Dans la vie comme au théâtre
Qui ne s’est jamais projeté dans la pièce d’un appartement ou d’une maison comme s’il se trouvait dans une pièce de théâtre ? Qui n’a jamais observé un repas auquel il participait d’un point de vue de spectateur ? Qui n’a jamais joué dans la vie comme il le ferait sur les planches ? Qui n’est pas habité par une pièce de chevet au point d’y calquer ses travaux et ses jours, inconsciemment ou pas, telles les trois héroïnes des Heures sur Mrs Dalloway ? Que celui ou celle qui n’a jamais…
Place Colette (320 pages, 20 euros, Léo Scheer) annonce le programme dès la couverture. Le titre est l’adresse de la Comédie-Française. Le « Nemours », bistro qui lui fait face, en est le centre névralgique. Nathalie Rheims y noue une double révélation : la découverte de l’amour et celle du théâtre. La narratrice de ce roman, qui ne lui est pas vraiment étrangère, passe trois années de son adolescence clouée dans un lit d’hôpital, enfermée dans une coquille de plâtre, à la suite d’un mauvais diagnostic. Des années au cours desquelles elle lit avidement, s’enivre de littérature classique, s’étourdit dans les grands textes. Grâce à un autre médecin qui reprend son dossier, elle est à nouveau opérée et parvient à en sortir. A se décarcasser au sens premier du terme. Se défaire de l’étau.
Sa résurrection, vécue comme une renaissance plus encore que comme un retour à la vie, coïncide avec la découverte du théâtre non plus seulement dans les textes mais sur les planches même. Un coup de foudre pour un comédien dans sa loge catalyse cette double révélation. A la seule vision de la forteresse du Français elle est prise de vertiges. Une folle passion clandestine l’unit au sociétaire. Lequel ? Aucune idée, et quelle importance… Disons qu’il devait être Cléante quand Robert Hirsch et Jacques Charon jouaient le Tartuffe, et à nouveau à leurs côtés dans le Malade imaginaire. Elle a 13 ans, il en a 43.
Sa vocation ? Comédienne, on s’en doute. Jean Périmony à l’Athénée guide ses premier pas ; Jean-Pierre Bacri est à côté ; Isabelle Adjani annonce la mort du petit chat et on croit l’entendre pour la première fois. A l’école des planches, et plus encore rue Blanche où elle entre avec le monologue de la Folle de Chaillot, on fait comprendre à la débutante que le théâtre, si ce n’est pas quelque chose de vital, une question de vie ou de mort pour employer les grands mots, ce n’est pas la peine. Marcelle Tassencourt, qui dirige le théâtre de Versailles, la remarque et lui propose de se joindre à troupe autour de Roger « Tartuffe » Hanin, qui deviendra son « chaperon attentif ». Là, ce sera Jean Le Poulain qui la remarquera et lui proposera d’être sa Columba dans Volpone. Et après Lavelli… La voilà happée. Une troupe, c’est une famille de cœur, dont son premier homme ne sera pas.
Autofiction, roman vrai, mensonge qui dit la vérité, peu importe. De la vérité, celle dont les accents ne trompent pas plus l’auteur que le lecteur, il en a la puissance. Pas de pathos ni d’autocomplaisance. Nul n’est épargné à commencer par le milieu dans lequel elle grandit : des grands bourgeois lettrés en villégiature perpétuelle à Saint-Florent (Haute-Corse) même quand ils n’y sont pas, pour lesquels elle manifeste une indifférence réciproque. La maison de famille est pleine d’écrivains et d’académiciens, des Michel Mohrt, François Nourrissier, Jean d’Ormesson dont les spectres passent.
La narratrice ne ménage pas non plus l’auteur qui avoue, très tôt, très jeune, son penchant pour les vieux, la séduction des visages creusés par les rides, les stigmates du passage du temps. Dans un récit fluide et plein d’humour, Nathalie Rheims laisse affleurer une sensibilité plus ferme que dans ses précédents romans. Place Colette porte la marque de cette réjouissante maturité. Et puis quoi, une narratrice qui éprouve une telle passion pour la cantate 51 de Bach « Jauchzet Gott in allen Landen! “ ne saurait être entièrement mauvaise… Il suffit de l’imaginer s’effondrant à l’écoute du récitatif pour se sentir à l’unisson.
De même s’imagine-t-on l’héroïne d’Une Antigone à Kandahar (The Watch, traduit de l’anglais par Antoine Bargel, 355 pages, 21,50 euros, Gallimard) descendant de sa montagne en fauteuil roulant après que ses jambes eurent été arrachées par une explosion : elle vient réclamer à l’état-major de cette base américaine en Afghanistan le corps de son frère, chef d’une tribu pachtoune mort au combat. Mais qui est-elle au juste : une terroriste envoyée par les Talibans ou une sœur qui porte le noir de son deuil ? Le doute s’installe, puis la peur. Joydeep Roy-Bhattacharya, un romancier indien qui vit dans l’Etat de New York, ne parle pas d’Antigone dans le titre original de son roman ; mais il l’a encadré, au début et à la fin, de deux substantiels extraits de la pièce de Sophocle (dans la traduction française de Paul Mazon) sur la « vraie » souffrance d’une soeur : non la perspective de sa propre mort mais l’idée que mort, le fils de sa mère n’ait pas de tombeau.
N’en ayant pas lu beaucoup, j’ignore si cette histoire est, comme le dit le Wall Street Journal, « le premier grand roman sur la guerre d’Afghanistan ». Mais pour qui a suivi et suit en cours la chronique des événements courants dans cette partie du monde, la manière dont cet écrivain revisite Antigone à travers Kandahar donne une vision assurément inédite, puissante et saisissante de la tragédie à l’œuvre.
Avec Titus n’aimait pas Bérénice (312 pages, 17,90 euros, P.O.L.), on change de registre. Nathalie Azoulai annonce également le programme dès le titre, quoique de manière plus elliptique. Ici aussi, une histoire personnelle se noue à une histoire de théâtre. Mais une seule pièce et un seul auteur sont privilégiés. Bérénice et Racine. Comment lui a-t-il pu écrire ça ? Entendez : un homme comme lui, avec tout ce que l’on sait du courtisan et du janséniste, écartelé entre l’immensité de Versailles et le vallon de Port-Royal, une pièce comme celle-ci ?Dans sa Vie de Titus, Suétone remarquait :
« Titus reginam Berenicen statim ab Urbe dimisit invitus invitam
Aussitôt, Titus éloigna la reine Bérénice de Rome malgré lui et malgré elle »
Que de mystère et que d’énigme dans ce « malgré lui » et ce « malgré elle » ! Depuis, on en dispute à l’infini. Titus, empereur de Rome, aime-t-il vraiment Bérénice, reine de Palestine ? Si c’est le cas, pourquoi la quitte-t-il ? A-t-il le choix ? Si Titus la quitte, c’est qu’il ne l’aime pas comme elle l’aime.
C’est un roman de la souffrance amoureuse, d’un auteur qui a certainement lu et apprécié les livres de Pascal Quignard. L’esprit y est sinon la lettre. Non pas une nouvelle biographie de Racine, ce qui serait présomptueux après celles de François Mauriac, Georges Forestier, Alain Viala. Ni même un portrait, ce qui serait risqué après l’inoubliable Racine en majesté de Jean-Michel Delacomptée. Encore moins une exploration de la querelle Barthes/Picard ! Plutôt une intense célébration de la beauté, de la féminité, de l’actualité, du style raciniens à partir d’un point de vue original et rafraichissant. A peine pédagogique mais pas trop. Sans dédaigner le sens de la formule (« Racine, c’est le supermarché du chagrin d’amour ») mais juste assez. Avec un sacré goût du risque car il y en aura toujours pour juger que ce qu’elle écrit là ne souffre pas la comparaison avec ce qu’elle cite là.
Et si Nathalie Azoulai avait donné encore davantage de place à l’autre histoire de Titus et Bérénice, la plus contemporaine, si elle avait encore plus noué Port-Royal et le téléphone dans une même phrase, l’annonce de la mort de Titus et les nécrologies dans le journal, on ne le lui aurait pas reproché ; car cette Bérénice d’aujourd’hui, quittée par son Titus d’aujourd’hui revenu vers sa femme légitime, a le désarroi contagieux lorsqu’elle essaie de comprendre en interrogeant la tragédie de Racine. Plus que jamais, le chef d’œuvre en art, c’est ce qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Les vingt lignes finales sur la suppression de l’abbaye de Port-Royal et l’assassinat des morts du cimetière sont magnifiques. L’excipit, inoubliable :
« On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour. On dit aussi des tas d’autres choses dont la banalité finit par émousser la vérité ».
En filigrane de la passion amoureuse, au cœur du laboratoire d’écriture de Racine, ce roman se lit aussi comme celui d’une passion de la langue, de l’alexandrin et de la grammaire. On en ressort convaincu, si ce n’était déjà le cas, que Racine, c’est la France, et qu’aimer Racine, ici mis en abîme dans l’une de ses douze pièces, c’est aimer la France :
« Quand elle cite Racine, elle est soudain une amoureuse de France… »
A-t-on jamais écrit des vers plus poignants sur l’amour des femmes ? Pour toute explication, on dira qu’il l’a fait malgré lui et malgré elles…
(Photos Passou, Saul Leiter et Passou)
623 Réponses pour Dans la vie comme au théâtre
… il me tue, Passou, il me tue. Une fois de plus. Racine ! La supérette du chagrin d’amour … il nous tue.
Puisque ces couloirs sont majoritairement hantés par des vieux et sans âge, verraient-ils à répondre à cette interrogation persistante et vivace: L’amour atteint-il encore l’individu usagé ou celui-ci ne devrait-il plus trouver à se contenter d’un appétit sexuel plus ou moins entretenu à grand renfort d’ajouts culturels ou scientifiques?
Trois d’un coup ! C’est beau, cette capacité de lecture critique au grand galop. J’en reste tout ébaubi.
N’en ayant pas lu beaucoup, j’ignore si cette histoire est, comme le dit le Wall Street Journal, « le premier grand roman sur la guerre d’Afghanistan ». Mais pour qui a suivi et suit en cours la chronique des événements courants dans cette partie du monde, la manière dont cet écrivain revisite Antigone à travers Kandahar donne une vision assurément inédite, puissante et saisissante de la tragédie à l’œuvre.
