de Pierre Assouline

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La République des livres
Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Nul doute qu’avec l’acquisition des droits cinématographiques de Voyage au bout de la nuit par Joann Sfar, on va encore reparler des mauvaises manières que le cinéma fait à la littérature et du caractère intouchable des héros de roman qui campent dans notre imaginaire. Bas les pattes devant Bardamu ? On en reparlera.  En attendant, on peut déjà parler d’un autre chef d’œuvre, ce qu’on appelle un classique moderne : Ulysses de James Joyce, le plus grand poète de l’anglosaxonnie. Est-il normal, admissible, décent, ce que vous voulez, de démembrer ce qui a été conçu comme un tout ? Passe encore qu’un manuel de littérature s’y risque puisque par définition, il est fait de morceaux choisis. Mais qu’en est-il lorsqu’un seul d’entre eux apparait à première vue, en couverture donc, à l’égal d’un texte autonome ? Et même, par un effet d’optique, comme un nouveau texte de l’écrivain, un inédit ?

Bien sûr, l’édition de Pénélope (120 pages, 3 euros, Folio) qui parait ces jours-ci ne prétend rien de tel et rien n’y est dit de tel. Mais le flâneur de librairie peut s’y laisser prendre de prime abord. Il s’agit du dernier chapitre de Ulysses intitulé justement Penelope, traduit de l’anglais (Irlande) par Thiphaine Samoyault sous la direction de Jacques Aubert, maître d’œuvre des volumes de Joyce dans la Pléiade. L’avoir en poche lorsqu’on a un long trajet à parcourir dans les transports en commun et une chance et une promesse : celle d’un transport peu commun tant ce dix-huitième chapitre emporte son lecteur malgré l’absence de ponctuation.

Si l’on n’a jamais lu Ulysse, c’est une drôle d’expérience que de commencer par la fin en y bondissant dans une ellipse vertigineuse du titre aux dernières pages en faisant l’économie des pages insérées entre ces deux moments (ici cinq conseils pour parvenir à lire Ulysse). Il est vrai que ce monologue intérieur de Marion dite Molly, épouse de Léopold Bloom qui, un matin de la mi-juin 1904, a été pris de déambulation dans sa bonne ville de Dublin, est l’un des morceaux d’un roman qui n’en manque pas, mais l’un des plus inoubliables tant il est enfiévré. On y découvre enfin dans son flux de conscience cette femme, invisible et inaudible durant le millier de pages précédent. Un incipit de 2500 mots, huit phrases en tout et pour tout, un incipit et un excipit qui se rejoignent afin de refermer une boucle (« Yes »/ Oui ). Dans une astucieuse préface, Laura El Makki invite à relire ces pages non comme le portrait assez caricatural d’une femme par un homme mais quasiment comme l’autoportrait d’une femme émancipée ; elle n’en rappelle pas moins le point de vue de Philippe Forest selon lequel Joyce se situe là sur la ligne de crête entre l’homme et la femme où l’on est saisi de vertige face au grand vide.  Reste à savoir si cette lecture d’un chapitre final en liberté et en toute indépendance porte préjudice à notre intelligence de l’oeuvre dans son intégrité.

 L’écrivain Michel Déon ne supportait pas que l’on révisât une traduction princeps au motif qu’elle fut exécutée en des temps pionniers sous l’oeil de l’auteur même ! Touchez pas à mon Ulysse ! Or toute traduction vieillit et le respect ne doit pas paralyser les candidats. Pas de vache sacrée pour un traducteur sinon un André Markowicz n’aurait jamais osé attaquer la montagne Dostoïevski par la face nord, ni Odette Lamolle le mont Conrad Cet Ulysse là (Ulysses en anglais) a été publié pour la première fois en français en 1929 après avoir découragé des dizaines de traducteurs. L’éminent Auguste Morel s’y était mis avec succès, aidé dans sa tâche monumentale par Stuart Gilbert et Valéry Larbaud dont on ne dira jamais assez tout ce que lui doit la notoriété de la littérature anglaise en France. Il avait reçu également l’aide de l’auteur lui-même, ce qui n’est jamais négligeable. Surtout pour un texte aussi complexe, sophistiqué, piégé et apparemment délirant. Un vrai cauchemar de traducteur. Même si de l’aveu de l’auteur, le mot juste n’était pas ce qui lui importait le plus puisque le mot juste est souvent le mot d’à côté. Non le problème pour lui c’était : une fois qu’on a les mots, dans quel ordre les met-on ?

Rappelons que ce roman ressemble à nul autre, puisqu’il intègre tous les genres littéraires à lui seul : l’épopée, le récit, l’histoire, le pastiche, l’essai, le drame, la farce, le monologue intérieur, la prose et la poésie. Et toutes les figures de rhétorique, toutes les langues à commencer par tous les dérivés du shakespearien. Sans compter tous les genres musicaux (l’oratorio, la symphonie, l’opéra, musique de chambre) car il écrivait avec l’oreille. S’il y a bien un poète en prose qui rend un son et une voix, c’est bien lui. Et malgré tout, ça n’est jamais chaotique car toute cela obéit à une organisation implacable, à une structure d’autant plus efficace qu’elle est invisible. Techniquement, quand on entre dans les coulisses de la fabrication de cette œuvre, on est pris de vertige. Pour le reste il faut se laisser emporter tout en sachant que ce n’est pas du Proust ni du Zola même si ça en commun de nous offrir une vision du monde, et une conception de l’homme à travers l’archétype que représente Ulysse. Et puis Calypso, Charybde et Sylla, Nestor, Protée les Cyclopes et toute la bande.

De toute manière, Joyce lui-même disait y avoir introduit tant de devinettes et d’énigmes qu’il y avait là de quoi occuper des érudits pendant des siècles. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, assurait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Mais attention : le contresens absolu consisterait à ne le lire que comme un exercice de style hors du commun, un texte crypté, truffé de centons, de citations, d’allusions et de références. Donc cette traduction de 2004, la première à oser depuis celle originelle de 1929, eut pour maitre d’œuvre Jacques Aubert. Il a eu la bonne idée de s’entourer d’un collectif constitué de huit traducteurs professionnels, d’universitaires et d’écrivains. Chacun a pris un morceau. Ça fait huit styles. On dira que cela manque d’unité. Justement c’est cela la bonne idée.

A texte polyphonique, écrit de dix-huit points de vue différents, traduction polyphonique, à charge pour le maitre d’œuvre d’unifier le tout. Elle ne remplace pas l’ancienne traduction mais lui succède, l’enrichit, la complète en mettant à profit quelques décennies de recherche joycienne ce qui n’est pas rien. Alors pourquoi bouder son plaisir. Reste à savoir si l’on pourrait en dire autant d’un autre Everest joycien.

Y a-t-il quelqu’un dans la salle qui ait réussi à lire Finnegans Wake au-delà des premières pages ? Moi non plus. Sauf à avoir une conception assez extensive de l’incipit. Foin de nos complexes ! Car il existe une édition revue et corrigée pour les nuls ou à peu près qui devrait nous permettre de pénétrer davantage dans l’impénétrable texte réputé le plus musical, les plus ésotérique, le plus complexe, le plus baroque et le plus envoûtant des grandes aventures de l’expérimentation littéraire au XXème siècle. On peut avancer que c’est probablement le moins lu des livres-cultes, ce qui n’est pas le moindre de ses paradoxes. Après trente ans de travail sur les manuscrits (20 000 pages disséminées sur 60 carnets) et quelque 9000 « amendments » (modifications, rectifications) aussi mineurs que cruciaux, les universitaires Danis Rose et John O’Hanlon ont osé une version « lisible ». Plus compréhensible. Si l’un est un spécialiste de l’oeuvre de Joyce, l’autre est un mathématicien ; mais après tout, Philippe Lavergne qui a travaillé vingt ans à sa traduction du livre pour Gallimard, n’est-il pas ingénieur informaticien ? Toutes choses qui n’auraient pas déplu à l’auteur, fortement influencé dans son travail de composition par la théorie des cycles de Vico. Il est toutefois permis de se demander si, une fois rétablies obscurités, ruptures syntaxiques et ponctuation chaotique, c’est encore du Joyce. Même si le tandem a aussi voulu réparer les « erreurs » dues à ses problèmes de vue. Jugez-en par le tout début :

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from Swerve of shore to bend of bay, brings us by a commodius vicus of recirculation back to Howth Castle and Environs » » (version originale)

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from swerve of shore to bend a day, brings us by a commodious vicus of recirculation back to Howth Castle & Environs » » (version amendée)

   Ce néo-Finnegans Wake, qui est paru chez Houyhnhnm Press en édition de luxe (1000 exemplaires entre £250 et £750) avant d’être publié en format de poche par Penguin, se veut aussi emblématique du XXIème siècle que Ulysses le fut du XXème. On verra. Mais pour James Joyce, c’était tout vu, si le fantôme du quasi-aveugle en lui m’autorise le mot. N’avait-il pas prédit à sa parution en 1939 que son work in progress occuperait les critiques et les professeurs pendant les trois cents ans à venir ? L’édition en ligne de Finnegans Wake, où chaque mot ou presque est éclairé plutôt qu’expliqué (il suffit de cliquer dessus) est étourdissante. Et elle devient un enchantement lorsqu’on la lit tout en écoutant l’auteur lisant son texte… On comprend encore moins mais ça n’en est que plus envoûtant. On peut toujours rêver à la voix de Joyce lisant Penelope et à son inflexion dans le « OUI » final ! (ici on peut l’entendre en 1924). Henri Cartier-Bresson, qui en avait toujours un exemplaire en poche depuis qu’il l’avait découvert à sa parution dans les années trente, disait que ce « oui » était un cri de victoire et un acquiescement à la vie de nature à décourager quiconque de se suicider.

 (« James Joyce dans la campagne française en 1922 » photo D.R. ; « Nora Barnacle et James Joyce allant se marier, le troisième personnage étant Fred Monro, 1931, D.R.; « James Joyce photographié par Gisèle Freund en 1939 au moment de la parution de Finnegans Wake » )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 657 Réponses pour Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Paul Edel dit: à

Chaloux écrit avec superbe : »Sans tensions, il ne peut y avoir littérature. Et puis quoi? Ces gens n’auraient-ils lu ni Juvénal, ni Catulle, ni Bloy, ni les lettres de Céline, ni tant d’autres? Ils se privent. »
Votre exemple de la violence à propos de Céline est très éclairant: oui Céline effectivement a tant aimé la violence verbale qu’il a fini par écrire des pamphlets antisémites ignobles. Beau glissement, bel exemple.
Et vous savez bien que la violence verbale est la première étape de la violence générale contre les femmes, contre les minorités, les faibles, l’Autre en général. Enfin la violence sur ce blog est presque toujours le contraire d’une analyse, d’une argumentation, d’une explication c’ est en général un crachat,et le sale petit désir de bien humilier l’autre, de le blesser.Pas la peine de citer Juvenal ou Bloy à la rescousse,pauvre Chaloux.Ce qui m’étonne c’est que sur un blog « littéraire »,où l’on devrait mesurer le poids des mots, certains commentateurs ignorent que les mots blessent, que les mots tuent.Oui, il y a un poids des mots. Et quelqu’un qui écrit porte une responsabilité quand il crache sur un autre et l’humilie . Et méditez aussi Chaloux,  sur la violence révolutionnaire car on connaît le nombre de révolutions qui, au XX° siècle, utilisant la violence pour repondnre à un sentiment d’injustice sociale insupportable , ont fini en dictatures.

Chaloux dit: à

Edel, vous vous placez toujours du côté des médiocres. Décidément, une vocation. Personnellement, je ne fais pas la morale aux grands écrivains, je les préfère à ceux qui m’ennuient, meme si je mesure leur idéologie. Je me garderais bien, par exemple de justifier les idées de Céline, ou celles de Morand). Les insultes tuent, mais se taire aussi peut tuer. Vos théories morales et historiques ne tiennent pas debout.

Et n’oubliez pas cette phrase de Freud:  » Le premier homme à jeter une insulte plutôt qu’une pierre est le fondateur de la civilisation. »

Je suis tout entier du côté de la civilisation. De celle qui se bat pour continuer à exister. L’époque n’est plus la même. Votre prêchi-prêcha n’est plus de mise.

Je ne peux pas développer davantage, je suis déjà en retard.

Marie Sasseur dit: à

À ce compte là, Kerangal est morte, Edel…bouffon

Chaloux dit: à

Est-ce que Bernanos n’a pas sa forme de violence?

Marie Sasseur dit: à

À ce compte-là, Angot est morte, Edel…
BOUFFON

Chaloux dit: à

D’autre part, vous pouvez vérifier. A peine avais-je remis le nez ici que l’épave de Charente commençait à me chercher. J’ai laissé faire un petit moment, et puis j’ai répondu.

L’ignoble Bloomie s’en va en « se soulageant » sur un certain nombre de ses contemporains. Au passage, l’éminent garçon d’étage de l’hôtel Terminus de Colmar, qui à longueur d’année n’est que leçons de morale et d’élégance envers autrui, aurait pu lui signifier de faire ses (grosses) commissions et de se torcher lui-même. Était-il tellement nécessaire d’accompagner Bloomie aux cabinets? Le personnel des maisons de passe n’est plus ce qu’il était.

A tout cela, je ne peux rien.

Paul Edel dit: à

Oui, Bernanos a écrit des pamphlets pour dire sa violence contre le fascisme,contre les défaitistes de 1939 contre , le clergé espagnol pendant la guerre d’espagne , contre la pauvreté, et alors? Rien à voir, Chaloux, vous le savez bien, entre Bernanos et ses grandes causes face à l’Histoire, avec les petits commentaires venimeux et les frequentes insultes,misérables règlements de compte, qui envahissent regulièrement la RDL comme un nuage de sauterelles .

Marie Sasseur dit: à

« avec les petits commentaires venimeux et les frequentes insultes,misérables règlements de compte »

Des commentaires mesquins ad personam en guise de  » critique littéraire « , Edel donneur de leçons, est le roi des bouffons.

Chaloux dit: à

Paul Edel, vous êtes vous-même extrêmement méprisant, sans grande légitimité. N’est-ce pas votre forme de violence?

Chaloux dit: à

En y repensant, je me dis: « Quarante ans à vider des pots de chambre, je comprends mieux ».

renato dit: à

Ayant dû vider des pots de chambre tout au long de sa vie, le pauvre Chaloux fait des projections.

Chaloux dit: à

Toto, je t’assure que je n’ai jamais exercé ton glorieux metier!

Hurkhurkhurk!

renato dit: à

On dirait pas, Chaloux, car vous avez tout d’un petit parvenu merdeaux,

Chaloux dit: à

Je n’ai pas les diplômes!

renato dit: à

Pas besoin de diplôme pour épandre du fumier.

