Dans le tourbillon de la vie
Ce soir, la Cinq diffusera Ascenseur pour l’échafaud, inoubliable errance urbaine écrite par Louis Malle et Roger Nimier, mise en musique par Miles Davis (accompagné de Barney Wilen, René Urtreger, Pierre Michelot, Kenny Clarke, merci pour eux jamais cités) et au centre une Jeanne Moreau pétrie d’angoisse, de doute et de solitude admirablement photographiée en noir, blanc et toutes les nuances du gris de la nuit à gros grains par Henri Decae. Hier soir, Arte diffusait Jules et Jim, un film qui renvoie à un livre qui lui a fait écho.
Il y a comme ça des gens dont la mémoire précède la naissance. Une vieille sagesse juive raconte ça. Des individus de ce type, on en connaît trois à Paris, trois achkénazes qui ont mis leur plume au service de ce monde-là. Des Juifs venus de là-bas échoués par ici, qui ont tout perdu sauf l’accent. Ce trio est constitué du dramaturge Jean-Claude Grumberg, du regretté nouvelliste Cyrille Fleischman, et du documentariste Robert Bober. Ce dernier avait fait une entrée fracassante en littérature en 1993 avec Quoi de neuf sur la guerre ? Puis il y eut Berg et Beck suivi de Laissées-pour-compte (tous publiés par POL). On y sentait passer un doux vent mélancolique, avec ce qu’il faut d’humour et de tendresse pour ne pas sombrer dans la tristesse. Des qualités retrouvées dans le dernier en date On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux.
Il s’est servi dans Plupart du temps de Pierre Reverdy. Juste le titre. Pour le reste, il doit tout à Jules et Jim. Le livre d’Henri-Pierre Roché, le film de François Truffaut. Il est vrai que le jeune Robert Bober, futur documentariste, fut son assistant pour les Quatre cents coups, Tirez sur le pianiste et Jules et Jim. Ca laisse des traces. Son récit, qui tient du collage de séquences, raconte des histoires à travers une histoire. Celle de sa mère. Elle a vécu presque la même chose. Ce qui renvoie un étrange écho. D’un côté Jules, Jim et Catherine. De l’autre Yankel, Leizer et maman. Yankel s’est dissipé en cendres dans le ciel d’Auschwitz, Leizer s’est carbonisé dans le vol Paris-New York qui coûta la vie à Marcel Cerdan, maman est restée là avec son chagrin et son fils, le narrateur. Il faut Truffaut pour qu’elle sorte de son silence et qu’elle raconte son secret. Ce que c’est d’avoir aimé deux hommes, d’avoir perdu son Jim après avoir perdu son Jules.
Nous sommes dans les années 60, déjà dans le tourbillon de la vie. La guerre n’est pas si loin encore. On dirait qu’il y a eu comme un trou noir. Dans ce monde-là, où l’on ne cesse de vadrouiller autour de son passé, lorsqu’on se souvient d’un nom, l’adresse suit juste après. On chante aussi le Temps des cerises. On sait, mais pour combien de temps encore, le sens du mot « guinguette ». On ne peut remonter Belleville sans être envahi par des souvenirs d’école. On est parisien comme seuls ces yids-là savaient l’être. On croise des gens qui furent des personnes avant de devenir des personnages.
Le fameux clown Pipo, qui faisait rire les spectateurs sous la botte, et qui était le seul du cirque à ne pas rire car lui seul savait qu’il était né Sosman. Cette Boubé qui décida d’être muette sous l’Occupation car « les mots qui sortaient de sa bouche portaient tous une étoile jaune », qui s’est rattrapée depuis sans apprendre le français pour autant et serait bien capable de dire « rue des Hospitalières-Saint-Gervais » en yiddish. En passant, on fait un bout de chemin avec le Robert Giraud du Vin des rues, et le Robert Doisneau des bistros et Vins-charbons.
Jules et Jim est le leitmotiv de cette quête nostalgique ; ce n’est pourtant pas un film qui la gouverne, ni même un livre, ou un album, mais un tiroir. Celui où l’on range à la diable les photos d’autrefois. Incroyable ce qu’elles peuvent faire rêver. Elles sont l’aimant secret de nos vies intérieures. A la fin… A la fin, vous verrez bien, si toutefois les larmes ne vous brouillent pas la vue.
(Jeanne Moreau 1928-2017 photo extraite d’Ascenseur pour l’échafaud)
824 Réponses pour Dans le tourbillon de la vie
Absolument JC ! C’est même le chemin le plus escarpé qui soit, j’en suis témoin également. Mais ça vaut la peine, on n’a qu’une vie. Et il faut savoir être patient.
Ce qui m’émeut le plus dans les films anciens, ce sont les plans à l’extérieur, où on voit la vie telle qu’elle était vraiment à un instant t du monde. Ah, ça c’est absolument fascinant : les quais de Seine dans Boudu, le Paris des années 60 chez Godard, le Clermont-Ferrand de Rohmer. Je pourrais rester des heures à scruter de tels plans, pensant toujours qu’un détail de la vraie vie m’a échappé. Quel bonheur la réalité !
Ma femme au sexe de placer et d’ornithorynque…
…l’ornithorynque est une sale bestiole. Danger.
début années 50, la propagande disparue, l’esprit partisan pas encore imposé, souffle d’air libre dans les films, de « Nuit et brouillard » à « Rendez-vous de juillet ». Profitez-en braves spectateurs poussés sur les ruines, les sectateurs arrivent.
« …………………………….
Ma femme à la bouche de cocarde et de bouquet d’étoiles de dernière grandeur
Aux dents d’empreintes de souris blanche sur la terre blanche
A la langue d’ambre et de verre frottés
Ma femme à la langue d’hostie poignardée
A la langue de poupée qui ouvre et ferme les yeux
A la langue de pierre incroyable
Ma femme aux cils de bâtons d’écriture d’enfant
Aux sourcils de bord de nid d’hirondelle
Ma femme aux tempes d’ardoise de toit de serre
Et de buée aux vitres »….(extrait)
Boursouflé, prétentieux, sans le moindre intérêt.
22h35…
J’ai revu aussi, hier au soir, « Ascenseur pour l’échafaud » de Louis Malle. Peut-être pour revoir et réentendre Jeanne Moreau, splendide dans ce film; puis je me suis laissée captée par la photo d’Henri Decae. Noirs et blancs sur Paris et cette grille… Gris brumeux sur l’autoroute.
Le célèbre quintet de jazz de Miles Davis accompagne si bien cet enfermement, cette ambiance trouble, ce climat oppressant par la répétition du thème.
Un polar, premier long métrage de Louis Malle. Suspense habile autour de ces enfermements : Ronet/J.Tavernet dans l’ascenseur, Jeanne Moreau/F.Caracala, dans la ville, la nuit, où elle tourne en rond monologuant comme dans un livre de Duras et ces jeunes excentriques et leur équipée sauvage (là ça sonne faux, c’est presque horripilant. Imaginé J.Seberg et Belmondo dans ces rôles…). Eux aussi semblent enfermés sur ce trajet interminable sur l’autoroute avec ces retours en arrière.
Pensé aux « Diaboliques », à « Plein soleil ».
Aimé y croiser G.Darrieu (agent de sécurité) et F.Marten (en alcoolique mondain). Ventura, excellent.
Beau film. Bon choix de la 5.
…A coté, Jules et Jim est très amateur, daté, difficile à revoir…
Déjà difficile à voir la première fois.
(piqué au vif par les critiques à peine voilées sur son papier, Passou se réveille…)
J’ai écrit tout-à-l’heure que la photo de Jeanne Moreau pointait « un bref état aboli de l’espace-temps ». A la réflexion, je ne dirais plus cela. D’abord parce que je ne crois pas à l’espace-temps einsteinien. Je crois à l’espace-mouvement, ce qui n’est pas la même chose. De cet espace mouvement, hic et nunc, ne m’est accessible directement que ce qui affleure à ma conscience, hic et nunc. De l’état de tout le reste, hic et nunc, je ne puis strictement rien dire, puisque toutes les informations qui m’en parviennent ne me parviennent qu’à la vitesse de la lumière.
La lumière… On n’a peut-être pas exploré tous les mystères de la photographie et je ne me rappelle pas si, dans « la Chambre claire », Barthes évoque les rapports de la technique photographique avec la lumière. La photographie est captation de la lumière. Or, depuis le moment où une photographie est prise jusqu’à celui où les photons qui en émanent parviennent à mes nerfs optiques, c’est un complexe et fascinant va-et-vient de rayons lumineux, de photons. C’est pourquoi j’ai toujours eu le sentiment que, de ce qui fut photographié il y a des années de cela me parvient — très indirectement sans doute — quelque chose de très réel, porté par le rayon lumineux. Ainsi, la technique photographique fut une invention vraiment révolutionnaire, fondamentalement différente des techniques de la peinture et du dessin.
Pas d’accord, chère Christiane. Le film est bien ficelé, la photo est belle, l’intrigue prenante (mais le mérite en revient tout autant à l’auteur du polar), mais JM en fait trop. La première séquence est limite ridicule, avec cette voix et cette diction artificielle.
Vous citez « Les Diaboliques ». Cent pointures au-dessus.
cent pointures au dessus…
comme vous y allez, Closer…à ce (dé)compte-là, Plein Soleil les écrase tous.
La Jeanne avec Jojo et Yoko.
http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=92696816181342.jpg
Celui qui est capable de dire quand et où à été prise cette photo recevra un ornithorynque en colissimo suivi, expedié depuis Porquerolles par les soins de JC.
En l’attente, je vous laisse découvrir
votre nouveau moyen de transport pour aller au boulot d’ici 10 ans au plus tard.
