De la dignité d’un grand majordome
Un mot suffit parfois à engager et gouverner une vie. Un seul mot mais généralement porteur d’une telle charge de sens et de valeur qu’il vaut bien toute une œuvre. Pour Stevens, majordome de Lord Darlington dans les années 30, ce mot fut « dignité ». Kazuo Ishiguro, écrivain britannique d’origine japonaise, a fait de cet homme le narrateur et de ce mot le leitmotiv de son roman Les Vestiges du jour (The Remains of the day, traduit de l’anglais par Sophie Mayoux), couronné du Booker Prize en 1989, publié en français par Calmann-Lévy en 2011 et repris en poche chez Folio (340 pages, 7,50 euros). Son voyage en voiture dans l’Angleterre de l’après-guerre est l’ombre portée de la remontée d’un fleuve, à ceci près qu’il ne se rend pas au cœur des ténèbres mais à la rencontre de l’ancienne intendante de Darlington Hall, le château où ils s’étaient connus lorsqu’elle y officiait. Irrésistiblement attirés, ils s’y étaient aimés, à leur manière, sans jamais se toucher, comme on s’aime du regard, en se heurtant à demi-mots et en s’affrontant à fleurets mouchetés. Elle si vive et entreprenante, lui si corseté dans ses valeurs. Les années ont passé ; elle s’est mariée, elle a divorcé, sa propre fille s’apprête déjà à devenir mère à son tour ; quant à lui, il est resté célibataire, toujours au château, cette fois au service du riche américain qui l’a racheté. Et s’il était passé à côté de sa vie pour n’avoir jamais su ouvrir son coeur ? Ils se souviennent par étapes, par petites touches.
C’était entre les deux guerres, à l’époque des accords de Munich. Lord Darlington, héritier d’un grand nom de l’aristocratie anglaise, était de ceux qui oeuvraient pour le rapprochement anglo-allemand ; ils tentaient de dédiaboliser le chancelier Hitler, assurant que ses intentions n’avaient rien de belliqueux. Lord Darlington fit donc de son illustre demeure de l’Oxfordshire le théâtre de rencontres secrètes entre les chefs des diplomaties des deux pays ; il tenta aussi discrètement de rendre acceptable le leader fasciste Oswald Mosley en le présentant à des dirigeants du pays ; puis il organisa chez lui en grande pompe durant un week-end de chasse une grande conférence internationale afin de témoigner à l’Allemagne des meilleures intentions du monde libre à son endroit. Il faudra l’audace du diplomate américain pour houspiller cette assemblée de gens bien, naviguant entre naïveté et cynisme, en osant leur dire en face, debout au moment des toasts, qu’ils ne seront jamais que des amateurs et qu’on ne leur demande pas de mener les affaires du monde. Encore n’est-ce là que la toile de fond historique du roman. L’essentiel est ailleurs. Il est dans l’idée que Stevens se fait de son métier de majordome. Plus de devoirs que de droits. Une haute conception du service. Un dévouement absolu au chef d’une grande Maison.
Ce sont les grandes Maisons qui font les grands majordomes. Ils ont toujours intérêt à servir des maîtres de qualité, condition pour être tiré vers le haut et accomplir sa vocation loin des médiocres. Le jour où les grands de ce monde d’avant ont conféré dans le grand salon du château autour de Sa Seigneurie, Stevens a vraiment compris ce que pouvait être la noblesse de son métier ; il était enfin conscient d’avoir su préserver une dignité conforme à sa place :
« Qui aurait pu se douter, à ce moment-là, qu’en vérité je m’étais autant rapproché du moyeu de la grande roue qu’un majordome pouvait le souhaiter ? je peux donc supposer qu’à ce moment-là, tandis que je méditais sur les événements de cette soirée –ceux qui avaient eu lieu et ceux qui étaient encore en cours- ils me semblèrent résumer tout ce que j’étais parvenu à réaliser jusqu’alors dans ma vie. Je ne vois guère d’autres explications à ce sentiment de triomphe qui m’exalta ce soir-là. ».
Stevens exercice une telle maîtrise sur ses émotions que rien ne semble l’atteindre car il ne laisse rien paraître. Il a si bien intériorisé la retenue qu’elle lui est une seconde peau. Tout dans son expression compassée, tant physique que verbale, semble gouvernée par l’injonction de l’understatement. Il est la litote faite homme. Il a eu une vingtaine de personnes sous ses ordres ; les grands jours, une trentaine. Valets de pied, femmes de chambre, cuisinières, gouvernantes etc Il conçoit le plan de travail comme un art. Voilà la pierre angulaire de sa vie de château qui n’est pas une sinécure, celui qu’on appelle bien souvent « majordome » un peu partout, « Major domus » en Pologne, « Butler » en Angleterre et … « Butler » en Allemagne, semble-t-il. Fondamentalement, le grand majordome n’est pas seulement qui élève le placement à table au rang d’une science exacte et mesure au millimètre l’écartement entre le défilé de verres, les couverts et les assiettes; il est celui qui réussit à ne pas abandonner son personnage professionnel au profit de sa personne privée. A ne jamais renoncer au premier, qui l’habite, pour céder au second, qui l’encombre. Rien ne doit l’ébranler ni même le perturber. Ni un choc ni une nouvelle. Plus gentleman que les gentlemen, il tient le contrôle de soi pour un absolu, quitte à paraître coincé, inhibé, inexpressif. Sa maîtrise va loin puisque, lorsqu’on murmure à l’oreille de Stevens que son père, lui-même grand majordome, vient d’expirer là-haut dans sa chambre, il ne cille pas, toujours trois pas derrière le maître des lieux présidant à sa table de banquet. On s’aperçoit là que la dignité selon Stevens a partie liée avec la grandeur, mais que l’une et l’autre ne peuvent donner la pleine mesure que dans le cadre d’une maison vraiment distinguée. Il a l’orgueil de la Maison qu’il sert. C’est sa seule vraie famille. Il ne connaît pas de plus haut privilège. Seuls les bourgeois verront du snobisme là où il ne s’agit que d’épouser une vision du monde mais sans jamais quitter son rang. Ceci pour vous donner à la fois le ton et l’esprit du narrateur, dont les réflexes, la gestuelle, les attitudes, les répliques et le langage présentent une telle cohérence et lui confèrent une telle personnalité que la réussite du roman d’Ishiguro tient déjà à cela. Et comme le reste est de la même encre, retracée avec une remarquable pénétration psychologique, on ne peut qu’applaudir la prouesse de ce livre plus anglais qu’anglais.
Le seul problème, c’est que lorsqu’on le relit après avoir (re)vu le film inoubliable que James Ivory en a tiré, on ne peut plus se défaire non seulement des images, mais des traits qui se superposent aux personnages du roman : ceux de Anthony Hopkins sur le visage de Stevens, ceux de Emma Thomson pour Miss Kenton, de James Fox pour Lord Darlington, et puis ceux de Michael Lonsdale, Christopher Reeve… Une oeuvre aussi magistrale que celle dont elle est issue. Il sera beaucoup pardonné aux artistes qui ont su adapter un grand film d’un grand roman en le trahissant si fidèlement qu’ils en ont fait une oeuvre d’une grande… dignité.
(Photos extraites du film de James Ivory)
414 Réponses pour De la dignité d’un grand majordome
A quel moment est-il possible d’arrêter l’idée et encore il ne s’agirait que de ça,que l’on se fait d’un homme ; à enregistrer le décalage existant entre l’homme dans l’exercice du rôle qui lui incombe,dans l’occupation de la surface qu’il a su ou pu se ménager et l’homme qui revendique de correspondre à son « moi idéal »en l’incarnant dans une sorte d’impossible perfection et encore que beaucoup trouvent plaisir à brouiller les pistes,à faire en sorte qu’aucune unité ne subsiste entre présentation en vitrine et arrière boutique ou plus légèrement le règne de l’apparence érigée en dogme fait loi.Penser,dire,faire,agir,convaincre en tachant de ne pas oublier les arguments pesés mais avec quel système instauré de poids et de mesures et pour qui?Et on tuera tous les affreux?
« les couverts et les assisettes »
Les assiettes … peut-être ?
(pour la dignité du domestique anglais, elle me paraît maladive)
Le magistral roman d’Ishiguro est surtout une brillante exploration (des ravages) du systéme de classe britannique.
Le lecteur anglophone qui lit la prose à dessein outrancièrement compassée de Stevens a à l’esprit d’autres exemples de rapport de classe: le Jeeves de PG Woodehouse et la série télévisée Upstairs, Downstairs (étage des domestique, étage des maîtres), The servant, de Losey, etc…. Le lecteur français aaura plus de mal à percevoir cette dimension esentielle du roman (une bonne préace pourra l’aider).
L’excelent Kazuo Ishiguro, en outsider-insider nous donne accès aux fondamentaux qui régissent de la société anglaise de Victoria aux années 50-60: l’impossiblité à dire ses sentiments, l’hypocrisie des rapports de classe, le tropisme philogermanique d’une partie de l’ aristocratie anglaise (les Windsor étaient avant 1917 des Saxe Coburg).
