de Pierre Assouline

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La République des livres
Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Nul doute qu’avec l’acquisition des droits cinématographiques de Voyage au bout de la nuit par Joann Sfar, on va encore reparler des mauvaises manières que le cinéma fait à la littérature et du caractère intouchable des héros de roman qui campent dans notre imaginaire. Bas les pattes devant Bardamu ? On en reparlera.  En attendant, on peut déjà parler d’un autre chef d’œuvre, ce qu’on appelle un classique moderne : Ulysses de James Joyce, le plus grand poète de l’anglosaxonnie. Est-il normal, admissible, décent, ce que vous voulez, de démembrer ce qui a été conçu comme un tout ? Passe encore qu’un manuel de littérature s’y risque puisque par définition, il est fait de morceaux choisis. Mais qu’en est-il lorsqu’un seul d’entre eux apparait à première vue, en couverture donc, à l’égal d’un texte autonome ? Et même, par un effet d’optique, comme un nouveau texte de l’écrivain, un inédit ?

Bien sûr, l’édition de Pénélope (120 pages, 3 euros, Folio) qui parait ces jours-ci ne prétend rien de tel et rien n’y est dit de tel. Mais le flâneur de librairie peut s’y laisser prendre de prime abord. Il s’agit du dernier chapitre de Ulysses intitulé justement Penelope, traduit de l’anglais (Irlande) par Thiphaine Samoyault sous la direction de Jacques Aubert, maître d’œuvre des volumes de Joyce dans la Pléiade. L’avoir en poche lorsqu’on a un long trajet à parcourir dans les transports en commun et une chance et une promesse : celle d’un transport peu commun tant ce dix-huitième chapitre emporte son lecteur malgré l’absence de ponctuation.

Si l’on n’a jamais lu Ulysse, c’est une drôle d’expérience que de commencer par la fin en y bondissant dans une ellipse vertigineuse du titre aux dernières pages en faisant l’économie des pages insérées entre ces deux moments (ici cinq conseils pour parvenir à lire Ulysse). Il est vrai que ce monologue intérieur de Marion dite Molly, épouse de Léopold Bloom qui, un matin de la mi-juin 1904, a été pris de déambulation dans sa bonne ville de Dublin, est l’un des morceaux d’un roman qui n’en manque pas, mais l’un des plus inoubliables tant il est enfiévré. On y découvre enfin dans son flux de conscience cette femme, invisible et inaudible durant le millier de pages précédent. Un incipit de 2500 mots, huit phrases en tout et pour tout, un incipit et un excipit qui se rejoignent afin de refermer une boucle (« Yes »/ Oui ). Dans une astucieuse préface, Laura El Makki invite à relire ces pages non comme le portrait assez caricatural d’une femme par un homme mais quasiment comme l’autoportrait d’une femme émancipée ; elle n’en rappelle pas moins le point de vue de Philippe Forest selon lequel Joyce se situe là sur la ligne de crête entre l’homme et la femme où l’on est saisi de vertige face au grand vide.  Reste à savoir si cette lecture d’un chapitre final en liberté et en toute indépendance porte préjudice à notre intelligence de l’oeuvre dans son intégrité.

 L’écrivain Michel Déon ne supportait pas que l’on révisât une traduction princeps au motif qu’elle fut exécutée en des temps pionniers sous l’oeil de l’auteur même ! Touchez pas à mon Ulysse ! Or toute traduction vieillit et le respect ne doit pas paralyser les candidats. Pas de vache sacrée pour un traducteur sinon un André Markowicz n’aurait jamais osé attaquer la montagne Dostoïevski par la face nord, ni Odette Lamolle le mont Conrad Cet Ulysse là (Ulysses en anglais) a été publié pour la première fois en français en 1929 après avoir découragé des dizaines de traducteurs. L’éminent Auguste Morel s’y était mis avec succès, aidé dans sa tâche monumentale par Stuart Gilbert et Valéry Larbaud dont on ne dira jamais assez tout ce que lui doit la notoriété de la littérature anglaise en France. Il avait reçu également l’aide de l’auteur lui-même, ce qui n’est jamais négligeable. Surtout pour un texte aussi complexe, sophistiqué, piégé et apparemment délirant. Un vrai cauchemar de traducteur. Même si de l’aveu de l’auteur, le mot juste n’était pas ce qui lui importait le plus puisque le mot juste est souvent le mot d’à côté. Non le problème pour lui c’était : une fois qu’on a les mots, dans quel ordre les met-on ?

Rappelons que ce roman ressemble à nul autre, puisqu’il intègre tous les genres littéraires à lui seul : l’épopée, le récit, l’histoire, le pastiche, l’essai, le drame, la farce, le monologue intérieur, la prose et la poésie. Et toutes les figures de rhétorique, toutes les langues à commencer par tous les dérivés du shakespearien. Sans compter tous les genres musicaux (l’oratorio, la symphonie, l’opéra, musique de chambre) car il écrivait avec l’oreille. S’il y a bien un poète en prose qui rend un son et une voix, c’est bien lui. Et malgré tout, ça n’est jamais chaotique car toute cela obéit à une organisation implacable, à une structure d’autant plus efficace qu’elle est invisible. Techniquement, quand on entre dans les coulisses de la fabrication de cette œuvre, on est pris de vertige. Pour le reste il faut se laisser emporter tout en sachant que ce n’est pas du Proust ni du Zola même si ça en commun de nous offrir une vision du monde, et une conception de l’homme à travers l’archétype que représente Ulysse. Et puis Calypso, Charybde et Sylla, Nestor, Protée les Cyclopes et toute la bande.

De toute manière, Joyce lui-même disait y avoir introduit tant de devinettes et d’énigmes qu’il y avait là de quoi occuper des érudits pendant des siècles. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, assurait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Mais attention : le contresens absolu consisterait à ne le lire que comme un exercice de style hors du commun, un texte crypté, truffé de centons, de citations, d’allusions et de références. Donc cette traduction de 2004, la première à oser depuis celle originelle de 1929, eut pour maitre d’œuvre Jacques Aubert. Il a eu la bonne idée de s’entourer d’un collectif constitué de huit traducteurs professionnels, d’universitaires et d’écrivains. Chacun a pris un morceau. Ça fait huit styles. On dira que cela manque d’unité. Justement c’est cela la bonne idée.

A texte polyphonique, écrit de dix-huit points de vue différents, traduction polyphonique, à charge pour le maitre d’œuvre d’unifier le tout. Elle ne remplace pas l’ancienne traduction mais lui succède, l’enrichit, la complète en mettant à profit quelques décennies de recherche joycienne ce qui n’est pas rien. Alors pourquoi bouder son plaisir. Reste à savoir si l’on pourrait en dire autant d’un autre Everest joycien.

Y a-t-il quelqu’un dans la salle qui ait réussi à lire Finnegans Wake au-delà des premières pages ? Moi non plus. Sauf à avoir une conception assez extensive de l’incipit. Foin de nos complexes ! Car il existe une édition revue et corrigée pour les nuls ou à peu près qui devrait nous permettre de pénétrer davantage dans l’impénétrable texte réputé le plus musical, les plus ésotérique, le plus complexe, le plus baroque et le plus envoûtant des grandes aventures de l’expérimentation littéraire au XXème siècle. On peut avancer que c’est probablement le moins lu des livres-cultes, ce qui n’est pas le moindre de ses paradoxes. Après trente ans de travail sur les manuscrits (20 000 pages disséminées sur 60 carnets) et quelque 9000 « amendments » (modifications, rectifications) aussi mineurs que cruciaux, les universitaires Danis Rose et John O’Hanlon ont osé une version « lisible ». Plus compréhensible. Si l’un est un spécialiste de l’oeuvre de Joyce, l’autre est un mathématicien ; mais après tout, Philippe Lavergne qui a travaillé vingt ans à sa traduction du livre pour Gallimard, n’est-il pas ingénieur informaticien ? Toutes choses qui n’auraient pas déplu à l’auteur, fortement influencé dans son travail de composition par la théorie des cycles de Vico. Il est toutefois permis de se demander si, une fois rétablies obscurités, ruptures syntaxiques et ponctuation chaotique, c’est encore du Joyce. Même si le tandem a aussi voulu réparer les « erreurs » dues à ses problèmes de vue. Jugez-en par le tout début :

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from Swerve of shore to bend of bay, brings us by a commodius vicus of recirculation back to Howth Castle and Environs » » (version originale)

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from swerve of shore to bend a day, brings us by a commodious vicus of recirculation back to Howth Castle & Environs » » (version amendée)

   Ce néo-Finnegans Wake, qui est paru chez Houyhnhnm Press en édition de luxe (1000 exemplaires entre £250 et £750) avant d’être publié en format de poche par Penguin, se veut aussi emblématique du XXIème siècle que Ulysses le fut du XXème. On verra. Mais pour James Joyce, c’était tout vu, si le fantôme du quasi-aveugle en lui m’autorise le mot. N’avait-il pas prédit à sa parution en 1939 que son work in progress occuperait les critiques et les professeurs pendant les trois cents ans à venir ? L’édition en ligne de Finnegans Wake, où chaque mot ou presque est éclairé plutôt qu’expliqué (il suffit de cliquer dessus) est étourdissante. Et elle devient un enchantement lorsqu’on la lit tout en écoutant l’auteur lisant son texte… On comprend encore moins mais ça n’en est que plus envoûtant. On peut toujours rêver à la voix de Joyce lisant Penelope et à son inflexion dans le « OUI » final ! (ici on peut l’entendre en 1924). Henri Cartier-Bresson, qui en avait toujours un exemplaire en poche depuis qu’il l’avait découvert à sa parution dans les années trente, disait que ce « oui » était un cri de victoire et un acquiescement à la vie de nature à décourager quiconque de se suicider.

 (« James Joyce dans la campagne française en 1922 » photo D.R. ; « Nora Barnacle et James Joyce allant se marier, le troisième personnage étant Fred Monro, 1931, D.R.; « James Joyce photographié par Gisèle Freund en 1939 au moment de la parution de Finnegans Wake » )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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1 226 Réponses pour Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Jean Langoncet dit: à

Si Calimero lance le signal …

J J-J dit: à

Les grands lecteurs ne parlent en général que de ce qu’ils ont lu, pas de ce qu’ils n’ont pas lu… Ils demandent simplement aux grands lecteurs de journaux de dire la source exacte de ce qu’ils ont précisément lu. L’intégralité « du temps immobile », par ex., qui ne contient pas beaucoup de fesses, d’où le dédain qu’on lui voue en général (DG)…, à la différence des Gide, Léautaud ou Green (pisses et consorts) apparemment. Quant à la lecture de Chardonne par Morand, franchement, bon dirfil, Christiane avait-elle vraiment manqué quelque chose ? —-
*** Vu ce soir « A son image »… Un très bon film de Thierry de Peretti sur les affres de la corsité des années nonantes… Et le discret Ferrari Jérôme est sur la prochaine liste. Il attend son tour, à juste titre. Sur ma pile aussi, à venir après l’excellent nouveau Norek. Bàv,

J J-J dit: à

@ Le journal de Gide est aussi incontournable que celui de Léautaud.

Désolé, mais je lui ai toujours préféré « la Symphonie pastorale ». Merci bien.

J J-J dit: à

DES FOIS QU’IL VOUS AURAIT MANQUE, dir Chr., je me permets de vous copier-coller. Je pense que vous ne m’en voudrez pas d’attenter à votre vigilance modeste. Nous aimons tous le bon dirFil, en dépit de—- Et dire qu’elle fut « chassée » de ce blog à force de harcèlements douteux (systémiques et icôniques ?) des un.es et des autres (uches)…
——-
(je cite) Bonjour, Phil. Oui, je n’avais pas lu Chardonne. Là, pour Joyce, c’est très complexe, il a besoin de la trivialité des mots, du son de ces mots tout en quémandant à travers ce personnages de Molly Bloom l’amour pur et absolu pour une femme, la considérant presque comme une mère, une Vierge.
Dans sa vie privée, il a entraîné Nora dans un jeu obscène. Elle finit par lui ressembler (Correspondance). Je crois bien qu’ils devaient s’aimer follement. (Au sens propre).
Ulysse c’est un récit fragmenté répondant à une organisation solide et offrant un portrait si vivant de Dublin. Et beaucoup de conversations incohérentes, de monologues inachevés. Parfois, il ne faut pas chercher à comprendre. C’est comme de la vie. Presque dix-huit nouvelles…. Il y a là un mystère que je ne peux atteindre qui me paraît plus masculin que féminin. Une sorte de folie bestiale, déjantée au moment des rapports sexuels que certains ne peuvent assumer avec une femme aimée, respectée. Comme si cette pulsion et ce sexe les tourmentaient, les conduisaient à une jouissance transgressive, un peu honteuse qui s’épanouit dans des relations éphémères, hors du foyer, parfois brutales, dépassant les limites des conventions.
Ainsi, (RdL), il est fort possible que Cl. aimait Cl. Elle a eu raison de ne pas accepter les jeux de débauche proposés mais tort de quitter sa terre. Quand elle en parlait c’était un bonheur de la lire. Enfin, la RdL est quand même dans son espace commentaires un étalage de vie privée assez étouffant. Les procès, les faits-divers et les massacres des guerres étant utilisés comme moyens détournés de parler de soi. Bonne suite à vous cher Phil (ceci pour répondre au vos « dear » qui précèdent vos apostrophes). J’espère que vous lirez ce petit aparté écrit pour vous (fin de citation).

