David au Congo, Conrad en embuscade
On disait dans les années 1970 que le Zaïre était le seul pays au monde qui ait jamais imaginé que la Belgique était une grande puissance. Ce trait ne se trouve pas dans le livre autrement plus sérieux de David van Reybrouck Congo. Une histoire (Congo. Een geschiedenis, traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin, 711pages, 28 euros, Actes sud). A la surprise générale, cet essai historique touffu, qui entreprend de retracer l’histoire multiséculaire d’un pays africain, figure dans les listes des meilleures ventes depuis deux ans en Belgique et aux Pays-Bas ; il a été couronné successivement par le prix Libris Histoire, le prix AKO (le Goncourt néerlandais) et en France par le Médicis essai, le prix du meilleur livre étranger et le prix Aujourd’hui. N’en jetez plus ! (en général, au-delà de trois, c’est signe qu’on ne donne plus un prix à un écrivain, mais un écrivain à un prix). Il est vrai aussi qu’il est sorti en 2010, année de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance du Congo. L’auteur a d’ailleurs annoncé qu’il consacrerait une partie de l’argent de ces récompenses à aider les écrivains congolais ainsi que l’ONG la plus active sur le terrain, Human Rights Watch, ce qui est bien dans l’esprit de son engagement (il préside le Pen-Club flamand).
Le Congo a été artificiellement créé de manière arbitraire à la fin des années 1870 par Léopold II et l’explorateur Henry Morton Stanley, à Ostende, devant une carte encore assez vierge correspondant au bassin du Congo. Pour le roi des Belges, c’était un investissement : il y avait misé une partie de sa fortune sur les débouchés du commerce de l’ivoire. Mais c’est finalement la soudaine demande mondiale de caoutchouc, grâce à l’invention du pneu par Dunlop, qui lui permit de s’enrichir bien au-delà de ses prévisions. Dans la dernière partie du XXème siècle, le cuivre, l’uranium, le coltan furent le nouvel or noir.
Après une longue introduction qui court jusqu’en 1850, en se basant notamment sur les traces archéologiques, manière de rappeler que le pays n’est pas né le jour de l’arrivée de Stanley, l’auteur s’est attaché au vécu des deux guerres mondiales et de la colonisation belge. Celle-ci est décrite comme paternaliste, catholique, lente et rangée sous la bannière de la sainte-trinité Industrie-Eglise-Etat. Relire Tintin au Congo ! La caricature est criante de vérité. Seize diplômés universitaires pour tout le pays au moment de l’indépendance alors que c’était le plus alphabétisé de l’Afrique subsaharienne. Une poignée de cadres pour un immense territoire. Tel fut le paradoxe congolais. Aujourd’hui, ce serait plutôt : Etat faible, nation forte. L’enquêteur n’élude aucune responsabilité, ni celle des Belges lorsqu’ils sont partis, ni celles de Mobutu et des Kabila père et fils. Archéologue et anthropologue de formation, il montre que, loin de diminuer, le tribalisme (tutsi, hutu etc) s’est renforcé au fur et à mesure de la colonisation, avec le génocide que l’on sait au bout du chemin ; c’est l’originalité du regard décentré qu’il pose sur une histoire et une région maintes fois scrutées, qui fait l’intérêt de son livre.
On ne dira pas que « ça se lit comme un roman », lieu commun insupportable que la presse nous a resservi dans un bel élan à l’occasion de la parution de ce livre, oubliant que beaucoup de romans se lisent mal et pesamment. En me laissant emporté, j’avais plutôt l’impression de descendre tranquillement un fleuve à bord d’un African Queen rafistolé dont Joseph Conrad aurait été le capitaine de fortune. Car on est littéralement embarqué dans l’enquête (ici des extraits). Si le récit est chronologique, le traitement est original. Ce que les Américains appellent de la « literary non fiction » : il emprunte ses techniques, avant de les mêler, autant au journalisme, au roman qu’à l’histoire académique (il a été chercheur à l’université catholique de Louvain), en racontant les événements à travers le passé des vrais gens, que ce soit des personnages historiques ou des anonymes et des petites gens à partir de témoignages oraux (en se servant des réseaux sociaux pour retrouver les témoins les plus âgés), d’anecdotes, de choses vues (les chasseurs d’esclaves, le roi et les mains coupées..), de faits divers, de tranches de vies. Il a également recouru à des archives écrites, bien qu’en 1908, au moment où Léopold II a rétrocédé le pays à la Belgique qui n’en voulait pas vraiment (car le Congo était sa propriété personnelle, comme le reconnut la conférence de Berlin en 1885), il a fait détruire nombre de documents, sans parler des papiers officiels disparus lors des pillages successifs.
L’auteur a voulu rendre la complexité de cette histoire dans une forme simple et accessible, en s’intéressant davantage aux ressources humaines qu’à celles du sous-sol, et en conservant à l’esprit un conseil de Gramsci : “Il faut combiner le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté.” Naïf, van Reybrouck ? Peut-être a-t-il un côté « David au Congo » dans certaines pages où l’Histoire est revisitée avec des bons sentiments et un prisme humanitaire. L’enquête n’en est pas moins impressionnante, et le récit, captivant. C’est si bien fait que c’est de nature à intéresser même ceux qui ne savent rien de toute l’affaire et n’auraient jamais crû qu’ils liraient un jour quelque sept cents pages sur le passé de cet immense pays dévasté (l’auteur s’en explique ce lundi à 17h20 sur France 3 chez Olivier Barrot).
Même lorsqu’il évoque l’actuelle présence chinoise au Congo, David van Reybrouck fait un pas de côté en ce qu’il se refuse à la diaboliser en en faisant un néo-colonialiste de plus. Il la voit même comme le moyen original de lutter contra la corruption puisque les ressources énergétiques que Pékin prend au Congo, Pékin les paie en contrepartie de constructions de routes, aéroports etc et on se doute qu’ »il est toujours plus difficile de faire glisser un hôpital dans les poches d’un ministre qu’une enveloppe.”
“Une chose est restée intacte : l’identité nationale. C’est étonnant, parce qu’on ne peut pas dire que le sentiment national ait été nourri ces dernières années. Malgré les conflits qui ont divisé le pays, il y a toujours un grand nationalisme. Pour la plupart des Congolais, leur pays n’est pas une construction artificielle. Il y a une grande fierté d’appartenir à cette nation, mais aussi une certaine honte de l’état de l’État.”
Traduit dans de nombreux pays et très bien accueilli, Congo, une histoire, que l’on aimerait rebaptiser plutôt Congo, des histoires, n’a pas convaincu tous les Congolais, on s’en doute ; mais il est intéressant de relever que ses critiques les plus hostiles lui reprochent surtout son traitement de la personne et de l’action du premier ministre assassiné Patrice Lumumba. La RDC, David van Reybrouck, 43 ans, y a beaucoup été pour les besoins de ses recherches mais il n’a pas vécu au Congo. Du moins pas directement. Par procuration, par l’imaginaire, par l’inconscient : son père était ingénieur aux chemins de fer du Bas-Congo-Katanga à Likasi au moment de la sécession. A la réflexion, il eut peut-être fallu commencer par là.
(« Couverture du livre « Congo, une histoire » photo D.R.; « David van Reybrouck pendant son enquête » photo Stephan Van Fleteren)
671 Réponses pour David au Congo, Conrad en embuscade
un livre qui cartonne aussi en ce moment c’est « l’atlas mondial des sexualités » écrit par 2 géographes français : Nadine Cattan et Stéphane Leroy.
il est traduit dans un tas de langues, même le tibétain.
le monde entier se l’arrache : les occidentaux pour connaitre les coutumes sexuelles des africains, les africains pour découvrir celle des asiatiques et les asiatiques pour apprendre celles des esquimaux.
nous sommes entrés dans une nouvelle ère, du partage des connaissances.
avant nous n’avions que des ethnologues occidentaux pour explorer les coutumes exotiques des pays lointains.
maintenant les tibétains se bidonnent en lisant que les françaises ont dans leur commode un demie douzaine sexe toys diférents qu’elles utilisent en fonction de la journée difficile de boulot qu’elle vienne de subir.
c’est le truc sympa avec les tibétains : un rien les amuse.
Enfin, pour ceux qui n’ont pas lu Conrad en français, c’est là:
http://www.kongo-kinshasa.de/dokumente/lekture/conrad.pdf
ta gueule keupu : qu’est-ce que tu y connais au post exotisme? rien!
s’il y en a un qui n’est pas encore rentré dans l’ère du post exotisme c’est bien toi !
