Choqués par Charlie, des écrivains américains à côté de la plaque
Ils étaient six, ils sont désormais près de deux cents. Six écrivains américains s’étaient désolidarisés la semaine dernière de l’initiative du Pen Club International d’honorer le courage de CharlieHebdo ; la polémique aidant, ils ont été rejoints depuis par plusieurs dizaines d’autres, et ce n’est pas fini. Leur message est clair : on ne peut pas honorer la mémoire d’une rédaction aussi « islamophobe » et qui cultive ainsi le goût du blasphème. Il faut lire leur lettre collective qui a tout d’une pétition. Les responsables du PEN ne se sont pas donnés le ridicule de faire circuler une contre-pétition pour soutenir leur initiative, comme d’aucuns les en pressaient. Ils ont jugés suffisant de publier un communiqué et d’ouvrir un forum en ligne afin que le débat se poursuive.
Le gala du PEN, qui aura lieu ce mardi soir, se tient chaque année en smoking au Musée d’histoire naturelle. Cette mondanité est l’un des rituels de la vie littéraire new yorkaise. Son seul intérêt est de manifester le soutien des écrivains américains à leurs collègues de bureau emprisonnés, persécutés, censurés dans le monde. Or cette année, il a pris aux responsables du PEN d’honorer la mémoire des dessinateurs et journalistes de Charlie tombés au champ d’honneur en leur remettant le prix Toni et James Goodale (du nom de l’ancien avocat du New York Times) de la liberté d’expression et du courage. On a vu des initiatives plus indignes. L’appel au boycott de quelque deux cents écrivains se traduira par leur absence à la soirée et l’annulation de leur table et de leurs invités à cette table.
Qui eut cru que tant d’écrivains américains (ici la liste) maitrisaient si bien le français (on ne connaît pas d’édition de Charlie en anglais) et qu’ils étaient si nombreux à être abonné de longue date à Charlie (ce serait bien le moins pour porter un jugement d’ensemble) ! Réflexe de bon sens qu’a eu, pour sauver l’honneur, Robert McLiam Wilson dans The New Statesman. Ce qui les a le plus choqués : une couverture caricaturant Christiane Taubira en guenon, qui était en réalité de… Minute, amalgamée avec un dessin de Charb qui y répondait justement. Il s’avère d’ailleurs que la plupart de ces auteurs offusqués ne connaissent Charlie que par ses couvertures. Salman Rushdie les a justement tweetés à la Pirandello comme « six auteurs en quête de notoriété” et traités de « mauviettes » ou de « fiottes » selon les traductions (The award will be given. PEN is holding firm. Just 6 pussies. Six Authors in Search of a bit of Character) avant de mettre un peu d’eau dans son vin. Pas étonnant que Rushdie ait réagi aussi vivement car lui n’a pas oublié la frilosité teintée de lâcheté de nombre de ses confrères de langue anglaise lorsque sa tête fut mise à prix par l’Iran.
Maintenant, ils sont plus de cent cinquante, bientôt deux cents. C’est un écho de plus, un reflet de plus, de l’incompréhension américaine vis à vis de la conception républicaine que les Français ont de la laïcité et de la liberté d’expression, du sens de l’autodérision, du goût de la provocation, de la tradition de la satire, de l’humour français, du second degré à la française. La liberté, quoi. Car non seulement ces écrivains jugent Charlie islamophobe, et cette récompense susceptible d’attiser la haine contre les musulmans « déjà victimisés par la société française », mais il en est parmi eux pour le juger également raciste, antisémite, haineux, facho, si l’on croit leurs déclarations et tweets divers. Et Francine Prose, l’une de la bande des six à l’origine du boycott, tout en se refusant à traiter de nazis les collaborateurs de Charlie, les soupçonnent tout de même d’être des « néo-nazis » !. Ont-ils la moindre idée de ce qui se passe aujourd’hui en France ? Savent-ils au moins que les lieux de culte sont gardés par des parachutistes en armes et que ce n’est pas crainte d’une attaque des athées et laïcistes ?
Ils n’ont rien compris à la France ni à l’Europe, et n’ont vraiment pas pris la mesure des événements de janvier, la tuerie comme la manifestation. Le « malentendu », comme le disent pour apaiser la situation les gens de Charlie délégués aux Etats-Unis, n’est d’ailleurs pas spécifiquement américain puisque dans la bande des six à l’origine de l’affaire, il y avait un canadien d’origine srilankaise (Michael Ondaatje), un Australien (Peter Carey qui en a rajouté une couche en se justifiant par la dénonciation de « l’arrogance culturelle de la nation française, qui ne reconnaît pas son obligation morale vis-à-vis d’une partie importante et impuissante de sa population »), une britannique (Taiye Selasi). (lire ici dans sa version française la position contraire d’Adam Gopnik du New Yorker). Et je dois avouer que j’ai rencontré une semblable incompréhension au lendemain du massacre de Charlie en voyageant en Suisse et en Angleterre.
Franchement que Teju Cole en soit, cela m’est équilatéral. Mais que Michael Cunningham en soit, lui l’inoubliable auteur de The Hours et de Snow Queen, ça me fait de la peine. Pareil pour Joyce Carol Oates. J’ai bien envie d’aller les voir pour leur raconter un peu la France. D’autant que, nom de Dieu, si je puis me permettre, ce ne sont pas des musulmans qu’on assassine en France ! Jusqu’à plus ample informé, ces derniers temps, on a massacré ès-qualités des caricaturistes, des Juifs, des militaires, des policiers. On notera d’ailleurs que les écrivains américains qui ont une intime connaissance de la France, des Français et de leur langue, les Paul Auster et Daniel Mendelsohn pour ne citer qu’eux, se sont abstenus de participer à ce boycott, quoi qu’ils pensent de l’esprit de CharlieHebdo. Car c’est de défense de la liberté d’expression qu’il s’agit, et de rien d’autre, comme l’a souligné ce matin Richard Ford au micro de France-Culture.
Si lui et Junot Diaz, Lorrie Moore, Russell Banks, Joyce Carol Oates, Eric Bogosian avaient lu au moins quelques numéros de Charlie, s’ils s’étaient vraiment intéressé à la question autrement que par le biais pourri de leur politically correct, ils auraient découvert que l’hebdomadaire s’en est toujours pris à tous les pouvoirs politiques, syndicaux, industriels, sociaux et religieux. Qu’aucun corps constitué, aucune institution, aucun parti, aucune obédience n’ont jamais été à l’abri de leurs flèches souvent cruelles. Les riches et les pauvres en ont pris pour leur grade. Que l’entité qui a eu le plus à souffrir jusqu’à présent ce sont les chrétiens, tous les papes en tête, régulièrement caricaturés en enculeurs ou en enculés.
L’Eglise et ses représentants ont de loin le record de couvertures blasphématoires. Ces écrivains offusqués auraient dû au moins lire en ligne l’étude que deux sociologues leur ont consacrée (voir celle de cette semaine au-dessus). Comment ces écrivains osent-ils écrire que la distinction que le PEN veut leur accorder va donner de la valeur « aux sentiments anti-islamiques, anti-arabes, en anti-Maghreb qui prévalent déjà en Occident » !
Soudain, on comprend encore mieux l’absence de l’Amérique en tête de la manifestation du janvier. On a parlé de maladresse de la part du président Obama, de mauvaise appréciation de la situation par son ses conseillers, d’impératifs sur sa sécurité etc. On oubliait juste le vieux fond bien vivace de puritanisme, de moraline, de culpabilisation, d’hypocrisie et de bonne conscience qui ronge le raisonnement dans ce pays, ses élites en tête. Il est consternant que là-bas, même des écrivains, des romanciers, des poètes ne comprennent pas que l’on puisse être LIBRE de rire du sacré de l’autre, quel qu’il soit.
(« Charb montrant la dernière couverture de Charlie au lendemain d’un premier attentat, le 2 novembre 2011, couverture floutée dans nombre de médias de langue anglaise » photo Alexander Klein ; « La couverture de Charlie cette semaine »)
669 Réponses pour Choqués par Charlie, des écrivains américains à côté de la plaque
Ah pour l’avoir vu en vrai je t’assure que ça peut même finir la couche petit m.rdeux.
Vous assistez à des gestes de caméras.
Je ne parlais pas de mendicité avec réalité augmentée là.
Bon, va donc simuler tout sauf ta nostalgie chez Stéphane. Tcho
arf
Oufle ! Kamel Daoud a enfin ravi son prix immérité à Lydie Salvayre… Il était temps que cette injustice fut réparée grâce à la RDL-Goncourante et au Pen Club !
, et qui ne se respecte pas lui-même, n’a aucun narcissisme,
c’est d’abord un livre américain qui a ouvert la masse de livres sur « le NARCISSISME » -c’était son titre- et donc le narcissisme comme trait caractérisant le moment aux U.S.
CE SERAIT DONC UN EFFET DE CE NARCISSISME QUE MONTRE LE BILLET;
et reste à se deemander si on peut jouer ansi les concepts de la psychanalyse ainsi:comme les contributeurs qui y vont de faire défiler leur famille !
Non, mais sans rigoler, vous avez pas autre chose à faire que de vous engueuler pour quelqu’un qui a du métier, comme ça.
C.P. dit: 7 mai 2015 à 11 h 33 min
. Mais… il s’agit de théâtre, personne n’est obligé d’y aller
ça change quoi ? Vous croyez qu’ils vous laisseraient regarder tranquillement une pièce qui brocarde l’islam?
même Mahomet de Voltaire, ils voudraient l’interdire.
giulietta massina dit: 7 mai 2015 à 16 h 33 min
de la jaquette en évoquant Henri 3 ?
