Claude Lévi-Strauss révélé dans une « biographie japonaise »
Il y a un petit quart de siècle, le magazine Lire commanda un sondage d’opinion réduit à une seule question : quel est pour vous le plus grand intellectuel français vivant ? Un nom se détacha largement en tête qui n’était pas celui d’un bateleur d’estrades médiatiques mais du moins connu, du moins public, du moins spectaculaire et du plus discret de nos penseurs, un humaniste au savoir intimidant, mais qui suscitait tant la déférence que l’admiration : Claude Lévi-Strauss. Si un semblable sondage était commandé en 2015, on imagine les réponses : quelques essayistes « vus à la télé » s’y disputeraient la première place.
De ses premières enquêtes au Brésil, dans les années 1930, au Musée du quai Branly, dont il est la figure tutélaire, l’auteur de Tristes Tropiques, a marqué d’une empreinte profonde l’histoire intellectuelle du XXe siècle. Peu de savants se sont aventurés aussi loin que lui dans l’exploration des mécanismes cachés de la culture. C’est tout le mérite de la biographie que lui consacre Emmanuelle Loyer sous le titre Lévi-Strauss (877 pages, 32 euros, Flammarion) de le montrer, de l’analyser et parfois de le révéler sous toutes ses facettes.
Son oeuvre est l’un des grands monuments de la pensée du XXe siècle, et la durée de sa vie (il est mort centenaire en 2009) lui a permis d’en modifier les hypothèses et les formulations après la fin proclamée du structuralisme. Aujourd’hui encore, elle est une des plus discutées en anthropologie sociale, la discipline qu’il a refondée en France au lendemain de la seconde guerre mondiale. Par des voies diverses et convergentes, il s’est efforcé de comprendre la grande machine symbolique qui rassemble tous les plans de la vie humaine, de la famille aux croyances religieuses, des œuvres d’art aux manières de table. Il déchiffra le solfège de l’esprit, ou réussit à s’en approcher, et de fort près, à force de rigueur et d’invention conceptuelle.
Après une jeunesse un peu dilettante tant sa curiosité le poussait dans toutes les directions à commencer par la philosophie, le freudisme et le socialisme militant, il part enseigner à l’université de Sao Paulo… :
« …une ville absolument fantastique. Une sorte d’Espagne ou de Portugal du XVIIème ou XVIIIème siècle qui cohabitait avec un Chicago des années 1890, une ville qui poussait dans tous les sens et où on ne savait plus très bien si c’était un grand spectacle urbain ou un phénomène naturel »
Le jeune ethnologue commença ses enquêtes, sur le «terrain», dans le Brésil central, notamment chez les Bororos (« un morceau de roi pour l’ethnologue en ce sens qu’ils ont une organisation sociale très compliquée qui se trouve entièrement inscrite dans le plan du village » ) et les Caduvéos (« des Indiens étaient ivres morts la moitié du temps mais qui conservaient un art d’un raffinement et d’une subtilité extraordinaires ») plus tard, chez les Nambikwaras (« société tellement appauvrie au point de de la culture matérielle et de l’organisation sociale réduite à si peu de choses qu’on y trouve l’essence même de la vie sociale réduite à sa plus simple expression . Ces personnages emplumés, ce sont en quelque sorte les dieux redescendus sur terre»). Il en rapporta une ample moisson de mythes, qui occuperont une place éminente dans ses Mythologiques, mais aussi une belle collection d’objets qu’il déposa au Musée de l’homme.
Ethnologue de raccroc, ou improvisé si l’on préfère, il était pris dans l’étau d’injonctions contradictoires : la perspective d’une carrière de professeur de philosophie et une profonde dilection qui le poussait vers le spectacle du monde éprouvé par les moyens les plus simples : le voyage, le camping, la marche à pied, la randonnée, la géologie sauvage. Pacifiste à la veille de la guerre, vite revenu de ses illusions et ramené aux réalités par le statut des Juifs de Vichy, il choisit l’exil d’autant qu’on lui propose un poste d’enseignant à New York.
En 1941, à bord du bateau qui le mène aux Etats-Unis, il commence un long dialogue avec André Breton sur l’art qui, malgré quelques malentendus, continuera jusqu’à la mort de l’écrivain. Le surréalisme passionnait l’ethnologue depuis sa jeunesse étudiante. La période américaine est richement exposée, Emmanuelle Loyer étant venue à Lévi-Strauss il y a dix ans après avoir consacré une recherche importante aux intellectuels et artistes français exilés pendant la guerre (Paris à New York, Grasset, 2005).
Dans les années 50, les cours de Lévi-Strauss au Musée de l’Homme étaient d’une grande fraîcheur : ils ouvraient des perspectives totalement nouvelles, dont les étudiants ne soupçonnaient même pas l’existence. Il leur fit découvrir qu’il y avait d’autres mondes et que ceux-ci n’agissaient pas comme nous. Mais derrière cette révélation entraînant une rupture radicale avec leur propre réalité, il les invitait à mettre en évidence des appareils cognitifs communs. Ainsi, ses auditeurs comme ses lecteurs prenaient-ils à la fois conscience de la différence et de l’universalité. C’est son grand legs, un héritage qui n’a pas de prix même s’il n’était précédé d’aucun testament : nous sommes tous très différents, mais nous pouvons nous comprendre car nos structures mentales fonctionnent de la même manière.
Sa biographe Emmanuelle Loyer, qui s’appuie sur un intime et ancien commerce avec l’œuvre, et la fréquentation de ses archives personnelles, parvient à restituer jusqu’à sa voix. Tant la sonorité de l’écrivain, (car l’auteur de Tristes tropiques, livre si peu scientifique écrit « dans l’exaspération et dans l’horreur » et qui montre ce qu’il y a devant et ce qu’il y a derrière l’appareil photo, peut être tenu avant tout comme un écrivain) que sa propre voix. L’anthropologue Françoise Héritier, qui fut l’une de ses élèves, dit avoir été frappée par sa voix, laquelle le contenait tout entier. Une voix grave, légèrement tremblée, relativement neutre, presque silencieuse, et qui supportait peu les éclats, les écarts à la norme. C’était un homme d’écriture, un homme de parole publique aussi, mais pas vraiment un intellectuel en privé, très sensible à l’esthétique pour avoir été nourri au lait de la peinture des ateliers, ceux de son père et de son oncle, tous deux peintres. Il n’appréciait guère les conversations savantes en tête à tête. Ce qu’il aimait, c’était les séminaires où il demandait aux intervenants d’expliquer publiquement leurs travaux. C’est là que se manifestait sa grandeur de pédagogue : c’était un formidable maître du jeu, qui savait faire surgir et accoucher des questions que l’étudiant, le doctorat, le chercheur ne parvenaient pas à formuler seuls.
Sur le fond, c’était un esprit subtil, très logique, dont les cours étaient bâtis sur un continuum de pensée où il n’y avait jamais de trous. Il retombait toujours sur ses pieds. Un passeur exceptionnel animé du désir de mettre à nu les ossatures. Et contrairement à une idée reçue, Emmanuelle Loyer y insiste à raison, il s’intéressait moins aux invariants des sociétés qu’il étudiait qu’à leurs différences. L’homme privé derrière le savant partout célébré était un homme d’amitié, de confiance, qui a toujours protégé celles et ceux qui ont travaillé avec lui. Mais il n’a jamais accepté la moindre familiarité. Lévi-Strauss avait ceci de stimulant pour la pensée qu’il engageait ses lecteurs et ses auditeurs à faire un pas de côté en toutes choses, et à adopter le regard éloigné en toutes circonstances. Même dans sa carrière d’enseignant, il est parvenu au fond à n’appartenir jamais à l’Université mais uniquement aux « grands établissements » (EHESS/laboratoire d’anthropologie sociale/ CNRS, Collège de France), où il n’y pas un programme :
« Au contraire la règle, il n’y en a qu’une mais elle est impérieuse, c’est que chaque année vous devez faire quelque chose de nouveau. C’était pour moi le moyen de concilier l’enseignement et le côté instable de ma nature : chaque année il fallait changer ».
La passion de la musique est probablement l’une des clés les plus significatives pour qui veut déchiffrer Claude Lévi-Strauss. La musique, il a baigné dedans depuis toujours, tout comme la peinture. Son arrière-grand-père maternel, chef d’orchestre des bals de la cour, de Louis-Philippe d’abord, de Napoléon III ensuite, collabora avec Offenbach pour les quadrilles de la Vie parisienne et celui d’Orphée aux enfers. Lévi-Strauss fut élevé dans le culte wagnérien jusqu’à sa découverte de Stravinski à 14 ans. Puis il y eut Debussy et Ravel. Le Concerto en sol majeur demeurera sa madeleine. Rares sont ses livres qui ne doivent rien à la musique. Tristes Tropiques, « défoulement scripturaire » selon la biographe, imaginé au départ comme un roman, a été conçu comme un opéra. Le final des Mythologiques propose une analyse du Boléro qui tend à démontrer un parallélisme de construction entre la mythologie et les compositions musicales. Il est persuadé que la forme même de la construction mythique est reprise en compte par la musique.