« hamlet dit: 22 juillet 2013 à 21 h 59 min
ta gueule keupu : qu’est-ce que tu y connais au post exotisme? rien!
s’il y en a un qui n’est pas encore rentré dans l’ère du post exotisme c’est bien toi ! »
ah bon? et toi tu sais peut-être ce qu’st le post exotisme?
si tu le sais tu n’as qu’à nous l’expliquer crétin que tu es!
…
…d’ou l’expression » va te faire voir par les grecs « ,…d’ailleurs en périodes de » crise » s’entend,…faut mettre les bouchées doubles et les bras fermes,…des bronzes Oui,…
…mais avec des Panzanni,…c’est la Concorde,…etc,…
…Oui,…çà nous manque les émissions pour rire à battons rompus,…l’osier mouillé,…etc,…
…
« c’est le truc sympa avec les tibétains : un rien les amuse. »
Ah non mais là c’est trop. Vous imaginez ?
Tintin qui part du Congo pour aller au Tibet ?
Et qu’est-ce qu’il a ramené ?
Un texte philosophique ?
en vérité le post exotisme est un concept très très simple.
en vérité ce n’est même pas un concept c’est un mouvement de l’histoire.
non ce n’est pas un mouvement de l’histoire c’est un rapport différent aux savoirs qui peut se résumer par l’idée qu’une tribu primitive amazonienne a plus de chances de nous faire découvrir des choses sur nous que nous n’en avons nous mêmes.
parce que nous ne sommes pas assez objectifs pour nous juger, alors qu’un indien d’Amazonie découvrant nos coutumes politiques, et surtout nos pratiques culturelles, avec un tas de petits futés, philosophes français ou humanistes belges qui nous pondent des encyclopédie sur le Congo, avec son regard d’indien d’Amazonie, nous éclairerait sur nos sociétés.
c’est pour cette raison qu’au lieu de lire des livres de belges sur le Congo, je préfère lire des livres de congolais sur la Belgique, on y apprend beaucoup plsu de choses.
t’as compris ou je te fais un dessin?
Post-exotisme?
ça existe!
http://audreycamus.info/author/volodine-antoine
Je vais suivre vos conseils Sir Philippe:
http://archive.org/stream/indarkestafrica01henr#page/n7/mode/2up
…
…c’est gentil tout plein,…je suis convaincu que le chinois lambda au fond de lui-même,…
…
…il a inventé le » papyrus « , d’Egypte,…
…faut voir, s’il nous reste des égyptiens de sources sûres pour confirmer ces allégations of course,…
…et le Bordeaux,…Oui,…toujours du Haut-Médoc ou rien,…j’en était sûr,…
…au Limoncelo,…bien entendu,…avec des participations offshore,…tant qu’on y est ,…François de La Pérouse à poils,…
…faut voir la maquette en 3D,…fiabilité ou pub,…les pigmés aux tonneaux,…
…recherches en cours pour retrouver l’expédition Dieu-donné du milieu abyssal,…etc,…
…
Et du côté tendance du post exotisme, le chamanisme!
http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/demain-les-chamanes-film-documentaire-sur-le-chamanisme-en-france-de-laetitia-merli?ref=category
Ancienne élève de Philippe Descola, on sait désormais que notre appréhension du monde est différente selon les civilisations dénombrées en quatre grand courants ( pour faire simple…). Il n’y a plus d’exotisme!
A humument dit: 22 juillet 2013 à 22 h 32 min
ouh la la
merci pour ça
voilà qui devrait en déciller plus d’un:
http://www.unadfi.org/-neo-chamanisme-
Je regrette, Hamlet, mais j’ai un regard parfaitement objectif sur moi-même. Et tout ce que je ne sais pas encore sur moi (très peu) sera de toutes façon mis au jour par moi-même et par personne d’autre.
C’est très beau, cette citation, Bérénice, mais je vous ferais remarquer que nous rêvons ensemble depuis déjà un certain temps.
…
…les chamanes – seringues du parloir,…toujours plus,…pour la tête,…
…pour avoir la voie libre pour le corps,…
…
…chasser le diable au corps,…pour que j’y introduise le mien offshore,…encore en crise,…
…tout ces grecs de l’économie,…qu’est ce qu’on va encore se prendre dans l’oseille à l’€uro,…Ô ma Crise,…etc,…çà €mpire,…etc,…
…
Et pour ceux qui veulent lire le texte en anglais (sans acheter le livre) :
PDF Ria Press
C’est très bien de vouloir lire Stanley en anglais, mais pourquoi ne pas jeter également un oeil sur le rapport de la Mission Marchand, les deux premiers fascicules étaient consultables sur internet.
Sant’Angelo Giovanni dit: 22 juillet 2013 à 22 h 43 min
Je sais, c’est pas grand’chose, mais limoncello, avec deux ailes, sur l’éthiquette, peut-être que ça aiderait à passer « la crise ».
…
…Oui,…et Limoncella,…avec un » a « , de source sûre,…
…le bonheur par l’étiquette,…administrative,…
…et à l’orthographe des jésuites des slogans et marques déposés des produits de grandes surfaces,…
…la gestion des » stocks options « , et diversions des souris d’appâts,…pour la trappe,…au fromage,…l’hameçon çà mord,…
…
…les prisonniers de Stalag 13 €ducation-School,…les victimes aux esprits mutilées du système carcéral,…
…( je t’aime, moi non plus,…) Serge Gainsbourg,…et,…en passant,…
…
Londres n’a pas encore de Fachoda Station, que je sache, mais je ne serais pas surpris que le roman de Conrad soit contemporain d’un texte de Conan Doyle plus que critique sur le Congo,et non recueilli dans ses œuvres completes de ce coté-ci de la Manche.Auquel cas ces grandes manœuvres littéraires Doylo-Conradiennes pourraient bien ne pas etre fortuites…CP me corrigera si je me trompe.
MC
« … on sait désormais que notre appréhension du monde est différente selon les civilisations… »
Wow ! c’est vrai ?! on n’arrête pas le progrès…
Cher Marc Court, vous ne vous trompez pas du tout. « The Crime of the Congo » de Conan Doyle (1909, c’est dix ans après Conrad), est disponible et libre sur Internet, et c’est là que je l’ai lu, tardivement. Je ne connais pas la traduction française qui a paru il y a quelques années, aux éditions Les nuits rouges. Il doit y avoir d’autres pamphlets de cette époque, d’auteurs moins connus, mais j’ai lu aux Etats-Unis celui de Mark Twain, « King Léopold’s Soliloquy », de 1905.
En réalité, et malgré les quatrièmes de couverture, malgré aussi Hannah Arendt, je ne suis pas sûr que le but de « Heart of Darkness » soit du même ordre que celui de ces pamphlets.
Le chamanisme en France, voilà notre porte de sortie du règne boiteux des Lumières … ça fait un peu secte de cinglés, mais on en connaît d’autres, n’est ce pas ?
Le post exotisme ce que ça peut être ringard, has been! ça fait ‘secte de cinglés’- vive le retour aux sauriens symboles de la modernité réellement réelle – la devise des néocons (néocon is ZEU compliment ) la bourse ou la cata (zeu bourse or zeu cata )
« La caricature est criante de vérité. Seize diplômés universitaires pour tout le pays au moment de l’indépendance alors que c’était le plus alphabétisé de l’Afrique subsaharienne. »
ouaip, ça c’est sûr; en ne comptant qu’un universitaire, dans chaque université, ça fait 16 diplômés.
Les motivations de Van Reybrouk, VRP multicarte du Congo, me paraissent de plus en plus obscures …
http://www.rfi.fr/afrique/20121009-david-van-reybrouck-le-congo-est-etat-faillite-histoire-rdc
Surtout n’allez pas croire que je prend la défense des maires qui disent que les Roms sont les cancrelats des communes, les rois du cuivre, les empereurs du cambriolage, les maîtres du vivre ensemble… !
Que nenni ! Je suis fier de hurler avec les humanistes aisés : « Mort à Bourdouleix ! Pendez-le, ce nazillon cholettais ! »
JC, si ça peut te rassurer: on sait bien que ton humour est au moins aussi subtil (« réellement moderne »)que ce nostalgique de hitler
Ce que disait du Soudan, avant que les Européens (si civilisés) ne s’aperçoivent de ses richesse naturelles et se jettent dessus, Gabriel Hanotaux, Ministre des Affaires étrangères de 1894 à 1898: »pays peuplé par des singes et par des Noirs pires que des singes » On croirait entendre Jc ou la teigne..
@des journées entières dans les arbres dit: 23 juillet 2013 à 8 h 12 min
Merci pour le lien RFI
« Comment ne pas rappeler que Lumumba avait aussi commis quelques erreurs de jugement, dont la plus importante était peut-être celle de vouloir africaniser l’armée en l’espace d’une semaine ? A ce jour, le Congo n’a toujours pas d’armée régulière. »
Tiens lui aussi (l’auteur interviewé)a de l’humour!!
