de Pierre Assouline

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La République des livres
Dans l’atelier de l’écrivain, par-dessus son épaule

Dans l’atelier de l’écrivain, par-dessus son épaule

A-t-on toujours envie d’aller faire un tour à l’arrière du côté des casseroles, là où la sauce mijote encore, avant de savourer un plat au restaurant ? L’expérience peut s’avérer néfaste –et encore, il ne s’agit pas de se projeter bien en amont du côté des abattoirs ni même de subir à table le rituel du canard à la rouennaise baignant dans une sauce au sang frais constituée de sa carcasse, de sa moelle osseuse et son foie broyés dans une presse. De l’écrire provoque déjà un haut le cœur. J’y repense chaque fois qu’il est question d’emmener dans les cuisines de l’écrivain. Passionnant, édifiant, instructif pour un collègue de bureau ; pour le chercheur aussi ; mais pour un lecteur dilettante, ainsi que la critique universitaire a pris l’habitude de nommer le simple lecteur, celui ne lit pas un crayon à la main ? Pas sûr qu’il goûte l’épreuve.

Parlons alors de laboratoire plutôt que de cuisines. L’indiscrétion permet d’observer la chimie du vécu en fusion avant qu’elle ne soit transcendée en littérature comme un alchimiste métamorphose la boue en or. Du pain béni pour les généticiens et les biographes. Pour les autres, faut voir… Il y a plusieurs manières de s’y prendre dès lors que l’on a décide de se dévoiler – ce qui n’est pas si courant. Car dans toute œuvre, certains inédits méritent parfois de le rester, réservés au seul usage des chercheurs. Tout ce qui sort d’une plume, fut-elle la plus noble, n’est pas destiné à être mis sous le regard du commun. Il revient à l’auteur d’en décider. Qu’est-ce qu’on laisse et qu’est-ce qu’on garde ?

Ce peut être sous la forme de cahiers à l’état brut comme ceux qui constituent les Manuscrits de guerre posthumes (José Corti) dans lesquels Julien Gracq racontait, sous la forme d’un carnet de bord intime de soixante-dix-sept pages, aride, télégraphique, voire pauvre comme un procès-verbal, sa campagne du 10 mai au 2 juin 1940. Il y perdait en maîtrise ce qu’il y gagnait en vérité. Comme si la technique romanesque ne l’avait pas encore conditionné dans ses moindres réflexes littéraires.

Cela peut être sous la forme de l’inventaire méthodique de la bibliothèque personnelle de l’écrivain, sur le principe du catalogue raisonné, telle La Bibliothèque philosophique de Paul Celan (Editions de l’Ecole Normale Supérieure), répertoire recensant avec ses propres annotations et remarques en marge. près de 500 ouvrages (soit un dixième) lus et relus par un immense poète dont on s’accorde à penser qu’il a bouleversé la langue allemande dans la seconde moitié du XXème siècle, son laboratoire à poèmes, son atelier d’artiste – et il y a quelque chose de vertigineux à se dire que Fugue de mort,ou La Rose de personne,ont pris naissance dans ses réflexions sur le nihilisme, la mélancolie ou la résistance de l’humain, surgies du frottement de sa vie à ses lectures.

Cela peut être dans le chaos apparent  du Journal de pensée (Seuil) de Hannah Arendt. On se penche par-dessus son épaule pour voir ce qu’elle écrit. Ce n’est pas de l’indiscrétion puisqu’elle a elle-même ouvert la porte. Et là, le vertige nous prend face à la masse de notes, la densité d’informations, la complexité des signes parfois indéchiffrables qui s’offrent au lecteur.

La pensée doit il est question dans le beau titre de l’ensemble se présente brut de décoffrage, dans toute sa rugosité, avec autant de redites que de fulgurances, de lenteurs que d’accélérations. Malgré l’abondance de citations, on aurait tort de le lire comme une anthologie. Prenons ce grand document pour ce qu’il : l’autobiographie intellectuelle d’une philosophe se donnant comme une théoricienne de la politique, qui sût penser les totalitarismes et l’homme de masse tout en restant en marges des groupes, partis et mouvements.

Une même impression de vertige nous prenait à la lecture des Cahiers (Gallimard) de Paul Valéry: une certaine fascination, teintée souvent d’incompréhension, devant le spectacle rare d’une intelligence en marche, d’une pensée à l’oeuvre, d’un work in progress. Avec lui, on a la chance d’observer le chaudron d’une intelligence hors pair en pleine activité. Une pensée qui s’intéresse moins à l’oeuvre et à l’auteur, qu’à ce qui fait l’oeuvre. La chose se présente comme une suite de fragments plus ou moins reliés entre eux, des explosions de pensée, des fusées éblouissantes. Réflexions, observations, maximes, critiques, souvenirs… C’est souvent brillant, parfois lumineux, quelques fois rigoureusement obscur et hermétique. Valéry y teste de nouvelles aventures de son M. Teste. Les réflexions sur le langage sont partout, d’autres sur la théorie des rêves sont assez surprenantes, de même que ses impressions de voyage en Italie. Le fourre-tout valéryen est une mine aux multiples pépites quand il n’est qu’un fourre-tout chez tant d’autres écrivains. Au fond, c’était son blog à lui.

Les fameux Carnets (éditions des Syrtes) de Marina Tsvetaeva,couvrant la période qui court de 1913 à 1939, sont de cette encre. Selon la loi du genre, il s’agit de notes à leurs dates les «  »notes à leurs dates » » avec des blancs, des manques, des lacunes, mais l’ensemble présente un matériau fascinant. De quoi est-il question ? De tout car, dans l’oeuvre d’un artiste, d’une manière ou d’une autre, tout ce qui entre fait ventre. Les évènements politiques bien entendu, mais aussi la réflexion sur la littérature surgie de son intime commerce avec les livres et leurs auteurs, la misère de sa vie quotidienne, le problème du ravitaillement avant même la guerre, la question de la censure, et puis le froid, la peur, la nuit. Tout. Et « moi » en particulier puisque l’auteur se fait l’implacable témoin de son effondrement psychique. Elle s’observe comme un phénomène, avec l’illusion de maintenir une distance entre elle et elle-même. Elle parvient pourtant à effectuer ce pas de côté qui lui donne une acuité exceptionnelle dans le processus de poétisation d’un quotidien le plus souvent tragique. Elle se veut la spectatrice de sa propre désintégration. Car vivre et écrire, c’est tout un. C’est parfois écrit à la diable; d’autres fois, le premier jet est éblouissant. Il y a le meilleur et le moins bon. Tsvetaeva côté cuisine donne le sentiment d’un chaos génial et effrayant. Il s’agit bien de carnets et non d’un journal. La différence est sensible : dans le second cas, on trouve davantage de notes de travail, de brouillons, d’ébauches d’écritures, de comptes-rendus de rêves et de lectures et de relevés de comptes, que dans le premier, que sa fabrication destine plus naturellement à la publication. Des éclats de vers y côtoient des factures impayées.

Cela peut être sous la forme d’un entretien autour de l’exploration historique, méthodique et surtout technique de l’écriture de son œuvre à laquelle Mario Vargas Llosa vient de se livrer avec brio, générosité, et une curiosité inentamée pour tous les états de la littérature dans L’Atelier du roman (Arcades/Gallimard). La lecture en est aussi captivante malgré sa densité que celle du Journal secret 1941-1944 de Curzio Malaparte (Quai Voltaire) est assommante et sans intérêt.

Et puis il y a le journal d’un livre en cours, genre à l’intérieur du genre, dominés par deux modèles. Le Journal du « Docteur Faustus » n’a pas la notoriété du Journal des « Faux-Monnayeurs », du moins en France. Les tentatives d’André Gide et de Thomas Mann n’en obéissent pas moins à une même logique : faire entrer le lecteur dans leur atelier, lui faire découvrir leur laboratoire à personnages, lui montrer l’envers du décor. A l’époque, cela ne s’appelait pas encore un making of. Heureuse époque ! Pour avoir récemment relu le Gide qui date de 1926, et après avoir découvert le Mann qui remonte aux années 40, je dois avouer que le second m’a davantage emporté. Peut-être parce que le romancier, métamorphosé en mémorialiste de son oeuvre en train de naître, s’y regarde moins écrire et y prend moins la pose, et que le contexte (la guerre) est plus dense.

Le Journal du « Docteur Faustus » (Bourgois) est autant le reflet des tensions de l’époque que des conflits intérieurs de son auteur. Le souci d’Hitler n’est jamais loin de l’écrivain qui disait avoir été « contraint à la politique » jusqu’à devenir l’antinazi le plus irréprochable, le porte-parole le plus juste de l’émigration et l’exilé allemand le plus célèbre des Etats-Unis. Peu importe qu’on ait lu ou non son roman philosophique. Le récit de sa fabrication est passionnant en ce qu’il dépasse son objet pour nous livrer notamment de puissantes réflexions sur le caractère démoniaque de la musiquede Wagner à Schönberg. Ca se termine par l’évocation d’une journée ensoleillée dans les Grisons, à Flims. Alors qu’il corrigeait les épreuves du Docteur Faustus, l’écrivain comprit que le roman de sa genèse s’achevait et que celui de sa « vie terrestre » allait commencer.

J’ignore si le genre, pourtant rare, a déjà ses fondamentaux et ses invariants mais le fait est que j’ai repensé à ces deux livres en découvrant ces jours-ci la parution de Jours de travail (Working Days, traduit de l’anglais(Etats-Unis) par Pierre Guglielmina, 205 pages, 19 euros, Seghers). John Steinbeck (1902-1968) y tient entre juin et octobre 1938 le journal de l’invention au jour le jour, pourrait-on dire, des Raisins de la colère (traduit chez Gallimard par Marcel Duhamel et Maurice-Edgar Coindreau, titre qui a le mérite en français de faire entendre « Les raisons de la colère » contrairement à l’original anglais The Grapes of Wrath). C’est l’histoire d’une famille de pauvres métayers contraints par la sécheresse et la famine de la Grande dépression d’abandonner leur maison dans l’Oklahoma et de prendre la fameuse route 66 pour la Californie dans l’espoir d’échapper à la misère, de trouver du travail et, qui sait, un avenir.

Frappé par la situation, John Steinbeck avait pris contact avec la Farm Security Administration (Washington), un programme du New Deal mis en place par Roosevelt chargé d’aider les fermiers les plus pauvres via le ministère de l’Agriculture, afin qu’on lui facilite les contacts pour enquêter (et comment ne pas penser à la démarche similaire de l’écrivain James Agee et du photographe Walker Evans pour les reportages sur le même sujet que Steinbeck, destinés au magazine Fortune et qui donneront ce chef d’oeuvre Louons maintenant les grands hommes). On le mit en relation avec Tom Collins qui dirigeait alors un camp de migrants. Une amitié naquit entre eux et il fut même l’un des dédicataires du roman (« Pour Tom- qui l’a vécu »). Il est vrai que celui-ci, en le faisant venir sur le terrain à Arvin (Californie), lui avait fourni quantité de données statistiques, d’informations, d’impressions, de témoignages, de choses vues qui donnèrent au roman ses accents de vérité ; c’était d’autant plus indispensable que Steinbeck se doutait bien qu’il serait critiqué et attaqué à la sortie du livre par les grands propriétaires qu’il mettait en cause dans un roman que, toute façon, il présentait comme rude et révolutionnaire. Ce fut déjà le cas des reportages sur la situation désespérée des migrants de la Grande Dépression, qu’il tira de ces matériaux. A Salinas même, sa ville natale dans le comté de Monterey, Californie (le film A l’est d’Eden y a été tourné), qu’il savait si conservatrice et violente dans son anti-intellectualisme, on brûla publiquement ses livres dénoncés comme « de la propagande juive » et les fermiers associés lancèrent une campagne de calomnie le faisant passer pour pervers, drogué, juif (sa famille, d’origine allemande, était pourtant membre de l’église épiscopalienne).

