de Pierre Assouline

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La République des livres
Dans le cerveau poétique de Jean Rouaud

Dans le cerveau poétique de Jean Rouaud

Il paraît que la littérature ne se vend plus et qu’il faut agir en conséquence. Du moins est-ce ainsi qu’un éditeur a récemment annoncé à ses collaborateurs que, la crise de la librairie aidant, un certain type de livres ne paraitrait plus sous son enseigne : ces livres qui ne se présentent ni comme des romans, ni comme des récits, ni comme des essais, ni comme rien du tout d’ailleurs et dont les libraires ne savent pas toujours quoi faire tant ça les désempare alors que tant de ces livres nous ont emmené au plus loin et au plus profond de ce qu’on appelle encore « littérature » sans trop savoir de quoi il en retourne au juste. Bref, le fantôme de Borges en rit encore.

Parmi eux, Jean Rouaud connu et célébré pour son cycle romanesque familial lancé avec l’attribution du Goncourt en 1990 (Les Champs d’honneur, Des Hommes illustres, le Monde à peu près, Pour vos cadeaux, Sur la scène comme au ciel). Depuis, des livres, il en écrivit d’autres de différentes formes jusqu’à sa série « La vie poétique » dont le tome 5 vient de paraître sous le titre Kiosque (281 pages, 19 euros, Grasset). Le kiosque à journaux de la rue de Flandre à Paris (XXème), c’est de là qu’il s’est lancé – et dès lors nombre de lecteurs s’y sont attachés. Un écrivain attachant, c’est quelqu’un dont on prend régulièrement des nouvelles à chacune de ses (ap)parutions, comme s’il se manifestait régulièrement à seule fin de nous parler à l’oreille.

Il se souvient à avoir donc été kiosquier, lecteur, écrivain en devenir, chanteur, commis de librairie, coupeur de dépêche d’agence à Presse-Océan. Mais kiosquier sept ans durant, tout de même, au temps où les NMPP, la centrale qui assurait la distribution des journaux, retrouvait régulièrement le syndicat CGT du Livre pour un bras de fer dont les lecteurs faisaient les frais. En ce temps-là, il c’était un métier vraiment physique ; les titres étaient beaucoup plus nombreux ; les kiosques n’étaient pas chauffés ; de loin le marchand ressemblait à un croisé avec son heaume de laine et ses mitaines. Aujourd’hui dans les kiosques à l’allure techno, on vend des jouets et gadgets comme on débite des popcorns dans les cinémas et il arrive même qu’on y trouve des gazettes

On ignore si Rouaud a aimé cela. Pas sûr qu’au bout de sept ans le métier lui soit rentré dans le corps. Pas du genre à rigoler des mêmes blagues avec les collègues. Mais enfin, cet homme de l’ouest humide a tenu bon et s’est nourri de conversations avec des clients dont la sédentarité a forcé la fidélité. Des déferlantes de vie du petit théâtre de la rue de Flandre, il a subi la séduction, en enrôlant aussitôt secrètement au titre de personnage dans son journal, simple petit carnet Rhodia dans lequel toutes ses rencontres étant réduites en haïkus avec Bashô pour seul maître, histoire de se désincarcérer de son évangile flaubertien – et aussi de L’Ere du soupçon de Nathalie Sarraute. Cela lui sera utile à l’heure de reconstituer la tapisserie de son enfance longtemps après. Déjà prêt à résister aux appels du réel au nom d’impératifs formels « au point de considérer comme dégradant d’appeler les choses par leur nom », il ne lui manquait que le déclic. Tout est parti de la découverte inopinée dans le grenier d’une photo de Joseph Rouaud mort pour la France en 1916 à 21 ans, oubliée dans un missel de tante Marie. Une image pieuse intitulée « les Champs d’honneur ». Kiosque est son comment-je-suis-devenu-écrivain, écrivain désignant quiconque a une place dans la littérature, mais bonne chance à qui voudra les définir, la place et la littérature. Il ruminera la grande leçon tirée des années de kiosque :

« Ce sont les gens qui parlent le mieux d’eux-mêmes. Aussi longtemps qu’ils sont là mieux vaut se tourner vers les acteurs et les témoins de leur propre vie que de donner la parole en leur nom aux experts qui, du haut de leur compétence, prétendent en savoir plus long que ceux-là, au premier chef concernés ».

Le goût pris à une lecture poussant de manière quasi obligatoire le lecteur à remonter en amont pour vérifier qu’il n’a rien manqué des rendez-vous avec son auteur, la curiosité m’a ramené à un autre livre du même, paru quelques mois à peine avant Kiosque, hors-série d’une toute autre facture La Splendeur escamotée de frère Cheval (279 pages, 19 euros, Grasset). Il ne relève pas de « La vie poétique » mais il est pourtant d’une puissance poétique sans pareil. Je confesse même avoir rarement lu ces derniers temps une coulée poétique aussi réchauffante et enjouée.

Cette plongée dans les secrets des grottes ornées est dédiée aux mains d’or du paléolithique supérieur qui ont fait tant de présences et de beauté des parois et à François d’Assise. Car Rouaud distingue nettement du refoulé paléolithique dans le christianisme des images. C’est là que se rejoignent la grotte Chauvet et la basilique Saint-François à Assise, dans une même manière de raconter que l’image est « l’expression d’un réel divinisé ». C’est peu dire que Jean Rouaud, ancien pensionnaire du lycée catholique Saint-Louis de Saint Nazaire, a gardé la foi, celle-ci devant se traduire avant tout par la conviction que Dieu est lumière et que celui qui fut cloué sur la croix était un homme-arbre, un humain greffé sur la puissance végétale et Dieu sait qu’il y en eut sur le chemin des Romains, même si celui-ci fut semble-t-il le seul appelé à ressusciter. Son admiration est sans mélange pour les cathédrales gothiques, monstres de dentelle et fruit d’un dépassement sans égal de l’esprit, assorti d’un dédain inentamé pour le goût de parvenu du château de Versailles ou encore le Sacré-Cœur de Montmartre et la Fondation Louis Vuitton « monuments de vacuité et enveloppes d’un vide conceptuel abyssal porté par la seule persistance d’un geste ancien dépouillé de son sens. » Il est vrai que l’on y chercherait en vain la moindre transcendance, un soupçon d’élévation.

Beauté des bisons de Font-de-Gaume, foisonnement du plafond de Rouffignac, rennes affrontés de la grotte des Combarelles, bisons rouges d’Altamira, oies gravées gardant l’entrée de l’hypogée dans la grotte de Cussac, parois muettes ou roches parlantes, toutes disent tant la beauté que l’effroi. Des cerfs-arbres y donnent leur langue au feu, des rhinocéros noirs y côtoient des chevaux-soleil pour ne rien dire des hommes-taureaux. Quel Barnum souterrain ! Mais si le mammouth est bien le permanent du lieu, le cheval en est le roi. La main d’or est habitée par l’esprit même du cheval. Le petit cheval noir, bête la plus craintive, l’ultime du bestiaire tapi au confins de la grotte, au plus profond de son ténébreux silence, c’est lui qui a le mot de la fin

On comprend bien pourquoi des spécialistes dédaignent cette littérature et cette poésie : il est en effet impardonnable qu’hors du sérail, un auteur prétende apporter un supplément d’âme, d’autres lumières, de nouvelles pistes à leur champ de recherche avec des moyens ignorée du CNRS. Il le leur rend bien qui se passe de citer leurs travaux et les leurs livres, n’incluent dans ses remerciements que le seul Boris Valentin, un savant  dont les recherches, nourries par l’ambition palethnologique dessinée par André Leroi-Gourhan et ses élèves, portent sur les modes de vie préhistoriques. Sinon, rares y sont les auteurs cités : Joachim du Bellay, Ronsard, l’Apollinaire de Zone,  Montaigne mais à peine, avec l’air de ne pas y toucher, le Malaparte de Kaputtdont seul Jean Rouaud se souvient que chacun des chapitres porte un titre d’animal. Et en prime un hommage à Paul Dardé, sculpteur de monuments aux morts et d’hommes primitifs, lointain, invisible et discret épigone de ces fresquistes pariétaux.

Il y a eu des Michel-Ange du côté de Chauvet et Lascaux mais gardons-nous d’idéaliser tant les tâcherons pullulent vers Rocamadour ou ailleurs, le trait laborieux, l’inspiration épuisée. Dans les strates géologiques de l’azilien près d’ Etiolles, les mains d’or ont perdu la main. Et de toute façon… :

« A quoi bon le progrès si l’humanité commence d’emblée par la chapelle Sixtine ? »

En nous restituant ce système de représentation du monde, où l’on dessine à destination de puissances extra-lucides, Rouaud se contente des traces. Foin des preuves ! Nul besoin de CQFD. Il sait, lui, l’architecture intérieure du cerveau poétique d’une main d’or. Il est devenu à son tour le spécialiste des phénomènes étranges en nous épargnant tout délire personnel sur chamanisme et pensée magique. Il sait dire comment un cheval à la crinière de rayons d’or se métamorphose en jument à tête noire au cours de sa traversée de la nuit.