Chaloux dit: à

Parole d’expert!

renato dit: à

Une observation banale en vous lisant.

Nicephore dit: à

Marie Sasseur dit: Nicéphore Gros Connard.
MS Persiste et signe.
Contrairement à ce que vous affirmez, j’ai bien lu le monologue de Molly Bloom.
Alors que vous, vous ne l’avez pu lu. Juste entendu parler.Sur une plate-forme audio…
Vous êtes une maniaque du procès d’intention et d’illégilité, à propos de toutes les citations (Pour Jazzi, plusieurs fois.) Vous êtes une véritable Anastasie allégant une censure imaginaire.
J’ai bien précisé que ma citation, en Français et en Anglais n’était qu’une partie du monologue; Le début et non la fin.
Plusieurs internautes m’en ont félicité.
Vous, vous m’insultez.
L’insulte est l’arme des faibles, dépourvus d’arguments.

Chantal dit: à

… ceux qui veulent toujours imposer leur choix … des Chaloux relous.

je vais voir langue étrangère cet après-midi, à regarder le trailer on ne sait pas trop bien si c’est au premier ou au second degré, çà m’intrigue un brin : https://www.google.com/search?q=film+du+language&client=safari&sca_esv=1ddba70af590f790&sca_upv=1&channel=mac_bm&sxsrf=ADLYWIIO1eHmU1N9zJTifMqZCKzrt-Ksng%3A1727336009400&source=hp&ei=SQ71ZrDfFZDl7_UP7dShiQE&iflsig=AL9hbdgAAAAAZvUcWaMNBjoHgxo6IN4CV2o8P4DdrrKM&ved=0ahUKEwjwp_uJjOCIAxWQ8rsIHW1qKBEQ4dUDCBk&uact=5&oq=film+du+language&gs_lp=Egdnd3Mtd2l6IhBmaWxtIGR1IGxhbmd1YWdlMgYQABgWGB4yBhAAGBYYHjIGEAAYFhgeMgYQABgWGB4yBhAAGBYYHjIGEAAYFhgeMgYQABgWGB4yBhAAGBYYHjIGEAAYFhgeMgoQABgIGA0YHhgPSLd8UOxFWLh0cAF4AJABAJgBpwGgAc0MqgEEMTAuNrgBA8gBAPgBAZgCEaAC9g2oAgrCAgcQIxgnGOoCwgIKECMYgAQYJxiKBcICBBAjGCfCAhYQLhiABBixAxjRAxhDGIMBGMcBGIoFwgIUEC4YgAQYsQMYgwEYxwEYigUYrwHCAhEQLhiABBixAxjRAxiDARjHAcICFBAuGIAEGLEDGIMBGMcBGI4FGK8BwgILEC4YgAQYsQMYgwHCAgUQABiABMICChAAGIAEGEMYigXCAgsQABiABBixAxiDAcICDhAAGIAEGLEDGIMBGIoFwgIKEC4YgAQYQxiKBcICCBAAGIAEGLEDwgIOEC4YgAQYsQMYgwEYigXCAgUQLhiABMICBxAAGIAEGArCAggQLhgWGAoYHsICCBAAGIAEGKIEmAMQkgcENy4xMKAHopsB&sclient=gws-wiz#fpstate=ive&vld=cid:e3b35d25,vid:XUHIj8KVYgg,st:0

Nicephore dit: à

et d’illégitimité.

J J-J dit: à

« Si on a été, on est : je l’affirme ».
Oui, je suis plutôt d’accord avec cette sentence de conviction. Même s’il ne faudrait jamais se placer sur un terrain moral. Plutôt souffrir d’une éthique de la responsabilité.
Bien à elle, je l’appelle des mes vœux et l’embrasse, ainsi que la pauvre Mme Henriot, lcé.

Bolibongo dit: à

un foutre d’ orthographe ®

pour un foutoir de commentaires,
passons!

et alii dit: à

je ne retrouverai pas la salle d’Aix où j’ai entendu et vu une actrice en Molly bien histerisées (actrice et salle)

J J-J dit: à

@ Céline effectivement a tant aimé la violence verbale qu’il a fini par écrire des pamphlets antisémites ignobles. Beau glissement, bel exemple.

Vous n’êtes pas d’accord avec cette opinion de PE, MS ? Perso, je lui trouve pas mal de bon sens. Et dieu sait pourtant que je ne suis pas critique littéraire, comme chacun sait. Ma grande illégitimité célinienne me plait, qui a le mérite de ne point m’entraver. Et de dire à mon amis Philippe ce que je pense vraiment de ses « adorations littéraires ».
Merci Edel de ne jamais (m’)insulter… Car parfois on est profondément blessé par les insultes répétitives, même dans son pseudo. C’est d’ailleurs très curieux chez les blindé.es, peut-être parce qu’il pourrait y avoir mordom à la RDL, à force, comme dirait EtA/TFC… J’espère que non, ce serait bien trop triste. Déjà que toute désertion volontaire de guerre lasse des uns est vécue par certains autres comme une petite mort dans leur cœur, c’est trop triste, – On voudrait l’empêcher, mais comment faire et que leur dire ?
(26.9.24_10.12),

J J-J dit: à

@ BLBG, Quelles touches faut-il actionner pour obtenir un R entouré ? Merci pour votre conseil, lcé.

Chaloux dit: à

Toto, ce serait une chose que de n’épandre que son propre fumier, et de ne pas se faire le larbin des autres. Larbin un jour, larbin toujours.

J J-J dit: à

Peut-être que l’apostrophe « connard » qui ponctue chacun de ses posts, est-elle, comme chez Virginie Despentes, une déclaration de tendresse, plutôt que de haine. C’est toujours ce qu’il faut supposer, pour s’immuniser des blessures. Mais surtout, ne le dire à personne. Justifier de ce qu’on fout là, avec James Joyce qui attend patiemment et Mono Polly ment la reprise du sujet. Mais Télémaque ne reviendra jamais.
/// un joystick – Bàv,

et alii dit: à

animalité vieillissement:
Ils peuvent non seulement réparer leurs membres amputés, mais aussi régénérer d’autres parties de leur corps, comme leur cœur et leurs organes internes. Ce talent exceptionnel pour la régénération suscite beaucoup d’intérêt chez les scientifiques, car il soulève des questions sur les mécanismes biologiques impliqués et pourrait offrir des pistes pour des avancées dans le domaine médical.

Les axolotls se distinguent également par leur absence apparente de déclin physiologique tout au long de leur vie, ce qui signifie qu’ils ne montrent pas les signes typiques de vieillissement que l’on observe chez de nombreuses autres espèces.

et alii dit: à

Récemment Maximina Yun et Steve Horvath et des chercheurs des universités de Cambridge et de Dresde ont pu apporter des preuves démontrant que les axolotls seraient bien capables de stopper leur vieillissement biologiquement. Pour parvenir à ces résultats, publiés dans la revue BioRxiv, les chercheurs ont analysé l’horloge épigénétique de quelques individus.
sur futura vous trouverez sans vous faire des cheveux blancs

Chaloux dit: à

Avec Chantal, on n’a pas besoin de relire Pauvre Belgique, on l’a sous le nez.
Et elle doit s’estimer « légère ».
Les avachis du cervelet me fatiguent.

Le lien entre violence verbale et antisémitisme avancé par Paimpopol est indigne d’un critique littéraire. Comme si c’était systématique. Voir Chateaubriand et tant d’autres.

JC..... dit: à

DOMINATION MASCULINE

Pas question de renoncer au patriarcat !
Pas question d’abandonner nos privilèges !

Conséquence : pas question de signer cette reddition stupide, ce manifeste des 200 couillons bons à rien !

et alii dit: à

sur les « vieux »
« Nous ne voulons plus de concertations, plus de grands débats. On veut provoquer une prise de conscience des politiques pour qu’ils prennent des décisions », s’est enflammé Jean-Pierre Riso, président de la Fnadepa, fédération de 1 600 établissements et services à domicile, cheville ouvrière de l’opération.
le monde

renato dit: à

Bon, assez joué avec le lycéen attardé.

Marie Sasseur dit: à

@Peut-être que l’apostrophe « connard » qui ponctue

CERTAINS DE MES ommentaires, est une exaspération devant des nerds qui n’ont rien à faire de leur journée, et qui persistent dans leur misérable insignifiance, quand bien bien même cette  » ponctuation  » a été argumentée.

Plus de 600 commentaires sur in blog de littérature, et aucun commentaire à part les miens ? sur ce monologue de Molly, sujet du billet.

C’est une blague ou quoi ?

Allez, bande de bouffons, j’ai autre chose à faire et à lire.

Bolibongo dit: à

J J-J dit: à

@ BLBG, Quelles touches faut-il actionner pour obtenir un R entouré ? Merci pour votre conseil, lcé.

Cela, voulez-vous dire? ©

C’est l’ abréviation de copyright.
J’ai copyrighté mon expression :  » foutre d’ orthographe » mais j’ai beaucoup aimé la citation de Léon Bloy par chaloux.
Vous appuyez donc avec un doigt de votre main gauche sur Alt puis 0169 ©
Et le tour est joué! 🙂

Chaloux dit: à

Vite, une réunion Tupperware!

Bolibongo dit: à

puis 0169
…avec la main droite plus précisément.
🙂

J J-J dit: à

Aujourd’hui, il pleut tellement que je vais achever « les Guerriers de l’hiver », plus tôt que prévu. C’est un bon roman, simplement écrit pour le plus grand public, mais surtout formidablement bien documenté. Décidément, ce Olivier Norek m’épate de plus en plus. Il a quelque chose d’un Pierre Lemaître dans la mise en scène d’un suspense historique sur un sujet qui m’était mal connu, la résistance finnoise à l’invasion soviétique.
Bonne journée à tous.tes,

Bolibongo dit: à

Pour ©, merci qui, JJ-J? ©

puck dit: à

le commentaire de Paul Edel (beau comme un discours de Jack Lang) est assez intéressant il me semble, parce qu’il donne un éclairage sur ce qu’a été la vocation de la critique littéraire ces dernières décennies comme entreprise d’aseptisation.

exemple au hasard : quand Paul Edel écrit des articles sur Thomas Bernhard ceux qui ne l’ont jamais lu peuvent facilement le voir comme une espèce de gendre idéal, ce qui en soit est déjà une performance assez impressionnante.

puck dit: à

l’autre versant de cette « stérilisation » de la littérature ce sont les articles soporifiques de passou.
quand j’ai du mal à trouver le sommeil je lis n’importe quel articlapassou c’est plus efficace et moins dangereux que le valium.

Marie Sasseur dit: à

Jr crois que René est plus con que lz moyenne et be comprend pas cexsu’ol lit

Je répète :

Plus de 600 commentaires sur un blog de littérature, et aucun commentaire à part les miens ? sur ce monologue de Molly, que j’ai lu et pas par oui-dire,
qui est sujet du billet.

puck dit: à

à ce rythme la littérature va devenir comme le grec et le latin une chose morte où la beauté de la langue ne sert plus qu’à décrire la beauté des poiriers en fleurs.

J J-J dit: à

merci pour votre aide, blbg. Il faut s’entraider.
Hélas, la société Tupperware a déposé son bilan. Je continue à apprécier l’esprit de sa stratégie commerciale qui permit à pas mal de femmes de ménage de s’extraire de leur condition féminine et de revenir, libérées, pour nous monologuer une bien meilleure cuisine (@ Ginette Mathiot et Molly Bloom). Je sors.

Paul Edel dit: à

Puck merci pour votre commentaire à propos de Thomas Bernhard.superbe comme toujours.

puck dit: à

pour les supporters de foot les insultes ont une vertu s’ils évitent d’en arriver à se mettre des coups de batte de baseball sur la tronche.

par contre il est vrai que les mots blessent ou tuent, mais seulement quand ils touchent la cible et disent une vérité ou servent une propagande.

quand ils disent une vérité ce ne sont pas les mots qui blessent ou tuent, mais cette vérité.

Marie Sasseur dit: à

« Hélas, la société Tupperware a déposé son bilan. Je continue à apprécier l’esprit de sa stratégie commerciale qui permit à pas mal de femmes de ménage de s’extraire de leur condition féminine »

Tu dois confondre Molly et Nora.

Marie Sasseur dit: à

@et de revenir, libérées, pour nous monologuer une bien meilleure cuisine

Tu connais peut-être les démangeaisons culinaires de Molly mais peut-être pas les rognons de popold …

Tiens, tu essaieras, au thermomix, moi j’aime pas ça.

« Rognon
C’est sous ce nom que l’art culinaire s’est emparé des reins des animaux ; la saveur urineuse qui les caractérise est ce que recherchent les amateurs de cette sorte de mets.
La chair des rognons a cela de particulier qu’elle ne s’attendrit jamais par la cuisson ; ils sont ordinairement d’une substance molle et compacte qui les rend difficiles à digérer et produit des obstructions ; il y a cependant quelques jeunes animaux dont les reins sont assez tendres et d’un bon goût, tels que ceux des agneaux, des veaux, des cochons de lait et de quelques autres.
Les rognons de boeuf étant toujours un peu pierreux et la substance étant pourvue d’une saveur trop forte, nous ne conseillons pas à nos lecteurs d’en abuser. »

https://www.dumaspere.com/pages/bibliotheque/chapitrecuisine.php?lid=c1&cid=664

Chaloux dit: à

Oui, Toto, d’ailleurs il est l’heure d’aller faire les chambres!

Tu dois avoir fière allure avec ton plumeau !

puck dit: à

merci Paul Edel, venant de vous c’est un honneur.

et alii dit: à

rognons
quand j’étais jeune ,je disais rognures pour rognons ! c’était de ma part un scandale;
je ne suis pas devenue grognon;
et mais vous voulez des gnons, voyez marie sasseur, elle sait y faire

Chaloux dit: à

Il me semble qu’il met le rognon dans poche. C’est ce qui m’avait le plus étonné.

et alii dit: à

et ro-gnon, ça rime avec matignon!

D. dit: à

Bérénice, je ne vous ai pas répondu parce que je ne fais pas de science-fiction. Je vous annonce le futur. Appelez cela comme vous voudrez, prévision, prédiction…

Alcofibras dit: à

Chaloux, c’est vraiment l’horreur, surtout quand on à marché dedans.

