de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Claude Lévi-Strauss révélé dans une « biographie japonaise »

Claude Lévi-Strauss révélé dans une « biographie japonaise »

Il y a un petit quart de siècle, le magazine Lire commanda un sondage d’opinion réduit à une seule question : quel est pour vous le plus grand intellectuel français vivant ? Un nom se détacha largement en tête qui n’était pas celui d’un bateleur d’estrades médiatiques mais du moins connu, du moins public, du moins spectaculaire et du plus discret de nos penseurs, un humaniste au savoir intimidant, mais qui suscitait tant la déférence que l’admiration : Claude Lévi-Strauss. Si un semblable sondage était commandé en 2015, on imagine les réponses : quelques essayistes « vus à la télé » s’y disputeraient la première place.

De ses premières enquêtes au Brésil, dans les années 1930, au Musée du quai Branly, dont il est la figure tutélaire, l’auteur de Tristes Tropiques, a marqué d’une empreinte profonde l’histoire intellectuelle du XXe siècle. Peu de savants se sont aventurés aussi loin que lui dans l’exploration des mécanismes cachés de la culture. C’est tout le mérite de la biographie que lui consacre Emmanuelle Loyer sous le titre Lévi-Strauss (877 pages, 32 euros, Flammarion) de le montrer, de l’analyser et parfois de le révéler sous toutes ses facettes.

Son oeuvre est l’un des grands monuments de la pensée du XXe siècle, et la durée de sa vie (il est mort centenaire en 2009) lui a permis d’en modifier les hypothèses et les formulations après la fin proclamée du structuralisme. Aujourd’hui encore, elle est une des plus discutées en anthropologie sociale, la discipline qu’il a refondée en France au lendemain de la seconde guerre mondiale. Par des voies diverses et convergentes, il s’est efforcé de comprendre la grande machine symbolique qui rassemble tous les plans de la vie humaine, de la famille aux croyances religieuses, des œuvres d’art aux manières de table. Il déchiffra le solfège de l’esprit, ou réussit à s’en approcher, et de fort près, à force de rigueur et d’invention conceptuelle.

Après une jeunesse un peu dilettante tant sa curiosité le poussait dans toutes les directions à commencer par la philosophie, le freudisme et le socialisme militant, il part enseigner à l’université de Sao Paulo… :

« …une ville absolument fantastique. Une sorte d’Espagne ou de Portugal du XVIIème ou XVIIIème siècle qui cohabitait avec un Chicago des années 1890, une ville qui poussait dans tous les sens et où on ne savait plus très bien si c’était un grand spectacle urbain ou un phénomène naturel »CLS1

Le jeune ethnologue commença ses enquêtes, sur le «terrain», dans le Brésil central, notamment chez les Bororos (« un morceau de roi  pour l’ethnologue en ce sens qu’ils ont une organisation sociale très compliquée qui se trouve entièrement inscrite dans le plan du village » ) et les Caduvéos (« des Indiens étaient ivres morts la moitié du temps mais qui conservaient un art d’un raffinement et d’une subtilité extraordinaires ») plus tard, chez les Nambikwaras (« société tellement appauvrie au point de de la culture matérielle et de l’organisation sociale réduite à si peu de choses qu’on y trouve l’essence même de la vie sociale réduite à sa plus simple expression . Ces personnages emplumés, ce sont en quelque sorte les dieux redescendus sur terre»). Il en rapporta une ample moisson de mythes, qui occuperont une place éminente dans ses Mythologiques, mais aussi une belle collection d’objets qu’il déposa au Musée de l’homme.

Ethnologue de raccroc, ou improvisé si l’on préfère, il était pris dans l’étau d’injonctions contradictoires : la perspective d’une carrière de professeur de philosophie et une profonde dilection qui le poussait vers le spectacle du monde éprouvé par les moyens les plus simples : le voyage, le camping, la marche à pied, la randonnée, la géologie sauvage. Pacifiste à la veille de la guerre, vite revenu de ses illusions et ramené aux réalités par le statut des Juifs de Vichy, il choisit l’exil d’autant qu’on lui propose un poste d’enseignant à New York.

En 1941, à bord du bateau qui le mène aux Etats-Unis, il commence un long dialogue avec André Breton sur l’art qui, malgré quelques malentendus, continuera jusqu’à la mort de l’écrivain. Le surréalisme passionnait l’ethnologue depuis sa jeunesse étudiante. La période américaine est richement exposée, Emmanuelle Loyer étant venue à Lévi-Strauss il y a dix ans après avoir consacré une recherche importante aux intellectuels et artistes français exilés pendant la guerre (Paris à New York, Grasset, 2005).

Dans les années 50, les cours de Lévi-Strauss au Musée de l’Homme étaient d’une grande fraîcheur : ils ouvraient des perspectives totalement nouvelles, dont les étudiants ne soupçonnaient même pas l’existence. Il leur fit découvrir qu’il y avait d’autres mondes et que ceux-ci n’agissaient pas comme nous. Mais derrière cette révélation entraînant une rupture radicale avec leur propre réalité, il les invitait à mettre en évidence des appareils cognitifs communs. Ainsi, ses auditeurs comme ses lecteurs prenaient-ils à la fois conscience de la différence et de l’universalité. C’est son grand legs, un héritage qui n’a pas de prix même s’il n’était précédé d’aucun testament : nous sommes tous très différents, mais nous pouvons nous comprendre car nos structures mentales fonctionnent de la même manière.

cls2Sa biographe Emmanuelle Loyer, qui s’appuie sur un intime et ancien commerce avec l’œuvre, et la fréquentation de ses archives personnelles, parvient à restituer jusqu’à sa voix. Tant la sonorité de l’écrivain, (car l’auteur de Tristes tropiques, livre si peu scientifique écrit « dans l’exaspération et dans l’horreur » et qui montre ce qu’il y a devant et ce qu’il y a derrière l’appareil photo, peut être tenu avant tout comme un écrivain) que sa propre voix. L’anthropologue Françoise Héritier, qui fut l’une de ses élèves, dit avoir été frappée par sa voix, laquelle le contenait tout entier. Une voix grave, légèrement tremblée, relativement neutre, presque silencieuse, et qui supportait peu les éclats, les écarts à la norme. C’était un homme d’écriture, un homme de parole publique aussi, mais pas vraiment un intellectuel en privé, très sensible à l’esthétique pour avoir été nourri au lait de la peinture des ateliers, ceux de son père et de son oncle, tous deux peintres. Il n’appréciait guère les conversations savantes en tête à tête. Ce qu’il aimait, c’était les séminaires où il demandait aux intervenants d’expliquer publiquement leurs travaux. C’est là que se manifestait sa grandeur de pédagogue : c’était un formidable maître du jeu, qui savait faire surgir et accoucher des questions que l’étudiant, le doctorat, le chercheur ne parvenaient pas à formuler seuls.

Sur le fond, c’était un esprit subtil, très logique, dont les cours étaient bâtis sur un continuum de pensée où il n’y avait jamais de trous. Il retombait toujours sur ses pieds. Un passeur exceptionnel animé du désir de mettre à nu les ossatures. Et contrairement à une idée reçue, Emmanuelle Loyer y insiste à raison, il s’intéressait moins aux invariants des sociétés qu’il étudiait qu’à leurs différences. L’homme privé derrière le savant partout célébré était un homme d’amitié, de confiance, qui a toujours protégé celles et ceux qui ont travaillé avec lui. Mais il n’a jamais accepté la moindre familiarité. Lévi-Strauss avait ceci de stimulant pour la pensée qu’il engageait ses lecteurs et ses auditeurs à faire un pas de côté en toutes choses, et à adopter le regard éloigné en toutes circonstances. Même dans sa carrière d’enseignant, il est parvenu au fond à n’appartenir jamais à l’Université mais uniquement aux «  grands établissements » (EHESS/laboratoire d’anthropologie sociale/ CNRS, Collège de France), où il n’y pas un programme :

« Au contraire la règle, il n’y en a qu’une mais elle est impérieuse, c’est que chaque année vous devez faire quelque chose de nouveau. C’était pour moi le moyen de concilier l’enseignement et le côté instable de ma nature : chaque année il fallait changer ».cls3

La passion de la musique est probablement l’une des clés les plus significatives pour qui veut déchiffrer Claude Lévi-Strauss. La musique, il a baigné dedans depuis toujours, tout comme la peinture. Son arrière-grand-père maternel, chef d’orchestre des bals de la cour, de Louis-Philippe d’abord, de Napoléon III ensuite, collabora avec Offenbach pour les quadrilles de la Vie parisienne et celui d’Orphée aux enfers. Lévi-Strauss fut élevé dans le culte wagnérien jusqu’à sa découverte de Stravinski à 14 ans. Puis il y eut Debussy et Ravel. Le Concerto en sol majeur demeurera sa madeleine. Rares sont ses livres qui ne doivent rien à la musique. Tristes Tropiques, « défoulement scripturaire » selon la biographe, imaginé au départ comme un roman, a été conçu comme un opéra. Le final des Mythologiques propose une analyse du Boléro qui tend à démontrer un parallélisme de construction entre la mythologie et les compositions musicales. Il est persuadé que la forme même de la construction mythique est reprise en compte par la musique.

La rencontre avec Roman Jakobson lui a révélé ce qu’était la linguistique structurale, une discipline qui, seule parmi les sciences humaines, était parvenue à un degré de rigueur comparable à celui des sciences plus avancées. Il a été frappé par fécondité et l’efficacité de modèles explicatifs qui consistent à voir dans l’ensemble, dans le tout, un principe d’explication qu’aucune des parties de ce tout ne parviendrait à fournir par elle-même. La leçon que l’ethnologue tire de son métier, il l’avait lui-même exposée avec cette manière si particulière de s’exprimer, dans une construction parfaite, une sorte de dentelle qui se défait dès lors qu’on en retire un mot ou un point, l’oral étant à l’unisson de l’écrit.

Lévi-Strauss engageait les hommes à vivre et à se conduire non comme c’est le cas depuis l’Ancien testament et la Renaissance, à savoir comme les seigneurs et les maîtres de la création, mais « comme une partie de cette création que nous devons respecter puisque ce que nous détruisons ne sera jamais remplacé » et que nous devons le transmettre tel que nous l’avons reçu à nos descendants.  Pour autant, s’il avait assisté au déclinisme qui gagne tant d’esprits aujourd’hui en France, rien ne dit qu’il se serait joint au chœur. Son regard décalé lui autorisait une remarquable et précieuse puissance de recul :

 « Je ne pense pas qu’il faille dater de 68 ou d’une autre année la décadence de l’enseignement secondaire. Je l’ai moi-même vécue comme élève et ensuite comme professeur. Quand je lis des textes du XIXème siècle, je suis absolument stupéfait de voir quel degré de maturité en classe de première ou en classe de philosophie avaient atteint des hommes comme Proust, comme Jaurès, comme Bergson, comme Durkheim, tous à peu près contemporains. Ils étaient beaucoup plus mûrs, beaucoup plus adultes dans leurs dernières années de lycée que moi-même et mes camarades à la même période. Si je les compare aux meilleurs de ces classes, ils étaient très au-dessus. J’ai l’impression que nous avons affaire à un processus, mais qui s’est étendu à travers les siècles, d’infantilisation progressive de la jeunesse.  Nous devenons adultes de plus en plus tard. »

CLAUDE-LEVI-STRAUSS-1963-1-HM0044Le grand coupable à ses yeux, c’est la philosophie humaniste sur laquelle nous nous sommes presque entièrement exclusivement fondés. Car elle divise l’humanité entre le monde des hommes, seigneurs et maîtres de la création, et l’autre monde où elle rejette les espèces animales et végétales :

 « Il n’y a qu’un moyen d’échapper à ce cercle infernal, de se prémunir contre ces dangers, c’est de considérer que  l’homme est d’abord un être vivant et souffrant avant d’être un être pensant ».  

