Aller au massacre comme dans « Les Damnés »
Quel choc que les Damnés ! Stupéfaction ou sidération, qu’importe, que nul n’espère échapper à l’effroi. Deux heures et vingt minutes plus tard, on en sort sonné car envoûté. Arrivée à Paris précédé par sa légende puisqu’il a été créé cet été dans la cour d’honneur du palais des papes à Avignon, ce spectacle a transformé la Comédie-française en cour d’horreur (jusqu’au 13 janvier). Preuve que l’on peut être ébloui par le rappel d’un réel révulsant. Il ne s’agit pas d’une adaptation du fameux film éponyme (1969) mais de son scénario ; d’ailleurs, le metteur en scène a pris soin de ne pas revoir l’œuvre de Visconti.
Nous sommes le 27 février 1933, dans une ville de la Ruhr. Tandis qu’à Berlin le Parlement a été incendié, nous assistons à la décadence, la désagrégation, l’autodestruction et la chute d’une grande famille observée comme un nœud de vipères. Propriétaire d’une entreprise sidérurgique directement liée à l’industrie de guerre, elle se déchire en célébrant à son insu les noces sanglantes et morbides avec le nazisme au pouvoir. A travers cette dynastie, il s’agit bien de montrer les liaisons vénéneuses entre le grand capital et la dictature, lorsque la machine politique s’emballe et broie les hommes.
On songe évidemment à Krupp et Visconti et ses co-scénaristes ne s’étaient pas défendus d’avoir puisé leur inspiration de ce côté-là (non sans rappeler que la véritable histoire des Krupp était pire encore !) . Mais Ivo van Hove, flamand de 58 ans, va plus loin en ce que pour lui, les damnés, ce ne sont pas seulement eux, les Aschenbach et les Essenbeck mais nous, car la capacité de séduction du Mal absolu n’épargne personne. Certains d’entre eux, présentés comme apolitiques, ne sont même pas nazis mais le deviennent tant la haine les métamorphose en tueurs. Et si le cinéaste s’était imprégné de Macbeth, l’homme de théâtre, pour prendre ses marques, est remonté plus loin dans la tragédie grecque, du côté des Atrides et de Médée.
L’époustouflante réussite des Damnés tient avant tout à l’inventivité, l’audace formelle et au génie de la mise en scène. Une véritable installation autour d’une arène, chaque élément du plateau abritant l’événement qui lui est dédié, et chacun d’entre eux célébrant un rituel de mort où la voie d’accès au pouvoir passe par le mal absolu. L’usage de la vidéo en direct sur la scène, pour n’être pas nouveau, est ici réinventé avec une efficacité dramatique redoutable ; et si ce n’est pas non la première fois que des bandes d’actualité sont projetés sur grand écran, cette fois, en choisissant des images que l’Histoire a élevées à un statut légendaire (incendie du Reichstag, autodafés de livres, camp de Dachau), le metteur en scène a voulu dépasser l’événement. Tout n’est que complot, cruauté, mensonge, inceste, trahison, perversité, torture, ressentiment, meurtre, et dans cette atmosphère l’épisode de la nuit des Longs Couteaux (purge des SA en 1934) s’inscrit au fond assez naturellement comme une sanglante bacchanale.
C’est un spectacle magistral auquel l’intense présence des comédiens donne sa puissance, la troupe du Français s’y lâchant comme jamais, poussant chaque personnage à son paroxysme avec une vraie jubilation dans la folie. Le décor à dominante brune absorbe le spectateur dès l’entame : tout n’y est que métal, fer nu, acier brut déployés autour d’un sol de feu, toutes choses qui explosent entre les dorures et les angelots d’une salle à l’italienne. Aussi nécessaire pour l’intelligence du spectacle, la musique a été choisie pour le sens profond des moments qu’elle accompagne : Bach pour les rituels, les motets de Heinrich Schütz « parce qu’il a vécu la guerre de Trente ans qui est, avec la seconde guerre mondiale, la période la plus meurtrière qu’ait connue l’Occident » précise Ivo van Hove, les Vier letze lieder de Richard Strauss pour évoquer l’ambiguïté de certains compositeurs, tel Richard Strauss, compromis avec le régime ; de même, à ses yeux, Webern symbolise-t-il l’Anschluss et d’autres sont-ils rappelés, par un thème ou un leitmotiv, pour avoir été bannis comme artistes dégénérés ; quant au groupe de metal allemand Rammstein, sa présence sonore s’impose d’évidence dans cet univers d’acier, Van Hove allant jusqu’à trouver à sa musique « des accents fascistoïdes ».
On l’y suit volontiers dans ses chemins de traverse, métaphores, symbolique, digressions, allusions cryptées tant l’élan des comédiens est puissant, et leur énergie sidérante. Mais on le suit avec davantage d’esprit critique, sinon de réserves, dans ce qui a choqué plus d’un spectateur : la violence qui leur est faite dans la longue exhibition de la bite, des couilles et du trou du cul de Denis Podalydés (était-ce vraiment indispensable à notre intelligence du propos ?), la suffocation sur grand écran des comédiens occis dans leur cercueil, la pleine lumière la plus crue sur la salle tandis qu’un rideau-miroir descend sur la scène pour renvoyer les spectateurs stupéfaits à leur image, et encore a-t-on, depuis Avignon et surtout le massacre de Nice, supprimé les scènes où des comédiens leur tirent dessus à la kalachnikov ! Troublant et dérangeant, mais n’est-ce pas la vocation d’un certain type de théâtre à son meilleur ?
Qu’est-ce qu’un historien peut attendre de mieux d’un artiste sinon qu’il lui dévoile la part d’invisible de l’Histoire ? Non ses tabous mais ce qui a échappé au regard de tous. Ici un microcosme se donne pour une élite et ne voit pas qu’autour de lui que la société change. Nul ne manquera d’actualiser le propos et la portée de la pièce. Le metteur en scène les a devancés en prévenant que si on laisse d’un côté le populisme prospérer sur la frustration, et de l’autre la religion se confondre avec la politique, « on ira au massacre comme dans les Damnés ». Car ce qu’il a voulu montrer, pour autrefois comme pour aujourd’hui mais sans pour autant historiciser sa pièce, c’est bien le renversement historique des valeurs.
(Photos Christophe Raynaud de Lage)
904 Réponses pour Aller au massacre comme dans « Les Damnés »
christiane dit: 10 novembre 2016 à 6 h 40 min
Hillary a eu davantage de voix
(ce n’est pas le suffrage universel direct)
Sure, the more zealot Democrats compare Trump to Adolf Hitler.
Comparer Trump à Hitler, c’est aller vite en besogne. Néanmoins, les points de ressemblance ne manquent pas, à commencer par l’élection au suffrage universel d’un démagogue violent, dans un contexte de crise sociale massive : plus de quarante millions d’Américains survivent grâce aux bons alimentaires fournis par l’Etat. Pas plus aux Etats-Unis qu’en France, on n’a trouvé de parade à la désindustrialisation massive. Aux States, plus d’un tiers des emplois industriels ont disparu en quelques décennies. Or ces emplois offraient des perspectives d’avenir (fort modestes, mais c’était mieux que rien) aux éléments de la société les plus défavorisés sur le plan du bagage intellectuel et de la possession de diplômes afférents. La question de savoir ce qu’on peut faire de ces gens-là, qui se comptent par millions ou dizaines de millions, notamment les jeunes, reste sans réponse. La paupérisation massive de nos sociétés est un des très gros épouvantails du XXIe siècle.
fracture aux USA : les zélites contre les zélotes !
Oui, Bernbard
Les citoyens américains ont l’impression de voter en choisissant leur président (bulletin de vote), en fait c’est un suffrage indirect, ils votent pour les grands électeurs qui les représenteront.(45% d’abstentions…) Normalement il y a un contrat de confiance entre les uns et les autres. Il y a au total 538 grands électeurs répartis entre les Etats. Le candidat qui obtient la majorité des 538 voix, c’est-à-dire 270, ce qui équivaut à la moitié des 538 grands électeurs + 1, remporte l’élection. Trump en a eu 279. De plus, il a les deux chambres acquises à son parti. Les dés sont jetés !
« Certes, les grands électeurs peuvent changer d’avis au dernier moment, soit le 19 décembre, au moment du vote à bulletin fermé. « Mais cela n’est pas dans leur intérêt de faire des vagues, ils vont plutôt se raccrocher aux branches » , estime Pierre Guerlain. » (« Huffingtonpost – 9/11/).
Voyez-vous 10 grands électeurs se dédirent le 19 décembre ? C’est impossible…
Thèse centrale : aux States, L’intellectuel n’est pas seulement inutile il est suspect, dangereux. On ne parle pas des tours d’ivoire des Ivy League U qui sont des ghettos, mais de la société en son ensemble.
L’idéal américain, c’est le pionnier, le selfmade man, l’homme qui donne son nom à des tours (Sears, Trump…)n-, celui qui est parti de rien (pour arriver à pas grand chose), the-rags-to-riches myth, the American Dream, life; liberty and the ursuit of happiness,
etc…
Sous-onde: l’Amérique moyenne, mainstream America s’est toujours trouvé des boucs émissaires, l’intellectuel en fait partie:
« There has always been in our national experience a type of mind which elevates hatred to a kind of creed; for this mind, group hatreds take a place in politics similar to the class struggle in some other modern societies. Filled with obscure and ill-directed grievances and frustrations, with elaborate hallucinations about secrets and conspiracies, groups of malcontents have found scapegoats at various times in Masons or abolitionists, Catholics, Mormons, or Jews, Negroes or immigrants, the liquor interests or the international bankers. In the succession of scapegoats chosen by the followers of this tradition of Know-Nothingism, the intelligentsia have at last in our time found a place. »
Hofstadter, Richard. Anti-Intellectualism in American Life (p. 37).
