Dans les coulisses de l’enquête biographique
« Combien de fois avez-vous couché avec Samuel Beckett pour obtenir ce scoop ? ». Ce genre de perfidie, Deirdre Bair l’a subie plus d’une fois. Elle ne l’a pas seulement entendue dans des réunions mais lue dans des articles. Il est vrai que la première fois qu’elle a rencontré Samuel Beckett, la scène eut un hôtel pour théâtre : en 1971, l’hôtel du Danube, rue Jacob à Paris. Mais c’était dans le lobby.
Quelques mois après, à sa lettre lui annonçant sa détermination d’écrire sa biographie, le grand écrivain répondit qu’il était à sa disposition et qu’il lui ouvrirait ses archives. Ce qui ne manqua pas d’ébahir le milieu littéraire et universitaire pour qui il demeurait le personnage le plus fermé le plus inaccessible de leur petit monde. Il avait ajouté qu’il ne la soutiendrait ni ne l’entraverait dans ses démarches, mais que ses amis et sa famille l’assisteraient et que ses ennemis la retrouveraient bien assez tôt. Lui qui ne donnait jamais d’interviews la revit à des nombreuses reprises pour répondre à sa curiosité à condition qu’elle n’enregistrât pas, et qu’elle ne prit pas de notes. Comme deux amis en conversation. Surtout elle ne devait révéler leurs rencontres à personne. Lorsqu’ils ne se voyaient pas, ils s’écrivaient. Quand ils se retrouvèrent l’année suivante, ce ne fut plus à l’hôtel du Danube mais au bar-tabac tout près, ou dans des bistros près des stations de métro Raspail et Denfert-Rochereau, quand ce n’était au Falstaff, un restaurant de Montparnasse où il avait ses habitudes et où le personnel faisait respecter son intimité. En ce temps-là déjà, ce qu’on savait de lui, ce qu’on disait de lui, tout concourait à lui donner l’image d’un saint laïque.
Comment une mère de deux jeunes enfants, épanouie dans son mariage, entre ses deux bulldogs anglais et ses deux chats persans, professeure dans le civil mais assez audacieuse pour s’attaquer à un monstre littéraire pour son premier livre, pouvait-elle passer auprès des professionnels de la profession autrement que pour « une jeune américaine naïve » ? Ce projet de biographie, auquel il se prêta alors qu’il venait d’une fille si novice qu’elle n’avait jamais lu une biographie avant d’envisager d’en écrire une, il ne l’appelait jamais autrement que « this business of my life ».
Il avait soigneusement compartimenté sa vie ; ses amis ne se rencontraient pas en sa présence ; il les voyait séparément. Il refusait résolument de parler des femmes quel qu’elles fussent mais se montrait bavard jusque dans les moindres détails dès qu’il s’agissait d’un homme. Mrs Bair, qui conduisit des centaines d’interviews à l’américaine à Paris, Londres, Dublin, New York pendant sept ans pour faire le tour de la question, nous en livre les coulisses dans Parisian Lives qui vient de paraître à New York (346 pages, Talese/Doubleday). Une « bio-memoir » dont elle est le sujet et l’objet, qu’elle s’est résolue à écrire dès lorsque les intéressés et les témoins sont morts.
C’est devenu un genre en soi, Claire Tomalin, biographe de Dickens, Thomas Hardy et autres, et James Atlas, biographe de Saul Bellow, ayant récemment révélé dans des livres les coulisses de leurs enquêtes. La lecture de celui de Mrs Bair est assez réjouissante : l’exil du jeune Beckett à Paris de crainte que sa vie de jeune débauché alcoolique à Dublin ne finisse par le détruire ainsi que sa mère… Sa discrète générosité –nombre d’amis ont pu témoigner de ce que ce saint Martin leur offrait souvent son manteau avec ce que ses poches contenaient… Ses séances de psychanalyse avec W.R. Bion, lequel l’emmenait parfois à la Tavistock Clinic y écouter parler le maitre Carl Gustav Jung… Sa fragilité psychique allant jusqu’à être qualifié de « psychotique » par des psys sidérés à la lecture de son œuvre… Barbara Bray, traductrice et maitresse de Beckett, l’adjura avec force de ne rien révéler de sa liaison dans son livre sans quoi, lui assura-t-elle, l’un de ses enfants se suiciderait et elle rendrait l’indélicate biographe responsable de sa mort. La perspective d’un casier judiciaire n’étant guère réjouissante pour un biographe débutante, elle se résolut donc à l’autocensure.
Rigoureuse, refusant toute amitié trop personnelle avec son sujet, il lui fallait trois sources indépendantes pour corroborer un fait ou une parole (ici un extrait). Sinon elle ne les retenait pas bien que ses témoins fussent souvent bourrés (y penser toujours avant de se lancer dans la biographie d’un Irlandais). Ainsi pour la piste selon laquelle quand Beckett mûrissait l’écriture d’En attendant Godot, sa pièce la plus célèbre, il l’intitulait « En attendant Lévy ». .. Elle n’a pas été plus loin sur la sexualité « problématique » de Beckett car elle était trop embarrassée par ce qu’elle avait découvert dans certaines lettres relatives à sa jeunesse dublinoise puis parisienne, 
sa « profonde amitié » pour quelques poètes de ses amis, ainsi que « des rencontres sexuelles dont il disait que d’autres hommes en avaient pris l’initiative ». De même ne chercha-t-elle pas à creuser lorsque la peintre Joan Mitchell, qui avait été temps sa maitresse, lui confia que « ça » (entendez : fucking) ne l’avait jamais trop intéressé.
En fait, sa biographie était à l’époque volontairement muette sur le sujet par un sentiment de pudeur mêlé de puritanisme et par crainte que le bruit revint aux oreilles de « Sam » qu’un livre à sensations se préparait sur lui. Son entourage témoignait qu’il s’inquiétait nerveusement à l’idée que Mrs Bair ait pu évoquer sa vie sexuelle dans la biographie. Les beckettiens canal historique, une internationale composée d’universitaires américains, de poètes irlandais,, de critiques new yorkais et d’intellectuels parisiens, ,des hommes en majorité ou, pour le dire en conformité avec notre propre air du temps, des mâles blancs hétérochrétiens, ont encouragé les rumeurs nuisibles à l’enquête de Bair, la disqualifiant au motif qu’elle avait du coucher pour obtenir ses informations, impossible autrement. Elle en eut le cœur net lors d’un colloque à New York où ils lui manifestèrent une hostilité faite d’insinuations sinon d’insultes. Quant aux à ses collègues féminines à l’université, elles ne la considéraient pas comme des leurs, n’étant jamais qu’une biographe.
La misogynie qu’elle dut affronter ne la rendit pas moins féministe. Et à la vie-et-l’œuvre de qui croyez-vous qu’elle consacra juste après son nouveau livre ? Simone de Beauvoir ! Mais c’est beaucoup moins piquant, son héroïne se révélant désagréable, abrupte, sèche, autoritaire., la considérant parfois comme une sténodactylo à qui elle dictait son message au monde et lui interdisant de la qualifier de lesbienne. Un point commun avec Beckett toutefois : ce que leur commune biographe, passée maître dans l’art de l’euphémisme, appelle « une identité sexuelle complexe ».
Quarante ans après son coup d’essai avec l’Irlandais, la dernière victime de la biographe-en-série fut un autre grand dramaturge, un italo-américain du nom d’Al Capone. Manifestement, elle aura toujours médité sa devise : « Quand on a quelque chose à demander à quelqu’un, il vaut mieux être poli et armé que simplement poli ».
(« Samuel Beckett » et « Simone de Beauvoir avec Deirdre Bair » photos D.R.)
1 455 Réponses pour Dans les coulisses de l’enquête biographique
hamlet dit:
à
3j tu vois par exemple cette histoire avec Raoult, ce culte de la personnalité, ce besoin des médias d’inventer des polémiques incarnées dans des personnes, tout ça on pensait qu’avec la crise actuelle on allait en finir ! l’individu tout puissant capable de mettre le monde à ses pieds et de maitriser son destin… tout le monde disait : il y aura un avant et un après, et cette histoire n’en est pas à la moitié que déjà passou et tous les autres journalistes observent Raoult pour voir s’il a envie d’aller faire pipi et le considère comme le nouveau Sauveur, le nouveau Dieu qui va nous épargner les tourments de la peste…
3j elle est où pour toi l’histoire vraie et l’histoire fabriquée de toutes pièces ?
tu crois que la plus belle fiction que nos journalistes soient capables d’écrire aujourd’hui est l’histoire de ce Raoult ?
avec tous ces gens qui vont au casse pipe et travaillent 6à heures par semaine pour sauver des gens pour 3f 6 sous ?
alors stp ne vient pas me parler d’histoires vraies et te lamenter sur le sort de MA sale pourriture d’hypocrite de mes deux !!!
hamlet dit:
à
parce que j’ai été lire les échanges de cette époque et aucun d’entre vous n’a jamais pris la défense de MA contre l’autre dingo !!! et maintenant c’est trop tard 3j !!! game over !
et alii dit:
à
l’histoire vraie
Apollon, pour se venger, lui donne des oreilles d’âne. Midas tente de les cacher sous un bonnet phrygien, mais un serviteur découvre son secret en lui coupant les cheveux. Incapable de tenir le secret plus avant, le serviteur finit par creuser un trou dans le sable, y dit : « Le roi Midas a des oreilles d’âne » et rebouche le trou. Une touffe de roseaux se met à y pousser et répète à tout vent la phrase.
x dit:
à
Jazzi, dans ta liste il y a Lucius mais pas Bottom, celui du Songe d’une nuit d’été d’un certain Shakespeare.
Tu peux écouter/voir ce qu’en ont fait P.P. & B.B.
https://www.youtube.com/watch?v=6tsfCNdB7ac
D. dit:
à
« Coronavirus : Antoine Gallimard sonne l’alarme face au risque d' »une vague de faillites » dans l’édition et les librairies.
Par franceinfo Culture avec agences – Rédaction Culture– France Télévisions
Mis à jour le 04/04/2020 | 13:38 – publié le 04/04/2020 | 13:38
L’éditeur demande la mise en place rapide d’un « dispositif de soutien fort » de l’État afin de les aider. Par ailleurs, il prône la réduction du nombre de sorties de livres à la rentrée littéraire et le report de nombreux romans à 2021.
Trois semaines après la mise en sommeil de l’ensemble de l’activité culturelle en France à la suite de l’épidémie provoquée par le coronavirus, l’éditeur Antoine Gallimard sonne l’alarme. Évoquant « une crise très grave », Il a fait savoir vendredi 3 avril qu’il redoutait « une vague de faillites » de librairies et de maisons d’édition et a réclamé, pour tenter de l’éviter, la mise en place rapide d' »un dispositif de soutien fort » de l’État afin de leur apporter de l’aide.
Le ministère de la Culture a annoncé récemment le déblocage de 22 millions d’euros dont 5 millions d’euros pour la filière du livre, « mais ces moyens sont tout à fait insuffisants », a estimé le patron du groupe Madrigall (Gallimard, Flammarion, Casterman…) dans un entretien publié vendredi sur le site de Livres Hebdo. « Il faut un plan d’envergure. Il faut aussi (…) que des délais soient accordés, à l’ensemble des entreprises du secteur, pour le règlement des charges », a-t-il ajouté.
Les libraires, « maillon le plus fragile »
« La librairie est le maillon le plus fragile. Il faut qu’elle ait recours massivement au dispositif Bpi[Banque publique d’investissement, NDLR), c’est vital pour elle comme pour toute la filière », a insisté l’éditeur.
La façade de la librairie L’Arbre à Lettres fermée, comme d’autres enseignes, à Paris, le 21 mars 2020, en période de confinement. (DELPHINE GOLDSZTEJN / MAXPPP)Jeudi 2 avril, le Syndicat de la librairie française (SLF) avait lancé un appel urgent pour la création d’un fonds de soutien aux libraires, associant l’État, les régions et des partenaires privés. Comme tous les commerces jugés non essentiels, les librairies françaises sont fermées depuis le 16 mars. « Il faut que les libraires puissent accéder rapidement aux dispositifs financiers qui les y aideront », a souhaité Antoine Gallimard.
Concernant le cas spécifique de sa maison d’édition, Antoine Gallimard a confié perdre actuellement « plus de 90% » de son chiffre d’affaires malgré l’essor des ventes de livres en format numérique. « Il ne faudrait pas que cela dure trop longtemps, d’autant que nous ne savons pas quand nous retrouverons les 100% après la crise sanitaire. »
Selon l’éditeur, « toute la chaîne du livre va se trouver assez affectée jusqu’à la fin de l’année, et même en 2021 ». « Sur l’année, je m’attends à une baisse de chiffre d’affaires de l’ordre de 20 à 25%, et surtout une baisse plus marquée de nos marges d’exploitation », a-t-il ajouté. Dans ces conditions, « le secours de l’État sera essentiel, en particulier pour les petites maisons d’édition et les librairies. Il faut y avoir recours massivement », a-t-il insisté.
« Réduire au moins d’un tiers » les sorties de la rentrée
Antoine Gallimard a également souhaité que l’accès à l’aide de 1.500 euros prévue par le gouvernement pour les travailleurs indépendants soit adapté « à la condition spécifique des auteurs ».
