Aller au massacre comme dans « Les Damnés »
Quel choc que les Damnés ! Stupéfaction ou sidération, qu’importe, que nul n’espère échapper à l’effroi. Deux heures et vingt minutes plus tard, on en sort sonné car envoûté. Arrivée à Paris précédé par sa légende puisqu’il a été créé cet été dans la cour d’honneur du palais des papes à Avignon, ce spectacle a transformé la Comédie-française en cour d’horreur (jusqu’au 13 janvier). Preuve que l’on peut être ébloui par le rappel d’un réel révulsant. Il ne s’agit pas d’une adaptation du fameux film éponyme (1969) mais de son scénario ; d’ailleurs, le metteur en scène a pris soin de ne pas revoir l’œuvre de Visconti.
Nous sommes le 27 février 1933, dans une ville de la Ruhr. Tandis qu’à Berlin le Parlement a été incendié, nous assistons à la décadence, la désagrégation, l’autodestruction et la chute d’une grande famille observée comme un nœud de vipères. Propriétaire d’une entreprise sidérurgique directement liée à l’industrie de guerre, elle se déchire en célébrant à son insu les noces sanglantes et morbides avec le nazisme au pouvoir. A travers cette dynastie, il s’agit bien de montrer les liaisons vénéneuses entre le grand capital et la dictature, lorsque la machine politique s’emballe et broie les hommes.
On songe évidemment à Krupp et Visconti et ses co-scénaristes ne s’étaient pas défendus d’avoir puisé leur inspiration de ce côté-là (non sans rappeler que la véritable histoire des Krupp était pire encore !) . Mais Ivo van Hove, flamand de 58 ans, va plus loin en ce que pour lui, les damnés, ce ne sont pas seulement eux, les Aschenbach et les Essenbeck mais nous, car la capacité de séduction du Mal absolu n’épargne personne. Certains d’entre eux, présentés comme apolitiques, ne sont même pas nazis mais le deviennent tant la haine les métamorphose en tueurs. Et si le cinéaste s’était imprégné de Macbeth, l’homme de théâtre, pour prendre ses marques, est remonté plus loin dans la tragédie grecque, du côté des Atrides et de Médée.
L’époustouflante réussite des Damnés tient avant tout à l’inventivité, l’audace formelle et au génie de la mise en scène. Une véritable installation autour d’une arène, chaque élément du plateau abritant l’événement qui lui est dédié, et chacun d’entre eux célébrant un rituel de mort où la voie d’accès au pouvoir passe par le mal absolu. L’usage de la vidéo en direct sur la scène, pour n’être pas nouveau, est ici réinventé avec une efficacité dramatique redoutable ; et si ce n’est pas non la première fois que des bandes d’actualité sont projetés sur grand écran, cette fois, en choisissant des images que l’Histoire a élevées à un statut légendaire (incendie du Reichstag, autodafés de livres, camp de Dachau), le metteur en scène a voulu dépasser l’événement. Tout n’est que complot, cruauté, mensonge, inceste, trahison, perversité, torture, ressentiment, meurtre, et dans cette atmosphère l’épisode de la nuit des Longs Couteaux (purge des SA en 1934) s’inscrit au fond assez naturellement comme une sanglante bacchanale.
C’est un spectacle magistral auquel l’intense présence des comédiens donne sa puissance, la troupe du Français s’y lâchant comme jamais, poussant chaque personnage à son paroxysme avec une vraie jubilation dans la folie. Le décor à dominante brune absorbe le spectateur dès l’entame : tout n’y est que métal, fer nu, acier brut déployés autour d’un sol de feu, toutes choses qui explosent entre les dorures et les angelots d’une salle à l’italienne. Aussi nécessaire pour l’intelligence du spectacle, la musique a été choisie pour le sens profond des moments qu’elle accompagne : Bach pour les rituels, les motets de Heinrich Schütz « parce qu’il a vécu la guerre de Trente ans qui est, avec la seconde guerre mondiale, la période la plus meurtrière qu’ait connue l’Occident » précise Ivo van Hove, les Vier letze lieder de Richard Strauss pour évoquer l’ambiguïté de certains compositeurs, tel Richard Strauss, compromis avec le régime ; de même, à ses yeux, Webern symbolise-t-il l’Anschluss et d’autres sont-ils rappelés, par un thème ou un leitmotiv, pour avoir été bannis comme artistes dégénérés ; quant au groupe de metal allemand Rammstein, sa présence sonore s’impose d’évidence dans cet univers d’acier, Van Hove allant jusqu’à trouver à sa musique « des accents fascistoïdes ».
On l’y suit volontiers dans ses chemins de traverse, métaphores, symbolique, digressions, allusions cryptées tant l’élan des comédiens est puissant, et leur énergie sidérante. Mais on le suit avec davantage d’esprit critique, sinon de réserves, dans ce qui a choqué plus d’un spectateur : la violence qui leur est faite dans la longue exhibition de la bite, des couilles et du trou du cul de Denis Podalydés (était-ce vraiment indispensable à notre intelligence du propos ?), la suffocation sur grand écran des comédiens occis dans leur cercueil, la pleine lumière la plus crue sur la salle tandis qu’un rideau-miroir descend sur la scène pour renvoyer les spectateurs stupéfaits à leur image, et encore a-t-on, depuis Avignon et surtout le massacre de Nice, supprimé les scènes où des comédiens leur tirent dessus à la kalachnikov ! Troublant et dérangeant, mais n’est-ce pas la vocation d’un certain type de théâtre à son meilleur ?
Qu’est-ce qu’un historien peut attendre de mieux d’un artiste sinon qu’il lui dévoile la part d’invisible de l’Histoire ? Non ses tabous mais ce qui a échappé au regard de tous. Ici un microcosme se donne pour une élite et ne voit pas qu’autour de lui que la société change. Nul ne manquera d’actualiser le propos et la portée de la pièce. Le metteur en scène les a devancés en prévenant que si on laisse d’un côté le populisme prospérer sur la frustration, et de l’autre la religion se confondre avec la politique, « on ira au massacre comme dans les Damnés ». Car ce qu’il a voulu montrer, pour autrefois comme pour aujourd’hui mais sans pour autant historiciser sa pièce, c’est bien le renversement historique des valeurs.
(Photos Christophe Raynaud de Lage)
904 Réponses pour Aller au massacre comme dans « Les Damnés »
Pour finir sur von Essenbeck, quand elle essaie de se vendre les jambes écartées, j’ai lu quelque part ce qu’en disait l’acteur en face. Que le publique ne voyait rien et qu’il y avait une intimité entre ces deux acteurs à ce moment. À la télé la première image de cette scène c’est sa chatte en gros plan, comme si on voulait vérifier qu’elle avait bien mis une culotte. Ce n’est pas ca le cinéma.
C’est un coup de chance* que les comédiens de cette couillonnade théâtrale, ouvrant le feu à la kalachnikov sur le public, ne soient pas tombé sur des sauvageons des quartiers Nord sortant leur mandoline russe pour répliquer, à balles réelles !
(* je sais : ça peut se discuter…)
Nicolas,
Appeler « chatte » cet assemblage organique disparate situé entre les cuisses des filles, c’est exagérément ambitieux, laudateur, hypocrite et mensonger. Fourberie des hommes prêt à tout pour la satisfaction de leur mentule …
Rien n’égale une véritable féline, une minette à quatre pattes, à la toison soyeuse, et certainement pas ces chattes là, toujours disponibles, porteuses de bien des faussetés féminines … uhuhu !
Non, non, le diagnostic de Millet n’est pas le bon. D’abord pour la raison qu’il n’examine le monde qu’à travers une lorgnette idéologique et que sa vue s’en trouve brouillée. Cela disqualifie ses analyses. C’est d’autant plus regrettable que les constats qu’il dresse ne manquent pas de pertinence. On ne peut qu’être d’accord avec lui pour déplorer la médiocrité des acteurs politiques ici et ailleurs, de l’offre culturelle dans tous les domaines, du débat intellectuel dans les médias, du niveau des critiques, etc. On peut ne pas partager son argumentaire réactionnaire tout en s’inquiétant comme lui d’un avachissement général des valeurs. Obsédé par ses phobies bien connues, il oublie que tout est désormais soumis à la loi du marché, à la tyrannie du profit, qu’il n’y a plus politiquement parlant de citoyens mais des clients, de lecteurs, spectateurs… mais des consommateurs, des acheteurs. On ne cible plus le cerveau, on cible le porte-monnaie. Forcément, on tape bas.
Radioscopie, né Karl Marx, entrepreneur chez Mélenchon …
« Non, non, le diagnostic de Millet n’est pas le bon. D’abord pour la raison qu’il n’examine le monde qu’à travers une lorgnette idéologique et que sa vue s’en trouve brouillée. » (radioscopie)
Non, non, le diagnostic de Radioscopie n’est pas le bon. D’abord pour la raison qu’il n’examine le monde qu’à travers une lorgnette idéologique et que sa vue s’en trouve brouillée.