« J’ai beaucoup étudié le Coran (…) Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet.
Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman (…) je la regarde comme une décadence plutôt que comme un progrès. »
« Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard ! Les «misérables» ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort sans doute restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race.
L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution. »
L’ambition de mon livre est de rappeler ces quatre vérités et arracher le Congo à la lecture « exotisante » à laquelle il est trop souvent soumis. Avec ses ressources souterraines mais aussi en hommes et compétences, ce pays est un nouveau dragon potentiel. »
Voir le lien RFI de des journées entières dans les arbres : 23 juillet 2013 à 8 h 12 min
C’est le monde que l’on ne pourra plus voir de façon exotisante.
Voir ici, pour ce qui concerne l’ Amazonie les deux entretiens de Philippe descola :
http://www.cnrs.fr/fr/recherche/prix/or/2012-Descola-films.htm
les fafs de pq se lâchent (après cinq ans de médiocratie ça se croit tout permis)
des journées entières dans les arbres dit: 23 juillet 2013 à 8 h 12 min
« La caricature est criante de vérité. Seize diplômés universitaires pour tout le pays au moment de l’indépendance alors que c’était le plus alphabétisé de l’Afrique subsaharienne. »
ouaip, ça c’est sûr; en ne comptant qu’un universitaire, dans chaque université, ça fait 16 diplômés.
Les motivations de Van Reybrouk, VRP multicarte du Congo, me paraissent de plus en plus obscures … »
Donnadieu, Donnadieu…
Reprenez-vous !
Il n’y a eu que deux universités dans le Congo belge, créées peu avant l’indépendance.
Dans le système colonial d’éducation, elles n’avaient pas pour objet la « Promotion du Noir ».
En 1950 (l’année où les Africains, traditionnellement encadrés par des missionnaires, sont admis dans les écoles officielles laïques), Paul Brien, de l’Université Libre de Bruxelles écrit :
« Envisager sérieusement la création d’Universités pour Noirs au Congo rencontre des impossibilités profondes. L’enseignement universitaire exige une préparation intellectuelle, morale et sociale qui est loin d’être atteinte au Congo belge. Cette contrefaçon d’Université me paraîtrait bien dangereuse car elle éveillerait, à mon sens, chez le Noir, insuffisamment préparé en ce moment, plus de vanité que de science et de déontologie. »
Ça vous paraît surprenant que seulement 16 Africains aient pu être diplômées de ces deux universités ?
(Dans l’interview que vous citez, c’est RFI qui a dû déconner)
Nous ne comptons plus qu’un seul adhérent à nos idées, malgré le fait indéniable qu’elles soient en avance sur leur temps. Il s’agit du Gouverneur de l’Isle, Prince des Cons, l’honorable JC, comte de Bourbaki, Capitaine au Long Cours, abonné Canal+.
l’escargot A est pénétré par B pendant que l’escargot B est pénétré par A.
Comment ça ? Pédés et contorsionnistes ???
La vie des bêtes vue par D, de quoi attraper un torticolis !
C’est un billet malin qui tombe à point, parachuté en pleine actualité. Untel au Congo, un autre en embuscade, et la reine Mathilde au balcon, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur de l’autre monde de l’Outre-Quiévrain (cette étrange contrée qui fut longtemps une grosse tâche blanche sur la carte de l’Europe dessinée par Vidal de La Blache et qui fascinait tant les petits enfants à houppette des années trente aux années septante — souvent ils mettaient leur doigt dessus et s’exclamaient : « un jour, j’irai ! ») Comme il était fatal qu’on pense à la nouvelle de Conrad (qui ne paraît pas avoir eu cette mentalité d’imboscato au Congo propre à certains fonctionnaires coloniaux), les Rom, Klein (des hommes rencontrés par l’auteur de Au coeur des ténèbres qu’il mêla pour façonner son ‘Misat Kurtz’) ont dû laisser quelques empreintes en Afrique. Que van Reybrouck parte sur leurs traces en archéologue-romancier (sans romancer l’Histoire, en tordant joyeusement dans le bon sens de convictions politiques l’intégrité constitutive des gens qui font métier d’historien, comme n’hésite pas à le faire Zinn par exemple) n’est pas si dérangeant, Ryszard Kapuściński (et peut-être Hatzfeld) ont pris le même chemin sans nous raconter trop d’histoires qui dévieraient de la vérité des faits. Césaire avec sa Saison au Congo avait bien assumé, lui, de nous représenter Lumumba dans sa gloire christique et les Belges (ainsi que les factotums kinois de Mobotu) comme des buveurs de bière, Reybrouck est également auteur dramatique, c’est sa « Mission » (le titre de l’une de ses pièces) de remettre quelques idées en place. Les jeunes historiens congolais ont tort de rouscailler en prétendant qu’il aurait un agenda caché, qu’ils se servent de son livre au contraire, et rebondissent avec des propositions neuves. Les Néerlandais sont les rares au monde à avoir donné un surnom à « Tintin. » Chez eux on parle de : « Kuifje in Afrika » (et pas ‘au Congo’) par exemple. Un peu étrange que le livre de Reybrouck soit traduit tel quel en français mais qu’en allemand on ait préféré un « Kongo » solitaire sur la couverture noire. Si on a le sentiment d’être replongé en plein dans la darkness conradienne par l’éditeur, ce n’est ni vain par hasard à mon avis. Quant à l’histoire d’amour entre la Chine et le Congo-Zaïre, ce n’est pas neuf, Mobotu en 1974 était allé se faire reluire le képi léopard chez Mao.
Mista Kurtz
…
…votre commentaire est en attente de modération,…à ,…0 h 42,…
…
…un peu la surcharge à mon adresse,…
…
…voulez-vous bien écrire pour moi,…suis je déjà, si incisif en libre penseur,…
…que déjà,…je reçois un avertissement de la doxa hermétique-nobiliaire,…
…
…jamais sans châteaux et milliardaire,…
…c’est pas demain la veille que j’aurais d’autres chats à fouettez,…
…à la chasse à l’obscurantisme,…Vive l’objectivisme,…des libres-penseurs indépendants des causes à effets à deux balles,…etc,…
…
…
…pour avoir une Afrique » normale « ,…
…
…il nous faut des coloniaux » ascètes « ,…
…
…ce qui n’est pas, pour demain la veille,…etc,…
…
Cette affaire Bourdouleix est encore une des galéjades françaises de l’été.
Même s’il a pété les plombs devant une quarantaine de gens du voyage qui le traitaient d’Hitler alors qu’il évoquait la loi, les réactions suscitées à gauche relèvent de l’automatisme psychique davantage que la pensée rationnelle.
Selon le ministre des Anciens Combattants, la leçon à tirer de cet accrochage est la suivante:
«Ces paroles viennent nous rappeler la nécessité de lutter au quotidien contre la banalisation des idées porteuses de haine et doivent nous inciter à poursuivre inlassablement le travail de mémoire et de vérité pour dire ce que fut la barbarie nazie».
Vraiment?
Une université d’été pour les maires de France pour les faire plancher sur la barbarie nazie?
Le maire de Cholet se trouvait devant un rassemblement qui n’avait pas été annoncé, sur un terrain qui avait été prévu pour un autre usage.
Voilà la situation de départ:
« Quelque 150 caravanes de gens du voyage se sont installées dimanche sur un terrain agricole, propriété de la ville de Cholet et loué par des exploitants agricoles qui devaient y installer leur troupeau lundi en raison de la sécheresse, a expliqué l’élu, qui réclame «l’évacuation immédiate» du campement par les forces de l’ordre, «par la force si besoin».
Les maires sont souvent impuissants devant un phénomène qui ne relèvent pas uniquement de leur compétence, et chacun se refile la patate chaude.
Ce phénomène de migration existe à l’échelle européenne, et, à l’échelle européenne, ce n’est pas un problème énorme.
C’est aux politiques, à ce niveau, de lancer un débat public (où on arrête de culpabiliser son interlocuteur, qui n’en peut mais) et de décider des mesures nécessaires.
C’est le sentiment d’impuissance au niveau local qui conduit à des propos inacceptables (des deux côtés).
Au lieu de propositions pour tenter de régler un problème qui est parfaitement réel, les politiques et les commentateurs (pas seulement de gauche) développent en abondance des sciences qui ne mangent pas de pain: l’anthropologie des émotions, l’histoire mémorielles, la psychologie des profondeurs…
Je souhaite bonne chance à ce M. Bourdouleix que je ne connais pas.