Consacré plus spécialement, mais pas uniquement au Mac Carthysme, le livre d’Hofstadter est un classique de la civilisation américaine, comme The Lonely Crowd de David Riesman, Love and Death in the American Novel, de Leslie Fiedler, ou encore The Free and the Unfree, de Carroll and Noble…
Sauf que le selfmade man c’est Trump père. Le fils est un digne héritier.
http://www.slate.fr/story/126608/trump-nativisme
@Bloom dit: 10 novembre 2016 à 10 h 04 min
Ah, merci, Bloom. C’est vrai que cet éclairage est intéressant et explique bien des choses mais c’est triste, non ?
Qu’en pense C.P. qui vit aux Etats-Unis et qui est un intellectuel de haut niveau ?
Et en Italie ? Ce n’est pourtant pas le même anti-intellectualisme et Berlusconi, l’ancien leader italien ?
« Deux hommes d’affaires richissimes, deux personnalités charismatiques, un total mépris des codes et une ribambelle de gaffes et de scandales qui, loin de leur nuire, renforcent leur popularité. Le candidat républicain rappelle l’ancien Premier ministre italien. À quelques nuances près. »(Courrier international – 8/11)
Et John Foot dans le journal britannique « The Guardian » : “Le parallèle entre Berlusconi et Trump est frappant”, expose le spécialiste de l’Italie : tous deux sont de riches hommes d’affaires, dont les entreprises présentent des aspects peu reluisants – évasion fiscale, comptes louches. Tous deux ont largement fondé leur succès politique sur la réussite de leur business et leur prospérité, ce qui ne les a pas empêchés de se décrire comme des outsiders, opposés à l’élite et à l’ordre établi. Et tous deux jouissent d’un charisme aux façons populistes, largement basé sur leur personnalité. »
Ah là là… Je vais relire Chateaubriand – Mémoires d’outre-tombe » !
Paul Auster « ne mâche pas ses mots » : » Loin de voir en Donald Trump, l’image d’un candidat idéal capable de redorer son pays, le romancier assure que l’homme politique représente un grave péril pour l’avenir des États-Unis.
Il estime d’ailleurs que l’homme politique «est un peu le croisement entre Berlusconi et Mussolini. À la fois dangereux et effrayant.» Très inquiet à l’idée de le voir remporter les suffrages, il précise: «S’il est le candidat des républicains, ça va être un désastre pour ce parti qui aura besoin d’une réforme en profondeur». »
Savez-vous, Bloom, j’aime bien les romanciers !
Hofstadter c’est bien gentil, mais cela fait référence à l’après guerre et à la guerre froide…Avec le recul on se rend compte que les « intellectuels » des années cinquante avaient tout faux dans leur complaisance à l’égard du communisme. Ce sont des « intellectuels », espions, qui ont transmis les secrets de la bombe atomique à Staline et qui ont montré une complicité idéologique invraisemblable avec le communisme. On avait donc parfaitement raison d’être méfiant à l’égard des intellectuels du temps de la guerre froide…L’exemple de Bloom est plutôt en faveur des trumpistes…
Paul Auster a bien raison… depuis hier je pense un peu plus souvent à ce cher JIM HARRISON qui aurait été malheureux de ce résultat et n’aurait certainement pas manqué de le faire savoir à sa façon, unique.
« Qu’en pense C.P. qui vit aux Etats-Unis »
Mais non, Christiane, C.P., a la double nationalité, vit bel et bien en France, entre Paris et Gorbio, près de Menton.
Entre Paris et Menton… A Grenoble, quoi.
Non, Grenoble, c’est le territoire de Lavande !
Qu’en savez-vous, Jibé ?
Le livre de Hofstader semble dater un peu. Depuis sa parution, le profil sociologique de l’Amérique a passablement changé, avec, notamment, l’augmentation forte de la population d’origine latino-américaine. Il semble qu’une proportion importante de cette population (notamment les jeunes) ait voté Trump. L’anti-intellectualisme traditionnel étudié par Hofstader n’a sans doute pas grand’chose à voir avec les raisons de ce vote.
closer récite sa bible
Cher watet closer, vous êtes animé de sentiments qui vous honorent : des types aussi abominables que Dashell Hammett, Orson Welles, Charlie Chaplin, Albert Einstein, Langston Hughges, Allen Ginbsberg, , Heinrich & Klaus Mann, Arthur Miller, Nelson Algren, Joseph Losey & al. auraient effectivement mérité d’être exécutés en place publique à l’initiative du HUAC. Mort à l’intello coco!
@Jean dit: 10 novembre 2016 à 11 h 27 min
Coucou, Jean, j’ai trouvé un livre bien plus beau : « Les mémoires d’outre-tombe » de Chateaubriand. Je ne me lasse pas de lire et relire cette immense rêverie poétique. Tenez, pour le plaisir :
1 L 6 Chapitre 8
« Quelque chose de silencieux enveloppe les actions de Washington ; il agit avec lenteur. On dirait qu’il se sent chargé de la liberté de l’avenir, et qu’il craint de la compromettre. Ce ne sont pas ses destinées que porte ce héros d’une nouvelle espèce : ce sont celles de son pays ; il ne se permet pas de jouer ce qui ne lui appartient pas ; mais de cette profonde humilité quelle lumière va jaillir ! Cherchez les bois où brilla l’épée de Washington : qu’y trouvez-vous ? Des tombeaux ? Non ; un monde ! Washington a été le représentant des besoins, des idées des lumières, des opinions de son époque ; il a secondé au lieu de contrarier, le mouvement des esprits ; il a voulu ce qu’il devait vouloir, la chose même à laquelle il était appelé : de là la cohérence et la perpétuité de son ouvrage. Cet homme qui frappe peu, parce qu’il est dans des proportions justes, a confondu son existence avec celle de son pays : sa gloire est le patrimoine de la civilisation. sa renommée s’élève comme un de ces sanctuaires publics où coule une source féconde et intarissable. »
(Il faudrait envoyer ces lignes à Trump !)
1 L 8 Chapitre 6
» Mais l’Amérique conservera-t-elle la forme de son gouvernement ? Les Etats ne se diviseront-ils pas ? Les Etats du nord et du midi ne sont-ils pas opposés d’esprit et d’intérêts ? Les Etats de l’ouest, trop éloignés de l’Atlantique, ne voudront-ils pas avoir un régime à part ? D’un côté, le lien fédéral est-il assez fort pour maintenir l’union et contraindre chaque Etat à s’y resserrer ? D’un autre côté, si l’on augmente le pouvoir de la présidence, le despotisme n’arrivera-t-il pas avec les gardes et les privilèges du dictateur ?(…) L’isolement des Etats-Unis leur a permis de naître et de grandir. (…)Séparée de l’ancien monde, la population des Etats-Unis habite encore la solitude ; ses déserts ont été sa liberté : mais déjà les conditions de son existence s’altèrent. L’esprit mercantile commence à les envahir ; l’intérêt devient chez eux le vice national. Déjà, le jeu des banques des divers Etats s’entrave, et des banqueroutes menacent la fortune commune. Tant que la liberté produit de l’or, une république industrielle fait des prodiges ; mais quand l’or est acquis ou épuisé, elle perd son amour de l’indépendance non fondé sur un sentiment moral, mais provenu de la soif du gain et de la passion de l’industrie. L’énorme inégalité des fortunes menace encore plus sérieusement de tuer l’esprit d’égalité. (…)Et ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est qu’en même temps que déborde l’inégalité des fortunes et qu’une aristocratie commence, la grande impulsion égalitaire au dehors oblige les possesseurs industriels ou fonciers à cacher leur luxe, à dissimuler leurs richesses, de crainte d’être assommés par leurs voisins. On ne reconnaît point la puissance exécutive ; on chasse à volonté les autorités locales que l’on a choisies, et on leur substitue des autorités nouvelles. Cela ne trouble point l’ordre ; la démocratie pratique est observée, et l’on se rit des lois posées par la même démocratie en théorie. (…) L’esprit de famille existe peu ; aussitôt que l’enfant est en état de travailler, il faut, comme l’oiseau emplumé, qu’il vole de ses propres ailes. (…)Un égoïsme froid et dur règne dans les villes ; piastres et dollars, billets de banque et argent, hausse et baisse des fonds, c’est tout l’entretien ; on se croirait à la Bourse ou au comptoir d’une grande boutique. Les journaux d’une dimension immense, sont remplis d’expositions d’affaires ou de caquets grossiers.(…) Les Américains subiraient-ils, sans le savoir, la loi d’un climat où la nature végétale paraît avoir profité aux dépens de la nature vivante, loi combattue par des esprits distingués, mais non pas tout à fait mise hors d’examen par la réfutation même ? on pourrait s’enquérir si l’Américain n’a pas été trop tôt usé dans la liberté philosophique, comme le Russe dans le despotisme civilisé. En somme, les Etats-Unis donnent l’idée d’une colonie et non d’une patrie-mère : ils n’ont point de passé, les moeurs s’y sont faites par les lois. Ces citoyens du Nouveau-Monde ont pris rang parmi les nations au moment que les idées politiques entraient dans une phase ascendante : cela explique pourquoi ils se transforment avec une rapidité extraordinaire. La société permanente semble devenir impraticable chez eux, d’un côté par l’extrême ennui des individus, de l’autre par l’impossibilité de rester en place, et par la nécessité de mouvement qui les domine : car on n’est jamais bien fixé là où les pénates sont errants. Placé sur la route des océans, à la tête des opinions progressives aussi neuves que son pays, l’Américain semble avoir reçu de Colomb plutôt la mission de découvrir d’autres univers que de les créer. »
Ah, Chateaubriand contre tous les historiens des Etats-Unis. Lui, il me fait rêver… Quelle plume !