La rencontre avec Roman Jakobson lui a révélé ce qu’était la linguistique structurale, une discipline qui, seule parmi les sciences humaines, était parvenue à un degré de rigueur comparable à celui des sciences plus avancées. Il a été frappé par fécondité et l’efficacité de modèles explicatifs qui consistent à voir dans l’ensemble, dans le tout, un principe d’explication qu’aucune des parties de ce tout ne parviendrait à fournir par elle-même. La leçon que l’ethnologue tire de son métier, il l’avait lui-même exposée avec cette manière si particulière de s’exprimer, dans une construction parfaite, une sorte de dentelle qui se défait dès lors qu’on en retire un mot ou un point, l’oral étant à l’unisson de l’écrit.
Lévi-Strauss engageait les hommes à vivre et à se conduire non comme c’est le cas depuis l’Ancien testament et la Renaissance, à savoir comme les seigneurs et les maîtres de la création, mais « comme une partie de cette création que nous devons respecter puisque ce que nous détruisons ne sera jamais remplacé » et que nous devons le transmettre tel que nous l’avons reçu à nos descendants. Pour autant, s’il avait assisté au déclinisme qui gagne tant d’esprits aujourd’hui en France, rien ne dit qu’il se serait joint au chœur. Son regard décalé lui autorisait une remarquable et précieuse puissance de recul :
« Je ne pense pas qu’il faille dater de 68 ou d’une autre année la décadence de l’enseignement secondaire. Je l’ai moi-même vécue comme élève et ensuite comme professeur. Quand je lis des textes du XIXème siècle, je suis absolument stupéfait de voir quel degré de maturité en classe de première ou en classe de philosophie avaient atteint des hommes comme Proust, comme Jaurès, comme Bergson, comme Durkheim, tous à peu près contemporains. Ils étaient beaucoup plus mûrs, beaucoup plus adultes dans leurs dernières années de lycée que moi-même et mes camarades à la même période. Si je les compare aux meilleurs de ces classes, ils étaient très au-dessus. J’ai l’impression que nous avons affaire à un processus, mais qui s’est étendu à travers les siècles, d’infantilisation progressive de la jeunesse. Nous devenons adultes de plus en plus tard. »
Le grand coupable à ses yeux, c’est la philosophie humaniste sur laquelle nous nous sommes presque entièrement exclusivement fondés. Car elle divise l’humanité entre le monde des hommes, seigneurs et maîtres de la création, et l’autre monde où elle rejette les espèces animales et végétales :
« Il n’y a qu’un moyen d’échapper à ce cercle infernal, de se prémunir contre ces dangers, c’est de considérer que l’homme est d’abord un être vivant et souffrant avant d’être un être pensant ».
Pessimiste, Claude Lévi-Strauss ? On l’a beaucoup dit. Il s’en défendait, mollement, en avançant que c’était là le seul moyen de parvenir à un optimisme raisonnable et… à un humanisme enfin tolérant. Disons qu’il s’inquiétait pour notre avenir et que son intranquillité fut si perspicace qu’elle demeure des plus fécondes. Son quichottisme revendiqué, c’était le désir obsédant de « retrouver le passé derrière le présent ». Après les livres de Denis Bertholet, Didier Eribon, Vincent Dehaene, et les témoignages de Françoise Héritier et de Catherine Clément, c’est l’une des nombreuses vertus de la biographie d’Emmanuelle Loyer de nous faire pénétrer dans la complexité de cette pensée sans jamais la simplifier ; sans trop insister sur la théorie et le commentaire de l’œuvre, tant d’autres s’en étant déjà chargés à travers le monde, elle propose en sus de l’exploration parfois inédite de l’individu (son arrière-monde, ses influences, son influence) une étude de sa discipline. Tout cela dans une biographie qu’elle dit avoir conçue selon un mode japonais en référence à la philosophie centripète du sujet que Lévi-Strauss avait voulu déceler au Japon :
« Tout se passe comme si le Japonais construisait son moi en partant du dehors. Le « moi » japonais apparaît ainsi non comme une donnée primitive, mais comme un résultat vers lequel on tend sans certitude l’atteindre. »
(Photos Anita Albus, D.R. et Henri Cartier-Bresson, 1963)
1 030 Réponses pour Claude Lévi-Strauss révélé dans une « biographie japonaise »
@Attila dit: 20 octobre 2015 à 11 h 42 min
Rien, à ma connaissance. Peut-être le sujet était-il trop douloureux.
Mais ces citations qui se rejoignent de l’un à l’autre ne sont pas que négatives. Il ne faut pas les tronquer.
Et puis, au-delà de tout cela il y a le final au chat de Tristes tropiques. Une grande beauté. Je le copie pour vous puis je ferme ce livre.
« Pas plus que l’individu n’est seul dans le groupe et que chaque société n’est seule parmi les autres, l’homme n’est seul dans l’univers. Lorsque l’arc-en-ciel des cultures humaines aura fini de s’abîmer dans le vide creusé par notre fureur ; tant que nous serons là et qu’il existera un monde – cette arche ténue qui nous relie à l’inaccessible demeurera, montrant la voie inverse de celle de notre esclavage et dont, à défaut de la parcourir, la contemplation procure à l’homme l’unique faveur qu’il sache mériter : suspendre la marche, retenir l’impulsion(…) cette faveur où elle place son loisir, son plaisir, son repos et sa liberté ; chance, vitale pour la vie, de se déprendre et qui consiste pendant les brefs intervalles où notre espèce supporte d’interrompre son labeur de ruche, à saisir l’essence de ce qu’elle fut et continue d’être dans la contemplation d’un minéral plus beau que toutes nos œuvres ; dans le parfum(…) ou dans le clin d’œil alourdi de patience, de sérénité et de pardon réciproque, qu’une entente involontaire permet parfois d’échanger avec un chat. »
Abdel est un esprit obtus, incapable de dialoguer avec autrui, sinon sur le mode de la dérision, pour éviter de penser et de se remettre en cause. Il est comme une illustration exemplaire de ce que dit CLS sur l’islam.
Comment nommer cette sorte de point Godwin qui fait qu’au bout d’un certain nombre de commentaires, quel que soit le sujet de la note à Passou, on en revienne de façon récurrente à l’Islam, comme représentation de la menace de l’Occident ?
Il est inconcevable qu’un continent culturel entier, Europa, qui s’est libéré du totalitarisme féodal, puis religieux, puis nazi, puis collectiviste, se montre lâche, aveugle, ignare, au point de retomber dans les pattes de malades mentaux au service d’une idéologie totalitaire ayant montré sa nocivité depuis plus d’un millénaire ! Ne pas confondre : ouvrir des frontières, c’est propager l’épidémie…..
Quel aveu ! Quel aveu….
Mon pauvre Alba, Lazarillo, Montaigne et quelques autres ont raison : tu n’as décidément aucune dignité.
C’est même le seul aspect de ta grâce qui soit prodigieux.
Comment fais-tu pour continuer à étaler ici ta vie privée (aux trois quarts mentie), tes nombreuses incompétences, l’infinie variété de ta sottise, sans en ressentir la moindre honte?
(Tout mes compliments pour ton « Heidegger expliqué à mon épicier ». Dans ta ligne.)
de nota, réessayez en écrivant: Ro.ger P.ol d.roit
Christiane, lorsque une mère Palestienne se réjouit que son enfant soit mort en martyr en se faisant exploser ou lorsque des islamistes détruisent rageusement les traces du patrimoine mondial, on a guère de quoi espérer…
eh bien, il est toujours en attente de modération! c’est ce qu’on appellera de la modération immodérée
parer les ‘tagueule dracul’ c’est déjà assez dboulot comme ça dénota
@Widergänger dit: 20 octobre 2015 à 11 h 42 min
Sans la question de Phil, je ne serais pas entrée dans ces citations qui portent en elles une interrogation sur la notion de tolérance et beaucoup d’idées fausses si on les tronque.
Quant à l’absence de nomination du jud.aïsme, à la fin de la conférence mise en lien dans le billet, une personne pose la question dans l’assistance et la réponse est intéressante.
Je reste un peu en recul face à la position de CLS dans ce livre. L’anthropologie marque dans son cas un regard empreint de supériorité qui me gêne. La langue d’écriture, toutefois, est belle et j’attends la biographie qui allant au-delà de son œuvre donnera accès à l’aventure philosophique de cet homme toujours en fuite, toujours en contradiction. Qui dira son « Rosebud » ?