Voilà, Renato, quelques fragments du Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien)(Seuil) :
« nous parlons de la mort comme Pascal parlait de l’infini et Jean Chrysostome de Dieu : on sait que ces grands mystères sont, sans pouvoir dire ce qu’ils sont. (…) L’homme sait qu’il mourra, mais il ne sait pas quand.(…) Tout se passe comme si le destin nous soustrayait la date de la mort pour nous détourner d’approcher sa nature.(…) On sait sans savoir ! Savoir en général que tous les hommes sont mortels, simplement parce qu’on a lu cela dans le De Viris, c’est là une science abstraite, conceptuelle et indéterminée, une science banalisante propre à nous rassurer ; les hommes voudraient bien que la mort fût principalement un sujet de version latine,et ils ne demandent qu’à le croire, et ils font comme si. La mort est l’universelle cachotterie sur le mystère de Polichinelle et la grande vérité archi-connue (…).
… la réalité de la mort entrevue au terme d’une grave maladie (…) il affecte de croire qu’il s’agit d’un tiers, et il louche vers les autres : car la mort comme chacun sait, n’arrive qu’aux autres. Pour que la mort reste impersonnelle et tout à fait rassurante, pour dépassionner et dédramatiser le problème, nous faisons de cet évènement la conclusion d’un syllogisme. Tolstoï, dans La mort d’Ivan Iliitch, dénonce cet euphémisme récupérateur.(…)
L’homme a le vertige quand il essaye de réaliser (…) que c’est notre être total qui est nihilisé, et non pas transformé, mais happé, mais dévoré d’un coup par le néant total (…) Il meurt en devenant silencieux tout à coup. La mort, irrévocable par elle-même, met le point final à l’irréversible et pour toujours. »
Ça n’a lieu qu’une fois. Il n’y a pas de seconde fois (sauf sur le Golgotha, dirait Jean !)
Un classique https://youtu.be/9d9eydCfTdw
L’hiver approche
Je me souviens des matins où ueda, n’ayant pas encore retrouvé la pertinence de son ton disait : « Vite, un second café ! »
Je me souviens que Al Ceste faisait précéder son lien de la mention : « Pour ceux qui aiment ou n’aiment pas… »
Je me souviens d’Henri Lherminier, de di Brazza, d’Odradek ou encore de Ange et Démon…
Ou plutôt Henri Lhéritier ? Bref, Henri…
Twitt: »millet sur Littel »ça sentait trop le coup;Millet reste pertinent sur le reste .
Vous Assouline vous avez eu la main bénie avec Annelise Roux!
Pas donné à n importe quel péquin d’être un grand découvreur comme ça.
@Janssen J-J dit: 7 novembre 2016 à 20 h 02 min
Pierre-Marie Boudaud PMB s’est éteint le 16 Octobre dernier, dans le Maine-et-Loire. Il avait 70 ans.
ensouvenirapierremarie@yahoo.com
Plus rosse que Ross : pas sûr qu’Annelise fût découverte par Passou ! Plutôt le choix de Sophie ?
Pure curiosité : BOUDAUD ou BOURDAUD …. ?
JiBé,
Annelise a l’intelligence aveuglante ! Attention danger … Dieu sait si j’en suis fou, mais j’aurai peur de finir entre ses mains comme un simple objet sexuel.
Le texte de Richard Millet est une énième variation sur le thème rabâché « tout fout le camp, c’était mieux avant », avec une petite plainte sous-jacente : « pourquoi sans moi ? »
Quelle plus belle fin pour toi, JC ?
Pour en revenir à Richard Millet et à ses philippiques, s’il est vrai que le monde entier subit ce délabrement général qu’il dénonce à juste titre, nous sommes en France encore relativement épargnés en comparaison d’autres pays, parfois proches, où la situation est bien pire : un champ de ruines. Il existe encore une radio, une télévision publiques soucieuses de qualité, une offre culturelle exigeante, notamment au théâtre, des secteurs qui ne se sont toujours pas convertis en machines à faire du fric. C’est malheureusement de moins en moins vrai pour l’édition. Il suffit de passer une heure dans une librairie pour regretter la disparition des arbres qui ont fourni 90% du papier utilisé. Le dernier Goncourt compris.
Ce n’est pas choquant de penser comme tant de gens : « C’était mieux avant ! ». Le passé, on peut toujours le maquiller, l’embellir et il devient gentillet, on était jeune, c’était sympa. L’avenir ?…. brrrr !… ça fait peur.
« C’était mieux avant » est l’attitude normale chez les grands singes peureux. Bon ! faut oublier la peste, les invasions, les famines, les guerres, le froid, la faim, etc…etc. mais quand on veut oublier ! C’est facile !
« Il existe encore une radio, une télévision publiques soucieuses de qualité, une offre culturelle exigeante, notamment au théâtre, des secteurs qui ne se sont toujours pas convertis en machines à faire du fric. »
Mais le fric, radiohead, c’est essentiel ! Aimer le fric outil de commerce, c’est aimer les autres… Ne pas gagner le maximum de fric ? QUELLE HORREUR…
Tout ce qui est à management public est une catastrophe : c’est biaisé, repaire à syndicalistes corrompus et fainéants, à nomenklatura véreuse, à soumission à la police de la pensée.
loubachev dit: 8 novembre 2016 à 10 h 55 min
sont ch…
loubachev dit: 8 novembre 2016 à 10 h 55 min
surtout pourquoi sans lui (rm) le juge littéraire (entre autres) suprême
La voix de Denis Podalydès viendrait-elle du fond de son anus ?
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La bouche d’ombre, Baroz – au gouffre universel, tout est plein d’âmes, innit?
Je vous signale avant de partir pour l’Institut, atelier « La coke dans le monde du spectacle », que nous avons l’intention de nommer Richard Millet « Grand Bougon » de notre assemblée.
Laquelle est démocratiquement ouverte à tous, si vous êtes blanc, en bonne santé, féministe d’alcôve, bac +10, riche, voileux, et mélomane pratiquant.
Bonne fin de journée !
…
…je lis, j’ai lu,!…bon, mais quel caractère que j’ai,!…
…Oui,!…soyons bref, plus que succinct,!…
…Oh,!…Non,!…pas ci, pas çà,!…
…
…mais, j’ai encore rien écrit,!…
…
…voyons voir,!…c’est vert , tu peux rouler,!…
…
…enfin, que de textes en » diarrhée « ,…
…
…oui, c’est permis,!…mais les cintres , c’est pourquoi faire,!…du décor en plâtré!…
…la littérature ce construire ou se déconstruire,!…c’est le Louvre,!…
…
…des vieux projets en laisse, pour nous en entrepreneurs,!…ces théâtres, quoi en faire, qui se plait en ces miroirs,!…
…des tartuffes aux pouvoirs,!…
…aux manettes des managements sur les échiquiers,!…
…Ah,!…vous aussi,!…mais je vois rien,!…
…justement, l’art de nous rendre déprimés,!…
…conséquences,!…mes préférences,!…
…
…Alexandre le bienheureux, avec Philippe Noiret, Marlène Jobert,!…
…
…être riche et partager les oisivetés avec le monde entier,!…même avec un fusil en main,!…mais, si,!…
…Ah,!Ah,!…en châteaux ou manoir,!…
…
…faire le service pour des rois fainéants,!…se sacrifié à la tache,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…
…et tout le reste,!…envie de rien,!…
…laisser, les tordus ou ils sont,!…aux chiffres,!…
…mais, vous pouvez, ce ci ce là,!…
…je m’en balance,!…
…je ne suis pas président,!…c’est vos affaires,!…et votre profit,! conduisez comme des tyrans,!…
…c’est du pareille au même,!…
…accrochez à mes boudoirs,!…etc,!…
…Go,!…
depuis que ce billet a été posé, je n’arrête pas de penser à un titre de substitution : « allez au massacre comme à la tronçonneuse »… Je voulais pas le faire, mais… vu ce qu’on en dit ici, cette blague de potache correspond peut-être à qq chose de plus profond. Et puis… depuis hier aussi, la rdl est devenue un véritable moulipo !…
je signale ce papier à tout hasard, pour ceux qui voudraient approfondir l’actualité « Trump », http://www.laviedesidees.fr/Qui-croit-en-Trump.html
et savoir pourquoi des pauvres bonnes gens se trompent et sont trompées, tout en ayant de bonnes raisons de vouloir s’abuser.
Je n’ai pas fini, parlons cul, je n’ai pas toujours été très attentif, je n’ai pas compris la scène erotique, elle est joli mais pas sulfureuse, à quoi sert t’elle? À donner des frissons à la CF? Vous connaissez beaucoup de femme qui une fois à moitié nue se rhabille pour aller travailler? Et pourquoi il tue l’enfant? Bref je n’ai rien compris. C’est bien ou c’est mal de baiser?