Concernant la rentrée littéraire, Antoine Gallimard a souhaité « réduire au moins d’un tiers » les sorties de fin août et du début septembre. « Pour notre part, nous sommes en train de reporter beaucoup de titres à l’an prochain », a-t-il confié ajoutant cependant que « si toutes les conditions sont réunies », il publiera le nouveau roman d’Elena Ferrante (auteure de la saga L’Amie prodigieuse), en juin. »
Brinqueballe dit:
à
renato carbure au martini.
56°, il nous l’a traduit en degré.
Chantal dit:
à
l’auteur de Quintes,auteur vraiment atypique, Marcel Moreau, victime du Covid 19.
https://le-carnet-et-les-instants.net/2020/04/04/deces-de-marcel-moreau/
je vais essayer de penser à autre chose, difficile.
Mimi Pinson dit:
à
D. dit: à
« Coronavirus : Antoine Gallimard sonne l’alarme face au risque d’ »une vague de faillites » dans l’édition et les librairies.
Trop de livres inutiles, trop d’éditeurs sans âme.
L’auto édition a sonné le glas de l’édition simili prestige!
Il nous faut des livres à lecture lente, voilà une des leçons de la crise virale qui nous a atteint!
renato dit:
à
Fr. 56. Suivez le fil, D.
et alii dit:
à
la grue (danse de)
Honeycombs and Origami Cranes Dangle in Fragile Stained-Glass Suspensions by Lesley Green
sur colossal
Honeycombs and Origami Cranes Dangle in Fragile Stained-Glass Suspensions by Lesley Green
Mimi Pinson dit:
à
michaudphilo blog
samedi 4 avril 2020
Crise du Corona et expérimentation sociale
L’arrêt de nombreuses activités est une occasion unique d’examiner en détail après-coup celles d’entre elles qui sont indispensables et celles qui ne le sont pas.
Une occasion unique aussi de faire du nettoyage dans les organisations bureaucratiques qui prospèrent sur des activités fictives sans caractère indispensable.
Je vais citer, à des fins de réflexion (et de polémique) certaines pistes
– le baccalauréat. Pourquoi ne pas le supprimer sous sa forme ritualisée et valider le contrôle continu (en mettant un peu d’harmonie dans les pratiques – un tout petit peur car sinon les bureaucrates vont rappliquer)? Parcoursup assure la ventilation-orientation et pour le reste un certificat de fin d’études suffit.
– les concours nationaux de recrutement. Pourquoi ne pas les supprimer avec leurs agreg et capes rituels et régionaliser les recrutements. Une grande partie des postes est déjà pourvue de manière hypocrite de manière quasiment arbitraire.
– les programmes scolaires. En profiter pour les alléger de manière drastique et mettre l’inspection générale des enseignements en extinction
– les concours de recrutement de la haute fonction publique, à commencer par l’ENA, quasiment inutiles. Les gens recrutés dans le privé avec une expérience professionnelle font mieux le travail. Le meilleur ministre de l’éducation nationale fut un garagiste.
– développer le livre numérique et baissant drastiquement les prix
– supprimer les commandes publiques en subventionnant directement la profession d’artiste comme travailleur social
– supprimer la mairie de Paris – elle est déjà de facto remplacée par le Préfet de Police, comme dans le temps
– supprimer le télé-travail qui ne sert qu’à faire croire que les employés faisaient quelque chose sur place
– supprimer les start-up qui ne servent qu’à faire des profits à la revente et à alimenter les spéculations en bourse
– supprimer la Bourse qui ne sert qu’à faire croire que la monnaie de singe est de l’argent
– remplacer Macron par une girouette.
J’ajoute que le concours pour proposer d’autres pistes est ouvert à tous.
ça pourrait s’appeler un Grand débat: qu’est-ce qu’on supprime (et non pas qu’est-ce qu’on rajoute)?
christiane dit:
à
Jazzi,
je reviens à toi après ce souvenir de Jacqueline de Romilly.
Ces mythes viennent de si loin. Égée, le berceau de notre culture.
Pourquoi ces héros plutôt que d’autres ?
Homère écrit un monde à demi-divin et pourtant tant humain, si proche.
Ta citation est une traduction… (laquelle ? toute traduction d’Homère ne doit-elle pas être en vers, des hexamètres ?).
Cette source où l’on puise encore : Giraudoux et son Electre, Anouiilh et Bauchau et leur Antigone, Sartre et Oreste, les psychanalystes et Œdipe… Tant de mythes qui sont aussi l’histoire des hommes.
La culture grecque n’est-elle pas le langage commun de l’Europe, notre fonds commun : l’hellénisme. Les Grecs ont inventé la comédie et la tragédie cherchant une conscience plus lucide, interrogeant la toute-puissance du Destin. Ces deux poèmes ont traversé le temps pour venir jusqu’à nous, comme ces lieux, ces ruines de temples, ces colonnes brisées, ces inscriptions témoins d’un savoir millénaire, nous transformant en voyageurs-lecteurs de leurs songes.
Une passion subjective, je le reconnais.
Ulysse débarque dans un monde si éloigné des mortels où va se dérouler ce récit légendaire fondé sur les vieilles traditions sacrées de l’épopée grecque.
Ni un récit de voyage, ni une enquête géographique ou ethnographique car chaque escale est infernale, angoissante, dangereuse (l’île de Circé, montagnes des Cyclopes, grotte de Calypso…). Des lieux inaccessibles. Un monde sans passé.
Seule la mer est là, redoutable, le royaume de Poséidon, emportant Ulysse et son équipage dans une traversée interminable ne disposant que du soleil et des étoiles pour se guider.
Solitude, isolement, folie… Une errance où il devient « personne ». et dans ces deux poèmes on trouve d’autres histoires transmises oralement.
Homère écrivait dans un langage artificiel proche de celui des prêtres : savant, strict dans la prosodie, une sorte de liturgie, d’incantation.
A la fin des banquets il faut imaginer (comme tu l’écris dans ta notice) un aède ou un rhapsode chantant, déclamant ou psalmodiant les aventures du divin Ulysse ou de Achille aux pieds légers en s’accompagnant d’une cithare.
C’était un ornement, un divertissement…
Les traductions, corrections, remaniements et adaptations ont tenté de donner à cette oeuvre un aspect contemporain.
Mais n’est-ce pas un poème à écouter plutôt qu’à lire ainsi qu’on le faisait alors.
Toi, tu te réveilles d’un songe.
Lui, revient à Ithaque… pour repartir à nouveau. Puis revenir et mourir.
Vingt-cinq siècles vous séparent…
Chantal dit:
à
Marcel Moreau comme toute personne, comme tout poète et auteur, ne se réduit pas au moment de sa mort ni à celle de ce coronavirus qui en aura accéléré la venue.
Longue vie à son écriture, sa flamme, son côté Ogre gentil, sombre et en quête du Beau
Pensées à sa famille et ses ami.e.s proches
Les mots de Morgane :
Marcel Moreau est décédé cette nuit, à l’âge de 86 ans. Un immense écrivain s’en est allé, il nous reste ses mots. Il nous reste son écriture, personnage intense et central de son œuvre gigantesque, composée de plus de soixante livres.
Transféré à l’hôpital en septembre 2018, puis placé dans un Ehpad parisien, il y a attrapé le Covid-19 à quelques jours de son anniversaire. Il aura fallu un terrible virus pour venir à bout de ce colosse.
L’écrivain Marcel Moreau est né à Boussu en 1933. C’est de son Borinage natal qu’il tire son envie d’écrire, sa rage d’écrire. Car le vide culturel de sa région l’a toujours révolté. Cet écrivain à la colère saine ne se sera servi que de ses mots pour s’arracher à son milieu. Il a souvent répété que le mineur battant le charbon était pour lui une parfaite allégorie de l’écrivain au travail.
Il quitte l’école à 15 ans et devient correcteur au journal Le Soir en 1955. Il commence alors l’écriture de son premier roman, Quintes, qui paraîtra en 1963. D’emblée salué par Jean Paulhan, Simone de Beauvoir et Alain Jouffroy, il sera même en lice pour le Goncourt et le Renaudot. En 1968, Marcel Moreau s’installe à Paris, où il restera toute sa vie, écrivant chaque matin aux aurores. « Ce sont les mots qui me réveillent », dit-il.
Lire un livre de Marcel Moreau, c’est vivre en soi des aventures innommables. C’est se lever de sa chaise en hurlant des cris de joie, de révolte, des « eurêka », c’est éprouver au plus profond de son être cette gratitude, d’avoir compris, d’être compris. S’il y a trop peu d’articles à son sujet, s’il est resté beaucoup trop méconnu dans sa Belgique natale, peut-être est-ce parce qu’il n’y a pas de mots existants pour retranscrire ce qui sourdre de son œuvre.
En observant ce petit homme sombre, qu’il n’a bien sûr pas toujours été, on ne peut s’empêcher d’imaginer les mots qui tournoient en lui, si puissants qu’ils l’entourent presque physiquement.
Un jour que je lui rendais visite à son Ehpad pour l’emmener manger un bon steak saignant, il m’a dit : « J’ai encore perdu des mots dans cette histoire… »
Et son quotidien semblait voué à chercher les mots disparus. Je crois que les mots le maintenaient littéralement en vie. Et si Marcel nous a quittés parce que les mots sont partis, il nous reste ceux qu’il a laissés pour nous. Plus que jamais en ces temps étranges et difficiles, lisons Marcel Moreau.
Morgane Vanschepdael, 4 avril 2020
Le travail le plus récent à propos de Marcel Moreau est un documentaire réalisé par Stefan Thibeau en 2018 : « Marcel Moreau : se dépasser pour s’atteindre ».
Bibliographie sélective :
Quintes, Buchet-Chastel, 1962
Bannière de bave, Gallimard, 1966
La Terre infestée d’hommes, Buchet-Chastel, 1966
Le Chant des paroxysmes, Buchet-Chastel, 1967
Écrits du fonds de l’amour, Buchet-Chastel, 1968
Julie ou la dissolution, Christian Bourgois, 1971
La Pensée mongole, C. Bourgois, 1972; L’Éther Vague, 1991
L’Ivre livre, Christian Bourgois, 1973
Le Bord de mort, C. Bourgois, 1974; Les Amis de L’Éther Vague, 2002
Les Arts viscéraux, C. Bourgois, 1975; L’Éther Vague, 1994
Sacre de la femme, C. Bourgois, 1977; édition revue et corrigée, L’Éther Vague, 1991
Discours contre les entraves, C. Bourgois, 1979
A dos de Dieu ou l’ordure lyrique, Luneau Ascot, 1980 – Rééd. Quidam, 2018
Orgambide scènes de la vie perdante, Luneau Ascot, 1980
Moreaumachie, Buchet-Chastel, 1982
Cahier caniculaires, Lettres Vives, 1982
Kamalalam, L’Age d’homme, 1982
Incandescence et Egobiographie tordue, Labor, 1984
Issue sans issue, L’Éther Vague, 1986
Le Grouilloucouillou, en collaboration Roland Topor, Atelier Clot, Bramsen et Georges, 1987
Amours à en mourir, Lettres Vives, 1988
Mille voix rauques, Buchet-Chastel, 1989
Neung, conscience fiction, L’Éther Vague, 1990
Le Charme et l’Epouvante, La Différence, 1992
Noces de mort, Lettres Vives, 1993
Bal dans la tête, La Différence, 1995
Extase pour une infante roumaine, Lettres Vives, 1998
La Vie de Jéju, Actes Sud, 1998
Corpus Scripti, Denöel, 2002
Morale des épicentres, Denöel, 2004
Une philosophie à coups de rein, Denoël, 2008
Des hallalis dans les alléluias, Denoël, 2009
Un Cratère à cordes, Les évadés du Poème 2, 2013
christiane dit:
à
Merci, M.Court.
Je ne connaissais pas.
« […}Alors, d’une voix plus grande que tous les bruits du combat, il maudit cette maison injurieuse et ces hommes impies. Puis, pressant sa lyre contre sa poitrine, il sortit de la demeure et marcha vers la mer le long du haut promontoire. A sa colère succédait une profonde lassitude et un acre dégoût des hommes et de la vie. Le désir de se mêler aux Dieux enflait sa poitrine. Une ombre douce, un silence amical et la paix de la nuit enveloppaient toutes choses. A l’occident, vers ces contrées où l’on dit que flottent les ombres des morts, la lune divine, suspendue dans le ciel limpide, semait de fleurs argentées la mer souriante. Et le vieil Homère s’avança sur le haut promontoire jusqu’à ce que la terre, qui l’avait porté si longtemps, manquât sous ses pas. »
Anatole France – Le Chanteur de Kymé (1900)
Le texte avec des illustrations de Maurice Lalau (1923) :
https://mediterranees.net/romans/france/kyme.html
christiane dit:
à
Merci Chantal pour ce bal hommage à Marcel Moreau.
Quel livre conseillez-vous pour le découvrir ?
et alii dit:
à
fonds commun:voir en argot
Grue
Fille publique, jolie mais bête à manger du foin. De cette allusion est né un mauvais calembourg : Les camelots crient : Demandez l’Indicateur des grues de Paris pour rues (Argot du peuple).
(Rossignol, 1901)
Grue
Fille de bas étage.
(Hayard, 1907)
Grue
Fille publique.
(Delvau, 1867)
Gruerie
s. f. Bêtise rare, — comme il en sort tant de tant de jolies bouches.
c’est congruent, Oui ou non?
Chantal dit:
à
@ Christiane, bal dans la tête.
https://next.liberation.fr/livres/1995/02/09/la-mort-a-l-envers-bal-dans-la-tete_124081
OZYMANDIAS dit:
à
Deux ânes littéraires oubliés dans la liste de Jazzikipédia :
Shâtriava, l’âne poltron et ayant toujours peur même de son ombre dans les Fables du brahmane hindou Bidpaye (Le Livre de Kãlinkã et Dãminkã).
