de Pierre Assouline

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La République des livres
Dans les coulisses de l’enquête biographique

Dans les coulisses de l’enquête biographique

« Combien de fois avez-vous couché avec Samuel Beckett pour obtenir ce scoop ? ». Ce genre de perfidie, Deirdre Bair l’a subie plus d’une fois. Elle ne l’a pas seulement entendue dans des réunions mais lue dans des articles. Il est vrai que la première fois qu’elle a rencontré Samuel Beckett, la scène eut un hôtel pour théâtre : en 1971, l’hôtel du Danube, rue Jacob à Paris. Mais c’était dans le lobby.

Quelques mois après, à sa lettre lui annonçant sa détermination d’écrire sa biographie, le grand écrivain répondit qu’il était à sa disposition et qu’il lui ouvrirait ses archives. Ce qui ne manqua pas d’ébahir le milieu littéraire et universitaire pour qui il demeurait le personnage le plus fermé le plus inaccessible de leur petit monde. Il avait ajouté qu’il ne la soutiendrait ni ne l’entraverait dans ses démarches, mais que ses amis et sa famille l’assisteraient et que ses ennemis la retrouveraient bien assez tôt. Lui qui ne donnait jamais d’interviews la revit à des nombreuses reprises pour répondre à sa curiosité à condition qu’elle n’enregistrât pas, et qu’elle ne prit pas de notes. Comme deux amis en conversation. Surtout elle ne devait révéler leurs rencontres à personne. Lorsqu’ils ne se voyaient pas, ils s’écrivaient. Quand ils se retrouvèrent l’année suivante, ce ne fut plus à l’hôtel du Danube mais au bar-tabac tout près, ou dans des bistros près des stations de métro Raspail et Denfert-Rochereau, quand ce n’était au Falstaff, un restaurant de Montparnasse où il avait ses habitudes et où le personnel faisait respecter son intimité. En ce temps-là déjà, ce qu’on savait de lui, ce qu’on disait de lui, tout concourait à lui donner l’image d’un saint laïque.

Comment une mère de deux jeunes enfants, épanouie dans son mariage, entre ses deux bulldogs anglais et ses deux chats persans, professeure dans le civil mais assez audacieuse pour s’attaquer à un monstre littéraire pour son premier livre, pouvait-elle passer auprès des professionnels de la profession autrement que pour « une jeune américaine naïve » ? Ce projet de biographie, auquel il se prêta alors qu’il venait d’une fille si novice qu’elle n’avait jamais lu une biographie avant d’envisager d’en écrire une, il ne l’appelait jamais autrement que « this business of my life ».

Il avait soigneusement compartimenté sa vie ; ses amis ne se rencontraient pas en sa présence ; il les voyait séparément. Il refusait résolument de parler des femmes quel qu’elles fussent mais se montrait bavard jusque dans les moindres détails dès qu’il s’agissait d’un homme. Mrs Bair, qui conduisit des centaines d’interviews à l’américaine à Paris, Londres, Dublin, New York pendant sept ans pour faire le tour de la question, nous en livre les coulisses dans Parisian Lives qui vient de paraître à New York  (346 pages, Talese/Doubleday). Une « bio-memoir » dont elle est le sujet et l’objet, qu’elle s’est résolue à écrire dès lorsque les intéressés et les témoins sont morts.

C’est devenu un genre en soi, Claire Tomalin, biographe de Dickens, Thomas Hardy et autres, et James Atlas, biographe de Saul Bellow, ayant récemment révélé dans des livres les coulisses de leurs enquêtes. La lecture de celui de Mrs Bair est assez réjouissante : l’exil du jeune Beckett à Paris de crainte que sa vie de jeune débauché alcoolique à Dublin ne finisse par le détruire ainsi que sa mère…  Sa discrète générosité –nombre d’amis ont pu témoigner de ce que ce saint Martin leur offrait souvent son manteau avec ce que ses poches contenaient… Ses séances de psychanalyse avec W.R. Bion, lequel l’emmenait parfois à la Tavistock Clinic y écouter parler le maitre Carl Gustav Jung… Sa fragilité psychique allant jusqu’à être qualifié de « psychotique » par des psys sidérés à la lecture de son œuvre… Barbara Bray, traductrice et maitresse de Beckett, l’adjura avec force de ne rien révéler de sa liaison dans son livre sans quoi, lui assura-t-elle, l’un de ses enfants se suiciderait et elle rendrait l’indélicate biographe responsable de sa mort. La perspective d’un casier judiciaire n’étant guère réjouissante pour un biographe débutante, elle se résolut donc à l’autocensure.

Rigoureuse, refusant toute amitié trop personnelle avec son sujet, il lui fallait trois sources indépendantes pour corroborer un fait ou une parole (ici un extrait). Sinon elle ne les retenait pas bien que ses témoins fussent souvent bourrés (y penser toujours avant de se lancer dans la biographie d’un Irlandais). Ainsi pour la piste selon laquelle quand Beckett mûrissait l’écriture d’En attendant Godot, sa pièce la plus célèbre, il l’intitulait « En attendant Lévy ». .. Elle n’a pas été plus loin sur la sexualité « problématique » de Beckett car elle était trop embarrassée par ce qu’elle avait découvert dans certaines lettres relatives à sa jeunesse dublinoise puis parisienne, sa « profonde amitié » pour quelques poètes de ses amis, ainsi que « des rencontres sexuelles dont il disait que d’autres hommes en avaient pris l’initiative ». De même ne chercha-t-elle pas à creuser lorsque la peintre Joan Mitchell, qui avait été temps sa maitresse, lui confia que « ça » (entendez : fucking) ne l’avait jamais trop intéressé.

En fait, sa biographie était à l’époque volontairement muette sur le sujet par un sentiment de pudeur mêlé de puritanisme et par crainte que le bruit revint aux oreilles de « Sam » qu’un livre à sensations se préparait sur lui. Son entourage témoignait qu’il s’inquiétait nerveusement à l’idée que Mrs Bair ait pu évoquer sa vie sexuelle dans la biographie. Les beckettiens canal historique, une internationale composée d’universitaires américains, de poètes irlandais,, de critiques new yorkais et d’intellectuels parisiens, ,des hommes en majorité ou, pour le dire en conformité avec notre propre air du temps, des mâles blancs hétérochrétiens, ont encouragé les rumeurs nuisibles à l’enquête de Bair, la disqualifiant au motif qu’elle avait du coucher pour obtenir ses informations, impossible autrement. Elle en eut le cœur net lors d’un colloque à New York où ils lui manifestèrent une hostilité faite d’insinuations sinon d’insultes. Quant aux à ses collègues féminines à l’université, elles ne la considéraient pas comme des leurs, n’étant jamais qu’une biographe.

La misogynie qu’elle dut affronter ne la rendit pas moins féministe. Et à la vie-et-l’œuvre de qui croyez-vous qu’elle consacra juste après son nouveau livre ? Simone de Beauvoir ! Mais c’est beaucoup moins piquant, son héroïne se révélant désagréable, abrupte, sèche, autoritaire., la considérant parfois comme une sténodactylo à qui elle dictait son message au monde et lui interdisant de la qualifier de lesbienne. Un point commun avec Beckett toutefois : ce que leur commune biographe, passée maître dans l’art de l’euphémisme, appelle « une identité sexuelle complexe ».

Quarante ans après son coup d’essai avec l’Irlandais, la dernière victime de la biographe-en-série fut un autre grand dramaturge, un italo-américain du nom d’Al Capone. Manifestement, elle aura toujours médité sa devise : « Quand on a quelque chose à demander à quelqu’un, il vaut mieux être poli et armé que simplement poli ».

(« Samuel Beckett » et « Simone de Beauvoir avec Deirdre Bair » photos D.R.)

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1 455 Réponses pour Dans les coulisses de l’enquête biographique

Chaloux dit: à

Clopine dit: à
je me suis dit ce matin que Rose devait avoir raison etc.
.

La Redondanclopine, grotesque un jour, grotesque toujours. La méthode Blabla quand on lui avait mis le nez dedans…

Hurkhurkhurk!

Clopine dit: à

Ah oui, aussi : Rose, une ânesse « suitée » est une ânesse suivie de son ânon.

Toute la scène en devient encore plus touchante…

Nous, à Beaubec, on avait filmé ça (bon la qualité est dégueulasse, et le son pas du tout bien mesuré, m’enfin ça peut permettre de donner, Rose, la signification exacte de ce qu’est une ânesse suitée, à savoir comme une formidable promesse de vie, ce qu’à mon sens les rédacteurs de la Bible ont bien entendu voulu signifier…

https://www.dailymotion.com/video/x5hcudb

Janssen J-J dit: à

Questionnaire frelaté par temps de Coviduration/Optic19-2000, pour juré du pays Debré…

Ma vertu préférée pendant le confinement.
La qualité que je préfère chez un homme confiné
La qualité que je préfère chez une femme confinée
Le principal trait de mon caractère confiné.
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis confinés
Mon principal défaut en état de confinement.
Mon occupation confinée préférée.
Mon rêve de bonheur déconfiné.
Quel serait mon plus grand malheur au temps du covid 19 ?
Le confiné que je voudrais être.
Le pays confiné où je désirerais vivre.
La couleur que je préfère confiner.
La fleur confinée que j’aime.
L’oiseau confiné que je préfère.
Mes auteurs favoris en prose confinée.
Mes poètes confinés préférés.
Mes héros dans la fiction confinée.
Mes héroïnes favorites dans la fiction raffinée.
Mes compositeurs confinés préférés.
Mes peintres confinés favoris.
Mes héros dans la vie réellement confinée.
Mes héroïnes configurées dans l’histoire.
Mes noms favoris
Ce que je déteste par-dessus tout dans le confinement.
Les personnages historiques confinés que je méprise le plus.
Le fait de confinement militaire que j’admire le plus.
La réforme du confinement que j’estime le plus.
Le don de la nature que je voudrais avoir lors de mon confinement.
Comment j’aimerais mourir non confiné ?
Mon état d’esprit actuel confiné entre ses lobes
Les fautes de confinement qui m’inspirent le plus d’indulgence.
Ma devise confiturée favorite.

et alii dit: à

quand même:
Gustave Pessard indique que le nom du « Pas de la Mule » lui vient du temps où les gens nobles, qui se rendaient au Château des Tournelles, séjour des rois, y venaient montés sur des mules et que pour regagner le boulevard comme il fallait passer par cette rue montante, se laissaient aller au pas de la mule3.

Clopine dit: à

Pas vu la réponse de Chaloux, Jazzi. Il disait quoi, ce grand couillon ?

Chaloux dit: à

Il disait que tu es une vieille c…asse qui raconte n’importe quoi.

Jazzi dit: à

Réponse très claire de Chaloux, Clopine :

« Il y a des milliers de chevaux dans L’Ancien Testament, peut-être davantage. Le cheval est l’animal avec lequel on fait la guerre.

Exode 15, 1-4
« Je chanterai l’Eternel car il fait éclater sa gloire; il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier. Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et son armée ».

Chroniques 1, 14-16:
« C’était de l’Egypte que Salomon tirait ses chevaux ».

Esaie 31, 1 :
« Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour avoir du secours, qui s’appuient sur les chevaux ».

Source un très bon petit livre, Une histoire naturelle de la Bible, faune et flore dans la Bible, Delachaux et Niestlé, 2018,
auteur Peter Goodfellow. »

rose dit: à

Crus.
Bouffer crus les rognons de Etasoeur

Jazzi dit: à

Dans la collection le goût de… J’ai commencé avec un goût des chats. Gros succès et livre réédité près d’une dizaine de fois ! Il y a eu ensuite, par d’autres que moi, un goût des chiens, puis du cheval, des vaches et du cochon.
Chats et ânes me conviennent mieux !

christiane dit: à

Heureuse de votre retour, Rose.

Je relis ce si rare petit livre (10x17cm et 7mm d’épaisseur – Imprimé sur du Plantin ivoire – couverture noire portant le profil de Beckett (photo de Lüfti Özkök) de Nathalie léger Les Vies silencieuses de Samuel Beckett édité par les très exigeantes éditions Allia, sises rue Charlemagne à Paris, pour un prix très modéré (6,20€).

