de Pierre Assouline

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Chronique troublante d’une évaporation

Chronique troublante d’une évaporation

Ce qu’il y a de bien avec la rentrée littéraire, ou plutôt d’original car nul ne jurerait que c’est un bien, contrairement aux rentrées scolaire, professionnelle et parlementaire, c’est qu’elle vient vous chercher jusque dans vos vacances pour vous attraper par le cou et vous obliger à sortir même si vous n’êtes pas encore rentré. Tous ceux qui ont passé une partie de leur été à lire sur épreuves, terme qui s’avère hélas le plus souvent parfaitement adapté à la situation, qu’ils soient critiques, journalistes, jurés, libraires ou bibliothécaires, se parlent, s’écrivent, se lisent. Il y a du buzz, de la rumeur, du bruit de fond, du bouche-à-oreille. Parfois très tôt émerge le roman qui vitrifiera la rentrée aux dépens de tous les autres (Les Bienveillantes, Les Particules élémentaires etc) ; parfois, non. Rien à l’horizon. Le calme plat et c’est tant mieux. Chacun a ses chances, tout peut arriver à commencer par l’imprévu magnifique, l’inattendu espéré. Il y en a forcément puisque la plupart des auteurs de premier roman sont des inconnus.

A l’heure où nous mettons sous presse, pas de grands livres en perspective, mais des bons livres, certainement. Au hasard, parmi quelques uns isolés de la pile, Summer (320 pages, JC Lattès), cinquième roman de Monica Sabolo. Une femme disparaît. Air connu grâce au cinéma. Sauf que là il s’agit d’une jeune fille et que son frère Benjamin Wassner, 15 ans à l’époque, vingt-cinq de plus lorsqu’il se souvient, est le narrateur. La remémoration des secrets d’enfance d’un garçon qui se croit jugé comme idiot par son entourage, une extrême attention portée au gestes et aux détails du quotidien soudain rehaussés par l’intensité du drame, le doute et l’angoisse de ne pas savoir, l’absence au monde de celui dont l’esprit est hanté par la disparue, le ressouvenir envahissant de celle qui n’est ni morte ni vivante, Summer, 19 ans.

Rien ne torture des parents ou des proches comme de ne pas savoir. Il mène son enquête sur les siens et ce retour l’édifie d’étape en étape, de désillusion en désillusion tant les apparences sont insincères. Il ne s’épargne pas, se culpabilise de n’avoir pas réagi lorsque sa sœur passait pour une « Miss Suicide », se croit né trop tard, se persuade que les choses étaient différentes avant qu’il ne soit là, lui, le dyslexique, mal aimé quand sa sœur était adorée de tous, lui qui passait son temps en classe à décomposer une gomme en milliers de miettes, dont nul ne soupçonnait la vraie nature, sa fascination pour le mal et la douleur, son goût de la dissimulation. Et si ?… Peut-être après tout que, comme dit l’inspecteur :

 « Quoi qu’il en soit, les gens ne disparaissent pas comme ça. Il y a toujours une explication. Et elle est souvent extrêmement simple. A portée de mains ».IMG_5551

Cette chronique d’une dilution par un homme qu’elle a brisé a beau se dérouler sur les rives du lac Léman, lac très présent dès l’incipit où il se trouve mêlé au rêve, dans une maison agréable avec des personnages bien blonds, bien typés du milieu de la bonne bourgeoisie genevoise, elle n’en est pas moins angoissante en raison de ce cliché apaisant et du contraste qu’il offre avec le drame. Lorsqu’il survient, les façades se lézardent, d’autres visages apparaissent derrière les masques tranquilles de tous les jours, les faux-semblants se redessinent et une fois de plus se vérifie le jugement de Proust dans l’une de ses lettres :

« Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaître. Il nous manque l’événement qui nous les fera apparaître autres que nous les savons »

Ici l’évènement, « l’incident déclencheur » recherché par le thérapeute qui soigne le narrateur, c’est bien entendu cette disparition, fugue, fuite, enlèvement, noyade, décomposition, métamorphose qui sait, on n’en sait rien, du moins pendant un certain temps, une jeune fille ne disparaît pas parce que sa mère l’avait giflée le jour de ses premières règles même si c’est paraît-il une tradition, et il faut espérer que nos chers critiques vous en diront le moins possible afin de ne pas gâter la lecture. Dans la maison, tout se lézarde et s’écroule des relations que l’on croyait bâties sur le solide traditionnel des familles aimantes. Un détail suffit dans la quête des traces de la disparue pourtant pour menacer le bel édifice et stimuler le grand déballage de vérités enfouies et de mensonges honteux. Ne reste plus qu’à chercher, chercher encore :

« Peut-être est-ce la seule chose à faire quand on n’a plus ni souvenirs, ni émotions : retrouver des vestiges, creuser avec ses doigts dans la terre, reconstituer des squelettes, épousseter les fossiles, mais même là, il est probable qu’on ne parvienne jamais à saisir la vie qui les animait, pas même à l’effleurer ».

Assez simenonien dans sa facture, son économie d’effets, sa sensibilité et surtout l’extrême empathie qu’il dégage pour le personnage principal, non la disparue mais le narrateur, Summer tire sa force d’une écriture au cordeau dénuée de trucs mélodramatiques, de sa pudeur dans le déploiement des sentiments et de la maitrise de l’intrigue de bout en bout. On en ressort avec un trouble durable, l’esprit entre deux eaux. Prenant et poignant comme une série anglaise en deux saisons et seize épisodes, sauf que c’est moins long et plus onirique car la dimension policière de cette recherche est restreinte. Le plus réussi dans le roman de Monica Sabolo, quelqu’un qui manifestement ne déteste pas les secrets de famille, c’est ce que ce genre de drame révèle et cristallise des êtres qu’il concerne, les fils qu’on tire, la nuit surtout, lorsqu’on retrouve ses fantômes en rêve.