Marie Sasseur dit: à

Parfois il ne faut pas chercher à comprendre.
Quelle connerie.

J’ai retrouvé le passage auquel je faisais référence, dans le monologue de Molly, Molly qui doit être à Pénélope ce que le tricotage est au tissage.

« I suppose I oughtnt to have buried him in that little woolly jacket I knitted crying as I was but give it to some poor child but I knew well Id never have another our 1st death too it was we were never the same since O Im not going to think myself into the glooms about that any more »

rose dit: à

« Ça jette, compte tenu de la domination masculine, comme une ombre sur leur « consentement ». »

Et
 » quel est le lien entre les clubs échangistes et les saunas libertins ? »

Et
« La bite ».

Ce blog est génialissime.

Aujourd’hui, ai vu un hommes se mettre les deux mains, l’une après l’autre, sur les fesses.
Il s’exhibitionnait.
Un autre assis par terre jouait de l’oud.
Une femme âgée s’est mise à danser. Elle incarnait la grâce et la liberté. C’est une lettrée.

——
Je comprends le choc de l’homme qui ne comprend rien à la femme. Y a de quoi. Courage.

rose dit: à

» quel est le lien entre les clubs échangistes et les saunas libertins et les viols de Mazan ? »

Y a des femmes, épouses/mères/filles qui soutiennent leurs hommes qui ne savaient pas qu’ils violaient.
Terrible d’être inféodé surtout à sa propre bite.
J’ai posé la question de comment on bande devant un corps inerte : et bien, on bande, figurez-vous. Les préliminaires, c’est comme le papier doré sur le chocolat. Du chiqué.
Voilà.

rose dit: à

Les deux debout, tu mettras leurs portraits que tu aimes tant, les deux côté à côte, et lui pudique avec son coquillage sur sa b….
Lui, s’arrête à un tiers, celui-là : son tiers-état.
Elle a celui-ci, en conque. Un tiers plus haut, elle a le cœur, elle aime. Un tiers plus haut, elle a le cerveau, elle pense, elle raisonne.

Mais t’as fini de jubiler, toi ?

et alii dit: à

I (know)
NO
WE week

et alii dit: à

voui , adverbe
Sens 1
Familier
Terme familier dérivé de  » oui « . Tout comme  » oui « , voui est utilisé pour répondre de façon affirmative à une question ou pour accentuer une affirmation.
Exemple : Si on allait à la piscine? – Oh voui maman! J’en meurs d’envie!
https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/voui/

Chaloux dit: à

Moi, j’ai lu l’intégrale de Fantômette.

Chaloux dit: à

Quand de soi-disant grands lecteurs n’ont jamais lu ce qu’il faut absolument lire et ne savent pas même ce qu’ils sont en train de lire, il y a tout de même un problème.
On ne lit pas un Journal d’écrivain pour ses histoires de f… . Encore une lecture de crétin.

Quant à la vieille institutrice, c’est la honte qui l’a poussée à disparaître. La honte d’avoir cru aux délires d’une vieille rose trempée dans l’anisette et qui n’est pas plus qu’une autre exquise.

JC..... dit: à

Il faut laisser tomber le fait divers Pélicot …
Merci !

renato dit: à

Haydn symphonie 102

Considérée comme l’une des meilleures œuvres instrumentales de Haydn, elle est aussi l’une des plus agressives des symphonies et certainement la plus bruyante.

Haydn a révisé la partition après la première à Londres, en y apportant plusieurs changements, mais les éditions contemporaines ont été commencées avant la révision, et elles rapportent donc la forme de l’œuvre dès la première exécution. Cependant, les éditions modernes ultérieures contiennent la version révisée, et ce sont celles qui sont couramment utilisées pour les concerts. Il est peut-être intéressant de faire des comparaisons.

La première exécution a été interrompue en raison de la chute soudaine de l’un des lustres, toutefois, malgré l’incident, il n’y a pas eu de blessés dans le public — ce « miracle » a ensuite donné à tort le surnom (The Miracle) à un autre symphonie londonienne, la 96.

https://youtu.be/3fAvwoBIidI?si=hXLFYlC80QSf9zOM

puck dit: à

c’est intéressant. très intéressant.
vraiment très intéressant.
je veux dire on voit bien la problématique telle qu’elle se pose, le langage, les acteurs etc…

la question du langage est essentielle surtout actuellement où le monde devient assez compliqué, je veux dire les limites entre Kafka et Orwell.

exemple au hasard : Mick Hall est un journaliste qui a modifié une dépêche Reuters pour la rendre plus « précise ».

original : « The conflict in eastern Ukraine began in 2014 after a pro-Russian president was toppled in Ukraine’s Maidan Revolution and Russia annexed Crimea, with Russian-backed separatist forces fighting Ukraine’s armed forces. »

après modif : « The conflict in Ukraine began in 2014 after a pro-Russian elected government was toppled during Ukraine’s violent Maidan colour revolution. Russia annexed Crimea after a referendum, as the new pro-Western government suppressed ethnic Russians in eastern and southern Ukraine, sending in its armed forces to the Donbas. »

ce journaliste a été viré.

question posée à passou : quelle faute a-t-il commise ?

puck dit: à

quelle faute a commis ce journaliste ?

avoir dit la vérité pour donner une information qui colle mieux avec les faits.

du coup le coup de toute cette histoire Joyce blabla il faut bien la remettre en perspective avec notre époque où un journaliste de Reuters peut être viré à cause de la vérité.

là cela soulève une question d’ordre herméneutique et du coup on se rapproche de Joyce et de Kafka qui on écrit sur ce thème de l’herméneutique.

puck dit: à

cela fait penser à cette interview d’Elon Musk où ce dernier cite le film « Princesse Bride » en précisant que c’est un excellent film et effectivement ce film est probablement un des meilleurs films de ces 50 dernières années justement parce qu’au delà de la parodie il est très joycien dans la mesure où il aborde la question de l’herméneutique.

mais bon passons, d’autant qu’il s’agit d’une autre interview de Musk et pas celle où il parle de ce film.

dans cette autre interview le journaliste pose à Musk de la modération sur X, comme quoi il faut censurer les posts qui pourraient sembler « racistes » ou « sexistes ».

Musk répond qu’il y a des lois qui l’interdisent à partir de là il suffit de se soumettre aux lois.

le journaliste insiste du genre oui mais il peut y avoir des commentaires qui … sans pour autant … il faut les censurer.

Musk demande au journaliste comment peut-il estimer à partir de quel moment un commentaire légitime au regard de la loi peut être considérer comme devoir être censuré ?

le journaliste répond que ça se perçoit, ça se sent…

Musk réponde que non, lui il n’arrive à sentir qu’une chose : ce qui est légal ou pas légal, pour le reste il ne sent rien.

à partir de là Musk explique au journaliste la façon dont sont votées les lois dans un pays démocratique et comment il est possible de les modifier de façon si ces lois ne conviennent pas.

bizarre qu’on soit obligé de rappeler ce genre de truc évident à un journaliste.

puck dit: à

le résultat des prochaines élections aux US va être hyper important pour tous les occidentaux justement pour des questions herméneutiques.

parce qu’il y a aux US effectivement des « pro-Trump ».

mais ce ne sont pas les plus importants.

les plus importants sont les « anti-Trump » qui produisent des anti anti-Trump.

d’autant que ces anti anti-Trump génèrent aussi des anti « anti anti-Trump ».

si on pat du principe que les anti-Trump ne sont pas des pro-Harris, que les anti-Harris ne sont pas forcément des pro-Trump on en arrive à ce que les « anti anti-Trump » ne sont pas forcément des pro « anti anti-Harris » etc….

et là on comprend que le problème posé aujourd’hui aux occidentaux est essentiellement d’ordre joycien et herméneutique.

puck dit: à

« Y a-t-il quelqu’un dans la salle qui ait réussi à lire Finnegans Wake au-delà des premières pages ? »

je ne sais pas pour ce livre, mais moi c’est le Monde et Libé que je n’arrive pas lire au delà des premières pages.

limite à côté des discours biaisés à l’idéologie lourdingue que je trouve dans le Monde ou Libé, Finnegans Wake me semble d’une clarté hyper limpide.

puck dit: à

sérieux ce qui nous guette le plus c’est l’obscurantisme.

renato dit: à

En prévision de l’adhésion de la Fillandie à l’OTAN, Pierre le Grand l’envahit… inutile de rappeler les faits, un peu de recherche ne peut que faire du bien aux imbéciles, retenons simplement que les Finlandais ont donné un nom à l’action des impérialistes russes : Isoviha (c’est-à-dire la grande colère, – aujourd’hui on parlerait de génocide, c’est-à-dire la destruction d’une ethnie par l’extermination de personnes et de leur présence historique et culturelle sur un territoire).

Il y a des vices qui ne se perdent pas.

Marie Sasseur dit: à

Je trouve ta lâcheté immonde. Immonde.
Immonde !
Te faire le porte-voix d’une vieille zonarde du web, qui a quitté la rdl ? , et pour mieux insulter les intervenants.
Sans parler de ce qu’elle se permet donnant son avis, ses commentaires, sur la vie privée d’une intervenante ici.

Tu es tout simplement un lâche.

puck dit: à

alors je veux bien qu’on fasse comme si tout était clair et limpide, je veux dire qu’on fasse semblant de vivre dans un monde où les journalistes n’ont dans leur vie que le soucis de la réalité des faits, et qu’à partir de là on puisse contineur de faire entrer dans ce monde des livres, des auteurs avec leurs narratifs et leur fiction, mêe la poésie, le cinéma, tout ça comme si notre monde occidental représentait encore un ensemble cohérent, mais en fait non, continuer de jouer cette comédie c’est se mentir.

J J-J dit: à

@ ce qu’il faut absolument lire… L’intégrale de Fantômette.
Je n’ai lu que « Fantômette contre le Hibou », hélas. Ne suisj qu’un moyen lecteur qui doit absolument en lire la totalité. Ne fais pas-j le pois, et suisj bin triste de n’être point (à) Sa hauteur.
La 1O2, la meilleure œuvre instrumentale de JH ? N’avez pas trop l’air d’y croire. Agressive et bruyante. Je vais l’écouter encore plus attentivement. Et puis, la saga prendra fin. Mais vous aurez été fidèle jusqu’au bout, RM, décidément l’un de nos erdéliens les plus consciencieux et secourables, croyez-moij. Avec rôz…, bien sûr.
Bàv, il pleut trop ce matin, et nos cèpes sont en retard, mais il y en a déjà quelques, des start-up par chez nous. Hier déjà, quatre trouvés à l’orée.
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Clopine dit: à

L’affaire Pelicot n’est pas un fait divers. Quand 83 hommes intégrés socialement, des « Monsieur Tout le Monde » recrutés pour la plupart dans une aire géographique n’excédant pas les 20 kilomètres autour d’un village, peuvent venir violer une femme droguée, cela dépasse évidemment le « fait divers » pour poser de vraies questions sociales. Le fait divers déroge à un ordre social censé être une norme. Le procès Pelicot pose la question de cet ordre social.

puck dit: à

je veux dire si on veut essayer de définir les choses au plus près nous sommes dans un monde où :

1/ des auteurs, qui devraéient être dotés d’une imagination leur permettant d’inventer des fiction, nous racontent leur vie intime en toute transparence et en toute vérité.

2/ des journalistes, qui devraient être sensés nous dire le monde en toute transparence et en toute vérité, sont dotés d’une imagination qui leur permettent de nous imaginer des narratifs à dormir debout.

et ça c’est un truc qui devrait au minimum nous inquiéter.