La bacchanale est pas mal, il va m’en falloir un peu plus pour me choquer.
depuis que ce billet a été posé, je n’arrête pas de penser à un titre de substitution : « allez au massacre comme à la tronçonneuse »… (Janssen JJ)
Il faut y aller en effet, mais parmi les équipes de massacreurs. Les récentes manifestations de policiers montrent que le pays est mûr pour la mise en place de milices paramilitaires agissant en coordination secrète avec les éléments les plus sains de la police et de l’armée. Milices entraînées à toutes les formes d’exécutions sommaires, expertes à la pratique de la torture. Nos prisons sont pleines de djihadistes et de délinquants et criminels plus dangereux les uns que les autres ; les quartiers « sensibles » de nos villes attendent d’être nettoyés de leurs éléments rebelles ; les « migrants » sans papiers doivent être expurgés en masse. Seules ces milices seraient en mesure de mettre un terme à des émeutes urbaines par la pratique, bien connue du pouvoir syrien, de la décimation : vous faites descendre tout le monde en bas des immeubles, et un sur dix. Pour le reste, notre façade démocratique et « humaniste » peut et doit rester en place.
Je pensais à cet attaché de presse qui parcourait les couloir de l’ambassade de France au Pakistan, en chantant, sur l’air d’une vieille pub TV d’une célèbre marque d poisson surgelé:
Heureusement, il y a l’Indus, l’Indus, l’Indus…
ce qui devient, en version Podalydès:
Heureusement, il y a l’anus, etc.
« C’est bien ou c’est mal de baiser ? » (le petit Nicolas)
Déjà, il faut essayer ! Ensuite, on peut en parler avec le prêtre, le pasteur, l’imam, le rabbin, le bonze, le psychanalyste de l’immeuble, avec sa mère ou la prochaine victime.
12.24 « Il faut y aller en effet, mais parmi les équipes de massacreurs ». Allons, allons, Me Jean. Un peu de tenue, ressaisissez-vous !
Ahrgt…, cette éternelle et poisseuse fascination puérile pour un ordre politique plus couillu !…
On arrive bien à comprendre de quelle fuite en avant dans la pulsion de mort collective elle procède : qu’on les fasse d’abord tous crever, ces salauds qui vont me survivre, et alors je pourrai crever en paix !
Mais vous le savez bien, que vous valez beaucoup mieux que cela.
Le pb de Richard Millet ?… Hélas pour lui, c’est qu’on ne découvre plus tellement d’Irènes Nérimosky à titre posthume, ni donc de manuscrits exhumés de l’au-delà à saluer, de cet au-delà où la littérature était tellement plus belle, plus profonde (!?).
Il est vrai que ‘Suite française’, ça vous avait une autre gueule qu’Eddy ou Slimana. Indiscutable !
La musique est bien, en même temps difficile de se vautrer en faisant venir une section de 20 vents du plus haut niveau. Je passe sur le « fascistoïde » tellement c’est vulgaire, degré zéro de la pensée. Il y a ce sifflement de train dense, un peu distordu, long et prenant très réussit et en intro un son grave qui nous renvoie au péripétie de l’être façon Dasein comme dans ce film http://m.slate.fr/story/92211/trois-coeurs-benoit-jacquot
mais en plus posé quand « Dans les situations de tension il s’affole(…) »
Un petit Björk https://youtu.be/eGH7O0lpQPE
Billet excellent sur la surenchère et la désescalade .Mon respect, Assouline.Merci d’avoir prévenu pour Podalydes,; ça ne m’aurait pas tué mais si je peux m’éviter;.Le Wgg de 7/11 à 19.09, avec vous ce que j’ai lu de plus convaincant.
Sur RDC ,annelise sur asgar Fahradi ou l’autisme;impressionante sans forcer.
« Hélas pour lui, c’est qu’on ne découvre plus tellement d’Irènes Nérimosky à titre posthume »
Irène Némirovsky ….. merci pour elle !
Sous la Troisième, au temps du Roman National, il y avait au Français les grandes machines de Coppée oui de Sardou (Victorien)
Les temps changeant, les grosses machines demeurent, et attirent le chaland avec la mythologie et la culture cinéphilique qu’on mérite.
Ayant été aussi gené en son temps que Paul Edel par le film, et pour la meme raison, je ne crois pas déraisonnable de faire des économies quant au présent monstre.
Bien à vous.
MC
si vous aviez l’occasion de croiser JC comme ça m’est arrivé récemment lors d’une balade chez un voileux de Hyères vous seriez déçu,…….. un petit vieux, qui hésite à emprunter les passages cloutés ………(rappelez vous JC que vous fûtes bien trop bavard et précis il y a bien longtemps)
Pour finir la fin est terrible, le comédien qui tire pour son pur plaisir sur la foule renvoie à Bataille, sans cette scène plus rien n’a d’importance. Mon avis est sans doute péremptoire par moment, j’ai vu que la salle Richelieu est un etroite, ce grand spectacle sensoriel méritait sans doute d’être vu à Avignon. Une dernière critique « le metteur en scène a voulu dépasser l’événement. Tout n’est que complot, cruauté, mensonge, inceste, trahison, perversité, torture, ressentiment, meurtre… » un vaste gloubiboulga de mon point de vu.
C’est bien ou c’est mal de baiser?
rien lu du billet, joué à saute moutons pour les commentaires, je tire donc votre interrogation du contexte dont j’ignore tout et ce faisant vous réponds que cela dépend de la façon, de l’art que tous sommes loin de posséder. Longtemps, je me suis ennuyée.
Qu’est-ce qu’un historien peut attendre de mieux d’un artiste sinon qu’il lui dévoile la part d’invisible de l’Histoire ?
Ce n’est pas sérieux mais est-ce que le dévoilement de Denis Podalydès s’inscrirait dans cette volonté en une mise en scène alarmante?
Janssen J-J dit: 8 novembre 2016 à 11 h 49 min
à la tronçonneuse
C’est des moteurs deux temps… Faut bien régler le mélange, faut pas se gourer, sinon ça va crachouiller…
Ahrgt…, cette éternelle et poisseuse fascination puérile pour un ordre politique plus couillu (Janssen JJ)
Fascination puérile ? Peut-être. Je suis de ceux qui ont toujours admiré sans réserve l’efficacité dont le régime nazi a fait preuve dans l’usage de la violence d’Etat contre les éléments antisociaux. Que ces éléments aient été parfois incorrectement ciblés, c’est un autre débat, qu’il est loisible d’ouvrir. Quoi qu’il en soit, du point de vue de la seule efficacité (et indépendamment de toute considération éthique), ce régime restera une référence pour plus d’un ami d’un ordre social harmonieux et musclé. c’est pourquoi ces « Damnés » m’apparaissent comme un spectacle qui, ressassant les vieux poncifs sur le nazisme, gêne très délibérément la réouverture du débat sur des bases nouvelles. Cessons de faire des nazis les monstres qu’ils ne furent pas. Ils ont à nous apprendre plus que nous ne croyons.
Longtemps, je me suis ennuyée. (Bérénice)
Comme disait Marcelle, longtemps je me suis touchée de bonne heure.
Le frifri c’est la vie.
Cessons de faire des nazis les monstres qu’ils ne furent pas. Ils ont à nous apprendre plus que nous ne croyons. (môâ)
Mmmoui… je me sens en assez bonne forme cet après-midi. Ce doit être l’effet de ce coup mistral et de cette fraîcheur bienvenue.
Que ces éléments aient été parfois incorrectement ciblés, c’est un autre débat, qu’il est loisible d’ouvrir. (môâh)
Mmmmouais… Dans le genre ambigu, c’est pô mal…
13 heures 05, Petit Rappel aurait préféré en jabots, dentelles et crinolines, plus de classe
Jean dit: 8 novembre 2016 à 15 h 24 min
Que ces éléments aient été parfois incorrectement ciblés, c’est un autre débat, qu’il est loisible d’ouvrir. (môâh)
Mmmmouais… Dans le genre ambigu, c’est pô mal…
Et en plus, cinq minutes après, je me marre encore comme un bossu et comme un con. Faut vraiment que je me fasse soigner. A moins que ce ne soit l’effet euphorisant du mistral. Ou du nougat du Haut-Var. MMmmmiam ! Ou des deux.
@Radioscopie 11;07 je suis Franco-marocain et je n’étais pas spécialement content non plus que Lila Slimani soit couronnée. Parce que en + j’ai lu le livre!(Circonstance aggravante.)
Tu parles d’un lot de consolation :la jolie beurette à bouclettes.Youpii vive le Maroc !A quelques jours du bataclan ça va redorer le blason.
sans ça comment on aurait fait? Millet a fait fausse route avec son essai sur le tueur. Il s’est tiré une bastos dans le pied, OKay. Je m’excuse mais son mandat avait une autre gueule que celui en cours. Et voilà le resultat : « les prix cette année accordés aux femmes » = 1 nunuche marocaine de service et A.deCl.Tonnerre.
Bravo on est contents pour elles. ET ça m’etonnerait que Passoul ait trempé dans la magouille ,pourquoi?Pas flatteur d’etre pris pour des c. J’en sais quelque chose.
Houi la fascination pour le fascisme en voilà un élément de vérité…
Enfin ils auraient pu mettre du Hugo Boss quand même y a pas que Croupe dans la grrrande industrie de la grrrande Allemagne…
Regia dit: 8 novembre 2016 à 15 h 42 min
Tu parles d’un lot de consolation :la jolie beurette à bouclettes
Si si c’est des beaux lots faut pas rechigner nullement… Ha mais oui !