« La roche nous dit »

C’est la leçon des mains d’or. Sa capacité d’émerveillement si longtemps après, ce fluide particulier, tient aussi, peut-être, au génie des lieux, que Jean Rouaud est des rares, parmi les écrivains, à avoir arpentés, explorés, troués du regard. A le suivre, nous sommes de plain-pied dans les entrailles de la terre et l’ambiance persuade vite que le secret des mains d’or ne pourrait y être qu’« éventré ».

« La modestie prudente du cheval à Chauvet est déjà une mesure de l’homme. Les mains d’or jureraient que non, mais le petit cheval de la grotte d’Ardèche est, métaphoriquement, inconsciemment, opportunément, prophétiquement, un autoportrait »

Manière de rappeler qu’au commencement il n’y avait que des animaux, Dieu compris. Jean Rouaud voit l’homme comme un parvenu, par rapport à ses lointains prédécesseurs dotés d’un art de la survie autrement plus admirable. Et pourtant, le constat est bien là : la  culture, c’est à dire la science, a bien vaincu, avili et dompté la nature. L’homme ayant pris son contrôle, il n’en finit pas de régler ses comptes avec l’animal qui la dominait autrefois. La tutelle a changé de camp. L’auteur en est hanté ; à tel point que lorsqu’il regarde des dessins d’oiseaux de Jean-Jacques Audubon, il songe au massacre qui s’en suivait puisqu’il l’artiste les faisait poser en l’air en les entrelardant de fils de fer.

Voilà un livre dont la musique intérieure est si envoûtante qu’on ne le referme pas sans un certain vertige. A se demander si à force d’observer ces parois par-dessus l’épaule d’un guide aussi inspiré, on n’y a pas vu l’homme s’extirper de l’animal qu’il fut.

( «  »Bisons rouges d’Altamira »; « Jean Rouaud, kiosquier émérite » ; « Geai bleu » dessin de Jean-Jacques Audubon ;  « Le panneau des chevaux de la grotte Chauvet » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 217 Réponses pour Dans le cerveau poétique de Jean Rouaud

Chaloux dit: à

Jazzi, quand tu fais un petit tour sur les réseaux sociaux, tu t’aperçois que le macronisme n’est qu’une résurgence d’un certain poujadisme et d’une certaine extrême droite -tout à fait toi-, celle des petites gens (montées en graine par le bâtiment, le commerce etc.). Des ignares qui croient défendre leur poulailler et s’anoblir en votant Larem, Macron fonctionnant alors comme une savonnette à vilains pour ces gens mal agglomérés à la bourgeoisie et même repoussés par elle. Toute une population de Madames sans gêne. Un populailler (ma plume a fourché mais je conserve le mot), tellement bas de plafond que même le langage -ou style moyen- et la porosité assouliniennes, concepts pourtant particulièrement primaires et dégoûtants, leurs passeraient au-dessus si on leur en parlait.

En attendant le sondage de l’Obs est plein d’enseignement.

https://www.nouvelobs.com/politique/20190320.OBS2087/grand-debat-86-des-francais-pour-un-changement-de-politique-economique-et-sociale.html

Jazzi dit: à

Soleil vert, vous habitez près du square Saint-Lambert ?

bouguereau dit: à

Les Gilets jaunes n’ont pas le monopole parmi les humiliés et les offensés, Clopine…

c’est toujours les concurrents dune niche écologique qui sont les pire enemy baroz

D. dit: à

Une précédente exposition d’une partie de ces objets funéraires avait eu lieu à Paris en 1967. Elle avait été suivie de troubles importants, d’abord en Guadeloupe, puis un an plus tard ceux que l’on a connu en France en 68.

Ed dit: à

« Jazzi et Ed, qui se ressemblent beaucoup politiquement, à la droite de la droite. »

Chaloupe. Je suis inclassable puisque selon vous, je suis d’extrême droite et selon de Villiers, je suis une bobo vélo-kérosène. Les gens ne veulent jamais se rendre à l’évidence : un individu est par définition unique et ne rentre pas dans des cases que l’on fabrique pour tout rationnaliser.

bouguereau dit: à

Un populailler

vdqs et dsk et disse de der baroz

Chaloux dit: à

Clodinde : « sur mon origine sociale »

Clopine, je ne fais que vous lire. Vous avez remis ça sur le tapis à propos de votre conférence. Ce n’est tout de même pas moi. Quant au reste, si une vie devant une armoire à glace est consignée et rendue publique, pas que j’ai le droit de la commenter…

bouguereau dit: à

bouguereau est une basse enflure

..ça peut hencore haller..sapré dsapré larbin..un aigle de ‘populaillé’ hen somme

Clopine dit: à

Mais enfin, Chaloux, ce n’est pas vos commentaires qui sont le problème, mais leur manque d’élégance. Un simple petit miroir de poche pourrait vous en convaincre, mais encore faut-il avoir le courage de supporter son reflet, pas vrai ?

Ed dit: à

jazzi c’est du sadisme ! Vous savez très bien que je ne pourrais assister à cette « Bonne nuit Blanche » !!

bouguereau dit: à

si une vie devant une armoire à glace est consignée et rendue publique

..mon larbin c’est lfin goupil dans ton populayé bonne clopine..sapré dsapré larbin

Chaloux dit: à

Ed, le fond de tes réflexions montre un solide enracinement très à droite, exactement comme on l’est dans l’Est de la France. Une sorte de bon sens très appuyé et brutal qui peut choquer.
Chez Jazzi, c’est la bêtise pure et simple, rien à voir.
Tu es jeune, et comme ton éducation politique est à peu près nulle, tu peux encore changer.
Lui, non.

bouguereau dit: à

Un simple petit miroir de poche pourrait vous en convaincre

huuuuuuuurkurkurkurkurk !

Jazzi dit: à

C’est drôle, Chaloux, moi la dose de poujadisme je la vois surtout chez les Gilets jaunes !

Chaloux dit: à

Parce que vous, Clopine, vous êtes élégante? Mais dans quel monde vivez-vous…

Chaloux dit: à

C’est normal, Jazzi.

bouguereau dit: à

Chez Jazzi, c’est la bêtise pure et simple, rien à voir

c’est ça qu’est cause de l’expo dtoutencamon dédé..t’es nul en malédiction de tot

Chaloux dit: à

Jazzi, mon secrétaire, Mougros, t’a répondu.

Chaloux dit: à

A moins que ce ne soit « Pougros »…

Ed dit: à

Chaloupe,
Je peux accepter ce 2e commentaire (très brillant d’ailleurs), mais ne dites pas « à droite de la droite » car « à droite » suffit dans ce cas.

« À droite de la droite », c’est Vaucluse et Alpes-Maritimes hein.

Phil dit: à

bel extrait sur Perutz, Baroz. on vous sucer beaucoup au Mercure ? du temps de Leautaud, tout ça passait comme une lettre à la poste; Vienne est une ville de pervers, le troisième homme est impossible à Berlin.

Phil dit: à

lapsus calami…sorry.. »sucre » et pas « sucer »

Paul Edel dit: à

On commence par classer les intervenants politiquement et ensuite on fait des listes dans certaines circonstances bref l horreur

Jazzi dit: à

« Le domicile et la voiture d’Eric Drouet, l’une des figures du mouvement des «gilets jaunes», ont été endommagés avec de la peinture jaune dans la nuit de lundi à mardi 19 mars 2019 à Melun en Seine-et-Marne. »

Cette grande figure… ou plutôt grande gueule, un peu gênée aux entournures pour se plaindre à la police, a envoyé sa femme à sa place. L’arroseur arrosé tient à être remboursé par les assurances !

Jazzi dit: à

« on vous sucer beaucoup au Mercure ? »

Pas beaucoup, mais parfois, Phil !

Chaloux dit: à

Ed, j’accepte ta critique.
Pour le reste, le pauvre Jazzi, qui se croit ultra moderne à cause de particucularités de bas-ventre qui sont vieilles comme le monde, s’il n’a pas appris à penser n’a pas non plus appris à se taire. Hélas.

rupibus dit: à

kiosque
Empr., par l’intermédiaire de l’ital.chiosco (1594 d’apr. M. Cortelazzo et P. Zolli, Dizionario etimologico della lingua italiana), au turc kös????k (avec k- initial palatal; s???? = [ʃ]) « kiosque, pavillon », et celui-ci au persan kūšk « palais » (Devic; Dozy t. 2, p. 472; Lammens, pp. 143-144; FEW t. 19, pp. 103 et 213; Klein Etymol.). Fréq. abs. littér. : 303. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 398, b) 365; xxes. : a) 530

Chaloux dit: à

« on vous sucer », ça fait peuple.

rupibus dit: à

sur LSP
Varosha, a deux pas du port de Famagouste, dans la partie Nord, abandonnée précipitamment en 1974, abondamment pillée puis interdite d’accès par l’armée turque et dont les carcasses d’hôtels béantes bordent la plage depuis quarante-cinq ans. Une ville fantôme, un must, presque aussi bien que Tchernobyl et surtout depuis plus longtemps, où, selon l’expression consacrée, « la nature a repris ses droits »… ce qui signifie que tout menace de s’effondrer.

Lors de la partition de l’île, de nombreux ânes se sont échappés ou ont été abandonnés par leurs propriétaires grecs, au Nord, et leurs descendants revenus à l’état sauvage peuplent la péninsule du Karpas, à l’extrême nord-est de l’île. C’est même une des attractions de la région. Pourtant, ces périssodactyles ne se soucient apparemment même pas de leur nationalité : il est vrai que ce sont des ânes.