Cela me fait penser que, d’une certaine manière, cela reste assez curieux. On sait que la reine Louise de Vaudémont n’a pas eu d’enfants, on connaît la réputation du roi dans le peuple de Paris, on sait la différence entre les mignons, ou archimignons (dont les Joyeuse au premier chef), et les ordinaires muguets de cour, mais on dirait que les historiens hésitent à nous mettre quelque chose de précis en scène, comme ils le font pour maint roi et sa ribambelle de maîtresses ; d’autant que Henri III, a priori, avait des manières certes raffinées, délicates, mais pas plus loin.
Il est vrai que cela ne prouve pas grand-chose, confer par exemple Ernst Röhm… (C’est pas le point Godwin, hein !)
16:56, le PQ de Benito JC : un cas clinique, oui, le professeur Dubourget l’avait déjà diagnostiqué grave
Ouais, bon, peut-être que Dick Cheney il a eu un incident de chasse.
Mais enfin, je sais ce que j’écris.
« Mais on pourrait aussi se demander pourquoi un anti-islamiste européen s’en va agiter le Texas ! » (C.P.)
Soyez honnête, ami CP ! Le blondinet erlandais, député, était invité par une organisatrice américaine ! Ce ne sont pas des européens qui « agitent » le Texas …!
alors tu penses quoi du commentaire de christiane, Benito
Amoureux fou de Christiane, il n’est pas question pour moi d’étaler mes sentiments sur un blog…. fut il littéraire, prestigieux et passoulinien !
En outre, ce salopiot de CUPIDON m’ayant criblé de flèches, je suis en train de les retirer une à une avec l’angoisse de l’infection et la prudence du pédophile en activité…
Question : Cupidon est-il un agent infectieux ?
JC….. dit: 7 mai 2015 à 18 h 46 min
la prudence du pédophile en activité…
Et voilà ! Comme il n’y a pas de parkings adéquats devant la sortie des établissements de l’éduquenatte qui décidément ne pense à rien, ça fait des amalgames de petites cylindrées au repos arrêtées, et adonc on peut pas bomber…
Cela ne change rien, et je ne suis pas votre ami, salopard ! Franchement, le 11h03, que votre copain (vrai) a feint de prendre au sérieux, était une TRES mauvaise plaisanterie, vous savez pourquoi.
JC….. dit: 7 mai 2015 à 18 h 35 min
« Mais on pourrait aussi se demander pourquoi un anti-islamiste européen s’en va agiter le Texas ! » (C.P.)
Soyez honnête, ami CP ! Le blondinet erlandais, député, était invité par une organisatrice américaine ! Ce ne sont pas des européens qui « agitent » le Texas …!
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En effet, ce sont même des musulmans américains, auteurs de certaines des caricatures…! Enfin, tout le monde peut se tromper…
Non, je n’ai pas « feint » de le prendre au sérieux ! J’ai cru que vous l’aviez effectivement écrit. Vous m’avez déjà servi ce genre de sauce par le passé, mais il est vrai en moins corsé…!
Luriel dit: 7 mai 2015 à 17 h 39 min
C.P. dit: 7 mai 2015 à 11 h 33 min
. Mais… il s’agit de théâtre, personne n’est obligé d’y aller
ça change quoi ? Vous croyez qu’ils vous laisseraient regarder tranquillement une pièce qui brocarde l’islam?
même Mahomet de Voltaire, ils voudraient l’interdire.
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Mais il l’ont déjà par le passé fait interdire !! Vous êtes en retard d’une guerre…
pour ceux qui suivent Bello dans les tweet
Young Saul
The subject of Bellow’s fiction.
new yorker
http://www.newyorker.com/magazine/2015/05/11/young-saul?mbid=nl_050715_Daily&CNDID=26382597&mbid=nl_050715_Daily&CNDID=26382597&spMailingID=7724239&spUserID=NDEyMTkyMzE0OTMS1&spJobID=680730464&spReportId=NjgwNzMwNDY0S0
Selon Le Monde d’aujourd’hui, l’après Charlie fracture la gauche française…!
Les Bobos communautaristes à la C.P. qui sont prêts par irresponsabilité à transformer la France en un nouveau Liban et de l’autre les butés, ceux qui croient encore à la République, genre DHH et WGG !
Et tout ça, ça fait d’excellents Français, qu’i dit l’autre !
Il existe le nom d’une petite drogue locale qu’on appelle la pacalolo.
https://www.youtube.com/watch?v=UclCCFNG9q4
Une question à cent euros : Ça veut sire quoi réguler le communautarisme, comme le propose C.P. ?
Ça veut sire que la communauté juive va retrouver les lois qui régissaient la communauté juive en Pologne, avec les rabbins qui vont présider les tribunaux, ou au Moyen-Âge en Espagne avec des lois en dehors de la nation française pour régir la communauté juive selon les lois de la Thora ? C’est ça qu’i veut notre brave C.P., notre génie politique… ?!
réguler le communautarisme, c’est notamment avoir l’oeil sur -les possibilités de -couples mixtes,donc les invitations, les réceptions, etc
daniel dit: 7 mai 2015 à 15 h 48 min
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Oui, mais il n’empêche que DHH a raison de dire ce qu’elle dit.
Car il faut séparer ce que revendique cet homme politique britannique et ce que se permet de dire dans un reportage un journaliste à son égard. Je suis comme DHH parfaitement choqué par les propos du journaliste. Ce ne sont pas des manières dans un service public !
On n’a pas besoin du communautarisme pour ça ! Ça se fait tout seul ! Attali craint même que ça produise l’extinction des Juifs de France. Une sorte de Shoah administrative. J’espère qu’il ne va pas encore y avoir un abruti inculte et illettré pour me reprocher cette expression purement technique.
Les mariages mixtes se font tout seul, sans avoir besoin de communautarisme pour ça !
C’est même une crainte de voir ainsi disparaître la communauté juive.
C’est Attali qui dit ça et il a raison. J’ai l’exemple de ma propre famille. Je suis le seul rescapé de la famille qui se réclame du Judaïsme et de ses racines juives. Tous les autres ont basculé dans le clan des goys.
Réaction de mon frère cadet qui me croise dans la rue alors que je suis la veille de me rendre à Auschwitz en 2002 ; je porte des fleurs dans les bras pour les déposer sur le monument aux morts à l’intérieur du camp d’Auschwitz Birkenau : il s’esclaffe de rire.
Réflexion de mon frère aîné concernant sa grand-mère juive déportée en 1942 à Auschwitz : Qu’est-ce que j’en ai à faire ; je ne l’ai jamais connue.
Réaction de mon frère aîné à la mort de ma mère quand il apprend que ma mère a légué au Mémorial de la Shoah tous les documents afférents à ma grand-mère avec notamment le catalogue des collections de mode des années 1920 : il écrit une lettre au Mémorial de la Shoah en demandant qu’on lui restitue ces documents. Heureusement, il n’avait aucun pouvoir juridique pour obliger le Mémorial à les lui restituer. Mais Le Mémorial était prêt à entrer en conflit avec mon frère aîné par l’intermédiaire de ses avocats.
Voilà ce que c’est qu’une famille mixte !
« Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (également désigné par le sigle DSM, abréviation de l’anglais : Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), est un ouvrage de référence publié par la Société américaine de psychiatrie (APA) classifiant et catégorisant des critères diagnostiques et des recherches statistiques de troubles mentaux spécifiques.
Source : wiki.
C’est incidemment en recherchant le diag d’une pathologie, (trouvée !, ce qui va faciliter grandement ma lecture de certains » com’s)- mais que mon micro a catégoriquement refusé d’afficher- drivé par un robot redoutable d’efficacité- que je vous livre néanmoins le début de la requête.
DHH a raison de soulever la question ;
mixte ou pas, une famille n’est jamais simple à vivre , et surtout pas avec des « protagonistes juifs ».
C.P. n’est pas un Républicain. C’est un démocrate. Il dit bien la différence fondamentale entre un républicain et un démocrate.
Pourquoi ça, surtout pas avec des protagonistes juifs ! On frise l’antisémitisme là.
Je m’entends très bien avec ma cousine juive et sa famille qui est devenue ma nouvelle famille justement alors que j’ai rompu tout contact avec mon ancienne famille, avec mes deux frères que j’ignore et qui m’ignorent. Et c’est très bien comme ça. Je n’ai à voir ni à faire avec ces deux monstres.
J’ai changé entièrement de famille. Et ma nouvelle famille, juive, m’a adopté. C’est une sorte de miracle. La main de D.ieu.
dans une famille que j’ai bien connue,le fils unique se convertit et épousa une ex-nonne . le père avait déjà changé de nom, et il prit le nouveau nom du père, un nom bien français . cela fit des difficultés avec un de ses oncles qui avait lui épousé une femme chrétienne et martyrisait l’enfant juive que le couple avait adoptée qui n’était pas la solution à tous les conflits du couple et de ses familles .
les conflits dsurèrznr tout le vivant des « parents, avec le pôle chrétien très fier de ses valeurs , ett le pôle juif qu’avait désiré l’épouse chrétienne , en vain:cela ne lui avait pas plus ouvert la matrice que les portes de la synagogue ;juste les bras d’un amant kabyle avec lequel elle révisait ses fantasmes de bête de sexe.
Il y a des limites à la complexité dans une famille. Au-delà d’une certaine limite, il faut changer de famille parce qu’elle ne correspond plus à rien.
@16 h 28 min
trop facile.
Ce commentaire, qui se voudrait paré d’une légitimité, répondant à un « portrait » à charge tout aussi mièvre, n’est qu’une tentative de caution « morale » anticipée devant les intervenautes fascinés – on verra son « être ou ne pas être », le jour où il DEVRA NE PAS SE déballonner-,
Alors que ce n’est- Hélas !- qu’un air de mandoline du souteneur patenté venu défendre sa danseuse du ventre, qui se vend sur les trottoirs à ragots que fréquentent les soudards veules et paumés. Ah.