Goscinny, fils d’immigrants juifs polonais, a donné avec Astérix le plus fidèle portrait de la psyché hexagonale. Les outsiders-insiders comme lui et Ishiguro sont les plus fins observateurs des mentalités des sociétés qui les ont acceuillis.
Ce n’est pas là le moindre apport des immigrants.
Ni vu ni lu, mais maintenant j’ai plutôt envie de voir le film déjà. Lui arrive-t-il jamais de se décaparaçonner, quand il est seul ? Et qui est-on vrai ment ? Celui qui endosse des obligations d’apparence dès lors qu’il est sous le regard d’autres ou qui rechercherait la solitude, entre autres, non par intransigeance mais par fatigue ?
Ou encore : Dans quelle mesure l’être précède-t-il la fonction ou la fonction forge-t-elle l’être ?
Et toutes ces questions est-ce vraiment mes oignons ?
Ne vouliez vous pas écrire « l’ancienne INTENDANTE de Darlington Hall?? »
En grande pompe est une formule figée, qui ne prend que le singulier.
Vous donnez bien envie de relire le roman…
Bien sûr, merci SF, c’est corrigé.
Bloom, Bien vu. Mais n’oubliez pas que tous les films écrits par Jullian Fellows (Gosford park Downtown Abbey…) de même que celui adapté de la Forsythe Saga de Galworsthy, ainsi que les Vestiges du jour de Ivory, doivent tous quelque chose, dans la manière d’envisager et de mettre en scène les vies parallèles des maitres et des valets, à « La Régle du jeu » de Jean Renoir – qui ne doit rien à l’observation du système de classe britannique.
« mesure au millimètre l’écartement entre le défilé de verres, les couverts et les assisettes »
Passou, il reste du travail de correction !
Un grand moment que ce film, j’aime bien ce genre où tout est en train de cramer de l’intérieur.
A propos de upstairs /downstairs, la dernière adaptation d’Anna Karénine est un vrai bijou, la société aristocrate de ville comme un théâtre / spectacle de moeurs , les gens d’Etat : Karénine – excellent Jude Law dans un rôle anti-sexy au possible – confinés dans la procédure et le devoir d’Etat, la famille de Levine divisée par l’idéologie, ou plutôt la manière de faire face à l’esclavage des serfs. Lhistoire sentimentale vouée à l’échec, une femme qui aime hors mariage ne peut-être que maudite et secouée par la passion vénéneuse. Avec le roman catholique tolstoïen la rédemption est accordée aux enfants, Karénine adopte l’enfant illégitime écarte la mère et le père biologique indignes de l’élever.
A noter le monde des armes ne sort pas grandi de l’affaire,
puisque c’est lui qui incarne l’ordre civil / désordre familial, dans un climat qui porte la semence de la révolution populaire.
J’ai vu cet Ivory à sa sortie, la forme en est très classique avec une exaspérante lenteur du personnage et des séquences,
Hopkinssur le visage duquel le spectateur est invité à traque le plus infime signe d’émotivité dans son élan sacrificiel à la bonne marche d’un monde auquel il n’appartient pas mais dont il oeuvre à un maintient scrupuleux qui confine à la maniaquerie ( parfois je rêve qu’il vienne ranger mon bordel ) .
La séquence la plus érotique du film, sous la pluie, l’eau comme vecteur du désir, nous ne sommes pas devant les niagara falls, mais sous le crachin, le climax étant la maladresse au moment de porter la parapluie au moment ultime où la gouvernante quitte la propriété pour une autre charge. Le travail étant vécu comme un obstacle à l’amour, gagner sa vie ne laisse pas toujours le loisir de disposer du temps suffisant pour aimer, en opposition à une société oisive qui vit des restes et privilèges du passé.
Symak,
Le film d’Ivory est une réussite totale. Remarquablement interprété, les acteurs sont, deviennent, des personnages absolument crédibles. Hopkins est parfait. Emma aussi. Tous les rôles, de même.
L’aspect politique lui-même est bien rendu. Séduction allemande, tentation germanophile anglaise… et le temps qui bouleverse tout, même Stevens dans sa rigidité folle.
Pourtant, sans vouloir provoquer, cette grandeur, dignité, distinction, du majordome ne sont pour moi que des « japoniaiseries » !Comme si l’auteur avait projeté sur la période anglaise qu’il décrit, une bride excessivement codifiée à l’asiatique. Les liens qui enserrent ce monde là sont fait d’une ficelle présentée comme l’objet de culte d’un érotisme aristocratique boudiné. Viandes froides. Trop. C’est trop beau pour être vrai.
Mais la caricature est réussie. Le film peut être vu et revu. Comment ne pas avoir envie de lire le roman pour fouiller un peu ?
Un des plus beaux livres que j’ai jamis lus et un film lui aussi exceptionnel…Pas de meilleure illustration de ce que Montesquieu appelait le préjugé de sa condition, par quoi il définissait l’aristocratie. Ne pas déchoir. Inhumain? C’est exactement le contraire, puisque le sens de l’honneur est probablement ce qui nous distingue (distinguait?) le plus radicalement du règne animal, fondé sur l’instinct de survie immédiat.
Comme on pouvait le prévoir, Bloom la ramène avec une interprétation sociologique, politique et historique qui n’a évidemment aucun intérêt. Lui viendrait-il à l’esprit que ce sens du devoir et de l’honneur est ce qui a permis à l’Angleterre de gagner presque toutes ses guerres, y compris celles contre l’Allemagne nazie? C’est la même grandeur qui animait les pilotes de spitfire dans la bataille d’Angleterre ou les foules disciplinées qui se rendaient aux abris en ordre parfait pendant le blitz. Le monde de l’aristocratie dépeint par Ishiguro est simplement le sommet de cet art de vivre. Avec ou sans lui, il aurait existé des anglais tentés par le rapprochement avec l’Allemagne, comme il en a existé en France en plus grand nombre et avec beaucoup moins de classe (Doriot, etc).
Quant à la qualité d’outsider d’Ishiguro, je n’en suis pas si sûr. Il y a une parenté évidente, du moins me semble-t-il après avoir lu beaucoup de littérature japonaise, entre les mondes aristocratiques britannique et du Japon traditionnel.
Incidemment, j’ai été déçu d’un autre livre du même auteur dont le titre m’échappe…Je n’en ai jamais lu d’autre depuis et aurais souhaité rester sur la merveilleuse impression des Vestiges du Jour (titre admirable, encore plus beau en français qu’en anglais).
Dans le même genre, Downton Abbey qui passe en ce moment (les séries 1 et 2 sont passées sur TMC) est aussi un petit bijou, avec une description aussi fouillée du monde des domestiques que du monde des aristocrates; les premiers n’ayant rien à envier aux seconds en matière de perfidies ou de grandeur d’âme.
En pour la référence à Renoir vous avez raison, mais Renoir ne fait que reprendre le jeu théâtral de la mise en scène d’un marivaux, en se payant le luxe de filmer dans un espace bien supérieur à celui de la scène.
Je recommande le Karénine de Joe Wright pour son époustouflant travail documentaire, et sa dramaturgie filmique qui se joue autant des décors qui grimpent dans le cintres à l’italienne, le travail de charpentier des étages et états de la société, divers niveaux assez nuancés, la gestion des espaces, très important quand on travaille sur un roman russe, la vivacité des séquences, le montage est épatant.
ceci est ma petite séquence film ..
Je crains malgré tout que l’actrice principale Keira Knigthley n’aie pas été choisie à bon escient, son physique de femme maigrichonne et flambée ne correspond pas à celui d’une femme de l’époque, mais cela renforce son côté inadapté au monde dans lequel elle évolue, c’est un choix probablement que ce décalage.
preum ce kabloom prend les français pour des cons qui ont besoin de lui à distance pour prendre conscience d’eux même et ceci fait il les voue a des être pour la mort imminente car il voit lui son avenir dans l’apport de la civilisation a d’autres belles endormies..la société britanique a toujours été trés cristalline et caricaturale pour les autres..je vais pas faire chier avec les réalisss et james ou plus prés avec hrabal beaucoup moins bouchido samourai à l’honneur cucu, parlons de james bound, ce parangon, avec duchmoll son porteur de valoche qui trébuche et meure a la première scène ecrasée par une aston martin pour faire rire le populo..pas éxactement celui de molière kabloom, faudrait t’espliquer cette subtilité mais tu comprendrais pas
Le monde de l’aristocratie dépeint par Ishiguro est simplement le sommet de cet art de vivre. Avec ou sans lui, il aurait existé des anglais tentés par le rapprochement avec l’Allemagne, comme il en a existé en France en plus grand nombre et avec beaucoup moins de classe (Doriot, etc).
celle là est ultra super gr!t
..hihihiiimalayesque !