Jazzi dit: à

« « À droite de la droite », c’est Vaucluse et Alpes-Maritimes hein. »

Et juste au-dessus c’est où gite Chaloux, Ed !
http://www.gite-chaloux.com

Soleil vert dit: à

Jazzi :Soleil vert, vous habitez près du square Saint-Lambert ?

A deux stations de métro.
Dites moi tout sur ce square
Cdlt

Ed dit: à

jazzi,

Je suis une grande admiratrice de Giono. Espérons que Chaloupe, avec son gîte, aussi !

Bon et sinon Chaloupe et jazzi, pour chlore (hurkhurkhurk) le débat, je pense sincèrement que la droite et la gauche n’existent plus. Aujourd’hui c’est mondialistes/anti-mondialistes. Quant à mon cas personnel, je ne nie pas avoir des réflexions de droite enracinées dans mes origines, mais mes choix de vie vont dans l’autre sens. Peut-être suis-je représentative d’autres parcours !

renato dit: à

Je sais qu’au Brésil et en Argentine l’on ne parle pas la même langue, cependant il y a quelques jours de là, en lisant le texte mis en ligne par Claudio je me suis rappelé d’un passage d’un texte de Cortázar, La nuit face au ciel :
« […] Il comprenait qu’il courait dans une obscurité profonde, bien qu’au dessus du ciel traversé de cimes d’arbres il fît un peu moins noir. ‘La chaussée, pensa-t-il, je ne suis plus sur la chaussée.’ Ses pieds s’enfonçaient dans un matelas de feuilles et de boue et, dès qu’il faisait un pas, des branches d’arbustes lui fouettaient le torse et les jambes. Haletant, se sentant perdu malgré les ténèbres et le silence, il se baissa pour écouter. La chaussée était peut-être tout près, il allait la revoir aux premières heures du jour, mais rien à présent ne pouvait l’aider à la retrouver. La main qui serrait sans qu’il s’en rendit compte le manche du poignard grimpa comme le scorpion des marécages jusqu’à son cou où était suspendue l’amulette protectrice. Remuant à peine les lèvres il murmura la prière du maïs qui amène les lunes heureuses, et la supplication à la Très Haute, dispensatrice des biens motèques. Mais il sentait en même temps ses chevilles s’enfoncer dans la boue, lentement, et l’attente dans les ténèbres de ce fourré inconnu devenait insupportable. La guerre fleurie avait commencé avec la nouvelle lune, et elle durait déjà depuis trois jours et trois nuits. S’il parvenait à gagner le cœur de la forêt, au delà de la région des marécages, peut-être les guerriers aztèques perdraient-ils sa trace. Il pensa aux nombreux prisonniers qu’ils avaient déjà dû faire. La quantité toutefois ne comptait pas, il fallait que le temps assigné fût révolu, le temps sacré. La chasse continuerait jusqu’à ce que les prêtres donnent le signal du retour. Tout acte portait en soi un chiffre et une fin prévus d’avance et il était, lui, à l’intérieur de ce temps sacré, face aux chasseurs.
Il entendit des cris et de dressa d’un bond, le poignard à la main. Le ciel parut s’incendier à l’horizon, il vit des torches bouger entre les branches, tout près. L’odeur de la guerre était insupportable et, lorsque le premier ennemi lui sauta dessus, il éprouva presque du plaisir à lui plonger sa dague de pierre dans la poitrine. Les lumières l’entouraient déjà, les cris joyeux. Il fendit l’air une ou deux fois encore, puis une corde l’attrapa par-derrière.
[…] ».

Puis il y L’Idole des Cyclades, toujours de Cortázar, où il est plus explicitement question de sacrifice et l’un des personnages tombe amoureux d’une déesse des Cyclades et semble chercher la transe par le biais du discours. Enfin, le relire peut ouvrir des perspectives.

D. dit: à

J’ai déconseillé à toutes les personnes de mon entourage de visiter cette exposition. Je ne donnerai aucune consigne ici, chacun fait en connaissance de cause.
Sauf miracle, il faudra prévoir des troubles très grave dès mai et probablement une quasi guerre civile dès début 2020. Et ce sera à relier directement avec cette exposition, mais également aux insultes faites au pape.

Chaloux dit: à

Oui Ed, j’aime beaucoup Giono. Surtout le deuxième.

Simiane, tu connais, Jacquot.

D. dit: à

Tous ces objets devraient être rendus au jeune roi. Et la tombe scellée, équipée d’alarmes. Une ouverture tous les 1460 ans du cycle sothique, afin de restaurer les objets du roi, si nécessaire.

Jazzi dit: à

Le style des jardins années 30 marque un retour à un certain classicisme, en rupture avec les XVIII° et XIX° siècles qui avaient fait des jardins de véritables séquences de nature. Il se produit dans le même esprit une réaction contre l’excès de l’utilisation de la couleur dans les massifs de fleurs, qui avait prévalu progressivement depuis la fin du XIX° siècle. Une certaine austérité monumentale, présente dans l’architecture, se retrouve dans les jardins qui renouent avec des compositions fortement structurées, selon des axes et des perspectives héritées du style régulier et cette simplification des formes s’applique aussi bien au dessin général du jardin qu’à la répartition des masses végétales. Mais les jardins des années 30 sont composés différemment des jardins réguliers du XVII° siècle : le cœur en est souvent dégagé, formant de grands espaces de sable durci et de gravier, tandis que les pourtours sont plantés d’arbres à pousse rapide – peupliers, tilleuls, ptérocaryas –, dont les lignes verticales et la densité contrastent avec la partie centrale découverte. Quant aux différences de niveaux, elles ne résultent plus d’un modelé du terrain travaillé pour obtenir du relief, comme aux XVIII° et XIX° siècles, mais d’un renouveau donné au dessin architectural, présent dans les escaliers, les rampes et les terrasses. Des constructions sont intégrées dans les jardins pour participer à leur fonctionnement et on voit apparaître sur les portails, kiosques et autres abris les matériaux les plus divers alors utilisés en architecture : brique, silex, enduits gravillonnés, meulière en parement, pavés de verre et surtout le béton armé, employé pour la première fois dans les jardins. Enfin, des aires de jeux sont désormais introduites dans les jardins qui ne sont donc plus considérés uniquement comme des lieux d’agrément.

SQUARE SAINT-LAMBERT 1930-1933
15 ° arr., rue Théophraste-Renaudot, rue Léon-Lhermitte, rue du Docteur-Jacquemaire-Clemenceau, rue Jean-Formigé, M° Commerce

L’usine à gaz de la commune de Vaugirard, implantée sur 6 hectares en 1835 et destinée à fournir du gaz d’éclairage à la capitale, fut désaffectée dans les premières années du XX° siècle et démolie en 1930.
Une véritable opération d’urbanisme vit alors le jour sur son emplacement, avec la construction d’un quartier neuf articulé autour du square Saint-Lambert, entouré par quatre rues nouvelles bordées d’un ensemble homogène d’immeubles bâtis par les architectes Auguste Bluysen, Heckly et Ploquin et par le lycée Camille-Sée de l’architecte François Le Cœur au nord, inauguré en 1934. C’était la première fois que l’on menait à Paris une telle opération d’aménagement global, apparentée à ce que seront les zones d’aménagement concerté (ZAC) de la deuxième moitié du XX° siècle.
Le square, dont les travaux sont conduits de 1930 à 1933, est l’œuvre de l’architecte Georges Sébille, qui a tiré parti de cet ancien site industriel pour créer des différences de niveaux et dessiner un jardin aux paysages variés. Une large terrasse domine le jardin, surplombant le bassin implanté à l’emplacement même d’un ancien réservoir à gaz. Un souterrain creusé sous la rue Léon-Lhermitte permettait aux élèves du lycée Camille-Sée de se rendre directement dans le square, auquel ils accédaient par un pavillon aujourd’hui fermé.
C’est à l’évêque martyr de Maëstricht, saint Lambert, mort en 705, qu’avait été dédiée au XV° siècle la première église de Vaugirard, élevée au siècle précédent et d’abord consacrée à Notre-Dame. La nouvelle église de la rue Gerbert, construite de 1848 à 1853 par l’architecte Claude Naissant, a donné son nom au square.

rupibus dit: à

Et si, disent-ils, ces sons étaient apparus dans les langues humaines à la suite de l’invention de l’agriculture au néolithique ? Enoncée ainsi, l’explication semble incongrue, le lien de cause à effet étant absent ou bien caché. Ces chercheurs reprennent l’hypothèse que le linguiste américain Charles Hockett (1916-2000) a énoncée en 1985
le monde

D. dit: à

Jazzi, il me semblait pourtant que le béton -ou du moins le ciment- armé a été utilisé aux Buttes-Chaumont dans la seconde moitié du 19ème siècle ?

rupibus dit: à

Les progrès anatomiques et comportementaux observés chez
l’homo Ergaster impliquent qu’il aurait aussi été le premier à
posséder un langage rudimentaire.
Trois points liés à des régions anatomiques permettent
d’affirmer ceci:
-Le configuration et la dimension du cerveau
– La configuration des régions de Broca et de Wernicke qui sont
détectables sur les moulages endocraniaux.
Ces deux régions sont liées au contrôle moteur de la parole.

renato dit: à

Si on se tient aux artefacts lithiques, il devait déjà y avoir un langage au paléolithique, peut-être brut mais efficace, car, dans le cas contraire, la répétition des formes et la présence de divers styles ne s’expliqueraient pas.

