de Pierre Assouline

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La République des livres
Seul le fauve marque la mesure

Seul le fauve marque la mesure

Parfaitement conscient que le présent de la tauromachie est de plus en plus incertain, du moins dans le sud de la France et dans les parages de Nîmes, en raison des pressions des défenseurs des animaux, Bartolomé Bennassar ose tout de même un portrait passionné d’un très grand torero. Rien moins que Antonio Ordonez, celui-là même qui avait inspiré son héros à Hemingway dans L’été dangereux, réflexion en creux sur le courage, la fierté, l’honneur lorsqu’il s’agit d’affronter la mort en face.

Historien et hispaniste renommés, il affiche d’emblée la couleur : « Je suis un très vieil aficionado ». Ainsi débute Antonio Ordonez. La magie du souvenir (103 pages, 18 euros, éditions de Fallois)Il se souvient des dates, des noms, des lieux, des détails, des péripéties d’innombrables corridas des deux côtés des Pyrénnées. D’autres toreros qu’Ordonez aurait pu recevoir son hommage : Dominguin, Belmonte, Litri mais s’il l’a choisi, lui et nul autre, c’est que celui-ci lui a offert « des moments de rêve, voire d’extase ». Et Dieu qu’il a eu l’occasion de le voir en action puisqu’à Partir de 1957, la préparation de sa thèse sur le Siècle d’or espagnol l’obligea, enviable contrainte, à séjourner à maintes reprises au pays des arènes. Nul doute après l’avoir lu qu’il le considère comme un artiste, ne fût-ce que par sa gestuelle.

Ce qu’il attend d’une corrida ? Qu’elle provoque en lui cette sensation étrange née d’une improbable rencontre entre « une force explosive, brutale, soudain ralentie, contenue, et ce geste d’une lenteur irréelle et d’une douceur infinie »

On s’en doute, les hommes plus que les bêtes ont la part belle dans ces pages ; on y croise souvent des toros dépourvus de panache, qui chargent avec réticence, et des toreros aux cadences élégantes. Les pro en sortiront comblés et les anti toujours pas convaincus. Espérons qu’ils seront au moins sensibles aux pages superbes sur le temple, accord entre le rythme de l’homme et la charge de l’animal qui permet au premier de freiner la seconde, bien que Paco Camino ait jugé toute cette histoire digne d’une fumisterie : « Seul le fauve marque la mesure ». Pourtant, que ce soit du côté des afionados, des experts comme des toreros, il en est pour évoquer le temple comme quelque chose qui ne s’apprend ni ne s’enseigne, une grâce sans égal, un don de Dieu. Il est vrai que, signe de la domination du torero, sa maitrise n’est rien moins que l’art du temps et la capacité à l’arrêter à l’instant où a vie s’apprête à basculer dans la mort.manolete1-1

Autre son de cloche, celui d’Eric Baratay dans Biographies animales ( 297 pages, 22 euros, Seuil). N’allez pas croire que Eric Baratay n’en a qu’après la corrida, les toreros et les aficionados. Plus large est sa palette, et ses passions sont plus nombreuses que ses obsessions. Chose assez rare dans le milieu universitaire, cet historien a choisi de se spécialiser dans le passé des animaux. Il a tendance à voir le monde du point de vue de l’animal. Ce qui peut donner de très beaux résultats si l’on en juge par les héros de son dernier essai. Tous n’étant pas des chats Bébert et n’ayant pas eu Louis-Ferdinand Céline comme maître, il leur rend justice en leur construisant une biographie, Consul et Meshie, deux chimpanzés humanisés ; Bummer et Lazarus, deux chiens errants ; Warrior, cheval engagé à mort dans la première guerre mondiale ; Modestine, l’ânesse de Stevenson ; la fameuse girafe de Charles X ; sans oublier bien sûr Islero, l’un des plus célèbres toros de combat d’Espagne, celui à qui sa presbytie et ses cornes affûtées ont fait si bien perdre son centre de gravité qu’en 1947 il a embroché à mort le dieu vivant des aficionados, le non moins célèbre Manolete. Plus d’une demi-siècle après, on en parle encore dans les plazas de toros bien au-delà de Linares où se produisit ce retournement de situation imprévu.

Eric Baratay éprouve une telle empathie pour ses personnages qu’il ne se contente pas de plaider leur cause : il parle à leur place, leur prête sa voix, ses affects, sa puissance de raisonnement à la manière du Kafka de La Colonie pénitentiaire qui tendait à exprimer « une vérité de singe ». Il ne nous laisse rien ignorer de ce qu’il vit, ressent, subit, perçoit en tant qu’animal sans chercher à nier la part d’anthropomorphisme et d’anthropocentrisme de sa démarche de restitution d’une existence. Pour autant, il ne verse pas dans le mauvais roman puisque ses récits, d’une écriture très tenue dénuée d’un pathos et d’un lyrisme qui seraient déplacés, prennent leurs sources dans les archives sans que jamais l’effort documentaire ne se fasse sentir. Pour en rester à la corrida, le chapitre qu’il consacre à Islero est un modèle du genre.

(« Le torero basque Ivan Fandino un instant avant d’être encorné à mort alors qu’il effectuait un quite (passe avec une cape) à la corrida de l’Aire-sur-l’Adour (Landes) il y a quelques jours » photo Afp)

 

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commentaires

1 157 Réponses pour Seul le fauve marque la mesure

la vie dans les bois dit: à

ce 1000, ce 1000, Barozzi, c’est un signe !

JAZZI dit: à

« est-il possible d’avoir les quelques indications sur les livres épuisés dont vous avez récupéré les « titres de propriétés » ? »

Il s’agit exclusivement de livres dont je suis l’auteur, LVDLB, aucun intérêt pour vous !

Widergänger dit: à

Être un grand savant suppose toujours d’une certaine manière une part énorme de profonde bêtise !

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, vous nous dites maintenant:
Il s’agit exclusivement de livres dont je suis l’auteur, LVDLB, aucun intérêt pour vous !

Ce n’est pas de vos livres dont il s’agit.
Mais des livres dont vous avez obtenu la  » paternité », -comme vous nous l’indiquiez plus tôt dans la journée!- pour ce recueil: la libération de Paris, et qui pourraient alimenter ce débat que vous avez lancé sur : les nazis au Luxembourg.

JAZZI dit: à

« Le blogisme n’en est qu’à ses débuts. Mais après dix ans de rodage, je pense qu’il est temps de séparer les intervenautes qui viennent ici animés de bonne volonté et ceux qui ne viennent ici que pour en découdre et s’impose par la brutalité, le cynisme, la mauvaise foi et le désir de fo.utre la merde. »

C’est carrément de l’eugénisme que tu préconises, WGG !

JAZZI dit: à

Vous non plus vous n’avez rien compris à mes propos, LVDLB, on ne peut ravoir la paternité que sur ses propres livres : il y a un titre sur « Bagatelle », et un autre sur le « Bestiaire de Paris », entre autres…

la vie dans les bois dit: à

juste Barozzi.
Vous avez écrit:
« Mon ouvrage est une sorte de documentaire sur les jours, heure par heure, et dans tous les points stratégiques de la Capitale de la bataille pour la libération de Paris, documents de l’époque à l’appui. »

C’est insultant de demander les sources documentaires ?

JAZZI dit: à

« Au fait, Barozzi, savez-vous pourquoi la Luftwaffe n’a pas mis à sac le Palais du Luxembourg et son jardin , alors que la garnison de soudards allemands et les SS en ont fait une orgie, en une semaine ? »

La réponse est dans un autre de mes livres : Le Luxembourg raconté aux enfants et qui figurait dans les Prix des écoles privées du quartier à l’époque de sa lointaine sortie.

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, est-ce que dans votre livres pour enfants on donne le nom de cet architecte qui a en quelque sorte éduqué les boches de l’époque 1940/1944 à la culture artistique européenne ?

Delaporte dit: à

JAZZI dit: 25 juin 2017 à 20 h 42 min « Faire des approximation de citation est la preuve au contraire manifeste que non seulement on a lu l’ouvrage en question mais qu’on l’a profondément médité. » (Widergänger) »
C’est très juste !

C’est risqué, Jacuzzi, d’avancer cela. Plus personne ne va lire vos livres, qui ne sont faits que de citations. Alors, en plus, si ce sont des citations approximatives, bonjour l’artiste !

