David au Congo, Conrad en embuscade
On disait dans les années 1970 que le Zaïre était le seul pays au monde qui ait jamais imaginé que la Belgique était une grande puissance. Ce trait ne se trouve pas dans le livre autrement plus sérieux de David van Reybrouck Congo. Une histoire (Congo. Een geschiedenis, traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin, 711pages, 28 euros, Actes sud). A la surprise générale, cet essai historique touffu, qui entreprend de retracer l’histoire multiséculaire d’un pays africain, figure dans les listes des meilleures ventes depuis deux ans en Belgique et aux Pays-Bas ; il a été couronné successivement par le prix Libris Histoire, le prix AKO (le Goncourt néerlandais) et en France par le Médicis essai, le prix du meilleur livre étranger et le prix Aujourd’hui. N’en jetez plus ! (en général, au-delà de trois, c’est signe qu’on ne donne plus un prix à un écrivain, mais un écrivain à un prix). Il est vrai aussi qu’il est sorti en 2010, année de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance du Congo. L’auteur a d’ailleurs annoncé qu’il consacrerait une partie de l’argent de ces récompenses à aider les écrivains congolais ainsi que l’ONG la plus active sur le terrain, Human Rights Watch, ce qui est bien dans l’esprit de son engagement (il préside le Pen-Club flamand).
Le Congo a été artificiellement créé de manière arbitraire à la fin des années 1870 par Léopold II et l’explorateur Henry Morton Stanley, à Ostende, devant une carte encore assez vierge correspondant au bassin du Congo. Pour le roi des Belges, c’était un investissement : il y avait misé une partie de sa fortune sur les débouchés du commerce de l’ivoire. Mais c’est finalement la soudaine demande mondiale de caoutchouc, grâce à l’invention du pneu par Dunlop, qui lui permit de s’enrichir bien au-delà de ses prévisions. Dans la dernière partie du XXème siècle, le cuivre, l’uranium, le coltan furent le nouvel or noir.
Après une longue introduction qui court jusqu’en 1850, en se basant notamment sur les traces archéologiques, manière de rappeler que le pays n’est pas né le jour de l’arrivée de Stanley, l’auteur s’est attaché au vécu des deux guerres mondiales et de la colonisation belge. Celle-ci est décrite comme paternaliste, catholique, lente et rangée sous la bannière de la sainte-trinité Industrie-Eglise-Etat. Relire Tintin au Congo ! La caricature est criante de vérité. Seize diplômés universitaires pour tout le pays au moment de l’indépendance alors que c’était le plus alphabétisé de l’Afrique subsaharienne. Une poignée de cadres pour un immense territoire. Tel fut le paradoxe congolais. Aujourd’hui, ce serait plutôt : Etat faible, nation forte. L’enquêteur n’élude aucune responsabilité, ni celle des Belges lorsqu’ils sont partis, ni celles de Mobutu et des Kabila père et fils. Archéologue et anthropologue de formation, il montre que, loin de diminuer, le tribalisme (tutsi, hutu etc) s’est renforcé au fur et à mesure de la colonisation, avec le génocide que l’on sait au bout du chemin ; c’est l’originalité du regard décentré qu’il pose sur une histoire et une région maintes fois scrutées, qui fait l’intérêt de son livre.
On ne dira pas que « ça se lit comme un roman », lieu commun insupportable que la presse nous a resservi dans un bel élan à l’occasion de la parution de ce livre, oubliant que beaucoup de romans se lisent mal et pesamment. En me laissant emporté, j’avais plutôt l’impression de descendre tranquillement un fleuve à bord d’un African Queen rafistolé dont Joseph Conrad aurait été le capitaine de fortune. Car on est littéralement embarqué dans l’enquête (ici des extraits). Si le récit est chronologique, le traitement est original. Ce que les Américains appellent de la « literary non fiction » : il emprunte ses techniques, avant de les mêler, autant au journalisme, au roman qu’à l’histoire académique (il a été chercheur à l’université catholique de Louvain), en racontant les événements à travers le passé des 
vrais gens, que ce soit des personnages historiques ou des anonymes et des petites gens à partir de témoignages oraux (en se servant des réseaux sociaux pour retrouver les témoins les plus âgés), d’anecdotes, de choses vues (les chasseurs d’esclaves, le roi et les mains coupées..), de faits divers, de tranches de vies. Il a également recouru à des archives écrites, bien qu’en 1908, au moment où Léopold II a rétrocédé le pays à la Belgique qui n’en voulait pas vraiment (car le Congo était sa propriété personnelle, comme le reconnut la conférence de Berlin en 1885), il a fait détruire nombre de documents, sans parler des papiers officiels disparus lors des pillages successifs.
L’auteur a voulu rendre la complexité de cette histoire dans une forme simple et accessible, en s’intéressant davantage aux ressources humaines qu’à celles du sous-sol, et en conservant à l’esprit un conseil de Gramsci : “Il faut combiner le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté.” Naïf, van Reybrouck ? Peut-être a-t-il un côté « David au Congo » dans certaines pages où l’Histoire est revisitée avec des bons sentiments et un prisme humanitaire. L’enquête n’en est pas moins impressionnante, et le récit, captivant. C’est si bien fait que c’est de nature à intéresser même ceux qui ne savent rien de toute l’affaire et n’auraient jamais crû qu’ils liraient un jour quelque sept cents pages sur le passé de cet immense pays dévasté (l’auteur s’en explique ce lundi à 17h20 sur France 3 chez Olivier Barrot).
Même lorsqu’il évoque l’actuelle présence chinoise au Congo, David van Reybrouck fait un pas de côté en ce qu’il se refuse à la diaboliser en en faisant un néo-colonialiste de plus. Il la voit même comme le moyen original de lutter contra la corruption puisque les ressources énergétiques que Pékin prend au Congo, Pékin les paie en contrepartie de constructions de routes, aéroports etc et on se doute qu’ »il est toujours plus difficile de faire glisser un hôpital dans les poches d’un ministre qu’une enveloppe.”
“Une chose est restée intacte : l’identité nationale. C’est étonnant, parce qu’on ne peut pas dire que le sentiment national ait été nourri ces dernières années. Malgré les conflits qui ont divisé le pays, il y a toujours un grand nationalisme. Pour la plupart des Congolais, leur pays n’est pas une construction artificielle. Il y a une grande fierté d’appartenir à cette nation, mais aussi une certaine honte de l’état de l’État.”
Traduit dans de nombreux pays et très bien accueilli, Congo, une histoire, que l’on aimerait rebaptiser plutôt Congo, des histoires, n’a pas convaincu tous les Congolais, on s’en doute ; mais il est intéressant de relever que ses critiques les plus hostiles lui reprochent surtout son traitement de la personne et de l’action du premier ministre assassiné Patrice Lumumba. La RDC, David van Reybrouck, 43 ans, y a beaucoup été pour les besoins de ses recherches mais il n’a pas vécu au Congo. Du moins pas directement. Par procuration, par l’imaginaire, par l’inconscient : son père était ingénieur aux chemins de fer du Bas-Congo-Katanga à Likasi au moment de la sécession. A la réflexion, il eut peut-être fallu commencer par là.
(« Couverture du livre « Congo, une histoire » photo D.R.; « David van Reybrouck pendant son enquête » photo Stephan Van Fleteren)
671 Réponses pour David au Congo, Conrad en embuscade
Sergio dit:
à
Oui ben des bonnes femmes qui balancent le gin dans les arroyos je vois pas comment on peut trouver ça humain… Ca doit être cela le tribalisme !
Hop dit:
à
En 1990 environ, une collègue inf est partie en mode humanitaire! Une collègue m’a mis une lettre sous le nez en me disant que moi, je savais lire!
Nous sommes dans les années 1990! Quand j’ai lu la lettre de cette collègue! Ma machoire est tombée par terre!
« Les noirs sont noirs, ils sont sales, forcément, ils ne se lavent pas »
Toute une lettre en ce genre!
« Toi tu sais lire, tu penses quoi? »
!!!!!
Hop dit:
à
Dur de dire que la culture colonie n’était pas que dans les romans! En lisant cette ettre, on faisait un sacré retour en arrière!
Mais la princesse est revenue en France avec deux albums photos! « Tu veux voir mes albums? »
Premier album, elle en mono-ki, seins à l’air, à l’aise la fille, se posant dans tous les sens sur une voiture de luxe! Où est passée la mission humanitaire!? Exactement où sont parties ses lettres! Le deuxième album, « merde c’est quoi ce con! », le deuxième album photos, juste elle encore! Une mission humanitaire, on a vu ses seins et son cul sous tous les angles possibles, j’ai vu rougir des collègues.
« Béné, toi tu sais lire! »
« T’inquiète pas, au moins on sait à quoi ressemblera….. »
Je ne trompe pas tous les jours!
Hop dit:
à
La vache! Sourire!