Elle est pas belle, ma caricature, Diago ?
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Vous nous donnerez la météo du 8 mai 1945, en Algérie et en Europe, ou il faudra que quelqu’un le fasse pour vous ?
complexité de la famille :en changer, c’est ce qui arrive lorsqu’on devient l’un des piliers d’une famille comme époux ou épouse;aujourd’hui, tout cela bouge, cela ne rend pas la famille d’antant plus aisée à vivre, mais on en désespère peut-être moins
le début de la requête
Ne sais pourquoi – c’est aussi absurde qu’improbable – je vous imagine allant chercher confirmation auprès d’un expert professionnel et cela m’amuse (un peu).
Oulala, la pauvre erreur de casting chez les vivants…
On trouve des excuses pour ses aplatissements comme on peut.
sur la famille encore pour finir, je ne sais plus ce que disait Kafka qu’on ne pouvait pas porter partout son père sur ses épaules .
et là même en changeant de ffamille, la question reste entière . la psychanalyse aide parfois à clarifier les questions ; il n’y a pas que la psychanalyse aujourd’hui.
Ce sont souvent les fratries « mal coagulée » qui font exploser les familles. Il y en a toujours un qui est plus aimé que les autres par les parents. Le malheur ou le bonheur a voulu que ce soit moi le plus aimé, le plus intelligent, le plus doué, le plus aimable, celui que ma mère a considéré comme un « messie ». Jalousie œdipienne des deux autres évidemment, qui aurait pu se résoudre dans une famille « normale », mais que le fantôme d’Auschwitz dans la famille a rendu improbable, à cause des conséquences psychique du sur la construction de l’œdipe dans les trois enfants de la fratrie. Jalousie œdipienne, terrible, violente, mortelle pour celui sur qui elle tombe. Mes frères, s’ils l’avaient pu, quand ma mère est décédée, m’aurait tué effectivement.
Les légendes servent donc à faire des gens qui passent 15 ans à écrire les mêmes paragraphes en boucle. Et ben ça vaut la peine.
J’ai lu un truc bien parisien, en substance: « il était trop respectable pour être aimé ».
Je crois que cela fait partie de la nécrologie d’un éditeur récemment disparu.
l’expressio de P.Assouline est très claire et soulignée par l’italique
: on a massacré ès-qualités des caricaturistes, des Juifs
Ce qui est tuant chez tous ces écrivains anglo-saxons, c’est le mot de « respect ». Le respect tue la vie. Le respect est une chose abominable. Le respect envahit notre société américanisée. Le respect tue l’esprit.
respect et de l’autre côté arrogance:
mais c’est à qui demande le respect aujourd’hui depuis l’âge de 10 ans.
Définissez ce que vous appelez le respect
si vous estimez votre médecin, vous respectez sa prescription et c’est ce qui vous conserve en vie.
dans le judaïsme, le respect des lois et tout particulièrement celle d’honorer,-respecter-père et mère -conserve en vie
Si je « suis » bien, hors le père et la mère, point de salut…
C’est drôle, cette équation, Doc’, respect= conserver en vie.
si voys êtes malsade, c’est le médecin qui est responsable de votre santé, votre vie . il fait une ordonnance et explique ce qu’il prescrit que vous devez respecter pour guérir.
Doc’, mais dans ce raisonnement, il faut émettre l’hypothèse, sans sourciller: je suis malade.
Hypothèse, que dis-je ! un » allant de soi » commune à tous ceux férus de psychanalyse, ou qui ne pensent que par cette » discipline ».
RESPECT EST UN MOT DE LA PANOPLIE DU PSYCHOLOGUE aujourd’hui, avec désir
Le mot respect, doit être associé au mot confiance. Mais pas que.
inutile d’en fajouter avec la psa;malade,c’est aussi une grippe, une gastro etc
j’arrete:wgg a raison de relever que respect est un mot à tout faire
et que dit le Poltergeist ?
« Ce qui est tuant chez tous ces écrivains anglo-saxons, c’est le mot de « respect ». »
Probablement que ces écrivains respectent leur tour dans les files d’attente. Autrement, je ne vois pas ce qu’il veut dire, lui qui ne lit aucun écrivain auquel il attribue une qualité.
Ah mais yaka faire comme dans les partis des « décideurs », dire seulement un chiffre sans décider de ce qu’il faut couper ni où ni comment. C’est récent et cela vient de décideurs professionnels. Il n’y a vraiment plus que les vieux cons pour aller acheter du rire au supermarché.
« Et je dois avouer que j’ai rencontré une semblable incompréhension au lendemain du massacre de Charlie en voyageant en Suisse et en Angleterre. »
Changer de tour operator ?
Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tost to me,
I lift my lamp beside the golden door!
Passou me semble avoir pas mal de peine à bien dire ce qu’il veut dire. Victime de la mode ? Il n’y a donc plus que ça ?
le communautarisme est totalement etranger a la perception qu’ont la majorité des juifs de laur appartenance à la nation française .
ils se reconnaissent pour la plupart dans la ligne definie par Clermont tonnerre qui au moment de leur emancipation preconisait de tout leur accorder comme citoyens ,rien comme nation
n’oublions pas qu’a eté percu comme une victoire ,comme le couronnement attendu de l’ accession des juifs à la plenitude de leur identité française et citoyenne à part entiere ,la fin du serment »more judaïco devant les tribunaux.
« Le malheur ou le bonheur a voulu que ce soit moi le plus aimé, le plus intelligent, le plus doué, le plus aimable, »
Ben oui, c’est comme sur la RdL…C’est terrible d’être le meilleur partout mon pauvre WG…
Quelqu’un peut me mettre ce clip sur Libération, j’ai pas le courage de m’inscrire
https://www.youtube.com/watch?v=NIZMpbb9FRA
» Je suis le seul rescapé de la famille qui se réclame du Judaïsme et de ses racines juives. Tous les autres ont basculé dans le clan des goys. »
Incroyable paranoïa de Widergänger…
Vos frères n’ont pas basculé dans le clan des goys, ILS ETAIENT GOYS, nés d’une mère catholique mariée à l’Eglise avec un homme d’origine juive mais converti et élevés eux-mêmes dans le catholicisme.
Vous êtes un beau salopard de ne pas leur reconnaître le droit de rester ce qu’ils sont.
Moi je suis d’accord pour un p’tit déj’
Si lui et Junot Diaz, Lorrie Moore, Russell Banks, Joyce Carol Oates, Eric Bogosian avaient lu au moins quelques numéros de Charlie, s’ils s’étaient vraiment intéressé à la question autrement que par le biais pourri de leur politically correct
Cette présentation des choses est tout de même cavalière et hasardeuse. D’abord il n’est pas assuré que l’un ou l’autre des écrivains cités n’ait pas jeté un coup d’oeil à quelques numéros de Charlie hebdo. Ensuite, on imagine que des gens de l’envergure intellectuelle de Russell Banks ou de Joyce Carol Oates sont capables de réfléchir par eux-mêmes sans tomber dans le politiquement correct basique.
Vous êtes un beau salopard de ne pas leur reconnaître le droit de rester ce qu’ils sont. (Geo)
Le gros problème de Widergänger, c’est qu’il a le plus grand mal à admettre que l’autre puisse avoir raison, ne serait-ce qu’un peu. D’où sa tendance coupable à la simplification abusive et à l’invective.
« le politiquement correct basique. »
Vous galégez, là.
Il n’y a pas à argumenter sur un billet indéfendable !
Vous galéjez, j’en perds mon french.
22 h 02 min
un qui tient ses fiches à jour.
Oui, absolument DHH. C’est vous qui avez raison.
Boh le respect c’est surtout dans le rap… Comme de toutes manières la musique est loin d’être transcendante…
T’es jaloux, geo, tu sais pourquoi ? Parce que t’es géostationnaire…!
On reconnait l’Artiste à la fin, mais sur la touche finale, je sais pas, elle aurait peut-être préféré du canard
C’est bien les stéroïdes. Combien de grammes, toi?
Eugène dit: 7 mai 2015 à 22 h 11 min
Tu sais, mon petit Eugène, quand on t’a lu, tout le travail est déjà fait ; t’as déjà sacrément simplifié. T’es un brave petit chéri !
…
… » Utopie « ,!…la Non – société,…niveau X nazie,…des Soumis & Persécuteurs,!…
…
…ou çà,!…un petit-écart, qui deviendra grand,!…
…etc,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…
…
…augmenter le taux d’abrutis ( % ),!…
…encore Plus,!…c’est mieux ainsi,!…
…quel futur,!…etc,!…de douceurs et pralines en coeur,!…
…Waterloo,!…Waterloooooo,…aux Ô,!…
…
…
Christiane, votre message de 12:07, hier, vous donne un droit rare : visite de Porquerolles en scooter rose*, aux dates et heures de votre choix !
Malgré l’affection que je vous porte, et qui tord mes viscères d’un désir bestial, nous pourrons parler littérature… J’ai attaqué hier « Venises » de Paul Morand, un de lui que je n’avais pas lu : début éblouissant.
* je l’avais repeint en bleu marine, j’avais l’air d’un postier ; je l’ai remis en couleur rose, j’ai l’air d’une fiotte innocente …
Malgré un profond sommeil réparateur, j’ai rêvé cette nuit de C.P. et de son « communautarisme régulé » à l’américaine que je trouve détestable, absolument détestable.
On peut appeler ce rêve cauchemar.
Il ne faut pas appeler, cher C.P., « communautarisme de fait » en France ce qui est en réalité « califat ennemi » implanté sur le territoire, cinquième colonne constituée d’étrangers aux valeurs françaises qui par bêtise régalienne possèdent des papiers certifiant qu’ils sont enfants de la république.