Exactement! cf du reste les dénonciations de résistants aux occupants nazis dans les îles anglo normandes
..yèçe Seur !
(« caisse qui leur prend ?
ils sont un peu louf »)
déjà bourré, boudegras ?
Monsieur Bouguereau, lorsque vous dites vers 10:22 ce matin, dans votre style si agréable :
« preum ce kabloom prend les français pour des cons qui ont besoin de lui à distance pour prendre conscience d’eux même »
il me semble que vous réduisez Monsieur Bloom à un petit domaine bien trop étroit.
J’aurais plutôt écrit afin de rendre hommage à l’étendue de ses vastes activités :
« premièrement, le dénommé Bloom prend le MONDE ENTIER pour des cons qui ont besoin de lui à distance pour prendre conscience d’eux même »
Bien à vous.
C’est une excellent remarque Lavande, à ce propos le dernier film de Jean – Jacques Améris est une plantade, Depardieu y est d’un lourdeur dans la tirade qui ferait pleurer un Cyrano, il n’a pas vraiment choisi entre imiter Tim Burton où imposer un rythme différent du récitatif.
La société transposée par Hugo à la manière d’un conte cruel dans les vapeurs d’un romantisme macabre ne fait que présenter le monde du point de vue d’en bas en caricaturant le monde d’en haut, c’est un parti pris extrêmement moralisateur qui ne tient absolument pas compte de l’histoire et décrédibilise le propos. En même temps que la stigmatisation de l’individu par un handicap physique, il donne à penser que l’attirance pour le « vilain » et le phénomène de foire correspond à une pulsion sexuelle qui pimente la vie oisive et désabusée par un piment de curiosité. C’est un point de vue esthétique qui ne correspond pas spécialement au caractère anglais, mais est davantage sadien ..
Je ne sais s’il faut en imputer la transposition fantaisiste à Hugo où à la maladresse d’Améris.
AU FAIT PASSOU…serait-il indiscret de vous demander pourquoi vous parlez de ces deux oeuvres aujourd’hui alors qu’aucun événement éditorial ne semble les mettre dans l’actualité?
« La Règle du jeu » n’est pas un bien bon exemple. Comme nous le remarquions, bouguereau et moi, à l’occasion de la biographie de Pascal Mérigeau, Renoir refait dans ce film le coup de « La Grande Illusion », -mais avec ironie sans doute-, celui d’une certaine fraternité des classes. Le braconnier Marceau (Carette) remercie à deux reprises le Marquis (Dalio) d’avoir voulu l’élever » à la condition de domestique ; le Marquis tutoie Marceau et ils échangent même des propos sur les femmes… On peut penser aussi au dialogue final entre Marceau et Octave (Jean Renoir).
« l’élever »…
Un majordome aussi égotiste, prétentieux et méprisant pour les autres employés je n’en voudrais pas. pov’type qui glorifie son ambition dérisoire pour excuser sa sécheresse de coeur et son cynisme.
ce qui est en revanche intéressant en rapport avec le billet c’est le rapport que le majordome entretient avec sa charge,
dans l’homme qui rit ce majordome anglais est une sorte de machiavel qui pour conserver à tout prix sa charge récupère un acteur misérable et lui fait accéder à la tentation du pouvoir et du luxe en lui faisant lâcher l’amour des siens.
C’est pour lui une question de survivance de sa charge, plus de maître, plus de majordome.
Je ne sais s’il existe une bible des majordomes dans la littérature, ce serait à creuser..
C’est le chant du cygne qui se raconte ses dernières illusions. Demain il changera de veste et essaiera d’euthanasier notre mémoire mais tout est sur hard disk, il n’échappera pas au rewind de ses sentences de petit valet.
Lui viendrait-il à l’esprit que ce sens du devoir et de l’honneur est ce qui a permis à l’Angleterre de gagner presque toutes ses guerres, y compris celles contre l’Allemagne nazie? C’est la même grandeur qui animait les pilotes de spitfire dans la bataille d’Angleterre ou les foules disciplinées qui se rendaient aux abris en ordre parfait pendant le blitz.
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L’ignorant. Ramssis de clichés à 2 balles même pas du niveau de Geo junior, image de Doncaster (l’équivalent d’Epinal) de la 2nd guerre mondiale en GB et des Brits en général.
On aura compris: la ‘vision sociologique’, c’est pas son forte, à duchonlajoie. Allez, le sens du devoir t’appelle, dushonlajoie, c’est l’heure du hara kiri.
« du diplomate américain » : lequel, pour qui n’aurait pas été initié ?
Toute l’esthétique présente ne gomme pas
l’infériorité inscrite dans les gènes
de la condition des domestiques
dans ce monde parfait.
Lord ou rien !
Façadement.
Tout cela c’est bien beau,
mais un con reste un con.
Vestiges du Jour (titre admirable, encore plus beau en français qu’en anglais).
—
Si c’est toi qui le dit…T’as pas fait Normal Inf pour rien.
DiSS
Vestiges du Jour (titre admirable, encore plus beau en français qu’en anglais).
– un con reste un con (Epicétou).
Pierre qui croule ? Crime et châtiment. Les maudits aristocrates dégénérescents de ces mégapoles lugubres payent de leur vivant leurs infamies. Ils ont le cerveau lavé par leur propre système et ces facilités d’esclavagistes qui font d’eux des nains mentalement. Comme c’est visible.
Les clichés sont toujours partiellement vrais, Bloom…Tu es un grand connaisseur des british (comme de pratiquement tout d’ailleurs, penses-tu), cependant, ton billet est tout autant un ramassis de clichés sur l’épouvantable système des classes britanniques ou sur l’immigrant qui serait par définition mieux placés pour… Bizarre que cet système atroce de classes n’ait pas provoqué une révolution bien plus violente que 1789 ou 1917, tu ne trouves pas? Bizarre qu’avec 5 ou 6 millions d’immigrants particulièrement « outsiders » comme tu dis, la France ne collectionne pas les prix Nobels dans tous les domaines…
Des gens comme toi, j’en ai entendu des dizaines…Tout est toujours « plus compliqué que cela », sauf quand il s’agit de taper sur des adversaires politiques ou idéologiques…Là tout devient simple et lumineux: moi Bloom j’ai tout compris et mes interlocuteurs sont des c..s (je ne sais pas s’il y a une censure sur ce blog).
le dénommé Bloom prend le MONDE ENTIER
—
Ah, le flatteur oublieux! Ici, on est pseudo-nommé.
Même Tégniez se faire prendre pour un autre.
Je me suis posé la même question que Dushmoll concernant l’actualité de ce post: après avoir relu le texte de Passou, je pense que c’est la sortie en poche chez Folio qui motive ce beau billet.
c’est pas probant ce que vous dites eric: dans tous les pays d’europe il y a eu des dénonciations. ce qui est typiquement abject de l’irlande pour ne citer qu’elle, c ‘est qu’elle allumait ses phares pour indiquer aux avions allemands la position de la resistante ‘angleterre’.
tiens ça me rappelle quelqu’un..
dire que l’aristocratie anglaise était influencée par le germanophilie des saxe cobourg gotha c’est un peu vite dit, il n’ont pas spécialement apprécié l’Albert de Victoria et se retrouvait isolé comme régent, elle a du l’occuper en lui faisant faire des travaux d’expo universelle.
je crois que j’en connais un brin en saxe-cobourg en belgique aussi on en a ras le citron .. de leurs privilèges et dotations .. mais çà fait pleurer les mémères et vendre des tasses quand ils se marient et ont beaucoup d’enfants ..
je ne sais pas combien de temps ils vont encore trouver des majordomes prêts à se dévouer .. grâce à l’édition people chaque année un majordome confesse sa vie et celle de ses maîtres .. c’est encore considéré comme vendable , la trahison du majordome .. au finish on ne sait pas qui a l’air le plus con , celui qui sert un mauvais maître ou celui qui blâme après s’être fait jeter. Il doit être sur que son livre lui rapporte ququ chose et se trouver une autre occupation, détective privé ?
(je ne sais pas s’il y a une censure sur ce blog).
passoupline s’est vanté d’être le seul à censurer sur ce site. un bon conseil, évite les onomatopées, les italiques, passou n’aime pas la littérature. sois patient, il est prévu dans quelques années une petite révolution: le jury goncourt réformé, certaines manipulations dénoncées, des jurés jetables pour qu’il n’y ait plus de suspicions, tu devines la suite.. j’en connais qui vont avoir chaud aux fesses, sans grand talent ils avaient mis tous leurs oeufs sur la même chaise.
« dans tous les pays d’europe il y a eu des dénonciations. »
justement, les Brits ne font pas exception,
ya qu’à voir là où ils ont été occupés par les nazes
@duschmoll 14 janvier 2013 à 11 h 30 min
ils ont décapité leur roi un siècle avant les Frenchies !
Et ce ne sont pas les révoltes qui ont manqué!