Malgré le succès de Tortilla Flat et de Des souris et des hommes, c’est incontestablement son grand roman, auquel l’adaptation cinématographique de John Ford avec Henry Fonda dans le rôle principal a donné une aura aussi durable que son prix Pulitzer 1939. L’ambiance en est bien particulière, profondément marquée par le contexte historique tant national qu’international (Hitler discourant sur la paix et s’apprêtant à rouler la France et l’Angleterre dans la farine à Munich), double registre sur lequel se greffe sa guerre intime, personnelle, avec les mots, pour aboutir à noircir au stylo noir 619 pages d’une écriture régulière, presque jamais raturée, parfaitement interlignée. Et pour autant, cela lui parait la pire des périodes pour écrire un roman car comment peut-on rester assis à se gratter la tête face à sa page blanche quand dehors tout conspire à lui nuire …

Ce journal, nombre d’écrivains pourraient le contresigner, l’endosser, l’avaliser aujourd’hui encore. Car ses tourments sont les leurs, ses doutes, ses hésitations, ses découragements, tout ce qui fait le quotidien d’un écrivain attaché à « cartographier les journées et les heures de travail effectives d’un roman »– étant entendu que les Raisins de la colère lui a pris à écrire trente six ans + cinq mois.

On voit ses ennuis domestiques interférer sans cesse avec ceux de ses personnages, sa famille de papier rejoignant sa propre famille, le réel se mêlant à la fiction jusqu’à ce que tout s’enchevêtre dans cette activité de greffier de son propre imaginaire, au sein de ces cahiers qui ont la vertu de lui « ouvrir l’usage des mots » et, ce qui n’est pas rien, de l’apaiser, de le calmer. Car il n’a de cesse de tempêter : il maugrée contre la machine à laver dont le ronflement l’empêche d’écouter de la musique alors que cela lui est indispensable ; il forme des vœux pour trouver des moments de solitude absolue (pas facile dans la maison de Los Gatos qui fait 75m2), disparaître pour tous et pour chacun, loin de sa future ex-femme et de sa future nouvelle femme, loin de tout remue-ménage, du bruit, des sollicitations, des problèmes ; il s’effraie de l’interminable perspective d’une écriture qui s’étend et s’étend encore ; il se bat contre toute influence extérieure ; il est incapable de juger ses pages de la veille tant il les a relues ; il se reproche sa faiblesse de caractère, sa paresse ; par moments, il se dit qu’il n’écrit pas vraiment mais « sort des mots » glissant « comme des raisins hors de leur peau », en prenant garde de ne pas les laisser s’empiler dans leur empressement à sortir; ses nerfs lâchent, la dépression le guette et il faut continuer malgré la grippe intestinale qui s’invite au mauvais moment. Et quand il écrit la scène de la grève, il se met en situation de gagner lui-même cette grève !

On le voit se reprocher l’imposture du succès vécu comme un malentendu (« De la tricherie ! ») après les acclamations qui ont fait cortège à Des souris et des hommes. Tant et si bien qu’en en sortant pour se lancer dans le projet des Raisins de la colère, il se demande s’il est capable d’écrire un livre honnête. Il a tellement peur de décevoir ses lecteurs, mais il n’a pas la force, vide de toute énergie, émotionnellement ravagé, incapable de trouver le sommeil. Il faut le lire comme le journal d’un homme en colère car c’est bien le sentiment qui court tout le long, même si l’on imagine pas que l’on puisse composer une œuvre d’une telle ampleur, d’une telle puissance dans un perpétuel état de tension. Selon le traducteur dans sa préface, « temps » est le mot le plus employé dans ce Journal. C’est possible. « Ah si seulement j’avais du temps… ». On en est tous là, les écrivains, grands ou petits.

Le 3 septembre à 11h, il tient enfin son titre grâce à celle qui partage alors sa vie et tape son manuscrit à la machine, sa première lectrice. C’est bête mais dès lors que le titre s’impose « le livre a enfin une existence ». Carol l’a trouvé dans The Battle Hymn of the Republic (1862) de Julia Ward Howe, elle même inspirée par le livre de l’Apocalypse (14 : 19-20). Un titre qui emballa Steinbeck car il lui faisait penser à une marche militaire !

« Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord:
He is trampling out the vintage where the grapes of wrath are stored;
He hath loosed the fateful lightning of His terrible swift sword:
His truth is marching on.
 »/« Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur;
Il piétine le vignoble où sont gardés les raisins de la colère;
Il a libéré la foudre fatidique de sa terrible et rapide épée;
Sa vérité est en marche.
 »

(« Photos de Dorothea Lange pour la Farm Security Administration à l’exception du portrait de John Steinbeck -en haut- et du pictogramme tiré du film de John Ford avec Henry Fonda -en bas »)

 

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Littérature étrangères.

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commentaires

1 366 Réponses pour Dans l’atelier de l’écrivain, par-dessus son épaule

et alii dit: à

B,avec ce texte pour vous raviver la mémoire
Comment la science réécrit l’histoire de l’art (1/4). De l’astrophysique à la médecine, cet été Beaux Arts s’intéresse à ces sciences qui ont permis de percer les mystères de certains chefs-d’œuvre. Le premier épisode fait la lumière sur le ciel qui occupe le Cri peint par Edvard Munch en 1893 et récemment analysé à travers le prisme de la météorologie. Bulletin spécial.

Claudio Bahia dit: à

Bonsoir à tous,
deux jours entiers sans internet (gros problème dans le réseau de fibre optique, soit disant), mais pour moi no problem, occupé à divers projets.
Christiane, j’ai beaucoup aimé votre évocation (à je ne sais plus quelle heure) d’un « journal » d’une ancienne amie à vous; court et beau texte plein d’humanité.
J’ai lu le post de Passou: je n’étais donc pas si mal d’avoir signalé le livre de Agee et Evans Louons Maintenant les Grands Hommes,la semaine passée sur le post précédent.
Je vous lis « à reculons », et en baissant la tête, parce que ça tire de partout et tous azimut, dis-donc; c’est comme à la Rocinha; il y a des balles perdues qui tuent…
Bon, bonne fin de semaine (sans Etat d’Urgence, j’espère) je reviens la semaine prochaine

Bérénice dit: à

Et alii , la réponse à la question de vrais vous être utile , je ne lirai pas votre 23h37 mais si j’osais je vous conseillerai l’auto-destruction. Cela libetetait une place à une vie meilleure que celle qui est la votre. Meilleure au sens chrétien.
Sans redonner le lieu commun si connu ,j’ajoute par experience qu’il reste assez difficile de se percevoir tel que l’on est , meme équipés que nous le serions de tous les miroirs du monde
ON peut aussi ajouter la capacité au déni ou au mensonge qui opture idée que chacun peut continuer de distiller de son soi ou des autres sans trop déranger son quant à soi. Et toutes sortes de pathologies qui sont du ressort des psychiatres et qui malheureusement n’engagent pas l’insertion dans la société civile et font de certains psychopathes, categorie à laquelle j’avoue penser que vous appartenez, des individus biens sous tous rapports, en somme.

Bérénice dit: à

Devrait, correcteur. Les autres, idem. Excusez, merci.

Bérénice dit: à

23h39 Le Munch ne m’a jamais intéressée, j’en avais fait part il y a de cela quelques semaines. Mais merci pour cette aimable attention.

et alii dit: à

B,j’ai écouté véronique Ovalda qui répondait « mettre un contrat sur sa tête »! (grande librairie!où il y a Gloria Steinem on a aussi parlé réseaux)

Bérénice dit: à

J’espère que cela contribuera à fortifier vos convictions. Je n’ai pas écouté la tv ce soir. Le thème d’hier m’a rassasiée pour deux ou trois jours.

et alii dit: à

j’osais je vous conseillerai l’auto-destruction.vous êtes trop aimable de ne pas dire suicide mais je n’y suis por riensi C.Bahia ne vous a pas offert son slip!
gardez vos conseils ,mettez vous les slips que vous voulez où vous voulez et je connais des chrétiens et des chrétiennes merci!

et alii dit: à

B,quant à ma vie, ne vous en mêlez pas vous avez d’autres soucis,ne serait-ce que pour écrire un « com » en français ; donc je n’ai rien à vous dire, ni vous recommander;démerdez vous!

Bérénice dit: à

Comme si je me souciais du slip à C Bahia. C’est n’importe quoi. Je ne cours pas après tous les pantalons qui se présentent aussi bien portés et taillés seraient ils. Vous, oui? Mon experience heureuse du genre masculin s’est arrêtée il y a trop longtemps mais de là à fantasmer sur tout ceux qui écrivent..
. Non, pas vraiment mon cas.

et alii dit: à

B,vous n’avez rien compris vraiment!il ne s’agit pas de « mes convictions »!il y a des choses à apprendre ,avant de prétendre comprendre;et c’est infini;ne serait-ce qu’apprendre le lexique approprié!

Bérénice dit: à

Et pour finir, comment pourrais je me mêler de votre vie ? M’y mêler, encore moins. Je suis une solitaire.

et alii dit: à

moi, je ne fantasme pas sur ceux qui écrivent!et je ne raconte pas mes reves du tout!ça suffit vos histoires de fantasmes, je m’en fous,il n’y a pas que ce blog, et vous,et vos « soeurs »;dormez bien construisez vous ,avec ou sans tiers, ciao!

Bérénice dit: à

Conviction au sens psychiatrique, et alii, excusez mais je ne lis rien de vous qui ne soit d’une folle , d’une dérangée, azimutee, follement prétentieuse et incroyablement frustrée et partant jalouse.
Tout est relatif, je vous fais part de mon regard, ma perception, mon ressenti, mon approche à partir de ce que vous avez délivré ici et de ce que je sais par ailleurs et que je tairai. Mon avis ne vaut rien.

et alii dit: à

quand on conseille à quelqu’un de s’autodétruire, c’est un fait qu’on se mêle de sa mort!
c’est quand même outrecuidant !

Bérénice dit: à

Pour le bien de l’humanité, oui cela pourrait avoir son utilité, on ne va pas recrutement Et onn tuera tous les affreux , qui d’ailleurs soulève un tas de questions. Sur ce, bonne nuit.

Bérénice dit: à

Réécrire pour recrutement.

et alii dit: à

chère christiane , vous qui disiez que les garces restent garces, repensez vos identifications!

rose dit: à

Dans Tortilla flat, une bande de potes vit. Des hommes.
Danny pourvoit au logement grâce à deux bicoques héritées dont l’une brûle par le biais de circonstances accablantes et calamiteuses.
Alors, se regroupent.
Pilon pourvoit à la débrouille. Futé, il combine et résoud pas mal de problèmes.
Un pourvoit à la bouffe – au départ grâce à ses chiens et aux invendus.
Chacun pourvoit prioritairement aux gallons de vin.
Ils forment cercle fermé mais se conviennent les uns aux autres.
Sont des routards qui ont fini la route et qui partagent chaleur humaine. Sont vous.
Sont moi.
D’ un ordinaire, et émouvants.

rose dit: à

Steinbeck présente la Perle comme une parabole.
Dit que chacun y retrouvera sa vie.
Violence et cupidité y sont prégnantes.
Me suis posée la question du bébé.
C’est le fait que sa mère s’inquiète pour son père qui emmène à la tragédie.

Le sujet m’a semblé être la non-échappatoire à un destin tracé plutôt que pensées dilatoires sur l’état de fortune.
Le fatum nous dit Steinbeck et la condition humaine : tendresse infinie.

La seule chose essentielle pour l’homme était que le fils apprenne à lire et leur dise les choses.
L’argent était superfétatoire.

La perle retournera à son élément, liquide, hors coquille.
On peut l’imaginer dans le ventre de la baleine, si ce n’est qu’elle ne racle pas les fonds.
Lit de sable donc comme linceul.

rose dit: à

Lit de sable, donc, comme linceul.

rose dit: à

Ami mien, écrivain, et breton de surcroît, Raymond Penblanc -un français sur trois est écrivain dit Lucchini dans Le mystère Henri Pick, est féru du Des souris et des hommes.
N’ai pas saisi pourquoi et vais lui demander.
Trouve le comble de la sauvagerie cette brutalité idiote.
Ai dû sans doute ne pas en saisir l’essence. Pas plus que le sens. Pourtant ai retrouvé Lenny.

renato dit: à

Le billet secret de l’Ange Gardien soviétique de JS à propos de l’art.