L’Âne sage et paresseux créé par l’écrivain égyptien Tewfik Al-Hakim dans son roman « Himar al Hakim » ( Mémoires de mon âne ).
Mimi Pinson dit:
à
Le Grouilloucouillou, en collaboration Roland Topor, Atelier Clot, Bramsen et Georges, 1987
Moreau dans son jus!
OZYMANDIAS dit:
à
Vous êtes sûr qu’Homère a bel et bien existé ?
C’était pas plutôt une figure de légende ?
Le célèbre tableau de Rembrandt » Aristote contemplant le buste d’Homère » n’est-il pas une réponse éclatante de vérité à tous ceux qui n’admettent pas la non-existence d’Homère ?
Au diable la Mythologie, bustes et statues vieillis, et place à la Philosophie, Sagesse, Logos et Esprit…
Si même Michel Onfray, qui est tout sauf philosophe, dit que Jésus n’a jamais existé…
Alors Homère ?!!!
DHH, dit:
à
La rencontre de Jacqueline de Romilly et de cet homme amoureux du grec m’a remis en mémoire un souvenir
Cela se passait au kibboutz en 1960 ; notre petite bande d’étudiants parisiens affectée a la cueillette des prunes sous le soleil torride du mois d’aout s’en acquittait, mollement, sous la houlette d’un ancien du kibboutz
C’’était un hongrois, dont le bras tatoué d’un numéro nous glaçait de respect et nous intimidait au point d’exclure toute familiarité , nous interdisant d’exprimer la moindre curiosité sur le parcours qui l’avait amené en Israël ; et les quelques échanges avec lui étaient pratiquement limités aux taches à accomplir ou à la vie du kibboutz ;ils se faisaient en anglais ou en allemand et chacun parlait peu de soi .
Un jour au cours de la conversation anodine qui s’installait à la pause, ce moment attendu de détente rafraichissante où nous ouvrions des pastèques dans lesquelles nous mordions sauvagement, un de mes copains mentionna que dans le civil j’enseignais le latin .
A cet instant notre « contremaître »éleva la voix comme s’il entonnait un air d’opéra et lança le » Quousque tandem…….. » du Catilina, poursuivant devant notre petite bande médusée la récitation par cœur de ce texte latin ,si incongru sous ce soleil de plomb au milieu d’un verger arraché au désert
Ce moment fut décisif dans l’émergence d’une nouvelle familiarité ,amitié désormais réelle qui s’installa entre lui et certains d’entre nous
et alii dit:
à
NICOLAS, pour Saga et vous:
Confinement : comment occuper mon chat ?
Par Anne-Sophie Tassart le 04.04.2020 à 14h00
Lors de cette période de confinement, notre rapport avec les animaux domestiques peut évoluer notamment à cause de notre présence constante à la maison. Il est alors possible d’en profiter pour faire découvrir à son chat de nouvelles activités, recommande le Dr Sarah Jeannin.
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/chats/confinement-comment-occuper-mon-chat_143034#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20200404
renato dit:
à
Pour les grands chavants de cet espace soi-disant frequenté par des gens kultivés :
Le fragment 56 fait partie de la légende selon laquelle Homère est mort parce qu’il n’a pas compris une énigme pour enfants. Une interprétation standard du passage souligne qu’Héraclite pointe simplement vers l’incapacité d’Homère (comme Hésiode, d’ailleurs, et d’autres poètes religieux) de parvenir à une compréhension profonde du monde.
Héraclite considère la nature comme complexe, comme cachée. Il pense que nous avons besoin d’une réflexion considérable pour la comprendre, car la sagesse est difficile — il dit en effet, «la nature aime se cacher» — physis kryptesthai philei —. En accord avec ce point de vue, ce fragment est considéré comme une critique de l’intelligence du monde des poètes religieux : même une énigme pour enfants suffit à tuer Homère.
Le fragment critique aussi la compréhension grecque ordinaire de la sagesse, car Héraclite ne pense pas qu’Homère est réellement le plus sage de Grèce, mais seulement qu’il est perçu comme tel par la majorité des Grecs.
DHH, dit:
à
@mimi Pinson
1)une reforme prioritaire :la gratuité de l’apprentissage de la conduite avec nationalisation des auto-ecole rattachées à l’education nationale
2)Quant au garagiste dont on parle je n’ai pas connu son travail à l’éducation nationale, mais quand il est arrivé au ministère de finances ,où il n’a pas été pire qu’un autre ,il suscitait une certaine dérision de la part de son administration .
il succédait a Barre dont on disait qu’il était le meilleur économiste de France, et de lui on croyait drôle de dire qu’il était le meilleur économiste de la banlieue sud de Loudun ,où il avait son garage
OZYMANDIAS dit:
à
@ Renato
Héraclite le syrien traité de basané par les grecs, avait tout compris n’est-ce pas ?
Et vous Renato, qu’en pensez-vous ?
Sans copié-collé s’il vous plaît.
hamlet dit:
à
qu’est-ce qu’exister ?
Jésus et Homère ont existé, existe et existeront bien plus qu’Onfray.
aussi vrai que des gens prennent de la chloroquine au Japon sans jamais avoir entendu, une seule dans leur vie, prononcer le nom de Raoult.
hamlet dit:
à
TA GUEULE OZYMANDIAS !!!:
on ne lit que toi ici ! tu prends toute la place sur ce blog ! en plus pour ne dire que des ânesseries.
hamlet dit:
à
@ »Et vous Renato, qu’en pensez-vous ? »
qu’est-ce que penser ?
renato dit:
à
À propos de l’homme d’Éphèse, Ozymandias, beaucop à été dit, et même sans faire du copié-collé on se retrouve vite dans une vallée d’echos. Disons que, et ce n’est que mon point de vue, sa pensée favorise une vision du monde non névrotique.
Pour info, je me refere aux travaux de Giorgio Colli, je ne sais pas s’il est traduit en fr.
christiane dit:
à
Votre expérience, DHH, est tellement accordée à celle de jacqueline de Romilly qu’encore une fois je ressens que vos chemins sont parallèles.
Jean Langoncet dit:
à
@qu’est-ce que penser ?
Qu’est-ce que dépenser ?
OZYMANDIAS dit:
à
TA GUEUEUEUEUEUEUEUEULE HAMLET !!!
Mais d’où sors-tu mon petit prince damné et marqué par la folie et la connerie ?!?!
(Damné et marqué du Danemark ! Tu piges mon p’tit Hamlet de poche ! ).
renato dit:
à
Le merle de Messiaen :
OZYMANDIAS dit:
à
@ Renato
Giorgio Colli ? Je ne le connais pas du tout.
Mais puisque vous l’avez cité, je tâcherai de le lire si je le trouve.
Merci.
Clopine dit:
à
DHH, wouah ! C’est une scène qu’on « voit » tout de suite. Dans un film…
Les jeunes gens (forcément vêtus légèrement, c’est un été torride et en plus ils bossent), les pastèques, on imagine les regards, les sourires, les mimiques qui expriment la fatigue aussi, les corps pleins de jeunesse, les paniers de prunes, les bâtiments du kibboutz au loin, (étaient-ils laids, aplatis, comme des morceaux de sucre un peu salis ?), peut-être un peu de tension aussi, va savoir, on m’a raconté qu’en 73 pour aller cueillir les oranges les armes étaient là, posées sur le tronc des orangers, en cas d’attaque des palestiniens… Allez savoir, si c’était le cas ce serait encore mieux pour la séquence du film imaginaire !)
Et puis le type, sombre, renfermé, le numéro sur le bras, l’espèce de déférence un peu craintive des jeunots là autour…
Et hop, « Quousque tandem, Catilina », là-dessus… Une voix vibrante…
Une séquence magique ! On a envie de la tourner illico !
D. dit:
à
Héraclite considère la nature comme complexe, comme cachée. Il pense que nous avons besoin d’une réflexion considérable pour la comprendre, car la sagesse est difficile — il dit en effet, «la nature aime se cacher» — physis kryptesthai philei —. En accord avec ce point de vue, ce fragment est considéré comme une critique de l’intelligence du monde des poètes religieux : même une énigme pour enfants suffit à tuer Homère.
–
Tout ça c’est des conneries, renato. Homère n’a jamais existé, tout comme le Père Noël.
Marie Sasseur dit:
à
Deux ânes littéraires oubliés dans la liste de Jazzikipédia .
Et puis aussi l’âne-culotte, mon préféré.
Un grand merci à Nathalie Koble, qui a a rendu un moment, exquisite.
renato dit:
à
Comment ça le Père Noël n’a jamais existé ?!
D. dit:
à
Castaner n’est pas capable de parler Français : « Le risque est neutralisé (…) ».
OZYMANDIAS dit:
à
Avec Castaner, la neutralité est toujours risquée.
Janssen J-J dit:
à
@ aucun d’entre vous n’a jamais pris la défense de MA contre l’autre dingo
On n’allait pas en rajouter, c’était assez crevant de compter les points. Le difficile à comprendre c’est que « l’autre dingo » (sic) soye toujours là, et c vraiment pas à son honneur. Moi aussi, j’ai vu votre prétendue défense de MA, puck-dexter and co, j’ai mes copies d’écran qui attestent que vous l’avez plus souvent enfoncé que défendu.
Par ailleurs, vous ai déjà dit de cesser de tutoyer les gens, Onésime notamment, SVP.
@ Merci Chantal pour le rappel de la mémoire de Marcel Moreau. Je me souviens ne l’avoir mentionné qu’une seule fois dans la liste de mes lectures : « Julie ou la dissolution »… Pas mal… un petit clin d’œil à Bartleby au féminin, toutes proportions gardées…
Mais je ne peux guère le recommander à Ch., faute de n’avoir pas lu autre chose. Je préfère m’en remettre à vous qui l’avez bien connu, y compris dans son ehpad proche de Bobigny.
__________
voilà un résumé de ce roman : « Julie Malchair, nouvelle dactylo pour une revue scientifique, est une femme d’une beauté charmante et perturbante, apparemment sans passé. Elle fait irruption dans la vie de Hasch, correcteur, et dans celle de ses collègues. Par sa paresse et sa perversité naïve, elle les entraîne à se libérer des contraintes que la routine et les règles de la vie sociale leur imposent. S’ensuit alors une dérision totale du travail, notamment par l’introduction de vin et de drogues qui conduisent à un festin orgiaque dans le bureau. Sa tâche accomplie, Julie disparaît »…
Chaloux dit:
à
Et l’ânesse Modestine de Stevenson.
Petit Rappel dit:
à
tranquillisez-vous DHH, cet éminent mais fugace représentant de la société giscardienne a laissé le meme souvenir aux seuls représentants dont il aurait pu se faire comprendre. Discours creux et temps perdu , totalement à coté de la plaque,et fort long (3 heures!,si j’en crois le souvenir de proches.
Bien à vous.
MC
DHH, dit:
à
@clopine
bravo clopine vous donnez de la couleur a un recit sec et plat qui devient vivant et reel sous votre plume
pour répondre a vos interrogations :;nous étions en short avec sur notre tête l’indispensable chapeau de tissu que tout le monde portait alors en Israël et qu’on appelait je crois « covartenbelt
Aucune inquietude securitaire à cette epoque ;une de nos ballades a pieds était d’aller jusqu’à la frontière rencontrer les casques bleus stationnés en face de la ville de Rafah
christiane dit:
à
Merci Renato.
« De ce point de vue, l’énigme des pêcheurs retient particulièrement l’attention. Cette anecdote, dont on connaît plusieurs versions concurrentes dans l’Antiquité, a fait l’objet d’un certain nombre de commentaires modernes, notamment philosophiques : citée par Héraclite et donc remontant au moins au VIe siècle avant J.-C., elle conserve encore son ambiguïté et sa force énigmatique. Voici cette anecdote telle qu’elle est relatée par le Pseudo-Plutarque :
« Peu de temps après, alors qu’il se rendait par mer à Thèbes pour les Cronia (un concours musical qui a lieu là-bas), il vint à Ios. Là, assis sur un rocher, il observa des pêcheurs qui venaient vers lui. Il leur demanda s’ils avaient quelque chose. Comme ils n’avaient rien pris et que, faute de poissons à pêcher, ils s’étaient épouillés, ils firent cette réponse : « Ce que nous avons pris, nous l’avons laissé, ce que nous n’avons pas pris, nous le portons », en voulant dire qu’ils avaient tué et laissé sur place les poux qu’ils avaient pris, mais qu’ils portaient dans leur vêtement ceux qu’ils n’avaient pas pris. N’ayant pu trouver la solution, Homère mourut d’abattement. »
Homère et sa légende – Patrick Morantin
http://expositions.bnf.fr/homere/arret/01.htm#haut
christiane dit:
à
Chantal dit: @ Christiane, bal dans la tête.
https://next.liberation.fr/livres/1995/02/09/la-mort-a-l-envers-bal-dans-la-tete_124081
Merci. Ce roman a l’air étrange…
OZYMANDIAS dit:
à
@ Janssen J-J
Oui, oui, je vais cesser de tutoyer les gens.
C’est vrai qu’insulter les gens tout en les vouvoyant c’est plus classe !