C’est de la critique putative et conjecturale ou je ne m’y connais pas. La voilà bien, la vertu cardinale du critique littéraire : l’aptitude à prendre des risques, ça passe ou ça casse. Bravo !
N’en ayant pas lu beaucoup, j’ignore si cette histoire…
ça m’évoque vaguement le titre d’un essai de Pierre Bayard, mais je ne me rappelle plus lequel.
« Grâce à un autre médecin qui reprend son dossier »
Ha ça c’est pas mal ! Comme on veut on choise… C’est la roulette russe alors ? Et avant qu’est-ce qu’on fait on va chez une voyante pour qu’elle en trouve un qui tue pas trop ? Ils mettent des petits cercueils sur la portière de leur Mercedes, non ?
Dans un récit fluide et plein d’humour, Nathalie Rheims laisse affleurer une sensibilité plus ferme que dans ses précédents romans. Place Colette porte la marque de cette réjouissante maturité.
Hem hem.
Après Angot, c’est une rentrée littéraire où le souffre se démocratise.
« Elle évoque son histoire personnelle et sulfureuse d’adolescente en quête de maturité ; ce passage fragile entre les rêves de l’enfance et la vie retorse de l’âge adulte. « Cette histoire n’était pas facile à écrire car elle est transgressive » avoue la romancière. »
‘…Racine, c’est la France, et qu’aimer Racine…c’est aimer la France…’
heu…Racine, suis pas grand fan mais ca m’empeche pas d’aimer la France, malgre qu’elle contienne beaucoup de garde-champetres et de p’tits profs incultes …perso, j’prefere Titus Andronicus…ca finit en bain de sang, comme la plupart des tragedies du grand Will…
« une terroriste envoyée par les Talibans ou une sœur » :
Mai c’est ça qu’on veut pas comprendre, c’est les mêmes ! Maintenant c’est les autres, mais avant c’étaient les autres… Dans les deux cas, ce qui est embêtant, c’est quand on les a !
Il faut être reconnaissant aux billets qui nous font découvrir des inconnus.
On ne pourra pas accuser Joydeep Roy-Bhattacharya de manquer de didactisme.
« Meanwhile, in 2008, he set out to write a cycle of three discrete novels set in the Islamic world, both to redress the gross simplifications accorded that culture in the West, and to highlight aspects of the contemporary world’s Muslim inheritance. The novels in this ‘Peace Cycle’ are:
The Storyteller of Marrakesh (dealing with oral storytelling traditions): 2011
Light Angel (set in Iran and dealing with Persian mysticism, calligraphy and poetry): forthcoming
The Jamil Baghdad Café (set in Iraq and dealing with the literary inheritance of the Caliphate): forthcoming
At the same time, in order to directly address the on-going conflict between the West and the Muslim world, he set out to write a trilogy of interconnected novels featuring the US occupation of Afghanistan. The novels in this ‘War Trilogy’ are:
Book 1: Mortal, Immortal (based on Aeschylus’s Seven Against Thebes): forthcoming
Book 2: The Watch (based on Sophocles’ Antigone): 2012
Book 3: Afterland (based on Sophocles’ Ajax): forthcoming.
Mais c’est un marronnier, comme la rentrée scolaire, la crème solaire qu’on range sur l’étagère, le sable qu’on retrouve dans les chaussures – le marronnier est non le roman de Nathalie Reims, mais la critique élogieuse qu’en fait notre hôte…
Bon, d’accord, je suis peut-être un brin acerbe, là. M’enfin, entre tous les « romans de rentrée », se diriger toujours vers le même rayon (même s’il est « de soleil », et là, je dirais plutôt que la mélancolie est toujours un peu de mise, comme les colchiques dans les prés qui fleurissent, fleurissent), n’est-ce pas faire preuve d’un certain manque de curiosité ?
(je vais me faire exclure, moi, tiens, je le sens…)
Et les bains de sang, Abd El Kader les aime, quand il prend le Thalys?
Tout à fait d’accord, Clopine, pour ce marronnier là.
MC
« Disons qu’il devait être Cléante quand Robert Hirsch et Jacques Charon jouaient le Tartuffe »
Réponse illustrée d’après le moteur de recherche :
http://www.age-des-celebrites.com/photos/T/jacques-toja.png
Michel Houellebecq accuse « Le Monde » de compromettre sa sécurité… en nommant son supermarché favori.
Il paraît que MH est toujours sous protection policière. Il est pourtant loin, le temps où il déclarait à qui voulait l’entendre que l’Islam était la religion la plus con du monde. « Soumission » tendrait plutôt à nous convaincre qu’elle est la plus intelligente du monde. La démonstration se conclut par un dénouement en forme de happy end, et le lecteur est tenté de se dire : fallait-il donc tant d’histoires pour une chose si simple ?
Deux romans de femme sur trois, de quoi te plains-tu ingrate Clopine, pour une fois que le maître exhausse tes voeux !
Je l’ai feuilleté le dernier opus de Miss Rheims, et il m’a paru intéressant.
Nul copinage, chez Passou, mais il ne s’interdit pas de parler des livres qu’il aime autant que ses ami(e)s de coeur…
On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour.
On dit aussi des tas d’autres choses dont la banalité finit par émousser la vérité.
On dit aussi que dire qu’un tas d’autres choses dont la banalité finit par émousser la vérité est une banalité qui finit par émousser la vérité.
On dit aussi que dire qu’un tas d’autres choses dont la banalité finit par émousser la vérité est une banalité qui finit par émousser la vérité est une banalité qui une banalité qui finit par émousser la vérité est une banalité qui finit par émousser la vérité……
ach so yé mé soui enmélé les pinchots.
pfiou..que jean d’o déambule en pestre de vieille sorcière c’est qu’un dispositif littéraire..que d’adrénaline !
« On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour. On dit aussi des tas d’autres choses dont la banalité finit par émousser la vérité. »
faut pas écouter ce que disent les « on »…
bon..maitenant que je suis requinqué faisons un peu de critique littéraire et soyons direc comme clopine : est ce qu’on s’encule la’n’dans ?..c’est un point qu’il faut chéquer
qu’on a même pas été foutu de faire la choa..même pas à la hauteur..ça daccord c’est la france..
« Clopine Trouillefou dit: 26 août 2015 à 18 h 00 min
(je vais me faire exclure, moi, tiens, je le sens…) »
attenzione à la crisi de paranoïa…
vorsicht! paranoia krisis…
atención a la crisis de la paranoia
be carful to paranoia crisis
On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour
freud a tout piqué sur les travaux de deuil des campagnes..y’a dla route avant de repiquer au truc..la kro c’est permis mais pas toud’suite..faut 6 mois de carence sergio..sinon t’es pas un français romantique..bien sur tu peux te cacher..c’est le vu et le susse qu’est fèreboteune
Pour ne pas me tromper dans le flux de la rentrée littéraire, je m’en tiens à des critères objectifs de qualité.
Une dame normalienne et agrégée (first normalized, later aggregated), j’achète les yeux fermés.
Une épouse d’éditeur? Ça va aussi.
bouguereau dit: 26 août 2015 à 18 h 21 min
pfiou..que jean d’o
C’est toi.
Ça fait maintenant trois ans qu’on le sait.
Et puis quoi, une narratrice qui éprouve une telle passion pour la cantate 51 de Bach « Jauchzet Gott in allen Landen! “ ne saurait être entièrement mauvaise…
hé ouai pardi, la cantate c’est comme le pastis, la meilleure c’est la 51…
Dans 80% des cas, pour la rentrée littéraire prochaine, on a des chances de tomber sur une m.erde d’auteur, fémininistée en plus … Dans le genre « Il m’a enfoncé au joufflu jusqu’à la garde parce que j’avais mes règles ! Faut dire que j’avais eu mes 9 ans en juin… »
DE L’AIR !!! DE L’AIR … Je vais laisser tomber la lecture, moi, si ça continue. En plus, la vie sans Miette je la sens pas…
bouguereau dit: 26 août 2015 à 18 h 31 min
« On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour »
Ouaaaarffff !
Cinq minutes, douche comprise….
faut-il donner le droit de résidence à celui qui traverse la mer et qui réussit à atteindre la côte plutôt qu’à celui qui attend dans un camp en Jordanie ou au Liban ?
je sais je cite le fil précédent et je ne vais pas te faire la morale zouz..mais tes mots croisées là zouz m’inquiète a la finkie..m’sembe que l’ostralie te fait perde le sens commun : « action de recevoir chez soi l’étranger qui se présente » en un mot..ça se dit comment ?
Jauchzet l’OM in allen Landen…
Le Roy-Bhattacharya (« seigneur érudit » en bengali) est sur ma liste de lecture depuis un moment.
Parmi le peu de livres sur la guerre d’Afghanistan, on peut lire ceux de l’écrivain anglais d’origine pakistanaise Nadeem Aslam (The Wasted Vigil; The Blind Man’s Garden), qui sont très réussis.
Racine, suis pas grand fan
si, c’est beau la musique des vers – si vous aviez dû en apprendre par coeur au lycée par ex, vous apprécieriez, vraiment!
Cinq minutes, douche comprise….
t’as voté chirac !
Zoon dit: 26 août 2015 à 18 h 16 min
Michel Houellebecq. Il est pourtant loin, le temps où il déclarait à qui voulait l’entendre que l’Islam était la religion la plus con du monde. « Soumission » tendrait plutôt à nous convaincre qu’elle est la plus intelligente du monde.
Ce serait plutôt: le monde est con.
Il aura la religion qu’il mérite.
« action de recevoir chez soi l’étranger qui se présente » en un mot..ça se dit comment ?
génocide ?
« Ueda dit: 26 août 2015 à 18 h 43 min
Ce serait plutôt: le monde est con.
Il aura la religion qu’il mérite. »
Dieu est con
il aura les fidèles qu’il mérite.
1°) Grammaire :
« après que ses jambes aient été arrachées par une explosion » (Passou)
Règle de grammaire (rappel) : après « après que », on met toujours l’indicatif, jamais le subjonctif.