@Jibé dit: 10 novembre 2016 à 11 h 00 min
Oui, mais il va souvent là-bas pour donner des cours, des conférences, faire des recherches…
Bonjour à tous,
Jacques Chesnel, merci et merci pour le film. N’ai lu que Le petit arpent du Bon Dieu et enthousiasmée ; continuerai en rentrant.
Sur les zélotes, j’y suis pile poil.
Flavien Joseph, romain, a tout raconté.
Cela symbolise la rébellion juive contre les romains, (X ème légion), qui en 70, assiegèrent Massada.
Après une bataille forcenée, où l’issue parut être en faveur des juifs*, la chute s’avéré alors inévitable et la prise de la forteresse inéluctable.
Alors, la décision fut prise d’un suicide collectif. Les rebelles se rangèrent par groupe de 10. Et un tua les 9 autres et se suicida. Les zélotes s’éliminèrent à l’exception de deux femmes ☺? et de cinq enfants ????? qui se refugie
èrent (deux versions là) ou bien dans une grotte ou bien dans une citerne.
Le premier enfant était très mécontent d’avoir les pieds mouillés.
@Jacques Chesnel dit: 10 novembre 2016 à 10 h 59 min
Il n’y a que vous pour avoir cette fidélité. C’est beau, cette pensée.
La recommandation de Bloom sur ce livre du mauvais* Hofstadter, le Richard, fait pitié pour son racisme !
Merveille ! Bonheur suprême ! Erection caritative ! Génuflexion lubrique ! Courbettes affolantes !
Je me sens gorgé de compassion à l’égard de ce « concierge culturel de building Trump », notre vieux camarade de cellule BLOOM, obligé d’aller gagner sa vie chez les sauvages, à cause du Grand Capital qui n’en voulait pas … !!!
Sauvez le concierge Bloom !
* le bon c’est Douglas !
@ christiane
Ma chère Christiane, pendant que vous y êtes, relisez aussi Tocqueville (bien moins lu au XIXe siècle que Chateaubriand, si j’en crois une étude sur les lectures des Français de l’époque contenue dans l’excellent « La vie intellectuelle en France ». Lectures (les nôtres) bien nostalgiques : que reste-t-il de la fascination et de l’influence dont bénéficièrent les U.S.A. jusque bien au-delà de la seconde moitié du XXe siècle ? Le reflux a été rapide et impressionnant. L’élection de Trump n’est qu’un des signes de cette perte de prestige et d’influence. Le rêve américain, c’est bien fini ?
le beauf varois dans toute sa splendeur https://twitter.com/BIDUDessinateur/status/796266171708403712/photo/1
Excellent conseil du Père Jean, le satyre des forêts, restées vierges comme par miracle :
« Lire TOCQUEVILLE ! »
Dessin minable, caricature pitoyable, qui devrait plaire aux minables dans le genre Ben Abar.
Jean, l’électorat de Trump est aussi constitué des déclassés, ceux que l’ère post-industrielle dans les sociétés occidentales laissent sur le carreau. L.F. Céline les a bien taggues.
Et contrairement aux idées revues, la mobilite géographique à l’intérieur des States n’est pas vraiment un mode de vie.
Ce qui expliqué de manière simpliste fait pleurer des Californiens, qui se découvrent des compatriotes au-delà de la frontière-bien gardée !- de leur Eden.
Un certain Robert S. a commis un livre sur le pire des présidents américains. D’après vous, lequel & pourquoi?
JC, toujours aussi nul au potus rating game…personne pour le regretter.
Christiane
Quel homme politique n’a pas surfé sur les peurs pour assurer sa réélection?
Entre plusieurs exemples et pour rester dans le cas américain,Il y a un discours des années 1940 jurant croix de bois croix de fer que jamais le rejeton d’une mère américaine ne sera exposé à périr sur le front européen. Et il est signé Franklin Roosevelt…
Bien à vous.
MC
Wole Soyinka va-t-il déchirer sa carte verte?
https://www.theguardian.com/books/2016/nov/02/wole-soyinka-says-he-will-tear-up-his-green-card-if-trump-wins
Ce que j’adore chez les Américains, nos amis, nos alliés, nos frères, c’est cette amoralité qui leur permet d’entreprendre à crédit l’installation de l’EMPIRE du BIEN.
Nos amis Chinois, nos fournisseurs, nos amis, nos frères, sont calmes. C’est qu’ils savent compter le nombre de missiles, de sous-marins stratégiques, et de bombes nucléaires balancées sur les militaires nippons déguisés en civil à Hiro et Naga.
Réjouissons nous d’avoir échappé à la folle de l’establishment ! ce dingue de Trump est hyper sympa et j’adore sa moitié.
Echapperons nous à Bloom ? Pas sûr : il n’a que ça a faire, bloguer sans fin…
@MC dit: 10 novembre 2016 à 12 h 09 min
Oui, c’est juste.
Chez Paul, un commentaire qui devrait vous intéresser…
Jean, l’électorat de Trump est aussi constitué des déclassés, ceux que l’ère post-industrielle dans les sociétés occidentales laissent sur le carreau. L.F. Céline les a bien taggues.
Contrairement aux idées reçues, la mobilité géographique
à l’intérieur des States n’est pas vraiment un mode de vie.
Ce qui expliqué de manière simpliste peut faire pleurer des Californiens en reaction à une élection, se découvrant des compatriotes au delà des frontières-bien gardées !- de leur Eden.
Oui et puis relisez Hobbes et Machiavel.
@Jean dit: 10 novembre 2016 à 11 h 55 min
C’est le deuxième tome que je préférais (« De la Démocratie en Amérique »).
Comment le peuple peut-il se protéger de lui-même ? La tyrannie de la majorité !
il n’a que ça a faire, bloguer sans fin…
—
Quand on est payé pour, rien de plus normal.
12 h 02 min
portrait fidele du beauf varois
3/4 de siècle nous sépare de ce discours de Paul Valéry.
Rien ne change jamais, le catastrophisme n’a pas lieu d’être…
Réconfortant de lire ce bilan de l’intelligence (3 E.) de Paul Valéry qui, lui aussi, était de cette sorte d’homme qui pleurait sur son époque…
Extrait
L’interruption, l’incohérence, la surprise sont des conditions ordinaires de notre vie. Elles sont même devenues de véritables besoins chez beaucoup d’individus dont l’esprit ne se nourrit plus, en quelque sorte, que de variations brusques et d’excitations toujours renouvelées. Les mots « sensationnel », « impressionnant », qu’on emploie couramment aujourd’hui, sont de ces mots qui peignent une époque. Nous ne supportons plus la durée. Nous ne savons plus féconder l’ennui. Notre nature a horreur du vide, – ce vide sur lequel les esprits de jadis savaient peindre les images de leurs idéaux, leurs Idées, au sens de Platon. Cet état que j’appelais « chaotique » est l’effet composé des œuvres et du travail accumulé des hommes. Il amorce sans doute un certain avenir, mais un avenir qu’il nous est absolument impossible d’imaginer ; et c’est là, entre les autres nouveautés, l’une des plus grandes. Nous ne pouvons plus déduire de ce que nous savons quelques figures du futur auxquelles nous puissions attacher la moindre créance.
Tocqueville, essentiel.
Tout aussi éclairant, dans un genre moins analytique mais plus « vécu », les ‘Lettres d’un cultivateur américain’ (Letters from an American Farmer) dues à de Crèvecoeur, dit J. Hector St John, gentilhomme normand immigré dans les colonies américaine à la fin du 18e s.
Les Indégivrables, petit bonheur du matin:
http://xaviergorce.blog.lemonde.fr/
expliquez-moi en quoi Trump est violent ?
Est-ce qu’on ne peut pas voir aussi que les républicains en entravant la volonté d’Obama dans ses grandes réformes ont préparé de longue date cette élection, que la classe moyenne déçue comme partout s’est laissée berné par ce candidat qui ne changera rien à leur précarité. Côté environnemental je lisais hier que les canadiens étaient satisfaits car il allaient pouvoir consolider un accord concernant l’acheminement du pétrole bitumeux en provenance d’Alberta, projet rejeté par Obama. Cette élection comme toutes est celle des puissants contre les faibles, la victoire du capital.
« Néanmoins, les points de ressemblance ne manquent pas, à commencer par l’élection au suffrage universel d’un démagogue violent, dans un contexte de crise sociale massive » Jean.
Et ça s’arrête sans doute là.
Il est nécessaire de considérer l’exercice du pouvoir exécutif par le président, tel que prévu dans la constitution US, texte fondateur qui devait à l’origine exclure la mise en place d’un régime totalitaire, ou dynastique.
A ce sujet, il va être intéressant de voir comment Trump va le partager, ce pouvoir, lui qui pour l’instant répond à la question: avec qui parlez-vous pour mettre en place une équipe, par, en gros: je me parle beaucoup à moi-même, j’ai un bon cerveau et beaucoup d’instinct.
Dow Jones clôturant en hausse le 9/11, un seisme!
Pourquoi n’élit on pas un gouvernement plutôt qu’une figure totémique ?