@ 15.13 « Fascination puérile ? Peut-être ».
Pourquoi : peut-être ?
Esbroufe situationniste de Richard Millet où tout le monde en prend pour son grade, y compris l’incontournable Aude Lancelin, si magnifiquement récupérée par le système :
« le plaidoyer pro domo de Lancelin, ex-journaliste de l’Obs qui se brame victime du gauchisme culturel dont elle est pourtant un des plus virulents commissaires politiques »
« Le Système ne produit même plus de contestataires : il n’en a plus la force ou le besoin… »
Les pseudo-contestataires ont même leur créneau, d’où ils vitupèrent selon leur mode, bien tranquillement et sans rien risquer. Ils sont légion, et sans danger aucun pour l’ordre établi qu’ils renforcent même par la comédie qu’ils croient jouer. Sollers est un bon exemple de cette escroquerie intellectuelle.
la capacité de séduction du Mal absolu n’épargne personne.
C’est quoi au juste, le « Mal absolu » ? quel jargon de punaise de sacristie (ou de synagogue, ou de mosquée) !
Janssen J-J dit: 8 novembre 2016 à 16 h 17 min
@ 15.13 « Fascination puérile ? Peut-être ».
Pourquoi : peut-être ?
En tout cas, puérile ou pas, ma fascination me rapproche des préférences politiques de la majorité de mes concitoyens, dont les deux tiers, si j’en crois un sondage publié par « le Monde » de ce jour, estiment que la démocratie fonctionne mal, tandis qu(‘un tiers estime que d’autres systèmes politiques peuvent être aussi bons que la démocratie. Près de 20% verraient d’un bon oeil un régime de « césarisme démocratique » où un chef élu n’aurait pas à s’embarrasser de contre-pouvoirs parlementaires, partisans ou syndicaux. Il me semble qu’en 1933, en Allemagne, c’est un tel régime qui a été mis en place, à la suite d’élections parfaitement régulières. Adolf, reviens !
Janssen J-J dit: 8 novembre 2016 à 16 h 17 min
@ 15.13 « Fascination puérile ? Peut-être ».
Pourquoi : peut-être ?
En tout cas, puérile ou pas, ma fascination me rapproche des préférences politiques de la majorité de mes concitoyens, dont les deux tiers, si j’en crois un sondage publié par « le Monde » de ce jour, estiment que la démocratie fonctionne mal, tandis qu(‘un tiers estime que d’autres systèmes politiques peuvent être aussi bons que la démocratie. Près de 20% verraient d’un bon oeil un régime de « césarisme démocratique » où un chef élu n’aurait pas à s’embarrasser de contre-pouvoirs parlementaires, partisans ou syndicaux. Il me semble qu’en 1933, en Allemagne, c’est un tel régime qui a été mis en place, à la suite d’élections parfaitement régulières. Adolf, reviens !
J’ai passé ma vie et je la passe toujours à résister à l’envie d’y mettre fin.
« La violence qui est ainsi faite aux peuples autochtones n’est jamais prise en compte : c’est par la violence de l’irréversible que règnent les migrants… »
Millet, ultra-catholique jusqu’au néant, ne se demande pas en revanche quelle violence on fait subir aux migrants. Deux poids, deux mesures. C’est un raisonnement terriblement pauvre – surtout pour un chrétien.
Pour ceux qui ont vu le film de Visconti « Les Damnés » ce très bel entretien paru dans la revue « Jeune Cinéma » en mars 1970. C’est Roncoroni qui pose des questions à Visconti. Un passage intéressera P.Edel et W., je crois, R. lui demande ce que représente pour lui la Culture allemande.
http://emmanuel.denis.free.fr/visconti/entre/entre7.html
La bande-annonce, que l’on peut voir sur le net, offre la même violence que l’adaptation du scénario pur le théâtre. (Mais le solo n’est pas joué par Gunther à la flûte mais au violoncelle !). Les décors intérieurs sont somptueux et l’histoire de cette famille me lie (allez savoir pourquoi) à un roman magnifique, envoûtant le Jardin des Finzi-Contini de Giogio Bassani qui serait son juste contraire bien que là aussi un étau de persécutions, dû aux lois raciales promulguées par Mussolini, se referme autour d’une famille, issue de la vieille aristocratie juive établie en Italie, à Ferrare. Lente et implacable montée des événements, ouverture et une fin funestes près d’un tombeau une nécropole étrusque, à l’origine de ce récit souvenir. Elle remet en mémoire au narrateur le cimetière juif de son enfance, à Ferrare…
Autour d’eux un beau jardin d’illusions qui les sépare du monde. La richesse ne les protègera pas…
C’est Vittorio de Sica qui se lança dans son adaptation au cinéma
@Regia dit: 8 novembre 2016 à 15 h 42 min
Que le Goncourt ait été attribué à une Franco-marocaine n’est pas, à mes yeux, un problème. Je m’en réjouirais au contraire, particulièrement pour ce pays où j’ai vécu près de dix ans. D’autre part, je ne suis pas certain que le terme de « beurette » puisse être attribué à Mme Slimani. Vous savez mieux que moi à quel milieu elle appartient, ce qu’elle représente dans la société marocaine. Il serait évidemment malvenu de lui en faire grief. En revanche, en tant qu’auteur, il est possible de dire que son bouquin ne vaut pas tripette mais qu’il remplira la caisse de son éditeur.
« le Jardin des Finzi-Contini »… Mais oui, bien vu. Toujours d’excellentes références… par rapport au billet du jour… Je me souviens du film où figurait Dominique Sanda, dont j’étais éperdument amoureux à l’époque (au cinéclub de la fac à Bx). A moinsse que ma mémoire me trompe…, ces jeunes gens de l’aristocratie y étaient habillés en blanc sur des courts de tennis inaccessibles.
J’écoute « l’eau vive » de Guy Béart et je bois du rhum en pensant à la femme adultère d’Albert Camus qui trompe son mari sur la terrasse d’un hôtel à Laghouat, dans le sud algérien.
Elle le trompe avec les étoiles scintillantes d’un ciel nocturne et sans lune.
@17.07 Il est un fait que vous aurez toujours une masse qui ne comprendra jamais le geste inouï de l’Opticien de Lampedusa. La masse fait partie du premier bateau qui passe à travers les naufragés en train de se noyer sans s’arrêter pour ne pas aller au devant d’emmerdements… Dont 96% des membres de ce bateau sont d’excellents catholiques, en général proches de solutions « césaro démocratiques » 1933.
Il faut être complètement c.on pour ne pas saisir la différence qu’il y a entre :
– accorder l’asile à des réfugiés politiques en petit nombre que l’on traite avec toute l’humanité possible
– se laisser envahir par une immigration illégale de masse, économique, culturelle, organisée par des trafiquants d’êtres humains
Il faut être vraiment c.ons …. ou Français boboïdes ….
@Janssen JJ
Eh oui, ils sont habillés en blanc !
https://www.youtube.com/watch?v=xQaidV5nGxY
Eh oui, la belle Dominique Sanda y interprétait le rôle de Micòl Finzi Contini, entourée de Fabio Testi, Helmut Berger…
La masse fait partie du premier bateau qui passe à travers les naufragés en train de se noyer sans s’arrêter pour ne pas aller au devant d’emmerdements… (Janssen JJ)
Le futur « Nautilus » du futur capitaine Nemo du futur Jules Verne, fera surface au large des côtes libyennes au beau milieu des barcasses migratrices pour mitrailler impitoyablement cette racaille. le Nemo du premier Verne était un prophète de l’humanisme, le Nemo dont nous avons besoin et que nous appelons de nos voeux sera le héraut de l’anti-humanisme et un agent de l’extermination des gêneurs. En attendant, organisons-nous en milices et faisons le ménage !
@ JC
Tous les humains, quelles que soient leurs origines et leurs races, sont des « êtrefugiés » qui nomadisent dans un désert aux dimensions mondiales.
Des exilés du dedans qui nagent en-dehors de leur mer d’origine.
Pitié pour les réfugiés…
C’est un type de chez Goering, en bleu ? Ou un rescapé du Tirpitz…
Normalement Darlan devait devenir amiral de toute l’Europe réconciliée autour de son furreur…
A l’heure où l’éthique national-socialiste revient en force pour le salut de l’Europe, le spectacle « les Damnés » apparaît comme une provocation intolérable. On peut craindre que d’aucuns ne s’emploient à la faire cesser dans les plus brefs délais, par des moyens éventuellement éloignés des procédures « démocratiques », en tout cas légales. N’oublions pas que le 13 novembre, c’est dans cinq jours, et un dimanche, donc, en principe, un jour de représentation. Aye aye aye, comme chantait Luis (Mariano).
N’oublions pas que le 13 novembre, c’est dans cinq jours, et un dimanche, donc, en principe, un jour de représentation. Aye aye aye, comme chantait Luis (Mariano). (môâ)
Je croise les doigts. Aye aye aye !
Ozy, je ne discuterai qu’avec un type à jeun ….