Donc :
« après que ses jambes ont/eurent été arrachées par une explosion »
2°) Rappel d’Histoire :
Bérénice ne paut pas être « reine de Palestine » parce qu’au moment où se passe les faits, la Palestine n’existe pas encore. C’est la Judée. Bérénice est « princesse de Judée ». La Palestine est un nom inventé par les Romains pour détruire la mémoire juive de la Judée.
bouguereau dit: 26 août 2015 à 18 h 31 min
la kro c’est permis mais pas toud’suite..faut 6 mois de carence
Ca va pas la faire tourner ? N’importe comment les mecs qui sont largués tous les matins ils s’organisent ils ont des agendas exprès pour, enfin des i quelque chose…
J’avais pas lu l’article jusqu’au bout, 4 sur 5 !
quand on aime la France on y prend Racine…
On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour
mais si ç’est une année bisextyle, on s’en remet plus vite.
Ce qui serait intéressant c’est de rappeler que Nathalie Rheims a publié (écrit ?) son premier roman à 39 ans et qu’aujourd’hui elle a 56 ans (elle ne le cache pas). On peut donc parler d’écriture de maturité.
Dans ce dernier livre paru, elle aborde l’enfance puis une adolescence de chrysalide sortant de son cocon de plâtre. (Pas d’autofiction mais « roman vrai », dit-elle) pour séduire, découvrir l’amour physique et vivre une passion théâtre. Adolescente « élevée » à la lecture des grands classiques.
Pour qui écrit-elle ? pour elle ? comme on tisse une toile d’araignée mais à l’envers : du bord extérieur au centre. Toile pour capturer des proies mais quelles proies ? des souvenirs, ceux qu’elle s’autorise à mettre en écriture, au regard de tous, elle qui, élevée dans une famille bourgeoise entendait : -on ne dit rien. Ça ne sort pas de la famille.
Quelques romans précédents ont déjà franchi cet interdit. Je me souviens de celui que j’ai lu, annoncé par cette passionnante critique :
http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/08/28/de-la-presence-des-morts-dans-un-conte-de-fees/
Lecture qui m’a marquée durablement. Je crois qu’elle évoque des êtres qui ont compté dans sa vie après leur mort et toujours par le brouillage de la fiction (changement de noms,de lieux…). Comme si le sceau du silence, elle l’observait pour les vivants.
J’ai écouté sur le blog de son éditeur, Léo Scheer, les premières pages du roman ou l’auteur – comme le veut l’émission* où elle est invitée- lit un extrait de son livre à paraitre (*émission de France Culture « Les Bonnes feuilles » de Sandrine Treiner, du 4/08/2015).
Ces pages sont bien écrites et plairaient à certaine qui s’attarde sous un marronnier… (Musique un peu semblable à la sienne pour raconter une enfance…).
Donc, voici le premier des trois livres évoqués par P. Assouline ce jour, d’une femme qui ne court pas les plateaux de télévision bien qu’étant très connue de la presse-people.
Les deux chroniques précédentes de cette rentrée littéraire de P. Assouline ayant choisi des romans qui évoquent des enfances tumultueuses, cette Lolita séductrice… à nouveau… c’est un peu étonnant… (Fixation ou hasard ?)
Je lirai les autres présentations du billet plus tard. Un livre à la fois me suffit.
« Aussitôt, Titus éloigna la reine Bérénice de Rome malgré lui et malgré elle »
oui, ça porte un nom : le regroupement familial…
la tirade la plus émouvante de Titus à Bérénice :
« when i get older
loosing my hair,
many years from now
will you still be sending me a valentine
birthday greetings bottle of wine?
if i’d been out till quarter to three
would you lock the door,
will you still need me,
will you still feed me,
when I’m sixty-four?
« de nota dit: 26 août 2015 à 18 h 55 min
On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour
mais si ç’est une année bisextyle, on s’en remet plus vite. »
j’ai pas compris pourquoi ? bi sex style ? c’est un jeu de mots ?
pourquoi les bisexuels s’en remettraient-ils plus vite ?
Bloom dit: 26 août 2015 à 18 h 39 min
Le Roy-Bhattacharya (« seigneur érudit » en bengali) est sur ma liste de lecture depuis un moment.
Il suffit de le laisser un temps suffisant, et c’est bon.
Jeune Sartre: « tout livre resté sur mon bureau plus de 6 jours est un livre lu » (à peu près).
les bisexuels s’en remettent plus vite et les trisexuels comme bouguereau s’en remettent de suite ?
le Roy-Bhattacharya on le lit qu’une fois qu’on a atteint la sagesse, au coeur du laboratoire d’écriture du Roy-Bhattacharya, il se lit aussi comme une passion de la langue, on en ressort convaincu, si ce n’était déjà le cas, que Roy-Bhattacharya, c’est l’Inde ! et qu’aimer Roy-Bhattacharya, c’est aimer l’Inde !
c’est pas rien… il vaut mieux attendre encore un peu.
aimer Racine c’est aimer la France
aimer Shakespeare c’est aimer l’Angleterre
aimer Tchekhov c’est aimer la Russie
aimer Twain c’est aimer les Etats Unis
aimer Cortazar c’est aimer l’Argentine
aimer Cervantes c’est aimer l’Espagne
aimer les spaghettis c’est aimer l’Italie…
Miss Rheims est la grande copine à passou qui ne manque jamais de lui ouvrir son prestigieux blog à chaque nouvelle aux puces.hurkhurk
A-t-elle changé de coiffure ?
Y s’embête pas Passou…Il nous les balance maintenant trois par trois…
« La Palestine est un nom inventé par les Romains pour détruire la mémoire juive de la Judée. »
WG
Palestine vient de Philistins mais bon si WG sait nous devons accepter sa théorie, c’est la dure loi de la rdl.
soyons encore plus précis :
Palestine est le nom trouvé par Hadrien pour punir les juifs.
en 135 après JC (dit le porquerollais)
suite à la révolte des juifs contre l’empire Romain qui dura 3 ans et qui commença le 12 février 132 à 9h25 pour se terminer le 18 novembre 135 à 15h14.
Et qu’a fait déborder le vase (d’Hadrien) ? Le massacre d’une légion par nos amis juifs qui ont pris sa mascotte de sanglier pour un cc’est pas neufneuf
e tles philistins sont le peuple de la mer, les pélages
le fait de trouver ce nom : « Palestine » n’est certainement pas ce qu’Hadrien aura fait de mieux dans son existence.
c’est même sa plus grosse boulette.
en plus cet imbécile est mort 3 ans après, s’il avait eu la bonne idée de mourir en 134, avant d’avoir sa trouvaille débile, à l’évidence nous n’en serions pas, aujourd’hui, là où nous en sommes…
Si ça trouve, c’est une idée de l’Antinous, un peu à l’étroit dans sa toge.
j’ai pas compris pourquoi ? bi sex style ? c’est un jeu de mots ?
pourquoi les bisexuels s’en remettraient-ils plus vite ?
Vous le saurez quand paraîtra mon prochain livre ( je suis au chômage depuis plus d’un an et, ma foi, pour occuper mes soirées, mes matinées, mes après-midi, mes nuits! je n’ai rien trouver de mieux à faire que d’écrire un livre, comme tout le monde)
Et comme vous m’êtes fort sympathique, c’est bien volontiers que je recopie ici, pour vous, le quatrième de couverture de mon livre.:
Quand un homme, Emmanuel, aime à la fois une femme, Camille, et un homme, Dominique, quand Camille le quitte, cet homme délaissé et fou de chagrin trouvera-t-il une consolation auprès de Dominique, son amant?
C’est une histoire bien troublante mais bien de notre temps que raconte, dans ce premier roman audacieux et cruel, un jeune auteur qui a su traiter un sujet, pourtant scabreux, avec une pudeur et une délicatesse que sa prose adamantine ne trahit jamais.
(ce quatrième de couverture n’est pas définitif, je dois en reparler avec mon éditeur…)
Hadrien, s’est levé du pied gauche, un matin du 14 juin 135 et li s’est dit « tiens, et si on donnait la Judée le nom de Palestine, qui vient de ‘philisotin », juste pour embêter les juifs je vais débaptiser leur pays ».
et là Hadrien, qui avait passé une très mauvaise nuit a appelé ses généraux et ses conseillers en géographie d’empire pour leur dire : « on va donner à la Judée le nom de Palestine, jsute pour e.merder le monde ».
c’est ça l’Empire, comme dans l’empire contre attaque, ce crétin d’Hadrien s’est pris pour Dark Vador !
et voilà ! ça n’a pas loupé, 2000 ans après on continue de s’e.merder avec ce nom débile qu’un débile aura trouvé en se levant un matin du pied gauche !
et voilà l’histoire, une histoire faite par des types qui font ch.er le monde parce qu’ils se sont levé du pied gauche.
pourquoi un ostrogoth ne l’a pas zigouillé en 134 ? avant qu’il ait cette idée débile ?
pourquoi ?
ça ni Nathalie Rheims, ni Nathalie Azoulay, ni toutes les Nathalie du monde ne le savent, alors à quoi ça sert de les lire si elles ne le savent pas ? à rien !
Palpitant ton futur roman, de nota !
Le Boug exige des scènes de backroom…
Mes petits chéris, qui nous dira qui était Cléante quand le grand Hirsch était Tartuffe ?
de nota dit: 26 août 2015 à 20 h 01 min
hé ben voilà une nouvelle qu’elle est bonne !
de nota, si je peux me le permettre : j’adore déjà votre 4ème !
je sens en vous quelque chose de punchy qui va enfin réveiller ce monde littéraire léthargique, quasiment comateux.
il faut que vous nous dépoussiérez tout ça de nota ! promettez-nous de dépoussiérer !
un grand coup de balai brosse !
ces histoires de réel et de fiction c’est de la vieille histoire, il faut entrer dans un nouveau monde, entrer dans le 21è siècle !
sérieux je la sens bien votre histoire mon garçon, je la sens même très bien, surtout tenez-nous au courant, surtout laissez tomber Racine, Typhus et Bérénice c’est désormais de la trop vieille histoire.
à la suite d’un mauais diagnostic : pas possible!!!