Le Grand Remplacement est en route…. Tremblez mollusques visqueux ! …et bonne journée !
LES BEBES CHARLIE….
« Plus de 530 «signalements de suspicion de faits de radicalisation» (536 précisément) dans les établissements scolaires, entre septembre 2014 et la mi-mars 2015.
Un chiffre dérisoire au regard des 12 millions d’élèves français, mais qui n’étonne pas au vu des 3.100 cas de radicalisation islamiste constatés en onze mois sur l’ensemble du territoire. Preuve, s’il en était besoin, que le fait d’être scolarisé ne protège pas du phénomène.
Pour la première fois, l’Éducation nationale avance donc des chiffres, elle à qui l’on a pu reprocher une certaine frilosité sur la question. «Ce chiffre montre que l’on est capable de compter les jeunes en question», a indiqué la ministre de l’Éducation, qui a dévoilé cette donnée lors de son audition le 6 mai »
Joyeux poupons islamistes radicalisés, au travail ! l’école sert à ça…
Paul Bismuth, un grand républicain.
Je me réjouis à l’idée que les grosses gue.nons vont quitter un jour le Zoo et retourner vivre heureuse dans leur espace naturel, la forêt vierge…j’adore ces bêtes gracieuses !
Il n’est pas interdit de rêver, n’est ce pas ?!
survol rapide des pseudos, après recoupement familial et épuration ethnique, qui reste?
Pour infos :
La suite :
Quoi ?! Nous serions d’après Mas Cédric, et les liens étudiant, en plein dans une Troisième Guerre Mondiale !
Ben, ça alors ! Si je m’attendais à ça…
Je laisse tomber Paul Morand et son Venises, et je reprend Sun Tsu, von Clausewitz, Beaufre et Toukhatchevski….
Un adepte d’une vision providentialiste des affaires humaines (ce que je ne suis pas) interpréterait sans doute l’exécution des journalistes fanatiquement anti-religieux de « Charlie Hebdo », assortie de celle de quelques Juifs probablement sionistes, comme un châtiment mérité. Le même — en accord en cela avec la vision doloriste des Juifs religieux — verrait certainement dans la Shoah une punition infligée pour ses fautes à son peuple élu par Yahvé. Hitler apparaîtrait alors comme le bras armé de la vengeance divine. Quant à moi, je considère de telles expériences de pensée comme relevant de la métaphysique amusante, tout au plus.
Tu avances masqué, John Brown !
Mais tu as oublié une chose : ta barbe de barbare barbaresque (dans laquelle grouille des idées nauséabondes nous rappelant les jours les plus noirs de notre histoire la plus sombre)… elle dépasse de ton masque !
Quant à moi, je considère de telles expériences de pensée comme relevant de la métaphysique amusante, tout au plus.
En matière de métaphysique, je me demande si, bien avant les roustons de Platon, on nous a jamais servi autre chose que des tours de métaphysique amusante. Mais dans le registre du pitre, un Heidegger n’arrivera jamais à la cheville d’un Groucho Marx.
Dans le domaine des pitreries, Heidegger est souvent bien meilleur que mon idole Groucho Grosse Moustache, pilosité qui permet de le différencier rapidement d’Adolf Petite Moustache, un autre pitre passé de mode.
Eh bien, JC, comment conduire une vespa rose, les mains liées et attaché à une colonne comme Saint Sébastien, « couvert de pointes comme un hérisson » ? El Greco, Mantegna (au Louvre), Ribera (au MUMA du Havre), Reni (au Prado – construction en diagonale…)… tant ont été inspirés par cet adolescent androgyne livré nu à la férocité des archers, un vrai homme de chair et de sang (à profusion !). Ce rebelle, favori de l’empereur, offrait en son martyre, la figure ambiguë du plaisir, voire de la volupté accordée à la douleur et à la mort (provisoire !). Vous voici donc pas très éloigné de Sade, Poe, Baudelaire… Le plus sexy de tous les saints et la première figure de nu masculin dans la peinture classique : quel choix ! (même si vous avez remplacé les archers de l’empereur par les putti d’Eros.)
Oui, « Venises » de Paul Morand. Superbe. Lui aussi a double visage… et pourquoi pas certain « Voyage du Condottière » ou du même Suarès « Temples grecs – Maisons des dieux »?
Parler de littérature, oui, plus que vos flèches empoisonnées sur le communautarisme, les étrangers (ne le sommes-nous pas chacun pour l’autre ?),l’islam ou de Mme Taubira (courageuse,cultivée mais un peu dépassée…),
J’ajouterais quelques vers de Pétrarque en écho à votre commentaire spirituel et habile :
« Amor m’à posto come segno a strale, / come al sol neve, come cera al foco, / et comme nebbia al vento; et son già roco, / donna, merce chiamando, et voi non cale. / Dagli occhi vostri uscio’l colpo mortale, / contra cui non mi val tempo né loco; / da voi sola procede, et parvi un gioco, / il sole e ‘l foco e ‘l vento ond’io son tale. / I pensier’ son saette, e ‘l viso un sole, / e ‘l desir foco : e’nseme con quest’arme / mi punge Amor, m’abbaglia et mi distrugge ».
(Pétrarque, Canzoniere – traduit par Blanc P., Paris, 1988, canzone 113, p. 264)
« Amour m’a établi comme cible à ses traits,/ comme au soleil la neige, comme la cire au feu, /et comme brume au vent ; et enroué je suis,/Madame, à réclamer merci; mais peu vous chaut. /De vos yeux est parti le coup mortel/contre quoi temps ni lieu ne me servent de rien ; /de vous seule procède, et ce vous semble un jeu,/ le soleil, et le feu, et le vent, dont je suis tel./ Les pensées sont les flèches, le visage un soleil,/et le désir un feu; et de toutes ces armes/ Amour me point, éblouit et détruit. »
je me demande si, bien avant les roustons de Platon, on nous a jamais servi autre chose que des tours de métaphysique amusante.
Ceci est mal formulé. Il fallait écrire :
» je me demande si, depuis bien avant les roustons de Platon, on nous a jamais servi autre chose […]° .
Ah mais. C’est que je ne prends pas mes modèles de style dans les billets de l’hôte de ces bois. Bien que non-membre actif de l’acaca ah caca endémique Congourd, en matière d’écriture je ne me mouche pas du coude.
Oui, « Venises » de Paul Morand. Superbe. Lui aussi a double visage… et pourquoi pas certain « Voyage du Condottière » (Christiane)
On va quand même pas mélanger les torchons avec les serviettes. Morand, c’est honnête, mais Suarès, c’est très au-dessus.
Chère Christiane, vous allez un jour m’expliquer – on apprend à tout âge et j’ai du temps – comment est il possible d’aimer sans détester ?
Aimer et détester avec la même vigueur, le même engagement et la même sérénité…..
Mme Taubira (courageuse,cultivée mais un peu dépassée…) (Christiane)
Vous voulez sans doute dire « débordée ». C’est vrai que, face à la remontée du racisme ordinaire, elle a fort à faire, la pauvre. Vive la solidarité des Christianes, en tout cas !
– on apprend à tout âge et j’ai du temps – (JC)
C’est ce qui s’appelle se faire de douces illusions et tirer des plans sur la comète.
Ce n’est pas parce que tu es gâté, pourri, moisi, par les excès où t’a conduit ta vie dissolue et perverse, JB, que les gentils galopins dans mon genre ne te succéderont pas de plusieurs décennies …
Au bilan, tu l’a « bien cherché »…non ?….uhuhu !
je ne voudrais pas intervenir dans le flirt entre Christiane et Benito JC mais c’est quand même le mariage de la carpe et du chaud lapin raço/facho/ringardo, la différence entre une certaine classe contre goujaterie/perfidie et glorification du fascisme amusant… ya des limites quand même…
– on apprend à tout âge et j’ai du temps – (JC)
Sur le chemin de la Tour fondue, bien calé derrière le guidon de son scooter rose, pépé JC rêvassait. « On apprend à tout âge, se dit-il, et j’ai du temps ». Assez satisfait de sa trouvaille, il mordit un peu sur la ligne blanche, au moment où arrivait la camionnette du laitier, Brahim Ben X, père de six enfants. Pour le pépé JC, il fut à jamais trop tard pour apprendre. Le Grand Remplacement était décidément en marche.
Anna Fort, nous la joue GALA ou Paris Catch ! Comme toujours, elle est un peu en dessous…
Bon ! …. la Belle, qui dodeline dans le Port aux eaux calmes, attend ma visite. Bonne journée !
Revenu de la Tour Fondue au volant de sa camionnette, le malin petit tailleur Brahim Ben X dit à ses douze enfants, réunis en cercle autour de lui : « Aujourd’hui, j’en ai encore tué un « .
à J.-M lePerv : très drôle, on rêve, on biche, on en redemande
Entre 9:19 et 9:24, le petit tailleur Brahim Ben X passe de 6 à 12 enfants : on vous avait bien prévenu. Impossible de lutter contre une telle natalité.
Bonjour, dear passou. votre notule sur Durand est dans les tubes ? (re)parlons un peu de l’édition parisienne, ses figures, ses haines recuites (renaud camus). Autre chose que la foi du Charbonnier.
Au commencement ils étaient socialistes, après la guerre des roses c’est désormais la guerre des (em)manuel ! Todd versus Valls, et pendant ce temps-là…
Comment peut-on écrire que les rassemblements spontanés du 11 janvier réunissaient « la France anti-dreyfusarde, catholique, vichyste », alors que Clopine en était ?
« T’es jaloux, geo, tu sais pourquoi ? Parce que t’es géostationnaire…! »
Non géotrouvetout WG!