Je note page 79 cette interrogation :
« Certains disent que la première question que l’on doit se poser sur la vie d’un écrivain, c’est : à quoi passe-t-il donc ces journées ? L’un des amis de Samuel Beckett rapporte qu’il resta un jour tout songeur, s’interrogeant : « Je me demande quand Joyce écrivait ? sans doute la nuit. » Quand les écrivains écrivent-ils ? Qui a vu Joyce écrire ? Qui a vu écrire Beckett ?
Il sort de sa maison d’Ussy. Il marche dans les bois alentours. Il se sert un verre de whisky. il écoute un match de rugby à la radio. Il joue aux échecs. Il se promène la nuit dans la ville. Il marche avec une femme. Il traque les taupes derrière ses murs. Il écoute Le Square de Marguerite Duras à la radio. Il creuse des trous dans son jardin. Il murmure pour lui-même quelques poèmes à voix basse, etc. Mais qui peut dire qu’il l’a vu écrire ? Personne. Lui, et certains autres, passent leurs journées à faire semblant de faire autre chose : marcher, boire, suivre un match, couper du bois, acheter de la papeterie. Et si personne ne peut dire qu’il l’a vu écrire, ce n’est pas parce que l’écriture relèverait d’une opération mystique exigeant le retrait, mais parce que bien souvent, pas toujours mais bien souvent, l’écrivain est comme ce petit malfrat qui, mourant d’un coup de couteau dans le ventre au cours d’une rixe, demanda qu’on lui cache le visage pour que personne ne voie les traits de son agonie. »

Clopine dit: à

Ouais, bof, je trouve que les citations précisées par Chaloux ne sont pas probantes : pas de description spécifique ni de rôle particulier pour les chevaux, uniquement, si je comprends bien, dévolus à la guerre.

Tandis que les ânes, dans la bible, là… Déjà, Marie « descend de l’âne » pour se reposer avant d’arriver à Bethléem, et le gamin sera déposé « entre le boeuf et l’âne ». Ensuite, l’ânesse suitée, donc, le jour des Rameaux, à l’entrée dans Jérusalem ( séjour qui finira plutôt mal)

Bref, je ne suis qu’une vieille con…sse, peut-être, mais enfin mes intuitions ne sont pas si fausses que cela.

on pourrait même dire, avec un peu de bienveillance certes mais enfin, que j’ai même plutôt raison…

Chaloux dit: à

N’oubliez pas l’âne de Meaux. Un des évêques de Meaux, perclus de goutte au point qu’il ne pouvait faire un pas sans son âne, fit construire (en hauteur, une sorte de pont couvert) un passage reliant ses appartements de l’évêché à la cathédrale, qu’on peut toujours voir.

(Il me semble bien que c’est Meaux. Vu cela dans une autre vie).

Sans oublier les ânes musiciens :

http://jalladeauj.fr/images/page10/page10.html

et alii dit: à

dans la « Bible »,le cheval est lié aux figures « négatives » comme Absalom(
2 Samuel 15
1Après cela, Absalom se procura un char et des chevaux, et cinquante hommes qui couraient devant lui. 2Il se levait de bon matin, et se tenait au bord du chemin de la porte. Et chaque fois qu’un homme ayant une contestation se rendait vers le roi pour obtenir un jugement, Absalom l’appelait, et disait:  »
c’est à dire avides de tous les pouvoirs -de juges-
parce qu’il est lié à l’EGYPTE et au retour à lEgypte, ie ,avec des esclaves

Clopine dit: à

Ah ça, Christiane, c’est épatant :

« l’écrivain est comme ce petit malfrat qui, mourant d’un coup de couteau dans le ventre au cours d’une rixe, demanda qu’on lui cache le visage pour que personne ne voie les traits de son agonie. »

Bon, ce n’est pas très gai…

Cela assimile, par métonymie (l’agonie), l’écriture à quelque chose de presque morbide…

Mais pourtant, c’est à mon sens assez bien vu, pour tout un type d’écrivains, ceux qui ne sont pas « solaires », en quelque sorte.

Comme Pessoa aussi :

« J’écris en me berçant, comme une mère folle berçant son enfant mort ».

L’idée de Beckett se cachant pour écrire pour éviter d’exposer la douleur que cela lui provoque est du même ordre, à mon sens.

Cela me poigne absolument.

Chaloux dit: à

Bah voyons l’Hippopoclopine a raison… Il n’y a pas de chevaux dans la Bible. Il n’y a pas de chevaux dans les scènes domestiques pour la raison que le cheval est l’animal de la guerre et qu’on ne l’utilise pas encore pour l’agriculture.
Mais il y a bel et bien des dizaines de milliers de chevaux -de guerre- dans l’Ancien Testament.
Dire « j’ai raison » après cela, c’est de la déraison.
Mais Polac lui avait dit : » Vous êtes un écrivain ». Alors…

Jazzi dit: à

On écrit comme on va aux toilettes, seul, en prenant bien soin de fermer la porte !

Clopine dit: à

Et Alli, tout simplement peut-être parce que les chevaux sont liés à la pratique de la guerre ?

Or, la pratique de la guerre, dans les deux autres religions monothéistes est-elle aussi fermement condamnée que dans la religion chrétienne, (et donc dans le Nouveau Testament) ?

Il me semble que non… Mais je peux bien entendu me tromper lourdement…

De toute façon, Jésus ne se fâche tout rouge qu’une seule fois : quand il chasse les marchands du temple.

Sinon, il est doux comme un agneau cet homme-là…

et alii dit: à

âne musicien, oui, Chaloux:
le célèbre Asne qui vielle que l’on trouve au Sud, pas loin de l’Ange au Cadran.

Si dans la Tradition populaire, l’âne est symbole d’ignorance, ici, « l’Asne à la Lyre » représente aussi un message similaire au regard des non initiés.

Il peut être assimilé à une « récupération » de la fable de Phèdre
http://cathedrale.chartres.free.fr/pg_144.htm

Chaloux dit: à

Ca devait être rigolo à la mairie de Triffouillis…

Et comme ils ont dû être soulagés…

Exactement comme ce pauvre Blabla. On lui met dedans, elle dit encore que c’est du chocolat…

Hurkhurkhurk!

christiane dit: à

Merci Clopine.
Là, vous êtes lisible. (Comme pour l’âne s’appuyant sur votre épaule et regardant les étoiles.)

Janssen J-J dit: à

Scuzi, j’avais oublié mes réponses

Ma vertu préférée pendant le confinement/L’attente.
La qualité que je préfère chez un homme confiné/L’agressivité
La qualité que je préfère chez une femme confinée/La soumission
Le principal trait de mon caractère confiné/L’amant Suétude.
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis confinés/ Qu’ils se la ferment
Mon principal défaut en état de confinement/La dysharmonique.
Mon occupation confinée préférée/Le ski nautique derrière un hors-bord sur la Charente.
Mon rêve de bonheur déconfiné/Redécouvrir la recette des fruits déconfits.
Quel serait mon plus grand malheur au temps du covid 19 ?/Renaître au covid-macron21
Le confiné que je voudrais être/Un mort bien portant.
Le pays confiné où je désirerais vivre/La Korée du nord’est.
La couleur que je préfère confiner/le vers de gris chaloupéen.
La fleur confinée que j’aime/ La renoncule, assez !
L’oiseau confiné que je préfère/Le pic et pêche tangara.
Mes auteurs favoris en prose confinée/Marc Court et Piganiol de la Force.
Mes poètes confinés préférés/Harvey Weinstein.
Mes héros dans la fiction confinée/Ramon Polanski.
Mes héroïnes favorites dans la fiction raffinée/Mia Fareau.
Mes compositeurs confinés préférés/ Eric Ciatti.
Mes peintres confinés favoris/Sodoma.
Mes héros dans la vie réellement confinée/Jzmn.
Mes héroïnes configurées dans l’histoire/Ezrebéth Batory.
Mes noms favoris/rôz, myosotisse & leur maman
Ce que je déteste par-dessus tout dans le confinement/ Mary Masseur.
Les personnages historiques confinés que je méprise le plus/les sybarites et les cénobites.
Le fait de confinement militaire que j’admire le plus/Hiroshima mon amour.
La réforme du confinement que j’estime le plus/La fin du SN.
Le don de la nature que je voudrais avoir lors de mon confinement/Le talent, sonnant et trébuchant.
Comment j’aimerais mourir non confiné ?/exposé nu sur mon cercueil de verre
Mon état d’esprit actuel confiné entre ses lobes/en osmose avec les mânes de GWG
Les fautes de confinement qui m’inspirent le plus d’indulgence/postillonner sans masque sur son ennemi intime.
Ma devise confiturée favorite. IN LECHE VERITAS.

Jazzi dit: à

Ce n’est pas le cas en France, renato, où l’on n’a plus accès aux livres !
Déjà que les librairies fermaient les unes après les autres, les choses ne risquent pas de s’améliorer.
Après la pandémie, j’ai l’impression que dans l’édition et la librairie ce ne sera plus comme avant !
Le virus va-t-il désencombrer les rayons ou sera-t-il mortel pour eux ?
On annonce déjà de nombreux reports de parutions des livres de la rentrée à l’année prochaine…

renati dit: à

Il ne faudrait pas oublier qu’à l’époque, le cheval étant l’animal le plus utilisé pendant une guerre, monter un jeune âne montrait des intentions pacifiques de la part du cavalier.

https://pin.it/sZh1GBa

renato dit: à

Il ne faudrait pas oublier qu’à l’époque, le cheval étant l’animal le plus utilisé pendant une guerre, monter un jeune âne montrait des intentions pacifiques de la part du cavalier.

https://pin.it/sZh1GBa

raymond dit: à

Et « l’âne d’or », premier ‘roman’, premier âne, bizarre qu’on l’oublie, pauvre bête, si drôle, si déconcertante, tellement magique.

Jazzi dit: à

Et pour le cinéma, c’est encore pire. Tous les tournages sont suspendus !
Je vais devoir m’adapter ?
Sans livres à produire et films nouveaux à voir, il ne me restera plus qu’à marcher, marcher, marcher : je rêve de longues balades en forêt, dans les rues des villes ou au bord de la mer.
Et puis je pourrais toujours écrire…

OZYMANDIAS dit: à

La Clopine, quand elle est bourrée, elle voit des éléphants roses, des ânes bleus, des rhinocéros verts et même des tyrannosaures bariolés !
Les chevaux ailés du Roi Salomon, le mythique Pégase et tous les autres chevaux illustres ou anonymes, réels ou imaginaires, ne font pas partie de son bestiaire d’alcoolique !
Le cheval est la plus belle conquête de l’homme et pour Clopine aussi, il a la plus belle quéquette !!! Hihihihihihihihihihihihi !!!
Clopine, c’est pour rire, Ok ?

et alii dit: à

tout simplement :Clopine, méfiez vous de certaine « simplicité »

Janssen J-J dit: à

Un Baudet, chargé de Reliques,
S’imagina qu’on l’adorait.
Dans ce penser il se carrait,
Recevant comme siens l’Encens et les Cantiques.
Quelqu’un vit l’erreur, et lui dit :
Maître Baudet, ôtez-vous de l’esprit
Une vanité si folle.
Ce n’est pas vous, c’est l’Idole
À qui cet honneur se rend,
Et que la gloire en est due.

D’un Magistrat ignorant
C’est la Robe qu’on salue.

————
et l’âne portant des reliques… un bien bel essai désormais daté, sur la nécessité du rituel judiciaire… Par notre ami, le jeune Antoine GARAPON qui faisait alors une entrée peu remarquée en notre sérail.
https://www.persee.fr/doc/assr_0335-5985_1988_num_66_2_2494_t1_0275_0000_3

Chaloux dit: à

Le dictionnaire du Nouveau testament de Xavier-Léon Dufour dit à propos du cheval : »Signe de la puissance humaine ». P. 163, ed. 1975.

Une notion qui compte pour rien dans la Bible, c’est évident.

et alii dit: à

guerre et simplicité pour clopine:
Les Aventures de Simplicius Simplicissimus, plus grand roman allemand du xviie siècle, a été écrit en 1668 par Hans Jakob Christoffel von Grimmelshausen (22 juin 1622 – 17 août 1676) et publié en 1669 sous le titre original de Der Abenteuerliche Simplicissimus Teutsch, soit mot à mot l’Aventureux Allemand Simplicissimus, sous titré d.h. die Beschreibung des Lebens eines seltsamen Vaganten, genannt Melchior Sternfels von Fuchsheim, soit mot à mot c’est-à-dire la description de la vie d’un étrange vagabond, dénommé Melchior Sternfels von Fuchsheim.

Jazzi dit: à

Comment l’âne est-il arrivé dans la crèche ?

« Seuls deux évangélistes relatent la Nativité : Luc et Matthieu. Ni saint Luc ni saint Matthieu ne parlent d’âne et de bœuf. Cette tradition d’introduire un âne et un bœuf dans les représentations de la crèche apparaît dès le IVe siècle. Saint François d’Assise (1182-1226) les fait figurer dans une crèche vivante en 1223, à Greccio (Italie), mise en scène dans une grotte. Il aurait ainsi voulu rendre la Nativité plus parlante aux habitants de l’Ombrie. »

renato dit: à

« Mes peintres confinés favoris/Sodoma. »

Pour le Sodoma il faudrait rectifier la legende. Fut-il homo ? Peut-être. Mais son pseudo ne vient pas de ses probables pratiques sexuelles mais de sa langue parlée.
Il était né à Vecelli — son père était de Biandrate, sa mère de Bergamo —, il parlait donc une variante du lombard occidental. Il était toujours pressé : il fallait travailler vite, ne pas perdre son temps. Il touchait donc le temps à ses assistents avec l’expression « su, ‘nduma! », qu’à l’oreille toscane sonnait « sodoma ».