Merci les copains pour vos encouragements! c’est très précieux pour moi, car écrire, écrire c’est douter, c’est toujours douter, mais douter, enfin quand on trop doute, un jour c’est écrire pour ne plus douter, pour moins douter, pour dire , se dire, NOUS dire une vérité, même une petite, une faible vérité car douter…c’est pas cool, contrairement à ce qu’on croit, qu’on dit, qu’on chante même! car dalida l’a chanté elle aussi le doute et que même on a pu dire que dalida c’était un homme, mais c’était pas un homme! c’était vraiment dégueulasse de faire douter dalida si elle est un homme ou une femme! et d’abord on s’en fiche! vraiment, on s’en fiche que dalida soit un homme! c’est sa vie, son existence! à elle, à elle toute seule, dalida! c’est les hommes qui disaient ça, c’est toujours les hommes qui disent ça, toujours…
glouée dna sun lit ,pas sur un lit,?
Jacques Toja, je verrai bien…
de nota, jeune écrivain padawan, quand ta plume te guidera, car c’est elle qui toi toujours te guider et jamais toi malheureux, car jeune padawan, si tu décides de dresser ta plume tu finiras comme Angot, alors jeune padawan écrivain, efforce-toi de toujours garder à l’esprit le psaume 51 (comme le pastaga) de l’évangile selon Saint Freddy, que ces saintes paroles guide ta plume :
Empty spaces – what are we living for
Abandoned places – I guess we know the score
On and on, does anybody know what we are looking for…
Another hero, another mindless crime
Behind the curtain, in the pantomime
Hold the line, does anybody want to take it anymore
The show must go on,
The show must go on
Inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on.
Whatever happens, I’ll leave it all to chance
Another heartache, another failed romance
On and on, does anybody know what we are living for?
I guess I’m learning, I must be warmer now
I’ll soon be turning, round the corner now
Outside the dawn is breaking
But inside in the dark I’m aching to be free
The show must go on
The show must go on
Inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on
My soul is painted like the wings of butterflies
Fairytales of yesterday will grow but never die
I can fly – my friends
The show must go on
The show must go on
I’ll face it with a grin
I’m never giving in
On – with the show –
I’ll top the bill, I’ll overkill
I have to find the will to carry on
On with the –
On with the show –
The show must go on…
une affinité véritable dit: 26 août 2015 à 19 h 19 min
aimer les spaghettis c’est aimer l’Italie…
Surtout si elles sont al Dante!
W. 18h48:
Règle de grammaire (rappel) : le verbe s’accorde avec son sujet même si celui-ci est placé après
Donc :
» parce qu’au moment où se passeNT les faits, la Palestine n’existe pas encore.
W. 20h34:
Règle de grammaire (rappel): le conditionnel prend un S à la première personne du singulier (ne pas confondre avec le futur!)
donc
« Jacques Toja, je verraiS bien… »
Hé oui! Quand on fait des remarques aux autres, il faut être soi-même irréprochable.
Qu’est-ce qui foutent à Ecole Militaire ? C’est des stations de riches, ça…
No comment dit: 26 août 2015 à 21 h 33 min
passeNT
Tiens ça me rappelle Windows NT… Ha l’ours !
« Titus n’aimait pas Bérénice » de Nathalie Azoulay est un roman pour le moins original. Qu’en sortira-t-il de cette plongée dans Bérénice pour élucider le départ de ce Titus contemporain ? Est-ce dans la biographie de Racine à Port-Royal qu’elle trouvera une réponse. Les premières pages offertes par l’éditeur mêlent un roman de lettrée connaissant parfaitement la vie de J. Racine à une réflexion presque incongrue (« …mais elle devine en Racine, l’endroit où la masculin s’approche au plus près du féminin, rocher de Gibraltar entre les sexes. » Bigre !
« Et puis quoi, une narratrice qui éprouve une telle passion pour la cantate 51 de Bach « Jauchzet Gott in allen Landen! “ ne saurait être entièrement mauvaise… »
« je n’sais po », le libraire ne doit pas non plus kiffer miss choucroute et sa paranormal activity. Il ne l’a pas mise sur la table de rentrée.
c’est sa vie, son existence! à elle, à elle toute seule, dalida!
le fan a le droit de savoir
(ce quatrième de couverture n’est pas définitif, je dois en reparler avec mon éditeur…)
te laisse pas embobiner..faut ête ferme..dis y qu’t’aimes pas tfaire enculer..que c’est qu’un dispositif littéraire
Widergänger, Vous avez historiquement raison mais littérairement tort. Bérénice était princesse de Judée, enfin la côte. Mais Racine en fait, à la suite d’Hadrien, la reine de Palestine. Et comme c’est bien de la pièce de Racine qu’il s’agit, il faut respecter son texte en commençant a minima par les personnages.
Le Boug exige des scènes de backroom…
voilà..tu sondes avant d’aller voir l’éditeur..un bon écrivain est frére avec ses prospects..le lecteur il est mis..défoncé..regarde jicé avec son bouquin de lassouline là..le critique est complice..il palpe par un jeux de marges arrières comme michel édouard
La Tragédie, Corneille, Racine, Sophocle.
A toutes les sauces, pourquoi pas.
Mais ça commence à devenir pesant, ce recyclage.
Si, bon souvenir de lecture de » Le quatrième mur » de Sorj Chalandon.
l’assassinat des morts du cimetière
La formule est étrange. Tout au plus s’agit-il d’une délocalisation.
bouguereau dit: 26 août 2015 à 22 h 57 min
son bouquin de lassouline
Ha j’en ai un nouveau qui est rerentré à la bib, le Portrait ; i zont dû entendre la Yam arriver l’ont ramené en petite foulée ! Le Lorrain faut pas lui parler faut le serrer…
Titus, empereur de Rome, aime-t-il vraiment Bérénice, reine de Palestine ? Si c’est le cas, pourquoi la quitte-t-il ? A-t-il le choix ? Si Titus la quitte, c’est qu’il ne l’aime pas comme elle l’aime.
Titus renvoie Bérénice d’où elle vient lorsqu’il succède à son père Vespasien. L’amour n’a pas grand-chose à voir dans cette décision. C’est la raison d’Etat qui la lui impose, cette liaison ayant toujours déplu au peuple romain. N’oublions pas qu’avant de succéder à son père, Titus avait été l’incomparable stratège qui infligea aux Juifs les mémorables branlées de Jérusalem (avec la destruction du Temple en prime) et de Masada. Le renvoi de Bérénice (alliée des Romains certes, mais Juive tout de même) était une façon de donner des gages au peuple romain en lui montrant qu’il restait le grand Titus de l’année 70, et méritait donc pleinement de monter sur le trône.
Racine c’est lequel ?
A quatre pas d’ici ?
Je l’ai trop aimé pour ne point le haïr ?
Cachez ce sein ?
P’tain moi je m’y perds.
C’était celui qu’est mort dans son fauteuil en ralant, celui qui fricotait avec les nonettes (sans preuves hein !) ou l’autre qui prenait un siège pour s’asseoir par terre ?
Bon, quoiqu’il en soit,
Vive le Lagarde et Michard et dieux pour tous.
…
…faire avec les gens des pantins, par nos civilisations,!…depuis les Pharaons,…
…
…imitations des insectes, ou d’autres bêtes,…le système des fourmis, des abeilles,…les reines esclaves engrossées et bloquées dans leurs nids, à ne plus voir la lumière du soleil,!…
…
…en être enfin, un homme dans les existences,…voir et construire son monde,…
…
…à lesquels des mondes, somme nous en vies soumis, à quels penseurs philosophes, sommes nous dubitable,!…qui ou quoi imaginer,!…
…
…évolution des théâtres de la vie,!…les lambeaux d’histoire à suivre, à se conserver,!…entre les planches économiques de la doxa de chaque époque,!…
…
…les écoles, pour fabriquer des soumis,…
…quels sortes de soumis, des pantins recousus, des acteurs, des comédiens,…les esprits en lambeaux, pour nous mettre en comédies des profits en Doxa,!…
…
…t’a le beurre…choucroute,!…les bons Dieux à leurs casseroles,!…
…les civilisations, pour des Petits Poucet ( …)
…
…réels, virtuels,,!…et puis alors,…quoi d’autres,!…
…vivre, pour s’en jouée forcée, les comédies des rôles des victimes ou persécuteurs,!…
…changeons de rôles à illustrer par les comédies du profit en spectacle,…
…tourner les Amazones, le spectacle pour s’enterrer la vie,…Merci,…
…pantins en mains ou marionnettes de tout ordres, la nature à se suivre,…si hors de dérisions d’un profits doxa ou d’alchimies d’histoires,!…
…la leçon aux Dieux,…au théâtre de notre existence,…etc,…se libérer des ruses des services pour doxa, et ses abrutissements des ordres de l’état dans l’état, déjà,…
…vivre pour penser,!…etc,!…
…une autre de Plus,!…etc,…
…du pareil au même, l’évolution de la nature dans les civilisations dites humaines,!…frappé monnaie de troc,!…
…etc,…
Ieng Thirith, ex première Dame du régime khmer rouge, vient de mourir. Etudiante en Sorbonne, elle fut la 1ère experte Khmère de Shakespeare
—
Avec une prédilection pour le personnage de Lady Macbeth et très peu d’intérêt pour Falstaff.
C’et certainement par respect pour leur haute culture que les Khmers rouges ont conservé un siège à l’ONU jusqu’en 1991.
C’et certainement par respect pour leur haute culture que les Khmers rouges ont conservé un siège à l’ONU jusqu’en 1991. (Bloom)
—
Mal réveillé, Bloom bhai.
C’est certainement en vertu de leur haute culture que les khmers rouges ont dû à l’ONU de leur conserver un siège jusqu’en 1991. Un grand merci également à la Chine, devant laquelle tous les gouvernements animés de beaux principes se prosternent servilement.
L’essai « Dancing in Cambodia, at Large in Burma », d’Amitav gosh (non traduit en français) met en parallèle la visite des danseuses du ballet royal khmer à Paris en 1906 (et la fascination qu’elles exercèrent sur Rodin) et la prime jeunesse de Pol Pot passée dans l’entourage royal. En effet, sa belle sœur,Chea Samy, était danseuse à la cour du roi Sisowath.
Pour la petite histoire, Ien Thirit et sa joyeuse bande de génocidaires en herbe occupaient l’appartement qui se trouve au-dessus de Corcoran’s, le pub irlandais au coin de la rue Gît-le-Coeur et de la rue Saint André des Arts.