Ceci dit, je retire l’injure « salopard » à ton égard, car je suis souvent d’accord avec toi et tu es sans doute plus cinglé que méchant…
« Comment peut-on écrire que les rassemblements spontanés du 11 janvier réunissaient « la France anti-dreyfusarde, catholique, vichyste », alors que Clopine en était ? »
Bonne remarque Jacounet.
Clopine l’est instinctive, l’a participé à l’émotion, l’a pas réfléchi, fouchtra !
un mensonge de plus de Benito JC le Fourbe:
il part « définitivement » tous les jours à la même heure… pour aller travailler… alors qu’il a « 92 ans » !!!
@ Anna Fort qui dit le 8 mai 2015 à 9 h 19 min….
Une réponse possible en gommant ce qui est hors-propos (un flirt !) serait de s’interroger sur ce qui pousse, dans ce monde virtuel et anonyme, certains commentateurs à endosser un rôle, transformant le « salon » en plateau théâtral et leur propre langue en langue étrangère.
Autre réponse possible : les pseudos permettent-ils d’exprimer des pensées tues parce que peu glorieuses dans le quotidien où chacun porte un masque ?
Ce blog ouvre à des commentaires délirants, passionnants, insupportables, fins ou lourds. Mis à part les commentateurs sincères et honnêtes, la cohorte des trolls rampants et répétitifs, il y a dans ce fatras, cette mirlitonnade, un monde d’ombres errantes (du noir naissent les revenants) qui incite au dialogue ? même si, sur cet échiquier paradoxal, se croisent la tempête et la nuit, la lumière et son contraire, la carpe et le feu, la pantomime et la parole, la parole et son épuisement (son ensevelissement).
Ne dit-on pas que Mr Assouline est un passionné du jeu d’échecs ? Cet échiquier est traversé parfois par l’absurde, le néant (celui qui borde le chemin qui mène à l’écriture)car les présences rencontrées ne sont pas exactes. Qu’est-ce que l’essentiel à lire, ici ? Le billet (souvent controversé), les commentaires, « soi » dans l’autre ou en opposition avec l’autre ?
Puis, on éteint l’ordinateur et le silence revient.
Christiane remonte au créneau sur la RdL de façon impressionnante! Nous nous en félicitons.
Ceci dit une idylle Christiane-JC ne ferait que prendre la suite d’autres flirts ou liaisons avérées: TKT/Sandgirl (il me semble qu’elle draguait aussi Passou), ML/Ange et Démon (paix à son âme hélas), MàC/SMDR, Daaaphnée/ueda et je dois en oublier…
RdL concurrent de meetic 3ième âge?
« Puis, on éteint l’ordinateur et le silence revient. »
Puis ivre de silence, on revient… à son ordinateur, Christiane !
Et pourquoi y revient-on ?
L’effroi du tombeau, probablement…
http://www.gallimard.fr/catalog/entretiens/01025213.htm
« RdL concurrent de meetic 3ième âge? »
RdL: Rencontres délicates et littéraires.
Rencontres débonnaires et lubriques.
Rencontres ductiles et longanimes.
Rencontres doctes et licencieuses…
Ad libitum et femme.
…
…Non,!…çà ne va pas du tout, pour vous autres,!…
…
…l’immigration,!…c’est qu’il y a des motifs-sérieux,… » pour le monopole des affaires politiques « ,!…ou çà,! ou çà,!…
…
…d’abord, les fruits des loyers,!…entasser, entasser, les,!…
…( vivre dans des espaces de plus en plus réduits ),!…
…
…ensuite,!…vendre son peuple,…et sa république,…
… à d’autres » soumis – heureux – abrutis « ,!…( mafias de communautés,… religieux – corporatisme ),!…faite votre choix,!…
…
…par quels commerces, l’immigration clandestine,!… » occuper le terrain, déjà,! « ,…
…des commerces » grouper » , ( pour inscrire, les immigrés en demandeurs subventionnés par l’état,!…( emplois,…juste le temps réglementaire, pour toucher,! ),!…
…
…( possible, abus et viols, pour payer ses fins de mois,!…à l’occidentale,…en face ou au dos, des conjoints légitimes,!…),!…
…
…et, véritable commerce, d’intégration dans l’islamisme touristique,!…
…chéris, cette année c’est les royaumes – unis du pétrole,!…comme l’année précédente,!…pour faire commerce de chair à canon, pour nos filles,!…( classes moyennes ),!…
…
…arriver,!…aux communautés à faire la loi, chez-nous, en Europe,…déjà, devoir acheter dans la mondialisation,…participative,!…
…
…ou sont les européens,!…
…se matin, les voir, tenir des heures, avec une tasse de café, sous le menton,!…
…
…en allant achetez mes
…
…il y a bien,!…une volonté, des gouvernements européens,!…à détruire les races – européennes,!…
…comme jadis,!…tout les barbares ou immigrés, à détruire Rome,!…
…les lobbyings, & offshores,!…ou pétrole,!…pour détruire les vraies communautés – européennes,!…
…
…pas de quartier,!…donc,!…reste à épouser,!…une vraie scandinave,! ou autres russes,!…très blanche,!…sans » toys » pour se continuer à survivre,!…
…c’est pas demain, la veille,!…que je vais faire » famille « ,…avec tout ces » porcs » au gouvernements d’Europe,!…
…
…et, non pas du Lolo de Tunis à huit quartiers de Toto,!…
…etc,!…un dessin,!…
…les états à nous » embrocher » sans quartiers,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…
…
…l’Europe des » chiens « ,…etc,!…
…
Todd plaque de vieilles grilles d’analyse sur la situation actuelle. Il ne veut pas voir que les choses ont radicalement changé, comme il n’a pas voulu voir l’émergence d’un nouvel antisémitisme (jusqu’à l’attentat de l’hyper-cacher !) parce qu’il ne correspondait pas au vieil antisémtisme français.
Il est convaincu que ses schémas éculés et ses cartes périmées suffisent à tout expliquer. Or ce n’est pas seulement deux France qu’il y a aujourd’hui (la révolutionnaire et la contre-révolutionnaire, pour faire court), mais trois ou quatre si l’on ajoute la France périphérique de Guilly et celle des banlieues – dont la gauche se refuse à considérer la radicale nouveauté.
De même, il est absurde de confondre le monde ouvrier français et la jeunesse issue de l’immigration dans une entité commune (le vrai peuple, la France « résistante » opposée au néo-républicanisme des classes moyennes, européistes, libérales et soudées par l’islamophobie), ce sont deux mondes qui s’ignorent totalement.
Il est temps pour la gauche de changer de logiciel, de remiser celui de la lutte des classes et de passer à celui du choc des civilisations, car c’est bien lui et lui seul qui explique le terrorisme islamiste et la montée fulgurante du salafisme en France. Il y a chez une fraction non négligeables des musulmans une volonté ouverte de suvertir nos démocraties vermoules, avec la complicité d’imbéciles et de traîtres avérés comme Jambrun, ou d’idiots instruits comme Todd. Et c’est pourquoi ce qui se joue en Irak, Syrie, Lybie, Israël nous concerne directement. Plus les islamistes remporteront de victoires à domicile, plus ils avanceront leurs pions à l’extérieur pour nous destabiliser. L’attaque contre Charlie Hebdo (qui n’est qu’un début) est l’illustration de cette stratégie. On ne peut pas séparer les attentats en France de la situation politique internationale. Nous sommes bien entrés dans une forme de guerre mondiale, même si celle-ci, pour l’instant, est encore de basse intensité.
Lu dans « Le Monde des livres » de ce jour un article de Jean Birnbaum saluant la réédition de « Penser/Classer » de Georges Perec. De ce maître de l’inversion des signes que fut l’auteur de « W ou le souvenir d’enfance », Birnbaum dit sobrement ce qu’il y a à dire. De la critique de classe digne du grand écrivain qu’elle considère.
…
…Cassandre,…à 11 h 26 min,!…merci,!…pour la passe,!…
…
…Goal,!…très juste,!…
…
…Stopper, l’immigration,!…
…et renvoyez » mani militari « ,!…tout les milliers d’immigrés chez-eux,!…
…
…proprement avec calme, avec ou sans maisons de verre en connivences,!…
…vite,!…et partout,!…etc,!…agir, et se tromper ensuite,!…
…etc,!…merci,!…
…
Todd nous refait le coup du pétainisme transcendental, ni plus ni moins ! Omnubilé par les permanences historiques, il voit dans les manifestants du 11 janviers les descendants des Vendéens, des Versaillais et des Vichystes : c’est une véritable saloperie intellectuelle de sa part, un crachat à la figure des manifestants et des victimes des attentats !
Hors de question de laisser passer ça ! Cette bataille d’idées est aussi importante que l’était l’Affaire Dreyfus ! Il faut la gagner à tout prix.
« l’invention de l’identité française », c’est de qui ?
Ce blog devient apparemment un commentaire des textes du « monde des livres » du vendredi, ma parole… Si c’est le cas, comment se fait-il que personne (ni Christiane ni JC) n’ait encore évoqué J. Ellroy et son dernier navet, bien qu’il se soit soigneusement tenu, à l’écart de la déplorable pétition lancée par Glenn Greenwald ? Faudra-t-il attendre la future chronique de Passoul ou celle d’Ultra Brite, jeudi prochain pour se lancer à l’assaut de Perfidia ?
« …et renvoyez » mani militari « ,!…tout les milliers d’immigrés chez-eux,!… »
A commencer par vous, en Sicile ?
Avec son livre, Todd il vise surtout les têtes de gondoles, comme Zemmour, Cassandre !