Non, WGG, Abdel exprimait un autre point de vue, très utile pour mieux comprendre les enjeux sur les points soulevés ici…
ma mère de ma mère..tsais pas cque c’est qu’une mère ouquoi baroz
Quel autre point de vue ? J’écoute.
c’est comme mon larbin quand qu’y parle de dignité dracul..tu sais pas cque tu dis..tu fais honte a ta mère épicétou
Widergänger dit: 20 octobre 2015 à 11 h 36 min
« La supériorité de la civilisation occidentale sur les autres civilisations »
Pov WG!
« Il (Abdel) est comme une illustration exemplaire de ce que dit CLS sur l’islam. »
L’Arabe de service, en somme, de la RDL.
Mais il a tort de partir, selon moi.
Peut m’importe d’être ici le p.dé de service, c’est pas ça qui m’empêchera de dire ce que j’ai à dire !
Chaloux l’hystérique ! Retourne dans ton trou et dors. Ça te calmera.
Mais on t’écoute Baroz.
Sur le fond, c’était un esprit subtil, très logique, dont les cours étaient bâtis sur un continuum de pensée où il n’y avait jamais de trous. Il retombait toujours sur ses pieds.
c’est parftment bien résumé lassouline..
En tout cas, je constate que CLS est très proche de Richard Millet. Ou l’inverse. Sur l’islam.
Abdel donne de l’islam une image très antipathique. Antipathique et pathétique.
Alba, pour te « calmer » (chacun de nous doit rester calme), je te conseillerais volontiers d’aller faire un tour dans l’arrière-boutique de bouguereau… Hurkhurkhurk!
@Attila dit: 20 octobre 2015 à 12 h 08 min
Oui, affolant… mais relisez le final au chat et j’ajoute pour faire bonne mesure ce fragment d’une lettre de Rilke :
« et nous n’avons au fond qu’à être-là, mais simplement, instamment, comme la terre est là, disant oui aux saisons, claire et sombre toute dans l’espace, ne demandant pas à reposer ailleurs que dans le réseau de forces et d’influences où les étoiles se sentent en sécurité. »
En recourant si nécessaire à l’empathie propre au romancier, essayez de vous imaginer, non plus en descendant de juifs d’Europe de l’est, mais plutôt en petit-fils d’arabes immigrés : que penseriez-vous, que diriez-vous alors ?
Attila dit: 20 octobre 2015 à 12 h 02 min
Il s’agit de point de vue de LS sur ce sujet (réponses à une question d’un commentateur -qui connaissait probablement ou peut-être la réponse, certes!)
WG a ouvert ses vannes comme d’hab, rien de nouveau
Pierre Clastres, pour sa part, insiste sur le lien étroit entre la naissance de la littérature romanesque et la naissance des grandes Cités-Etats. La Torah en est l’exemple typique. Les Hébreux/Juifs, bien avant Homère, ont inventé l’épopée. Bien avant les troubadours du XIIè siècle, ils ont aussi inventé l’Amour avec le Cantique des Cantiques ; bien avant Tite-Live, ils ont inventé l’Histoire.
Pour Attila les musulmans ne peuvent être qu' »Arabes » et tous « les Arabes « ne peuvent être que musulmans pratiquants etc
La suggestion, on l’aura compris, s’adressait à WGG.
Pour WG la Torah est L’Origine du monde
passe qu’il bave sur mes ex..c’est la joie du serf..mais là mon larbin m’inquiête un peu..
Et les Mille et une nuits, WGG ?
t’as vu comme ça déménage pour moi dénota..j’l’occupe a plein temps
J’ai lu bien évidemment toute l’œuvre de Claude Levi-Strauss au fur et à mesure de ses publications ultérieures (T. P., légèrement en différé…, il était sorti l’année de ma naissance). Mais je n’ai pas encore lu l’ouvrage d’Emmanuelle Loyer chez Flammarion, tant il y a d’autres urgences au boulot. Donc je n’ai donc hélas rien à dire de particulier sur le billet de Passoul, il a l’air clair et alléchant, d’autant qu’elle se serait également appuyé sur des archives personnelles. Il faudra voir si on y apprend vraiment des choses nouvelles.
Pour Wiedergangster, les Juifs hébraïques sont un collectif POPOV au sens de l’URSS : z’ont tout inventé !…..
Mais vous pensez fort mal, Baroz. Vous pensez à travers des schémas très artificieux. Je ne suis pas justement un petit fils d’immigrés du Maghreb. Je n’ai rien à voir avec ce monde-là. L’orientalisme ne m’attire pas spécialement non plus d’ailleurs. La France, à cause de Napoléon, est farcie d’orientalisme. Ça m’est étranger. Et je ne suis pas que le petit-fils de Juifs ashkénazes ; je suis aussi le descendant de Juifs séfarades d’Espagne. C’est une part de mon identité, je m’y reconnais.
ta ghueule dracül !
flig alarm
Les Mille et Une Nuits, Baroz, sont en grande partie, des contes juifs.
Attila dit: 20 octobre 2015 à 12 h 17 min
Peut m’importe d’être ici le p.dé de service
Vous êtes p.dé, Attila ?
WGG, deux possibilités seulement : s’ouvrir au monde ou se replier sur soi. On voit bien le camp que vous avez choisi…
Comme un phoque, D., vous ne le saviez pas ?
C’est toi qui voit ça comme ça, Baroz.
Ce serait intéressant et vous gagnerez énormément de temps, WGG, en nous disant ce qui n’est pas juif ?
les phoques..t’as qu’ça a foute à insulter la création de yavé baroz !
boumou, tu n’es qu’un épiphénomène qui pue. Pas de quoi occuper à plein temps…
Baroz, je suis presque certain que vous n’avez jamais lu la conférence de J. Attali sur Averroès. Et pourtant vous vous prétendez plus ouvert que moi sur l’islam…
Je suis presque sûr que vous n’avez jamais fait l’effort d’apprendre un peu d’arabe. Moi, si ! Et je suis presque sûr que vous n’avez jamais lu les poèmes en bilingue du poète arabe Ibn al-Labbâna, de Séville, ni Le Livre des Contemplations divines de Ibn ‘Arabi. Moi, si !
De vous et de moi, c’est moi, qui ai l’esprit le plus ouvert. Pas vous. Cessez de dire n’importe quoi.
Attila dit: 20 octobre 2015 à 12 h 02 min
Comment nommer cette sorte de point Godwin qui fait qu’au bout d’un certain nombre de commentaires, quel que soit le sujet de la note à Passou, on en revienne de façon récurrente à l’Islam, comme représentation de la menace de l’Occident ?
C’est le point Nasrallah (Godwin, c’était le 20e siècle).
Nous allons vivre avec lui quelques décennies.
Ce n’est pourtant pas moi, Baroz, qui a dit et montré que les contes des Mille et Une Nuits étaient en grande partie juifs. Mais des savants, dans un colloque présidé d’ailleurs par Madame Simone Veil, à Tolède.
Je ne suis pas coupable de votre ignorance tout de même Baroz !
CLS n’était pas un tendre.
Il a écrit un texte « Exode sur l’exode », où il se fout du monde.
(Circoncision et étui pénien,
comme qui dirait WGG et bouguereau se donnant la main)
C’est un adepte du spoudogeloion, le plaisant dans le sérieux!
(Le sens d’exode dans son titre est celui de « farce ».)
12 h 09 min
Christiane est la proprio des citations, WG celui de la pensée
Widergänger dit: 20 octobre 2015 à 12 h 40 min
Mentir, mentir, mentir…
Assez ri pour aujourd’hui…
C’est bon, l’article sur Dina Dreyfus a eu l’imprimatur, vous le trouverez à 10H48
@Bouguereau,
tu passes toujours à travers les mailles du filet! je me demande si tu n’as pas de la famille chez les modérateurs? Remarque y’a pas de sot métier et tant va la cruche à l’eau et en voiture simone!
On retrouve d’ailleurs nombre de ces contes juifs dans toute la littérature de la Renaissance, dans le Décaméron, dans l’Heptaméron, dans certaines nouvelles de Bonaventure des Périers.
Lisez, Baroz cet ouvrage, et vous en apprendrez de belles :
Tolède et Jérusalem, tentative de symbiose entre les cultures espagnole et judaïque, L’Âge d’Homme, 1992. Accessible en bibliothèque.
@ de nota
merci pour ce beau portrait
@roland dit: 20 octobre 2015 à 12 h 46 min
Remarque caricaturale. Déroulez la page et vérifiez ! Toutefois quand on s’exprime sur un tel écrivain-anthropologue-philosophe, le citer est une question d’honnêteté intellectuelle.
Ce matin, comment répondre à Phil sans citations ? Les miennes se sont entrecroisées avec celles (très ciblées) d’autres intervenants postant anonymement.
Quant à W., sa pensée est affirmée mais souvent argumentée. Le dialogue avec lui est possible sauf dans l’histoire qui l’oppose à…
Au fait, c’est quoi votre nom ? « roland », ce n’est pas très courant, ici.