Un écrivain, Christine Angot : « Il n’y a pas de vérité hors de la littérature » (le Monde)
Un plombier, Paulo Robinet : « Il n’y a pas de vérité hors de la plomberie »
(A l’autopsie, il faudra vérifier si elle avait un cerveau et quelle cylindrée il faisait, peuchère … elle est pas gâtée, la pauvre !)
Vous pouvez me reprocher d’exagérer de souligner l’imbécilité de cette phrase d’Angot, propos absurde qui ne veux rien dire.
Vous le pouvez… mais avouez qu’elle exagère en sortant cette profession de foi(e) malade.
Il lui suffisait de dire « Pour moi, il n’y a pas de vérité hors de la littérature », ça remettait les choses à leur place en passant de l’absolu au relatif.
Passons à d’autres sujets…
aimer Racine (…), c’est aimer la France (Passou)
—
J’ai toujours pensé que ne pas aimer Mme de Lafayette, c’était, etc…
L’amour n’a pas grand-chose à voir dans cette décision. C’est la raison d’Etat qui la lui impose, cette liaison …
L’amour toujours l’amour et quand on en trouve une trace évidente, le Taj Mahal par exemple, c’est un tombeau qui aura coûté les yeux de la tête à ceux qui auront eu à collaborer à sa construction, il est vrai qu’on ne lésinait pas à l’époque plutôt qu’à trancher en y laissant des têtes, on crevait les yeux pour s’assurer d’aucune duplication. L’homme s’est assagi et se contente à présent d’une idée et encore vague d’un absolu qui en dehors de ce Dieu invisible et malfaisant si l’on ne retient qu’un message confusément interprété et transformé par l’homme en justification à toutes ses folies guerrières, à ses meurtres, à ces injustices flagrantes, sinon ma foi peut-être n’y lirez vous que de l’aigreur mais que de concessions acceptées en son absence , commerce, pornographie, petits arrangements entre amis, nouvelles techniques d’approche, de chasse et de pêche pour rompre avec la tradition, virtualité, cœur vide et corps occupés .
En direct du tombeau de JC….. dit: 26 août 2015 à 15 h 36 min
… il me tue, Passou, il me tue
S’il pouvait vraiment le faire…
(Et que JC cesse donc de se ridiculiser avec ses faux « départs définitifs »)
Holà ! Pas d’incitation au meurtre, XXX ! On a assez de travail avec les vrais méchants…
Cazeneuve, superflic….. dit: 27 août 2015 à 8 h 32 min
Mais ce type EST un vrai méchant ! C.n d’accord, mais méchant !
Mais enfin, XXX ! Vous ne pouvez pas souhaiter la mort de tous les méchants, voyons ! Ni de tous les cons ! ça fait trop de monde !
Admettons que vous y parveniez : il ne restera pas assez de survivants pour enterrer les morts …
Oui, effectivement, « Phèdre » de Racine, c’est assez intéressant, mais quand même Racine frime et se gargarise de mots et de vers inutiles pour épater la Cour. Pour bien comprendre l’histoire, il faut revenir au mythe de Thésée et là, l’auteur est léger léger..
Il faut rappeler que Thésée est une sorte d’aventurier qui a passé le plus clair de son temps à tuer divers monstres et à coucher à droite et à gauche . Putain d’inconstant.
Son exploit le plus célèbre reste le trucidage du Minotaure rendu possible par l’appui astucieux de la belle Ariane qu’il récompensera en l’abandonnant lâchement sur son rocher de Naxos , faisant ainsi le bonheur de Phèdre, la sœur . Je pense que dans sa pièce Racine est carrément faible dans les scène d’action .un Paul Verhoeven ou un Martin Scorcese auraient été plus performants pour nous montrer comment on tue un Minotaure déchainé à coup de pic à glace ou bien comment on trucide Thésée en l’étouffant avec des spaghetti dans les cuisines d’ un restau de Naples pour ensuite lui faire prendre un bain de pieds en ciment dans la cour. Enfin c’est mon avis.
Pour le plaisir et la folie douce, je rejoue une jeune femme qui malheureusement a déserté des scènes:
https://www.youtube.com/watch?v=Cp304RD15H8
« Après vingt ans de militantisme, chez les Verts puis EELV, le coprésident des députés écologistes François de Rugy quitte le parti, qu’il juge en proie à une « dérive gauchiste ». » (Les Echos)
Ouaaaaah !!!
La pastèque en chef a mis 20 ans à réaliser ce qui était visible en 10 minutes…
Vert dehors, rouge dedans.
à coup de pic à glace
Ah tiens dans Matador y’a pas ça aussi? Une épidémie donc?
Zoon, Pour quelques dépouilles de Port-Royal transférés à Saint Etienne du Mont, il y en eut 3000 balancées dans une fosse commune. Ce que vous appelez une délocalisation ?
Rebondissement dans le grand feuilleton sentimental de Christine Angot.i
Libé se réjouit ce matin que Christine soit enfn réconciliée avec sa maman.Sartre se retourne dans sa tombe.
Bon sang, dites-donc (eh oui, je vais parler d’autre chose…), avez-vous lu le hors série de « science et vie » de ce mois ? Un long article est consacré à l’épigénétique, et je me suis dit « bon sang, mais c’est bien sûr ! », façon Bourrel.
Parce que, si l’on suit l’article, « les expériences vécues laissent une empreinte sur nos cellules… qui se transmet à nos enfants ! »
Vous vous rendez compte ? Depuis le temps qu’on cherche l’existence palpable de la judéité (entre autres), sans la trouver…
Or, elle est là, tout juste sous nos yeux : les traumatismes durables ont été transmis !!! L’article compare le phénomène à une partition : les notes (= les gènes) sont semblables, mais elles sont nuancées par les annotations sur la partition (= les marques épigénétiques).
Il suffira donc de mettre en évidence les marques épigénétiques spécifiques des juifs, transmises de génération en génération à la suite des traumatismes subis (pogroms, etc.), et « le peuple élu » pourra, en dehors de toute considération religieuse, reconnaître « les siens… »
Bon, d’un autre côté, ce qui serait bien ce serait d’arrêter cette transmission (même si elle doit jouer son rôle dans les mécanismes de survie). Pas un mot là-dessus dans science et vie…
Le con que je suis résumé toujours tout sur tout; formidable hein?….. uhuhuhuhu
Il suffira donc de mettre en évidence les marques épigénétiques spécifiques des juifs, transmises de génération en génération à la suite des traumatismes subis (pogroms, etc.), et « le peuple élu » pourra, en dehors de toute considération religieuse, reconnaître « les siens… »
Reconnaître les siens…
Est juif quiconque est issu d’une mère juive
ou qui a été converti par un tribunal rabbinique.
Clopine, sur ce délicat sujet de la judéité, vous avez une bien curieuse aptitude à écrire des bêtises.
Le phénomène de transmission aux cellules des expériences traumatisantes est bien connu.
Tout jeune, je l’ignorais.
Hélas, j’ai couché avec tant de blondes que mes cellules s’en souviennent et que j’en suis devenu congre, comme ils disent.
Je garde un souvenir très beau de Bérénice avec Depardieu dans le rôle de Titus…Où l’on voit qu’il est un acteur hors norme.
Laissez JC tranquille. Il travaille dans son caveau au Goncourt de l’an prochain. Un livre magnifique : « Mémoires d’outre blonde »
La lecture judéo-génétique de dame Clopine est assez onfraysienne.
Me revient que le (petit) Céline a taxé le (grand) Racine de « profil abyssin » (dans ses Bagatelles).
j’en trimbale une sacrée couche dans mon tombeau, je ne m’en relève pas… uhuhuhuhuh
9 h 18 min
L’écriture transfigure la réalité (réalité dont voici un dessin éloquent http://www.artvalue.fr/photos/auction/0/33/33186/dubout-albert-1906-1978-france-le-dimanche-903543-500-500-903543.jpg)
Passou dit: 27 août 2015 à 8 h 55 min
Zoon, Pour quelques dépouilles de Port-Royal transférés à Saint Etienne du Mont, il y en eut 3000 balancées dans une fosse commune. Ce que vous appelez une délocalisation ?
Soit. J’admets. J’ai le goût des « bons » mots qui n’en sont pas et des provocs à deux balles. Le procédé est effectivement expéditif, et inhumain, d’autant plus que, sans aucun doute, beaucoup de ces défunts avaient des parents encore vivants. Cet acharnement nous interpelle encore : pourquoi tant de haine à l’égard du groupe de Port-Royal ? La source, c’est sans doute l’augustinisme et son mépris radical des oeuvres humaines. J’ai lu récemment le livre d’Antoine de Baecque, « En d’atroces souffrances ». Il consacre un chapitre à la réforme de la Trappe par l’abbé de Rancé. Le résultat des réformes de Rancé est hallucinant. Sous Rancé, on n’entre pas à la Trappe pour se préparer à la mort, on y entre pour mourir, et de préférence dans les plus brefs délais. L’espérance de vie moyenne à l’entrée y est à peu près de cinq ans. Rancé était un proche de Port-Royal. On retrouve chez lui et chez ses disciples le même mépris de l’existence terrestre que chez les disciples de Jansénius. Ces groupes, aux yeux du Vatican et du pouvoir royal, flirtaient avec l’hérésie. D’ailleurs, la Trappe de Rancé a été à deux doigts de connaître le même sort que Port Royal et n’a dû son salut qu’aux dons de négociateur de son abbé. Dans sa « Vie de Rancé », Chateaubriand émet les plus grandes réserves sur la doctrine et la personnalité de Rancé. L’abbé Brémond parlera, lui, d’inhumanité. Un tel extrémisme était incompatible avec la modernité louis-quatorzienne.
Ces groupes, aux yeux du Vatican et du pouvoir royal, flirtaient avec l’hérésie
réforme et contre..l’estouére de la grace et du libe arbite jean marron c’est pas du bidon..