Si on veut découvrir l’Italie et Rome des années 50-60, il faut visionner les films de Dinos Risi, d’abord en 1952, » Pauvres mais beaux » on l’on découvre une piazza Navone souvent vide, sans touristes ni terrasses de restaurant, mais avec une vieille droguerie.., puis « Il mattatore » (l’homme aux cents visages », version française) avec des numéros époustouflants de Gassmann en escroc dans plusieurs quartiers populaires de Rome, … et enfin « le fanfaron » avec Gassmann et Trintignant pour voir Rome, vide, au mois d’aout, (ouverture du film..)puis les routes, les dancings, les aires d’autoroute, un chef d’œuvre sur cette Italie des années 6O.. si ,aujourd’hui encore, on rejoint les plages d’Ostie depuis Rome,un dimanche , surchargées et si populaires .. On se croirait dans un film de Dino Risi..
. On sent là des relents homophobes…
L’anathème, ou l’arme du faible, Baroz, je te croyais un peu plus digne. Tu provoques, alors t’étonne si le vent t’en colle une; tu continues, je t’en enverrai une autre et ainsi de suite. Un conseil: touche pas à mes proches.
You stand warned.
Pour la banlieue romaine, on préfèrera Pasolini, Paul, Accatone ou Mama Roma, et pour la Rome fantasmagorique tout Fellini !
« L’anathème, ou l’arme du faible, Baroz, je te croyais un peu plus digne »
Oui, Bloom, c’était par référence à mon prétendu antisémitisme, selon toi ! La meilleure façon de se débarrasser de ses défauts est de les voir chez les autres…
Jazzi, oui évidemment pour Pasolini. « Accattone » est vraiment superbe..Fellini,je suis moins emballé, car après le film « la dolce vita »,(et sa via veneto reconstituée » en studio en oubliant que la rue est tres en pente..) il transforme tout en studio et en fantasmes….ça m’intéresse moins..je préfère nettelent le neo réalisme..ou la coledie italienne tournée dans les vrais quartiers..
Jean, pour Barthes, le cinéma est avant tout un… leurre !
« L’image filmique (y compris le son), c’est quoi ? Un leurre. Il faut entendre ce mot au sens analytique. Je suis enfermé avec l’image comme si j’étais pris dans la fameuse relation duelle qui fonde l’Imaginaire. L’image est là, devant moi, pour moi : coalescente (son signifiant et son signifié bien fondus), analogique, globale, prégnante ; c’est un leurre parfait : je me précipite sur elle comme l’animal sur le bout de chiffon « ressemblant » qu’on lui tend ; et, bien entendu, elle entretien dans le sujet que je crois être la méconnaissance attachée au Moi et à l’Imaginaire. Dans la salle de cinéma, si loin que je sois placé, je colle mon nez, jusqu’à l’écraser, au miroir de l’écran, à cet autre imaginaire à qui je m’identifie narcissiquement (on dit que les spectateurs qui choisissent de se placer le plus près possible de l’écran sont les enfants et les cinéphiles) ; l’image me captive, me capture : je colle à la représentation, et c’est cette colle qui fonde la naturalité (la pseudo-nature) de la scène filmée (colle préparée avec tous les ingrédients de la « technique ») ; le Réel, lui, ne connaît que des distances, le Symbolique ne connaît que des masques ; seule l’image (l’Imaginaire) est proche, seule l’image est « vraie » (peut produire le retentissement de la vérité). Au fond, l’image n’a-t-elle pas, statutairement, tous les caractères de l’idéologique ? Le sujet historique, tel le spectateur de cinéma que je suis en train d’imaginer, colle lui aussi au discours idéologique : il en éprouve la coalescence, la sécurité analogique, la prégnance, la naturalité, la « vérité » : c’est un leurre (notre leurre, car qui y échappe ?) ; l’Idéologique serait au fond l’Imaginaire d’un temps, le Cinéma d’une société ; comme le film qui sait achalander, il a même ses photogrammes : les stéréotypes dont il articule son discours ; le stéréotype n’est-il pas une image fixe, une citation à laquelle notre langage colle ? N’avons-nous pas au lieu commun un rapport duel : narcissique et maternel ?
*
Comment se décoller du miroir ? Risquons une réponse qui sera un jeu de mots : en « décollant » (au sens aéronautique et drogué du terme). Certes, il est toujours possible de concevoir un art qui rompra le cercle duel, la fascination filmique, et déliera l’empoissement, l’hypnose du vraisemblable (de l’analogique), par quelque recours au regard (ou à l’écoute) critique du spectateur ; n’est-ce pas cela dont il s’agit dans l’effet brechtien de distanciation ? Bien des choses peuvent aider au réveil de l’hypnose (imaginaire et/ou idéologique) : les procédés même de l’art épique, la culture du spectateur ou sa vigilance idéologique ; contrairement à l’hystérie classique, l’imaginaire disparaîtrait, dès lors qu’on l’observerait. Mais il est une autre manière d’aller au cinéma (autrement qu’armé par le discours de la contre-idéologie) ; en s’y laissant fasciner deux-fois, par l’image et par ses entours, comme si j’avais deux corps en même temps : un corps narcissique qui regarde, perdu dans le miroir proche, et un corps pervers, prêt à fétichiser non l’image, mais précisément ce qui l’excède : le grain du son, la salle, le noir, la masse obscure des autres corps, les rais de la lumière, l’entrée, la sortie ; bref, pour distancer, « décoller », je complique une « relation » par une « situation ». Ce dont je me sers pour comprendre mes distances à l’égard de l’image, voilà, en fin de compte, ce qui me fascine : je suis hypnotisé par une distance ; et cette distance n’est pas critique (intellectuelle) ; c’est, si l’on peut dire, une distance amoureuse : y aurait-il, au cinéma même (et en prenant le mot dans son profil étymologique), une jouissance possible de la discrétion ? »
(« En sortant du cinéma » in « Le bruissement de la langue ». Editions du Seuil, 1984)
WWW et JC : le grand amuuuuur avec plein de poils autuuuuur… jusqu’à quand ?
Souvent, c’est dans les films « secondaires » que l’on trouve les plus belles images des villes : Rome, New York ou Paris ! On oublie la fiction et on s’immerge alors dans le côté documentaire du film, surtout s’ils sont anciens : Ah le Paris de « Fantômas », avec les chevaux dans les rues de la capitale ou les hommes en chapeau et les dames en crinoline !
quel gloseur, ce Barthes…jamais vraiment remis du sanatorium à la montagne magique. de tout ce fatras, l’on retiendra que le spectateur doit se coller devant l’écran au cinéma, s’en éloigner àla télévision. Ceux qui ne comprennent rien continueront d’avaler du popcorn au dernier rang en pelotant la voisine dans les fauteuils à partouze du réseau karmitz.
…
…Jean à 10 h 55 min,!…
…
…Ah,!Ah,!Ah,!…il y a bien, de tout, dans tout,…
…j’ai toujours dit,…même, de remplacer, les religions, par la photographie, en noir et blanc, & en couleurs,!…
…
…développer ses diapositives en couleurs ( avec instructions dans le paquet ), chez-soi,…attention aux manipulations chimiques – toxiques, presque du suicide,…
…
…la photographie, c’est déjà la photogravure, et circuits imprimés,…
…
…les gadgets électroniques,…les télé-commandes pour aéroplane – modélisme, à qu’elle échelles,!…
…les logiques interventions en bourses, et déviances de raquettier en mondialistes,!…
…
…la photographie, un grand pas, pour réaliser ses rêves,…et les films, pour aussi, manipuler, les publics,!…
…etc,!…
…d’un sens à l’autre,…un prétexte de plus,…un potentiel,…
…
Phil, Barthes allait au cinéma porno gay de la rue du Dragon, que j’ai moi-même fréquenté, jadis : la meilleure façon de se décoller de l’écran et de coller à la réalité de la salle et arrière-salle…
jusqu’à quand, je me le demande bien.
les fauteuils à partouze
comme vous y allez! je n’en ai jamais eu l’expérience mais quand j’essaie de me souvenir des temps lointains oui sûrement des premiers baisers , pas plus . On avait 15, 16 ans . Je voyais hier en passant une tête au cheveux blancs embrasser tendrement sur les lèvres en pleine rue une jeune femme très trop jeune, je me suis dit – en dehors des circonstances aggravantes et passant rapidement en revue les pathologies en m’arrêtant à exhibitionnisme – que ce n’était plus de mon âge et que si je rencontrais ce bonheur qui consiste à désirer les lèvres d’un autre ce serait privé ou caché, à l’abri des éventuels regards.
Berenice, quelle belle déclaration.
du pipeau
encore mieux que la flûte
entre les deux le flutiau
« Un conseil: touche pas à mes proches. » (Bloom)
On sent bien le pédophobe désuet…
Des hauts cris poussés sur sur
«J’ai passé outre, me fiant sur ma raison.» (Nerval)
C’est vrai qu’avec « à » ce serait bien plus joli.
bérénice
c complètement de votre âge, absolument, et mordiller l’ oreille aussi, cachés cachés
Paul, je ne vous savais pas ironique, je meuble mon grand vide.
Il y avait à Massilia, vieille cité colonisée, un cinéma de 1500 places, boulevard Chave, doté de « loges » confortables n’ayant rien de maçonniques.
Moins cher que l’hôtel…. !
Le cinéma, comme je le comprenais>. A cette époque où, voyageur immobile, je découvrais une Amérique autre que celle du Génois…
L’écran ?… de la couleur limitée, Noir Blanc Gris, et du bruit sans intérêt. Le dialogue des acteurs 2D.
je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien.
Mais Emmanuel ne se cache pas pour embrasser sa Brigitte, bérénice !
ce qui était bien avant le début du film, c’était le rideau baissé avec plein de pubs des commerces avoisinants.
Pour moi, c’était à Malakoff la salle immense.
Et avant que le film ne commence le ti bonhomme qui visait ds une cible et/ou le lion qui rugissait la Metro Goldwyn Meyer.
vieille cité colonisée toi-même.
on revient à la fidélité.
bibi aura joué un rôle prégnant.
rose et bérénice, vous en êtes restées au cinéma de Roger Grenier !