Marie Sasseur dit: à

@et mais vous voulez des gnons, voyez marie sasseur, elle sait y faire

Dr lecter, votre echolalie est assez bas de gamme.
Je sais faire un tas de choses, depuis que j’évolue dans un monde non mixte devant lequel j’ai eu, moins maintenant, à intervenir en public non mixité de fait, mais pas par haine des femmes, comme
sur ce blog, non… cette non mixité reste assez sélective, je dirais : hélas, hélas, hélas.
Alors vous comprendrez que des invectives comme salope truie, connasse , qui ont été monnaie courante sur ce blog, ne devraient pas défriser des vieux cons, en meute, lorsque connard vient ponctuer l’imbecillité crasse de commentaires insignifiants.

Clopine dit: à

Marie Sasseur, j’ai lu votre commentaire Mollyesque et j’ai souscrit…

Dites donc, ça va faire 10 jours que le procès de Mazan défraie la chronique, fait l’objet de relations et de débats partout dans le monde, et que la figure de Gisèle Pélicot, qui se tient droite, est désormais entrée dans notre incnscient collectif, et vous savez quoi ?

Pas un mot de compassion pour elle de la part des erdéliens. Pas l’un d’entre eux pour avoir tenté de se représenter ce que cette femme, être humain comme eux, a subi. Zéro empathie.

Bravo, Messieurs.

Clopine dit: à

Sasseur, j’ai comparé le « message » joycien (derrière le monologue de Molly) au « message » contenu dans les premières pages de Jude l’Obscur d’Hardy.

MC dit: à

Oui, enfin à l’origine la famille des Goyon-Matignon,d’origine bretonne , et qui tint une grande place sous l’Ancien Régime… MC

et alii dit: à

What weapon was used

To slay mighty Ulysses ?

The weapon that was used

Was a Harvard thesis[11].

puck dit: à

l vision de la culture comme éléments servant à paix sociale, un truc pour éviter, comme le dit Paul Edel, les révolutions sanglantes, date surtout de l’époque Jack Lang.
ce discours du « avec la culture on devient tous des frères » ça date de cette époque.

on retrouve cette idée aux US chez les démocrates.
c’est particulièrement visible actuellement autour de la campagne de Kamala Harris, elle est soutenue par la quasi totalité des grands médias, ils l’invitent dans des émissions où des chanteurs et des acteurs viennent donner leur soutien avec des discours aussi creux et lénifiants que les réponses de K. Harris quand on l’interroge sur l’inflation.

les réponses de K. Harris quand les journalistes l’interrogent sur l’économie ou l’immigration sont vraiment très drôles : elle répond toujorus à côté et jamais à la question avec des trucs du genre « j’ai été élevée dans une famille… » ou « le peuple américain doit conserver ses aspirations à croire dans le rêve américain »…

le problème est que ça ne marche plus.
en plus, en dehors des vicissitudes politiques et des guerres contre le Mal, les gens savent que des types comme Clinton ou Lang ou plein d’autres ont des comportements personnels assez louches avec des individus soit du sexe opposé soit du même sexe dont l’âge est asse éloigné (dans le mauvais sens) de celui de la majorité.
du coup ces discours lénifiants ça ne marche plus.

du coup je vois plus l’avenir littéraires vers des types comme Swift que comme des types le Clezio qui sont totalement dépassé par la réalité.

resteront les témoignages de victimes en tous genres qui continueront de permettre aux éditeurs de boucler leurs fins de mois.

MC dit: à

Les Pelicotteries ne nous intéressent pas.
MC

Rapanui dit: à

Est-il foire d’empoigne plus stimulante, plus hilarante que ce chapitre 27 de Gargantua, de notre très cher Rabelais? Ce peut la littérature, la vraie, c’est tout simplement de provoquer la vision d’un ailleurs ultime à chaque fois autre:

‘Il choqua donc si raidement sur eux, sans dire gare, qu’il les renversait comme porcs, frappant à tors et à travers, à la vieille escrime. Aux uns il escarbouillait la cervelle, aux autres rompait bras et jambes, aux autres disloquait les spondyles du col, aux autres démolissait les reins, aplatissait le nez, pochait les yeux, fendait les mâchoires, enfonçait les dents en gueule, abattait les omoplates, meurtrissait les jambes, décrochait les hanches, déboîtait les bras…

Si quelqu’un se voulait cacher entre les ceps, il lui froissait toute l’arête du dos, et l’éreintait comme un chien.

Si un autre voulait se sauver en fuyant, à celui-là il faisait voler la tête en pièces par la commissure lamdoïde ; si quelqu’un grimpait dans un arbre, pensant y être en sûreté, il l’empalait de son bâton par le fondement.

Si quelqu’un de sa vieille connaissance lui criait : — Ah ! frère Jean, mon ami, je me rends ! — Il le faut bien, disait-il, mais en même temps tu rendras l’âme à tous les diables ; et soudain lui donnait dronos ; et si quelqu’un assez téméraire osait lui résister en face, c’est là qu’il montrait vraiment la force de ses muscles, car il leur transperçait la poitrine par le médiastin et par le cœur. À d’autres, donnant au-dessous des côtes, il subvertissait l’estomac et ils mouraient aussitôt. Il frappait si fièrement les autres par le nombril qu’il leur faisait sortir les tripes… Croyez que c’était le plus horrible spectacle qu’on vit jamais.

Les uns criaient sainte Barbe ; les autres saint Georges ; les autres sainte Nytouche ; les autres Notre-Dame de Cunault, de Lorette, de Bonnes-Nouvelles, de la Lenou, de Rivière. Les uns se vouaient à saint Jacques, les autres au saint suaire de Chambéry ; mais il brûla trois mois après sans qu’on en pût sauver un seul brin ! les autres à Cadouin ; les autres à saint Jean d’Angely ; les autres à saint Eutrope de Xaintes, à saint Mesme de Chinon, à saint Martin de Candes, à saint Clouaud de Sinays, aux reliques de Jourezay, et mille autres bons petits saints. Les uns mouraient sans parler, les autres parlaient sans mourir, les uns se mouraient en parlant, les autres parlaient en mourant, les autres criaient à haute voix : — Confession, confession, confiteor, miserere, in manus.’

O Bonheur!

Chaloux dit: à

Clopine, à propos de Mme Pélicot, vous lisez mal.

Cependant, vraiment rien de votre part sur le meurtre de la jeune Philippine. On comprend que ça vous dérange, compte tenu de votre engagement envers un parti qui défend les islamistes. Pour vous, il y a crime et crime. Non seulement vous mentez effrontément, mais votre morale est répugnante.

Rapanui dit: à

Est-il foire d’empoigne plus stimulante, plus hilarante que ce chapitre 27 du Gargantua, de notre très cher Rabelais?
Ce peut la littérature, la vraie, c’est tout simplement de provoquer la vision d’un ailleurs ultime à chaque fois autre:

‘Il choqua donc si raidement sur eux, sans dire gare, qu’il les renversait comme porcs, frappant à tors et à travers, à la vieille escrime. Aux uns il escarbouillait la cervelle, aux autres rompait bras et jambes, aux autres disloquait les spondyles du col, aux autres démolissait les reins, aplatissait le nez, pochait les yeux, fendait les mâchoires, enfonçait les dents en gueule, abattait les omoplates, meurtrissait les jambes, décrochait les hanches, déboîtait les bras…

Si quelqu’un se voulait cacher entre les ceps, il lui froissait toute l’arête du dos, et l’éreintait comme un chien.

Si un autre voulait se sauver en fuyant, à celui-là il faisait voler la tête en pièces par la commissure lamdoïde ; si quelqu’un grimpait dans un arbre, pensant y être en sûreté, il l’empalait de son bâton par le fondement.

O Bonheur!

B dit: à

Clopine, je me suis exprimée quant à cette affaire affreuse mais sans dire qu’il n’y a pas eu mort d’homme comme pour excuse ou minimiser le crime, je dois dire que la mort de l’étudiante au Bois me touche et me révolte, comment est-il possible qu’ un type, violeur, étranger, condamné à une peine de prison pour viol, OQTF remis en liberté et tue deux semaines après sa sortie d’un centre de rétention ( pour suite à à son emprisonnement) après trois refus de la part du Maroc de reprendre son ressortissant ? Ne serait-il possible d’imposer aux différents états d’où sort ce genre de profil dangereux de reprendre leurs concitoyens sans qu’un refus puisse s’y opposer ou une fin de non-recevoir?

et alii dit: à

à propos:
Dossier de presse d’Humour, livre écrit par Yves Tenret & Frédéric Pajak, et publié en 2001.
Pour ma part, je pense qu’on ne fait pas une œuvre d’art pour s’exprimer, mais précisément pour ne pas s’exprimer. Aussi, je fais des livres pour surtout ne rien dévoiler de moi-même, pour me dissimuler. Et, ce qui m’a plu dans les livres de Joyce, c’est son obstination à ne pas s’exprimer, tout en exprimant ce qu’il a vécu à Dublin ou ce qu’il vit en exil, dans les choses les plus ordinaires. Son dernier livre, Finnegans Wake, est un monument de dissimulation, puisque c’est la voix impossible de l’inconscient qui s’exprime, et qui s’exprime sous la plume de quelqu’un qui méprise la psychanalyse. C’est vraiment un exercice rare et extraordinaire de dissimulation, et je dirais que l’art c’est ça, contrairement à ce qu’on dit aujourd’hui lorsqu’on affirme qu’il faut être créatif pour exister, pour communiquer ou, pire, pour être équilibré. Il y a une ressemblance entre Joyce et Apollinaire, avec son poème qui s’intitule Zone, et dont la première ébauche est très explicite, parfaitement rimée. Il la réécrit entièrement en s’acharnant à dissimuler ses sentiments dans une forme nouvelle et obscure qui pourtant s’adresse à des lecteurs. Ce qui est magnifique dans l’écriture, c’est cette célébration de la forme au mépris de l’expression. Zone ressemble au projet d’Ulysse : évoquer une vie et une ville en un temps très court, quelques heures à peine, une nuit avec Apollinaire et une journée avec Joyce. En ce qui concerne cet achar¬nement à dissimuler, Joyce est un jusqu’au-boutiste, au point qu’il passe pour illisible.

OLIVIER RENAULT : Et que faites-vous de ce que vous ne lisez pas ?

FRÉDÉRIC PAJAK : Nous parlons d’autre chose, par exemple de l’amitié. Pourquoi fréquente-t-on quelqu’un depuis vingt-cinq ans ? Qu’est-ce que l’amitié ? Pour Joyce, puisqu’un ami ne peut posséder votre corps, il cherchera à s’approprier, non seulement votre esprit, mais surtout le corps de votre femme. Il voudra également prouver qu’il est votre disciple en vous trahissant… Un autre aspect du livre, c’est celui du dessinateur qui dessine en couleurs ce qu’un aveugle ne voit pas…

OLIVIER RENAULT : Un aveugle qui est James Joyce…

renato dit: à

Bababadalgharaghtakamminarronnkonnbronntonnerronntuonnthunntrovarrhounawnskaws

À une époque j’avais traité cette expression comme un ready-made aidé, comme ça :
« badabadabadadalgharakamminaronnkonnbronntonnerronntuonnthunrovarrhouna”i”ska”i”ntrounourdennenthrnuk! »

ici :
https://sites.google.com/site/renatomaestriarchivio/1979-80-1

Chantal dit: à

Pauvre Belgique effectivement … quand Baudelaire pond son pamphlet en espérant se faire un peu de flouze … en essayant de se faire la main pour en écrire un sur la France … mais qui n’y arrive pas … Chaloux ou la cultivation de l’impuissanté

quelle quiche au céleri rémoulé

Chaloux dit: à

Chantal ou l’avachissement intellectuel absolu.

J’ignorais que les belges parlassent un tel sabir.

Clopine dit: à

Je ne suis pas au courant de la « jeune Philippine », mais je compatis à tous les féminicides, soyez-en certains. Et je ne vois pas en quoi un meurtre peut absoudre un viol collectif. Je pense sincèrement que vous êtes tous de plus en plus tordus, sur ce blog. Et j’attends encore les paroles de compassion et d’empathie de la part d’un MC, par exemple… Car ses jeux de mots sont, enfin à mon sens, sortis de l’abjection sans fin de la masculinité toxique.

renato dit: à

Il y a eu viol et meurtre, Clopine.

Chaloux dit: à

Clopine, demandez à Ersilia Soudais de vous informer!

Toute la France ne bruit que de la mort de la jeune Philippine mais vous ne savez pas.

Vous êtes encore pire que je pensais.

Jazzi dit: à

« Pas un mot de compassion pour elle de la part des erdéliens. »

Faux.
J’ai parlé plusieurs fois ici de la dignité et du courage de Gisèle Pelicot.
Et j’ai été le premier à mentionner la mort de Philippine, la jeune étudiante, assassinée dans le bois de Boulogne.
Clopine n’a pas le monopole de la cause des femmes !

Chaloux dit: à

Que je ne pensais.

Chaloux dit: à

Et nous avons été nombreux à signaler le courage et la dignité de Mme Pélicot.

Jazzi dit: à

La famille de Philippine invite tous ceux qui veulent témoigner leur compassion à son égard, d’assister à ses obsèques dans la cathédrale de Versailles.

Phil dit: à

Un bon critique littéraire reconnait le talent de Céline jusque dans ses pamphlets, les autres ne sont que du petit personnel de service à qui manquent les codes, comme dit Nicéphore de café, sans doute trop occupés à bombarder le Liban.

Samuel dit: à

Elle est pire que belge cette Chantal.
Elle est une wallonne dégénérée avec un solide pedigree de dinguerie.

Jazzi dit: à

« Les obsèques de Philippine, l’étudiante de 19 ans dont le corps a été retrouvé au bois de Boulogne samedi 21 septembre, auront lieu ce vendredi 27 septembre à 13 heures en la cathédrale Saint-Louis de Versailles »

De l’inconvénient des victimes trop bourgeoises chez les féministes bornées ?

MC dit: à

« J’attendsDes paroles de compassion et d’empathie de la part d’ un MC ». Attendez tant que vous voulez . Je ne participe pas à ce cirque compassionnel. Je ne suis pas là pour ça. MC

Chantal dit: à

Il me semble que j’ai donné ici le lien vers l’affaire de Mazan. Pour le moment ce que j’en ai déduit c’est que le comportement de Dominique Pélicot a vraiment dérapé à partir du moment où sa femme l’a trompé et ensuite ils se sont rabibochés, ( pour quelles raisons ? )en cherchant bien on comprendra peut-être pourquoi il s’est maladivement vengé au point d’impliquer 80 personnes et son village dans son naufrage conjugal d’une toxicité extrême.

Je salue les pics de la mirandole auto proclamés qui bavent sur mon petit cahier je leur souhaite un hiver au jus d’épinards congelés vu les prix des légumes sur les étals porquerollais..

c’est quand même le loisir le moins cher de France pour fauchés lumineux que de venir commenter en sous texte sous les billets du Taulier.