Petit Rappel dit:
à
Mon contact avec Marcel Moreau doit dater des premières années de la Librairie de Wallonie Bruxelles. Il n’y était pas, mais ses oeuvres poétiques , si. Impression de puissance et de jamais oui. Des ressassements parfois, de la force toujours.
« Il a gardé les mots du Borinage ». C’est la trajectoire inverse du Normalichoulinet cher à Clopine. Ce n’est pas la seule différence, mais ayons pitié du petit chose new look!
Marie Sasseur dit:
à
C’est toujours un cruauté et tremblements les stories de deachach dans son camp militaire.
Nous on avait une prof de latin ( enfin celle dont je me souviens très bien, la first) qui nous faisait faire des scénettes, et puis un grand banquet romain…avec les recettes d’époque.
Non, imaginez ,
c’était l’été indien
Ou alors le printemps,
Il n’avait jamais été aussi heureux que ce matin là, Louis Lambert, dans le kibboutz.
Récitant en mauvais anglais le poème de son idole,
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite,
Dans ce mauvais jeu de l’oie,
Lui tordre le cou et en faire du pâté,
Pour régaler les foules et faire taire les armes.
Tu seras un bon prof, mon pote.
Bon, c’est l’heure.
A demain.
Marie Sasseur dit:
à
#ballades a pieds
Si en plus elle dansait…
Marie Sasseur dit:
à
Je n’achète plus les produits qui viennent des colonies israéliennes.
L’ai-je jamais fait. Je ne pense pas.
Giovanni Sant'Angelo dit:
à
…samedi 4 avril 2020 à 20 h 15 min.
…
…l’imagination bien trop réelle, ne peut être expliquée,…parce qu’il faut mentionner les sources,!…
…et les personnes qui vous ont fait des confidences,…et ou sont au dessus de tout soupçons, ou m’ont divulgués par mesures de sauvegardes, à leurs sécurité, et pour moi, ne pas en restez trop innocent, vis à vis des façades affichés, et ou par témoins déjà décédés depuis des lustres,!…
…
…presque comme qui dirait, du déjà vu d’anecdotes (…)très confidentiels,!…
…
…tout vient à l’avenant de sa propre disponibilité aux pensées trop mystiques conjointe aux arts,…
…
…ce qui fait aussi, la force pour rester célibataire, devant ce brouillard de vérités critiques très contrastées,!…
…Platon est reléguer loin, et les morales avec,!…Ah,!Ah,!…
…cinéma , acteurs et profits,!…etc,!…
…à l’amour du fric facile,!…best-sellers,!…les Lolita, en familles corporatistes » canapé « , raisons d’états d’âmes,!…etc,…
…un jeux d’échec, sur l’autre,!…les arts techniques » soumis « , quel enseignement, nettoyez les couches-culottes littéraires,!…
…etc,!…Ah,!Ah,!…envoyez,!…
christiane dit:
à
Chantal,
j’ai trouvé ce texte de Marcel Moreau, incroyable :
« La création littéraire doit être sabotage de ce qui est. Conçue autrement, elle est complice de l’ordre établi, c’est-à-dire d’un principe de rétrécissement de l’homme, et d’un facteur de laideur universelle. Mais une simple présence physique, sans création, atteint au sabotage si elle en met le prix. Le saboteur détruit. Mais le sabotage esthétique, à l’endroit où il a détruit, dresse aussitôt la beauté qui servit à détruire. Le saboteur esthétique dit : “Aujourd’hui il n’y a plus rien de grand à construire et il y a beaucoup d’inepties à détruire. Et pourtant on construit. Pour la première fois dans l’histoire des œuvres, il est plus innocent pour les destructeurs de détruire que pour les constructeurs de construire. À notre époque, toute construction nouvelle est solidaire des constructions qu’il faudrait détruire, toute création sans sabotage ajoute à l’insigne médiocrité de ce qui s’est créé pour rien. Moi, saboteur, je fais l’impossible pour que les destructions que je propose aux hommes aient plus de style que les constructions n’en ont !” Ainsi parle le saboteur, l’homme qui, souverainement, a décidé de se libérer, en réponse à ceux qui lui reprochent de ne savoir que détruire.
À sa suite je dirai qu’il nous appartient de détruire si nous ne voulons pas être détruits à notre tour. Ceux qui refusent de détruire offrent tout l’homme en sacrifice à ceux qui le réduisent. Le mouvement destructeur est conservateur de l’essence humaine, c’est une exubérance tragique au service d’une valeur éternelle.
Le sabotable est partout. Il veut le rabougrissement de l’homme, il veut sa peau, son âme, son impulsion merveilleuse et terrible. Il veut la réduction de l’homme en chose. Plus que la subversion, le sabotage est d’une efficace sans exemple. La subversion implique une rupture à laquelle le saboteur ne se résigne que malaisément. La subversion peut déporter l’homme trop loin, hors de la loi qu’il hait, l’en exclure. Le saboteur colle à l’objet de sa haine. Il a le nez dessus, il en connaît toutes les parties, il progresse, se libère en elle, comme un mal sournois. Elle ne peut se débarrasser de lui. Elle pèse sur lui, mais son visage est couvert de crachats. Souvent la subversion est distance. Le sabotage est étreinte, rapprochement immonde des deux corps qui se détestent.
Comment devenir le cancer de la société, de la loi, sans cesser d’être un homme, plus qu’un homme, un libérateur ? Car il ne s’agit pas d’appeler la maladie en soi, il s’agit d’être soi-même la maladie, de l’incarner magnifiquement. Voilà comment je me figure le saboteur, le saboteur esthétique, celui qui oppose la beauté terrible des œuvres à la laideur des oppressions. »
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/deces-de-marcel-moreau-un-immondain-saboteur-ami-de-topor/100092
christiane dit:
à
Corriger le texte de DHH… Il faut oser !
Marie Sasseur dit:
à
Le film a été tourné.
Au check point.
hamlet dit:
à
@ j’ai mes copies d’écran qui attestent que vous l’avez plus souvent enfoncé que défendu.
alors là pouet pouet cacahouète ! tu peux les sortir quand tu veux tes copies d’écran : je ne suis pas revenu sur ce blog pendant toute cette période, et qd je ss revenu MA était parti !
du coup tu peux te les carrer où je pense tes copies d’écran.
TA GUEUEUEUEUEUEUEUEULE HAMLET !!!
criez moins fort OZY !!! et soyez un peu moins agressif avec les gens nom d’une pipe ! vous imaginez la crise que nous traversons et vous êtes là à gueuler à tue tête et à insulter ! y’a des choses plus graves ! c’est limite obscène mon vieux !
hamlet dit:
à
Clopine vous êtes devenue une fan d’Israël ???
décidément on aura tout vu sur ce blog.
hamlet dit:
à
@Il faut oser !
qu’est-ce qu’oser ?
hamlet dit:
à
@3j : désolé je t’ai insulté et j’ai oublié de te vouvoyer, j’espère que tu ne m’en tiendras pas trop rigueur ?
faut dire que je sais pas pourquoi mais j’adore t’insulter, un peu comme dans les écoles les gamins dont on dit qu’ils ont des « têtes à claques », hé ben t’en est une.
hamlet dit:
à
@Je n’achète plus les produits qui viennent des colonies israéliennes.
moi non plus, le problème c’est pour les exploitations qui sont à cheval sur les deux c’est hyper compliqué de repérer où a poussé la mandarine.
Marie Sasseur dit:
à
-c’est hyper compliqué de repérer où a poussé la mandarine.
– oui, d’ailleurs je n’achète plus que des avocats du Mexique.
Jean Langoncet dit:
à
@c’est hyper compliqué de repérer où a poussé la mandarine.
Quoi qu’il en soit, je dépense donc je suis.
Jazzi dit:
à
En boycottant les produits israéliens ne mettez-vous pas les travailleurs palestiniens au chômage ?
C’était par plaisanterie que j’évoquais un éventuel « Goût des ânes ». Vu l’étendue et la connaissance de la littérature asinienne des erdéliens, ce titre demande réflexion ! En tout cas, il y a une riche et abondante bibliographie sur ce thème !
christiane dit:
à
hamlet dit: « qu’est-ce qu’oser ? »
Pour elle une incapacité à respecter l’autre dans sa richesse, son intégrité, sa vérité. Transformer un témoignage parfait en club Med…
Albert Einstein écrit : «Il existe deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.»
hamlet dit:
à
@En boycottant les produits israéliens ne mettez-vous pas les travailleurs palestiniens au chômage ?
oui c’est même le but ! parce que s’ils sont au chômage ils seront dans la misère ! et s’ils sont dans la misère ils se révoltent : cqfd !
Marie Sasseur dit:
à
#j’espere qu’elle va bien.
Nan, l’etat de la vieille folle dingo empire.
Prions saint covid, si vous le voulez bien Ozy. Qu’il fasse son oeuvre…;-)
hamlet dit:
à
@Jazzi : longtemps j’ai cru que c’était les types qui mettaient de la mort aux rats dans le petit dej de leur femme pour les empoisonner qu’on appelait des « céréales killer » ?
est-ce que ça fait de moi un âne ?
OZYMANDIAS dit:
à
@ Hamlet
C’est vous qui, le premier, avez commencé à me tutoyer en me hurlant votre « TA GUEULE ! » ce à quoi j’ai répondu… Heu, mais qu’est-ce qui m’arrive mon dieu, j’suis entrain de me chamailler avec Hamlet !!!
Au secours !!! Hamlet m’a contaminé… sauvez-moi, oh non, non, non, j’pourrais tout supporter, tout, mais pas ce virus hamlétisé que Castaner n’arrivera jamais à neutraliser !
Jean Langoncet dit:
à
@Albert Einstein écrit : «Il existe deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.»
Et Jésus (le fils de qui-vous-savez) mâchait des Hollywood chewin gum (à la chloroquine)
hamlet dit:
à
« Prions saint covid, si vous le voulez bien Ozy. Qu’il fasse son oeuvre »
alors un truc de ce calibre aussi ignoble, alors là c’est bien la première que j’en lis un sur ce blog !
souhaitez d’une personne qu’elle chope ce virus et qu’elle en meure alors ça c’est le top du top !
incroyable.
Chaloux dit:
à
@clopine
bravo clopine vous donnez de la couleur a un récit sec et plat qui devient humide et gonflé. Comme un cadavre de noyé.
Hurkhurkhurk!
Jean Langoncet dit:
à
https://www.agro-media.fr/wp-content/uploads/2013/04/hollywoodsanssucre.jpeg
hamlet dit:
à
OZYMANDIAS dit: à
@ Hamlet
C’est vous qui, le premier,
»
oui mais moi c’était pour de rire et vous le savez bien !
j’ai dit vous occupez tout l’espace parce que j’ai envoyé un million de commentaire depuis ce matin.
s’il y a une personne que je n’insulterai jamais ici c’est bien vous !
par contre vous c’est pas un problème, j’ai l’habitude d’encaisser vous pouvez y aller !
Marie Sasseur dit:
à
Langoncet, j’re wright. Tous les hommes etc.
Il buvait pas du Pepsi, Jesus, in California ?
et alii dit:
à
qu’est-ce que penser ?
eh bien basané n’est pas un mot grec et je ne vois pas que les grecs-évoqués par renato aient parlé français, ni que quelqu’un soit fondé à lui interdire d’inscrire, même en lettres grecques, sinon en phonétique, le mot rendu par basané, un mot que je n’ai pas en tendu depuis longtemps en français , et qui vient de « basane »,où on tretrouve le mouton;
bonsoir
Marie Sasseur dit:
à
Il y a de la friture… you’re right.
hamlet dit:
à
j’ai pas compris on souhaite la mort de qui exactement ? j’espère pas la mienne…
putain vous êtes tous hyper flippants, sous des airs angéliques vous êtes des criminels en puissance !
et alii dit:
à
et on ne retrouve pas seulement de la couleur, mais on retrouve aussi l’argot
♦ Tailler une basane. ,,Proposer par dérision un morceau de sa peau, en faisant le geste de se taper la cuisse vers l’aine, « le pouce servant de pivot et le petit doigt d’aile marchante » et, en disant : « Tiens! v’là pour ta sœur… » (cav., 1881)« (Esn. 1966) :
et alii dit:
à
entendu:pas d’équivoque!
et alii dit:
à
et on retrouve Proust!
, la clarté de la grosse lampe basanait un morceau de cuir, niellait un poignard de paillettes étincelantes, sur des tableaux qui n’étaient que de mauvaises copies déposait une dorure précieuse comme la patine du passé ou le vernis d’un maître, et faisait enfin de ce taudis où il n’y avait que du toc et des croûtes, un inestimable Rembrandt. Proust, Le Côté de Guermantes 1,1920, p. 97.
et alii dit:
à
putain vous êtes tous hyper flippants, sous des airs angéliques vous êtes des criminels en puissance !
vous êtes long à la comprenette, tout Hamlet que vous soyez
Jean Langoncet dit:
à
Intermède – l’envers des coulisses
https://www.youtube.com/watch?v=nujgSWe_cww
hamlet dit:
à
Jazzi : tu savais que Clopine était une philosémite pro-israelienne ?
alors là DHH chapeau : vous avez réussi à faire un truc que je n’aurais jamais imaginé, grâce à votre bonté naturelle, votre écoute, votre empathie… chapeau ! parce qu’avec Clopine c’était pas gagné, en fait suffisait juste de la caresser dans le sens du poil, chose que WGG ne savait pas faire.
on devrait vous envoyer à l’ONU.
hamlet dit:
à
« et alii dit: vous êtes long à la comprenette, tout Hamlet que vous soyez »
d’abord moi c’est pas Hamlet c’est hamlet, et si l’autre avec un H comprend vite moi avec un h je suis très lent à comprendre, même quand on m’explique plusieurs fois un truc, j’ai quand même eu mon bac à 28 ans, en fait à 28 j’ai arrêté de le repasser vu que ça servait à rien du coup ils me l’ont donné genre plus comme un cadeau pour les clients fidèle.