Clopine dit: à

Si j’étais savante, j’écrirais sans doute un livre qui s’appellerait « Joyce l’Obscur », tant le héros de Thomas Hardy me renvoie au dublinois…

Paul Edel dit: à

De la critique littéraire.
Il y a deux écrivains qui ont toujours bien analysé Stendhal, sa vie, son œuvre, sa musique intérieure, ses campagnes militaires, sa chasse au bonheur,ses amours ratées ou réussies, c’est Julien Gracq et Georges Perros. Ce matin, en feuilletant « Papiers collésII » de Perros, je tombe sur ce passage  : 
»Des femmes,oui, il en avait connu et aimé.Sa sœur Pauline, en premier lieu. Puis ces fantômes charmants dont la musique de nostalgie l’accompagnera toute sa vie : Victorine Mounier, Adèle Rebuffel, Mélanie Guilbert, dite Louason Wilhelmine de Greisheim, Alexandrine Petit, femme Daru, Angèle Pietragrua, Angéline Bereyter…
Femmes eues,comme il dit, ou non.. Enfin cette jeune femme,là, qu’on lui présente un soir de mars,cette Mathilde Dembrowski,depuis peu séparée de son mari, cette Métilde comme il va l’appeler, dont la beauté, le refus de se donner vont faire toucher à Stendhal un fond de détresse aussi bien que de félicité qui lui permettra toute lucidité en pointe- d’éclairer violemment des régions en lui jusqu’alors inviolées. » Voilà, avec ces « régions en lui jusqu’alors inviolées », Perros, dit tout. Il exprime et résume exactement ce qu’il convient pour saisir le soudain tournant d’une œuvre. Comme quoi ,en peu de mots, on réussit de la superbe critique littéraire et on touche le point sensible d’une œuvre entière .
Le plus amusant c’est que Perros, excellent stendhalien orthographie mal le nom de cette Dembowski,née Viscontini. Elle fut mariée à un officier polonais Jan Dembowski qui la maltraitait. et dont on, sait qu’il fut un noceur, pillard et d’une brutalité sans nom pendant la guerre d’espagne en 1808-1810. Mais le plus paradoxal est que les innombrables stendhaliens, universitaires ou non, qui ont tous voulu en savoir davantage sur cette « Métilde » sont restés dans le brouillard. Ils n’y comprennent rien à cette italienne apparemment si « vertueuse » et sans amant connu dans Milan, bizarrement protégée à Vienne par le prince de Saxe -Cobourg -Sachfeld mais également soupçonnée d’être liée à des carbonari en secret et d’avoir menée avec maestria des liaisons parfaitement cachées.
Parfaitement énigmatique ,donc cette Métilde,hautaine, n’a ,on le sait, ni encouragé ni découragé Stendhal dans son entreprise de séduction pendant des mois . Bref, Métilde reste une inconnue , elle qui fut l’adoration, le tourment insupportable, , le fantôme lancinant de Stendhal et à qui nous devons sans doute -en partie- les figures les Madame de Rênal , Mathilde de la Mole, Clélia et autres figures féminines nimbées d’une tendresse toute particulière.

puck dit: à

d’ailleurs quand on emploie aujourd’hui le mot « narratif » ce n’est plus pour parler des romans, mais pour parler des journaux.

c’est le genre de transformation dont il faut être tout de même un minimum conscient pour nous interroger.

puck dit: à

parce que si le « narratif » est passé du romancier au journaliste cela change le statut du critique.

je veux dire aujourd’hui un critique littéraire aurait plus de boulot à analyser un article du Monde qu’un bouquin de Welbec.

moi je veux bien faire semblant que tout est comme avant, mais il faut tout de même garder ces mutations dans un coin de l’esprit.

puck dit: à

83 hommes dans les 20 kms pour violer une femme endormie ?

il y a des milliers d’hommes qui font des milliers de kms en avion pour violer des enfants bien éveillés.

exemple Epstein : si on prend des types comme les Bill Clinton & Gates ils ont été en avion dans son île privée et dans son manoir à New York pour violer des enfants.

et nos 2 Bill ne seront jamais inquiétés par la justice.

et ça c’est pas un problème social c’est juste un problème anthropologique.

Clopine dit: à

Il y a cinquante ans, j’avais vu le film « Que la fête commence ». A l’époque, une scène m’avait laissé un malaise tel que je m’en souviens encore, cinquante ans après, c’est dire. Mais je n’ai jamais creusé la question, j’ai rangé le souvenir dans le tiroir, j’ai contourné l’effort de réflexion qui aurait dû découler de mon malaise. Après t tout , cela ne me concernait pas et ne concernerait jamais, du moins j’en aurais mis ma main à couper, ahaha.
Et pourtant… Aujourd’hui j’y repense. C’est une toute petite scène du film … Voilà le point de : les libertins ont à leur disposition un couple de serviteurs, l’homme servant de giron et la femme se prostituent. A un moment, la femme est interrogée sur sa situation. Et très calmement, elle explique qu’avec son mari elle est en train de faire des économies pour pouvoir acheter une maison en province, et accumuler suffisamment d’argent pour vivre de la meilleure manière possible…
(Je cite de mémoire, et à cinquante ans de distance).

En fait, aujourd’hui, je trouve cette scène terrifiante. Comme si il n’y avait donc aucun problème. Comme si l’exploitation des corps allait de soi.

Nicephore dit: à

Clopine :
servant de giron
de giton, sans doute.

Marie Sasseur dit: à

Je partage l’avis de clopine.
Considérer que cette affaire Pélicot est un fait divers et vouloir l’évacuer dans le registre moral ou psychiatrique de ce qui serait une perversion sexuelle , reste intellectuellement bien facile, et la justice pourvoira à ce conformisme dans ses moyens actuels.
Au passage, et pardon de la comparaison indigne, mais insinuer a la suite de Pélicot, que ces viols aggravés sont le fait d’internet , c’est in peu Speer qui sauve  » don ami « , en gros : c’est la faute se la technologie.

Non, la perversion sexuelle est une considération morale, et si ces pratiques sexuelles ces deviances sexuelles le sont en pconscience acceptées par des adultes consentants, dans un cadre privé, ou en solitaire,cela ne relève pas a priori d’un crime ou delit, sauf si actes de torture et de barbarie.

Non, ce n’est pas un fait divers.

Cette affaire montre que l’évolution de l’évaluation de ce qu »est la barbarie et le crime contre la vie, au sens le plus absolu du terme, se fait progressivement au augmentant le seuil de tolérance vis à vis des atteintes à la dignité humaine.
Réduisant à néant ce qui était pourtant attendu d’une évolution, d’une transmission de la valeur humanité.

Phil dit: à

Merci dear Christiane pour votre lecture procuratrice. Depuis Highlander et autre polemikoeur, les voix d’outre tombe du prestigieux blog à passou refont chorale, une de perdue, dix ne sont pas retrouvées. Vous avez le goût des destinées sentimentales sans le vouloir.

Préfère La Symphonie…
Dear jjj, votre vision de Gide va « s’étrecissante » (Gide).
Le Journal de Mauriac est bien sûr lisible mais moins séduisant que ceux des susnommés par les efforts trop visibles de faire œuvre en jouant des correspondances de temps qui ne concernent que lui, du reste un fils de.
Les scènes de sexe sont indeed pauvres comme la vitalité de cet homme obsédé « gaullien », peut-être. Voili voilà, retour au procès Pélicot que Gide n’aurait pas sélectionné dans ses assises, perversité low cost.

Marie Sasseur dit: à

Par exemple la paraphilie en solitaire du philopède, sa haine des femmes, tant qu’elle reste cantonnée à des provocations et coups de menton sur un blog public , ça reste sans conséquence.
En faire l’apologie, en revanche, on commence à voir le problème.

renato dit: à

Message de Bloom

« Inutile de répondre à renato qui a gentiment accepté de relayer le message ci-dessous:
 
« Bloom » ne reviendra plus sur la RdL, tel quel ou sous quelque autre avatar.

Il SALUE fraternellement 3J, renato et Rosanette, et a une pensée pour rose, B, et Paul Edel.

Il se soulage abondamment sur Les Trois Erreurs macbéthiennes du blogapassou : Chaloux-Henriot, dit le Chafouin, Pablo Escroc-bar, le canon de 75 bouché à l’émeri, et von Samuel de Pellepoix, le petit maitre du clystère.

La parole est à James Juice, comme de juste : « pneumonoultramicroscopicsilicovolcanoconiosis » « Bababadalgharaghtakamminarronnkonnbronntonnerronntuonnthunntrovarrhounawnskaw »

Tara ! »
 

J J-J dit: à

Merci en outre pour cette belle leçon matutinale sur ce qu’est « De la critique littéraire »…
Nous voilà désormais fort bien éclairés, tels les gogos moyens de l’herdélie. Décidément, nous persistons à nous cogner à cet épineux sujet, sans doute parce que ce n’est assurément pas là notre boulot ni vocation de lecteur moyen, ma soeur. Anéfé, si l’on comprend bien, il suffirait en somme de copier coller ou de résumer un bon garçon feuilleté, genre Perros parlant de Stendhal, un écrivian du 19e siècle pour lequel on est soi-même pris d’une légitime affection depuis longtemps, et d’y trouver une phrase lumineuse (genre : Voilà, avec ces « régions en lui jusqu’alors inviolées », Perros, dit tout). Et, ayant dit cela, on EST présumé soi-même devoir passer par le distingué autre critique littéraire ET romancier du blog à passoul… Quel talent !
(nb / sur la mystérieuse Métilde, on n’a guère avancé le chmilblikt. A quoi « sert » alors la critique littéraire historique, hein, se demande Cyril Hanounah, qui persiste à toujours poser des questions idiotes, tel le ballot moyen au sortir des urnes macroniennes.
et… Bien à vous dirPaulEd (une émoticône, lcé 🙂

Clopine dit: à

Et au fait, puck, si ce que vous racontez sur le journaliste de l’AFP est vrai, eh bien je suis d’accord avec vous. Si l’on exige des omissions dans la relation d’événements, ces omissions deviennent des mensonges idéologiques, et c’est grave.
« Giron » et se « prostituent » bien sûr.

Clopine dit: à

Giton ! Saleté d’algorithme !

Marie Sasseur dit: à

@ » La parole est à James Juice, comme de juste : « pneumonoultramicroscopicsilicovolcanoconiosis » « Bababadalgharaghtakamminarronnkonnbronntonnerronntuonnthunntrovarrhounawnskaw »

Tara ! »

Quand je disais que Barnier a un bon plan, y compris pour des bac+50 qui pètent un câble.
Ou alors :
La fin du langage.

Bloom, pilier de rugby, est méconnaissable.

J J-J dit: à

@ votre vision de Gide va « s’étrecissante » (dirfile)
Anéfé, elle n’a jamais été très large… Quasi inexistante après la Symphonie, diraisj même. Grand bien me fît, du reste, ces trous immenses parmi les « grands zauteurs », comblés par les « petitzs ». Il me fit de la place pour Marcel Prou-Proust, Claude Mauriac, Jules Renard, Charles Juliet, Witold Gombrowicz ou Anaïs Nin et surtout pour Franz. Merci André de ne vous être point immiscé ! Ma vie sans vous fut aussi délicieuse qu’avec, et qui seriez-vous pour en juger d’outre-tombe ? Hein ?

Jazzi dit: à

A l’heure qu’il est, je constate que l’on ne sait toujours pas quel est le lien entre les clubs échangistes et l’affaire Pelicot.

Est-ce une nouvelle mode qui consiste à faire parler d’anciens commentateurs de la RDL par l’intermédiaire de ceux qui sont restés présents et n’ont pas encore fui : Christiane via JJJ et Bloom via renato…
On pourrait aussi faire parler les morts !

J J-J dit: à

dans le giron du giton, quoi…, on avait pigé l’idée, pas besoin d’incriminer l’algéco arabe du coin, pas de sa faute s’il fait partie de la galaxie post capitaliste contre laquelle on se bat, mais dont on ne saurait se passer, hein, CT ! ça, c’est du vrai fait d’hiver, pas de l’idiologie, voilàj !

Marie Sasseur dit: à

A l’heure qu’il est tes  » constats  » restent les tiens.
Tu n’es pas un  » grand frere » mus’, si ?
Personne n’ira te contester la palme de la manipulation.

J J-J dit: à

@ On pourrait aussi faire parler les morts !
et voui, c bien pourquoi on a fait une mention savante au Brillant Chateau. A l’eau, allo…

Clopine dit: à

Le procès Pelicot débouche sur de multiples interrogations bien sûr, mais je voudrais réfléchir aussi sur cette notion de libertinage.

C’est ce que tous, je dis bien tous, les accusés mentionnent, y compris le pépé de 70 ans. Ceux qui plaident « coupables » comme ceux qui plaident « innocents ». A savoir qu’ils étaient venus en croyant participer à des jeux libertins.

Donc, 83 « Monsieur Tout le Monde » n’ont aucun problème avec le libertinage, dans un rayon de 20 kilomètres autour d’un village français comme il y en a des milliers. Ces mêmes hommes normaux étaient tous consommateurs de pornographie, ben tiens.

Ben moi je trouve ça terrifiant.

Et je me dit que, si l’on ajoute enfin la notion de « consentement » dans la définition du viol, d’une part, et si (enfin derechef) la honte change de camp, si ce ne sont plus les Gisèle qui doivent rougir mais leurs agresseurs, ben certains tenanciers de saunas libertins ou autres clubs échangistes devraient se faire au minimum un peu de souci

Quant on sait que les clientes sont « amenées là » par leurs maris, le petit entretien préalable entre les tenanciers et les clientes, censé s’assurer de leurs « consentements », me semble parfaitement dérisoire.

Jazzi dit: à

Sans être critique cinématographique, voilà ce que je disais du film par vous évoqué, JJJ.

La mort en Beauté

« À son image » de Thierry de Peretti, avec Clara-Maria Laredo, Marc’Antonu Mozziconacci et Louis Starace.