Pessimiste, Claude Lévi-Strauss ? On l’a beaucoup dit. Il s’en défendait, mollement, en avançant que c’était là le seul moyen de parvenir à un optimisme raisonnable et… à un humanisme enfin tolérant. Disons qu’il s’inquiétait pour notre avenir et que son intranquillité fut si perspicace qu’elle demeure des plus fécondes. Son quichottisme revendiqué, c’était le désir obsédant de « retrouver le passé derrière le présent ». Après les livres de Denis Bertholet, Didier Eribon, Vincent Dehaene, et les témoignages de Françoise Héritier et de Catherine Clément, c’est l’une des nombreuses vertus de la biographie d’Emmanuelle Loyer de nous faire pénétrer dans la complexité de cette pensée sans jamais la simplifier ; sans trop insister sur la théorie et le commentaire de l’œuvre, tant d’autres s’en étant déjà chargés à travers le monde, elle propose en sus de l’exploration parfois inédite de l’individu (son arrière-monde, ses influences, son influence) une étude de sa discipline. Tout cela dans une biographie qu’elle dit avoir conçue selon un mode japonais en référence à la philosophie centripète du sujet que Lévi-Strauss avait voulu déceler au Japon :

« Tout se passe comme si le Japonais construisait son moi en partant du dehors. Le « moi » japonais apparaît ainsi non comme une donnée primitive, mais comme un résultat vers lequel on tend sans certitude l’atteindre. »

(Photos Anita Albus, D.R. et Henri Cartier-Bresson, 1963)

Cette entrée a été publiée dans sciences humaines.

1030

commentaires

1 030 Réponses pour Claude Lévi-Strauss révélé dans une « biographie japonaise »

bouguereau dit: à

Ah oui, Phil ? Je ne savais pas qu’on apprenait à écrire dans des écoles en Egypte. L’Egypte est souvent mentionné dans la Torah mais pas pour ça.

l’inverse pas du tout chez les égyptien..zliche nibe zéro..tu vois dédé ça c’est du structural avec etui penien en zinc..t’as l’temps de fumer une douzaine de calumet pour trouver plus structural

de nota dit: à

Un petit dernier avant le frichti…

Que reste-t-il du débat entre marxisme et structuralisme? On a dit que le structuralisme postulait une absence de projet ou même de sens dans la production de la société?

C.L-S. – je fais mon travail d’ethnologue, qui consiste à analyser et à interpréter des coutumes, des croyances et des institutions, et je m’interesse assez peu aux débats pseudo-philosophiques du genre de ceux qu’évoque votre question. Mais enfin, puisque vous m’entraînez sur ce terrain, je dirai que l’idée que l’évolution de l’humanité a un sens, qu’un projet unique inspire la vie en société et que les différentes formes qu’elle revêt illustrent les étapes d’un devenir orienté, relève d’un marxisme vulgaire, véritable aberration au regard des enseignements de Marx lui-même.
Marx pensait que l’histoire commence avec l’apparition de la lutte de classes, mais non que la lutte des classesfût co-extensive à l’humanité. Aux sociétés hitoriques il opposait ce qu’il appelait le mode de production asiatique(en rassemblant sous cette rubrique tout ce que , de son temps, on savait des sociétés dites archaiques ou primitives). Ces sociétés sont, selon lui, régies par des liens de consanguinité, non par des rapports productifs. L’histoire, dit-il, est san sprise sur elles; accidentellement détruites, elles se reconstituent au même lieu et avce le même nom, et sont marquées du sceau de l’immutabilité. L’opposition est trop simple et trop tranchée; je n’irais
certainement pas aussi loin. Mais, sous une forme excessive, elle annonce la distinction entre sociétés froides et sociétés chaudes. A la suite de Marx, donc, je rejette l’idée de progrès conçue comme catégorie universelle, pour y voir un mode particulier d’existence propre à certaines sociétés.

La croyance selon laquelle toutes les formes de vie sociale constituent les étapes d’un dévellopement unique a, d’ailleurs, une histoire curieuse…

C. L-S.- En effet. Elle apparaît dans l’Antiquité et on la retrouve chez de nombreux penseurs des XVI, XVII, XVIII siécles. Le darwinisme lui donne ensuite un regain de vitalité; mais, quand des philosophes ou sociologues s’imaginent qu’elle a ainsi reçue un fondement scientifique, ils ne se rendent pas compte que l’idée d’une évolution unilinéaire des formes vivantes est aujourd’hui abandonnée par les biologistes. Plutôt que d’évolution, ceux-ci parlent d’histoire, de cheminements divergents, comportant des retours en arrière, des reprises, des stagnations. Dans tous les domaines où elle a joué un rôle, l’évolution unilinéaire n’est donc qu’un modèle périmé.

Le socialisme marxiste est-il donc l’une de vos erreurs de jeunesse?

C. L-S.- Oui et non. Non, parce que, je l’ai déjà dit, la lecture de Marx a joué un rôle essentiel dans la formation de ma pensée. Non, aussi, parce que le parti socialiste S.F.I.O., auquel j’ai appartenu dans ma jeunesse, était une admirable école d’apprentissage de la vie publique, j’y ai beaucoup appris et ne regrette pas d’avoir passé par là.

En revanche, je mesure mieux aujourd’hui l’illusion, probablement inévitable chez un intellectuel, qui consiste à croire en la toute-puissance des idées. Mon métier d’ethnologue, l’étude directe ou indirecte de sociétées très différentes de la nôtre et différentes entre elles, m’a fait comprendre qu’aucune société réelle ou même possible ne peut jamais accéder à la transparence rationnelle. On ne fait pas une société à partir d’un système. Une société quelconque est d’abord faite de son passé, de ses moeurs, de ses usages: ensemble de facteurs irrationnels contre quoi les idées théoriques, qu’on prétend rationnelles, s’acharnent. C’est même leur seul point d’accord et, quand elles sont parvenus à leurs fins, il ne reste plus qu’à s’entre- détruire. Ce qu’on appelle crise de la civilisation occidentale s’explique en grande partie de cette façon.

Que reste-t-il de l’idée selon laquelle le structuralisme, par sa méfiance à l’égard des projets auxquels se réfèrent les acteurs sociaux, conduirait au conservatisme? N’êtes- vous pas devenu vous- même un conservateur? Par exemple, votre attachement aux règles de l’Académie française…

C. L.S.- Si c’est être conservateur que de défendre des espèces vivantes en voie de disparition, des sites ayant encore échappé aux ravages de l’industrialisation, des monuments témoins du passé, alors je suis conservateur et vous l’êtes sans doute aussi. Or il y a des institutions ou des établissements qui font également partie du patrimoine , et leur sauvegarde nous incombe.
L’Académie française n’est pas digne de respect par ce qu’elle fut et qu’elle est à tel ou tel instant du passé ou du présent. Sa composition momentannée peut toujours être contestée. Sa personnalité, je dirais même sa réalité, s’exprime dans sa durée, comme la seule de toutes les institutions de la France qui, sans presque subir de changements, a réussi a persévérer dans son être en dépit des vicissitudes de l’histoire. A cette continuité tient sa grandeur d’établissement. C’est elle qu’en entrant à l’Académie nous avons reçu de nos prédécesseurs la charge de protéger.

christiane dit: à

W.
 » la littérature qui doit faire exister ce qui n’existe pas en dehors du papier. »
On touche là un lieu secret vers lequel se tournent et le lecteur et l’écrivain. Comme se porter à la rencontre de l’inconnu. Recherche verbale et recherche intérieure sont liées dans ce combat contre le silence et la page blanche.
Quant à CLS dans son écriture de Tristes tropiques, il revient souvent une question : « J’erre (…) en m’interrogeant sur le sens de mon entreprise »
Comme si l’écriture, toutes ces notes qu’il prend au fil de ses voyages contenait en elle, cachée, la réponse. Quand il arrive en Amazonie (chap. XXXV), il écrit : « Je me mis à dessiner, prenant ma main gauche pour modèle, des paysages faits de mains émergeant de corps tordus et enchevêtrés comme des lianes. Après une douzaine d’esquisses qui ont presque toutes disparu pendant la guerre – dans quel grenier allemand sont-elles aujourd’hui oubliées ? – je me sentis soulagé et je retournai à l’observation des choses et des gens. »
J’avais surligné ce passage et tracé dans la marge un point d’interrogation. Que n’arrivait-il pas à voir et à faire voir. Qu’est-ce qui ne pouvait pas être vu et que le dessin lui permettait d’approcher ? (là encore votre phrase : « faire exister ce qui n’existe pas en dehors du papier. »),lui permettant d’être allégé, consolé . de raconter le trou creusé dans la langue en plein cœur de la traversée des images, des paysages, des gens ? L’innommable ?
Souvent, le lisant, je sens comme un ennui, comme une absurdité. Comme s’il se demandait ce qu’il faisait là, si loin de chez lui. La guerre avait-elle, l’obligeant à l’exil comme ses parents, creuser un trou dans son lieu de vie ?

bouguereau dit: à

Si c’est être conservateur que de défendre des espèces vivantes en voie de disparition

son géne égoïss quoi..jean d’o fait plus élégant « chus a lacadémie pasque chus pas sûr d’avoir tellement dtalent »..

christiane dit: à

bouguereau dit: 19 octobre 2015 à 13 h 07 m
Sensation > perception > Souvenir > Perception > sensation > écriture.

D. mais le vrai dit: à

Bouguereau, afin de répondre à votre question pertinente, sachez qu’il existe différentes civilisations extraterrestres. Il y en a qui ne pratiquent aucune relation, d’autre qui pratiquent la copulation en vue de procréer, jamais pour d’autres motifs. D’autres encore sautent d’enveloppe corporelle en envelopp

ça va vos chevilles? dit: à

Widergänger dit: 19 octobre 2015 à 11 h 31 min « nous aurions commis pires crimes pendant les guerres de religion. Or, ce qui peut-être qualifié ici, à juste titre, de crimes, est, chez les Indiens, la norme. »

Les crimes des guerres (de religions et autres) étaient la norme

Chez les Indiens, il n’y a pas de progrès possible, l’idée même de progrès n’a aucun sens. …

« Notre civilisation est bien supérieure à celle des Indiens parce qu’elle est la seule à offrir à toute l’humanité un mode d’être capable de s’appliquer non pas à des petits groupes comme chez les Indiens, mais à des masses immenses en y installant bon an mal an la paix et la prospérité, le progrès et le bonheur, en dépit de tous les aleas et catastrophes de l’histoire. »

ah mais bien sûr! La bombe atomique par exemple !

christiane dit: à

@ bouguereau
Peter Handke par G6A. Goldschmidt :
« A tout instant, la perception plonge dans le souvenir, et le souvenir, à son tour, devient le moteur du voyage. »

dieu vous le rendra dit: à

Widergänger dit: 19 octobre 2015 à 12 h 39 min
 » leur religion. Une religion tout à fait barbare. »

Heureusement que le s pères bien blancs sont venus les massacrer au nom de leur civilisation supérieure pour leur imposer le goût du bonheur ( la culpabilité (originelle) , l’enfer ..)! what else! Torturer et massacrer au nom de dieu tout puissant et de ‘la supériorité d’sa race’ c’est tellement ..comment dire …plus rentable, le bonheur n’étant pas de ce monde

Phil dit: à

Pendant que Léry et Villegagnon disputaient l’eucharistie, les indiens du Brésil batifolaient en paix ou à peu près s’ils ne ramenaient pas leur fraise. Les Portugais moins enclins aux débats d’idées que les Français les ont engrossés ou liquidés, sans Lévi-Strauss pour prendre la température.

pour ton bien mon fils dit: à

« .un jour j’ai été a une espo ou il montrait les entonnoir pour engraisser les femmes.. »

t’inquiète ! toutes les merdes et tous les déchets et poisons qu’ya dans l’alimentation de la civilisation  » supérieure » font crever en plus d’engraisser jusqu’à l’obésité

Ueda dit: à

Widergänger dit: 19 octobre 2015 à 12 h 39 min
Mais les Indiens du Brésil étaient eux aussi des barbares pour engraisser leur ennemi comme on le fait de cochons avant de les manger, pour s’approprier la puissance de leur ennemi. C’était leur religion. Une religion tout à fait barbare.