J’avais, en son temps, donné le processus de formation du nom ‘Salai’ selon un percours analogue.

et alii dit: à

Sterne fait trotter à travers son œuvre un grand nombre d’ânes, sur lesquels on parcourt avec constance les petits trajets de la vie. Certes, on pouvait s’attendre à de pareilles rencontres dans la campagne anglaise du XVIIIe siècle. À cette nécessité d’ordre réaliste s’ajoutent les ressources du double-sens, puisque le mot anglais « ass » qui désigne l’âne offre aux facétieux l’occasion de plaisanteries à bon compte. Cette présence récurrente n’est cependant pas sans rappeler aussi la monture de Sancho Pança : moins flatteur que le cheval, l’âne joue constamment les utilités. Il représente tout à la fois le principe de réalité qui parcourt le roman et le principe de folie douce, de la « marotte » alliée au bonnet de fou à grelots : ânes, mules, mulets, bourriques et autres montures plus fantaisistes comme les « dadas », que chevauchent les personnages de Tristram Shandy, lecteur compris, chacun à sa façon, illustrent en sourdine l’entreprise de dérision que mène Sterne face à la folie et à l’outrecuidance des hommes.

Index

renato dit: à

« Ne bahar var, ne de baharın tadı », écrit l’une de mes correspondantes, en fr. « Nessuna primavera, nessun sapore di primavera ».

renato dit: à

Pardon ! « Pas de printemps, pas de saveur printanière ».

Petit Rappel dit: à

A Chartres, cet Âne Musicien ne serait-il pas une réminiscence du Roman de Fauvel, mettant en scène un ane. Fauvel étant une espèce d’acronyme incluant Fausseté Avarice, Usure, Vilenie , etc? Qui plus est, il existe des enluminures du roman dont une représente si ma mémoire est bonne l’âne musicien.
Un peu la Marie Sasseur de l’époque…
La « Bible » de Clopine est plutôt le Nouveau Testament, Actes des Apotres, 22. Certains sur ce blog seront surpris de cette extension, qui dénote sans doute quelques restes de formation chrétienne. Cheval ou pas, c’est tout de même une rencontre au sommet:
« Comme j’étais en chemin et que j’approchais de Damas, tout à coup vers midi, une grande lumière venant du ciel resplendit autour de moi. Je tombai par terre et j’entendis une voix qui me disait Saul, Saul, etc ».
Je cite la traduction Second.
Quant à savoir si c’est un âne ou un cheval, sans privilégier l’un ou l’autre, il est parfaitement possible qu’il en ait eu un à sa disposition.
En effet,- Paul, originaire de Tarse est formé à Jérusalem par Gamaliel, ce qui suppose un certain rang dans l’élite locale. ( Tjs Actes 22). il peut donc parfaitement disposer d’un cheval.
-L’illumination à lieu dans un voyage de Jérusalem à Damas (id). Ce qui est tout de même une assez forte distance.
Les deux thèses s’équilibrent donc, et les anophiles ne peuvent prétendre l’emporter sur les chevalolatres, et c’est très bien ainsi.
J’espère qu’on ne criera ni à la persécution, ni au retour de Lucien Bergeret.
Bien à vous. MC

Chaloux dit: à

christiane dit: à
Merci Clopine.
Là, vous êtes lisible.

Exceptionnellement, Cricri Gobe Tout, la cousine de Rantanplan, a compris ce qu’elle vient de lire.

Hurkhurkhurk!

christiane dit: à

Paul Edel vient d’écrire un billet batailleur, incisif, en se glissant, à nouveau, dans l’écriture de Witold Gombrowicz, nous livrant sa propre lecture de cet écrivain.
La relation de l’homme aux autres hommes qui impose si souvent déformation et dépendance.
Le passage difficile étant de reconnaître en soi bassesse et immaturité.
Il plonge passionnément dans Ferdydurke, ce roman loufoque et subversif, sur les pas de Jojo qui « doit fuir, courir et se recréer » tout en « tenant le cap de son désir », se libérant de la «gueule» et du «cucul».
Lecture digne du corsaire perturbateur de Saint-Malo face à un des plus grands auteurs (déstabilisant) de la littérature polonaise contemporaine. Deux écrivains de combat. Deux pamphlétaires.
Pour ma part, j’ai retenu dans ce roman le burlesque et la bouffonnerie de la «maturité» et surtout, l’indispensable Tiers, crucial. Celui qui peut introduire un processus de séparation dans le couple fusionnel ou toute relation marquée, déformée par l’imaginaire, la puissance de symétrie, l’être confronté aux emballements duels, là où il y a tension entre des identités figées : nations, écoles, sexes…
Le Tiers ? La possibilité de briser cette dépendance, celui qui « inter-dit le parasitage », la « fusion-confusion », la « violence mortifère ».
Le texte de Ferdydurke s’achève ainsi : «Oh, une tierce personne ! Au secours, au secours !».
Pour Gombrowicz, le dialogue est un combat, une vraie rencontre non exempte de provocations, de défis.

x, ici, a souvent mis en lien des extraits du Journal de Gombrowicz. Qu’il en soit remercié, aussi.

Une vidéo que je regarde souvent (Michel Polac, Michel Vianey et Dominique de Roux, sur la terrasse de la villa de Witold Gombrowic dans le sud de la France, à son retour d’exil d’Argentine, où il résidera jusqu’à sa mort en 1969.
https://www.ina.fr/video/I0821905

christiane dit: à

Ah, encore une balise mal fermée !
Le texte de Ferdydurke s’achève ainsi : «Oh, une tierce personne ! Au secours, au secours !».
Pour Gombrowicz, le dialogue est un combat, une vraie rencontre non exempte de provocations, de défis.

x, ici, a souvent mis en lien des extraits du Journal de Gombrowicz. Qu’il en soit remercié, aussi.

Une vidéo que je regarde souvent (Michel Polac, Michel Vianey et Dominique de Roux, sur la terrasse de la villa de Witold Gombrowic dans le sud de la France, à son retour d’exil d’Argentine, où il résidera jusqu’à sa mort en 1969.
https://www.ina.fr/video/I0821905

renato dit: à

À propos de Saul, les chrétiens ont l’habitude d’imaginer un homme tombant de cheval, il n’y avait pourtant pas de cheval : les Écritures disent simplement que le saint « est tombé par terre » lors d’un voyage et il n’est pas fait mention de cheval qui ne serzit donc qu’une invention — ou une déduction — de la tradition artistique médiévale.

Chaloux dit: à

Une vidéo dans laquelle Polac (celui qui a dit à la Bruitdelanationaloclopine qu’elle était « un écrivain ») démontre sans l’aide de personne qu’il est une parfaite ordure et un type d’une jalousie hallucinante. Aller tourmenter un quasi-mourant comme il le fait est absolument indigne.

M’étonne pas que la Cricri Gobe Tout,k cousine de Rantanplan, « regarde souvent cette vidéo ». Une idiote doublée d’une perverse.

renato dit: à

serzit > serAit

et alii dit: à

RITUELS
ce n’est pas aujourd’hui la fête de l’âne mais c’est tous les jours la fête des fous -et des folles -sur la RDL

hamlet dit: à

« Jazzi dit: à

Comment l’âne est-il arrivé dans la crèche ?

« Seuls deux évangélistes relatent la Nativité : Luc et Matthieu. Ni saint Luc ni saint Matthieu ne parlent d’âne et de bœuf. Cette tradition d’introduire un âne et un bœuf dans les représentations de la crèche apparaît dès le IVe siècle. Saint François d’Assise (1182-1226) les fait figurer dans une crèche vivante en 1223, à Greccio (Italie), mise en scène dans une grotte. Il aurait ainsi voulu rendre la Nativité plus parlante aux habitants de l’Ombrie.
 »

Tu l’as trouvée où cette info ? parce que j’avais le souvenir de l’exact contraire : à l’origine chez Luc et Matthieu il n’y a que l’âne et le boeuf : Jesus aurait été ajouté qu’au IVè siècle pour rendre cette scène de la nativité plus parlante.

le problème avec toutes ces infos contradictoires d’internet on ne sait plus à laquelle se fier.

hamlet dit: à

d’où la phrase célèbre de Saint François d’Assise devant une représentation originelle de la nativité où il n’y a que l’âne et le boeuf : « j’ai comme l’impression qu’il manque quelque chose… »

et alii dit: à

c’est plus qu’une info;c’est un talisman
Le fer à cheval fait partie des symboles de protection les plus anciens ! Source de bons présages, il tient sa réputation positive de deux caractéristiques : sa matière, le fer, censée repousser les esprits malveillants, et sa forme en croissant de lune, porte-bonheur romain appelé lunule.

Pline l’ancien, auteur et naturaliste romain du 1er siècle, parlait déjà de ses propriétés bénéfiques. Les Chrétiens récupèreront finalement sa symbolique , interpellés par sa forme en « C », comme « Christ ».
https://www.fantastictalismans.com/symbolique-fer-a-cheval/

hamlet dit: à

Jazzi tu pourras expliquer à Edel que chez Gombro il n’y a jamais l’intention d’infantiliser l’adulte.

c’est même tout le contraire : Gombro fait le constat de l’immaturité de l’homme adulte.

entre « avoir l’intention de » et « faire le constat de » c’est pas du tout pareil ! je dirais même plus que ça change complètement tout parce que le cas 2 on ne peut rien changer aux choses.

il suffit de lire Gombro pour constater que cette réalité d’une immaturité qui persiste tout au long de la vie de l’homme est de l’ordre de la fatalité inéluctable qui touche tous les individus sans exception : Edel comme moi comme tous !

c’est une évidence il suffit d’ouvrir un journal pour constater cette immaturité.

et alii dit: à

c’est une des consignes dans l’enseignement aux infirmières et soignants divers de personnes agées de ne PAS les infantiliser;alors on leur fait chanter « petit papa noël »!

hamlet dit: à

et alii et on met côté à côté un cheval et humain y’a pas photo le cheval est plus beau, il y a chez lui une noblesse naturelle, si un homme veut se donner l’apparence d’une noblesse identique il est obligé d’ajouter une couronne sur la tête, des bijoux et des parures brodées, le cheval n’en a pas besoin : sa noblesse n’a pas besoin de se vêtir. l’anomalie de la nature est de voir l’homme domestiquer le cheval, alors que ce devrait l’inverse (inspiré de J. Swift)

renato dit: à

Incidemment, il semble que personne ne sache, ou ne veuille savoir, que c’est l’infirmière qui tient la maison — l’hôpital —.

christiane dit: à

https://www.ina.fr/video/I08219055 (une erreur dans le dernier chiffre !) pour écouter Gombrowicz parler si lucidement de son travail d’écrivain.
Comment sont nées ces entretiens ?
Pierre Belfond demanda à son jeune confrère et ami, Dominique de Roux, d’interviewer Gombrowicz. En raison de son asthme, et incapable de parler longuement, Witold Gombrowicz refusa l’enregistrement au magnétophone. D’autre part, auteur encore mal connu du grand public, il préférait s’exprimer dans sa propre langue, le polonais.
Dominique de Roux accepta que Witold Gombrowicz écrive entièrement ces entretiens en polonais répondant à des questions qu’ils préparaient ensemble.
Dominique de Roux fit des séjours fréquents dans la résidence de Witold Gombrowicz à Vence, dans le sud de la France.
De ses rencontres avec Witold Gombrowicz, naîtra un essai et un livre d’entretiens intitulé Testament. Entretiens avec Dominique de Roux.

Une lettre de Gombrowicz à de Roux :
21 avril 1968
Mon cher Dominique,
Eh bien, j’attendais en tremblant le choc de votre esprit apocalyptique avec l’esprit plutôt campagnard des Entretiens. Mais tout s’arrange parfaitement ! Votre texte vibrant, d’une intensité remarquable, est l’antidote nécessaire pour le ton que j’ai adopté. Il donne une perspective différente. Mais,attention !
1) II faut le relationner bien avec mon ton.
2) II y a parfois des différences trop évidentes entre mon interprétation et la vôtre.
Je me suis mis à corriger votre préface. Et j’ai vu qu’avec de petites corrections par-ci, par-là, on arrive à l’adapter très bien autant à mon œuvre qu’à ce que je dis dans les Entretiens. En lui laissant toute autonomie nécessaire. Je pense que vous ne serez pas choqué par ce procédé, je l’adapte pour me faire mieux comprendre puisque nous ne pouvons pas le discuter à la distance qui nous sépare.
Attention ! Mon français n’est pas parfait, mais ces corrections sont très précises et, il me semble, nécessaires. Méditez-les bien et conservez-les toutes, voilà mon conseil paternel. Si vous le faites, nous arriverons à un résultat excellent. J’étais étonné en voyant comme le changement d’un mot ou l’élimination d’une phrase vous approche de moi.
Naturellement vous pouvez le rédiger à votre façon, mais essayez de les changer le moins possible.
Mon cher, c’est une belle préface et profonde qui se maintient à un niveau supérieur du commencement jusqu’à la fin, de sorte que je vous remercie !
Votre
Witold.