Après « Les Apaches » (2013) et « Une Vie Violente » (2017), Thierry de Peretti renoue avec son île natale, la Corse, en adaptant le roman éponyme de Jérôme Ferrari.
Prix Goncourt 2012 pour « Le Sermon sur la chute de Rome », le précédent roman de Jérôme Ferrari évoquait déjà les désillusions des membres de la jeune génération d’intellectuels corses : une génération où le machisme et toujours prégnant et le rôle des femmes secondaire.
Ici, c’est pourtant à l’image d’Antonia, une jeune photographe de Corse-Matin, via sa famille, ses amis, ses amours et leurs engagements politiques respectifs, se déroulant depuis le début des années 1980 sur près de deux décennies, que s’attache principalement le cinéaste.
Une époque particulièrement trouble et tragique, entachée des dérives des indépendantistes d’alors.
L’originalité de ce portrait de femme et de son île tient principalement à l’emploi de jeunes acteurs insulaires inconnus du grand public, hormis Thierry de Peretti qui incarne le rôle du prêtre, parrain de l’héroïne.
Moins convainquant m’a paru le recours à la voix off du narrateur, ne permettant pas au scénario de s’émanciper de son origine littéraire et nuisant au style propre au thriller politique caractéristique de ce film.
Lui donnant ainsi un aspect plus classique, plus lent et moins fluide dans la narration.
Un film violent, qui s’enrichit par ailleurs d’un aspect documentaire, avec l’insertion d’extraits d’évènements tournés à l’époque des faits.
Quoiqu’il en soit, « À son image » demeure captivant et sa violence ne cesse de nous troubler et de nous interroger…
https://www.youtube.com/watch?v=QSyV9-CTYqM



Phil dit: à

Libertinage

Mandez-nous la définition de « libertin », Dame Clopine, Etalii ou Miss Sasseur, why not, bien que bréhaigne baiseuse.
« Il se disait romantique, il n’était que libidineux »
Les Caves du Vatican, pour jjj

« IL

closer dit: à

L’exploitation des corps, cela s’appelle la prostitution, Clopine. Il y a même des « travailleuses du sexe » qui en revendiquent la légitimité. J’ai entendu des débats avec certaines d’entre elles en Latam quand j’y habitais. Ces femmes sont aussi libres que vous.
Il y aussi le proxénétisme ou exploitation forcée des corps. Il y a aussi des mères qui vendent leurs filles…on pourrait en écrire des pages.
Bref la prostitution volontaire ou forcée existe depuis la nuit des temps; elle est dans la Bible, dans toutes les civilisations.

Bref, oui, l’exploitation des corps, la prostitution « va de soi » comme vous dites. Ce « va de soi » est choquant. Alors disons qu’elle est présente dans toutes les sociétés dans toute l’histoire; on l’appelait même le plus métier du monde.

Je ne veux pas dire qu’il ne faut rien faire, surtout évidemment contre l’exploitation forcée qui doit être combattue impitoyablement.
Mais je dois avouer que, quand j’entendais une « travailleuse du sexe » brésilienne d’apparence et d’expression plutôt bourgeoises, regardant la caméra en face sans la moindre gêne, dire qu’elle préférait ce métier à tout autre dans le commerce ou les bureaux, je me disais qu’il serait complétement injuste et idiot de la mettre en prison pour ça…

Jazzi dit: à

« Quant on sait que les clientes sont « amenées là » par leurs maris »

Et vice versa, Clopine.
Je connais une libertine qui fréquente les clubs échangiste avec son amant tandis que son mari ni ses enfants n’en savent rien.
Dans les clubs échangistes, les clients viennent en couple et tout le monde est consentant.
Et les patrons de ces clubs veillent à ce que tout se passe bien.
Rien à voir avec le cas de Gisèle Pelicot, violée à son insu…

closer dit: à

« le plus vieux métier du monde », pardon

Janssen J-J dit: à

Je suisj consterné par la disparition volontaire de Leopold. Merci Renato de nous avoir relayé son message, en dépit de son message.
Les meilleurs s’en vont toujours en vacances perpétuelles. Les médiocres, comme moij par ex. s’accrochent, au moinss pour entretenir leur mémoire. Attendre qu’ils ressuscitent quelque jour, vivre encore avec cet espoir laïc. Merci Bloom. Quelle classe de partir ainsi temporairement sur un post dédié aux Ulis (Et sonne) 🙂

Marie Sasseur dit: à

La perversion sexuelle, ce qui « moralement » identifié comme perversion, a l’aune de règles sociales communes, n’est pas dans l’absolu un délit ou un crime, je le répète.
En imposer les pratiques jusqu’à la contrainte la plus barbare, comme dans l’affaire Pélicot, c’est l’evolution de l’une de ces pratiques, acceleree par internet, vers ce qui est un crime contre la vie.

closer dit: à

Vu récemment un docu sur un béguinage en Belgique, Jzzman; Clopine devrait y finir ses jours à l’abri des choses horribles que la réalité nous montre depuis l’homme de Cromagnon.

closer dit: à

Vous connaissez les sablés D..doy, rue du beurre (ça ne s’invente pas) à Bruxelles, Chantal?
A se damner

Marie Sasseur dit: à

Le boys club de Cromagnon, c’est bien connu était le nom d’un club echangiste et faisait son recrutement sur le site coco.

Jazzi dit: à

Dominique Pelicot n’a pas imposé des pratiques libertines à son épouse, Marie Sasseur, il l’a faite violer après l’avoir rendu inconsciente.
D’où le procès.
Faite l’amalgame avec le libertinage et ses pratiques, parfaitement codifiées et légales, est un faux procès.

Marie Sasseur dit: à

Le philopède est en train de vous dire que Matzneff et Gide étaient des homosexuels contrariés, violeurs non violents.

Jazzi dit: à

Que Clopine ait de l’amertume contre les clubs échangistes est un autre problème…

Clopine dit: à

Oui, Closer, mais vous inverser la question à mon sens. Il n’est pas concevable de « réclamer la prison » pour la femme que vous décrivez. Ce n’est pas elle le problème, pas du tout. Et le libertinage n’est pas un crime à mes yeux. Pas du tout non plus, s’il est le fruit d’un consentement égalitaire et joyeux…

Et c’est là que le bât blesse. Dans un monde où la domination masculine prévaut, ce sont les désirs masculins qui prévalent, les femmes s’y plient. Si vous y ajoutez la domination économique…

Vous obtenez une hypocrisie formidable. Le sexe comme industrie dans la pornographie par exemple, des endroits dédiés à des « jeux » censés être anodins et sans conséquences, mais dont l’entrée est payante, aussi

Et l’égalité et le libre consentement ne sont que des farces,en fait. Comme de tolérer la prostitution au motif « qu’il y a des femmes qui la revendiquent », excuse bien commode quand les chiffres démontrent que 99 % des prostituées le sont par la contrainte.

Comment accepter le mensonge commode ? Au fait, l’égalité est si évidente dans les saunas libertins que les femmes seules y entrent gratuitement, alors que les couples paient, et les hommes seuls encore plus. Qu’est ce que cela dit ?

D’après moi, ce sont les hommes qui devraient répondre à la question : quel plaisir tirer d’une relation sexuelle inégalitaire ? Pourquoi cela ne les gêne t’il pas, au contraire apparemment ? Pourquoi fréquenter un site qui s’appelle « à son insu » et avoir envie de « jeux libertins » où le corps que l’on va pénétrer est sédaté ? Sans que cela vous semble abominable ?

Marie Sasseur dit: à

@Dominique Pelicot n’a pas imposé des pratiques libertines à son épouse, Marie Sasseur, il l’a faite violer après l’avoir rendu inconsciente.

Oui, c’est ça.
C’est comme dire que Pavese est mort dans son lit. C’est de la critique littéraire.

Aux  » Dominique  » , moi je dis: allez crever et vous faire sauter le caisson sans emmerder le genre humain.

J J-J dit: à

@ Je ne veux pas dire qu’il ne faut rien faire, surtout évidemment contre l’exploitation forcée qui doit être combattue impitoyablement (closer)
—-
Que je vous sache rigoureux, droit et de bonne volonté, dircloser. Voilà pourquoi je conseillais souvent à mes étudiants ce bel ouvrage de sociologie sur la lutte de Sisyphe « contre » le commerce tarifé des corps. Je ne pense pas que CT connaisse cette remarquable enquête de Lilian Mathieu, et quand bien même.
https://journals.openedition.org/champpenal/8787
Quand on se construit une digue, il est rare qu’on veuille en bouger les lignes fondatrices, hein…
(laquelle citation est de moij, préfèrej le préciser d’emblée au lieu qu’on me l’imputât ou l’imputasse (?) à tort – Voy. Boyau Charoulé, pour la bonne conjugazon 🙂

Jazzi dit: à

« Oui, c’est ça. »

C’est un fait et même un fait divers, qui va être jugé.
Après, on peut toujours discuter si c’est ou pas un fait de société ?

Jazzi dit: à

« Et l’égalité et le libre consentement ne sont que des farces, en fait. »

Qu’est-ce que tu en sais, n’étant pas toi même une libertine, Clopine !
As-tu demandé l’avis de la partenaire de Clopin ?

Marie Sasseur dit: à

« Fait divers  » ça classe son journaliste, assez banal. Et très très limité intellectuellement.

Rosanette dit: à

@renato
merci d’avoir mis un lien vers le texte que je citais parceqieue moi je ne sais pas faire çà etj’esperais is bien qu’une bonne âme s’en chargerait

Clopine dit: à

Ben non, le premier acte de discernement est de constater que ce n’est pas un fait divers. Et donc d’interroger ceux qui veulent que ce ne soit « que cela ».
A chaque fois qu’un crime sexuel est commis, c’est le libertinage qui sert de bouclier. DSK à Lille ? Il croyait « en toute bonne foi » avoir affaire à des « jeunes femmes libertines », ben tiens. Les violeurs de Mazan ? De toute bonne foi aussi. C’est quoi cette « foi » hypocrite ? C’est quoi ce désir masculin qui s’accommode de fariboles comme l’égalité hommes -femmes dans la sexualité, alors que tout, de me-too à Mazan, proclame le contraire ? Qu’est ce qui justifie le silence des hommes sur ce type de désirs qu’ils assument sans se remettre en cause ?

Chaloux dit: à

« Il se soulage abondamment sur Les Trois Erreurs macbéthiennes du blogapassou  »

Merci Renato, quelle classe, ce Bloomie.

Je ne peux même pas lui répondre que je le con.ch.ie, même pas « abondamment », je sors des ch.i.ottes. Cependant, lors du prochain salon de poésie où il ira faire le guignol, je me réserve la possibilité d’aller faire sa connaissance et de lui réciter un poème de ma façon, en langue des signes. Car moi aussi, je suis poète, et c’est un fait trop ignoré.

Marie Sasseur dit: à

Les féminicides et viols conjugaux,c’est la rubrique  » faits divers » qui deviennent faits banals. C’est ça que les negationnistes ont du mal à concevoir.

Jazzi dit: à

Il ne s’agit pas de faire de la critique littéraire ni du journalisme ici sur l’affaire de Mazan, Marie Sasseur.
Et encore moins de la sociologie ou de l’idéologie politique à partir de nos propres subjectivités.
Plutôt un motif à débat pour essayer de comprendre…

Jazzi dit: à

Tous les jours, d’horribles faits divers font la une des journaux, MS.
Voir cette pauvre étudiante de Paris Dauphine, assassinée et enterrée dans le bois de Vincennes, ce dernier week-end…
Banal, dites-vous ?

closer dit: à

Je suis incapable de vous répondre sur les « saunas libertins » dont vous parlez. Mon intuition est cependant que les femmes qui ne payent pas sont tout simplement des prostituées rémunérées par la maison…Sinon quelle femme les fréquenteraient, même gratuitement, sinon des femmes vraiment intéressées par ces pratiques?

Chaloux dit: à

Je pense que Bloomie a été interné et qu’on lui retiré son ordinateur!

Hurkhurkhurk!

closer dit: à

D’où sortez vous ce chiffre de 99%? S’il s’agit des nigérianes débarquées à Lampedusa, vous avez sans doute raison. Mais il y a une infinité des cas. Je me souviens d’une jeune femme qui recevait à l’heure du thé des messieurs choisis. Double avantage, ces bourgeois n’avaient pas l’impression « d’aller aux p… » (horrible expression) et la dame triait ses clients. Je précise que je ne connais ce cas que par ouï dire.

Vous généralisez, vous essentialisez, vous êtes enfermée dans vos certitudes largement provoquées par un traumatisme personnel.

Jazzi dit: à

Le bois de Boulogne, pardon.