Marie Sasseur dit:
à
#vous êtes long à la comprenette, tout Hamlet que vous soyez
Ça, Et Al, tout fake que vous soyez, vous ne l’emporterez pas au paradis .
Oui, il y a eu des criminels ici. Et vous êtes assez naze, et manipulateur, pour conniver ( neologisme) avec le premier d’entre eux.
hamlet dit:
à
c’est pour ça que j’aime ici les gens qui prennent les autres de haut, du haut de leur intelligence, ou de leur immense connaissance, sérieux c’est pas bien, c’est méprisant pour les faibles d’esprit qui heureusement pour eux seront les premiers à entrer au Royaume des Cieux, alors que pour les intelligents tintin, quand le moment ultime viendra là c’est moi qui irai me foutre de leur gueule ! mais bon d’ici-là la vie n’est pas facile pour nous.
Marie Sasseur dit:
à
#là c’est moi qui irai me foutre de leur gueule !
Continue ducon, tu es en boucle.
hamlet dit:
à
Sasseur vous pouvez me redire ça mais sans crypter le message.
vous aussi passée une certaine heure vous écrivez bourrée ?
hamlet dit:
à
hého Sasseur, je te rappelle que c’est pas qui ai écrit ça :
« Prions saint covid, si vous le voulez bien Ozy. Qu’il fasse son oeuvre »
alors si tu es timbrée c’est ton problème mais ne me mêle pas à tes timbrages !
DHH, dit:
à
@christiane
deux mises au point:
1)non clopine ne m’a pas corrigée.Ne lui faites pas un mauvais procès
mais je trouve qu’en faisant allusion a mon post
elle a évoqué la scene que j’ai racontée avec des mots qui lui donnaient de la couleur
2)le rapprochement flatteur que vous faites avec madame de Romilly est tout a fait injustifié et je ne peux pas ,en ne vous répondant pas, avoir l’air d’acquiescer
Rien de commun entre la grande dame figure des études grecques de notoriété mondiale et l’étudiante qui a autrefois ,comme des centaines d’autres, suivi son cours de licence pour présenter le certificat correspondant
Marie Sasseur dit:
à
Ne prends pas ton ethylisme pour une généralité. Il y en a suffisamment ici qui partagent ton vice. Simplement, tu pourris ce blog. Après avoir fait bien pire. Donc, basta.
christiane dit:
à
@DHH
deux mises au point
Pour clopine, inutile de discuter avec vous. C’est une vénération inconditionnelle qui vous rend aveugle… Aimez et dites ce que vous voulez. Je ne retire aucun mot de mon avis.
Ce commentaire était destiné à hamlet.
Quant à J. de Romilly, je pense éthique.
et alii dit:
à
pour la « couleur locale »,madame de Romilly-que j’ai eue aussi comme prof a dit
« Sur ce point, un homme m’a beaucoup apporté : le P. Labaky, confie-t-elle non sans malice. Il m’a préparée à la première communion et l’année dernière, à ma confirmation. A 95 ans, il était temps ! » »
P.ASSOULINE en avait parlé
et alii dit:
à
vous voyez ,hamlet, Mme de Romilly a plus attendu que vous votre bac
Marie Sasseur dit:
à
Passou avait » parlé » de la conversion de J. de Romilly ?
Comme il a écrit celle de nombreux convertis…
A commencer par Mgr Lustiger qui est resté fidèle à ses convictions.
Janssen J-J dit:
à
@ C’était par plaisanterie que j’évoquais un éventuel « Goût des ânes ». – A force de goûts de Toutcouleur, allez prendre Jeanne pour une ânesse qui gardait des moutons.
Comment il sait pour le combat entre les deux nigauds de l’EN qui les tenait en haleine s’il était pas là à c’tépoque ? C’est juste un gros menteur qui nous faisait iech avec Nietzsche et Cervantes, en même temps…, on a gardé les preuves avec apsoul.
Et Tomato Ketchup (Ed.), la copine de chalumeau, qu’est-elle devenue, au juste ? Covidée al’Hambourg ou al’Dijon ?
et alii dit:
à
P.Assouline aurait écrit(ce n’est pas copié de la RDLoù il raconte la visite au salon du Livre)
« Pour saluer Jacqueline de Romilly
On pourrait s’en tenir à sa qualité de première en tout (première femme reçue à l’Ecole Normale supérieure, première femme élue professeur au Collège de France, première femme élue à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres sans oublier son rang au Concours général, à l’agrégation etc) mais on verserait dans le Livre des records qui n’était pas son livre de chevet. De Jacqueline de Romilly, qui vient de s’éteindre à 97 ans, nous préférons retenir une leçon. Un modèle. Un exemple. Ne jamais plier, ne jamais renoncer, ne jamais abandonner. Cette helléniste en colère avait une idée fixe et elle s’y est tenue durant toute la seconde moitié de sa vie jusque dans sa nuit au cours de sa dernière décennie : sauver les Humanités coûte que coûte. Marteler encore et encore dans tous les médias qui voudraient bien lui tendre un micro le principe selon lequel les langues anciennes étant le socle des idées contemporaines, pas seulement la démocratie mais le sens même de l’humain, tout honnête homme se doit d’en passer par elles. Mais si son incessante propagande partait bien de la défense du grec et du latin, les langues sans oublier les cultures assorties, elle s’étendait naturellement à celle d’un enseignement littéraire de qualité. A chaque nouveau livre, soutenue par son plus fidèle éditeur Bernard de Fallois, on se disait : encore, elle remet ça ? Ce qui s’appelle enfoncer un clou. Souvent avec humour. Dans le bonheur du commerce intime avec ce que la pensée a produit selon elle de plus noble pour l’esprit, dans la souffrance de le clamer dans le désert et l’indifférence, avec la colère qui s’ensuit. La dernière fois, c’était il y a deux ans.
OZYMANDIAS dit:
à
@ Hamlet
Bon sang Hamlet ! Moi aussi j’aime bien rigoler un brin avec vous et je n’vous ai jamais insulté alors arrêtez de me prendre au sérieux. On est là pour s’amuser non ?
Cela dit, vous me donnez toujours l’impression, chaque fois que je lis vos commentaires, d’être un type qui vient juste de sortir d’un goulag de la Kolyma, ou d’un rescapé de la Loubianka ou même d’un mort-vivant radioactivé de Tchernobyl !!!
C’est pour rire Hamlet ok ???😂😂😂😂😂
Hamlet, vous êtes un pseudo shakespearien mais votre personnage est soljenitsynien !!!
Petit Rappel dit:
à
Hamlet
Vous souvient-il du Père Hugo disant quelque part que l’antithèse, loin du clinquant verbal, est là pour donner idée de la dualité du Monde?
nous n’échzappons pas à cette loi dans le microcosme internetique ou nous sommes. Alors s’il y a une Christiane, il est normal qu’il y ait son contraire absolu, Marie Sorcière, pardon, Marie Sasseur…
Bien à vous.
MC
Marie Sasseur dit:
à
Ok Et Al.
Ou est-il question de conversion, dans ce que vous donnez à lire ?
La défense du latin et du grec, oui mais encore ?
Oas là en décembre 2010.
Mais ici en 2019
Marie Sasseur dit: à ( Passou a volé le temps)
Je voudrais remettre ce lien pour ceux qui ont lu Electre par Euripide, et rendons a J. de Romilly cette immense culture, qui a presque disparu.
Marie Sasseur dit:
à
Pas là en 2010. Je confinais, beaucoup plus durement.
christiane dit:
à
et alii dit:
« P.Assouline aurait écrit :
«[…]De Jacqueline de Romilly, qui vient de s’éteindre à 97 ans, nous préférons retenir une leçon. Un modèle. Un exemple. Ne jamais plier, ne jamais renoncer, ne jamais abandonner. Cette helléniste en colère avait une idée fixe et elle s’y est tenue durant toute la seconde moitié de sa vie jusque dans sa nuit au cours de sa dernière décennie : sauver les Humanités coûte que coûte. Marteler encore et encore dans tous les médias qui voudraient bien lui tendre un micro le principe selon lequel les langues anciennes étant le socle des idées contemporaines, pas seulement la démocratie mais le sens même de l’humain, tout honnête homme se doit d’en passer par elles. Mais si son incessante propagande partait bien de la défense du grec et du latin, les langues sans oublier les cultures assorties, elle s’étendait naturellement à celle d’un enseignement littéraire de qualité. A chaque nouveau livre, soutenue par son plus fidèle éditeur Bernard de Fallois, on se disait : encore, elle remet ça ? Ce qui s’appelle enfoncer un clou. Souvent avec humour. Dans le bonheur du commerce intime avec ce que la pensée a produit selon elle de plus noble pour l’esprit, dans la souffrance de le clamer dans le désert et l’indifférence, avec la colère qui s’ensuit. […] »
Magnifique ! Merci à P.assouline pour avoir écrit ces mots et à Et Alii pour cette transmission.
C’est cela une éthique.
Marie Sasseur dit:
à
Et le Court, pedant, ignorant, suffisant, va bien avec le niveau maternelle. Un pou… qu’il fasse ses vidéos youtube et ça ira comme ça.
christiane dit:
à
Rose n’écrit plus.
Je suis inquiète…
Marie Sasseur dit:
à
Bonne nuit les bovidés. Heu, les covidés.
merci Passou, ce fut un vrai bon moment de decamerer.
Jean Langoncet dit:
à
A Piece of Modern Art
https://www.youtube.com/watch?v=iS8oYNK73Ek
Jazzi dit:
à
« là c’est moi qui irai me foutre de leur gueule ! »
C’est pas très charitable, hamlet !
Que ton âme est noire…
Clopine dit:
à
Bah, Christiane est aveuglée par le ressentiment, c’est tout : personne n’a pu croire que mon intention était de « corriger » DHH, histoire de me faire mousser ou de prouver ma supériorité.
Bien entendu, j’ai réagi avec enthousiasme à partir d’une anecdote racontée simplement, certes, mais qui, même si elle n’était pour sa locutrice qu’un souvenir de sa jeunesse, était suffisamment exotique, évocatrice et jolie, tout bonnement, pour qu’on divague là autour. Cela donne juste envie d’en savoir plus sur la jeunesse de DHH, sur ce qui l’avait conduite dans ce kibboutz (les mêmes interrogations que celles de notre hôte, qui a accompli la même démarche ?)
Il y aurait sans doute une étude sociologique passionnante à faire sur ces séjours de jeunes intellectuels français en Israël dans les années 60-70. Et des films à tourner, je le maintiens, car je les vois d’ici, et en fermant les yeux…
Mais il est tellement plus rassurant, pour Christiane, de m’imaginer infatuée de moi-même au point de ne chercher qu’à montrer ma supériorité…
Franchement, cette opinion ne fait que souligner la piètre valeur de cette soi-disant lettrée frottée de religiosité cachée. Car en m’attribuant de tels motifs, elle ne fait que révéler qu’ils pourraient être les siens, n’est-ce pas…
Jazzi dit:
à
Marie Sasseur dit à et alii : « Et vous êtes assez naze, et manipulateur… ».
Cette dernière serait donc un homme ?
Mystère et boule de gomme !
OZYMANDIAS dit:
à
« Jeanne » de la Grande Jacqueline.
Émouvant, pudique et triste comme un diamant posthume. Un testament de grâce.
Le lire pour comprendre tout le charme secret et l’invisible admiration qui reliaient Jacqueline à sa mère Jeanne.
( J’ai, il y a longtemps, posté une fiche de lecture critique consacré à ce livre, dans le site de Babelio ).
et alii dit:
à
dans ma « chambre » au kibbutz, (une pièce dans un baraquementplutôt qu’un batiment)il y avait une anglaise, et une danoise-j’étais la seule femme mariée avec des enfants elles m’avaient « choisie » (cooptation)- et on partageait les douches, dans un autre baraquement avec les garçons-différentes nationalités-:je connaissais un peu les américain-e-s; pour les douches, on avait dû faire une sorte de service d’ordre du nettoyage;
je crois qu’on voulait tous travailler avec une expérience de collectif et une « curiosité » d’Israel dont on voulait apprendre ;le kibbutz lui recherchait des aides pour le travail et peut-être pour l’avenir en Israel, je crois qu’on y trouvait tous notre compte
mais ça fonctionnait
Clopine dit:
à
Quand au « goût des ânes », Jazzi a tort d’en rire. Ce serait un excellent petit livre. Il faudrait y inclure la bible : les ânes y pullulent, à tous les détours, alors que les chevaux y brillent par leur absence.
Il y a tous les récits sur les ânes, de Stevenson à la Comtesse de Ségur et ses « mémoires de Cadichon », bien sûr, mais il y a aussi les figures immortelles, Sancho Panza le tout premier.
Et l’ambivalence de l’âne, animal moqué, symbole d’ignorance, montré du doigt et dédaigné car figure du pauvre, se voit non seulement à travers les récits bibliques, où, figure exemplaire des théories du christianisme, il est associé sans équivoque à Jésus, quasiment du début (dès l’étable originelle), à la fin (l’entrée à Jérusalem préfigurant le Golgotha, où l’on nous précise que l’ânesse qui portait Jésus était « suitée »…), mais encore dans toute la littérature enfantine, où il est systématiquement associé à des jeux éducatifs et surtout rassurants, contrairement au cheval…
Et que dire de la poésie ?