Dominique de Roux est co-auteur de ce livre d’entretiens qui fut publié d’abord en français en 1968 dans la traduction de Koukou Chanska et François Marié aux éditions Pierre Belfond sous le titre Entretiens avec Witold Gombrowicz.
En 1977, à la mort de Dominique de Roux, l’éditeur Pierre Belfond intitula le livre Testament. Entretiens avec Dominique de Roux, titre toujours en vigueur aujourd’hui.
L’édition polonaise a paru l’année suivante, à l’Institut littéraire (Kultura), à Paris, en 1969, peu de temps avant la mort de Witold Gombrowicz.
Au cours des éditions successives, la correspondance entre Dominique de Roux et Witold Gombrowicz ainsi que les introductions de Dominique de Roux de 1968 et 1977 ont été ajoutées en annexe du volume.

Je vois que chaloux continue d’aligner se commentaires débiles…

christiane dit: à

Comment sont nés ces entretiens ?

et alii dit: à

C’est le premier test sérologique français et il est breton. Il a été mis au point par la société NG Biotech, basée à Guipry en Ille-et-Vilaine (Bretagne), spécialisée depuis 2012 dans les tests de détection rapide d’antibiorésistance. En 15 minutes seulement, à partir d’une goutte de sang, le nouveau test mis au point avec le CEA et l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris peut donner le statut sérologique d’un patient. Autrement dit, détecter la présence d’anticorps et dire si la personne est immunisée contre le SARS-CoV-2.

Un dispositif portable et ultra rapide

Clopine dit: à

Bah, moi ce qui m’intéresse au fond, c’est comment on se sert des éléments réels, concrets, issus d’une société donnée, pour, à l’aide de la littérature (si évidemment on me suit dans l’hypothèse que la Bible est un texte littéraire, composite, fait de multiples versions, ajouts, écrit par des mains tout aussi multiples, et non de la main de dieu dans la culotte d’un zouave), en tirer des récits symboliques à vocation universelle.

C’était génial d’associer Jésus aux petites gens de son époque.

Les rédacteurs de la Bible, aujourd’hui, l’aurait illico collé sur un rond’point, et les chasubles des curés serait des gilets d’une certaine couleur…

L’âne, l’humble âne aux proportions disgracieuses, au braiement vulgaire, est une trouvaille littéraire si astucieuse…

hamlet dit: à

et alii non l’immaturité n’est pas là : l’immaturité c’est par exemple de débattre sur Garoult au lieu de parler de la chloroquine, de faire des masques de protection un nouvel or blanc, d’attendre une épidémie pour se rendre compte de l’utilité des hôpitaux et du travail des infirmières, d’attendre une épidémie pour se rendre compte des méfaits de la comptabilité libérale quand on l’applique aux hôpitaux : économiser 10 va leur couter 1000, l’immaturité c’est aussi de voir le nombre de milliardaires multiplié par cent pendant qu’un gamin meurt de faim toutes les 10 secondes.

il ne s’agit pas des vieux dans les ehpad : il suffit d’ouvrir un livre d’histoire pour comprendre cette immaturité dont parle Gombro !

chaque évènement historique, chaque guerre, chaque révolution etc… tout cela est la preuve de cette immaturité !

c’est de ça dont parle Ferdyduke, de ça et rien d’autre !

Nicolas dit: à

Ce que c’est ridicule ces auto-corrections orthographiques

Chaloux dit: à

Ma pauvre Cricri Gobetout, cousine de Rantanplan c’est vous qui alignez les commentaires débiles et mal-comprenants. Vous êtes décidément une idiote encyclopédique.( Je n’ai pas parlé de de Roux).

Candide dit: à

Dans L’ancien Testament, plein de chevaux. Un psaume : il a jeté à terre Chevaux et cavaliers
Et quand la mer s est refermée, c était sur une colonne avec chevaux.
Évangile de ce jour, de la Passion Jesus arrive monté sur un ânesse à la coupe recouverte d un tissus rouge. AnnéeA St Matthieu.

Candide dit: à

A la croupe..

christiane dit: à

hamlet, vous n’allez pas singer chaloux qui volontairement déforme les propos de ceux qu’il cite ! Il y a assez d’un malfaisant sur ce blog !
Edel ne dit absolument pas ce que vous écrivez. Relisez son billet !
Je vous cite :
« chez Gombro il n’y a jamais l’intention d’infantiliser l’adulte. »
Mais vous le faites exprès !

« entre « avoir l’intention de » et « faire le constat de » c’est pas du tout pareil ! je dirais même plus que ça change complètement tout parce que le cas 2 on ne peut rien changer aux choses ».
Vous racontez vraiment n’importe quoi !

« il suffit de lire Gombro pour constater que cette réalité d’une immaturité qui persiste tout au long de la vie de l’homme est de l’ordre de la fatalité inéluctable qui touche tous les individus sans exception : Edel comme moi comme tous ! »
Relisez et Gombrowicz et Edel !!!

Chaloux dit: à

Cricri Gobe Tout, cousine de Rantanplan, c’est à toi que je cause. Je pourrais aussi tartiner à longueur de journée le texte des autres, comme le faisait Blabla et comme vous le faites sans arrêt. (On va vous surnommer « contrôle c-contrôle v »). Mais non.

christiane dit: à

Chaloux dit: « Ma pauvre Cricri Gobetout, cousine de Rantanplan c’est vous qui alignez les commentaires débiles et mal-comprenants. Vous êtes décidément une idiote encyclopédique.( Je n’ai pas parlé de de Roux). »
Ah, vous ne le voyez ni ne l’entendez sur la vidéo ?
Minable chaloux. Vous m’écœurez.

Nicolas dit: à

Ces gens qui vénèrent l’orthographe comme d’autres l’amour et qui ne prennent même pas la peine de se relire avant, ça finit mal en général. CQFD

Chaloux dit: à

christiane dit: à
hamlet,
.

Décrypter ce que Cricri Gobe Tout, la cousine à Rantanplan, veut dire, dès que qu’elle tente de s’exprimer par elle-même est extrêmement difficile. Confuse, chaotique, sotte comme un panier, plus la moindre pensée articulée. Un gargouillis de lavabo.

Chaloux dit: à

Mais pauvre vieille chèvre, je connais cette vidéo aussi bien que vous, je suis abonné à l’INA depuis des années. Je dis que l’attitude de Roux, qui était lui aussi très malade, n’a rien de scandaleux. Celle de Polac, si.
Vous êtes vraiment une vieille bourrique qui ne comprend rien. Quand je pense qu’on vous a laissé avoir des enfants, c’est scandaleux…

Chaloux dit: à

Et diriger une école… Mais ils ont dû en sortir débiles mentaux… Pauvres mômes…

Jazzi dit: à

« Les rédacteurs de la Bible, aujourd’hui, l’aurait illico collé sur un rond’point, et les chasubles des curés serait des gilets d’une certaine couleur… »

Pauvre petit Jésus agrémenté à toutes les sauces !

Marie Sasseur dit: à

L’histoire de l’ânesse.

Iosef était un ouvrier, qui en divers métiers, s’employa comme saisonnier à la récolte des olives. A la fin de la récolte des olives, Miriàm, qui était enceinte, et dans la dernière lune, l’écouta lui annoncer que les romains avaient décrété un recensement général, et qu’il leur faudrait pour cela, se rendre à Bet Léhem. Miriam, fut emballée à l’idée d’accoucher en voyage, loin de ce pays de ragots, le fut plus encore, certaine de donner le jour à un fils, et chantait  » Lalèkhet, lalèdet ». Son futur epoux scella une ânesse , et c’est ainsi que Miriàm enceinte jusqu’aux yeux, entra en ville.
( avec l’aimable autorisation de E. de Luca, in: au nom de la mère, 2006, Gallimard 2018, pour la trad’ française)

Des années , plus tard Jesus, qui se présente en ville, un jour comme aujourd’hui, est raconté par Matthieu.

21 Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem et qu’ils furent arrivés à Bethphagé, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples 2 en leur disant: «Allez au village qui est devant vous; vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et un ânon avec elle; détachez-les et amenez-les-moi. 3 Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez: ‘Le Seigneur en a besoin.’ Et à l’instant il les laissera aller.»
4 Or [tout] ceci arriva afin que s’accomplisse ce que le prophète avait annoncé:
5 Dites à la fille de Sion: ‘Voici ton roi qui vient à toi, plein de douceur et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse.’

Court, n’oubliez pas ce qui est écrit sur ma carlingue: mort aux cons, mais j’y ajoute today: la peste aux crétins d’abord.

hamlet dit: à

christiane, hého calmez-vous ! je n’ai pas critiqué la lecture d’Edel, juste dit que pour moi ce n’est pas la bonne, ou pas la mienne ce qui revient au même.

Edel écrit : « traiter les adultes comme des enfants, entreprise immense qui consiste à infantiliser :vaste boulot de nos sociétés, vaste tâche des hommes politiques, des religieux, mais aussi des écrivains, des artistes, des hommes de tv…. »

ça c’est le problème tel que le pose Gombro, maintenant la question est : qu’en faisons-nous ?

les institutions (école etc…) traitent les adultes comme des enfants, il s’agit là d’une vaste entreprise d’infantilisation, et cette entreprise marche à tous les coups, à chaque génération l’ancienne infantilise celle qui se pointe, et ça depuis des millénaires et pour tous les millénaires à venir, ça marche comme ça ?

désolé mais cette lecture n’est pas la mienne parce qu’elle suppose que c’est trop facile de rejeter la faute sur les autres (instituions, écoles etc…)

non, si à chaque génération le même scénario se rejoue sans cesse sans que personne réussisse à lui trouver une solution, qu’à la fin de chaque guerre les gens disent « plus jmaias ça » jusqu’à la prochaine guerre etc… c’est bien que cela ne marche pas.

pourquoi ? parce que cette immaturité est inhérente à la nature humaine : pas besoin d’infantiliser les adultes ils le sont déjà par nature ! et c’est pour cette raison qu’il est aussi facile de nous infantiliser parce que nous sommes restés des enfants accrochés au regard doux et bienveillant de notre maman et que nous avons du mal à en sortir.

et voilà pourquoi il est si difficile d’échapper à ce cycle infernal !

sinon : si effectivement les institutions infantilisaient les adultes nous seriosn déjà sortis de ce cycle depuis longtemps.

vous comprenez ? il n’y a jamais eu d’intention d’infantiliser : c’est juste la norme humaine !

vous voyez bien qu’il y a 2 façons de lire Gombro, soit en limitant sa lecture au propos qu’il tient, soit le lire comme on lit un philosophe en élargissant la lecture à la réalité humaine, et je pense que Gombro nous a laissé cet héritage pour justement qu’il serve de point de départ d’une réflexion plus large et plus générale sur la condition humaine que de juste dire c’est l’institution infantilise les adultes.

voilà c’est juste pour cette raison que cette lecture toute faite et facile d’Edel me gonfle à un point que vous ne pouvez pas savoir parce que c’est une lecture irresponsable, mais il a aussi la même avec T. Bernhardt, sans doute parce que lui aussi a appartenu à cette institution qu’il dénonce et qui vise à infantiliser les adultes.

Chaloux dit: à

Sur la crèche, un livre que j’ai acheté juste avant le conconfinement : Noel. Aux origines de la crèche de Maurizio Bettini, Seuil. 20.50. Pas encore eu le temps de le lire.

(Entre « encuculiser et cuculiser, il semble que P. Edel va devoir revoir sa copie. Ah, ces vieux messieurs… Hurkhurkhurk!).

Marie Sasseur dit: à

Edel encululé, Edel empapaouté, mais Edel confiné. ( dans sa lecture putride de Corona news)

hamlet dit: à

christiane ma lecture correspond à celle de Sloterdikj, je crois que vous le lisez ?

Marie Sasseur dit: à

Bref les enculés, comptez-vous.

Jazzi dit: à

Avec vous comme chef d’escadrille, Marie Sasseur ?

Chaloux dit: à

Christiane lit beaucoup en ce moment : le Dôme, la Closerie, tous les lieux où elle chasse le jeune affamé entre deux Cognac sont actuellement fermés.
Ah, ma pauvre vieille les temps sont durs…

(Renseignements de première main recueillis auprès d’une personne qui aime bien Cricri Gobe Tout).

Marie Sasseur dit: à

A plus tard, j’ai autre chose à faire, comme l’a dit Francois, se recentrer sur ce qui est important.