« Comment, elles font pour réussir autant, alors que nous, on n’y arrive pas!?, pourtant on est là tous les jours! »
Sergio dit:
à
Hop dit: 21 juillet 2013 à 18 h 28 min
« Les noirs sont noirs, ils sont sales, forcément
Meuh non c’est comme Meursault c’est à cause du soleil…
Sergio dit:
à
Remarque Philippe Noiret dans le rôle des Dupondt…
John Brown dit:
à
Malgré les conflits qui ont divisé le pays, il y a toujours un grand nationalisme. Pour la plupart des Congolais, leur pays n’est pas une construction artificielle.
On pourrait trouver ce sentiment étrange car, de fait — comme le note plus haut Assouline — le Congo, comme la plupart des nations africaines nées de la colonisation européenne, est une création artificielle. Mais après tout, les pays européens ne le sont-ils pas tout autant, à commencer par la France ? Ne parlons pas de la Belgique, collage artificiel d’un pays flamand et d’un pays wallon. Toutes les nations, sans doute, sont le résultat de ce genre de collages (en France, les ethnies à la colle sont autrement nombreuses qu’en Belgique ou qu’en Allemagne) et toutes subissent les effets souvent pervers de cet héritage. Qu’il existe aujourd’hui un sentiment national congolais, sénégalais ou algérien, devrait en tout cas modérer notre sentiment de culpabilité, à nous autres, citoyens de nations qui furent coloniales.
Philippe Régniez dit:
à
Un ouvrage qui semble intéressant, espérons-le intéressant, car 700 pages…
Toujours aucune mention du cannibalisme pourtant endémique.
A lire sur le Congo un livre assez récent puisqu’il date de la fin des années 50 – Call of the Jungle de H.C. Engert. Les divers colonialismes de cette partie de l’Afrique y sont judicieusement comparés.
Hop dit:
à
Un bon CV et hop!
Philippe Régniez dit:
à
Il y a bien sûr également, un peu plus ancien, le récit de la Mission Marchand par le colonel Sabatier, dont Hergé s’est inspiré pour son Tintin au Congo.
Philippe Régniez dit:
à
Et puis, Binger l’Africain, grand-père de Barthes.
Philippe Régniez dit:
à
Ce n’est ce qui manque, pour se faire une idée…
Philippe Régniez dit:
à
Enfin, si le livre est publié chez Actes Sud, il ne doit pas contenir grand chose de bien bouleversant.
passou dit:
à
Ph. Régniez, Je ne me souviens pas avoir trouvé le récit de la mission Marchand dans la documentation d’Hergé à ses débuts. Peut-être un reportage dans la presse, au mieux. Mais de livres, point. Et je n’en vois guère l’écho dans « Tintin au Congo »; elle fut si particulière que si il y en avait une trace, celle-ci sauterait aux yeux.
Philippe Régniez dit:
à
Pierre Assouline, il ne s’agit pas tant d’un suivi du récit de la Mission Marchand que d’emprunts pour former le pittoresque de Tintin au Congo. Le personnage du sorcier, par exemple. A la lecture du texte du colonel Sabatier, on est effectivement frappé par certaines ressemblances. Il en avait été de même pour les volets sud-américains des aventures de Tintin, où figurent de nombreux éléments empruntés aux descriptions contenues dans les écrits du colonel Percy Fawcett. Le récit de la Mission Marchand avait été publié en 3 fascicules chez Fayard, facilement égarables et de peu de solidité.
bérénice dit:
à
Sur l’Afrique contemporaine deux films qui ne révèlent pas tout mais peuvent renseigner sur la couleur
Le dernier roi d’Ecosse et le jardinier constant . Comment les efforts sont annihilés par la corruption l’absence totale de scrupules et d’humanité, le sort réservé aux populations qui ressemblent à des troupeaux de gazelles soumis aux chasses d’un genre nouveau.Il est souvent admis qu’on laisse crever l’Afrique .
hamlet dit:
à
“Il faut combiner le pessimisme de la volonté à l’optimisme de l’intelligence.”
c’est là une très belle réflexion.
hamlet dit:
à
ce monsieur est flamand ?
ils savent parler le flamand au Congo?
à chaque fois que j’écoute parler des congolais ils parlent plutôt français.
les flamands eux ne se sentent pas impliqués dans ces histoires de colonisation, ils ont d’autres soucis, comme celui de faire marcher le pays.
des journées entières dans les arbres dit:
à
Ah ce prisme « humanitaire »…
« Même lorsqu’il évoque l’actuelle présence chinoise au Congo, David van Reybrouck fait un pas de côté en ce qu’il se refuse à la diaboliser en en faisant un néo-colonialiste de plus. Il la voit même comme le moyen original de lutter contra la corruption puisque les ressources énergétiques que Pékin prend au Congo, Pékin les paie en contrepartie de constructions de routes, aéroports etc et on se doute qu’ »il est toujours plus difficile de faire glisser un hôpital dans les poches d’un ministre qu’une enveloppe.” »
On ne va pas chinoiser, mais quand même !
On va dire à David un peu des réalités de l’Afrique noire au XXI siècle et du néocolonialisme:
« Annoncé en grande pompe depuis des années, l’hôpital national Blaise Compaoré avait suscité de grands espoirs au sein des populations burkinabè. Les superlatifs n’avaient pas fait défaut pour caractériser le futur joyau et son impact sur la santé des populations. Mais si la grande bâtisse trône majestueusement au PK 11, route Ouagadougou-Léo, elle tarde à tenir ses promesses. Près d’une année après son ouverture officielle, ce qui avait été présenté comme un établissement de pointe, une véritable révolution en matière d’offre sanitaire, à l’échelle sous-régionale, est encore loin de montrer les prémisses des résultats promis. Pire, la structure est en train de sombrer dans une impasse dangereuse. Il y a des pratiques pas très catholiques… »
hamlet dit:
à
une des particularités du Congo est que c’est le seul pays où le nombre de victimes des guerres successives (4,5,6 millions de morts) est presque supérieur au nombre d’habitants.
ce qui fait que les guerres s’arrêtent du fait qu’ils ne trouvent plus personne à tuer, la seule solution serait alors de se tuer eux-mêmes.
Philippe Régniez dit:
à
La majorité des bâtiments « donnés » par les Chinois sont le rebut de leur édifices préfabriqués, construits en quelques semaines, voire quelques jours, du jamais vu, pour se fissurer et s’effondrer également en un temps record. L’empereur est nu.
des journées entières dans les arbres dit:
à
ça me rappelle une histoire drôle, qui va être très prisée de nos amis africains de langue française qui ont de l’humour, humour belge, of course:
« un ministre africain vient en voyage officiel en France, et se fait inviter à diner chez son homologue français. En voyant la somptueuse villa de ce dernier et toutes les toiles de maître au mur, il lui demande comment il a bien pu assurer un tel train de vie avec sa paye somme toute modeste d’un serviteur de la République.
Le français l’entraine près de la fenêtre:
– Vous voyez cette autoroute, là-bas ?
– Oui
– Elle a coûté 20 milliards, l’entreprise l’a facturéé 25 et m’a donné la différence.
Deux ans plus tard le ministre français est en voyage en Afrique et rend visite à son homologue. Quand il arrive chez lui, il découvre un palais comme il n’en a jamais vu.
Stupéfait il demande:
-Mais je ne comprends pas, il y a deux ans vous trouviez que j’avais un train de vie princier, mais par rapport à vous …
Le ministre africain l’entraine près de la fenêtre.
-Vous voyez l’autoroute, là-bas ?
– Non
-Ben voilà.
D. dit:
à
Dunlop a inventé le roulement pneumatique, non pas le pneu.
Errare humanum .............. dit:
à
hamlet dit: 21 juillet 2013 à 22 h 39 min
Cher D. que je vénère, est-il possible de ne pas confondre la République du Congo (un peu plus de 4 millions d’habitants) et la République Démocratique du Congo (ex Zaïre et près de 70 millions d’habitants).
Très amicalement.
Renouvellement des cadres dit:
à
des journées entières dans les arbres dit: 21 juillet 2013 à 22 h 48 min
Deuxième version sur la rdl.
Une de trop.
Classification et petits batons dit:
à
« literary non fiction »
Sommes nous réellement obligés de reprendre les dénominations ridicules des universités américaines ?
Euh ………, non.
merde les belges ! dit:
à
Marchand (ising identitaire) dit:
à
Pour Téniez, rappelons que Marchand part du Congo « Brazzavile » et que Tintin (assurément Belge) visite le Congo « Belge ».
Un con reste un con mon Phiphi, surtout les éxilés fiscaux paraguayens.
Les chinois à Paris dit:
à
« puisque les ressources énergétiques que Pékin prend au Congo, Pékin les paie en contrepartie de constructions de routes, aéroports etc »
Principe de base de toute colonnisation bien organisée.
Faut le lirepour le croire.
John Brown dit:
à
Tous ces gens si fiers d’être Congolais, Camerounais, Sénégalais, Algériens, Nigériens, Nigérians, Angolais etc. devraient être reconnaissants aux affreux colonisateurs européens d’avoir littéralement inventé l’Afrique moderne. Après tout, les frontières héritées de la période coloniale n’ont guère été remises en question depuis les indépendances, preuve (peut-être) qu’elles n’étaient pas si arbitraires que cela. Y a bon la colo ? On n’ira pas jusque là, mais tout de même, tout de même… Tout ne serait-il pas aussi négatif dans nos contestées équipées civilisatrices-mon-cul ? Taubira, quéqu’t’en penses ?
