vistemboires, armement, électronique, du moment que ça marche… Cherchent pas trop à regarder dedans, ou plutôt ceux qui regardent dedans ne sont pas ceux qui font tuer.
100% d’accord avec Passou. Bonnes remarques de Christiane également.
Les arguments des ricains sont non seulement immondes, mais en plus complètement imbéciles. Que signifie un prix pour la liberté d’expression si on ne le donne pas à des gens assassinés pour l’avoir exercée légalement dans un pays démocratique???
Qu’on m’explique.
Quant à John Brown, il touche le fond. La vieillesse est un naufrage. Il devrait aller en maison de retraite avec papy Le Pen.
« une question de raisons et d’éthique. »
faudrait arrêter de prendre pour des c.ns les gens que vous prétendez respecter
L’ attitude des Charlie est très chrétienne, celle d’imposer leur foi en la liberté d’ expression jusqu’ au martyre…
Le problème y en a pas cinquante c’est le rétrécissement du Monde ; on côtoyait pas ces gars-là, sauf dans Tintin ou pour le pétrole, et dans tous les cas chez eux.
Si je m’en réfère au paragraphe central de leur lettre, je trouve à la vision dévoyée des 204 américains une parenté avec la thèse regrettable développée par E Todd dans l’Obs, qui voyait dans la grande manifestation du 11 janvier, sous le slogan de « de je suis Charlie »,une demonstration de crispation de la France sur ses certitudes islamophobes et laïcardes
Que nous disent ces intellectuels américains, si j’ai bien compris leur propos, d’après la lettre citée, et si j’essaie d’analyser les étapes leur raisonnement ;
1)-La caricature de Mahomet relève certes de la liberté d’expression, mais il se trouve qu’elle ne heurte pas, comme d’autres caricatures de Charlie Hebdo avant elles, la sensibilité des les catholiques ou des juifs, mais celle les musulmans
2)- Or les musulmans représentent dans la population française une minorité pauvre, prolétarisée , discriminée, mal aimée, qui traîne de génération en génération les séquelles de l’exploitation coloniale.(ah ! le sanglot de l’homme blanc qu’il semblent nous reprocher de ne pas verser assez abondamment )
3)-Donc faire de la peine à des gens dont la France fait déjà le malheur est un acte cruel et islamophobe, en face duquel un prétendu droit à la liberté d’expression ne pese pas lourd
4)-Donc Charlie par ses caricatures participait de cette cruauté indefendable
5)-Donc même si la reaction criminelle et vengeresse de représentants de cette population est regrettable, elles ne traduit qu’un sursaut désespéré de révolte legitime contre une presse qui bafoue et humilie des gens qui souffrent déjà d’être des parias de la société
6)-Donc nous ne pouvons nous identifier à cette presse et lui tresser des couronnes presse. et- nous n’irons pas dîner,.
« les déclarations de Robert Ménard, le maire de Béziers, sur l’existence de statistiques ethniques concernant les enfants scolarisés qui pourraient être de confession musulmane. »
Les mensonges et la manipulation continuent…Sans connaître le fond de l’affaire, on peut déjà conclure qu’il ne s’agit pas de statistiques ethniques mais religieuses. C’est le même procédé qui consiste à faire passer l’islamophobie pour un racisme, interdisant par là la critique parfaitement légitime de la religion musulmane.
Les torrents de haine et d’injures versés sur le christianisme, en particulier par Charlie Hebdo, n’ont jamais donné lieu à l’accusation de racisme et encore moins à des assassinats…Bizarre, bizarre…
Quant à la fable selon laquelle ces attentats seraient plus ou moins excusables ou « compréhensibles » en raison de la discrimination dont ferait l’objet les musulmans, encore un mensonge. Le nombre de musulmans visibles (par leurs noms bien sûr) qui occupent des positions professionnelles de bon niveau croît de manière fulgurante. Je l’ai constaté moi-même directement. Dans le journalisme, c’est flagrant aussi.
Et répétons une fois de plus puisque les dhimmis type Jambrun ne veulent pas le comprendre, que les auteurs des attentats islamistes de ces dernières années, partout, aux USA, en GB, en Espagne, en France, n’appartenaient quasiment jamais à des milieux vraiment défavorisés.