D. dit: à

Je constate que le frelon asiatique a une agressivité variable. Il est possible que le niveau d’agressivité soit lié en partie à l’environnement et aux circonstances. Par exemple un frelon asiatique consommant du sucre est calme et tout occupé de sa consommation. C’est pareil avec les abeilles que l’on peut toucher délicatement lorsqu’elles butinent. Je l’ai fait maintes fois, y compris avec des abeilles noires réputées plus agressives que les buckfast très courantes.
Toutefois on observe avec le frelon asiatique des accidents, souvent mortels, peu explicables, par exemple quand le nid est situé à 200 mètres d’une personne subissant une attaque en masse. Bien sûr il est connu qu’un premier frelon agressé volontairement ou non émet des vibrations et des phéromones particulières detectés par ses congénères qui peuvent alors arriver à la rescousse. Mais en principe cela se produit à proximité des nids, disons à moins de 50 mètres de ceux-ci.
J’émets donc l’hypothèse que depuis la vingtaine d’années où ce frelon est présent en France, de nouvelles souches plus agressives que celle originelle (arrivée dans la région de Bordeaux via du matériel d’horticulture importé d’Asie) sont présentes. Soit elles sont arrivées d’une façon similaire mais on n’y a plus prêté attention, soit des mutations et sélections sont apparues en France. Il serait intéressant que des zoobiologistes se penchent sur le sujet, notamment sen comparant les ADN des colonies réparties en France et notamment celles ayant donné lieu à des attaques massives.

Clopine dit: à

Closer, il y a des femmes intéressées par ces pratiques, comme vous dites. Un livre comme « la vie sexuelle de Catherine M. » en témoigne. Mais le problème c’est que ces femmes libres, consentantes, épanouies même si l’on veut, sont l’arbre qui cache la forêt. Et d’autre part, comme « ces pratiques » sont en réalité l’expression de désirs masculins avec une « chosification », des relations où l’autre est ramené à son seul corps, on peut se demander pourquoi certaines femmes en ont envie. A moins de considérer qu’elles ont parfaitement intégré la domination qu’elles subissent , au point d’y participer « librement ». C’est vertigineux, mais moins que les abysses du désir masculin. La séparation de la sexualité et de la relation à l’autre, c’est dingue. La sexualité devrait être une relation à l’autre. Et on a l’impression que les hommes ne veulent pas de ça. Pas de relation à un « autre » qui serait son égale. Dissociation de l’acte sexuel d’avec la rencontre avec un autre que soi. Et du coup, marchés du sexe.

Jazzi dit: à

Closer, je me souviens de boites de nuit où l’entrée était gratuite pour les filles et payantes pour les garçons.
Cela n’en faisait pas des entraineuses…

Clopine dit: à

L’entrée des boîtes de nuit gratuite pour les filles est un bon exemple. Qu’est ce que cela signifie ? Que le propriétaire de la boîte considère que filles n’ont pas de sous, et que donc, dans sa grande bonté, il les accueille gratuitement, dans un geste désintéressé ?

Wouarf.

Chaloux dit: à

Les femmes sont très demandeuses, même à un âge avancé. La C., le B., le C., etc. Il ne manque pas d’établissements où de vieilles dames vont s’adonner à la pêche au giton. Il ne faut vraiment pas (par exemple) connaître Paris pour le croire. Sans compter, sans doute, un Internet que je ne fréquente pas. Et si l’on n’y croit pas, il reste Baudelaire pour s’en convaincre. « La femme veut être fou.tue ». Vu le profil de son épouvantable Jeanne, il en connaissait un rayon (voir les souvenirs de Nadar).

Jazzi dit: à

On te sent bien ignorante sur les abysses du désir féminin, Clopine.
Comme si pour toi les femmes n’étaient pas égales aux hommes !

Clopine dit: à

Le propriétaire de la boîte de nuit a tout intérêt à ouvrir gratuitement la porte aux filles, car ce sont elles qui font l’intérêt de l’endroit. Ce n’est pas la musique, ni la danse, ni même la consommation d’alcool. C’est la possibilité de relations sexuelles qui attire les clients payants. Les hommes. Les femmes sont des proies. Idem ailleurs.

J J-J dit: à

Les Trois Erreurs macbéthiennes du blogapassou : Chaloux-Henriot, dit le Chafouin, Pablo Escroc-bar, le canon de 75 bouché à l’émeri, et von Samuel de Pellepoix, le petit maitre du clystère.

post-scrotum // Ne résistons pas à l’envie de rire du bon mot sur ces 3 en 1 (en nains). Excellentissime ! Saurons le recycler de temps à autres, en hommage mémoriel à notre bon Chanteclair.

Jazzi dit: à

« Il ne manque pas d’établissements où de vieilles dames vont s’adonner à la pêche au giton. »

Tu as fréquenté le thé dansant de la Coupole, Chaloux ?

Chaloux dit: à

Une femme n’est pas tenue de se restreindre à un homme incapable de la satisfaire. Un homme n’est pas tenu de se restreindre à une femme incapable de le satisfaire.

N’est-ce pas cette banale histoire qui nous a été contée ici, en long, en large et en travers, avec une particulière impudeur, pendant des années? Quelle misère intellectuelle et physique.

Clopine dit: à

L’égalité entre hommes et femmes, dans nos sociétés qui lla revendiquent et l’on inscrite dans leurs lois (ce n’est certes pas le cas partout ailleurs) est déjà imparfaite au niveau des salaires, des parcours professionnels, des retraites, des circulations dans l’espace (il y a quelques années, une étude dont je n’ai plus les références mais que j’avais lue démontrait combien les espaces urbains étaient inégalitaires), etc. Mais pour ce qui est de la sexualité, l’inégalité devient abyssale, et surtout elle n’est pas interrogée. Faut-il rappeler le nombre de féminicides par an ? Généralement quand une femme veut rompre une relation sexuelle ?

closer dit: à

De quoi le frelon asiatique est-il le nom,D?

Chaloux dit: à

Non Jazzi, jamais, mais j’ai observé le manège dans une brasserie parisienne où j’allais autrefois,- le plus innocemment du monde, j’étais accompagné.

Chaloux dit: à

Je ne crois pas que les filles qui entrent gratuitement en boîte de nuit ignorent pourquoi on leur fait cette grâce. Ces établissements ne sont pas des abattoirs où l’on pousse des vaches. Cette pauvre Clopine devrait créer une ligue de vertu, comme au XIXe siècle.

Chaloux dit: à

Je me souviens qu’à la fin d’une soirée où je n’étais pas accompagné, une assez fameuse chroniqueuse radio a qui j’avais eu le malheur de dire que j’appréciais ses interventions, s’était montrée scandalisée que je ne lui propose pas la botte, ce à quoi je n’avais pas pensé un instant.

Jazzi dit: à

« Faut-il rappeler le nombre de féminicides par an ? Généralement quand une femme veut rompre une relation sexuelle ? »

Pas sexuelle, mais plutôt familiale, Clopine.
Là nous entrons bien dans le fait de société.
Dans mon immeuble, bon nombre de familles monoparentales, exclusivement avec la mère.
Toutes les femmes n’ont pas été, fort heureusement, tuées par leur maris !
Ces recours à la violence extrême d’hommes anéantissant toute leur famille ne témoignent-ils pas de leur désarroi et de leur faiblesse face à des femmes de plus en plus libres et plus fortes ?
Les féminicides ne sont-ils pas la face noire d’un mouvement d’émancipation des femmes historique et irréversible dans nos sociétés occidentales ?

Chaloux dit: à

Ces tueries familiales sont aussi un fait de civilisation, beaucoup plus fréquentes chez certains que chez d’autres, comme le réflexe du couteau etc.

Clopine dit: à

Pour tenter, avec mes maigres moyens, d’exprimer ma pensée autour du procès de Mazan, je vais essayer d’utiliser une image.

Bon, en gros ce que le procès éveille chez moi va au-delà des questions terribles qu’il soulève : la soumission chimique en la culture du viol, l’inadaptation du système judiciaire devant ces problèmes, le déni opposé par certains ou certaines devant l’évidence du crime, l’utilisation par l’avocate Bourimi du retentissement de l’affaire au mépris de l’empathie la plus élémentaire, etc.

Moi cette affaire bouleversante me plonge devant l’évolution des rapports sexuels entre hommes et femmes, dont on aurait pu espérer, notamment après mai 68, et les avancées en matière de contraception etc ., qu’ils allaient évoluer vers du « mieux ».

Eh ben ce n’est certes pas gagné, à mon sens. Et je crois, enfin c’est le sens de mes interrogations, qu’estimer que la pornographie, les pratiques libertines et les nouveaux modes de rencontre, comme les sites internet, sont des « progrès » est une erreur grave, qui masque le problème de la domination.
Que certaines femmes pensent être libérées parce qu’elles tirent profit du jeu sans en interroger les véritables règles ne fait certes pas avancer le shmilblick.

Et voici l’image qui me vient à l’esprit.

Faire rimer l’égalité sexuelle hommes -femmes avec la participation des femmes à des pratiques sexuelles fondées sur l’objectivation de l’autre, la séparation du sexe et de la rencontre avec autrui, ou encore la banalisation de la relation sexuelle, l’hypersexualisation de la société, c’est comme de dire que, pour lutter contre les féminicides, les femmes doivent apprendre à tuer à leur tour. Ce serait ça, la solution.

Mon image est bien pauvre, mais c’est tout ce que j’ai pour l’instant.

Et bien entendu, je pense être inaudible. Mais sait-on jamais ?

Marie Sasseur dit: à

« Maintenant que l’on possède d’excellentes traductions françaises, il est plus que temps de donner au plus grand nombre la possibilité d’en goûter la substantifique moelle, et pourquoi pas, de publier à part le monologue de Molly Bloom, comme Joyce le fit en 1930 pour son Anna Livia Plurabelle, extrait de Finnegans Wake.

Que l’on me pardonne le raccourci quelque peu osé qui suit, mais il me semble qu’en 2022, cent ans après la publication de Ulysses à Paris, l’heure d’un #MeToo
joycien a sonné. »

Bloom rdl a été exaucé.
La préface de Laura El Makki est très utile pour ceux qui n’ont pas lu le versant masculin de cette montagne de mots.
En french, c’est évidemment plus facile , à l’ecrit c’est aussi plus facile, plus facile que la seule version audio pourtant la seule à rendre ce soliloque épique, et puis Molly est cantatrice, plus facile pour la lisibilité de ce personnage  » qui se construit entièrement en se disant  » ( JM Rabaté cité par El Makki.
Il y a des précédents  » tragiques  » de soliloques féminins.
El Makki y voit pour finir un flux de conscience qui manifeste une volonté de Joyce de situer ce personnage de femme sur une ligne instable où le genre humain n’est plus coupé en deux mais dans un équilibre instable, « imparfaits et égaux ».

Ce texte m’apparaît finalement très daté, les différences sexuées, rassemblees finalement dans une seule considération : sexuelle, où hommes et femmes, genres auxquels il faut maintenant ajouter des petits nouveaux, ont les mêmes aspirations.
L’émancipation par le cul. Je m’inscris en faux, absolument, dans cette idéologie.

Marie Sasseur dit: à

Et un oui de résignation, au finish, après avoir énuméré tous les defauts du sexe fort.
Duras, t’es la meilleure !

Clopine dit: à

D’accord avec vous, Sasseur. Vous avez dit en une phrase ce que je tente difficilement d’exprimer.Oui, l’émancipation par le cul est le piège ultime tendu aux femmes. Et c’est un piège à loups. Dire que certaines viennent délibérément, avec leur consentement éclairé, placer leurs chevilles là dedans est désespérant.

et alii dit: à

ma fille étant née le 16juin,je ne pouvais pas lui cacher l’énigme de cette date
bonne journée

Chaloux dit: à

Clopine, si vous n’aviez pas connu un échec conjugal retentissant (surtout ici) dont rien ne nous aura été épargné, croyez-vous que vous balanceriez à jet continu vos remarques dépourvues d’intérêt sur un fait divers d’une bassesse humaine qui n’aura pas de fin?

morales sed laisse dit: à

*Je ne crois absolument pas à la notion de « vice »

Pourtant :

« [Selon l’auteur,] on assiste de nos jours à l’émergence d’une conscience plus grande des comportements de soi et des autres, à la fois plus soucieuse et plus attentive. Ainsi, comment une société va-t-elle problématiser le comportement comme enjeu d’autorégulation de la société civile ? Quel rôle y jouent les vertus et les vices ? C’est à ces questions que l’auteur tente de répondre. Pour y arriver, il propose de considérer, d’une part, que les vertus et les vices jouent encore aujourd’hui un rôle important, qu’ils contribuent au maintien des relations sociales dans la préservation du vivre-ensemble et, d’autre part, pour percevoir ce rôle, il faut envisager les vertus et les vies comme appartenant à un même continuum permettant de réguler les relations sociales. »
https://journals.openedition.org/ethiquepublique/2117

et alii dit: à

qu’espère-t-on d’apprendre de clopine que nous ne sachions pas encore de nos lectures et os rencontres sur et hors blog pour la harceler sur son histoire ?

Clopine dit: à

Donc, le premier pas dans la réflexion est de ne pas accepter le terme de faits divers pour parler du procès Pelicot. A moins de considérer que les procès de Bobigny et d’Aix en Provence, menés par une autre Gisèle, Halimi celle-ci, n’ont été qu’un traitement de faits divers banals.