Merci, CP, de préciser et de renforcer la Bibliographie de Doyle. Carr dans sa déférente et très complète biographie, citait ce texte, mais les éditeurs français des OC ne le retinrent pas, non plus que son cri d’alerte quant aux sous-marins allemands publié dans ces années là, peu avant 1914…
Bien à vous.
MCourt
Lew, oui mais… Kurtz : je disais plus haut à Marc Court, à propos des pamphlets de Twain et Conan Doyle, que je n’étais pas sûr que le projet de Conrad soit du même ordre critique dans « Heart of Darkness ». Le narrateur premier (disons : Conrad) auditeur de Marlow et Marlow lui-même restent dubitatifs sur Kurtz « colonisateur », et même sur Kurtz marchand. Plus que « Save the ivory », « The horror ! The horror ! » de Kurtz mourant a reçu très tôt quatre ou cinq interprétations (que rappelle Hampson, excellent commentateur que j’ai découvert bien après ma première lecture de la novella).
« cinq interprétations (que rappelle Hampson, excellent commentateur »
Professor CP, bibliographie, if you please (Hampson).
Un paveton, oui.
Deux pavetons, non.
Il ne faut quand même pas pousser.
Au fil de ces 4 jours, la côte d’Apollinaire descend un peu (et pourtant!) et celle de David remonte (je parle de moi).
Décision demain.
Manuel, mon chou
Sauve la France de la moisissure, nous t’en supplions…
Vive le « Vivre Ensemble Tsigane » !
A MORT BOURDOULEIX !
J’apporte tout mon soutien à ce fou de BOURDOULEIX.
En ces moments tragiques de montée à l’échafaud, il est bon d’avoir auprès de soi un confesseur, un prêtre, un frère, qui vous comprenne.
Meurs courageusement, mon fils…!
u. dit: 23 juillet 2013 à 11 h 06 min
les réactions suscitées à gauche relèvent de l’automatisme psychique davantage que la pensée rationnelle.
Mais pas celles suscitées à l’UDI, bien sûr, qui sont pourtant les mêmes.
u. continue :
Je souhaite bonne chance à ce M. Bourdouleix que je ne connais pas.
Eh bien, si tu ne le connais pas, renseigne-toi un peu sur le personnage. Et tu te sentiras tout con. (Au fait, tu l’es de plus en plus, u., tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais je t’assure que ça commence à se voir.)
Nous remercions les autorités républicaines d’avoir demandé aux caravaniers voyageurs de Cholet de s’expliquer sur l’insulte d’un salut nazi à l’attention d’un élu de la république, l’honorable BOURDOULEIX.
Le tsiganisme gitano-ubuesque ne stationnera pas !
Ils ont la gay pride à Cholet, u. ?
http://www.projectionniste.net/images/49-cinemovida-cholet-1.jpg
En ligne pour le caillassage anti-B.?
Bravo, Patricia!
Notez que cet incident minuscule m’a surtout intéressé en raison de la beauté des commentaires (de droite comme de gauche, vous avez raison).
J’ai admiré l’abondance de ces prises de positions aussi fermes que courageuses.
« Hitler, je suis contre », disent-ils en substance.
C’est roide.
Patricia Faber
Ne trouvez-vous pas la chaleur accablante ? …
je considère que nous avons mal jugé Adolf : c’est un aquarelliste hollandais de qualité !
Le FN n’aura plus qu’à ramasser le mouchoir perdu de Cholet ?
u., édition Penguin Classics de « Heart of Darkness », 1995 et 2000, Introduction et Notes de Robert Hampson.
Sur « The horror ! The horror ! » en particulier, voyez la note 112, qui renvoie elle-même à l’édition et aux remarques de Cedric Watts.
P.S. Amicalement : cela me fait drôle, cette « côte » au lieu de « cote », malgré la descente et la remontée…
Merci à Pierre A. pour le touite.
Ces réparties de Gombrowicz (car ce n’est pas vraiment un entretien, tellement WG est excédé de la situation qu’il découvre) sont magnifiques de désinvolture.
Il faut s’efforcer d’imaginer la manière dont elles pouvaient être reçues en 1963 (en se rappelant par exemple le procès imputé à Kundera une génération plus tard).
Question:
Qu’est-ce qu’une littérature émigrée ? Mais je voulais seulement vous demander si cela vous convient, comment vous vous sentez dans ce rôle. Vous considérez-vous comme un écrivain émigré ou pas ?
W.G. :
Je n’en ai aucune idée et je ne comprends pas très bien tous ces qualificatifs. Quand j’écris, je ne suis ni chinois ni polonais, je ne suis pas un écrivain émigre ou non-émigré, je suis tout simplement Gombrowicz, qui s’exprime comme il peut, voyez-vous ? Je n’ai donc aucun souci de cet ordre, je ne me pose absolument pas ce genre de question.
TKT dit: 22 juillet 2013 à 17 h 11 min
Je crois que vous vous trompez, D.bile, les grenouilles sont hermaphrodites, si ma mémoire ne me fait pas défaut.
Ah, monsieur Kron, vous vous en prenez bien légèrement à mon amour d’enfance. La fécondation des batraciens est toujours externe, mon petit D. a raison sur ce point. Chez les batraciens de type grenouille, le mâle féconde les œufs à la sortie du cloaque de la femelle. Chez les batraciens de type salamandre, le mâle dépose de petits sacs spermatophores autour de la femelle.
Pas de pénétration. Je les envie d’ailleurs, vu ma profession.
Grand concours RdL de l’Eté
Que faire des gens du voyage ?
1/ les aider dans leur vie errante
2/ les fouiller avant arrivée illégale, et après fuite
3/ les tuer tous, à l’ancienne mais avec douceur
4/ ouvrir des masterclass d’humour
5/ fermer les frontières du non-sense
bonne chance à tous !
je ne dis pas merci à ce gauchiste de jacques barozzi
mais j’adresse mes salutations respectueuses à messieurs u et jc.
Le FN imbécile, c’est le peuple en miettes : l’horreur …. conçue, entretenue et mise en scène par une caste innocente, mais instruite. Quinquagénaires impuissants.
toutes mes excuses pour la connotation infâme ujc qui me rappelle les jeunes cocos à qui on cassait la gueule à coups de barre de fer aux jours bénis
Bourdouleix, pense à ton salut ! Sache que nous serons à tes côtés avec les sermons de Bourdaloue en tête !
merci à vous et à i, jc. euh pardon, je voulais dire u. on m’a tellement dit que j’étais pour i que j’oublie que je suis pour u en fait.
Les cocos, c’est comme les lézards, tu leur casses la gueule, tu leur coupes la queue : ça repousse !
tu leur coupes la queue : ça repousse !
le problème c’est qu’on peut pas leur couper les couilles, ils en ont pas. hurk hurk hurk.
pas comme vous et u, jc. je suis sûr que vous en avez de grosses, ça se sent dans vos coms.
» mon petit D. a raison sur ce point »
On ne sait pas tout à fait si c’est l’auto-érotisme que notre dame patronnesse préfère…
Patricia Farber dit: 22 juillet 2013 à 16 h 37 min
(je me suis fait de jolis bras dans les guinguettes
Joli.
Plus tu as de grosses « ambitions », moins le salut de ton âme est assuré ! (cf. François d’Assises)
Or, c’est cela qui importe, non? …hurk, hurk !
Faudrait se dévouer:présenter la sangsue de pq au maire de cholet
Thank you, CP, kindlé et lu l’introduction de Hampson.
« selon son amie Ingeborg Bachmann, caméléon sans identité, génie de la variation à jamais incapable de se rassembler, Witold Gombrowicz fait l’équilibriste au-dessus des gouffres. »
ça ne vous rappelle personne ici même ?
« présenter la sangsue de pq au maire de cholet »
Comme ça, la patrie en danger est partie en dragée!
@ »vous et u, jc. je suis sûr que vous en avez de grosses, ça se sent dans vos coms »
Au service, on les appelait « la folle du régiment » et « la préférée du capitaine des dragons »
u. dit: 23 juillet 2013 à 10 h 19 min
« Ça vous paraît surprenant que seulement 16 Africains aient pu être diplômées de ces deux universités ? »
Uh, Uh,
Pas de souci, c’est pas grave je vais quand même vous expliquer:
les 16 diplômés évoqués, on attend encore la source référencée de cette information. D’autant que 16 universités, ( lesquelles ? hein lesquelles ?, citées par D. Van R. dans le lien RFI sont denus 16 dîplomés dans la note.
Mais je ne vous ai pas attendu pour ne pas lire Paul Brien.
Pour ce qui concerne les Athénées, ceci peut vous interesser :
http://www.minesu.gouv.cd/IMG/pdf/APERCU_HISTORIQUE_ESU-3.pdf
« Au service, on les appelait « la folle du régiment » et « la préférée du capitaine des dragons »
M’en fous.