Nul doute que ce roman, qui m’a fait penser à Harry, un ami qui vous veut du bien, le film de Dominik Moll, par son ambiance, son atmosphère, et par le malaise qu’il distille par petites touches, sera porté à l’écran et qu’il sera abondamment traduit.

( photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 090 Réponses pour Chronique troublante d’une évaporation

Janssen J-J dit: à

Monica Sabolo a eu 1000 commentaires. Quelle chance pour une néophyte en littérature !

christiane dit: à

@rose dit: 23 août 2017 à 19 h 19 min
Je comprends et je me souviens de ces gamins et gamines encore tout confiants à l’école primaire. Je me souviens des mères et de leurs confidences, d’une amie marocaine (réfugiée politique avec son mari journaliste), de leur culture exquise, de leurs deux garçons rieurs qui jouaient avec les miens, du thé à la menthe trop sucré. Je me souviens aussi de celui qui battait sa femme, séparait frères et sœurs dans son logement, interdisait à sa fille ainée piscine et classe de neige. Je me souviens d’un père algérien travaillant dans le commerce des sous-vêtements féminins et qui offrit une chemise en satin à l’instit de son fils. Et cette dame gênée, ne sachant que dire, que faire… Je me souviens de la cantine, des mets servis aux enfants ne mangeant pas de porc… Mais surtout, effectivement, le statut hypertrophié du garçon et de mépris parfois face aux enseignantEs ! Je me souviens de l’enseignante algérienne payée par le Consulat et éprise de laïcité, artiste-peintre comme son frère… Comment la haine et la folie ont pu se glisser dans nos villes ?

christiane dit: à

Oh, non non, JJJ, ce n’est pas du tout cela . Dans ce roman Tigre en papier, le narrateur, Martin, circule dans une DS sur le périphérique parisien. A ses côtés, Marie, 20 ans, la fille de Treize, son ami, mort en se jetant (ou en tombant) de la tour sud de Saint-Sulpice, un soir.

christiane dit: à

JJJ(suite)
et ce passé revient par vagues avec toute l’Histoire de ces années-là . C’est tout cassé, balbutié, bredouillé. On ne sait plus s’il lui parle ou s’il se parle. Il revit cette ascension par un échafaudage, « ce petit matin-là, à l’heure où Paris s’éveille » après avoir forcé la palissade. Il le suivait…

christiane dit: à

JJJ (suite)
Ils s’imaginaient dans la capsule d’Apollo partis « faire la révolution sur la Lune ».
Il évoque, au passage la fresque de Delacroix dont ils ignoraient, à l’époque, l’existence.

christiane dit: à

JJJ (fin)
« Et il tombe. »
Somptueux roman qui m’arrache des larmes quand je le relis…. La fiction, l’Histoire, ici, nouées…

christiane dit: à

JJJ
j’ai morcelé mon commentaire sur le roman d’O.Rolin mais même comme cela des morceaux apparaissent …. en attente de modération ! Un vrai match de ping pong. Peut-être ce soir, Passou libérera le commentaire en entier…

la vie dans les bois dit: à

« J’ajouterai en ps à propose de Pascal, que justement le pape François veut le béatifier » Delaporte

merci vraiment de nous rappeler ce scandale…

Et ce souvenir de la nuit de Feu, soigneusement caché dans la doublure du vêtemnt.

Je viens de comprendre à la fois cette béatification et cette canonisation, ainsi que la  » bombe » du pape François sur les migrants et les réfugiés.
C’est la pauvreté.
Sauf que Pascal n’en a pas fait le vœu. Et les Europpeens non plus, dans leur grand majorité.

la vie dans les bois dit: à

mais Job devrait bien comprendre le pape François. C’est tout à fait lui, ça.

la vie dans les bois dit: à

cricri elle a atteint sa limite de compétence, comme dans le principe de Peter. Une vieille instit’ acariâtre ne causera jamais qu’à des donneurs de leçons. Avec une ‘tite pi.pe à P. Edel, de temps en temps. Rolin est leur grantécrivain.

hamlet dit: à

Paul Edel dit: 23 août 2017 à 17 h 18 min sur l’extrait de « Tigre en papier » de Rolin.

cet extrait montre, me semble-t-il, d’une très belle manière, il me semble, toutes les ambiguïtés actuellement dans la relation de l’écrivain, d’une part à son propos, et d’autre à son lecteur.

je m’explique… Rolin cite un passage magnifique d’Hugo, mais ce passage magnifique, dans cet extrait n’est pas en vérité un éloge de Victoir Hugo, mais bien d’Olivier Rolin, puisqu’il nous remet à plusieurs reprises du « je » là où il ne devrait y avoir que du Hugo, et notamment quand il dit « je l’aime ce passage », et là on a envie de lever et d’applaudir non pas Hugo, mais Rolin, qui par le fait de dire au lecteur qu’il aime ce passage d’Hugo, espère qu’il en sortira grandi, le « il » concernant de ce cas Rolin et non pas Hugo, et là on se dit quelle belle âme ce Rolin, comme il a bon goût, comme il doit être un garçon sensible et intelligent, puisqu’il nous dit en faisant ce détour par Hugo, que lui possède assez d’intelligence et de sensibilité pour aimer cet extrait, qui plus dans une envolée lyriqui qui ne peut laisser lecteur indifférent : ah comme je l’aime ce passage… ».