Philippe Régniez dit:
à
J.B. découvrirait-il l’eau tiède ?
u. dit:
à
« L’auteur a voulu rendre la complexité de cette histoire dans une forme simple et accessible, en s’intéressant davantage aux ressources humaines qu’à celles du sous-sol, et en conservant à l’esprit un conseil de Gramsci : “Il faut combiner le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté.” »
(Pierre Assouline)
Il y a un moment où il faut arrêter.
Dire « Pouce ».
Devant un cliché entendu mille fois, pour envelopper n’importe quelle connerie, il faut parfois suggérer qu’on arrête.
Je dis: Assez.
Cette formule usée, c’est de bonne guerre, vient justifier la plupart du temps un exposé objectif ou factuel, dans une conclusion qui ne veut pas désespérer Billancourt ou Bettancourt, ou plus prosaïquement les collègues des postcolonial studies.
Cette citation est fausse, et elle est utilisée de manière mécanique sans aucune considération de la vie véritable de Gramsci, qui à l’époque déprime quand même un peu dans son trou.
Antonio écrit ça non seulement dans un état affectif difficile (mère morte, sa femme Julia Schucht, agente de l’appareil policier, en état de maladie nerveuse à Moscou, etc. etc.), mais justement pour dire que CE N’EST PLUS ce qu’il ressent.
Il dit à Tatiana (la sœur de Julia), en 1933 :
«Fino a qualche tempo fa io ero, per così dire, pessimista con l’intelligenza e ottimista con la volontà…
Oggi non penso più così. Ciò non vuol dire che abbia deciso di arrendermi, per così dire. Ma significa che non vedo più nessuna uscita concreta e non posso più contare su nessuna riserva di forze».
Voilà.
Bon, le background fait aussi mal au cœur, mais ce n’est pas à moi de le dire, plutôt à renato.
Buona notte !
Bihoreau de Bellerente dit:
à
Jack-Alain Léger se serait défenestré. Son plus grand succès, «Monsignor», n’était pas ce qu’il trouvait le plus littéraire. Un
garçon mal dans sa peau, dont je fis la connaissance dans les
années 1980.
R.I.P.
JC.... dit:
à
« Même lorsqu’il évoque l’actuelle présence chinoise au Congo, David van Reybrouck fait un pas de côté en ce qu’il se refuse à la diaboliser en en faisant un néo-colonialiste de plus. »
Comment ne pas pouffer de rire en lisant « pas de côté » à propos de la colonisation chinoise ? !
Si les faces de craies européennes considéraient que le nègre était matière première, sous-homme, ils se donnaient religieusement bonne conscience : « Nous sommes tous frères » ! Mais refuser aujourd’hui de voir qu’un nègre, ce n’est tout simplement rien pour les Chinois qui pillent le pays ….? A mourir de rire !
Résumons : ce David VR est un rigolo humaniste qui a fait plaisir à son papa mort et enterré … Comme lui, je vais faire, moi aussi, un pas de côté pour éviter de perdre mon temps à lire des fadaises sur une histoire africaine bien connue, depuis le temps.
Longue vie à Philippe de Belgique !
JC. dit:
à
ce qu’il peut être drôle de JC ! à crever de rire!
JC. dit:
à
« reconnaissants aux affreux colonisateurs européens d’avoir littéralement inventé l’Afrique moderne. »
ils devraient leur être reconnaissants de continuer à les piller
phiphi trégniez dit:
à
« les frontières héritées de la période coloniale n’ont guère été remises en question depuis les indépendances, »
c’est un Signe!
Chaloux dit:
à
Le problème avec les chinois, c’est qu’ils arrivent avec du personnel pour les petits emplois, ceux qui aidaient (!) les africains à survivre chez eux. Maintenant, terminé, adieu le dollar journalier.
Ce « pas de côté » est une histoire belge.
renato dit:
à
« Fino a qualche tempo fa io ero, per così dire, pessimista con l’intelligenza e ottimista con la volontà… »
C’est vrai que Gramsci mériterait qu’on le laisse tranquille ; et si vraiment on doit le déranger, que l’on respecte le texte.
le crémier de JC.... dit:
à
– Vous ne croyez pas, vous, que tous les dirigeants africains actuels et passés ont été, et sont, des Cahuzac à l’africaine ?
– Allons ! Allons ! ne soyez pas systématique, il y en a bien un ou deux qui n’ont pas été, ne sont pas, des corrompus …?
– Patrice Lumumba, par exemple ?
– Ah, lui, il aurait mieux fait de réfléchir avant de parler : ce rêveur aurait dû prendre le train plutôt que le pick-up. C’est plus confortable…
– Oui, il avait peut-être le sens de l’histoire mais pas le sens des affaires ! L’héritier des colons belges, Kasa-Vubu, l’avait, lui !
– Et Moïse Tschombé ?! Vous vous souvenez de son surnom africain au Katangais ?
– Non ! Dites-moi
– « Tiroir-caisse » …
– Cahuzac, vous dis-je ! Tous des Cahuzac.
business dit:
à
0 h 11 min
c’est l’esprit saint qui s’exprime : encore un Miracle
des journées entières dans les arbres dit:
à
« Après tout, les colons belges dont le roi avait exterminé des millions de vies congolaises, n’étaient pas aussi « mauvais »que ça! La stratégie mise en place par la Belgique contre la lutte pour l’indépendance entre 1958 et 1965 est systématiquement dépeinte comme une série de bévues sans mauvaise intention. Ce roi barbare était un homme bon! Et que penser de la phrase : « Le colonisateur pensait faire le bien, mais plusieurs fois il a manqué la balle » ?
des journées entières dans les arbres dit:
à
Renouvellement des cadres dit: 21 juillet 2013 à 23 h 31 min
une de trop, une quoi ?
Une définition du mot tribu et une conception de l’Etat de droit ?
En voilà une, parmi d’autres :
http://grandkasai.canalblog.com/archives/2011/09/24/22135298.html
des journées entières dans les arbres dit:
à
« – Ah, lui, il aurait mieux fait de réfléchir avant de parler : ce rêveur aurait dû prendre le train plutôt que le pick-up. C’est plus confortable… »
excellent.
John Brown dit:
à
Il est grand temps de réhabiliter le colonialisme. Les peuples d’Europe sont les inventeurs de l’Afrique moderne. Si l’ingratitude n’était pas le péché mignon des humains, les Africains devraient nous tresser des couronnes pour tout ce qu’ils nous doivent : leurs frontières, leurs Etats, la forme de leurs institutions politiques, de leurs villes, leurs langues nationales officielles, la plus belle des religions (le christianisme), et jusqu’au port du pantalon. Comme on l’enseignait jadis sans complexes dans les écoles de la République, les Européens sont les bienfaiteurs de l’µAfrique, à laquelle ils ont apporté la Civilisation et la Modernité. Ils ne nous aura manqué que d’être Noirs nous-mêmes : nul n’est parfait. Ce hasard de l’Histoire nous aura été trop injustement reproché. Par bonheur, l’arrivée massive en Europe de populations noires et le métissage généralisé devraient remédier peu à peu à cette imperfection.
pour info dit:
à
« Cinquante ans après, la justice belge rouvre le dossier Patrice Lumumba ». Le Monde : Le Monde du 25.12.2012
« Comment les Belges ont fait disparaître Lumumba » http://www.rfi.fr/afrique/20121214-ludo-witte-belges-americains-mobutu-savaient-tres-bien-envoi-lumumba-katanga-signifiait
JC.... dit:
à
Je ne voulais pas le croire ! Enfin, John Brown fait son coming-out facho !!! Dans mes bras, vieux fourbe affabulateur ! Et bienvenue au Club
(réjouis-toi, camarade colonisateur, je suis presque noir de peau tant le soleil nous caillasse la gueule en ce mois de juillet somptueux …)
pour info (2) dit:
à
L’assassinat de Patrice Lumumba: http://www.youtube.com/watch?v=cOYQjegItnM
bouguereau dit:
à
ce monsieur est flamand ?
ils savent parler le flamand au Congo?
à chaque fois que j’écoute parler des congolais ils parlent plutôt français.
les flamands eux ne se sentent pas impliqués dans ces histoires de colonisation, ils ont d’autres soucis, comme celui de faire marcher le pays
keupu est en avance d’un génocide sur toi jean marron, il a acheté une machette aux puces
..remets la lisss des prix nobels juif keupu..histoire de leur faire un peu honte
John Brown dit:
à
Dans mes bras, vieux fourbe affabulateur ! (rédigé par JC)
Voyons,voyons, un peu de discrétion
bouguereau dit:
à
povr con de comunautariss de merde
renato dit:
à
Les voilà sur la route de Rio pour « rencontrer le Christ », quand ils pourraient donner aux pauvres l’argent et le temps du voyage — ce qui leur ferait réellement rencontrer le Christ. Puis, les mêmes, stigmatisent sans vergogne la société du spectacle… Ainsi va le monde…
bouguereau dit:
à
Voyons,voyons, un peu de discrétion
ces temps là sont révolus jean marron..ce sont redevenu des enjeux politiques standards
bouguereau dit:
à
rénato en plus catholique que l’pape c’est quekchose aussi..