Vous oubliez que les « nourris » en question étaient parfaitement d’accord sur le sort qui les attendait. Les leurs en faisaient autant de leur côté. Ils vaquaient librement dans la tribu qui les avaient assimilés à elle plusieurs années, avant d’être boulottés au moment idoine.
(Voir Alfred Métraux)

La « barbarie » s’évapore dès qu’elle ne met en rapport que des communautés qui partagent la même idée de la culture.
Leurs pratiques restent répugnantes (barbares), mais seulement de notre point de vue.

Ueda dit: à

Ueda dit: 19 octobre 2015 à 14 h 15 min
Vous oubliez que …

Vous ne l’oubliez certainement pas, ce n’est qu’une figure de style.

bidochon dit: à

on est supérieur parce qu’on est supérieur – Si on serait c on, on n’aurait pas le bonheur de pouvoir détruire la planète épicétout

ueda a raison pour une fois dit: à

« Leurs pratiques restent répugnantes (barbares), mais seulement de notre point de vue. »

yen a qui vont avoir du mal à comprendre…

Ueda dit: à

christiane dit: 19 octobre 2015 à 13 h 38 min
Souvent, le lisant, je sens comme un ennui, comme une absurdité.

Le dernier mot de la dernière phrase des 4 énormes volumes des Mythologiques est le mot « rien ».

Ueda dit: à

Je me suis amusé en lisant des mots comme « tolérant », « humain », etc, s’agissant d’un homme comme CLS.

Il pouvait avoir la froideur d’un oiseau.
On trouve chez lui d’admirables sarcasmes, qui tournent parfois en un mépris glacé lorsqu’il est confronté à des critiques sur le fond.
Voir la manière dont il a traité les anthropologues britanniques pourtant bien intentionnés (Leach, R. Needham) qui s’étaient efforcés d’acclimater la pensée de CLS en terre anglaise tout en présentant des objections.

Il ne répond pas aux critiques, il les rejette en passant dans l’insignifiance.
Pourtant, qui adhère aujourd’hui à la conception du mythe que se fait CLS ou même à la fonction qu’il attribue au tabou de l’inceste?

Peu importe, on le relit toujours ébloui.
Et on le chaparde, si on peut.

Attila dit: à

Ueda, on sent que vous ne nous avez pas tout livré de ce que vous pensez des travaux de CLV, lâchez-vous !
Moi, je ne trouve pas très sérieux ni scientifique ce qu’il dit de la décadence scolaire. Il prend trois personnalités de premier plan : Bergson, Proust et Jaurès, oubliant les milliers de médiocres, et en conclut que la génération précédente était mieux formée que la sienne !

F. dit: à

tweet :
Un certain Philippe Saint-André publiera ses mémoires de joueur, de capitaine et d’entraîneur de rugby en février chez Robert Laffont.

Oui, mais il ne dira rien. Ce sera langue de bois & Cie. Tout au plus, sur son expérience de sélectionneur, dira-t-il des trucs genre « peut-être ai-je commis des erreurs » etc, mais pour avoir des révélations sur les magouilles internes de la Fédé (par ex « j’étais obligé de sélectionner X sinon Y s’en plaignait à Z »), bernique.

bouguereau dit: à

Pourtant, qui adhère aujourd’hui à la conception du mythe que se fait CLS

comme la d!p écolog!..les libertariens
y’a bien trop d’monde sur terre zouz..les murs y suffiront pas..allons !

Widergänger dit: à

Phil dit: 19 octobre 2015 à 14 h 05 min
Non, c’est tout à fait faux. Les guerres entre tribus indiennes existaient.

Phil dit: à

Baroz, Jaurès était un brillant normalien, un des rares, deux ou trois, chez les socialistes. Depuis, c’est effectivement une décadence.

bouguereau dit: à

La « barbarie » s’évapore dès qu’elle ne met en rapport que des communautés qui partagent la même idée de la culture.
Leurs pratiques restent répugnantes (barbares), mais seulement de notre point de vue

pas la peine de treuiller la communauté internationale pour si peu.. sale terroriss

Widergänger dit: à

D’abord, c’est faux de dire que les prisonniers étaient d’accord avec le sort qui les attendait. Ensuite, les Indiens ont « bouffé » deux ou trois Portugais qui ne se seraient jamais imaginés se retrouver à l’état de steak barbare.

Lekmistraphe dit: à

je suis étonnée qu’Attila ne nous ait pas encore parlé de l’homosexualité de Lévi-Strauss. (voir son livre avec Eribon)

Phil dit: à

Widergg, les Indiens ont été liquidés plus rapidement par les Portugais que par n’importe lequel de leur conflit indigène. Lestringant que vous citez l’explique à loisir, certes partie un peu prenante pour nos amis protestants de France.

Ueda dit: à

Dans l’entretien reproduit par de nota (thanks), voici un exemple de sarcasme à froid:

« Mes seules lectures philosophiques- et je dis bien philosophiques- sont Scientific Américain, La Recherche, Nature, Science »

C’est un coup de pied de l’âne aux tribus philosophiques, mais il faut prendre ça avec un grain de sel (ils les lisait aussi les philosophes).
Quand Ricoeur a dit de son oeuvre que c’était du kantisme sans sujet transcendantal, il se léchait les babines.
(Cette formule, depuis, a fait florès)

Il avait le chic pour déstabiliser les corporations scientifiques sur un ton pince-sans-rire.
Il y a un texte où il dit que les historiens devraient se tourner vers la généalogie, l’héraldique, etc. soit justement ce que l’Ecole des Annales se faisait gloire d’avoir dépassé.
Ils riaient jaune, les historiens, devant « le Vieux ».

bouguereau dit: à

deux ou trois, chez les socialistes

et nib chez les prolos..mais les australiens sont tous agrégés phil

bouguereau dit: à

Ils riaient jaune, les historiens, devant « le Vieux »

pas jaune du tout il s’asseayaient dsur..alors quand dracul dit que duby et goffy « lui doivent »..comme dans marie claire il a changé les prénoms

un émule dit: à

du kantisme sans sujet transcendantal

C’est peut-être du Ricoeur (à en croire Ueda, si peu crédible d’habitude) mais ça ne veut rien dire (faut-il donc croire Ueda?)

Attila dit: à

Je n’ai pratiquement rien lu de et sur CLV, alors Qu’il soit homo ou pas n’est pas une qualité suffisante pour que ses livres ne me tombent pas des mains. J’ai essayé et je n’ai pas eu envie de poursuivre…

Ueda dit: à

Le fameux « pessimisme » de CLS (parfois à deux doigts du nihilisme, malgré le violoncelle rouseauiste) a quelque chose de jubilatoire.

C. L.S.- Si c’est être conservateur que de défendre des espèces vivantes en voie de disparition, des sites ayant encore échappé aux ravages de l’industrialisation, des monuments témoins du passé, alors je suis conservateur et vous l’êtes sans doute aussi.

Il aurait écrasé l’idéologie migrationniste aujourd’hui dominante d’un mépris enveloppé de courtoisie froide.
Non seulement parce que, pour lui, la catastrophe du siècle qu’il avait vécu n’était pas la shoah (c’était le surpeuplement démographique), mais au nom de la préservation de formes de vie à la fois uniques et fragiles, qu’elles soient européennes ou japonaises.

bouguereau dit: à

les Indiens ont été liquidés plus rapidement par les Portugais

dans le hit sont au top il parait..après c’est les hollandais..ça mégotaient pas..les franzosiches c’est toujours a faire les malins

bouguereau dit: à

l’homosexualité de Lévi-Strauss

s’il était pas daccord y’a pas dmal..si qu’on l’a forcé alors là..là..c’est nuremberg épicétou

Ueda dit: à

F. dit: 19 octobre 2015 à 15 h 01 min
Un certain Philippe Saint-André publiera ses mémoires

Sur le match contre les All Blacks, il écrira peut-être:

« On a probablement manqué de patience… Après la pause, les choses auraient pu s’inverser… De jeunes joueurs ont fait montre de leur talents… »

La bonne idée éditoriale, c’est une collaboration Hollande/ Saint André pour des « Mémoires d’un quinquennat ».

Widergänger dit: à

Je ne dis pas qu’il y eut un véritable génocide des Indiens, Phil. Je dis simplement que les Indiens faisaient la guerre à leurs congénères et se bouffaient quelques Indiens au passage. Actes barbares s’il en fut jamais.

bouguereau dit: à

Qu’il soit homo ou pas n’est pas une qualité suffisante

qu’est ce qui est une qualité au juste baroz..fais pas ton strcutural

Widergänger dit: à

Vous nous faites ch.ier avec l’homosexualité de CLS. Tout le monde s’en bran.le. Fermez votre sale gu.eule de co.ns.

bouguereau dit: à

l’homosexualité de Lévi-Strauss

s’il était pas daccord y’a pas dmal

s’il était daccord évidemment..on sait bien qu’un « non non » en cul c’est comme deux moinsse..ça fait plus

bouguereau dit: à

Tout le monde s’en bran.le

je t’en prie dracul..on partage pas forcément tes penchants dégoutants

en passant..... dit: à

bouguereau peut brailler « ta gueule » plusieurs fois par jour et on empêche la brave Madame Verniglia de s’exprimer, un comble

Ueda dit: à

Photo 1

Levi-Strauss, perché sur l’épaule de Corvus corone.

Widergänger dit: à

Attila, les livres de CLS, c’est de la science. Il faut avoir envie de lire de la science pour les lire. À part Tristes tropiques, qui est davantage accessible au grand public, ses ouvrages sont scientifique. Ils ne sont pas écrits pour plaire mais essentiellement pour instruire.

bouguereau dit: à

..le plus croulant c’est que les bites aux nambikwara sont flouté sur youtube..
c’est vrai du temps des colonies on pouvait envoyer des photos de negresses de bordel a poil..et ça censurait pas..salaud dfrançais

Sergio dit: à

bérénice dit: 19 octobre 2015 à 10 h 39 min
en dépit d’une volonté au dialogue et au partage réside parfois une farouche et insidieuse envie d’imposer une domination

C’est très embêtant : le fait même d’exister en tant qu’individu (donc identité) ne peut conduire qu’à ces chemins-là. Donc le mieux c’est de rester dans les étoiles : il y a quelques gars, genre un par siècle, qui doivent y parvenir un quart d’heure pas an…

Sinon faut composer, comme dirait Churchill, ou alors zigouiller tout le monde mais alors y a plus personne pour lire ! Après tout, on arrive bien à jouer aux échecs tout seul…

Ueda dit: à

Lire Levi-Strauss, c’est prendre l’air, se transformer en oiseau. Aucune mauvaise graisse.
Lire Rebatet, c’est plonger dans l’égout, se transformer en rongeur.

Ueda dit: à

bouguereau dit: 19 octobre 2015 à 15 h 34 min
..le plus croulant c’est que les bites aux nambikwara sont flouté sur youtube..

L’Asie tousse.

Sergio dit: à

bouguereau dit: 19 octobre 2015 à 15 h 34 min
c’est vrai du temps des colonies on pouvait envoyer des photos de negresses de bordel a poil

Ben houi mais on comprend rien à ce qu’on voit c’est tout noir…

Ueda dit: à

bouguereau dit: 19 octobre 2015 à 15 h 29 min
on sait bien qu’un « non non » en cul c’est comme deux moins..