JAZZI dit: à

« Suite à ce messge, il semble que Barozzi se soit défilé ? »

Je devais retrouver mon dealer, du côté de Belleville. Ensuite, je suis allé au ciné à la Bastille, le tout à pied et en vélib. Là, il faut que j’aille faire le diner. Ce soir, je suis seul, mon chéri navigue entre Tunis et Nabeul.
Ce sera des pâtes au basilic et au parmesan…

la vie dans les bois dit: à

Eh bien Barozzi, pour la prochaine édition de  » la libération de Paris » va falloir changer de fournisseur !

JAZZI dit: à

« je lui aurais donné deux réponses, si j’avais eu la chance de.
lui aurais dit, monsieur, suivant l’usage que vous désirez en faire, un mètre peut être aussi bien une unité de mesure, par exemple pour ce champ, où nous allons mettre les bêtes, ou bien celui qui enseigne et qui est enseigné.
Puis, nous serions rentrés avec la lune gibbeuse, j’aurais fait cuire des châtaignes dans l’âtre. Nous aurions savouré le silence. »

Et vous baisez pas, rose ?

JAZZI dit: à

Les pâtes cuisent.
Pour les sources bibliographiques, elles sont généralement fournies en fin d’ouvrages. S’agissant de mes sept livres épuisés, non réédités, sur plus d’une trentaine de titres toujours en cours et sans cesse rénovés, il s’agit de mes plus anciens livres, alors tapés à la machine, et dont je n’ai rien conservé, hormis un exemplaire de la première édition de chacun. Comme pour tous les autres. A leur parution, j’en envoie aussi un exemplaire à ma soeur et à mon frère ainsi qu’à mes neveux et nièces. Pour la masse des inédits, dont certains classés X, ceux de mes héritiers qui s’y intéresseront, les trouveront dans mon ordinateur…
Avis à mon futur biographe. Passou, la biographie d’un parfait inconnu, ça vous intéresse ?
Les pâtes sont cuites !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…les esprits pour l’atmosphère  » trigonométrique « ,…3D,…

…entre,…abscisses et ordonnés,!…

…une fois, les passions et commerces dissipés,!…

…une manière de voir  » la sérénité « ,…

…c’est encore vous le ‘ clitoris empourpré « ,…
…en manuel,!…etc,!…

la vie dans les bois dit: à

@Pour les sources bibliographiques, elles sont généralement fournies en fin d’ouvrages.

Pour un livre illustré, comme  » la libération de paris » c’est embêtant. Sauf à redonner la page correspondante en fin de volume.

Bref, les pâtes de Barozzi, c’est pour les sans dent.

JAZZI dit: à

Il faut dire aussi que l’essentiel de mes inédits a été publié ici sur près de dix ans. Mes archives réparties dans les archives à Passou, oeuvres mêlées !

JAZZI dit: à

faux, j’ai toutes mes dents et n’ai jamais eu de carie. Je vais chez le dentiste une fois l’an, pour un détartrage… Mais il faut bien avouer que les pâtes n’étaient plus vraiment al dente !

Widergänger dit: à

Au Moyen-Âge on ne connaissait que la « toise » :

Morz est ses sires, ce li poise
N’a or de terre c’une toise.

Sergio dit: à

Faut dire faire la guerre dans les jardins du Luxembourg c’est pas mal y a pas de problème de célibat géographique…

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 25 juin 2017 à 19 h 59 min

Gros con, n’oublie pas de préciser la couleur de l’étoile.

l'ombelle des talus dit: à

Cela dit, les propos de Jacques « Allgood » Toubon sur le projet de loi dit antiterroriste sont intéressants ; naturellement, il n’a aucune crédibilité. Des voix vont-elles s’élever à l’assemblée durant la trève estivale ?

JAZZI dit: à

« Des voix vont-elles s’élever à l’assemblée durant la trève estivale ? »

La majorité est au garde-à-vous !

christiane dit: à

@JAZZI dit: 25 juin 2017 à 21 h 27 min
Cette boutade qui n’est que de l’humour me rappelle une histoire triste qu’une amie a vécu. L’inverse de cette proposition que vous suggérez espièglement à Rose. Un homme âgé, brillant metteur en scène de théâtre, s’est vu, un soir, après une représentation, adresser cette proposition de prolonger la soirée parce que pour celle qui le proposait c’était juste pour parler encore et s’émerveiller de cette amitié soudaine et tardive. L’homme, gêné, a refusé, confus, disant qu’à son âge…
Leur amitié s’est brisée là, définitivement, comme un vase trop fragile, sur ce quiproquo.

Sergio dit: à

JAZZI dit: 25 juin 2017 à 22 h 43 min
Berger-Levrault

Houi mais je ne sais plus du tout où ils en sont ; l’essentiel doit être rassemblé dans la zone industrielle de Velaine-en-Haye, mais le grand magasin du centre ville… Disparu, il doit bien être quelque part !

J’ai dû y commander des cartes de visite il y a de cela un paquet de temps… Je sais pas s’ils continuent l’activité tout-venant ou s’ils se limitent à l’édition proprement dite…

JAZZI dit: à

« Cette boutade qui n’est que de l’humour »

Mais pas du tout, Christiane, on voit bien que vous ne connaissez pas rose !

JAZZI dit: à

N’allez cependant pas croire qu’elle aie tenté de me violer !

Widergänger dit: à

Pour toi, ce sera violette, mon petit chéri, avec des poix chiches, voui, voui ! Et estime-toi heureux encore qu’on ne te mette pas les fers aux pieds…

JAZZI dit: à

C’est du sado-masochisme entre WGG et Chaloux, mais qui fait le Charlus ?

Widergänger dit: à

Jazzi, arrête de faire ton Jupien, hein…!

Chaloux dit: à

Jacquot, je passe mon tour. Ça fera au moins une expérience à Jeanne d’Arc.

Widergänger dit: à

Ce serait assurément le Juppiter flottant…munie de sa grosse massue à sa ceinture…etd e sa culotte bouffante…de golfeur… En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’il est rentré de son bastringue…

Chaloux dit: à

Ça aurait le mérite de lui mettre autre chose que l’histoire en main, voire…

Chaloux dit: à

Jacquot, tu devrais le prendre en pension complète pendant que ton ami n’est pas là.

christiane dit: à

Widergänger à 20 h 52
Vous tournez comme un papillon autour d’une lampe. Encore un retour à Wittgenstein en filigrane. La grande différence entre le philosophe-découvreur et l’inventeur, que vous appelez savant…
Le philosophe explore un territoire, peut donner l’impression d’y revenir sans cesse, ne cesse de reformuler différemment les problèmes qu’ils se posent. Incertitudes, revirements, destructions même, sans qu’il y ait une solution définitive, sans qu’il puisse persuader les autres.
Le savant doit rendre son projet, ses buts, plausibles, vérifiables. Le philosophe n’a pas besoin de convaincre. Russel écrivait « Je n’ai perçu dans les Recherches philosophiques de Wittgenstein, rien qui me paraisse intéressant. ». Mais peut-on résoudre une difficulté philosophique ? Quand en a-t-on terminé avec un problème philosophique ? Jamais ! (sauf dans les copies du BAC.) La logique de la pensée ne se laisse pas décrire.
A Russel il écrivait (à propos du rejet du Tractatus) : « Je t’ai envoyé mon manuscrit(…) C’est le seul exemplaire corrigé que je possède et c’est le travail de ma vie ! je brûle de le voir imprimé. Il n’est pas gai de devoir trimbaler avec soi en captivité ce travail une fois achevé. »
Tous ces problèmes vous les soulevez, régulièrement. Pour Alexandre Grothendieck, cette biographie de Yan Pradeau dessine peu à peu un enfermement un peu autistique de ce génie ombrageux.
Les derniers mots de ce livre posent une énigme : « A la fin, rien ne compte vraiment… »

christiane dit: à

@JAZZI dit: 25 juin 2017 à 22 h 59 min
Je ne connais qu’une Rose pudique, sensible et réservée, prise de colère quand on touche à un enfant, passionnée par son métier, le féminisme et sa Provence. Le reste, comme pour Bérénice, c’est pour amuser la galerie et vous en êtes friands à quelques uns !

D. dit: à

C’est passionnant ces histoires de pâtes.

D. dit: à

Je viens de calculer que la fin du monde est pour le 26 juin 2017 à 06:47:32.