Si on nous traite de pédales, on pourra compter sur le soutien de Jacques Barozzi, le camarade JC et moi.
De deux on passe à trois, nos rangs grossissent!
Personnellement, je me laisse emporteR… Mais allez, Pierre Assouline, une fois de plus vous avez fait mouche. C’est vendu !
…
excusez la parenthèse, mais petite anecdote de mes toutes fraîches (non au sens thermique du terme) vacances en Cornouailles ; dans un bed and breakfast « à la ferme », petit déjeuner avec un couple allemand. La femme, dans un bel élan de sincérité étonnée, nous dit son malaise : « partout où l’on va, il y a des traces de la guerre… Les blokhaus en France, les destructions à Portsmouth, et tout ça, c’est un peu nous… » Clopin lui glissa « qu’elle n’était pas née à l’époque », mais je trouve que ce trouble ressenti est cependant justifié !
l’auto-érotisme que notre dame patronnesse préfère…
On me prend parfois pour une auto-stoppeuse, c’est vrai, mais la confusion se dissipe quand je présente la note.
« Si on nous traite de pédales, »
jc qui n est pas plus homophobe que raciste s’en fiche complètement
Merci, Donnadieu.
L’information transmisse par le billet est fondée.
S’il y a une boulette dans le pipe-line, ce serait plutôt du côté de RFI.
« Au moment de l’indépendance, le clergé local comptait plus de six cents prêtres alors qu’il n’y avait que seize diplômés universitaires congolais »
Cité par Pierre-Philippe Fraiture (Le Congo Belge et son récit francophone…), qui reprend l’information à Jean Stengers, « Congo Mythe et réalités, 100 ans d’histoire », 1989.
(Stengers, prof à l’ULB, est le père de la célèbre philosophe Isabelle St.)
Sur le fond, je suis naturellement complètement ignorant.
u. dit: 23 juillet 2013 à 13 h 18 min
merci Uh Uh
Jacky, u., et moi, nous sommes la relève intellectuelle des folles actuelles, de brutes bêtes !
( Passou ! vous pourriez nous aider dans notre combat pour l’égalité entre mammifères , non ?)
PS : on se fout du nombre d’universitaires congolais… Vous non ?… CNRS ?
Clopine certes, mais aussi il y a eu consensus européen au départ car hitler représentait dans le rest ed el’europe pour les banques et leurs représentants le statu quo, une sorte de bouclier anti soviétique- les ‘démocraties’ n’ont d’ailleurs pas bougé pour défendre l’Espagne républicaine contre Franco
et ça arrangeait staline aussi
« C’est pourquoi la littérature française ou la philosophie allemande, par exemple, sont pour moi infiniment plus importantes que ce que peut produire la littérature polonaise, surtout contemporaine. »
Gombrowicz
« Je suis un écrivain polonais parce que je dois m’exprimer en polonais. »
Gombrowicz
« Que l’écrivain habite Ciechocinek, New York ou Londres, il faut bien qu’il habite quelque part, n’est-ce pas ? Et peu importe où il vit, l’essentiel c’est ce qu’il écrit. Et ce qu’il écrit est important si cela possède justement un caractère universel et non pas neutre. »
Gombrowicz, fin de l’entretien…
« Clopin lui glissa « qu’elle n’était pas née à l’époque » »
Terrible, d’être l’épouse d’un attardé en esclavage ….
Pour une fois que quelqu’un dit à u. qu’il en a des grosses !
« Au moment de l’indépendance, le clergé local comptait plus de six cents prêtres alors qu’il n’y avait que seize diplômés universitaires congolais »
Honnêtement, pour la stabilité d’une société humaine à PIB conséquent, il vaut mieux des prêtres que des universitaires, non ?
Que ceux qui ne sont pas d’accord nous écrivent : ils recevront leur poids en emprunts russes…!
J’ai rencontré à Berchtesgaden le pote à ma petite amie de l’époque : un peintre sympa !
A un ou deux détails près, je ne vois pas ce qu’on peut lui reprocher, sinon d’être un aquarelliste dilué … professionnellement mal orienté.
Découverte au Mexique d’une queue de dinosaure de cinq mètres de longueur – ça en impose
JC dit: 23 juillet 2013 à 13 h 29 min
Non, ce n’est pas le problème, le nombre d’universitaires congolais, JC.
Simplement quand on est dans la « caricature » autant savoir jusqu’à quel point. Mais c’est une réflexion personnelle.
Autres réflexions personnelles:
Vous avez un téléphone portable JC.
Comme tout le monde.
J’ai cru lire ici le mot : coltane; mais c’est sans certitude.
Ce que dit Philippe descola, dans le lien de A humument à 9h23 me pétrifie, littéralement.
Même si ce discours la ne diffère, que très peu, de celui d’un certain nombre de « décideurs » administratifs, qui ont modélisé à outrance la nature, ses effets et en imposent le modèle, comme universel.
D. Van Reybrouck a écrit un livre d’histoireS. Ce en quoi, je suis d’accord.
C’est aussi un homme politique; le saviez-vous ?
Mexique . Je n’ai jamais rêvé d’un truchement pareil : cela limite le nombre de partenaires !
Réfléchissez ! …Après vous pourrez vous indigner, si vous n’avez rien compris !
« le clergé local comptait plus de six cents prêtres alors qu’il n’y avait que seize diplômés universitaires congolais »
ça faisait des bons méchouis
« cela limite le nombre de partenaires ! »
ton cas étant de toute façon désespéré faut dire
« La première dame Valérie Trierweiler est même sortie de la réserve à laquelle elle s’astreint depuis plusieurs mois pour condamner les propos de l’élu Bourdouleix.
Peut on rappeler à Valérie Trierweiler qu’elle n’est que Première Concubine, et qu’en République, ce titre, évolutif par turgescence, n’est rien ?
Je pense qu’en définitive, mon cher Thierry est le roi des cons.
Thierry,
Il me semble naturel que vous songiez à abdiquer, non ?
Dites-moi, Patricia. On est pas loin du racolage qui est une infraction. Heureusement qu’il n’y a pas de modération sur ce blog.
Bourdouleix,
Nous sommes avec toi !
« On est pas loin du racolage qui est une infraction. »
Sur la voie publique, Dédé, sur la voie publique … A la TV, en période électorale, c’est autorisé !
Pour ce qui concerne cette affaire de gens du voyage, ne comptez pas sur moi pour donner le moindre avis sur ces gens qui ont un mode de vie devenu manifestement incompatible avec notre société et qui n’hésitent pas à empiéter sur la liberté des autres pour faire valoir la leur.
Mais c’est une voie publique, ici. La preuve, tout le monde y est pour jouer des coudes.
Cette nuit j’ai fait un bien curieux songe. Je rencontrais Pierre Assouline qui me souriait comme s’il m’avait toujours connu, puis me demandait « tu sais où sont les autres ? » -sous entendu : les autres commentateurs de la RDL, comme si j’étais leur référent ce qui produisit en moi à la fois étonnement et fierté.
L’odeur des gens du voyage, cette odeur des champs d’épandage, du vol, de la mendicité abjecte, du nomadisme fourbe, est absolument incompatible avec celle dont nous raffolons : la nôtre !
Celle de nos diplômes faisandés…
Pendez ce beau parleur-vrai de BOURDOULEIX ! Qu’il crève, ce nazillon choletais ….
Brétigny : on étouffe, on étouffe : il ne faut pas amalgamer !
BOURDOULEIX, tu joues petit bras !
Sois technique avec tes voyageurs indélicats : le lance-flamme à l’ancienne !
Guadalcanal !
Ce que les bolos ne comprennent pas, c’est que Première Dame ou Première Concubine, t’en prend plein le fion….
Alors, la frime n’est que paravent transparent
J’aimerais bien qu’on cesse de m’appeler Dédé à tout bout de champ. Je suis très loin d’être n’importe qui et des égards me sont dus.
Paris, après l’orage, on nage dans une moiteur de hammam !
Dansons tout nu sous la pluie !
« des égards me sont dus »
Certainement, dédé, certainement ….
But, à quel titre ? nous on adore Mel Tormé, tu vas avoir un travail de persuasion sérieux à faire.
Mistral, force 2, ici…
Je n’ai encore jamais mis les pieds en Afrique et il est bien peu probable que j’y mette un jour les pied, même dans le cas où je recevrais de nouveau un mail d’un notaire de Dakar me demandant en urgence mes coordonnées bancaires pour effectuer le virement de 400 000 USD que me lègue un lointain cousin dont on m’avait sournoisement dissimulé l’existence.
Ou alors ce sera en Égypte, en raison des Antiquités d’importance qu’on peut y admirer. Mais l’Égypte s’est trouvée en Afrique par accident.