Bien sûr que oui, on a salement réfléchi avant d’y aller, à la manif du 11 janvier. Jusqu’au dernier moment on s’est interrogés ! Certains de nos potes refusaient catégoriquement de « se ranger derrière » les chefs de gouvernement que l’on sait. Mais il y avait aussi, devant nous, les copains de Charlie Hebdo : c’est pour ceux-là que nous y sommes allés…
Et puis, ce jour-là, l’atmosphère incroyable de partage qui régnait dans le cortège (tout le monde parlait à tout le monde…) n’avait RIEN de ce que Todd décrit. Par exemple, les fenêtres des immeubles devant lesquelles passait l’immense cortège étaient fort nombreuses à être ouvertes. Et s’en échappait des flots de musique arabe, yiddish, française…
Dans le cortège, à un moment, quand nous avons pu un peu marcher (parce que dites-donc, Paris est grand et je suis toute petite, mais on était serrés comme des sardines!) j’étais entre un punk à chien, muni de son pack de Kro sous le bras, et une Dadame à collier, sac en cuir pleine peau et fleurant bon le Poison de Christian Dior. Ces deux-là ont commencé à bavacher ensemble, regrettant tous deux les paroles gurerrières de la Marseillaise…
Je vais vous dire la vérité sur ce jour-là : c’était un immense réconfort. Il n’y a eu aucune « récupération » d’aucune sorte, au contraire, il y avait comme une fierté générale d’être tous là, on s’étonnait nous-même de l’intelligence pacifique qui s’échappait du cortège. Et puis tous ces crayons brandis en guise d’armes, ce symbolisme de la liberté, bon dieu… Certes, je suis plutôt d’extrême-gauche, mais nom de dlà, ce jour-là, je crois qu’on était tous des enfants de la République avant tout. Et l’émotion collective est un des meilleurs adhésifs qui soit ; même si je n’ai pas été jusqu’à biser les CRS (d’autres l’ont fait !), j’avais moins la honte ce jour-là que d’autres d’être française…
La réponse est ici, Phil
http://www.marianne.net/Malaise-dans-l-identite-francaise_a215713.html
Todd doit confondre avec les manifs contre le mariage pour tous, P’titsuisse et gros goûter ?
dear Attila, ceux qui ne connaissent pas au débotté qui était le sire de Baudricourt ne savent pas ce qu’est l’identité française.
« Jeanne d’Arc (alias Marine le Pen) alla trouver Robert de Baudricourt à Vaucouleurs, à trois reprises, afin qu’il lui donnât une escorte pour qu’elle puisse se rendre auprès du dauphin Charles, à Chinon. Ce qu’il accepta finalement le 23 février 1429, ponctuant sa sentence ainsi : « Va… va et advienne que pourra. » »
« Je vais vous dire la vérité sur ce jour-là : c’était un immense réconfort. Il n’y a eu aucune « récupération » d’aucune sorte, au contraire, il y avait comme une fierté générale d’être tous là, on s’étonnait nous-même de l’intelligence pacifique qui s’échappait du cortège. » (Bécassine, dans « Bécassine marche à pied »)
Le 7 mai à 19h16, C.P. s’adresse à JC en ces termes : » je ne suis pas votre ami, salopard ! »
La fin d’un monde ? Nous aimerions avoir l’avis de ueda sur ce renversement d’alliances.
Todd dit toujours la même chose, de façon biaisée : il reproche aux Français de ne pas être des Anglais. En gros, ça se résume à peu près à ça.
…
…Attila,!…à …12 h 11 min,!…
…
…la Sicile, est une plateforme de l’Europe,!…de tout temps,!…
…avec, ou sans flamands rose, à la gomme,!…
…
…Attila,!…et mongols, à yeux bridés,!…
…retour en Mongolie,!…
…européens des huns, à cheval de mon cul,!…Please of course,!…
…suivant,!…Ah,!Ah,!…etc,!….
…Go,!…
Le 7 mai à 19h16, C.P. s’adresse à JC en ces termes : » je ne suis pas votre ami, salopard ! »
La fin d’un monde
La fin d’un style, en tout cas. Usurpation de pseudo ?
Dreyer, B(r)esson, Preminger, Rivette. La cinémathèque de M. Todd sera bien pauvre après l’épuration.
La masque de la turlutte dit: 8 mai 2015 à 12 h 48 min
Le 7 mai à 19h16, C.P. s’adresse à JC en ces termes : » je ne suis pas votre ami, salopard ! »
La fin d’un monde ? Nous aimerions avoir l’avis de ueda sur ce renversement d’alliances.
C.P., J.C., Brown, WGG… sont pour moi des camarades de blog.
Ce sont des singularités, qui sont ici sous les masques qu’ils ont choisis (je ne m’intéresse pas aux personnalités réelles).
J’apprécie aussi bien leur sagesse que leurs folies.
Il n’existe pas d’alliance ni de retournement d’alliance.
Ce sont des singularités (Bab…)
» des singularités « … C’est très joli ; ça évoque ces singularités de l’espace-temps dont nous parlent les astrophysiciens. Tous autant que nous sommes, sur ce blog, sans oublier le maître de céans, nous sommes des genres de trous noirs, attractifs et répulsifs à la fois. Fans de gravité, jusqu’à la dilution, le retour ultime à la légèreté. « Comment vous sentez-vous ? » demandait Saint Pierre à l’un de ses hôtes. A quoi l’autre lui répondit : « C’est fou ce que je me sens léger ».
WG devient Cassandre!
ça lui va très bien.
@ Cassandre 8 mai 2015 11 h 26 min
E. Todd, Qui est Charlie ? Page 50 :
« La validation de Maastricht par l’électorat a mis en évidence une dimension verticale d’insertion dans la structure de classe et une dimension horizontale de positionnement géographique sur l’axe centre/périphérie. »
On me prévient sur le Port : ça va mal en RdL ! Fonce …
Choqués par Charlie ? Euh… plutôt choqué par Charlot, le Roi de Corrèze, l’empeureux des glandus, le président de la Ouaispublique.
Quand aous allez cesser, vieux c.ns séniles, de célébrer vos vieilleries WWI et WWII ?
Avec vos commémorations 1918, 1945, vous obligez nos chers élus à prendre ces têtes de c.ns attristés devant des militaires amusés, alors qu’ils n’ont qu’une envie, nos élus, s’envoyer en l’air, à table, au lit, sur l’armoire, avec leur concubine appointées par l’Etat ?
Soyons moderne, nom de Zeus ! Célébrons Martel à Poitiers et la Saint-Barthélemy future …
P’titsuisse et gros goûter dit: 8 mai 2015 à 12 h 14 min
Marrant, votre compte-rendu
« j’étais entre un punk à chien, muni de son pack de Kro sous le bras, et une Dadame à collier, sac en cuir pleine peau et fleurant bon le Poison de Christian Dior. »
Des noms, des noms
Si j’en crois votre imaginaire, attends-voir, bouguereau et Daaphnée?
Qu’est devenu le remarquable bouguereau?
« RIEN de ce que Todd décrit. Par exemple, les fenêtres des immeubles devant lesquelles passait l’immense cortège étaient fort nombreuses à être ouvertes. Et s’en échappait des flots de musique arabe, yiddish, française… »
J’ai sauté un maillon.
Ils restaient donc chez eux à faire la fête plutôt que rejoindre la manif?
(Le correcteur automatique s’obstine à transformer ‘manif’ en ‘manie’, on voit bien qu’il est français)
« j’avais moins la honte ce jour-là que d’autres d’être française… »
Vous n’auriez plus honte en étant la citoyenne de quel pays?
Il est étrange que pour comprendre un phénomène social aussi saturé d’émotions on s’adresse au personnage le plus hystérique du PSF!
(Paysage Sociologique Français)
Phil à 12h24, au débotté, oublié que l’identité américaine était il n’y a pas si longtemps appelée : melting pot, ; c’est en lisant la plaque tournante sicilienne de Giovanni, que je r’pense à mon Parrain…
Respect au Général, today.
http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/05/07/le-general-francois-laurent-sevez
La Farce du 11 janvier des Charlots !
Rien n’est plus actuel que le cri de Munch et alliés : « Au secours ! les c.ns nous cernent ! »
Page 192:
« Ni la famille communautaire endogame, ni l’islam n’ont pu jouer, pour la deuxième génération née en France, le rôle d’une couverture protectrice au sens de Polanyi. La confrontation avec les valeurs individualistes de la société industrielle et postindustrielle a été immédiate, brutale et destructrice. La bonne référence, pour comprendre la désorientation des jeunes des banlieues, ce n’est pas ce qui se passe dans la vallée de l’Euphrate et le désert syrien, mirage et puits de violence surgis d’un autre monde. C’est ce qui s’était passé en Angleterre pendant la première révolution industrielle: la déculturation brutale des ouvriers, produisant fragilité familiale, difficultés éducatives et alcoolisme. L’une des voies de la survie avait été, pour les plus qualifiés de ces ouvriers, le protestantisme des sectes. AUX FRONTIERES DE L’ANEANTISSEMENT PAR LE MARCHE, l’homme peut trouver un ultime point d’appui dans une foi religieuse qui lui donne des lois et une espérance. »
Page 193:
« LA GRANDE VICTOIRE DU COMMENTAIRE ISLAMOPHOBE EST, sur ce point, DE PARVENIR À FAIRE PASSER L’EFFET POUR LA CAUSE, en proclamant que c’est une différence culturelle irréductible qui empêche l’adaptation des banlieues et qui explique leurs taux de chômage. C’est pourtant, à rebours, la pause dans l’assimilation qui résulte du choix par nos classes dirigeantes de la stagnation économique et de la fragmentation sociale » « la France produisant beaucoup plus de jeunes que l’Allemagne, le mimétisme monétaire condamne beaucoup d’entre eux à des vies difficiles, exclues, incomplètes. Quoiqu’en pensent les acteurs eux-mêmes, les bourreaux comme les victimes, le repli n’est pas voulu, il est imposé par une logique économique qui perturbe le mécanisme d’assimilation. »
Pour J.-M. Le Perv qui fait le 8 mai 2015 à 11 h 45 un éloge mérité de Jean Birnbaum à propos de sa lecture du recueil de Georges Perec Penser/Classer (Points, 206 p.,7,80€), ces quelques lignes de W ou le souvenir d’enfance (Gallimard):
« … les souvenirs sont des morceaux de vie arrachés au vide. Nulle amarre. Rien ne les ancre, rien ne les fixe. Presque rien ne les entérine. Nulle chronologie sinon celle que j’ai, au fil du temps, arbitrairement reconstituée : du temps passait. Il y avait des saisons. On faisait du ski ou des foins. Il n’y avait ni commencement ni fin. Il n’y avait plus de passé, et pendant très longtemps il n’y eut pas non plus d’avenir ; simplement ça durait. On était là… »
Se mêlent aux lignes de cette autobiographie triste d’un enfant pendant la guerre, un récit imaginaire en Terre de Feu, noir, incroyable, en complète rupture avec l’autre… et pourtant prophétique, celui de l’enfant W .