Pour ce qui est du chamanisme, le rituel du passage d’un monde à un autre par le franchissement de la limite instauré par la paroi rocheuse, est connu. Cela dit, rien ne prouve que l’homme du paléolithique ait pratiqué ce rituel.

rupibus dit: à

pour les grammairiens
grammaires de structure syntagmatique.
Seule la dernière semble être spécifique à l’homme. Le fait de
retrouver certaines formes de grammaire chez d’autres
espèces –dont des primates- signifie que cette propriété est un
produit de l’évolution de la communication animale.

rupibus dit: à

Oiseaux
(Hausberger)
Beaucoup de signaux sont fixés et liés à une fonction
particulière, ils ne requièrent donc pas d’apprentissage.
Pour d’autres, il y a des signaux vocaux flexibles qui sont
acquis par l’expérience, en particulier sociale.
Ceci est le cas pour les mammifères marins (dauphins et
cétacés), d’autres mammifères (éléphants et chauve souris) et
des oiseaux chanteurs.
Cette notion de flexibilité sépare, jusqu’à présent, la
communication des primates humains et non humains.

rupibus dit: à

et au ciel le lion

Janssen J-J dit: à

Voilà qu’on me fait passer le message suivant, suite aux convulsions actuelles, pour pierre assouline et jean rouaud, spécialistes des tags rupestres, toujours aux aguets des bruissements, bruits et fureurs dqns le nombril du monde.
______________

Contradictions et ambiguités du jacobinisme à la française dans la police nationale.

« On limoge un préfet de police et son directeur de cabinet sous prétexte de leur ignorance de certaines initiatives de leurs collaborateurs, donc de leur défaut de management. Soit.
On met fin aux fonctions d’un directeur des services actifs sous prétexte d’avoir pris une initiative sans en référer. Soit. Notons tout de suite au passage qu’une initiative par définition s’affranchit de la tutelle, sinon ce n’est plus une initiative.
Première question : pourquoi mettre un IG/DISA à la tête d’une direction sans que celui-ci puisse prendre des décisions sans avoir à en référer constamment ? S’agit-il d’un directeur ou d’un « transmetteur » ? Si ce dernier n’est là que pour gérer des gamelles et des bidons, un attaché d’administration, voire un administrateur civil, ferait tout aussi bien l’affaire.
Ensuite, on décide qu’à compter de ce jour, toute décision, avant qu’elle ne puisse être mise en oeuvre, devra être avalisée au niveau du ministre. Soit. On en revient à la première question.
Plus symptomatique de l’ambiguité apparaît encore la mesure suivante : dans le même temps que l’on renforce le pouvoir de contrôle a priori en ce qui concerne les échelons directoriaux, on décide de donner plus d’autonomie aux unités sur le terrain. Pour le traduire rapidement en forçant à peine le trait, le commandant d’une CRS aura bientôt plus de pouvoir que le préfet de police, sans parler des brigadiers des BAC qui pourront user (et abuser parfois) de leur nouvelle légitimité d’initiative, là même où le directeur de la DSPAP sera sommé de faire relire ses notes !
Bienvenue dans le monde des corps-francs du capitaine Conan !
________

(Ce n’étaient là que de simples réflexions à chaud d’un « ancien »… qui n’ont pas encore trouvé d’exutoire plus pertinent qu’icite).

et alii dit: à

la petite ourse et la grande ourse

et alii dit: à

il y a eu un commentateur qui vous aurait proposé de citer des titres de livres avec un nom d’animal
j’en mets un vipère au poing

et alii dit: à

en voici un autre
Les Petits Chevaux de Tarquinia de Marguerite Duras.

et alii dit: à

qui a parlé de dégraisser le mammouth?

D. dit: à

– 26 novembre 1922 : Howard Carter pénètre dans le tombeau en présence de Lord Carnarvon ;
– 18 décembre 1922 : arrivée de Breasted, Burton, Hauser et Hall qui commencent à travailler ;
– 17 février 1923 : dix-sept personnes assistent à l’ouverture du tombeau ;
– 5 avril 1923 : décès de Lord Carnarvon, 4 mois et 7 jours après l’ouverture de la tombe, à l’âge de 56 ans, à la suite d’une piqûre de moustique ;
– mai 1923 : décès du professeur La Fleur, archéologue canadien, ami intime de Carter ;
– 16 mai 1923 : décès du financier George Jay Gould I d’une pneumonie à la suite d’une fièvre contractée après la visite de la tombe ;
– 26 septembre 1923 : décès du jeune demi-frère de Lord Carnarvon, le colonel Aubrey Herbert, six mois après la mort de son frère ;
– 1924 : le professeur Hugh Evelyn-White, collaborateur de Carter qui fut un des premiers à pénétrer dans la chambre mortuaire ; souffrant de dépression nerveuse, se pend ;
– 1924 : décès d’Archibald Douglas Reed, le radiologiste employé du gouvernement égyptien, qui reçut l’ordre de radiographier la momie de Toutânkhamon ;
– 1926 : décès de l’infirmière qui avait soigné Lord Carnarvon ;
– 1928 : le savant Arthur C. Mace (1874-1928), archéologue anglais, qui aida Carter à abattre le mur de la chambre mortuaire, meurt sans aucune cause apparente ;
– 1929 : décès du secrétaire de Carter, Richard Bathell, 35 ans, trouvé mort dans son lit, apparemment d’un accident vasculaire ;
– 2 décembre 1935 : décès à New York de James Henry Breasted, égyptologue américain, à la suite d’une infection par streptocoque ;
– 2 mars 1939 : décès d’Howard Carter, à l’âge de 64 ans ;
– 1967 : Mohammed Mehri, directeur du département des antiquités égyptiennes au musée du Caire, décède subitement d’une hémorragie cérébrale après avoir signé l’accord de sortie du trésor de Toutânkhamon pour l’exposition au Petit Palais à Paris ;
– 1969 : décès de Lady Almina, veuve de Lord Carnarvon à l’âge de 92 ans.
– février 1972 : Gamal Mehrez, successeur de Mohammed Mehri, meurt à 52 ans, également d’une hémorragie cérébrale juste après la signature pour une exposition à Londres.

renato dit: à

Aujourd’hui Journée mondiale du bonheur, et ce n’est pas une blague.

D. dit: à

À l’heure du décès de Carnavon, à deux heures du matin, se produit au Caire une panne d’électricité inexplicable, panne se produisant également dans son château de Highclere, en Angleterre, son chien poussa un dernier hurlement avant de mourir lui aussi à la même heure. 
Un contremaitre autochtone avait prévenu Carter et Carnavon, qui s’apprêtaient à violer la sépulture du roi, « qu’ils mourraient comme l’oiseau ». Or quelques temps plus tôt le canari de Carter avait été mortellement mordu par un cobra et avalé ; le cobra étant l’emblème royal du roi de Haute et Basse Égypte (Uraeus).

et alii dit: à

Le Cheval pâle (titre original : The Pale Horse) est un roman policier d’Agatha Christie publié le 6 novembre 1961

D. dit: à

En 2005, le chef des Antiquités égyptiennes autorise le passage de la momie du roi au scanner. Le 7 janvier, jour prévu pour cette opération, l’appareil tombe en panne. Cet avertissement n’est pas écouté, l’apoareil est réparé et la momie du roi scannée. Quelques années plus tard en 2011 lors de la révolution, le chef des Antiquités sera limogé et vivra une véritable traversée du desert, faisant l’objet de poursuites judiciaires pour de prétendues malversations, dont il sera finalement blanchi.

D. dit: à

Le chef des antiquités égyptiennes d’Egypte, bien sûr.

Janssen J-J dit: à

atelier mémoire – récréation… (en une minute et sans rien consulter, hein…)

la jument verte
des souris et des hommes
Tarentula
le noeud de vipères
les ailes de la colombe
le chat Murr
le fantôme du hérisson
la métamorphose des cloportes
trois tristes tigres
fantomette contre le hibou
rêveries sur un chasseur de cicindèles
les mouches

Janssen J-J dit: à

christaine desroches noblecourt nous a dit tout ce qu’il fallait penser de pareilles billevesées égyptologoques quasi centenaires. D., il est temps de vous sortir du bardo topol. D’autant que le Purgatoire chrétien n’existe plus, vous le savez aussi : le pape F. et le cardinal barbabacar ont carrément interdit d’y coire. Repas du soir : des acras de morue du Nil en bandelettes ? Bien à vous.

et alii dit: à

D,vous me faites penser à la mort de Cléopatre!

Petit Rappel dit: à

« Et en plus elle pense divinement »
(Duvasistas, pour Mariard Cotillon)
Ce qui me rappelle irrésitiblement Anatole France et son Ile des Pingouins:  » Avant de penser, il faut bien penser… »

JJJ , »L ‘ Homme qui Rit » a paru je crois la meme année que la Sorcière de Michelet. les deux ont été chroniqués comme un synonyme de l’aberration des temps traversés, particulièrement pour Hugo. Il y a dans cette communauté de date et de destin plus qu’une coincidence. La mort par la noyade est aussi celle de Giliatt dans les Travailleurs de la Mer. Entretemps, il ya le départ de Déruchette, enfin Adèle II, vers la folie, et derrière, un père crucifié.

et alii dit: à

et la chatte sur un toit brulant?

et alii dit: à

L’élégance du hérisson

Chaloux dit: à

Les Mémoires d’un âne (chef-d’œuvre) Comtesse de Ségur, L’âne culotte de Henri Bosco.