Les ricains, ça sert à rien.
Bon résumé de DHH comme d’habitude. Ah oui le coup du post colonial, on nous le fait aussi assez souvent. Un mensonge de plus…Le Danemark, les USA, les Pays Bas n’ont jamais colonisé de pays musulmans, l’Espagne à peine (ce serait plutôt elle qui aurait été colonisée…). Ils ont exactement les mêmes problèmes.
Dans ce pays qui stigmatiserait les musulmans, combien de ministres et de secrétaire d’état d’origine musulmane? Et Rachida Dati, fille d’ouvrier de province, qui termine Garde des Sceaux et députée de l’arrondissement le plus chic de Paris! Les signataires de cette pétition imbécile croient-ils que les siciliens, les ukrainiens, les juifs de Galicie, etc, qui débarquaient à New York au siècle dernier étaient mieux traités?
Il n’est pas question d’éthique; sauf à l’appliquer au vaste monde franco-français du journalisme parisien intra-muros.
Be careful ! il ne faut pas s’aventurer sur un terrain miné…
Demander à des écrivains de réagir sur la manière dont ils souhaitent être informés ?
Tiens c’est une question, ça. Pour ceux qui n’ont pas double casquette.
Laissons-là les bouffeurs de curés de l’ultra-gauche française à ses délires d’un autre temps. Ils seraient encore plus offusqués de voir des chaines TV spécialisées où des prédicateurs divers et variés font leur pub, sans que cela gène le moins du monde les ménagères de l’american way of life, ni ne fasse débat sous les préaux des collèges.
Wikipédia est peu disert sur la presse satirique aux USA :
» Votre aide est la bienvenue! »
Posez-vous la question. Pourquoi ?
Parce que le patriot act a d’autres dimensions, in every sens of the word ?
Quand je parlais de Rabelais, je ne me référais pas seulement à sa truculence mais à la satire. C’est l’esprit satirique de Charlie Hebdo que les anglo-saxons ne comprennent pas. J’en discutais cet après-midi avec une collègue d’anglais. Elle disait à juste titre que cette différence très concrète (pour répondre à babibel) est justement passionnante à observer. C’est un vrai problème de culture au sens très profond du terme. Les gens ainsi ont beaucoup de mal à se comprendre d’un bord à l’autre de l’Atlantique. Et c’est vrai, y compris chez chez gens plutôt bien éduqués, cultivés comme des écrivains. Quelque chose de la culture française et de l’esprit français leur échappe complètement. Ils n’ont pas du tout compris que Charlie s’en prend aux intégristes et pas du tout aux musulmans en tant que tels. Le fond de leur culture à eux, le puritanisme comme dit si justement Passou (ma collègue d’anglais est tout à fait d’accord avec cette analyse), les empêche de comprendre le sens des images mises en scène par Charlie. Ils font dès lors un contre-sens dont ils n’ont pas du tout conscience, ils manquent de culture française.
Et moi quand j’ai écrit : ils partirent six, et se retrouvèrent deux cents, j’ai plagié Pierre Corneille.
« la culture française et de l’esprit français leur échappe complètement »
En ont-ils besoin ?
Pour débarquer en France, quelques parachutes suffisent. Même pas besoin de parler français, comme les anglais , leçon one: » quand vous serez en France »
En revanche, le trajet dans l’autre sens, c’est un rêve. Ce ne sont pas woodstockers qui diront le contraire, hein.
la vie dans les bois dit: 5 mai 2015 à 20 h 18 min
Et moi quand j’ai écrit : ils partirent six, et se retrouvèrent deux cents, j’ai plagié Pierre Corneille.
________
Ça on avait quand même compris.
Ah ce qu’on serait libre d’aimer ou pas les auteurs s’il ne se laissaient pas couper la parole hein…
Cela me fait plaisir que le Poltergeist WGG goûte Pierre Corneille. Depuis que vous fréquentez l’Espagne, rien de ce qui est au delà des Pyrénées ne vous échappe.
Mais pour traverser l’Atlantique,
https://www.youtube.com/watch?v=bRzKUVjHkGk
« Soudain, on comprend encore mieux l’absence de l’Amérique en tête de la manifestation du janvier. »
Absolument.