« Pour mieux se rendre compte de l’étendue de l’influence exercée par les cycles d’histoires importées d’Orient et adaptées par des traducteurs et des conteurs juifs, il suffit de considérer le sort du premier recueil de contes orientaux publiés en latin par Moshe Ha-Sefardi (Petrus Alfonsus), la « Disciplina clericalis » (Le Guide du Clerc). Conservées dans plus de soixante manuscrits, traduites en plusieurs langues, les histoires de ce cycle se retrouvent dans les Exempla de Jacques de Vitry, le Décaméron de Boccace, la Confessio Amantis de Gower, la Scala Coeli de Johannes Gobius, le Conde Lucanor de Don Juan Manuel, les Castigos e Documentos du roi Sanche de Castille, l’Heptameron de Margueritte de Navarre, ainsi que dans les œuvres de Rabelais, Cervantès, Bandello, Masuccio, etc. »
(Les Juifs sépharades et la renaissance, par Moshe Lazar, colloque cité, p. 115)
Un poème de Yunus Emré, datant du 13e siècle de notre ère, WGG, et qui préférait son ami avant toute chose, comme moi, qui vit aime et est aimé d’un Arabe depuis presue trois décennies…
TOUTES LES RELIGIONS SONT VALABLES POUR NOUS
Pour nous l’imam c’est l’amour ; la foule priant c’est le cœur
La Mecque : visage de l’Ami ; la prière : chose permanente.
A la vue de l’Ami, les doutes se sont dissipés
De là qu’on a laissé la chari’a au dehors.
Le cœur se prosterne devant l’autel de l’Ami
Face contre terre, il y prononce ses supplications.
La chari’a recommande de suivre toujours 1’ordre
L’ordre est pour celui qui risque de trahir.
Pour nous cinq prières sont réduites à une seule
Qui prie une seule fois au lieu de cinq ?
Toutes les religions sont valables pour nous
C’est de la pleine foi que jaillit l’amour.
A la porte de l’Ami qui exige droiture
On aura sans doute la grâce en partage.
A cette porte, Yunus, serviteur des plus humbles
Il l’était, il le restera jusqu’à l’éternité.
Voulez-vous que je vous dise, Michel Alba ? Vous êtes victime de votre imagination.
L’Europe de la culture, ça avait du sens à cette époque-là ! Pas comme aujourd’hui, mes pauvres chéris.
Mais qui vous le reproche, Baroz ? Qui ici ? Pas moi en tout cas. On ne peut pas être contre l’amour. Mais cela n’a strictement aucun rapport avec la question de l’islam. Vous êtes trop sentimental, Baroz. Ça vous perdra…
Tiens, Baroz, voilà un bel extrait d’un poème de Ibn-Labbâna :
Combien d’étoiles du bonheur se sont levées, avant de connaître la chute !
Combien de perles au collier de la gloire, avant que d’être dispersées !
Il était lumière, il était fleur aussi. L’éclatante beauté de l’une s’est ternie et l’autre s’est éteinte, après avoir intensément brillé.
Ô passant ! Vide est la demeure généreuse, prends la route avec tes effets et de maigres provisions.
(Le jour du départ d’Al-Mu’tamid et de sa famille)
Al-Mu’tamid était le grand poète andalou de l’époque, le maître de Ibn Labbâna.
christiane dit: 20 octobre 2015 à 13 h 08 min
Au fait, c’est quoi votre nom ?
Non mais de quoi qu’elle se mêle comme il dirait boug !
WG a pas terminé: c’est les vacances, yen a pour un moment sans pause
D. dit: 20 octobre 2015 à 13 h 11 min
Voulez-vous que je vous dise, Michel Alba ? Vous êtes victime de votre imagination.
Lui et quelques autres qui se laissent attraper. Symptôme de l’état d’une civilisation.
Symptôme ? Raison sors de ce cerveau ! Y a des pros pour ça.
Widergänger dit: 20 octobre 2015 à 12 h 52 min
On retrouve d’ailleurs nombre de ces contes juifs dans toute la littérature de la Renaissance, dans le Décaméron, dans l’Heptaméron, dans certaines nouvelles de Bonaventure des Périers.
Widergänger dit: 20 octobre 2015 à 13 h 08 min
« Pour mieux se rendre compte de l’étendue de l’influence exercée par les cycles d’histoires importées d’Orient et adaptées par des traducteurs et des conteurs juifs, il suffit de considérer le sort du premier recueil de contes orientaux publiés en latin par Moshe Ha-Sefardi (Petrus Alfonsus), la « Disciplina clericalis » (Le Guide du Clerc).
Votre enthousiasme pour le nom-juif, comme dit le père Miller, finit par vous perdre, WGG.
Vous étouffez parfois ce que vous étreignez.
Les conteurs et traducteurs, comme Pierre Alfonse (converti adonné à la polémique anti-judaïque) pouvaient bien être « juifs », mais les contes en question avaient une origine autrement complexe et provenait de sources majoritairement indiennes.
Il y a bien deux siècles d’érudition sur cette question!
J’ai enfin terminé de longs calculs et je puis vous révéler qu’un évènement majeur concernant l’humanité se produira en 2143. Il sera en principe d’ordre technologique.
indiennes et juives, Ueda ! Et reécrits, des sources indiennes et autres par des conteurs juifs, Ueda ! Par exemple, la Cité de cuivre, est un conte juif, des mines du roi Salomon. On le retrouve chez Baudelaire, chez Rimbaud aussi. Eh ben, oui, mon pauvre chéri !
tu passes toujours à travers les mailles du filet!
toujours a plaisanter dénota..lassouline c’est avec dracul qu’il « rêve »..des vrais aborigénes culnu..t’souviens dénota..quand que j’la aplé dracul le suprématiss..yavait philipp ça svoyait pas..gaga a pas faux sa république c’est ptête bien une bananière..faut voir son point dvu à larabe de service
…
…n’y allons pas, par quatre chemins,!…
…
…pratiquement tout les écrivains juifs, de toute les générations,…on le soucis de lèche-culs du pouvoir,…
…en cela, des autorités ou autres » riches perpétuels ou de prestiges faisant fonctions, « ,…
…de la littérature, comme les psychiatres aux soins des riches,!…
…
…vous êtes juifs, donc condamner, à lustrer l’hérédité et le contentieux des aux pouvoirs ( lèche-culs ),…( présidents, rois, empereurs à la samaritaines,…),!…
…mais, si,!…
…rien à découvrir, chez les auteurs juifs,…protéger, les pouvoirs en places, et y collaborer,…rien que quoi, plus simple,!…
…des christs en veut-tu en voilà,!…et d’autres soupe,…à tirer partis,…les selles du racisme, touche pas à mon pote, qui vas prendre mon emploi, ma femme, mes terres à exploiter pour moins chère à exploiter,!…
…
…docteurs psys,!…aux pipes de velours,!…les dames d’hôpitaux de bonnes compagnies à ses maîtres,!…faisant fonctions soumises aux accordailles des juifs errants avec ou sans soutanes,!…
…
…les connivences,!…du jus collabos,!…
…la déroute des institutions, aux paravents transparents,!…cocus et baiser,!…aux lofts services,!…
…des films charmants, de la lèche à ses maîtres,!…avec ou sans pilules ou piqures, volontaires ou préméditer pour faire » fureur « ,…stratifications des leurres au beurres,!…
…écrivains juifs,!…j’en appelle » aux « …et à ces croix collabos de la ferme du bonheur,!…
…tchin-tchin,!…pour des hauts-gages,!…
…les causes bien entendues,!…
…avec des acteurs pour en découdre des théâtralités,!…
…( psychologies des masques et des » les jeux de rôles « , avant les trois coups )
…la course à l’académisme,!…tout vert sur la cocotte-minute du verbe,!…Go,!…
…
…les stratifications selon, les autres à Platon,…déluges et profits, commerces des pensées, des idées,!…
…buvons à nos sociétés du meurtre collectif,!…pour se masquer la honte des histoires en pratiques courantes,!…
…pour les gloires à culs, invariables,!…
…des profits sinon rien,…Ah,!Ah,!…
…encore que, des pertes en démesures,!…
…nous volons, nous n’avons plus pieds,!…
…toutes ces montgolfières aux paradis,!…
…etc,!…
…langages ou êtes-vous,!…les avocats du diable,…combines de lascars,!…à tartuffes,!…les rois et leurs cours de parasites aux milliards, sur nos vies et libertés,!…Ollé,!…
…vive Guillaume Tell et la nef des fous,!…service compris,!…etc,!…
…
Les communautés juives d’espagne sont très anciennes. Saint Paul, sous l’Empire romain, les mentionne en regrettant de ne pas pouvoir y aller.
Les préoccupations du concile d’Elvira (305/306) reflètent de leur côté l’existence de communautés juives solidement implantées en Espagne et de pratiques liturgiques communes aux Juifs et aux Chrétiens dans l’Espagne du IVè siècle.