Louis Pergaud, trop peu lu, qui s’est passionné pour le monde animal : De Goupil à Margot, La revanche du corbeau, La vie des bêtes, Dernières histoires de bêtes.

Petit Rappel dit: à

26 ans avant d’agir pour une malédiction touchant l’archéologue en chef, c’est bien long… les charmes égyptiens devaient être quelque peu usés…

P. comme Paris dit: à

L’âne dort, d’Apulit

D. dit: à

JJJ, ce sont des tilapias non pas des morues, dans le Nil. J’en ai mangé plusieurs fois et c’est un poisson assez valable.

Non, JJJ, avec l’immense respect que je porte et doit à Christiane Desroches-Noblecourt, j’affirme que les sépultures des rois d’Egypte ne peuvent être profanées inconsidérement sans en subir de graves consêquences temporelles.
Puis-je vous rappeler que l’affaire du cobra est irréfutable et que l’on ne trouvait des cobras au Caire en cette saison que de façon exceptionnelle.
Les objets peuvent être étudiés sur place et restaurés. Des photos et des sans 3D peuvent être pris. Par une ou deux personnes triées sur le volet et instruites de la religion égyptienne antique, et en présence d’un prêtre d’Amon et d’Osiris. Puis tout doit être remis exactement à sa place, la tombe refermée puis protégée.
Ces objets sont ceux du roi, mon cousin éloigné, dans son voyage dans l’au-delà.
Je vous souhaite que votre sépulture ne soit jamais profanée pour satisfaire la curiositê de foules dénuées de tout sens du sacré.

Delaporte dit: à

« Et en plus elle pense divinement »
(Duvasistas, pour Mariard Cotillon)
Ce qui me rappelle irrésitiblement Anatole France et son Ile des Pingouins: » Avant de penser, il faut bien penser… »

Le pingouin, c’est vous, Petit Rappel. Cotillard est mille fois plus intelligente que vous. Vous ne pouvez pas comprendre. Vous êtes un pou puant, une raclure de bidet. Nah !

D dit: à

À présent tout ce qui devait être dit à été dit. Je suis peiné pour la France qui est déjà dans une situation pénible.

Delaporte dit: à

Petit Rappel, vous êtes un faux savant. Votre orthographe laisse à désirer, comme votre pensée. Vous devriez vous appliquer à vous-même la formule de France, mais hélas il est trop tard pour y remédier.

Phil dit: à

Pendant la dernière « révolution » égyptienne, des momies ont disparu du musée.

renato dit: à

Le jour de la chouette

D. dit: à

Je ne savais pas, Phil. Merci de l’information.

D. dit: à

Quoi, le jour de la chouette ?
Que signifient ces propos mystérieux, renato ?

et alii dit: à

roubaud :les animaux de tout le monde

bouguereau dit: à

t’es hun hihignoramusse dédé..aux crocodiles épicétou

poussière dit: à

la nuit du hibou

bouguereau dit: à

..et les bisou nours haussi renfield

bouguereau dit: à

..et raclure de keupu

rupibus dit: à

consolez-vous desmomies nous en avons
Malheureusement, les fossoyeurs embarquèrent par erreur deux momies situées un peu à l’écart des autres parmi les dépouilles des révolutionnaires du jardin de l’Infante, une méprise qui passa alors inaperçue.

bouguereau dit: à

Aujourd’hui Journée mondiale du bonheur, et ce n’est pas une blague

haaa..le nicolas prés de chez toi à réouvert rénateau..tout n’était pas donc pas perdu

Janssen J-J dit: à

@16.47 La lecture très « préfreudienne » de ce grand roman a participé, avec les travaux de Charles Baudouin dans sa psychanalyse de Victor Hugo, à la réhabilitation posthume de ce roman mal aimé (et on comprend pourquoi), alors que VH s’était lui-même convaincu de l’avoir raté, puisqu’il avait fait un four à sa sortie…
Durant toute sa rédaction, du 21 juillet 1866 au 23 août 1868, c’est plutôt le mystère de la naissance et la mort de ses petits fils qui le préoccupèrent, événements personnels qui se sont à jute titre reflétés dans la fin de Gwynplaine (si l’on en croit l’éclairante intro de Pierre Albouy dans l’édition folio).
Comme toujours chez VH…, d’interminables longueurs insupportables de cuistrerie, mais aussi, commme l’avait bien remarqué J. Barbey d’Aurevilly qui avait voué ce roman aux gémonies, quelques pages d’une splendeur inégalée. Je vous en rapporte l’une d’entre elle, un moment de grâce qui m’a fait fondre d’émotion au delà du descriptible (c’st p. 244, quand enfin, les deux enfants dorment profondément sous le regard attendri d’Ursus, après les terribles épreuves endurées où ils réchappèrent de justesse à la mort) /// Pédophiles du jour, vous abstenir ; passez donc votre chemin ///:

« C’était on ne sait quel ineffable mélange d’haleines ; plus que la chasteté, l’ignorance, une nuit de noces avant le sexe. Le petit garçon et la petite fille, nus et côte à côte, eurent pendant ces heures silencieuses la promiscuité séraphique de l’ombre : la quantié de songe possible à cet âge flottait de l’un à l’autre ; il y avait probablement sous leurs paupières fermées de la lumière d’étoile ; si le mot mariage n’est pas ici disproportionné, ils étaient mari et femme de la façon dont on est ange. De telles innocences dans de telles ténèbres, une telle pureté dans un tel embrassement, ces anticipations sur le ciel ne sont possibles qu’à l’enfance, et aucune immensité n’approche de cette grandeur des petits. De tous les gouffres celui-ci est le plus profond. La perpétuité formidable d’un mort enchaîné hors de la vie, l’énorme acharnement de l’Océan sur un naufrage, la vaste blancheur de la neige recouvrant des formes ensevelies, n’égale pas en pathétique deux bouches d’enfants qui se touchent divinement dans le sommeil, et dont la rencontre n’est pas même un baiser. Fiançailles peut-être ; peut-être catastrophe. L’ignoré pèse sur cette juxtaposition. Cela est charmant, qui sait si ce n’est pas effrayant ? on se sent le coeur serré. L’innocence est plus suprême que la vertu. L’innocence est faite d’obscurité sacrée. Ils dormaient. Ils dormaient. Ils étaient paisibles. Ils avaient chaud. La nudité des corps entrelacés amalgamait la virginité des âmes. Ils étaient là comme dans le nid de l’abîme »

Superbe et généreux, mon Totor… Ben quoi, tu vibres pas à ça, toi, l’Acerbe qui combat ses émotions enfouies ?

bouguereau dit: à

»L ‘ Homme qui Rit »

un bien drôle de bouquin..des pages formidable pour un tout qui ne fait jamais le compte..hugo vaut pas un clou pour les gonzesses..des tartes souvent

renato dit: à

Animal Farm – A fairy story

« All animals are equal, but some animals are more equal than others. »

bouguereau dit: à

..avec l’homme qui rit la suite est allé en amérique et michelet chez les brits meussieu courte..

et alii dit: à

les bisoux en hommage à Desnos(les hiboux)

bouguereau dit: à

some animals are more equal than others

les suidés hen particulier rénateau..il frise plus que moi la perfection qu’elle dirait bonne clopine..toujours modeste

bouguereau dit: à

Si on se tient aux artefacts lithiques

..les cailloux quoi qu’il dirait dédé..fais pas la gueule dédé

D. dit: à

Étonnant accident survenu aujourd’hui :

Vers 13h52, un Rafale de Saint-Dizier était en train de décoller lorsque le dispositif d’éjection du siège du navigateur (le binôme du pilote) s’est déclenché. Le pilote est parvenu à reposer l’appareil dans la foulée.
Le navigateur, âgé de 64 ans, qui n’est pas un militaire, a été éjecté sur la piste et souffre de graves blessures, notamment au dos. Hospitalisé, il est dans un état stable et conscient…

Souhaitons-lui un bon rétablissement.

Quatre questions d’importance se posent, auxquelles il faudra apporter des réponses claires :

– que faisait dans un Rafale une personne âgée de 64 ans, soit 2 ans après l’âge légal de départ possible à la retraite dans le civil ?

– Comment l’aptitude physique à des vols sur ce type d’appareil peut-elle être validée pour un individu de 64 ans dont la coordination motrice, la vue et les réflexes, voire la capacité à supporter les facteurs de charge inhérents à de tels vols, ont toutes les chances d’êtres nettement inférieurs à ceux d’un individu âgé de 20 à 40 ans ?

– pourquoi cet individu occupant la place du navigateur n’avait pas un statut de militaire ? S’agissait-il d’un invité, d’un stagiaire étranger ?