On a appris à 16 ans cette profonde vérité.
Mais aujourd’hui il y a présomption de viol, avec comité d’éthique au cul.
Sur les campus américains, enveloppe d’abord ta tige de jade dans un étui pénien à soudure.

bouguereau dit: à

Sur les campus américains, enveloppe d’abord ta tige de jade dans un étui pénien à soudure

la seule chose qui sauve vraiment léviche c’est que ses bouquins c’est des lives d’ésthétiques..c’est déjà pas mal..l’savoir en conversation avec breton jean clair doit lui en vouloir à mort..

Ueda dit: à

J’ai comme tout le monde essayé de voir comment fonctionnent les parlers guarani, ne serait-ce qu’à cause du puso, leur fameux coup de glotte.

D’un stage assez bref, il ne me reste que quelque chose comme: « tagule kepu », dont on m’a dit que c’était une formule à fonction apotropaïque.

Ça fait fuir les bêtes, quoi.

bouguereau dit: à

Ben houi mais on comprend rien à ce qu’on voit c’est tout noir…

souvent c’est des photos françaises faut reconnaite..on y voit l’âme..c’est un peu valladolid

D. dit: à

Vous parlez beaucoup, tous, mais dquie vous tous qui possède un diplôme d’ethnologie ? Tout ça pour vous dire que vous devriez moins faire les malins et vous pencher davantage sur les fondamentaux de cette science. A commencer par Ueda que je trouve d’une prétention hallucinante et je peux vous dire que pour m’halluciner, moi, il faut se lever de bonne heure.

Clopine fataliste dit: à

Bah, on est toujours le barbare de quelqu’un : qu’on soit une paysanne quechua se soulageant dans un bus andin ou une brayonne allant vider ses étables, il y aura toujours une raffinée pour se pincer le nez et crier au crime lèse-civilisation… (la même personne, notez bien, serait prête à n’importe quelle compromission dans des temps de marché noir, pour pouvoir manger à sa faim des produits issus des endroits même de son mépris…)

Widergänger dit: à

La barbarie ça existe ! Et ce n’est pas une question de point de vue, ok !

Deux morts aujourd’hui à la gare centrale de Beer-Sheva par un Bédouin criminel. Ça c’est la barbarie.

Phil dit: à

leurs congénères et se bouffaient quelques Indiens au passage. Wgg

yes Wgg. Léry relate une séance de barbecue où des bras sont en train de cuire. Sa description est d’un comique célinien, l’antisémitisme en moins. C’est l’histoire d' »une vieille qui voulait mangeait du jeune mais n’avait plus la force de le chasser » (elle sollicite alors le manpower local).

Ueda dit: à

Ueda dit: 19 octobre 2015 à 15 h 20 min
Il aurait écrasé l’idéologie migrationniste aujourd’hui dominante d’un mépris enveloppé de courtoisie froide.

Il doit se retourner dans sa tombe en apprenant que la nouvelle idéologie conquérante est l’islam, qui suscitait sa détestation.

Tristes Tropiques sera un jour vendu sous bandeau, avec un « Avertissement » de M. Tariq Ramadan.

Cela pour la période où il restera encore makrouh.
Makrouh, c’est comme qui dirait la position normande entre le halal et le haram.
Tu achètes le livre, tu l’achètes pas, tu prends tes risques.

de nota dit: à

Hussein, que Guy Novés il en menait pas large face à un soldat américain.

en passant..... dit: à

« les bites floutées »….. pasque personne n’ont envie de voir celle de bougros

Ueda dit: à

Clopine fataliste dit: 19 octobre 2015 à 15 h 55 min
qu’on soit une paysanne quechua se soulageant dans un bus andin il y aura toujours une raffinée pour se pincer le nez

L’humain civilisé a le devoir de se réjouir de toutes les odeurs.
Elles ne sont pas bonnes ou mauvaises, elles sont dif-fé-ren-tes.

« Poussez! » qu’on doit dire dans le bus à la Quechua qui chie.

roland dit: à

« les Indiens faisaient la guerre à leurs congénères et se bouffaient quelques Indiens au passage. Actes barbares s’il en fut jamais. »

Pas partout. Faut pas pousser comme faisaient les curés sous prétexte de se rassurer sur sa prop’ barbarie atroce

christiane dit: à

@Ueda dit: 19 octobre 2015 à 14 h 25 min
Ça ne m’étonne pas !

Sergio dit: à

Non mais les étables, é bougent pas ! C’est que les boeufs, qui bougent… Tandis que le bus, lui, de six mille mètres, qui tombe ! Et alors pour en retrouver un autre…

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Quel contraste entre Lévi-Strauss et les borborygmes habituels ici retrouvés. Non que je m’en afflige ou même m’en formalise, le vulgaire révèle le sublime.

Attila dit: à

Après le cannibalisme chez les amérindiens va t-on aborder la pratique ancestrale du scalp et celle de la réduction de tête ?

christiane dit: à

@Attila dit: 19 octobre 2015 à 15 h 20 min
Peut-être aux éditions « Odile Jacob » un beau partage De près et de loin. C’est un long entretien entre C. Lévi-Strauss et Didier Eribon où, sincèrement, CLS parle de sa vie, de ses voyages,de ses goûts, de ses aversions, des rencontres qui ont été importantes pour lui.

Sergio dit: à

Ha le marché noir ça c’était bien ! Parce qu’en plus c’est le client qui faisait le déplacement qui prenait tous les risques sur son vélo fatigué… Toutes manières dans les fermes on n’aurait jamais pu tout bouffer ! Si, on pouvait le donner aux bêtes…

christiane dit: à

Une belle pause, ce concerto en sol majeur de Ravel joué avec tant de délicatesse par Hélène Grimaud.

roland dit: à

« Épaves désespérées d’avoir eu à quitter leur préhistoire, jetés qu’ils furent en une histoire qui ne les concernait que pour les abolir. « (Pierre Clastres )

en passant..... dit: à

Madame Verniglia s’est réveillée ce matin : « ta gueule JC « , elle pète la forme rue Fournier

tom dit: à

« dans les fermes on n’aurait jamais pu tout bouffer ! »

Pas question de devenir trop gros

en passant dit: à

Bihoreau duc de Bellerente dit: 19 octobre 2015 à 17 h 07 min
le vulgaire révèle le sublime.

vous êtes le sublime

en passant dit: à

« va t-on aborder la pratique ancestrale du scalp et celle de la réduction de tête ? »

Bien sûr – faut bien montrer comme quoi on est civilisé comme il dirait wg

Attila dit: à

Et alors Christiane, l’homosexualite, de près ou de loin ?

Daaphnée dit: à

Ici, il fait encore pas loin de 40°C et le soleil est en train de se coucher ..
Mon U. chéri, ce seront peut-être des images – masque traditionnel et vêtement à l’occidental: un étrange mélange ..

christiane dit: à

Je connais mieux les Esquisses de mythologie de Dumézil que les Mythologiques de C. Levi-Strauss, aussi je me suis réjouie que l’un accueille l’autre à L’Académie française et que dans sa réponse au discours de réception de Georges Dumézil, Claude Lévi-Strauss, le 14 juin 1979 ait prononcé ces mots (court extrait du discours):
« …après avoir publié des dizaines de livres, assis votre renommée, mérité le repos, vous remettez en chantier toute votre œuvre, réorganisant de fond en comble et enrichissant sa matière, éclairant celle-ci sous de nouveaux jours et réfutant les critiques qu’on vous a faites. Tâche colossale à l’égal de la première, mais que vous décrivez modestement comme une simple « mise au point entreprise dans le souci de préparer pour l’inévitable autopsie un cadavre aussi propre que possible ».
Pourtant, on ne saurait imaginer rien de moins macabre que ces gros livres qui s’intitulent la Religion romaine archaïque, Mythe et Épopée en trois volumes, Romans de Scythie et d’alentour, et quelques autres plus courts où vous avez eu la coquetterie d’éviter — je cite — « ces notes qui encombrent la moitié inférieure des pages à la manière des vastes décharges qui rendent peu amènes les abords de certaines villes ». Tous ces ouvrages de la veille ou du temps de la retraite respirent la gaîté et la jeunesse. On dirait que délivré de la part ingrate de votre labeur et n’ayant plus à construire pierre par pierre votre édifice, rassuré sur sa solidité, vous prenez vis-à-vis de lui du recul pour pouvoir le contempler et le peindre en artiste. Vous ne sacrifiez rien, certes, de l’érudition ni de la rigueur, mais vous agrémentez les démonstrations les plus ardues de citations cocasses où votre fantaisie se donne libre cours : de Lamartine à la Belle Hélène, de Mallarmé à Lewis Carroll, à Giraudoux et à Cocteau ; plus quelques renvois à des faits divers tirés de la presse quotidienne, « ces cas où l’actualité, expliquez-vous, envoie un écho moqueur aux vieux auteurs de mythes et de légendes ». Pour revenir à eux, a-t-on jamais résumé ou traduit de façon aussi spirituelle et piquante des chapitres entiers du Mahâbhârata, de vieux récits persans qui contiennent, notez-vous, « beaucoup de Laclos, un peu de Sade », et même certains passages très crus de Saxo Grammaticus ? Vous m’avez confié que, dès la petite enfance, les personnages mythologiques vous étaient aussi présents que ceux des contes de fées et, vers sept ou huit ans, des nouvelles d’Edgar Poe. Ce sentiment du concret vous est resté ; il explique que nous suivions vos enquêtes avec la même excitation où nous met la lecture d’un bon roman policier. »
Ces mots disent beaucoup aussi de C. Lévi-Strauss.

christiane dit: à

@Attila dit: 19 octobre 2015 à 17 h 21 min
C’est un beau livre. Le reste est leur affaire.

en passant..... dit: à

je me demande quand christiane trouve le temps de lire… comme moi pour le cinéma… urkurkurk

le fan club desrugbymen dit: à

Daaphnée dit: 19 octobre 2015 à 17 h 25 min
« Mon Dieu !
Qu’apprends-je ?
Notre bonne Clopine a été gavée à la farine pour cochon, depuis son plus âge le plus tendre .
Et pas un pour goûter le met !
Pfff ..
Une certaine chance … finalement . »

quel style irresistible! on reconnaît bien le charme certain (l’élégance) de la brillante dame des pensées nourries d’air et d’eau purs de sire ueda

roland dit: à

paru fin 2014 ‘Des archives aux terrains’
Essais d’anthropologie historique
Nathan Wachtel
Essai d’anthropologie historique Des Indiens aux Marranes

Daaphnée dit: à

des pensées nourries d’air et d’eau purs de sire ueda

Le fait est que vos accords ne sont pas des plus mélodieux .. Une certaine balourdise, peut-être ..

christiane dit: à

@en passant….. dit: 19 octobre 2015 à 17 h 42 min
Beaucoup la nuit, quand tout est calme et souvent dans la journée. En automne mais aussi au printemps, en été et en hiver. Hier et avant-hier et les jours précédents, aujourd’hui et demain et après les lendemains jusqu’au bout de la vie tant que j’y verrai clair.
Après, j’écouterai comme Jacqueline de Romilly, mes livres préférés enregistrés !

D. dit: à

Poussez! qu’on doit dire dans le bus à la Quechua qui chie.

Mais c’est très marrant, ça, Ueda. Continuez.

Daaphnée dit: à

Au fait, Pierre Assouline, ce:
« « Au contraire la règle, il n’y en a qu’une mais elle est impérieuse, c’est que chaque année vous devez faire quelque chose de nouveau. C’était pour moi le moyen de concilier l’enseignement et le côté instable de ma nature : chaque année il fallait changer ».

Est-ce bien toujours d’actualité pour le Collège de France – voir Compagnon – et pour l’EHESS ?
Pas sûre .. Malheureusement .

D. dit: à

Avec Ueda, au moins, on rigole bien. Je comprends que Daaphnée l’apprécie, ce boute en train.

Lekmistraphe dit: à

Admirons les efforts de Ueda pour tirer Lévi-Strauss vers la droite dure. Ah, notre zouz, quand il a une idéologie dans la tête, on peut pas la lui extraire, hein. On l’aime comme ça, remarquez, on s’emmerderait s’il changeait.