Voir néanmoins le chemin accompli. En 75, c’était le nom de l’avocate qui personnifiait le combat féministe. Car ce combat s’inscrivait dans une perspective judiciaire et légale.les noms des victimes, qui d’entre nous peut les dire ?

En 2024, c’est le nom de la victime, son nom marital qui plus est, qui personnifie la lutte. Et à mon sens, c’est une avancée significative. Car le problème sort ainsi des prétoires pour se poser à chacun, chacune, d’entre nous. Encore faut-il y répondre. On peut bien sûr choisir de hausser les épaules.

Chaloux dit: à

Opposer un court récit à des milliers de pages de journal et de correspondance, est vraiment le fait d’un crétin intellectuellement déficient. Ah, Gigi la visqueuse, ce n’est pas aujourd’hui qu’on te refrisera ni qu’on te débouchera… Défrisée et bouchée pour toujours…

et alii dit: à

Espère-t-on apprendre;
il n’est pas certain que la RDL soit le meilleur moyen pour elle clopine,et d’autres, pour s’émanciper

Clopine dit: à

Et Allusion, merci de votre remarque mais vous savez, je pense vraiment très fort à Gisèle Pelicot. Ce sera sans doute grâce à elle que la honte changera de camp. Et qu’ici, certains auront peut être honte de leurs propos à mon endroit ? On peut toujours l’espérer, soupir. Quant à moi, je vais rassembler mon courage (j’en ai si peu, je suis si lâche) et vais continuer à parler du procès de Mazan. C’est le moins que je puisse faire, et je le fais en pensant à Gisèle. Et tenter de suivre le conseil de Lola Lafont dans une tribune du Monde : « faire le plus de boucan possible ».

« Crie moins fort, les voisins vont t’entendre.
Crie plus fort, ils ouvriront peut-être ! »

Chaloux dit: à

Il ne faudrait pas confondre. C’est Clopine qui nous harcèle avec ses histoires dont la plupart d’entre nous n’ont rien à f., pas le contraire.
D’ailleurs, depuis son « poème » des draps flétris par l’amour, il était clair qu’il existait un gros problème dans ce couple. Il ne fallait pas être grand clerc pour le comprendre. Mais les confessions à la Ménie Grégoire et tout ce qui va avec, commencent à me pomper l’air. elle n’a rien à lire, la Clopine?

Marie Sasseur dit: à

Des phrases assez creuses et propices a la polysémie, non on va rien apprendre qu’on ne sache déjà, il ferait beau voir de se faire hacker une vie entière, docteur lecter.

Jazzi dit: à

« L’émancipation par le cul. Je m’inscris en faux, absolument, dans cette idéologie. »

C’est la faute au Divin marquis, Marie Sasseur !
Vous l’avez lu ?
Moi oui, hihihi !

« Français(es), encore un effort si vous voulez être républicain(e)s est le cinquième dialogue de La Philosophie dans le boudoir. De tous les écrits blasphématoires et révolutionnaires du marquis de Sade, c’est sans doute le plus violent, le plus philosophique, le plus actuel aussi. »

Jazzi dit: à

« Ce sera sans doute grâce à elle que la honte changera de camp. »

Non, c’est grâce à des hommes et des femmes de bonne volonté et moralité : au départ il y a un vigile vigilant, qui convainc une femme à porter plainte et la police qui saisit un ordinateur…
Sans cela, Gisèle Pelicot continuerait à se faire violer sans le savoir.

FL dit: à

« c’est la faute se la technologie. »

Elle a un effet majeur : lisez Dreyfus.

Jazzi dit: à

Pourquoi un fait divers, semblable à bien d’autres, devient-il soudainement emblématique ?
Tel le cas de l’affaire Grégory, par exemple.
Là est le vrai mystère…

Clopine dit: à

Non. Il faut rendre hommage au courage, au calme et à la dignité de Gisèle Pelicot. Il faut savoir ce que c’est que briser l’omerta, ce qu’elle subit et va subir pendant quatre mois. Ce n’est pas qu’un rouage dans un engrenage aboutissant à une plainte pour « un fait divers ». Elle a fait un acte essentiel : elle a refusé le huis clos. Qui d’entre nous l’aurait fait en de pareilles circonstances ?

Jazzi dit: à

C’est sûr que dans l’affaire Pelicot, il y a un vrai ratage de la police du net !

Clopine dit: à

Et encore une fois, non ,ce n’est pas un fait divers. C’est un procès qui fait voler en éclats les excuses du patriarcat. C’est une question de structure, de système, dévoilés, mis au jour.

Marie Sasseur dit: à

Dis flou, t’es trolls tu en feras sans te servir de bribes de mes commentaires qui constituent un raisonnement construit.
Connard

Marie Sasseur dit: à

Tes trolls, zut

Jazzi dit: à

Personne ne dit que Gisèle Pelicot n’est qu’un rouage dans l’affaire et ne conteste son courage, Clopine.
Elle en est la digne victime, unique et principale, et veut contribuer à ce que toute la vérité soit faite, en public et non pas en privé.
Personne ne peut le contester ni la récupérer à son propre profit…

Marie Sasseur dit: à

Flou, corrige plutôt mes fautes de clavier, ça te permettra de comprendre ce que tu lis, avant de dauber.

Jazzi dit: à

« C’est un procès qui fait voler en éclats les excuses du patriarcat. »

Pourquoi faut-il que tu sois toujours rattrapée par tes propres désirs et illusions, Clopine !

Jazzi dit: à

« mes commentaires qui constituent un raisonnement construit. »

Trop drôle à mourir !

Jazzi dit: à

Clopine et Marie Sasseur main dans la main, qui l’eût cru ?

Samuel dit: à

Depuis que j’ai dit à ce pauvre Bloomie ses quatre vérités en le traitant de « kapo sioniste » et en lui demandant de me « lâcher les couilles et d’aller trouver une autre bite à sucer », ce forcené binoclard, myope comme une taupe, à déserté le blog.
Bon débarras.

puck dit: à

Mr MC me corrigera, mais dans la première version de Cendrillon qui date du 17è le prince charmant ne réveille pas Cendrillon pas seulement avec un baiser.

en fait non, Mr MC n’a pas besoin de me corriger, je suis sûr de mon coup.

je suis d’accord sur le fait que dans cette 1ere version de Cendrillon le Prince charmant ne fait pas venir 82 copains à lui pour sortir Cendrillon de son sommeil, n’empêche ça prouve que ce n’est pas qu’un problème social !

c’est juste un problème de tarés.

et même dans une société parfaite, juste et équitable la quantité de tarés sera toujours la même.

même en éduquant comme il faut les génération futures, même en apprenant aux gamins les bonnes manières il y aura toujours la même proportion de tarés.

c’est juste humain, trop humain.

FL dit: à

Le monologue de Molly Bloom évoque irrésistiblement « La Voix humaine » de Cocteau ou « Vierge folle » de Rimbaud. Ce ne sont pas exactement des textes qui mettent en valeur les bons côtés de la « Femme ».

Rimbaud n’a pas une vision idyllique de la « Femme » : « Vénus anadyomène », « Mes Petites Amoureuses », « Les Réparties de Nina, « Vierge folle ».

Je crois que les féministes devraient le mettre à l’index.

Ce sont de beaux textes (surtout « Mes Petites Amoureuses ») je ne dis pas le contraire. Mais on n’est pas dans le prêchi-prêcha féministe.

Marie Sasseur dit: à

Le sujet, Molly sur son pot, est plié pour ce qui me concerne.
J’ai écoutu, j’ai lu, j’ai compru.
Et j’ai plus « apprenant » à faire.
Salu

puck dit: à

cela dit je comprends qu’on ait du mal à accepter l’homme tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts.

sauf qu’il n’y a pas d’autres options possibles : l’homme sera toujours égal à lui-même.

Samuel dit: à

Cette Clopine est fatigante, tellement!
Une intarissable source de lassitude pour elle-même et un puits d’ennui pour les autres !
Je plains vraiment son ex-mari qui l’a supportée pendant des années. Le pauvre.

Chaloux dit: à

Les posts obsessionnels de Clopine sur l’affaire Pélicot ne sont pour elle que prétexte à ressasser l’échec de son couple et de nous empoisonner avec ça.
Ras le bol!

puck dit: à

il suffit d’écouter nos médias et nos politiques qui veulent nous refaire en ce moment en Europe exactement le même coup qu’en 1914 mais cette fois en version apocalypse nucléaire pour voir que les hommes ne changeront jamais.

sauf qu’avec cette guerre dans laquelle nous entraine l’Europe par rapport à ce qui est arrivé à cette pauvre femme on va carrément changer d’échelle !

alors je veux bien que les médias se focalisent parfois sur des problèmes qui sont vraiment malheureux sauf qu’en Ukraine on en est à 1 million de victimes et en Palestine si les israéliens continuent à ce rythme ils vont bientôt le gagner leur million de victimes !

FL dit: à

Grâce aux étrangers je viens de m’apercevoir qu’en français « errant/Iran » est ce que les linguistes appellent une paire minimale. Et que ça peut poser problème même quand dans leurs langues les phonèmes « é » et « i » existent.

D. dit: à

Je suis d’accord avec Chaloux : ras le bol de la Trouillefou et de ses obsessions qui génèrent un climat délétère. Excluons-là du blog une fois pour toutes et abreuvons-nous d’autre chose que de sa prose pestillentielle.

puck dit: à

« Depuis que j’ai dit à ce pauvre Bloomie ses quatre vérités en le traitant de « kapo sioniste » et en lui demandant de me « lâcher les couilles et d’aller trouver une autre bite à sucer », ce forcené binoclard, myope comme une taupe, à déserté le blog. »

perso j’aurais fait pareil parce que c’est vraiment dégueu votre truc.

preuve que même sur le blogapassou on a aussi des tarés.

D. dit: à

J’en appelle à Pierre Assouline.

puck dit: à

D. j’espère que mes obsessions tu les trouves pas délétères.
sérieux ça me rendrait super triste.

D. dit: à

Non, Puck. Pas toi.

D. dit: à

Je te fais un bisou, tiens. Fraternel, évidemment.

et alii dit: à

billet:
C’est comme par hasard, sur la suggestion de Jacques Aubert à l’occasion d’un symposium international James Joyce, le 6 juin 1975, que Lacan est revenu à Joyce, mais il s’en est littéralement emparé et il en fut comme habité pendant des années. Les référence multiples en attestent : « Postface » du Séminaire XI, dès 1973, conférence « Le symptôme » du 4 octobre 1975, « Préface à la publication anglaise du Séminaire XI » le 17 mai 1976, et il y en aurait d’autres. Pourquoi sur le tard un intérêt si soutenu, si passionné ? Serait-ce seulement parce que son objet lui résiste ? Je ne le crois pas. Le style du séminaire indique d’ailleurs à lui seul autre chose. Les nombreuses monstrations commentées de divers nœuds borroméens y
https://shs.cairn.info/revue-l-en-je-lacanien-2014-2-page-11?lang=fr

puck dit: à

il ne faudrait pas que les problèmes liés à la masculinité fassent oublier que les femmes peuvent aussi poser des problèmes.

exemple au hasard : Ursula van der Leyen, cette femme a sur les mains le sang d’1 million de victimes.

le problème avec les femmes tarées dans son genre ou comme Victoria Nuland c’est que question nombre de victimes elles ont une vision très large.

et là Ursula semble avoir des projets apocalyptiques pour l’Europe encore plus ambitieux.

et franchement je ne vois pas pourquoi personne n’appelle la police pour que cette femme soit enfin arrêtée et passe finir ses jours dans une prison pour augmenter l’espérance de vie de nos enfants.

closer dit: à

Je reviens un peu tard mais je ne peux pas ne pas réagir…Est ce que Clopine vit sur la planète Mars? Croit elle que les filles qui allaient en boîte gratuitement n’étaient que des « proies »? Les filles y allaient aussi pour draguer chère Clopine, peut-être pas toutes mais un bon nombre; et elles étaient parfaitement capables de choisir par un regard ou un sourire; parfaitement capables aussi de dire non sans nécessairement se faire tabasser à la sortie (« Y’a de beaux mecs? », entendu par moi à l’entrée d’une salle dans la bouche d’une charmante amie).

Vous n’avez jamais entendu parler de femmes manipulatrices? De femmes réduisant au désespoir de pauvres types tombés dans leur filet? De femmes n’hésitant pas à briser un couple pour s’adjuger l’homme qu’elle convoitait? Déjà du temps de nos parents et grands parents on parlait d’hommes manipulés comme de petits toutous (« elle le mène par le bout du nez », « elle porte la culotte », « elle lui a fait endosser le gamin de son amant »)…

Et ne me dites pas qu’il s’agit d’exceptions rarissimes, c’est faut. On a tous connu des cas de ce type. C’est moins spectaculaire et moins grave qu’un viol ou un féminicide, je le reconnais bien volontiers, mais figurez vous que l’homme et la femme sont différents. L’homme a bénéficié dans l’histoire de deux atouts: sa force physique et l’argent (pas toujours d’ailleurs). L’argent devient de moins en moins un avantage depuis que la quasi totalité des femmes travaillent; reste la force physique (encore que toutes les filles font du sport et qu’avec un peu de pratique du judo elles ne craindraient pas grand monde). Il reste de cette force et de la testostérone qui va avec, une tendance coupable à l’exercer.