Ah la liberté de raconter n’importe quoi au sujet de n’importe qui. Comment ? ça n’existe pas ? Ah bon et pourquoi ?
Faut seulement faire gaffe que le cliché ne fasse pas image d’Epinal. Et envoyez c’est pesé.
Les charlots. Proposition de nom de parti. Entre autres.
Vous êtes bien indulgent pour une fois mon cher WG. Ne vous fatiguez pas, il n’y a rien à comprendre. C’est un mélange de bêtise, d’ignorance crasse et de francophobie.
ils partirent six, et se retrouvèrent deux cents, j’ai plagié Pierre Corneille
c’est petit faut admettre
Les prix remis par le Pen Club sont un honneur, peut-être.
Est-ce que cela est une distinction nécessaire et suffisante ?
Eh bien non. Ce n’est pas ce qui m’a fait lire Cormac Mc Carthy. Que je découvre « vincitore del Pen Club USA Award »
J’ai de l’écho, une sorte d’aboiement-, et c’est-encore une fois- désagréable.
Les États-Uniens ont eu curieux rapport avec les Musulmans; pétrole oblige, ils ont dû longtemps être très conciliants. Lorsque ces gens se sont installés chez eux, il a bien fallu les accepter, d’autant plus que ces gens votent. Ils n’ont pas encore – l’auront-ils jamais? – le pouvoir économique, donc politique des Juifs, mais leur nombre augmente régulièrement, autant que la crainte de la majorité judéo-chrétienne face à un élément qui paraît étranger, et voué à le rester. Il y a bien ça et là un prédicateur baptiste illuminé qui brûle des Corans, mais la riposte est désormais assurée: ce qui vient de se passer à Garland, au Texas, le prouve.
Que faire? Exterminer la bête immonde, comme il fut fait du nazisme il y a soixante-dix ans cette année? Vaste programme, dirait une fois de plus le Général. Aucun pays n’est à l’abri de l’engeance djihadiste. Voir un barbu dans la rue, avec sa femme assez enceinte pour que son ample tenue n’arrive à le cacher, et tenant par la main un, sinon deux marmots, a de quoi laisser songeur, sinon carrément effrayer.
Les droites nationalistes ont le vent dans les voiles; les droites démocratiques sont prises entre deux feux: virer toute droite toute, ou crier au fascisme. Les gauches ont peur de passer pour racistes. Que faire. J’attends vos réponses.
Qu’un Musulman pratiquant considère une caricature burlesque de Mahomet comme une agression, on ne s’en étonnera pas outre mesure. On ne comprend pas ce qui s’est passé en janvier au siège de « Charlie hebdo » si l’on n’admet pas que publier une caricature de Mahomet est un acte de violence, dirigé, consciemment ou non, contre les Musulmans. Que cette violence soit symbolique ne change rien à la nature violente de l’acte. On ne s’étonnera donc pas outre mesure que les uns retournent contre les autres la violence que ceux-ci leur font subir. Le métier de journaliste (et d’écrivain) est un métier à risque. Les gens de « Charlie Hebdo » ont joué avec le feu et ils ont perdu. Paix à leur âme. De même on ne s’étonnera pas outre mesure que des Juifs innocents, ici ou là dans le monde, paient de leur vie pour la situation d’injustice monstrueuse qui perdure au Proche-Orient depuis des décennies. Ceux qui les tuent se trompent de cible, c’est certain, mais là encore la violence des uns est la réponse à la violence des autres. L’article publié dans « Le Monde » de ce jour sur le comportement de l’armée israélienne dans la bande de Gaza l’été 2014 est édifiant à cet égard. On n’oubliera pas non plus que la violence religieuse en dissimule souvent une autre, de nature sociale celle-là. Sur ce terrain encore, c’est le règne du non-dit, en tout cas sur ce blog, où l’immense majorité des intervenants (à l’exclusion — notable — de Bloom) n’en a absolument aucune conscience. Le fantasme des banlieues peuplées de musulmans et d’immigrants a remplacé celui des banlieues rouges dans la conscience apeurée de nos bourgeois et petits-bourgeois. La lecture des commentaires du blog d’Assouline est hautement instructive à cet égard. Dans le registre du comique involontaire, il est difficile de faire mieux. On ne s’étonnera pas outre mesure non plus que l’hôte de ces lieux serve chaque fois qu’il le peut, leur soupe préférée à ces effarés de l’islamophobie ou de la négrophobie (voir ses commentaires sur Toni Morrison), ou plus fréquemment des deux. Ils forment le gros de sa clientèle; qu’il soit à l’écoute de leurs obsessions est bien naturel; du reste, il les partage, et les exprime un peu moins lourdement, mais c’est de justesse; d’où l’adulation extasiée dont il est régulièrement l’objet. Maîîîtreuh, nous venons vous prier de nous dire pourquoi… — Mais bien volontiers, mes lapins, je m’en vas vous explique ça. — Oôôh merci Maîîîtreuh… Quel cirque !