Il y a sur ce blog des tentatives mémorielles et d’autres imaginaires…
Elles sont acérées et belles vos interventions.
Il est risible de découvrir que ce combat de c.oqs, Valls/Todd, est en fait un combat de c.ns !
Pour s’en persuader se reporter au message débile de 13:35 où l’imbécilité le dispute à l’ignorance des cultures …
@bab el-budda 8 mai 13 h 25 min
Stratagème 18: Quand nous nous apercevons que notre adversaire s’est armé d’une argumentation capable de nous contraindre à déposer les armes, il ne faut pas que nous permettions à la controverse de prendre une pareille tournure ni à lui d’aller jusque-là, mais que nous romions les chiens au moment voulu, en nous dérobant ou en détournant le débat vers d’autres propositions : bref, il faut provoquer une mutation controversiae.
+ évidemment
Stratagème 16: argument ad hominem
« Savent-ils au moins que les lieux de culte sont gardés par des parachutistes en armes et que ce n’est pas crainte d’une attaque des athées et laïcistes ? »
Vous ferez cela, en mémoire de doctorat, aux sciences po…
Il a l’air pas mal, ce livre de E. Todd.
Mais comme il fait polémique intelligente, ici, ça passe mal.
WG devient Cassandre!
ça lui va très bien.
Faudra faire attention à s’assurer que les rideaux soient assortis…
lu une histoire belge:
« Un chef de gouvernement qui se métamorphose en critique littéraire, c’est assez inattendu. »
Je n’ai aucun masque. J’écris ici ce que je pense réellement. C’est aussi simple que ça. Chacun ici me voit avec ses préjugés. Peu importe.
Je connais des immigrés qui sont bien plus français que C.P. qui, à mes yeux, à une vision très américaine de la France. C’est un démocrate à l’américaine, qui voit l’essentiel dans une conception de la société, alors qu’un républicain fonde la sienne sur l’Etat. Il y a dans Le Monde un article de Askolovitch qui l’explique bien.
L’autre jour, alors que je partais bosser au collège, un type me crie derrière moi : Attention l’homme au chapeau, j’arrive ! Il était en vélo avec son môme derrière lui. Quand le type passe à ma hauteur, je reconnais mon Askolovitch, qui était élève à Chaptal quand j’y étais pion. Je lui dit : Vous étiez bien élève à Chaptal ? Il n’en revenait pas. Ben oui, me dit-il. Je lui réponds : C’est là que je vous ai connu. Ben ça alors ! me dit-il d’un air estomaqué… Ce brave Askolovitch qui, un autre jour, passe en vélo dans la rue et me dit Bonjour, il y a longtemps. Mais là, il ne se souvenait plus qu’il se souvenait de moi…
@ Christiane, oui, je vous prie de m’excuser d’avoir employé maladroitement le mot « flirt » quant à votre relation avec Benito JC… comment, en effet, avoir le poindre penchant, même épistolaire, pour cet individu raciste, fasciste, homophobe, provocateur à la petit semaine, inculte, grossier, la liste est trop longue… une seule solution, puisque Passou lui accorde toujours place ici, l’ignorer avec le mépris qu’il inspire
Avant et sous la Révolution, se publiaient aussi en France des caricatures obscènes du roi et de la reine. Une historienne s’y est d’ailleurs intéressée.
Arrêtez de prendre JC au sérieux, vous ne vous en porterez que mieux. Il ne pense pas un traitre mot de ce qu’il écrit. Il aime vous provoquer, c’est tout. C’est le genre qu’il a adopté. Il fait lui aussi dans l’obscène. Vous n’êtes vraiment pas futés !
« On connait l’habileté du philosophe à se servir de ses amis et de ses relations »
De qui parle-t-on?
En attendant le « Pour saluer Claude Durand »
(par Renaud Camus)
« …Il faut dire qu’il avait fait ses armes sur le front le plus dur, avec Soljénitsyne. Il était déjà auréolé de la gloire d’avoir fait connaître Garcia Marquez et Cent ans de solitude lorsqu’il est devenu l’agent — c’est son propre terme, dans son ouvrage passionnant, Agent de Soljénitsyne —, l’ami, le correspondant en Occident, l’éditeur, bien sûr, le conseiller pour le reste du monde, le ministre des Affaires étrangères, et parfois de la Justice, et souvent des Finances, de l’homme qui a révélé à la terre entière la réalité concentrationnaire de l’Union soviétique ; et qui a fait autant et plus qu’aucun autre, autant que Ronald Reagan, autant que Jean-Paul II, pour l’effondrement de ce monstre-là. Ici la littérature rejoint l’histoire, je veux dire le destin de l’humanité. Sans l’aide de Claude Durand, Soljénitsyne serait-il arrivé à ses fins, politiquement (pour ce qui est des Lettres et de l’âme, la question ne se pose pas )? J’imagine que oui, car le Russe n’était pas homme à se laisser détourner facilement, ni même douloureusement, de son dessein. Mais sans la loyauté, l’intelligence et le sens stratégique du Français, il n’est pas douteux qu’il aurait mis plus longtemps, rencontré plus d’obstacles et souffert davantage encore… »
Le totalitarisme communiste a pu être vaincu.
Le totalitarisme islamique le sera aussi (même si c’est très mal parti).
Widergänger dit: 8 mai 2015 à 14 h 16 min
Je n’ai aucun masque. J’écris ici ce que je pense réellement. C’est aussi simple que ça.
je vous crois.
Mais vous ne savez pas vous-même si vous êtes.
Ce qui est bien normal.
Je viens de voir que cet ouvrier du bâtiment, oui, vous vous souvenez, celui qui avait retoqué A. Compagnon et sa morgue hélas très partagée parmi les élites parisiennes,cet ouvrier donc, auteur d’un roman visionnaire (*), pourrait-on dire, il est en Amérique ! si !
(*)Dans Dawa (Robert Laffont), il raconte une France postrépublicaine, radicalisée à tous les étages de la société et frappée par le terrorisme. source: le Figaro.
Tout est affaire d’affect en politique au bout du compte, et s’il est un affect dominant à gauche, c’est bien la honte, comme l’exprime Clopine sans même s’en rendre compte ! Honte des croisades, honte de l’Inquisition, honte de l’esclavage, honte de l’Empire, honte de la colonisation, honte de la débâcle, honte de Vichy, honte de l’épuration… Une vraie hontologie ! et c’est très exactement ce à quoi s’emploie Emmanuel Todd : faire honte aux manifestants, faire honte aux Charlie (des bourgeois islamophobes), faire honte aux « bons Français » qui sont en fait les mauvais, les méchants de l’histoire.
C’est tout simplement… honteux !!! Comment voulez-vous qu’on s’en sorte avec des caves pareils ? Vous me faites tous honte !
@Christiane 9h.Magnifique sonnet de Pétrarque.Le sonnet italien est constitué de 1 huitain(2 quatrains) et de 1 sizain (2 tercets).Vous avez oublié le second tercet que voici-les graphies sont différentes selon les manuscrits)
E l’angelico canto e le parole
Col dolce spirto ond’io non posso aitarme
Son l’aura innanzi a cui mia vita fugge
je vous en propose une trad en anglais pour varier le plaisir:
And your angelic singing and your speech
With your sweet spirit from which I have no defence
And the breeze before which my lifi flies.
le trad a misé sur les assonances en i ,autrement dit :
« Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire »
Ce sonnet figure sous le n°133 dans la plupart des éditions.
Puisque Pétrarque il y a ,l’article de Wikipédia est fort bien fait et restitue la figure du grand humaniste et du grand européen que fut Pétrarque;nous lui devons les lettres de Cicéron -à Atticus notamment- les poèmes de Properce etc…Il apprit aussi le grec ,pourfendant toute la vieille scolastique…
Heureux choix que le vôtre Christiane.
Lire le livre avant d’en parler dit: 8 mai 2015 à 13 h 35 min
Ce serait préférable, j’en suis d’accord, mais j’ai à lire des choses plus urgentes et de plus grand intérêt, tout simplement.
Je l’ai suffisamment écouté et lu ailleurs pour connaître un peu son style de pensée.
Lorsqu’il se réclame de Weber, il fait sourire.
Malgré ses études, il n’est pas du tout anglo-saxon, il est au contraire un produit original du positivisme français, les maîtres allemands n’étant là que pour apporter des outils supplémentaires sans déranger l’orientation d’ensemble.