Chaloux dit: à

christiane dit: 25 juin 2017 à 23 h 43 min
Widergänger à 20 h 52

heureusement Christiane est là pour bénir Oui-Oui. C’est là une œuvre pie.

l'ombelle des talus dit: à

Le projet de loi anti-terrorisme visant à faire passer dans le droit commun plusieurs mesures de l’état d’urgence, présenté hier jeudi en conseil des ministres par Gérard Collomb après avoir été corrigé par le conseil d’Etat, est encore « déséquilibré entre la sécurité et la liberté », estime Jacques Toubon. Le Défenseur des droits, ancien ministre de Jacques Chirac, dénonce dans un entretien au Monde le risque de « dissolution de la cohésion nationale » si le texte était voté tel quel. C’est «une pilule empoisonnée», estime-t-il.

http://www.leparisien.fr/politique/projet-de-loi-anti-terroriste-une-pilule-empoisonnee-estime-jacques-toubon-23-06-2017-7080081.php

christiane dit: à

@bérénice dit: 25 juin 2017 à 23 h 56 min
Oui, l’amitié ne survit pas à ce genre de pas de côté !

JAZZI dit: à

Qui ne dit mot consent, Christiane, et rose reste muette… !

Mon ami rentre demain soir, Chaloux. Il s’est absenté pour deux jours, histoire de succession… Nous nous séparons très rarement longtemps : nous sommes addict l’un à l’autre !

bérénice dit: à

A propos de cette loi, j’entendais de vagues soupçons, elle pourrait comme l’état d’urgence lors de la Cop21 servir à d’autres cibles que le pistage des terroristes? je vais m’y intéresser de plus près.

JAZZI dit: à

L’amour est une drogue !

« A la fin, rien ne compte vraiment… », hélas !

bérénice dit: à

de ce génie ombrageux.

Pacifiste.

Pat V dit: à

Le savant doit rendre son projet, ses buts, plausibles, vérifiables. Le philosophe n’a pas besoin de convaincre. Russel écrivait « Je n’ai perçu dans les Recherches philosophiques de Wittgenstein, rien qui me paraisse intéressant. ». Mais peut-on résoudre une difficulté philosophique ? Quand en a-t-on terminé avec un problème philosophique ? Jamais ! (sauf dans les copies du BAC.) La logique de la pensée ne se laisse pas décrire. Christiane 23 h 43 ce jour.

 » La logique de la pensée ne se laisse pas décrire.  » Mais que si, justement.

Chaloux dit: à

nous sommes addict l’un à l’autre !

Hélas pour nous, Jacquot. Tu aurais pu calmer le gros naze.

Widergänger dit: à

Mais Wittgenstin, Christiane, n’est ps vraiment un philosophe, c’est bien davantage un penseur, comme Pascal. Il ne pense pas pour construire un système ; il pense pour déconstruire tout système de pensée. La phrase finale de son Tractatus se situe tout à fait dans la lignée de Pascal pour dire qu’on ne peut pas penser le cadre de tous les cadres de la pensée. Il faut donc se taire, parce qu’on est ici dans ce qui dépasse l’intelligence humaine, que les cadres de l’intelligence humaine ne peut appréhender. Cela n’a rien à voir avec un quelconque système moral.

Mais c’est le fruit de toutes ses réflexions à partir de la logique et de ses principes. Wittgenstein est un destructeur, pas un constructeur de système de pensée.

Ce qui nous importe, au fond, nous dit-il, reste impensable. Mais il faut le vivre. Les grandes questions métaphysiques sont impensables par l’esprit humain, mais il nous appartient de savoir les vivre. C’est là chez lui la seule forme de sagesse, mais une sagesse bien réelle, une affirmation du mystère de la vie sans pour autant être une philosophie vitaliste comme peut l’être la pensée de Nietzsche au bout du compte.

Widergänger dit: à

En tout cas, ce qu’on peut dire c’est que le couple de Jazzi force l’admiration. Il donne une belle image d’un couple homosexuel.

Quant à l’amour, je partage tout à fait ce qu’il dit. C’est bien la chose la plus importante au monde. Et je suis persuadé que l’univers lui-même est né de l’Amour.

Widergänger dit: à

Et je pense que c’est ce qui déplaisait à B. Russell chez Wittgenstein. B. Russell c’est un positiviste, il cherche à affirmer une vérité avec parfois une naïveté confondante, tandis que Wittgenstein va beaucoup plus loin pour arriver au cœur même de ce qui lui tient à cœur : la mystique mais traitée avec les outils mathématique de la logique. Son Tractatus a d’ailleurs souvent, pour cette raison, été rapproché de la mystique ou du bouddhisme.

Pat V dit: à

Les grandes questions métaphysiques sont impensables par l’esprit humain, mais il nous appartient de savoir les vivre.

Voilà que WGG nous donne à béqueter sa  » potted thinking  » du jour.

Widergänger dit: à

Un savant, lui, c’est autre chose ; il cherche des résultats positifs. La Relativité générale sert par exemple pour la géolocalisation sur la terre. Sans la Relativité générale, pas de Google Maps !

Un penseur comme Wittgenstein c’est complètement autre chose.

Widergänger dit: à

Non, je ne faisais là que résumer ce qu’écrit Wittgenstein à la fin de son Tractatus, que vous ne connaissez pas, ni les problèmes qu’il pense, qui ne vous ont encore jamais même effleurée !

Pat V dit: à

B. Russell c’est un positiviste,WGG.

Et vlan, passe-moi l’ éponge !

Widergänger dit: à

Oui, il a une forte tendance au positivisme le plus abusif. L’avez-vous lu seulement ?

Pat V dit: à

tandis que Wittgenstein va beaucoup plus loin pour arriver au cœur même de ce qui lui tient à cœur :WGG.

Vous avez mesuré la longueur du plus loin?

Widergänger dit: à

Toubon a raison. Mais qu’il faille compter sur Toubon pour défendre nos libertés est tout de même un comble !

Mais ce gouvernement est d’emblée dans une dérive extrêmement inquiétante de notre droit. On est en train de mettre le doigt dans un engrenage infernal qui conduira, comme à chaque fois dans l’histoire, au pire.

Nous devons apprendre à vivre dangereusement. La protection contre le terrorisme, c’est l’affaire de tous etd e chacun à tous les instants. Dès qu’on met le pied dans la rue, on sait que l’on est en danger. C’est comme ça ! En Israël certains citoyens ont le droit de porter une arme. C’est ça qu’il faut mettre en place ici aussi par une loi au lieu de s’en prendre à nos libertés fondamentales. Ce gouvernement n’est pas à la hauteur de la menace, il ne sait pas penser la nouvelle configuration sociale à mettre en œuvre, ni les mesures efficaces. C’est un gouvernement dangereux qui menace nos libertés.

Widergänger dit: à

Et toi, ma grande Pat V t’as mesuré ta densité de co.nnerie au centimètre-cube de matière grise ? Tu dois être au top.

Pat V dit: à

Franchement WGG, restez-en au commentaire de Chrétien de Troyes ainsi qu’ à celui de nos grands écrivains, là vous êtes loin d’ être ridicule.

Pat V dit: à

Votre conception philosophique du  » allez plus loin  » réjouira tous nos lecteurs de ce soir.
Vous voulez un petit peu de Tina Arena?

Parce que remplacer le plus loin par le plus haut, cela devient kif-kif dans le pandémonium de vos pensées.

Widergänger dit: à

Mais vous êtes qui et d’où parlez-vous pour oser me parler avec tant d’insolence ? Sacez que c’est vous qui êtes ridicule et une petite pète-sec en plus, qui se trémousse du cul sur la pojnte des pieds…

Chaloux dit: à

Ah, la vie de crétin pensionné par l’EN, c’est pas de tout repos. Pauvre Blabla.

P. comme Paris dit: à

« Quant à l’amour, je partage tout à fait ce qu’il dit. C’est bien la chose la plus importante au monde. Et je suis persuadé que l’univers lui-même est né de l’Amour. »

Dixit WGG à 00h17!
Merdre,
48 heures d’invective et soudain, le WGG n’est plus qu’amour christique, bouddhique, tantrique et autre salamalec pour fêter la fin du ramadan.
Bon Aïd.
Combien de Kils de 5*****.
Ah WGG, la droite ou la gauche???

Nitchevo, nitchevo, Silence…

(Attention au frein tout de même, avec le manque de pratique cela risque de devenir saignant).