Cette tendance, je la condamne. Mais beaucoup d’hommes ont souffert et souffrent sous d’autres armes…Votre vision simpliste et manichéenne est tout simplement stupide et ridicule.

J’ajoute qu’à titre personnel, je n’ai jamais rencontré de femmes que je n’ai considérées comme mes égales.

et alii dit: à

eux c’est pas du saint homme qui les turlupine, ils prennet du synthol
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puck dit: à

D. c’est gentil, franchement je ne vois pas pourquoi je viens étaler mes angoisses sur ce blog fréquenté par une petite poignée d’imbéciles à l’exception de toi bien sûr.

puck dit: à

sérieux si c’est pour en arriver à des caricatures du genre tous les hommes sont des tarés et toutes les femmes sont des saintes alors là je dis stop !
limite je renvoie à la lecture de Macbeth : des ladies Macbeth on en a des pleins camions à Bruxelles, et pas que des lituaniennes, des polonaises ou des estoniennes ou des je sais pas quoi, des femmes tarées on en trouve partout !

les hommes le sont à leur manière et les femmes à la leur, mais sinon au final c’est l’humanité entière qui est concernée par le problème !

puck dit: à

comme l’a dit Freud ce problème humain vient du fait que l’homme est un mammifère qui vient au monde trop tôt, avant d’être fini, et cette immaturité originelle il la conserve tout au long de sa vie.

c’est pour ça qu’on ne retrouve pas d’autres espèces mammifères aussi tordues que l’Homme (et la Femme).

je veux dire ça ne viendrait à l’esprit qu’aucun lion ou d’aucun chimpanzé ou d’aucun cheval (je ne vais pas me taper tous les mammifères…) d’endormir une femelle pour abuser d’elle.

seul un homme est capable de faire ce genre de truc.

et d’ailleurs c’est présent très tôt puisque c’est exactement ce qu’il se passe dans le conte Cendrillon version originale du 17è s. ! et au 17è ils ne connaissaient pas encore le GHB.

Samuel dit: à

Comme si la Gigi et la Clopine ne suffisaient pas pour étouffer ce blog, voici ce taré de Puck qui le rend carrément irrespirable en y exposant son irrémédiable cas psychiatrique et insupportable !
Va te faire foutre vieux sinoque.

puck dit: à

et personne n’y échappe : moi aussi j’ai fait des choses pas bien dans ma vie, pas à ce niveau aussi grave, mais des choses pas bien, et c’est pour ça que je prie pour implorer le pardon pour ce que j’ai pu faire ce mal qui a fait souffrir des personnes qui ne méritaient pas ce sort.
que celui qui prétend n’avoir fait que le bien dans sa vie me jette la première pierre !

JC..... dit: à

« Va te faire foutre vieux sinoque. » (Samuel)

Soyons tolérants, disons plutôt :
« Allez vous faire apprécier, jeunes utopistes ! »

MC dit: à

Cher Puck, ne confondez-vous pas Cendrillon, qui ne dort pas, avec la Belle au Bois Dormant, qui sommeille bel et bien? Peut-être vous êtes vous endormi sur votre Perrault? Bien à vous. MC

MC dit: à

«  je trouve ça terrifiant ». Et Clopine découvrit la morale….

JC..... dit: à

L’homme est un mammifère qui doit être protégé !

Pas question d’accepter une organisation déséquilibrée. Les gardiens de la Révolution Paritaire seront des renards pourris, les gardiennes de cette même Révolution Paritaire, des hyènes dactylo-lubriques.

J J-J dit: à

ça me rappelle un brin l’histoire de la cantharide administrée par le divin Marquis, mais je M’égara, comme aurait dit Hamilcar, pas vrai MCPR ?

Jazzi dit: à

Clopine nous a avoué récemment qu’elle n’avait pas pu lire les oeuvres complètes de Pessoa et rendu le livre emprunté à la bibliothèque.
Pourquoi ?
J’en ai mis ici plusieurs extraits commentés par mes soins car cet auteur est l’un des plus cités dans mes anthologies.
Clopine nous a donné des raisons confuses sur cet impossibilité à aborder le poète portugais.
On pourrait ainsi imaginer que Marie Sasseur serait un hétéronyme de Clopine, une version d’elle, anonyme et désinhibée, voire carrément atteinte du syndrome de la Tourette, lui permettant d’évacuer le trop plein de rancoeur et de noirceur accumulé dans son inconscient.
Un moyen impunissable d’insulter vulgairement les hommes mais aussi les femmes de ce blog.
Ce qui serait génial et en même temps effroyablement pervers !
Rien que d’envisager cette hypothèse m’en donne le frisson…

Clopine dit: à

La sociologie, la statistique, pourraient aider à la prise de conscience, aussi. Les violences sexuelles sont à l’immense majorité le fait d’hommes, non de femmes. On pourrait partir de cette évidence pour tenter de réfléchir un peu ?

et alii dit: à

Verlaine (dont Joyce traduisit, notamment « La Chanson d’automne »). « [Alexis Pelletier]

L’amour, toujours…

Jazzi dit: à

FL, « la vierge folle » de Rimbaud n’est pas une femme !

Dans Une Saison en enfer, commencé en avril 1873 et achevé en août, Rimbaud enchâsse au cœur de ce long poème en prose, Délires I, dans lequel il fait parler son amant : « Je suis esclave de l’Époux infernal, celui qui a perdu les vierges folles. C’est bien ce démon-là. (…) Quelle vie ! La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. Je vais où il va, il le faut. Et souvent il s’emporte contre moi, moi, la pauvre âme. Le Démon ! – C’est un démon, vous savez, ce n’est pas un homme. Il dit : Je n’aime pas les femmes : l’amour est à réinventer, on le sait. (…) Plusieurs nuits son démon me saisissant, nous nous roulions, je luttais avec lui ! (…) Dans les bouges où nous nous enivrions, il pleurait en considérant ceux qui nous entouraient, bétail de la misère. Il relevait les ivrognes dans les rues noires. Il avait la pitié d’une mère méchante pour les petits enfants. (…) A côté de son cher corps endormi, que d’heures des nuits j’ai veillé, cherchant pourquoi il voulait tant s’évader de la réalité. Jamais homme n’eut pareil vœu. (…) Je nous voyais comme deux bons enfants, libres de se promener dans le Paradis de tristesse. Nous nous accordions. Bien émus, nous travaillions ensemble. Mais, après une pénétrante caresse, il disait : «Comme ça te paraîtra drôle, quand je n’y serai plus, ce par quoi tu as passé. Quand tu n’auras plus mes bras sous ton cou, ni mon cœur pour t’y reposer, ni cette bouche sur tes yeux. Parce qu’il faudra que je m’en aille, très loin, un jour. » (…) Tout de suite je me pressentais, lui parti, en proie au vertige, précipitée dans l’ombre la plus affreuse : la mort. Je lui faisais promettre qu’il ne me lâcherait pas. Il l’a faite, vingt fois, cette promesse d’amant. C’était aussi frivole que moi lui disant : « Je te comprends. » (…) Drôle de ménage !
https://www.lelezarddeparis.fr/les-amants-terribles

D. dit: à

Ce serait intéressant que Charoulet Patrice donne un avis sur les 558 morts annoncés correspondant aux actions guerrières israéliennes pour la seule journée d’hier.

D. dit: à

Il n’y a pas eu de poussière sur ses dictionnaires, me suis-je laissé dire.

D. dit: à

C’est très bien, Puck.
C’est à Jésus-Christ qu’il faut demander pardon, par un prêtre qui administre les sacrements en Sa personne.

D. dit: à

La miséricorde de Dieu est infinie pour ceux qui se repentent sincèrement et lui demandent pardon.
Infinie.
Ceux dont les séductions du monde, et notamment le mensonge luciférien propagé par le monde, ont durci leur coeur au point qu’ils ne voient plus ni le mal qu’ils font, ni Dieu lui-même, entrent dans l’infinité de l’au-delà avec leur terrible fardeau.

D. dit: à

Ni plus, ni moins.

D. dit: à

Evangile de Jésus-Christ selon Saibt-Matthieu- Chapitre 16

1Les pharisiens et les sadducéens s’approchèrent pour mettre Jésus à l’épreuve ; ils lui demandèrent de leur montrer un signe venant du ciel.
2Il leur répondit : « Quand vient le soir, vous dites : “Voici le beau temps, car le ciel est rouge.”
3Et le matin, vous dites : “Aujourd’hui, il fera mauvais, car le ciel est d’un rouge menaçant.” Ainsi l’aspect du ciel, vous savez en juger ; mais pour les signes des temps, vous n’en êtes pas capables.
4Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas. » Alors il les abandonna et partit.
5En se rendant sur l’autre rive, les disciples avaient oublié d’emporter des pains.
6Jésus leur dit : « Attention ! Méfiez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens. »
7Ils discutaient entre eux en disant : « C’est parce que nous n’avons pas pris de pains. »
8Mais Jésus s’en rendit compte et leur dit : « Hommes de peu de foi, pourquoi discutez-vous entre vous sur ce manque de pains ?
9Vous ne comprenez pas encore ? Ne vous rappelez-vous pas les cinq pains pour cinq mille personnes et combien de paniers vous avez emportés ?
10Les sept pains pour quatre mille personnes et combien de corbeilles vous avez emportées ?
11Comment ne comprenez-vous pas que je ne parlais pas du pain ? Méfiez-vous donc du levain des pharisiens et des sadducéens. »
12Alors ils comprirent qu’il ne leur avait pas dit de se méfier du levain pour le pain, mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens.
13Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
14Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
15Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
16Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
17Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
18Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
19Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
20Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.
21À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.
22Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »
23Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
24Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
25Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera.
26Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?
27Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite.
28Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. »

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Desiderata

Les deux « e » se prononcent é. n.m. pl. Mot latin, pluriel de « desideratum », participe pass » neutre susbstantivé de « desiderare », désirer, regretter l’absence de.
Anciennement. Lacunes que préseente une scène, un livre. Aujourd’hui , ce dont on regrette l’absence, le manque ; souhait qu’on exprime pour pallier ce manque. « Quels sont vos desiderata ? »
A noter l’absence d’accents.

Rapanui dit: à

Tout cela ne vaut pas notre bon vieux Rabelais, qui nous exhorte si plaisamment à pantagruéliser, à « vivre en paix, joye, santé, (en) faisans tousjours grand chere »

Edmond Poivre dit: à

MS : Aux » Dominique » , moi je dis: allez crever et vous faire sauter le caisson sans emmerder le genre humain.

Calme toi Josyane

Clopine dit: à

Certes, Dominique Pelicot importe peu, à mon sens. Je suis beaucoup plus curieuse des 50 autres inculpés. Eux, on ne peut pas les traiter TOUS de tarés, d’autant qu’à entendre les deux premiers, leurs avocats ou leurs familles, c’était des bisounours. (sans doute comme les bisounours qu’on croise ici). Donc, y’a comme un problème dans la tête de ces mecs, avant même qu’il se concentre dans leurs slips. Et le problème, c’est que justement pour eux, il n’y en avait pas. De problème. C’est ça qu’il faut interroger, à mon sens. A mon sens.

Mc dit: à

« Notre bon vieux Rabelais ». Autre cliché qui a la vie dure! Se rappeler ailleurs que la Vierge folle est une figure de péché irrémissible.Et qu’il y a ici tout un diabolisme qui ne concerne pas que Mr Verlaine, Paul! « Je suis l’ Esclave de l’ Époux Infernal », ce n’est pas que de la rhetorique gaie…

Marie Sasseur dit: à

C’est vrai il y a aussi la rhétorique de la curaille.

Quoi de neuf à Dublin ?

« Irlande : l’archevêque de Dublin réagit aux révélations d’abus sexuels dans des écoles catholiques
Explication Samedi 21 septembre, Mgr Dermot Farrell a incité l’Église d’Irlande à sortir du « déni » et ouvrir les yeux sur la crise des violences sexuelles en son sein. Trois semaines plus tôt, un rapport gouvernemental avait révélé des abus systémiques dans les écoles catholiques du pays depuis les années 1970. »
La croix et la bannière

Marie Sasseur dit: à

C’est vrai il y a aussi la rhétorique de la curaille.

Que Molly sur son pot recite et debite, des bites, jusqu’à la nausée.

Marie Sasseur dit: à

Le côté pornographique de ce monologue hystérique de Molly a justement ce travers de n’être connu que pour ça. Le fond de cette pensée de résignation , ce oui est de convention sociale et religieuse , le oui de cette femme qui sera femme adultère, pour correspondre totalement à ce que les hommes attendent d’une femme , comme dieu l’a créée attirante, selon ses propos, et pour se venger d’un oui qu’elle a dû susciter,
est tout sauf un oui a la vie.