« L’heure officielle du début de la séance était passée depuis longtemps. Le soldat Gérard Auger avait acheté un paquet de caramel à sa compagne. Quand il sembla enfin qu’on ne pouvait plus espérer voir arriver un seul spectateur, malgré les rangs de fauteuils vides, la lumière s’éteignit. Gérard prit la main de Gisèle. Sur l’écran passaient des actualités vieilles de plusieurs semaines. Il lui caressa la main, le poignet, l’avant-bras, tout doucement, prenant son plaisir à la conquérir centimètres par centimètres, avec l’idée voluptueuse de toute la séance devant lui – documentaire, dessin animé, grand film – pour parvenir à ses fins. Gisèle Mirando se laissait faire. Elle avait enlevé la veste de son tailleur rouge, l’avait jetée sur ses épaules et s’était calée bien au fond de son fauteuil, le nez levé vers l’écran. Le soldat passa le bras autour de ses épaules, protecteur encore plus que tendre. Il pencha sa tête de côté et sa joue vint reposer contre les cheveux de la jeune fille. Ce n’est pas ce qu’elle avait de mieux : ni bruns ni blonds, du châtain le plus banal, ni courts ni longs, raides avec une misérable ondulation. Au bout d’un moment, il tenta de l’embrasser, mais elle regardait le documentaire et ne daigna pas tourner la tête. Il rata les lèvres et posa un baiser sur sa joue. Il essaya ensuite, comme si son bras était extensible, d’allonger celui qui entourait les épaules, pour que la main puisse descendre et se poser sur le sein. Il y parvint au prix d’un douloureux effort musculaire et il eut l’impression d’être semblable à l’un des animaux du dessin animé que voyaient ses yeux au même moment et dont les pattes s’allongeaient, se tordaient comme des spaghettis, faisaient des nœuds. La main immobile là-bas, très loin de lui, transmettait fidèlement les impressions de rondeur, de doux poids, d’élasticité qu’elle enregistrait. Le soldat Auger lui demanda un effort supplémentaire. Les doigts se tendirent douloureusement et essayèrent de trouver l’ouverture du corsage. L’extrémité des phalanges atteignit un bout de peau. La main reçut aussitôt une tape.
– Non, dit Gisèle Mirando.
Le soldat retira son bras et passa un moment à le désengourdir et à laisser rétablir la circulation sanguine. A l’entracte, tout en mâchant un caramel, la jeune fille dit :
– Ou è heu ha ha euh.
Il lui fit répéter et il compris :
– Vous n’êtes pas sage.
Mais elle ne semblait pas fâchée et quand le noir revint et que le grand film commença, Gérard Auger se cru autorisé à reprendre ses caresses. Cette fois il s’attaqua aux jambes. Gisèle Mirando ne protesta pas. A travers les bas, les mollets piquaient comme une barbe mal rasée et le soldat trouva qu’à la réflexion, c’était normal, bien qu’il n’eût jamais pensé à la question auparavant : puisque les femmes se rasent les jambes, il est fatal que le poil repousse et qu’il arrive un moment où il pique. Il s’empressa de passer aux genoux. Sur l’écran, Pascuale Michele subissait un sort abominable. Son frère séduisait une pure jeune fille, lui faisait un enfant, puis commettait un crime ; Pascuale Michele, amoureux depuis toujours de la jeune fille, s’accusait du meurtre, afin que l’enfant de sa bien-aimée n’ait pas un assassin pour père. Maintenant, la main de Gérard Auger montait à l’intérieur des cuisses. Il regarda le profil de sa voisine, pour essayer de deviner s’il fallait s’attendre à une rebuffade. Il vit qu’elle pleurait, et lorsque l’image sur l’écran devenait plus claire, il pouvait distinguer les larmes coulant sur sa joue. Pascuale Michele comparaissait devant le tribunal. Le procureur, le président l’accablaient. Mais il renonçait à se défendre. La main serra un instant le renflement de la cuisse. Le tribunal revenait avec le verdict. Gisèle Mirando pleurait. Le film cassa et la lumière s’alluma dans la salle. C’était fréquent au Magic Palace.
Il y eut un beau chahut, des cris, des sifflets et, quand les images revinrent, un long « Ah !… ». Pascuale Michele était condamné à vingt ans de bagne. Le soldat Gérard Auger repartait à zéro. Mais les vingt ans de malheur de Pascuale Michele lui permirent d’atteindre ce passage délicieux entre tous où la navigation, la lente et périlleuse remontée du bas cesse soudain, et l’on débarque sur une brûlante et étroite plage de peau douce. Qu’il était bon de s’y reposer, de s’y attarder, d’y savourer sa victoire avant l’assaut final ! Pourvu que le film ne casse pas de nouveau !
A sa sortie de prison, Pascuale Michele, désespéré, entrait au couvent. Gisèle Mirando s’était rendue et maintenant, les jambes ouvertes, elle fondait sous les doigts de son voisin. Elle avait de brefs sursauts de plaisir, mais, sans pitié, il recommençait aussitôt à la caresser pour que renaisse la tension, la crispation de tous les muscles, jusqu’à cette détente qu’il guettait, mécanicien consciencieux. La seule difficulté désormais venait des maudits fauteuils de bois qui craquaient à tout mouvement trop vif. Il fallait agir en douceur. Une femme venait un jour au couvent et, dans l’ombre du confessionnal, le vieux frère Pascuale reconnaissait celle à qui il avait sacrifié sa vie. Elle racontait ses années de pécheresse, qui était allée de déchéance en déchéance, entraînée par des hommes toujours plus abominables. « Et pendant ce temps, disait le confesseur, un homme vous aimait d’un amour pur, noble, sublime, un amour comparable à celui que vous porte le Rédempteur, mon enfant. Si bas que vous soyez tombée, l’immensité de son amour saura vous retrouver, vous relever, vous réchauffer. » Elle reconnaissait cette voix. Elle comprenait. « Hélas, disait-elle, il est trop tard. Je suis atteinte d’un mal incurable. C’est pourquoi je suis venue ici demander l’absolution, car je vais bientôt mourir. » Alors le frère Pascuale faisait sur elle un lent signe de croix, elle murmurait, dans les larmes : »Merci, mon Père, adieu ! » Et elle s’en allait, cette fois pour toujours.
La lumière se ralluma et les fauteuils de bois claquèrent bruyamment. « C’est affreux, dit Gisèle Mirando, on va voir que j’ai pleuré ».
(« Ciné-roman « . Editions Gallimard, 1972)
L’extrait de Barthes posté par Annibal est à peine croyable…
Comment a-t-on pu prendre au sérieux (moi compris) ce foutoir verbeux?
Très bon Roger Grenier Annibal!
Merci
« je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien. » (rose)
Je le savais !
(Zut…. blocage logique : non-cohérence)
Au fait, comment fais-tu pour copier/coller de si longs extraits? Où les trouves-tu?
c pas moi JC ?
c socrate (connais-toi toi- même)
c pas moi JC c socrate (connais-toi toi- même) (rose)
Je le savais !
Il est marrant closer avec ses jugements bling bling sur la plus haute poésie de l’amour universellement admirée. Il en dit plus sur lui que sur le poème mais il n’est pas capable de s’en rendre compte…
voui
moi j’en suis restée.
c’était des sorties en famille
j’ai connu, oui j’ai connu les petites pépètes qui vendaient bonbons chocolat caramels avec leurs petits tabliers blancs et leur panier en osier.
Il les trouve dans la mémoire de son ordinateur, eh, patate…! Mais il est authentiquement bête, ce closer.
JC c tout
et les petites pépètes vous les avez connues ?
Baroz, écrivez donc vos souvenirs au lieu de vous égarer dans vos goûts, votre Barthes au dans le passage Brady est un témoignage de première main.
Bérénice nous rappelle la belle époque, celle du pelotage au cinéma sans les mains collantes.
Jacques Becker a probablement donné les meilleures images du Paris années 50.
Faudrait quelqu’un qui se dévoue pour la dévergonder un peu la bérénice, ça lui ferait le plus grand bien. La joie de sentir enfin la sa.lope en elle, libre…!
Les fauteuils à partouze, quel bonheur…!
closer is closed…!
un jour, mes élèves du ciné-club ont tenté ce coup-là.
En une séance, c’était le printemps, ils ont – comme on lance une opération clandestine, transformé la salle de cinéma, avec ses fauteuils rouges, en lupanar.
C’était Le silence de la met, de Melville.
N’ ont rien pigé au film.
Z’avaient les bouilles baveuses, les yeux épanouis et le coeur repu.
j’y ai mis vite fait le hola.
les fauteuils de partouze, nanmého !
Quasi centenaire en forme, aveugle mais pas manchot, driver de mon fauteuil roulant R&R, Saint Sébastien frappé par Cupidon lui-même….
OUI !
…j’ai connu les cinémas d’après guerre ( la seconde), magique ! … car vecteur d’espoir et de vie. Rien à voir avec la merbe d’aujourd’hui.
« Où les trouves-tu ? »
Dans mes archives, ce sont des extraits de mes 21 « goûts de… », Closer.
la plus haute poésie de l’amour universellement admirée.wgg.
Cela en dit beaucoup sur l’idéalisation très littéraire de l’ amour chez les surréalistes, comme chez Eluard d’ une autre manière.
On connait désormais le côté un peu désuet de cette idéalisation par l’ écriture qui ne correspond aucunement à la libération psychologique effective de ses protagonistes.
Très beaux poème, certes, mais à replacer dans son contexte historique.
Aujourd’hui nombre de grands films et de cinéastes talentueux !
J’ai proposé à Christiane un tour à scooter mal interprété.