Nicolas dit: à

N’oublions pas que Marie était vierge…

Janssen J-J dit: à

J’avais, en son temps, donné le processus de formation du nom ‘Salai’ selon un percours analogue.

Oui je m’en, souiens très bien. Merci de le rappeler aux autres… Quant à l’immaturité de Gombro, c’est une métaphore totalement inconsistante pour qualifier son oeuvrette que je me suis bêtement farcie durant toute ma trentaine, je croyais ainsi rester djeune. Hormis ‘Yvonne PDB’, il n’en reste point grand chose. Pourquoi revenir sur la pornographie, ferdyduke, ou cosmos ? Ses petites histoires des Envoûtés, parues en feuilleton dans un journal de Varsovie durant les années 30, étaient bien plus drôles.
Aurait dû rester confiné à ce genre alimentaire.

DHH, dit: à

@christiane @Rose
Comme prof jacqueline de Romilly était lumineuse ;Alain Juppé en a même parlé dans La tentation de venise de Venise raconte comment tant de fois un texte sur lequel il avait buté dont il ne venait pas à bout des obscurités était devenu immédiatement lumineux décrypté par elle
Mais pour lui comme pour moi cette expérience est restée en deça de ce qu’ aurait pu apporter une véritable rencontre intellectuelle avec cette femme exceptionnelle .En effet je n’ai connu sa parole qu’à travers le rapport lointain et distancié entre prof et étudiants qui s’installe dans un cours de Sorbonne , où le prof officie en chaire devant des auditeurs muets massés en face de lui dans un amphithéâtre.
Mais j’ai rencontré des collegues qui l’ont eue comme prof de grec dans la khâgne de Versailles où elle enseignait avant d’être a la Sorbonne ; et dans ce cadre , où la relation entre prof et eleves est beaucoup plus riche et personnalisée et se nourrit de réciprocité, elles ont vécu, m’ont-elles dit des moments de formation qui les ont marquées/
De sorte que, ce que je connais de son monumental travail d’helléniste, je le connais surtout par ses livres qu’on ne se lasse pas de lire, tous eblouissants d’erudition, d’intelligence , de rigueur intellectuelle, d’elegance , sur Thucydide, sur les tragédies ,sur les poèmes homériques avec notamment son magnifique Hector ,sur l’invention de la démocratie .
Plus tard elle a écrit des nouvelles et un roman très personnels qui révélaient de manière émouvante sous la grande dame des lettres une femme sensible, attachante et un peu brisée par la vie, et aussi une fille aimante en symbiose heureuse avec une mère qu’elle admirait
Evidemment ‘j’etais passionnément de son côté dans son combat pour les humanités mais n’oublions pas que ce combat est venu tard car a l’époque où je suivais ses cours ce n’était pas un sujet ,personne n’avait vu venir l’ennemi et la pérennité du grec et du latin dans l’enseignement secondaire et supérieur paraissait une évidence

Marie Sasseur dit: à

#N’oublions pas que Marie était vierge…

C’est méconnaître la tradition juive du mariage, de l’époque…

Marie Sasseur dit: à

En attendant le Messie…

« Des centaines d’hommes en noir, la plupart sans masque et sans gants, assistent ainsi samedi 30 mars côte à côte aux funérailles d’un grand rabbin.  A Bnei Brak, une ville ultra-orthodoxe près de Tel Aviv, ils ont ouvertement désobéi aux consignes de confinement et de mise à distance et à Jérusalem, la vie est presque normale dans le quartier traditionaliste de Méa Shéarim, où des affiches accusent les femmes « impudiques » d’avoir provoqué l’épidémie. »

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/le-messie-arrivera-avant-paques-et-nous-sauvera-en-israel-la-difficile-application-du-confinement-par-les-juifs-ultra-orthodoxes-les-plus-touches-par-le-coronavirus_3891709.html

Marie Sasseur dit: à

#N’oublions pas que Marie était vierge…

Oui d’ailleurs son fils était de bonne famille, surtout par sa mère.
Comme le racontait Passou, qui confine en serrant les fesses, avec Edel, lol.

Janssen J-J dit: à

la tradition juive du lévirat, l’AMS, plutôt…, une passionnante coutume pour rassurer la descendance d’etalii appelée à migrer en Israël.

DHH, dit: à

Encore un âne qui a fait parler de lui :Boronali auteur du celebre tableau abstrait

Nicolas dit: à

Quoi!? Marie était pas vierge !? Sans blague…

hamlet dit: à

désolé : Bernhard

DHH, dit: à

le coup de la voile blanche ou noire hissée a contretemps ce n’est pas seulement dans la legende de These mais aussi dans Tristan et Yseult

rose dit: à

5 avril 2020 15h.

Sommes confinés.

Jazzi dit: à

Avec votre mère, rose ?

hamlet dit: à

Ferdyduke présente un intérêt dans la mesure où il entre dans un ensemble de textes qui traient de cette même question de la « domestication » de l’humain avec Legendre, Sloterdijk, Freud, Lacan, Spinoza, Nietzsche, Lukacs, Sartre etc….

et alii dit: à

quant à ma descendance, elle n’a rien à faire de la RDL

hamlet dit: à

Jazzi par contre un truc qui approte pas de l’eau à son moulin c’est la situation actuelle en Espagne, lui qui disait que la grippe saisonnière faisait plus de morts, il aurait dû choisir un autre astrologue…

DHH, dit: à

@jazzi
merci pour le lien qui rappelle les tenants et les aboutissants de ce canular qui restait flou dans mon esprit

Nicolas dit: à

Ça vaut quoi un robot Moulinex en mathématique écologique ? 3 arbres ?

Chaloux dit: à

Cette personne qui aime bien Cricri me dit qu’elle y va sans c…

Je ne veux pas le croire!!!

Jazzi dit: à

« Impressionnant »

D’autant plus que c’est fait avec la queue, une main !

Jazzi dit: à

Y’a un gros problème.
Les Parisiens sont en pleine désobéissance civique de confinement !
Depuis mon balcon, je vois passer sur le boulevard de nombreux promeneurs, avec des familles et jeunes enfants en trottinette ou bicyclettes !

hamlet dit: à

Jazzi crie-leur par la fenêtre que sortir sans masque (pas fait maison à la machine à coudre mais homologué) c’est du suicide pur et simple !

c’est d’ailleurs ce que veut le premier ministre : mettre fin au confinement avant de fournir des masques à la population, ce qui équivaut à les mener tout droit au carnage !

ce qui nous ramène en 1914.

christiane dit: à

Chaloux dit: « Christiane lit beaucoup en ce moment : le Dôme, la Closerie »… sont fermés. Oui, je sais.
Il faut dire que les propos de Rachilde ont mis hors de contrôle mes amis. Breton lui a même jeté sa serviette au visage en l’insultant. « Fille à soldats ! » hurlait-il. C’est devenu un chaos indescriptible. Soupault s’est accroché au lustre et avec ses pieds a renversé tout ce qui se trouvait sur nos tables. La bagarre a gagné la salle. Jean d’Esparbès a tenté de faire passer Breton par une fenêtre. Breton s’est défendu comme un beau diable, à cups de poing. Desnos l’a aidé, tirant le peintre par les cheveux. Rachilde pleurait. La police est arrivée. Le miroir de la Closerie a explosé sous les coups de canne de Frik.
Quel bazar ! Michel Leiris complètement ivre a ouvert une fenêtre en criant des insanités à la foule qui s’était amassée sur le trottoir. Il a fini sa nuit au commissariat. Tout ce beau monde s’est retrouvé sur le boulevard de Montparnasse.
Un peu décoiffés et hop ! en route pour le Dôme. Une vraie cour des miracles ! ça papotait, jacassait. Pascin était à la terrasse avec deux modèles. Hémingway est arrivé avec Antonin Artaud venant de la rue Delambre. Pascin leur a proposé sa table. Pendant ce temps, Diego Rivera se disputait encore avec Modigliani « Le paysage n’existe pas ! » « Le paysage existe ! ».
Les cafés sont fermés maintenant, interdits à la troupe pour plusieurs semaines. Oui, Chaloux, les temps sont durs !
Finies les rencontres avec Picasso, Braque, Léger, etc. Paris est désert.
Et vous que faites-vous ? Lisez-Vous ? Jouez-vous du piano ?

Jazzi dit: à

Le rapport entre Beckett et l’âne ?

Le bardot, peut-être !

« Le bardot est mentionné dans la pièce Tous ceux qui tombent de Samuel Beckett, le charretier Christy utilise l’un de ces animaux pour tracter son fumier et le frappe. Il croise le personnage de Maddy Rooney, qui ressent une sorte de jouissance (probablement de nature sexuelle) à voir l’animal ainsi battu. Maddy raconte ensuite que le Christ a fait son entrée à Jérusalem sur le dos d’un bardot et s’identifie à l’animal, car comme lui elle ne peut procréer. Beckett traite donc le bardot comme une « convergence ratée » entre l’âne et le cheval. » (jazzikipédia)

et alii dit: à

alors rappelons
Friedrich Nietzsche joua l’une des scènes les plus émouvantes de l’histoire des penseurs occidentaux. C’était l’année 1889. Le philosophe vivait dans une maison de la rue de Carlo Alberto, à Turin (Italie).
Il vit un cocher qui frappait violemment son cheval parce qu’il ne voulait pas avancer. L’animal était complètement épuisé. Il n’avait plus de force. Son propriétaire le fouettait malgré tout pour qu’il continue de marcher, malgré la fatigue.

« Que celui qui se bat avec des monstres prenne soin de ne pas en devenir un. Lorsque vous regardez un abîme pendant longtemps, l’abîme regarde aussi à l’intérieur de vous. »

-Friedrich Nietzsche-

Nietzsche fut terrifié par ce qui se passait. Il s’approcha rapidement. Après avoir critiqué le comportement du cocher, il s’approcha du cheval qui s’était effondré et le serra dans ses bras. Il se mit ensuite à pleurer Les témoins disent qu’il lui murmura des mots à l’oreille, que personne n’entendit. Ils disent que les derniers mots du philosophe étaient : » Mère, je suis stupide« . Puis il perdit conscience et s’effondra.

OZYMANDIAS dit: à

Jazzikipédia,

Je préfère La Bardot version Vadim à votre bardot de chez Beckett.
Sacrément réussie, la convergence BB non ?
La Bardot du temps de sa splendide jeunesse bien évidemment.

et alii dit: à

je suppose que ce »mère, je suis stupide »va enflammer
hamlet qu’il n’oublie pas Yalom

renato dit: à

et alii, Nietzsche et le cheval c’est une légende. J’avais par le passé mis en ligne ici la documentation relative. Pas envie de re-chercher : ça commence à ressembler à L’Invention de Morel ici.

William Legrand dit: à

les vieux GAGAS, Justin Crétin et boumou ont tellement la trouille qu’ils ont même confiné leurs ardinateurs, comme dirait christiane ya dla joie !

Jazzi dit: à

Rendons à Marie Sasseur ce qui lui appartient : ©Jazzikipédia !

Mais jazzipédia aurait été mieux !

christiane dit: à

Merci, DHH, de nous parler de Jacqueline de Romilly. Quels beaux souvenirs…

Je ne l’ai connu que par les livres et les rares émissions de radio ou de télévision où elle était invitée. J’aimais beaucoup sa voix, son regard doux et lumineux.
«Avoir été juive sous l’Occupation, finir seule, presque aveugle, sans enfants et sans famille, est-ce vraiment sensationnel ? Mais ma vie de professeur a été, d’un bout à l’autre, celle que je souhaitais. […] Pourquoi ne plus permettre aux élèves de s’approprier nos trésors communs, latins et grecs ? On craint sans doute qu’ils ne se forgent un jugement trop acéré et mettent en cause les fausses valeurs de notre société.»
Le livre le plus intime que j’ai lu d’elle est certainement Les roses de la solitude publié chez de Fallois, écrit au pied de la Sainte-Victoire. Elle y évoque Homère, Thucidide, l’amour de sa vie et par les objets familiers qui l’entourent, bien des souvenirs, des morts aussi. Quand elle pose son regard sur ses deux petits chevaux de bronze, venus de cette Grèce antique, elle se met à penser à la mort d’Achille et au chagrin des chevaux qui parlent.
Je crois qu’elle en a dicté les six chapitres car elle était devenue presque aveugle.
Bienveillante et solidaire et bien sûr brillante helléniste à l’érudition exigeante, fondée sur une vraie culture.
« Tout à coup cela est devenu clair : c’est la perspective de la mort à venir qui double ainsi de joie ces deux impulsions contraires… il me faut en profiter encore ; il ne faut pas oublier, parce que c’est peut-être la dernière fois ; il faut m’émerveiller, parce que je sais tout bas, sans vouloir me l’avouer, que cela ne durera pas très longtemps….La certitude d’une fin à venir peut être, sans que l’on s’en rende compte, un étrange stimulant…
Je peux encore » : c’est ainsi que spontanément je m’exprime ; mais le mot va puiser très loin, en des profondeurs sur lesquelles je ne m’arrête pas… L’angoisse et l’émerveillement sont étroitement entrelacés, comme deux tiges de vigne vierge, impossibles à détacher l’une de l’autre… »
Ferveur…
Comme dans Les chemins de la Sainte-Victoire. Elle sait marcher, s’asseoir et méditer, peindre avec des mots la montagne de Cézanne. Je crois que ce paysage évoquait pour elle la Grèce. Elle aimait y retrouver sa maison.
« Ma montagne Sainte Victoire, celle des Aixois, celle de Cézanne, se voit de l’ouest : elle cache aux regards ses arrière-plans austères et s’offre sous ses formes les plus librement composées, toute en roche claire et accidentée […] Je sais chaque amorce de sentier, et ceux qui aboutiront ou finiront perdus dans une broussaille impraticable. Je sais où soufflera le vent, où donnera le soleil, où chaque fleur aura des chances d’être déjà ou encore épanouie. Je connais jusqu’aux cicatrices du paysage : j’ai vu les sentiers devenir des chemins et parfois des routes »
Vous avez eu de la chance, DHH, de côtoyer cette grande dame et grâce à vos études de pouvoir apprécier la finesse de sa culture d’helléniste.