Pas moins de trois poèmes pour l’âne, chez le fervent Francis Jammes, qui impressionna tant Marcel Proust…
‘Prière pour aller au paradis avec les ânes »
« J’aime l’âne si doux »
« l’âne du jardinier »
Si vous y ajoutez La Fontaine…
Bref, vous m’aurez comprise. La littérature n’a pas autant maltraité les ânes que leur domesticité au service de leurs multiples et horribles maîtres brutaux, Jazzi, même si ce de ton grand’père qu’il s’agit. Pour bien connaître les ânes, je peux te dire que leur opiniâtreté est surtout le fait de leur intelligence (n’obéir que lorsque l’ordre est compris, à savoir donné avec clarté et à la mesure des capacités de l’animal) plutôt que d’une quelconque bêtise.
Et ce qu’on dit, sur la Rdl, de ces animaux, est si injuste que je m’identifie à eux, bien sûr. Tant pis pour les oreilles si éduquées des hôtes de ces lieux… Nos braiements, aux ânes et moi sont si honnêtes qu’en plus d’être géographiquement assignés (merci, mon pays… de Bray !, ils ne devraient pas avoir besoin de réclamer le droit de vivre. La moindre des tolérances serait de les considérer avec bienveillance, mais depuis 12 ans, ou presque, que je navigue dans les parages parisiens de ce blog, jamais personne n’a acquiescé à ce que je proposais dans ce sens, sinon de rares, très rares, trop rares erdélien(nes)…
christiane dit:
à
@M.Court
« Voir est un détachement, sinon la racine de tout détachement. Voir, c’est ne pas posséder. c’est avoir sans pouvoir posséder. Dans la douleur de la distance. C’est pourquoi il est dit que les justes « verront Dieu« . Ayant Dieu, qu’on ne peut « avoir« , dans la seule béatitude privative de la vision. »
Janvier 1992. (notations au jour le jour tirées de ses carnets)
Roger Munier Les eaux profondes – Arfuyen.
« Les Eaux profondes : celles qui s’écoulent, sombres et puissantes, sous le miroitement de nos jours sans que nous en ayons conscience autrement que fugitivement, par éclair, sans que nous en sachions rien retenir. »
Roger Munier est né le 21 décembre 1923, à Nancy.
Il est mort le 10 août 2010 à Vesoul.
et alii dit:
à
Les masques faciaux sont généralement portés non pas pour protéger celui qui les porte, mais pour protéger leur environnement de la propagation des agents pathogènes. Mais l’entreprise Respilon, basée à Brno en République Tchèque, a mis au point un masque révolutionnaire qui agit activement pour capturer et tuer les virus.
Le nouveau produit comprend à la fois un tissage en nanofibres, suffisamment petit pour empêcher l’entrée des agents pathogènes, et une couche de nanoparticules d’oxyde de cuivre qui tuent activement les virus, y compris le coronavirus, lorsqu’il entre en contact avec eux.
Respilon a collaboré avec un partenaire israélien qui a développé les nanoparticules de dioxyde de cuivre afin de produire les masques.
quant aux anes, je crois que les enfants aiment les anes, si j’en juge par mon fils, petit;il voulut en rapporter un en bibelot!
donc j’aime aussi les anes;en Egypte, dans un champ où je m’étais glissée pour « urgence », il y en a un qui me fit une peur bleue mais il n’était pas méchant; juste curieux de la visite et tout se passa bien entre nous
Nicolas dit:
à
Merci et alii pour les conseils cependant il n’y a pas eu de grand bouleversement, je viens de passer une semaine de vacances chez moi et la semaine prochaine je re travaille et puis avec mon chat c’est la routine du vieux couple qui alimente l’amour réciproque au jour le jour, même confiné des mois cela n’y changerait rien, nous sommes des confinés de toujours.
Nicolas dit:
à
Pendant ce temps là Pablo n’a toujours pas fait mon thème.
christiane dit:
à
OZYMANDIAS dit: « Jeanne » de la Grande Jacqueline.
Émouvant, pudique et triste comme un diamant posthume. Un testament de grâce.
Le lire pour comprendre tout le charme secret et l’invisible admiration qui reliaient Jacqueline à sa mère Jeanne. »
Oui, un livre bouleversant. Une très forte relation mère-fille.
Nicolas dit:
à
C’est Pinocchio qui se transforme en âne, c’est ça ? Il faut que je revoie ce film.
Nicolas dit:
à
Éblouissant le livre de Pontalis. Chaque chapitre est un cas d’école, vulgarisation des plus pédagogique.
OZYMANDIAS dit:
à
@ Clopine
Mais pourquoi diable répétez-vous comme un perroquet tordu tout ce qui a été dit déjà sur les ânes dans ce blog ?
C’est une manie chez vous ou quoi ?
Buvez du lait d’ânesse, ça calme les nerfs et ça équilibre les sautes d’humeur, il paraît, et allez vous coucher après.
Lait d’ânesse, bon pour les gonzesses !
renato dit:
à
Ozymandias, ai cherché, Colli est publié par L’éclat.
Petit Rappel dit:
à
Avec des majuscules, le Clopinien sonne encore mieux.
« il est tellement plus rassurant pour Christiane de M’imaginer infatuée de Moi-Meme au point de ne chercher qu’à montrer Ma Supériorité ».
Qui ici a un vertige d’ego?
Ce qu’on appelle l’effet Boomerang. On est si bien peint que par soi-meme…
MC
Petit Rappel dit:
à
Sasseur, vous répondre serait une perte de temps.
Nicolas dit:
à
Pourquoi tant de haine ?
C’est juste pour faire une note d’humour.
Bonne nuit
Jean Langoncet dit:
à
renato dit:
à
Pinocchio devient un âne au chapitre XXXII, Nicolas.
Jazzi dit:
à
Tandis que Clopine nous fait un remake de Peau-d’Âne, et alii sombre dans la littérature porno : « dans un champ où je m’étais glissée pour « urgence », il y en a un qui me fit une peur bleue mais il n’était pas méchant; juste curieux de la visite et tout se passa bien entre nous » !
L’avenir de l’édition et de la librairie est bien sombre, si l’on en croit les récentes déclarations d’Antoine Gallimard…
Nicolas dit:
à
Merci renato, peut être que je le lirai mais le film c’est une plongée en enfance qui ne se refuse pas. Je ne suis pas très nostalgique et ce genre d’envie ne se refuse pas. J’ai failli lire L’Odyssée aussi sur vos bons conseils, livre de ma bibliothèque en attente mais le moment était propice à d’autres.
Bien à vous
OZYMANDIAS dit:
à
@ Renato
Giorgio Colli, les éditions » L’éclat ». Ok !
Merci beaucoup mon ami.
Passa una bella serata !
Clopine dit:
à
Allez, zou, relançons un peu le débat…
(ceci est une sorte de capture d’écran…)
Message de « Michel » sur internet :
« On le savait mais la preuve est faite : la planète Terre n’a pas besoin de l’être humain.
L’inverse n’est pas vrai.
Alors sachons lui en être reconnaissant et respectons la. . . Si cette pandémie pouvait nous faire collectivement prendre conscience de la nécessité de voir, de faire, de penser un peu autrement. . .Bon d’accord c’est loin d’être gagné. . . enfin, à cœur vaillant. . . »
Commentaire de « Clopine » :
« Je ne devrais pas, c’est certain, parce que ta prise de conscience est tout à fait salutaire et salubre. Mais pourtant… Je ne sais pas si tu te souviens qu’il y a des gens, des « écologauchiasses », qui répètent depuis quarante ans des trucs aussi cons que l’arrêt du nucléaire, le refus de l’agriculture intensive, le refus de la grande distribution, le refus des pesticides et de la surpêche, qui prônent une alimentation suivant le rythme des saisons, bio en plus bien sûr, qui n’oublient pas d’inclure dans leur réflexions l’altermondialisme qui est aussi la condition sine qua non pour que nous en sortions tous, qui sont contre le capitalisme et qui… N’ont reçu, comme soutien, depuis tant d’années, qu’une indifférence polie au mieux, et au pire des quolibets dans le genre « ah oui, tu dis que tu es écolo mais tu roules en bagnole », et j’en passe… Alors franchement, franchement, je suis ta soeur et donc je te crois sincère, mais tu as la mémoire plutôt courte, parce que je me souviens de conversations où tu « toisais » le « petit écolo de merde » qui est mon compagnon, te moquant par exemple de ses convictions antinucléaires, avant d’aller faire tes courses au supermarché et de ne te soucier de la biodiversité beaucoup moins que de tes achats sur amazon. Je ne devrais pas te balancer cela, je le sais, mais c’est qu’en ce moment, tous les discours écolos de gens qui n’ont jamais fait le moindre effort et qui sont écolos depuis douze minutes et demie m’agacent fortement les dents. Même si, et sur ce point tu as raison, ce n’est que tous ensemble que nous y arriverons.
Nicolas dit:
à
et alii si vous aviez des conseils concernant « l’herbe à chat » je suis preneur.
Petit Rappel dit:
à
« Relançons un peu le débat »
Au ras des pâquerettes, alors!
Nicolas dit:
à
Ma seule politique fut celle de l’amitié. Programme complexe dans une époque où la politique proprement dite sépare les hommes (…) Pour moi, je m’y opiniâtre et préférais être condamné pour une persévérance de mon cœur que pour une doctrine de mon esprit.
Jean Cocteau
Marie Sasseur dit:
à
#Sasseur, vous répondre serait une perte de temps.
Inutile Court, la messe est dite depuis longtemps vous concernant. J’espère en plus que vous n’avez pas le culot d’émarger sur nos impôts, car des danseuses comme vous, on n’a plus les moyens.
rose dit:
à
Le lait d’ânesse c’est surtout bon pour les bains…
rose dit:
à
« puis avec mon chat c’est la routine du vieux couple qui alimente l’amour réciproque au jour le jour, même confiné des mois cela n’y changerait rien, nous sommes des confinés de toujours. »
Nicolas
C’est peut-être ce qui me surprend le plus, les confinés de toujours pour qui cela ne change rien. Je suis entourée de confinés heureux ou de confinés qui se baladent, se déplacent, changent de maison, font semblant d’être confinés. J’en viens à m’demander si je suis la seule confinée grave. Aujourd’hui je vais aller marcher une heure à 950 mètres. Et finir d’arracher la clématite.
rose dit:
à
Les masques et alii.
Hier, j’ai raconté cette horreur à ma mère qui a des trous de mémoire : à Marseille, nous la France avons volé une cargaison de masques destinée à l’Espagne et à l’Italie qui sont dans une situation sanitaire plus grave que la notre.
Ma mère m’a dit « c’est une honte. Dans un cas pareil, il faut faire preuve de solidarité. » Elle a un peu cherché le mot, puis elle a dit solidarité.
Nota 1 : on peut perere des mots et garder les mots essentiels.
Nota 2 : ce n’est pas pck un chef d’État catastrophique donne un exemple lamentable de vols de masques que nous sommes tenus de le suivre.
Deux choses découlent de la situation : nous allons porter des masques. Et cela risque de durer. Deux ans peut-être. Il va falloir choper cette maladie pour en ressortir immunisé. Préparons-nous.
Jean Langoncet dit:
à
@C’est peut-être ce qui me surprend le plus, les confinés de toujours pour qui cela ne change rien.
https://journaldejane.files.wordpress.com/2019/04/lanesville-1958.jpg?w=700&h=
Jean Langoncet dit:
à
> masque intégral
Jean Langoncet dit:
à
> masque intégral
référence : Saul Leiter, In My Room
rose dit:
à
On peut perdre des mots.
rose dit:
à
Roger Munier Les eaux profondes – Arfuyen.
« Les Eaux profondes : celles qui s’écoulent, sombres et puissantes, sous le miroitement de nos jours sans que nous en ayons conscience autrement que fugitivement, par éclair, sans que nous en sachions rien retenir. »
Christiane
Et toutes ces périodes où les ténèbres règnent durant lesquelles on ne voit rien et où la surdité est de mise.
Et ces eaux profondes de par où elles jaillissent après bien des circuits mystérieux sous terre. La fontaine de Vaucluse, les sources du Coulomb.
Leur canalisation, le canal de Durance, leur arrivée triomphante au palais Longchamp.
Leur rencontre mêlant leurs eaux, la Durance dans le grand Rhône.
Leur division en delta pour la rencontre amoureuse, le grand Rhône dans la mer Méditerranée.
Les eaux profondes Christiane, nos nourricières.
rose dit:
à
Clopine
Je ne crois pas que vous ayez raison en disant que dans La Bible il.n’y a pas de chevaux.
« Et l’ambivalence de l’âne, animal moqué, symbole d’ignorance, montré du doigt et dédaigné car figure du pauvre, se voit non seulement à travers les récits bibliques, où, figure exemplaire des théories du christianisme, il est associé sans équivoque à Jésus, quasiment du début (dès l’étable originelle), à la fin (l’entrée à Jérusalem préfigurant le Golgotha, où l’on nous précise que l’ânesse qui portait Jésus était « suitée »… »
Suitée cela signifie pleine ?
Et lors de la fuite en Égypte je crois bien que Marie, enceinte, était perchée sur un âne.
J’aime beaucoup les ânes aussi dont ceux qui portent la croix de Saint André sur le dos.