Refus incompréhensible ! Tragédie affective. Des pleurs, du sang et des larmes…Pourquoi essuyer un terrible échec avec Bérénice ?
N’est pas Tite qui veut !
Le Silence de la mer
pck vous voulez autre chose
vous y arriverez
on l’aime beaucoup
« Jacques Becker a probablement donné les meilleures images du Paris années 50. »
Oui, Phil, avec de savoureuse comédies par dessus çà ! Les héros étaient de la génération de nos parents, en plus… Mais le plus émouvant pour moi est le Paris du cinéma muet ou le Nice de Jean Vigo…
Pat
Ecrire, créer, imaginer, est un éloignement de la réalité … on devrait poursuivre en justice ces rebelles !
Mais qu’est-ce qu’elle en sait de « la libération psychologique effective de ses protagonistes », la Pat V. En plus, je ne vois pas ce que la psychologie vient faire avec la poésie ! Le « je » d’Eluard est universel enfin. Sa poésie n’a pas vieilli pour cette raison.
bérénice n’a rien d’ une s.
(ce type m’insupporte, je ne tiendrai pas 28 ans).
Le baiser
Massive lenteur,, lenteur martelée;
Humaine lenteur, lenteur débattue;
Déserte lenteur, reviens sur tes feux;
Sublime lenteur, monte de l’amour :
La chouette est de retour.
René Char
J’ai pas salope, j’ai dit la salope en elle, c’est pas pareil. Mais la rose elle aurait besoin d’un petit dressage…
« de vous égarer dans vos goûts »
Je ne m’égare pas, Phil, au contraire, je me structure. Je dirais même mieux, je m’architecture ! Il faudrait lire mes 21 « Goûts » dans l’ordre chronologique de parution. Et l’on trouve le sommaire de mon roman : « Un homme de goûts ». Il suffit de réduire les extraits d’écrivains et de donner libre cours à mes commentaires de plus en plus personnels. Et le tour est joué… Du Saint-Simon, mâtiné de Montaigne, sous la Ve République qui n’en finit pas de finir !
Ecrire, créer, imaginer, est un éloignement de la réalité …JC
Eh oui, la femme sur un piédestal, l’intouchable était nue!
Bien compréhensible que cela plaise à wgg.(**)
C’était un sacré monte en l’air, il paraît, notre René…!
Ce qui est sûr c’est que le soldat Roger Auger n’a rien vu du film.
Gérard
zut
Gérard Auger, le soldat
Les femmes qui aiment être de bonnes salopes pour leur maître sont les plus absolument adorables des femmes. De véritables trésors, des déesses de l’amour. Les autres ne sont que de vulgaires catins.
« La chouette est de retour. »
Jolie évocation pour dire qu’il bande, le Char !
La littérature éloigne de la réalité mais c’est pour mieux y revenir. C’est un jeu d’aller et retour, on va et on vient, et c’est bon…
« Les femmes qui aiment être de bonnes salopes pour leur maître sont les plus absolument adorables des femmes. »
Tu parles pour toi, WGG ?
Parce que l’ on peut écrire imagé ou faussement libertaire et avoir un comportement ultra embourgeoisé dans la vie de tous les jours, wgg!
On le sait pour A. Breton en ce qui concerne certaines de ses relations avec les femmes.
Prenez encore votre cas. Vous voulez que les filles de ce blog s’ ensalopent mais vous, vous demeurez un puceau mental.
Vous exigez des autres ce que votre petit personne totalement inhibée est incapable de demander à elle-même.
Ensal.opez-vous vous même. et ne nous cassez plus les pieds avec ça!
Bien sûr, Jazzi !
La vieille Pat est une coincée du culte. Elle ne s’est jamais remise de sa lecture de Kant…
« C’est un jeu d’aller et retour, on va et on vient, et c’est bon… »
End of tape. On se croirait dans un grand parti défunt de la Vème république…. uhuhu !
@Jean dit: 2 août 2017 à 10 h 55 min
Vous m’offrez la joie de ce jour : relire ce magnifique essai de Barthes « La chambre claire » paru en hommage à L’Imaginaire de Sartre, en 1980.
Oui, il évoque dans la première partie (chap.34) « cette circonstance scientifique (la découverte de la sensibilité à la lumière des halogénures d’argent) [qui] a permis de capter et d’imprimer directement les rayons lumineux émis par un objet diversement éclairé… » mais c’est la quête de l’image de sa mère avant sa mort qui est (pour moi) le plus bouleversant, surtout quand après avoir cherché vainement dans des photos anciennes , il la retrouve toute dans une photo d’enfance prise au jardin d’hiver. Combien de fois ai-je lu ce texte ? je ne sais plus… Donc, merci.
Mais puisque nous sommes ici entre le cinéma et la photographie, j’ai retenu pour vous (chapitre 47 de la deuxième partie), sa rencontre avec le « Casanova » de Fellini.
« …le soir même d’un jour où j’avais encore regardé des photos de ma mère, j’allai voir, avec des amis, le Casanova de Fellini ; j’étais triste, le film m’ennuyait ; mais lorsque Casanova s’est mis à danser avec la jeune automate, mes yeux ont été touchés d’une sorte d’acuité atroce et délicieuse, comme si je ressentais tout d’un coup les effets d’une drogue étrange ; chaque détail, que je voyais avec précision, le savourant, si je puis dire, jusqu’au bout de lui-même, me bouleversait : la minceur, la ténuité de la silhouette, comme s’il n’y avait qu’un peu de corps sous la robe aplatie; les gants fripés de filoselle blanche ; le léger ridicule (mais qui me touchait) du plumet de la coiffure, ce visage peint, innocent : quelque chose de désespérément inerte et cependant de disponible, d’offert, d’aimant. Je pensai alors irrésistiblement à la Photographie : car tout cela, je pouvais le dire des photos qui me touchaient.
Je crus comprendre qu’il y avait une sorte de lien entre la Photographie, la Folie et quelque chose dont je ne savais pas bien le nom. Je commençais par l’appeler : la souffrance d’amour. N’étais-je pas en somme, amoureux de l’automate fellinien ? N’est-on pas amoureux de certaines photographies ? »
Il y a aussi ce questionnement sur la mort qui parcourt l’essai quand il songe à la Photographie.
Chaloux et Pablo75 vont en faire une jaunisse, WGG !
Et Parfum de femme et les Nouveaux Monstres de Dino Risi.
Ce cinéma flamboyant, l’Italie que nous aimons.
et oui pour le Fanfaron, après les longues virées en voiture italienne, danser sur la plage. Les filles et les garçons.
« C’est un jeu d’aller et retour, on va et on vient, et c’est bon… »
N’est-ce pas plutôt la définition de la copulation, JC ?
Qu’ils en crèvent, Jazzi ! Et je lui écris des lettres brûlantes en russe, qui plus est… Le comble de l’érotisme…Et elle me réponds qu’elle ne peut plus se contrôler… les deux idiots vont en perdre la raison…
Mais la littérature et la copulation c’est très semblable, Jazzi ! (non, c’était moi, pas JC…)
pour leur maître
je crains le pire
ça date de quand Histoire d’Ô. Les années 50 ?
c drôle de pas changer de chaîne qd même.
Wgg n’hésitez pas à fantasmer par écrit si cela réussissait à vous procurer ne serait ce qu’une érection intellectuelle je serais fière d’en être l’auteur, je crains fort hélas que si votre plumage se rapporte à votre ramage vous ne soyez Priape à moins que l’impuissance liée à ‘âge et au peu d’emploi que vous faites de votre appareil en dehors de l’usage sanitaire ( pipi, pisser, uriner) ne soit responsable de cette « prose » que vous vous voulez bien m’offrir pour m’en revêtir; soyez certain quoi que ce soit d’une chose, pour tout l’or du monde je ne me sentirais de vous accorder plus qu’une poignée de mains peut-être m^eme non dégantée, ces maladies qui traînent nous incitent à la prudence en toutes circonstances. Quand on ne peut salir avec les gestes on peut le faire avec des mots qui remplaceront vos maux.
BAV.
« c drôle de pas changer de chaîne qd même. »
On ne peut rien contre l’instinct primaire, rose !
au bout de trois jours il n’en pourra plus. et elle en pourra encore pour trente ans.
c décidé, j’ achète des mouchoirs.
en papier.
primaire mais tardif jazzi
Ah la la les clichés chez la rose ! Du vide, du vide et encore du vide ! Je me souviens simplement pour vous répondre d’une séance chez Pivot de notre grand Philippe Sollers qui parlait du Maître en amour. Mais ça n’a rien à voir avec Histoire d’O. C’est beaucoup plus fascinant encore. Vous ne connaitrez jamais ça, ma pauvre rose, vous êtes trop coincée du culte vous aussi !
Il semble que chez bérénice l’instinct primaire se soit désagrégé ?
bérénice
c’est Pétronilla qui est concernée, pas vous ☺
vous l’échaopez belle
?
Qu’importe comment prendre son pied, l’important, c’est de le prendre !
Moi, je dis ça pour votre bonheur, bérénice. Maintenant vous en faites ce que vous voulez. Mais rien ne vous dis que je voudrais même d’une poignée de main. Je m’ennuierais terriblement avec vous.
Pauvre type ce wgg. Kant ne m’ a jamais fait éprouver de plaisirs sensuels.Plutôt le contraire!
Mais vous par contre, il suffit d’ évoquer un » sexe de glaïeul » pour vous faire tortiller de votre sale croupion. Demandons l’ avis de Jazzi afin qu’ il nous éclaire sur votre pâmoison de vieille tarl.ouze ( feu Nicollin dixit ) refoulée!
( Vous me faites décidément penser de plus en plus à Verlaine, emperlousé et crade d’ alcool, le talent et la sensibilité en moins chez vous, bien sûr!)
Et si vous ne saviez pas que des Sieur Rimbaud, ça n’ est pas de votre âge et que ça n’ existe plus, allez vous faire voir chez les grecs!