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…les savants, les savants,!…lesquels pour les *** du profit,!…

…exemple,…prendre les chemins inverses,…par rapports aux raccourcis,…faire le tour de la terre, pour arriver,!…juste, un lotissement, à moins d’un ?, lieu, de chez-vous,!…

…pour dire et en rire,!…
…croire et se faire, mercantiliser,!…
…Bip,Bip,!…Ah,!Ah,!…

…chemins faisant,ne pas revenir les mains vides, tour pour tours, s’aviser, des configurations sociales, s’y contre-adaptez,!…comme chez soit,!…

…vivre pour vous même,!…en bon entendeur,!…Salut,!…at home of course,!…
…etc,!…Go,!..

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…pour les  » *** pervers « , du profit,!…

…de la peine, à s’habituer, à ses mots  » fauves « ,…pour en raser des disciplines variées,!…applications à usufructuaire,!…
…etc,!…
…pas terribles les échanges,!…
…des cours de comédiens s’imposent,!…
…absolutly,!…od course,!…Bip,Bip,!…
…pour nos coyotes,!…

rose dit: à

oui, jacques, on baise.
c’est notre vie privée.

rose dit: à

ai fêté l’Aïd hier. Chez moi. À Marseille.
Je suis marseillaise. ✌ ? ?
Ai les petits gâteaux sur la table.

avoir un dealer c’est confiner les arabes ds t’es un voleur ou t’es un dealer. C pas bien. Non.
C pas comme ça qu’ils vont s’intégrer.

Hier, Louisa a dit « nous sommes condamnés » et redit  » nous sommes condamnés ». C’était puissant et grave.
Il faudrait comprendre, savoir, sentir combien c’est ardu pour la tranche immense de non-terroristes arabes. Sommes-nous conscients de cela ?

Condamnés c’était -mais je vais demander des précisions- par rapport à l’intégration. Condamnés à travailler à l’intégration. Moi j’ai compris, puissamment, nous ne sommes pas chez nous mais c’est chez nous.

Je ne sais pas si vous saisissez l’immense dichotomie.

rose dit: à

Hier y avait des migrants à la plage. Des pays de l’est.

j’ai mangé mon sandwich au poulet. Je ne l’ai pas partagé. J’ai encore honte de cela. Ils étaient fatigués. Un jeune surtout. Crevé.

J’ai pensé au lit. À la salle de bains. Il avait deux couches de boules quies ds les oreilles. Que vivent ils chez eux pour être dans une telle déshérence ici.

rose dit: à

bilou, rends les 300 euros à Messaouda. Rends-les.
Fissa.

bérénice dit: à

Renato 8h08 du 25/06 sorti des limbes de la modération.
Jazzi, et alii n’est donc pas WGG, dommage le contraire m’eut arrangé, j’aime pouvoir situer ceux qui s’expriment ici car la signature renseigne comme un contexte.

bérénice dit: à

Pauvre Blabla, ne te sers pas des propos sans queue ni tête d’une pauvre folle qui n’a plus la sienne.

Chaloux, une inattention, je n’avais pas lu ci dessus. Vous ne manquez pas de culot . je pense plus sérieusement que c’est une provocation qui ne vous éloignera malheureusement pas de la personne à qui vous me faits penser mais qui contrairement à vous fut capable d’une certaine générosité et qui contrairement à moi fut capable de mener sa barque sans naufrager ses occupants et quoi que sur ce dernier point votre aide et celle de vos amis pour achever le tableau fut d’une efficacité indéniable. Restez entre vous, vous le valez bien et vous illustrez à merveille cette société cloisonnée où l’on ne communique lus que par bouquins interposés en s’en revendiquant, comme si cela suffisait. Une belle Bande dorée sur tranche. Vous me dégoûtez .

la vie dans les bois dit: à

@ « Wittgenstein va beaucoup plus loin pour arriver au cœur même de ce qui lui tient à cœur : la mystique mais traitée avec les outils mathématique de la logique »

mmmeuh, voui.

Philosophie des mathématiques et thérapeutique d’une maladie philosophique: Wittgenstein et la critique de l’apparence ‘ontologique’ dans les mathématiques.
Jacques Bouveresse
http://cahiers.kingston.ac.uk/vol10/cpa10.9.bouveresse.html

la vie dans les bois dit: à

une autre fiche de lecture:

« Les réflexions sur le langage du jeune philosophe autrichien Ludwig Wittgenstein (1889-1951), élève de Russell à Cambridge, et bon connaisseur des œuvres de Frege, sont synthétisées dans un petit livre de quelques quatre-vingt pages, le Tractatus logico-philosophicus (1922). Le but principal du Tractatus est de répondre à la question: en quoi les propositions de la logique se distinguent-elles de toutes les autres propositions du langage? Pour répondre à cette question, Wittgenstein formule une théorie générale du langage, dans laquelle il s’agit de saisir «l’essence de la proposition» (1914-1916: 22.1.1915), c’est-à-dire des énoncés déclaratifs. Il est d’accord avec Russell sur la conception d’une proposition simple telle qu’une structure relationnelle (de type Rabc), qui asserte que certains objets (a, b, c) ont entre eux une relation R: par exemple que a se trouve entre b et c. Mais une proposition a aussi une forme (par exemple, la forme de Rabc pourrait être indiquée par ‘Xxyz’); et Russell, à cette époque, avait tendance à concevoir les formes propositionnelles comme des «objets logiques» simples, dont la connaissance directe (acquaintance) est présupposée par la compréhension du langage. Mais – objectait Wittgenstein – si les formes sont des objets logiques, de quelle manière une proposition peut-elle nous communiquer sa forme? Certainement pas en la désignant par un nom, parce que cela ne ferait qu’ajouter un constituant à la proposition, en en modifiant la forme; mais pas même en l’exprimant par une proposition, parce que cela impliquerait une régression à l’infini (1914-1916: 20.11.14). La forme doit être exhibée par la proposition: de même qu’une photographie exhibe la structure de la situation qu’elle représente (elle fait voir, à travers la disposition de ses éléments, que les choses se présentent de telle ou telle manière dans la réalité), une proposition montre la structure de ce qu’elle asserte. Comme dans le cas de la photographie, la structure qu’elle exhibe est la structure de ce dont on asserte la subsistance (c’est-à-dire de l’état des choses dont on asserte qu’il est un fait: la proposition «le chat est sur la table» asserte que c’est un fait que le chat est sur la table).
(…)
De cette manière Wittgenstein institue le rapport entre signification énonciative et vérité, qui sera centrale dans le paradigme dominant.

Que seuls les énoncés factuels sont sensés est un corollaire de cette définition du sens; restent en dehors du langage les énoncés évaluatifs (comme par exemple ceux de l’éthique et de l’esthétique), et ceux qui, au lieu de représenter des faits, tentent de représenter les traits généraux du langage et du monde: et donc les propositions de la métaphysique, et même celles dont se compose le Tractatus. Elles sont des «tentatives de dire ce qui peut seulement se montrer» (Kenny, 1973: 124). On peut soutenir, toujours avec Kenny (Ibidem), et finalement avec Wittgenstein lui-même (1922: 6.54) qu’«elles ne sont pas pour autant inutiles: précisément leur faillite et les modalités de leur insuccès sont instructives». »
http://www.lyber-eclat.net/lyber/marconi/10.html

JC..... dit: à

Pour aller dans le sens de ce qui a été dit sur la pensée mathématique, on ne peut pas se passer de la folie, de la déviance, de la fulgurance, de l’imagination, de l’audace, nécessaires à la découverte de nouveaux chemins en espace contradictoire : raison/déraison, ordre/désordre, équilibre/chaos.

Ces qualités ne sont pas viables longtemps ! L’usure vient vite, très vite, y compris chez les maîtres de la discipline. Voila pourquoi, la notion de « génie professionnel » est ridicule.