A part ça, non, jamais entendu la moindre rumeur sur une éventuelle homosexualité de CLS. J’ai dit ça pour tester un nouveau point Godwin, ça marche on dirait, et pour charier notre ami Attila, le sel de ce blog.

Lekmistraphe dit: à

D. dit: 19 octobre 2015 à 18 h 03 min
Avec Ueda, au moins, on rigole bien. Je comprends que Daaphnée l’apprécie

Mais nous l’apprécions tous. Il veut se donner des airs de cynique, mais c’est un brave garçon au fond.

le club des footballers dit: à

« Une certaine balourdise, peut-être .. »

Certainement, Merveilleuse daaphnée ! vos paroles sont d’or

D. dit: à

Mais les deux meilleures plaisanteries du jour, c’est primo notre Président qui avertit du risque de dégradation de l’image de la France quand il aura été éjecté de son poste par Marine, ce qui ne fait plus guère de doute soit dit en passant. Eh oui venant de l’homme au scooter et au regard de ses brillantes prestations présidentielles, il fallait oser.
Secundo, Enrico Macia menaçant de quitter là France, en remet une couche. Irrésistible à vrai dire.

Daaphnée dit: à

EnricoooOOOOOOOOOOOOO ???
C’est fou, D., ce que vous êtes branché.

Parler vrai, de temps en temps dit: à

Mixité sociale à l’école, dans les quartiers, dans la vie ?
Vous voulez rire ?
Dans quel but …. ?

Compris, c’est seulement une promesse…. ok ! Rigolons ensemble !

La voix de la sagesse dit: à

D. dit: 19 octobre 2015 à 18 h 38 min
Secundo, Enrico Macia menaçant de quitter là France, en remet une couche.

Ne plaisantez pas avec ça, D. Si Enrico Macias quitte la France, on est foutu.

la vie dans les bois dit: à

« L’écrivain italien Erri de Luca, poursuivi pour « incitation au sabotage » d’une ligne de TGV, a été relaxé. »

Voilà une nouvelle qui me met en joie.

Inquiétude dans les milieux autorisés dit: à

Daaphnée dit: 19 octobre 2015 à 18 h 50 min
EnricoooOOOOOOOOOOOOO ???

Elle a bu ?

Phil dit: à

vous bossez dans le rail, viedesbois ?

la vie dans les bois dit: à

gras et anonyme à 9 h 24 min,

ce que j’ai voulu mettre en évidence avec ce lien que j’ai donné sur l’article du journal Le parisien, c’est que Mme Valérie M. a tout intérêt à trouver une oreille attentive, un peu loin des comploteurs.
Après tout, les soirées de charme de Charb peuvent être intéressantes. Pour la justice.

la vie dans les bois dit: à

Phil, j’aime la tranquillité des petits villages de montagne.

christiane dit: à

@la vie dans les bois dit: 19 octobre 2015 à 18 h 59 min
idem

Ueda dit: à

Inquiétude dans les milieux autorisés dit: 19 octobre 2015 à 19 h 00 min
Daaphnée dit: 19 octobre 2015 à 18 h 50 min
Elle a bu ?

C’est devenu, mon cher, un devoir patriotique.

La France est charpentée, longue en bouche, avec des retours de fruits rouges.
Faut-il davantage commenter?

la vie dans les bois dit: à

Il parait que les Québecois se sont trouvés fort marris lorsqu’ils ont découvert récemment qu’ils avaient presque tous des ascendants indiens. Il faudrait que je vous retrouve les docs pour étayer mon affirmation. Mais comme peu de rdliens, la plupart un peu akadémiciens, sont sensibles ici au mode de preuve, je n’ai pas trop envie de vous donner mes sources.

bérénice dit: à

Ueda, je sais qui vous êtes alors qu’à l’inverse, vous non, néanmoins je vous confierais que depuis très longtemps je rêve d’un totem dans un coin du salon et même il m’arrive de l’halluciner. Sûrement cette manie pour la sculpture.

bérénice dit: à

ascendants indiens

D’accord mais de quels indiens s’agit-il, il sont divers et peuplent les quatre coins du globe, la dérive des continents, le brassage anté-historique fait que nous sommes tous des sangs mêlés sauf peut-être les vraiment blonds ou les êtres à la pigmentation vraiment particulière. La légende familiale dit chez nous qu’il y aurait une brindille italienne quelque part dans l’arbre.

D. dit: à

Il faudrait Modéré Moissa, voire le prix du jambon beurre.

Ueda dit: à

D., je salue en vous le bousilleur.

Oh pas l’arsouille de circonstance, pas le saboteur d’un soir!
À cette entreprise, vous avez donné votre vie, vous êtes un grand!
Une compulsion lentement transformée en habitus, un défi passager lentement mûri pour devenir raison de vivre.
Un cannibale numérique digne de De Lery!

Ah, c’est pas commun!

(Attila? Si vous êtes là, j’ai pas raison? Vous qui avez su, vous avez été le seul, vous incliner sur le corps mutilé de notre TKT?)

Attends-voir… que je vous trouve une comparaison flatteuse.
Vous êtes à ce blog ce que M. Mourad Boudjellal est au CAC 40, euh… au Top 14.
Vous pourrissez mais avec art, avec finesse, presqu’avec dévotion.
La moisissure élevée au rang d’un Maître-artisan de chez nous.
Vous êtes, je viens de le réaliser, un de nos meilleurs fromagers.

J’y suis!
Noël Roquefort n’était pas un lapsus, c’était vous!

Je maintiendrai respectueusement mon mantra guarani (Tagul’kepu), mais le profèrerai désormais avec modération.
(Attention quand même quand vous répèterez, au fameux coup glottal, marqué par l’apostrophe.
C’est comme parler en arabe sans éprouver la jouissance des consonnes dites emphatiques, des géminées, du ‘ayn laryngal…)

Ueda dit: à

Pardons, D., vous venez de signer Puck.

Je me perds dans vos titres de noblesse.
J’en appelle au duc de Bellerente qui s’y connaît en quartiers.

Daaphnée dit: à

Vous savez quoi, Mon U. chéri d’amour ?
Entre Béré qui ne quitte pas sa casquette et D., sa marinière … on pourrait se croire à bord d’un paquebot façon ong courrier ..
Il n’en est rien.
Heureusement .
D’un coup d’aile, vous êtes là..
Vous êtes là et je vous aime.
Oui, certains en souffrent.
Les pauvres.

Savez-vous que j’ai nagé avec .. ?
Imaginez ..
Juste le bruit de quelques bulles .. et l’oeil,
mon cher U.,
L’oil
L’oeil d’un être vivant qui a au moins cent ans ..

Tiens, si CLS avait choisi la plongée au lieu de la forêt, l’anthropologie eût connu d’autres prolongements ..

Daaphnée dit: à

((({{{{{ « C’est comme parler en arabe sans éprouver la jouissance des consonnes dites emphatiques »
Je vous aimerais, U., juste pour cela)))))

bérénice dit: à

Ueda je comprends votre implication dans le sens où j’en prends note cependant je ne saisis pas le motif de votre colère. Il me semble que sur bien des points vous tombiez d’accord avec D. Un détail m’échapperait? L’ensemble plus probablement?

Daaphnée dit: à

Ce n’est pas donné à tout le monde de cueillir la fraise des bois.

Daaphnée dit: à

Il convient, parfois, d’être sibyllin. Pas toujours.
(D. devrait l’expliquer à Béré qui patine.)

bérénice dit: à

A cette saison il n’y en a plus guère et les fruits de serre manquent de goût et de parfum. Il faudrait attendre le prochain printemps pour en parler à propos. Les lauriers sont fanés, bientôt le houx viendra ponctuer nos promenades par les bois.

Daaphnée dit: à

Bérénice.
Bérénice, ne faites pas votre obtuse.
Vous porterez des mouffles quand j’en serai encore à choisir un nouveau pareo.
A moins que je ne choisisse la tenue d’Ev .., avec un chapeau .

bérénice dit: à

Ah les tropiques, quelle chance et quelle touffeur cependant.

bérénice dit: à

Pour l’angle c’est un peu comme pour l’œil, il se contracte, se rétracte selon l’intensité lumineuse. Quand il n’y a rien à voir, je circule assez spontanément.

Daaphnée dit: à

Les tropiques sont belles, jusqu’à .. comment ?
CARPE DIEM

Ueda dit: à

bérénice dit: 19 octobre 2015 à 20 h 33 min
Ueda je comprends votre implication dans le sens où j’en prends note cependant je ne saisis pas le motif de votre colère.

Il y a malentendu.
Sur cet espace virtuel, D-hamlet, de son plein gré, est devenu depuis longtemps un famulus.
On ne se met pas en colère contre l’existence d’un famulus: il est là.

C’est un être talentueux et cultivé.
Mais il s’est choisi le destin d’être celui qui ne parle pas en son nom.
Notez que beaucoup de cultures réservent à ce donné caractériel (on est comme ça ou on n’est pas comme ça) le rôle social lui permettant de survivre et de se développer: le shaman, le médium, le fou…

D. n’est pas seulement pleinement conscient et donc responsable de son choix, il a fait le pari de l’étendre, de le dilater jusqu’à l’infini.
Le motif extra-terrestre est une métaphore poétique, mais n’est pas une métaphore gratuite.
Il y a chez cet homme beaucoup de savoir et de réflexion.

Laissez-moi trouver un mot qui ne soit pas de la tribu, et qui néanmoins fasse signe vers cet état, chez des êtres particulièrement doués.
Le voici:
The Ghost of Madness.

Cette savante biographie de Bertrand Russell (par Monk) s’efforce de décrire le lent développement de cette virtualité chez un philosophe incontestable.

bérénice dit: à

Je remarque que le bonheur réussit à vous civiliser et vous rend agréable comme nous tous d’ailleurs vraisemblablement. Les ménagères injurieuses sont une catégorie difficilement domesticables et trop souvent vous vous laissez aller à des mots qui ne vous ressemblent que de si loin, à chaque fois c’est d’un grotesque que presque il dissuade.

Ueda dit: à

Daaphnée dit: 19 octobre 2015 à 20 h 18 min
Vous êtes là et je vous aime.

Mais oui, nous sommes comme ça.
Notez bien que mois avons contre nous la raison, la décence, le simple bon sens.

bérénice dit: à

Ueda ne vous fatiguez pas, je ne comprends rien, il faudrait pour illustrer ceci un témoignage de M Monroe, étonnant de sincérité et surprenant quand on ne la perçoit que comme un mythe déséquilibré. Elle disait en substance qu »elle était lasse de l’emploi que les hommes font du langage.

bérénice dit: à

domesticable, évidemment.

Daaphnée dit: à

Oui, U., nous avons une grande liberté ..

belzéf. dit: à

Agreed on the turkish side

Sergio dit: à

On dirait une scène d’African queen…

Karim VIA, de Moissan dit: à

Cet architecte drôle m’a couru l’esprit moi aussi

D. dit: à

Bérénice, il ne faut pas trop parler à Ueda. Daaphnée n’aime pas ça.

D. dit: à

René Descartes y laisse son latin là.