Un passe – temps de vieux cacochyme blanc inutile et radin, c’est d’une impitoyable drôlerie décadente, même Boualem Sansal n’a pas encore piqué l’idée.

Jazzi dit: à

pardon, c’est « Cinéma & Littérature »…

Clopine dit: à

Je viens d’aller rechercher le Pessoa à la bibliothèque.

B dit: à

, sans doute trop occupés à bombarder le Liban.

Phil, tous les juifs ne bombardent pas le Liban, les pamphlets qu’ils soient à lire au second degré ou pas concernent les juifs en général.

Phil dit: à

concernent les juifs en général

justement non, dear B. Nombreux épisodes, comme la visite de Petrograd dans Bagatelles, qui n’ont rien à voir. Faites-vous prescrire un bon critique littéraire.

B dit: à

je n’ai lu que le début et comme tout à coup ça m’a été indigeste, paru plus que méchant, haineux, j’ai laissé tomber.

honneur de blog dit: à

Je viens d’aller rechercher le Pessoa à la bibliothèque.C.

Parlons littérature sur un blog littéraire, enfin! 🙂

J J-J dit: à

@ les autres ne sont que du petit personnel de service à qui manquent les codes,

Vous avez les codes, dirfil ?… en tant qu’honorable critique littéraire qui se respecte. Pourriez-vous les leur philer, afin que tout le monde en profite un brin, y compris nos amies Mmes henriette chafoin et pablita escrobar qui n’ont pas l’air d’apprécier les prétendues critiques de leurs maries pelles poix.
Warf, et on nous reparle de l’hubris zol, CT-lol !

Clopine dit: à

Ben oui. J’aime la littérature. Notez que j’ai du mérite : car si l’on en croit les erdéliens, la littérature, elle, ne m’aime pas. Du moins, si l’on en croit les erdéliens qui s’en croient les dépositaires. Heureusement que ce ne sont que les membres (pour la plupart masculins, youpi) d’un petit club fermé, voire bouché à l’émeri.

Or, quand on sait que la littérature peut sauver la vie, et qu’elle sauve la mienne, du coup, ça relativise !

(le bouquin de Pessoa, sur ma table de nuit, devient lourd et pesant comme une menace. Je ne crois pas, hélas, qu’il pourra m’apaiser, au contraire. )

Chantal dit: à

♥ ♫ ♥ ♫ ║¤ ¤ ║ ♫ ♥ ♫ ♫╚ ═ ═ ═ ═ ═ ╝ ♫ ♫ ..* ‘¨)…. • ‘¯. ¨ * • ♫’) ¸. • ♫ * ¨)

et alii dit: à

S’appuyant sur son expérience personnelle (il n’a jamais ouvert Ulysse de Joyce et il ne se prive pas d’exprimer son opinion), Pierre Bayard se veut didactique, et montre les différentes manières de ne pas lire un ouvrage et d’en parler néanmoins, qu’il s’agisse des livres que l’on ne connaît pas, que l’on a parcourus, sur libération

J J-J dit: à

Bravo jzmn, vous devez être fier de faire ainsi la Nik à Talope, ma masseuse. Hélas, nous n’irons pas vous écouter en tant que propulsé sur le facebook, t d’ne car nous ne sommes pas vraiment votre ami, et de deux car vous avez déjà épuisé tous les sujets afférents sur cette chaine et la vôtre en accès libre. Bon courage, ce faisant !
Attention, le métier de « critique » a ses exigences parait-il… Jusqu’à présent, vous n’étiez qu’un amateur féru et neutre, à ce que nous en avions compris. Il va vous falloir devenir plus partial, sinon, à qui bon ?

Jazzi dit: à

Passou devait rédiger la préface des Pamphlets de Céline, déprogrammés chez Gallimard, hélas !
Les quelques extraits que j’en ai lu étaient formellement brillants…

Jazzi dit: à

Nourri de cinéma depuis la plus tendre enfance, je ne prétends pas au métier de « critique » cinématographique, JJJ.

J J-J dit: à

@ Je ne suis pas là pour ça.
Moi non plus, du reste. Mais pourquoi êtes-vous là ?… Votre présence intrigue l’herdélie depuis longtemps. Serait-ce pour « commenter » PA, commentant Mobybloume, ou quoi d’autre ?… faire la boue aux marie-salopes ? 😉

Chantal dit: à

Vivre, Le compte à rebours de Boualem Sansal
Un futur étouffé par le passé
13 FÉVRIER 2024
PAR LAURA LIEVENS
TEMPS DE LECTURE : 7 MINUTES

Publié en janvier 2024 chez Gallimard, le nouveau roman de Boualem Sansal, Vivre, Le compte à rebours, risque de vous faire manquer d’air. Paolo fait partie d’un groupe, les Appelés, qui trouveront refuge dans un vaisseau extraterrestre afin de fuir la planète Terre qui, dans 780 jours, connaîtra sa destruction. En utilisant le thème récurrent de la fin de notre monde sur Terre, Boualem Sansal pointe du doigt les maux qu’il perçoit de notre société contemporaine. Prenez une grande inspiration avant de vous plonger entre ces lignes.
Êtes-vous déjà tombé·e sur de vieux ouvrages de science-fiction ? Je ne parle pas des rééditions au poil soyeux qui poussent des soupirs d’aise dans les rayons des librairies, mais plutôt de ces livres aux couvertures usées, voire au goût douteux. Ces livres qui attendent patiemment sur les étagères des magasins de livres de seconde main. En lisant leurs lignes, vous pouvez vous promener dans les imaginaires du futur d’un temps passé : comment les écrivain·es des années 1950 imaginaient notre quotidien ? À coup de monades urbaines, de machines sentientes ou de colonisation spatiale ? Et aujourd’hui, que reste-t-il de ces imaginaires passés ? Penchons-nous sur le nouveau roman Vivre, Le compte à rebours de Boualem Sansal, publié chez Gallimard en janvier 2024, qui m’a laissé un étrange goût de passé dans la bouche.

Dans Vivre, Le compte à rebours, nous suivons Paolo, enseignant de mathématiques à l’université, qui a fait un rêve étrange : dans 780 jours, la vie des humains prendra fin sur Terre. Il fait partie des Appelés, un groupe de personnes choisies par une entité extraterrestre qui leur enverra, à la fin de ce compte à rebours, un immense vaisseau spatial pour quitter la planète en toute sécurité. Pertubré par ce rêve étrange, Paolo rencontre par un heureux hasard un autre Appelé, Jason. Ensemble, ils vont enquêter sur l’existence d’autres d’entre eux et se pencher sur la douloureuse tâche qui leur a été confiée : choisir qui des humains non-Appelés (les Élus) partiront avec eux dans ce vaisseau, ne pouvant contenir que la moitié de la population mondiale actuelle.

« On voit mal un peuple pratiquant une langue brutale dans ses intonations et vulgaire dans ses respirations énoncer de grands principes de convivialité et de modération, mais pourquoi pas. L’âne braie horriblement et pendule si vulgairement du manche à casser des glands mais il est le plus délicieux des animaux. »

Boualem Sansal, écrivain algérien de langue française, est connu pour ses romans très critiques envers le pouvoir algérien (Le Serment des barbares publié en 1999), ainsi qu’envers l’islamisme et sa présence en Occident. Il s’était déjà essayé à la science-fiction avec son roman 2084, grand prix du roman de l’Académie française de 2015, pastiche du 1984 d’Orwell. Cette fois-ci, il s’est engouffré à nouveau dans cette voie avec Vivre, Le compte à rebours et l’issue est malheureusement loin d’être une réussite.

L’auteur emprunte un thème classique de la science-fiction qui infuse maintenant la littérature blanche depuis plusieurs années : la fin de notre Terre. Alors, si dans l’obscure nouvelle de 1953 « One in three hundred » de l’auteur écossais J.T. MacIntosh (dont l’histoire est fort similaire au roman de Sansal), la question climatique ne se posait pas encore, elle est pourtant sur toutes les lèvres en 2024. On se retrouve ainsi face à deux auteurs qui, à 70 ans d’écart, traitent de l’exact même thème tout en évacuant la question de l’habitabilité de la planète. Alors, quel est le propos de ce nouveau roman ?

Si l’auteur s’empare de ce thème si utilisé, c’est principalement pour servir de squelette sur lequel son narrateur, Paolo, vient greffer tous les maux de notre monde : la bureaucratie européenne, l’écriture inclusive, le « woke américain », les conséquences du « corona chinois », la dégradation de la société occidentale, sans parler des religions. Tout nouveau personnage qui entre dans le récit est l’occasion pour l’auteur de noircir des pages de clichés liés à quelque sujet polémique que ce soit, si bien que l’intrigue patine. Malgré le temps qui défile, rapprochant toujours plus les protagonistes du jour J, aucune sensation d’oppression ne vient de ce compte à rebours, tant nous sommes noyé·es sous le discours manichéen du personnage principal. Le mépris qui transpire de ses propos est lassant et n’apporte rien à la trame narrative, hormis l’envie de refermer le roman d’un coup sec.

« Autre jolie nouvelle à noter : j’ai désamorcé le procès en racisme blanc qui m’était intenté en publiant une lettre dans L’Etudiantéclairé.fr, le journal en ligne des étudiants de l’université. Elle a fait miracle. De proscrit promis à la charrette elle a fait de moi le wokiste de l’année, le meilleur Blanc anti-Blancs qui soit et le champion de l’écriture inclusive. […] C’était pompeux à souhait, et un brin collabo, mais les wokistes adorent se battre la coulpe devant leur miroir pour mieux se vomir. Ne pas les contrarier, il faut au contraire les pousser au ridicule qui tue. »

Boualem Sansal dépeint notre société, et son humanité, comme une fange dans laquelle s’ébattent les restes épars d’une civilisation en morceaux, tout cela à coup de stéréotypes assez simplistes. Entre Jason, l’américain entièrement voué à son travail et qui consomme du Coca-cola, Samuel, le survivaliste vegan qui « boit de l’eau de source à la source et pas de l’eau morte du robinet ou prisonnière d’une bouteille en plastique recyclé » et Camille Mo, l’universitaire woke mais sympa, chaque stéréotype est bien rangé dans sa boite et moqué au passage. Le propos de l’auteur dérape à de nombreuses reprises et atteint son point culminant lorsque les Appelés choisissent les Élus qui pourront monter dans le vaisseau avec eux, car « C’[est] l’occasion d’un grand ménage de printemps ».

« À eux seuls, les Chinois (1,4 milliard d’habitants), les Indiens (1,4 milliard), les musulmans (1,8 milliard), les Africains (1,3 milliard) rempliraient le vaisseau à ras bord, qu’avec leur merveilleuse natalité ils exploseront à la prochaine nidification. Ils accaparent déjà 75% de la population mondiale, estimée à 7,8 milliards. Combien d’Élus parmi eux ? Pas beaucoup, je le crains pour eux. »

C’est en apnée que j’ai lu ces 234 pages, reprenant mon souffle à quelques reprises afin de ne pas me noyer sous les vagues de mépris. Durant la lecture, je ne savais plus si j’étais face à un roman futuriste ou face au feed d’un quelconque réseau social rempli de publications réactionnaires et complotistes. Il m’aurait suffit d’allumer une chaîne d’info en continu pour être abreuvée des exacts mêmes discours.

« […] en France, on se dit tous Français mais personne ne sait plus pourquoi nous le sommes et en vertu de quoi nous le restons alors que notre pays a virtuellement disparu de la carte, avalé par l’Europe, l’Afrique, l’Algérie, la Chine, le Qatar. »

Face à de tels conflits, il y a effectivement la tentation de partir loin à bord d’un vaisseau fantasmé. Et c’est dommage de s’emparer ainsi du genre de la science-fiction pour porter un tel discours sur notre société, à coup de clins d’œil appuyés à un·e lecteur·rice qui serait incapable de saisir la moindre subtilité. Il est difficile de lire ce roman autrement qu’une fuite en avant stérile où l’imaginaire fait du surplace. Alors que la science-fiction est ce genre de tous les possibles, n’est-il pas plus porteur d’aiguiser nos mots pour renouveler nos manières de vivre ? Car je doute fort qu’une entité extraterrestre vienne nous extraire de notre triste sort, et il faudra donc faire avec la complexité du monde et de ses habitant·es, les pieds bien sur Terre.

Jazzi dit: à

Pessoa, toujours très utile pour visiter Lisbonne :

FERNANDO PESSOA

Lisbonne revisitée

Tel Virgile conduisant Dante, épouvanté, jusqu’aux derniers cercles de l’Enfer, donnons en toute confiance notre main au chantre de Lisbonne pour une découverte enchantée des places et rues de la ville chère à son cœur ! Pour cela, et suivant son conseil, nous serions idéalement arrivés par la mer et nous serions engouffrés dans l’embouchure du Tage, admirant au passage la tour de Belém : « à mesure que le bateau avance, le fleuve devient étroit, mais c’est pour bientôt s’élargir de nouveau et former l’un des plus vastes ports naturels du monde, où peuvent venir s’ancrer à l’aise les flottes les plus importantes. Alors, à main gauche, les myriades de maisons agglutinent leurs vives couleurs sur les collines. Et voilà Lisbonne. » Parvenus à quai, notre accorte guide nous accueille. 