– Comment l’éjection a-t-elle pu être déclenchée sachant que les securités sont particulièrement élevées sur cette fonction et que les incident d’éjection involontaire sobt extrêmement rares, voire inexistants dans la chasse aerienne ?

et alii dit: à

Mon oiseau bleu a le ventre tout bleu

Sa tête est d’un vert mordoré

D a une tache noire sous la gorge

Ses ailes sont bleues avec des touffes de petites plumes

jaune doré
Au bout de la queue il y a des traces de vermillon
Son dos est zébré de noir et de vert
Il a le bec noir les pattes incarnat et deux petits yeux de

jais
Il adore faire trempette se nourrit de bananes et pousse

un cri qui ressemble au sifflement d’un tout petit jet

de vapeur
On le nomme le septicolore

bouguereau dit: à

Il ruminera la grande leçon tirée des années de kiosque :

« Ce sont les gens qui parlent le mieux d’eux-mêmes. Aussi longtemps qu’ils sont là mieux vaut se tourner vers les acteurs et les témoins de leur propre vie que de donner la parole en leur nom aux experts qui, du haut de leur compétence, prétendent en savoir plus long que ceux-là, au premier chef concernés »

j’m’étonne que t’es rien dit de cette charge bien benoite conte la littérature polo..quoi..si j’étais dracul..je lirai posément ça a mes hélèves..je me tairais soudain d’un air hénigmatique et soudain crac je désignerai la blondasse a grosse poitrine qui ‘fait envie depuis l’début dlannée et je dirais ‘vous madmoiselle qu’est ce que vous en pensez’

bouguereau dit: à

..en vrai t’es plus beau quand tu fais la gueule dédé

Paul Edel dit: à

Avec Hugo, tout est au pluriel : »les travailleurs de la mer », « les Miserables », »les rayons et les ombres », »les chansons des rues et des bois », « les quatre vents de l’esprit », »les châtiments »…. Ce n’est pas un écrivain, c’est un grossiste..

D. dit: à

M. Delpuech, Préfet de Police, étant âgé de 66 ans et non 64, il est d’ores et déjà confirmé qu’il n’est pas la victime de cette éjection subreptuce mais d’une autre plus ancienne. Peu aurait importé les effets physiques puisqu’il a bon dos.

D. dit: à

M. Delpuech, Préfet de Police, étant âgé de 66 ans et non 64, il est d’ores et déjà confirmé qu’il n’est pas la victime de cette éjection subreptuce mais d’une autre plus ancienne. Peu aurait importé les effets physiques puisqu’il a bon dos…

D. dit: à

Bon je vais faire mes courses. Ce soir c’est endives au jambon-béchamel, gratinées au four avec du maroille.

bouguereau dit: à

..tu peux les faire au vieux lille avec une jeanlain hambré dédé..un remède miracle contre l’éjection précoce du prépuce dans l’dos

D. dit: à

En dehors des dommages corporels qui sembleb+ hélas graves, allez voire le prix d’un siège Martin Baker et d’une verrière de Rafale et vous verrez qu’on a le droit de se poser des questions en qualité de contribuable.

Clopine dit: à

Même si la flèche est acérée, Paul, elle manque pourtant la cible…

Notre Dame de Paris, L’homme qui rit, le Dernier Jour d’un condamné, Claude Gueux, 93… etc…

Bref, une oeuvre singulière qui ne doit rien à la pluralité !

bouguereau dit: à

pas d’hinfidélité polo..t’es fait comme un camembert un 15 aout épicétou

D. dit: à

Clopine, trêve de plaisanterie, c’est bien d’avoir vite repris un toutou.
L’autre restera toujours dans votre mémoire mais il faut passer à autre chose pour se changer les idées. C’est une une question de santé, à mon avis.
C’est ce que j’ai fait quand mon chat est mort. 15 jours après j’en avais un autre et il était déjà evident que j’étais bien tombé !
Et puis il y a tant d’animaux qui ont besoin de nous.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Puisqu’on parle dîner, j’avoue ne pas avoir besoin d’envoyer mon brave Ali faire des courses puisque nous nous sustenterons d’une soupe moitié couscous royal, moitié ratatouille; pain, camembert, compote de pommes qui réclamaient d’être mangées. C’est quand même Carême, alors nous aurons une pensée pieuse pour les Gilets Jaunes, ce qui pour nous sera sacrifice car d’habitude nous les exécrons.

x dit: à

Le tout récent roman d’Éric Chevillard : L’Explosion de la tortue (du même : Sans l’orang-outan et Du Hérisson)
Et par association d’idées (avec Le vaillant petit tailleur, même si l’animal n’apparaît pas dans le titre) : Lord of the Flies (Sa Majesté des mouches) et la pièce de Sartre, Les Mouches.

Jean Langoncet dit: à

@Consider the Oyster

Trout Fishing in America

x dit: à

Paul Gadenne Baleine
Ionesco Le Rhinoceros
F. Fajardie La nuit des chats bottés

Jean Langoncet dit: à

trout mask replica

C.P. dit: à

Raymond Guérin, LES POULPES

et alii dit: à

Le Pingouin
Andreï Kourkov

merci d’avoir fait suite

Janssen J-J dit: à

Etait vexé, l’J-P A., qu’ils aient pu égratigner stendhalle, du coup l’se venge sur totor et ses grosses galoches. Pas bin digne d’un goncourt breton, mais au moins on comprend, c un sentiment hugo-triste, la vexation, provoque parfois des faux pas bidets malheureux. 1000 excuses au demeurant, il fallait lire : « Les hommes qui rient » (putô 2 fois qu’une).
A craint d’être découvert par les SR, rangé sur l’axe, mis dans une case…, quels paranos !…

@ de quoi un ‘sentimentalisme de gonzesse’ ?… méssé hein compliment pour les enkulés, et hune agression pour les enkhulées…, vu d’où ça vient. Moi, je serais pas contente.

@ Bon, va falloir repositionner la rdl sur le mouvement macronien désormais représenté par cyril salamé glucksmann, ast’heure, pour renforcer l’Europipolisme. Pas facile à l’heure du vert. Qu’est-ce que tu fais pour ta planète européenne, muslim !… Voilà ce qu’on va entendre durant les prochains 25 ans, après avoir été bombardé durant les 50 derniers de « qu’est-ce que t’as fait pour empêcher la shoah ? ». A chaque siècle suffit sa peine, disait déjà Victor. Trisss.

et alii dit: à

x, qu’est-ce que « flies » alors?

Paul Edel dit: à

Boug’, Clop’ ?..’On peut rire, bousculer un peu de notre Totor national, non ? cet espèce d’aérolithe tombé en plein Romantisme..,clown avec cymbales.. ouragan verbal.. qui peinturlure tout et barbouille tout à grands gestes.. décor de théâtre.. siècles qu’il déroule jusqu’à Dieu.. ce pote à lui qui hachure la Manche, la nuit, dans un bouillon d’ombre qui l‘enchante..et puis chez lui soudain des petites finesses…. des petites dentelles.. enfin quel immense balcon sur le XIX° siècle, à la fois bric à brac et fleuriste.. caverne d’ali baba et chanteur de rue moulinant du vers au kilomètre. , roublard et gargantuesque, sachant parler des foules en émeutes aussi bien que d’un moineau qui dérape sur le toit de Hauteville house.., à oui sacré Totor, et notre cher Flaubert morfondu en peignoir et gueuloir dans son trou Rouennais.., qui l’accuse d’écrire » fort mal ». Misère !

et alii dit: à

L’ILE DES PINGOUINS FRANCE

renato dit: à

Le Fabuleux Destin d’une vache qui ne voulait pas finir en steak haché, David Safier

Janssen J-J dit: à

@ d’habitude nous exécrons les gilets jaunes, mais on fait parfois des exceptions charentaises, avec nos faces de carême. Houlà, le pap a dit : henckulez-les dicrètement (boug hurkt, SGDG).

Janssen J-J dit: à

c’ataient tous des gros jaloux, les floflo et les stendal, voilà. C’est comme icite, face au talent de jazmm, ç’a pas changé d’un iota !

renato dit: à

Le Chien des Baskerville, Arthur Conan Doyle

et alii dit: à

L’albatros
Charles Baudelaire
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

Marie Sasseur dit: à

Considering Breuil’s dominant position in the field until his death in 1961, it is not surprising that his general interpretation of the meaning of cave art was widely adopted by experts and lay people alike. Breuil argued that the origin of the paintings lay in the masking practices of a people that depended for their survival on hunting big game. He imagined Paleolithic hunters donning masks and covering themselves in pelts of the animals they hunted in order to attract their prey.
http://www.faculty.umb.edu/gary_zabel/Courses/Phil 281/Philosophy of Magic/My Documents/Hunting Magic and Abbe Breuil.htm

Ed dit: à

Entièrement d’accord avec D sur le deuil d’un animal domestique. J’ai l’impression que les gens ont tendance à ne plus vouloir en reprendre un après la mort de l’animal aimé. Or cest une erreur puisqu’on souffre plus ! Sage décision Clopine. N’hésitez pas à nous parler de Pile-Poil.

Janssen J-J dit: à

j j Reboux : c’est à cause des poules
b Duteurtre : à propos des vaches
s Dagerman : les serpents
g Orwell : la ferme des animaux

Chaloux dit: à

N’hésitez pas à nous parler de Pile-Poil.