je m’en vas vous explique ça. ( mmmouaaaaah)
Il ne s’agit pas d’une faute de frappe mais d’une imitation de l’ortograf fonétik du Maîîîîtreuheuh . Meuheu!
J’ai de l’écho, une sorte d’aboiement-, et c’est-encore une fois- désagréable.
Il vous faut abandonner immédiatement le voisinage des statues équestres, voyez Jean-Marie qui en vient à les apostropher quant à son député européen, Dieu! quel misère! Une folie que ces gens.
quelle, pardonnez mon inattention .
Il ne s’agit pas d’une faute de frappe mais d’une imitation de l’ortograf fonétik du Maîîîîtreuheuh . Meuheu! ( mmmoui)
A propos de bovidés, on notera que les effets de muleta de l’hôte de ces corrals pour exciter la bête sont vraiment d’un niveau basique. Cela consiste, par exemple, à déformer les propos de Toni Morrison, en s’abstenant, bien entendu, de les citer. Le même attrape-nigauds fonctionne avec la prise de position des 204 écrivains américains, dont on s’abstient d’indiquer précisément les arguments. C’est de la tauromachie élémentaire, mais vu le niveau de discernement des bestiaux, on peut parier sans risque qu’ils vont foncer. Olé !
21h53 vous livriez une analyse différente en janvier en remarquant l’impossibilité de représenter le prophète sur un mode ou un autre puisqu’il n’existe aucune image de référence, ainsi l’objet imaginé qui servit de justification à ces crimes n’est pas une représentation. Les extrémistes sont psychorigides et s’appuient sur des dogmes aussi rigides d’un autre temps. Théma sur le salafisme ce soir, un peu l’impression de réviser l’ancien testament.
Répondre à des caricatures par des meurtres relève du barbarisme, de la maladie mentale, ou des deux. Point à la ligne. Ah oui, j’oubliais l’aliénation socio-culturelle, qui explique tout mais ne règle rien.
Cela consiste, par exemple, à déformer les propos de Toni Morrison, en s’abstenant, bien entendu, de les citer.
Ne sais pourquoi je pense (furtivement) à Sarko raconté par Roselyne et son « il me faut un noir ». Allez, bonne nuit.
Manquait une info.
« International PEN est une organisation caritative enregistrée en Angleterre et au Pays de Galles, avec le numéro d’enregistrement 1117088. »
En Angleterre, pas aux US.
Gagner une médaille en chocolat, quand même, tu parles d’un award, Charles.
Ces dictatures musulmanes reposent énormément sur leur clergé, comme les états soviétiques sur leur doxa et leurs commissaires, etc etc. Faire rire de ces gus-là, leurs curaillons, c’est la fin des haricots ! le pouvoir séculier est bien obligé de voler au secours de l’autre, d’où au demeurant il tient sa légitimité ; qui t’a fait duc qui t’a fait roi…
C’est l’esprit satirique de Charlie Hebdo que les anglo-saxons ne comprennent pas.
—
Comme si Swift avait écrit autre chose que de la satire, et quelle satire: recommander que les Irlandais mangent leurs enfants pour remédier aux problèmes que pose cette turbulente colonie…Et je ne parle pas de Pope (The Rape of the Lock), Gay (The Beggars’Opera), Fielding, Smollett, .
Vous n’y êtes pas et ne savez pas de quoi vous parlez.