« Nous allons à présent prier le touriste de nous suivre. Nous lui servirons de cicérone et sillonnerons la capitale en sa compagnie, veillant à lui signaler les monuments, les jardins publics, les édifices les plus remarquables, les musées, bref, tout ce qui vaut la peine d’être vu dans cette cité merveilleuse qu’est Lisbonne. (…)
Nous atteignons à présent la plus grande des places de Lisbonne, la Praça do Comércio (place du Commerce), anciennement Terreiro do Paço (esplanade du Palais), nom que l’on utilise encore communément ; c’est la place que les Anglais connaissent sous le nom de « Black Horse Square » (place du Cheval-Noir), et c’est l’une des plus vastes du monde. Elle est parfaitement carrée, bordée sur trois côtés par des édifices d’aspect uniforme, ornés de hautes arcades en pierre. Tous les principaux services publics y sont installés (…). Le quatrième côté, dit aussi « Côté Sud », est bordé par le Tage, qui à cet endroit est très large et toujours fourmillant d’embarcations. Au centre de la place s’élève la statue équestre en bronze du roi Joseph 1er, une œuvre splendide de Joaquim Machado de Castro, coulée d’un seul tenant au Portugal, en 1774. Elle mesure quatorze mètres de haut. Son piédestal est orné de sculptures magnifiques retraçant la reconstruction de Lisbonne après le grand tremblement de terre de 1755. On distingue un personnage guidant un cheval qui foule des ennemis sous ses sabots, un autre tenant les palmes de la Victoire ; la Renommée fait partie d’un autre groupe, et l’ensemble est des plus remarquables. Outre ces décorations, on peut voir les armes de la famille royale et le portrait du marquis de Pombal, ainsi qu’une allégorie représentant la Générosité du monarque occupée à rebâtir Lisbonne en ruine. Une haute balustrade, fixée à des colonnes, entoure ce monument auquel on accède par des degrés de marbre.
Au nord de la place, face au fleuve, il y a trois rues parallèles ; celle du milieu passe sous un magnifique arc de triomphe aux imposantes dimensions, qui est indubitablement l’un des plus grands d’Europe. Il porte la date de 1873, mais a été conçu par Verissimo José da Costa, et sa construction a commencé en 1755. Le groupe allégorique qui le surmonte, sculpté par Calmels, personnifie la Gloire couronnant le Génie et le Courage ; et les personnages allongés qui représentent le Tage et le Douro, ainsi que les statues de Nuno Alvarez, Viriato, Pombal et Vasco de Gama, sont l’œuvre du sculpteur Vitor Bastos. (…)
De la place du Commerce, nous pouvons gagner le centre de la ville par n’importe laquelle des trois rues qui remontent vers le nord – la Rua do Ouro (rue de l’Or) sur la gauche, la Rua Augusta (en passant sous l’arc de triomphe) au milieu, et la Rua da Prata (rue de l’Argent) sur la droite. Choisissons donc la rue de l’Or qui en raison de son importance commerciale, est la principale artère de la cité. Elle est bordée de nombreuses banques, de restaurants et de boutiques de toutes sortes, dont beaucoup, on le découvrira, surtout vers l’extrémité la plus proche de la place, ne le cèdent en rien à celles de Paris sous le rapport du luxe.
Tout près de la place du Commerce, sur la gauche en remontant la rue de l’Or, se trouve l’ascenseur de Santa Justa, ainsi nommé parce que la rue transversale dans laquelle il a été construit s’appelle la Rua de Santa Justa. C’est l’une des « curiosités » de Lisbonne, et il suscite immanquablement l’admiration des touristes du monde entier. Il a été créé par un ingénieur français, Raoul Mesnier, à qui l’on doit d’autres projets forts intéressants. Cet ascenseur est entièrement bâti en fer, mais il est tout à fait caractéristique, léger et sûr. Il a deux cabines qui marchent à l’électricité. Il dessert le Largo Campo, où se dressent les ruines de l’église du Carmo, désormais transformée en musée archéologique. Il faut une autorisation pour monter tout en haut, au-dessus du niveau où l’ascenseur lui-même s’arrête ; on découvre de là un superbe panorama de la ville entière et du fleuve. (…)
Nous avons à présent atteint la Praça de Dom Pedro IV (place Pierre-IV), que les autochtones appellent communément Rocio ou Rossio. Ce vaste quadrilatère bordé sur tous côtés, à l’exception du côté nord, par des édifices dans le style de Pombal, est le centre principal de Lisbonne, puisque toutes les lignes de transport y passent. En son milieu s’élève la statue du roi Pierre IV, qui date de I87O ; elle a été sculptée par Elias Robert d’après un projet de Davioud. »

(« Lisbonne », traduit de l’anglais par Béatrice Vierne, Anatolia éditions et 10-18, 1995.)

Fernando Pessoa avait conçu le projet d’un ensemble de guides sur le Portugal, intitulé « Tout sur le Portugal » dont seul ce guide fut mené à bien. Écrit en anglais autour de 1925, cet ouvrage, sous-titré Ce que le touriste doit voir conserve une étonnante actualité. Le lecteur pourra aisément l’expérimenter sur place et découvrir avec concision et clarté l’essentiel du patrimoine lisboète. Ce livre a été découvert et publié pour la première fois à Lisbonne en 1992. A part quelques changements d’affectations de bâtiments ou de musées, il est une mine d’érudition. Ville montueuse se déployant sur sept collines, Lisbonne se visite surtout à pied.

J J-J dit: à

♥ ♫ ♥ ♫ ║¤ ¤ ║ ♫ ♥ ♫ ♫╚ ═ ═ ═ ═ ═ ╝ ♫ ♫ ..* ‘¨)…. • ‘¯. ¨ * • ♫’) ¸. • ♫ * ¨)

c’est la dernière portée de la 104e symphonie londonienne, RM, hélas coupée par Joseph en son temps pour cause de langueur outre-quiévrainne. Dommage, elle était si ravissante et primesautière !

Bolibongo dit: à

Jazzi dit: à

Je viens d’être propulsé « contributeur star »

C’est une médaille en chocolat numérique Jazzi. Vous faites le faux naïf?
Sur fb, on est super fan, c’est plus modeste et sympa mais croquignolet par robot interposé.
Une .ouille quoi.

Jazzi dit: à

« Les quelques extraits que j’en ai lu étaient formellement brillants… »

des Pamphlets pas de la préface à Passou !

x dit: à

Chantal, j’y avais pensé aussi. Comme s’il s’était inspiré de Barbey, et avait recyclé la nouvelle au masculin — La vengeance d’un homme. Diabolique 2.0, infliger la souillure en guise de vengeance, mais sur le corps de l’autre — ce qui change tout.

Bolibongo dit: à

♥ ♫ ♥ ♫ ║¤ ¤ ║ ♫ ♥ ♫ ♫╚ ═ ═ ═ ═ ═ ╝ ♫ ♫ ..* ‘¨)…. • ‘¯. ¨ * • ♫’) ¸. • ♫ * ¨)

C’est un air plus que moderne que Chantal chantait à Toufailles.
Toutes voiles dehors! 🙂

Rosanette dit: à

Soyons clairs
dire d’un évènement qu’il est un fait divers et non un fait de société, ce n’est pas en minimiser la gravité ou méconnaître la souffrance des victimes lorsque il s’agit de crimes ou autres violences; , c’est refuser à l’évènement le statut d’expression des valeurs, estimables ou haïssables ,qui animent une société
l’affaire de Razan n’est qu’un fait divers , cela n’empêche pas la reconnaissance horrifiée du calvaire qu’a vécu madame Pelicot et l’empathie ,associée a un immense respect ,qu’il suscite de notre part;
Qu’un homme drogue sa femme légitime pour la rendre inconsciente et en faire l’instrument non consentant de jeux libertins , c’est le caractère inouï de cette transgression qui en fait un fait divers particulièrement choquant t.
Mais en quoi serait il l’expression d’une culture patriarcale oppressive des femmes , peut-être inotre société en est elle imprégnée, mais cela i n’a rien a voir en cette affaire ;
D’ailleurs n’y a -t-il pas une contradiction entre l’a conception patriarcale du lien conjugal avec l’exclusivité » dominatrice » et jalouse qu’il suppose et le fait de livrer son épouse aux tripotages d’une myriade d’inconnus et d’en tirer des jouissances voyeuses .
Encore le clou mais je m’en fiche ;
Le caractère criminel du comportement du mari la souffrance et la dignité de la victime ne justifientpas qu’on fasse de ce fait divers quelle qu’en soit l’horreur un fait de société
Certes es choses ne sont pas toujours aussi claires et il est d’autres cas où la distinction entre simple fait divers et fait de société n’est pas évidente
Ainsi dans le cas du meurtre de Philippine certains pourraient considérer qu’il n’y a pas là un meurtre ordinaire , donc un triste fait divers , mais un fait de société compte tenu du profil du tueur (étranger déjà condamné pour viol OQTF ) et des défaillances administratives qui ont permis son forfait ;pour eux elles ne seraient pas accidentelles mais reléveraient d’une indulgence laxiste installée dans notre société de manière sélective à l’égard de certaines populations

Bolibongo dit: à

En ce qui me concerne, j’ adore Joyce et Pessoa, alors…
Pourquoi se faire du souci?

Jazzi dit: à

Médaille que l’on obtient après 50 000 points, Bolibongo !
Et aussitôt, le premier commentaire qui s’est affiché à la suite de ma dernière contribution sur le film sidéen de Gaël Morel a été une pub sur les capotes Duralex !
Mon destin serait-il d’enrichir les autres, jamais moi ?

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Contributeur-star mes nichons, tiens.

duralex said laisse dit: à

les capotes Duralex !

Vous êtes meilleurs en cinéma qu’ en capote anglaise Jazi! 🙂

Jazzi dit: à

« Soyons clairs »

Pour nous, c’était parfaitement clair Rosanette.
Ce n’est pas auprès de nous qu’il faut vous justifier…

honneur de blog dit: à

Excellent commentaire Rosanette!
Bravo.

Clopine dit: à

Hélas, Rosanette, vous n’y pouvez rien. Quelle que soit votre opinion, le procès des viols de Pelicot est d’ores et déjà un fait de société, non un fait divers.

Avez-vous déjà vu un éboulement de terrain ? (moi, oui.) Et bien, même si un caillou proteste, l’éboulement aura bel et bien lieu.

Le caillou voudrait bien qu’on croit à son honnêteté. Il était fiché, à l’abri, dans son talus. Il en profitait, quelque peu. C’est rassurant, un caillou. C’est à la fois dur, pérenne, à sa place, ça peut même se croire utile, et peut-être l’est-il, et parfois c’est du diamant. (je me souviens de la scène de La Strada et du dialogue entre Gelsomina et le Fou, sur fond, justement, de petit caillou); Et voilà que l’éboulement signifierait que tous les cailloux deviennent de potentiels projectiles ?

Mais pourtant…

Oui, pourtant.

J J-J dit: à

ce n’est pas votre destin, jzman, mais vous êtes hélas « tracé » comme un impénitent queu.tard misogyne sur la toile et depuis longtemps… Donc, ils vous préviennent de jamais sortir sans vous couvrir, m’est avis. Merci Zukerberg, Musk & autres wéwoueye! Bàv,

Jazzi dit: à

Autant Rosanette est convaincante, autant Clopine est confuse !
Il ne suffit pas de crier c’est un fait de société, il faut le prouver…

Clopine dit: à

Ici, on pourrait dire que le talus méritait amplement d’être dévasté par l’éboulement. En tout cas, vu ce qu’il recouvrait… Les souffrances et les tombes…

Nos filles sont plus intelligentes que leurs mères.

Jazzi dit: à

« Contributeur-star mes nichons, tiens. »

Une star n’est pas une starlette, elle ‘expose pas ses nibards, Donna Ricaud-Veyre !

closer dit: à

J’ai lu « Vivre » de Boualem Sansal il y a quelques mois, Chantal. Je n’ai pas été emballé et je n’en ai pas parlé ici. Mais vous le caricaturez grossièrement. Le problème de ce livre est celui de tous les livres qui veulent faire de la science fiction sans en faire vraiment. Il est très difficile d’introduire des éléments de ScFi dans notre réalité tout en restant crédible. BS n’y arrive pas vraiment. Pour que la ScFI soit crédible elle doit être totalement invraisemblable, mais d’une invraisemblance cohérente dans laquelle toutes les pièces s’enchâssent logiquement.
La caricature que vous présentez sur la base de quelques citations est ridicule. Et vous ne pouvez pas demander l’impossible à un algérien réfugié en France…

renato dit: à

Et merde ! Les Wiener !

closer dit: à

Être violée dans son sommeil et ne se rendre compte de rien (c’est du moins ce que l’on nous dit) ou être violée éveillée et égorgée ensuite?

Il n’y a tout simplement pas de commune mesure entre les deux affaires, d’autant moins que l’affaire de la jeune fille est la énième de ce type.

Chantal dit: à

en effet petit x , du Barbey à l’envers c’est dire si le 2.0 va encore nous stupéfier, avant que le chatGPT ne nous dérègle définitivement la caboche, je vais prendre quelques jours pour aller marcher, et sans le guide façon chef scout autoritaire et jaloux que j’ai laissé dans sa pampa à Touffailles, j’ai d’autres projets.
Bien à vos bâtons en Quercy.

Jazzi dit: à

Le plus choquant c’est d’instrumentaliser le cas de Gisèle Pelicot à son propre profit, comme le fait Clopine, en y mêlant les clubs échangistes et autres sauna libertins.

Rosanette dit: à

@clopine
je ne comprends pas votre argumentation ;et même si je comprenais ce que représente le caillou qui échappe a l’éboulement je vous opposerai que « comparaison n’est pas raison .
Si je suis revenue plusieurs fois si lourdement sur ma vision des choses dans l’affaire Pelicot , c’est parce que c’est vous qui vous réclamiez de ce point de vue contre lequel je m’inscrivais en faux et j’espérais vous convaincre
vous êtres cultivée et intelligente et vous savez écrire avec facilité ce que vous voulez dire ;aussi votre determination constante ,voire obsessionnelle à appliquer une grille de lecture féministo-metoo à cette affaire sui generis me surprend

Chantal dit: à

merci closer c’était pour lancer le débat et éclairer ma boussole, je n’ai pas moi-même écrit ce billet si vous êtes un peu attentif, mais j’ai reproduit ici l’article publié sur Karoo.
j’ai été approchée par un de ses amis poète algérien et je me suis pris la tête avec lui car il est trop virulent et en demande d’approbation pour moi.

j’écris pour le moment un texte à propos d’un tableau au musée de Bruges du coup je trie pour me concentrer.

Clopine dit: à

C’est juste ça, « le plus choquant », Jazzi ? Il n’y a vraiment que cela qui vous « choque » ?

Ben merde.

Je remarque juste qu’on emploie le « libertinage » comme « excuse », que ce soit DSK à Lille ou à la barre des accusés de Mazan.

Et quid dans la littérature ? Sade ? Comme un lointain écho, attractif car enrubanné, de Gilles de Rais ? Ben voyons.

Chaloux dit: à

Chantal écrit ? dans son sabir?

Une lumière pour la Belgique …

Chaloux dit: à

C’est la Clopine à la frite…

Phil dit: à

Quel tableau à Bruges, dear Chantal ? Mandez-nous du Rodenbach, pas de la petite bière.

closer dit: à

Je pensais que c’était votre critique personnelle, Chantal (et j’étais admiratif pour son caractère fouillé et complet, tout en étant pas d’accord).
Très joli docu sur Bruges dimanche dernier sur Arte.
Et les sablés D… rue du beurre à Bruxelles? Vous ne m’avez pas répondu si vous les aimiez ou pas…

Clopine dit: à

Oh, Rosanette, vous savez bien que je suis la première à vous reconnaître des qualités qui, hélas, échappent à nombre de commentateurs, ici. Des mecs, veux-je dire. Vous, au moins, en appelez à la raison. (permettez-moi de dire que je ressens comme de la haine qui accompagne mes commentaires ici, de la part de certains. )

Cependant, là, de la même manière que vous ne pouvez pas me suivre, je ne peux pas vous suivre non plus.