JC.... dit:
à
Au lieu de parler d’assassinat, on ferait mieux de parler de suicide de Lumumba
Ce brave petit gars, pas bête, futur héros national qui finit dissous dans l’acide, a fait tout ce qu’il était possible de faire pour mourir rapidement : lutte contre la puissante Union minière du Haut Katanga, flirt éhonté avec les communistes de l’URSS en pleine guerre froide, attaque contre les cadres belges en place … etc etc.
De telles qualités politiques, une si savante navigation, devaient fatalement aboutir à son suicide-naufrage lorsqu’il buta sur l’écueil katangais, victime des joyeux lurons arrivistes aidés par la serviable qualité des services secrets américains belges et internationaux. Cela signait le coup d’arrêt à l’expansion soviétique en Afrique de bien belle façon !
renato dit:
à
Pourquoi, bouguereau, j’ai faux ?
bouguereau dit:
à
Toujours aucune mention du cannibalisme pourtant endémique
tiens un cadeau pour toi philippe..tu as le même prénom que s+ark..j’en avais vu une et ça m’avait un peu fasciné cette forme
http://www.paulfrasercollectibles.com/News/UNIQUE-ITEMS/Fijian-cannibals'-cutlery-auctions-with-1,740pc-increase-on-estimate/12890.page
John Brown dit:
à
je suis presque noir de peau tant le soleil nous caillasse la gueule en ce mois de juillet somptueux …)( rédigé par JC)
Le bronzage est en effet une étape biologique vers le retour souhaitable à l’ancestrale négritude.
JC.... dit:
à
Le silence des autorités religieuses islamiques sur les émeutes de Trappes – un converti et sa convertie niquabée provoquant la loi républicaine – m’enchante.
« Qui ne dit mot consent »
JC.... dit:
à
Ce bronzage, cette négritude inévitable due au soleil, me joue des tours : on ne me laisse plus entrer dans pas mal de bars où règne cet humanisme ségrégationniste qui me ravit.
bouguereau dit:
à
« Qui ne dit mot consent »
tu vois jean marron ceux là qui sont réduit a la discrétion et d’où qu’y en sont rendu ?…vdqs et dsk
JC.... dit:
à
Jean Brun, mes amis blancs m’invitent moins souvent depuis que je suis noir de peau : j’ai peur de craquer.
Les petites mains négroïdes et saisonnières me sourient sur la Place … malaise !
rose dit:
à
« Tout terriblement » Apollinaire
Comment gâcher Porquerolles ? En inventant un personnage qui -soi-disant- y réside.
Comment gâcher le plateau de Canjuers ? En inventant un autre personnage qui soi-disant y réside.
Comment ne rien gâcher ? En sachant que ces personnages fictifs tiennent de leur créateur, lui-même odieux et corrompu jusqu’à la moëlle. Qui tient des fiches et appartient à la Stasi. On peut appartenir à la Stasi. Alors que tout vous en éloigne. Mais on se comporte pareil.
Avoir été violé et, à son tour violer. Le prétexte facile est qu’on ne guérit pas.
Combien de pseudos pour ce sinistre personnage ?
Comment est-ce possible ?
Je ne le sais pas mais je sais que cela est possible.
nota : c’est celui qui le dit qui l’est.
Je fais comme LML ; je pars en vacances quelques jours et reviendrai.
JC.... dit:
à
« je pars en vacances quelques jours et reviendrai »
Deux bonnes nouvelles…
(Comment ! ça se discute ?… on va pas chipoter, hein)
D. dit:
à
JE ne comprends pas pourquoi tout doit être ou bien absolument blanc ou bien absolument noir. Il existe une infinité de nuances entre les deux. Bien sûr supprimer des vies est condamnable, l’ancien testament le formule sans aucune ambiguïté : tu ne tueras point. C’est à dire que rien ne peut justifier de tuer, sauf la légitime défense, et encore cela peut se discuter.
D. dit:
à
Il faut tout de même admettre que la colonisation a apporté de grands bienfaits dans ces pays. La majorité de leurs habitants le reconnait. Et il faut voir ce qu’ils sont devenus, pour la plupart, après la décolonisation : incapables de s’autogérer, incapables de prendre en main les économies, de définit des plans, gouvernements et armées vouées aux corruptions de toutes sortes, sentiment tribal exacerbé et démolissant de nombreux efforts d’unification, expression meurtrière des rancunes et des ressentiments.
arig dit:
à
Elle parle d’honnêteté intellectuelle la rose antisémite, peur de rien.
D. dit:
à
Il y a trois facteurs qui influent sur la réussite d’une colonisation :
1 – la réceptivité des colonisés à la culture des colonisants.
2 – la qualité et la durée de l’enseignement de la culture colonisante aux colonisés, sur au moins 4 générations.
3 – la possibilité d’ascension sociale des colonisés méritants, sous strict contrôle des colonisants.
JC.... dit:
à
« Tu ne tueras point »
Vaste programme (!) et une connerie majeure que l’on croit objectif réaliste parce qu’on la proclame haut et fort dans la structure dogmatique d’une religion révélée !
Foutaises ! Encore un effort pour être intelligent et se passer de toutes les religions.
D. dit:
à
Donc il suffit que 1 sur 3 soit négligé pour que ça rate. Toutes les conditions doivent être impérativement réunies.
Pour exemple de colonisation réussie : les Romains en Gaule, jadis.
D. dit:
à
Ainsi il ne faut pas concevoir de façon dogmatique la colonisation comme péjorative, comme beaucoup en sont tentés.
Un recul de quelques siècles permet d’avoir un juste éclairage sur une situation.
je débarque dit:
à
bouguereau dit: 22 juillet 2013 à 9 h 21 min
povr con de comunautariss de merde
Qui ça?
assauce antifaim dit:
à
« aucune mention du cannibalisme »
tégniez crève la dalle-faut faire quelque chose. le taré de PQ va se dévouer
JiC dit:
à
D. dit: 22 juillet 2013 à 11 h 05 min
des feignasses, des incapables, des assistés, des ingrats, voilà comment qu’on est r’mercié- moi je dis stop
u. dit:
à
« Nouveau tribalisme », il ne faut pas exagérer.
Même s’il est vrai que la fermeture entre communautés, la crispation sur des symboles identitaires de cessent de s’accroître…
On peut connaitre des moments pénibles…
Je parle de la Belgique, bien sûr.
D. dit:
à
La population humaine terrienne est ce moment-même en train de subir une colonisation extraterrestre qui sera bien évidemment parfaitement réussie par la stricte application des trois préceptes précédemment énoncés :
1 – la réceptivité des colonisés à la culture des colonisants.
Pour obtenir celle-ci, un programme d’hybridation génétique est en cours. Les jeunes générations sont devenues des adeptes du rapport de situation en temps réel par canal de communication à haut débit. Les prochaines générations seront à même d’admettre que la greffe de circuits communicants est avantageux dans la vie quotidienne. Il y aura encore d’autres étapes, notamment celles qui viseront à redéfinir le rôle et la sensation de l’individualité au sein d’une communauté.
2 – la qualité et la durée de l’enseignement de la culture colonisante aux colonisés, sur au moins 4 générations.
Aucun problème là-dessus, c’est en cours, et nous en sommes déjà à la troisième génération.
3 – la possibilité d’ascension sociale des colonisés méritants, sous strict contrôle des colonisants.
Cela fonctionne aussi très bien. Une bonne partie des cadres animant les structures analytiques, décisionnelles, industrielles et économiques sont déjà issus des programmes d’hybridation mis en œuvre depuis environ 40 ans, et font l’objet de gratifications adaptées.
Je ne devrais pas vous dire tout ça, mais après tout ce n’est que la stricte vérité. Avez-vous besoin de le savoir ? Peu importe, ce plan s’applique de façon maîtrisée et imparable et le discours que vous venez de lire en fait partie.
christian dit:
à
c’est de l’humour à l’adolph de procenroll: le député-maire UDI de Cholet, à propos de l’occupation d’un champ par des gens du voyage, a lancé devant un journaliste du Courrier de l’Ouest : « Comme quoi, Hitler n’en a peut-être pas tué assez ».
@ »aucune mention du cannibalisme » Régniez est sous-alimenté
u. dit:
à
A l’égard des maîtres extraterrestres, Dédé sera-t-il un Tschombé ou un Lumumba?
En tous cas, lorsqu’il nous en parle, et là je rejoins M. Régniez, je suis forcé de constater qu’il ne mentionne pas le cannibalisme.
Dîtes nous tout, Dédé.