J’ai exprimé à Steinbeck mon opinion sur l’art moderne décadent, que les gens ne l’aiment pas, qui ne le comprendra jamais. Steinbeck a répondu que tout ce qui est nouveau est progressif, précisément parce qu’il est nouveau. Il a appelé le Futurisme et le Cubisme: J’ai répondu que le seul aspect progressif de l’art décadent est de montrer dans quel abyme peut tomber l’art, s’il est dépourvu d’idées et loin des intérêts du peuple. Steinbeck m’a accusé de dogmatisme et il est parti. Quand il sent la faiblesse de ses positions idéologiques, il se met en colère et coupe court à la conversation.

renato dit: à

qui ne le comprendra > qui ne le comprendrONT

Marie Sasseur dit: à

Des souris et des hommes ( vers tronqué d’un poème de Robert Burns(

Ce court texte dialogué fait l’objet d’une analyse passionnante ( dialogue théâtre photo philo) de M. Wiéner-Chevalier, professeur de collège, et O. Tomasini, dans la collection Folioplus.

christiane dit: à

Et Alii,
désolée pour ce malentendu. C’est pour moi le plus beau roman de J.Updike et ce personnage du Centaure est si proche de « L’Albatros » de Baudelaire ou du « Minotaure » de Friedrich Dürrenmatt. Ce sont des êtres qui ont en eux une grande beauté mais qui sont incompris et moqués ici bas. Et souvent vous lisant, je perçois l’élévation de vos recherches (liens-textes) et l’incompréhension qui vous entoure, ici.
Quant à ma citation concernant une commentatrice que je ne lis plus, elle pointe sa sournoiserie. Rien de tel dans mes commentaires, à vous adressés.

christiane dit: à

@Claudio Bahia dit: 21 mars 2019 à 23 h 41 min
C’était mon questionnement sur le pourquoi de l’écriture. D’elle, la lisant : une manière d’adoucir la vie, de la traverser, une façon de donner, d’être présente au-delà de la mort pour ses enfants avec tant de simplicité et de bonté discrète.

Jazzi dit: à

Habituellement, Benoît Jacquot est un bon faiseur, dans le genre du cinéma d’auteur, et Vincent Lindon un comédien des plus attachants.
Jugeant sans doute qu’on le cantonnait un peu trop aux emplois d’humanitariste ou de syndicaliste, ce dernier, animé du sentiment légitime qu’il pouvait tout jouer, est parvenu à convaincre le premier de lui confier le rôle de Giacomo Casanova.
Hélas, avec « Dernier amour », l’erreur de casting évidente se double d’une lecture particulièrement moralisante et sombre de la vie du célèbre aventurier vénitien.
Fellini en avait fait un crétin, Jacquot nous le rend totalement dépressif.
Malgré la caution scénaristique de Chantal Thomas, les amateurs du XVIIIe siècle n’y reconnaitront pas leur libertin préféré !
Le réalisateur nous le montre à son crépuscule, rédigeant ses mémoires dans la bibliothèque du château perdu en Bohème, où il a trouvé refuge.
Là, avec son air d’épagneul triste et bougon, Vincent Lindon incarne un Casanova pour qui la chair est triste et qui aurait séduit toutes les filles.
A la demande de la nièce de son hôte (la belle Julia Roy), il consent à lui conter la seule histoire d’amour malheureuse de sa longue carrière de séducteur, trente ans plus tôt à Londres, avec La Charpillon, redoutable courtisane interprétée par la non moins belle Stacy Martin.
Un couple improbable à l’image pour ce Casanova atteint d’une sinistrose chronique.
Au plaisir du livre à succédé l’ennui du film !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582294&cfilm=253962.

christiane dit: à

Rose,
votre photo, hier, à 20h41, est il est vrai d’une grande beauté mais elle a un côté effrayant : tout ce vide sous les fenêtres, cet écroulement possible, cet appui sur l’impossible fracture à traverser. Où l’avez-vous trouvée ? Qui est cette Georgia qui signe cette photographie ? D’où a-t-elle pu prendre ce paysage incroyable ?

Marie Sasseur dit: à

Photo de Capa en Géorgie, lien donné hier.
De rien, Rose.

bouguereau dit: à

cet appui sur l’impossible fracture à traverser. Où l’avez-vous trouvée ?

tableau criant de vérité de tèrezoune traversant d’un coup le fleuve congo en pendouillant

bouguereau dit: à

l’erreur de casting évidente

c’est pas hune herreur baroz..c’est une phaute

bouguereau dit: à

d’être présente au-delà de la mort pour ses enfants

pour qu’y flippent dans l’noir les mino..façon choupacabra qu’on traumatisé a vie l’claodiyo..si c’est pus qu’une loque c’est pas dsa phaute

bouguereau dit: à

quand on conseille à quelqu’un de s’autodétruire, c’est un fait qu’on se mêle de sa mort!
c’est quand même outrecuidant !

mais non renfield..chus un gars trés modeste..essaie nicolas comme rénateau..ou bien tien les vidéo de soral..t’apprendrais des trucs en t’amusant qu’il dirait dirfiloo

bouguereau dit: à

Bonsoir à tous,
deux jours entiers sans internet (gros problème dans le réseau de fibre optique, soit disant), mais pour moi no problem, occupé à divers projets

toujours a défricher l’claodiyo..

D. dit: à

Je souhaite effectuer divers rappels de convenance.
Pour les messieurs, le couvre-chef ne se porte pas dans les lieux couverts, à l’exception des gares et arrêts couverts où une tolérance est admise.
Donc en aucun cas pour un homme un couvre-chef ne peut être conservé dans une voiture, un restaurant, sauf situation médicale pouvant le justifier.
Les dames et demoiselles à qui l’on s’adresse, ou de connaissance, doivent être saluées par un mouvement de bref retrait du couvre-chef, sauf celles occupant un poste professionnel qui peuvent n’être saluées que de vive voix.

Jazzi dit: à

Soyons précis disait Sergio, le Boug !
Mais je crois que Jacquot a commis une erreur d’appréciation plutôt qu’un manquement à l’usage…

« Faisant tous deux référence au sentiment de s’être trompé, erreur et faute sont des mots souvent confondus.
La différence, bien que subtile, n’en est pas moins présente : une faute (altération du latin falsus, faux), c’est un manquement à une règle (morale, scientifique, artistique…), à une norme, alors qu’une erreur (nom emprunté du latin error, errer d’où incertitude, ignorance) n’est rien d’autre qu’une méprise, une action inconsidérée, voire regrettable, un défaut de jugement ou d’appréciation.
Ainsi commettra-t-on une faute de français (c’est-à-dire une faute contre l’ensemble des règles régissant notre langue, comme on le disait à une époque), une faute de goût (manquement à la bienséance) mais une erreur judiciaire. »

D. dit: à

Autrefois les rames du métropolitain étaient équipées de porte-chapeaux (et non pas de porte-bagages), ce qui était justifié par la généralisation du couvre-chef, y compris dans les milieux populaires.
www.http://images.app.goo.gl/5oh7tMvJkGJegZ7KA

christiane dit: à

@bouguereau dit: 22 mars 2019 à 9 h 34 min
C’est tout le contraire : un rayon de soleil.

Phil dit: à

Casanova est parfait chez Ettore Scola dans « La nuit de Varennes ». après ça, on disjoncte les écrans comme chez Claudio Bahia, pour reprendre la lecture des mémoires du priapique brillant latiniste.

Jazzi dit: à

D. tu as investi dans une chapellerie ou tu travailles du chapeau ?

Jazzi dit: à

« La nuit de Varennes », superbe film, Phil.
Mastroianni prête sa silhouette à Casanova et Brialy est un Léonard, coiffeur de la reine, convaincant. Aucunes erreurs de casting ou faute de goût…

Delaporte dit: à

« Au plaisir du livre à succédé l’ennui du film ! »

Exact Jacuzzi. Je l’ai déjà dit : adapter un livre au cinéma, quand on manque d’idées, est une erreur viscérale. Surtout lorsque le contresens est si manifeste. Cela ne sert à rien, sinon à ennuyer, et à faire gagner de l’argent – parfois aux auteurs, quand ils sont encore vivants, comme notre cher PaulEdel qui défend, lui, les adaptations en rêvant de s’en mettre plein les fouilles. Bref, résultat des courses, Jacquot prend ce grand texte et, brut de décoffrage, le met malhabilement en images, sans avoir rien de plus à nous en dire. Je n’ai même pas besoin d’aller voir le film pour savoir qu’il est raté ! Il faudrait que Jacquot prenne sa retraite. Il a fait des films inventifs dans les années 80 mais maintenant c’est fini. Son inspiration est morte. Sinon, je suis allé voir Grâce à Dieu, et c’est un film passionnant, même s’il ne présente les choses que du seul point de vue des victimes. Barbarin est montré comme un incompétent doublé d’un indifférent, qui trahit ses ouailles. Le réquisitoire est terrible, et sans doute que Ozon n’a pas eu besoin de forcer la dose. C’est cela, le pire…

Paul Edel dit: à

Jazzi. D ,personne de grande éducation, lit depuis longtemps les oeuvres d’ Henry James (même dans le métro) et comme il aime ce genre de livres , il n’en sort plus. Tu remarqueras que les personnages de James portent des chapeaux d’une grande finition.On se demande s’ils l’enlèvent quand ils baisent.

Jazzi dit: à

Oui, Paul. Mais D., que l’on voit dans cette fidèle adaptation du roman, enlève toujours son chapeau devant les dames.
https://www.youtube.com/watch?v=z9siCKC38ys

Autre « faute » dans l’adaptation moderne de Benoît Jacquot des « Ailes de la colombe », sans chapeau, avec Isabelle Huppert et Dominique Sanda !

P. comme Paris dit: à

Pour l’art du chapeau,
Pelham Grenville Wodehouse

et alii dit: à

le cri de Munch est juste un exemple sur la question de comprendre, et il s’agit d’une oeuvre,et en l’occurence, puisqu’il s’agissait des nuages,d’un paysage ;et ce n’est pas à coup de concepts psychiatriques, d’aucun pays, que l’énigme en aété élucidée,il y a un momenyg(aujourd’hui desjeunes photographes montent là haut pour ramener la photo qu’ils exposent dans de simples troquets quileur offrent leurs murs(je l’ai vu)
non il s’agit de reconnaître que l’on ne sait pas, que l’on ignore et non de dire « ça n’exise pas »;plus prudent, Derrida, quine l’était pas,prudent, et tirait plus vite que sonombre,avait
élu comme quasi automatisme « s’il y en a » et écrivit qu’il ne dirait plus jamais « c’est rien »
or ces nuages ,ce n’est pas rien,justement,pas plus que les retours d’un écrivain sur leur écriture,dans leur laboratoire,leur cuisine;l’arrière gout, ce peut-être du poison;
quand il y a un scandale sanitaire, ça commence comme rien;et l’incitation au suicide,ce n’est pas rien,de la part de gens intéressés pour sauver leur face à eux quand ils sont grandiloquents et prétendent s’exprimer au nom d’une grande religion
de l’écrit,avec livres, écriture sur écran et dégoulinades et dégueulis d’amour et le »tétragramme » love d’un artiste américain(robert indiana ) ;je n’attends de personne de « me » comprendre;c’est le billet qui est à comprendre,en sollicitant les auteurs et les oeuvres;
pour le reste il y a longtemps que je saisà quoi m’en tenir de vos attentes , ce qu’on nommerait trop vite et mal hypocrisie,et le reste;la ligue du lol n’est pas tombée du ciel et ce n’est pas moi qui ai sollicité un antisémite notoire pour commenter une incitation au suicide d »une quasi illettrée qui demande des liens ;P.Assouline est bien armé pour vous comprendre comme vous seriez peut-être surpris de vous découvrir, et ne vous reconnaîtriez pas;renato a souvent dit ce qu’il faisait des avis des uns et des autres;il n’est peut-être pas le seul;

et alii dit: à

libération:
Dans le code pénal (article 223-13), n’est formellement poursuivie que l’incitation ou la provocation : «Le fait de provoquer autrui au suicide est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende lorsque la provocation a été suivie du suicide ou d’une tentative de suicide. Les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende lorsque la victime de l’infraction est un mineur de 15 ans.» L’article 223-14 précise : «La propagande ou la publicité, quel qu’en soit le mode, en faveur de produits, d’objets ou de méthodes préconisés comme moyens de se donner la mort est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.»