IL faut parfois avouer sa défaite : on a beau se tendre la main, (un peu comme dieu et Adam à la Sixtine), il y a quelques petits centimètres qui empêchent les doigts de se toucher.

Ca doit être une de cette peau qui recouvre nos phalanges… Ou, excusez-moi de le dire, de classe sociale.

M’enfin, vous, au moins, n’êtes jamais insultante. Je vous en suis reconnaissante.

puck dit: à

malgré toutes les abus et les atrocités commises par les hommes sur les femmes, il reste encore quelques histoires qui illuminent notre monde et démontrent que les relations entre hommes et femmes ne sont pas que délétères.

je veux bien sûr parler de cette merveilleuse rencontre entre 2 immenses personnages de notre époque : un homme qui est probablement le plus grand génie du 21è siècles et une femme politique qui sait encore le sens du mot intégrité et de la défense des intérêts du pays qu’elle aime le plus : le sien !

je veux bien sûr parler de cette merveilleuse rencontre à la soirée de l’Atlantic Council entre Giorgia Meloni et Elon Musk !

est-ce le début d’une grande histoire d’amour ?
en tout cas des phrases comme « elle est encore plus belle à l’intérieur que de l’extérieur » laisse supposer que oui !

Ils ont passé la soirée à leur table, côté à côté, se désintéressant du vacarme extérieur, elle n’avait que d’yeux pour lui et lui pour elle.

Quand il lui remit son prix d’honneur elle s’est autorisée une légère caresse sur son visage devant un public ébloui…

je pense que bientôt nous verrons en Italie, sans doute dans la région de Modena, les plus grosses usines Tesla, et pourquoi pas bientôt un voyage interstellaire, dans une fusée SpaceX pour nos deux tourtereaux à l’occasion de leur voyage de noces à travers les étoiles où ils pourront contempler notre monde de si loin…

voilà ! comme quoi il n’y a pas que des histoires glauques !

Chantal dit: à

oui c’est bon les sablés de chez Dandoy closer, je vais peut-être m’en prendre quelques uns tout à l’heure en allant au Palace voir le film Langue étrangère.

@ Phil, je travaille sur l’histoire mystérieuse des deux portraits de Sylvie de la Rue, il y en a un d’elle jeune fille à Lisbonne et un autre d’elle plus âgée qui est à Bruges.

https://www.museabrugge.be/fr/collection/work/id/0000_GRO0105_I

renato dit: à

Le 26 septembre 1969, les Beatles ont sorti Abbey Road, leur onzième album studio. Il s’agit techniquement de leur dernier album, car l’album suivant, Let It Be, contient des morceaux enregistrés en janvier 1969.
Abbey Road est le plus vendu des albums des Beatles.

https://i.ebayimg.com/images/g/M3AAAOSwLMxfWkCv/s-l1600.jpg

Clopine dit: à

… Il y avait un auteur bien oublié, Roger Vaillant, qui explorait un peu cette impossibilité du dialogue entre dominés en dominants. Je me souviens de « Beau Masque ».

Bon, d’accord, il était « communiste ». Je sais déjà qu’employer ce mot, c’est comme boucher à tout jamais les bouches d’aération : les cerveaux se bloquent, dirait-on. Et pourtant, la lutte anticapitaliste d’aujourd’hui, si souterraine soit-elle, est à mon sens la seule issue. Pour pouvoir respirer.

puck dit: à

l’hyper médiatisation de l’affaire de Mazan met encore plus la lumière sur l’omerta qui entoure l’affaire Epstein !

pourquoi des types comme Clinton, Woody Allen, Bill Gates etc.. qui ont participé à ces soirées pour abuser de filles qui n’étaient encore que des enfants ?

Nous sommes victimes des médias !

parce que les médias braquent nos regards sur ce que l’on doit voir et les détournent de ce qui resté caché !

je veux bien que ces types soient maintenant devant un tribunal mais il faut que Clinton, Allen, Gates et tous les autres y soient aussi !

s’il s’agissait de Trump je n’imagine même pas le ramdam que cela causerait.

mais là ce sont des démcrates, donc des amis des journalistes et des médias, et donc ces gens peuvent être tranquilles personne ne viendra les chercher.

d’autant que le seul qui pouvait témoigner s’est comme par hasard pendu dans sa cellule…

Marie Sasseur dit: à

La défaillance d’une administration serait un fait de société . Lol.

Le viol et l’assassinat de cette jeune femme par un criminel multi récidiviste en situation irréguliere sur le territoire français est un alibi ? pour ce monsieur tout le monde, monsieur banal, bien de chez vous ? qui viole, comme 80 autres une une femme droguee par son mari et sur proposition de ce dernier. Beaucoup d’époused de ces violeurs défendent leur conjoint, faut pas trop s’etonner de réactions un peu borderline sur ce blog.

Clopine dit: à

Renato, merci pour le lien et… Suis-je la seule à, quand je vois cette photo des Beatles, me dire que John Lennon était un lion ? Il en avait tellement tout l’air… Les trois autres suivent… On attend Yoko, clairement.

Jazzi dit: à

« Clopine dit: à
Certes, Dominique Pelicot importe peu, à mon sens. Je suis beaucoup plus curieuse des 50 autres inculpés. »

Et ça vient nous reprocher notre soi-disant manque d’empathie pour la victime !

Marie Sasseur dit: à

@les autres ne sont que du petit personnel de service à qui manquent les codes

T’inquiète Passou a craqué les codes, et nous avec, des crypto’antisémites comme le philopède , lequel n’a pas lu la réception critique de lectrices du docteur maboul , dans le  » jus » de l’époque , c’est très drôle. Encore plus drôles que la critique de  » l’agent forestier « .
Elles ne s’en laissaient pas conter, surtout pas par un valet de ferme.

Clopine dit: à

???

Là, c’est n’importe quoi. Ca fait une semaine que je tente d’alerter ce blog sur un truc qui, à mon sens, va être sinon un tournant, du moins un palier majeur dans la lutte féministe. A savoir un procès où, pour une fois, on ne va pas pouvoir reprocher à la plaignante :
-d’être une menteuse
-de l’avoir bien cherché
-de n’avoir pas subi des séquelles indélébiles, alors bon hein ?
-de n’avoir pas de preuves.

Mais se réjouir que ce procès devienne un fait de société, ce serait ne pas être empathique avec la victime qui vient demander réparation ? Comment ne pourrais-je pas vibrer à la douleur de cette femme, qui a vu un jour, convoquée à un commissariat, les plus de mille vidéos des viols dont elle était victime « à l’insu de son plein gré » ? Alors que les avocats de la défense vont justement insinuer que « son plein gré », c’est l’excuse des accusés ?

C’est une telle torture morale, affective, sociale et ontologique que celle qui accable cette femme qu’on se demande vraiment où elle trouve la force d’être debout, et droite, dans le monde explosé qui est désormais le sien.

Et cela témoigne d’ une telle foi envers notre monde collectif, auquel, au travers de la loi, elle demande à ce que la justice s’exerce, que j’en ai, et c’est pas pour rire, les larmes aux yeux. Moi, j’ai beaucoup moins confiance qu’elle dans la justice. D’où ma lâcheté.

Clopine dit: à

Gisèle Pelicot dit « je comprends pourquoi les femmes ne portent pas plainte ».

BEN OUI.

Clopine dit: à

Peut-être trouve-t-elle la force dans le regard de sa fille… Et dans les applaudissements qui l’accompagnent désormais, quand elle entre dans la cour de justice. Bon sang, je suis trop loin, mais franchement, moi aussi je l’applaudis, moi aussi je voudrais être là, à chaque fois qu’elle pénètre dans cette salle où elle côtoie, pratiquement genoux contre genoux, ses violeurs. Faudrait que tous les jours, il y ait de plus en plus de monde pour l’applaudir. Jusqu’à déborder dans les rues, dans les villes, dans les campagnes, et partout sur la planète.

Clopine dit: à

Parce que, quand une femme porte plainte, elle devient bizarrement l’accusée. Je dis ça ici, je sais que c’est comme pisser dans le violon complaisant de la domination.

Marie Sasseur dit: à

La conséquence sociale de cette affaire Pélicot sera comme déjà évoqué par certaines personnalités, le consentement.
Autant vous le dire tout de suite, cette forme d’elopement n’a rien à voir avec le yes de Molly. 😁

Clopine dit: à

Dire à Jazzi que je fais la différence entre Dominique Pélicot et Gisèle Pélicot. Je ne vois pas d’autre explication à son commentaire, à savoir qu’il a confondu les deux, sinon c’est VRAIMENT à gerber.

Clopine dit: à

Où alors Dominique Pélicot est une victime, est la victime ? C’est carrément pas possible, ça !

Clopine dit: à

Et oui, si je suis d’accord avec Rosanette pour en appeler à la raison, d’ailleurs je ne fais que ça, moi aussi je n’ai que mes faibles (par rapport aux siennes) capacités à en appeler à la raison pour tenter de comprendre ce qui arrive là, l’émotion me submerge pourtant.

Et pourquoi cela serait-il incompatible ? Pourquoi l’histoire atroce de Gisèle Pélicot pourrait ne pas nous aider, si on se met un tant soit peu « à sa place », à comprendre notre monde ? La raison seule ne peut rien. Je crois que toutes les jeunes filles, les jeunes femmes, qui depuis me-too tentent de faire changer le monde, le font depuis justement ce qu’elles ressentent, ont ressenti, ont subi, de la violence masculine, et depuis la douleur qui en résulte. Nous devons nous appuyer sur ces deux jambes : l’émotion et la raison. Sinon, on chancelle.

Clopine dit: à

Mais l’émotion, ici… Tartempion.

vadeboncoeur dit: à

Mais l’émotion, ici…

Rien de plus subjectif, aléatoire, injuste de parti pris que l’émotion!

Clopine dit: à

Et rien de plus essentiel à l’être humain.

Clopine dit: à

Sinon, pourquoi lisez-vous tous des livres, ce qui nous rassemble ici ?

Phil dit: à

Merci Chantal, ne connais pas ce tableau, vous ranimez Bruges. Belle rénovation du Palace, conseillez de racheter un projecteur 35mm, il fait éduquer les numérisés tatoués.
A vous l’affaire pélican, avec la folle de sasseur dans le bec.

Marie Sasseur dit: à

Le philopède a tôt fait de repartir la queue basse, chacun sa sortie.

puck dit: à

et quelle est la chanson des Beatles la plus écoutée sur Spotify ?
indice 1 : elle est sur ce disque Abbey Road.
indice 2 : c’est une des 2 non écrites pas le couple Lennon McCartney
indice 3 : dans le titre on trouve les mots « here », « comes », « the » et « sun »

alors ? une idée ?
avec tous ces indices même des nuls comme vous peuvent trouver…

D. dit: à

Puck, aimes-tu les endives au jambon gratinées à la sauce Béchamel ? J’en fait d’excellentes à Chaville, et je me suis dit que je pourrais t’inviter toi et Paul Edel.

D. dit: à

Pas toi, Langoncet. Tu le mérites pas avec ton Dylan.

D. dit: à

De l’inconvénient des victimes trop bourgeoises chez les féministes bornées ?

Excellent.

D. dit: à

J’aimerais bien savoir pourquoi quand une Belge débarque ici avec des commentaires à peine belges, on la regarde comme une personne très exotique bourrée de frites et de gaufres. Alors qu’on se bourre de frites et de gaufres tout autant juste à côté en France. Ceci montrant d’ailleurs que la Belgique aurait dû être un département français. Ce qui est facilement rattrapable.

puck dit: à

à noter que dans la chanson « here comes the sun » George Harrison a utilisé le premier modèle de synthétiseur : le Moog (du nom de son inventeur).
c’est ce qui donne cette impression qu’il utilise un instrument indien genre « sitar ».
à noter que les Beatles ont déjà commencé à utiliser ce synthétiseur dans Revolver (Dr Hammer ?)

puck dit: à

D. il faut attendre un peu quand les flamands commenceront à bombarder les francophones, ce qui à mon avis ne saurait tarder, alors là la France pourra récupérer les oblasts belges francophones.

en plus ce serait super facile à faire : il suffit de manipuler des nationalistes flamands (on en trouve des pleins camions à Louvain) et les pousser à faire une révolution, il suffit de trouver une jolie couleur genre « révolution jaune », en plus le jaune c’est la couleur des frites.

et hop ! en voiture Simone !

Jean Langoncet dit: à

(ah, le genre « sitar » … salut salut les entomologistes)

puck dit: à

Jeannot fait pas le malin je suis sûr que tu pensais que George Harrison joue du sitar dans here comes the sun.

comment je le sais ? la réponse est simple : la plupart des imbéciles le pensent.

puck dit: à

D. tu penses pas qu’on pourrait faire la même chose avec la Suisse ?

parait que notre déficit budgétaire est supérieur à 6%.

si on récupère les oblasts francophone suisses, qui entre parenthèses appartiennent à la France, on peut diminuer notre déficit de moitié sans augmenter les impôts !

puck dit: à

D. et si la France récupère l’oblast francophone du Luxembourg (qui doit correspondre à la totalité de ce petit département) alors là fini le déficit ! la France redevient un pays rentable et là on diminue les impôts et l’âge de la retraite à 50 ans !

c’est des solutions faciles.

en plus je suis sûr que quand notre président dit que l’Ukraine peut être un exemple pour d’autres pays il pense à la France.

avec le Donbass les russes ont récupéré 3 mille milliards de matières premières !

c’est pour ça que les autres sont aussi jaloux.

même les allemands ont dit que si c’est comme ça c’était fini avec la voiture électrique : sûr qu’ils ont vu tout le lithium du Donbass leur passer sous le nez : maintenant il va falloir qu’il l’achète aux russes.

renato dit: à

Les Doors avaient utilisé le synthétiseur Moog dans Strange Days, leur deuxième album studio, sorti le 25 septembre 1967.

Jean Langoncet dit: à

@puck dit: à
Jeannot fait pas le malin je suis sûr que tu pensais que George Harrison joue du sitar dans here comes the sun.

Tu connais la formule : « je parle pas aux cons ça les instruit » ; elle s’applique particulièrement aux foutriquets qui prétendent s’affranchir de leurs limites avec l’IA, comme ça, en tapotant sur un clavier

D. dit: à

Oui, Suisse, Belgique, Luxembourg et tout le bazar. Évidemment. N’importe quelle intelligence artificielle politiquement incorrecte l’aurait trouvé en deux tours et demi d’algorythme.