Jazzi dit: à

Oui, Renato, j’avais rappelé un jour cette anecdote pas si anecdotique sur Nietzsche et vous aviez répondu que c’était une légende. Vous ne m’aviez pas vraiment convaincu…

christiane dit: à

Hamlet,
je vous ai lu.

hamlet dit: à

« christiane dit: à

hamlet,
je vous ai lu.
 »

merci !!! elle est drôle non ? ce chat qui joue la sonnerie du téléphone ?

j’en ai une autre sur une perruche rocker : le mâle, parce que la femelle (repoussé par le mâle au bord du précipice) semble préférer le baroque.

https://www.youtube.com/watch?v=G4vP8I6uASU

OZYMANDIAS dit: à

Jazzi,

Jazzikipédia, c’est moi qui l’ai forgé ce terme.
C’est moi le créateur de ce mot-valise quand j’ai évoqué les deux ânes oubliés de votre liste Jazzi.
Vous avez vraiment la mémoire courte ou quoi ?

hamlet dit: à

non ! Ozy a raison ! là où Bardot est la plus belle c’est entre 20 et 25 ans.

dans ton film elle ressemble plus à une mère mais ça ne veut pas dire pour autant qu’elle est plus belle !

Jazzi dit: à

Si ce n’est Sasseur c’est donc son frère ?
Mes plus plates excuses, OZY !

Janssen J-J dit: à

https://nospensees.fr/pourquoi-nietzsche-pleura-en-serrant-un-cheval/
Ils font le point là dessus. Suffit d’y puiser pour avoir son opinion sur cette légende.
Moi, je pense qu’il a voulu demander à sa mère de lui pardonner d’avoir voulu coucher avec. Enfin bon, je suis pas un spécialiste comme I. Yalom qui certifie qu’il aurait pu rencontrer Breuer. T’en penses quoi ? vous, renato. Non, sérieux ! hein ? Pas vrai ? Qui ça ? Soupir ? Hurkt-hurkt ? Lucienne ? Cordialement.

Jazzi dit: à

Dans Le trou normand elle n’est pas finie, hamlet. Tu es pédophile ?

hamlet dit: à

@Dans Le trou normand elle n’est pas finie, hamlet. Tu es pédophile ?

non môssieur le gérontophile je suis juste hétéro-cinéphile !

hamlet dit: à

Jazzi je t’ai parlé de la mise en scène de Tosca par Christophe Honoré ? une mise en abyme de Tosca avec une ancienne diva, 2 caméras avec 2 grands écrans : les 2 caméras n’ont filmé que la vieille diva, sous tous les angles, alors que la jeune cantatrice était super mignonne , elle ressemblait à Brigitte Bardot à 25 ans mais il s’en tapait complet !!!

OZYMANDIAS dit: à

Ni pédo ni géronto… Pour La Bardot et ses beaux lolos, on est tous chauchauds !

OZYMANDIAS dit: à

Les jeunes filles de 20 ans ont une fragilité de verre.
Les jeunes femmes de 30 ans ont une fragilité de marbre.
Les femmes de 40 ans ont une fragilité d’acier.

hamlet dit: à

et alii vous connaissez la fable où un cheval est malade, il ne peut pas se lever, le paysan dit s’il n’est pas debout dans trois jours nous l’enverrons à l’abattoir, le cochon qui a tout entend dit au cheval de se lever, il bouge pas, le lendemain pareil : le cochon vient voir le cheval et lui demande de se lever sinon il va finir dans une assiette, le troisième jour pareil, mais là le cochon s’énerve et lui gueule dessus ! allez leve-toi donc sinon ils vont venir te chercher ! dans un dernier sursaut le cheval se met debout, le paysan se pointe et s’écrie : génial le cheval est guéri pour fêter ça nous allons manger le cochon !

moralité : il faut toujours limiter ses excès d’empathie et surtout apprendre à s’occuper de ses oignons !

Janssen J-J dit: à

(rose vidal à jzmn) : C’est sans doute le premier signe de l’étendue de notre tissu social, et surtout de sa souplesse ou de sa distension. Quand les uns meurent, les autres s’ennuient. Certes, il y a là une affaire de proximité : globalement on aime son prochain à mesure qu’il est proche de nous. Et puis, petit à petit, la mort se rapproche. Elle s’étend en Chine, enfonce les portes européennes, sévit en Italie ; l’épidémie est toute proche, l’épidémie est en France. Mais comme si ce n’était jamais assez proche, on continue de s’ennuyer ; quand les services de réanimation du Grand Est se trouvent saturés, les Parisiens saturent à touche-touche les quais de leur ville.

et alii dit: à

moralité : il faut toujours limiter ses excès d’empathie et surtout apprendre à s’occuper de ses oignons !
c’est à peu près ce que je répète ici; en vain;peut-être réussirez-vous mieux à convaincre!

renato dit: à

Le fait que vous soyez ou non convencu, Jacques, c’est le dernier de mes soucis.

Évidemment, le spectateur lambda préfère la légende à la réalité, et que les conneries propagées par le cinéma sont desormais prises pour des réalités, mais selon les documents relatifs à l’événement — que chacun peut trouver dans les archives (police et presse) —, à un moment FN a crié dans la rue et a embrassé le cheval, la police est intervenue mettant fin à l’incident.

Il faudrait ne pas oublier que FN sortait d’un très intense moment de prodution : voir les dates.

Cela dit, en tenant en compte que l’effondrement mental de Nietzsche date de 1899, songez à l’épisode du cheval dans Crime et Châtiment de Dostoïevski qui est de 1866.

DHH, dit: à

@et alii
intéressant article du Nietzsche
mais il contient une bourde grossière dont on s’étonne qu’une revue savante ait pu la laisser passer :Ce serait en 1929 que la syphilis aurait eté vaincue par la pénicilline

Jazzi dit: à

Souvent, les blondes (Bardot ou Deneuve), sont mieux à trente ans.
Les brunes, plus tôt.
Quant aux rousses ?
Pour les hommes, rajoutez cinq ans.
35 est l’âge idéal, selon moi.
Certes, on peut être troublé par la gueule d’ange de Delon dans « Plein soleil », mais c’est dans le professeur de Zurlini qu’il est le plus beau !
https://www.bing.com/videos/search?q=Delon+le+professeur+zurlini&docid=608009558743581185&mid=CBA2433D627E08EBDC6DCBA2433D627E08EBDC6D&view=detail&FORM=VIRE

Jazzi dit: à

J’aime beaucoup ta fable du cheval malade et du cochon pétant de santé, hamlet. Tu n’as rien sur les ânes ?

hamlet dit: à

Ozy vous connaissez la fable du mari qui entre sous la douche au moment précis où sa femme en sort, ça sonne à la porte, la femme s’enroule dans une serviette et va ouvrir la porte d’entrée. C’est le voisin, de suite il lui dit :
« Je te donne 500 euros immédiatement si tu laisses tomber ta serviette ». Elle réfléchit et décide de laisser tomber la serviette, il l’admire, puis lui tend le billet de 500 euros et se barre, son mari demande « C’était qui ? » « Laurent  » « Super, il t’a rendu les 500 euros qu’il me devait ? »

moralité : zut ! j’ai oublié la moralité, dommage la fable elle est nulle mais la moralité c’était le plus important.

rose dit: à

Jazzi dit: à
Y’a un gros problème.
Les Parisiens sont en pleine désobéissance civique de confinement !

Chez moi aussi.
Il y a deux jours j’étais furibarde. Les gens déménagent changent de maison. Circulent. Sont dehors.
J’ai eu l’impression d’être la seule andouolle citoyenne confinée.
On passe le cap des vingt jours ce n’est pas évident.

hamlet dit: à

Jazzi oui la dernière fable c’est sur une ânesse mais j’ai oublié la moralité.

Janssen J-J dit: à

@ moralité : il faut toujours limiter ses excès d’empathie et surtout apprendre à s’occuper de ses oignons ! c’est à peu près ce que je répète ici; en vain;peut-être réussirez-vous mieux à convaincre!

-> Je trouve vos morales dégueulasses. Chacun sa merde, quoi !… déjà que je vous mets des liens pour vous cultiver et vous sortir de votre ignardise confinée, et pi… quoi encore, hein ?… M’étonne pas de vous deux.
Comme si l’excès d’empathie pouvait se mesurer ? Le défaut d’empathie, oui, ça on l’a bin compris.

Jazzi dit: à

Pour la moralité de la femme à la serviette, hamlet, tu n’as qu’à préciser que c’était une blonde…

VANEL dit: à

on dirait que ça y est ;merci à Pierre Assouline pour son accueil.Le confinement favorise la lecture et la participation aux commentaires. Avec le télétravail chaque jour organisé autrement.
« Hétérocinéphile », à ce propos que devient Anne -Lise Roux ? La meilleure chroniqueuse de la blogosphère , de loin. Pas le premier à le dire, je suppose, elle a une classe innée; le seul à tenir la comparaison ,presque aussi drôle et cultivé qu’elle, c’est Léo Soesanto .
Enfin ,je raccroche les wagons en faisant un pont entre Anne-Lise et Samuel Beckett . Je n’apprends rien, elle est la muse d’un parfumeur,
Hermès pour ne pas le citer, neveu de Beckett . Jc Ellena avait fait une master Class de haut niveau au festival philosophia, à Bordeaux . Simple et accessible . Il s’etait montré d’une immense gentillesse en animant un atelier comme finale. Le but, recomposer un parfum d’après un orgue avec peu de matières , aucune onéreuse .
Un interview de 5 pages dans le magazine Air France édité par Gallimard revenait sur les séjours à Dublin auprès de sa mère ,les vacances en famille où la femme de jc ellena, prénommée Susanna en honneur de l’epouse de l’auteur s’occupait de son célèbre cousin. loin du « saint laïque ». Il avait des crises de furonculoses pénibles à vivre.le parfumeur et lui faisant des balades où il était au contraire beaucoup question des années irlandaises et de joyce; . Au festival, si je me rappelle des intervenants, Pascal bruckner et Étienne Klein faisaient partie avec lui du quintette de stars complété par Barbara cassin et Hans wizman; une manifestation de qualité. J’ignore si elle existe encore.
Bon dimanche aux lecteurs du blog; merci à pierre Assouline et aux intervenants de m’avoir fait une petite place dans l’article et de m’avoir lu.

L.A.

rose dit: à

hamlet dit: à
Ozy vous connaissez la fable du mari qui entre sous la douche au moment précis où sa femme en sort,

Où l’on constate que mes blagues sont bien plus drôles que les vôtres.

OZYMANDIAS dit: à

@ hamlet

Vous connaissez la blague du mari qui a une tête de cul et quand il parle on dirait qu’il pète.
Sa femme lui répond toujours quand il lui adresse la parole par ces mots : « Je ne comprends pas un pet à ton parler de merde! ».
Morale de la blague : Si toi faire chier ta femme alors ta femme pour toi devient chiante.
( C’était ma petite contribution scatologique pour l’édification du bonheur conjugal! ).