Et le système de classes brit est effectivement imbuvable, comme la systématisation de la précarité, le système de santé
« Je me suis posé la même question que Dushmoll concernant l’actualité de ce post: après avoir relu le texte de Passou, je pense que c’est la sortie en poche chez Folio qui motive ce beau billet. »
Merci Lavande, mais si c’est le cas, pourquoi ne l’aurait-il pas dit? Et je serais vraiment très étonné que ce livre sorte en poche pour la première fois…
Les voies du Seigneur Passou sont impénétrables…
Bloom, t’as surement tout compris comme d’hab, explique nous!
« Je me suis posé la même question que Dushmoll concernant l’actualité de ce post: après avoir relu le texte de Passou, je pense que c’est la sortie en poche chez Folio qui motive ce beau billet. »
Merci Lavande, mais si c’est le cas, pourquoi ne l’aurait-il pas dit? Et je serais vraiment très étonné que ce livre sorte en poche pour la première fois…
Les voies du Seigneur Passou sont impénétrables…
Bloom, t’as surement tout compris comme d’hab, explique nous!
Bloom, t’as surement tout compris comme d’hab, explique nous!
—
Fais un effort, duchonlaj.
T’as lu le sonnet de Milton sur la cécité, bon, eh ben c’est pareil, mais avec la Rolls en plus.
je ne comprends rien à ce que vous dites, éric. vous êtes au courant que ‘l’angleterre’ n’a jamais été occupée? que dans ce pays les dénonciations concernaient les traîtres favorables au régime nazi?
quand je dis que c’est l’ancien magazine lire, ce site.. n’im por te quoi!y a t il un esprit critique dans l’épave?
il y en a qui attire et traîne la superficialité comme leur ombre..
pis les ‘brits’ ils vous merdent, pour rester poli.
Que voilà de grandes idées : « L’essentiel est ailleurs. Il est dans l’idée que Stevens se fait de son métier de majordome. Plus de devoirs que de droits. Une haute conception du service. Un dévouement absolu au chef d’une grande Maison. »
une histoire de psycho-rigides. La réalité est beaucoup moins cinématographique. Visconti est le dernier réalisateur qui sut diposer correctement les chandeliers sur les grandes tables. les autres se contentent de copier/coller idéologique.
Café
La photo du film m’a donné un instant l’idée absurde de voir le rôle de Stevens joué par Emma Thomson.
C’est un peu la structure (sinon de le thème) du film « Albert Nobbs », dont il me reste surtout en mémoire le visage de Glenn Close (une grande dame).
Malheureusement, j’ai vu ce dernier film dans les pires conditions (petite vidéo d’avion) et suis incapable d’en juger (il est peut-être très mauvais).
Par contraste avec le roman d’Ishiguro, la figure de cette femme contrainte de survivre sous un déguisement de butler ne renvoie pas à l’intériorisation de normes aristocratiques mais à une stratégie de survie, même si elle s’accompagne d’un sentiment de dignité personnelle (life without decency is unbearable.)
J’en garde (à tort?) une impression de pathétique uniforme, corrigé par une leçon de morale fondée sur la gender theory.
(Il y a aussi, au delà de la nouvelle de Georges Moore, tout une histoire française de ce texte, à travers la pièce de Simone Benmussa, à une époque où le féminisme et le théâtre avait des choses à se dire.
On y croise également Cixous, sauf erreur).
C’est bien ennuyeux de voir des films en avion classe économique.
Cet ennui est corrigé par le whisky, mais ce dernier ne contribue pas à l’acuité critique.
Yes, mais il avait grandi avec…
A propos de culture générale, vous n’ignorez certainement pas que les îles anglo normandes l’ont été (occupées), et que les personnes dénoncées y ont été les résistants aux nazis.
pierre assouline ecrit:
Le seul problème, c’est que lorsqu’on le relit après avoir (re)vu le film inoubliable que James Ivory en a tiré, on ne peut plus se défaire non seulement des images, mais des traits qui se superposent aux personnages du roman .
est-ce grave ? est-ce un probleme?on peut y voir un plus ;le prince Salina n’est -il pas encore plus vrai quand nous lisons le guepard en lui voyant le visage de Burt lancaster?
nième version du rapport maître/valet. Version anglaise. Très mystérieux tout ça. Voire incompréhensible pour qui n’est pas Anglais. Les Anglais me seront toujours une énigme.
Ça me fait penser à une histoire allemande liée au protestantisme allemand (mais ça n’a sans doute aucun rapport, ce qui renforce l’énigme anglaise à mes yeux). Le père de ma prof d’allemand de khâgne, qui avait été recteur d’une université à Danzig durant la guerre, avait comme modèle d’éducation de ne laisser jamais transparaître ses émotions. Il se suicida sur ses vieux jours (c’était en 1990) en se tranchant la gorge comme on fait aux cochons avec un gros couteau parce qu’il s’était soumis aux nazis comme un domestique servile, sans rien faire, sans manifester la moindre émotion lui non plus, et avait ravagé sa famille : deux filles émigrées en France, l’une prof de fac, l’autre prof en khâgne, une troisième à Rome à moitié folle.
Y a-t-il un parallèle à faire avec l’arrière-fond nazi de cette histoire anglaise ? Je ne sais. Mais elle m’y a fait penser.
Dernier café
Ishiguro-san, a rather un-Japanese gentleman:
ttp://www.youtube.com/watch?v=9Vx1TKO4b68
Interview (où classiquement, on lui tend une perche japonaise qu’il ne prend pas)
GS Although, you could say that the butler is a figure who leads, by necessity, a very stylized existence. Dignity is enormously important to this character. There is a resemblance with Japan—that feeling of dignity, service, life as a kind of performance. There is a strong echo of An Artist of the Floating World. The central character of that novel, Masuji Ono, is also concerned with dignity. Yet Stevens is a much less self-knowing and more pathetic character. He seems to have this terrible blindness about his own experience. The only thing which redeems him is the enormous importance he attaches to dignity. Do you think of dignity as a virtue?
K Ishiguro I’m not quite sure what dignity is, you see. This is part of the debate in The Remains of the Day. Stevens is obsessed with this thing that he calls dignity. He thinks dignity has to do with not showing your feelings, in fact he thinks dignity has to do with not having feelings.
GS It’s to do with the suppression of feelings.
KI Yes, being something less than human. He somehow thinks that turning yourself into some animal that will carry out the duties you’ve been given to such an extent that you don’t have feelings, or anything that undermines your professional self, is dignity. People are prone to equate having feelings with weakness. The book debates that notion of dignity—not having emotions against another concept of dignity. The dignity given to human beings when they have a certain amount of control over their lives. The dignity that democracy gives to ordinary people. In the end, no one can argue that Stevens has been very dignified in one sense: he starts to question whether there isn’t something profoundly undignified about a condition he has rather unthinkingly given all his loyalty to. A cause in which he has no control over the moral value of how his talents are spent.
(Vidéo: c’est à l’ambassade de GB à Tokyo, comme on peut le deviner)
Je suis désolé de vous le dire, ueda, mais vous écrivez n’importe quoi.
Dites donc, Mauvaise Langue, vous m’avez l’air d’un drôle de tordu.
Très juste. Heureusement que Renato (je remets la majuscule parce qu’il le mérite vraiment) est là pour relever le niveau.
Cela nous change de ueda et de son café.
When I consider how my light is spent,
Ere half my days, in this dark world and wide,
And that one talent which is death to hide,
Lodged with me useless, though my soul more bent
To serve therewith my maker, and present
My true account, lest he returning chide,
Doth God exact day-labour, light denied?
I fondly ask; but Patience to prevent
That murmur, soon replies, God doth not need
Either man’s work or his own gifts, who best
Bear his mild yoke, they serve him best, his state
Is kingly. Thousands at his bidding speed
And post o’er land and ocean without rest:
They also serve who only stand and wait.
Je ne vois pas où on peut mettre la Rolls.
Simone Benmussa, mon œil ! Pourquoi pas Jacques Barozzi, pendant que vous y êtes ?
Réponse à CP sur la Règle du jeu
Ce que vous dites de la connivence entre le marquis et le garde-chasse dans la Règle du jeu ne me semble pas refléter une forme ordinaire de familiarité entre maître et serviteur
Il y a en arrière plan de l’attitude du marquis l’expression du malaise inconscient de ne pas se sentir légitime dans sa posture d’aristocrate, et de trouver chez cet homme simple mais intelligent une relation dénuée d’hypocrisie, compensation à ce qu’il perçoit de manière confuse comme un rejet, masqué mais bien réel, de la part du monde auquel il appartient désormais. .