Trump x20 ou 30, ce serait un sacré spectacle.
Près de la moitié des Américains n’ont pas voté à la présidentielle
Ce taux d’abstention (46,6%) est le plus élevé depuis l’an 2000.
(lesoir.be)
Ah bah, faut retourner en cours d’éducation civique, hein.
Où alors aller lire in situ.
C’est confort un rocking chair !
« pourquoi voulez-vous que j’ai un programme ? Les politiciens ne le respectent pas quand ils sont élus. Je vous parlerais du mien une fois élu ».
http://www.rfi.fr/ameriques/20160721-etats-unis-convention-republicains-programme-trump
Désolée, vous aviez réussi à hisser le trumpet show au niveau littéraire et philosophique, ai-je dit quelque chose de mal?
« Et on peut dérouler comme ça son programme : beaucoup de propos d’estrades irréalisables »
C’est de la faute aux chinois, là.
Qu’en savez-vous, Jibé ? D
Nous avons des enregistrements et photos compromettants et confirmant qu’elle portait des moon boots le 15 septembre de cette année alors qu’elle était en quarantaine, retenue du côté de chez Le Clézio. ( n’importe quoi). Suivit une datation au carbone 14 qui met en évidence des sédiments de cette région sur le programme, des traces de gypse et anhydrite .
Trump est un businessman.
Il verra tous ses interlocuteurs comme des clients ou fournisseurs potentiels, même ses adversaires.
Il le dit à longueur d’intervention, « je suis un négociateur ».
Sa brutalité naturelle sera très probablement canalisée par son entourage, notamment militaire, qui n’aime pas perdre ses hommes et a été largement échaudé par les errements de l’époque Bush, suffisamment récente.
Par contre, en cas de nouvel attentat d’ampleur type 9-11, il n’hésitera pas à taper sans retenue si entrevoit une source à cela.
L’uchronie suivante n’est bien entendu pas avérée, mais, lui confronté à cette nouvelle, au lieu de remettre l’expulsion des talibans et de la clique d’oussama-pas-lair-sympa-un-poisson-comme-cela aux mains d’une coalition locale de chefs de guerre financés par les US, Trump aurait peut-être, sachant où était basé le camp d’Al Qaida, au vu et su de tous, appuyer sur le bouton d’un système qui aurait vitrifié dans l’heure cette zone sur une vingtaine de kilomètre-carrés, oussama-lair-empoisonné-ce-gros-chapignon-la.
C’est peut-être aussi pour cela que les camps de terroristes ne s’embourgeoisent plus de la sorte, mais se mêlent sournoisement à la population.
Cela lui enlèvera au moins cette tentation. Car d’autres attentats, il est plus que probable qu’en connaitrons encore, Américains comme Européens.
AO
Très beau billet de Pascal Bruckner dans Le Monde sur les résultats de l’élection américaine : « Le triomphe des papys braillards »… le portrait de JC !
Que tant d’Américains pauvres aient voté pour un candidat milliardaire qui s’est vanté sans vergogne d’avoir échappé à tout impôt pendant des années, que tant de femmes aient voté pour un personnage convaincu de multiples dérives sexistes, que les mêmes aient voté pour cet ennemi déclaré de l’intrusion de la Chine dans l’économie américaine, qui fait pourtant fabriquer en Chine les casquettes dont se coiffent ses supporters, cela dépasse l’entendement de la plupart d’entre nous. Ces supporters d’un aigrefin sont pourtant des citoyens de plein droit et leur voix en vaut une autre. Leur candidat a compris que ce qu’attendaient ces gens, c’était d’entendre de lui les discours sommaires et haineux qui leur tiennent lieu de culture et de réflexion politique.Il s’en est trouvé bien comme Hitler s’en était trouvé bien en 1933. Démocratie au-dessous du niveau de l’étiage. La « volonté populaire » comprise comme la domination du bas de gamme. L’ascension d’un Trump dans une démocratie aussi prestigieuse que celle des Etats-Unis était-elle résistible ?
Si oui, à quelles conditions ? Nous avons tous intérêt à y réfléchir, et vite, si nous voulons éviter chez nous l’ascension d’un nouvel Arthur.
L’ascension d’un Trump dans une démocratie aussi prestigieuse que celle des Etats-Unis était-elle résistible ? (moi)
Elle le sera le jour où les citoyens éclairés et en mesure d’imposer leur point de vue — s’il le faut par la force — auront compris que le suffrage universel est une farce et l’auront supprimé, sous toutes ses formes. Au fond, que la racaille du bas de gamme soit définitivement exclue du jeu politique et doive renoncer à déposer périodiquement dans les urnes des bulletins dont elle ignore les enjeux, elle ne songera même pas à s’en plaindre. Et si elle a le front de le faire, il restera la schlague. A grande échelle.
Un des faux paradoxes apparus avec les déclarations de Trump, reste que sa vie même, son ascension, jusqu’à son élection, confirment la vision noire et cynique de ses contemporains qu’il a dévoilée sans vergogne.
Il a eu toutes (sauf des femmes mariées, il le dit dans l’interview de 2005 exhumée récemment) les top models qu’il voulait, et pas seulement celles-là.
Que cela soit visiblement avéré autant que l’est le gras de la tournure qu’il donne au récit de cela, est quand même le plus troublant.
Mais comme d’habitude, on a lâché la proie pour l’ombre.
Agir n’a plus d’importance pourvu que l’on communique utilement. Debord, pas mort. Tout est spectacle.
On va me dire qu’il a mal communiqué… bah non, il est élu et plutôt largement.
Ce qui me chiffonne n’est pas tant ce qu’il a dit, des mots restent des mots, mais ce qu’il a pu faire avec toutes celles-là. (jaaaloux !)
Et que la simple révélation de cela, cette vénalité partout éclatante, non généralisée mais tranquillement diffuse, reste aussi tabou.
Je sens que mon intervention va en réjouir quelques-unes… Je tairai les noms, non de nom.
AO
Et que la simple révélation de cela, cette vénalité partout éclatante, non généralisée mais tranquillement diffuse, reste aussi tabou. (oursivi)
Vénalité qui n’est pas le fait des seules femmes, bien entendu. L’énorme et décisif atout de Trump, dans tous les secteurs de ses activités, c’est sa fortune. De quel poids a-t-elle pesé dans son choix comme candidat par le parti républicain ?
Grandeur et décadence du National Book Award, qui fut le plus prestigieux prix littéraire américain.
Once a literary prize more prestigious than the Pulitzer, the National Book Award has lost its way by trying to please too many people. The result is mediocrity.
Décidément … La médiocratie comme variante préférentielle de la démocratie, nous y pataugeons…
Bonne question.
En quoi reconduire des clandestins à la frontière serait violent ?
Je vous le demande.
Les mexicains doivent se mettre au travail chez eux, cest un pays qui a beaucoup de potentialités, ils ont su se prendre en main par le passé, c’est un peuple courageux et capable. Son avenir n’est pas aux Etats-Unis, mais chez lui, dans ce magnifique pays qu’est le Mexique; agriculture, pétrole, ressources minières, tourisme, petite industrie; allié à une démographie raisonnée, tout est là pour que ce pays réussisse. Encourager l’immigration clandestine, c’est fabriquer de la pauvreté, de la frustration, du communautarisme et de la délinquance dans un certain nombre de cas (j’aurais en fait pu dire tous les cas puisque lè séjour clandestin est un délit).
chez M. Popaul, le commentaire de Christiane semble avoir disparu ?
Une des seules choses à respecter dans le monde libre, c’est le Capital ! Dans le monde non-libre, c’est simple : on ne respecte rien.
Je ne sais pas si vous dejà vu la campagne mexicaine au Printemps, mais c’est une pure merveille. Jamais vu autant de fleurs sous le soleil, et des gens heureux, rayonnant de joie.
Vous voulez les déraciner ? Leur faire croire que leur avenir est sur un chantier de Las Vegas ?
Le problème à régaler là-bas, et c’est faimable, c’est la répartition de la terre ou même l’attribution de la terre,la corruption et les naissances en trop grand nombre. On est plus avec la mortalité infantile du XIXÈME siècle, il est irresponsable de mettre au monde 10 gosses.
Bérénice, nous alloñs vous faire oune coñfidence : nous ne prenons pas la peine d’aller sur vos liens, depouis buen longtemps.
j’écoute parfois sur France Inter la vraie Laura Delair, je la trouve tarte au possible. Et encore j’ai que le son.
Tu as raison, Dédé, mettre 10 enfants au monde, c’est criminel. Surtout d’un seul coup ! On devrait abattre tout couple qui pond des triplés … Au Mexique ou ailleurs.
JC….. dit: 10 novembre 2016 à 16 h 32 min
Dans le monde libre, on respecte la vitesse.
On a peur de l’immobilité, la méditation.
Dans le monde libre, on respecte la lumière.
On a peur de l’obscurité, l’anonymat.
Dans le monde libre, on respecte l’argent.
On a peur de la pauvreté. Le dénuement.
Pour votre information, ce soir je mange des galettes de blé noir bio, des Royales : œuf,jambon, trois fromages, oignons, tomates, champignons, artichaut, saumon fumé, crème et thon.
D. dit: 10 novembre 2016 à 16 h 37 min
nous ne prenons pas la peine d’aller sur vos liens,
Ha mais ça dépend, ça… Je sens par télépathie et même vibratoire si ça va hêtre bien, et donc dans ces cas-là j’y vais et même au triple galop !
Le Musée YASSER ARAFAT de Ramallah va ouvrir afin de rendre hommage au PRIX NOBEL DE LA PAIX 1994.