Que les Américains soient animés d’un esprit de sérieux plus prononcé, certes, mais pour la satire, allez chercher du coté d’un Melville, d’un Sinclair Lewis, d’un Malamud, d’un Salinger, et vous trouverez ce que vous cherchez.
La prédication « Les + N + sont + …. » est beaucoup le degré zéro de la réflexion.
ils manquent de culture française.
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Pas que les « anglosaxons », le reste du monde aussi, à force de fermer les centre culturels, de dépeupler les Alliances françaises, on n’a plus de relais, alors qu’il y a 30 ans, même au fin fond du Bengale, il y avait des francophiles francophones, autant d’ambassadeurs culturels dont nous n’avons pas su ou voulu comprendre l’importance.
Ouvroir de détournement effectif:
« To the section of the American population that is already marginalized, embattled, and victimized, a population that is shaped by the legacy of three hundred years of slavery and segregation, the behavior of its police force must be seen as being intended to cause further humiliation and suffering. »
Il n’y a pas à se poser de question : nous sommes en guerre. Elle est mondiale. C’est la Troisième….
Nous la faisons du bout des lèvres à l’extérieur, mal, très mal, en défendant nos pions de go. Nous la ferons à l’intérieur, contraint forcé, car les envahisseurs et les ventres de leur femmes nous y forcerons.
Ou bien nous nous soumettrons ! car l’alternative, le vivre-ensemble est strictement impossible sauf pour les abrutis et les rêveurs qui ne croient pas au grand remplacement… et qui, par humanisme défaitiste fondent la future dhimmitude des Européens.
Bonne guerre !
Les Chrétiens de Byzance n’ont pas cru ceux qui leur disaient : « Vous allez disparaître ! »
Ils ont disparu ….
Brillant article de l’ami Vlad sur le hiatus transatlantique, le “statut culturel” de CH & le provincialisme d’une « intelligentsia » littéraire US munie d’une grille de lecture erronée:
“(…) The sloppy displacement of America’s own racial problems, both historical and in recent guise, onto the French context does America and American writers no favors. From a distance, the PEN boycotters appear to have confused the politics of liberation with the politics of literary status.(…)”
tabletmag.com/jewish-arts-and-culture/books/190749/paris-pen-boycott?utm_source=tabletmagazinelist&utm_campaign=0e0d00d943-5_5_2015&utm_medium=email&utm_term=0_c308bf8edb-0e0d00d943-207179193
Si vous restez sans broncher, vous êtes cuits, mes chers petits choux, si tendres !
Bonne journée, à demain !
Beaucoup de procès d’intention, et de préjugés, dans tout cela.
Mais que voulez-vous, vieille Europe; percluse de traumatismes et de vieilles douleurs.
Et tout cela servi avec zèle par ceux, qui même hors de France, seront toujours sur territoire français, le temps d’un meeting, lettré, le meeting.
C’était ma satire du matin.
« rivages inconnus qu’ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposées par les compagnies de transport maritimes »
Sur ce billet, mon voilier nommé Désir, s’appelle Mayflower, et sur le rivage, Pocahontas.
Pour fuir votre compagnie.
Français ! tas de fiottes politiques,
Vous remplacez tous les 5 ans un c.n par un autre c.n à l’Elysée ! Qu’est ce que vous espérez ? ça urge ! nos enfants étouffent, la terre se dessèche.
On en reparle à la mosquée ?…
« Le Danemark, les USA, les Pays Bas n’ont jamais colonisé de pays musulmans, l’Espagne à peine (ce serait plutôt elle qui aurait été colonisée…). Ils ont exactement les mêmes problèmes. »
Un cinéaste a été assassiné pour avoir montré dans un film l’oppression la soumission des femmes au nom de cette religion
« on peut déjà conclure qu’il ne s’agit pas de statistiques ethniques mais religieuses. »
Débile et obscène, c’est pas nouveau – il fait son jmlp et sa divine
et après on prétend qu’ils sont pas cinglés!
Abu al-Lampedusi dit: 6 mai 2015 à 7 h 47 min
Faut revenir à la royauté épicétout les rosbifs heureux peup’
Bien M’sieur l’Académicien, j’avais oublié que vous êtes désormais en représentation. De la souplesse dans le maintien, de la raideur dans la tenue.