Polémikoeur. dit: à

Révélé, vraiment ?
Mysticrement.

neither here nor there dit: à

Sinon, je me disais tout a l’heure: est-ce que CLS était islamophobe car ethnologue or ethnologue car islamophobe ? il a pris ca ou ? chez les papous, la bas au Vanuatu ? chez les Touaregs ? qu’en fut-il exactement qui lui fit prendre ces positions ? pourquoi un ethnologue prendrait position sur une religion ? est-ce le propre d’un chercheur ? et l’autre illuminé qui affirmait que l’ethnologue est une science…je remarque aussi que les propos nauséabonds de la mauvaise langue sont toujours la… » »… ‘…C’est vraiment la vermine ces gens-là… »

Passou laisse faire, les bloggeurs se voilent la face, en espérant que ces propos soient balayés sous la moquette, le silence du camarade Sancho est assourdissant, lui qui est normalement si a cheval sur les questions de pureté idéologique…y’a pas un seul fils de son père ici qui a trouve ces propos de trop…comme disait le grand Jacques : pas d’odeur me monte au nez… bref, ce blog pue…perso, je n’ai pas le morale a parler littérature assis sur un tas de fumier…vous m’avez l’air d’être a l’aise, pour la plupart, a papoter de Céline, Rebatet, de Lévi-Strauss et tutti f ucking quanti, enfoncé jusqu’aux genoux dans la gadoue…perso, j’préfère pas…alors ciao et vogue la galère…

Widergänger dit: à

Mon pauvre Abdel, faut te faire soigner. Tu relèves toi aussi de la psychiatrie sauf que tu souffres d’une maladie qui ne se soigne pas : la c…

Sergio dit: à

D. dit: 20 octobre 2015 à 0 h 14 min

René Descartes y laisse son latin là.

Il faut une solution à Essuie

Bloom dit: à

La rdl libérée des scories redevient un espace de débats presque sereins & presque intéressants.
Plus besoin de penser le bonheur, ML, il est au bout du clavier, du portable doudou, de la tablette prothèse, pour les sdf comme pour les bourges, de Nouméa aux Orkney, de Bobo à Xiamen. Ne pas minorer l’étendue de la réussite.

Bloom dit: à

les papous, la bas au Vanuatu

D’après ma collègue en poste à Port Villa, les Vanuatais sont le peuple le plus heureux au monde. Le récent cyclone n’a pas entamé leur joie de vivre qui repose sur un économie vivrière ignorant quasiment l’échange d’argent. Le mépris n’est pas de mise.

Lazarillo dit: à

Widergänger dit: 19 octobre 2015 à 11 h 31 min

Alba a toutes les audaces (merci à Michel Audiard!)… Je précise que je n’ai pas lu CLS, c’est pourquoi j’a hésité à intervenir. Je ne suis pas non plus un fana du relativisme culturel qui justifie bon nombre de pratiques barbares que l’on devrait juger à l’aune du contexte socio-culturel. Torturer, c’est faire très mal, de tout temps, partout. Mais affirmer que notre civilisation est supérieure à celle des tribus amazoniennes, par exemple, c’est émettre un jugement de valeur typiquement occidental. Car dans la tête malade d’Alba “supérieures » veut dire “meilleures”. Certes, le cannibalisme nous apparaît horrible mais au vu de notre histoire faite de guerres, massacres et génocides je ne vois pas au nom de quoi nos ferions la leçon à ces tribus. Faut-il rappeler à Alba que c’est une des nations les plus “civilisées », l’Allemagne, qui a été l’auteur de la plus grade barbarie de l’histoire, et que l’une de ses pas grandes figures intellectuelles, Heidegger , y a trempé, et pas qu’un peu? Dernièrement, El País publiait un papier qui informait de la découverte des restes des homme de Hernán Cortés, celui qui conquit le Mexique au prix de massacres et destructions. Eh bien, l’auteur du papier osait parler de pratiques barbares, celles des Aztèques, bien entendu! Les Espagnols étant des anges œuvrant pour le bien-être de l’humanité, selon la conception d’Alba. Plus avancée, oui, supérieure, non! Sans compter que la « supérieure » est en train de tuer la planète, bien universel s’il en est.

Purodor dit: à

neither here nor there dit: 20 octobre 2015 à 0 h 18 min
« Passou laisse faire, les bloggeurs se voilent la face…/…bref, ce blog pue »

La source odoriférante antisémite est connue, située outre Manche…..

bérénice dit: à

Pierre brûlée n’amasse pas mousse mais aurait pu avantager Sisyphe. Quelle idée d’aller voir ailleurs sur les pente de la Soufrière. Pendant que l’anthropomorphisme continue de nous occuper, Narcisse tente de faire taire ses blessures, du bruit, du bruit, pour changer de Mac-Mahon.

bérénice dit: à

D 23h37 C’est le propre du séducteur ou de la séductrice de faire en sorte d’intimider ou carrément d’éliminer ses rivaux, entre autres aspects d’une personnalité mosaïque. Les animaux qui comme nous sont de chair et d’os ne font pas mieux tout en ignorant tout de nos grandes études ethnologiques et reconduisent bêtement de génération en génération le même type de comportement, ils ne s’interpellent cependant pas, privés de langage, ils paradent, luttent, le plus fort gagne pérennisant ainsi l’espèce en assurant une transmission par les meilleurs.

Anatomie du meurtre ethnologique dit: à

Là comme ailleurs, on trouve beaucoup plus de praticiens de la dissection hasardeuse, de barbiers crasseux incompétents, de bouchers sanguinaires, que de véritable chirurgiens reconstructeurs…..

pat dit: à

« Plus avancée, oui,  »

Tout est relatif

radioscopie dit: à

Bloom dit: 20 octobre 2015 à 4 h 14 min
D’après ma collègue en poste à Port Villa, les Vanuatais sont le peuple le plus heureux au monde. Le récent cyclone n’a pas entamé leur joie de vivre qui repose sur un économie vivrière ignorant quasiment l’échange d’argent. Le mépris n’est pas de mise.

Votre collègue de Port-Vila n’a probablement pas lu C. L-S. Ces tropiques-là ont aussi leurs tristesses : l’argent, précisément, que des Chinois entre autres s’entendent à enterrer sous les cocotiers (paradis fiscal), une néo-colonisation rampante du grand voisin australien, etc.

Zoon dit: à

Bloom dit: 20 octobre 2015 à 4 h 03 min
La rdl libérée des scories redevient un espace de débats presque sereins & presque intéressants.

Il reste bien encore quelques excréments kakabloomiques, mais en regardant où on met les pîeds, on réussit facilement à les éviter.

bérénice dit: à

Anatomie, chacun peut exceller en son domaine, on peut déplorer que la chirurgie ne s’intéresse qu’au corps en bien qu’ayant conscience des effets feeb-back corps/esprit ou corps/psyché; je doute que la réparation de l’un soit efficace à effacer l’intégralité de la marque invisible. Demandez à ces femmes violées ou à tout ceux qui l’ont été à l’occasion des différents conflits ou génocides qui les utilisent souvent en préambule ou s’en arrogent le droit pour que la victoire soit totale, si les soins dont elles seront éventuellement l’objet parviendront à rayer de leur mémoire sensible la trace de ce traumatisme. Le cerveau est comme un disque dur, rien ne répare la rayure si infime soit-elle, nous n’aurions pas sinon besoin de toute nos psychiatries, psychothérapies et de toutes nos prisons qui cependant n’hébergent pas uniquement des victimes inconscientes incultes et irresponsables..

Phil dit: à

Qu’a écrit Lévi-Strauss sur l’Islam ? une bonne âme pour retranscrire ce triste topic ?
Sur le Brésil, Léry et Thevet viennent loin devant les ethnologues de tout poil.

en passant..... dit: à

des nouvelles de Madame Verniglia : elle pète la forme, elle a dézingué le PQ à coups de parapluie dans sa tronche rue Fournier, le gars est sonné

D. dit: à

Qu’est-ce que c’est moche quand même cette Force de frappe.

D. dit: à

Bérénice, je crois que vous mettez Ueda mal à l’aise, en porte-à-faux comme disent les Iroquois. Votre supériorité intellectuelle par rapport à Daaphnée est tellement criante qu’il ne sait plus à quels seins se vouer.

Sergio dit: à

Joffrin a le niveau de distinguer une consonne

Chaloux dit: à

Bloom dit: 20 octobre 2015 à 4 h 03 min
« La rdl libérée des scories redevient un espace de débats presque sereins & presque intéressants. »

Le fait de pouvoir raconter n’importe quoi sans être contredit doit être bien plus confortable. L’imbécillité ambiante respire mieux. C’est certain.

François Bacqué dit: à

Ah, ça s’en prend rien qu’à ma gueule !

DHH dit: à

comme bien des gens je suis séduite par la personnalité de CLS ;effectivement l’homme est fin ,subtil ,distingué ;il dégage une image d’humaniste accompli et c’est un régal de le lire se racontant et rendre compte de cette aventure intellectuelle qu’ été la conceptualisation du structuralisme et ce qu’il a construit sur cette base .
Mais l’un des postulats de base de sa pensée me semble éminemment contestable, celui selon lequel les rapport de parenté et les rapports sociaux et ,dans ses œuvres ultérieures, les habitudes, alimentaires, puis les mythes fondateurs, s’écriraient selon une grammaire comparable à celle de la langue ,grammaire que nous appliquerions inconsciemment comme nous le faisons lorsque nous usons de notre langue maternelle .
Mais il ne convainc pas vraiment de la legitimité de cette transposition, inspirée de ce que Jakobson lui disait des mecanisme d’appropriation et d’utilisation du langage .
Pour l’anecdote :au milieu du concert de louanges suscité parla parution de « structures….. » une seule voix discordante pourfendant cette théorisation: un article de sa première épouse Dina Dreyfus, celle dont bien des femmes de mon âge gardent le souvenir d’une éblouissante prof de Khâgne

Sergio dit: à

« Là, c’est sûr que j’ai plus rien à dire. »
Vous signez, la date est automatique.

Vous pouvez mettre un mot sur le sujet.

D. dit: à

Mon cher Bloom, vous semblez ignorer que les chefs vanuatuais bradent a tor de bras aux occidentaux leurs îles en baux emphytéotique -ce qui est un moindre mal, ceci afin de ramasser un max de pognon.

christiane dit: à

@Phil dit: 20 octobre 2015 à 8 h 57 min
A la fin de Tristes tropiques – Le retour – chap.XXXIX « Taxila » ,au pied des montagnes du Cachemire. (Je ne suis pas certaine que cette citation ne soit pas retenue par la modération) :
« Déjà l’is.lam me déconcertait par une attitude envers l’histoire contradictoire à la nôtre et contradictoire en elle-même : le souci de fonder une tradition s’accompagnait d’un appétit destructeur de toutes les traditions antérieures. »
Puis la description de la Grande Mos.quée – Jamma Masjid – du XVIIe s. où il contemple des reliques d’une façon… ironique.
Puis, l’université de Lahore et le département des Beaux-Arts : « Sculpture prohibée, musique clandestine, peinture enseignée comme un art d’agrément… une exaspération de l’austérité et du puritanisme.(…) L’art « a pris le maquis ». Il ne s’agit pas seulement de rester fidèle à l’is.lam, mais plus encore de répudier l’Inde (…). en piétinant l’art on abjure l’Inde. »
Il s’attarde sur les tombeaux et en déduit : « N’est-ce pas l’image de la civilisation musul.mane qui associe les raffinements les plus rares : palais de pierres précieuses, fontaines d’eau de rose, mets recouverts de feuilles d’or, tabac à fumer mêlé de perles pilées, servant de couverture à la rusticité et à la bigoterie qui imprègne la pensée morale et religieuse ?
Le puritanisme is.lamique, renonçant à abolir la sensualité, s’est contenté de la réduire à ses formes mineurs : parfums, dentelles,broderies et jardins. Sur le plan moral, on se heurte à la même équivoque d’une tolérance affichée en dépit d’un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident. En fait, le contact des non-mus.ulmans les angoisse. (…)
Plutôt que de parler de tolérance, il vaudrait mieux dire que cette tolérance, dans la mesure où elle existe, est une perpétuelle victoire sur eux-mêmes. En la préconisant, le Pro.phète les a placés dans une situation de crise permanente, qui résulte de la contradiction entre la portée universelle de la révélation et l’admission de la pluralité des fois religieuses.
(…) Les mus.ulmans tirent vanité de ce qu’ils professent la valeur universelle de grands principes : liberté, égalité, tolérance ; et ils révoquent le crédit à quoi ils prétendent en affirmant du même jet qu’ils sont les seuls à les pratiquer. »
Dans les pages suivantes il revient sur les contradictions, les conflits insurmontables de cette méthode : « D’une main on les précipite, de l’autre on les retient au bord de l’abîme »
Ensuite, le problème épineux : « vertu des épouses » : « voilez-les et cloîtrez-les. c’est ainsi qu’on arrive au bur.kah moderne, semblable à un appareil orthopédique avec sa coupe compliquée, ses guichets en passementerie pour la vision…. »
Enfin des pensées sombres quant à leur intolérance les conduisant, « pour se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation à une « néan.tisation » d’autrui, considéré comme témoin d’une autre foi et d’une autre conduite. »-

Ueda dit: à

DHH dit: 20 octobre 2015 à 10 h 10 min
Pour l’anecdote :au milieu du concert de louanges suscité parla parution de « structures….. » une seule voix discordante pourfendant cette théorisation: un article de sa première épouse Dina Dreyfus,

Comment peut-on retrouver ce texte?

en passant..... dit: à

ça a fait du bruit dans le lanterneau de la rue Fournier nous dit madame Verniglia pasqu le PQ gueulait morts aux bicots et aux chiottes les fiottes tout ça pour la rime

christiane dit: à

@Phil,
j’ai tenté une première citation séparant les mots « sensibles » par des points. Si elle reste, je vous en ferai suivre une deuxième.
@DHH
j’émets les mêmes réserves que vous.

pat dit: à

Phil dit: 20 octobre 2015 à 8 h 57 min
Qu’a écrit Lévi-Strauss sur l’Islam ? une bonne âme pour retranscrire ce triste topic ?