En plus… le rhum … on sait bien que c’est un tueur de neurones sans égal !!!
@18.20 « organisons-nous en milices et faisons le ménage ! »
Oui, Capitaine Nemo, faisons comme ça ! Mais avant, laissez-vous aller encore un peu plus loin, allez… dites tout ce que vous avez sur le cœur, mon bon. On sent que votre purgation n’est pas encore tout à fait achevée. Ne craignez rien : la maxime ‘nemo auditur’ ne s’applique pas à votre cas et le fascisme le plus irresponsablement pur a besoin de s’exprimer derrière son écran. Dieu y reconnaîtra bien ses bobos virilement engagés.
Trump sera élu dans la nuit. On peut affirmer à l’heure qu’il est que c’est sûr à 85 %. Une bonne nouvelle pour les États-Unis.
Pour JC le primate sobre à deux neurones :
Plus le singe monte en haut de l’arbre plus il montre son derrière.
Le 13 novembre prochain, j’imagine, à la fin des « Damnés », les acteurs du Français, collectivement convertis sur les réseaux sociaux par un mystérieux Omar Maraboudficell, sortant, comme un seul homme, une rangée de kalachikov et arrosant le public… à balles réelles ! Quel final ! Quel tableau vivant ! Le french cancan de l’enfer ! Rataboum !
Deux blagues d’ivrogne sur la mère de JC :
La mère de JC est tellement moche que chaque fois qu’elle entre dans une banque on coupe les caméras de surveillance !
La mère de JC est tellement plate qu’on pourrait la faxer !
Jean dit: 8 novembre 2016 à 18 h 47 min
Le french cancan de l’enfer ! Rataboum !
Le galop infernal de Mohammed Offenbach ! Kalach-qui-danse ! Quelle terreur comique !
On comprend bien que JP Manganaro, qui nous a traduit tant de romans italiens s’efforce de nous expliquer l’affreuse embrouille de la via Merulana. Et passoul de nous signaler en Gadda un écrivain rare. Je me souviens avoir lu naguère ‘L’affreux pastis de la rue des merles’, parce que j’avais été intrigué par ce titre. Or, je serais bien incapable de me souvenir d’une once de ce que cela pouvait bien raconter, sauf qu’à un moment de ma lecture, j’avais eu envie de me masturber.
A se demander si une vie de lecteur vaut la peine d’être vécue en compagnie de Carlo Emilio.
Les flics manifestent.
C’est plus facile pour eux de manifester que de taper sur des manifestants.
@18.44 « Trump sera élu dans la nuit ». Au fait, vous nous mangez quoi ce soir ? : de l’herbe du diab’ ou d’la p’tite fumée ?
19.02 … »que de taper sur des manifestants »
Et surtout, ça fait moins mal aux manifestants.
11 et 13 novembre prochains : deux journées successives dédiées aux anciens combattants des tranchées du Bataclan. Remember and respect !
Ce soir je mange des choux farcis, tout simplement.
Ma pauvre JJJ, vous risquez de déchanter parce que Saturne la maudite est ultra défavorable à Hillary Clinton alors que Trump est en plein sous papa Jupiter et reçoit les baisers de Vénus.
N’importe quel astrologue débutant aurait déjà compris de quoi il va en retourner.
Que Trump, Clinton, Obama, Bush, Kennedy ou Al Capone soit élu Président des USA cette nuit ne change rien à la donne : le régime politique américain n’est pas présidentiel.
Le résultat de l’élection politique de cette nuit est donc sans importance : c’est le business qui importe et là, l’union sacrée des trusts l’emporte sur le blabla politique.
Dans le fond… quoi de plus important au monde que le fric ?!
« le régime politique américain n’est pas présidentiel »
En réalité, il l’est, et on le constatera tout de suite si Trump est élu.
aux uns : « Ce soir je mange des choux farcis, tout simplement ». On comprend mieux le diagnostic, on pète à l’avance.
aux autres : où en est-on de l’avancée dans la montagne magique, J-P Scriptilia ? Ca tire à sa fin, pas vrai ? Il va s’en sortir de son sana pour aller à la boucherie casher, le Castorp, ou quoi ?
JC….. dit: 8 novembre 2016 à 19 h 12 min
Dans le fond… quoi de plus important au monde que le fric ?!
Oui, oui, JC, le fric et les nanas.
Le butin et le vagin !
Le butin, enfer des riches.
Le vagin, paradis des pauvres.
Ozy, rectifions vos erreurs infantiles :
– ma mère était une femme splendide, Dieu la protège, et les caméras n’étaient pas de surveillance mais de cinématographes. Sophia Loren a côté d’elle faisait naine napolitaine.
– dotée d’une poitrine à l’italienne, je restais attaché à cette magnifique vache laitière jusqu’à l’âge de mes premières épousailles 35 ans, la tétant deux fois par jour …
(conseil d’ami : suicidez vous !)
D. dit: 8 novembre 2016 à 18 h 44 min
« Trump est en plein sous papa Jupiter et reçoit les baisers de Vénus. »
si c’est venus qui compte et compare les bulletins comme pour deubeliou jr, elle est pas sortie de l’auberge la pauvre
En tout cas…, cette femme a toujours su faire preuve d’une grande dignité après tout ce qu’elle avait subi de lazzis sur la pipe ovale de son époux. L’a toujours été beaucoup plus forte que lui. Lui, il était trop faible avec la chère, d’après Closer ou Causeur. Et elle n’a pas cillé quand ils ont fait abattre O.B.L. en direct. Ce soir, il y aura un vent à écorner des bœufs sur la façade atlantique et un gros grin.
Delaporte, il n’est jamais trop tard pour apprendre…
jansen et ozy
c’est très bien envoyé à pq
Janssen J-J dit: 8 novembre 2016 à 19 h 25 min
elle est ambitieuse surtout -pauvre billy !
@19.12 « astrologue débutant » ?
Ca ressemble à quoi au juste, à un coprologue en rut ?
@ JC
Je préfère la regrettée Alida Valli à la bien vivante et vieille Sophia Loren.
Trump est un remarquable bâtisseur de positif, ce que n’est pas l’autre.
Il sera un président dont on se souviendra longtemps, d’autant plus qu’il sera réélu encore 2 fois et là c’est Mercure et Uranus qui le disent.
Maintenant j’ai tout dit.
A demain matin mes petits amis.
On saura le résultat vers 2 h du matin, ça vaut la peine de veiller car tout n’est pas joué. La bouteille à moitié vide serait la victoire de Trump ; mais la bouteille à moitié pleine serait la défaite de Clinton, bonne femme très peu sympathique.
Now, the man on the stand he wants my vote
He’s a-runnin’ for office on the ballot note
He’s out there preachin’ in front of the steeple
Tellin’ me he loves all kinds-a people
(He’s eatin’ bagels
He’s eatin’ pizza
He’s eatin’ chitlins
He’s eatin’ bullshit!)
Pour ma part, j’attendrai le petit déjeuner du 9/11 pour me régaler de scrambled eggs au lardo di Colonnata et d’une orange pressée
heure de Paris, il va de soi
I Shall Be Free
WRITTEN BY: BOB DYLAN
Well, I took me a woman late last night
I’s three-fourths drunk, she looked uptight
She took off her wheel, took off her bell
Took off her wig, said, “How do I smell? »
I hot-footed it . . . bare-naked . . .
Out the window!
Well, sometimes I might get drunk
Walk like a duck and stomp like a skunk
Don’t hurt me none, don’t hurt my pride
’Cause I got my little lady right by my side
(Right there
Proud as can be)
I’s out there paintin’ on the old woodshed
When a can a black paint it fell on my head
I went down to scrub and rub
But I had to sit in back of the tub
(Cost a quarter
And I had to get out quick . . .
Someone wanted to come in and take a sauna)
Well, my telephone rang it would not stop
It’s President Kennedy callin’ me up
He said, “My friend, Bob, what do we need to make the country grow?”
I said, “My friend, John, Brigitte Bardot
Anita Ekberg
Sophia Loren”
(Put ’em all in the same room with Ernest Borgnine!)
Well, I got a woman sleeps on a cot
She yells and hollers and squeals a lot
Licks my face and tickles my ear
Bends me over and buys me beer
(She’s a honeymooner
A June crooner
A spoon feeder
And a natural leader)
Oh, there ain’t no use in me workin’ so heavy
I got a woman who works on the levee
Pumping that water up to her neck
Every week she sends me a monthly check
(She’s a humdinger
Folk singer
Dead ringer
For a thing-a-muh jigger)
Late one day in the middle of the week
Eyes were closed I was half asleep
I chased me a woman up the hill
Right in the middle of an air-raid drill
It was Little Bo Peep!
(I jumped a fallout shelter
I jumped a bean stalk
I jumped a Ferris wheel)
Now, the man on the stand he wants my vote
He’s a-runnin’ for office on the ballot note
He’s out there preachin’ in front of the steeple
Tellin’ me he loves all kinds-a people
(He’s eatin’ bagels
He’s eatin’ pizza
He’s eatin’ chitlins
He’s eatin’ bullshit!)