D. dit: à

La pièce porteuse de la plus forte colère est la grande statue dorée aux yeux d’obsidienne du gardien. Elle a été sortie d’Egypte pour la première fois, chose agravante.

DHH dit: à

@Et alii 21 mars 19 h 34
Vous écrivez :JJJ est du genre cretinerie pour DHH ?pas moi
N’ayant rien eu de particulier à dire ni sur les sujets des billet ni sur les convrsations vers lesquelles les commentaires ont dérivé, je n’ai pas posté depuis quelques jours ,
Mais découvrant votre post, à travers lequel , si je comprends bien, vous m’élevez et élevez ce que je pense au rang de parangon de la crétinerie, j’ai eu envie de m’exprimer à votre endroit .
En ce qui me concerne l’etiquette dont vous m’affublez est si ridiculement excessive qu’elle m’épargne même le doute légitime sur moi-même que susciterait une critique plus subtile. De sorte que votre formule m’amuse plus qu’elle m’interpelle et je ne vous ferai pas l’injure de citer la phrase de la Bruyère que vous connaissez évidemment et qui commence par « c’est un plaisir délicat….. »
Mais puisque vous dites comment vous me voyez, je m’autorise à dire comment je vous vois ; et je dirais donc , au risque de me tromper sur vous comme vous vous trompez sur moi, que votre graphorrhée permanente tous azimuts qui embouteille l’espace commentaires , votre agressivité désinhibée à l’égard de quelques têtes de turc que vous vous êtes choisies , le tout associé à une suffisance exacerbée débouchant sur sentiment méprisant de supériorité sur ce vulgum pecus auquel vous réduisez tout ce qui n’est pas vous, cela a un nom en psychiatrie cela s’appelle l’hypomanie , et quand cela s’aggrave la manie .
C’est dommage pour la personne peut-être la plus cultivée et la plus savante de celles qui passent ici, et qui nous impressionne tant je dois le reconnaître par la richesses des références, des textes et des cautions intellectuelles elle es en mesure d’invoquer quel que soit le sujet abordé .

Alexia Neuhoff dit: à

« C’est dommage pour la personne peut-être la plus cultivée et la plus savante de celles qui passent ici, et qui nous impressionne tant je dois le reconnaître par la richesses des références, des textes et des cautions intellectuelles [qu’]elle es[t] en mesure d’invoquer quel que soit le sujet abordé . »

Palme d’or de l’humour : DHH (22 mars 2019 à 13 h 25 min)

bouguereau dit: à

renfield a raison..que des haffreux hantisémites ici..heureuzment que barbarin a été désigné par le sanédrin comme vieux bouc pour vous absoudre tous..même rénateau

Phil dit: à

est-ce la maîtrise du canard à l’algérienne ou le long commerce avec la suffisante enarchie ? dhh colle des gifles délicieuses d’une prose ondulatoire qui rappelle parfois celle de Gide, lui aussi transité par le maghreb mais sans recette de canard.

bouguereau dit: à

On se demande s’ils l’enlèvent quand ils baisent

une femme à poéle avec galure et voilette..quel est la meilleure preuve de soutient sincére au gilet jaune qu’elle dirait bonne clopine..et moi épicentre du rond point polo j’avais une casquette trés hautentique de vafeune ou quelquechose à coté de mon lit..et hon a réussit à mla chourave..je l’ai espliqué ici..mais tu t’en fouts

bouguereau dit: à

dédé est un âne..la ford t elle même a été galure compatible..comme avait dit son trés démocratique pdg de l’époque hon a le choix pourvu qu’on la veuille noir..havec bitard..seul la croix gammée est en option payante

bouguereau dit: à

c’est hun peu comme difiloo sous son gilet jaune..’jamais malade’

Bérénice dit: à

Provoquer au suicide m’a l’air bien vague. Pousser me semble plus adéquat. Cela dit je me souviens qu’un jour lointain dans mon insouciante jeunesse, un ami, mon amant qui était à l’époque passablement chiant bien que proche d’une these de médecine me fit part de son envie soudaine de sauter du 3 ou 4 ème étage. Je l’encourageai d’un  » ben vas y, saute  » cela le dissuada et pour ma peine je reçus une gifle qui vraisemblablement contribua à sa guérison.

On ne nous encourage pas cependant la cargaison ne donne guère envie de vivre dans ce monde mal géré et maltraité

https://www.ouest-france.fr/mer/naufrage-du-grande-america/naufrage-du-grande-america-la-cargaison-detaillee-devoilee-par-le-prefet-maritime-de-l-atlantique-6273500/amp

Bérénice dit: à

DHH, la manie occupe les maniaques. Nous sommes d’accord sur ce point concernant et alii. Le film culte primé jadis à Avoriaz peut renseigner sur dangerosité de ce genre de profil . Revoir Misery.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Misery_(film)

DHH dit: à

@PHIL
quelques précisions:
je parlais « tripes » et non « canard » à l’algérienne
mas si vous êtes intéressé j’ai aussi une recette de canard , du salé sucre inspiré de la cuisine de l’antiquité romaine
Quant aux expériences sexuelles de Gide à Biskra, voici, pour vous amuser, en quels termes le manuel de littérature du temps de ma scolarité en parlait pour ne pas choquer de chastes oreilles mais au risque de ne rien expliquer: »‘il connut la brûlante surprise des oasis ».

D. dit: à

Delapote,

Vous aviez raison sur l’eau de cuisson des pâtes utilisée dans la sauce. C’est même une pratique utilisée par de grands chefs.
Autant pour moi.
D’ailleurs ce soir je vais me faire des spaghettis aux palourdes, puisque c’est vendredi de carême.

et alii dit: à

àMADAME DHH,vous êtesinfichue de trouver vous même le lien LSP et pleurez à l’aide ici :et vous jouez les psychiatres comme si les liens sur la mélancolie ne vous avaient pas mis la puce à l’oreille sur vos prétentions à dicter vos visions de vous même comme parango de féminité juive:je ne crois pas que ce soit le propos de ce blog de venir y faire la matrone , demander des liens de sites,et se féliciter de son égo en distribuant a autrui des taches;vous ne connaissez pas nombre d’auteurs mères juives sur lesquelles il y a une notice sur la toile que vous ne savez pas y trouver:par exemple rachel bespaloff,et la rabbine connue(entretiens sur la toile) a fait des études de médecine et a su patler d’auteurs dans une langue française qui soutient la comparaison avec ce que vous recommandez;vous demandez des compliments pour vos excursions américaines;vous ne trompez que ceux qui se cherchent une mamie exotique;vousêtes en mal d’affaires?je ne suis pas conseiller d’orientation d’aieules dépourvues de charmes portez vous bien madame et commentez tout votre saoul:votre verbiage amusera ceux qui croient qu’il faut donner à rire pour avoir l’air entendu;

et alii dit: à

je précise pour madame DHH que je me suis pas choisi de cible sur ce blog:je ne conçois pas cet exercice comme le propos du blog qui réside dans le billet;
bien sur il y en a qui ont des « envies »:a force de se rouler les pouces, tripoter les doigts et les ongles, ça peut aussi faire des envies ;je vous laisse trouver les définitions selon les disciplines,en commençant bien sur par l’étymologie;
je ne crois pas que ce blog ait vocation à gérer les envies :P.Assouline parle de haut le coeur c’est quand même plus intéressant que les gloses de baises des contributeurs
proust parlait de pudeur pour l’autre :le tweet sur Roth est éloquent des usages du temps auxquels vous vous conformez,les peits chéris disait l’autre

Petit Rappel dit: à

« jacquot prend ce grand texte, et, brut de décoffrage, le met malhabilement en images » (l’aérien Duvasistas)
Mais que sait-il faire d’autre?!

Phil dit: à

il connut la brûlante surprise des oasis ».

indeed dhh, délicieuse pensée pour un « manuel ».
Gide partage le midi avec vous:
« si on te demande comment s’appelle le monsieur, tu diras M. Claudel »

Phil dit: à

ddh, suis curieux de connaitre la recette canard à la romaine, sucré salé, bien décadent (rien ne presse, lorsque vous reviendrez causer dans le poste).

DHH dit: à

@et alii
vous avez raison
je me perds dans les sigles et notamment dans ceux que vous employez
pouvez me préciser si cette BPI où vous avez rencontré votre cousin était bien la Banque Publique d’Investissement ? ou autre chose que j’ignorerais ?

et alii dit: à

un titre sur la discussion pour les affamés :debien dire!

R. Douglas Fields Ph.D.
The New Brain

Eat Your Guts Out: Why Envy Hurts and Why It’s Good for Your Brain
If envy is so bad, why does it persist in human behavior?

et alii dit: à

La bibliothèque
Bibliothèque de lecture publique, la Bpi s’adresse à toute personne en recherche d’information ou en formation, que ce soit par motivation personnelle, professionnelle, scolaire ou universitaire.

Elle propose notamment des espaces de lecture et de travail, des collections encyclopédiques sur tous supports en consultation sur place, des activités culturelles organisées à l’intérieur du Centre Pompidou…

La Bibliothèque ne propose pas de prêt ni d’espace ou de collection dédié aux enfants.
maintenant ça suffit,madame DHHje crois que vous fantasmez en roue libre,je ne vousrépondrai plus

Bérénice dit: à

16h42 c’est une question qui mériterait que vous y répondiez, je crois que vous disposez du materiel nécessaire. Je m’étonne toujours de vous lire formuler en anglais ce que autres ont pensé avant vous alors que certaines de ces choses sont élémentaires ou pourraient être assorties d’une signature plus personnelle. Est ce pour le style que la citation confère?

Bérénice dit: à

Et alii, à propos d’envie, ce doit être follement rageant de s’apercevoir trop tard qu’on s’est trompé de vocation et bien que parmi les brillants, nombreux sont ceux qui sans bruit enchainent des cursus d’études absolument dissemblables. Les cerveaux sont adaptables et gourmands, voraces même . Je suis toujours admirative et pour une fois envieuse sans tomber dans la jalousie quand par hasard j’examine le parcours d’un membre de l’élite. Avec cela, souvent, une modestie,une discrétion.

Delaporte dit: à

« Delapote,
Vous aviez raison sur l’eau de cuisson des pâtes utilisée dans la sauce. »

Les recettes de pâtes, c’est un truc que j’ai longuement étudié, notamment pour les carbonara. Utiliser l’eau de cuisson est recommandé par tous les connaisseurs. Si vous voulez d’excellentes carbonara, inspirez-vous, mon cher D, de la vidéo que j’ai mise en lien. C’est simple, c’est bon et c’est pas cher. D’ailleurs, moi-même, ce soir, je vais manger à nouveau des spaghetti. Je m’en lèche et pourlèche les babines.