Voilà – Tristes tropiques …’Grande religion qui se fonde moins sur l’évidence d’une révélation que sur l’impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien de dialogue, l’intolérance musulmane adopte une forme insconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables ; car s’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c’est plus grave) incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation consiste dans une « néantisation » d’autrui, considéré comme témoin d’une autre foi et d’une autre conduite. La fraternité islamique est la converse d’une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s’avouer, puisque, en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants.’
(pas mal, – mais on s’attendrira sur ‘le désir chrétien du dialogue’ -cfl’Inquisition et autres monstrueux bienfaits du dialogue dans la chrétienté uhu )

Phil dit: à

Merci Christiane, tout passe chez passou, avec ou sans morse. En soulignant sans cesse le « puritanisme islamique », Lévi-Strauss donne l’impression de ne pas connaitre l’Espagne andalouse.

Ueda dit: à

Tristes Tropiques
Le passage en entier est plus éloquent.
(« Si un corps de garde pouvait être religieux, l’Islam paraîtrait sa religion idéale… »)

« Les brefs contacts que j’ai eus avec le monde arabe m’ont inspiré une indéracinable antipathie. ll m’a fallu rencontrer l’Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. [On ne peut que] constater combien la France est en train de devenir musulmane.

Déjà l’Islam me déconcertait par une attitude envers l’histoire contradictoire à la nôtre , et contradictoire en elle-même : son souci de fonder une tradition s’accompagne d’un appétit destructeur de toutes les traditions antérieures.

Dans la civilisation musulmane, les raffinements les plus rares – palais de pierres précieuses, fontaines d’eau de rose, mets recouverts de feuilles d’or – servent de couverture à la rusticité des moeurs et à la bigoterie qui imprègne la pensée morale et religieuse.

Sur le plan moral, on se heurte à une tolérance affichée en dépit d’un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident. En fait, le contact des non-musulmans les angoisse.

Tout l’Islam semble être une méthode pour développer dans l’esprit des croyants des conflits insurmontables, quitte à les sauver par la suite en leur proposant des solutions d’une très grande (mais trop grande) simplicité. Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles ? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C’est ainsi qu’on en arrive a la burka moderne, semblable à un appareil orthopédique.

Si un corps de garde pouvait être religieux, l’Islam paraîtrait sa religion idéale : stricte observance du règlement, revues de détail et soins de propreté, promiscuité masculine dans la vie spirituelle comme dans l’accomplissement des fonctions religieuses ; et pas de femmes. (…) Ils compensent l’infériorité qu’ils ressentent par des formes traditionnelles de sublimations qu’on associe depuis toujours à l’âme arabe : jalousie, fierté, héroïsme.

Cette religion se fonde moins sur l’évidence d’une révélation que sur l’impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien de dialogue, l’intolérance musulmane adopte une forme insconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables. S’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener l’autre à partager leur vérité, ils sont pourtant incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui.

Le seul moyen pour eux de se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation consiste dans une « néantisation » d’autrui.

— Evidemment, ce n’est qu’un carnet de notes.
Il n’en a jamais fait vraiment l’objet de sa réflexion.

quelques extraits dit: à

…le Prophète les a placés dans une situation de crise permanente, qui résulte de la contradiction entre la portée universelle de la révélation et de la pluralité des fois religieuses. Il y a là une situation paradoxale au sens « pavlovien » , génératrice d’anxiété d’une part et de complaisance en soi-même de l’autre, puisqu’on se croit capable, grâce à l’Islam, de surmonter un pareil conflit. En vain d’ailleurs : comme le remarquait un jour devant moi un philosophe indien, les musulmans tirent vanité de ce qu’ils professent la valeur universelle de grand principes – liberté, égalité, tolérance – et ils révoquent le crédit à quoi ils prétendent en affirmant du même jet qu’ils sont les seuls à les pratiquer…
Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles pendant que vous êtes en campagne ? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C’est ainsi qu’on en arrive au burkah moderne, semblable à un appareil orthopédique …
S]i un corps de garde pouvait être religieux, l’Islam paraîtrait sa religion idéale : stricte observance du règlement (prières cinq fois par jour, chacune exigeant cinquante génuflexions [sic]) ; revues de détail et soins de propreté (les ablutions rituelles) ; promiscuité masculine dans la vie spirituelle comme dans l’accomplissement des fonctions religieuses ; et pas de femmes…
l’Islam a coupé en deux un monde plus civilisé. Ce qui lui paraît actuel relève d’une époque révolue, il vit dans un décalage millénaire. Il a su accomplir une oeuvre révolutionnaire ; mais comme celle-ci s’appliquait à une fraction attardée de l’humanité, en ensemençant le réel il a stérilisé le virtuel : il a déterminé un progrès qui est l’envers d’un projet

de nota dit: à

Article de Roger Pol Droit paru dans le Monde…

LE PLUS PROBABLE, c’est que vous ignoriez son nom. Née à Milan en 1911, morte à Paris en 1999, Dina Dreyfus n’a pas eu le souci de se faire connaître, ni de briller artificiellement. Vous savez que Claude Lévi-Strauss a commencé sa carrière d’anthropologue au Brésil, parcouru à pied le Mato Grosso, vécu chez les Nambikwara, mais vous ne savez sans doute pas qu’elle était alors à ses côtés, partageant la responsabilité de cette mission historique comme les tâches quotidiennes de l’expédition. Agrégée de philosophie en 1932, elle avait épousé, cette année-là, celui qui allait devenir mondialement célèbre, dont elle s’est séparée en 1945.
Ce n’est pas, et de loin, la seule étrangeté de cette femme aussi exceptionnelle qu’insaisissable, que ceux qui l’ont un jour croisée ne peuvent oublier. La préface de ce livre précise qu’elle ne parlait jamais de ses activités clandestines dans la Résistance, sous le nom de Denise Roche, qui lui avaient valu d’être commandeur de la Légion d’honneur, pas plus que des nouvelles qu’elle avait publiées au Brésil sous un autre pseudonyme… Tout cela appartenait au passé, qui l’intéressait assez peu, même en philosophie : seule la pensée vivante lui importait, même si elle ne peut être d’abord fondée que sur des textes d’autrefois. En fait, ce qui la passionnait, avant tout, c’était d’agir – avec, sur, par et pour les gens.

En enseignant la philosophie, puis en formant les professeurs, ou en créant, dans les années 1960, les premières émissions de philosophie à la télévision française. Inspecteur général, elle avait compris, avant tout le monde, qu’entre caméras et réflexion, il n’y a pas nécessairement incompatibilité. De cela aussi, elle ne se vantait guère, et vous n’en saviez rien non plus. Dans ces émissions, que l’INA ferait bien de mettre en ligne, on peut voir le grand Georges Canguilhem, Michel Foucault avec ses derniers cheveux, un jeune Alain Badiou et quelques autres, comme autant de preuves que Dina Dreyfus savait discerner.

Aucun livre

Ce que confirme la lecture de ses textes, disséminés dans diverses revues, rassemblés par les soins de ses amis. Recueil d’autant plus précieux que cette philosophe n’a laissé aucun livre, mis à part une anthologie de textes de Freud commentés. On s’attend donc, en la lisant, à entrevoir enfin qui fut cette mystérieuse personne, une fois échappée de l’épais nuage de fumée de tabac brun où elle vivait, roulant les « r » à l’italienne entre deux éclats de rire.

Au lieu de dissiper le mystère, ce livre l’épaissit. Car on y découvre une écriture d’une limpidité sereine mais une pensée taraudée par le mal radical, une philosophe paradoxalement préoccupée de littérature, lectrice de Bernanos et de romans policiers, cinéphile et freudienne. Une femme capable à la fois d’écrire : « Je considérerai comme irrationaliste toute attitude, théorique ou pratique, qui oppose et préfère, aux valeurs de la raison et de l’intellect, des valeurs affectives et même mystiques » et de se pencher avec acuité sur l’ascétisme dans le roman contemporain ou les paradoxes de la pensée de Simone Weil. Tout sauf un système, sans rien pourtant d’incohérent. Ça ne s’appellerait pas la vie ?

D. dit: à

Bérénice, au sujet de « l’élimination des rivaux » sachez que mes principes et ma philosophie ne sont absolument pas basés la-dessus.♡
S’il existe des rivaux méritants et habiles, je m’efface humblement, ce qui n’enlève rien à l’attirance.

Ueda dit: à

Ceux qui ont eu la chance de faire très jeune leur « tour du monde » savent qu’il est impossible de ne pas faire des comparaisons arbitraires dans la profusion des cultures, dans le seul but de ne pas perdre complètement pied.
On est obligé de « préférer plutôt » ceci à cela.

Dans Un Barbare en Asie, l’Inde est le mauvais objet par excellence, et la Chine se trouve éclairée par tant de noirceur.

CLS était probablement soulagé de trouver un islam aussi abominable qui ne donnait que plus de relief au bouddhisme.

des passages de Tristes tropiques en réponse à la question de Phil dit: à

Autres passages
(Tristes tropiques)

« Déjà l’Islam me déconcertait par une attitude envers l’histoire contradictoire à la nôtre et contradictoire en elle-même : le souci de fonder une tradition s’accompagnait d’un appétit destructeur de toutes les traditions antérieures. (…)
Dans les Hindous, je contemplais notre exotique image, renvoyée par ces frères indo-européens évolués sous un autre climat, au contact de civilisations différentes, mais dont les tentations intimes sont tellement identiques aux nôtres qu’à certaines périodes, comme l’époque 19000, elles remontent chez nous aussi en surface.
Rien de semblable à Agra, où règnent d’autres ombres : celles de la Perse médiévale, de l’Arabie savante, sous une forme que beaucoup jugent conventionnelle. Pourtant, je défie tout visiteur ayant encore gardé un peu de fraîcheur d’âme de ne pas se sentir bouleversé en franchissant, en même temps que l’enceinte du Taj, les distances et les âges, accédant de plain-pied à l’univers des Mille et une Nuits (…).
Pourquoi l’art musulman s’effondre-t-il si complètement dès qu’il cesse d’être à son apogée ? Il passe sans transition du palais au bazar. N’est-ce pas une conséquence de la répudiation des images ? L’artiste, privé de tout contact avec le réel, perpétue une convention tellement exsangue qu’elle ne peut être rajeunie ni fécondée. Elle est soutenue par l’or, ou elle s’écroule. (…)
Si l’on excepte les forts, les musulmans n’ont construit dans l’Inde que des temples et des tombes. Mais les forts étaient des palais habités, tandis que les tombes et les temples sont des palais inoccupés. (…) »

pat dit: à

10 h 56 min

Pas faux
outre que quelques uns (ou beaucoup?) sont plus limités que d’autres

Widergänger dit: à

L’islam ne nous a jamais donné une autre image que celle, précise et conforme à ce que nous voyons depuis maintenant des lustres, que formule ici CLS.