J’ai toujours pensé en voyant cette photo, que vous preniez des risques à être ainsi nombreux sur le balcon 😉
bonne journée !
Merci J.C., grâce à vous, j’apprends chaque jour :
dhimmitude — Wiktionnaire
fr.wiktionary.org/wiki/dhimmitude
dhimmitude féminin. Condition sociale et juridique des dhimmis, en terre d’islam. Note : Le mot est moderne. Récupérée de …
La caricature politique est née en Angleterre à la fin du 18e. Allez voir comment, en 1740, la caricature anglaise faisait ses dents sur le premier Premier ministre britannique, Robert Walpole dont on voit l’hénaurme cul nu bloquer l’accès au Trésor ou déféquer des guinées sur ses affidés. Allez voir comment, dans Gin Lane & Beer Lane (1751), le grand Hogarth dénonce l’abus d’alcool. Allez voir comment, à la fin du siècle, les caricatures de Gillray, Rowlandson, Cruiskhank & Newton deviennent une arme de propagande anti-Révolution française avant de se faire antinapoléonienne au siècle suivant.
« C’est l’humour ravageur mis à la disposition non seulement des Anglo-Saxons, mais plus largement, de l’Europe, au service d’une cause militante. L’image contre les appareils d’État, l’image contre les canons. La satire sort des salons et des bibliothèques (…) l’image est un langage peut-être pas universel, mais qui en tous cas supprime en grande partie les différences entre lettrés, semi-lettrés et illettrés. » (Miche Jouve, L’âge d’or de la caricature anglaise, Presses de la Fondation des Sciences Politiques, 1983, p.20)
L’image qu’on a de l’Angleterre est faussée par le victorianisme dont Foucault a bien saisi les traits essentiels dans son histoire de la sexualité.
Le Jambrun 21h53 nous ressert un condensé de tous les poncifs éculés que l’on croir
Le pendule de Foucault penchait du côté mauvais de la force sexuelle …
Les gens de Charlie Hebdo ont joué avec le feu et ils ont perdu. (Jambrun/M ou Mme)
Dégénérescence neuro-végétative conduisant à une sénilité accélérée, tendance coranique.
Le Jambrun 21h53 nous ressert un condensé de tous les poncifs éculés que l’on croirait sortis d’un article du Monde Diplomatique ou d’un bouquin de chez Maspero. Un exemple: la violence physique qui répond à la violence symbolique, un grand classique des années soixante…
Entre voir caricaturer le fondateur de ta religion et te faire égorger toi et tes enfants, tu choisis le symbolique ou le physique mon cher Brown?
J’ai lu les articles du Monde sur la conduite de l’armée israélienne. Il faudra que quelqu’un m’explique et me démontre que dans une guerre où l’ennemi se sert de lieux et de populations civiles pour mener sa guerre, il est possible de se défendre sans qu’il y ait des victimes civiles et comment on peut constituer une armée avec 100% de gens parfaits qui ne commettent jamais le moindre dérapage ni la moindre erreur.
Je rejoins WG en ce sens que les crimes de l’armée israélienne doivent être dénoncés et punis; mais lui demander le zéro faute alors qu’elle a en face des criminels endurcis, c’est lui demander d’abandonner la partie.
Merci à Bloom de ses rappels historiques sur les caricatures anglaises.
« Moi, j’aime mieux dire: « Je suis Charlie », du verbe « suivre »
Si la Suisse n’existe pas, dixit Passou, il semble que l’humour suisse soit bien une réalité et Jean-Luc Godard en est la meilleure preuve !
Dites, Bloom, je vois aussi, dans le mécanisme de rejet des écrivains américains, l’application de communautarismes que le monde anglo-saxon accepte voire revendique, disons qu’il défend, alors que l’idéal des lumières nous pousse, au contraire, à vouloir détruire ces communautarismes. D’où l’incompréhension ? Qu’en pensez-vous ?
Ce que dit Bloom sur Swift et la caricature anglaise est très juste. On ne peut dès lors que déplorer le raidissement puritain de tous ces écrivains anglo-saxons et leur formatage au politiquement correct.