D. dit: à

Je n’ai qu’une chose à dire en ce dimanche :
Ta gueule keupu. (affectueusement)

rose dit: à

Merci DHH pour tout ce que vous nous racontez sur Jacqueline de Romilly prof. Et lumineuse.

et alii dit: à

effectivement, je n’ai pas attendu la crise pour
étudier la question de l’empathie;je vous ai indiqué des auteurs qui ne sont pas spécialisés en perruquiers et en soutien gorge,que j’avais lus et entendus

et alii dit: à

à Vanel:bien sur que ça fait plaisr de vous accueillir;welcome!et merci aussi à P.Assouline de vous recevoir ;on va aussi se mettre au parfum,n’en doutez pas!

et alii dit: à

D,vous êtes bien taciturne voilà pour confiner au plus près de vos plus chers amis
11279 objets d’une rivière asséchée, méthodiquement répertoriés
11279 objets d’une rivière asséchée, méthodiquement répertoriés
L’espace et les objets célestes comme terrain d’exploration11279 objets d’une rivière asséchée, méthodiquement répertoriés
ttps://www.laboiteverte.fr/lespace-et-les-objets-celestes-comme-terrain-dexploration/?utm_source

et alii dit: à

suite des « oiseaux »

Neurosciences
L’étonnant cerveau des oiseaux
Onur Güntürkün
POUR LA SCIENCE en ligne
urlascience.fr/sd/ethologie/letonnant-cerveau-des-oiseaux-19008.php?from=EMA20VPC&utm_source=email&

et alii dit: à

Et le virus de la grippe qui a provoqué, en 1918, la pandémie la plus meurtrière jamais enregistrée — appelée communément “grippe espagnole”, n’a même pas de site d’activation de la furine, explique Lijun Rong, virologue à l’Université de l’Illinois, à Chicago.

Whittaker déclare notamment que des études sur des modèles cellulaires ou animaux sont nécessaires pour tester la fonction du site d’activation. « Les coronavirus sont imprévisibles, et même les très bonnes hypothèses peuvent être fausses », dit-il. Son équipe teste actuellement comment la suppression ou la modification du site d’activation de la furine affecte la fonction de la protéine de spike.

Des résultats reproduits par d’autres équipes
L’équipe de Li étudie également des molécules capables de bloquer la furine, qui pourraient être envisagées comme thérapies potentielles. Mais à cause de l’épidémie, leurs progrès sont plutôt lents. Li vit sur le campus (à Wuhan) et est actuellement le seul membre de son équipe à pouvoir accéder au laboratoire.

Au Texas, le groupe de McLellan a identifié une autre caractéristique qui pourrait expliquer pourquoi le nouveau coronavirus infecte les cellules humaines avec autant de succès. Leurs expériences ont montré que la protéine de spike se lie à un récepteur des cellules humaines — connu sous le nom d’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2) — au moins dix fois plus étroitement que la protéine de spike du virus du SRAS.

L’équipe de Veesler est également arrivée aux mêmes conclusions, ce qui suggère que le récepteur est une autre cible potentielle pour les vaccins ou les thérapies. Par exemple, un médicament qui bloquerait le récepteur pourrait rendre plus difficile l’entrée du coronavirus dans les cellules, ce qui pourrait permettre au moins de fortement ralentir l’épidémie jusqu’à la disparition du virus.

Source : bioRxiv

rose dit: à

Avec votre mère, rose ?

Pas encore, jazzi.
Tous.

VANEL dit: à

Je me suis permis d’écrire cela sur Jc Ellena, leur amitié étant connue et parce que la presse vient d’annoncer la mort de Leila Menchari. Immense décoratrice, immense artiste, elle était la créatrice des vitrines de hermès ;murakami, Damien hirst ,Andrée putmann lui ont tissé des lauriers inestimables .Jc Ellena l’a souvent évoquée dans les interviews en tant qu’amie priche, « sa magicienne tunisienne », une Princesse orientale; Anne-Lise, il l’appellait« Rhiannon », la sorcière celte en la comparant à Veronica lake, à laquelle elle ressemble. A philosophia il avait évoqué les deux femmes. Hommage vibrant. J’ignore si les deux se connaissaient.
Je me sauve, bonsoir.

L.A.

Janssen J-J dit: à

@ je n’ai pas attendu la crise pour étudier la question de l’empathie

(autrement dit, J’ai bien raison de penser ce que je pense, hein, qu’il faut pas être trop empathique parce que ça nous retombe toujours sur la gueule). Quel scoop !

… certes, mais qu’est-ce que cette « étude » vous a apporté personnellement et appris sur vous-même ?… surtout avec autant de liens et d’auteurs en décorum ?
La RDL demeurée a bien compris que vous avez ABSOLUMENT tout étudié…
Mais ce qu’il en ressort, in fine ? du Vent… celui d’une souris accouchée d’une montagne et encore…

Une Montagne en mal d’enfant
Jetait une clameur si haute,
Que chacun, au bruit accourant,
Crut qu’elle accoucherait, sans faute,
D’une cité plus grosse que Paris ;
Elle accoucha d’une souris.
Quand je songe à cette fable,
Dont le récit est menteur
Et le sens est véritable,
Je me figure un auteur
Qui dit : « Je chanterai la guerre
Que firent les Titans au Maître du tonnerre.»
C’est promettre beaucoup : mais qu’en sort-il souvent ?
Du vent.

hamlet dit: à

« Les coronavirus sont imprévisibles, et même les très bonnes hypothèses peuvent être fausses »

surtout celles qui disent que celui-ci vient d’un marché à chauve souris alors qu’il y a un laboratoire P4 à 3 kms !

et alii des grippes à coronavirus il y a une tous les 3 ans et celles des chauves souris les humains se les ont toutes tapées du coup ça m’étonnerait fort que celle-coi soit pondue par une chauve-souris si vous soyez ce que je veucx dire !

un labo P4 chez des types qui ont accès à la technologie moderne que depuis 15 ans c’est comme refiler une bombe nucléaire à un gamin de 6 ans !

sauf que ça personne peut le dire vu que des labos P4 y’en une demi douzaine dans nos contrées et qu’il ne faut pas affoler les populations !

c’est la différence entre un labo p4 et une centrale nucléaire : on pourra jamais mettre un nuage d’uranium sur le dos d’une pauvre chauve souris !!!

et alii dit: à

le monde pense à tout pour les bottomerdéliens
Pour d’autres propositions, inspirez-vous de films, de livres, de clips, d’expériences de votre passé… ou d’Internet (hop, voici une liste bien fournie de fantasmes).
Jeux de rôles érotiques : échappée belle pour soirées confinées
Les fantasmes échappent au rétrécissement de nos existences, c’est donc le moment ou jamais d’oser s’amuser à changer de peau ou de décor, conseille la chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette, mode d’emploi à l’appui. Vous hésitez encore ? Dites-vous qu’au pire cela se terminera en fou rire.

hamlet dit: à

Ozy, non connaissait pas, elle est marrante !

Ozy vous connaissez celle où Trump, Johnson, Merkel et une enfant sont dans un avion en feu, il n’y a que 3 parachutes : Trump dit « je suis président du pays le plus intelligent du monde » il prend un parachute et il saute, Johnson dit « moi tous les anglais ont besoi nde moi! » il remps un parachute et il saute ! Merkel commence à sortir à la gamine « tu es jeune, moi j’ai déjà bien vécu… » l’enfant l’interrompt « vous inquiétez pas il reste 2 parachutes : le président du pays le plus intelligent du monde a sauté avec mon cartable… »

Marie Sasseur dit: à

#Les coronavirus sont imprévisibles

Ce n’est pas le sujet.

Gouverner c’est prévoir.

Fugurez-vous qu’il existe , comme pour plusieurs risques, des plans. Depuis au moins, 62 ans, en France.
Ainsi il existe un plan pandémie. Et ce n’est pas un poisson d’avril.

https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200317.OBS26212/coronavirus-quand-l-ex-responsable-du-plan-epidemie-se-plaignait-des-atermoiements-du-gouvernement.html

Lorsque tu t’apprêtes à prendre le commandement d’un bâtiment, tu commences par checker tous les dispositifs à bord.
Tu commences pas à dire que c’est la faute a celui qui conduisait avant, comme le fait l’amateur en chef actuellement aux commandes, qui a mis a sac les hôpitaux.

OZYMANDIAS dit: à

@ hamlet

Très drôôôôôôôle. Ce Trump, quelle andouille !

Jazzi dit: à

Formidable le Trump au cartable, hamlet !
(je fais ma Christiane)
Tu devrais écrire des romans humoristiques…

et alii dit: à

Enfin, être colporteuse, affirme Fraisse, c’est avoir accepté la nécessité de la liberté, celle de construire à partir de morceaux épars du savoir une pensée féministe dont la démocratie ne devrait pas pouvoir se passer. Par différence avec la figure de la militante, celle de la colporteuse enfin désigne une situation horizontale et sans surplomb.

Que certains le nient n’est probablement pas essentiel. Car il est aisé de montrer que nous devons prendre acte, en démocratie, des contradictions politiques qui désignent des sujets universels sans y inclure les femmes (et d’autres d’ailleurs), qui n’attribuent qu’un rôle secondaire à des groupes dominés. À ce propos, Fraisse rappelle qu’Olympe de Gouge, placée en tête d’un sondage pour l’entrée d’une personne au Panthéon, en 2014, s’est vue écartée de la liste des « grands hommes » (trait d’humour compris).
sur
Féminisme et philosophie. Fabriquer le féminisme
Geneviève Fraisse

09 janvier 2020

Gallimard

368 pages
et par
Christian Ruby est philosophe, chargé de cours à l’ESAD-TALM (site de Tours, niveau master), membre de la commission Recherches du ministère de la Culture, et membre du conseil d’administration du FRAC Centre.

Derniers ouvrages parus : Abécédaire des arts et de la culture (L’Attribut, 2015), Devenir spectateur ? Invention et mutation du public culturel (L’Attribut, 2017), Criez, et qu’on crie ! Neuf notes sur le cri d’indignation et de dissentiment (La lettre volée, 2019).

Site de référence : http://www.christianruby.net
https://www.nonfiction.fr/article-10249-pour-un-feminisme-heroique.htm

et alii dit: à

Féminisme et philosophie. Fabriquer le féminisme
Geneviève Fraisse

09 janvier 2020

Gallimard

368 pages

#émancipation
#égalité
#humanisme
#féminisme
#me too
Au-delà de la question des rapports de force et des faits de violence, le féminisme porté par G. Fraisse est aussi une question de figures exemplaires à ériger en modèles d’émancipation.

Un an après la « vague Me Too », il est plus que jamais temps d’approfondir les questions de sexe et de genre. Ce qui exige deux choses simultanément : des savoirs, mais aussi le refus des positions de surplomb. C’est d’ailleurs le parti pris de Geneviève Fraisse qui veut se faire ici « colporteuse » d’idées et de réflexions sur les conditions de possibilité de la

OZYMANDIAS dit: à

Pour et alii, la névrosée, névropathe et névrotique du blog :

Le machisme c’est l’exploitation de la femme par l’homme. (Amour et passion).
Le féminisme c’est l’exploitation de la femme par la femme. (Haine et jalousie).

hamlet dit: à

Jazzi disons que je me suis donné comme mission de venir ici pour détendre l’atmosphère.

sérieux je sais pas si tu as vu hier c’était hyper tendu et agressif, et ça je sais pas si tu sais mais c’est hyper mauvais pour les défenses immunitaires. tu vous ce que je veux dire Jazzi, il faut commencer par chasser les énergies négatives et le mauvais karma !

ça veut dire quoi « je fais ma christiane » ?

sache que christiane elle peut aussi sortir ses griffes et te rentrer dans le lard quand elle est pas contente ! c’est rare mais ça arrive et le plus souvent comme par hasard ça tombe sur moi !

et alii dit: à

sur
Enseigner la littérature par temps mauvais
Bruno Viard

17 mai 2019

Le Bord de l’eau

deux faces » : « selon qu’il se gonfle ou se dégonfle, le sujet est en proie à la vanité ou à la honte et les sentiments qu’il projette sur autrui seront le mépris ou l’envie ».

Dès lors, le chapitre se tourne vers Montaigne et sa pratique réussie de « l’autoanalyse ». Pour Viard, le mérite de l’auteur des Essais est d’avoir « jet[é] les bases d’une psychanalyse de la reconnaissance de soi » en articulant là encore la honte et l’envie, l’abus et le défaut d’estime de soi. Cette articulation est ensuite mise évidence chez Tocqueville, dont les analyses sociologiques reposent sur une psychologie des passions.