Moi aussi je vais faire un peu de live : je commente nu cet après-midi, en raison de l’extrême moiteur parisienne, qui à ce stade peut s’appeler poiteur.
Étrange sensation, pas désagréable, sauf quand tout à l’heure je me suis levé précipitamment et que mon siège en skaï est resté collé à mes fesses.
Partout, en Afrique, un occidental réfléchi est naturellement perdu. Non réfléchi, il est comblé tant il est « attendu ».
En Egypte, cet occidental devient admiratif, non par le partage de l’histoire, mais par le semblant de négligence que lui donne à tâter le Temps.
Il n’est plus rien, que sable.
J’ai eu un moment l’impression d’être un caméléon posé sur une branche en pleine forêt équatoriale. J’ai beaucoup aimé cette régression reptilienne.
L’Académie est d’accord : on va attendre un peu avant d’agréer « bourdoulexophile ». Je me suis opposé de toutes mes forces à « bourdouleixophobe , qui viendra plus tard …
Hélas ! j’ai cédé sur « bourdouleixophage », à la condition que Taubira/ Valls soit référencés comme prédateurs naturels et républicains.
AFP Environ 40 millions d’euros d’argent public dépensés pour la visite du pape et les JMJ
(Journées Merdiques des Jeunes cons)
tégniez,15:44
Que penses-tu du voyage à la Mecque des croyants ? vas-y… lâche-toi !
tégniez,15:44
JC, 15:47
Oui, teignu,bon sang un peu de couilles au cul!
Bien, un brin de musique :
Que penses-tu du voyage à la Mecque des croyants
j’en ai vraiment rien à cirer –
Pas de grand spectacle comme pour l’attardé du vatican
Et à ma connaissance c’est pas financé avec de l’argent public
« Mon Philip, dit Bill, et me prenant la main, il la garda dans la sienne même quand les musiciens eurent fait leur entrée, gagné leurs places et commencé à accorder leurs instruments. Si Bill me tenait la main, ce n’était pas qu’il croyait que j’avais encore sept ans, mais parce que me connaissant depuis l’époque de mes sept ans, peu importait l’âge que j’avais maintenant, il avait le droit de me tenir la main. »
Eh, oui ! Relecture de « Patrimoine » de Philip Roth, chez FOLIO … tiens la route
« il avait le droit de me tenir la main »
ce sont les dizaines de milliers de dollars du voyage du pape t’émeuvent ainsi ?
Merci au CRAN de contribuer à la bonne humeur de cet été français (plus fort que Cholet):
« Le Conseil représentatif des associations noires (Cran) se dit consternée par le nom du logiciel «Colbert 2.0» que vient de présenter le ministre du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Ce logiciel est destiné à favoriser la relocalisation des entreprises en France.
Mais, souligne le Cran, il reprend le nom de Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, un homme «qui prépara le Code Noir». Ce code, daté de 1685, réglementait la vie des esclaves noirs dans les colonies françaises.
Dans un communiqué, Louis-Georges Tin, président du Cran, juge qu’«Arnaud Montebourg est soit est totalement ignorant de l’histoire coloniale, soit totalement méprisant à l’égard des peuples colonisés». Dans un cas comme dans l’autre, nous demandons «qu’il répare immédiatement cette erreur choquante».
Il écrit par ailleurs qu’«il y a encore des rues Colbert, des lycées Colbert, et une salle Colbert à l’Assemblée nationale, autant de lieux qui devraient (…) être débaptisés».
Français encore un effort!
Oui, u, l’excès rend tout insignifiant, là est le plus grave, le plus intolérable!
Il me semble qu’entre les têtes pensantes -et oui !- du CRAN, les joyeux TIN et DIALLO, règne l’ambiance généralement constatées par les militants entre ambitieux plutôt à leur service personnel qu’au service de la communauté !
… Disons l’équivalent coloré du câlin FILLON-COPPE à l’UMP… Rions, mes frères ! Rions de toutes nos dents. Y a Bon !
tégniez dit: 23 juillet 2013 à 16 h 09 min
Je tiens à rappeler que ce tégniez là, courageux comme un Désir, en a de toutes petites et d’une mollesse évidente …
Jacques Barozzi dit: 23 juillet 2013 à 14 h 55 min
« Dansons tout nu sous la pluie ! »
Parfois, Jacky, tu révulses même tes plus fidèles lecteurs … t’es vraiment un cas.
jc explique-toi: pourquoi me traites-tu de lâche? c’est très intéressant je te jure
Mais enfin, mon chou !
-tu sais pourquoi : mon propos ne sert à rien
-tu ne le sais pas : demande à tes proches
Bises. A deux mains !
Règlement de PQ ( rubrique petites boules/ péché d’obscénité) : Critiquer le pape est péché mortel et sale. Ne rien avoir à cirer du pèlerinage à la mecque est péché mortel et sale
jc tu es trop lâche , pas seulement stupîde et binaire
Mon chou tégniez,
Je m’amuse du fait que tu craches facilement sur les catholiques, en parlant de « Journées Merdiques des Jeunes cons Cathos », mais que tu trembles de dire pour les croyants qui font le voyage à la Mekke, tout aussi respectable pour eux, qu’ils sont « Jeunes/Vieux Pèlerins Cons Musulmans ».
Tu as peur ? T’habites à Trappes …?! Tu ne crois pas que les théocrates sont tous exécrables ?
Pour le JC le Grand, il est interdit d’être laïc et les Brésiliens qui râlent et manifestent contre les fortunes dépensées avec l’argent public pour le voyage du pape (qui a fait carrière sous la dictature argentine, sont nécessairement intégristes islamistes
On en reparle demain ! salut.
Adolf Hitler ADORAIT les gens du voyage !
Sa soldatesque voyageuse a bourlingué à travers toute l’Europe sans le moindre problème d’aire d’accueil !
bref dit: 23 juillet 2013 à 18 h 02 min
Pour le JC le Grand,…
Redressez-vous, Pépin.
Le Tour de France des Drogués se termine, juste au moment où un Royal Baby gicle hors de son habitacle….
Pas belle, la vie journalistique sans intérêt ?
@ bobby r:
http://www.youtube.com/watch?v=WAJJE5Wo_OY
Cassini croise aux abords de Saturne. Vue imprenable sur la Terre : un tout petit point lumineux tout là-bas. Ouh les nains ! Ouh les cirons !
ça s’appelle le paradoxe de la sortie du corps jean marron..un truc de la technique..l’araisonnement ? mais non hé cependant on sait que psychologiquement ça peut être dangeureux, l’inestinct de conservation peut en être droledment trompé..que protéger ?
A humument dit: 23 juillet 2013 à 9 h 23 min
Ce mot « exotisante » est troublant.
Si l’ethnologie ou l’archéologie font « sens », d’un point de vue scientifique, il me semble, enfin,
j’ai des difficultés avec l’anthropologie. Et encore plus en ayant écouté Descola, médaillé d’or du CNRS.
Il se trouve que la ministre française de l’enseignement supérieur ne parait pas devoir trouver indispensable cette discipline : ethnologie-anthropologie, puisqu’une pétition lui a été adressée le 23 juin dernier.
Mais je ne connais pas les détails, simplement l’anthropologie me parait être une fumeuse construction conceptuelle.
Et je ne demande qu’à me tromper.
Pas belle, la vie journalistique sans intérêt ?
ta gueule le hyppi avec ta musique de hyppi
Et je ne demande qu’à me tromper
c’est comme sa coloscopie en direc jean marron..c’est proxima du centaure..mais que protéger ?
Bouguereau, vous vous y connaissez, vous, en nature anthropologisée ?
Et que la forêt amazonienne est un écosystème « artificiel » à cause que les indiens cultivent leur jardin ?
Moi non plus. Jusqu’à tout à l’heure.
heu non, excusez-moi, c’est espace anthropisé et non pas nature anthropologisée
j’m’y connais en musique d’homme sous les douches
Bouguereau, je préfère ne pas.
Ne pas cliquer.
bonjour Monsieur Assouline, je viens de découvrir votre blog, comme blog c’est très bien.
Je me presente en deux mots rapidement, j’ai pris comme pseudo hamlet mais en vrai je m’appelle Henri, je voudrais bien réussir ma vie, être aime, être beau, gagne de l’argent, puis surtout être intelligent, mais pour tout ça il faudrait que je bosse a plein temps.
Dans la vie je suis chanteur, en fait je chante surtout pour les copains. Je veux faire des tubes et que ça tourne bien.
Je voudrais bien écrire une chanson dans le vent, un air gai, chic et entrainant pour faire danser dans les soirées de M. Durand.