Oh, set me down on a television floor
I’ll flip the channel to number four
Out of the shower comes a grown-up man
With a bottle of hair oil in his hand
(It’s that greasy kid stuff
What I want to know, Mr. Football Man, is
What do you do about Willy Mays and Yul Brynner
Charles de Gaulle
And Robert Louis Stevenson?)
Well, the funniest woman I ever seen
Was the great-granddaughter of Mr. Clean
She takes about fifteen baths a day
Wants me to grow a cigar on my face
(She’s a little bit heavy!)
Well, ask me why I’m drunk alla time
It levels my head and eases my mind
I just walk along and stroll and sing
I see better days and I do better things
(I catch dinosaurs
I make love to Elizabeth Taylor . . .
Catch hell from Richard Burton!)
Copyright © 1963, 1967 by Warner Bros. Inc.; renewed 1991, 1995 by Special Rider Music
une esquisse
Hazel
WRITTEN BY: BOB DYLAN
Hazel, dirty-blonde hair
I wouldn’t be ashamed to be seen with you anywhere
You got something I want plenty of
Ooh, a little touch of your love
Hazel, stardust in your eye
You’re goin’ somewhere and so am I
I’d give you the sky high above
Ooh, for a little touch of your love
Oh no, I don’t need any reminder
To know how much I really care
But it’s just making me blinder and blinder
Because I’m up on a hill and still you’re not there
Hazel, you called and I came
Now don’t make me play this waiting game
You’ve got something I want plenty of
Ooh, a little touch of your love
Copyright © 1973 by Ram’s Horn Music; renewed 2001 by Ram’s Horn Music
Jean 15h15 très mauvais postiche pourtant vos provocations ne sont pas celles d’une potiche quand bien même nous pourrions nous demander quelle position incertaine vous tenteriez dans ce rôle en équilibre instable entre la tentation du mal et juste raison. Cette pièce à laquelle malheureusement je n’assisterai pas ne convaincra que des convaincus cependant cette histoire de miroir m’intrigue, regardez vous nous voir dans une passivité aimable comme si c’était un spectacle?
Bob Dylan, les peintures:
https://www.theguardian.com/artanddesign/jonathanjonesblog/2016/nov/08/bob-dylan-paintings-halcyon-gallery-london-beaten-path
Avant que de vous moquer de vos amis américains qui n’avaient que le choix de Trump contre cette malade mentale de Clinton, souvenez vous, petits Français, que vous avez élu Chirac … puis Sarkozy … puis Hollande !!!
Pas de quoi être fiers !
Gardez vos leçons pour votre petit hexagone en voie d’islamisation rampante …
La possible victoire de Trump fait s’écrouler les marchés financiers :
« Les marchés financiers vibrent au rythme des résultats à l’élection présidentielle des Etats-Unis. Ainsi, le Nikkei et le Dow Jones s’effondrent, tout comme le peso mexicain. »
« souvenez vous, petits Français, que vous avez élu Chirac … puis Sarkozy … puis Hollande !!! »
…et peut-être, dans un avenir proche, Marine Le Pen !
La victoire d’un tel ou d’une telle importe peu !
Ce qu’il faut voir et comprendre, beaucoup voient sans comprendre, c’est que la nomenklatura dirigeante, dans tous les pays « démocratiques », n’a pas vu venir le désespoir des peuples, lassés d’être manipulés…
On ne peut pas faire « démocrate » sans le peuple. L’idée n’est pas de référender à tout vent, l’idée est que les représentants du peuple ne s’éloignent pas de celui-ci pour recréer une « aristocratie » corrompue !
Les Américains essaient de fuir :
« Trump en tête de l’élection : le site pour immigrer au Canada plante face à l’afflux de requêtes »
Delaporte nous refait le coup fameux de Roger Gicquel :
« l’Amérique a peur …! »
Comment se peut-il que nos amis américains n’aient pas entendu les bons conseils de nos élites ?
Lesquelles écrivaient sur les gazettes, ou balbutiaient sur les écrans leur magnifique : « Les USA ont élu un NEGRE, il faut qu’ils élisent maintenant une FEMME ! c’est ça le progrès ! »
Je désespère de l’âme humaine qui confond souvent simplicité et vacuité incommensurable.
And the winner is… Dédé ! Well done
« Comment se peut-il que nos amis américains n’aient pas entendu les bons conseils de nos élites ? »
leur american dream est en train de tourner au cauchemar.
entre le président qui a dit ça :
« Je fais confiance au peuple américain pour savoir quel est le choix qui correspond le mieux aux valeurs, aux principes, à la liberté, à cette relation avec la France et avec l’Europe »
son ambassadeur aux US, son Excellence G. Araud, qui déchante: un monde qui s’effondre.
« Veut-il éviter un incident diplomatique? L’ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud semble avoir effacé son tweet où il déclarait: « un monde s’effondre devant nos yeux », en voyant venir la possible victoire de Trump. »
le Figaro
« Je fais confiance au peuple américain pour savoir quel est le choix qui correspond le mieux aux valeurs, aux principes, à la liberté, à cette relation avec la France et avec l’Europe » cette déclaration présidentielle du va-t-en-guerre est à l’exact opposé historique de « la destinée manifeste » du 1er président américain.
Le winner est vraiment Dédé….
Ce qui est inquiétant pour le jugement de tous les autres, journalistes, instituts de sondage, éditorialistes, chroniqueurs affutés, espions et taupes au cœur de Washington, erdéeliens astucieux.
BRAVO DEDE !!! …
(et toutes nos félicitations au beau blond américain pour sa victoire probable… les diplomates ont pas l’air tarte !)
Ras le bob de Bob Dylan !
https://www.youtube.com/watch?v=4Nv0txcmLa4&list=PLuzCIE-qErClwcKQ3lO76Lgmq37QPFDGp
L’expression française « contre toute attente » utilisée dans des médias français, comme le journal » le monde », renseigne un peu sur le déterminisme journaleux, en matière d’analyse politique.
La consommation de marie-jeanne à usage festif est désormais légale in California.
En Inde, les billets de 500 et de 1000 roupies ne sont plus valables depuis hier. Les nouveaux billets seront mis en circulation après-demain, jour où il sera possible d’échanger les anciens contre les nouveaux. Cela concerne la abagatelle de 1 milliard 3 personnes.
But de la manoeuvre, éradiquer la corruption (des tonnes de cash stashés par les politiciens…).
Etrange journée: plus de fric (sauf en plastique) et un faf à la Maison Blanche.
la bagatelle de 1 milliard 300 miilions de personnes….
« un faf à la Maison Blanche »
Littérairement parlant cela pourrait relever d’une syntaxe du cul.te de la personnalité.
Bloom peut peut-être traduire en anglo-american ?
Nous apprenons que monsieur Dédé D. succèdera au poste de ce fin diplomate que fut notre Ambassadeur de France à Washington, Gérard A., un diplomate aux qualités nombreuses : X, Science Po, ENA, Fiotte, Marseillais, qui déclara imprudemment : « l’élection de Donald T., c’est un monde qui s’effondre ».
« un faf à la Maison Blanche. » (Bloom)
Et un c.on du Quai sur le Q….!
« Il avait déjà prévu la victoire du Portugal à l’Euro 2016: Geda, un singe chinois, mise à présent sur un triomphe de Donald Trump mardi à la présidentielle américaine, si l’on en croit le parc de loisirs où l’animal exerce ses talents divinatoires »
Ouest-France
en tout cas, même à la marge Poutine vient de réussir un coup de génie.
Trump président c’est original, je n’y avais pas pensé les américains l’ont fait. Je propose qu’on ne se laisse pas faire par les ondulations de l’histoire, souhaitons bien du courage.
Est ce que tu peux, le vit dans les doigts, poser la question au singe Geda : « Quel sera la couleur des cheveux du prochain Président de la République française en 2017 ? »
à 8 h 38 min, JCul, mon psudo vous dit merde.
Je vous laisse à vos élucubrations anales, avec votre devin de blog.
Voilà mes petits amis, H. Clinton vient d’appeler D. Trump pour luis signifier la reconnaissance de sa défaite.
Le peuple américain, en colère, s’est exprimé démocratiquement.
Il en sera de même du peuple français en mai 2017.
La vie dans les bois vous rend insensible à l’humour de haut niveau… Je vous prie d’accepter mes excuses les plus replètes !
Peut-être un aspect positif : les européens arrêteront finalement de se reposer sur le divan étasunien ? On verra ça…
C’est cela ducon 8h44, bonne journée.
Si tu vas à Rio, n’oublie pas ta casquette.
Les USA savent se diviser, puis se rassembler pour agir, faire du business, ne pas faire passer les utopies couteuses avant la réalité exigeante, ils savent étrangler les autres pays en faveur de leurs propres intérêts, ce qui est bien ! Bref, nous avons beaucoup à apprendre de nos chers amis américains …
La vie dans les bois vous a rendue grossière, ma chère amie ! On ne parle pas comme cela de notre cher Dédé…
« Un monde s’effondre » avec le nouveau breixit US. Un nouveau monde apparaît, en avenir radieux pour les peuples, d’après notre front national. Le soleil de ce matin est un peu pâle et triste à la rdl.