(je ne sais pas du tout si je suis claire, là.)
que l’on croirait sortis d’un article du Monde Diplomatique ou d’un bouquin de chez Maspero
sirius et les clichés …
Quel tapage sur « l’affaire Ménard » !
La dernière fois que je suis passé à Béziers, j’ai eu l’impression d’être dans la casbah d’Alger !
Entre voir caricaturer le fondateur de ta religion et te faire égorger toi et tes enfants, tu choisis le symbolique ou le physique mon cher Brown? (Sirius)
Je n’ai pas d’enfants. Et puis, moi, j’ai choisi mon camp. Le bon. Ce qui ne semble pas être le cas de Sirius. Inch’Allah. Hi hi hi. ha ha ha.
Monde diplomatique : fécal
Maspero : puant
Egoutier dégouté
JC scato , lecteur du Monde D et des Editions Maspéro,
Histoire de la caricature et de la presse
satirique en France, des origines a 1945
http://www.bnf.fr/documents/biblio_presse_satirique.pdf
courageux, Benito facho JC est toujours présent mais de plus en plus fourbe
J’interviens bien tard. Le billet est navrant, nombre de commentaires banalement anti-américains le sont également.
Une remarque : il y a parmi les « signataires » des écrivains familiers de la France, notamment Russell Banks qui est chaque année à Paris à l’occasion des rencontres « America ».
C.P. : navré
Une photo de JC en train d’essayer de réfléchir
http://img.over-blog-kiwi.com/0/99/51/08/20140418/ob_477759_jay-cutler-muscles-show-off-leg-muscle.jpg
« Selon nos confrères de l’Alsace, une dame âgée de 94 ans est décédée quatre jours après être tombée lors d’un vol à l’arrachée à Colmar. »
Pas d’amalgame, surtout pas d’amalgame
Ce comportement haineux, très français, est évident quand on revient de loin.
http://www.philippebilger.com/blog/2015/05/la-haine-française-et-charlotte.html
La vie vous parlez beaucoup trop de votre cul pour laisser entendre qu’on en parle. Bon, est-ce vraiment regrettable, qu’en sais-je, les bases communautaires étant ce qu’elles sont faut bien un truc posé dessus pour sauver la face des cachés dans les bottes trop grandes pour eux.
« Le billet est navrant, nombre de commentaires banalement anti-américains le sont également. »
L’américanophobie ambiante de ce billet et commentaires est certes navrante, C.P., néanmoins on aurait aimé connaitre votre point de vue, probablement plus mesuré, sur ces signataires anti-Charlie ?
(je ne sais pas du tout si je suis claire, là.)
Tournez-vous un peu pour voir…
« Il faut en embrasser des grenouilles avant de rencontrer le prince charmant. »
Tiré de Libération, le journal des crons, la meilleure phrase de la journée !
Il est gentil, Bilger, cependant son hymne à la communauté nationale française fait sourire.
Cela fait bien un siècle qu’on la cherche !
Sur ce coup C.P. est lui aussi à côté de la plaque !
« Ce comportement haineux, très français, »
les expats et le camarade jc à û ils sont genti’
bon cette fois je vous promets de vraiment respecter votre pause déjeuner
à plus tard
Attila, les « signataires » ne sont pas plus que moi anti-Charlie. Ils disent raisonnablement ce qu’ils croient, -et qu’a rappelé John-, à savoir que la liberté d’expression doit faire avec un communautarisme auquel je suis pour ma part favorable.
Si j’étais agressif, je dirais que, athée, je ne suis pas certain que les tenants, en France, d’autres monothéismes, aujourd’hui hypocritement scandalisés d’une querelle après tout très ouverte, ne se soient pas dit quand les gens de Charlie-Hebdo (que je lis) se sont fait assassiner : c’est bien fait pour leur gueule !
Comme il ne semble n’y avoir plus que les corporatismes qui vaillent la peine d’être défendus chez d’aucuns faites en conséquence du français votre profession. Amen.
« Ils disent raisonnablement ce qu’ils croient, -et qu’a rappelé John-, à savoir que la liberté d’expression doit faire avec un communautarisme auquel je suis pour ma part favorable. » (C.P.)
Non ! Votre propos est honteux. La liberté d’expression doit être totale et n’a pas à « faire » avec les idoles lamentables de sectes communautaristes imbéciles …
Le communautarisme est contraire aux Lumières.