Widergänger dit: à

CLS soulagé, selon Ueda.

Ueda fait de la psychanalyse à bon compte. Réduire un penseur comme CLS à un soulagement quand il pense, c’est vraiment n’importe quoi.

Widergänger dit: à

L’islam est en train de foutre la merde chez nous. Ça, ce n’est pas un soulagement, c’est la sinistre réalité.

D. dit: à

Widergänger dit: 20 octobre 2015 à 11 h 09 min
un soulagement quand il pense

C’est tout à fait Ueda, à ce que m’en a dit Daaphnée : s’il n’a pas mangé des pruneaux la veille, il ne peut pas penser.

Widergänger dit: à

Pourtant, DHH, les théories sur l’alimentation, le cru et le cuit, s’applique admirablement bien à l’épisode de la folie d’Yvain dans le roman de Chrétien de Troyes.

Yvain, se sentant humilié par son oubli, la promesse qu’il avait faite à sa dame, Laudine, de revenir de sa tournée de tournois, dans un délais d’un an, sombre dans une crise de folie. Il erre nu dans la forêt, échange son épée contre un arc, arme des manants, et se nourrit de gibier cru à la place de la viande cuite de la cour du roi Arthur. J. Le Goff a écrit un article à ce sujet, très convaincant, reprenant les théories de CLS pour en appliquer à cet épisode célèbre les attendus.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 20 octobre 2015 à 11 h 10 min

Alba, le serpent à sornettes.

Ce qui est toléré sur un territoire donné est de la responsabilité des gouvernants. Les « communautés » ne sont pas au pouvoir. L’emprise des communautés sur l’agora, quelles qu’elles soient, doit bien arranger quelqu’un. Régulateur, pression sociale « naturelle ». Le problème est là, pas du côté des communautés.
En attendant, qui meurt sous les bombes?

D. dit: à

Moi aussi j’ai connu un épisode de nudité dans la forêt.J’en garde un très bon souvenir. Cela a duré sept semaines, dans une forêt de jeunes epiceas aux branchages si bas que je devais marcher à quatre pattes. Je me suis principalement nourri de petits cèpes et de grenouilles crues. A l’issue de la quatrième semaine, un lundi soir, le petit peuple s’est enfin manifesté à moi et ma fait subir une sorte de bizutage pas désagréable.

christiane dit: à

suite pour Phil :
chapitre suivant « Visite au Kyong » – XL
« Ce malaise ressenti au voisinage de l’Is.lam, je n’en connais que trop les raisons : je retrouve en lui l’univers d’où je viens ; l’Is.lam, c’est l’Occident de l’Orient. (…) il m’a fallu rencontrer l’is.lam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m’obliger à constater combien la France est en train de devenir mus.ulmane. Chez les mus.ulmans comme chez nous, j’observe la même attitude livresque, le même esprit utopique, et cette conviction obstinée qu’il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarrassé aussitôt. A l’abri d’un rationalisme juridique et formaliste, nous nous construisons pareillement une image du monde et de la société où toutes les difficultés sont justiciables d’une logique artificieuse, et nous ne nous rendons pas compte que l’univers ne se compose plus des objets dont nous parlons. (…) nous n’arrivons plus à penser hors des cadres d’une époque révolue depuis un siècle et demi, qui fut celle où nous sûmes nous accorder à l’histoire ; et encore trop brièvement car Napoléon, ce Ma.homet de l’Occident, a échoué là ou a réussi l’autre.(…)
Ainsi l’is.lam qui, dans le Proche-O.rient, fut l’inventeur de la tolérance, pardonne mal aux non-mu.sulmans, de ne pas abjurer leur foi au profit de la sienne, puisqu’elle a sur toutes les autres la supériorité écrasante de les respecter.(..)Si, pourtant, une France de quarante-cinq millions d’habitants s’ouvrait largement sur la base de l’égalité des droits, pour admettre vingt-cinq millions de citoyens mus.ulmans, même en grande proportion illettrés, elle n’entreprendrait pas une démarche plus audacieuse que celle à quoi l’Amérique dut de ne pas rester une petite province du monde anglo-saxon. Quand les citoyens de la Nouvelle-Angleterre décidèrent il y a un siècle d’autoriser l’immigration provenant des régions les plus arriérées de l’Europe et des couches sociales les plus déshéritées, et de se laisser submerger par cette vague, ils firent et gagnèrent un pari dont l’enjeu était aussi grave que celui que nous refusons de risquer.(…)
Un autre destin est possible celui, précisément, que l’is.lam interdit en dressant sa barrière entre un Occident et un Orient qui, sans lui, n’auraient peut-être pas perdu leur attachement au sol commun où plongent leurs racines. »
Suit une réflexion sur les « trois grandes tentatives religieuses » : le boud.dhisme, le christ.ianisme et l’is.lam. Nulle trace du jud.aïsme.
Et comme vous le disiez il termine ce chapitre par cette phrase terrible :
« En tant qu’ethnographe, je cesse alors d’être seul à souffrir d’une contradiction qui est celle de l’humanité tout entière et qui porte en soi sa raison. (…) à quoi sert d’agir, si la pensée qui guide l’action conduit à la découverte de l’absence de sens ? »

D. dit: à

C’est en effet terrible, Christiane.

Widergänger dit: à

De Montaigne à CLS en passant par Jean de Léry et Diderot, le Diderot du Supplément au voyage de Bougainville, il y a surtout le mythe de la Nature, qui excuse tout.

L’argumentation de Diderot pour s’en prendre à la colonisation, pour tenter de fonder le relativisme des civilisations, c’est de recourir à l’idée de Nature. Un mot vide, qui n’est fait que de ce qu’on lui met dedans. Un simple concept opératoire qui ne prouve strictement rien.

L’effort au contraire de toute l’humanité depuis ses plus lointains ancêtres, c’est de s’extraire de la Nature, de tenter de dominer et de maîtriser la Nature. La Nature n’est pas bonne en soi. Elle peut même être dangereuse, meurtrière, et elle nous condamne tous à mort.

La supériorité de la civilisation occidentale sur les autres civilisations repose sur le fait que la nôtre offre à l’humanité entière, et pas seulement à de petits groupes comme les Tahitiens de Diderot, des règles pour vivre ensemble qui peuvent s’appliquer à des masses énormes d’êtres humains sur la planète entière. Les règles du vieillard Tahitien sont inopérantes sorties de Tahiti.

La Shoah n’est pas une objection à cette supériorité de la civilisation occidentale.

Les mythes déconfits des Indiens d’Amazonie vantés par Le Clézio et son prix Nobel, ne sont que l’expression de notre culpabilité devant l’Histoire tragique de l’Occident. Ils n’oblitèrent pas l’éminente supériorité de l’Occident sur toutes les autres civilisations de la planète qui bon an mal an ont adopté les valeurs universelles que l’Occident a su forger pour toute l’humanité au fil des siècles. Ce n’est pas le cas des Indiens d’Amazonie, qui n’ont pu féconder que l’œuvre d’un Le Clézio.

bouguereau dit: à

voltaire sur les juifs ça déménage plusse..

bouguereau dit: à

..si mes souvnirs sont bons léviche parle de l’interdit dla représentation dans l’islam..tfras pas d’image de yavé pis tout comme l’emmerdement suprème..sur que pour les populo qui font des barbouilles partout..y bottent en touche

bouguereau dit: à

la touche c’est l’islam fastoche..l’étranger suprème sur lequel la paix est facile a faire.. »autrui »..lui parle encore d’autrui si mes souvnirs sont bons..aprés lui on dira l' »autre »

Widergänger dit: à

Elle est peut-être aussi là, Christiane, la trace du Judaïsme, dans la mesure où la notion d’Orient reste ambiguë (CLS ne peut ignorer les voyages en Orient des écrivains du XIXè siècle, un Orient qui n’est ni la Chine, ni l’Inde) :

« Un autre destin est possible celui, précisément, que l’is.lam interdit en dressant sa barrière entre un Occident et un Orient qui, sans lui, n’auraient peut-être pas perdu leur attachement au sol commun où plongent leurs racines. »

Attila dit: à

Maintenant, ce qui serait intéressant, c’est de savoir ce qu’à écrit CLS sur les Juifs, en général, et Israël, en particulier ?

bouguereau dit: à

se nourrit de gibier cru à la place de la viande cuite de la cour du roi Arthur

sur léviche aura beaucoup fait pour lancer les macrobiotes à la cour du roué..arsseur..

bouguereau dit: à

izrael a ses indiens pas encore morts..donc pas bons

Widergänger dit: à

Chaloux est ressorti de son hôpital psychiatrique. Il va nous gâcher une nouvelle fois la fête de l’intelligence sur ce blog.

bouguereau dit: à

j’crois..chais pus bien..il s’achète une conduite léviche..zouz il a pas faux..quand qu’on voyage on a ses gouts et on aime son pays..on fait d’l’esthétique

Widergänger dit: à

Sur Israël, il a dit que c’était la Cinquième colonne…

bouguereau dit: à

si tu veux faire la fête a conn-erie sur le dos de mon larbin c’est payant dracul..

Widergänger dit: à

Quand je parlais de fête de l’intelligence, je ne pensais pas à bougreau.

bouguereau dit: à

chus un grand féodal..mon larbin doit raporter..ici c’est pas la cour du roi arsseur cte blague..sinon chte balance la vache sur la gueule espèce dangliche judéomaçonique

Attila dit: à

Ce qu’il n’a pas écrit en dirait-il plus long que ce qu’il a écrit ?

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 20 octobre 2015 à 11 h 45 min
Chaloux va nous gâcher une nouvelle fois la fête de l’intelligence

Hurkhurkhurk. Mon pauvre Albablabla, je ne fais que passer. Je te laisse à cette « fête de l’intelligence ».
Rire est excellent pour la santé.

Widergänger dit: à

Oui, surtout chez les fous furieux comme toi, Chaloux ! Tire-toi et laisse nous en paix, c’est tout ce qu’on te demande.

Widergänger dit: à

CLS était un Juif totalement assimilé. Dans sa jeunesse, il raconte lui-même qu’il mangeait sans hésitation du porc. C’est en quelque sorte le rabbin de la structure…

Attila dit: à

C’est plutôt la fête à l’Islam à laquelle on assiste ici !
On comprend, mais l’on regrette, qu’Abdel se soit retiré sur la pointe des pieds…

Widergänger dit: à

En guise de réponse à Baroz :
Comment expliquer l’exclusion du judaïsme antique du domaine de l’anthropologie historique ? Parmi ces réponses, une retient en particulier notre attention, à savoir celle qui évoque la spécificité du judaïsme comme objet d’étude. C’est dans cette lignée que s’inscrit la position de Claude Lévi‑Strauss. Paradoxalement, il justifie théoriquement l’écart des sources hébraïques anciennes de son analyse structuraliste et en même temps, inspire un certain nombre de travaux qui mettent à profit la méthode structuraliste dans l’étude des textes du judaïsme ancien. Le présent article se propose de présenter ce dossier, celui du rapport de Lévi‑Strauss aux sources juives/hébraïques anciennes.
https://yod.revues.org/1773

bouguereau dit: à

Dans sa jeunesse, il raconte lui-même qu’il mangeait sans hésitation du porc

j’ai jamais vu dgamin résister à une purée au jambon dracul..faut vraiment ête méchant pour y arriver

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*