Bonjour à tous-tes, nous sommes encore en vie. Pas pour longtemps, dieu merci.
Bravo D., hier, j’avais sous estimé votre astrologue.
L’élection de Trump nous rappelle que la démocratie n’est supportable que tempérée par l’assassinat politique. Ohé les tueurs à la balle et au couteau …
@ « Il en sera de même du peuple français en mai 2017 ».
Que prévoit exactement l’astrologue à cette date, au sujet de la colère du peuple français ?
Malgré les vertus du FN et la qualité de ses propositions pour faire de ce pays, moisi par la gauche la plus bête du monde, un Eden chrétien débarrassé de ses envahisseurs parasitaires, nous manquons en France de Grand Blond.
Le vide appelant le plein, les coiffeurs teinturiers politiques se frottent déjà les mains…
Trumpiste de toujours, fanatisé par la verve et l’excellente éducation du divin Donald, je viens d’envoyer ma candidature comme garde (rapproché) du corps de Mélanie, belle tige d’1,8m.
Donald devrait être très occupé… Et j’adore les vieilles liftées, surtout friquées. C’est mon côté macron, petit patapon !
@ »nous manquons en France de Grand Blond ».
Mais pas de Grande Blonde, avantageux produit de substitution. De toute façon, Catherine Cusset ayant remporté le Goncourt suisse un peu auparavant, on ne pouvait guère s’attendre à un autre résultat aux States.
Prémonitoire, notre hôte. Les américains semblent bien, pauvres damnés du libéralisme, aller au massacre…
Ils y vont gaiement, assurant la maîtrise absolue, sénat inclus, de ceux qui sont armés de la xénophobie (mesure phare 1 de Trump : construire un mur), de la militarisation à outrance (mesure phare 2 : faire péter toutes les installations pétrolières du Magrheb, pour permettre ensuite aux américains de venir et de reconstruire, oui vous avez bien lu), du repli sur soi (mesurette : abolir les impôts et laisser ceux qui n’ont pas les moyens de payer des assurances privées crever la gueule ouverte), de l’arrogance (croire réellement en la supériorité de l’homme blanc), du mensonge (être prêt à tout pour satisfaire le peuple dans ce que l’ignorance lui enjoint de croire, comme nier farouchement le réchauffement climatique) et de la violence (prévoir des casiers dans les écoles pour que les mômes y déposent leurs armes en même temps que leurs manteaux)…
…
Comment soutenir le regard si clair de mon fiston de vingt-deux ans, sans frissonner à l’idée du monde dans lequel il doit (sur)vivre ?
Une seule solution : défendre ici ce que l’humanité a aujourd’hui perdu un peu d’elle-même, là-bas.
Aux urnes, citoyens.
Les Américains ont compris que l’attribution à ce pitre de Bob Dylan du Nobel de Littérature permettait, en conséquence, d’autres fantaisies plus distrayantes.
Voila un peuple qui n’a pas peur du risque, qui n’est pas frileux comme nos vioques européennes, et qui sait s’amuser avec ce qu’il trouve sous la main.
Ce qu’Hillary est en train de faire, pour la plus grande joie de son Bill adoré…
…
…rester neutre , mais pas du tout,!…
…
…l’empoignade, à partis-pris, encore moins,!…pourquoi écrire, mais quoi,!…
…
…redire, je crois me tromper, je n’agit, que par ce que je sais,!…Oh,!…je ne sais pas tout,…et les autres n’ont plus,!…
…
…une couleur préparée, ou plusieurs déjà, pour mes tableaux à fonds perdus,!…
…en rajouter du clair, ou du sombre, pour former des images, des formes, des courants d’air,!…
…
…mes Merlins les enchanteurs,!…aux chapeaux en cônes,!…
…à nos miss du moyen-âges aux chapeaux de cônes, avec un tirant de longues voiles blanches de la pointe du bout en l’air,!…
…
…déjà, des miss à deux pointes à cornes, en coiffes,!…
…
…à tout nos K.K.K., avec les chapeaux à cônes, à pointes,!…avec des étoiles du Merlin l’enchanteur,!…
…
…s’y prendre aux jeux d’opinions, pour y être retourner,…à poils sur les casses-rôles,!…
…les bons bouts des rôles, à quattre pattes,!…
…Oh, mes moutons,!…suivant le temps à jours,!…
…l’aile ou la cuisse,!…c’est plus profond,…manger ou en rester manger,!…
…
…bon appétits,!…Ah,!Ah,!…
…qui est le mouton de l’autre mouton aveugle,!…Chronos , deux par deux, l’Apocalypse de Noé, les affaires du déluge en boites,!…
…etc,!…et ces tire-lires, une ouverture fendue aux chapeaux en cônes des fous sur échiquier, bien vus,!…
…
…les états-unis aux fous en lignes sur le net,!…
…et des chapeaux pointus, les fesses en l’air,!…c’est tout bon,!…
…
…à prendre ou à laisser,!…toucher la vertu d’écrire,!…Ah,!Ah,!…
…excellent, encore,!…comme des soumis d’ailleurs,!…
…chair à canons,…etc, Go,!…
…
« Aux urnes, citoyens. » (clopine)
Euh ! Aux burnes, citoyennes !
Trump à la Maison Blanche et Poutine au Kremlin, ils prédisent quoi les astres, D. ? 2017 sera nucléaire ou pas ? Qu’attendre du côté de la Chine ? Et pour l’Europe, faut-il attendre un mieux ou le pire ?
N’ayant pas bien suivi le programme de l’imprévu 45e président, du coup, je me demande quelle position il va adopter à l’égard de la communauté juive américaine et de la Palestine cisjordanienne. Sait-on comment a réagi le sémillant David Pujadas à l’annonce du verdict du 9 novembre ? Excité comme la puce, en ce jour du 11 septembre, peut-être ?
Lire Clopine est un enchantement : comment croire aux fadaises des écologistes repus de subventions marxisantes ces tarés délirants, comment nier l’apport du libéralisme dans la croissance mondiale continue du bonheur des hommes, comment ne pas admettre la supériorité de l’homme blanc, et de la femme blanche pour sûr, quand on est blanc…. Réveille toi, mon enfant, ma sœur !
JiBé,
Pour simplifier, la Chine sait attendre.
Et hélas, JC, je dis « aux urnes », en n’ayant pas la moindre intention de me déplacer pour un second tour « droite-extrême-droite ». Ni même « PS-extrême-droite »…
Ca ne m’empêchera de me battre, puisqu’il le faut. Même si mes armes semblent émoussées d’avance,inadéquates, ridicules en un mot, à des yeux comme les vôtres. Je n’en ai pas d’autres, et je suis sûre qu’à terme, elles vaincront, parce que leur faiblesse concrète est à l’exact opposé de leur force virtuelle. Vive l’athéisme, les droits de l’homme, la recherche de la juste répartition des ressources, la préservation de notre planète et la prise de conscience de la fragilité de l’humanité.
Et vive la dignité, aussi. On l’oublie toujours, celle-là. Mais pourtant, in fine, n’est-ce pas, avec la culture, ce qui peut rester quand tout le reste est oublié ?
L’élection de Donald me laisse hillare
signé Mickey
Aux burnes, citoyennes !
Et pour la primaire à droite, D., que vois-tu dans ta boule de cristal ? Juppé ou Sarkozy ? Si c’est comme aux States, ce sera probablement Sarkozy !
Trump élu ! » Faites péter l’… » a prescrit le Calife Omar Abou Dficell à ses ouailles. Ouille ouille ouille !
Ma chère enfant normande, les Américains lointains descendant des pionniers ont la bagarre dans le sang, et l’amoralité dans les veines. Business ! Le reste leur importe peu, l’espace est chez eux, si vaste, le monde ne leur fait pas peur.
A contrario, personne en Europe ne veut, ne peut, ne sait, se battre pour Dantzig des idées… C’est pour cela que les Européens balbutient des foutaises comme vous le faites, débitent des mantras imbéciles, récitent les psaumes usés de l’humanisme, pendant qu’ils glissent sur la pente savonnées de leurs rêves !
Le peuple américain ? le peuple anglais ? le peuple chinois ? Ils ont ce que nous avons perdu en Europe : la burnitude, le courage, le réalisme politique…
Le vieux anarchiste que je suis (je n’ai jamais voté à une élection) exulte ce matin devant la claque monumentale donnée à la fausse démocratie américaine, pourrie jusqu’à l’os, par le peuple, si oublié des élites. Encore un vote, après celui du Brexit, contre le Système (à mon avis les américains ont voté moins pour Trump que contre ce que représente H.Clinton: la Caste corrompue qui est arrivée à se reproduire de la même façon que les anciennes monarchies – après le père et le fils Bush, le mari et la femme Clinton, comme en France le père et la fille Le Pen).
Cela veut dire que malgré les manipulations médiatiques invraisemblables (la presse est encore plus pourrie que les politiciens), le bon sens l’emporte contre la folie totalitaire des Castes (gauche et droite confondues) qui veulent nous faire croire que le mensonge est la vérité et que le théâtre médiatique est la réalité.