John Brown dit:
à
Moi, de toute façon, avec mon blaze, pas besoin de bronzage, je suis déjà dans la négritude
D. dit:
à
Donc vous aurez compris que là où les extraterrestres la jouent finement, c’est que d’une part ils ont le temps et pas de besoin de rentrée matérielle immédiate. Celle-ci est pourtant projetée :il s’agit de la terre et de ces ressources naturelles qui comporte une part minérale et une part biologique, et il s’agit aussi du positionnement stratégique qui a déjà commencé il y a longtemps sur la face cachée du satellite naturel Lune ainsi qu’en proche périphérie du Soleil; et c’est que d’autre part ils ne tuent pas, non pas parce que ce n’est pas bien, mais parce que ce serait contre-productif. A la place, ils abductent discrètement (la plupart des abductions ne sont pas vécues consciemment) et ils hybrident.
Maintenant je vous demande de vous mettre à leur place. Auriez-vous fait autre chose et différemment ?
D. dit:
à
Ce que je dois aussi vous révéler, c’est que la civilisation extraterrestre qui applique ce plan ne comporte pas d’Élus au Ciel divin. Absolument aucuns. Il n’est pas possible non plus de les considérer comme d’ordre démoniaque. Il sera simplement vain de tenter de les convertir.
En revanche, et c’est la bonne nouvelle, une autre civilisation extraterrestre, dont la population est cette fois-ci belle et bien éligible au Ciel divin ne voit pas du tout d’un bon œil le programme qui est en train de se dérouler et compte intervenir.
D. dit:
à
Maintenant je vais aller manger : des courgettes.
sapense dit:
à
ne mentionne pas le cannibalisme.
…alors que ça court les rues et c’est pas une exagération de curetons obscurantistes venus sauver les sauvages (leur apporter une âme par exemple) à l’insu de leur plein gré! d’ailleurs cette pratique est depuis toujours inconnue ailleurs chez nous quoi, c’est comme les drogues tout ça
TKT dit:
à
Une question, D.bile, vos extraterrestres sortis tout droit de votre imaginaire (et sans LSD ou autre drogue), baisent-ils ?
D. dit:
à
Je viens de finir mon assiette de courgettes.
Pour vous répondre, Cher Thierry, sachez que leurs lointains ancêtres se sont effectivement reproduits par accouplement mâle/femelle, mais pondaient des œufs. Il n’y avait pas de pénétration à proprement parler, les gamètes mâles allaient directement sur les œufs aux moments de leur expulsion.
J’espère que ça ne vous déçoit pas trop.
JC.... dit:
à
Dédé,
Avec tes « cher Thierry », sais-tu que tu pactises avec le diable ?
De source sure j’ai entendu dire que, si tu continues à déconner, au lieu de te donner le Gouvernorat Galactique de la Terre… tes potes extraterrestres, te fileraient seulement la Corrèze, et en CDD.
D. dit:
à
Par contre je tiens à préciser que tout cela n’est absolument pas sorti de mon imaginaire, mais correspond aux seules hypothèses possibles basées sur des éléments factuels avérés.
Il s’agit de la méthode hypothéticodéductive enseignée dans les Etats-majors qui fait correspondre de façon mathématique et logique des hypothèses à des faits observés.
Eh bien les hypothèses qui en sortent, ce sont celles énoncées plus haut, que ça vous plaise ou non.
JC.... dit:
à
Puisqu’on est en été, saison propice à l’exagération méridionale, fonçons ! Il semble que notre Sinistre de l’Intériorité ait déclaré : « A Trappes, l’éducation doit être prioritaire ! »
Il est vrai que cela changerait tout :
« Monsieur l’agent de police, me permettez-vous de vous serrer le cou à deux mains, car vous exigez de mon épouse qu’elle respecte les lois républicaines, ce qui est intolérable compte-tenu de sa religion, et de l’argent que je viens d’investir dans ce sac poubelle haute couture qui lui sied si bien !? »
L’éducation, lorsqu’elle est tardive, ne remplace pas la taule…
TKT dit:
à
D.bile, des gamètes arrivant sur un œuf (par essence étanche) pourraient avec difficulté produire quoi que ce soit. Non, au finish, je crois plutôt à la version des bébés sortis des choux rouges. Bien sûr vous-même, vous semblez être le fruit d’une fleur de courgettes.
JCé dit:
à
décevant: la Norvégienne condamnée après avoir été violée à Dubai a été graciée
des journées entières dans les arbres dit:
à
Y’en a un maximum qu’a fait science politique, ici.
Moi je continue de chinoiser.
Car faudra vous y faire, la guerre froide c’est terminé!
C’est en pensant philosophie chinoise à la mode africaine, justement, à cause du pick-up, que je me suis dit: c’est trop bête !
aujourd’hui ta voiture tombe en panne, et tu restes là, l’air idiot, car ta manivelle et ton tournevis ne servent à rien. Si t’as pas la tablette qui va bien, et la pièce, d’origine au moins, t’es cuit.
cette bagnole, c’est du clé en main.
Voilà le secret de la réussite commerciale, le système win-win.
Je te vends pas cher une super caisse climatisée, avec tableau de bord électronique, pour aller chercher les gosses à l’école, ou pour faire le gaga dans le quartier, à chacun selon ses besoins.
C’est pour ça que les chinois ont tout bien compris mieux que les autres, ils ne s’occupent pas d’ingérence politique ni religieuse, ça vous pouvez être tranquille, non, ils vendent du clé en main.
Mais des fois, en faisant cela, ça fait naître des « éléphants blancs ».
Et plusieurs morts-nés. Et dans l’empire du commerce, ça, c’est un aléa.
Pour ceux qui lu Conrad, il y a une lecture qui peut les interesser:
http://politique.eu.org/spip.php?article1132
et quelques témoignages recueillis lors de la commission d’enquête de 1904, présidée par Janssens, et disponibles sur la toile.
bouguereau dit:
à
sachez que leurs lointains ancêtres se sont effectivement reproduits par accouplement mâle/femelle
comment ça dédé..jicé passe encore..mais des copains chez les pma..t’as lu giordano bruno jespère:la loi de dieu ne s’arrête pas à un parsec d’ici, spèce d’hérétique à la petite semaine lumière
Sant'Angelo Giovanni dit:
à
…
…dominés dominants,…la découverte des Amériques,…
…la découverte des hommes et des terres à coloniser,…à exploiter,…le Congo,…et toute l’Afrique,…et, encore l’Amazonie,…
…
…un météorite de plus » gros « ,…changement de pôle,…d’air,…de climats,…et d’autres explorateurs sur la » terre – toile « ,…l’irréversibilité infinie de la chimie » globale » de la terre,…
…pour un rien,…pour un plus,…à la croisée des chemins,…l’abîme du lucre et profits » charitables » du commerce » équitable « ,…du pot de fer ( d’endoctrinés ),sur le pot de terre ( libres, sans Dieux ni maîtres ),…
…B.C.B.G.,…de la coopération genre « Tibet »,…offshore,…cartes sur table des secrets d’états,…qui ne sont que la » méthode coloniale « ,…
…la colonisation des profits,…
…en Angleterre,…X,…Europe,… prostitutions,…& pour le travail,…méthode » Taylor « ,…puisque les adultes veulent être mieux payer,…n’engageons que des enfants aux mines,…
…la Féodalité des profits et banques,…l’hérésie sociale des Louis XIV, XV, XVI,…et autres dictateurs aux » diamants » et enfants dépecés » au frigo,…
…la politique » spectacle » pour diversions et débauche des peuples « ,…
…enfin,…la Bourse,…l’institution et donjon des strates pourris,…
…les hommes,…déjà,…de pauvres » Diables « ,…qui s’ignorent,…toujours en manquent,…
…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…Ah,…etc,…
…
bouguereau dit:
à
décevant
à cette heure ci tu vois toujours ta bouteille à moitié complétement vide jicé..et que le soleil t’inetifada par allahouakbar, c’est normal
bouguereau dit:
à
je crois plutôt à la version des bébés sortis des choux rouges
..avec des saucisses vontraube..sinon ils ne naissent pas bien
TKT dit:
à
Bougureau, Rotkohl mit geröstete Gans, dazu Roheklöße
Patricia dit:
à
« la méthode hypothéticodéductive »
Dédé, faut lui expliquer à tkt,tu le sais, il n’a pas son bac…
Pierre-Marie dit:
à
Je me souviens de toutes ces vieilles bonnes-sœurs violées et massacrées par des jeunes katangais, à la radio, dans la presse…
Le film sur Lumumba, ces belges, brutes tortionnaires et fiers de l’être et de faire croire à un règlement inter ethnique.
Saloperie de blancs!
Dédé dit:
à
quelle conne cette patricia!
Dédé dit:
à
Nom d’une surprise potagère !
Dédé serait une courgette ? Comme le concombre … « masqué », plus exactement ?
I N C R O Y A B L E .
Patricia dit:
à
Dédé est un hyper-misogyne bâté.
Mon con lui fait peur et il me résume en cela!
momo dit:
à
13h45
c’est pas parce que les journaux que tu lisais,la radio que t’écoutais n’en ont pas parlé qu’il faut te sentir visé: on va finir par croire que tiyétais sinon
Orwell dit:
à
Passou, pour être tout à fait honnête, le sujet du jour ne passionne personne…En revanche, je n’avais jamais entendu parlé de JA Léger avant qu’il ne meure.