D. dit: à

Bérénice, combien de fois faudra-t-il le répéter ? Nous ne serons pas jugé sur l’intelligence mais sur le coeur.
Un trisomique aimant comme un enfant est bien plus cher dans le coeur de Dieu que l’intellectuel avide de connaissance.
Si vous voulez admirer quelqu’un, admirez l’enfant simple, spontané et bon.
Le « cursus » essentiel s’arrête là, le reste n’est que m.stur.ation neuronale.

bouguereau dit: à

si tu continues a faire ton barbarin dédé c’est les pinces

bouguereau dit: à

ça fait huit millan que les chinois ne cuisent pas les pates dans l’eau claire et ne se gargarise pas à la pisse d’âne

bouguereau dit: à

la recette canard à la romaine, sucré salé, bien décadent

fastoche c’est cousu serré dans une vulve de truie et mis à mijoter dans du caca d’oie..ça s’appelle le ‘donald trump’ à jéruzalème..

bouguereau dit: à

les peits chéris disait l’autre

ça fait la troisième fois que renfield annonce la venue du maîître en bougeant les oreilles..l’ail va augmenter

D. dit: à

Tu veux dire qu’ils les cuisent dans le bouillon, Bouguereau ? C’est une bonne idée. Je vais faire quelques expériences de cuisson dans le bouillon moi aussi.
Il me semble que Jean-François Piège faisait ça avec des coquillettes au Plaza-Athenée quand j’y allais manger le soir.

christiane dit: à

Jazzi,
j’ai eu confirmation du triste fait divers que tu m’annonçais, il y a quelques jours. J’ai d’abord cru à une fausse information comme aucun média ne l’évoquait à part dans la presse « le Parisien » et encore dans un entrefilet.
Rencontrant cet après-midi un garde du parc Montsouris, j’ai donc eu confirmation de cette double noyade volontaire.
Autour de la pièce d’eau, beaucoup de promeneurs, sur les bancs et les chaises aussi. Le soleil rendait le parc lumineux… Personne ne semble informé…
C’est quand même terrible ce suicide de deux femmes roumaines (si insolite dans ce lieu) que personne n’évoque ni ne semble pleurer. Avaient-elles des amis, de la famille ? On ne saura jamais… Comment l’as-tu appris ?

D. dit: à

D’ailleurs voici sa recette, c’est une sorte de « risotto » de coquillettes :

Ingrédients :

– Coquillettes 

– 1 tranche épaisse de jambon blanc 

– Plusieurs morceaux de fromage (comté, parmesan, gruyère…) 

– 1 gousse d’ail 

– Beurre 

– Bouillon de poule (quantité à ajuster selon les pâtes) 

– Crème liquide 

– Huile d’olive 

– Sauce soja 

Préparation

1. Dans une sauteuse, mettre un filet d’huile d’olive à chauffer. Puis verser les coquillettes (non cuites) et les torréfier: il faut que les coquillettes brunissent légèrement. Pendant que les pâtes se torréfient, ajouter la gousse d’ail écrasée. Remuer. 

2. Ajouter du bouillon de poule jusqu’à la hauteur des pâtes. Baisser le feu jusqu’à doux. Remuer. Mouiller le risotto régulièrement. 

3. Couper le jambon en petits cubes (ou en lamelles ou en chiffonade, selon votre envie).  

4. Après 5 minutes, finir la cuisson des coquillettes à couvert, en plaçant un couvercle (ou une assiette) sur la poêle.  

5. Couper les fromages en cubes. En râper un. 

6. Pour la fin de la cuisson des coquillettes, ajouter un filet de crème. Oter la gousse d’ail. Mettre une noisette de beurre, puis les fromages (en conservant quelques cubes pour le dressage). Ajouter un filet de bouillon et mélanger le tout.

bouguereau dit: à

comme la misère était photogénique en noir et blanc..y’a comme note nostalgie morose qui se reflète lanedans lassouline..un genre de selfie hen somme

bouguereau dit: à

..la noblesse du pauvre et le droit à l’image font pas bon ménage..

bouguereau dit: à

christiane dit: 22 mars 2019 à 18 h 14 min

soutine lui prenait pas dphoto..et il se fsait dénoncé aux keufs parceque chez lui ça sentait la charogne..idem géricault..des peintres..des vrais

christiane dit: à

@bouguereau dit: 22 mars 2019 à 9 h 34 min
Pour en revenir à votre remarque, ces carnets, ses enfants les ont découverts par hasard en rangeant l’appartement. Elle n’en a pas fait d’annonce. Les avoir lus ne signifie pas qu’ils pèsent sur leurs pensées. C’est juste une façon de saisir ce qui pour elle était important dans ses dernières années. Elle aimait écrire ces petites notes au fil des jours. Ce que vous écrivez plombe ce qui a été une transmission discrète et aimante… Dommage…

bouguereau dit: à

fais nous savoir qule beau et l’bien ont bzoin dton soutien constant cricri..surtout ne molli pas

D. dit: à

« Quand bien même ils en recevraient l’ordre, qu’ils n’y obéissent pas, qu’ils ne tirent pas. » Jean-Luc Mélenchon a lancé, vendredi 22 mars, un appel aux militaires de la mission Sentinelle, leur demandant de ne pas tirer même s’ils devaient en recevoir l’ordre, lors des manifestations du 19e samedi de mobilisation des « gilets jaunes », auxquelles il a invité les Français à venir en nombre.

« Je souhaite lancer un double appel », a déclaré le chef de file de La France insoumise, lors d’un point-presse à l’Assemblée nationale. « Le premier aux militaires eux-mêmes, pour qu’ils sachent que nous avons parfaitement compris que leur avis n’a pas été sollicité » à propos de la mobilisation de l’armée lors des manifestations de « gilets jaunes », a déclaré le député des Bouches-du-Rhône.
Le président du groupe LFI a également appelé les Français « à une mobilisation intense ce samedi aux côtés et à l’appel des ‘gilets jaunes' ».

Il faut que par le nombre soit créée une ambiance qui dissuade de la violence.

Le gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Leray, a indiqué vendredi sur franceinfo que « les consignes sont extrêmement précises ». Selon lui, les militaires « ont différents moyens d’action pour faire face à toute menace. Ça peut aller jusqu’à l’ouverture du feu », dans les cas où « leur vie ou celle des personnes qu’ils défendent est menacée ».

Non vous ne rêvez pas, nous sommes en France le 22 mars 2019.🎪

et alii dit: à

« J’avais l’impression d’être seule, que personne ne voulait m’entendre et, pour moi, ça a été un viol en fait », a-t-elle affirmé au micro de la radio, souhaitant garder l’anonymat. « Ça a été compliqué, j’ai fait une tentative de suicide. Je suis mariée depuis plus de vingt ans, j’ai des enfants, je suis épanouie dans ma vie de couple, je n’étais pas du tout dans un jeu de séduction », explique-t-elle, ajoutant avoir voulu porter plainte mais que cela avait été « compliqué ».
sur le maire du Havre qui a démissionné

christiane dit: à

@bouguereau dit: 22 mars 2019 à 18 h 19 min
Soutine, l’exilé mélancolique, le taiseux, et ces viandes écorchées, ses paysages convulsifs, ses portraits torturés, disloqués, ces « visages monstrueux, bouillis, bosselés de meurtrissures, ravinés de trous ». Il avait mis un sacré souk à La Ruche à Montparnasse avec toutes ces bêtes mortes, ces carcasses sanguinolentes, grouillantes de vermine ! Il est certain que Bacon a été inspiré par les toiles de Soutine, Rembrandt (« Le bœuf écorcé »), Goya (Saturne dévorant ses enfants »).
Férocité et souffrance.
En 2012, à L’Orangerie. Je me souviens de cette touche tourmentée, de ce chaos aux couleurs violentes.
Tu as l’œil !

christiane dit: à

@bouguereau dit: 22 mars 2019 à 18 h 31 min
Merci, l’ami.

Bérénice dit: à

Gisent.

bouguereau dit: à

Tu as l’œil !

ça a été dit et redit et je fais que répètet..pour mon pti avis..il ne m’est pas agréable de voir la viande conspué puisque c’est son lot..sauf si c’est la peinture elle même qui commence à sentir mauvais..ce qu’a réussit soutine..bacon et surtout lucian freud qui était mignard a ses débuts sont des salopard de brits qui on fait de l »image’ de l’homme une putative charogne différée au nitrite..une charge lourdingue qui tombent des murs

bouguereau dit: à

Merci, l’ami

n’oublie pas de me rende ce service si tu me vois à tenir les murs..

bouguereau dit: à

Non vous ne rêvez pas, nous sommes en France le 22 mars 2019

que viendrait phoutre l’armée..de métier..dans nos rues..et ce qui est en effet incroyable c’est cette assentiment bonhomme..tu as raison dédé..c’est dingue

renato dit: à

christiane à 18 h 14 min

Parmi mes livres, mais dans l’édition Thames & Hudson

Bérénice dit: à

Bourreau, Le Monde rappelait que Bérégovoy avait envoyé les militaires pour venir à bout d’un blocus formé par les routiers qui bloquaient un axe autoroutier. La mobilisation de militaire sera affectée à des points fixes, et ne libèrent que 180 policiers. J’imagine qu’ils seront presents aux abords des ministères, Élysée, parlement, sénat, lieux interdits à la manifestations ou autres sites dont on peut craindre qu’ils soient dégradés. Est ce que le plan de déploiement a été rendu public ?

et alii dit: à

Pierre Assouline,j’ai vérifié trois fois :excuses si je m’égare
La distinction ne s’est fixée qu’au XIXe siècle sur le critère du caractère rituel (bénit) ou non (béni) de la bénédiction, mais sans réellement obtenir la sanction de l’usage. Aussi la plupart des grammairiens préconisent-ils aujourd’hui de réserver à bénit son rôle d’adjectif (limité au domaine rituel) et à béni sa fonction verbale (même quand il s’agit d’une bénédiction rituelle, dès lors que l’on perçoit une forme verbale
bonne soirée

et alii dit: à

C’est (du) pain bénit (= cela tombe à point, c’est une aubaine, c’est bien mérité).

et alii dit: à

par la bande une définitiondu blog selon Passou
Le fourre-tout valéryen est une mine aux multiples pépites quand il n’est qu’un fourre-tout chez tant d’autres écrivains. Au fond, c’était son blog à lui.

Ed dit: à

Ce soir, cuisse de poulet aux aubergines jaunes.

Bérénice dit: à

Ceci étant, il nous était rappelé que nos méthodes policières mériteraient une mise à jour. Utilisation de haut-parleurs pour communiquer avec les groupes, enseignement à la psychologie des foules qui ailleurs se révèlent efficaces et sans qu’il y ait de blesses graves , les flash balls n’appartenant pas à l’arsenal .

Marie Sasseur dit: à

« Photos de Dorothea Lange pour la Farm Security Administration. »

Celle de Florence :

GUIDES D’ACHATCULTUREACTUMATÉRIELAPPRENDREFOCUSCLUB+

ZOOM PHOTOGRAPHE : DOROTHEA LANGE

3 MAI 2018ZOOM PHOTOGRAPHE

Photographe incontournable de la Grande Dépression aux États-Unis, Dorothea Lange est une figure incontournable de la photographie d’après-guerre. Retour sur son parcours mouvementé et émouvant.

Enfants migrants sans mère dans le coton, 1935 © Dorothea Lange

Né en 1895, Dorothea est issue d’une famille d’origine allemande du New Jersey. Deux traumatismes l’ont accueillie, tout d’abord une poliomyélite à 7 ans, la contraignant à boiter pour le reste de sa vie, puis l’abandon de son père à 12 ans. Le décor est posé pour cette jeune fille qui ne désespère pas et entreprend de grandes études à l’université Columbia de New York. Parallèlement, elle travaille pour quelques studios, dont celui du célèbre photographe Arnold Genthe, connu notamment pour ses photographies du quartier chinois et du tremblement de terre de San Francisco.

C’est dans cette ville de Californie que la jeune photographe s’installe après avoir fini ses études en 1918. La guerre est finie, et les années folles arrivent avec une forte croissance économiqueet une confiance inébranlable en l’avenir. Dorothea Lange ouvre alors un studio photopour tirer le portrait des petites bourgeoises de San Francisco. Son commerce devient rapidement florissant.

Country Store sur Dirt Road, Gordonton, North Carolina, 1939 © Dorothea Lange

Mais dès 1929, la Grande Dépression fait rage, les pays se ferment aux échanges et l’économie américaine peine à retrouver une croissance forte. Les entreprises font faillite, laissant de nombreux travailleurs américains sans argent. Au plus fort de la crise, on dénombre environ 14 millions de chômeurs.