D. dit: à

Faut juste être rapide et sans scrupule. Ça on sait pas faire. Depuis Napoléon on sait pu.

Rosanette dit: à

@clopine
Ce post est encore pour vous
Je reviens vers vous car j’ai l’impression vous mélangez beaucoup de choses au point de dire des choses justes mais étrangères au sujet de cette affaire de mœurs, en cours de jugement ;
Je veux m’en expliquer, et essayer de me faire comprendre, car je ne pense pas ,comme vous le suggerez que notre divergence de point de vue sur ce sujet relèverait d’une fatalité d’ordre social (sic)
A mes yeux le libertinage entre personnes de sexe divers et consentantes, qui s’y livrent de manière volontaire et délibérée, parce que cela leur plait ,ne saurait appeler de réprobation morale ou sociale .Et c’est tout l’honneur nos sociétés de s’être en général, débarrassées sur ces sujets d’une lecture peccamineuse, et d’avoir renoncé à toute culpabilisation de ces comportements .
Mais il est vrai aussi , que dans ces jeux libertins comme dans les relations sexuelles plus classiques ,le rapport entre les sexes est souvent asymétrique ,les partenaires féminins étant perçus comme des objets de plaisir soumis aux exigences de mâles ; Pour certains hommes cette économie inégalitaire de leur relation avec les femmes , qui depasse d’ailleurs le domaine de la vie sexuelle, relève de l’ordre normal des choses , et appelle donc une indulgence amusée pour tout comportement viril, inconvenant, agressif ou violent. Ce sont des gens, comme l’avait dit Jean Francois Kahn en les stigmatisant , qui ne comprenaient pas l’inculpation de Strauss-Kahn, alors qu’il n’avait fait, comme tant d’autres, que « culbuter une boniche »
Et sur ce terrain je vous suis totalement dans votre aspiration au changement de ces mentalités partout où cette posture machiste a la vie dure, là où l’inconscient collectif marqué par des siècles de domination masculine a confusément intériorisé dans les esprits l’idée d’un de droit de cuissage irresponsable des mâles
Cela c’est bien l’expression une sensibilité et d’une morale patriarcales. Et en s’y attaquant tant le combat féministe traditionnel que Metoo ont soulevé un vrai lièvre et, en le dénonçant, ils ont fait œuvre utile dans le sens du changement des mentalités. Bref ce qui subsiste de partiarcat dans notre societé et évidemment ce qui continue à triompher ailleurs (par exemple en Afghanistan) mérite indignation engagement militant
Mais quel rapport avec la sordide affaire qui est jugée à Mazan ?
En effet ,si on observe le déroulement procès de Mazan, on a le sentiment que loin d’illustrer le machisme de notre societé, il laisse au contraire percevoir une évolution rassurante des mentalités dans le bon sens
En effet la femme qui a subi ces outrages avilissants est plainte et respectée ; c’est un proces où, comme vous l’ecrivez «
pour une fois, on ne va pas pouvoir reprocher à la plaignante
-d’être une menteuse
-de l’avoir bien cherché
-de n’avoir pas subi des séquelles indélébiles, alors bon hein ?
-de n’avoir pas de preuves »
De plus les gogos, qui se sont laissés recruter pour une expérience coquine originale sur ce site spécialisé , comparaissent non comme témoins mais comme inculpés et seront condamnés, alors qu’ils se voient sans doute, et que d’aucuns les voient, comme d’innocents clients d’une officine libertine, leur proposant un produit feminin rare .
Aussi ,de manière paradoxale, , c’est peut-être l’évolution des mentalités dont témoigne le déroulement de ce procès , qui pourrait constituer un fait de société , dans la mesure où il révèlerait chez nous certaine obsolescence des préjugés machistes

honneur de blog dit: à

Bravo pour la clarté de votre développement Rosanette!
Et merci.

Jean Langoncet dit: à

(de la moraline pour toutes et tous à la charia pour les mêmes ; les petites graines sont plantées en république comme les bombes pleuvent sur gaza et autres territoires occupés : en bon ordre)

vadeboncoeur dit: à

Pessoa

Lorsque viendra le printemps,
si je suis déjà mort,
les fleurs fleuriront de la même manière
et les arbres ne seront pas moins verts qu’au printemps passé.
La réalité n’a pas besoin de moi.
J’éprouve une joie énorme
à la pensée que ma mort n’a aucune importance.
Si je savais que demain je dois mourir
et que le printemps est pour après-demain,
je serais content qu’il soit pour après-demain.
Si c’est là son temps quand viendrait-il sinon en son temps?
J’aime que tout soit réel et que tout soit précis;
et je l’aime parce qu’il en serait ainsi, même si je ne l’aimais pas.
C’est pourquoi, si je meurs sur-le-champ, je meurs content,
parce que tout est réel et que tout est précis.
On peut, si l’on veut, prier en latin sur mon cercueil.
On peut, si l’on veut, danser et chanter tout autour.
Je n’ai pas de préférence pour un temps où je ne pourrai plus avoir de préférences.
Ce qui sera, quand cela sera, c’est cela qui sera ce qui est. »
Fernando Pessoa (1888-1935), Le Gardeur de troupeaux (Gallimard, collection Poésie), traduit du portugais par Armand Guibert.

J J-J dit: à

@ Aussi , de manière paradoxale, , c’est peut-être l’évolution des mentalités dont témoigne le déroulement de ce procès , qui pourrait constituer un fait de société , dans la mesure où il révèlerait chez nous certaine obsolescence des préjugés machistes (rosanette)

c’est votre lecture un peu plus distanciée d’un « fait de société » par rapport à celle de CT, prise elle-même dans la gestion de ses émotions moins distanciées, et matinées de normativisme moral peu controlé… Mais ce que vous décrivez vous-même comme un « fait de société » n’en est sociologiquement pas un… Vous décrivez une banale mutation identitaire d’une minorité « opprimée » (parmi une majorité numérique mondiale) qui résiste et s’enrôlant dans un combat douteux par des genres non concernées dans leur identité de genre, autrement dit par un AIE… sans grande chance de jamais devenir un ARE, comme le souhaitaient Hélène contre Louis, à la différence d’André et de Dorine. Hélas, les faits d’hiver qui ne deviennent jamais de faits de société, mêlant les forces économiques éclairant les forces culturelles, c’est triste.
Bàv,

Patrice Charoulet dit: à

Citations sur la vieillesse trouvées en lisant des slivres pendant quarante ans :

Notre esprit se constipe et se croupit en vieillissant. (Montaigne)
*
La vie nous attache plus de rides à l esprit qu au visage. (Montaigne)
*
La sotte chose qu un vieillard abécédaire ! (Montaigne)
*
Ma tête chenue m’apprend qu’il faut quitter les hommes. (François Maynard)
*
Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu à mon âge, Vous ne vaudrez guère mieux. (Corneille, 1660)
*
Ô Dieu ! ma force usée en ce besoin me laisse. (Corneille)
*
Un vieillard amoureux mérite qu on en rie. (Corneille)
*
Quelle belle famille ! Un vieillard insensé Qui fait le dameret dans un corps tout cassé ! (Molière, 1661)
*
Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret. (La Fontaine)
*
Si je pouvais vivre seulement deux cents ans, je deviendrais la plus admirable personne du monde. (Mme de Sévigné)
*
(Parlant de la vieillesse) Que la lie de l esprit et du corps est humiliante à soutenir ! (Mme de Sévigné)
*
Je ne vois plus mourir que des gens plus jeunes que moi : cela me fait tirer des conséquences. (Mme de Sévigné)
*
L arrière-saison a cent mille nuances, tandis que la jeunesse n a que la vert. (Bussy-Rabutin)
*
Peu de gens savent être vieux. (La Rochefoucauld)
*
La vieillesse est un tyran qui défend sur peine de la vie tous les plaisirs de la jeunesse (La Rochefoucauld)
*
La mort a un bel endroit, qui est de mettre fin à la vieillesse. (La Bruyère)
*’
Tous les vieillards ne radotent pas. (Malebranche, 1674)
*
Il sied bien à un homme qui n’ est pas jeune, d’ oublier ce qu’ il a été. (Saint-Evremond)
*
Tout vieillit, tout passe, tout disparaît. (Fénelon, 1685)
*
Averti par ces cheveux blancs, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d une voix qui tombe, et d une ardeur qui s éteint. (Bossuet, 1687)
*
La vieillesse évite la foule. (Saint-Evremond)
*
Chaque jour je me dérobe aux connaissances qui me fatiguent et aux conversations qui m’ennuient. (Saint-Evremond)
*
Aujourd hui vieux lion, je suis doux et traitable. (Boileau)
*
Ô la triste chose que soixante et douze ans ! (Boileau, 1709)
*
La vieillesse vient plus tard pour l esprit, mais elle vient. (Fontenelle)
*
Je ne suis plus qu un estomac. C est bien peu, mais je m en contente.
(Fontenelle, à 97 ans)
*
Cela ne va pas, cela s en va. (Fontenelle)
*
Que si l on n a pas de respect pour les vieillards, on n en aura pas non plus pour les pères ; les maris ne méritent pas plus de déférence, ni les maîtres plus de soumission. (Montesquieu,1748)
*
L âge fait place à d autres moeurs. (Palissot, 1760)
*
Les enfants flattent quelquefois les vieillards, mais ils ne les aiment jamais.
(Rousseau, 1762)
*
Depuis que le monde existe, on n a jamais vu deux amants en cheveux blancs soupirer l un pour l autre. (Rousseau)
*
L empire de l habitude est très grand chez les vieillards. (Rousseau)
*
Les vieillards aiment à répéter. (Voltaire)
*
Je n ai point cette roideur d esprit des vieillards ; je suis flexible comme une anguille et vif comme un lézard, et travaillant toujours comme un écureuil. (Voltaire, 1759)
*
L homme perd nécessairement ses dents, ses cheveux et ses idées. (Voltaire)
*
Le plaisir de secourir les hommes est la seule ressource d un vieillard.
(Voltaire, 1766)
*
Je perds mes dents, je meurs en détail.(Voltaire, 1772)
*
Je fais des gambades sur le bord de mon tombeau. (Voltaire)
*
J ai le sentiment de ma destruction. (Mme du Deffand, 1771)
*
Il est triste de vivre quand on n est plus que la moitié de soi-même. (Mme du Deffand, 1771)
*
Mes amis ne sont pas vieux pour moi. (Mme du Deffand)
*
Chaque âge écrit et lit à sa manière : la jeunesse aime les événements ; la vieillesse, les réflexions. (Diderot)
*
Quand on est vieux, il faut se parer. (Vauvenargues)
*
Ceux qui ne sont plus en état de plaire aux femmes et qui le savent, s en corrigent. (Vauvenargues)
*
Autres temps, autre soins. Ce n est plus à la gloire, ce n est plus à avancer que je pense : c est à ne pas trop reculer. (Le prince de Ligne)
*
Mon temps est passé, mon monde est mort. (Le prince de Ligne)
*
Les pavots de la vieillesse s interposent entre la vie et la mort, pour nous faire oublier l une et nous assoupir sur l autre. (Rivarol)
*
La bouffonnerie messied aux vieilles gens et aux femmes. (Mme de Genlis, 1799)
*
La vieillese aime le peu et la jeunesse aime le trop. (Joubert)
*
Les vieillards sont la majesté du peuple. (Joubert)
*
Les vieillards aiment à survivre.(Joubert)
*
Les passions des jeunes gens sont des vices dans la vieillesse. (Joubert)
*
La vieillesse est amie de l ordre, par cela même qu elle est amie du repos.
(Joubert)
*
(Le grand âge) rend la sensibilité calleuse. (Maine de Biran, 1803)
*
On respectera ma mémoire, alors que les Barbares posséderont l’Europe. (Napoélon)
*
J assiste à ma mort avec toute ma vie. (Mme de Staël, 1811)
*
Il faut qu une femme soit morte pour ne pas s offenser de l épithète de
« vieille ». (Etienne de Jouy, 1811)
*
Est-ce ma faute à moi si je suis vieux ? (Brillat-Savarin, 1826)
*
Les vieillards sont assez enclins à doter de leurs chagrins l avenir des jeunes gens. (Balzac)
*
Dans la plupart des hommes de mon âge, il n’y a rien que le désir de faire facilement et paisiblement de petites choses. (Tocqueville, 1843)
*
Il est vieux, il érige en vertus ses infirmités. (Karr, 1845)
*
L’homme se vante d’être sobre quand il ne diègère plus ; d’être chaste quand son sang est stagnant et son coeur mort ; de savoir se taire quand il n’a plus rien à dire, et appelle vices les plaisirs qui lui échappent et vertus les infirmités qui lui arrivent. (Karr)
*
Quarante ans, c est la vieillesse de la jeunesse, mais cinquante ans, c est la jeunesse de la vieillesse. (Hugo)
*
A quatre-vingt-deux ans, on n affronte ni une femme ni une foule. (Hugo, 1847)
*
Tu entreras jeune, rose, frais, avec tes yeux brillants et toutes tes dents blanches, et ta belle chevelure d adolescent, tu sortiras cassé, ridé, édenté, horrible, en cheveux blancs. (Hugo)
*
L’ un des avantages de la vieillesse, c’ est d’ avoir, outre son âge, tous les âges. (Hugo)
*
La vieillesse bien comprise est l âge de l espérance. (Hugo)
*
Quand on est vieille, c’est encore aux vieux que l’on plaît le moins. (Mme Swetchine, 1858)
*
Vieillir est encore le seul moyen qu on ait trouvé de vivre longtemps.
(Sainte-Beuve)
*
A un certain âge, les deux bras d un fauteuil vous attirent plus que les deux bras d une femme. (Flaubert)
*
Quand on m’aura jeté, vieux flacon désolé,
Décrépit, poudreux, sale, abject, visqueux, fêlé…(Baudelaire)
*
Il ne faut pas que le vieillard néglige les avis que la nature lui donne. (Littré,1863)
*
Je n ai d argent qu en mes cheveux. (Charles Cros, 1879)
*
On ne prend pas les vieux oiseaux avec de la glu. (Mallarmé)
*
La vieillesse, c est quand on commence à se dire : « Jamais je ne me suis senti aussi jeune. » (Jules Renard, 1898)
*
– Il vient de m arriver la chose la plus désagréable depuis ma naissance, me dit Guitry. Il me laisse chercher, et il dit :
– J ai quarante ans, ce soir. (Jules Renard, 1900)
*
La vie est bien courte, lorsqu on approche de la fin. (Becque)
*
Je compte mes rides. (Courteline)
*
Vivre consiste à vieillir. (Bergson, 1903)
*
La vieillesse est l enfance de la mort. (Henri de Régnier)
*
Je me sens vieillir veut dire je me sens mourir. (Henri de Régnier)