Non seulement, on ne rit pas, mais on lui souhaite un grand succès…
Y a pas trumperie sur la marchandise !
Petit retour sur les zélotes et qq précisions sur mes erreurs commises.
Yosef ben Matityahu est juif. On l’appelle Joseph. Après la.bataille de Massada, dont au dėbut l’issue est incertaine, il accompagne Titus à Rome. On lui donne le prénom romain Flavius. Il devient romain.
Il écrit la guerre des juifs sur Massada.
Un sicaire, lui, porte un poignard court recourbé et tue tout juif soutenant les romains. Un.peu flou de savoir si un sicaires est un zélote.
Il appert que les deux sont fanatiques.
Un petit dernier pour la route http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/15/dans-la-thierache-la-fierte-des-meres-ados_4367151_3224.html
Bonne soirée
Bérénice, nous alloñs vous faire oune coñfidence
pourquoi cette soudaine empathie envers les mexicains qui vivent au milieu de la jungle mafieuse et que vous encouragez à rester sur ce territoire dangereux , porqué l’assenté todi las dias qué vous n’avvè rlien à foutre de ces yans là?
17h11 en modératione pour vous D.
Lire.
Relire.
Réfléchir.
Penser.
Méditer.
Dormir.
Rêver.
Se réveiller.
Se souvenir.
Vivre.
Mourir.
Ressusciter.
@Laura Delair dit: 10 novembre 2016 à 16 h 24 min
Eh oui, Laura…
Ce n’est pas pour défendre Donald Trump, notre allié, notre estimable ami, notre pote, un président élu tout à fait démocratiquement … mais comparer TRUMPIE la Blondinette à DOLFIE p’tite mustach, c’est prendre François Hollande pour NAPOLEON …
Les romains tenaient le siège depuis longtemps. Leurs camps de base sont cernés de pierre, visibles visibles encore.
Les zélotes avaient bâti porte ouest un mur de terre soutenu par des bouts de bois.
Les romains attaquèrent avec flèches et brandons enflammés. Le mur résista. Pis, le vent ayant tourné rabattit les flammes vers les agresseurs en mauvaise posture.
Les zélotes pensèrent alors vaincre. Mais le vent retourna et le mur s’effondra sous l’assaut redoublé des romains.
Là, le chef des zélotes, Eleazar Ben Haïr ( je ne sais comment cette décision est prise).
Bref, il fut décidé un suicide collectif. Grâce à des tessons de poterie, il y eut un tirage au sort. On appelle cela ostraka.
Donc dix.personnes furent choisies, chacune tuant neuf et se suicidant ensuite.
J’ai eu du mal à en croire mes yeux, mais l’équipe archéologique a trouvé les dix tessons. Et donc, nous avons les dix noms dont celui du chef qui a dû semble-t-il se désigner volontaire.
Je ne sais pas trop où se situe l’historien de tout cela. C’est lui qui a témoigné des événements, du massacre et du drame.
Par extension, un zélote est celui qui se.bat.jusqu’au bout. Quitte à en mourir.
Là, le chef des zélotes, Eleazar Ben Jaïr (
OZYMANDIAS dit: 10 novembre 2016 à 17 h 15 min
A part ça, Ozy, comment ça va ?…
Un suicide collectif ? Cela fait des cinglés en moins.
Les media, après les élections US ? Entre soi ! Entre gens ! Entre jambes …
Trump élu par les ploucs, JC se sent une âme de paysan-charcutier
On a tellement l’habitude d’entendre les médias raconter n’importe quoi qu’après cette élection de Trump ils vont renaître de leurs cendres comme si de rien n’était, comme le Phénix !
Trump est l’élu du peuple américain !
(Boudegrosse, t’es débile, ou quoi ?….)
Mais ce sera un président anti-establishment, une première depuis longtemps dans un pays dit civilisé.
Trump (atout) est un blond un brun ombrageux.
Oui, je sais PMB, il y a une faute à corriger.
AO
Restons prudent sur la volonté réelle d’être anti-establishment ! C’est comparable à celle de notre cher tyran, Buonaparte : on n’annule pas, on ne combat pas : on remplace l’existant à son profit … !
Wall Street a compris que l’establishment n’avait rien à craindre d’un Trump élu : business first !
Le 17 octobre dernier, Al Ceste (PMB ?)prenait position à l’égard de la prescription d’un délit sur le blog de Georges Moreas, « policetc… », à propos d’un billet dédié à la difficile question de la prescription des poursuites pour certains délits. Il remarquait ceci :
« Un délit qui justifie la durée longue de la prescription : les atteintes sexuelles sur mineur. Certains victimes mettent longtemps à réaliser ce qui leur est arrivé (voir affaire de l’École en bateau) »
Nous n’en saurons jamais plus sur cette remarque incidente. Elle avait l’air de constituer pour lui un contentieux chargé.
Rédigé par : Al Ceste | le 17 octobre 2016 à 21 h 40 min | RépondreSignaler un abus |
Les femmes américaines ont voté pour un président misogyne plutôt que pour une femme :
« Donald Trump a conquis la Maison Blanche en partie grâce au vote de femmes… »
Trump élu par le peuple américain : seulement par la moitié dont 20% regrettent déjà
@bonne soirée, un petit dernier,
pour la route… des Flandres
Et pas rajouter: le FN s’enracine durablement dans ce p’tit coin d’paradis ?
JC : un papy braillard, trouillard, revanchard et papelard
Janssen J-J dit: 10 novembre 2016 à 18 h 05 min
Fais pas semblant de ne pas savoir, t’es pas crédible, mec(que) !
@Je ne sais pas si vous dejà vu la campagne mexicaine au Printemps.
Mais si ducon, je l’ai vue aussi la campagne mexicaine, au printemps.
Tu n’as pas vu les ouvriers chinois, qui dorment sur des sacs de sable, qui vont leur servir à paver une rue de Merida , au lever du soleil ?
javert, lui, sur internet, c’est un peu « je suis partout ».
@18.09 Je ne sais pas, j’aimerais savoir, explique nous, mon garçon. Je sais seulement qu’il était un bon enseignant (en français ?) au collège d’Ancenis, Loire-Atlantique.
JJJ, si tu avais eu l’intention réelle de vraiment savoir, tu aurais cherché, tu aurais vite trouvé, fine mouche numérique comme tu es … et tu n’en aurais rien retiré, quelques phrases tout au plus !
fake martine, elle, c’est un peu « je suis nulle (part) » mais je vois des poltergeist augmentés partout dans ma Toile d’araignée.
« Donald Trump a conquis la Maison Blanche en partie grâce au vote de femmes… »
oui, oui, mais sur 58 millions qui ont voté pour lui, statistiquement c’est « normal »
l’écart entre les deux candidats est à peu près de 300 000 voix.
javert, tu es tellement prévisible, avec tes petites zobsessions.
Ce qui est plus drôle, Delaporte, c’est le vote évangéliste. Mâlement déterminé.
Janssen J-J dit: 10 novembre 2016 à 18 h 05 min
Tout ce qu’on lit de lui sur ArretsurImages est réjouissant de lucidité et d’humanité. Comme l’écrivait PA, il ne laissait pas passer les approximations et autres indignations sélectives, il les avait successive comme disait Bedos avant de se cristalliser dans son ego.
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,63010,63642
AO
Ce qui est amusant pour ceux qui apprécient les chiffres, c’est de voir les états où Trump a fait plus de 60% de votants.
JJJ 18h05
Certains mettent longtemps à réaliser ce qui leur est arrivé.
Il me semble plutôt
la chape de plomb est telle, le silence si prégnant qu’il faut des années avant de pouvoir le dire /oser dénoncer / faire juger/condamner.
Ce que je voudrai signaler à propose de l’école en bateau, dont nous avions parlé ici antérieurement, c’est que je suis extrêmement choquée, scandalisėe, outrée, que, dans ce cas là et dans d’autres (l’église, les animateurs sportifs, les instituteurs, la famille)la mise en jugement est si tardive que les coupables ont largement le temps de perpétrer leurs méfaits longtemps.
Je dirai quasiment jusqu’à ce qu’ils ne bandent plus.
Et cela donne la sale impression que la société laisse faire et/ou que la magistrature laisse faire aussi.
L’idée d’un parti indépendantiste californien est relancée. New York aimerait faire sécession aussi, mais c’est plus difficile.
Une dissolution de l’URSS paraissait absolument impossible au XXème siècle et pourtant, ça s’est fait très vite. Alors qui sait ?
Contre la prescription dans les crimes envers les mineurs.
Contre la réduction des peines dans tous ces cas de figures.
Malgré le déluge de commentaires médiatiques qui semble constituer un inespéré ballon d’oxygène pour journalistes et experts en divination restés quelque peu assoupis sur leurs certitudes, je n’arrive pas à être le moindrement convaincu par l’idée d’un réel changement, de la moindre mutation décisive à venir sous les cieux de l’empire américain, tant sur le plan intérieur qu’extérieur. On assiste à une dérisoire gesticulation passagère constituant une éphémère distraction dans l’ordre cosmique. Les jeunes générations asiatiques, africaines et moyen orientales de la petite planète bleue, fers de lance et conditions de survie de notre espèce menacée ne doivent pas s’en inquiéter outre mesure. Quai West, les Trumpettes de la renommée sont trop mal embouchées.
Le féminisme n’est pas très élaboré sur ce blog, y’en a marre!
https://mobile.twitter.com/christineboutin/status/731876295412449281?ref_src=twsrc%5Etfw
On s’y perd un peu . Jean Dupond a eu beaucoup d’alias, on dirait.