C.P., vous savez parfaitement que les seules « communautés » qui seront respectées seront les communautés d’origine immigrée. Les « communautés » autochtones continueront de se faire injurier, de voir leur histoire moquée et truquée et personne ne les défendra (ou si peu de monde).
PIERRE ASSOULINE AU SECOURS
Autrement dit C.P., ou Charlie cesse ses attaques contre toutes les religions, ou il les continuent contre toutes…La deuxième hypothèse ayant ma préférence.
On a le droit de critiquer durement toutes les religions à condition de n’en épargner aucune…
les continue…
Sirius, vous êtes plus modéré que vous ne l’étiez plus haut. Or, il m’arrive de craindre moi aussi l’Islam (j’ai parmi mes petits-enfants une Sarah Cohen et un Lior Braunschweig) … et l’espoir est d’abord de réduire la folie prosélyte d’une religion plus « jeune ». Je ne suis pas certain de l’effet des beaux discours sur l’intégration, mais ne vois pas non plus pourquoi il faudrait FAVORISER une communauté en grande partie immigrée. Qui en décide ?
Les « Lumières », qui n’étaient pas SI tolérantes et ne pouvaient, surtout, tenir compte de formidables poussées démographiques, n’éclairent plus grand’chose après 1920-1930, et presque rien du tout aujourd’hui. Il y a une autre manière de survivre.
Pour dire la vérité, ce qui s’est passé au Texas est inquiétant. Le communautarisme américain me paraissait relativement calme (je suis bi-national). Est-il enfin bon d’aller provoquer ? C’est tout bénéfice pour le Califat.
La thermodynamique ayant ses principes, il faut bien accepter que l’enfer soit exothermique pour faire du buzz, et une réalité quotidienne pour les vieux nolife en fin de vie. Je vous parlerai de mon Oncle d’Amérique , j’ai pas trop de temps en fait.
Bouh la la , une communauté de vieux peureux islamopobes, ça te fait de valeureux français lettrés, didon !
la vie dans les bois dit: 6 mai 2015 à 13 h 05 min
j’ai pas trop de temps en fait.
Vous avez raison, prenez le plus grand soin de votre agenda!
Peut-être faut-il user du concept « d’élite »
avec un degré sensiblement plus critique
que le simple brillant de la « réussite » ?
Mondanitéhennetellement.
Vous me décevez, C.P.
J’espère que vous avez bien réfléchi à votre position, le cul entre deux chaises !
Quelle belle image, tous accroches à leurs caricatures…
Des veaux, pour reprendre la plus célèbre, et qui me botte.
Arouet, vous ne me décevez pas. Mais je rêve la nuit d’une totale liberté d’expression, et je prends le jour les transports en commun. Vous « vivrez avec » jusqu’à ce que les colères se calment. Une des questions, -c’est encore le sujet-, est de savoir si la belle conduite de Charlie-Hebdo hier était aussi utile de fait que convaincante en conscience (je suis, comme John, parfaitement irréligieux).
« Est-il enfin bon d’aller provoquer ? C’est tout bénéfice pour le Califat. »
C’est discutable, C.P.
Le contraire de la provocation n’est-ce pas, en l’occurrence, la soumission ?
Pas sûr que le Califat en sorte grandi, notamment aux yeux des musulmans modérés, comme on dit ??
Quand les résistants tuaient des soldats allemands, et que par mesure de rétorsion ceux-ci fusillaient des Français, cela impliquait-il qu’il ne faille pas résister ?
Arouet dit: 6 mai 2015 à 13 h 16 min
Vous me décevez, C.P.
J’espère que vous avez bien réfléchi à votre position, le cul entre deux chaises !
Il est difficile, sur une question aussi délicate, de ne pas se retrouver, comme vous dites, le cul entre deux chaises. La loi française n’interdit pas la représentation d’une figure religieuse aussi importante que Mahomet. Mais entre ce que la loi n’interdit pas de faire et ce que la prudence, le sens des réalités et un minimum de délicatesse déconseillent de faire, il y a une grande distance. Le militantisme anti-religieux peut prendre des formes plus subtiles que la grosse dérision anti-religieuse.
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