Absolument Jazzi ! Je ne me permettrai d’ailleurs jamais de juger autrui sur sa sexualité, c’est trop intime, mon regard n’a pas à y pénétrer. Mais ces deux garces portent une cornette sur la tête et me font des sermons… c’est un comble quand même. Et au nom de quoi ? On se le demande.
D. et JC, parvenir à une vraie égalité des sexes pourrait faire reculer significativement de 30 jours/an le jour du « dépassement de la Terre », comme le pensait à juste titre JM.
La rdl vous invite à cesser votre croisade criminelle en faveur de la natalité non contrôlée sur ce blog, chambre d’échos de toutes les problématiques d’avant-garde (sikh), comme vous le savez, et comme telle, vecteur de conversion rapide pour nombre de lecteurs éperdus.
Cet été, je revisite toute l’oeuvre de william Burroughs, une éducation ayant souffert de pas mal de lacunes, « le festin nu » n’ayant pas été emblématique de son oeuvre prolifique, contrairement à ce qu’on a voulu faire croire en france. « Mon éducation, le livre des rêves » est vraiment intéressant. Après Junky, j’attaque Queer, sur la photo un garçon genré fait semblant de lire ce livre car il ne prend pas de notes.
https://www.bing.com/images/search?q=queer+burroughs&id=40C1151A063F89AAEB52B43F753462CD5F5C3F56&FORM=IQFRBA
Ensuite, il y aura le bouquin sur son amour des chats, et sur ses expériences de télépathie.
Une fois achevée cette série sur le chef de file inclassable de la ‘beat generation’, je passerai à Jean Giono, qui la préfigura en France, d’après les historiens de la littérature : « que ma joie demeure », et à Salman Rushdie : « les versets sataniques » (autre lacune), qui en aurait continué la guerre par d’autres moyens.
Brefl, encore bien des choses à attraper et à recoudre.
Sans compter les préoccupations du présent liées à ces puces électroniques implantées chez les salariés US, et la fonte des glaciers, affaires sur lesquelles méditer en vue d’écrire un nouvel essai politique.
Ce matin, tombé sur un supplément du journal Sud-Ouest qui a fait un joli sort à Annelise Roux, évoquant son Bordeaux. Scoop : le pont de pierre vient d’être fermé aux bagnoles et nous autres, les piétions, avons pu nous en donner à cœur joie.
Bon soleil et jardinage à tous ! Ne faites usage de l’eau d’arrosage des tomates que parcimonieusement et videz, si possible, vos piscines une bonne fois pour toutes. Merci.
« Même si, depuis trois ans, les émissions de CO2 diminuent au plan international, du fait du développement des énergies renouvelables et, surtout, d’une baisse des émissions liées aux centrales au charbon en Chine et aux États-Unis, le jour du dépassement évolue plus lentement, mais toujours dans le mauvais sens. Ce moment a même été calculé pour chaque pays, selon ses modes de consommation. Au Luxembourg, ce jour du dépassement est atteint dès le 17 février, aux États-Unis le 13 mars, en France le 3 mai et en Chine le 23 juin.
Mais la tendance peut être inversée. Afin de marquer les esprits et si possible faire évoluer les comportements, le Global Footprint Network a mis en ligne un questionnaire (en anglais) pour que chacun estime, au moyen d’un nouveau calculateur, sa propre empreinte écologique, selon ses déplacements, son mode de vie et sa consommation alimentaire.
Des solutions globales sont également préconisées. Le plus puissant levier est de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, qui contribuent à 60 % à l’empreinte écologique mondiale. Développer les énergies renouvelables en 2030 dans la consommation mondiale, comme le préconisent les Nations unies, permettrait de gagner près de 3 mois (89 jours) sur le jour du dépassement de la Terre. Une division par deux des déchets alimentaires dans le monde pourrait faire avancer la date de 11 jours. Emprunter des moyens de transport propres et collectifs au détriment de la voiture pourrait également aider à gagner 10 jours.
Enfin, favoriser l’égalité des sexes contribuerait à une hausse plus modérée de la population mondiale à 8,7 milliards d’habitants en 2050, au lieu des 9,7 milliards attendus par l’ONU. «Renforcer le pouvoir des femmes est essentiel pour le développement durable», notent les experts. L’égalité des sexes aurait un effet bénéfique de 30 jours!
Soit grand, Wiwi : associe tes pires ennemis d’amour à ta joie raisonnée ! Fais venir les nièces russes en pâture, et régale toi de voir ces sauvages Chaloux et Pablo …. filer doux par tendresse de peau pour les donzelles !
Bonne soirée et à demain !
Votre imagination me semble très limitée, ma bonne Pat…!
Camarades de goulag, ignorez ce qui doit l’être ! Surtout venant de ceux qui parlent du haut de leur mirador d’ignorance !
JJJ verbeutise pour rien.
Ignorez ses conseils qui sont des foutaises éculées. Vivez et ravagez cette planète ingrate comme il vous plaira. Elle vivra toujours quand vous serez morts, bouffis de turpitudes.
A demain ….
Dans la sexualité, il n’y a pas d’égalité. Il y a l’homme qui domine et la femme soumise. C’est le principe de base. C’est la loi du désir. Après on joue, on s’amuse avec la loi, on joue de la loi, le sexe doit être une explosion de joie et une fête des sens. Sinon à quoi bon ?! Les vraies femmes savent cela parfaitement bien, et elles savent en jouer avec leur maître. Mais évidemment tout cela n’a aucun sens et sombre dans la plus aigres des vulgarités si l’Amour ne vient pas tout sauver. Mais un beau cull est la chose la plus adorable de l’univers. Dieu a fait beaucoup d’effort pour le créer, et il faut savoir l’honorer ! Lui rendre le culte qu’il mérite. C’est ce que les vraies femmes attendent de leur maître. Ça c’est la vraie vie.
Et l’Italie de l’Aventura ;un film à l’intrigue sans grand intérêt, aux personnages peu crédibles, mais qui sert de merveilleux prétexte à une serie d’instantanés magnifiques de vérité sur l’Italie, ses paysages , ses bâtiments et ses réalités sociales :La classe de loisir « libérée » qui s’ennuie et se « divertit » au sens pascalien entre yachts ,villas somptueuses, palace sicilien et annonce la dolce vita ;le chevrier qui est revenu vivre dans son antre sur une île sauvage apres une vie d’expatriation en Australie ; l’incurie qui laisse se dégrader des palais baroques où somnolent desormais des commissariats où officie une police paresseuse et inefficace ; omniprésence dans toute les couches de la societé d’un machisme à l’expression diverse qu’il éclate dans la tension qui monte chez une poignéee de disoccupati lorsqu’ils voient apparaître sur la place du village une femme seule ,dans le papillonement du mâle bourgeois toujours prêt à étoffer un tableau de chasse,en oubliant la conquête précédente ou à travers la deception de la femme du pharmacien du village sicilien ,venue du Nord et qui ne supporte pas l’enfermement que lui impose son mari
Eh ben, comme richesse d’ imagination, wgg, vous vous posez bien là!
Votre fantasme anal en dit long sur la chose…
Wgg, même au toilettes je ne l’utiliserais , ne vous donnez pas tant de mal, je ne vaux pas cette peine ni toutes ces lettres de potage gaspillées bien que votre perversité trouve vraisemblablement à se satisfaire.
Il y a l’homme qui domine et la femme soumise
je parierais volontiers sur une hausse du taux d’homosexualité dans la population, les mâles dominants ne veulent-ils plus dominer ?
bérénice dit: 2 août 2017 à 14 h 36 min
Oui Bérénice, il jouit avec perversité de la relance, laissons-le à ses jouets mécaniques de prédilection.
C’ est même pas la bobine de Freud…
Gout du cinéma? Choc des cultures!
» On fit un achat de toile blanche, on fixa au dessus des fenetres des stores noirs.
La salle n’avait de fenetres que d’un coté, le jour n’entrait que d’un coté, et pauvrement; meme le peu de fenetres qu’il y avait furent bouchées, meme ce pauvre jour fut supprimé.
On n’eut alors qu’à dérouler les stores; et là, dans le fond de la nuit, au milieu de ce petit quartier avec ses ruelles sans air, presque toujours désertes en ce mois d’Octobre parmi nos vignes; dans le bas du mont qui est comme un mur d’un coté et il y a le mur des montagnes de l’autre; sous le ciel bas, dans le silence,-là, on a commencé par un morceau de piano, puis une fenetre a été ouverte, au fond de la salle, sur le monde.
Une grande lumière carrée s’est allumée devant vous, qui vous teniez alignés sur les mauvais bancs de sapin passés au brou de noix, avec des numéros en carton; et des hommes à chapeaux de feutre, un mouchoir autour du cou, vous sont arrivés dessus au galop de leurs chevaux. »
Wgg nous prodigue les conseils sessuels à la hussarde, un véritable cosaque. n’êtes-vous pas en villégiature à Kiev, dear Wgg ?
Le week-end dernier, j’étais dans la mer comme un poisson à mesurer son immensité tant spatiale que temporelle. Trois milliards d’années que la plaisanterie dure et elle va durer encore très longtemps…….
Trois milliards, qu’est-ce que ça represente ? En gros le nombre de centimetres nécessaires à faire 10 allez-retours Paris-Nice. Chaque cm étant une année, chaque km étant cent-milles ans !
…alors les migrants…la natalité…macron…la planète à crédit….hurk hurk hurk….personne ne semble mesurer correctement le cosmos. Rendez-vous dans trois milliards d’années pour voir s’il y a toujours des bikinis sur les plages…
Je l’ai trouvée sublime la dernière scène du film « ascenseur pour l’echaffaud ». Une éternité, celle de quelques instants de bonheur immortalisés sur des clichés dont la netteté émerge d’un bac à « révélation », pour faire face à des années à venir de purgatoire.