Clopine, sur ce délicat sujet de la judéité
dénota nous fait du reporting sur sa veille technologique..c’qui a dbien avec l’islam c’est qu’on peut ête lourd et grossier..raa ça distrait
ne pas aimer Mme de Lafayette, c’était, etc…
ha le porc royal « l’amitié à cette spériorité sur l’amour c’est qu’on s’y fait moinsse enculer »
les mémorables branlées de Jérusalem
dracul va te les faire esploser à la dynamite tes branlées doriques !..un pti camp de colon avec barbelé et piscine..viens pas faire chier sur le délicat sujet de la judéité
Et personne pour souligner l’art de la synthese chez Pierre Assouline qui est capable de trouver un fil directeur unique(le théâtre) pour présenter dans un même billet trois livres si différents
le « invitus invitam dimisit » qui scelle le triomphe de la raison d’état sur l’amour c’est aussi le commentaire qui a été repris à propos de la rupture entre Louis XIV et Marie Mancini, sur l’injonction de Mazarin ,dont elle était pourtant la nièce de Mazarin
De la vie ou du théâtre, lequel inspire l’autre ?
L’une est si souvent sans concession pour ses acteurs
que l’autre en nourrit les siens. Quand la boucle
revient de la petite scène à la grande, il sera noté
que les mots partageant leur racine avec théâtre
sont loin de toujours porter un sens élogieux.
De fait, quand les théâtreux se montrent théâtraux,
la coupe est vite pleine.
Cabotinettement.
Mort du journaliste Emmanuel Ratier.
Evitons le délit de sale blaze.
Il consacre un chapitre à la réforme de la Trappe par l’abbé de Rancé. Le résultat des réformes de Rancé est hallucinant. Sous Rancé, on n’entre pas à la Trappe pour se préparer à la mort, on y entre pour mourir, et de préférence dans les plus brefs délais
……………..
Cette Trappe, aujourd’hui, on l’appellerait secte tueuse.
on n’entre pas à la Trappe pour se préparer à la mort, on y entre pour mourir, et de préférence dans les plus brefs délais
Passer à la Trappe en quelque sorte…?
PMB dit: 27 août 2015 à 10 h 59 min
Cette Trappe, aujourd’hui, on l’appellerait secte tueuse.
Rancé, c’était le djihâd intérieur.
— Magnifique livre de Chateaubriand malgré tout…
(…)encadré, au début et à la fin, de deux substantiels extraits de la pièce de Sophocle (…) sur la « vraie » souffrance d’une soeur : non la perspective de sa propre mort mais l’idée que mort, le fils de sa mère n’ait pas de tombeau.(Passou)
=====
Ci-dessous le passage de l’Antigone de Sophocle cité en épigraphe de The Watch (précédé de l’original grec).
« I know that I must die
E’en hadst thou not proclaimed it; and if death
Is thereby hastened, I shall count it again
For death is gain to him whose life, like mine,
Is full of misery. Thus my lot appears
Not sad,but blissful; for had I endured
To leave my mother’s son unburied there,
I should have grieved with reason, but not now ».
Bien que non mentionnée, la traduction, qui date de 1912, est celle de l’édition Loeb (l’équivalent américain des Belles Lettres)
due à F. Storr, du Trinity College de Cambridge. À un détail près cependant : « I knew » dans le Loeb devient « I know » dans The Watch.
« Cette Trappe, aujourd’hui, on l’appellerait secte tueuse. »
uchronie. M. Antoine de Baecque a-t-il tout bien compris des raisons royales de la fermeture de Port-Royal ? Fouquet et Rabutin, respectivement emprisonné et relégué à vie, en savaient quelque chose.
Le théâtre n’a-t-il pas justement pour fonction
de répartir sur toute l’assistance publique,
comme disait Pierre Dac, l’empreinte vitale,
comique ou tragique, une marque sur laquelle
aucune époque, aucun lieu, aucune couleur,
aucun nom ni groupe, n’a de droit exclusif ?
Résiliance-pierrement.
« Passer à la Trappe en quelque sorte…? »
tout s’explique
Oui, Deb Nota, (Je ne demande pas au Français de faire preuve d’imagination!)
Berenice
« D’autres sur votre exemple épouseraient des reines
Qui n’auraient pas Seigneur, une ame aussi romaine,
Et leur feraient peut-être, avec trop de raison,
Hair votre mémoire, et détester mon nom.
Titus
L’amour peut-il nous faire une si dure loi?
Bérénice
La raison me l’a fait malgré vous, malgré moi..
Le grand Corneille connait ses classiques…Et son métier .Péguy disait qu’il fallait réhabiliter cette pièce. Mais je ne demande pas au Français de faire preuve d’imagination!
MC
L’échange Polémikoeur et DHH (10:42 – 10:51) pose une question essentielle pour aborder ces trois livres.
La première photo (Passou) fait du quai du métro une scène liant les deux commentaires.
Les deux suivantes (Saul Leiter et Passou) sont au « cœur » du sujet !
“Elle flotte, elle hésite : en un mot, elle est femme.” (Athalie – J. Racine)
Cette année ce sera donc la rentrée de la femme !
Il parait qu’il y a aussi une auteure goncourable au Mercure de France ?
Racine, pas que pour les Français de souche. Rameau, pour ceux de branche et de canopée.
Bloom, vas voir, si ce n’est pas déjà fait, Dheepan, c’est autre chose que les petites histoires nombriliquement familiales de cette rentrée littéraire. Là, il s’agit de destins, et Jacques Audiard n’hésite pas a s’attaquer aux sujets socio politiques lourds, mais toujours avec art !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19555244&cfilm=232070.html
Il est certain qu’on voit plus Antoine de Baecque dans l’édition critique des œuvres du Marquis de Bièvre, l’usinier du calembour, qu’en biographe de Rancé. Cette affaire de statistique morbide n’est en rien propre à la Trappe. La cinquantaine était un grand age dans les Couvents du Dix-Septième siècle, avant et après Rancé. Le cancer, notamment, ravageait les congrégations féminines. Ce sont des faits avérés dés Louis XIII.
MC
– De quel théâtre sont les coulisses prises cliché 1 ?
– L’identité des protagonistes de la brève rencontre
du cliché 2 n’est pas établie.
– Le cliché 3, sous un regard d’entomologiste,
renvoie sur un quai qui semble plus propice
au loisir statique qu’à une quelconque activité.
= Un déplacement (billets, siouplaît !).
= Un moment (merci pour icelui !).
= Un dénouement (« happy end » ?).
Echangéliquement.
. La cinquantaine était un grand age dans les Couvents du Dix-Septième siècle, avant et après Rancé. (Court)
Le problème, c’est qu’à l’époque de Rancé, ce n’est pas à quarante ans qu’on entre à la Trappe, c’est à vingt. Pour revenir à la proscription de Port-Royal, il me semble éclairant de rapprocher cette mesure d’autres inspirées du même esprit comme la lutte de Richelieu contre le duel quelques décennies auparavant. IL s’agit de construire l’Etat moderne et, pour cela, d’éliminer les extrémismes et archaïsmes déviants. Les raisonneurs de Molière tiennent au fond, un discours très représentatif de cette volonté de modernisation.
60 ans après, « Pedro Paramo », le chef d’oeuvre de Juan Rulfo, reste un phare pour nombre de romanciers
Qui a lu « Pedro Paramo », de Juan Rulfo ? Qui en connaissait même l’existence ? Levez le doigt.
Touite
Le mari de Ieng Thirith était à Paris un cancre et un jean-foutre.
C’est un cas intéressant que celui d’idéologues choisissant un modèle politique en s’inspirant non de la société mais de ses prisons.
« Ieng Sary s’est beaucoup inspiré de la Révolution culturelle chinoise mais il a voulu aller beaucoup plus loin. Il s’en est d’ailleurs vanté à plusieurs reprises. Il s’est inspiré des expériences qu’il avait vues dans les prisons, dans l’armée chinoises et il l’appliquait au commun des mortels. Nos réunions du soir ressemblaient exactement à ce qui se passait dans les prisons les plus sévères de Pékin. Ça allait très loin dans la manipulation des esprits. »
(Laurence Picq, qui y a vécu 5 ans).
Vraiment très content que tu aies aimé ce grand film, Baroz, dont Audiard a du tourner une partie au Tamil Nadu & non pas au Sri Lanka tant les plaies y sont encore à vif (il y est interdit d’utiliser le mot « guerre » en public).
Pour le rôle féminin, le casting s’est déroulé dans l’auditorium de l’Alliance française de Madras (le réseau culturel français à l’étranger, ça sert aussi à ça) où l’actrice principale, Kalieaswari Srinivasan, était étudiante (le réseau culturel à l’étranger, ça sert aussi à ça).
Tout à fait d’accord sur le terrorisme qu’exerce une certaine littérature rétrécie, petit-bourgeoise, incapable de parler du monde et des autres. Comme souvent chez nous, le cinéma sauve l’honneur.
A noter que Antonythasan Jesuthasan, l’acteur qui joue Dheepan, cessera de percevoir son allocation chômage fin décembre. Il retournera bosser dans un supermarché. « Dheepan contre-enquête » reste à écrire.
Moi! moi! moi! j’ai lu Rulfo, mais c’est que j’ai vécu en Espagne à la fin des années 70 et mes amis d’alors étaient des furieux de littérature, voilà…
Ce fut bien malgré moi que je connus Rulfo.
s’inspirant non de la société mais de ses prisons.
—
Quand on pense qu’il y a des débiles qui pensent que les prisons sont partie intégrante de la société. Il y avait même un débile profond, du nom de Foucault, qui a vu dans la prison l’essence de la société. Dis moi quelle prison tu as, et je te dirais quelle société tu es. Ils sont tombés dans le panneau-ptit-con…
Avec la réponse de Passou, moi, mes petits chéris, je viens soudain de comprendre pourquoi la Bérénice, elle se sépare de Titus. C’est que le Titus, ben, il était déjà propalestinien aux yeux de Racine. Et ça, pour une Princesse de Judée, c’est le divorce assurée ! En faire une Reine de Palestine. Racine fut la victime consentante sous l’autorité du grand Roi, un danseur (vous pensez !), invitus invita de la propagande propalestinienne, et pis c’est tout.
Bloom dit: 27 août 2015 à 12 h 36 min
_______
Allons, allons, mon grand Bloom ! Là, tu descends très bas… Un peu de modestie, mon petit chéri, devant un grand penseur comme Foucault. Ton poste d’ambassadeur de la culture française ne t’autorise pas, en plus, à cracher dans la soupe…
Non, trève de sarcasmes…, tu te goures complètement au sujet de ce bouquin de Foucault, c’est un grand livre de réflexion sur la prison et pluys généralement sur le droit (ce que tu oublies au passage). Relis-le au lieu de jouer au D’Artagnan de la pensée française, ça t’évitera le ridicule de paraître un peu fat…
12 h 36 min
il était mexicain, comme vous savez
Widergänger dit: 27 août 2015 à 12 h 50 min
c’est que tout le monde ne peut pas planner aussi haut que Bloom
Attila et Bloom, me voici alléchée. J’ai profondément aimé les films précédents d’Audiard (le fils). Qu’est-ce que celui-ci a de différent ?