Cette pièce, c’est un peu les damnés de l’Hitler.
Heureusement que Frantz… Fanon, n’était pas teuton.
Trêve d’humour noir, ai lu des bouquins de Belezi et Seksik récemment, vraiment pas vilains.
AO
Ce qui est amusant pour ceux qui apprécient les chiffres, c’est de voir les états où Trump a fait plus de 60% de votants.
Et d’ajouter, il semblerait que ce soit dans le Wyoming où le score est le plus élevé.
Bad trip, pour des auteurs comme Craig Johnson. Vraiment a good time de lecture.
http://www.gallmeister.fr/auteurs/fiche/15/craig-johnson
Pourquoi il faut lire « Mauvaise langue » de Cécile Ladjali ?
J’avais déjà été plutôt conquis par « Illettré » de Cécile Ladjali, son roman paru en 2015, et alors bien ressenti son soucis de précision dans le choix des mots.
« Mauvaise langue » est un essai très intéressant, mais également très pointu, qui résonne comme un plaidoyer pour la langue française.
Un témoignage étayé de références classiques et modernes, philosophiques, littéraires, scientifiques et sociologiques.
Un récit émaillé également d’échanges avec ses élèves (lycéens, étudiants), dont des missives dans l’épilogue intitulé « l’art de la conversation ».
Un langage qu’elle fait apprivoiser par ses élèves à travers l’apprentissage des textes classiques, la poésie, le théâtre, les faits historiques.
Un « chemin » incontournable pour elle, afin qu’ils intègrent la « musicalité » des mots, fassent pleinement « corps » avec eux (par la création théâtrale et poétique par exemple), avant même la nécessité d’en comprendre le sens, de se les réapproprier (oral, écrit) : que les mots de « ces autres » du passé les révèlent à eux-mêmes au présent, les fassent réfléchir, comme les êtres (doués) de langage qu’ils sont par essence.
Enfin, que cette approche de la langue puisse asseoir leur identité propre, leur donner confiance en l’avenir….
Tel est le témoignage vibrant d’une enseignante passionnée, n’ayant de cesse de transmettre son amour de la langue française, face aux « barbarismes » actuels qui menacent le berceau de notre culture !
18.44 Vous faites -vous l’interprète de la pensée d’Al Ceste, ou affichez-vous là vos propres opinions ? Et si oui…, pourquoi « pas de réductions de peines dans tous les cas de figure » ? Personne ne peut décemment soutenir cela. Ou bien alors, vous ne pensez pas à tous les cas de figure possibles, voyons donc. Vous nous faites de la peine, vous si mesurée d’habitude. Il ne faudrait pas que ce fut imprescriptible, y avez-vous pensé ?
c’est martine qui, comme JC, nous parle de ses « petites zob-sessions » (sic), nota bene.
Génial, OZYMANDIAS, je cherchais le pseudo du copain-adversaire de MaC et sans le vouloir vous me le rappelez.
???=Mauvaise Langue !
Merci.
AO
C’est cela javert, les éditions Gallmeister ont beaucoup contribué à faire découvrir en France le Nature Writing.
Mais tu causais du Correcteur -et de ses rapports difficiles avec les curés-, avec rose; so, tu me lâches les baskets.
Janssen J-J dit: 10 novembre 2016 à 18 h 53 min
La durée des peines n’a aucun sens réel, profond, métaphysique, raisonnablement « argumentable ».
C’est juste ce qu’on estime vaguement suffisant pour que la douleur des victimes ou des familles des victimes puisse un peu s’apaiser et que ces derniers n’aillent pas se faire justice eux-mêmes.
Mais intrinsèquement, dire qu’un type qui a crapuleusement tué un enfant doive faire 5 ans comme 25 ans, n’a aucun sens.
Dans les deux cas, sortant, il vit, se la coule douce au soleil, savoure ses demis en terrasse, voire lit La Tempête installé dans un lieu sublime.
L’enfant, pas.
Pour les « simples » délits, le législateur essaie d’estimer ce qui dissuadera assez de par sa pénibilité de possibles récidivistes.
C’est tout.
Comme avec tout ce qui est humain, on bricole.
AO
ça dégouline un peu AO, votre troll.
>18h53
J’affiche ma propre opinion. Ne me permettrai pas d’interpréter ce que dit un autre.
Pourquoi ds ce cas précis pas de mesure ? Parce que la victime elle n’a pas de réduction de peine. Pourquoi le/les coupables en auraient ?
Je trouve que parfois, on se doit d’être intransigeant. Pour la protection de l’enfance c’est indispensable.
so, tu me lâches les baskets
(qu’elle est drôle martine picvert qui voit des javerts partout ! Elle se prend pour la vie dans les bois ou wouac ?).
Mais moi, il se trouve que je préfère de loin les nouvelles d’Annie Proulx ou celles de Jim Harrison à celles de Craig Johnson, désolé. Ont bien mieux senti l’Amérique profonde du Montana et du Wyoming, pour sûr, que Donaldduck le suprêmatiste.
mais bien sûr javert, qu’il te faut un partenaire pour ton casting de Brokeback mountain.
C’est même évident. T’y as jamais pensé ?
Et pourtant ta conseillère en com’ irait vachement bien.
la vie dans les bois dit: 10 novembre 2016 à 19 h 11 min
Qu’est ce que c’est que ce crétin ou cette crétine ? C’est informe, je n’arrive pas à distinguer…
Cela dégouline assez ou je la remets dedans ?
Faudrait savoir.
AO
AO, allez troller sur facebook.
@ »Comme avec tout ce qui est humain, on bricole ».
Mais vouiiii. Et c’est très bien ainsi, une vérité profonde qui vaut encore plus pour le 45e (en attendant le 46e démocrate qui bricolera les réparations des dégâts causés à la mob’ du républicain, s’il lui reste les rustines adéquates).
@Janssen J-J dit: 10 novembre 2016 à 18 h 05
Dans un livre, Mes biens chers frères (L’Harmattan), PMB effleure, avec une infinie pudeur « cette part d’enfance, tranchée à froid dans une école religieuse.(…) Règlement de compte ? Non, si ce n’est de renvoyer la haine en boomerang à ceux qui la lancèrent. La haine, elle s’est diluée dans l’encre de ce livre. Si c’est crever l’abcès, pour enfin guérir ; si c’est pouvoir regarder à nouveau ceux-là qui me firent baisser les yeux, oui. » écrit-il en 4e de couverture. (Avec une illustration glaçante de Yann Lefeuvre en couverture.)
Eh beh, PA, ils sont encore pires qu’au milieu des années 2000, vos folles au worse.
Cela a la cervelle d’un petit pois et passe son temps ici, accoudé au comptoir à remplir le vide de leur temps, tout en pissant aux quatre coins pour marquer son territoire.
Enfin, pas grave PA, si on est responsable de ses écrits, on ne l’est jamais de ses lecteurs.
AhAhAhO
cricri, cricri, tu as oublié ton dernier mot doux à PMB…
christiane dit: 12 octobre 2015 à 13 h 43 min
Oh, un vœu d’homme pieux et bien sous tout rapport : »Mon fantasme à moi (mais parfaitement irréalisable) : qu’elle cesse de fayoter. »
Que faire, mon dieu, que faire ? Essayer de l’imiter car lui c’est le chevalier blanc. Proposer à P. Assouline de corriger tous ses billets.
alors la mère tape dur, crissiane, museau pointu, se saisit de son sifflet et essaya de se faire passer pour une sainte.
» ils sont encore pires qu’au milieu des années 2000, vos folles au worse. »
je vais vous faire une confidence AO.
Lorsque je lisais ce blog sans intervenir, les messages d’ours civilisé me faisaient sourire.
Et puis, il s’est avéré être un imbu, plein de suffisance avec son DEA, et qui ne savait pas lire. On en connait d’autres.
19.16 WOUAHHH ! Eurêka, je viens enfin de piger l’origine du harcèlement et de la hargne de « martine à la toile » à l’égard des javerts et autres dupont !… Génial ! Laissez tomber l’histoire des baskets, faites fausse route, allez plutôt musarder du côté d’Alphonse-Daudet, genre moulin de maître Cornille ou mule papale. Yes, we can, Zerbi.
Notre génie politico-philosophique national, notre grand prophète à l’envers (il suffit de savoir ce qu’il pense pour être certain qu’il arrivera le contraire):
« Un dernier mot sur Trump. Je parie, contrairement à Michael Moore, sur sa défaite. Car je crois qu’il a commis deux erreurs fatales pour qui aspire à la présidence des Etats-Unis. S’en prendre, premièrement, aux parents d’un soldat mort en Irak; offenser, ce faisant, puis en évoquant les «sacrifices» qu’il aurait consentis, lui, Trump, en levant «des millions de dollars» pour les anciens combattants morts au combat, l’honneur des héros; blaguer enfin, dans la foulée, sur cette Purple Heart qui est la plus haute décoration militaire du pays et dont lui a fait cadeau un vétéran. Et puis, parallèlement, sa deuxième erreur aura été – mais, en même temps, avait-il le choix? – de laisser affleurer tout ce monde de contacts, collusions et compromissions dont je parlais il y a deux semaines et qui témoigne de sa proximité notoire avec le chef de la puissance qui se trouve être, aujourd’hui, en guerre froide avec son pays : l’Amérique a tous les défauts que l’on voudra ; elle peut, comme disait Sartre, être saisie par une sorte de rage ; elle ne transige pas plus avec le patriotisme qu’avec le respect dû à ses braves ; et jamais elle n’élira un homme qui, alors que toutes les chaînes de télévision soupçonnent la main de Poutine derrière le piratage des adresses électroniques du parti adverse, est capable de s’exclamer «eh, Russie! si vous m’entendez, j’espère que vous serez capable de retrouver les 30 000 e-mails manquants». »
BHL le 15 août 2016
javert, ne fais pas ta chochotte. Tu en deviens grotesque. Tu viens de comprendre cette attraction fatale pour ta conseillère en com’, que tu infliges aux lecteurs ?