C’est allongée dans une clairière, sous l’ombre protectrice d’arbres sans âge, qui ont résisté à tous les assauts d’un rude climat, que je pense. À des lointaines nuits d’errance.
un véritable cosaque.
Les Walkyries?
La chevauchée des Walkyries, (en allemand, Walkürenritt ou Ritt der Walküren) est le terme populaire pour désigner le prélude de l’acte III de l’opéra Die Walküre composé par Richard Wagner. Il est fréquemment repris au cinéma (la scène du raid des hélicoptères dans le film Apocalypse Now de Francis Ford Coppola) et la publicité, et il a été utilisé par le parti nazi à des fins de propagande.
bon les cosaques sont encore loin mais y’a de ça, non? L’élan, la force, la fougue, la longueur, tout quoi.
https://www.youtube.com/watch?v=KMTRqAgLw04
14h16 sur cet épineux dossier il faudrait une conférence: naissance d’une sexualité, d’où provient-elle, quels sont ses déterminants s’il y en a, en existe-t-il de librement choisie et librement développée, les influences, les marques et les emprunts, l’empreinte etc etc.
Bérénice, la sexualité, moins on en parle, plus on en fait !
Je croyez que c’était du Claude Simon, Petit Rappel, mais c’est du Ramuz !
Eh bien DHH, on peut dire que l’Aventura vous a marqué ! Mais il faut dire qu’Antonioni il savait donner à voir…
Jazzi, là n’était pas la question, je tentais d’inventorier ce qui peut l’orienter .
A sa sortie, la critique a vu un grand vide dans L’Aventura », comme dans la plupart des films d’Antonioni. Aujourd’hui le vide est rempli par le reportage sur l’époque, les gaz du stromboli sont dissipés.
magnifique interview :
Q: que diriez-vous de Jules et Jim
passou : Jules et Jim est le leitmotiv de cette quête nostalgique…
Q: un film sur la nostalgie ?
passou : non, ce n’est pourtant pas un film qui la gouverne, ni même un livre, ou un album, mais un tiroir !
Q: : un tiroir ? que voulez-vous dire par là ?
passou : un tiroir où l’on range à la diable les photos d’autrefois. A la fin… A la fin, vous verrez bien, si toutefois les larmes ne vous brouillent pas la vue.
Q: oui, mais si les larmes vous brouillent la vue comment faites-vous pour retrouver vos photos dans le tiroir ?
passou : on vous a déjà dit que vous étiez un imbécile
Q : je vous préviens ne m’insultez pas !
passou : qu’est quya ? tu m’cherches ? tu crois que je t’ai pas vu venir avec tes questions à la c.n?
Q : je ne fais que mon métier môssieu !
passou : désolé mais ti l’fais comme un manche ton métier !
Q : et toi alors ? avec tes réponses à la noix ! c’est pas un film mais tiroir où on range ses photos… tu vas chercher où des trucss aussi débiles ?
passou : sors dehors si t’es un mec ! on va s’expliquer comme des mecs !
Q en tournant sur lui-même : c’est pas un film c’est tiroir avec des vieilles photos…
passou en lui collant son poing dans la tronche : tiens ! prends déjà celle-là !
sérieux comme interview c’est top…
CANICULE STORY
« Depuis le 6 juillet dernier, Porquerolles a été placée en situation d’alerte renforcée, en raison de la sécheresse qui met en péril la ressource en eau potable de l’île. De nombreuses mesures de restriction ont été promulguées pour diminuer fortement la consommation d’eau. Et si les efforts de tous ont porté leurs fruits, puisqu’ils ont entraîné une très légère augmentation du niveau de la nappe phréatique dans les jours qui ont suivi (+5 cm), la situation à Porquerolles reste néanmoins tendue. » (Var-Matin)
Dans un élan de solidarité admirable, les membres illustres de notre Institut Bartabacs ont, à l’unanimité, décidé de protéger la nappe phréatique mise en danger par la surconsommation d’eau, en s’associant d’une façon énergique au travail des autorités locales.
Le pastis sera servi sec. Les eaux minérales seront remplacées par de grandes marques de whiskies. Les seaux pour le Champagne seront chargés en glaçons d’imitation.
Notre devise enthousiasmante entraine l’adhésion de tous :
« Lorsque la Nature commande, l’homme se sacrifie, obéit et s’adapte courageusement »
C’est au bout du regard
Là ou les bateaux quittent la mer,
Là où l’horizon est tellement plus clair,
Sous la belle étoile, celle qui te dit que la vie ici
Ne sera jamais rien que ton amie
C’est au fond de tes yeux
Là où le monde effleure tes rêves
Là où le bonheur n’est plus un mystère
C’est là que je t’emmènerai sur la route
Et si le soleil le savait
Mais j’en doute, il viendrait
Là, où je t’emmènerai
Aucun doute, il s’inviterait
Pour nous éclairer.
Nous longerons la mer
Nos vie couleront sans un hiver
Comme un matin d’été, un courant d’air
Et tout au long de ta vie
Que s’écartent les nuages,
Je serai là à chaque fois que tu auras besoin de moi
Regarde là-bas
C’est là que je t’emmènerai sur la route
Et le soleil s’il le savait
Mais j’en doute, il viendrait
Là où je t’emmènerai
Aucun doute, il s’inviterait
Pour nous réchauffer
Nous accompagner
Là où je t’emmènerai
Aucune peur, ni aucun doute
Le monde est toujours en été
Pas de douleur et pas de déroute
C’est là que je t’emmènerai
Sur ma route
Pour te réchauffer et te protéger
Sans t’étouffer
Je t’emmènerai
Pour ceux qui comme moi ne l’aurait pas vu hier soir, la photo est un régal .
Sur FC, c’est lui qu’on entend le matin, et sa soeur le soir. Il faut savoir se retirer et laisser la place aux jeunes, non?
Fronde contre Jérôme Clément, patron de l’Alliance française
1 AOÛT 2017 PAR FABIEN CAZEAUX
Plusieurs Alliances françaises sont en rébellion contre leur siège parisien et son président, Jérôme Clément. L’ancien patron d’Arte polarise les critiques : management autoritaire, manque de vision, gestion financière hasardeuse. Il se défend et se dit soutenu par le gouvernement.
Franchement, quelqu’un comme JC Ruffin véhiculerait une image autrement plus dynamique et internationale.
« A sa sortie, la critique a vu un grand vide dans L’Aventura »
N’est-ce pas parce qu’il y a un grand vide dans la vie de l’homme moderne ? Et que ce vide cherche à être comblé par un désir de lumière, voire un désir de Dieu ? Antonioni est un cinéaste fait pour convertir les âmes égarées. Ce n’est pas là le moindre de son talent.
Delaporte, le vide portraituré par Antonioni semble plus réussi dans son « Blow up », où Sadoul voyait l’instant insaisissable goethéen.
Bien vu, dear Bloom. Si au moins le patron d’arte savait raconter honnêtement le chemin de sa vie, les auditeurs franceculturés en aurait pour leur subventions. Malheureusement lui et sa soeurette sont des as de l’esquive. Après avoir expliqué que leur très aimé père conservait une dague nazie bien en vue dans la bibliothèque familiale, il a dit ne pas en comprendre la raison. Arte, crypto chaine berlusconnienne. Il y a des inoxydables dans le paf.
En effet, JB, c’est tiré de l’Amour du Monde, ou un petit cinéma dézingue par sa mythologie un petit village.
« Delaporte, le vide portraituré par Antonioni semble plus réussi dans son « Blow up » »
J’aime tous les films d’Antonioni, et je mets aussi haut L’Avventura que Blow up ou tous les autres.
… des baffles qui se perdent quant à vouloir boxer passoul, fantasme. Lui rentrer dans l’lard pour le faire réagir à de l’amour/haine sans écho. Le faire sortir de ses gonds, càd du papier et l’écran, une fois, le rendre furieux sous son masque d’exquise civilité, le voir déchirer son jouet, lui faire fermer boutique un bon moment…
Qui diable résisterait à pareil fantasme, au sortir d’une itw imaginaire, foirée, pulvérulente et pulvérisée ?
Couché sur le botox, Go, …etc, 16.40,
Malheureusement lui et sa soeurette sont des as de l’esquive.
—
C’est tout à fait ça, dear Phil. Pour avoir diner face à lui il y a moins d’un an, je peux vous dire que j’ai maudit le responsable du plan de table. Ce genre de type ne donne que s’il y a quelque chose à gagner en retour. Je n’ai cessé de penser à Rufus, avec qui j’avis partagé un diner à Béziers dans les années 90 & l’imaginais croquer l’inclémence faite (petit) homme bouts par (petits) bouts avec sa forte mâchoire de géant maiakovskien…
avoir dinééééé
Tu es injuste, JJJ, les interviews imaginés par hamlet sont délicieux ! Ils nous amusent tout en nous interpellant…
« Ce genre de type ne donne que s’il y a quelque chose à gagner en retour. Je n’ai cessé de penser à Rufus, avec qui j’avis partagé un diner à Béziers dans les années 90 & l’imaginais croquer l’inclémence faite (petit) homme bouts par (petits) bouts avec sa forte mâchoire de géant maiakovskien… »
Secouerais-tu par hasard le cocotier, Bloom ?
Prends garde à ne pas prendre la noix de coco sur la tête, jusqu’à nouvel ordre, c’est ton boss !
En tout cas les commentaires de Phil sont toujours aussi hilarants.
Ce qui est bon aussi, Jazzi, c’est en parler en le faisant, ou de le faire en commentant, les mots ça compte aussi… C’est une autre version du commentarium… la communication y est plus chaleureuse…
J’aime beaucoup aussi Antonionni, qui est par ailleurs un grand cinéaste de l’inconscient en ce sens qu’il sait inventer des images magiques de nos fantasmes inconscients comme la mère phallique par exemple dans je ne sais plus lequel de ses films où on voit une femme vêtue entièrement de blanc dans le brouillard.
les interviews imaginés par hamlet sont délicieux !