Sur cet extrait: il n’est pas convaincant de comparer un phénomène qui est endogène en Angleterre (pour ce qui est de la population) comme la révolution industrielle, et un phénomène qui en France est le produit d’un processus externe (immigration récente, massive et rapide).
Remarquez si ce livre continue d’influencer les esprits, je vais bien finir par l’acheter (mais « Indignez-vous! », c’était quand même moins cher).
Cassandre, moi j’ai honte du score du FHaine dans mon petit village si « français »…
Lire le livre avant d’en parler dit: 8 mai 2015 à 13 h 41 min
Stratagème 18: Quand nous nous apercevons que notre adversaire s’est armé d’une argumentation capable de nous contraindre à déposer les armes, il ne faut pas que nous permettions à la controverse de prendre une pareille tournure ni à lui d’aller jusque-là, mais que nous romions les chiens au moment voulu, en nous dérobant ou en détournant le débat vers d’autres propositions : bref, il faut provoquer une mutation controversiae.
Une expression semble trop latine:
‘que nous romions les chiens’
Cave canem?
Une autre pas assez:
‘une mutation controversiae.’
mutatio?
C’est pas un peu pompeux pour énoncer une platitude?
(Change de sujet si, etc.)
@Lola
Merci, merci. Cela aurait été dommage de manquer la 3e strophe.
Là, je suis dans d’autres possibles citations, les dialogues gouteux de Michel Audiard dans ce film de Verneuil Un singe en hiver que je ne me lasse pas de revoir. Gabin /Belmondo donnant vie aux personnages de Blondin (Quentin/Fouquet). Ces deux-là qui n’ont « ni la cuite mesquine ni le vin petit ». Les jonques du souvenir sur le Yang Tsé Kiang pour l’un et la tauromachie et l’Espagne pour l’autre. Et au milieu la petite marie, solitaire et triste.
J’ai marché longtemps sur les plages mouillées de Villerville et je pensais à ce petit joyau entre deux fossiles ramassés devant la falaise des « Vaches noires » sous une pluie battante.
Ah, oui, Noël Roquevert au « Chic parisien », étonnant…
1962… un film en noir et blanc toujours aussi formidable.
P’titsuisse et gros goûter dit: 8 mai 2015 à 15 h 04 min
Cassandre, moi j’ai honte du score du FHaine dans mon petit village si « français »…
Bah, vous haïssez le Fhaine.
On ne tourne pas en rond, au cirque des passions françaises?
« j’étais entre un punk à chien, muni de son pack de Kro sous le bras, et une Dadame à collier, sac en cuir pleine peau et fleurant bon le Poison de Christian Dior. »
À côté de The Beaubec Life Productions le Paramount de TKT c’était du Kieslowski.
Jonathan Franzen in his Harper Essay:
Quote:
Novels, after all, do sometimes ignite political debates or become embroiled in them. And since the one modest favor that any writer asks of a society is freedom of expression, a country’s poets and novelists are often the ones obliged to serve as voices of conscience in times of religious or political fanaticism.
End Quote
Schopenhauer, donc?
Ça sonne peut-être mieux en allemand.
(Quel esprit génial et quel homme odieux que cet Arthur)
Mais qu’en sais-tu mon ptit Babibel, si j’y suis ou pas ? Que quic que t’en sais !
« Ils étaient six, ils sont désormais près de deux cents. »
Monsieur Assouline est un optimiste. Sans débander, il atteindra bientôt la totalité de la population états-unisienne !
C’est bien là d’ailleurs l’arrogance du genre babibel qui prétend toujours savoir à la place des autres ce qu’ils sont… Le comique en devient cosmique, ou cosmétique…
@cassandre 11 h 26
cassandre la bien-nommée, ce que vous écrivez me paraît tristement ;Et cela m’attiste tellemnt que je voudrais que vous ayez tort et j’aimerais qu’on me fournisse des arguments credibles à vous opposer
Le comique en devient cosmique, ou cosmétique… (WGG)
Eh oui, pour les Grecs, le monde est beau.
Aucune nécessité de le « réparer ».
(Détendez-vous!)
P’titsuisse et gros goûter dit: 8 mai 2015 à 15 h 04 min
moi j’ai honte du score du FHaine dans mon petit village si « français »…
Boh faut faire comme en Corse, hein ! Une élection ça s’arrange c’est jamais un très gros problème…
Widergänger dit: 8 mai 2015 à 15 h 27 min
cosmétique…
Non non non non le quatre lames c’est supérieur… Y a plus besoin de haubaner ! La résille pour ces dames, mais seulement pour monter à cheval…
@christiane @lola
merci de la qualité de vos echanges entre femmes de grande culture,dans lesquels j’ai glané suggestions de lecture et de films
Une question à Lola ;ce que vous dites du sonnet italien s’applique aussi au sonnet français ;s’il y a une difference de structure entre eux en quoi consiste -t-elle ?
Curieux quand que Todd se réfère à Max Weber, dont la sociologie partait de la « compréhension » des acteurs (les motivations non les causes anonymes) avant de tenter ensuite l’explication causale.
Todd ignore par définition le premier aspect.
Le sociologue doit mettre entre parenthèses les motivations des acteurs, elles ne sont que la fausse conscience ou de l’idéologie, pour découvrir par dessous les déterminismes qu’ils ignorent.
Ma question:
Les explications de Todd viennent-elles du Todd patent (le savant qui cause) ou du Todd latent (ses propres obsessions)?
Qui psychanalyse depuis son bureau la société court le risque de se voir à son tour psychanalysé par elle.
MM. les letrrés, faut-il dire:
« le risque de se voir à son tour psychanalysé »
ou
« le risque de se voir à son tour psychanalyser »?
(On n’est pas sortis de l’auberge avec des ignares comme babybel qui ignorent leur grammaire, mes pauvres chéris)
Comme les lettrés de ce blog sont des jean-foutres, j’ai tranché moi-même.
Ce sera « psychanalysé ».
on n’a pas de doutes sur les goûts littéraire de Christiane, mais pour le cinéma c’est plutôt le cinoche…avec Noël Roquevert… hé bé !
suite : exemple, on ne l’a jamais lue chez Sophie, la RdCinéma
@ DHH dit: 8 mai 2015 à 16 h 10 min
Plaisir partagé quand vous intervenez. Hâte de lire la réponse de Lola à votre question.
Je viens de terminer un recueil de nouvelles de Joyces Carol Oates paru sous le titre français Folles nuits (traduit par Claude Seban – P2912 – Points). Élégance et finesse dans ces « nuits » écrites dans le style même des écrivains à qui elle invente des aventures étranges (Poe, E.Dickinson, M.Twain, H.James et Hemingway). Sur la quatrième de couverture, une photo d’elle. Il me semble que vous pourriez lui ressembler…
Quant au film, une tendresse particulière pour ce Blondin/Verneuil/Audiard, même si le cinéma italien des années 50, l’emporte surtout quand les projections ont lieu dans les petites salles du quartier Latin.
@ Polisson (16h44 et 46)
Sophie Avon peut-être pas mais Mr.Assouline : oui !
http://passouline.blog.lemonde.fr/2012/08/19/quon-se-le-dise-antoine-blondin-a-ecrit-un-singe-en-hiver/
Avez-vous vu ce film et lu ce magnifique Antoine Blondin ?
oui, Christiane, lu et surtout connu Blondin qui était très déçu du film, il est vrai que Verneuil n’est pas un grand cinéaste, manque de souffle, du travail bien fit, c’est tout
Verneuil : un bon « faiseur »
pour revenir à Benito JC : un faquin, comme aurait Godard
@Paul Hisson dit: 8 mai 2015 à 17 h 40 min
Ce devait être agréable de côtoyer Blondin. j’aime beaucoup ce qui émane de lui à travers ses chroniques, ses livres. Je vous trouve sévère avec Verneuil et Audiard ainsi que ces acteurs. Ce film a bien des qualités… Que Sophie Avon n’en ait pas parlé, c’est normal, elle chronique les sorties récentes mais faut-il ne voir que les films qu’elle a appréciés ? J’en ai vu tant d’autres et j’aurais aimé, bien sûr, en parler avec elle. Elle est très fine dans ses approches.
Il me semble, vous lisant, « polisson » ou sérieux que vous êtes un peu élitiste. J’aime me détendre, passer du très compliqué au très simple dans tous les domaines et bavarder autant avec des passionnés de littérature, de cinéma, d’art, de musique qu’avec des gens simples qui n’ont pas les mêmes passions. L’échange peut-être surprenant, enrichissant.
Après, d’autres critères semblent mouvoir les uns et les autres, ici : intelligence, probité, éthique, beauté, choix politiques… J’aime le monde imparfait avec ses fragilités, ses démissions, ses médiocrités mêlées à ce qu’il y a de plus beau, de plus courageux. Ph. Claudel évoquait une humanité… grise dans un de ses romans Les âmes grises.
J’aime me
l’érotomanie de cricri.
Paul Hisson dit: 8 mai 2015 à 17 h 40 min
du travail bien fit, c’est tout
___________
Fi, fi !
Oui, l’humanité grise… tout est relatif !
C’est aussi cette humanité grise qui a permis la montée au pouvoir des Hitler, Musolini, Franco, Staline…
La « zone grise » définie par Primo Levi, ce n’est pas très ragoutant…
Tout ce qui est gris est infâme !
bab el-budda dit: 8 mai 2015 à 16 h 34 min
Comme les lettrés de ce blog sont des jean-foutres, j’ai tranché moi-même.
Ce sera « psychanalysé ».
___________
Ah, bah, vi, mon petit fromage !
Savez-vous au moins, mes petites chéries, que l’œuvre de Pétrarque en langue vulgaire n’est qu’une toute petite partie de son œuvre qui est écrite en latin.
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