C’est aussi à un Juif, Abraham bar Hiyya Hanassi, dit Savasorda, considéré comme le plus grand mathématicien du Moyen-Âge, qu’on doit la résolution de l’équation du second degré et sa diffusion dans toute l’Europe, mes petits chéris.
L’événement de portée comparable qui suivra surviendra en 2339.
En 3319 se passera quelque chose d’exceptionnellement important, comme il en survient en moyenne tous les 10000 ans.
Je vous donne enfin 40363, année du jubilé des jubilés.
Votre enthousiasme pour le nom-juif, comme dit le père Miller, finit par vous perdre, WGG.
Vous étouffez parfois ce que vous étreignez
lassouline ?..allons
Le discours victimaire triomphant guerrier geignard semble avoir encore de nombreuses décennies devant lui. Presque autant que derrière. Le point démago n’a pas fini de fumer.mOn en finit par devenir traître quelque part pour avoir la sensation d’exister. La sensation, donc…
En 40363, on ne se souviendra absolument plus de Widerganger, nulle part dans le monde matériel.
Le Céline des Pamphlets s’est réincarné en Sant’Angelo !
surtout faut pas censurer lassouline..ça fait large d’esprit
Toutefois son vélo électrique fossilisé sera retrouvé au cours de fouilles archéologiques pratiquées en Sologne, à une profondeur de 28 mètres sous la base de la couche glaciaire laquelle sera alors de 15 mètres.
On a atteint le point Godwin ou le point Nasrallah, Ueda ?
Combien de mètres pour la couche qu’en tient D. ?
Autant vanter la liberté de l’électron propulsé par le canon d’un tube.
En 40363, vous croyez que mes poèmes d’amour, inédits à ce jour, seront enfin connus du grand public, D. ?
nulle part dans le monde matériel
mais si hé..t’auras qu’a faire « liste des gars que dédé a démonté » sur ton samsung et t’auras dracul..moi jsrais dans la liss des copins..baroz sra dans la liste « les pédés que dédé a édifiés »
dans l’futur rien ne résistra au datamining..atali sra transformé en gaz de chite..de quoi éclairer enfin une lanterne sourde
Diagonal dit: 20 octobre 2015 à 12 h 29 min
J’ai lu bien évidemment toute l’œuvre de Claude Levi-Strauss
Ben voyons. Hi hi hi hi.
Détrompez-vous. Le monde qui compte, c’est-à-dire le monde virtuel se souviendra fort de Widergänger. De son brio, de ses commentaires infinis sans névrose, de sa science infuse, et de ses poèmes et proses poétiques.
…
…trente deuxième biennale de Venise,… quoi,!…et dire que le cardinal Roncalli, le futur Jean XXIII, à condamner le fantastique et l’art moderne,…de l’époque,!…en présence des exposants,!…Paul Delvaux, Salvador Dali, René Magritte, Max Ernst, Félix Labisse, Victor Brauner, Francis Bacon, Lucien Freud,!…
…
…c’est que çà en bouche de l’art des cardinaux aux Papes,!…par moins de quatre chemins,!…
…c’est pas les bonnes soeurs qui manque aux fumets gâteux,!…etc,!…Ah,!Ah,!…
…
ses commentaires infinis sans névrose
Voilà des décennies que le politiquement correct à révisionné le radotage faut surtout pas dire.
Widergänger dit: 20 octobre 2015 à 14 h 20 min
« Le monde qui compte, c’est-à-dire le monde virtuel »
Il se peint tout entier.
Aucune bibliothèque ne survit plus de 3000 ans. Après ce sont les traditions orales qui prennent le relais, ou celles occultés, comme par exemple la kabbale, ancienne de plusieurs dizaine de milliers d’années. Mais ça peu le savent.
Passou ne nous dit pas tout, en complément de sa biographie, sa veuve fait paraitre sa correspondance. Note de l’AFP :
« Un petit mot rapide debout devant la gare, en attendant de partir ». Cette lettre est adressée par Claude Lévi-Strauss à ses parents. Il a 22 ans, son agrégation de philo en poche et rejoint la caserne du 158e régiment d’infanterie à Strasbourg.
Cette missive, signée simplement Claude, marque le début d’une longue correspondance entre celui qui allait devenir le fondateur de l’anthropologie structurale et ses parents « qui ne vivaient qu’à travers lui ».
« Claude Lévi-Strauss écrivit de nombreuses lettres à ses parents dont il était l’enfant unique », se rappelle Monique Lévi-Strauss, son épouse, qui en a rassemblé 217, rédigées entre 1931 et 1942 par le jeune Claude Lévi-Strauss à destination de son père et de sa mère, installés à Paris.
Cette correspondance est rassemblée dans un épais volume intitulé « Chers tous deux » (Seuil) qui paraît jeudi. Parallèlement, les éditions Flammarion publie une « grande biographie » de l’auteur de « Tristes tropiques », signée Emmanuelle Loyer.
La correspondance entre Claude Lévi-Strauss et ses parents permet de saisir au plus près l’intimité d’un des plus grands intellectuels français du XXe siècle. Affecté à la caserne Stirn à Strasbourg, le jeune homme raconte son quotidien, au rythme d’une lettre tous les deux jours. La vie à la caserne est d’une triste banalité: coudre les boutons de sa vareuse, nettoyer son fusil, marcher au soleil ou « dans la boue ».
Jeune socialiste – il a été secrétaire général de la Fédération des étudiants socialistes -, il raconte sa « joie » de lire les articles de Léon Blum dans le Populaire, le journal de la SFIO, ou le Canard enchaîné. Il donne en détail ses menus. On sait, depuis la publication de ses travaux, l’importance de la sexualité et de la nourriture comme « forme d’activité humaine véritablement universelle ».
– ‘Mes intestins vont bien’ –
Le jeune Levi-Strauss décrit à ses parents pratiquement tout ce qu’il mange. « Mes intestins vont bien, mon estomac aussi. Je pratique en sus de la charcuterie, la crème de Munster », écrit-il dans une lettre de novembre 1931. A la lecture de ces lettres, la vision d’un Lévi-Strauss purement cérébral se dissout complètement.
Pendant l’été 1932, il finit son service militaire au ministère de la guerre à Paris. Il continue d’écrire à ses parents. Il détaille encore et toujours ses menus (plutôt copieux!) et leur annonce son mariage avec Dina Dreyfus, la femme, ethnologue de formation, qui l’initiera et le convertira à l’ethnologie.
Les lettres se poursuivent depuis Mont-de-Marsan où il va occuper son premier poste d’enseignant dans un lycée de la préfecture des Landes. C’est un professeur engagé, militant socialiste. Il tente de se faire élire au Conseil général des Landes.
S’il parle encore abondamment de nourriture, on découvre aussi ses goûts littéraires. Dans une lettre de novembre ou décembre 1932, il raconte ainsi: « J’ai terminé +Voyage au bout de la nuit+. C’est long mais c’est extraordinaire ».
En 1935, c’est le départ pour le Brésil où va naître sa vocation d’ethnologue. De ce voyage, ne nous est livrée qu’une lettre, envoyée lors d’une escale à Valence en Espagne.
Le livre s’achève par « les lettres d’Amérique », écrites entre 1941 et 1942 après le départ en exil de Claude Lévi-Strauss en raison des lois raciales du régime de Vichy.
De son vivant, l’ethnologue avait lui-même annoté cette correspondance américaine. Dans un avant-propos, rédigé en 2002 et resté inédit jusqu’à présent, il écrit: « A les relire aujourd’hui, je mesure les ravages exercés par le temps. Certains souvenirs surnagent, d’autres ont sombré dans l’oubli, et certains passages me sont même devenus incompréhensibles ».
Des lettres de New York, on retiendra sa vie de bohème après sa séparation d’avec Dina. Et son inquiétude concernant la situation en France, notamment celle de ses parents.
« Ai-je raison d’éditer cette correspondance? », se demande Monique Lévi-Strauss dans sa préface. Oui, répond-elle en expliquant que ces lettres « forment une sorte de journal et un journal n’est rien d’autre qu’un autoportrait ».
« En le rendant public, je voulais faire connaître l’homme qui se cachait derrière le savant », se justifie-t-elle. »
Agrippés au rendement de copies.
Les Hébreux/Juifs, bien avant Homère, ont inventé l’épopée. (Widergänger)
Euh… il me semble que, bien avant lesdits Hébreux/Juifs, les Sumériens l’avaient inventée, avec l’épopée de Gilgamesh. Créditions-les aussi de l’invention de l’histoire. Widergänger me fait penser à ces historiens russes de l’époque soviétique qui annexaient à tout va toutes sortes d’inventions. Et puis d’abord, on sait bien que c’est le dieu des Juifs qui a inventé Adam et Eve. Alors, respect.
Ce qui m’étonne un peu, en lisant Widergänger, c’est que les Hébreux/Juifs n’aient pas décroché davantage de récompenses au Concours Lépine. Peut-être qu’on pourrait proposer Yahvé pour l’invention d’Adam et Eve.