C’est un trait classique qu’on rencontre aussi dans la littérature, chez d’autres juifs « arrivés »,tel Andermatt de Mont-Oriol ,qui souscrit de manière inconsciente à l’idée que son dandy de beau-frère ,ce fruit sec titré, ce parasite noceur, flambeur et creux, garderait par rapport à lui quelque chose d’une irréductible supériorité, quelles que soient les qualités exceptionnelles de sérieux ,d’intelligence ,d’esprit d’entreprise qui lui ont assuré une brillante réussite financière
Ces personnages vivent une judéité qu’ils s’efforcent d’oublier comme un péché originel ,dont ils essaient vainement de se laver , à travers leur richesse et la générosité ostentatoire avec laquelle ils la répandent, comme persuadés qu’ils ont en permanence à se faire accepter, et à se faire pardonner ce qui demeure une tache indélébile , peut être surtout à leurs propres yeux,
Ça vient probablement du fait que vous n’avez rien compris à ce que j’ai écrit. Mais c’est pas grave, je ne vous en demande pas tant…
Normale Inf. L’adjectif s’accorde avec école. Je remarque que votre orthographe se relâche ces derniers temps, Bloom.
en se tranchant la gorge comme on fait aux cochons
on égorge pas le cochon, on le « saigne », la pointe du surin enfoncé jusqu’à la garde dans le défaut..tu confonds avec le rituel..de cochon à choucroute..de choucroute a nazi, tu t’intimides et t’impressionnes toi même : voilà subsidiarement mise a jour ta pensée de marabout de ficelle de chval et a toi même subsidiairement révéle dracul
C’est faux. On peut évoluer. Moi, par exemple, qui étais très con, je le suis beaucoup moins aujourd’hui, parce que je me suis instruit. J’ai fait des efforts. Faites-en aussi, Bloom, vous verrez que la connerie n’est pas une fatalité.
Vous aussi, je vous trouve tordu, bouguereau.
Partir de très bas pourrait être un avantage dans le cas Bloomie ?
Sans parler du manque de franchise chez ueda, ce qu’il a dans sa tasse c’est de la gnole.
Dans The Servant de Pinter et Losey, la relation maître et domestique (qui est le maître qui est l’esclave ? ) est d’une autre dimention que celle évoquée ici : on n’est plus dans le « devoir » ou la « dignité » mais carrément dans le sado-masochisme. Dans l’intériorité des personnages plus que dans la satire sociale.
Vous aussi, je vous trouve tordu, bouguereau.
beaumarchais..hegel..marx(urkurk)..la maitresse c’est la frenchmaid qui zigouille la patronne et en fait du patée qu’elle fait manger au patron
Chère DHH, merci pour avoir remarqué mon pauvre commentaire. Il n’était là que parce que « La Règle du jeu » n’a strictement rien à voir avec le film de James Ivory, ni avec le roman-source. Je voulais faire simplement remarquer que, s’il y a bien un majordome (Corneille, joué par Eddy Debray) dans le film de Renoir, il représente banalement l’ordre par rapport aux agitations -parallèles- des deux groupes animés par la jalousie amoureuse. La relation entre le Marquis et Marceau est ce qui m’intéressait, et qui est atypique. Là-dessus, votre commentaire est suggestif, mais ne confondez tout de même pas Marcel Dalio et le Marquis… alors que la judéité du premier fait bien évidemment le pont entre l’acteur et le personnage dans « La Grande illusion ».
pourquoi ce fouillis dans la chronologie des posts?
les derniers envoyés vont se perdre au milieu de posts plus anciens .A quand une succession des posts conforme à l’ordre d’arrivée qu’ils se signalent comme une repone à un post précedent ou pas?
mais tout le monde te comprend mieux que toi même dracul..si tu pouvais voir dans un miroir la tête de couillon que t’as..mais heureux homme dans le fond
Chère Judith, je vous ai répondu, mais mon commentaire est monté… un peu au-dessous du vôtre.
Je ne vois pas où on peut mettre la Rolls.
tu te la carres au cul comme dab dédé
Duchmoll, si je parle de ce livre et de ce film aujourd’hui, c’est, une fois n’est pas coutume, sans rapport avec l’actualité et uniquement fonction de mon bon plaisir. Il se trouve que je viens de les relire et de les revoir pour les besoins de mon prochain roman et que j’avais envié de connaître vos réactions , voilà tout
Passou
je croyais que c’était l’ancêtre du clan Kennedy, l’inénarrable amoureux de la démocratie, le père Joseph, qui était l’ambassadeur US, vers ’38-’40, en Grande-Bretagne. il n’avait spécialement rien contre un rapprochement avec les dirigeants de l’Allemagne au pouvoir depuis 1933, lui non plus. cela nous rappelle une autre figure, la seconde épouse Mosley, Lady Diana (l’une des soeurs Mitford), la plus belle femme d’Angleterre, paraît-il à l’époque, loin d’être une dinde comme quelques unes de ses soeurettes, elle resta cependant une pro-Hitler toute sa vie, refusant de faire le moindre aggiornamento le concernant (à part de dire que ce fut « un monstre, en effet, et alors ? »…une sacrée bitch. ses amis de jeunesse durent la quitter (je pense à P-G Woodhouse, bien d’autres), sa réputation fut ruinée pour toujours en GB.
Gosford Park (tout en étant un pur polar) a beaucoup piqué également à la Règle du jeu de Renoir (mais il est plus radical et passe au fil de la feuille de boucher tout le côté poético-réaliste qui pouvait encore traîner ; voir la scène où le fils de famille s’en va nuitamment retrouver et lutiner la grosse dondon fille de cuisine pour des expériences de pur plaisir et confort sexuels, un puisssant droit de cuissage que la fille de service transforme elle-aussi, dans la jouissance d’un sourire, en une sorte de droit de « peerage » en profitant de cette impromptue mâle pénétration.
on peut aussi repenser au film de Losey « The go-between », une histoire de classe sociale typiquement britannique, de celle qui font tant fantasmer les Français. le roman de L.P Hartley n’est pas peut-être pas si négligeable.
je suis d’accord avec Bloom, faire concorder l’héroïsme des pilotes de Spitfire, qui présidèrent aux fameuses « finest hours » du royaume, avec la rigidité des préceptes professionnels du majordome, semble du plus haut comique.
on peut dire tout ce qu’on veut de la dignité du butler (qui laisse délibérément en plan l’amour d’une femme), elle est plus proche de celle d’un Wilhelm Keitel (surnommé « Der Lakei », le laquais d’Hitler) qu’autre chose. Jeeves lui-même ne s’est jamais résolu à devenir le larbin de sa fonction, il ne faisait pas dans ce psychologisme-là, c’était un vrai stoïcien, un vrai serviteur du Portique.
cela dit le livre d’Ishiguro est grand comme aurait pu écrire Vialatte à la fin d’un article. si Stevens avait été de la trempe d’un Alec Guiness, il aurait construit un pont en bois dans le jardin de son maître en ne demandant pas à être payé. je crois que seuls les Japonais des années trente peuvent comprendre ce genre de dévouement.
tiens, je pense à Stephen Spender à cette minute. un vrai homme.
Judith, juste comme ça : pas le « garde-chasse », mais le braconnier…. Ce n’est pas grave. En revanche, je ne vois pas ce qui vous permet de supposer que le Marquis serait un noble « parvenu ». Mais je peux vérifier le scénario.
Je vire le majordome du Chateau ! Indignité manifeste !
Je l’ai surpris en train de dire à une jolie assistante en rigolant sous le grand escalier à propos du futur prévisible de nos armées :
« le Capitaine de Pédalo troué est passé Commandant de Trotinettes ensablées »
Non, mais !!!
Plus de devoirs que de droits. Une haute conception du service
il y a de ça « le sens du service »..l’honneur etant un paiment symbolique des « grandes maisons » car tu n’es pas sans savoir philippe que les domestiques de differents rangs et maison se méprisaient cordialement par mimétisme hideux..c’est ça la parfaite « domestication », les gens de maisons étaient bien plus nombreux que les ouvriers, plus mal payé, mal considérés, abusés, enculé et huuumilié comme dédé, gestaté pour autrui si dame nature l’autorisait même comme dans la baïbeul..c’est terrible mon cher philippe ce qui peut se passer dans l’intimité d’une maison, dois je te rappeler que c’était une zone de non droit ou presque ? je persifle a peine sur ta certitude de la meilleure expression de la bonté de l’homme quand la loi n’existe pas
@CP
Je nuancerais votre point de vue en me référant aux propos qui dans le film s’échangent à l’office entre ceux qui affichent un certain mépris condescendant pour le juif qu’ils servent, et celui qui lui reconnaît, malgré ses origines, une vraie noblesse, à partir de la maniere dont il préconise d’utiliser le vin blanc dans la salade de pommes de terre.
La référence à la judéité occultée du marquis est certes moins voyante que celle qui organise le fonctionnement du couple Fresnay /Dalio, mais c’est un fil, tenu peut-être, qui court le long du film
..par exemple jicé irait jusqu’à se mettre cul nu en tablier a troutrou pour tendre un piège a notre bon roué françoué au sortir de sa salle de bain..si la nature l’avait pourvu
Les Anglais, une énigme…??? Très mal connus oui(comme leur langue, la plus simple à mal parler), mais franchement, comme Autre, on fait mieux. Les Cambdogiens,tiens: un Cambodgien vient de perdre son ami le plus cher, il éclate de rire, sa façon à lui d’être dévasté. En la circonstance, l’Anglais ne pleurera pas, il restera stiff upper lip, mais une fois seul dans sa salle de bains-WC, il versera quelques larmes.