Ce procédé correspond ni plus ni moins à une prise d’otage du lecteur, et Dieu que tous nos écrivains en sont de grands spécialistes de la prise d’otage !

de la prise d’otage parce que le lecteur est pris au piège par ce genre de procédé, il n’a aucune autre voix de sortie que se pâmer devant tant de grâce…

et voilà où nous en sommes rendus, non seulement tous ces écrivains prennent les lecteurs en otages, mais en plus les critiques comme Edel applaudissent, faut dire que lui est doublement pris en otage : c’est le pote à Rolin, et quand on a un pote qui étale une si belle grandeur d’âme on ne peut que s’enorgueillir d’être son ami, c’est en effet la preuve qu’on choisit bien ses potes, et si mon pote a autant de sensibilité et d’intelligence ça veut que moi qui suis son pote j’en ai aussi.

et voilà notre grande et belle ratatouille littéraire dans toute sa splendeur.
et après on accuse ceux qui refusent d’accepter cette prise d’otage d’être des mal lunés, bien oui sur ce coup désolé mais ce genre de procédé je trouvez ça limite abject.

la vie dans les bois dit: à

je n’ai pas retrouvé mon bouquin « le chasseur de lions » de O. Rolin,là, les passages de Hugo sont très très bien.

bérénice dit: à

pas surprenant que vous ne le retrouviez pas avec tout ce que lisez, vous êtes l’homologue féminine de Court et ses 20 000 volumes. Saluez le s’il accepte mes salutations , confiez lui mon admiration , tout quoi.

la vie dans les bois dit: à

Si je ne le retrouve pas, c’est que je l’ai prêté à quelqu’un pour lecture.
Mais j’aimerais bien que pau Edel me redonne ce passage Hugolien sur la Commune de Paris dans ce roman:  » la chasseur de lions ».

la vie dans les bois dit: à

ce n’est pas une offense, c’est une inattention, lire Paul Edel.

la vie dans les bois dit: à

@Monica Sabolo a eu 1000 commentaires. Quelle chance pour une néophyte en littérature !

Le roman sort aujourd’hui. On pourra spoiler demain, alors.

bérénice dit: à

je ne trouve pas non plus, le seul en vue « le météorologue » et je pourrais relire tigre de papier , attendez Paul pour  » un chasseur de Lions » .

la vie dans les bois dit: à

Paul Edel qui a grande estime pour les historiens, comme il nous en a fait part, précédemment sur ce fil de commentaires, ne devrait pas tarder.

Pablo75 dit: à

la vie dans les bois dit: 23 août 2017 à 21 h 27 min

« Le roman sort aujourd’hui. »

Cela fait quelques jours qu’il est dans les sites de piratage d’eb.ooks.

la vie dans les bois dit: à

je ne lis, sauf une exception car c’était une nuit de réveillon, que des livres papier.

Paul Edel dit: à

Vous êtes marrant Hamlet,un peu perdu semble-t-il, dans les brumes d’Elseneur.
Vous écrivez par exemple: » Paul Edel dit: 23 août 2017 à 17 h 18 min sur l’extrait de « Tigre en papier » de Rolin. »Je n ‘ai rien écrit à cette heure là ni sur Rolin ni sur les tigres en papier ou en boites d’alllumettes! Un peu de confusion mentale Hamlet? aprés 3 pastis? au mois d’aout, c’est excusable ;mais quand vous parlez de moi,avec cette constance qui m’honore mais que je ne mérite pas , c’est toujours sur le ton d’un type à qui j’aurais piqué sa carte bleue et qui n’arriverait pas à s’en remettre.

JAZZI dit: à

D. est fortuné, Paul, n’hésitez-pas à faire chauffer sa carte bleue !

Pas sous le maillot, D. mais bien bronzé tout autour…

Quoiqu’il en soit, Rolin m’a l’air quelque peu surévalué…

rose dit: à

bérénice
oui c’est sûrement plus tortueux. Mais cela semble néanmoins fondateur ces familles où -mais qu’est ce qui se transmet dans ces familles ?
Chez moi, c’est une région agricole. Bcp d’ouvriers portugais. Ils retournent au pays ou restent ici. Aucun problème au jourd’hui. Il y en a eu il y a 25 ans. Des problèmes individuels et ponctuels.
Rien de ce que nous vivons ici.

rose dit: à

christiane
bcp d’histoires superbes aussi et de gens magnifiques.
Pourtant, celle qui me vient en tête, là, après Barcelone est celle de D.
brillant, branleur.
Je l’ai eu en 6ème.
En 5ème, il a visionné au collège en cours de récréation une scène de décapitation.
Aucune punition attribuée.
L’an avant dernier, en 3ème, il a été exclu 2 semaines pour harcèlement moral auprès d’une jeune fille.
je n’ai pas les détails.
Lorsqu’il est revenu, il a monté un coup avec la complicité de sa famille pour accuser sa prof. principale de harcèlement moral à son encontre.
Il s’y est pris de telle manière que la.dite personne, extrêmementnéquilibrée s’est retrouvée en congé maladie pour trois mois ou plus. Il a rendu sa prof. malade.

Elle a demandé sa mutation. Elle l’a eue.

Je n’ai aucune idée de ce que deviendra ce gamin. Il a pris successivement tous les mauvais virages.
La hiérarchie n’a pas soutenue la.collègue.

Que s’est-il passé qui n’a pas fonctionné, comme.vous christiane, je me questionne.

christiane dit: à

Oui, Rose, j’ai connu l’équivalent dans le 93 où j’ai travaillé et habité vingt ans. Le pire et le meilleur et ces accrocs (comme celui que vous citez). La seule issue, travailler en équipe avec tous les partenaires sociaux. C’est David contre Goliath avec parfois des merveilles… Entre tristesse et joie, espérance et désespérance… craindre le hasard d’un attentat n’importe où, n’importe quand pour soi, les nôtres, les amis et ceux qu’on ne connait pas mais qui deviennent nos proches. La solidarité, les valeurs de l’humanisme, la foi (pour ceux qui peuvent) et aller de l’avant comme si des lendemains qui chantent allaient revenir. Sinon, c’est la fin de la culture, de la paix et de l’amitié. Vous êtes quelqu’un de rare. Si vous le pouvez luttez contre la colère et la haine. Je n’en suis pas à l’abri, non plus. Et quand c’est trop terrible, il y a la littérature, la poésie, la musique, le cinéma, le théâtre et la beauté du monde.
De plus, il y a tant d’autres raisons de souffrir : la maladie de nos proches, le handicap qui isole, la solitude, les séismes, les morts imprévisibles qui vous guettent au coin de la rue, hors attentat.
Vivre un jour à la fois et le vivre le mieux possible en sachant que nous ne sommes pas des héros, juste des précaires, de passage ici et ailleurs, avec un cœur qui bat.
Bonne soirée