… Je veux dire (soyons plus explicite) : tue-t-il encore le père dans celui-ci ?
Le poste de Clopine du jour est amusant.
Voulant éradiquer le mal par la transmission, elle est prête à jeter le bébé avec l’eau du bain…
Ah, brave Clopine ! Remarquez, ça part d’un bon sentiment chez elle. Elle voudrait en finir une bonne fois pour toute avec la persécution des Juifs et en effacer toute trace jusque dans les cellules de tous ces pauvres diables. C’est très généreux de sa part. Sauf qu’à vouloir faire l’Ange on fait souvent la Bête…! La judéité, justement, ma bonne Clopine, est fondée sur le souvenir des morts, « Souviens-toi » (zakhor), tel est le principe de base de la morale juive. Le mal fait partie du monde. C’est le sens qu’il faut accorder à la Tentation au Paradis, qui engendre l’Histoire, une fois les deux premiers d’entre nous chassés du Jardin d’Eden. Pas d’Histoire sans ce péché primitif, pas de civilisation, pas de science, pas de culture. Le mal est partie intégrante de la civilisation, c’est ce que dit la Torah. Le problème est dès lors : Quelle marge lui laisse-t-on dans la civilisation ? Comment organise-t-on la lutte contre le mal inéluctable et en somme nécessaire à la civilisation et au progrès ? Vastes questions bien sûr. Mais de grâce, épargnons-nous les discours lénifiants qui ne font qu’aggraver le mal.
ML, dès que j’ai un moment, je promets de revenir sur Surveiller et punir. Urgence administrative!
…
…le théâtre,!…des opérations,…
…
…le théâtre,…
…persuader pour avoir raisons dans ses tords,…de spolier,…
…spolier à profits des victimes consentantes dites, » civilisées démocratiques « , à » Doxa » des écoles à Charlemagne des boudoirs d’états,…
…
…à nos mandarins d’états,!…à nos califes,…de l’empire du capitalisme aveugle et abrutis en son sein, d’aujourd’hui,!…
…
…une autre,…pour des fondations du profit en ses messes,!…
…exploiteurs et victimes, dans le même bain,…séparer le bon grain de l’ivraie,…
…
…le commerce équitable,…le bateau à ses mutineries ,…à ses bananes révoltés du Bounty,!… » Utopie « , of course,!…
…etc,…
…la musique pour des coupables du moindre profit, à se justifier,!…Ah,!Ah,!…
…milliardaires, ou, comment, pourquoi, pour management quelle classe ou par qu’elle autorité sur terre d’escrocs,!…
…
…aux innocents, les mains pleines de crasses à gérer,!…etc,…sans instructions des connivences,!…
…une autre,!…the best profit,…aux couronnes déployées,!…etc,…des pouvoirs,…envoyez,!…of course,!…Ah,!Ah,!…Go,!…
…
c’est que tout le monde ne peut pas planner aussi haut que Bloom
t’es tellement bas dplafond dracul que tu fais des bosses à la judéité dracul
Ce fut bien malgré moi que je connus Rulfo.
c’est qut’es bien né dénota..tu mérites pas : t’as des dvoirs..c’est ça la pascaline
Quand on pense qu’il y a des débiles qui pensent que les prisons sont partie intégrante de la société.
chtement c’est tout l’probloc kabloom..c’est comme les camps un peu..faut biffer biffer biffer..aprés y’en a des qui se souviennent des morts..dans leur jus comme disent les brocs..en beaucoup moins marrant que baresse..j’ai nommé dracul..kouillon en liberté..en liberté attation..
Genet aussi, l’aimait bien les prisons, la promiscuissée etc..les palestiniens aussi. Par contre, pas besoin de berenice, donc pas de tragédie.
Zoon, parce que vous pensez que vingt ans est un age précoce et réservé aux disciples de Rancé ? Il faudrait peut-être lire, entre autres, la vie de Saint Louis de Gonzague par Virgilo Cepari, si possible, sans les coupures du XIXeme!
Dans « La Civilisation de l’Europe dévote », un très beau texte jésuite de’époque Henri IV Louis XIII s’insurgeant contre ces vocations décidées par seul intéret et sur fond de cuisine familiale. Il n’en reste pas moins que, selon la quasi-totalité des hagiographies du XVIIeme siècle, c’est la vocation précoce qui est mise en évidence, et en général autour ou avant vingt ans.La rechristianisation de la France est le fait d’un jeune clergé , et le Grand Siècle des Ames contemplatives recrute parmi cette jeunesse. Vous enfoncez une porte ouverte.
Ce qu’écrit Foucalt sur le Dix-Septième siècle est d’un esprit incapable d’en comprendre les enjeux spirituels. L’érudition foucaldienne n’est pas sans défaut, et cela se sait meme aux USA
c’est ça la pascaline
Oulala! c’est bien plutôt la mescaline qui nous intéressait alors, c’est qu’on avait lu huxley, michaux et même l’autre zozo de castaneda, mais va-t’en trouver de la mescaline! alors on fumait des pétards, en écoutant janis joplin et lluis llach: « la galinna ha dit que no, visca la revolucio », on était jeune épicétou!
IL s’agit de construire l’Etat moderne et, pour cela, d’éliminer les extrémismes et archaïsmes déviants. Les raisonneurs de Molière tiennent au fond, un discours très représentatif de cette volonté de modernisation
pour molière c’est pas con..quant aux « déviants »comme dit bachar..bref comme dit toujours lassouline ‘lhistoire elle est écrite par les vainqueurs qui font rien que de dire cqui velent’..il n’empeche le jansénisme est terribement puissant dans ses prémices jusqu’à marx au moinsse..une ligne de partage droite gauche avant la lettre fichtrement complesque
on était jeune épicétou!
t’aurais été à la trappe faire des bières pour les honnêtes gens tu srais au moins..au moins critique littéraire au monde tiens..sans uberisation
bouguereau dit: 27 août 2015 à 13 h 22 min
c’est que tout le monde ne peut pas planner aussi haut que Bloom
c’était pas de la part de ML mais de « pour info’
et en plus c’était un compliment alors hein bon
Par contre, pas besoin de berenice, donc pas de tragédie
..pas daccord..les pédés y sfilent aussi des coups dsurin dans les chiottes
Qu’est-ce que celui-ci a de différent ?
Je n’ai pas vu « De chair et d’os », Clopine, qui traite, me semble t-il du handicap et des handicapés ? Mais « Le Prophète » en son temps m’avait scotché, qui montre qu’en prison le jeune rebeu n’a d’autres choix qu’entre le grand banditisme ou le radicalisme religieux !
Pour celui-ci, c’est radicalement différent, le film est en sri lankais, soutiré en français. Pour en savoir plus, voir ce que Sophie Avon en dit
http://larepubliqueducinema.com
c’était pas de la part de ML mais de « pour info’
je vois pas en quoi ça contrevient au fait que dracul est un kouillon en liberté..ça nous honore..non seulement selon toute britannique vraisemblance la france a pas fait la choa mais en plus elle met pas dracul au ballon..même pas 48 heures..même pas un petit coup de bottin à la kommandantur de polémikouille..on l’interdit ! formellement !
des coups dsurin dans les chiottes
fassbinder a filmé. c’est pas du Racine et la Maintenon l’aurait envoyé aux galères. Pour se faire pardonner il a donné une pièce antisémite. signe que le public était pas si Têtu.
…
…hommes, indignes,…de toutes sortes de profits,…en fin de compte,!…incommensurables,!…
…
…discourir son théâtre, par gens interposées,une des techniques à Bernard Madoff,!…of course,!…à nos indignés,!…
…
…les clans des connivences subornées,!…
…la politique en T.G.V.,!…et ses grandes surfaces du profit, les patrons sous tutelles à l’Europe,!…
…c’est comme ci, c’est comme çà,!…aux lobbyings, des pots de vin,…la raison sociale pour nous abrutir,…l’Utopie à nous recycler aux partages et profits corporatistes de la carte des partis à profits,!…Ah,!Ah,!…
…les hommes des profits sur la » langue « , vous voyager aussi,!…du dard du théâtre,!…
…etc,…c’est bien parti, pour se redresser du parti pris,!…déposséder,!…etc,!…
…
La dérive de l’un des mécanismes prévus par le traité [de Kyoto]a conduit à l’émission de 600 millions de tonnes de CO2 supplémentaires dans l’atmosphère.(Lemonde.fr)
le film est en sri lankais
—
En tamoul, Baroz, le ‘sri lankais’ n’existe pas. Au Sri Lanka, on parle tamoul, une langue dravidienne, dans le nord-est hindouste et cinghalais, une langue indo-aryenne ailleurs, en majorité bouddhiste (mais aussi musulman & chrétien).
Dheepan parle tamoul, évidemment. Un film français dans une langue dravidienne, c’est ça aussi l’universalité de la culture française, émancipée du diktat linguistique.
hindouIste
« Dheepan contre-enquête » reste à écrire.
Pas besoin, Bloom, pour l’actualité immédiate de l’immigration clandestine, va faire un tour sur les quais de Seine, rive-gauche, entre la Bibliothèque François Mitterrand (13e arr.) et le Jardin des Plantes (5e).