‘Je’, en Khmer se dit ‘kniom’, qui siginife esclave, la relation de maître à esclave, de supérieur à inférieur, est pardigmatique chez les Khmers. On est quand même un cran au-dessus du majordome anglais question déférence. Et je ne parle pas des esprits des défunts ordinaires, les phop vinyien qui rôdent autour des vivants, ou des esprits des morts avant leur terme, qui sont coincées dans les limbes, tous ces fantômes, les kmaoch, les vampires, les beysachn priey, qui sont légion depuis le génocide khmer rouge. Les Ecossais ont bien quelques specimens qu’ils te sortent avec les chaînes si le touriste insiste, mais les Anglais, eux, ils n’ont comme fantômes que leurs bâtisseurs d’empire. Non, non non, question énigme, on fait mieux!
parAdigmatik
Tous mes amis que j’interroge au téléphone depuis hier sur le sujet de Stevens me repondent clairement : « Ton Stevens, c’est un gros nul ! Un tordu ! Un malade.. ! Un dingue à l’anglaise, une couille molle, plus il monte socialement, plus il est miteux en lui-même ! Quel pauvre type ! »
Il est vrai que mes amis ne sont pas très intelligents et qu’arrivé en RdL pour m’en faire d’autres, et bien, j’ai échoué…va savoir pourquoi !
Chère Judith, je parviens dans ce désordre à retrouver vos commentaires. Je reverrai les dialogues… Si vous avez raison sur les origines de La Chesnaye, la relation entre lui et le braconnier Marceau prend la teinte que vous lui donnez (Octave étant de son côté un inquiet « déclassé »), et au temps pour moi, bien volontiers ! Cette relation demeure en tout cas très loin du film de James Ivory.
Je crois que Bloom s’égare.
Je ne vois pas où on peut mettre la Rolls.
—-
Your light is spent, rien d’étonnant.
Ça ce serait plutôt le mot « étrange » qui conviendrait. Le mot « énigmatique » renvoie à autre chose. Si les Anglais sont « énigmatiques », c’est parce qu’ils sont à la fois très proches de nous et qu’on ne les comprend pas.
Jamais une relation maître/valet de ce type n’aurait pu par exemple être écrite par un Français. La littérature française compte nombre de variante de cette relation mais aucune de ce genre. C’est typiquement anglais et donc incompréhensible. « Enigmatique » ou « idiote » de l’idiome anglais.
Les accords de Munich, les accords de Munich… Les belles sonorités d’antan comme dirait Gaston…
a ceux qui s’adressent à moi sous mon ancien pseudo, je dois une explication de ce changement d’identité
ayant eu l’imprudence de dire à mes proches sous quel pseudo j’intervenais sur ce blog,j’ai redouté apres coup qu’ils essaient de reperer mes posts d’apres ma signature;or pour moi tout ce que j’ecris releve du jardin secret.
comme nouveau pseudo j’ai choisi en langue SMS quelque chose qui ressemble à mon vrai nom
Jamais une relation maître/valet de ce type n’aurait pu par exemple être écrite par un Français.
The servant: Pinter alourdit la patte de Losey.
Jamais une relation maître/valet de ce type n’aurait pu par exemple être écrite par un Français.
ML
The servant: Pinter alourdit la patte de Losey.
Le blog est encore détraqué.
J’aime de plus en plus ML, qui s’est modéré, il me semble.
Je le trouve réfléchi, mesuré.
Pas comme ueda, toujours à un doigt du dérapage.
Jamais une relation maître/valet de ce type n’aurait pu par exemple être écrite par un Français.
ML
The servant: Pinter alourdit la patte de Losey.
Phil
Oui mais nous on a les Bonnes de Jean Genet !
Nous vivons dans un monde d’excités.
A part Thierry, personne ici ne serait capable de tenir le rôle d’un majordome plus de deux semaines.
Ca en dit long sur notre époque, je trouve.
Oui, en effet, Phil. C’est à Genet que je pensais justement. Ou « La cérémonie » de Chabrol. Ça c’est bien français, pas d’énigme…!
Je ne recruterais jamais Barozzi, sauf si la domesticité n’était composé que de bonnes.
Bouguereau non plus, et il n’y a même pas de sauf si.
Renato en précepteur peut-être.
En cas d’enfants dissipés.
Après correction:
—
Bizarre que cet système atroce de classes n’ait pas provoqué une révolution bien plus violente que 1789 ou 1917, tu ne trouves pas? Bizarre qu’avec 5 ou 6 millions d’immigrants particulièrement « outsiders » comme tu dis, la France ne collectionne pas les prix Nobels dans tous les domaines…
—
T’es sot et t’y peux rien.
Tu confonds le système de classes et la lutte des classes. si t’avais lu Marx, t’aurais eu ta réponse sur l’absence de révolutions en GB. Absence toute relative, d’ailleurs, car ils ont quand même coupé la tête à Charly 1er en 1649, oublie pas, l’Ignare, plus d’un siècle avant nousss. Et le Chartisme, ça compte pour du beurre, hein, Fergus O’Connor, pas un sacré client? Les Corresponding societies, les Owen et les Luddites, c’est du passé passif? Sûr que toi aussi, comme cet enflé de Wellington, t’aurais fait tirer sur la foule à Peterloo, pas vrai? La loi martiale, au sortir des guerres napoléoniennes, c’était où déjà?
L’inculture, ça se combat – allez, hop, un p’tit tour dans La Formation de la classe ouvrière anglaise d’EP Thompson (pas Emma, au cas où), des écrits d’Engels sur les ouvriers brits + une pincée de The Road to Wigan Pier d’Orwell rempliront quelques une de ces trop nombreuses cases vides. Tu pourras aussi lire les sociologues anglais contemporains, Haralembos, A. Giddens et surout David Cannadine, Class in Britain, ça t’ouvrira une fenêtre sur le monde merveilleux du système de classes brit (pas confondre avec lutte des classes) et de comprendre le concept de déférence. Après tu feras un petit stage sur l’Empire, mais là, j’ai peur que Bedarida et son étude sur l’Angleterre victorienne soit à jamais un cran au-dessus de tes pourtant vastes capacités.
Le pays qui collectionne les prix Nobel est le plus grand pays d’immigration au monde: les US.
T’a vraiment tout faux, mon colon.
chus moins bégueule que toi dédé..chte prends ! enfin chte prends..à l’essai! ..tu connais l’actualité
Bloom non plus.
He would go native.
mes interlocuteurs sont des c..s (je ne sais pas s’il y a une censure sur ce blog)
mais tu sais que t’es un con et un gros keupu..
Si les Anglais sont « énigmatiques », c’est parce qu’ils sont à la fois très proches de nous et qu’on ne les comprend pas.
—
On se rassurera, eux nous comprennent très mal.
A: Nice day today!
B: I never said that!
C: Yes, let’s go for a beer!
Le pays qui collectionne les prix Nobel est le plus grand pays d’immigration au monde: les US
y’a pas beaucoup de mexicandick dans le tas kabloom..huurrrrrrkurukurk !
..j’en connais un qui va mettre pour une troisème fois la fameuse liste de prix nobel..sous troll attation…huuuurrkurkurkurk
Donne leur 2 générations, le Boug, et tu verras.
Si les Anglais sont « énigmatiques »
..on croirait du pierre dac ce dracul..le gars de la pub pour une machine lipton rondelle..vontraube achète toudesuite mais c’est le seul
Donne leur 2 générations, le Boug, et tu verras
..mais je leur souhaite kabloom, seulement ton histoire de parralélisme c’est du bidon, du bidon idéologique ce qui est moins marrant, si une chose est vaiguement signifiante dans un sens elle ne l’est pas dans l’autre : beaucoup de pays d’afrique sont peuplé ou ont ete peuplé par l’immigration..
Malgré ses défauts, Bloom est l’un de mes commentateurs préférés. D’ailleurs, Jacques Barozzi ne l’aime pas, c’est un signe.
« beaucoup de pays d’afrique sont peuplé ou ont ete peuplé par l’immigration.. »
Tous les pays du monde ont été peuplés par l’immigration. Et notamment par un colonisation extraterrestre discrète.
vontraube achète toudesuite mais c’est le seul
..dédé aussi par mimétisme servile..mais du coup vontraube revend la sienne..les cours s’effondrent
gi l’admin l’a viré le réponde
Et notamment par un colonisation extraterrestre discrète.
z’éteignent la lumière quoi..
Je nuance ce que j’ai dit précédemment. TK n’est pas le seul qui serait capable d’être majordome. Je pense que Phil et Philippe Régniez ont également un sens de l’autorité et de l’obéissance qui les qualifie pour être de bons domestiques.