Lorsque vous écrivez opiniâtreté il s’agit de têtu non ? N’est ce pas une manière d’inviter à la patience et au respect qui en découle d’être tant têtus ?
Jean Langoncet dit:
à
(Bulgakov ? Ne plus y penser)
rose dit:
à
Marie Sasseur dit: à
Le film a été tourné.
Au check point.
Ai espéré qu’elle sorte de derrière le panneau de tir.
Elle sort.
Le reste, ne l’ai pas même envisagé.
Ne pas se fringuer suffit.
D’autres deviennent énormes.
Chacune y va de sa méthode.
Celle des putes est triste et laisse des traces.
Jean Langoncet dit:
à
Dimanche des rameaux
https://www.youtube.com/watch?v=sRCq1VhhSac
rose dit:
à
oui c’est même le but ! parce que s’ils sont au chômage ils seront dans la misère ! et s’ils sont dans la misère ils se révoltent : cqfd !
Là c’est une affirmation rien moins que fausse.
La misère applatit et écrase.
Pour la révolte, faut en plus abuser.
Comme le prix de l’essence pour qu’on ne puisse plus conduire nos bagnoles (Gilets jaunes) et que maintenant que le prix de l’essence a chuté, on ne peut plus les conduire parce que nous sommes confinées graves, rose et moi-même.
Si on commence à penser, drôle de situation quand même que la nôtre.
rose dit:
à
Peut-être aplatit. Zut, je ne sais pas écrire aplati.
Jean Langoncet dit:
à
(Un brin d’exercice matutinal https://www.youtube.com/watch?v=n5unQhz2-I8 )
rose dit:
à
christiane dit: à
Rose
Je suis inquiète
Non, faut pas. Je survis. J’ai lu le confinement de Chantal : magnifique. Sa vie de quartier, les priorités de ses voisins. Les échoppes qui continuent à ouvrir et que c’est bien mieux que les grandes surfaces, avec ma mère en tongs devant Prisu qui attend que j’ai fini les courses.
Je vous lis comme je peux dans la journée pour ne pas trop avoir à rattraper le soir.
Me débarrasse difficilement de la rage contre la curatrice, jeune femme que j’ai eu trouvé formidable à mi-décembre, confinée à son domicile avec ses trois jeunes enfants, pendant que ma mère, elle, a désormais comme voisin de chambre un type qui hurle.
À l’hôpital, y avait eu un type qui hurlait comme ça. Toute la journée. J’étais allée lui parler. Il s’est calmé. Quand je suis sortie, il a recommencé.
L’avait pas d’autre méthode pour qu’on s’occupe de lui.
Ma mère qui est si calme et si gentille.
Enfin, je m’éloigne de mes envies de meurtre. Difficilement mais j’y arrive.
Et je regarde les fourmis lorsque je m’allonge au soleil, face contre terre, proche du citronnier et du clémentinier et que je laisse le soleil pénétrer chaque pore de ma peau divinement.
Je lis tout sur Homère et sur sa Grèce.
L’homme dont je suis tombée amoureuse fin janvier 2017, allemand, Ulrich s’y était installé, de grands projets en tête et avait quitté, déçu, désabusé, « n’ayant rien pu réaliser en Grèce ou rien obtenu des grecs ». L’a pas su, l’a pas compris qu’en Grèce, il suffit d’être.
Être au monde.
Ma fille cadette m’avait à l’époque demandé « tu as pris son zéro six ? ».
Je ne savais pas ce que c’était le zéro six, alors, non, je ne l’avais pas pris.
Lui était passionné de volcans et moi de fleuves. Nous aurions pu nous respecter. Pas le genre d’homme à trimballer une fille bêtement. De la classe.
rose dit:
à
Avoir eu Jacqueline de Romilly en prof. avoir suivi son enseignement, quelle chance inouïe.
Pas lu Jeanne encore. L’achèterai lorsque les librairies rouvriront
Jean Langoncet dit:
à
(Pour ceux qui en doutaient encore, c’était téléphoné https://www.youtube.com/watch?v=n5unQhz2-I8 )
rose dit:
à
confinée à son domicile avec ses trois jeunes enfants, pendant que ma mère, elle, a désormais
C’est sa vie à cette jeune femme qui travaille avec sa maman dans la protection des majeurs auprès du Tribunal Judiciaire.
Je la verrai bien faire avec sa mère ce qu’elle fait avec la mienne, pour un orgueil mal placé versus une personne vulnérable de 85 ans. Ma mère qui s’est arrêté de compter à 84. Elle dont la maladie fulgure eu égard aux conditions de vie auxquelles elle est contrainte.
Je sais de source sûre que la vie nous place de manière systématique face à nos saloperies, coup bas etc. Et que nous sommes toujours amenés à comprendre nos actes. Au même titre que ce virus nous met face à un désastre économique dont nous sommes les acteurs et écologique dont nous sommes les assassins.
Le seul bémol est que lorsque cette jeune femme comprendra, elle ne rendra pas la vie à ma maman qui est enfermée depuis le 23 février 2020.
rose dit:
à
Basané.
Un mexicain. Forcément basané (et terriblement antique).
Jean Langoncet dit:
à
c’est comme le déconfinement, c’est pas pour demain
https://www.dailymotion.com/video/xlwbf4
rose dit:
à
Magnifique ! Merci à P.assouline pour avoir écrit ces mots et à Et Alii pour cette transmission.
C’est cela une éthique.
Christiane
Jacqueline de Romilly c’est l’éternel amour.
Moi, je, fais partie des gens qui pensaient in petto » chic elle remet ça » et nouw savons qu’elle a gagné son combat pour la défense des langues anciennes ».
Nota : comment la Grèce affronte-t’elle le corona ? Comme le Portugal ?
Marie Sasseur dit:
à
#D’autres deviennent énormes.
Chacune y va de sa méthode.
Celle des putes est triste et laisse des traces.
La rosse a aura laissé des traces…
Marie Sasseur dit:
à
En ce domingo de ramos, au moment du retour à Jérusalem (*)
tribute to Court, qui se voyait Frollo chez le » père Hugo » et n’est qu’un amateur de bibelots.
« Le sacristain s’empare de vous, vous montre les ciboires, les chasubles, les vitraux que vous verriez fort bien sans lui, les mitres de l’évêque, et, sous une vitre, dans une boîte garnie de satin blanc fané, quelque squelette de saint habillé en troubadour »
(*) souvenir
https://www.yucatan.com.mx/wp-content/uploads/2019/04/JA00037-683×1024.jpg
rose dit:
à
Marie Sasseur dit:
Celle des putes est triste et laisse des traces.
La rosse a aura laissé des traces…
>Etasoeur
Bien moins que le superbe mec de 16 ans en enculant sa superbe putain qui lui a fait découvrir le cosmos. Je te le dis.
Je suis quelqu’un d’extrêmement discret.
et alii dit:
à
nicolas, grace à vous, j’apprends plein de choses:jamais je n’avais entendu parler d’herbe à chat, et comme mes chats ont toujours eu accès à un
bout de jardin, ils ne se plaignaient pas (des gens d’une copropriété , si; un horrible personnage médecin, qui voulait faire interdire les animaux et mettait des lettres de menace dans les boites à lettres!)donc, je découvre l’herbe à chat , et ne vous copie rien vous lirez aussi le lien, très clair,et découvrirez que Saga est naturellement grammairien;l’herbe c’est toujours important; vous verrez;(La cataire ou herbe-aux-chats n’est pas consommée par votre chat, mais il adore en avoir sur son territoire. Il est possible de la cultiver en la semant au printemps. Vous pouvez également en acheter dans le commerce. Les animaleries en proposent, mais attention à ne pas acheter de l’herbe à chat.)
donc il faut attendre que l’on soit déconfiné et vous vous y mettrez!
https://www.doctissimo.fr/animaux/chat/alimentation-chat/herbe-a-chat
bon dimanche
et alii dit:
à
la cataire pour Saga:
https://www.homycat.com/blog-cataire-herbe-chat-effets-sur-les-chats-pxl-13_54.html
rose dit:
à
Sur Égée, rapidement, c’est une redite.
Le père de Thésée.
Celui-ci part affronter le Minotaure dévoreur de jeunes gens en Crète.
Avant son départ son père lui dit « Hisse une voile blanche pour signaler ta victoire lors de ton retour vers Athènes.
Thésée, tout à sa gloire, les hommes, oublie Ariane, oublie la voile.
Lorsque son père Égée voit la voile noire hissée sur le bateau de son fils le croit vaincu dans la bataille et de désespoir se jette du haut d’une falaise dans la grande bleue qui se nommera la mer Égée.
rose dit:
à
Blanche Gardin, elle, a fait punk rock déjantée camée dans les rues de Naples. C’est grâce à ce passage pour grandir qu’aujourd’hui elle milite à fond les caissons pour les gens de la rue. Elle y a vécu, elle sait ce que c’est, la rue ; vêtue de sa robe brillante de princesse bleue pour sortir toutes les grossièretés très laides qui l’habitent et qui font rire certains, mais pas moi.
Marie Sasseur dit:
à
Quand la rosse sera internée, ce qui s’avère inévitable, même aux yeux de ceux qui ne veulent pas se les salir, on lira les diagnostics de ses psys, ici.
rose dit:
à
J’ai séparé volontairement Blanche Gardin d’Égée, par respect pour Égée.
Maintenant, on a aussi Roy Lewis in Pourquoi j’ai mangé mon père.
rose dit:
à
On lira les diagnostics de ses psy ici.
Oui. Mélanie psychologue clinicienne qui a commencé jeune, à 16 ans. Avec les jeunes hommes en pleurs sur ses épaules compatissantes. Elle a fait recette depuis. Sa mère infirmière, sa grand-mère aide-soignante, sa soeur assistante sociale & sa fille directrice d’EHPAD. Carrière familiale. Mistral gagnant.
Janssen J-J dit:
à
(Ioneskoko Ugène : diario en migas, 5.4.20 @ 9.14, un dimanche)
– Mais pourquoi diable arracher la clématite, (même si elle déforme les murs( ?. On le regrette amèrement plus tard, croyez’en… mon expérience.
– Il avait envie de chanter ce matin là, sieur Sachon Langoncet : « Soyons rester modestes »
– « J’adore T’insulter comme une tête à claques ». Ne VOUS gênez surtout pas, mon, bon, en cette période où il faut oser se déconfiner des sphincters.
– Et la Synthèse Cricri/Sasseur dans toussa : Colpine ?
– Un jour, j’avais écrit une fiche pour Babelio sur ce sujet, mais je sais plus trop laquelle.
– Aucun erdélien n’a émis la moindre critique sur les ânes bâtés. Tout le monde dit les aimer. Sauf moi : j’avais toujours le bonnet au piquet, et ça vous marque durablement. Con-sent-suce-pet. Hi-han.
– Son père l’avait fort bien éduqué en l’obligeant à une page d’écriture par jour. J’aurais bien aimé avoir ce genre de père qui êtes maintenant aux cieux.
– Jacqueline de Romilly, le double de ma DHH grandmèrienne ?
– Pensée à nos 7500 morts français, ce 5 avril 2020. Emoi, et moi, et môa…. mais pensé aussi au criminel blondasse de Washington. Consultons les haruspices.
– Il sortira quelques chose de bon de tout cela. Mais ne nous dites pas que vous n’étiez pas là avant 2010, grosse menteuse.
(Demain sera un jour d’avant. A plusse).
renato dit:
à
Année LvB, op 31 n 2 :
rose dit:
à
Conversation avec ma mère ce matin sur les faits durant ce confinement. Je lui demande si durant la guerre qu’elle a vécu en 40 elle a connu cela. Elle me dit que quand les sirènes sifflaient ils couraient très vite se réfugier aux raffineries de sucre sur la grande avenue qui longe les ports maritimes après la Joliette.
Elle me dit qu’ensuite ils descendaient descendaient descendaient des marches et qu’alors ils étaient dans les abris.
On parle encore des comportements durant ce confinement.
Elle me dit que cela révèle les personnalités. Je lui réponds que cela enlève les masques : les infidèles les fidèles, les gens respectueux les non etc.
Au moment où on va mettre des masques, on enlève les masques.
Tout est surprenant.
Hier, ma fille aînée me disait rien n’est sûr. Elle a surenchérit on sait maintenant que rien n’est sûr.
Elle fait partie des gens qui bossent beaucoup, y compris pendant le confinement en tant qu’auto-entrepreneur.
Elle n’est pas de ces maçons confinésbde force par leur femme, à la maison. Quelle misère !
Marie Sasseur dit:
à
#Il sortira quelques chose de bon de tout cela. Mais ne nous dites pas que vous n’étiez pas là avant 2010, grosse menteuse.
Non je n’étais pas là au moment du « pour saluer Jacqueline ». Je vais en causer à ma tata.
Ni au moment de votre grande Cène…le » meutre » entre « amis ».
Celle que vous surjouez depuis lors, est pathétique.
j’entends à l’instant sonner les cloches, et je vais decamerer ailleurs.
Bon dimanche.
Alexia Neuhoff dit:
à
5.4.20 @ 9.14, un dimanche
Janssen drillonise.
Patrice Charoulet dit:
à
QUESTIONS D’UN OBSCUR CITOYEN AU GOUVERNEMENT DE LA FRANCE
Nous sommes abreuvés chaque soir de chiffres relatifs au virus que l’on sait.