Et après : partout dans la rue, je veux qu’on parle de moi, que les filles soient nues qu’elles se jettent sur moi, qu’elles m’admirent, qu’ellles me tuent, qu’elles s’arrachent ma vertu.
Pour les anciennes de l’école devenir une idole.
Et aussi je veux que toutes les nuits essouflées dans leur lit, elles trompent leur mari dans leurs rêves maudits….
bon il y aurait d’autres à dire mais je veux pas faire trop long.
u. dit: 18 h 31 min
Entre le gland de pq qui a rien à fiche, et ceux qui crèvent de chaleur au boulot, les commentaires ne sont pas toujours transcendants aujourd’hui!
« les indiens cultivent leur jardin ? »
c’est qui qui leur a montré comment faire, hein?
« J’ai eu un moment l’impression d’être un caméléon posé sur une branche en pleine forêt équatoriale. »
Bon, je vois que tu t’es reconnu, D., dans ce portrait, le génie en moins peut-être ! Mais je pensais aussi à HR et ses pseudos à répétition, qui fort heureusement est parti(e) en vacances !
« Le Tour de France des Drogués se termine, juste au moment où un Royal Baby gicle hors de son habitacle…. »
Cet enfant mâle, de la pleine lune tardive, a été précédé du suicide d’une infirmière. Tout le monde semble s’en réjouir, moi j’y vois un mauvais présage pour son règne à venir !
Beau sujet de roman !
Qui commence ?
Au Metro Liberté, en prenant vers l’Avenue de Gravelles, on tombe sur un magazin de cigarettes électriques intitué Clop’in.
C’est sur la commune de Charenton, si, si…
MCourt
Hamlet, tss tss,je sais que vous vous y connaissez en exotisantisme et les Jivaros n’ont aucun secret pour vous.
C’est une chaîne de boutiques baptisée ClopiNette, il y en a plus d’une dizaine à Paris, M. Court.
Moi aussi je suis passé à la cigarette électronique depuis un mois. C’est efficace…
Clopine à Paris, c’est plus bio !
Que faisiez-vous à Charenton, M Court, si ce n’est pas trop indiscret ?
C’est à deux stations de chez moi, à la porte Dorée. Ils ont un très bon service de documentation à Charenton, et j’y ai été très aimablement accueilli, du temps où je rédigeais mon Promenade dans le Grand Paris, de l’autre côté du périphérique…
http://www.youtube.com/watch?v=UgV7hnjoyt0
ça c’est du hard, le boug !
On dirait que tu connais les secrets de la savonnette sous la douche ?
J’en dis pas plus ça pourrait choquer ce pauvre JC, qui dit que je suis un cas ! Un encas, tout au plus…
Ça c’est pour hamlet, qui oense qu’il y a davantage de philosophie dans le journal que dans Hegel (il a tort):
« Agée de 40 ans, Géraldine Cariou, une Bretonne originaire de Douarnenez avait refait sa vie dans l’Aude il y a une dizaine d’années avec Loïc Cariou. »
« Selon nos informations, l’homme aurait tout d’abord tenté de se pendre à un panneau de signalisation, avant de se tirer une flèche dans la tête, sans doute avec une arbalète. »
(Midi Libre)
qui oense > qui pense
Pierre Assouline, comme toujours Asensio est illisible et pathétique, c’est un branleur (pas d’autre mot, désolé), il aurait mieux fait de faire garagiste ou plombier.
@des journées entières dans les arbres
Il s’agit d’anthropologie sociale, le second qualificatif à son importance.
Le film sur les chamanismes en projet, cité ci-dessus, se veut un travail d’ethnologie. Pas une apologie quelconque, ce me semble. Intéressant de constater la diversité des façons d’accaparement de ces pratiques par l’occident face au rejet violent de ses croyances religieuses traditionnelles.
Je le trouve tout au contraire très lisible et d’une belle singularité cet Asencio, Philippe Régniez. C’est autre chose que vos lamentables chroniques ! Mais pourquoi Assouline, qui y est cruellement épinglé au passage, met-il cet entretien en ligne ici ?
Pour ceux que cela intéresse, c’est sciemment que j’ai emprunté mon pseudo à la très significative création de Tom Phillips :
http://en.wikipedia.org/wiki/A_Humument
Bonne soirée.
A humument dit: 23 juillet 2013 à 22 h 13 min
merci de vos précisions.
J’ai fait la différence entre ethnologie au sens commun – commun à plusieurs pays- et celui bien français d’anthropologie sociale. Ce particularisme universitaire français a effectivement son importance.
Enfin, façon de parler. Il semblerait que ces « niches » de savoir soient finalement sans intérêt, pour l’enseignement.
C’est heureux. Cette appréciation est personnelle.
Pour le chamanisme, merci de me redonner l’occasion de faire un peu de prévention, sans aucun effort:
wikipédia : Le chamanisme, ou shamanisme, est une pratique centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits de la nature ou les âmes du gibier, les morts du clan, les âmes des enfants à naître, les âmes des malades à ramener à la vie, etc. C’est le chamane qui incarne cette fonction, dans le cadre d’une interdépendance étroite avec la communauté qui le reconnaît comme tel.
« Le chamanisme est à la mode. Des émissions ou publications de toutes sortes ne cessent de l’évoquer, répondant à une demande croissante qu’elles n’en finissent pas d’alimenter d’ailleurs. Des stages fleurissent un peu partout, en pleine ville, à la campagne, au pied d’une cascade perdue dans une forêt bien de chez nous. Dans le cadre d’ateliers, avec cérémonie ritualisée à la clé et offres de « voyages initiatiques » dans un lointain pays, caractérisés par des séjours à la dure ou dans des centres tout confort. Mieux, des formations de chamans sont organisées, y compris à l’intention d’indigènes incités à renouer avec leur passé et leurs traditions perdues, par des occidentaux se disant « missionnés » ou avertis en la matière.
Dans son rapport annuel publié en 2010, la MIVILUDES est venue accompagner les interrogations des associations au service des victimes, dont « Psychothérapie Vigilance » qui, voici dix ans, s’est édifiée sur la découverte d’un réseau international de thérapeutes combinant des psychotechniques hautement manipulatoires, de puissantes drogues hallucinogènes, des séminaires psycho-spirituels et des cérémonies syncrétiques associant le catholicisme et le chamanisme amazonien pour mieux mettre sous emprise leurs « patients ».
L’engouement pour le phénomène étant appelé à perdurer, BULLES a souhaité rencontrer Guy Rouquet, président de l’association .
»
http://www.unadfi.org/chamanisme,1124
je n’ai pas regardé à quoi correspondait votre pseudo; s’il avait une « signification ».
Vous pouvez trouver cela assez significatif de ma part.
…
…c’est bien,…
…
…Tu honoreras les prêtres, qui vivent de la fiction du bien,…
…et les magistrats, qui exploitent la fiction de la justice,…
…et les politiciens qui créent au profit commun la fiction de la loi,…
…
…Et, cela te permettra de mépriser en bloc et de bafouer à ton aise toute la masse amorphe, tous ceux du peuple dont le sort et le but est de travailler pour nourrir l’oisiveté de ceux qui lui créent des fictions et inventent les dieux, les lois et châtiments;
…la similitude des intérêts les enchaîne en masse tyrannique face au peuple débandé,…
…les femmes d’amour sont roublardes,…
…riche des défroques du carnaval des siècles défunts,…
…
…c’est beau,…encore,…etc,…c’est de qui,…aucune idée,…etc,…c’est français,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…
…des écrits pour l’holocauste,…
…la valeur objective aux vaines idées,…etc,…
…
…
…un autre livre,…
…Bernard Shaw,…Asiles d’aliénés politiques,…en Amérique et plus près de chez nous.
…aux éditons Montaigne 1933,…
…
…me ressourcer sans châteaux, à deux balles,…de balivernes de sources sûres à bidet,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…
…
Jacques Barozzi. Cela vous ressemble bien. Quand passez-vous aux bites électroniques?
Heureusement !
A humument dit: 23 juillet 2013 à 22 h 13 min « Le film sur les chamanismes en projet, cité ci-dessus, se veut un travail d’ethnologie. Pas une apologie quelconque, ce me semble. »
Et pourtant, ça y ressemble très fort à de l’apologie…
mais bon, si cela a une signification pour quelques uns, cet apparté n’aura pas été inutile.
Laetitia Merli ?