Les agriculteurs eux-mêmes font face à une crise sans précédente à cause de la sécheresse et des tempêtes de poussière et de sable, le Dust Bowl. Cependant, les migrants continuent à affluer d’Europe, fuyant la crise et les régimes totalitaires. Les soupes populaires s’organisent pour les plus pauvres, les migrants vont de ville en ville et des camps se forment en campagne.

© Dorothea Lange

Dans ce contexte de difficultés économiques extrêmes, Dorothea ne peut pas rester dans son cocon de Californie. Avec du recul, elle revient sur ce tournant de sa vie : « J’ai réalisé que je photographiais les seules personnes qui m’ont payée pour cela. Cela m’a dérangé. Alors j’ai fermé ce lieu, et démonté ma chambre noire. Je me suis demandé : qu’est-ce que j’essaie de dire ? J’ai vraiment voulu me regarder en face. » La photographe souhaite alors voir et aider ces laissés-pour-compte et sensibiliser le reste de l’Amérique sur les difficultés rencontrées par de nombreux concitoyens.

« Un appareil photo vous apprend à voir sans un appareil photo. »

Elle commence alors à parcourir les rues pour photographier des sans-abris et alerter la population et les autorités locales. C’est alors que la Resettlement Administration, appelée plus tard la Farm Security Administration (FSA), la recrute en tant que photographe. Cette agence est née du New Deal du président Roosevelt, promesse de campagne pour aider les plus pauvres à surmonter la crise. Créée en 1935, la RA aide à relocaliser des familles urbaines et rurales en difficultés dans des collectivités planifiées par le gouvernement fédéral. Les photographes embauchés dès la création de l’agence permettent de dresser un bilan objectif des conditions de vie et de travail de tous les Américains.

Road West Us 1938 © Dorothea Lange

Les photographies de Dorothea Lange durant cette période seront comme des photographies du roman de John Steinbeck dans les Raisins de la Colère. L’auteur suit une famille d’exploitants agricoles qui ne possède même pas la terre qu’ils travaillent. Pour fuir la misère, ils arpentent les routes pour tenter de trouver un avenir meilleur. Le film de John Ford s’inspire d’ailleurs des portraits de la photographe.

« La photographie prend un instant hors du temps, changeant la vie en la retenant immobile. »

Cette période est charnière pour la carrière de Dorothea, mais également du photojournalismedans son ensemble. Beaucoup de photographes sont embauchés par ces agences et certains y débutent une grande carrière dans la photographie sociale, documentaire, politique ou encore dans le photojournalisme. On peut citer Walker Evans, Arthur Rothstein, Marjory Collins, Ben Shahn ou encore Russell Lee.

© Dorothea Lange

Sa carrière à la FSA a commencé avec son mari, l’économiste du travail Paul Schuster Taylor. En tant qu’assistante, Dorothea prenait des notes, discutait avec les migrants et les photographiait pour un rapport qui a fait grand bruit. Passée entre les mains d’Eleanor Roosevelt, la First Lady, l’enquête permet de débloquer 20 000 $pour créer le premier camp de migrants de Marysville en Californie. Les photographies marquantes permettent à Dorothea Lange de propulser sa carrière.

« Personne n’a su qui j’étais, ni même de quelle couleur était mon existence. Mais j’étais quand même là. »

C’est dans ce rapport que figure le plus célèbre cliché de la photographe, Migrant Mother. Après une journée harassante à traverser les États-Unis pour photographier les chômeurs en migration, Dorothea souhaitait se reposer chez elle. Sur la route du retour, elle croise le regard de cette femme, l’air pensif et anxieux avec ces six ou sept enfants. Après avoir hésité plusieurs kilomètres la photographe revient sur ses pas et immortalise le désarroi de cette mère amérindienne de 32 ans, Florence Thompson. Veuve et sans argent, elle a vendu les pneus de sa voiture pour nourrir ses enfants.

Voici comment Dorothea Lange raconte sa rencontre avec Florence : « J’avais vu et je m’étais alors rapprochée de cette mère affamée et désespérée, comme attirée par un aimant. Je ne me souviens pas comment je lui ai expliqué ma présence ou mon appareil photo, mais je me souviens qu’elle ne posait aucune question. J’ai fait cinq prises, en travaillant de plus en plus près dans la même direction. Je ne lui ai pas demandé ni son nom ni son histoire. Elle m’a dit son âge, qu’elle avait trente-deux ans. Elle a dit qu’ils avaient vécu grâce à des légumes dans les champs environnants, et les oiseaux que les enfants avaient tués. Elle venait de vendre les pneus de sa voiture pour acheter de la nourriture. Là, elle était dans cette tente, avec ses enfants blottis autour d’elle, et semblait savoir que mes photos pourraient l’aider, et elle m’a aidée. Il y avait une sorte d’égalité à ce sujet. »

https://phototrend.fr/2018/05/zoom-photographe-dorothea-lange

Marie Sasseur dit: à

Florence, the migrant mother.

Bérénice dit: à

Benit en adjectif
Beni quand il s’agit d’une forme verbale.

Pain bénit
Elle a été bénie des Dieux?
Le résumé resume t il correctement votre laïus?

Bérénice dit: à

Chaloux, si vous disposiez de la bonté à me redonner le nom de cette photographe que j’aime beaucoup qui se consacra essentiellement à de tres belles natures mortes. Je compte sur votre mémoire pour suppléer à la mienne qui ne vaut pas grand chose. Merci d’y penser quand vous passerez.

Marie Sasseur dit: à

 » En effet, lorsqu’il paraît chez Reynal & Hitchcock, en janvier 1940, dans la collection « Vital Books for Our Time » où figure notamment une traduction de Mein Kampf, par l’articulation qu’il propose entre textes et photographies au service d’une cause, An American Exodus est bel et bien inclassable. L’ambition dont il est le fruit est de donner à voir et à comprendre la situation critique dans laquelle se trouvent plus de 300 000 Américains du monde rural contraints, depuis le milieu des années trente, à l’exode vers la côte Ouest. C’est lors de l’une de ses nombreuses ruptures d’activité au sein de la mission photographique de la Farm Security Administration, où elle officiait régulièrement depuis 1935, que Lange s’est consacrée au projet de ce livre, avec son mari, Paul Taylor, professeur d’économie à Berkeley.
même lien

et alii dit: à

pour béni, cherchez le lien!il y est expliqué aussi
: Dans le registre familier et péjoratif, on parle d’un cul-bénit (= personne bigote / des culs-bénits) et d’un béni-oui-oui (nom masculin invariable désignant une personne servile, emprunté de l’expression algérienne créée durant la période coloniale, formée de l’arabe beni, pluriel ben, fils, et de oui oui exprimant un accord systématique). Quant à l’expression ambitionner sur le pain bénit (= exagérer), elle trouve son origine dans la coutume qui voulait que chaque ménage, à tour de rôle, apporte à l’église du pain en vue de le distribuer aux fidèles, rituel qui donna lieu à de nombreux abus.
au lieu de me harceler, vérifiez vous même;je ne répondrai plus RIENaux gens qui asticotent
lien richesse et difficulté de la langue française

Bérénice dit: à

Vous voyez du harcèlement quand il s’agit d’une volonté de synthèse.d’habitude vous offrez les liens, il est vrai que je vous faisais reproche de vos multiples liens et copies collés.

et alii dit: à

Une médaille bénite est une médaille qui a été bénie par un prêtre.

Cet homme est béni des dieux ! (= sur qui s’exerce la protection des dieux).

Béni soit le jour où je t’ai rencontrée. C’était une époque bénie (= heureuse).
cherchez!

et alii dit: à

je n’offrirai plus que quand cela me semblera indispensable,ni lien, ni photo(renato en envoie de très bonnes)
assez de double bind pour le dire grossièrement

et alii dit: à

Bérénice dit: 22 mars 2019 à 20 h 25 min
je me fous de vos quatre volontés!

Bérénice dit: à

Je m’expliquais sur mon intention. C’est tout . Mais si c’est l’occasion pour vous de vidanger, faites. Je n’y vois aucun inconvénient, ne ressens aucun déplaisir à vous lire en une énième auto illustration.

Jazzi dit: à

 » Comment l’as-tu appris ? »

Le Parisien est ma bible du flâneur parisien, Christiane…

et alii dit: à

B
ne fais pas de laïus causez si ça vous chante avec des »gens de votre acabit »,comme ilsse définissent eux-mêmes sur ce blog,je n’en suis pas¨

et alii dit: à

je ne fais pas

Bérénice dit: à

Je precise si vous ne l’avez pas encore remarqué que je suis assez rétive voir intolérante à l’impératif dont vous idée plus que la moyenne des gens ici. C’est un signe l’autoritarisme et je ne suis pas en mesure d’accepter votre autorité autoritarisme.

renato dit: à

« Ézéchiel 25:17 »

Bérénice dit: à

Usez pour idée
Autorite autoritarisante.
Excusez le correcteur une fois de plus.

Marie Sasseur dit: à

J’étais curieuse de savoir ce que Steinbeck avait pensė du film éponyme de John Ford , en belge: grappes d’amertume ( Ford, dont je me souviens d’un bel hommage qui persiste vivant, au coeur du Monument Valley, tenu par les Navajos),
Eh bien, c’est énorme.

« Steinbeck said Fonda’s performance as Joad made him “believe my own words”. Steinbeck and Fonda remained friends and the actor read Alfred Lord Tennyson’s poem ‘Ulysses’ at Steinbeck’s funeral in 1968. »

Bérénice dit: à

Renato, Ezechiel , pour la reponse militaire?

rose dit: à

pour ma part, j’écris un cul- bénit.

P. comme Paris dit: à

Béni soit le cul.

rose dit: à

Non, je me suis trompée. J’ écris un cul- béni.

rose dit: à

Mon experience heureuse du genre masculin s’est arrêtée il y a trop longtemps mais de là à fantasmer sur tout ceux qui écrivent..
. Non, pas vraiment mon cas.

Pas le mien non plus.
Mais vous êtes vernie.
La mienne d’ expérience heureuse du genre masculin n’ a jamais commencé : pas un brin d’ herbe, pas une marguerite.

rose dit: à

Langoncet : empêtré dans vos coups fourrés.
Autre chose qu’ un cul fourré.

G S'A dit: à


…tout est bien, qui finit bien,!…
…contrôle de liens, etc,!…
…pas d’humeurs,…

rose dit: à

quand on conseille à quelqu’un de s’autodétruire, c’est un fait qu’on se mêle de sa mort!

quand on harcèle qqu’ un jusqu’ à ce qu’ il s’ autodétruise, procès. 45 000 euros.

Jazzi dit: à

« La mienne d’ expérience heureuse du genre masculin n’ a jamais commencé : pas un brin d’ herbe, pas une marguerite. »

Vous êtes donc vierge… du coeur, rose ?
Sincères condoléances !

rose dit: à

christiane à 8h52

c’ est un lien donné par marie sassoeur, sur les photos de Capa durant son voyage en Russie avec Steinbeck. Il a faot 4000 photos.
J’ approuve ce que vous dites, mais, avez vu vous le balcon en précipice ? Et les maisons toutes tordues derrière.
Ce grand fleuve, c’ est ma vie et au premiet plan, c’ est chez moi.
Comme un château des Carpates, en forêt, avec l’ eau.
À mes yeux, mirifique.
Mais j’ admets vos réticences.