Pouriez-vous nous donner un petit aperçu de son oeuvre? Merci d’avance.
Orwell dit:
à
« Pourriez-vous », pardon.
Ah, si j’avais la virtuosité de l’irremplaçable Dexter pour vous demander les choses…
Pierre-Marie dit:
à
« Katangais » comme « tonton macoute », ça résonnait drôlement dans mes oreilles d’enfant de l’époque.
philippe jissé dit:
à
Pierre-Marie dit: 22 juillet 2013 à 13 h 45 min
tu es trop sensible comme beauf, ça fait gonzesse bon dieu ressaisis-toi! tu en as pas ou quoi?
Patricia dit:
à
« En revanche, je n’avais jamais entendu parlé de JA Léger avant qu’il ne meure. »
Moi aussi, mais il semble qu’il soit un écrivain de droite, aucun intérêt!
JC.... dit:
à
«Je ne confonds pas l’immense majorité des musulmans avec les extrémistes»
Un cas isolé, deux cas isolés, 400 cas isolés qui attaquent un commissariat et réussissent à persuader les Tausbirats d’Egout et de l’Injustice de libérer la fripouille policièrophobe, étrangement étranglante !
Pas d’amalgame, putain de Dieu ! Pas d’amalgame ….
frédé dit:
à
le perroquet de pq : ton humour raciste inépuisable t’assoiffe, à ton âge faut t’hydrater surtout avec cette chaleur qui t’embrouille tes deux minineuronnes
frédé dit:
à
« un écrivain de droite, »
c’est précisément la raison de la demande de 14h07, qui veut lancer ses litanies islamophobes ça faisait longtemps
lionel dit:
à
Arrêtons de voir tout en noir, il y a toujours un aspect positif.
Le port de la burqa fait reculer le nombre des cancers de la peau (recommandé sur la plage)
Il établit enfin l’égalité entre les belles et les moches.
Etc.
Dans un monde parfait, on aurait le burqo pour les hommes, ce serait justice.
JC.... dit:
à
Pour les hommes, le burqon me paraît très adapté…
lionel dit:
à
« « Katangais » comme « tonton macoute », ça résonnait drôlement dans mes oreilles d’enfant de l’époque.
Moi, ils ne me les ont pas laissées, les oreilles.
JC.... dit:
à
Frédé, ta mère doit être fière de toi !
(… tu la connais, au moins ? je ne voudrais pas gaffer…)
D. dit:
à
Mon Cher Thierry,
Je vous invite au printemps prochain à aller ensemble voir copuler les grenouilles du lac de Zurich. Vous observerez que les mâles n’ont pas de pénis et expulsent leurs gamètes directement sur les oeufs que la femelle expulse. Il n’y a aucune pénétration d’aucune sorte chez les batraciens, sauf erreur manifeste de ma part.
D’ailleurs, les truites font de même. La pénétration est loin d’être systématique dans le monde animal. Je reconnais cependant que certains batraciens mâles ne prennent pas toujours le temps de vérifier qu’ils ont sous eux une femelle. C’est tout ce que je peux vous accorder.
frédé dit:
à
les crocrottes de jc (et tégniez) sont instructifs en ce sens qu’ils montrent l’étendue abyssale de la bêtise et de l’ignorance
lionel dit:
à
Une burqa en toile noire à 35°, surtout ne pas oublier de s’hydrater.
Déodorant sans alcool recommandé.
frédé dit:
à
instructiVES
D. dit:
à
J’ai toujours aimé le prénom Patricia. Quand j’avais quatre ans, j’ai joué un été dans le Cantal avec une petite Patricia, fille de voisins venus en villégiature. Je ne l’ai jamais revue et j’y ai souvent pensé.
Et si c’était vous, finalement ?
juste un pet... dit:
à
…it test.
lionel dit:
à
l’étendue abyssale
Peut-on mesurer une surface par une profondeur, Frédé?
De plus, je ne saisis pas bien la différence entre une crotte et une crocrotte.
Plus rapide?
Crocrotte minute?
D. dit:
à
J’avoue avoir été légèrement amoureux de cette petite Patricia. Vous m’en excuserez, Bérénice, mais vous n’êtes pas la première sur la liste.
Patricia Farber dit:
à
Non, D., la petite Patricia du Cantal, c’était moi.
D. dit:
à
Je n’ai pas été assez précis, Thierry. Un œuf est déjà fécondé. Les batraciens femelle expulsent des ovules qui sont alors fécondés de façon externe pas les gamètes mâles et nous obtenons des œufs.
Les œufs de poule que nous achetons sont techniquement parlant des ovules de poule.
Je m’y connais en reproduction, mine de rien.
lionel dit:
à
Etre légèrement amoureux, ça voulait dire que la pénétration n’était pas systématique?
Elle faisait un peu truite, Patricia?
D. dit:
à
Patricia Farber dit: 22 juillet 2013 à 14 h 42 min
Non, D., la petite Patricia du Cantal, c’était moi.
—
Bon, alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
lionel dit:
à
Bon, alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
Ça parait un peu tard pour la reproduction, mine de rien.
JC.... dit:
à
« Je m’y connais en reproduction, mine de rien. »
Moi aussi ! j’aurais du passer du stade amateur éclairé au niveau industriel dynamique …
La duègne dit:
à
mais vous n’êtes pas la première sur la liste.
Quel Don Juan!
Une parmi toutes dit:
à
on l’appelle Dondon en privé.
lionel dit:
à
Cette burqiste de Nice qui a choisi d se faire verbaliser 26 fois (vint-six), ça doit quand même lui faire des choses quand une grosse patte de flic lui soulève la guitoune.
u. dit:
à
J’ai admiré le visage de ce Belge, David, avec ses lunettes en mica et sa barbe de 5 jour.
Choisir très jeune de devenir archéologue, c’est un choix: on a un jour cette gueule-là mais on a fait une enquête abondante et solide.
Par contre, je ne situe pas le blondinet à ses côtés.
momo dit:
à
lionel
Je voudrais pas te vexer mais une étendue peut être abyssale
charles dit:
à
« ils ne me les ont pas laissées, les oreilles. »
c’est pas très sympa
u. dit:
à
Je me demande si on est pas en train de nous gâter tous ces jeunes gens doués (les Dicker, les Jenny… bref tous ceux que je n’ai pas lus) en les ensevelissant sous les louanges.
« Attention, phénomène ! Congo se lit vraiment comme un roman, un grand roman. »
Lire
Bon.
« C’est un événement. Une brique de 700 pages, mais que l’on dévore comme un roman. »
La Libre Belgique
On a compris.
« Fusion de documents, de témoignages inédits et de récits, cette fresque gargantuesque se dévore comme un roman. »
Géo
Putain qu’ils sont bons.
« C’est un reportage qui se lit comme un film. (…) Un événement. »
Le Soir
Pardon ? Comme un film ? Remboursez !
« C’est le Voyage au Congo de Gide transposé dans la modernité, relu par Lévi-Strauss, annoté par Fernand Braudel et remixé par Studs Terkel, Howard Zinn ou n’importe quel tenant de l’histoire orale »
Le Monde des livres
Un sacré toblerone.
Déçu de ne pas croiser Hegel, malgré tout.
« Un ovni éditorial qui mêle habilement les approches historiques, journalistiques, et littéraire. »
Jeune Afrique
Alors là, Jeune Afrique, pour les ovni éditoriaux c’est Dédé.
Pour aider dit:
à
« ils ne me les ont pas laissées, les oreilles. »
La queue ?
Si oui vous pouvez toujours vous rapprocher de baroz.
Si non, voyez Bouguereau il a toujours un ou deux godes-ceinture qui traînent.
Critique à la gelée de groseille dit:
à
« C’est le Voyage au Congo de Gide transposé dans la modernité, relu par Lévi-Strauss, annoté par Fernand Braudel et remixé par Studs Terkel, Howard Zinn »
La dure loi du Monde des Livres ou comment étaler sa confiture pour impressionner son rédacteur en chef.
La pensée du jour dit:
à
toute la profondeur de son auteur s’y dévoile :
u. dit: 22 juillet 2013 à 15 h 19 min
Choisir très jeune de devenir archéologue, c’est un choix
John Brown dit:
à
On exagère beaucoup l’exploitation des nègres, alors qu’il existe bien d’autres formes, très actuelles, d’exploitation de l’homme par l’homme. Tiens, moi, par exemple, pas plus tard qu’hier, j’ai fait l’emplette chez mon libraire de « Pornographie du temps présent », d’Alain Badiou. Coût : 5 euros.Nombre de pages : 34 (petites pages et gros caractères). D’après mes calculs, ma mini-page de Badiou me revient à 14,70 centimes d’euro. En plus, ce n’est même pas un texte original mais la resucée d’une vieille conférence. Question substance, j’ai eu droit à quelques lieux communs sur la révolution et à quelques injures à la démocratie. Je trouve que le rapport qualité/prix laisse à désirer.
u. dit:
à
« toute la profondeur de son auteur s’y dévoile »
Encore le voile?