christiane dit: à

@hamlet dit: 23 août 2017 à 20 h 43 min
Raisonnement lamentable

christiane dit: à

JJJ- 19h12
Je crois avoir lu tous les livres d’Henri Bauchau en commençant par L’enfant bleu. Je l’ai même rencontré au théâtre pour Gengis Khan. Sa recherche me parle et j’aime ces personnages féminins Electre et Antigone. Son Journal est aussi important. Il y est au plus près de l’écriture.
Pour O.Rolin, romans, chroniques… J’ai maintenant les 2 Circus (Seuil).
C’était bien avant de connaitre P.Edel. Émerveillement à la lecture de Port Soudan et de son frère Jean Rolin La clôture (quel regard).
Qu’ils ne conviennent pas à d’autres lecteurs, m’indiffère. J’ai mes auteurs, mes livres aimés et basta !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…les décisions, cumulées, de nos dirigeants,!…sont, pour moi, les seuls responsables, de tout, nos malheurs,!…
…et, misères,!…

…le plus, souvent, les décisions sont prises, pour exploitez les peuples,…( par prévisions à longs termes, entre connivences les structures sociales et économiques,…mêmes syndicales,…)
…( épaulées, par des collabos, des ignorants manipulables, et autres abrutis a fleurs de peau,…)
…techniques des conjectures,…
…les prévisions affabulées, pour faire ressorts,…aux tics et tacs, pour remonter les montres, en bandes organiser,…
…l’observation aux flairs et dispositions d’engrenages,…de commun accords,…
…avec, Pubs, églises,modes, contradictions organisées, tout a se mouvoir, en pensées uniques a se faire manager,!…
…déj0, les éducations divergentes dans les biais, à clowns célébrités, factices,…prioritaires,!…etc,…

…on peut parler, de nazisme démocratique, tout simples à s’ingurgiter, comme les huiles de foie de morue,…Bip,Bip,!…Ah,!Ah,!…

christiane dit: à

la vie dans les bois dit: 23 août 2017 à 20 h 43 min
Que de vulgarité…

D. dit: à

bérénice dit: 23 août 2017 à 19 h 40 min

Y compris sous le maillot ?

bronzage agricole pour moi, D, une cata!

Il faudrait que j’en juge.

Nicolas dit: à

Tu connais le Old Fashioned? J’ai découvert ca cet été. Tu mets du sucre dans un verre, du zeste d’orange, tu frottes le verre et son bord avec du zeste d’orange (très important, le diable se cache dans les détails), de l’eau et du whisky (tu tasses plus ou moins, c’est selon…). Des glaçons. C’est ce qu’il te faut.
À demain

Bloom dit: à

La hiérarchie n’a pas soutenue la.collègue.

C’est une tendance assez marquée chez nous (depuis l’Affaire Dreyfus?)
La hiérarchie ne veut pas de vagues. La hiérarchie vit dans un monde de bisounours. Ergo, quand un hémaurme problème survient, la hiérarchie ne sait comment réagir…

rose dit: à

23h59.
je le savais.
je sais aussi la suite.
il ne faut jamais dire la suite.
elle se déroule.

rose dit: à

christiane
il est temps pour moi.
plusieurs choses à vous dire :
oui à ce que vous racontez concernant les partenaires sociaux.
Si ce n’est qu’aujourd’hui, ils sont tous arabes et font tous du prosélitisme forcené, y compris ds le soutien scolaire.
Et chaque famille a, minimum, 7 enfants. Chair à canon comme dit Stérone.

rose dit: à

Macron vient de signer avec tchèques et slovaques.
On va avoir des ouvriers spécialisés et compétents à 5 euros de l’heure.
Des forts comme un turc des serbes et des croates. Je ne dirai pas alcoolique et taré sous prétexte que j’en connais un.

Le droit du travail c’est derrière nous.
Le pape et Macron dissolvent l’Europe
Les terroristes y.vont à coup de TNT.
Un à cours de discours -idyllique et totale.ent prématuré. On en est à se battre pas à construire l’après guerre.

L’autre en faisant le jeu des patrons et en déstructurant totalement le droit du travail au profit des grands patrons.

rose dit: à

Ce qui se passe est passionnnant, je ne cesse de m’intéresser.
Je crois que, lorsqu’on est une petite frappe, on le reste.
Sauf interve tion divine sur laquelle, hormis la prière nous n’avons nul pouvoir.

rose dit: à

En deux jours, j’ai plus appris qu’en 40 ans de psychanalyse.

rose dit: à

Si j’avais à me définir, je dirais, ce matin que je suis une poule aux oeufs d’or.
C’est ce qui me vient.
Et je caquète à chaque oeuf pondu.
Toutes mes épreuves m’ont renforcée.

rose dit: à

Le rôle que un joue ici -je ne le méprise pas le pauvre, il a lourde croix, et qu’il me fait jouer, je l’ai joué moultes fois.
U jour je l’ai compris en lien très étroit avec mon patronyme, je terrassais des dragons.
Un des quatre archanges de surcroît.
Cela date d’il y a presque 30 ans, lorsque se cachaent derière moi celles qui me poussaient au combat et tiraient les marrons du feu.
Depuis j’ai compris, j’y vais pour moi au combat et les marrons tirés du feu j’en distribue à tous les pauvres hères.

rose dit: à

non. mon prénom.
mon patronyme lui me pousse à rendre à autrui ce qui lui appartient.
Plus de 25 ans après, j’ai compris que mon second prénom, traditionnellement celui de ma marraine, me poussait aussi à terrasser les dragons.