Ma foi ! Chacun est libre de penser ce qu’il veut et il est parfaitement permis de vivre dans l’erreur.

la vie dans les bois dit: à

@ »Ces qualités ne sont pas viables longtemps ! L’usure vient vite, très vite, y compris chez les maîtres de la discipline. Voila pourquoi, la notion de « génie professionnel » est ridicule. »

Deux propositions et une conclusion, qui ont l’apparence de la logique;vaut surtout pour un avis sociologique sur le vieillissement des capacités intellectuelles supposées chez les abstracteurs, puisque que le mot  » génie » n’est ici pas défini.
Sauf à considérer que les mathématiciens, en recherche fondamentale, en sont a priori.
On a les idoles qu’on peut.

bérénice dit: à

les modalités de leur insuccès sont instructives»

je n’ai pas lu mais je tombe d’accord , la fin renseigne sur le dit et non dit qui y pourvoient. Et bien que tout ce qui ne peut pas se dire doit possiblement se frayer une issue dans l’écriture quand l’auto-censure réussirait à exploiter l’outil de la métaphore décente présentable suffisamment éloignée du sens unique pour laisser place à l’interprétation .(‘Xxyz’)

la vie dans les bois dit: à

@Ma foi ! Chacun est libre de penser ce qu’il veut et il est parfaitement permis de vivre dans l’erreur.

Right. Et il y en a qui sont plus dans l’erreur que d’autres. Le tout alors est de ne pas le traduire en actes.

et alii dit: à

on ne peut pas toréer dans une arène avec un pique feu

bérénice dit: à

Le tout alors est de ne pas le traduire en actes.

quel sommet! on dirait l’Everest . N’oubliez pas l’oxygène et ce malgré le double exploit de ce jeune espagnol?

bérénice dit: à

On a quand même ici sur ce blog de temps en temps la nette idée de soulever une pierre en forêt et de pouvoir observer une société d’insectes qui vaque sur l’humus humide à sa pérennité.

renato dit: à

« Finiti gli errori, finito tutto »

bérénice dit: à

« Pour Wittgenstein, comme pour Frege, les propositions ont un sens (les noms, au contraire, n’ont pas de sens: leur valeur sémantique est simplement leur dénotation). Le sens d’une proposition est ce que l’on connaît quand on comprend la proposition, donc (la proposition étant une image) l’état de choses figuré, à savoir la manière dont les choses sont si la proposition est vraie. La proposition montre comment sont les choses (montre son sens) et dit que les choses sont ainsi (4.022). Elle peut être vraie (si les choses sont effectivement ainsi) ou fausse (si les choses ne sont pas ainsi); pour savoir si la proposition est vraie, il faut la confronter à la réalité. Mais pour la comprendre il n’est pas nécessaire de savoir qu’elle est vraie ou qu’elle est fausse; la comprendre, c’est «savoir ce qu’il advient si elle est vraie» (4.024). De cette manière Wittgenstein institue le rapport entre signification énonciative et vérité, qui sera centrale dans le paradigme dominant. »

Chaloux dit: à

rose dit: 26 juin 2017 à 5 h 43 min
oui, jacques, on baise.
c’est notre vie privée.

tout le contraire de Blabla.

Non, il baise pas.
C’est sa vie publique.

la vie dans les bois dit: à

le président macaron ne s’est pas vraiment prononcé pour ou contre la corrida, en France, qu’il considère plutôt comme un enjeu économique régional. A défaut de ministère du tourisme, il n’est pas précisé dans quelle région de tradition taurine « ininterrompue », des touristes vont se gourer de spectacle et d’autres plutôt rechercher la mise à mort.
Le ministre Hulot ne sait plus sur quel pied toréer.

bérénice dit: à

Non, il baise pas.
C’est sa vie publique.

ce n’est pas un crime, moi non plus , j’aimerais idéalement rencontrer un sujet à désirer , quelqu’un d’excitant, frais, pas usé ou corrompu.

JC..... dit: à

Le Président Bébé Macaron est un excellent matador !

Faut voir comment il s’est rapidement joué du taurillon Petit Bedonnant de la manaderia El Elyseo. Arqué sur ses grosses cuisses courtes, le rondouillard toro corrézien s’est mis à mort tout seul en se jetant sur le verdugo létal, aimablement animé par le Bébé Macaron.

Faut dire que le fauve avait abusé du scooter rose …. Bon, oublions le !

renato dit: à

La Catalogne a interdit la corrida (68 voix contre 55) en 2010. Aux Canaries la loi de protection des animaux de 1991 ne prévoit aucune dérogation pour la corrida. Il suffirait donc une bonne loi pour la protection des animaux pour surmonter cette triste survivance du néolithique.

bouguereau dit: à

j’aimerais idéalement rencontrer un sujet à désirer

..si jicé y s’engoufre même pas le sujet dans la bréche bayante

JC..... dit: à

Bien que l’on consomme toujours, de nos jours, la bidoche dure du toro sacrifié, devenu de la viande morte, il n’est pas certain que l’on se soit « joué » au néolithique de la bête tuée afin de la bouffer pour survivre quelques années de plus…….

bouguereau dit: à

La Catalogne a interdit la corrida

est elle compétante..les luttes faxieuses ça va pas que snicher profond dans l’cul dmon larbin rénateau

JC..... dit: à

Soyons clair : je suis excessivement désirable …

Disponible, motorisé, peu couteux financièrement, je n’envisage pas un coït qui ne soit pas verbeux, littérairement parlant, bourré de citations piquées dans Wikipédia.

Faites votre réservation sur mon site :
http/rutdechezbrut.porn

bouguereau dit: à

au néolithique

au néoloitque hon pratiquait la résection..c’est pas pour rien que la rligion est né surtout la dsus rénateau..comme quoi le soleil noir de l’obscurantisme on lvoit pas vnir

bouguereau dit: à

Et il y en a qui sont plus dans l’erreur que d’autres. Le tout alors est de ne pas le traduire en actes

en pendouillant dheure en heure de liane en liane..sapré tarzoune

keupu dit: à

Mieux vaut un Bébé Macron plutôt qu’un vieux débris Campanella, VIVE LA JEUNESSE

renato dit: à

Ils pourraient se contenter du « voltige avec taureau », c’est vrai qu’il faut être bon acrobate…

JC..... dit: à

Je viens de m’inscrire au Parti Socialiste !

Bureaux ouverts de 11h à 11h15 et de 16h30 à 16h35. J’ai des idées de management idéologique bien supérieures à celles de ce vieux débris de Campadélices !

(par souci d’équilibre néguentropique, je me suis inscrit au Macron Fan Club de Porquerolles !)

Pat V dit: à

la vie dans les bois dit: 26 juin 2017 à 7 h 35 min

Oui, excellente mise en lien LVDB mais cela n’ intéresse en aucune façon notre WGG, sous Verlaine mystique, que de lire Jacques Bouveresse!
Sûrement trop positiviste pour lui…!

JC..... dit: à

Pour la voltige avec taureau, il y a des fresques crétoises intéressantes.

Pour les jeux taurins sans mise à mort, les petits portugais poilus comme leurs femelles sont autrement courageux …

La bête fonce d’un point de l’arène, le triangle des hommes l’attend : le premier prend le choc en se plaçant entre les cornes, et le triangle de la résistance des petits bonhommes poilus s’efforce de ne pas finir contre le bois limite de l’arène, en déviant dans l’urgence vers bâbord ou tribord !

Jeu. Dangereux, mais respectueux. Faut dire que les toros ne sont pas des Miura…

JC..... dit: à

On s’arrête ?
Par amour du nombre 1111 ?

christiane dit: à

Vous avez continué de penser, de vous affronter, j’ai dormi. Même effet que la marée sur le rivage. Tout est nettoyé, lisse. Le temps de ramasser quelques coquillages laissés par les vagues de la nuit, de les porter à mon oreille…
Wittgenstein est-il un philosophe ? C’est surtout un écrivain, un poète, un mystique, un pensif, un solitaire. De la même famille que Pascal, oui, ou Kierkegaard. Se taisant au seuil de l’indicible, revendiquant le droit au silence. Ne voulant penser au-delà de la limite, par honnêteté.
Dix ans après le Tractatus, une seconde philosophie, presque une autocritique de ce dernier. Il cherche un autre moyen d’expression comme la création artistique qui montre l’indicible (La maison de Kundmanngasse, la musique, l’enseignement à des enfants du village d’Offertal…). Le philosophe de la tabula rasa.
Puis l’exploration du langage, à nouveau, comme au jeu d’échecs (règles autonomes que personne n’a dictées). « . « S’élancer contre les frontières du langage(…) jusqu’à rétrograder pour comprendre (…) qu’il n’y avait rien à comprendre, qu’il y avait peut-être à agir. ». Disparition des problèmes ? « Une réponse qui ne peut être exprimée suppose une question qui, elle non plus, ne peut pas être exprimée. »
Je termine cette incise matinale par un très beau texte de Valéry (cité par C.Chauviré dans son essai sur L.W.) : « La métaphysique sort des contes de fées, des rêves, des instants enchantés, de terreur ou d’étrangeté, de ces instants où l’ensemble des choses semble se proposer à nous, où le mot Réel devient un mot magique. Où ce qui est Réponse se fait Question. » (Cahiers, t.I)
Ludwig Wittgenstein ? « Une pensée qui s’efforce vers la lumière. »

keupu dit: à

c’est pas toi qui commande ici, vieux croulant de JC

rose dit: à

christiane
ainsi donc vous avez lu le tractatus ?

jazzi
merci pour toutes les bibliothèques de Paris

d’accord jc on s’arrête pour l’amour de 1111.