Christiane va encore dire que Clopine…

Jean Langoncet dit: à

Pet Sound

C.P. dit: à

On n’en finira pas :

Aymé, LA JUMENT VERTE, LE BOEUF CLANDESTIN, LA VOUIVRE
Kessel, LE LION
Lanzmann, LE LIEVRE DE PATAGONIE

Pour renato, s’il voulait s’amuser : L’AFFAIRE DU CHIEN DES BASKERVILLE, de Pierre Bayard, est une contre-enquête réjouissante. Conan Doyle, qui a fini par détester son Holmes après avoir été obligé de le ressusciter, le fait se tromper complètement quant au coupable…

Clopine dit: à

Vous oubliez l’essentiel, Paul, s’agissant de cet Hugo que vous « massacrez » avec l’allégresse d’un sherpa gravissant l’Annapurna…

Parce que, certes, il est tout ce que vous dites.

Si l’on veut.

Et certes, aussi, on peut voir, dans sa prolixité « sublime », de la facilité dans l’aisance, qui rehausse, par contraste, la virtuosité inouïe d’un Proust, la mise à distance d’un Flaubert aux mots tendus à bout de bras, ou encore l’âpre et énergique économie d’un Stendhal.

Oui, ceux-là ne pâlissent pas à côté du « grand homme », bien sûr, je devine que « derrière votre brocard il y a votre goût du brocart ». Je veux dire que derrière votre charge il y a sans doute un plaidoyer « pro domo », et une vision de la littérature toute entière dans l’effort, et le refus de la facilité.

Cependant, cependant.

Hugo possède quelque chose qui le fait dépasser, d’après moi, d’une tête, le peloton soyeux de la littérature française du 19è début vingtième…

(et c’est bien de « tête » qu’il s’agit…)

Car Hugo, c’est tout, mais surtout, avant tout, c’est une Conscience, n’est-ce pas.

Et j’ai comme une tendance à penser que, dans ce temps houellebecquien, c’est justement ce qui nous manque le plus.

Marie Sasseur dit: à

LA PLANETE DES SINGES, de P. Boulle.

renato dit: à

Merci, C.P.

Marie Sasseur dit: à

ANIMAL’Z de Bilal.

Chaloux dit: à

La chatte (sans toît brûlant), brûlante tout de même. Lu très jeune chez mes grands-parents, un jour d’été. Je n’ai peut-être pas tout compris, mais j’ai tout de même tout compris.
Même année que la série des Claudine, Le blé en herbe, Bel Gazou etc. Année Colette. Une lecture de jeunesse dont la dette ne s’épuise pas.

L’âne d’or, d’Apulée. Pas l’Anne dort dans la purée etc.

Et tout Léautaud (Madame Cantili etc.) saturé d’amour des bêtes.

Chaloux dit: à

Les poneys sauvages.

et alii dit: à

le perroquet de Flaubert Barnes

Jean Langoncet dit: à

@Could You Be Loved

Iron Lion Zion

Chaloux dit: à

Raté.
S’il m’arrive d’écrire, c’est pour qu’on s’aperçoive encore moins de ma présence que si je n’écrivais pas.

et alii dit: à

la nuit de l’iguane Tennessee Williams.

Marie Sasseur dit: à

Les de chiens.

The Paleolithic period is the time in human history that spans from the earliest evidence of tool use, which was approximately two and a half million years ago, up to around 10,000 BP. Prior to this find paleontologists have believed that the domestication of dogs didn’t come until thousands of years later.

Because the remains found don’t fit the physical description of wolves, the researchers believe they must be dogs. And because of the shape of the heads – short with short snouts and a wide braincase, the team believes they were domesticated. 

https://m.phys.org/news/2011-10-evidence-domestication-dogs-paleolithic-period.html

Chaloux dit: à

Les plaideurs.

Le chien qui a volé une côtelette n’est pas dans le titre mais se trouve bien dans le texte.

Yves Navarre, une vie de chat. Le chat Tiffauges lui avait été offert par Michel Tournier. C’était apparemment une bête exceptionnelle.
Navarre a dit à peu près à Tournier : »Tu as révolutionné ma vie en me donnant Tiffauges, mais tu l’as dévastée en me donnant le Goncourt ».

Jean Langoncet dit: à

Josefine, die Sängerin oder Das Volk der Mäuse

et alii dit: à

tintin et le secret de la licorne

et alii dit: à

coeur de chien boulgakov

et alii dit: à

je suis un chat soseki

renato dit: à

Je suis un chat, Sōseki

Jazzi dit: à

« Jazzi, il me semblait pourtant que le béton -ou du moins le ciment- armé a été utilisé aux Buttes-Chaumont dans la seconde moitié du 19ème siècle ? »

C’est bien, D. Il y en a au moins un qui suit !
Tout est dans mon livre…

Delaporte dit: à

« Ce n’est pas un écrivain, c’est un grossiste.. »

Vous avez beau jeu, PaulEdel, de dire du mal de Hugo. Libre à vous. Mais cela ne le détruira en rien. Il est plus fort que vous. C’est vous qui vous minimisez, en minimisant Hugo, qui, par ce fait même, vous minimise radicalement. Moi non plus, je n’aime pas trop Hugo, mais je n’écris rien contre l’hugolâtrie chère à Ionesco, car je n’éprouve aucune jouissance masochiste à me minimiser par une telle dénonciation calomnieuse et terroriste. Qu’il me suffise de dire que j’aime Ulrike Meinhof, et le reste viendra tout seul, comme une saillie d’animal. Car animal, on est mal ! PaulEdel a perdu son bon sens coutumier, effet de l’âge, peut-être ? En tout cas, minimalisme désastreux !!!

Chaloux dit: à

Macaron annonce que la taxe d’habitation disparait au profit d’un autre impôt. A sa soirée d’intellectuels manipulés.

Je me disais-z-aussi….
Georges Feydeau.

(Justement, Le Dindon, la pièce préférée de Clopine. Hurk!)

Assouline, on entend moins le macroniste qui dort (!) en vous et vous ne citez plus du tout Griveaux qui dit pourtant beaucoup de choses. Des fois, il se sauverait pas un peu sur la pointe des pieds, le macroniste qui dort en vous?… C’est quoi la dernière feuille de route du Siècle. J’ai comme dans l’idée que ça bifurque un peu, ces derniers jours…

renato dit: à

Le chat Murr, Hoffmann

et alii dit: à

Ah ! Le vieil étang
Une grenouille y plonge
Le bruit de l’eau.
BASHÔ, Cent onze haïku (traduction Joan Titus-Carmel, éditions Verdier, 1998, Lagrasse)

Chaloux dit: à

Les peines de cœur d’une chatte anglaise, Balzac, bien sûr, bon souvenir de lecture et grand souvenir de théâtre.

Chaloux dit: à

Le lion, Kessel.

Jazzi dit: à

« Le Fabuleux Destin d’une vache qui ne voulait pas finir en steak haché »

Sacré titre, renato !
Un polar-tragique ?

Paul Edel dit: à

la »Conscience », comme vous dites Clopine,je comprends,mais quand Hugo déclare prophétique dans la préface à la Légende des siècles, (version 1859) « l’épanouissement du genre humain, ,l’homme montant des ténèbres à l’idéal, la transfiguration paradisiaque de l’enfer terrestre , etc.. » comment ne pas constater qu’il rêve en idéaliste le père Hugo.s’il avait vécu au XX° depuis la shoah, et Hiroshima..la guerre de religion actuelle..Il est sympa à lire auprès de l’âtre avec pile- poil sur les genoux..mais avec lui c’est l’histoire du monde raconté pour les petits enfants.

Chaloux dit: à

L’oiseau de Michelet.

Comment l’oublier?

x dit: à

et alii à 19h 23 « flies » ? c’est le pluriel de « fly », la mouche comme dans la nouvelle de Pritchett A Fly in the Ointment (littéralement : une mouche dans la pommade, expression qui signifie « le hic », le problème)

et à 19h 36: Keats, Ode to a Nightingale
Et pendant qu’on est dans les oiseaux, La Chouette aveugle de Sadegh Hedayat

renato à 19h 26 vous avez peut-être déjà mentionné L’âme de Hegel et les vaches du Wisconsin ? (Baricco)

CP à 19h 52 : et Le Lièvre de Vatanen d’Arto Paasilinna (ainsi que son Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen)

Chaloux à 20h 04 je suppose que Le Dialogue des bêtes a été mentionné depuis longtemps ? Kiki la doucette et son sale caractère

Ed dit: à

Ma chattoune qui vient de iech et se frotte contre moi me rappelle tous ses gens qui puent de la g.ueule et ont de nombreux secrets à raconter.

Sur ceux. Dodo.

Paul Edel dit: à

Delaporte, l’humour est vous, ça fait deux..

Chaloux dit: à

Comment? Pile- poil va jusqu’aux genoux? Ah, ils se connaissent bien ces deux-là, Clopine et Paimpopol! Popol! Ahahaha!

Marie Sasseur dit: à

 » l’humour est vous »
Est-ce bien certain ?

Ed dit: à

Ce

Fuaq le correcteur

renato dit: à

Incidemment :

Hoffmann, La Fenêtre du coin du cousin ;

Sōseki, Oreiller d’herbes.