Je suis donc doublement terrassant dez dragons.
Quelle vie !

rose dit: à

je ne développerai pas.
Ni sur l’intervenant attachant qui me sait rien et à qui je sers.
Ni sur tous les.livres que je ne lis pas.

rose dit: à

christiane

lorsque je vous ai lue, ici, il y aongtemps de.cela, c’était vos débuts et vous rajoutiez à votre prénom votre patronyme. Je bloggais pour ma part sur LSP. Cela fera dix ans le 27 août.

J’ai pensé, assez longtemps que vous étiez éditrice ou bien la femme d’un grand éditeur, en tout cas ayant pignon sur rue (Ernest). J’ai pensé éditrice de facto.

Tant de temps après c »est ce qui me restera de vous : votre classe, votre dignité, votre courtoisie, votre élégance, votre ténacité, votre constance.
Merci de cette belle rencontre avec vous.

rose dit: à

Je déteste particulièrement les trémolos.
Toutefois, suis sur un quai de gare et le train va partir.

bérénice dit: à

Macron vient de signer avec tchèques et slovaques.

c’est où? je l’entendais hier s’élever contre ce genre d’exploitation des travailleurs en Europe .

bérénice dit: à

L’autre en faisant le jeu des patrons et en déstructurant totalement le droit du travail au profit des grands patrons.

le problème c’est que dans le discours ces mesures qui concernent sans différenciation de taille toutes les entreprises sont présentées comme facilitant le mouvement des contrats dans les petites et moyennes alors que ce qui a eu lieu avant sous forme d’aides financières a d’avantage profité aux grandes entreprises qu’aux le PME; Là c’est assez clair, les petits patrons feront ce qu’ils voudront, le contrat à la carte, n’est-ce pas revenir au travail à la tâche pour un salaire non négociable si l’accord d’entreprise est privilégié, compte tenu de la culture du droit, de la fragilité des instances représentatives et de la pression exercée sur des gens qui ont besoin de travailler qu’elles que soient les conditions salariales et de travail. Il faudrait coûte que coûte sauvegarder les accords de branches. Je disais à un ami il y a deux ans quand ce débat autour du code du travail a commencé que les patrons obtiendraient tout, l’argent avec les aides qui leur ont été accordées sans qu’ils créent d’emplois de façon significative comme le medef l’avait garanti et le Droit, on y est.

bérénice dit: à

Macron a un discours angéliste , de plus il a l’air tellement sincère qu’il convaincrait presque , d’ailleurs que cherche-t-il d’autre, convaincre; on se rendra compte trop tard des boulets qui sont passés s’ils passent.

renato dit: à

24 août 79 : éruption plinienne. Poète paléo-baroque et « invraisemblable Borges de l’antiquité », l’illustre victime du Vésuve m’a donné un tas de rêveries lorsque, vers mes dix ans, je me cachais dans la bibliothèque de mon bon père pour fouiller dans ses quelques volumes dépareillés du Naturalis historia — lire et relire : reparcourir en remémorant. Quelques années de là, au cours d’une conversation avec la prof d’italien refit surface la phrase « les rêves de la truite », et immédiatement m’apparut que tout comme dans l’onirique Plaine — les Brumes, les Lacs, les Alpes au loin —, des veines Celtiques, Etrusques, Gauloises, Romaines et d’autre encore, se croisent dans les pages de cet érudit pré-encyclopédiste, et je me demandais si ce fut grâce ce paysage que l’idée du monumental assemblage prit forme ou si le naturaliste procédait comme un collectionneur qui trouve au hasard des rencontres et des voyages en procédant à la manière du serment de vigne et puis il assemble en versant ses trouvailles dans une structure qui se crée par accumulation des matériaux (ce qui caractérisera la littérature lombarde). Imposant, osé, parfois beau, ce chantier archéologique d’où émerge une histoire de la pensée de l’antiquité, un passé souvent mal compris qui relate le souvenir de plus anciennes perceptions du monde où l’extatique et l’ingénu posés l’un à côté de l’autre révèlent d’incroyables sottises, contrepoints de l’existence qui ne renvoient pas à une fonction mais à une essence, à un surplus sémantique que Pline nous fait vivre parfois comme un plaisir, parfois comme une frustration car il ne veut que connaître la réalité — l’approche du monde, des phénomènes naturels, des moyens et des intentions — et il sait que sa seule expérience ne suffit pas : j’aurais plus tard retrouvé cette impression (sensation ?) chez Rabelais et in Bouvard et Pécuchet ; mais ça c’est le début d’autre chose ; aujourd’hui je me souviens que selon Italo Calvino l’amiral, écrivain et naturaliste est un proto-martyre de la science expérimentale car dans une lettre de son neveux on lit que comandant de la flotte basée à Misenis, son oncle aurait approché les côtes afin d’observer de près le phénomène volcanique et les exhalations l’auraient tué ; toutefois dans la même lettre il dit qu’il s’exposa au péril aussi pour porter secours à des citoyens en fuite : chacun croira ce qu’il veut croire.

christiane dit: à

@rose dit: 24 août 2017 à 6 h 01 min
Où partez-vous,Rose ? Il y a de l’ultime dans vos mots….
Oui, je me souviens… Je n’avais jamais ouvert un blog, ni écrit un commentaire sur l’un d’eux. J’ai choisi le blog de Passou, car ayant lu certains de ses livres et quelques chroniques je me sentais pas trop perdue. J’ai étéadmirative de la teneur des commentaires, de la culture des intervenants. Et puis j’ai vu « Nom » , donc j’ai mis mon nom. Cela me paraissait naturel et « adresse de contact », là je trouvais cela intrusif, pensant que c’était celle du domicile. J’ai donc mis l’adresse -émail. Puis, la levée de quolibets a suivi. Sapience m’a gentiment conseillé un pseudo. Au point où j’en étais, le prénom suffirait…
Comme c’est loin tout cela…
Je ne sais où vous allez… ma pensée inquiète vous accompagne.