Le Système n’a donc pas encore gagné la partie.
C’est ça la grande nouvelle.
Pablito, bravo !
USA , rendez-vous dans un an : le grand désenchantement ou pire…
A souhaiter que les sondeurs ne se reconvertissent pas en médecins!
tiens, revoilà Pablo75 le toréador d’opérette, tchica tchica tchic aîe aîe aîe
Tendez l’oreille, citoyens !
Le bruit continu de feuilles mortes que vous entendez arrive d’outre atlantique ! C’est celui des retournements opportunistes des journalistes américains, mediacratie épouvantablement corrompue, qui retourne sa veste froufroutante de princes du mensonge.
Ffrrrrrrrrr !
Boudegrasse ! changez de régime ! grosse c’était encore supportable, mais obèse … pouaah !!!
Ce qui me fait rire aussi c’est d’imaginer la tête ce matin des gens qui achètent encore de la presse… Il faut être vraiment maso pour financer la manipulation médiatique mondiale qui, partant du principe que le peuple est c.on, essaie de nous faire prendre des vessies pour des lanternes 24h/24h et 7j/7j.
Certains masochismes laissent pantois. À moins que ce ne soit pas du masochisme, mais de la bêtise profonde, inguérissable, génétique.
Masochisme ? Il s’agit plutôt que de bêtise, de « veulerie » …comment peut on lire* les torchons que sont devenus les quotidiens en quelques décennies ?
*j’aurais dû écrire ‘acheter’…
les Américains lointains descendant des pionniers ont la bagarre dans le sang, et l’amoralité dans les veines.
—
Trop fort ce mec: une référence déguisée au Solemn League & covenant, comme ça dans un blog grand public. Quelle Kultur!
La presse est hilarante ce matin: les mêmes que hier nous expliquaient pourquoi Trump allait perdre, nous expliquent aujourd’hui pourquoi Trump a gagné.
La presse est vraiment la Grande P.ute: toujours vendue au plus offrant.
Trump : le triomphe de la haine d l’autre ; JC exulte comme la Marine et Sarko mais PLUS DURE SERA LA CHUTE
…
…le Système,!…
…………………la guerre sociale,!…
…écrit, par Caius Julius César,!…
…
…les triumvirats mondialistes, ou plus, en nombre,!…pour nous faire la peaux, de vivre sans soucis,!…d’ailleurs,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…
…à nos Merlin, nos enchanteurs,!…à pointes,!…
…la boucherie par l’économie publique,!…
…Ah,!…je savais pas,!…
…c’est encore des taxes, pour tous,…les riches sont déjà, riches,!…aux taxes égalitaires,!…rapports les fesses en l’air,!…etc,!…encore des gays titrés,!…
…
Lorsque j’ai besoin de culture, je sors mon BLOOM …
Quand j’entends le mot culture, je sors ma casquette Make America great gain, une pièce de musée désormais.
again
(je n’ai jamais voté à une élection)
Comme Richard Millet. C’est fou ce que les vieux anars ressemblent aux vieux fachos.
@ JC
« comment peut on lire les torchons que sont devenus les quotidiens en quelques décennies? »
C’est une question que je me pose souvent. Il y a 20 ans j’achetais Le Monde tous les jeudis, pour le supplément « Le Monde des livres ». Jusqu’au jour où j’en ai eu marre de lire toujours les mêmes articles sur les mêmes auteurs ou sur le même genre de livres. Pendant 25 ans j’ai acheté et lu le Canard tous les mercredis. Jusqu’au jour où je me suis rendu compte, grâce à internet, qu’il respectait un peu trop le Système.
Maintenant, à chaque fois que je vois quelqu’un acheter un journal, je regarde bien sa tête pour essayer de voir s’il y a quelque chose de physique qui soit commun à tous les c.ons (pour pouvoir les éviter avant qu’ils ouvrent la bouche).
La diarrhée logique de « country boy »:
« (je n’ai jamais voté à une élection)
Comme Richard Millet. C’est fou ce que les vieux anars ressemblent aux vieux fachos. »
Je suis barbu.
Comme Landru.
C’est fou ce que les barbus ressemblent à des assassins.
J’ai, bien entendu, été des décennies abonné au Monde de BM, au Volatile déchainé, feuilletant Charlie qui fut grand … aux Echos, aussi
Le Système orwellien les a castré en douceur, et il m’a fallu admettre que lire ces torcheculs c’était collaborer au système : nourrir le monstre !
Depuis, je suis ma propre rédaction !
10 heures 41 : quand on n’a que l’amour à donner en partage…
Cause toujours, Cotton Mather. Nous, à Salem, les sorcières, ont se les rôties façon barbie.
Pablo,
Il ne faut pas taper sur « country boy » : sex toy dans une maison de retraite, c’est un dur métier où la logique n’aide guère…
L’abstention n’est pas un gage de pureté morale et idéologique. A bon entendeur.
Madame Verniglia nous dit : « depuis ce matin, un portrait géant de Trump est affiché à l’une des fenêtres du 2 pièces-cuisine de JC au Camp à Nella, l’épicier du coin n’a plus tomates qui sont arrivées en grand nombre sur la tronche de son idole, les gens rigolent, d’autres ricanent, JC se planque »
C’est vrai que la presse et les instituts de sondage donnaient Hilary Clinton largement gagnante, quasi non rattrapable par Trump. On voit le résultat. L’effet pervers de ce beau mensonge a poussé les indécis vers les urnes. Il aurait dû faire le contraire ?
Ils auraient dû…
Moralité, martelons tous la victoire annoncée de Marine Le Pen !
ayant retrouvé les brouillons des lettres envoyées par son papa à la K.ommandantur de 1941 à 1943 JC vient d’adresser un mel à l’ambassade US pour dénoncer les déviances sexuelles de notre ambassadeur à Washington
Jibé dit: 9 novembre 2016 à 11 h 03 min
Je ne sais pas si on peut dire ça, mais je viens d’entendre Juppé : les ultra-libéraux semblent très embêtés. Si le prochain président est un libéral, il ne pourra pas gouverner plus de deux ans. C’est la prophétie de Jean-François Kahn qui montre le bout de son museau. Et probablement la fin des élites qui tiennent l’Europe depuis quarante ans. D’ailleurs, peu importe la présidentielle, le véritable enjeu ce sera les législatives.
(Avec son opportunisme médiatique, l’académie Goncourt est déjà à la recherche du grand roman racontant le calvaire du maréchal Pétain à l’Île d’Yeu).
Le vent de l’histoire s’est remis à Souffler.
Avant-dernière phrase du billet de Passou : « on ira au massacre comme dans Les Damnés »; ça a commencé aujourd’hui
On connaissait la souffrance de Lacenaire : on ne la pensait pas si profondément enfoncée en ses étroites certitudes. Lacenaire est DAMNE !!! Atroce …
@10.41 « je me suis rendu compte, grâce à internet, qu’il respectait un peu trop le Système »
C’est rôle…, moi, c’est en regardant les anars dans le RER, le nez planté dans la wifi de leur smartphone et rageant du manque de connexion à cause du tunnel, que je m’établis mon propre assortiment de cons d’anars de droite et de gôche.
Un commencement de réponse sur ce qui se passe, peut-être ici… Histoire d’aller plus loin en arrière
http://www.laviedesidees.fr/Redneck-blues.html
Rien ne m’influence, vous le savez bien très chers amis ! Cependant, opportuniste né, je sors de chez ma coiffeuse pour une teinture. Blond ! Je suis blond !… Ravissant coloris politique. Blanc et Blond ! Réussite totale, mais j’ai du attendre. Tous les dignitaires de l’Institut Bartabacs de Porquerolles étaient teints en blond…
Nous nous sommes revus chez l’opticien : chacun essayaient les lentilles bleues pour avoir les yeux bleus. On arrête pas le progrès démocratique. Heil ! « Un monde s’effondre, comme dit la fiotte du Quai, remplacé par un nouveau monde. »
Il faut voir en tout cas comment une bonne moitié des journalistes, qui hier démolissaient Trump, sont déjà, aujourd’hui, en train de ramper et de lui ĺécher les souliers vernis à grands coups de langue.
« que je m’établis mon propre assortiment de cons d’anars de droite et de gôche. » (JJJ)
Et quand tu te rases, ma belle, que vois tu dans ton miroir ?
11.00 Une opinion spontanée pas si bête… Me semble faire trop grand cas du pouvoir d’influence des medias vendus à Clinton contre quoi le peuple US se serait rebellé finalement. Je crois que cela n’a joué que pour une faible fraction de la popu. Il faudra affiner, comme chez les Anglais qui ont bonne mine ast’heure, priant le ciel pour que Teresa se retienne de vouloir sortir de l’Europe, une fois qu’ils ont compris ce qu’ils allaient y perdre, ces pauvres ivres de volonté de retrouver une grandeur perdue.
Donald Trump peut envoyer un gros bouquet à Merkel et une bonne boîte de cigares à Juncker. Il leur doit tant…
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