168 pages

#littérature

Jazzi dit: à

« elle peut aussi sortir ses griffes et te rentrer dans le lard »

J’en ai fait plusieurs fois les frais, hamlet ! Et la gentille Christiane s’était métamorphosée en Christhaine !
Pour la définition de « faire sa Christiane », je proposerais : « avoir une tendance exagérée dans l’art du compliment » ?

hamlet dit: à

et alii vous avez vu le film sur Weinstein « intouchable » ?

c’est hyper troublant parce que ces filles voulaient partir, pouvaient partir, mais elles ne partaient pas.

du coup c’est vrai qu’il n’a jamais violé une fille comme un type violerait une femme dans la rue en la menaçant avec une arme.

elles le disent elles-mêmes : elles étaient attirées par le pouvoir, l’argent et surtout la possibilité de devenir une star grâce à son pouvoir.

il s’est servi de cette carotte (si je puis dire) mais le problème c’est qu’elles admettent l’avoir suivie cette carotte.

l’autre chose qui est dite dans ce film c’est que tout le monde savait et que tout le monde trouvait ça normal : les hommes comme les femmes qui travaillaient dans ce milieu : des femmes ont été complices en ne le dénonçant pas !

au delà de Weinstein c’est tout le système qui est corrompu, cette société de tarés : aux Oscars la fille qu’il venait de violer pouvait le remercier sur scène, devant le public, avec paillettes, champagne et embrassades etc…

des mondanités et de l’hypocirsie !

et alii c’est quoi ce bordel ? c’est ça la culture ? que des fzux semblants et des putains d’hypocrisie parce que chacun a besoin de briller devant les autres,le besoin de cette reconnaissance, de recevoir des récompenses etc…

c’est quoi ce bordel ?

si féminisme il y a il faudra que les femmes fassent exploser ce système à la dynamite !

mais pour le faire il faut qu’elle arrête de se vendre en échange d’une reconnaissance factice et inutile !

Jazzi dit: à

« selon qu’il se gonfle ou se dégonfle, le sujet est en proie à la vanité ou à la honte et les sentiments qu’il projette sur autrui seront le mépris ou l’envie »

Pas mal pour un futur Goût du crapaud !

Jazzi dit: à

« c’est quoi ce bordel ? »

Là, ça rigole plus !

hamlet dit: à

Jazzi et ben moi des compliments elle m’en a jamais faits !
et pourtant j’ai tout essayé ! je me suis même tapé la lecture de Musil !

qu’est-ce que je ne donnerais pas pour recevoir ne serait-ce que le dixième d’un compliment, d’avoir ma DHH à moi ! avoir ma christiane à moi ! pour permettre combler ce besoin de reconnaissance qui me ronge, qu’elle me voie, pour que je puisse enfin exister.

Jazzi je te l’ai jamais dit, mais j’me présente, je m’appelle Henri, j’voudrais bien réussir ma vie, et surtout être heureux, gagner de l’argent, et surtout être intelligent…

hamlet dit: à

Jazzi tu voudrais être ma christiane à moi ?

et alii dit: à

bon, dynamitez ensemble sans moi parce que je sors;je vous aiderai volontiers si je peux à ramasser ce qui peut être sauvé
bonsoir

hamlet dit: à

Jazzi, oui ce milieu du cinéma j’ai l’impression que c’est un sacré bordel, les autres arts aussi, mais le cinéma hollywoodien c’est vraiment tous des tarés, encore pire que le football. tu l’as vu ce film sur Weinstein ?

hamlet dit: à

et alii partez pas !!!!!!!

l’autre mérite de Montaigne c’est d’avoir écrit l’art du bon confinement.

nous on se confine pour échapper à un virus, il s’est confiné pour échapper aux guerres de religion, on ne peut pas trop lui tort…

Janssen J-J dit: à

tjs pensé que vous saviez pas vous y prendre, hamlet, avec zelles. Faites-vous passer pour un vrai gay tourmenté par sa judaïté, vous verrez, ça marche à 98 %, on en guérit !…

et alii dit: à

pour le gout du crapaud, une histoire qu’aime beaucoup ZIZEK et qu’il a donc reprise pour le monde
Il y a une dizaine d’années environ, un excellent spot publicitaire anglais pour une marque de bière était diffusé à la télévision. La première partie met en scène un conte de fées bien connu : une fille marche le long d’un fleuve, elle aperçoit un crapaud, le prend doucement dans son giron, l’embrasse, et, bien sûr, le vilain crapaud se change comme par miracle en un beau jeune homme. Mais l’histoire n’est pas finie : le jeune homme lance un regard de convoitise à la jeune fille, il l’attire vers lui, l’embrasse, et la jeune fille se transforme en une bouteille de bière qu’il brandit triomphalement…

La jeune fille fantasme que le crapaud soit en réalité un jeune homme. Le jeune homme fantasme que la jeune fille soit en réalité une bouteille de bière : l’amour et l’affection de la femme (indiqués par le baiser) peuvent transformer un crapaud en bel homme, alors que l’homme réduit la femme à ce que la psychanalyse appelle un « objet partiel », ce qui en toi suscite mon désir. (Bien entendu, l’argument féministe évident consisterait à affirmer que l’expérience de l’amour que font les femmes dans leur vie quotidienne est plutôt la transformation inverse : on embrasse un beau jeune homme et quand on s’est trop approché de lui, c’est-à-dire quand il est trop tard, on s’aperçoit qu’en réalité c’est un crapaud…)
in
Démocratie ou barbarie numérique, par Slavoj Zizek
TRIBUNE
A l’ère d’Internet, les métamorphoses du moi ne font que lâcher la bride à ses instincts meurtriers.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2007/01/26/democratie-ou-barbarie-numerique-par-slavoj-zizek_860213_3232.html

Jazzi dit: à

Allez, je te fais les deux pour le prix d’un, hamlet !

16 août 2019 à 12 h 54 min
« L’Intouchable, Harvey Weinstein »de Ursula Macfarlane et « Once Upon a Time… Hollywood » de Quentin Tarantino.
Pochette surprise en cette semaine de sorties cinématographiques la plus creuse de l’année !
Un documentaire et un film de fiction distribués avec le maximum de discrétion ?
Sur le premier, pas envie de hurler avec la meute et de tirer sur l’ambulance Weinstein !
Juste remarquer que la mère et le père du producteur étaient présents en tête du catalogue des productions Miramax (mélange des prénoms maternel et paternel : Miriam et Max) et que le scandale est arrivé grâce à l’intervention musclée auprès de la presse du fils de Mia Farrow, Ronan, dans l’incertitude du père : Frank Sinatra ou Woody Allen ?
Une affaire aux forts relents de vengeance familiale transposée à la tribu hollywoodienne.
Nauséabond !
Sur le dernier opus tarantinien, l’un des cinéastes les plus représentatifs du catalogue des productions Miramax, que dire de plus que c’est un film d’hommage à Hollywood, cette fois-ci à travers le genre western, et qui s’étend jusqu’aux westerns spaghetti italiens.
A noter cependant qu’ici, Tarantino remplace les méchants indiens par les méchants hippies et qu’il semble préférer Sergio Corbucci à Sergio Leone ?
N’étant pas particulièrement amateur de films de genre, en général, ni fan inconditionnel de Quentin Tarantino, en particulier, mais plutôt de films d’auteur, j’ai apprécié néanmoins, malgré quelques longueurs, la grande virtuosité du cinéaste et la prestation des deux acteurs principaux : Brad Pitt et Leonardo Di Caprio, égaux à eux-mêmes, non sans humour et distanciation.
Et je lui suis reconnaissant, malgré cet happy end improbable, d’avoir transposé le crime de Sharon Tate et de ses amis sur la maison voisine, celle justement des deux héros du film !

OZYMANDIAS dit: à

@ hamlet @ et alii

Vous formez un joli couple vous savez ?!
Le genre de couple complètement déjanté, atypique et comique à la fois, un vrai duo de cirque forain : Zinzino et Follette !!!
J’imagine bien les têtes de vos mioches, issus tous d’un solide pedigree de dinguerie, ils auront de vraies tronches de personnages de cartoons à la Tex Avery !!!

D dit: à

Moi Christiane je l’aime bien.

D. dit: à

C’est quand même une pointure.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…lundi 6 avril 3020 à 0 h 13 min.

…a mon sens, au dessus de tout çà,!…

…je préfère écrire, et photographié ensuite mes écrits, que de vous en faire part,!…

…voilà, il y a du crime organisé dans l’air,!…

…sans parler de tout les jeunes à géométries variables,…
…trop de commerces, sur tout,…
…ne pas se couper de ses propres vivres, en dénonçant leurs zèles et excès en disproportions de logiques rationnelles,!…

…tout est trop normalisé et psychanalyser!…en soumissions,!…à l’état.
…etc,!…nationalismes en toutes gestions,!

OZYMANDIAS dit: à

Message personnel :

Carmen, mon Joyau d’amour.
Nina et Lina, mes deux Trésors.
Vous manquez même à mes rêveries.
Revenez vite.

Nonne buit !!! 😢😢😢😢

christiane dit: à

@hamlet,
vous écriviez, plus tôt dans la journée (mais je n’avais pas le temps de réfléchir pour vous répondre) : « il suffit de lire Gombro pour constater que cette réalité d’une immaturité qui persiste tout au long de la vie de l’homme est de l’ordre de la fatalité inéluctable qui touche tous les individus sans exception : Edel comme moi comme tous !»

C’est là que je ne comprends pas votre raisonnement.
Gombrowicz dans ce roman loufoque, tragi-comique, parodique, « Ferdydurke » invente un héros trentenaire, Joseph, qui échappant à la normalité, va connaître un état d’infantilisation où veut le confiner Pimko, ce le vieux pédant « encuculeur » (le terme «culcul» qui est repris à toutes les sauces) qui l’affuble du surnom « Jojo », transforme l’homme qu’il est en adolescent puis en enfant par sa façon de le manipuler. D’abord incapable de se révolter, Jojo va essayer d’échapper à cette aliénation.
Puis il va tomber sous l’influence de Zuta, une jeune lycéenne habile à le rabaisser (famille d’accueil) et séductrice en diable.
Suivent des péripéties plus farfelues les unes que les autres.
Gombrowicz accumule ces pressions déformantes (école – famille – les autres – la société). Jojo va tenter se libérer, d’affaiblir l’assurance de ces gens par la destruction, la colère avant de s’évader… fuir pour protéger son immaturité secrète qui est sa liberté de non-fini. Il ne veut plus être créé par les autres, qu’on lui impose une forme.
«Courez après moi si vous voulez. Je m’enfuis la gueule entre les mains.» (« Faire une gueule » à un homme, c’est l’affubler d’un autre visage que le sien, le déformer. »).
Joseph/ Jojo incarne de plus en plus une puissance de subversion par le simulacre, ne jamais être soi-même (le masque), seule attitude capable de mettre en échec l’étau de la société, la bêtise, l’oppression… une arme, un règlement de compte.
« L’immaturité est une idée dangereuse : si toi-même reconnais que tu n’es pas mûr, qui pensera que tu l’es ? Ne comprends-tu pas que la première condition de la maturité, condition sine qua non, c’est de penser soi-même qu’on la possède ? […] L’homme dépend très étroitement de son reflet dans l’âme d’autrui, cette âme fût-elle celle d’un crétin »
Long chemin avant d’arriver à la construction de son identité, d’avoir le droit de devenir librement lui-même ou, en cas d’échec, d’entrer dans le pessimisme, l’absurde, la folie… Une fatalité ?
Bon, 0h42. J’ai sommeil.

rose dit: à

Quelques remarques.

Ma mère hier a vécu une drôle d’aventure. Toujours confinée, en fin de quatorzaine, je lui ai confiée une mission : manger, bouger si tant faire se peut et se mettre au soleil pour prendre des forces. La solitude lui pèse terriblement. Elle aime parler et avoir des relations sociales. WE de cafard. Elle me dit « il n’y a pas de relations humaines ».
Hier après midi donc elle est assise sur une murette qui sépare l’EHPAD au fond d’une impasse d’une petite maison voisine. Un jeune homme fait des pizzas dans le four extérieur sur la terrasse. Il demande à ma mère « vous en voulez un bout ? ».
Contente elle répond que oui volontiers.
La jeune femme arrive alors. Ils ont entre 25 et 30 ans me dit ma mère. Elle regarde ma mère, qui va avoir 86 ans bientôt et lui « vous êtes assise sur mon mur, je ne vous y autorise pas, levez-vous de là ». Ma mère s’est levée est rentrée dans sa chambre.
Plus tard, lorsque je lui ai téléphoné elle est retourné voir si elle aurait le bout de pizza.
Ils étaient rentrés.
Je lui ai dit que quand même la jeune fille ne pouvait pas être jalouse d’elle. Elle m’a répondu qu’elle n’était pas d’accord que son copain lui donne de la pizza.

Fin de l’histoire, triste.
Comme les hommes se laissent aliéner.

rose dit: à

Suite.

Merci au cochon d’avoir sauvé le cheval.
Belle marque d’amitié. Ce n’est pas le rôle d’un cheval d’être mangé. D’un cochon plus communément.

Faudrait que nous cessions d’être aliénés par la viande. Nous n’y sommes pas prêts.

rose dit: à

Car jacking.
Commence la délinquance.
Les deux voisins qui ont changé de maison cette semaine ont-ils eu peur d’être cambriolés ?
D’une maison l’autre.
Et toi qui ne bouge pas. (Toi est moi).
Sans toit ni loi.

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