JC..... dit: à

Je ne pardonnerai jamais à Christiane son refus de promener avec moi à scooter dans les pinèdes de Porquerolles, en devisant aimablement des livres qu’elle a lu et moi de ceux que je n’ai pas lu.

Décidément « Tout cède et rien ne tient bon » … sauf Christiane !

closer dit: à

Rose, ma soeur, restez avec nous…

la vie dans les bois dit: à

« que de vulgarité. »
A propos de la p.pipe que cricri fait de temps en temps à P. Edel. Un jour, dans un commentaire, j’avais mis : tur.lut.te, pour commenter cette relation  » littéraire » , -pénible pour qui subit ces ébats- ,entre cricri et Paul. Le robot a mis des heures à s’en remettre. Alors il faut varier les plaisirs.

__________________________

« Des glaçons. C’est ce qu’il te faut. »

A voir, je n’aime pas le sky. Préfère les mettre dans  » trois verres de Vodka » ( D. Schneidre)
Au bout de 1050 commentaires, je veux en avoir le coeur net. Je vais en profiter pour voir ce qu’il est advenu de Summer, au bord du lac.

bonne journée.

christiane dit: à

@JC….. dit: 24 août 2017 à 8 h 30 min
Mais une balade aux pieds des mots, ce n’est pas mal non plus…

JC..... dit: à

Bérénice étant intouchable, soumise au charme dédélétère de notre ami, la proposition de mariage avec Rose rejetée à l’unanimité par le Concile de mes compagnes, Lavande câblée scientifique or j’ai déjà une polytechnicienne de surfaces courbes à la villa…. je me sens bien seul.

JC..... dit: à

Les mots mentent : c’est leur fonction première. La terre de Porquerolles sans cesse caressée par la mer ne ment pas, elle !

Phil dit: à

stimulants souvenirs de Renato qui donnent envie de chercher dans la bibliothèque paternelle virtualisée son Pline, le jeune et les autres vieux du même temps antique. la terra trema, die Erde bebt seulement après le « lire et relire »

Bloom dit: à

En chinois, on parle de « manger le tofu » (che dou fu – 吃豆腐) pour évoquer le plaisir qui rime avec la compagnie Air Lingus.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il est, plus  » intéressant « , de ne rien, écrire, ou faire savoir, de ses goûts,…

…ainsi, na le monde, en équilibre, chacun, à ses valeurs, sur les bidets,…

…d’une strate, à l’autre, les bidets « régnants « …
.., nos mérovingiens des dominos La Palissade,!…of course,!…
…Bip,!Bip,!…Ah,!…Ah,!…
…tourber Manège,…
..se choisir,…des inepties, pour rester, avec ses centres d’intérêts, obliques, parallèles,…
…à ses seuls liens , personnels, raccordés,!…
…Pharaon, pour soi-mèmes,!…etc,…

DHH dit: à

@Christiane 8h 22
Pourquoi interprétez-vous ainsi le message que vous adresse Rose?
J’espère que vous vous trompez, et qu’elle continuera à venir nous faire part de ses analyses bien venues ,de ses expériences de prof , et plus largement de ses impressions de femme cultivée, ouverte au monde et sensible.
il serait dommage que l’effectif féminin déjà exigu des fideles de ce blog fonde avec un effacement si brutal . Il en perdrait une de ses qualités ;en effet celles (et pas ceux), qui viennent ici parler à bâtons rompus et réagir tant au billet qu’aux commentaires des autres, partagent toutes le souci de s’exprimer avec respect,de ne pas lancer des invectives ou des grossièretés pour le plaisir .Et si elles apportent, pour certaines, moins que certains mâles au niveau culturel du blog toutes, par leurs interventions en relèvent la bienséance .
On peut trouver qu’il est ringard de s’attacher à cet aspect des choses,et de valoriser cet apport, mais c’est l’expression de ma sensibilité d’ancienne (j’aime mieux dire ancienne que senior depuis qu’on m’en a donné cette définition : »un senior c’est un sénile qui s’ignore »

JC..... dit: à

Je viens d’être arrêté par la police littéraire au service des Editeurs de la Rentrée, la bande à Drouant ! …

Toujours inquiétante, toujours impunie.

Debout sur une caisse made in Hyde Park je tentais de convaincre les passants, au marché aux poissons, que l’étude de Riemann, Lobatchevski, Euler, Poincaré, Evariste Galois, Grothendieck et Einstein, est plus bandante que celle de l’œuvre complète d’Eric Reinhardt.

Les commerçants ont téléphoné aux cognes, mes potes : « Il fait peur aux clients ! »… Commissariat.

Par bonheur, j’ai des relations solides, et anciennes. A 14h, je serai dehors. Libre de mal faire, encore et toujours !

D. dit: à

Rose-Georgette ? C’est jouli.

JC..... dit: à

Judith,
Vous êtes bien gentille, mais la place des femmes est à la Maternité, et dans l’intervalle, à la cuisine, non ?

D. dit: à

…et maintenant JC vous allez être interrogé par hamlet. Mieux vaudrait que vous ayiez la capsule de cyanure entre les dents.

et alii dit: à

DHH, je partage assez votre opinion sur ce blog où je trouve que les « males » ont des relations « ordurières »entre eux et avec les autres , c’est la raison pour laquelle je ne m’attache pas à ce blog non plus , malgré les intérêts que j’y trouve et que je peux continuer de le suivre, lire, sans rien y écrire puisque je ne serai jamais en phase avec personne et ne cherche pas à m’aligner sur aucun commentateur

JC..... dit: à

Hamlet est un ami qui émarge au budget des Services, un homme au service du bien public et la vérité.

Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien… Les lecteurs d’Hamlet ont du mal à admettre que ce qu’il dit est crédible, car l’évidence est déplaisante. Le plus souvent.

Et il ne mâche pas ses idées, contrairement à d’autres…

JC..... dit: à

Tous ces « mâles » comme vous dites, insupportables femelles, sont féministes chez Passou ! Cela crève les yeux…

Janssen J-J dit: à

rose évoque une troublante évaporation, et les femmes du blog se sentent à juste titre interpelées. On en profite alors pour mettre tous les mâles dans le même panier Dosier. Or, certains échappent au lot en ne s’alignant pas, et d’autres femelles oubliées, souffrant de l’exception confirmant la règle, n’auraient rien à envier à leurs homologues. Cessons donc ces généralités de babayagasses…, et pendant que wgw s’envoie en l’air, vu qu’on respire un peu, apercevons-nous que tout le monde s’aime peu ou proutt à la rdl, avec ou sans livres.
BJ à toussent.

christiane dit: à

@DHH dit: 24 août 2017 à 9 h 59 min
Une intuition à partir de ces mots :
« Je déteste particulièrement les trémolos.
Toutefois, suis sur un quai de gare et le train va partir.(…) c’est ce qui me restera de vous »
(Mais j’espère me tromper, j’aime la lire.)
Oui, la gent féminine ne met les pieds ici que prudemment comme pour entrer dans l’eau froide.
Clopine était une présence inimitable. Ce style, cette morgue, cette façon de remettre ces messieurs en place. Il y a eu aussi d’autres présences rares. Je pense à sapience malivole. Quelle érudition discrète et une écriture fine, sensible. Enfin, le temps passe… et vous êtes encore là et c’est bon et Lavande aussi et Bérénice.
Et comme l’écrit Jankélévitch : « Le véritable objet de la nostalgie n’est pas l’absence par opposition à la présence, mais le passé par rapport au présent. (…)
Ulysse retrouvera donc son Ithaque, et il la retrouvera là même où il l’avait laissée; mais l’Ulysse qu’il était jadis quand il a quitté son île, il ne le retrouvera pas : cet Ulysse-là est mort et à jamais disparu ; Ulysse est maintenant un autre Ulysse, qui retrouve une autre Pénélope… Et Ithaque aussi est une autre île, à la même place, mais non pas à la même date ; c’est une patrie d’un autre temps. L’exilé courait à la recherche de lui-même, à la poursuite de sa propre image et de sa propre jeunesse, et il ne se retrouve pas.(…) Chaque être, à chaque instant, devient par altération un autre que lui-même… » (L’irréversible et la nostalgie(Flammarion)

christiane dit: à

@Janssen -10 h 32
sourire !
@JC
!!!

JC..... dit: à

Clopine ?
Une c.onne comme on n’en fait plus : du vernis sans support ! Comme elle nous manque !*

*hypocrisie absolue, on a rien à foultre de cette folle !

JC..... dit: à

« tout le monde s’aime peu ou proutt à la rdl » (JJJ)

Un titre parfait . Sentant bon les films ex-URSS, qui tentaient de lutter contre les comédies musicales de Grohollywood !

JC..... dit: à

Le gardien de nuit de l’Institut me confie, confus : un archange en taxi est venu me révéler à minuit : « l’évaporation, c’est la fausse couche de la mer. »

la vie dans les bois dit: à

cricri, elle a déjà préparé le corbillard de sa copine. Cette fois, elle veut être en avance, sur le train.

Janssen J-J dit: à

Au fait…, merci Ch., pour le rappel de ‘Tigre de papier’ en pièces détachées d’hier soir, j’étais parti chez Morphée de bonne heure et ne vous avais point vue venir. Oui, nos partageons Bauchau depuis longtemps, même de ce temps-là où vous faisiez votre première apparition sur la rdl avec TKT et Annah-D (10 ans déjà ?).
Ce matin, la dernière page de l’Acacia m’a transpercé, sa sève enfin révélée u metteur en scène du choc mémoriel de la bourgeoisie accouplée aux prolétariats paysans durant les grandes guerres. Je vous en rappelle l’argument métaphorique que le lecteur JJambda émerveillé trouve maintenant un brin lourdaud lors de cette réécriture électronique, vu que la sainte petite musique mentale simonienne a disparu :
« La fenêtre de la chambre était ouverte sur la nuit tiède. L’une des branches du grand acacia qui poussait dans la jardin touchait presque le mur, et il pouvait voir les plus proches rameaux éclairés par la lampe, avec leurs feuilles semblables à les plumes palpitant faiblement sur le fond des ténèbres, les folioles ovales teintées d’un vert cru par la lumière électrique remuant par moment comme des aigrettes, comme animées soudain d’un mouvement propre, comme si l’arbre tout entier se réveillait, s’ébrouait, se secouait, après quoi tout s’apaisait et elles reprenaient leur immobilité ».

Janssen J-J dit: à

@le corbillard de sa Clopine ?

Petit Rappel dit: à

Renato, le De Pictura, par les œuvres qu’il évoque, n’est pas mal non plus. Nous qualifierions certaines d’abstraites, aujourd’hui.
Je ne sais ou mémérénice a été chercher le compte de mes volumes. Un zéro en moins serait plus raisonnable.Pour le reste, elle ne semble pas avoir compris que l’Histoire est tragique et ne se réduit pas à des sauvages nécessairement bons, et comme tels, parés de toutes les excuses possibles. Mais c’est très Castor-Junior chercher sa philosophie politique dans la Comtesse de Ségur.
MC

Petit Rappel dit: à

de chercher.

bérénice dit: à

PR, évaluation, si Pablo en possède 12 000 vous pouvez bien en détenir quelques uns de plus, beaucoup de points communs avec lui comme le souci d’accumulation entre autres, l’agressivité alliée à une grande culture, connaissance des grands interprètes que vous distribuez quand cela vous prend, est-il aussi radin et malhonnête que vous? Le sauriez-vous?

bérénice dit: à

.Pour le reste, elle ne semble pas avoir compris que l’Histoire est tragique et ne se réduit pas à des sauvages nécessairement bons

C’est pour moi? je ne me souviens pas avoir réussi à consacrer quelques mots à l’Histoire , quand on constate ce qu’un homme peut valoir quand il ne vaut pas grand chose ( fiabilité, intégrité, loyauté) le reste n’est qu’une amplification , multiplication des qualités qui nous définissent .