Jazzi dit: à

« un jusqu’ à ce qu’ il s’ autodétruise, procès. 45 000 euros. »

Pour payer sa tombe !

rose dit: à

christiane à 8h52

c’ est un lien donné par marie sassoeur, sur les photos de Capa durant son voyage en Russie avec Steinbeck. Il a parcouru 4000 photos.
J’ approuve ce que vous dites, mais, avez vu vous le balcon en précipice ? Et les maisons toutes tordues derrière. Bancaloues.
Ce grand fleuve, c’est ma vie et au premier plan, la belle bâtisse, c’ est chez moi.
Comme un château des Carpates, en forêt, avec l’ eau.
À mes yeux, mirifique.
Mais j’ admets vos réticences, christiane dûes à l’ aspect effayant.

c corrigé, merci

Ed dit: à

19:58

Et contre toute attente, c’était délicieux. Pour une fois que je trouve de la bonne viande…

Jazzi dit: à

Vous ne trouvez pas, Mesdames, qu’il était plutôt sexy sur la photo du haut John Steinbeck ?
Moi si !

rose dit: à

Le thé, nous le prenons dans la bow window à l’ arrière plan du premier plan.

rose dit: à

jazzi

vous aviez le choix de me trouver persévérante ; vous avez fait autre, c’ est votre libre arbitre.
Le mien me fait trouver le Casanova de Fellini un jouisseur, pas un dépressif.
Les goûts et les couleurs, etc.

rose dit: à

pardon, un crétin ( c Kacquot qui le rend dépressif 🤐).

et alii dit: à

ne pensant pas que « laisser un commentaire « soit un devoit de causer et répondre aux questions des contributeurs lorsqu’elles sont intimes a fortiori comme « quel est votre prénom »,votre langue maternelle,ni supporter tous les fantasmes sexuels quant à sa personne desdits contributeurs,-ce que l’on m’a fait subir ici jusqu’à des spéculations
sur ma famille comme des contributeurs aimznt à parler de leur histoire, je souligne que je n’ai pas d’ordre à recevoir d’eux ,même relativement au billet qui devrait faire loi pour tous, et comme telle à interpréter:liens ou pas, images ou pas, orthographe etc
les contributeurs ne sont pas ma priorité,ni mes objets de penser, même s’ils se présentent comme des modèles et des maîtres et en imitent des manières;je me suis fait une idée de ce blog, et ne cherche ici aucun lien, ni aucune aventure ,pas plus amicale que littéraire; un contributeur disait « the game is over » ;il y a longtemps qu’en ce qui me concerne, j’en ai fini avec ce lieu que je n’ai pas à coeur;il y en a d’autres, et d’autres gens, hommes et femmes , et qui ont des blogs où l’on peut poser une question sans se faire engager dans un trip que l’on ne désire pas ;
je ne vous désire pas ni les uns ni les autres que j’ai parfois croisés sur d’autres blogs qui existent ou n’existent plus(comme LSP, ou la boite à images pour en nommer deux)
bonne suite à tous stop stop stop

et alii dit: à

un devoir,une obligation

Berenice dit: à

Jazzi, oui , il est plutôt sexy. Après 50 ou 60 ans ça se gâte pour beaucoup, hommes et femmes. Néanmoins comme nous vivons dans un temps qui nous est propre, nous nous adaptons le plus souvent . Et quand ce n’est pas possible, il nous reste à accepter d’être un terrain d’expériences pour plus jeunes, une bonne occase pour d’autres, en soldes pour ainsi dire. La réciprocité du désir se fait rare et nous allons désoeuvrés, sexuellement rendus à l’état d’intouchables ou indifférents.

renato dit: à

Fellini à propos de son Casanova
« J’ai commencé à raconter l’histoire d’un homme qui n’est jamais né, une marionnette funéraire sans idées personnelles, sans sentiments, sans points de vue; un « Italien » emprisonné dans le ventre de sa mère, enterré là-bas pour rêver d’une vie qu’il n’a jamais vécue, dans un monde dépourvu d’émotions, habité uniquement par des formes considérées comme des volumes, des perspectives articulées avec une itération glaçante et hypnotique. Des formes vides composées et décomposées, un charme d’aquarium, un oubli des profondeurs marines, où tout est aplati, inconnu, car il n’ya pas de pénétration, de familiarité humaine. »

Berenice dit: à

Rose, dans le film, la nurse est particulièrement bien dessinée en patiente dangereuse. Je me souviens d’un detail , quand enfin il réussit en son absence à sortir de sa chambre, l’écrivain à le malheur de déplacer un objet ce qui au retour est immédiatement remarqué par sa geôliers. Je crois que c’est après cela qu’elle lui fracture les jambes avec un marteau.

Ed dit: à

beurk, pas sexy du tout jazzi. Les goûts et les couleurs…

christiane dit: à

@rose dit: 22 mars 2019 à 22 h 58 min
Merci Rose, je vais chercher. Il y a tant de liens et tant de commentaires sur ces fils…
J’en suis encore à ouvrir ceux du billet :
« Des plans dessinant l’immensité et l’âpreté de l’Ouest américain, des plans à la beauté infinie et sublimée par la superbe photographie de Gregg Toland (qui signera un an plus tard celle de Citizen Kane). »
Oui, beauté et vertige de la photo de Capa ! Je ne tiendrai pas deux minutes sur ce balcon ! J’aime votre arrêt image dans une série. Le regard qui s’attarde et prend le temps de s’emplir de beauté.

christiane dit: à

@Jazzi dit: 22 mars 2019 à 23 h 00 min
Beau travail du photographe : fluidité des vêtements souples, nonchalance de la pose et de ses jambes croisées, regard saisi fugitivement qui pointe un désir de charmer, repris par ce sourire esquissé sous moustache, main gauche à peine en mouvement quand la droite se laisse aller.
« Dorothea Lange. Politiques du visible » Une belle exposition l’hiver dernier au Jeu de Paume. « À l’instar du célèbre roman de John Steinbeck paru en 1939, Les Raisins de la colère, l’œuvre de Dorothea Lange a contribué à façonner notre vision de l’entre-deux guerres aux États-Unis et à affiner notre connaissance de cette période. […] En 1932, pendant la Grande Dépression débutée en 1929,Lange, observant dans les rues de San Francisco les chômeurs sans-abris, abandonne son activité de portraitiste de studio, la jugeant désormais inappropriée. Au cours de deux années qui marquent un tournant dans sa vie, elle photographie des situations qui décrivent l’impact social de la récession en milieu urbain. » Une grande artiste américaine.
https://www.youtube.com/watch?v=AnTMBf2CWyk

christiane dit: à

Jazzi,
et la polémique née de cette photo :
https://www.youtube.com/watch?v=C6qmhT6QVJQ
Commentaire intéressant mais ce jeune homme n’arrête pas de bouger la tête de gauche à droite, ce qui donne le tournis !

christiane dit: à

@DHH
J’ai pensé, lisant votre échange avec Et Alii, au début d’un conte d’O.Wilde Le géant égoïste… (car le final c’est autre chose … de très particulierparticulier…)
« Un homme que tous prenaient pour un géant, avait laissé de longues années sa demeure inhabitée.
Les enfants avaient pris l’habitude d’aller jouer dans ce jardin, jusqu’au jour où le géant rentra de voyage et interdit à tous l’accès à sa propriété.
Lorsque le printemps arriva, les couleurs, les parfums et la vie s’emparèrent de tous les alentours, mais l’Hiver, le Gel, le Froid et le Vent du Nord restèrent sur le domaine désolé du Géant…. »

et alii dit: à

c’est vrai, christiane, je me souvien:vous avez aussitôt reproché qu bref lien que j’avais envoyé sur le plomb de ne pas citer kiefer:le lien était explicite et bref;il citait kiefer;et vous n’êtes pas la seule à vous croire la seule et à me reprocher
quant à Kiefer, voyez:
Installé entre Barjac et Croissy-Beaubourg, le studio d’Anselm Kiefer intéresse les voleurs de matériaux métalliques car les œuvres de l’artiste allemand sont composées en grande partie de plomb. Une pièce vient d’être saccagée dimanche.

Une équipe de cambrioleurs a visité dans la nuit de samedi à dimanche l’atelier d’Anselm Kiefer en région parisienne à la recherche du plomb qui est la base de nombreuses sculptures de l’artiste. Livres aux pages métalliques, bateaux ou avions peuplent en effet l’œuvre sculptée que l’on avait pu voir l’an dernier entre le Centre Pompidou et la Bibliothèque nationale de France. Quatre voleurs ont abîmé une pièce de marbre et de plomb estimée à 1,5 million d’euros. Ils ont cependant été surpris par le vigile, qui surveillait les immenses locaux de Croissy-Beaubourg, et ont pris la fuite.
sauvez vous , vous et votre ame !

et alii dit: à

je me souviens excuses!

et alii dit: à

voilà la citation,chère christiane,vous retrouverez bien le lien,ce n’est pas si ancien!
Et, puisque nous avons au début parlé du plomb comme substance associée naturellement à la mélancolie, comment ne pas évoquer Anselm Kiefer qui, dans de multiples œuvres, intègre le plomb dans sa matérialité, figurant des ailes de plomb, comme pour nous montrer la vanité de nos élans, de nos efforts pour nous élever ?

et alii dit: à

christiane, sur la destruction,et l’auto destruction
Dans son immense galerie de Pantin, près de quelques sculptures, Thaddaeus Ropac a pu accrocher les dernières œuvres peintes de l’Allemand Anselm Kiefer. Il s’agit de l’histoire d’une destruction de la peinture pour mieux la faire revivre.

et alii dit: à

l’ayteur critiquée qui citaut kieffer étaitSur la mélancolie dans l’art
Ursulla Guarrigue
et le billet était sur Starobinski

oui,christiane Bpi c’est Beaubourg où invitait C.P.
Mais j’y avais entendu bien des gens dont Derrida,
Legendre (Le Monument romano-canonique a statut de masse engloutie. Relevant de l’archétype biblique, cette construction de textes a pourtant scellé le destin de la civilisation ouest-européenne en énonçant, sur un mode inconnu de l’Antiquité, le pacte entre la Raison romaine et l’Evangile. Pourquoi ouvrir aujourd’hui ce chantier de l’oubli ?
Simplement, parce que l’avènement d’un monde défait de ses bandelettes traditionnelles par la Globalisation industrielle et commerciale va produire inexorablement l’effet de mettre à nu la civilisation dominante, la nôtre en l’occurrence. A l’ère de la décomposition de l’Etat, ce produit dérivé du christianisme latin, il s’agit ici d’explorer le soubassement sur lequel reposent nos montages normatifs, et de restituer à la Question juridique son site mythologique.
Il devient alors possible d’envisager un comparatisme qui inscrive l’institutionnalité de type occidental dans l’espace mondial des Textes.

rose dit: à

bérénice

je ne connais pas et n’ ai rien lu de Stephen King.
Néanmoins le synopsis m’ a « parlé » dans la prise de pouvoir sur l’ autre et j’ ai trouvé cela effrayant, voire terrifiant.
J’ essaierai de le voir. Je tremblerai alors.

rose dit: à

>Bérénice

cela m’a fait penser hier au soir à ce film atroce de Lars Von Trier durant lequel la femme installe un étau gigantesque en vrillant une vis dans l’ os du tibia, de manière à l’ immobiliser. Ne sais si c’ est Melancolia.
Quant au sexe, pas tout à fait d’ accord avec vous : de mes amies ont trouvé tendre amitié amoureuse après la cinquantaine et vivent belle relation épanouie : je crois qu’ il ne suffit pas de le dire – ou d’ y croire- mais qu’ il s’ agit d’ être déterminée.

Là, pour moi, le bât blesse.
De l’ avantage du célibat serait un viatique. Être convaincue du contraire ouvrirait bien des portes. En attendant, je vis de solides amitiés avec des hommes.

rose dit: à

Sexy ou pas ?
Je déteste la moustache si ce n’ est la mythique de Clark Gable et pire la barbe : => pas sexy.

rose dit: à

Marie Sasseur dit: 21 mars 2019 à 15 h 27 min
Steinbeck et Capa.

A Russian Journal

John Steinbeck and Robert Capa’s seminal book offers an account of everyday life in the Soviet Union during the Cold War
https://www.magnumphotos.com/arts-culture/travel/robert-capa-russian-journal

christiane

oui, si le fil n’ est pas suivi très régulièrement, il est ardu de le rattraper.
Second lien

rose dit: à

Premier lien, christiane, donné par Marie Sassoeur, la photo que j’ ai reprise est dedans.