Et Sergio serait un bon patron pour Phil. Bouguereau, je le vois plutôt en garde-chasse.
haaa lady chateurlé..tope la dédé
t’as trop des rêves de maharadja dédé..t’es attendrissant..viens plus prés
Bonsoir D.
Alors ? où tu en es ? elle est remplie ta soucoupe lovante ? Moi, je t’ai fait parvenir comme convenu les 5000 euros pour l’achat du billet.
C’est sympa de ta part de t’occuper des réservations de tous pour l’envol du printemps prochain ! tiens moi au courant : est ce que les Madoff seront des nôtres ? Bises !
t’as beau dire baroz..les servantss c’est pas mal..mais avé les gonzesses la domesticité s’huhuhuuumanise..clopine contresignerait cette forte pensée véritable
tous ici, vous êtes trop savants de la toile pour moi. Puisque P.Assouline a écrit qu’il était en effervescence romanesque, il oubliera encore plus vite que j’ai appris l’adage « la dignité ne meurt pas » dans mes années de grand noviciat .
avec mes regrets de ne pouvoir suivre
…
…pour un métier aux bords arrondis,…
…un exemple aux bords à angles droits,…et tranchants,…
…a prendre avec des brucelles,…les esclaves endoctrinés au suicide des familles et châteaux,…jeter-vous par la fenêtre,…Yes Sir,…vous repasserez nous voir,…
…
…plus majordome est le lien avec la manif-anti-gay du week end,…
…le provisoire à long terme des manigances de débauche de la société,…
…
…au début des années 1960 un salaire pouvait suffire au couple,…et madame restait près de ses enfants et participait au couple,…
…aujourd’hui,…avec les bénéfices aux actionnaires et les bonus aux directions,…
…un seul salaire,… ne suffit plus pour maintenir une maison, même sans majordomes,…
…donc, conclusion mathématique,…le couple dépend en adéquation du salaire versé à un seul des partenaires, pour que l’autre s’occupe de sa famille,…
or,…arriver à faire travailler les deux du couple avec un total de salaire de misère par rapport au niveau des prix et du bien être,…reste une volonté du patronat et de l’élite de maintenir l’épouse en constante disponibilité aux manigances hiérarchiques,…
…autrement,…il faut doubler les salaires des travailleurs en maintenant les prix tel-quel,…et réduire les marges bénéficiaires des entreprises privées ou d’états,…ou châteaux de toutes sortes,…
…les droites qui on protester avec des gauches,…doivent comprendre que c’est déjà leurs fautes en amont du profit, que découlent le danger des couples » gay » de bonnes et majordomes à tout faire sans le sous,…au mental de bouddhiste,…
…etc,…&,…une à Bouddha pour sa seigneuries à bouffer son peuple,…au suivant,…aux guerres à dégrossir ses sophistes du partage,…
…
Avec Bouguereau, au moment de servir on ne serait jamais sûr pour ce qui est des taches et de l’odeur.
D. dit: 14 janvier 2013 à 17 h 11 min
serait un bon patron
Oui enfin ça dépend par exemple les couverts à l’anglaise faut être implacable jamais tolérer…
Boug dans le rôle de l’Amant de Lady Tchaterley, c’est le nain Pieral basketteur !
Henri, type même du mauvais sommelier.
On l’envoie, il ne remonte jamais.
Ceux qu’on descend, ne remontent jamais !
Régniez à l’entrée?
Prestige de l’uniforme pas mort.
A tous, En principe, la chronologie devrait être maintenant respectée. Le premier qui demande la restauration de la fonction « Répondre », qui faussait tout et semait le chaos, je le tue.
Pourrait-on restaurer la fonction « Répondre » ?
On ne va pas rejouer une pièce aussi douloureuse, Passou ?
A CP de 15.20, Le film de Ivory n’a, dites-vous, rien à voir avec « La Régle du jeu ». A ceci près que dans les deux cas on assistela vie de deux mondes en parralèle, l’un au-dessus de l’autre, maîtres et valets.
Et vous auriez tort de prendre Thierry pour un imbécile heureux, comme on le dit trop souvent. Il a ses moments de tristesse.
Passou dit: 14 janvier 2013 à 17 h 54 min
Le premier qui demande la restauration de la fonction « Répondre », qui faussait tout et semait le chaos, je le tue.
Ha non faut jamais de raison pour tuer sinon ça gâche tout… Faut que ça soye purement esthétique ontologique spiritualiste…
Il serait bon de préciser si la peine de mort
est en vigueur ou non dans la RdL !
Badinterriblement.
faut jamais de raison pour tuer… Faut que ça soye purement esthétique ontologique spiritualiste…
esthétique, ontologique, spiritualiste : ça fait trois raisons.
@ Pierre Assouline :
J’avais bien lu votre : « ne doit rien à l’observation du système de classe britannique », et je comprends vos parallèles. Cependant je persiste, et en tenant compte de ce qu’ajoute DHH : la relation entre La Chesnaye (de père sans doute Rosenthal) et Marceau « haussé » à la condition de domestique (et d’ailleurs surveillé par le majordome parce qu’il n’est pas à sa place, -mais c’est aussi à cause de Lisette…), fait une des originalités du film de Renoir.
TROIS INFORMATIONS CAPITALES
(soyez prudents, il n’y a plus de journalisme, juste des animateurs-papier)
Le Figaro/ Elle meurt dans l’incendie de sa friteuse
Une femme de 56 ans est décédée lundi à la suite d’un incendie déclenché par sa friteuse, à Cappelle-la-Grande (Nord), non loin de Dunkerque.
Le Monde/Le geste historique de « Hollande le Malien »
Par une intervention militaire largement attendue au Mali, le président François Hollande s’est attiré les éloges des éditorialistes des pays de l’ouest de l’Afrique.
Libération/Eléphantes de Lyon : Hollande répond à Bardot
Dans un courrier à l’ex-actrice, le président assure avoir demandé que le diagnostic sur l’état de santé des pachydermes, menacés d’euthanasie, soit «approfondi».
Ah ! D., je ne me demandais pas du tout si j’allais y avoir droit moi aussi, qui ne suis pas une pointure. Mais chargé du chenil ou chauffeur de maître(sse) me conviendrait assez.
E. dit: 14 janvier 2013 à 18 h 19 min
esthétique, ontologique, spiritualiste : ça fait trois raisons.
Ha non c’est la praxis elle-même qui doit l’être ! Ce serait tuer un laid, par exemple, qui serait une raison…
on a bien compris qui est le maître ici, la fonction répondre est supprimée 😉 , passou a fini par trouver un gentlemen agreement avec le webmaster de LOL.
Passou nous préparerait-il un roman sur : « deux mondes en parallèle, l’un au-dessus de l’autre, maîtres et valets » ?
Chantal, vous avez tort de vous réjouir de la disparition de la fonction « Répondre », elle était très utile.
Quelle langue de pute ce D., j’aime beaucoup Bloom et il me le rend bien !
Jacques Barozzi, je trouve votre question parfaitement indiscrète et tendancieuse. Cela ne m’étonne pas de vous.
Bloom, ton avalanche de références ne retire rien au fait que l’Angleterre est le seul des grands états nations d’Europe à n’avoir pas connu de guerre civile ou de régime totalitaire d’horreur comparable à ceux qu’ont connu la France, l’Espagne, l’Allemagne ou la Russie, ce qui relativise ta critique. Il doit bien y avoir quelques antidotes dans ce système et cette culture…
Quant au fait que les USA soient le plus grand pays d’immigration et le champion des prix Nobel, il ne prouve évidemment rien. Il n’est pas trop difficile de gagner des Nobels quant on pompe des immigrants venant de la société la plus avancée en matière scientifique et technique, l’Allemagne et plus particulièrement de sa fraction la plus éduquée, sa communauté juive.
« Langue de pute », c’est une injure ?
Vous tutoyez Bloom, duschmoll ? Non mais je rêve ! Espèce de langue de pute.
ce n’est pas drôle : toutes les fonctions sont supprimées. Je ne demande pas de restaurer la fonction répondre, aucun désir d’être tuée manu militari, je ne suis pas à même de proposer quoique ce soit de mieux, mais dommage qu’il n’y ait pas de réglages possibles où l’on puisse et répondre et se mettre en bout de commentaires et puis cela entraîne des réactions en chaîne, alors que répondre c’est quand même la meilleure chose qui a été possible.
C’est comme quand on va chez le coiffeur et qu’il vous tond parce que soudain une frénésie lui prend, à Nice. Et qu’en sortant vous vous retrouvez à poil sans l’avoir voulue.
être majordome c’est avoir un sens aigu de l’understatement. Se taire. Servir. L’exaltation c’est parce qu’un jour son patron lui a parlé d’égal à égal.
Certains patrons ont un sens noble du service et mettre à l’abri du besoin leur plus fidèle domestique. Ouaip.