C’ est absolument vrai Jazzi et c’ est bien autrement sympathique que les pensum lourdingues de l’ agrégé du blog…
Dès qu’ il empèse ce blog de ses doigts mayonnaisés on sent toute la pesanteur de son clavier.
Les salles de ciné de phil sont obscures et glauques comme des backrooms pour pervers qui se tripotent la poche, comme les voyeurs de peepshow…
Le ciné de Ramuz est très pittoresque, j’aime bien l’extrait de Court. Elle me fait penser à un reportage récent vu à la télé, où un tribu de Massaï découvre leur décor sur un écran improvisé.
Personnellement, j’aurais adoré une derniere séance, dans un drive in’, sous les étoiles.
une tribu, cool.
J’ai apporté ici un bouquin sur l’Ukraine (publié chez L’Harmattan), qui est une relation de voyage au XVIIè siècle d’un certain Guillaume Le Vasseur de Beauplan, publié à Rouen en 1651, Description de l’Ukraine. Je ne sais pas si Marc le connaît. Il y décrit la ville de Kiev à l’époque. Beauplan a vécu dix-sept ans en Ukraine, alors polonaise, comme ingénieur militaire au service du roi de Pologne et y a construit des fortifications un peu partout.
Il décrit l’Ukraine juste à la veille du grand soulèvement cosaque (les fameux « cosaques saporogues » du Mal aimé d’Apollinaire) de 1648 et avant la colonisation de l’Ukraine par la Russie moscovite en 1654. Le mot Ukraine signifie la Marche.
Antonioni, la derniere fois que j’y ai pensé, c’est dans la Death Valley.
On ne peut pas plaire à tout le monde, ma bonne Pat…! Et c’est ce qui me plaît. Moi, hamlet, je le trouve un peu con, mais chacun ses goûts…
Plus criminel que Barrabas
Cornu comme les mauvais anges
Quel Belzébuth es-tu là-bas
Nourri d’immondice et de fange
Nous n’irons pas à tes sabbats
Poisson pourri de Salonique
Long collier des sommeils affreux
D’yeux arrachés à coup de pique
Ta mère fit un pet foireux
Et tu naquis de sa colique
Bourreau de Podolie Amant
Des plaies des ulcères des croûtes
Groin de cochon cul de jument
Tes richesses garde-les toutes
Pour payer tes médicaments.
Read more at http://www.poesie-francaise.fr/guillaume-apollinaire/poeme-reponse-des-cosaques-zaporogues.php#74YSbxAcfBUqO8il.99
L’Ukraine, c’est ce que Hérodote appelle la Scythie. Mais on voit que trois siècles plus tard, l’Ukraine est toujours divisée entre les Ukrainiens, les Tatars de Crimée et les Cosaques, d’origine mongole (invasion en 1240), qui s’étaient établis sur les côtes de la Mer Noire et les rivages du Dniepr à son embouchure.
Ta mère fit un pet foireux
Et tu naquis de sa colique
Je me demande si ce n’est pas copié de Gargantua consciemment par Apollinaire. C’est la naissance de Gargantua, même s’il naît au final par l’oreille gauche, qui est en fait l’oreille droite…
Jeanne m’expliquait qu’elle avait été profondément touchée par l’un de mes romans intitulé «Solstice», qui retrace, sur plusieurs années et dans les moindres détails, l’amitié passionnelle entre deux femmes, dont l’une est une artiste visionnaire, puissante et tyrannique. Une tragédie domestique en un sens, avec une fin ambiguë. Jeanne suggérait que j’écrive le scénario pour le film qu’elle réaliserait. Elle débordait d’enthousiasme et d’idées pour le casting, le décor, la réalisation. Elle était une source inépuisable de créativité, comme j’en avais rarement connu .oates
Moi, hamlet, je le trouve un peu con, mais chacun ses goûts…wgg
Oui mais il a parfois de l’ humour, ce qui n’ est vraiment pas votre cas.
Mais si ! je peux aussi avoir de l’humour. Mais pas avec vous, vous ne m’inspirez pas…
Encore heureux que je ne vous inspirasse point.
Adipeux misogyne!
Les salles de ciné de phil sont obscures et glauques comme des backrooms
Laviedesbois, votre été ne se passe pas bien, feu au lac ? j’espère que le plaisir des salles obscures vous est accessible sans publicité ni popcorn. Le public des cinémathèques est en train de mourir, vous sonnerez le tocsin en souriant de vos deux chicots.
Les graphiques d’emploi de « sur » sont vraiment impressionnants. Pourquoi est-ce que son emploi décolle vers la fin du 13è siècle et ne cessant de grimper ? La « surite » serait-elle la grande maladie de la langue ?
Vous cherchez votre Maître, Pat. Et vous finirez bien un jour par le trouver, pour votre plus grande joie, comme toutes les femmes.
C’est Balzac qui a écrit cette vérité profonde (gorge profonde) : « Une femme n’est heureuse qu’au pied d’un homme. » C’est l’évidence même ! Apprenez à jouer de la flûte, ma bonne Pat, c’est le seul moyen d’arrêter de ronchonner tout le temps.
Roger Duchene disait que les « grands hommes ne s’influencent pas… »
Un peu de Ramuz? Le début du XI:
» L’obscurité, en effet, s’étendit largement sur la toile blanche, à cette meme heure, dans la salle communale;puis les pales lampes électriques se sont rallumées au dessus de vous.
Après que tout vous avait été donné, tout vous avait été repris. Après cette belle lumière creusée en profondeur, riche d’etres, c’est brusquement la pauvreté; oh! quelle pauvreté,ici, et comment est-ce qu’on va faire maintenant pour vivre? Le piano, qui venait lui aussi, avec sa vie, s’est tu et à cessé d’exister.
Plus rien que la triste lueur des lampes faisant voir un plafond peint en gris, que rien ne change,faisant voir des murs qui seront toujours les memes autour de vous. Et seulement le bruit des sièges à ressorts qui cesse;puis celui des pieds qu’on déplace facilement,avec le frolement des habits contre les dossiers.
Oh! Comment Est-ce qu’on a pu vivre jusqu’ici si étroit, (cette idée est dans une tete et dans une autre),comment a-t-on pu vivre si petit, si fermé?
Puis voila que les images revenaient;alors ils se mettaient à faire tomber de nouveau la cloison qui s’était reformée autour d’eux, mais pas bien solide, n’ayant pas encore eu le temps de durcir, qui cédait vite: cette cloison de ne pas savoir, de ne pas sentir, de ne pas vivre…
Car maintenant le monde entier est à nous, si on veut; tous les siècles sont à nous, tout l’espace; ayant le vertige, mais c’est bon, ayant la tete qui tournait, mais c’est bon; dans la chaleur, sous le ciel bas, sous le ciel noir, entre les deux maisons aux fenetres noires, sortant par petits groupes, l’homme et la femme, deux ou trois jeunes gens ensemble; des hommes seuls, des femmes seules, se taisant, parlant tout à coup… »
Le grand roman de la fascination et de l’aliénation par l’image au prix de l’ame du lieu, c’est sous cette plume-là et en Suisse, pas en France, qu’il faut le chercher.
MC
Déjà votre faute dans l’emploi du subjonctif imparfait en dit long sur mon inspiration qui fait doucement son chemin en vous, je le sens, pour vous gourrez comme ça… Ce que vous avez écrit suggère en vérité que je commence à vous inspirer, votre inconscient vous a trahi, comme souvent. Ça parle, comme dirait Lacan… Mais vous n’avez pas de chance, je suis fidèle. Et loyal. Comme monsieur…
19.27 je suis toujours embarrassé sur su blog…. Quand j’essaie d’être sympa et bienveillant (en l’occurrence vers hamlet en ses itw imaginaires qui l’ont enfin éloigné de nietzche), un autre, jazzman vient me dire que je suis injuste. On ne sait pas comment s’y prendre pour se faire comprendre sans émoticones ici. So, retour au 1er degré : qu’il soit clair que j’apprécie les itw imaginaires d’hamlet, elles sont subtiles et récréatives. A l’inverse de wgg, je ne l’ai jamais trouvé concon. Je sais pas trop pourquoi d’ailleurs ce dernier se bonifie ces derniers temmps malgré ses rechutes fréquentes. Evidemment, je ne crois pas à la thèse de l’Ukraine, mais il se passe quan même quelque chose de kuro shivo. Comme une tentative d’épuisement d’un lieu naguère propice aux insultes irresponsables qui aurait vécu l’espace d’une transhumance estivale ???
Bonsoir à toussent, je rappelle qu’on n’est que le 2 août, et que tout le monde doit lutter contre le llano en flammes. By the
Très beau texte de Ramuz, MC.
Le mot « Zaporogue » (dans Cosaques Zaporogues) vient de « za » qui signifie au-delà et de « porohy » qui signifie cataractes. Il y a en effet dans une branche du cours inférieur du Dniepr (Dniepro, en ukrainien) des cataractes entre Dnipropetrovsk et Zaporojie. La désignation des Cosaques signifie donc qu’ils habitaient au sud de cette partie du fleuve. Ils portent ce nom depuis 1550, à la suite d’une décision du prince ukrainien de l’époque, le prince Dmytro Baïda Vychnevetsky. C’est un peuple nomade de la steppe en fait, d’origine turco-mongole, dont la partie ukrainienne a été peu à peu apprivoisée et sédentarisée par les princes ukrainiens. Ces Cosaques Zaporogues étaient chargés de défendre la frontière qui séparait l’Ukraine des Cosaques Tatars de Crimée ; c’étaient leurs ennemis. On voit que les problèmes de l’Ukraine d’aujourd’hui remontent loin dans le temps.