Ce sera pareil avec les données numériques, il ne faut pas imaginer qu’elles seront davantage à l’abri des saccages volontaires.Seules les techniques changerony.
Quant aux poèmes de Jacques, si ceux-ci renferment un contenu occulte,alors ils ont une chance de survivre 40 millénaires et bien au delà, par les sociétés secrètes qui s’en feront les gardiennes.
le monde virtuel se souviendra fort de Widergänger. De son brio, de ses commentaires infinis sans névrose (Wdg)
Faisons le compte. D’après les dernières statistiques, il y a 21 commentateurs. 9 d’entre eux avouent ne jamais lire les coms de Widergänger.
Sur les 12 qui restent, 2 seulement constituent des archives en copié-collé, 6 auront auront dans un avenir proche une mémoire suffisante pour se rappeler le pseudo de Wd.
Cela nous fait 8 personnes susceptibles de se souvenir de ses commentaires. Mais la prospective (statistique, toujours) est cruelle : sur ces 8, deux mourront de mort violente (un accident de la route, une défenestration), trois mourront de vieillesse avant 2017.
On peut donc estimer que 3 personnes sauront encore qui fut Wdg. Avec de la chance, deux de ces trois-là sont celles qui tiennent des archives. Sinon elles auront oublié la teneur des coms.
Sinon (et c’est le calcul le plus probable) une seule personne se souviendra des coms de Wdg, à savoir Wdg lui-même puisque, bien entendu, il fait partie des 21 commentateurs recensés.
C’est pas de l’ethnologie au plus haut niveau, ça, mes petits chéris ?
Ce que dit notre Zon Zon n’est pas tout à fait faux ni tout à fait juste.
L’épopée des Hébreux pour la conquête de la Terre promise, n’est pas exactement la même chose que celle de Gilgamech. Celle des Hébreux l’est au sens moderne d’un territoire et des valeurs y afférant.
Les livres de Samuel n’ont pas d’équivalent chez les Sumériens, que je sache…
Madame Verniglia est choquée par bougros et elle lui dit : « votre gueule raclure de bougros », voilà
Trois personnes, c’est déjà ça. On devient célèbre souvent à moins… Bon, je vais faire ma sieste en attendant la gloire, mes petits chéris. Ne dites pas trop de sottises en mon absence. A mon retour, je vous corrigerai…!
D. dit: 20 octobre 2015 à 14 h 39 min
Cinq lignes fabuleuses qui mériteraient qu’on s’en souvienne.
Merci, Chaloux.
Et merci Christiane bien sûr, cela va sans dire.
Christiane, vous avez raison, la prose de Lévi-Strauss est plaisante à lire. Son occidento-centrisme doit-il paraitre suspect aux ethnologues profanes ? Tous ne répondent pas comme Widergg.
Oui, oui, D., mes poèmes ont bien un contenu au-cul-te !
à christiane, 13:08: voilà mon patronyme, le vrai
La République du théâtre n’est toujours pas morte. Etonnant.
Mon cher Bloom, vous semblez ignorer que les chefs vanuatuais bradent a tor de bras aux occidentaux leurs îles en baux emphytéotique -ce qui est un moindre mal, ceci afin de ramasser un max de pognon.
—
Ils en ont à peu près 80, dont une immense majorité qui reste aux mains des chefs coutumiers, d’après ce qu’on me dit. Il faut croire que le cynisme n’est pas de mise partout, chez tous…
La République du théâtre n’est toujours pas morte. Etonnant.
—
En revanche, le théâtre de la république ne fait pas recette…
Zoon dit: 20 octobre 2015 à 14 h 33 min
Widergänger me fait penser à ces historiens russes de l’époque soviétique
Respect pour la cоветская наука!
12.29 quel humour ce gars là, quelle culture lévichtraussienne !… inc’oyab’…!
La juge Immacolata Iadecula (personnage que personne aurait osé imaginer dans un roman, i i i i) vient de relaxer de Luca pour avoir rendu ses lettres de noblesse au verbe saboter, estimant que le délit n’était pas constitué. (c’est marqué à droite dans un touite de rdl). Grande victoire de la littérature ritale sur la cochonceté du monde, faut saluer : c pas si fréquent !
C’est qui cette mémé au pathos dégoulinant gonflant ?
Jacques, si vous parvenez à donner un contenu occulte à vos poèmes, vous aurez réussi un exercice difficile.
Savez-vous pourquoi tant d’auberges en France se nomment « Au lion d’or » ?
Pour les différencier des bordels, peut-être, D. : Au lit on dort ?
le garçon qu’on appelait monsieur dit: 20 octobre 2015 à 14 h 08 min
Autant vanter la liberté de l’électron propulsé par le canon d’un tube.
Faut reconnaître que le baron von Münchhausen, lui, c’est comme le supporter au moins il était assis…
Parfait, Jacques, ça c’était pour la partie facile.
Or il se trouve que le lion se montre souvent dans les grimoires d’Alchimie.
Qu’en conclure ? Vous ne saurez pas répondre, ne vous fatiguez pas.
Pour répondre, il faut travailler.
Ho le Durandal : Madame Verniglia ou christiane ?
comme le supporter
Depuis qu’on en fait à strabisme divergent il y a moins de vagues dans les tribunes. Les canapés je sais pas, je surfe pas là-dessus moi…
Le lion ailé de Venise, tatoué sur mon bras, figure dans les armoiries de la famille dont je porte le nom, D.
La preuve, en image !
http://www.genealogie.com/blasons/armoiries-famille-Barozzi-1714
Oui Jacques, je ne nie pas que votre famille soit illustre. Il faudra d’ailleurs que j’aille un jour visiter Venise que je ne connais pas. Mais ce n’est tout de même pas la porte à côté, le nombre d’heures de train m’effraie et puis il y a les touristes présents en masse, ça ça ne me donne pas envie.
Savez-vous pourquoi tant d’auberges en France se nomment « Cheval blanc » ?
Je plaisantais, Jacques, bien sûr. J’ai vécu trois ans à Venise.
En revanche, je suis jamais allé à Singapore.
Savez-vous pourquoi aucune auberge ne se nomme « Cheval blanc » à Singapore ?
@Durandal dit: 20 octobre 2015 à 15 h 31 min
Encore vous PMB ? Allez donc vous amuser avec la nymphomane du pays de Bray. Vous vieillissez mal. Un peu sénile, Non ?
– @Attila
vous citez CLS
. « Mes intestins vont bien, mon estomac aussi. Je pratique en sus de la charcuterie, la crème de Munster », écrit-il dans une lettre de novembre 1931 et vous commentez
« Le jeune Levi-Strauss décrit à ses parents pratiquement tout ce qu’il mange
. A la lecture de ces lettres, la vision d’un Lévi-Strauss purement cérébral se dissout complètement »
votre commentaire montre que vous n’avez rien compris ,ces lettres sont en réalité celles d’un fils aimant qui veut tranquilliser ses parents, car il sait que le souci primordial d’une mère juive c’est que ses enfants mangent bien
j’ai un jour entendu une mère israélienne dont le fils était au front et qui me disait que son souci était moins les risques qu’il courait, question de hasard,que le fait qu’à l’armée on mange mal, ce qui était inévitable .
Je vous recommanderais plutôt Bangkok, D., mais il faut demander à Bloom, c’est lui le monsieur Asie de ce blog !
@Durandal dit: 20 octobre 2015 à 14 h 55 min
A bout d’argument vous recommencez à troller. Pauvre minable !
Vous avez lu rapidement, DHH, le commentaire n’est pas de moi, mais du journaliste de l’AFP…
Et manger de la charcuterie n’avait aucune conséquence dans ce milieu sans prédominance religieuse…
@DHH dit: 20 octobre 2015 à 16 h 27 min
Dans l’entretien mis en lien dans le billet, Monique Lévi-Strauss parle longuement de cette correspondance disant à quel point C.Lévi-Strauss se souciait de ses parents, leur écrivait tous les deux jours et leur téléphonait une fois par semaine. Elle dit qu’il était devenu le parent de ses parents s’inquiétant d’être si éloigne d’eux.
Ce soir je mange des escalopes milanese (et on pas milanaise,je ne tomberai jamais dans ce piège grossier), avec des spaghetti.
« Dans l’entretien mis en lien dans le billet, Monique Lévi-Strauss parle longuement de cette correspondance »
Dans quel lien, Christiane ?
Je vous donne un indice, Jacques. En alchimie, le « lion vert » est l’autre nom du vitriol qui, vous ne pouvez pas le savoir, apparaît après la phase dite nigredo ou œuvre au noir.
DHH dit: 20 octobre 2015 à 16 h 27 min
– @Attila
votre commentaire montre que vous n’avez rien compris
Je suis assez d’accord avec DHH, comme souvent.