D. dit: à

1111 est un nombre extrêmement curieux.
Si on le divise par 9999 et qu’on multiplie le résultat par 10, le reste est 0,111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111…

raminagrobis dit: à

christiane dit: 26 juin 2017 à 10 h 40 min

Vous avez continué de penser, de vous affronter, j’ai dormi.

Ronfle-t-elle ses pensées la nuit?

tristan dit: à

Si n≥1, la limite de la série de terme général 1/10^n est égale à 1/9 = 0,1111111111111111111111111111111…

tristan dit: à

« La séquence 1111 est celle qui apparaît le plus souvent à beaucoup de gens. Une fois que le 1111 est remarqué et reconnu, le nombre des séquences progresse vers d’autres chiffres et vos anges vous adressent d’autres messages. La séquence de chiffres 1111 est un signe qu’une opportunité s’ouvre à vous, que vos pensées vont se manifester à la vitesse de la lumière. Le 1111 est similaire à la lumière d’une lampe flash. Cela signifie que l’Univers vient de prendre un instantané de vos pensées et va manifester vos idées dans une forme matérielle. Soyez conscient que vous allez manifester vos pensées, par conséquent, ne pensez pas à des choses négatives car c’est ce que vous allez attirer dans votre vie. Utiliser les énergies positives de l’univers pour faire murir vos désirs les plus profonds, vos espoirs et vos rêves. »

Etonnant, non ?

christiane dit: à

Rose, oui, il y a longtemps. C’est une rencontre en amitié profonde qui m’a fait ouvrir ses livres. Pourquoi cet ami était-il tant passionné par le cercle de Vienne et la pensée de Wittgenstein et de Musil ?
Un nœud de combinatoires, des fausses routes tentantes, un brouillard. Wittgenstein ? Sa vie fascinante, son anticonformisme, sa personnalité hors du commun m’ont plus étonnée que ses livres qu’on ne peut aborder à la légère, difficiles d’accès mais la langue est belle, musicale. Certaines pensées m’ont durablement marquée, bien qu’obscures, d’une profondeur souvent inaccessible. Il met beaucoup de signes de ponctuation comme pour ralentir la lecture.
Sa relation privilégiée à l’art, surtout la musique, souvent proche du langage. (passion partagée par sa famille aussi). Son frère Paul, pianiste comme sa mère, (pour lequel Ravel composa le « Concerto pour la main gauche »). Pour lui, la clarinette et Brahms, Mozart, Schubert, Schumann, Mahler… transparence et nudité pour reposer son cerveau en surchauffe.
Une relation au silence.
Ces grands penseurs me donnent le tournis à l’égal des grands romanciers. Leurs tourments, leurs obsessions sont parfois proches de la folie. Trop de pensées tumul-tueuses, trop de mots… « Où étaient les évènements du futur avant d’être présents ? Le temps peut-il se dérouler indépendamment des évènements ? le temps a-t-il été créé ou le monde a-t-il créé le temps ? » entre autres obsessions…
Une joie simple en dépit des misères du monde est-ce possible ?

Delaporte dit: à

Grand-guignol républicain et démagogie impudente : Macron va s’adresser aux députés et sénateurs à Versailles, tel Louis XIV en son pouvoir absolu :

« Les députés et sénateurs devraient être réunis à Versailles pour un discours du président de la République. Reste à trouver une date, qui pourrait être le 3 juillet, veille… du discours de politique générale d’Edouard Philippe. »

christiane dit: à

@ W.
Une réponse qui vaut bien d’autres, puisée dans Acheminement vers la parole de Martin Heidegger (trad. J.Beaufret) :
« Donc nous sommes avant tout dans la parole et auprès de la parole. Un chemin vers elle est inutile. Le chemin vers la parole est même impossible si tant est que nous sommes déjà là où il devrait mener. Cependant, sommes-nous là ? Sommes-nous tellement dans la parole que nous expérimentions son déploiement, que nous la pensions en tant que parole, c’est-à-dire, portant écoute au propre de la parole ? Ou bien le chemin vers la parole est-il le plus long qui puisse être pensé ? Et pas seulement le plus long mais aussi semé d’obstacles venant de la parole elle-même…. »

JAZZI dit: à

Très belle définition de la métaphysique par Paul Valéry, Christiane.

christiane dit: à

Réponse (?) à Pat V (26 juin 2017 à 0 h 05) en mémoire de Cézanne…(Jean Colrat doit se régaler à Orsay avec l’expo des portraits de Cézanne !)
C’est à propos de l’exposition de photos de Josef Sudek, qui s’est tenue au Jeu de Paume, l’automne dernier. Jean-Baptiste Para les a longuement contemplées et a écrit un article pour le n° 1049 de la revue Europe (Celan, Butor et cie) :
« Une intime et secrète intensité irradie les heures ordinaires. Dans un silence où rien ne pèse mais où tout a son poids, une rose peut éclore parmi l’usure des choses. (…) Sa prédilection pour l’ombre, la pénombre et tous les états nocturnes jusqu’à l’obscurité impénétrable. (…) Chez Josef Sudek, le familier semble donner directement sur l’inconnu ou peut-être est-ce l’inconnu qui s’avance à pas feutrés vers le familier, pour le surprendre et l’étonner. »

christiane dit: à

@JAZZI dit: 26 juin 2017 à 12 h 45 min
heureuse de ce partage, Jazzi.
(Mon livre préféré de L/Wittgenstein : L’intérieur et l’extérieur – derniers écrits sur la philosophie de la psychologie.II
Ce sont des notes datant de ses dernières années. elles étaient contenues dans huit carnets de petit format. Ici, une présentation bilingue – traduction page de droite par Gérard Granel édition T.E.R. -2000.
Il y interroge beaucoup la douleur)
J’ai rencontré au parc Montsouris, samedi, un deuxième auteur, Jean-François Jacq, un enfant de la rue qui fait mémoire dans Fragments d’un amour suprême (éd. unicité) de sa rencontre avec l’homme qu’il a aimé jusqu’à… l’impossible. Écriture pudique et juste pour ce récit intimiste.

la vie dans les bois dit: à

@ Pat V à 9 h 51 min

Oui, la prose du poltergeist ressemble fort à une régurgitation de plein de trucs non assimilés.
ça fait aussi un peu transe chamanique, comme cricri, la métaphysique est un conte de fées, etc. Des hallucinés, complets.

Houellebecq a aussi le profil type pour analyser ce texte de Wittgenstein, avec des phrases qui font sens. Comme par exemple dans son petit opus « en présence de Schopenhauer », où il oppose parfaitement leurs rapports opposés à la réalité des choses,leur causalité.
Pour Wittgenstein, j’y vois maintenant de l’attentisme, une attitude assez figée, finalement. Au bout du compte, je ne pense pas que le Tractatus soit véritablement un grand texte. Et il a bien fait de le conclure, vite fait, bien fait.

la vie dans les bois dit: à

@ où il oppose parfaitement leurs rapports opposés à la réalité des choses,leur causalité.

imparfaitement dit, mais pas trop le temps.
Sinon, Pat V, vous connaissez Aristote ?

la vie dans les bois dit: à

crcri et le poltergeist, ils sont tellement dans le grand impensé qu’ils en deviennent des bons petits soldats du reich nazi de heidegger.

Widergänger dit: à

lvdb s’est spécialisée dans le sottisier habituel de la Rdl. Une sorte d’annexe dégoulinant de haine au dictionnaire de Flaubert…

la vie dans les bois dit: à

le poltergeist se fait du monde une représentation à son image: un p’tit haineux ignare. Et puis c’est tout.

Widergänger dit: à

Hulot et le ministre de l’agriculture, qui prétend en plus revenir sur une loi existante, déjà en bisbille ! Et ça ne fait que commencer… On s’achemine doucement vers la fin de la Vè République.