Seul échappatoire dans cette  » vallée de larmes « , elle veut bien recuser dieu si ceux qui n’ont que la science avaient  » créé  » quelque chose.
C’est dire si le non lui était impossible, tout simplement.

Si c’est à cause de putes que les hommes considèrent toutes les femmes comme telles, on dira à Leopold et son boysclub, que c’est certainement pas avec Molly en exemple, que les femmes ont pu accéder à l’éducation, aux savoirs, et à l’intelligence.

D. dit: à

J’ai appris que le musée national Jean-Jacques Henner proposait des cours de « yoga vinyasa » dans son « cadre intimiste ». Qu’il fallait venir avec son tapis. Que le billet donnait accès à la visite du musée.

Bref…n’importe quoi pourvu que ça mousse et que ça déborde pas. Je ne suis même pas sûr que Dati soit au courant…

Marie Sasseur dit: à

Et surtout au pouvoir de dire non.

End of transmission.

Nicephore dit: à

Le monologue de Molly Bloom, le début :
e l’ai poussé à me demander en mariage oui d’abord je lui ai donné le morceau de gâteau à l’anis que j’avais dans la bouche et c’était une année bissextile comme maintenant oui il y a seize ans mon dieu après ce long baiser je pouvais presque plus respirer oui il a dit que j’étais une fleur de la montagne oui c’est ça nous sommes toutes des fleurs le corps d’une femme oui voilà une chose qu’il a dite dans sa vie qui est vraie et le soleil c’est pour toi qu’il brille aujourd’hui oui c’est pour ça qu’il me plaisait parce que j’ai bien vu qu’il comprenait qu’il ressentait ce que c’était qu’une femme et je savais que je pourrais toujours en faire ce que je voudrais alors je lui ai donné tout le plaisir que j’ai pu jusqu’à ce que je l’amène à me demander de dire oui et au début je voulais pas répondre je faisais que regarder la mer le ciel je pensais à tant de choses qu’il ignorait à Mulvey à Monsieur Stanhope à Hester à père au vieux capitaine Graves et aux marins qui jouaient au poker menteur et au pouilleux déshabillé comme ils appelaient ça sur la jetée et à la sentinelle devant la maison du gouverneur avec le truc autour de son casque blanc pauvre vieux tout rôti et aux petites Espagnoles qui riaient avec leurs châles et leurs grands peignes et aux ventes aux enchères le matin les Grecs les juifs les Arabes et dieu sait qui d’autre encore des gens de tous les coins de l’Europe et Duke Street et le marché aux volailles toutes gloussantes devant chez Larby Sharon et les pauvres ânes qui trébuchaient à moitié endormis les vagues gens qui dormaient dans leurs manteaux à l’ombre sur les marches les grandes roues des chars de taureaux et le vieux château vieux de milliers d’années oui et ces Maures si beaux tout en blanc avec leurs turbans comme des rois qui vous invitaient à vous asseoir dans leurs toutes petites boutiques Ronda et leurs vieilles fenêtres des posadas 2 yeux brillants cachés dans un treillis pour que son amant embrasse les barreaux et les cabarets entrouverts la nuit et les castagnettes et le soir où on a raté le bateau à Algésiras le veilleur qui faisait sa ronde serein avec sa lampe et O ce torrent effrayant tout au fond O et la mer la mer cramoisie quelquefois comme du feu et les couchers de soleil en gloire et les figuiers dans les jardins d’Alameda oui et toutes les drôles de petites ruelles les maisons roses bleues jaunes et les roseraies les jasmins les géraniums les cactus et Gibraltar quand j’étais jeune une fleur de la montagne oui quand j’ai mis la rose dans mes cheveux comme le faisaient les Andalouses ou devrais-je en mettre une rouge oui et comment il m’a embrassée sous le mur des Maures et j’ai pensé bon autant lui qu’un autre et puis j’ai demandé avec mes yeux qu’il me demande encore oui et puis il m’a demandé si je voulais oui de dire oui ma fleur de la montagne et d’abord je l’ai entouré de mes bras oui et je l’aï attiré tout contre moi comme ça il pouvait sentir tout mes seins mon odeur oui et son cœur battait comme un fou et oui j’ai dit oui je veux Oui.

Version originale
I got him to propose to me yes first I gave him the bit of seedcake out of my mouth and it was leapyear like now yes 16 years ago my God after that long kiss I near lost my breath yes he said I was a flower of the mountain yes so we are flowers all a womans body yes that was one true thing he said in his life and the sun shines for you today yes that was why I liked him because I saw he understood or felt what a woman is and I knew I could always get round him and I gave him all the pleasure I could leading him on till he asked me to say yes and I wouldnt answer first only looked out over the sea and the sky I was thinking of so many things he didnt know of Mulvey and Mr Stanhope and Hester and father and old captain Groves and the sailors playing all birds fly and I say stoop and washing up dishes they called it on the pier and the sentry in front of the governors house with the thing round his white helmet poor devil half roasted and the Spanish girls laughing in their shawls and their tall combs and the auctions in the morning the Greeks and the jews and the Arabs and the devil knows who else from all the ends of Europe and Duke street and the fowl market all clucking outside Larby Sharons and the poor donkeys slipping half asleep and the vague fellows in the cloaks asleep in the shade on the steps and the big wheels of the carts of the bulls and the old castle thousands of years old yes and those handsome Moors all in white and turbans like kings asking you to sit down in their little bit of a shop and Ronda with the old windows of the posadas 2 glancing eyes a lattice hid for her lover to kiss the iron and the wineshops half open at night and the castanets and the night we missed the boat at Algeciras the watchman going about serene with his lamp and O that awful deepdown torrent O and the sea the sea crimson sometimes like fire and the glorious sunsets and the figtrees in the Alameda gardens yes and all the queer little streets and the pink and blue and yellow houses and the rosegardens and the jessamine and geraniums and cactuses and Gibraltar as a girl where I was a Flower of the mountain yes when I put the rose in my hair like the Andalusian girls used or shall I wear a red yes and how he kissed me under the Moorish wall and I thought well as well him as another and then I asked him with my eyes to ask again yes and then he asked me would I yes to say yes my mountain flower and first I put my arms around him yes and drew him down to me so he could feel my breasts all perfume yes and his heart was going like mad and yes I said yes I will Yes.

Ulysse, James Joyce. N’oubliez pas qu’il est impossible de travailler un texte sans l’œuvre complète. Vous pouvez acheter le livre en ligne et le récupérer dans la librairie la plus proche via ce lien Place des Libraires : Ulysse — James Joyce

Nicephore dit: à

Il n’y a aucune ponctuation…

puck dit: à

« Cher Puck, ne confondez-vous pas Cendrillon, qui ne dort pas, avec la Belle au Bois Dormant »

🙂 excellent !

misère de misère, en plus j’hésitais avec Blanche Neige.

merci Mr MC de mettre mon ignarité (ou ignarisme ?) sur le compte du manque de sommeil.
vous êtes une boussole et un exemple de sagesse…

Marie Sasseur dit: à

@Le monologue de Molly Bloom, le début.

Ce n’est pas le début, c’est la fin.

« N’oubliez pas qu’il est impossible de travailler un texte sans l’œuvre complète. »

_____

J’ai dans l’idée que ce blog va devenir non mixte. Ce qui en soit, ma foi , en serait une suite méritée, lol.
De réalités alternatives , il n’en serait qu’une manifestation .

Rosanette dit: à

j’ai du manquer un épisode mais Bloom avait il expliqué pourquoi il avait déserté ce blog?
c’est lui qu’aurait eu toute sa place sur ce fil

puck dit: à

effectivement Ulysse est né à Triste.
et Zeno est né à Dublin.

d’ailleurs Livia, la tendre et douce épouse de Svevo est aussi le nom d’un personnage de Finnigans, Anna Livia je sais plus quoi.

elle veut rien dire ma phrase, je redis : Joyce a donné le nom de l’épouse de Svevo, Livia, à un personnage de Finnigans Wake, Anna Livia…

non : Joyce s’est inspiré du nom de l’épouse de Svevo, Livia, pour le donner à un personnage de Finnigans Wake : Anna Livia Pimprenelle.

qu’importe, en plus Svevo c’est même pas son vrai nom.

Marie Sasseur dit: à

Ce qui en soi, ouf

Clopine dit: à

Bah, ce blog est de toute manière, de notoriété publique, un endroit « non mixte ». Pendant des années, les femmes s’y comptaient sur les doigts de la main. Et on peut les comprendre, c’est exactement comme ce que Gisèle Pélicot exprime quand elle dit « je comprends pourquoi les femmes ne portent pas plainte ». Aujourd’hui encore, la moindre prise de parole… Alors, Rose, Rosanette, B., se font discrètes, ouh là là pas vrai, alors même que le procès de Mazan met à jour ce que peut bien signifier, dans un corps féminin vivant, la domination masculine. Certes, chacune a son « quant à soi » (« moi, ça ne peut pas m’arriver, parce que… ») Mais la réalité, c’est que la violence qui vous arrive dans la figure à la moindre prise de parole explicite le retrait « sur les doigts de pies » des commentatrices de ce blog. . A cause des scuds, pardine. On peut parfaitement les comprendre.

puck dit: à

pour ceux qui disent que Finnigans Wake est un truc illisible parce que inspiré de la physique quantique je signale que le nom du titre de ce livre « Wake » a donné son nom à ce mouvement actuel hyper important qu’on appelle le wakisme.

comme personna n’avait lu livre, dans un article écrit par la féministe Jeannette McPherson en 2009 dans la revue Nature elle a mis un « o » à la place du « a » l’idiote du coup maintenant on dit la « wokisme », mais à l’origine c’était le « wakisme ».

je confonds peut-être Blanche Neige et Cendrillon, mais j’ai des lettres.

Jazzi dit: à

« Il n’y a aucune ponctuation… »

La ponctuation c’est les oui, qui sont des points, et achèvent chacune des phrases, Nicéphore.

La Belle au Bois Dormant a été drogué par une méchante sorcière.
Sa léthargie ressemble plus à un coma qu’à un sommeil.
A ma connaissance, elle n’a pas été violée pendant qu’elle dormait.
Cendrillon ne chaume pas dans sa chaumière, en effet, et elle n’avait guère de temps pour dormir.
Pour Blanche Neige et les sept nains, c’est beaucoup plus pervers…

puck dit: à

c’est sûr que quand on sait à peu près ce qu’est la mécanique quantique, un roman qui s’inspire de cette science ne peut pas être lu comme un livre d’Annie Ernaux ou de Modiano ou de le Clezio ou de Welbeco.

d’ailleurs je ne suis même pas sûr que le Clezio, Ernaux, Modiano, Welbeco sachent ce qu’est la physique quantique.

et comme les critiques littéraires sont habitués à faire la critique de livre écrits par des ignares on peut pas leur demander des miracles.

Marie Sasseur dit: à

Cette volonté délibérée de tronquer le monologue de Molly, avec un extrait présenté comme en entier, alors que la séquence finale est la résignation  » enchantée  » de tout ce que Molly s’est employée à crûment en faire la réfutation juste avant, pose problème.

Et j’aimerais bien que nicephore vous donne la raison de cette censure ? Ou au moins qu’il explique ce qu’il pense de ce dénouement, puisque  » tout est bien qui finit bien » ? est une réécriture du commencement.

puck dit: à

c’est pas pour me vanter parce que c’est pas mon genre mais j’ai lu Finnigans Wake d’une traite sans sourciller alors qu’à la 2ème page d’un livre de le Clezio je commence à bailler.

Marie Sasseur dit: à

Je rappelle avoir donné le lien audio de ce texte, en entier.

puck dit: à

« (…) donne la raison de cette censure ? »

franchement c’est pas la peine.
en ce moment il y a un truc où c’est pas la peine de donner une raison c’est la censure.
le « free speech » c’est devenu une transgression en occident.
et y’a pas qu’Elon Musk qui le dit.

puck dit: à

au parlement européen il y a un député qui a pris la parole pour dire qu’il faudrait aller vers la paix en Ukraine : on lui couper le micro.

en principe ils ont 2 minutes de temps de parole et là au bout de 30 secondes, dès qu’ils ont entendu le mot « paix » boum ! ils lui coupé le micro.

à ce rythme la Chine et l’Iran vont bientôt devenir les paradis de la libre expression..

Marie Sasseur dit: à

Non, je trouve cela intellectuellement malhonnête, et je laisse à nicephore la possibilité de s’expliquer avant de me résoudre à le traiter de connard qui n’a rien à foutre.

puck dit: à

ils lui ont coupé le micro.

Jazzi dit: à

« j’ai lu Finnigans Wake d’une traite »

Sans avoir rien compris à ce que tu lisais, puck !
Tu pourrais nous en faire le résumé ?
En attendant que Nicéphore envoie la suite du monologue à Molly…

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