Bangkok me fait un peu peur Jacques.Quand je dis peur, il ne s’agit pas de peur, mais plutôt de crainte : crainte d’une ville immense, chaude et polluée, remplie de gens vacant à leurs affaires et ne prêtant aucune attention à vous. Je ne vois pas trop quoi aller faire dans une telle ville à part manger et là encore il vaut sans doute mieux savoir ou aller.
Dans la sculpture animalière parisienne, le lion, le cheval et le dauphin sont les plus représentés, D. Pourquoi ?
La réponse se trouve ici
http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=604967&def=Bestiaire+de+Paris(Le)+ORD%3A+%2429.95%2CBAROZZI%2C+JACQUES%2CCHANTEUX%2C+MAGALI%2C290311885X
Je crois que le seul qui me comprenne ici est Bouguereau. Pour les autres, j’ai l’impression que mes commentaires sont de la confiture aux cochons.
Je n’ai pas l’habitude de cliquer sur n’importe quoi, Jacques. Je l’ai d’ailleurs déjà dit à renato.
Au fait, Jacques, que devient Magali ?
La proximité de Lévi-Strauss avec ses parents n’a rien d’extraordinaire, attitude commune chez les enfants uniques.
Lévi-Strauss est né à Bruxelles.
Vous devriez plutôt admirer ma grande magnanimité dans la façon polie avec laquelle je réponds à DHH qui m’attribue de supposées erreurs qui ne sont pas de mon fait et en profite pour me décocher, à tort, un coup de pied de l’âne peu amical !
Les Thaïlandais de Bangkok et d’ailleurs sont très zen, D., pas un ne klaxonne dans les immenses embouteillages de la ville… et ils vous saluent courtoisement en souriant.
Aux dernières nouvelles, Magali, qui a fait les photos de plusieurs de mes livres, allait bien.
Bon, reprenons. Si je vous dis que VITRIOL signifie Visita interiorem terrae rectificando invenies operae lapidem, vous me dites :
Pourquoi irais-je payer en dollars un livre sur Paris ? Je vous le demande humblement.
Les thaïlandais, peut-être, mais les thaïlandaises?
De toutes façons les femmes d’allure exotique ne sont pas mon genre. Je vais m’en tenir à Venise, même si ça fait beaucoup de train.
Attila dit: 20 octobre 2015 à 16 h 51 min
Vous devriez plutôt admirer ma grande magnanimité dans la façon polie avec laquelle je réponds à …
Mais oui Jacques nous avons remarqué! Veuillez noter que DHH et Christiane méritent de passer à la TV
Christiane dit: 20 octobre 2015 à 16 h 27 min
@Durandal dit: 20 octobre 2015 à 15 h 31 min
Encore vous PMB ? Allez donc vous amuser avec la nymphomane du pays de Bray. Vous vieillissez mal. Un peu sénile, Non ?
PMB sachez que Christiane n’est pas une bagatelle ! elle est même très froissée de votre absence de recueillement et dévotion à son noble égard
Les thaïlandaises sont très douces, en apparence, et ferme dans l’art du massage, D. Par ailleurs, on peut aller rapidement à Venise, en avion.
@Attila dit: 20 octobre 2015 à 16 h 36 min
sous les mots écrits en rouge « son oeuvre » P. Assouline a mis en lien la conférence de l’Akadem que j’ai déjà évoquée ci-dessouys, hier.
Christiane dit: 20 octobre 2015 à 16 h 27 min
@Durandal dit: 20 octobre 2015 à 15 h 31 min
Encore vous PMB ? Allez donc vous amuser avec la nymphomane du pays de Bray. Vous vieillissez mal. Un peu sénile, Non ?
Christiane est encore très jeune et vieillit bien
Vlad dans sa vitrine quoi.
Non, Jacques, il faut aller à Venise en train. L’arrivée est plus belle. Et, dès la sortie de la gare, on prend le vaporetto.
Que de souvenirs.
Des nymphomanes ? Mais c’est intéressant ! Hon voit pas l’intérêt de cultiver la difficulté, de se jeter des challenges dignes du grand Donatien soi-même…
Evidemment, je ne pense pas tout ce que j’écris.
De quelles nymphomanes parlez-vous, Sergio ? Vous dites ça pour vous distinguer ?
D. dit: 20 octobre 2015 à 16 h 57 min
Bon, reprenons. Si je vous dis que VITRIOL signifie Visita interiorem terrae rectificando invenies operae lapidem, vous me dites :
s a t o r
a r e p o
t e n e t
o p e r a
r o t a s
christiane dit: 20 octobre 2015 à 17 h 23 min
» P. Assouline a mis en lien la conférence de l’Akadem que j’ai déjà évoquée ci-dessouys, hier.
Nous l’avions remarqué, Christiane. Nous avions déjà tous lu cette conférence grâce au lien de P. Assouline, mais nous ne voulions pas vous vexer.
Le carré magique n’a rien à voir avec la pierre occulte, Sergio.
Hollande à la Courneuve me fait penser à La Folie des Grandeurs:
« Ils m’acclamaient pas! Ils m’acclamaient pas! ».
@attila
pardonnez mon erreur d’attribution.
quand au coup de pied inamical que vous avez deploré j’en suis confuse car je prends conscience que je ne maîtrise pas le second degré.
imaginant en effet que l’interprétation était de vous ,je ne faisais que vous indiquer un cliché , qui est en fait une tarte à la crème explicative , appropriée au cas particulier, et ce sous une forme ostentatoirement sèche et méprisante, dont je pensais que l’ironie était sensible .
Au temps(autant?)pour moi
rien trouvé d’édifiant aujourd’hui alors je me jette sur les photos, la number 3 fait vaguement penser à Claro en mieux s’il acceptait de porter des lunettes au lieu de quoi il s’obstine à nous regarder comme entre deux chiens de faïence, de mauvais poil, bougon, CLS lui rayonne et de cette image émane une volonté de témoignage pourtant inquiète de son éloignement et du dénuement que ses travaux imposent. .
Très bien, DHH. Jacques vous pardonnera certainement
Chaloux vous pourriez vous mettre à sa place inconfortable, faire preuve de compassion, lui tendre une main symbolique indiquant que vous le soutiendriez jusqu’au bout.
bérénice, reste-t-il quelque chose à soutenir? La seule chose qui pourrait encore sauver Hollande, serait que Fillon gagne la primaire. C’est le mieux peigné et le pire des trois, qui passe son temps à lécher le derrière de la haute finance dont il semble attendre beaucoup. Mais à mon très humble avis Fillon échouera, les ficelles sont trop grosses, sauf sur un point : légitimer l’extrême droite.
@D. dit: 20 octobre 2015 à 18 h 14 min
Ah, celle-là, elle est bien bonne ! Vous lisez avec vos oreilles, D ?
Excusez-moi, Jacques, je reviens sur cette histoire d’avion. Il n’y a pas de piste à Venise, de toutes façons. Ça clôt le débat.
Oui, Christiane, je lis avec mes oreilles, je l’ai déjà expliqué plusieurs fois ici même, je pensais que tout le monde était au courant.
Christiane, je sais aussi faire bouger chacune de mes oreilles indépendamment l’une de l’autre, ce qui me permet d’envoyer des messages en Morse pendant les réunions, ou carrément en binaire ASCII quand il y a des caractères compliqués à faire passer. C’est l’une des raisons qui a favorisé mon ascension professionnelle.
C’est d’ailleurs de cette façon que j’ai secrètement déclaré mon amour à Bérénice à la cantine, après que celle-ci m’ait lancé un regard particulièrement langoureux et chargé de sous-entendus (qui m’a quand même fait très plaisir).
Reste-t-il quelque-chose à soutenir? Les socialistes sont contraints d’abdiquer dans le contexte sur ce qui leur donnait un droit à ce titre qu’ils portent, la droite ne se gênera pas pour après avoir obtenu légitimement le pouvoir continuer sur la même voie sauf peut être en politique étrangère où l’on entend certains critiques prôner un rapprochement avec Poutine. Que pourrait faire la droite que la gauche ne fait pas? Hâter le travail de sape des acquis sociaux , quels chantiers supplémentaires pour satisfaire l’entreprise afin de relancer l’emploi, rassurer la middle class et contenter les bourgeois, comment? Sarkozy n’a pas laisser un bilan fameux mais tout le monde l’oublie. La politique est devenue une tragi-comédie où les discours l’emportent plus que les effets. Sans oublier que nous ne savons rien de ce qui se trame dans un monde où les multinationales peuvent s’entendre et exercer une pression qui pousse aux réformes dans le sens où on les connaît actuellement. J’ai parfois l’impression qu’il s’agit je ne sais comment de faire tomber la France de son piedestal concernant son modèle social qui n’est plus en adéquation avec l’exigence du Capital.
christiane dit: 20 octobre 2015 à 16 h 27 min
@Durandal dit: 20 octobre 2015 à 15 h 31 min
Encore vous PMB ? Allez donc vous amuser avec la nymphomane du pays de Bray. Vous vieillissez mal. Un peu sénile, Non ?