Abyssale?
Je le prends comme un compliment, pensée du jour (il vous arrive quand même d’en faire une deuxième?), mais c’est parfaitement immérité.
problème de robinet dit:
à
John Brown dit: 22 juillet 2013 à 15 h 54 min
Je trouve que le rapport qualité/prix laisse à désirer.
Seul un âne peut tenter d’établir un rapport entre une quantité et une qualité.
Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous crattouille ? dit:
à
Il n’y a aucune pénétration d’aucune sorte chez les batraciens.
D’où l’expression « grenouille de bênitier »?
Epaminondas dit:
à
Peut-on choisir de ne pas choisir ? Faut être au moins crétois pour ça.
L'aveu du lundi dit:
à
Bah, vous savez, moi aussi, il m’arrive de dire des bêtises.
L'aveu du lundi dit:
à
..d’en dire et d’en faire. Et pas plus tard que ce matin. Mais, bon, c’est oublié.
Le Français des jeux dit:
à
Une erreur se cache dans ce commentaire :
u. dit: 22 juillet 2013 à 15 h 19 min
Sauras-tu la découvrir ?
en attendant godot dit:
à
John Brown dit: 22 juillet 2013 à 15 h 54 min
Exactement! Et l’autre là, qui a toujours pas accouché, si c’est pas scandaleux, abyssal même, pour la souveraine ça aussi alors qu’elle attend pour prendre des vacances bien méritées?!
sa belle-sœur dit:
à
et hr qui n’est toujours pas rentrée d’intermarché…
Patricia Farber dit:
à
« Bon, alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »
Commence par me donner ton adresse…
Patricia Farber dit:
à
(tu ne seras pas déçu, mon D., je suis devenue une pro)
John Brown dit:
à
Seul un âne peut tenter d’établir un rapport entre une quantité et une qualité. (rédigé par Problème de robinet)
C’est toi qui es un âne ! Réfléchis avant d’écrire ! Maudit ! Merde ! Andouille ! Crétin ! Veau !
Ah ! ça fait du bien de se lâcher. Cette canicule qui dure, et même plus de LML pour se rafraîchir, c’est dur.
Diagonal dit:
à
Ce billet (dont je prends connaissance avec retard) est très honnête, mais j’ai nénamoins des réserves sur la proposition finale de Passoul. Pa sûr du tout que l’auteur aurait du commencer par l’affaire Lumumba, et d’ainsi relier sa subjectivité avec des éléments vécus par son témoin de père…
Aucune raison de commencer par l’auto complaisance d’un épisode prétendument inaugural de la décolonisation africaine. Cela ne peut venir à la plume germanopratinee dominatrice d’une passoulinisme éclairé incapable de parler d’autre chose que de lui-même pour une fois !… Comme si la colonisation belge devait être recadrée par ces lunettes là… Un combe !
Le portrait très peu flatteur de Patrice Lumumba est enfin rétabli dans sa parfaite vraisemblance et tant pis pour les nostalgiques : bien moins communiste internationaliste que nationaliste libéral, le portrait en est attesté par le discours désastreux d’un esprit rebelle plutôt que d’un futur homme d’Etat dont il n’avait pas l’étoffe, dans ce moment précis où « la décolonisation commençait bien trop tard et l’indépendance arrivait bien trop tôt ».
La flèche décochée par van Reybrouck sur une émancipation accélérée du Congo comme « tragédie déguisée en comédie dont la fin ne pouvait être que désastreuse » a beau faire mal, elle n’en reste pas moins d’une terrible lucidité. De même qu’est correctement remise à sa place l’idée d’après laquelle les autorités de Bxl auraient prétendument contribué à préparer la sécession katangaise, même s’il est sûr qu’elles jetèrent beaucoup d’huile sur le feu…
Que le bouquin n’obéisse pas aux canons habituels du genre « ethno », et soit d’une lecture très agréable… voilà ce qui en fait le génie, et tout le monde n’est pas capable d’un pareil exploit à cet âge-là.
Mais surtout, ne gardons pas à l’esprit cet aspect des choses et ne mégotons surtout pas le boulot engrangé : 200 pages de notes savantes renvoyées à la fin, pour ne pas perturber la lecture du non spécialiste… Ce garrs-là a tout lu et son séquençage historique est admirablement construit.
Quant à la « subjectivité » de l’ethnologue qui n’y a fait que 5 voyages en tout et pour tout, au moins est-elle revendiquée… Et il n’a pas à rougir de celle contenue dans les Tristes Tropiques qui resteront un exploit sur le plan littéraire à défaut d’autre chose. Et alors ?… Merde quoi !… Inutile d’appeler à la rescousse les Conrads et autres Hergés…
On reste dans de l’histoire documentée et c’est une histoire édifiante, bordel de dieu. Pourquoi vouloir toujours tout réduire à de la bouillie littéraire ? Ca suffit à la fin, ça ne rend pas justice, Pa !
Source dit:
à
M’étonnerait pas que Problème de robinet signe habituellement Chaloux.
Un côté grand con fier de lui.
Patricia Farber dit:
à
(je me suis fait de jolis bras dans les guinguettes, depuis le temps)
juste milieu dit:
à
heureusement que diagonal est là pour nous éclairer sur les exagérations à éviter en histoire (comment avait-on pu vivre jusqu’ici?!)
TKT dit:
à
Je crois que vous vous trompez, D.bile, les grenouilles sont hermaphrodites, si ma mémoire ne me fait pas défaut.
» Il n’y a pas eu pénétration », cela me rappelle l’affaire Lewinski…
u. dit:
à
Juste milieu, vous ne l’êtes pas.
Diagonal sauve l’honneur au contraire en postant le seul message digne d’intérêt sur ce bouquin!
En comparaison, nous sommes des glandeurs écrasés de chaleur.
jojo dit:
à
le saint père toujours en burka et personne ne dit rien
popy dit:
à
u. dit: 22 juillet 2013 à 17 h 27 min
sauver l’honneur en étant cynique …
JC.... dit:
à
Diagonal confirme ce que tout le monde sait sur cette époque … et il le fait merveilleusement bien.
Louanges de Première Catégorie, avec séjour d’un mois à Vesoul, dans un Formule 1 tout neuf, payé par l’éditeur !
JC.... dit:
à
Je ne voudrais pas taper sur une stagiaire douée en langue, mais Monica Lewinski… Pouah ! … elle avait un petit côté grenouille replète, bonne à jeter.
Ceci dit, je comprend William Clinton : sa légitime a toujours eu cet aspect « executive sèche et tendre comme un bon de livraison » que je trouve particulièrement repoussant.
Qu’il te soit pardonné, mon frère !
(… avez-vous remarqué comme le niveau monte, soudainement ?…)
C.P. dit:
à
u., vous souvenez-vous de « The Mission Song » de John Le Carré, même si n’y est concernée que la province du Kivu ?
Je crois aussi que Diagonal a donné un commentaire motivé, mais je n’ai pas lu le livre.
Ce qui est filou, dans le titre du billet, c’est, sinon la remontée aux missions Stanley et Marchand, du moins « Heart of Darkness » et Joseph Conrad dans les années 1890, même si Conrad n’a fait qu’un voyage au Congo avant la fin de sa carrière navale. Alors ? un autre sujet Conrad/ Marlow/ Kurtz ?
JC.... dit:
à
Il est difficile de comparer Conrad, que j’ai lu en long en large et en travers et que j’apprécie… et cet honorable David VR que je n’ai pas lu et qui restera probablement pour moi un inconnu comme tant d’autres…
Je souhaite à ce dernier d’arriver, un jour, à la cheville de Conrad.
david dit:
à
« confirme ce que tout le monde sait sur cette époque »
de plus en plus drôle la clochette de pq a
JC.... dit:
à
David,
Bravo ! continue à me remettre à ma place, tu confirmes ainsi la tienne…
JiC dit:
à
le snobisme néocon fait tellement moderne
C.P. dit:
à
JC, moi aussi, pour Conrad, et je crois même que Philippe Régniez également…
Le projet de « Heart of Darkness, même inspiré par Stanley, est évidemment autre que celui, historique et plus proche de nous, du livre qui fait le sujet du billet. Sauf que cette relance est offerte par Pierre Assouline, c’est tout ce que je voulais dire.
JC.... dit:
à
le strabisme des vrais cons est effectivement préférable…
JC.... dit:
à
C.P.
« Au bout du rouleau » me touche tout particulièrement. Ce que décrit Conrad, là, est magnifique d’humanité.
(Mimi von Maurlaw vous salue, vous et votre aimable progéniture, avec respect et affection !)
u. dit:
à
J’ai aussi pensé, CP, à The Mission Song (et apprécié à cette occasion les pouvoirs de la littérature sur de tels sujets –pour parler un peu pompeusement).
Si je comprends bien la présentation qui nous en est faite, le livre de David van Reybrouck relève essentiellement de l’historiographie, même si c’est une histoire menée de manière personnelle et multiple (intégrant l’histoire orale, etc.)