JC..... dit: à

« La fenêtre de la chambre était ouverte sur la nuit tiède. L’une des branches du grand acacia qui poussait dans la jardin touchait presque le mur, et il pouvait voir les plus proches rameaux éclairés par la lampe, avec leurs feuilles semblables à les plumes palpitant faiblement sur le fond des ténèbres, les folioles ovales teintées d’un vert cru par la lumière électrique remuant par moment comme des aigrettes, comme animées soudain d’un mouvement propre, comme si l’arbre tout entier se réveillait, s’ébrouait, se secouait, après quoi tout s’apaisait et elles reprenaient leur immobilité ». (JJJ)

QUE C’EST BON D’ETRE AVEUGLE !
On évite de subir de telles âneries, vibrations clitoridiennes névrotiques …

bérénice dit: à

mémérénice, vous présentiez vos excuses il y a peu, gardez les, elles serviront dans d’autres circonstances, pour un une autre personne.

JC..... dit: à

N’importe quel homme ne vaut rien ! Il se croit cependant « fait » à l’image de dieu…c’est à dire, un brin d’herbe d’un gazon mal entretenu, à la dérive dans le cosmos, qui se prend pour une fleur rare !

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 24 août 2017 à 11 h 22 min

« Au fait…, merci Ch., pour le rappel de ‘Tigre de papier’ en pièces détachées d’hier soir »
Il en manque 4 morceaux toujours en attente de modération ! O
« Oui, nos partageons Bauchau depuis longtemps, même de ce temps-là où vous faisiez votre première apparition sur la rdl avec TKT et Annah-D  »
Oui, un auteur que j’ai suivi au cours de ces années. Il me semble que Hannah prenait un H.

« Ce matin, la dernière page de l’Acacia m’a transpercé… »
J’ai eu du mal à lire L’Acacia de C.Simon. Sa mémoire (ou celle de ses personnages) s’écrit dans des phrases complexes et terriblement longues, coupées de parenthèses, de retours en arrière. Ces femmes dans les cimetières recherchant des disparus à la fin de la guerre pendant que l’enfant ramasse les balles dont il fait collection, et ce temps que l’on remonte avec en tête des chapitres , les dates de 1939/40 à 1914, mais en désordre, au fil des coïncidences, comme les branches d’un arbre (l’acacia ? celui qui a vu se succéder les générations dans la vieille ferme). La mort sans gloire des combattants (des marionnettes)… la folie et l’horreur des guerres… La peur, la fatigue, la faim… les veuves vêtues de vêtements sombres… les trains de prisonniers… le silence, terrible.
Je me perdais un peu dans l’histoire et les personnages. Il faut de l’endurance pour traverser le livre ! Ce que j’aimais : les textures, les sensations (beaucoup de visqueux, de pluie,) des odeurs, les objets du quotidien (la casserole), les touffes d’herbe, les cailloux. Tout est gris et défoncé. Comme dans La Route des Flandres.
Mais à la fin, il s’assoit, prend une feuille, écrit devant la fenêtre ouverte en regardant une branche verte de l’acacia. (merci pour l’extrait)

la vie dans les bois dit: à

Je souhaite m’excuser. C’est pas souvent.

Auprès de miss Sabolo. D’avoir pensé que la course à la librairie pourrait s’avérer un coup d’épée dans l’eau…

Alors je lui en veux, quand même.
Lui en vouloir de 4 heures de tension, le temps de lecture.
Pour un livre, qui si laborieux au début, les quelques pages qui sont données en appât, sur le site éditeur, ne laisse ensuite le lecteur guère tranquille.

On ne va pas spoiler, c’est demandé. Et entendu. C’est un secret, on va faire comme  » leprénomméwassnerbenjamin » et ne pas chercher à en dire trop.Ni à en faire savoir davantage.

Toutefois,on peut quand même dire que  » Passou » n’a jamais fait de « descente » dans le dortoir des filles; ça s’en ressent au billet.

A tel point que je vous déconseille de voir ce film « un ami… » etc, qui n’a rien a voir avec le sujet.

la disparition inquiétante,  » le coup du paquet de cigarette » était bien vu.
Si ce sont des Muratti. A bon entendeur, entendeuses, surtout 😉

la vie dans les bois dit: à

Si, quand même, une petite friandise. C’est page 211, lorsque les amiers de Summer pensent qu’elle s’est « évaporée » à l’OTS.
Pour le reste , en relisant le billet, j’ai l’impression de lire les notes du docteur Traub.

la vie dans les bois dit: à

les amiers de Summer ?
Ce sont en fait les copines de son frère, voulais-je écrire.

renato dit: à

Conséquence du développement — extension et expansion — de la logique de l’habiter et proportionnel à la profusion d’énergie qui le porte et le définit du point de vue éthique et ethnique, on ne trouve pas dans le monde occidentalisé un paysage urbain et périurbain naturel — interventions et aménagement architecturales (édifices, routes, ports, terrasses de bistrot, aéroports, barrages, parasols, etc.) et végétales ( exploitation des eaux et des forêts, espèces étrangères au milieu donné — jardins publics et privés —, p. ex.), etc. — ; on peut donc dire qu’un paysage ne ment pas seulement si on veut ébaucher une image poétique.

D. dit: à

Tout va bien, renato ?

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