Je ne suis pas ce Durandal, dont je n’irai pas lire la prose.
En ce qui vous concerne, j’ai laissé tomber, on ne déplace pas une borne Michelin.
Je ne m’amuse avec personne, ici, vraiment. Le seul ami que j’y aie, et il est rare (et je le comprends), c’est Lazarillo.
Il ne s’agit pas de vous, Béreéice, mais d’une autre Bérénice, je précise, afin d’éviter tout quiproquo.
Lévi-Strauss: le regard rapproché d’Isac Chiva
http://blogs.mediapart.fr/blog/nicole-lapierre/051109/levi-strauss-le-regard-rapproche-d-isac-chiva
PMB dit: 20 octobre 2015 à 19 h 28 min
Je ne m’amuse avec personne, ici, vraiment. Le seul ami que j’y aie, et il est rare (et je le comprends), c’est Lazarillo.
Et moi. Ne m’oubliez pas, PMB.
Les socialistes sont contraints d’abdiquer
La politique est passée ailleurs que dans les partis politiques. Restera seul le plaisir bien maigre de taper sur les doigts.
D vous dites ça parce que nous ne partageons pas la même opinion politique? Je vous rassure je n’en ai plus, je m’interroge sans trop m’informer. La situation me paraît inquiétante mais sûrement est-ce là le résultat d’une névrose d’angoisse mal soignée.
Oui, Christiane, je lis avec mes oreilles
bonne clopine elle est du pays de braille mais par le cul..les 2 pages sont en quelque sorte scannée d’un coup
..évidemment dédé ya un point aveugle..tu écoutes cque jveux dire
une névrose d’angoisse mal soignée ?
Mais qu’est-ce que peut bien vouloir dire pareil galimatias à l’aune du structuralisme levistraussien ? la névrose, « cette archéologie spontanée de la libido », souvenez-vous… Mais chère Bénénice, chère amie, tout le monde en est concerné à défaut d’être affecté, un invariant inhérent au genre humain par delà les fardeaux génétiques aurait ajouté Georges Devereux, que voulez-vous soigner au juste ? dites le nous.
Et puis d’abord, on sait bien que c’est le dieu des Juifs qui a inventé Adam et Eve. Alors, respect
ça aussi c’est dans guilgamèche..en premier enlil les avait fait en iron..jamais malade ! comme mon beauf de cabu mit sa croix gammée..les autres dieux en ont eu marrent de leur joie de vivre de leur bordel..crac on les a redonelodé en merde de singe..maladie et consort..mort!
Quand je pense à ce véritable pousse-au-crime médiatique dont a été quelque part victime Michel Houellebecq, romancier , qui a écrit un roman Plateforme, dont l’action, oui, il y a un peu d’action se passe en Asie,
romancier victime presque consentante, par manque de goût pour des combats vains contre la bêtise,
et que l’on nous présente comme humaniste, un bon vieux raciste, voir définition du mot SVP, on se pince un peu. Mais pas longtemps.
Merci pour ces extraits donnés sur ce fil, de ce livre qui a failli avoir le Goncourt, mais non, parce que ce n’était pas un roman.
Quelqu’un de branché bobo parisien saurait-il si Nicole Lapierre est la compagne d’Edwy Plenel ? C’est important pour moi de le savoir.
D. dit: 20 octobre 2015 à 19 h 30 min
Oh que si !
guilgamèche c’est dla balle..si j’étais myardaire jle frais faire en 3d..jcomprends pas pourquoi c’est pas dja fait..du cul dla mort des geants de l’enfer..du drame!
j’hésite pour ma bière dédé..bon jvais réfléchir en allant..belle soirée
« dont a été quelque part victime Michel Houellebecq »
Où ça au juste, ce « quelque part » ? Pourriez-vous vous préciser cette intéressante supposition forestière ? Et d’ailleurs, pourquoi penser à un pousse au crime journalistique ? A ma connaissance, il n’y a eu aucun complot, cela se saurait.
désolé j’ai oublié :
@PMB dit: 20 octobre 2015 à 19 h 28 min
Avec un ami comme vous, il vaut mieux qu’il vous ait devant lui que derrière lui… Une « borne » et vous un fourbe coincé. Oui, nos chemins ne sont pas à relier. Vous avez laissé tomber… Bonne nouvelle ! mais quelque chose me dit « méfiance ». Et puis quand on a trollé et c’est votre cas « pour s’amuser » (je vous cite), bien planqué, on y revient.
Donc, c’était la nymphomane, votre alter-ego, qui correspond si bien au portrait que fit Bérénice, à tort, de Daaphnée. Celle que vous avez eu tant de plaisir à citer et qui vous emboîta le pas fielleusement et mensongèrement. On ne peut que lui souhaiter une bonne rechute dans sa léthargie. Au moins on avait la paix.
le lien ne passe pas ?
Eh bien, non, ça ne passe pas ce lien sur
« la chair du monde… Anthropologie du corps. Tatouages et scarifications ».
Il y a en plus une expo, en ce moment au musée du quai Branly.
Le lien:
http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/expositions/expositions-passees/tatoueurs.html
Trop tard, c’est fini, cette exposition parisienne.
Javert, parce que je n’ai pas trop le temps, comment on tatoue un cœur sur l’écran, en police informatique ?
« Un ex républicain des livres dit: 18 octobre 2015 à 16 h 56 min
À propos d’immaturité, il faut lire Gombrowicz, son grand spécialiste… »
magnifique !
d’ailleurs un ex-républicain des livres (qui autrefois intervenir même souvent sur ce blog, même un peut trop souvent) a écrit un excellent petit texte (sous forme de petite fable anti-philosophique très drôle) dans lequel il explique très bien l’origine (biologique) de cette immaturité.
et aussi justement le croisement entre « immaturité » et « culture », sans doute (j’imagine) a-t-il été inspiré pour écrire cette petite fable par les écrits de Gombrowicz, dont le célèbre et admirable « Ferdydurke ».
j’aurais bien aimé lui poser la question, hélas il ne vient plus par ici, j’espère pour lui qu’il n’est pas mort.
Avec un ami comme vous, il vaut mieux qu’il vous ait devant lui que derrière lui…
Bizarre, Christiane, j’aurais plutôt dit ça de Barozzi.
Viedanslesbois doit avoir un tatouage sur la fesse.
la plupart des sciences humaines, dont l’ethnologie, proviennent en effet de cette immaturité humaine.
d’ailleurs on le voit sur cet photo, l’ethnologue a conservé (même âgé) tous les signes d’une juvénilité apparente.
c’est encore plus visible sur les photos ou l’on voit Lévi-Strauss en culottes courtes, dans la forêt amazonienne, courir derrière un indien d’Amazonie qu’il vient de repérer.
ce jeu est directement inspiré par celui pratiqué dans les cours d’école : 1,2,3 soleil !
ensuite, l’ethnologue revient dans son pays, troque ses culottes coutes contre un costume trois pièces et s’en va rendre compte, à ses collègues, des indiens qu’il a croisés dans la forêts et les différents jeux auxquels ils ont joué ensemble.
là se lit sur le visage de ses confrères, d’abord la jalousie, car eux aussi auraient aimé gambadé dans la foret avec ces indiens.
incroyable la quantité d’occupations que l’humain adulte est obligé de s’inventer pour conserver son état infantile.
Je crois qu’il n’est pas possible de tatouer l’écran, on peut le contaminer avec de la salive si vous ne trouvez rien d’autre à lécher ou si vous toussez sans mettre la main devant votre bouche mais tatouer serait dégrader et il serait dommageable à moins d’éprouver l’impérieuse envie d’en changer.
« Nous devenons adultes de plus en plus tard. »
ça c’est la version optimiste de ceux qui s’imaginent que l’homme peut réussir à atteindre un jour, après avoir passé sa vie à courir derrière des indiens, un état de maturité.
c’est d’ailleurs amusant de voir un type à ce niveau s’imaginer qu’il arrive un moment dans la vie d’un homme où il devient adulte et mature.
alors qu’il suffit d’ouvrir n’importe quel journal ou de regarder autour de nous pour voir de suite que ce n’est pas cas.
alors qu’on m’explique à quoi ça sert d’avoir passer sa vie à parcourir le monde si pour penser que l’homme peut parvenir à une maturité.
même un gamin de 6 ans peut constater que ce n’est pas le cas.
où Monsieur Lévi Strauss a-t-il rencontré un humain adulte et mature ?
dans quel pays ?
sur quelle planète ?
sur Mars ?
la question est de se demander : pourquoi l’homme n’aime pas qu’on lui rappelle qu’il garde toute son existence son immaturité, son état infantile et son maque de lucidité ?
pourquoi refuser de l’admettre, alors que ça crève les yeux ?
juste pour éviter cette humiliation ?
mais vouloir éviter cette humiliation, c’est à dire refuser de regarder la réalité en face est justement un des signes de l’immaturité.
le renier confirme la thèse.
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