Ton thérapeute, à mon avis, arrête de lui filer du blé.
C’est sûr que le vertige de bhl, aux US, c’était autre chose que celui de l’Ambassadeur. Qui maîtrise aussi tous les ressorts de la diplomatie des réseaux sociaux.
@rose dit: 10 novembre 2016 à 17 h 30 min
Bonsoir, Rose,
mais de quel livre (ou film) parlez-vous ? J’ai perdu le fil. C’est vrai qu’il y a beaucoup d’interférences ce soir sur ce blog…
@oursivi dit: 10 novembre 2016 à 19 h 09 min
Oui, Oursivi… on bricole !
@boudegras dit: 10 novembre 2016 à 14 h 40 Merci !
Oui, excellent !
Oursivi, est-ce toi qui photographiais la Rue Watt, avant les derniers travaux et sa complète transformation ? Si oui, continues-tu ton travail sur ce thème aujourd’hui ?
C’est devenu le Bar de l’escadrille, la RDL… Quand il y en a un qui ne rentre pas, on lui demande jamais rien !
loubachev dit: 10 novembre 2016 à 18 h 44 min
L’idée d’un parti indépendantiste californien est relancée. New York aimerait faire sécession aussi, mais c’est plus difficile.
Faut pas rigoler, on a la Louisiane à récupérer ! Et c’est pas la principauté de Salm, hein…
> Christiane 20h39
Quelqu’un a écrit zélote dans un journal à propos de l’élection de Trump.
Ai raconté l’épisode de Massada avec les zélotes.
Ce n’est pas un livre lu (mais Flavius Joseph a écrit La guerre des juifs) mais un événement historique en 70.
Bien cordialement
Flavius Joseph à compléter par l’intelligent et réduit Ponce Pilate d’Aldo Schiavone, récemment paru chez Fayard.
bérénice dit: 10 novembre 2016 à 17 h 11 min
Bérénice, nous alloñs vous faire oune coñfidence
pourquoi cette soudaine empathie envers les mexicains qui vivent au milieu de la jungle mafieuse et que vous encouragez à rester sur ce territoire dangereux , porqué l’assenté todi las dias qué vous n’avvè rlien à foutre de ces yans là
–
Chevillard, pour parler de Trump, file la métaphore du base-ball. C’est presque bien vu, mais encore inabouti. Réduire systématiquement à des aphorismes ses meilleures idées les appauvrit. Le résultat manque nettement de souffle. Jugez-en :
« Étrange impression que le monde vient d’être expulsé des États-Unis d’un grand coup de batte. Moi qui n’avais jamais rien compris aux règles du base-ball, soudainement tout s’éclaire. »
Leonard Cohen, fidèle compagnon de mes guitares, nous a quitté.
So long, Leonard.
Sans voix,
puis avec un refrain,
des siens, éternel et grave.
33tournement.
C’est la seconde phrase qui dérègle la mécanique de l’aphorisme de Chevillard. La première phrase se suffit à elle-même ; Moi-je débute la seconde, comme une sorte de selfie verbal – l’auteur contemporain ne consent plus à s’effacer derrière son ouvrage
Le Temps est un djihadiste aveugle. Il coupe les têtes du geste désabusé d’un automate détaché. Toutes les têtes.
Et vous voudriez que l’on prenne la vie au sérieux !? Que l’on « manifeste »… !!!
Il est des prises de positions plutôt embarassantes
http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/video-13h15-pourquoi-une-franco-americaine-de-new-york-votera-hillary-clinton-et-pas-donald-trump_1883585.html
Notre pensée, plutôt qu’au défunt Cohen qui ne fut après tout qu’un chanteur à succès, à tous ces jeunes hommes qui sont morts, comme des merbes, durant WWI.
Saignée imbécile, inutile, épouvantable, due à effrayante incapacité des élites politiques à gérer les conflits, et aux états-majors à épargner le plus possible boucheries et massacres …
Je pense à toi, Léon.
FRANCE INFO : La Voix de son Maitre …
« C’est la seconde phrase qui dérègle la mécanique de l’aphorisme de Chevillard. »
Tout est souvent bancal chez lui, surtout quand il ne se rend pas compte que c’est un article dont il a l’idée, et non pas un pauvre aphorisme de rien du tout.
Mais voilà, il n’arrive pas à s’extirper de la tête qu’il faut absolument qu’il arrête d’écrire sous la forme de l’aphorisme, forme très élitiste qui ne lui convient à lui qu’extrêmement rarement, sinon jamais.
Je me suis mélangé les pinceaux dans ma phrase, désolé, mais tout le monde aura compris où je veux en venir…
Cohen, maintenant…
Pas possible, ils se sont tous donnés rdv quelque part, ou quoi ?
AO
Depuis 1914, les élites n’ont fait aucun progrès, ce qui nous vaudra peut-être une petite guerre.
Jibé dit: 10 novembre 2016 à 21 h 23 min
Oui, jb.
Mais il n y a plus rien à sauver du passé par là.
Même le site Voila a plié ses gaules.
Salut, Christiane.
AO
Comme toujours chez le mammifère humain, il progresse à grande vitesse dans la technologie, dans son usage, mais reste parfaitement stable dans son absence de progrès éthique, toujours à des millénaires en retard du possible …
Un fait qu’a souligné la presse dans son ensemble, et qui ne pourra être partiellement contredit que si Marine Le Pen continue d’essayer de devenir « light » :
«Après le Brexit, les Etats-Unis montrent que la volonté du peuple peut l’emporter face à l’ensemble d’un système coalisé. De bon augure !», a ainsi tweeté le directeur de campagne de Marine Le Pen, David Rachline.
L’élection de Trump aura au moins fait un heureux :
« Un financier américain a gagné 700 millions de $ en une nuit grâce à la victoire de Donald Trump. »
Cohen est sorti comme Bowie.
Offrant en derniers mots, leur dialogue intime avec la mort.
Un cd et dcd.
Gloups.
AO
Leonard Cohen était un beau perdant,
Tellement plus beau que le gagnant…
à 7 h 33 min
soporifique et nombriliste
« Sauf que le selfmade man c’est Trump père. »
Déjà le grand-père : villes champignon, etc., etc.
Mistral « à décorner les cocus », comme on dit ici ! Personne dehors, évidemment … Penser c’est douter.
Mais, 13° sous abri à 8h du matin, un soleil qui se lève, pale, les risées noires sur la mer : on ne va tout de même pas se plaindre.
Je veux bien que l’homme à la belle uniforme soit aussi fascinant que l’homme à la belle voiture ou à la belle montre, mais encore un homme en uniforme nazi au théâtre et j’investi dans en char d’assaut — après ce sera la prison, une expérience qui me manque, mais j’aurais rasé au moins un théâtre : « C’est pour pour le symbole », comme diraient certains… certains quoi ? peut importe : le péché rappelle les pécheurs…
« La seule raison pour laquelle il a été élu président est un système électoral datant du XVIIIe siècle, dingue et archaïque. » Michael Moore
Toute la c.onnerie des bobos à la Michael Moore !
Qui n’a rien dit lorsque Barack Hussein OBAMA a été élu dans ce même système électoral. Il ne veux pas voir la vérité : le rejet populaire de l’establishment clintonien, même par une bonne partie des démocrates !
Ô infinie bêtise, tu progresses en RdL à pas de géant … le meilleur d’entre nous, Ben Abar, touché de plein fouet !
« un système électoral datant du XVIIIe siècle, dingue et archaïque »
winner takes all
La conversation littéraire de blog ? situation lacuneuse, rien ne circule. On est tenus d’en parler ? une question fait barrage : c’est à nous de mettre l’interlocuteur dans la condition de comprendre les citations et les références qui serpentent dans la conversation ? absolument pas ! celle-là liquidé, une autre se présente : peut-on compter sur ses lectures ? faut pas rêver, mais si oui, lesquels ? Lucien, Varron, Pétrone, Apulée ? parfois. Flaubert, Joyce, Musil, Proust, Gadda, peut-être ? oui ? mais alors on peut ajouter aussi les chapitres moins lus du Tristram, de Rabelais, « Les voyages de Gulliver » et les Peanatus, naturellement; un essai oublié « L’allusion et l’art poétique » [les noms et les titres présents représentent aussi les noms et les titres absents : on ne peut citer tout le monde]. Nous ne sommes jamais sûrs de ce qui se passe ; encore moins de ce que se passera sous peu. Inutile donc de se demander si l’interlocuteur identifie deux lignes de prose par-ci, deux lignes de prose par-là : pourquoi se fatiguer pour rien ? s’il est incapable de reconnaître les traces des « œuvres » dans une « conversation », il ne reconnaîtra pas l’enchaînement des événements dans le réel : on est quotidiennement confrontés à l’inaptitude et au discours inélégant, bâclé. Quelque part Cortázar dit que d’un façon ou d’une autre un archéologue s’identifie avec le passé qu’il explore et ramène à la lumière. On peut dire de même du lecteur au moment de la conversation ? bon, chez Cortázar l’archéologue pousse l’identification un brin trop loin… pas besoin d’un épandage de sang pour arriver à comprendre un idole par la copie — ni qu’un lecteur devienne écrivain et qu’il consomme inutilement des rames et des rames de papier : désormais l’écrivain, comme catégorie, est d’une poignante inanité, et ne parlons pas de l’immobilité… j’ai dit « comme catégorie », attention ! faut pas se sentir tout de suite visés. Mais dans la conversation littéraire de blog comme certains la pratiquent, lorsque le lecteur ferme son livre et parle, qu’est-ce qu’il cherche à transmettre ? ah ! si au moins il donnait de soi-même quelque chose de plus que l’impression de tristesse suscité par le glapissement d’un rat ; on ne peut cependant demander beaucoup plus parce que nous en sommes à un public qui n’est stimulé que par des monotones chantages au sentiment : parents perfides, les mécanismes immuables de la vexation et ainsi de suite… histoires juste bonnes pour la presse à scandale et les sociologues — et ils ne parlent que de ça car le lecteur d’aujourd’hui ne veut que rire et pleurer et tomber sous le coup de l’émotion ; et croire que ce rire et ce pleurer, ce tomber sous le coup de l’émotion qu’il aime tant, ce sont des manifestations de « la pensée » : lorsque l’Histoire dort les Écornifleurs dansent.