Vous vous faites un sale film, phil. On n’est pas obligé de subir vos , heu, sous-titres. Si vous envisagez de remplacer l’insupportable chroniqueur ciné à la voix de fausset, dont j’ai oublié le nom, dites-le! Pour l’instant on ne sait pas trop d’où vous tirez une quelconque légitimité, si ce n’est d’un art compulsif de voyeur, plutôt que de cinéphile
Equipez-vous d’un home cinéma. Au moins vous n’indisposerez pas les voisins.
Quelqu’un se dévoue pour expliquer à Wgg que Pat V n’est pas une femme mais un intervenant qu’il a déjà côtoyé sous un autre pseudo ? (Ancien pseudo que je ne révèlerai pas sans son accord car s’il a décidé ce changement il devait avoir ses raisons)
Le quiproquo a bien sûr son utilité : révéler les projections de son interlocuteur.
Ces ukrainiens, WGG, par la mer Noire, ils sont un peu méditerranéens ?
Pat V il parle comme Chaloux.
Cela m’étonnerait fort de Balzac, au pied d’un homme.
Non, Jazzi, ils n’ont rien de méditerranéen. Rien de rien. Apollinaire en parle en tant de Polonais je pense. Les Cosaques Zaporogues ont largement contribué à chasser les Polonais d’Ukraine. N’oublions pas que Madame Hanska, la grande passion de Balzac, était une Polonaise d’Ukraine. Elle était même née un peu à l’est de Kiev, mais pas très loin de Kiev. Les liens entre la France et l’Ukraine sont finalement assez étroits, et je ne vais faire que les renforcer… Il y a même des colloques à la Sorbonne sur les liens qui les unissent. Qui sait s’il n’y a pas des Juifs de Kiev du côté de mes ancêtres comme la mère de ma grand-mère (qui est enterrée à Pantin). Son nom de jeune fille était russe, pas allemand.
Un épisode amusant dans la vie de Rebecca Solnit, invitée à une réception chez un monsieur important mais quelque peu condescendant envers cette femme qu’il ne connaissait pas et dont on lui avait dit qu’elle écrivait :
http://www.tomdispatch.com/blog/174918/tomgram%3A_rebecca_solnit%2C_the_archipelago_of_arrogance
Depuis on a créé le mot-valise « mansplaining »
Ça ne m’étonne pas. Il a beau changé de nom, il ne change pas d’être. Le même dérèglement mental. Lui, c’est vraiment un pervers narcissique qui devrait se faire soigner. Une vraie plaie ouverte, le mec.
…demain, je descends « sur » la province, sur la rdl du blog à passou.
(NB / Gréco a eu 90 ans en février, et maintenant, elle s’en va « sur » ses 91. Bel été, Juliette).
C’est tout de même assez inquiétant pour un blog censément littéraire cette incapacité de certains participants à lire les autres !
Jazzi est un spécialiste de ce genre de méprise ; je le soupçonne de lire un peu vite mais aussi d’une joie maligne à attiser la discorde.
Et chez ceux qui ne sont occupés que d’eux-mêmes il n’y a guère de place pour l’attention aux autres, à leurs centres d’intérêts, leurs références. On ne souhaite pourtant aucun mal à ces grossiers personnages dans la vie réelle.
Une illustration d’un très ancien topos dane une « chanson bête » d’Anouilh :
https://od.lk/f/NV85NTAwODkzNF8
…
…questions, de ne pas se faire des amis superflus,ni d’acheter, de la philosophie de merde,…écrite ou diffusée par notre Attali,…
…là ou il est passé, l’herbe ne repoussera plus,!…
…
…à l’évidence il est pire que Talleyrand,…
…
…la transhumance,…à lèche-culs des riches,…pour une » révolution sociale « , pour plus de corruptions d’élites,…
…
…tout y passe, pour détruire le tissus social, made in France,…
…pourvu, d’atteindre et dépasser, made in Chine,!…
…et détruire, le made tranquille du » village France « ,!…
…
…à quand l’oasis, pour faire » la raclure » des commentaires fascisants, entre ses plats de nouilles, à sa sauce pèlerin,…
…
…que la force soit avec toi, pauvre trou de balle sur le billard économique,…
…lE même, ou plus de pointure, que l’autre zouave, qui à ruiné, le Benedetti,…
…
…çà , nous en fait des économistes avertis, chacun, a son champs, entre Maadok – Unis,!…
…
…a nos embrouilles planétaires, à Tyrans fictions,…la comédie publique, pour des Tartuffes a la gomme, sur nos états à l’€uro,…en plus des singularités européenne, du recyclage de la croix gammée et autre croissant de maquereaux à la tarte,!…
…
…bon, divertissements avec les mêmes mièvreries a jour,!…
…Bip,!Bip,!…
Vice la tête de veau !
Dans les prochains jours je vais descendre « sur » les îles Borromées.
Je sais pas si x, ou y, peut me donner un avis sur la question ?
(X)(Y) certainement.
jusqu’à nouvel ordre, c’est ton boss !
—
Non. Nevermore.
La nouvelle mode quand on est en avion : ouvrir la porte en plein vol :
« Il y a moins d’un mois, un passager d’un vol interne d’Air Asia au-dessus de l’Inde avait déjà tenté d’ouvrir la porte de secours de l’avion dans lequel il se trouvait, cette fois en plein vol. En 2015, un passager avait lui aussi tenté d’ouvrir une des portes d’un avion KLM en plein vol. Son excuse : il pensait qu’il s’agissait des toilettes. »
x à 23h34
je suis d’accord avec vous
bonne journée à tous
mais autre que jazzi, il y a ? pire, hé
Widergänger dit: 2 août 2017 à 21 h 37 min
« Les graphiques d’emploi de « sur » sont vraiment impressionnants. Pourquoi est-ce que son emploi décolle vers la fin du 13è siècle et ne cessant de grimper ? La « surite » serait-elle la grande maladie de la langue ? »
On est dans l’interrogation
x dit: 2 août 2017 à 23 h 34 min
« C’est tout de même assez inquiétant pour un blog censément littéraire cette incapacité de certains participants à lire les autres « !
Cqfd ( Les insultes p.utes, sal.pes, ga.ces (les mémés, ur-mémés et maman de l’auteur de leur auteur seraient ravies) ne semblent pas avoir beaucoup choqué )
Insulter sur un blog, qu’il soit littéraire ou non, n’a rien de choquant.
Ce qui me choque, c’est que beaucoup de bolos au culpincé se retiennent d’insulter, au risque de développer dans leur petit cerveau un Œdème de Frustration !
De même, et suivons en cela les conseils du bon médecin François Rabelais, n’hésitons pas à roter et péter à table, si l’occasion se fait sentir …
Bien entendu, roteur-péteur, vous serez moins souvent invité chez Drouant ! Mais est ce un mal, ou un bien ….?
lu sur slate
et de mener à nouveau campagne sur Paris. (ce ne sontt pas des nouvelles suries)
Tiens ! tant pour changer nous voyons un soi-disant homme de gauche virer arbitraire et autoritaire. Ah ! les pleins pouvoirs ! Est-ce leur vice ?
Ce sont plutôt les frustrés — frustres — qui se réalisent par l’insulte — surtout sous couvert d’anonymat, naturellement !
« Ce sont plutôt les frustrés — frustres — qui se réalisent par l’insulte » (Renato, le gendre idéal)
Après avoir lu ce magnifique contre-sens, on comprend pourquoi les psy ont tant de Renato allongés sur leur divan !
Frank Lloyd Wright :
Voilà que le champion toutes catégories de la frustration a parlé, ah ! le pauvre !
J-L G :
L’insulte ? c’est la défécation, la libération verbale, le bonheur du soulagement ! Il faut être constipé comme Renato, pour rester courtois avec un taré, au lieu de parler vrai en l’insultant s’il le mérite….
Le pauvre Renato, nageant dans l’océan du bon sens, est aussi à l’aise qu’une mouche écossaise nageant dans un verre de lait de chèvre. Un défaut de pratique comportementale : avoir du bon sens n’est pas courant pour lui !
Enfin, ce pauvre homme a manqué sa vie, laissons-lui la consolation de l’insulte.
Moby Dick :
Zabriskie Point :
Le pauvre Renato est riche.
En défauts !
Jamais je n’ai nié mes défauts, je les ai exploités, plutôt…
Sale exploiteur capitaliste !…
Quittons nous sur une question stratégique :
Quand va t on stériliser le gros Kim qui devient fada en envoyant des missiles intercontinentaux mal foutus, un peu partout au hasard ?
J’ai enfin compris la raison d’être de ces éloges de vieillardes hors d’âge, de ces récucurrents (forcément) « Pour saluer Dugland », dont, évidemment, Assouline n’a pas l’exclusivité : c’est que le mort sur le compte duquel on déblatère a juste le droit de la fermer. Pas question pour lui de corriger une assertion hasardeuse, de protester contre l’image qu’on présente de lui. L’historien du présent jouit de l’extraordinaire privilège d’écrire l’histoire de sa victime sans crainte que celle-ci vienne mettre son grain de sel. C’est d’ailleurs le privilège de l’historien en général. Sartre avait raison : on entre dans un mort (même encore chaud) comme dans un moulin.
Si on entre dans un mort comme dans un moulin, alors, quand c’est une morte, c’est vraiment le pied ! Surtout si on y entre du pied gauche.
J’ose cette thèse : Jeanne Moreau est la plus catastrophique comédienne de toute l’histoire du cinéma. Ce n’est pas elle, en tout cas, qui me démentira.
Parce qu’ils excluent tout droit de réponse de l’intéressé(e), les « Pour saluer Dugland(e) » sont autant d’obscénités.
JC 9h17. vous avez raté une info joyeuse; je viens de découvrir que le conseil en com (à peu près) de l’illustre Donald , venait d’être renvoyé, après 10 jours de services. Son nom ? Scaramucci ..mais qu’allait-il donc faire dans cette galère ?
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