Marie Sasseur dit: 21 mars 2019 à 14 h 41 min
« Eté 1947. Pendant quarante jours, Robert Capa, parti en URSS aux côtés de l’écrivain John Steinbeck, photographie par-delà le rideau de fer.

Robert Capa et John Steinbeck prennent l’avion le 31 juillet 1947 depuis Paris pour gagner l’URSS. Capa a réussi à obtenir un visa sous la pression de son ami écrivain, dont l’œuvre était très appréciée par le régime soviétique.
Capa a 34 ans et Steinbeck 47 lorsqu’ils entament ce voyage. Les deux hommes se sont rencontrés à Londres pendant la guerre, puis ils se sont revus en Normandie.
John G. Morris, directeur photo du magazine féminin “Ladies’ Home Journal”, consacrera la couverture du numéro de février 1948 et 16 pages aux photos de Capa (légendées par Steinbeck). Il voulait montrer le quotidien des Soviétiques, notamment celui des femmes et des enfants.
https://123versions.com/2017/02/28/john-steinbeck-et-robert-capa-en-urss

rose dit: à

christiane à 2h16
Au cours de deux années qui marquent un tournant dans sa vie, elle photographie des situations qui décrivent l’impact social de la récession en milieu urbain. » Une grande artiste américaine.

Et Diane Arbus.
Ey Vivian Maier.

rose dit: à

et Vivian Maier, à la vie parrallème cachée

https://www.google.com/search?safe=active&q=vivian+maier&tbm=isch&source=android-browser&client=ms-android-samsung&fir=oIn_8cK4zARQxM%253A%252CpiMkSUGIeVO7sM%252C%252Fm%252F09gbkk_%253BRzo_JmMuvo6kvM%253A%252CjhDw6qeKkWZJFM%252C_%253BRDUAMT4W5q6dvM%253A%252C7JB1cZIVWgJQ9M%252C_%253BKKurNsPVGwpaQM%253A%252C96UfGE_c7JFK8M%252C_%253BwL49WjE3a42mXM%253A%252CEYgfwGOcEyV_8M%252C_%253Bp2bsxB4awuGWWM%253A%252Cel2tMCgC2tAkvM%252C_%253B0z9zh6Pnp36lIM%253A%252Ceqrsafp8p9fKaM%252C_%253B5uxRiDhtkIAeiM%253A%252Ceqrsafp8p9fKaM%252C_%253BsKIwyyUK4h9GfM%253A%252CjhDw6qeKkWZJFM%252C_%253BKxGug9nX-OulrM%253A%252CkKNdWppoDu5YfM%252C_%253BxCHb9v-ijldvIM%253A%252CjhDw6qeKkWZJFM%252C_&usg=AI4_-kR9T5Z5eCFAt3TwZA2-UDuJ13ovFQ&sa=X&ved=2ahUKEwjek-mjxZfhAhU65eAKHVURB5YQ4216BAgKECc&biw=360&bih=512&dpr=2#imgrc=wL49WjE3a42mXM

rose dit: à

et alii

peintes de l’Allemand Anselm Kiefer. Il s’agit de l’histoire d’une destruction de la peinture pour mieux la faire revivre.

rien suivi sur Kiefer dslée.
Défaire une oeuvre d’art pour récupérer le plomb 🙁
la place des oeuvres d’art chez les chiffonniers ?

la destruction des peintures dont les toiles brûlées ou lacérées : une manière de s’opposer au marché de l’art, au commerce entretenu ou bien une façon de souligner l’impermanence de l’oeuvre ou la vacuité de toutes choses ?

rose dit: à

Bérénice

la maltraitance instititionnelle liée parfois (pas ici) à la maltraitance familiale : les troibles cognitifs ont bon dos.

cf aide- soignant et petsonne d’ un bel âge (98 ans).

Bérénice dit: à

Rose, j’ai vu ce film il y a de nombreuses années. J’avais complètement oublié certains passages qui nous ont été rappelés ici. Grand portrait d’une folie. Un psy pourrait diagnostiquer. Je la donne pour maniaque. J’ignore si le film à bien vieilli, on nous montre de ces choses qui agissent sur nos sensibilites en accroissant notre seuil de tolérance, en le saturant aussi quelquefois. Le tout dans ce film reside dans la psychologie du personnage et sans rien révéler de plus, je dois dire que j’avais été drôlement impressionnée .

Bérénice dit: à

Rose, pas de scene de violence physique dans Melancholia. Ce doit être dans un de ceux que je n’ai pas vus. J’ai refusé d’assister à la projection de certains LvT qui étaient programmés, l’emploi qu’il fait des acteurs à priori ne me convient pas, l’idée qu’il se livre à des experiences cinématographiques limite. Mais peut être est ce que je me trompe.

renato dit: à

Georges Perec, Cahier des charges de «La Vie mode d’emploi»

Bérénice dit: à

ED, notre appétit des hommes souffrent peut être de trop bons repas, le poulet vous sera resté sur l’estomac. Plus objectivement ( rose, je ne suis pas non plus tres adepte des moustaches) il m’a l’air assez grand, élancé, un beau regard franc et clair( yeux bleus?), une bouche mince et bien dessinée sans plis d’amertume ou expression d’ironie, plutôt serein. De jolies et grandes mains( pour mieux te saisir, mon enfant?), une elegance sobre, les cheveux domestiqués couronnent un front haut qu’aucune ride n’est encore venu gâcher. Il n’est pas mal du tout, je l’imagine bien aussi grand que Clint Eastwod.

Paul Edel dit: à

Dans l’atelier du dramaturge et metteur en scène Brecht…
Intéressante soirée Bertolt Brecht hier soir sur Arte.
On doit y avoir accès en replay, je suppose. Je la recommande. Le choix des comédiens- surtout pour interpréter les rôles féminins de Ruth Berlau, la plus fidèle-la plus maltraitée- et d’Helen Weigel, l’austère gardienne du temple(c’est elle qui avait la carte du Parti, pas Brecht..) sont soignés et assez bluffants. On comprend le ballet des séductions, les courtisaneries, les rivalités, jalousies entre comédiennes, qui furent collaboratrices –secrétaires-partenaires -sexuels, d’Isot Kilian à Käthe Rülicke, tout ça vraiment montré .. Les lieux(ils existent encore, bien préservés) notamment(la maison au bord du lac de Buckov- et l’appartement Berlinois du 125 Chausseetrasse)les salles de répétitions, le club de « La Mouette » objets, décors tout ça est bien reconstitué, avec les photos de Ruth Berlau. Les films d’amateur sur les répétitions du « Précepteur » ,les directives sur la direction des comédiens, et recommandations de Brecht metteur en scène sont d’ une grande exactitude.. Mais la surveillance si étroite, constante administrative et policière, et la méfiance absolue du régime sur son travail sont quand même atténués. La censure, les mauvais papiers systématiques des organes de presse officiels des terribles nées 1953-56. Le divorce absolu entre l’esthétique brechtienne si raffinée dans sa pédagogie et les directives si primaires du Ministère de la Culture, la Stasi dans le milieu culturel.., ce n’est pas assez , à mon gout mis en évidence. Et tous ceux qui mouchardent à Johannes Becher, le ministre de la Culture, ou direct à Ulbricht pour mettre en évidence le « déviationnisme » de Brecht par rapport la ligne officielle du « réalisme socialiste, ça aurait demandé une ou deux scènes d’analyse politique eg les liens avec Moscou..(le grand film « la vie des autres » est bien supérieur de ce côté-là..) … Enfin, on évacue les griefs et réclamations d’une Elisabeth Hauptmann sur sa collaboration si active et si importante dans l’écriture des pièces… on a aussi atténué les graves moments de dépression de BB, la coupure entre ses déclaration officielles et ce qu’il pensait vraiment, enfoui dans ses carnets et poèmes. On passe trop vite sur son désir de retourner en Suisse, là où il mettait une partie de son argent, pour y travailler et finir ses jours. Dommage aussi qu’on n’évoque pas ses aller-retour avec l’Allemagne de l’Ouest (grand privilège..) ses séjours à Cologne ou à Hambourg, ainsi que les réactions assez contrastées de cette presse de l’ouest de l’époque. Enfin je conseille de regarder ce film-reconstitution pour ses documents, et archives.. Il s’appuie intelligemment sur l’énorme travail de Werner Hecht.
Les circonstances de sa mort restent troublantes.

renato dit: à

Il faudrait jeter un regard sur le travail des photographes qui travaillèrent au projet de l’FSA en tenant en compte l’idée sous-jacente à la philosophie straight photography à partir des premières expériences de Lewis Hine a Ellis Island.

Marie Sasseur dit: à

L’attrait de Steinbeck pour la biologie marine est une composante essentielle de sa littérature. De part sa formation universitaire initiale, littérature classique et biologie marine, dont il assume seul les frais occupant des emplois précaires dans le monde ouvrier, et qu’il abandonnera avant de passer sa licence.
Cet intérêt constant pour la biologie, qui a formé chez l’ecrivain, un don de l’observation rigoureuse et minutieuse, a aussi été nourri par une amitié faite d’admiration pour Ed Ricketts; amitié qui a pris fin avec le décès de ce dernier dans un accident.
Steinbeck a dédié Cannery row, a Ricketts,  » who knows why or should »

J’ai découvert que Steinbeck est venu complètement à l’écriture, lorsque fuyant New York et sa déception,et de retour en Californie, il s’est retrouvé gardien dans les montagnes, près du lac Tahoe. Il y écrivit son premier roman « La coupe d’or »

Son premier atelier:

https://images.app.goo.gl/Xc3vLe9zhqAhZRFC8

et alii dit: à

por vous incommoder,j’ai regardéles photos de Arendt sur la toile:il y a des « mélancolies »-celles de femmes sont moins nombreuses que celles d’hommes-;vous pourrez regarder et dire ce que vous en pensez;
p.s Arendt n’a pas eu d’enfant,mais introduit en « philosophie »la notion de « natal-ité » qui a été commentée
bonne journée

Phil dit: à

le tibia vissé n’est pas une scène de « Melancholia », mais Charlotte Gainsbourg qui passe pour la soeur de Kirsten Dunst est bien un vice cinématographique, indeed.

Bérénice dit: à

Phil, la roulette génétique est hasardeuse. Percevoir un vice dans ce choix demande plus d’explications.

Alexia Neuhoff dit: à

« et alii dit: 23 mars 2019 à 8 h 53 min

por vous incommoder,j’ai regardéles photos de Arendt sur la toile »

Y-a-t-il un sémiologue dans la salle ?

christiane dit: à

@Lavande dit: 23 mars 2019 à 7 h 26 min
Troublante cette ressemblance des maisons suspendues au-dessus des eaux. Encore des architectes funambules ! Les couleurs des façades et du paysage atténuent la gravité du site. Plus que jamais, regardant ces photos, je sens comme j’ai besoin du sol, de la terre autour d’une maison. Les précipices m’angoissent et des fenêtres et balcons donnant sur ces espaces appellent la chute et le vertige.
De la forteresse du Vercors, j’aime les poussées des hauts plateaux, les falaises crayeuses, les crêtes bleuies de ciel qui encerclent les combes de pierre, les vallées vertes… la mémoire de la Résistance… les bergers paisibles de la transhumance, les hameaux à contre-forêt, la Chartreuse proche face à la Belladone.
Quant au voyage de l’eau qui ronge le paysage, le creuse, je l’aime en cascades, en torrents, en fontaines dans les villages. Les routes creusées à même la roche, ces précipices, c’est terrible. Le soleil ne s’y aventure pas.

christiane dit: à

Merci, Rose, d’avoir remis ces liens de Maris Sasseur. Quel méli-mélo de photos ! Je m’attarde sur cette jeune femme étendant sa lessive sur un fil dans les ruines de Stalingrad.
Et celle de Capa photographiant Steinbeck, tous deux reflétés dans un miroir et ce compotier sur la nappe blanche.
Puis il y a tous ces gens qui peuplent cette galerie de photos, des beaux visages graves, des gestes essentiels : construire, reconstruire.
Merci pour votre attention.

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