La vieillesse ne serait rien, si elle n était qu une continuation. Ce qui est affreux, c est qu elle est une diminution. (Henri de Régnier, 1909)
*
Vieux, moi ? Je peux encore faire l amour deux fois de suite. Une fois l hiver, une fois l été. (Capus, 1910)
*
Un vieillard décisionnaire fait un spectacle affreux. (Péguy, 1913)
*
La maladie, la vieillesse, la mort : trois grande humiliations pour l homme.
(Rémy de Gourmont)
*
Une heure arrive où l’espérance d’être aimé cède la place à l’ambition d’être le moins odieux possible. (Courteline, 1917)
*
J’étais né pour rester jeune. (Courteline, 1917)
*
On me demandait, l autre jour :
– Qu est-ce que vous faites ?
– Je m amuse à vieillir, répondis-je . C est une occupation de tous les instants. (Léautaud)
*
Un vieillard ne dit pas : “Je t’aime.”, il dit : “Aimez-moi.” (Max Jacob)
*
Chaque âge a ses déplaisirs. (Henry Bataille)

Les sentiments aussi vieillissent. (Gide)
*
Je ne sais plus bien ce qui me maintient encore en vie, sinon l habitude de vivre. (Gide)
*
Un vieillard n existe que parce qu il possède. Dès qu il n a plus rien, on le jette au rebut. (Mauriac, 1932)
*
C’est merveilleux la vieillesse…Dommage que ça finisse mal ! (Mauriac)
*
Je me redis à toute heure du jour : « Mon pauvre vieux, tu as soixante-treize ans bien sonnés! » (Gide, 1943)
*
73 ans ! Avant même qu on ait pu s habituer tout à fait à l idée qu on en a 72! (Claudel, 1940)
*
Je me délabre peu à peu sans souffrance. (Claudel, 1947, à 80 ans)
*
Plus d yeux, plus d oreilles, plus de dents, plus de jambes, plus de souffle ! Et c est étonnant comme on arrive à s  en passer ! (Claudel, à 80 ans)
*
La plupart des vivants meurent chassés. (Malcolm de Chazal, 1948)
*
(A la fin de la vie) Il est aussi difficile de finir que malaisé de continuer.
(Colette, 1949)
*
Ankylosé, durci, l’être, à son déclin se ferme. (Morand, 1954)
*
Et le vieil homme entra dans un long hiver. (Blondin, 1959)
*
La vieillesse est le sentiment qu il est trop tard. (André Maurois)
*
On ne voit vieillir que les autres. (Malraux)
*
Je me truque pour ressentir encore, malgré le vieillissement qui me délabre, la jeune ivresse de l alpiniste. (Sartre)
*
Un vieillard est un homme qui se tourne vers son passé. (Sartre)
*
Je suis redevenu le voyageur sans billet que j étais à sept ans. (Sartre)
*
J ai déjà un pied dans la tombe et je n aime pas qu on me marche sur l autre. (Mauriac)
*
C est merveilleux la vieillesse. Dommage que ça finisse si mal. (Mauriac)
*
Un vieil homme ne sent plus les piqûres de moustiques. (Mauriac)
*
Je me sens devenu Martien au milieu des hommes d aujourd hui. (Mauriac)
*
Ce n est pas à l âge que j ai que je vais feindre de préférer ce qui en réalité me soulève le coeur. (Mauriac)
*
(A 81 ans) A mon âge, on a l impression d avoir connu tout le monde avant tout le monde. (Mauriac, 1966)
*
La vieillesse d un ami du Seigneur n existe pas, parce que la grâce nous donne l âge une fois pour toutes que nous aurons à jamais. Un homme en état de grâce à tous les moments de sa vie a l âge de son âme. (Mauriac, 1966)
*
Quatre-vingt ans est un grand âge, mais je dois avouer que je n ai jamais autant aimé la vie. (Mauriac)
*
Quand on vieillit, les colères deviennent des tristesses. (Montherlant)
*
Le profond esclavage de ces septuagénaires importants, dont les journées se passent à se contraindre pour gagner l opinion d un monde qu ils auront quitté dans quelques jours. (Montherlant)
*
Oedipe aux yeux brouillés et à la bouche pleine de terre, je descends à tâtons vers l abîme les dernières marches d airain qu on ne remonte pas.
(Montherlant)
*
L âge est venu, avec ses exigences tristement modératrices. (Henry Torrès)
*
La vieillesse, c est quand on va dans des restaurants où il y a des sommeliers , et non plus dans ceux où il y a des serveuses. (Marcel Achard)
*
Un vieillard, c est un homme qui a dix ans de plus que vous. (Achard)
*
On n est vieux que le jour où on le décide. (Anouilh)
*
Wilde disait que ce qu il y a de triste dans la vieillesse, ce n est pas qu on devienne vieux, c est qu on reste jeune. (Julien Green, 1963)
*
La vieillesse est un décès par petits morceaux. (Albert Cohen)
*
Je ne connais qu une distraction dans la vieillesse : être utile. (Chardonne, 1965)
*
Le meilleur moyen d avoir raison de ses adversaires, c est de leur survivre.
(Albert Willemetz, 1967)
*
Gâtisme de la sénilité : étape sans queue ni tête. (Elgozy, 1967)
*
La plupart des vieux ne sont pas tièdes, mais exaspérés. (Morand, 1968)
*
Les petits accidents de la présénilité… (Charles Bardenat, 1969)
*
Les vieux meurent dégoûtés. (Morand, 1969)
*
Tirons les vieux du ghetto. (Beauvoir, 1970)
*
La vieillesse, cette mort qui bouge, n est pas moins sinistre que la rigidité cadavérique. (Morand, 1970)
*
Il y a une dignité à vieillir comme on a vécu. (Pierre-Henri Simon)
*
Vous me demandez si je crois au succès et j ai 86 ans ! C est là le succès.
(Arthur Rubinstein, 1973)
*
Si vous saviez comme c est long de vieillir ! Ça n en finit pas. (Morand, 1974)
*
La vieillesse est une espèce de parking où l on attend le passage du corbillard. (Jouhandeau, 1974)
*
Tout prend, à mesure qu on vieillit, l allure du souvenir. On se considère
soi-même comme déjà passé. (Jouhandeau)
*
La sensualité s éteint à quatre-vingts ans. (Jouhandeau)
*
Vieillir, quelle punition ! (Morand)
*
Très vieux, on ressemble à un homme, dans une tempête où tout a été  englouti, qui est parvenu à nager jusqu au rivage. (Morand, 1974)
*
La vieillesse, c est les grandes vacances. (Jouhandeau)
*
Vous rencontrez un vieil homme ; on vous dit son âge – et voici que c est le vôtre. (Cesbron, 1975)
*
Tout humain compte sur un automne interminable. C est l euphorie, et le piège, de la soixantaine. (Cesbron, 1975)
*
Quand on vieillit à deux, on n a plus beaucoup de choses à se dire, mais beaucoup à se redire. (Cesbron, 1975)
*
Les vieillards solitaires campent à l entrée de la mort comme les clochards aux bouches du métro. (Cesbron, 1975)
*
(Dans la vieillesse) On était l oiseau, on devient l arbre. (Cesbron, 1975)
*
Profession ? – Survivant. (Cesbron, 1975)
*
Les vieillards aiment à prendre leur retraite dans des contrées où le soleil leur masque la mort. ( Cesbron, 1975)
*
La vieillesse est un « naufrage » individuel dont on est tenté de faire un naufrage collectif. (Cesbron, 1975)
*
J ai été et je ne suis plus. (Sartre, devenu aveugle et s estimant vieux, 1975)
*
Voici l âge de se taire, à quoi notre tête n est pas préparée ; on dirait la montre qui continue de marcher au poignet d un mort. (Chardonne)
*
Je ne tiens plus debout, même assis. (Prévert, 1977, peu avant sa mort)
*
On commence par pourrir vivant, avant de pourrir mort. (Maulnier, 1979)
*
La possibilité de jeter le masque en toutes choses est l un des rares avantages que je trouve à vieillir. (Yourcenar)
*
Je suis dans la fleur d un âge qui commence à sentir le chrysanthème. (Robert Lassus)
*
Les grues peuvent voler jusqu à la limite d âge, mais on ne devient pas barbillon avec des cheveux blancs. (Michel Audiard)
*
On a beau être bien conservé, ce n est quand même que de la conserve. (Françoise Dorin)
*
Un vieillard est presque mort. (François Cavanna)
*
C est fou aujourd hui ce que les vieux meurent vieux. (Jean-Edern Hallier)
*
Il disent que je suis vieux. Ce n est pas faux. Mais j ai rencontré beaucoup de jeunes crétins dans ma vie, et je sais une chose : on a l âge de son projet. (Mitterrand)
*
Dans la vieillesse, on passe de déshonneur en déshonneur, et, ce qui est inoui, c’est qu’on y prend un certain plaisir. (Cioran, 1983)
*
J ai appris des vieux amis et des vieux livres, du vieux bois et du vin vieux, que la vieillesse mérite nos louanges. (Judrin, 1987)
*
Je déteste les vieux, surtout quand ce sont des vieilles. (Guy Bedos)
*
On vieillit dans la mesure où on grossit, mais on ne grossit pas que par le ventre. (Michel Tournier)
*
On rêve d une meute de loups et on finit en syndicat de complaisances. (Nourissier)
*
La vieillesse est si longue qu il ne faut pas la commencer trop tôt. (Benoîte Groult)
*
Devenir vieux, c est devenir mort. (Mona Ozouf, 1995)
*
J aimerais qu on mette sur ma tombe : « Ci-gît Charles Aznavour, l homme le plus vieux du cimetière. » (Charles Aznavour)
*
A soixante-dix ans, on ferme. (Jude Stéfan)
*
La haine de la vieillesse comme telle et la haine des livres vont de pair.
(Finkielkraut, 2003)
*

Notre société sous-traite ses vieux. (Jean-Louis Borloo)
*
Il faut faire travailler les vieux : ils ne savent faire que ça. (Thierry Lévy, 2010)
*
Le centenaire est bien s il est avec une petite jeune de 80 ans. (Bernard Mabille, 2011)
*
Il ne faut pas vivre vieux, il faut vieillir jeune. (Joël de Rosnay, 2012)
*
Le Viagra est un attentat contre la vieillesse. (Robert Redeker, 2015)
*
A 90 ans, on a un risque sur deux d’être atteint d’Alzheimer. (Bruno Dubois, 2020)

Marie Sasseur dit: à

Non pas merci, en aucun cas.

Marie Sasseur dit: à

Je trouve cette défense illustration des violeurs insupportable.

Chantal dit: à

au grand désespoir de D et Puck, non la Belgique n’a pas l’intention de devenir Française et de venir combler son déficit, je fais partie des descendants du Gouvernement révolutionnaire qui ont dégommé les Hollandais, c’est à ce titre que je m’intéresse à Sylvie de la Rue, ici représentée enfant avec son carlin par son oncle van der Donkt. Veuve du peintre Overaede elle a ensuite épousé le trésorier du Gouvernement provisoire de Belgique mon trisaïeul.

https://www.museabrugge.be/collection/work/id/0000_gro0159_i

PS : je n’aime ni le foot ni les frites et pas vraiment les gaufres, donc inutile de s’exciter dans le vide.

Mon film était pas mal, je dirais reflet des interrogations de notre petit monde protégé post chute du mur et qui ne sait pas vraiment ce ue c’est une vraie guerre et fantasme ses peurs ( flics, antifascistes, extinction rébellion et féminisme lesbien, le tout produit par les frères Dardenne avec une Chiara Mastroiani en mère de famille débordée que j’ai préférée dans son rôle un peu crâneur dans Marcello Mio.

Marie Sasseur dit: à

charolais lui prend de grandes libertés en imposant le scrolling pour tous.
Un connard, lui aussi.

D. dit: à

Les USA de Biden veulent la paix au Proche-Orient. La preuve : ils viennent juste s’attribuer 8,7 milliards de dollars à l’armée israélienne.

Warf.

closer dit: à

Soyez sélectif Monsieur Charoulet! Personne ne va lire entièrement votre liste interminable sur un écran.

D. dit: à

Non mais, Chantal… enfin.
Je n’ai rien à faire des intentions des Belges. Ils deviendront Français et pointàlaligne.
Elle est bien bonne, celle-là. Des intentions…

Chaloux dit: à

Chantal :

« Un passe – temps de vieux cacochyme blanc inutile et radin ».

Laura Lievens:

« L’auteur emprunte un thème classique de la science-fiction qui infuse maintenant la littérature blanche depuis plusieurs années. »

On voit en quelques lignes de quelle indigence intellectuelle procède la production littéraire de ces dames. La Belgique, qui se trouve en état de déliquescence avancée, avait-elle besoin de ces contributions à son agonie?

Pour la dame Chantal, je ne sais pas, mais d’après ce que je comprends, la dame « Lievens », dont la production est à hurler de rire et qui écrit, comme du reste sa collègue, comme l’eût dit Voltaire, dans « un style de cheval de fiacre », interviendrait en université. On espère pour les belges que les facs de médecine recrutent leurs enseignants avec moins d’étourderie! Je reviendrai sur la production de cette dame. Et si quelqu’un a un tuyau sur la production de dame Chantal, je suis preneur.

Jean Langoncet dit: à

(et chez vous qui vivez en démocratie, comment se porte la laïcité ?)

puck dit: à

« @clopine
Ce post est encore pour vous
(…)
A mes yeux le libertinage entre personnes de sexe divers et consentantes, qui s’y livrent de manière volontaire et délibérée, parce que cela leur plait ,ne saurait appeler de réprobation morale ou sociale .Et c’est tout l’honneur nos sociétés (…)
 »

attendons la réponse de Clopine…

en ces matières la notion de « consentement » peut en effet prêter à confusion : la femme peut effectivement avoir le consentement du bonhomme avec lequel elle s’ébat, mais pas forcément le consentement de son mari qui l’attend à la maison avec ses gamins pendant qu’elle s’ébat avec cet autre, et même ne pas avoir le consentement du curé qui les a mariés.

B dit: à

,ne saurait appeler de réprobation morale ou sociale .

Pour ce que j’en ai lu, l’image d’une bauge. Chacun restant libre de ces choix ( ou pas , à chacun ses chaînes), de ses gouts, le pire restant pas de goût du tout.

B dit: à

je mélange libertinage et sexualité en groupe, excusez mon erreur.

Jazzi dit: à

Excellent les citations sur la vieillesse, Patrice Charoulet.
Vous auriez la même chose sur le mort ?

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