Chaloux dit: à

Ed dit: 20 mars 2019 à 20 h 35 min

Ça c’est de la grande littérature. Note-le.

et alii dit: à

un haiku

Le serpent s’esquiva
Mais le regard qu’il me lança
Resta dans l’herbe.
Aratika Moritake

Clopine dit: à

… Sinon, question références animales, j’ai en rayon :

« Voyage dans les Cévennes avec un âne », de Stevenson,

et surtout, surtout l’extraordinaire « MAUS » de Spiegelman, qui mit en images un bestiaire proche de la ferme des animaux d’Orwell, mais vue du côté des souris…

Et, bien évidemment, je rebondis sur « Des souris et des hommes », de Steinbeck.

PS : ce sera d’ailleurs, très certainement, le titre du prochain film documentaire auquel je risque de participer, question écriture : « des sourires et des pommes ». Ahahah.

renato dit: à

Les scolopendres de Cortázar, mais j’ai oublié le titre du texte.

renato dit: à

Puis, encore Cortázar, l’homme qui vomissait les lapins.

Clopine dit: à

Mais enfin, Paul, pour une fois, pour la seule fois peut-être, que quelqu’un faisait de la belle littérature avec de bons sentiments, voilà que vous lui reprochez précisément ses efforts ! Soupir !

Dites, ça se bouscule ici ce soi : on a peine à se faufiler…

Y’a-t-il des statistiques de fréquentation de ce blog ? Ralentit-il (comme feu le mien) pendant le week-end ? Est-il plus fréquenté le matin et plus alimenté le soir ? Notre hôte répondra-t-il à ces questions ?

(bon d’accord, je sors).

Ed dit: à

Clopine,

Si je regarde les stats de mon blog, je peux répondre « oui » à toutes vos questions. Matin et soir.

Ed dit: à

Noter quoi Chaloupe ? Mes propres débilités ? Pas la peine, elles ne risquent pas de me sortir de la tête !

Marie Sasseur dit: à

Ce sont les initiales de Before Presentsignifiant « avant le présent ». Elle est utilisée à la place de « av. J.-C. » (avant Jésus-Christ) pour compter les années vers le passé. Mais ce « présent » est fixé à l’année 1950. Ainsi 7800 ans BP signifie 5850 av. J.-C.

La datation au carbone 14

Ce choix a été adopté car la datation au carbone 14, qui permet de dater les matériaux, repose sur un taux supposé fixe de ce C14 radioactif au cours des âges. Or, à partir de 1945, les centaines d’essais de bombes nucléaires ont disséminé du C14 sur la planète. C’est donc la concentration de C14 dans l’atmosphère de l’année 1950 qui sert d’étalon.

Par Philippe Marchetti

https://www.caminteresse.fr/histoire/que-signifie-la-notation-bp-utilisee-par-les-archeologues-1183971/

x dit: à

Georges Limbour (et Rossini ex-aequo), La Pie voleuse
Henri Calet Peau d’ours
Georges Hyvernaud Le Wagon à vaches (si C.P. ne l’a pas déjà dit)
Blumenberg, Lions
Tomasi di Lampedusa, Il Gattopardo / Le Guépard
Italo Calvino Le sentier des nids d’araignée
Tchekhov, La Dame au petit chien

Jazzi dit: à

« c’est un grossiste.. »

Oui, mais un grossiste en lettres, Paul.
Ils n’avaient pas compris qu’avec le père Hugo on ne te la faisait pas, les blaireaux !

C.P. dit: à

x, merci pour le rappel du LIEVRE DE VATANEN, roman très étonnant que j’ai lu dans sa traduction il y a une trentaine d’années je crois.

Chevaux : Cormac McCarthy, ALL THE PRETTY HORSES

Vaches, mais comme allusion : au théâtre, OU BOIVENT LES VACHES de Roland Dubillard, et bien sûr LE WAGON A VACHES de mon cher Georges Hyvernaud.

Clopine, Paul Edel aime beaucoup QUATRE-VINGT-TREIZE…

C.P. dit: à

x, merci pour le rappel du LIEVRE DE VATANEN, roman très étonnant que j’ai lu dans sa traduction il y a une trentaine d’années je crois.

Chevaux : Cormac McCarthy, ALL THE PRETTY HORSES

Vaches, mais comme allusion : au théâtre, OU BOIVENT LES VACHES de Roland Dubillard, et bien sûr LE WAGON A VACHES de mon cher Georges Hyvernaud.

Clopine, Paul Edel aime beaucoup QUATRE-VINGT-TREIZE…

P. comme Paris dit: à

« L’homme qui aimait les chiens » de Léonard Padura.

D. dit: à

Il se trouve que je suis un spécialiste des bétons armés, Jazzi. Rien d’étonnant donc.

D. dit: à

Dites renato, quand on pose une question on aimerait……. : une réponse.

C.P. dit: à

Bonsoir, Lew, et merci, je ne vous oublie pas !

Chaloux dit: à

Ed dit: 20 mars 2019 à 20 h 55 min

Il faut toujours se donner une chance de se retrouver. On se perd de vue bien plus facilement qu’on ne croit.

Jazzi dit: à

Moi, du père Hugo j’aime surtout ses « Choses vues » !

P. comme Paris dit: à

le Roman de Renart

Delaporte dit: à

« Delaporte, l’humour est vous, ça fait deux.. »

Mon cher PaulEdel, je ne vous conseille pas de rivaliser avec moi, car là on est mal. Surtout sur Hugo. Quelle rage vous prend, PaulEdel, soudainement ? Votre humour dévastateur serait-il en jeu ? Je crains que non !!!

renato dit: à

Sous le soleil jaguar, Calvino

Delaporte dit: à

« Delaporte, l’humour est vous »

Lapsus révélateur de notre cher gâteux.

x dit: à

La Mouette, quand même …
(Je me souviens du titre Les Fous de bassan, mais je ne l’ai pas lu ; y a-t-il un lecteur de ce roman dans la salle ?)

L’Alouette d’Anouilh a été mentionnée, mais pas celle de Kosztolányi.

Der Steppenwolf/ Le Loup des steppes de H. Hesse
(on aurait envie de parler de Flush de V. Woolf, l’histoire racontée par et à travers les sensations du chien d’E. Barrett Browning, mais comme le mot « chien » n’apparaît pas dans le titre, ça ne marche pas. Dommage, archi-dommage aussi pour The Wind in the Willows / Le Vent dans les saules de Kenneth Grahame)

Jean Langoncet dit: à

@Renart

Incidemment, quelqu’un ici a-t-il des nouvelles de Till Eulenspiegel ?

Clopine dit: à

Allez, on clôt (provisoirement, elle ne sera jamais finie ?) par LE livre sur l’ANIMAL, à jamais ?

Moby Dick.

PS : il n’est pas exclu qu’il n’y ait pas, un jour, dans un tiroir, un petit récit (sans aucune autre prétention que de se faire plaisir ! Pas d’armoire à glace ici, mais disons un reflet sur une flaque, dans un chemin creux !) récit sur un petit boudin noir et trapu, aux yeux de billes, et à l’intelligence toute entière tendue vers ce nouveau monde qui l’héberge désormais et qui a l’air, ma foi, de le satisfaire, pile-poil.

Ce sont tous ces titres de livres qui m’en donne envie, de l’écrire, ce récit. Toujours cette damnée prétention, ahahah.

Chaloux dit: à

Une des plus belles nouvelles de Yovkov, dans La légende du Balkan, l’étranger et son cheval à l’entrée du village, le titre m’échappe. Les dix ou quinze pages de la littérature universelle dont je sois vraiment jaloux. (Sans oublier la mère louve et ses petits, dans le même recueil).

Janssen J-J dit: à

… sans avoir laissé passer, pour clore temporairement l’affaire, l’affreux pastis de la rue des MERLES, ou l’AGNEAU carnivore…

Semblerait que Passoul ne soit pas encore passé au journal de Steinbeck !

Chaloux dit: à

Il est assez curieux de voir que plus l’animal est industrialisé, c’est à dire méprisé, et sa mort cachée derrière le mur des abattoirs, que plus les espèces s’éteignent, plus il disparait de la littérature. Il était partout dans les livres jusqu’à l’orée du XXe siècle. Un ami, un égal, un ennemi, un mythe, un dieu. Aujourd’hui une simple matière, vendue au poids, comme l’homme lui-même. La réapparition honteuse de la fourrure, celle des cols qui ne servent à rien, la persévérance dans la vente des laines de chèvre et de lapin, obtenues dans des conditions abominables. Sans compter les dindons assommés en manière de punition par de sombres crétins. Tout cela montre à quel point l’homme s’est sali depuis un siècle, seule espèce de la Création capable de se faire horreur à elle-même.

Bonne soirée,

Jazzi dit: à

Tu retardes encore d’un wagon, JJJ !

Mais qui donc a lancé ce jeu du bestiaire littéraire ?
Vous avez pratiquement tout dit : rien à rajouter…
Demain, je vous parlerai du film sur les rabbins pédophiles, vivement conseillé par Phil. Ozon, à côté, c’est de la camomille !

bouguereau dit: à

Mais qui donc a lancé ce jeu du bestiaire littéraire ?

renfield..il les bouffe à la poignée

bouguereau dit: à

Tout cela montre à quel point l’homme s’est sali depuis un siècle, seule espèce de la Création capable de se faire horreur à elle-même

l’homme des cavernes pratiquait la résection..le frigo n’existait pas

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