« C’est sur un parking forestier de la périphérie lyonnaise que le petit groupe du « cercle de tambours » a choisi de se retrouver ce soir de solstice. Seuls les phares des voitures offrent un bref aperçu des visages : encagoulé, emmitouflé, aucun n’aura été dissuadé par l’humidité et le froid pour célébrer l’arrivée de l’hiver accompagnée de la pleine lune. »
(…)
« Autour du feu de clôture de la cérémonie, en cercle, main dans la main, les néochamanes sont captivés par les crépitements des bûches et la chaleur bienfaitrice. D’interminables minutes plus tard, Laetitia « espère que ce moment a permis à tous de se guérir en retrouvant ce que nous sommes vraiment et de se préparer pour les changements futurs, merci à la nature et aux esprits ».
Le pape est à Rip et moi à Avignon. il fait la sieste pendant la messe à lui dédiée et moi je continue à ne désirer jamais tant que le regret. On se presse voir Kalumet de la paix électronique. C’est une histoire racontée par un idiot à des crétins.
à Rio. Idiot / crétins, pas nécessairement vrai, mais on ne peut pas résister à toutes les tentations.
» Risque cardiaque : messieurs, ne sautez pas le petit-déjeuner ! »
Enquêtes de santé publique, stats. Pourquoi ne constituent-elles jamais le point de départ de véritables recherches causales ?
Publish or perish. Publier tout du moment que cela peut s’appeler résultat. Une autre ‘enquête’ dira le contraire ? La science progresse. Deux scientifiques bien notés.
@des journées entières dans les arbres (repassant ici très tard mais brièvement)
Ce phénomène de mode occidental à tendance plus ou moins sectaire que vous signalez à juste titre prend malheureusement ses sources en les extravagant sur des travaux très sérieux des anthropologues mais aussi des préhistoriens, tel Jean Clottes qui a renouvelé notre conception de la motivations de nos ancêtres quant à leurs pratiques graphiques souterraines.
« Quand passez-vous aux bites électroniques? »
Mais c’est qu’il se lâche le Phiphi !
Attention de ne pas glisser sur la savonnette du boug !
On ne dit plus savant . . . C’est pris pour prétentieux . . . On dit moins chercheur . . . Ce serait prétentieux ? . . . Scientifique . . . Il ‘fait’ de la science . . . Méthode hypothético-déductive ? . . . Non . . . Du moment qu’il y a des résultats qui peuvent prétendre au titre de connaissance de quelque chose, c’est de la science . . . Bip Bip . . . Ha Ha . . .
des nouvelles des ancêtres de rénié (même rénié a des ancêtres):
‘AFP . Tautavel continue à livrer ses secrets de nos ancêtres cannibales… Ils ne mangeaient que certaines parties du corps humain car ils avaient de quoi manger. Ils cassaient ensuite les os en morceaux… »
Jacques Barozzi dit: 24 juillet 2013 à 1 h 28 min
c’est qu’il (le clown du paraguay) parle en expert de la chose
« Quand passez-vous aux bites électroniques? »
Excellente question ! On y bosse ! Le FLGC, Front de Libération des Godes Ceintures, travaille sur ce sujet depuis 6 mois. Il s’agit tout simplement de rendre les godes autonomes, libérés de leur attache humaine, en les dotant d’une intelligence artificielle permettant une grande variété de mouvement !
Nous n’avons pas rencontré beaucoup de difficulté à créer un logiciel simple, aussi intelligent qu’une bite naturelle ! Même les études sur de la « bite de Prix Nobel » n’ont pas changé la donne : une bite de Nobel en vaut une autre. D’ailleurs, ne dit-on pas « Con, comme une bite » ?
Notre chef de projet, monsieur Edouard Boug de Boug, spécialiste mondial de ce truchement bien pratique, se tient à votre disposition pour les détails techniques de ce nouveau type de gode, que nous avons nommé : le Gode Libre !
Le marketing s’appuiera sur le détournement d’une déclaration d’un grand homme, un général français de haute taille, qui proclamera sur les antennes un slogan à succès : » Le Gode, le Gode outragé ! Le Gode brisé ! Le Gode martyrisé ! mais Le Gode libéré ! »…
Cette nuit j’ai rêvé que je traduisais « Sois sage ô ma douleur » en congolais moyen : eh bien, le résultat n’était pas plus ridicule qu’en wallonico-flamand, une fois.
Les grands esprits se rencontrent : j’avais traduit ce même poème lors de mon séjour à Fresnes comme psychanalyste des malfrats. Première strophe en congolais belge, seconde strophe en vietnamien du nord, cela donnait ceci :
Recueillement
Sois sawe, ô ma Douleuw, et tiens-toi plus twanquille.
Tu wéclamais le Soiw ; il descend ; le wouaci :
Une atmosphèwe obscuwe enveloppe la wille,
Aux uns powtant la paix, aux autwes le souci.
Plendlant que des moltels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisil, ce boulleau sans melci,
Va cueillir des lemords dans la fête selvile,
Ma douleur, donne-moi la main ; viens pal ici.
Communions,
J’m, deux fois…
0:52
Ben qu’est-ce qu’il a Eric Symak ? C’est le théâtre qui lui fait ça même quand il y va pas maintenant ? On sait bien que c’est pas de science qu’il s’agit, mais de manipulation : si tu n’es pas sage le loup te fera les gros yeux, si tu manges pas comme il faut le matin tu mourras. Ceux qui savent ont décide que la population est tellement infantile que le meilleur moyen didactique est cette restriction de la pédagogie à la tension informative. Il suffit de dire qu’une bonne tartine le matin c’est bon. Pouf. il fait chaud, apres le petit dej’. Je mets la clim.
Lecture tardive de votre note, dear passoupline, plaisante.
Tout y est, Ostende dont le nom prédestine ses résidants, Léopold II le roi tintin, la petite Belgique, élevée au quatrième rang mondial d’un coup d’échévinage africain dans ses béguinages, et le Congo, dindon de la farce, vampirisé par nos amis Chinois, alors que l’eau de cuisson des haricots jetée sur sa terre suffit pour y faire pousser des plants.
Tout va bien madame la marquise, dans cette histoire seules les cartes étaient vierges.
Ce Baudelaire me plaît bien…
« Tu wéclamais le Soiw ; il descend ; le wouaci »
Pour Heart of Darkness, c’est quand même gonflé.
Vous avez remarqué combien, contrairement à la sombre méditation en congolais, la version vietnamienne a quelque chose d’allègre?
On sent que le soleil va se lever au bout du chemin.
Ce « Viens pal ici… » m’est apparu, à la réflexion, tout à fait transylvano-cambodgien ! Ambiance Vlad Pal Pot.
A Jacques Barozzi de 22.19 : si j’ai mis cet entretien en lien via twitter, tout en le trouvant grotesque et pathologique, c’est parce que certains accordent crédit à ce personnage et que l’entretien constitue donc une information. Et comme ce site est celui d’un journaliste…. cqfd
Sur la table du jack-Alain Léger, on a retrouvé ce billet : « Ma mère n’a pas réussi à se suicider. Moi si. »
Encore heureux ! Mais qu’est-ce que c’est que ce pignouf qui, en plus du sien, se soucie de celui des autres. De toute façon, fini depuis longtemps, il n’écrivait plus rien de consommable. A dégager. Charogne littéraire. Splash !
Balamou soupçonné d’avoir détourné les fonds spéciaux de Matignon:encore un coup des socialos
Je ne suis allé que 4 fois sur le site d’Asencio et n’ai donc rien à en dire (il faudrait l’avoir davantage lu).
Sauf erreur, notre ami CP y a trouvé quelques aliments à son goût (pourquoi pas?), mais je n’aurai pas l’occasion d’essayer de mieux comprendre.
Il est évident qu’on choisit son blog comme on choisit son troquet, à la gueule du patron, au climat d’ensemble, à ce qu’on peut entendre de la conversation des clients.
Cet entretien, qui commence par une sorte de querelle de nains avec un nommé Nabe (un type qui a naguère choqué, c’est ça?), ne me fera pas y revenir.
Mais c’est sans grande importance.
« grotesque et pathologique »
Ses jugements littéraires sont un peu rudes mais parfaitement
argumentés, Passou. On peut être d’accord ou pas avec lui. Et son hyper egotisme en vaut bien d’autres, non ? Ce qu’il dit de Nabe, de Matzneff ou de Genette n’est pas totalement injustifié. J’aimerais bien savoir ce qu’il pense de Michon et de la bande d’écrivains qui gravitent autour de lui ?
« Petit et hargneux », serait-ce la définition du Catalan d’origine ?
Il est évident que vos caractères et vos jugements différent, Passou, mais vous avez bien des points en partage avec Juan Asensio, notamment le goût de la littérature, vous comme passeur, lui comme desservant (au sens sacré du terme) ou bien celui de la photo…
Quant aux blogs, disons que le votre est plus fédérateur et convivial !
Pourquoi cette photo de couverture du livre sur le Congo est-elle si « dérangeante » à ma vue ?
A cause des lunettes… opaques ?!
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