Nous ne pouvons plus prendre le train, monter dans une voiture, parler à nos voisins, à nos amis,
prendre un café, aller dans une librairie, chez le coiffeur, acheter des fringues, marcher sur le sable
à la plage, j’en passe et des meilleures…Les amendes pleuvent.
Pourrons-nous avoir quelques chiffres supplémentaires ?
Comme on a pris le soin de laisser ouvert les buralistes, aurons-nous cette année nos 75 000 morts consommateurs de tabac ?
Aurons-nous cette année, malgré la fermeture des cafés, nos 45 000 morts consommateurs d’alcool ?
Les services du ministère de la Santé pourront-ils évaluer le nombre de morts dus à l’excès de sel, de gras, et de sucre ? A l’obésité ?
Comme chaque année, aurons-nous les chiffres des morts causés par la grippe : 10 ou 15000 ? Nous fournira-t-on les chiffres des morts du coronavirus chopé au premier tour des municipales, au match de foot Turin vs je ne sais plus quel club, et les décès dus au décret interdisant aux généralistes de prescrire deux médicaments anciens prescrits depuis des décennies sur toute la planète ?
Jazzi dit:
à
« jamais je n’avais entendu parler d’herbe à chat »
Mais dans quel monde vivez-vous, et alii !
Jazzi dit:
à
Le Paul Edel nouveau est arrivé : « Et si le pouvoir comme les contre-pouvoirs n’avaient cessé au fond de nous « encuculer » comme disait Witold Gombrowi… »
Attention, encuculer ne veut pas dire enculer gentiment mais infantiliser gravement selon Gombro !
William Legrand dit:
à
les deux andouilles, Justin Crétin et bouguereau sont sortis de ce blog sans autorisations, Lucienne est ravie hi hi hi
renato dit:
à
Il y a quelque part une liste de toutes les librairies qui réalisent des ventes via le commerce électronique ou sont disponibles pour livrer des livres à domicile ?
Si oui, pourquoi ne pas la mettre en ligne ici ?
Janssen J-J dit:
à
@ Celle que vous surjouez depuis lors, est pathétique. Oui.
Mais préfère de loin ce pathétique-là à la manière de se la sous-jouer au tragique de l’intelligence haineuse, comme d’un prétendu cas à part, suprême distinction en erdélie. Pas facile de trouver sa place depuis 10 plombes, (sans même décompter les 5 antérieures qui ne furent guère glorieuses pour votre ego, en sorte qu’il vaut mieux les nier… (hélas, veille le keuf avec ses cran cran capturés,… ‘tation au gong des cloches dans le bulbe, hein)
https://www.youtube.com/watch?v=8Zd0rDHrp7U
Jazzi dit:
à
L’obscur citoyen a oublié de demander au gouvernement de la France le chiffre des féminicides dûs au confinement ! Tabac, alcool mais pas les petites pépées ?
Janssen J-J dit:
à
@ l’OBSCUR CITOYEN PC
Il vaudrait mieux parfois rester confiné dans l’obscurité, plutôt que de toujours raconter les mêmes scies sur le drame du tabac et de l’alcool et leur prévention par l’antipaludéen du bon docteur Raoust.
renato dit:
à
Witold Gombrowicz et Rita Labrosse
https://blogfigures.blogspot.com/2011/05/witold-gombrowicz-and-rita-labrosse_20.html
Janssen J-J dit:
à
@ ah mais, Jazmn, vous me devancez constamment. Je vais finir par m’en exaspérer, hein !
Mais que fait Chadly pendant ce temps ?
renato dit:
à
Naturellement chez Krasner et Pollock le chien n’est pas privé de son identité :
https://blogfigures.blogspot.com/2013/08/lee-krasner-jackson-pollock-and-gyp_26.html
rose dit:
à
au match de foot Turin vs je ne sais plus quel club,
Lyon.
et alii dit:
à
Mais dans quel monde vivez-vous, et alii !
reconnaissez que les prépositions, ce n’est pas simple en français où il y a l’homme à femmes, mais non l’homme aux femmes!
Janssen J-J dit:
à
@ enculer gentiment…
Et moi, je me souviens de Culculine d’Ancône, cette sympathique jeune femme des 11 000 verges. Elle m’a toujours fait penser à Marie Sasseur, en bien moins aigrie.
___________
(extrait)
Cette conversation s’échangeait sur le boulevard Malesherbes un matin ensoleillé. Le mois de mai faisait renaître la nature et les pierrots parisiens piaillaient l’amour sur les arbres reverdis. Galamment, le prince Mony Vibescu tenait ces propos à une jolie fille svelte qui, vêtue avec élégance, descendait vers la Madeleine. Il la suivait avec peine tant elle marchait vite. Tout à coup, elle se retourna brusquement et éclata de rire :
— Aurez-vous bientôt fini ; je n’ai pas le temps maintenant. Je vais voir une amie rue Duphot, mais si vous êtes prêt à entretenir deux femmes enragées de luxe et d’amour, si vous êtes un homme enfin, par la fortune et par la puissance copulative, venez avec moi.
Il redressa sa jolie taille en s’écriant :
— Je suis un prince Roumain, hospodar héréditaire.
— Et moi, dit-elle, je suis Culculine d’Ancône, j’ai dix-neuf ans, j’ai déjà vidé les couilles de dix hommes exceptionnels sous le rapport amoureux, et la bourse de quinze millionnaires.
______________
(Bon dimanche à tous.tes… de luxe, calme et volupté confinés).
rose dit:
à
Janssen J-J dit: à
(Ioneskoko Ugène : diario en migas, 5.4.20 @ 9.14, un dimanche)
– Mais pourquoi diable arracher la clématite, (même si elle déforme les murs)
Elle ne déforme aucun mur.
Elle a poussé dans un angle.
D’un côté elle a dévoré l’espace d’un cognassier du Japon et envahit un olivier au point de tuer ses branches. Un kon quart de l’olivier magnifique. Branches mortes.
De l’autre côté de l’angle elle a envahit les limas les pruneliers sauvages les cyprès de l’Arizona.
Elle bouffe tout ce qui est sur son passage s’installe, se répand enlève le soleil des autres végétaux.
Je n’en suis pas débarassée, mais je m’y emploie ; je l’ai fait pour des yuccas aussi qui piquent dangereusement.
Pour moi le jardin est un lieu d’harmonie et pas un lieu de pousse-toi de là que je m’y mette.
Chaloux dit:
à
Hippopoclopine : Il faudrait y inclure la bible : les ânes y pullulent, à tous les détours, alors que les chevaux y brillent par leur absence.
Il y a des milliers de chevaux dans L’Ancien Testament, peut-être davantage. Le cheval est l’animal avec lequel on fait la guerre.
Exode 15, 1-4
« Je chaterai l’Eternel car il fait éclater sa gloire; il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier. Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et son armée ».
Chroniques 1, 14-16:
« C’était de l’Egypte que Salomon tirait ses chevaux ».
Esaie 31, 1 :
« Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour avoir du secours, qui s’appuient sur les chevaux ».
Source un très bon petit livre, Une histoire naturelle de la Bible, faune et flore dans la Bible, Delachaux et Niestlé, 2018,
auteur Peter Goodfellow.
rose dit:
à
Chacun sa place et chacun son espace.
La clématite c’est trop.
Comme ma maman je ne rgrette jamais rien.
C’est pour cela que je ne bouffe pas les rognons de Etasoeur ce matin, parce qu’ensuite je regretterai.
Dans ma vie, pas de regrets. Pas de regards en arrière non plus.
Chaloux dit:
à
Je chanterai…
Pourquoi l’Hippopoclopine éprouve-t-elle le besoin d’écrire autant de sottises?
Jazzi dit:
à
« Il y a quelque part une liste de toutes les librairies qui réalisent des ventes via le commerce électronique »
Bonne question, renato !
Puisque vous la posez, je vais essayer de vous répondre sans mentir.
A ma connaissance, nulle part. Aussi, je me demande bien comment le professeur Raoult a pu vendre 8000 exemplaires de son livre digitalisé la première semaine de sa publication ?
Peut-être dans les rayons librairies des supermarchés : Centres Leclerc, Monoprix… Mais comment sont-ils ravitaillés ? Compte-tenu que dans les maisons d’éditions et chez les distributeurs, les employés sont confinés chez eux au télétravail. Qui se charge alors de la manutention et de l’envoie ? Seulement, peut-être pour les e-books ?
Nicolas dit:
à
et alii la cataire est fournit dans des petits sachets, comme des aromates séchés, avec les griffoires pour les en saupoudrer un peu. Certains chats aiment jouer avec les olives. https://www.dropbox.com/s/tn5tlt9tb8393bv/IMG_0160.MOV?dl=0
Jazzi dit:
à
JJJ, le pauvre Chedly, peu habitué, contrairement à moi, à rester confiné à la maison, commence à craquer. Il dort mal la nuit et se rattrape dans la journée…
rose dit:
à
Une blague pour vous qui n’est pas une blague.
C’est l’histoire d’une vieille dame. 89 ans. Chic, soignée, bien habillée, qui prend soin d’elle.
Elle fait une croisière départ de Marseille. Huit jours. Retour au port. Tout le monde descend sauf elle.
Elle fait une seconde croisière départ de Marseille. Cinq jours. Retour au port. Tout le monde descend sauf elle.
Elle fait une troisième croisière départ de Marseille. Dix jours. Retour au port. Tout le monde descend sauf elle.
Elle fait une quatrième croisière départ de Marseille. Sept jours. Ses compagnons de table, ravis de la conversation sont surpris.
« Mais, comment se fait-il que vous connaissiez.tout le monde et que chacun vous apprécie autant ? »
Oh et bien ce n’est pas compliqué. J’étais en EHPAD et j’ai décidé de faire une croisière. Ici j’ai un concert tous les soirs, du piano ou du violoncelle, de bons repas dans différents restaurants, je me balade, je voyage, je vois du monde. Et j’ai des conversations avec des gens passionnants. Au prix que je paye en EHPAD, j’ai choisi de faire des croisières. »
Merci Jean Pascal.
Raconté à ma maman qui m’a dit « moi aussi je veux faire ça. »
Clopine dit:
à
je me suis dit ce matin que Rose devait avoir raison, bien entendu, il devait bien y avoir quelques chevaux dans la Bible.
Il y en a un, au moins, qui m’est revenu en tête : celui qui servait de monture à Saul de Tarse, sur le chemin de Damas, quand dieu lui a fichu un coup de sabre laser (enfin, l’équivalent divin du sabre laser, of course) sur la tronche, l’a fichu bas de son cheval et lui a bien signifié où était le côté obscur de la Force. Bref.
Tout le monde a cette scène-là dans les yeux, alors j’ai cherché sur internet le texte biblique correspondant.
Et je suis tombée, chez Wiki, sur cette notule concernant l’évènement :
Voici :
« Traditionnellement représenté à pied, une nouveauté principale au XIIe siècle est l’introduction du cheval dans l’iconographie de l’événement de Damas (alors que le récit biblique ne mentionne pas cette monture, rarissime dans l’Antiquité, les voyageurs ordinaires circulant à pied). Cette nouvelle tradition iconographique s’avère n’être pas sans signification spirituelle et anthropologique : terrassé dans son orgueil, Saul tombe de très haut ».
Et le texte biblique laisse entendre effectivement, quand on le relit, qu’il était tout simplement en train de marcher à pied..
Mais, ça se trouve, il aurait pu aussi bien être sur un âne…
Sauf que la scène n’aurait pas du tout eu la même signification.
saint Paul tombant d’un âne…
Ce serait à peu près aussi incongru que Marc Court n’employant pas des expressions comme « débat au ras des pâquerettes », qui dévoile sans cesse, sans qu’il s’en rende même compte, à quel point il se hausse du col… Et s’imagine habiter dans les sphères stratosphériques de la spiritualité…
Donc, au fait, il semble bien que, sur ce coup-là, j’ai raison.
D’un autre côté, cela fait bien quarante cinq ans que je n’ai pas relu la Bible, lue à l’adolescence pour « savoir ce qu’il y avait dedans »…
Alors, peut-être y a-t-il tout de même quelques chevaux cachés dans le texte ?
Une description de Ponce Pilate par exemple ?
Ou une scène à cheval dans le massacre des Innocents ?
Un autre cheval qui vient en tête est celui du Pharaon poursuivant Moise et son peuple jusque devant la mer Rouge. Est-il mentionné dans le texte biblique, ou bien ne l’ai-je vu que dans les brancards du char impérial de l’acteur tout aussi impérial qu’était Yul Brynner ?
rose dit:
à
Aussi pas de chevaux dans la Bible j’étais surprise.
Revois les quatre cavaliers de l’Apocalypse, sont pas montés sur des ânes.
Jazzi dit:
à
« Mais dans quel monde vivez-vous, et alii !
reconnaissez que les prépositions, ce n’est pas simple en français où il y a l’homme à femmes, mais non l’homme aux femmes ! »
Quelqu’un a compris la réponse de et alii à ma question ?
rose dit:
à
Jazzi
à craquer. Il dort mal la nuit et se rattrape dans la journée…
Il se décale.
Après faut se recaler.
rose dit:
à
Moi aussi je suis assez pour le Goût des ânes. Je pense que ce livre ferait un tabac jazzi.
et alii dit:
à
herbe à chat et (La cataire ou herbe-aux-chats)
c’est trop subtil pour J.B
et alii dit:
à
d’accord, on oublie « la mule du pape »!
https://fr.wikisource.org/wiki/Lettres_de_mon_moulin/La_mule_du_Pape
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