Widergänger dit: à

ldvb pratique l’auto-suggestion. À défaut d’arguments. C’est le propre des cinglés.

la vie dans les bois dit: à

Et le poltergeist a beaucoup de « ressources » intellectuelles, dans son grand impensé. Un gros toquard, ça oui.

christiane dit: à

@Widergänger dit: 26 juin 2017 à 13 h 31 min
Exact ! c’est un ruminant….

Widergänger dit: à

Einstein a formulé une réponse sur le temps qui peut servir de réponse à Wittgenstein. Pour Einstein, le temps n’existe pas : tous les événements de l’univers sont depuis toujours déjà là. Nos vies aussi donc. C’est ce qu’il conclut des équations de la Relativité générale. Mais ce ne sont que des intuitions, ce sont en vérité des questions qu’on ne peut pas penser, ni philosophiquement ni mathématiquement. Des questions qui n’ont aucun sens.

Pat V dit: à

Sinon, Pat V, vous connaissez Aristote ?

Étudié dans les années 70-80 dans le voisinage de Pierre Aubenque…

Janssen J-J dit: à

Je prends connaissance du post après une absence prolongée pour cause de mission périlleuse totalement déconnectée. Et ne suis pas content de ce post. Désolé, chers amis, je n’ai pas eu le temps de lire vos nombreux commentaires tuaromachiniques.

Je comprends bien la tactique de Pas-soul qui présente deux ouvrages aux genres contrastés sur une thématique apparemment commune. Ce procédé reste néanmoins fortement tiré par les cheveux. Le premier texte apologétique de la tauromachie est à gerber ainsi que la photo d’illustration. Quant à Eric Baratay, voir réduit son propos à un simple dégagisme ou décentrement de l’attitude anthropomorphe habituelle me parait tout à fait navrant pour ne pas dire assez injuste. Car cet historien est en train de révolutionner le regard que les hommes d’Occident à la rationalité naturaliste ont de longue date porté sur les bêtes de somme ou de compagnie. Baratay trace un nouveau sillon épistémologique très original depuis « Le point de vue animal, une autre version de l’histoire » (2012). Et dans son évocation d’Islero, le taureau qui eut la peau de Manolete (dans ses « Biographies animales »), il est sain qu’on n’ait aucune envie de pleurer sur le sort de cette ordure dorée, vu la souffrance endurée par le vrai héros de l’histoire qui n’avait rien demandé. Pass-ou ne croit pas devoir en rajouter dans la sensibilité de ce registre, car il ne croit pas à l’égalité de condition des bêtes et des hommes, mais il a tort. L’homme ne se sortira de sa condition bovidée que lorsqu’il aura compris et tiré toutes les conséquences de son égalité de statut avec celui des animaux prétendument domestiques ou sauvages. Mais aussi, quand ces derniers auront perçu et assimilé l’empathie et la bienveillance universelle de leurs frères humains, sans plus jamais en avoir peur. Bref, comme le dit Baratay de son entreprise : « Il est temps de penser l’animal ou les animaux au niveau des multiples espèces, dont l’humaine, et de les aborder non pas en termes de distinction, de supériorité, de hiérarchie, mais de différence, de spécificité et de richesse de chacune » (p. 12). Voilà un intellectuel créatif et véritablement « humain », qui apporte du sang neuf au cerveau collectif de la RDL, ce me semble. Encore faut-il lui donner la juste place qui lui revient, et notre hôte ne l’a pas assez fait. Un bon point néanmoins pour lui : il aurait pu ne jamais le signaler.

Passou dit: à

A Janssen de 15h14, Sans vouloir diminuer le mérite d’Eric Baratay, et cela ne diminue en rien le grand intérêt de son livre, Claude Lévi-Straussn’a cessé de le dire et de l’écrire, non seulement à propos de la condition animale mais de toute espèce vivante animale ou végétale. Il y a gagné une réputation d’antihumaniste primaire.

Janssen J-J dit: à

C’est possible mais le message de CLS n’a pas été entendu. Il vaudrait plutôt faire allusion à Philippe Descola qui a compris et théorisé mieux que tout autre, que dans la « composition des mondes » coexistaient des sytèmes de rationalités différents, du naturalisme, du totémisme, de l’analogisme ou de l’animisme, et qu’aucun d’entre eux n’était supérieur à l’autre. Il me semble que Descola est allé beaucoup plus loin que Lévi-Strauss, en ce qu’il a su mieux décrire les rationalités totémique ou animiste, sans qu’on ait pu l’accuser « d’antihumanisme primaire » (car celui qui le ferait en argumentant véritablement n’est pas encorné). CLS n’avait pas encore tous les outils ou toutes les clés épistémologiques de Descola pour penser correctement « par-delà nature et culture ». Quant à E. Baratay, suivant son chemin plus étroit d’historien, il me paraît un digne représentant de la sensibilité de l’anthropologue du CF à la ‘composition des mondes’.

JC..... dit: à

Relâchons ces mouches captives !

Le « Temps », d’un point de vue classique, newtonien, n’a AUCUN SENS, désormais (càd depuis 1905, et le Grand Albert).

Il n’y a que « des temps » ! …. Bon ! les poètes ne sont pas au courant… peuchère !

la vie dans les bois dit: à

CLS, antihumaniste primaire.
C’est pas tout à fait ça. Disons que ses schémas deshumanisent. Au pire ça conduit à des considérations bien racistes.
C’est comme ce nouveau concept à la mode, l’anthropocene, un super concept marketing.

JC..... dit: à

Une dernière saillie avant l’autoroute :

Utilisons une dernière fois JJJ comme étalon campagnard, parlant un idiome européen à de fraîches juments incultes, puis vendons-le au Qatar comme mulet apte à promener les enfants de l’Emir.

JC..... dit: à

Les races existent : ne pas être raciste c’est refuser le réel !

OK, LES GARS ! LA TERRE EST PLATE ….

la vie dans les bois dit: à

Si c’est un livre pour Brigitte Bardot quand on voit dans quel ghetto de ka pensée « extrême » elle s’est fourrée, merci bien.

la vie dans les bois dit: à

Sûr que Thoreau, les élucubrations de Descola, il n’aurait pas financé. Limite il aurait refusé de payer des impôts pour ne pas cautionner quelques chaires bâties pour tel mandarin de l’akademie.

Janssen J-J dit: à

et comme par un tenace réflexe conditionné, l’opinion de 17.31 qui se prend pour walden, ne reflète guère que la fixette habiutelle à l’encontre d’un mandarin tête de turc (celui-là ou un autre), par définition spoliateur des impôts du bon peuple désagrégé. Brèfl, tout baigne.

la vie dans les bois dit: à

Ohff, quand on survole des posts absolument vides de sens du boursouflé qui voudrait bien quitter sa condition bovine, ce n’est pas Thoreau qui est indiqué dans ce cas.
Le president macaron n’est pas prêt de baisser les impôts, dans le flou, il y a un max de blé à se faire.. avec nos sous !

Widergänger dit: à

Il faut simplement s’entendre sur les mots. Si être humaniste est synonyme d’une pensée pour laquelle l’homme est la mesure de toute chose, il est clair que la pensée de CLStrauss s’inscrit en faux à une telle vision humaniste du monde. Dès lors, dire que CLS est antihumaniste est tout simplement la plus stricte vérité.

Maintenant il faut savoir ce qu’on veut. Ou on conserve l’humanisme et la métaphysique qui l’accompagne, ou on déconstruit toute la métaphysique occidentale pour produit ce que J.-F. Mattei a appelé « l’homme dévasté ».

La déconstruction a laquelle ressortit la pensée de CLS aboutit à l’homme dévasté. C’est très américain et dans le droit fil du dernier séminaire de Derrida.

Je ne partage pas du tout ce genre de déconstruction. Qu’elle provienne de CLS ou de Derrida. Une philosophie qui n’offre de choix qu’entre la peste et le choléra n’est guère stimulante…

Widergänger dit: à

JC….. dit: 26 juin 2017 à 17 h 00 min
C’est vrai que selon la Relativité restreinte, il n’existe que des temps et pas de temps absolu.

Il n’empêche qu’Einstein pensait à la fin de sa vie, au regard des équations de la Relativité générale que le temps n’existe pas ou que l’ensemble des événements de l’univers sont depuis toujours déjà là.