Tu verras la succession de trois monde différents qui ne se côtoient pas : au départ, les bobos parisiens qui se prélassent sur des transats en buvant des moritos, au son de musique électronique, comme à Ibiza ; ensuite un village sauvage de tentes où l’on voit une multitude de jeunes clandestins africains que viennent alphabétiser des Blancs humanitaristes, là, ce qui domine, c’est une insupportable odeur de merde et enfin, dans le jardin Tino-Rossi, parmi les oeuvres (deuxième moitié du XXe siècle) du musée à l’air libre de la sculpture contemporaine, les sénior et autres générations s’entérinent à danser le tango ou la samba. Tandis qu’un 4e monde prend les eaux de la Seine : là, le bal des bâteaux-mouches transporte la cohorte des touristes qui regardent les quais, éberlué de ne pas y reconnaitre le Paris tant vanté d’Amélie Poulain !
le droit du plus fort..j’avais super kiffé le poster en ville..j’en avais décollé une..roulé sur mon vélo ..ça vaudrait des thunes chez le broc aujourdhui
s’entérinent = s’entraînent
s’entérinent..change rien baroz
sapré baroz. dans le jardin tino rossi, y devrait passer le papa noël, plein tube. les bobos feraient du melting pot dans le mojitos (non apy hour: six iouro chinqué le truc mexicain)
« En tamoul »
C-à-d que moi, en ce qui concerne la culture asiatique, je rame dans la semoule, Bloom, merci des précisions !
Qui a lu Pedro Paramo ? Mais tous ceux qui lisaient le blog de Passou en 2005 !
http://passouline.blog.lemonde.fr/2005/12/09/2005_12_les_habits_neuf/
Attila dit: 27 août 2015 à 14 h 19 min
C-à-d que moi, en ce qui concerne la culture asiatique, je rame dans la semoule
Toujours ce foutu couscous
Il n’en reste pas moins que, selon la quasi-totalité des hagiographies du XVIIeme siècle, c’est la vocation précoce qui est mise en évidence, et en général autour ou avant vingt ans.La rechristianisation de la France est le fait d’un jeune clergé , et le Grand Siècle des Ames contemplatives recrute parmi cette jeunesse (Court)
Je ne dis pas le contraire et n’ai rien contre les âmes contemplatives. Mais il y a contemplation et contemplation. La volonté de se retirer du monde procède, chez les disciples de Rancé et d’Arnauld, du refus d’admettre une quelconque valeur aux oeuvres humaines et au séjour de l’homme sur la terre. Contre ces positions extrêmes, qui, à la Trappe du temps de Rancé, engendrent de pieux suicides et une pieuse barbarie, il y a le quiétisme, il y a, surtout, les Jésuites.
refus d’admettre une quelconque valeur aux oeuvres humaines et au séjour de l’homme sur la terre. (zoon)
le zoom est-il au point(g) ?
Où sont passés les commentaires postés depuis 14h40 ? Etrange…
Zoon dit: 27 août 2015 à 17 h 06 min
Où sont passés les commentaires postés depuis 14h40 ? Etrange…
Un coup de théâtre?
« Qui a lu « Pedro Paramo », de Juan Rulfo ? Qui en connaissait même l’existence ? Levez le doigt. »
Je l’ai lu sur les recommandations d’un ami professeur d’espagnol. Il est disponible en Folio, avec la nouvelle traduction de 2005 de Gabriel Iaculli.
Le bouguereau de 13 h 42 min émet quelques lueurs dans sa nuit opaque de harceleur sans scrupule et sans vergogne, quand il relie, bien malgré lui, il est vrai, le jansénisme et la politique.
Il faut lire le grand livre de Catherine Maire sur le jansénisme au XVIIIè siècle (De la cause de Dieu à la cause de la Nation Le jansénisme au XVIIIè siècle, Gall., 1998) pour comprendre le rôle important qu’a pu jouer le jansénisme dans la construction de l’idée de Nation en France (lire en particulier le chapitre XXIII de la Troisième partie : « L’Eglise et la Nation : sacrement contre sacrement ».
Mais Court doit connaître.
En cela (et seulement en cela), bouguereau n’est pas qu’un pauvre harceleur sans foi ni loi.
« Qui a lu Pedro Paramo ? Mais tous ceux qui lisaient le blog de Passou en 2005 ! »
On trouve tout chez Passou!
Cette historienne montre par ailleurs aussi en quoi l’abbé Grégoire participe de cet esprit janséniste qui aboutira à la constitution civile du clergé pendant la Révolution. Elle écrit notamment : « Ce jansénisme-là est un effet de formation : on a affaire à des juristes qui ont été éduqués à l’école de nos avocats consultants. Ils ont appris le jansénisme par le droit. L’observation vaut pour Grégoire, tout ecclésiastique qu’il soit (elle cite son bouquin : Essai historique sur les libertés de l’Eglise gallicane, Paris, 1818).
On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour
Dans mon cas, ça n’aura jamais dépassé le quart d’heures. Mais était-ce bien du chagrin ? J’étais chagrin certes, mais sans doute que ça dure aussi longtemps.
C-à-d que moi, en ce qui concerne la culture asiatique, je rame dans la semoule, Bloom, merci des précisions !
—
Ce qui ne t’empêche pas d’apprécier à sa juste valeur le film d’Audiard fils, Baroz. De la relativité d’une certaine « culture » face à l’évidence de l’Art.
Dans mon cas, ça n’aura jamais dépassé le quart d’heures.
le quart d’heures au pluriel parce que j’ai eu plusieurs chagrins d’amour.
A l’occasion de la parution d’Un amour impossible qui rend justice à la figure de sa mère face à la domination incestueuse du père, Christine Angot revient sur la place de ce nouveau roman dans son itinéraire littéraire. L’écrivaine sera l’invitée du Monde Festival dimanche 27 septembre à l’Opéra Bastille lors d’une rencontre avec le rappeur Youssoupha, animée par Jean Birnbaum, sur le thème « Scander le monde ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/festival/article/2015/08/26/christine-angot-il-n-y-a-pas-de-verite-hors-de-la-litterature_4737433_4415198.html#EgYKlC4Dz2qa4eU6.99
Si on clique sur la photo du bas, on l’a en très gros plan et on s’aperçoit alors que ce qu’on pouvait prendre, au premier plan, pour un très gros coquillage posé sur une table est en réalité un couple enlacé.
l’articulation Jansénisme -Révolution fut soulignée en son temps par Marc Fumaroli en un mémorable séminaire.
Celle du Jansénisme et du religieux sauvage façon Diacre Paris et Carré de Montgeron mériterait d’etre soulignée. Elle est à l’origine d’un courant millénariste incarné par de pittoresques figures sous la Révolution et l’Empire, de la « Mère de Dieu », Catherine Théot, au messie de l’An XIII via Suzette Labrousse et son cornac Dom Gerle. Je ne désespère pas de m’y mettre quelque jour.
MC
A l’occasion de la parution d’Un amour impossible qui rend justice à la figure de sa mère face à la domination incestueuse du père, Christine Angot revient sur la place de ce nouveau roman dans son itinéraire littéraire. (Widergänger)
Elle s’en explique déjà dans un entretien paru dans l’avant-dernier numéro de « Télérama ». Quelqu’un, sur ce fil, l’accusait assez hargneusement de parler pour ne rien dire, sinon des banalités. Quant à moi, j’ai rarement lu des remarques d’un écrivain sur son travail aussi lucides, originales et passionnantes.
Zoon dit: 27 août 2015 à 18 h 38 min
ce qu’on pouvait prendre, au premier plan, pour un très gros coquillage posé sur une table est en réalité un couple enlacé.
Le bivalve d’une vie de couple, parfois une perle parfois pas.
« Dans mon cas, ça n’aura jamais dépassé le quart d’heures. Mais était-ce bien du chagrin ? » (Z)
Avec l’âge, la peau de chagrin du sentiment
point besoin d’un fumaroli mes ptits chéris..suffit de s’interesser aux enjeux théologiques, comme la réforme, ils ont des conséquences « non attendues »..vébère devient d’un coup comme foucald beaucoup moins innovant..enfin leur tesque reste dans l’épopée du roi artu mais comme au moyen age ils brodent..davaï
Eglise gallicane
..par exemple, ça n’est qu’une conséquence..
dans tes bon points 2015 je prends « la province » ça me rappelera porquerouelles
http://le-tampographe-sardon.blogspot.fr/2012/02/bons-points-geants.html
mais reste une question pendante dracul : comment diable sais tu que clopine est bonne?
parfois une perle parfois pas
t’as souffert zouz..pour ça que t’es méchant
pieux suicides et une pieuse barbarie
toi tu joues au pendu dans ton chalet de nécessité..
bouguereau dit: 27 août 2015 à 19 h 32 min
t’as souffert zouz..pour ça que t’es méchant
Tu parles.
Après christiane, l’être le plus gentil de ce blog c’est moi.
Christiane preum, moi deuz, ensuite je dirais: Sergio (humeur imperturbable).
Toi, t’es au fond du verre.
Tu as de la chance qu’il y ait D.!
Version n° 1 –
Découverte dans un camion, à la frontière austro-hongroise, d’une trentaine de cadavres de migrants, apparemment asphyxiés par les gaz d’échappement. Tiendrait-on là l’amorce de l’esquisse d’une solution finale au problème des migrants ?
Version n° 2 –
La nuit dernière, j’ai fait un cauchemar épouvantable. Bloom, Widergänger et Attila me proposaient, moyennant finances, de leur faire passer la frontière austro-hongroise dans un camion. J’acceptais bien volontiers. Au petit matin, je découvrais leurs corps inertes et m’apercevais que, probablement dans un état second, j’avais trafiqué les tuyaux d’échappement. Dans la séquence suivante, au palais présidentiel hongrois, j’étais décoré de l’ordre du régent Horthy par le président lui-même, pour avoir, selon ses propres termes « trouvé l’amorce de l’esquisse d’une solution finale au problème des migrants. » Je me réveillais en sursaut en poussant un cri d’horreur. Heureusement, en consultant le site de la RdL, je lisais les plus récentes élucubrations antisémites des trois intéressés, qui attestaient qu’ils étaient bien vivants. Ouf.
je lisais les plus récentes élucubrations antisémites des trois intéressés
involontairement antisémites
C’est bizarre que des messages apparaissent puis disparaissent, ou c’est le programme ?
Pour une fois-encore- que j’avais mis des liens en rapport avec le sujet: Racine.
A part cela je viens de lire quelques « clichés » sur la magazine littéraire.
Ce qui est un peu étonnant, c’est cet injonction: mais de quoi vous plaignez-vous, avec tous ces livres qui paraissent, dès la mi-août en France. Tout va bien.
Sauf que les restrictions budgétaires, théâtre compris, non jamais été aussi drastique, sous le règne du Bedonnant.
Et puis aussi, ce billet trois-en-une, ça fait petit kit de survie en milieu hostile.
623
commentaires