Les rapprochements avec Conrad sont à la fois inévitables et non-pertinents.
Mais ce n’est qu’une impression qui ne vaut pas grand chose, j’attendrai d’avoir le livre en main (il mérite au moins d’être feuilleté!).
u. dit:
à
(Vous m’avez précédé, CP, mon post est répétitif)
C.P. dit:
à
« Heart of Darkness »
Stanley : « In Darkest Africa » est de 1890 ou 1891 ? Je ne l’ai pas lu.
Conrad : « Heart of Darkness » est de 1899. Je continue de croire que le contact établi par Kurtz avec une culture autre est un cruel mais fondamental modèle établi par Conrad.
JC.... dit:
à
» j’attendrai d’avoir le livre en main (il mérite au moins d’être feuilleté!) »
U.
votre donjuanisme vous perdra !…..
Philippe Régniez dit:
à
S’agit-il de H. M. Stanley, dans ce cas le titre de l’ouvrage, si je ne m’abuse, est Through the Dark Continent 1879. Je possède l’édition de 1899.
cool dit:
à
Tout le monde sait que JC n’est qu’un crétin
JC.... dit:
à
« Plus de 125 millions de filles et de femmes dans le monde sont excisées et 30 millions de fillettes pourraient connaître le même sort dans les dix prochaines années, a révélé l’Unicef lundi. Avec 98% des femmes entre 15 et 49 ans qui ont été excisées, la Somalie est le pays où cette pratique est la plus répandue dans le monde. Viennent ensuite la Guinée avec 96%, Djibouti avec 93%, puis l’Egypte avec 91%. »
Il était important de ne pas oublier que la vie de chaque jour est littérature non publiée … Bonne soirée !
Philippe Régniez dit:
à
Il est intéressant de comparer les modes opératoires de Stanley et de Fawcett dans leurs expéditions.
D. dit:
à
Thierry, vous commencez à m’énerver. Jusqu’à présent j’ai gardé mon calme, mais je suis en train de la perdre. Les grenouilles ne sont pas hermaphrodites et ne se pénètrent pas, même les mâles. Ce sont les escargots qui sont hermaphrodites, ils portent à la fois les deux sexes. Ce qu’il veut dire qu’un accouplement d’escargots implique deux pénétrations : l’escargot A est pénétré par B pendant que l’escargot B est pénétré par A.
Quand je vous dis que je m’y connais. N’y revenez plus ou bien je vous insulterai publiquement.
C.P. dit:
à
Philippe Régniez, il s’agit bien évidemment de H. M. Stanley, mais bien aussi de « Dans les ténèbres de l’Afrique » (titre français), 1890, que je n’ai pas lu, je le redis, mais qui paraît disponible dans Gallica, comme, je crois, votre autre titre.
Philippe Régniez dit:
à
Quasi opposés tant dans leur technique que dans leur rapport aux natifs.
Philippe Régniez dit:
à
C.P. Titre original Through the Dark Continent – 1ère édition 1880 ; seconde 1899.
Philippe Régniez dit:
à
Je posais la question sur Stanley, car avec vous on ne sait jamais. Vous vivez dans un monde à part.
Philippe Régniez dit:
à
Preface to the edition of 1899
« Through the Dark Continent » was first published in June 1878,…
Curieux puisque la préface du même Stanley de la première édition date de novembre 1879.
JCé dit:
à
JC t’es un vrai dur
Roi René dit le roi de la grappe dit:
à
A l’aide ! Je suis en train de devenir un vrai beauf digital ! Je dois m’en sortir !
Philippe Régniez dit:
à
C.P. J’ai le livre sur ma table, là devant mes yeux, il y a écrit sur la couverture Through the Dark Continent, 2ème éd. 1899, Georges Newness, London – 1ère éd 1878, selon l’auteur, 1879 selon sa préface – mais vous avez raison, il faut lire In Darkest Africa de 1890. Toujours aussi rigoureux. Et vous enseignez, vous n’avez pas honte.
C.P. dit:
à
Philippe Régniez, pas tout à fait à part, quand même… J’ai eu l’occasion de faire un cours à NYU sur Gide et Céline (lecteur de Gide même si le pays évoqué n’est pas le même), sur « L’Afrique des voyages et fictions », et ai parfois recouru au Conrad de « Heart of Darkness » (sans les coloniaux de Gide et Céline, bien sûr). Il est vrai que je n’avais pas lu Stanley.
De celui-ci, il y a bien DEUX livres, l’un antérieur à l’autre, et correspondant à deux expéditions de recherche (Livingstone, Emin Pacha).
C.P. dit:
à
Philippe Régniez, voici la première phrase en français (après la Préface) de « A travers le continent mystérieux » « Through the Dark Continent »), 1879 :
« Comme je revenais à Londres, en avril 1874, arrivant de la guerre des Achantis, j’appris qu’on rapportait en Angleterre la dépouille de Livingstone… »
Et, pour varier, le sous-titre de « Dans les ténèbres de l’Afrique » (« In Darkest Africa »), 1890 : « Recherche, délivrance et retraite d’Emin Pacha » . Il est certain que Conrad s’est inspiré de CE récit.
Serons-nous au moins en accord touchant ces DEUX livres ?
Philippe Régniez dit:
à
While returning to England in April 1874 from the Ashantee War, the newz reached me that Livingstone was dead – that his body was on its way to England!
Stanley n’a pas écrit qu’un livre, certes, mais LE livre de référence demeure Through the dark continent.
ta gueule keupu dit:
à
quand je gouguelise la phrase : « C’est une drôle de chose que la vie – ce mystérieux arrangement d’une logique sans merci pour un dessein futile. Le plus qu’on puisse en espérer, c’est quelque connaissance de soi-même – qui vient trop tard – une moisson de regrets inextinguibles. »
je ne trouve 3 références renvoyant à Conrad, 286 renvoyant à puck et 3845 à hamlet.
si des gamins doivent travailler sur cette phrase ils vont pondre que c’est Shakespeare l’auteur.
c’est pas grave Conrad n’a jamais écrit de livres sur l’Afrique, ou sur les expéditions polaires, il n’écrivait que sur les hommes, comme Shakespeare, ou Faulkner, après que ça se passe en Australie ou au Bengale le reste c’est que du flan.
ceux qui font de Faulkner un écrivain de la banlieue sud de new albany se mettent complet le doigt dans l’oeil.
bérénice dit:
à
L’Homme voué à devenir l’homme en changeant de contexte alors qu’il s’attendait en Dieu, qu’on l’équipe pour remplacer machettes et coupe-coupes
pour en finir au plus vite avec cet incroyable espoir qui se cache dans toutes ces amulettes!
Sant'Angelo Giovanni dit:
à
…
…un peu la soupe,…la diversion coloniale,…les grandes – surfaces,…aux ananas,…bananes,…et mangues,…
…
…qu’est ce qu’il dit,…il voit des chinois à Paris,…lui aussi,…pourtant c’est pas l’Afrique,…non,…c’est l’obsolescence programmée des boules à deux balles,…etc,…
…
bérénice dit:
à
19h42 Sors de ce corps René où ça va barder! J »appelle la police et je te fais enfermer dans un autre, la légion! Tu n’auras plus le choix
C.P. dit:
à
Philippe Régniez, c’est bien en anglais la première phrase de « Through the Dark Continent », je ne doutais pas de vous là-dessus. Nous risquons d’ennuyer, à moins que quelqu’un ne revienne à Conrad. Moi, j’ai devant moi « Heart of Darkness » (with « The Congo Diary »), avec l’Introduction et les Notes de Robert Hampson, qui insiste évidemment sur Stanley et les controverses sur ses missions, mais donne pour source essentielle à Conrad « In Darkest Africa » de 1890.
Je vous souhaite une bonne soirée.
bérénice dit:
à
Nous sommes un colonie chinoise! Je cherche le toboggan et le bureau de change quelqu’un sait-il à quel taux on peut refiler l’euro?
kicking dit:
à
faut admettre que c’est tellement mieux quand on fait pas exprès.. …….
bérénice dit:
à
D bien sur tout de suite je souffle ma 99ème bougie et à vous je suis!
Sant'Angelo Giovanni dit:
à
…
…esprits,…êtes vous là,…manifestez-vous,…Nom de Dieu,…et queue çà saute,…
…
…sur quelle table de blog,…somme nous tomber,…faut voir la » triangulation « ,…isocèle,…isocèle mon cul,…triangle – rectangle,…ou équilatéral,…
…chef,…une mare à canard,…là bas,…Oui,…la triangulation je la met en » in » ou en » off « ,…tu change de blog,…si tu veux pas te faire entarter du matin au soir,…Nom de Dieu de saperlipopèttes,…etc,…of course,…
…
bérénice dit:
à
No, it is impossible; it is impossible to convery the life-sensation of any given epoch of one’s existence-that which makes its thruth, its meaning – its subtle and penetrating essence. It is impossible. We live, as we dream – alone…
Heart of Darkness
bérénice dit:
à
convey pour convery…
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