Cette vision de l’univers comme ensemble d’événements (et non pas ensemble de choses) est d’ailleurs celle du Tractatus, de Wittgenstein, aussi.

Widergänger dit: à

La déconstruction de la métaphysique occidentale, au reste, qu’elle soit le fait de la pensée de CLS ou de Derrida, ne repose que sur une grande naïveté qui va aboutir à l’édification d’une législation des animaux et aux droits des animaux. Bientôt on ne pourra plus bouffer une bonne côtellette de bœuf sans être accusé de crime lèse-majesté-les-bêtes. Ce ne sera pas la planète des singes mais la planète des Bobos inquisiteurs et tortionnaires.

La seule réalité qui vaille et qui s’impose à tous, c’est la définition de l’homme par Spinoza, l’homme essentiellement comme désir. Pascal le dit aussi à sa manière. Comme t on se débrouille avec cette réalité incontournable pour rendre la planète habitable en compagnie des animaux, telle est la grande question. Mais vouloir déconstruire la métaphysique occidentale allant jusqu’à nier toute hiérarchie entre l’homme et la bête, c’est courir au-devant de catastrophes dont on ne soupçonne même pas l’horreur. L’enfer est souvent pavé de b onnes intentions.

Widergänger dit: à

Il y a un fait patent qui résume d’ailleurs le problème.

L’homme de Néanderthal a vécu 300 000 ans sur terre ; il était très respectueux de la Nature.

Homo Sapiens Sapiens, qui l’a supplanté, considère au contraire que l’homme est fait pour dominer la Nature. Sa duée de vie n’est pour l’instant que de 100 000 ans.

Faut-il que Homo Sapiens Sapiens se mette à ressembler à l’hommed e Néanderthal pour espérer survivre à l’Homme de désir ? Outre que c’est impossible, c’est impensable. On ne reviendra jamais en arrière. L’Homme comme homme de désir continuera à désirer dominer la Nature.

Il serait sans doute temps de chercher à construire une éthique du bonheur qui ne soit pas fondée sur des illusions qu’on paiera très chères. C’est ce que cherche à penser Pascal. Et Spinoza.

Widergänger dit: à

Non seulement le message de CLS a été entendu, mais c’est aujourd’hui le fond de commerce de toute la philosophie américaine, héritière de la « French Theory » !

Philosophie qui nie toutes espèces de hiérarchie, toutes espèces de différence entre les exes, qui prétend que le sexe n’est qu’une construction sociale et historique, où on voit une prétendue « grande philosophe » américaine nier qu’elle est une femme…!

C’est le nouveau totalitarisme bcbg pour Bobos bodybuldés !

la vie dans les bois dit: à

@Il faut simplement s’entendre sur les mots.

En tout point, cette affirmation est essentielle, pour un seul but: d’être compris.
Il ne s’agit pas de dérouler en vrac un flux de conscience et de dire après: devine ce que j’ai voulu dire, trouves-y un sens.

C’est bien l’unique leçon à retenir de Wittgenstein, avec son Tractatus, celle de Boileau: ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots, etc.
Pour qui n’a pas goûté in fine à la beauté d’une démonstration mathématique, premier exo: « démontrez que », je comprends que l’exigence est plus dure à avaler.

Einstein et Wittgenstein, ont un truc en commun dans le Tractatus ?

En cherchant bien je ne vois guère que cette déclaration d’ Albert, qui va dans le même sens:

“Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c’est que vous ne le comprenez pas complètement“

Dès lors que l’explication sort du cadre  » sensoriel », forcément, ça plane un peu, ici.
C’est bien dommage.

https://www.drgoulu.com/2013/12/15/comment-expliquer-la-relativite-aux-enfants/#.WVFWebgVXOU

bérénice dit: à

@Il faut simplement s’entendre sur les mots.

rien de mathématiques: fellation, viol, abus sur mineur de moins de quinze ans, sodomie, est-ce que ces mots vous parlent lvdlb?

bérénice dit: à

Pour qui n’a pas goûté in fine à la beauté d’une démonstration mathématique, premier exo: « démontrez que », je comprends que l’exigence est plus dure à avaler.

et le reste à l’empan.

berf une collection de prêt à porter en usage dans vos campagnes, pas si dure à avaler, il suffit de payer.

la vie dans les bois dit: à

@Il faut simplement s’entendre sur les mots.

Mais pas avec n’importe qui.

B. Russel qui décode, dans son introduction le Tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein:
« The essential business of language is to assert or deny facts. Given the syntax of a language, the meaning of a sentence is determinate as soon as the meaning of the component words is known »

B. Russel met en évidence dans ce tractactus locico-philosophicus de Wittgenstein, quelque chose qui à la réflexion, donne cette image de figé, de « définitif » au sens immuable, c’est que la réflexion s’organise autour de la géométrie, les constantes sont des faits, avec des propositions vraies, avec un symbolisme mathématique qui les relie.

Pour en revenir à cette association Wittgenstein/Einstein/temps , évoquée dans un commentaire, le paramètre temps leur est peu commun.
La petite illustration par le train qui se déplace, pour expliquer la relativité restreinte d’ Einstein- et de ses prédécesseurs- dans le lien d’hier à 20h51, n’est pas comparable à celle de Wittgenstein, dont l’analyse est toute autre, à la fois une suite logique, et une concomitance de faits sans rapport entre eux, une asymétrie qui sous-tendrait une causalité.

______________

« Sagen Sie ihnen, daß ich ein wundervolles Leben gehabt habe! »
Wittengestein, à la fin de sa vie.

bérénice dit: à

Mais pas avec n’importe qui.

pour sûr, y regarder à trois fois avant de confier des enfants en bas âge même si la bibliothèque se montre alléchante, cela ne prouve absolument rien.

bérénice dit: à

les constantes sont des faits

l’inverse est-il vérifiable?

bérénice dit: à

Le génie est tout simplement la capacité de réduire ce qui est compliqué à la simplicité*

C. W. Ceram

Le génie est la possession d’une capacité particulièrement développée. Cela revient à dire qu’elle est supérieure à celles des autres. Et par défaut, il s’agit de l’intelligence, c’est-à-dire de la capacité de comprendre. On pourrait dire alors le génie (c’est-à-dire celui qui possède du génie) comprend bien les choses, comparativement aux autres qui comprennent moins bien.
Par ailleurs… Moins on comprend, plus notre vision des choses, comme notre expression, est confuse et possède une apparence de « compliqué ». Et cette « complexité » de notre vue comme de notre expression est au-delà de la complexité des choses elles-mêmes. Inversement mieux on comprend, plus notre vision des choses est claire. Et la clarté a une apparence de simplicité.
Sur un même sujet, le génie est donc plus clair dans sa compréhension comme dans son expression, lesquelles apparaissent donc plus simples…

bérénice dit: à

HOBBES

Les noms des choses qui ont la propriété de nous affecter, c’est-à-dire de celles qui nous procurent du plaisir ou du déplaisir, ont, dans la conversation courante des hommes, une signification changeante parce que tous les hommes ne sont pas affectés de la même façon par la même chose, ni le même homme à des moments différents. Etant donné en effet que tous les noms sont donnés pour signifier nos représentations et que toutes nos affections ne sont rien d’autre que des représentations, lorsque nous avons des représentations différentes des mêmes choses, nous ne pouvons pas facilement éviter de leur donner des noms différents. Car même si la nature de ce que nous nous représentons est la même, il reste que la diversité des façons que nous avons de la recueillir, diversité qui est fonction de la différence de constitution de nos corps et des préventions de notre pensée, donne à chaque chose une teinture de nos différentes passions. C’est pourquoi, lorsqu’ils raisonnent, les hommes doivent prendre garde aux mots, lesquels ont aussi, au delà de la signification de ce que nous imaginons leur être propre, une signification renvoyant à la nature, à la disposition et à l’intérêt de celui qui parle ; tels sont les noms des vertus et des vices: car un homme appelle sagesse ce qu’un autre appelle crainte; et l’un appelle cruauté ce qu’un autre appelle justice; l’un prodigalité ce qu’un autre appelle magnificence; l’un gravité ce qu’un autre appelle stupidité, etc. Il en résulte que de tels noms ne peuvent jamais être les véritables fondements d’aucune espèce de raisonnement. Les métaphores et les figures du discours ne le peuvent pas davantage : mais elles sont moins dangereuses parce qu’elles professent leur caractère changeant, ce que ne font pas les autres noms.

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