Aby Warburg, Mnemosyne-Atlas
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/04/aby-warburg-mnemosyne-atlas.html
Ô infinie logorrhée, tu progresses en RdL à pas de géant … le moins mauvais d’entre nous, renato, touché de plein fouet !
C’est quoi, c’est où le site Voila, Oursivi ?
Oui, émouvant dernier enregistrement où il sentait la cueilleuse venir et où il était prêt à l’accueillir, à retrouver Marianne. Cette belle voix grave inimitable, ses complaintes d’une grande poésie, son spleen. Toute une époque qui s’estompe dans la violence de la nôtre. Un futur président américain qui a racolé, par la violence de ses propos, la violence larvée d’un électorat prêt à la haine.
Président qui la joue soft depuis 24h, mais dont on n’oubliera pas la campagne haineuse et vulgaire, (mémorisée par Jean et d’autres commentateurs dans leurs posts, hier).
Depuis quelque temps, renato file un mauvais coton, je m’inquiète !
Ils ont eu du pif au Nobel de choisir Dylan plutôt que Cohen !
» Peanatus », je sais : « Peanuts », malheureusement le jeu de mot avec « Peana, ne fonctionne qu’en it. Parfois j’oublie… pardon.
La vulgarité n’a rien de gênant en politique* ! Je dirai même qu’elle s’apparente à un outil bien agréable d’usage … vous devriez essayer !
* d’autres domaines existent, bien entendu, où elle est prodigieusement utile…
@renato dit: 11 novembre 2016 à 8 h 31 min
Quelle méditation lucide, Renato, qui me rappelle
ce poème de Prévert, ici, hurlé par Serge Reggiani :
https://www.youtube.com/watch?v=qOkF9_pGXgw
« Ô infinie logorrhée… »
Une réflexion à temps perdu, le matin, avec le café, n’est pas dangereuse pour la santé.
Christiane
Leonard Cohen – Bird on the Wire (live backstage 1972)
https://www.youtube.com/watch?v=wEJGWSRxW7U
« désormais l’écrivain, comme catégorie, est d’une poignante inanité, et ne parlons pas de l’immobilité… j’ai dit « comme catégorie », attention ! faut pas se sentir tout de suite visés »
Fait trop d’ ellipses, renata bella.
anathème du matin , chagrin.
à propos de JC : « C’est marrant, suffit de s’arranger pour que quelqu’un pige rien à ce qu’on dit et on obtient pratiquement tout ce qu’on veut »
(Salinger)
Que de souvenirs, Bernbard… Merci.
« …Comme un oiseau sur un fil
I have tried in my way to be free.
J’ai essayé a ma manière d’être libre
Like a knight from some old fashioned book
Comme un chevalier d’un livre démodé… »
« Parfois j’oublie… »
« Ils traversèrent la ville à midi le lendemain. Il gardait le revolver à portée de main sur la bâche pliée en haut du caddie. Il gardait le petit à son côté, tout près de lui. La ville était en grande partie incendiée. Aucun signe de vie. Des voitures sous un agglomérat de cendre dans la rue, toute chose recouverte de cendre et de poussière. Des empreintes fossiles dans la boue séchée. Dans une entrée un cadavre desséché qui n’était plus que cuit. Grimaçant comme pour insulter le jour. L’homme tira l’enfant contre lui. Rappelle-toi que les choses que tu te mets dans la tête y sont pour toujours, dit-il. Il faudra peut-être que tu y penses.
Il y a des choses qu’on oublie, non ?
Oui. On oublie ce qu’on a besoin de se rappeler et et on se souvient de ce qu’il faut oublier »
in « La Route » de McCarty
@ »qu’est-ce qu’il cherche à transmettre ? ah ! si au moins il donnait de soi-même quelque chose de plus que l’impression de tristesse suscité par le glapissement d’un rat »
Le besoin d’être estimé dans sa ratière ?Une « lassitude d’avoir été contraint de vivre » ?(LI, 285). Comme des motivations possibles à Leonard.
Une prière matinale pour communier ce matin avec Léonard parti dans sa tranchée retrouver Suzanne.
https://www.bing.com/videos/search?q=leonard+cohen+youtube+suzan&&view=detail&mid=C9F70176D8435C07E7CDC9F70176D8435C07E7CD&rvsmid=AE80EBE7BBB137331931AE80EBE7BBB137331931&fsscr=0&FORM=VDFSRV
Un réel Grand s’en est allé avec Léonard Cohen.
Bien au dessus des Prince, Bowie et autre Dylan.
Très au dessus, en tous points et notamment spirituellement.
Cette superbe chanson, Suzanne, que j’aime aussi chantée en français par Graeme Allwright.
Très belle version avec Graeme Allwright et Maurane, de cette chanson aux diverses interprétations. Mon opinion est qu’elle évoque l’Homme et sa relation avec les drogues.
Famous Blue Raincoat, une des plus belles chansons du grand Leo…
https://www.youtube.com/watch?v=tAmQgI_Mun4
…
…à la mode, l’entreprise aux bondages économiques des finances,!…sans plus,!…
…
…anticiper la peste le choléra, la gangrène, le Sida, des Capitalismes à l’Optimum à Pareto,!…
…
…tout ces 007,…à s’entretuer pour qu’elles économies de Ripoux Mondialistes,!…
…
…les églises et l’ O.N.U.,..et marchands d’armes et misères des lobbyings d’entreprises à s’en foutre d’états à leurs noblesse fée – condés du tiers à vils accommoder,!…
…
…tout dire avec rien, juste un graphisme des pointes en 3D , relies,!…
…
…vous avez mieux, les concordances des plans, avec les hiérarchies stratifiées,!…
…
…les gouvernements à lâcher du lest,!…
…surtout ceux qui sont plus intelligents, que tout les services – réunis d’états – obsolètes – confondues,!…
…
…à nos directives des lois d’invalides – handicapés des chiffres du Capital, taré sous coupole, aux » chamans de lucky Luciasno » des chiffres,!…chaque pays les siens,!…pays du tiers-monde,…
…
…le monde du moyen-âge des affaires,!…
…à nos mafias corporatistes sous mandats des noblesses,!…en prières d’églises à leurs foot balistes abrutis,!…
…etc,!…
…les états-unis, pays des brigands et des voleurs, déjà avec cartes Visa,!…
…prendre le monde, pour des cons à leurs services,!…Ah,!Ah,!…
…
…les nouveaux soumis à se mettre, nos U.S.A., après les Turks, et les Russes, les Chinois,!…
…Vives nos libertés capitalistes,!…
…
…vous avez maigris, la tailles fine,!…of course,!…avec votre ceinture, vous nous faite,!…2 X le tour de la terre,!…
…vous n’êtes pas Mars des fois et demi,!…
…et ta sœur du rédempteur, encore Zeus sans œils à Strophes – gazettes à ses leurres,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…
…etc,…envoyez la vache,!…
Going home
Without my sorrow
Going home
Sometime tomorrow
Going home
To where it’s better
Than before
Going home
Without my burden
Going home
Behind the curtain
Going home
Without the costume
That I wore
https://youtu.be/U6jvfSBZvn8
Mohawk dit: 11 novembre 2016 à 10 h 29 min
–
Impressionnant, quand je réécoute ça, je mesure l’immensité de la merde qu’on fait aujourd’hui et qu’on ose appeler musique, chanson.
Je vous rappelle que nous sommes sur le blog prestigieux du prestigieux Passou, les gamins !!! Un must littéraire …
Vos paroles de chansonnettes à la c.on, que ce soit Dylan, Cohen, ou Lennon, c’est cacaboudin ! Rien de littéraire dans ces stupidités ânonnantes pour ados attardés
Honte sur vous ! Est ce que je suis souvent hors sujet comme vous l’êtes avec Cohen, Crapulets Montelaizaigus !
Vous savez JC, j’ai le plus grand respect pour les anciens combattants, j’en ai d’ailleurs eu plusieurs dans ma famille, aux 4 générations au dessus de moi !
Et vous connaissez ma fibre patriotique.
Mais il faut savoir arrêter. Il n’y a plus de combattants de WW1 en vie. Une commémoration sobre convient aujourd’hui, il faut à présent entamer le shutdown progressif du 11/11.
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