Ni du chenil ni du reste ni à nettoyer l’argenterie..
Un domestique reste un domestique.
C’est une injure pour les putes, que je prie de m’excuser !
D je n’ai que faire de vos injonctions à regretter ou pas, je ne passe pas ma vie à faire la police et distribuer des bons points sur tel ou tel, je viens ici pour échanger des impressions à propos de choses lues ou vues ..
manifestement nous n’avons pas les mêmes motivations ..
La domesticité c’est l’indignité !
Langue de pute, c’est un art de communiquer …tweet !tweet !
les anglais sont très spéciaux surtout avec les genres dits aussi déterminants
le maison le voiture la cinéma : à tous les coups ils gagnent ; je tâche de m’y atteler je me demande si j’ai mes chances. C’est comme s’ils jouaient pile ou face et à chaque coup ils se gourent.
Effet bœuf sur les gonzesses, avec Shakespeare en prime.
Jacques Barozzi dit: 14 janvier 2013 à 18 h 57 min
La domesticité c’est l’indignité !
Barozzi est de moins en moins UMP. Est-ce la présence de Copé à la manif d’hier qui l’a refroidi ?
non du paté.
J’en suis à comparer les foies : d’oie, de volaille de porc.
Tous ne sont pas au même degré de sanguinolent : le porc l’emporte haut la main.
Je suis en panne de rondelles ; pour les saucissons faudrait des boyaux. Ma copine les fait venir du Sichuan, pas moi. Je suis contre les boyaux en plastique.
Le foie gras c’est dégueu à tripoter. Les foies de volaille aussi le foie de porc c’est pire. Cela me fait penser aux films américains le couteau la planche à hacher le foie sanguinolent. Si j’avais j’y vais j’ai le temps bordel cours rose aux rondelles
Jacques, quelque chose dans « Les Invités » (qui ne dit pas si j’aime ou non, donc sans flatterie), p. 81 de folio :
» Bien sûr, il fallait supporter l’incongruité de la présence de la domestique au sein d’une pareille assemblée, mais Sonia saurait se tenir… /… Tout en ignorant les qualités qui rendaient justement Sonia des plus aimables, Madamedu ressentait une secrète et étrange fierté devant le maintien de sa domestique à cette table… »
On ne peut pas vivre, sans domestiques !
avoir un domestique c’est toute une hatitude, on pourrait dire la même chose d’un gérant de grand magasin, surveiller, compter, maintenir le rayon. Préparer les horaires.
Je remarque que c’est assez masculin comme fonction, responsable RH, manager, ce sont les majordomes d’aujourd’hui. Le décor est moins classe, et les habits se portent avec moins de cérémonial, le soir ces servant rentrent chez eux et ont une private life, c’est çà la progrès .. bon je fatigue un chouia ..
Job avait-il des domestiques, C.P. ?
Tiens CP en vous lisant vous m’y faites penser, je me demande quelle est la vie des maîtres d’hôtel du Drouant, ils doivent en avoir des vertes et des pas mûres à raconter .. il y a peut-être aussi des femmes qui servent à la table de ces convives éclairés .. les conversations dans l’arrière cuisine doivent êtres rigolotes.
si vous voulez jouer au chauffeur, vous pouvez toujours vous inspirer d’une séquence du Corniau :
Boug dans le rôle de l’Amant de Lady Tchaterley, c’est le nain Pieral basketteur !
faute : on est juste a hauteur pour la main au panier..espèce de banane flambée
bourguereau 15H39
Vous êtes bien sombre, et pessimiste. Il est vrai que maintenant, à notre époque, nous nageons dans le bonheur entouré d’individus épanouis et manifestement heureux… ranato, J. Barozzi, Alexia… Avez-vous déjà eu l’occasion de travailler ou de vivre en groupe ? bateau, monastère, famille, armée…?
Le foie gras c’est dégueu à tripoter. Les foies de volaille aussi le foie de porc c’est pire
pauvre fille..un foi de porc fumant du cochon ouvert..on se croirait 20000 lieu sous les mer , c’est comment dire ..divin !..vade retro satanasse
certainement phillipe et jai été sensible sincérement a ton idée de « service », c’est une trés grande et belle chose que d’avoir ses pieds lavé par des cheveux de femme, mais sur un bateau, au monastère..chacun sert et est servi, chacun est roi et servante et pas qu’a mardi gras
Ben voilà, le Boug’, ce doit être ça.
Notre P.Regniez n’est pas à la hauteur pour mettre la main au panier !
Si, maintenant, on apprend que notre éminence-outre-atlantique est forte d’une longue expérience de vie en communauté,
ce sera que Blanche-neige et ses 7 nains avaient émigrer au Paraguay !
On ne savait pas tout, pfff !
vade retro satanasse
je retire ça..esscuze moi..c’est que tu n’as jamais vu alors des viscères vifs et frais, c’est au plus prés de la vie
émigrE … ne fléchissons pas.
Après avoir supprimé la fonction « Répondre », pourrait-on supprimer la fonction « Philippe Régniez », qui occasionne des ratés dommageable à la vie du blog ?
le foie de volaille poêlé avec des raisons blancs muscats de Moselle, sur une salade feuille de chêne , huile de noisette, vinaigre balsamique et sirop d’érable c’est délicieux ..
C’est ça J.E. Lesage, autant mettre une pancarte « réservé aux bobos, tarlouzes et autres déviants ». Et le million de manifestants dimanche, faut-il aussi les supprimer ?
Jacques, Job, certainement oui, avant sa « disgrâce »…
Cher Jacques, Je suis mal à l’aise pour parler des domestiques, et suis certain que vous me comprendrez : mes grands-parents français, les grands-parents de Nadine aussi en ont eu de fidèles, de ceux-là que l’on gardait charitablement (croyez-moi) « jusqu’au bout », en accordant une chambre de bonne à la vielle Zitte, … y compris parce qu’elle avait aidé une enfant à grandir.
bouguereau a parfaitement évoqué cette condition…
Et puis, j’ai encore connu, moi, revenu en France, les valets de ferme issus « de l’Assistance », à la campagne. Eux aussi parfois presque jusqu’au bout nourris, mais finissant tout de même asilaires.
Je suis loin du billet et d’un livre malgré tout chicos.
c’est un peu tard , philippe Régniez a su imposer son personnage sur ce blog et chacun de ses : Bon papier ! une ode matinale au créateur de ce blog navire ..
P.Regniez, votre obsession de la pédale me laisse penser que vous ne savez pas rouler à bicyclette .
Je suis sûre que même Proust y arrivait, c’est tout dire .
qui occasionne des ratés dommageable à la vie du blog ?
point, tout du contraire, kabloom pourra en témoigner!..et de quoi pourrais tu témoigner toi : déculotté et défaçé keupu?
Boh le vélo ça fait intello maintenant je les laisse plus vivre…
si j’étais encore beau et con a la fois j’aurais dit « sans selle » dafnoz..mais..mais.. dorénavant je le garde pour moi voilà
les feldgendarm fatigués se mettaient a cheval sur le réservoir il parait sergio..ça préservait..de je ne sais pas de quoi exactement
vous dites cela, Sergio, parce que vous invitez d’ABORD les filles à bicyclette, à grimper sur votre grosse cylindrée .. !
(ne dites pas le contraire, une fois j’y ai vu une schtroumpette qui comptait ses bigoudis. Très embarassée d’avoir à utiliser ses doigts, pour compter!)
[[[[[( Le Boug’, ne faites quand même pas votre timide. Du rose aux joues, dans un moment de délicieux abandon .. ému … soit!
Mais rose des pieds à la tête jusqu’au bonnet depuis les chaussons, ce n’est pas du goût de tout le monde pour autant!)]]]
Comme me le disait un ami de la Tradition, « Une fois qu’on a compris qu’on était sur terre pour en chier, ça va mieux. » Il est certain que certains (sic) cherchent à en chier moins en abusant des autres, il est certain que certains (re sic) cherchent à en chier moins en torturant les autres de leur propre désarroi.
La domesticité, ceux qui vivent dans des pays du tiers monde ou du quart monde savent qu’elle est partie intégrante de la société, il y a des domestiques de domestiques et ainsi de suite. On voit de tout, la nature humaine laissée à ses seuls gréements se reflète dans les traitements que l’on peut observer.
Certains sont discrets, d’autres en ont honte, mais j’ai vu peu d’originaires du premier monde vivre sans employer au moins un e personne de maison.
« Je remarque que c’est assez masculin comme fonction, responsable RH »
Chantal
Les formations (et les fonctions) RH étant majoritairement squattées dorénavant par les femmes, que devons nous en conclure sur l’adaptabilité féminine à la fonction de majordome ?
Est-ce une mutation de l’espèce ?
Hé ! Ho Chantal ? Vous avez une idée ?
bouguereau, vous avez été sur un drôle de bateau et dans un drôle de monastère…
Mettre la main au panier, je considère que celui qui s’adonne à ce genre de pratique, prélude à d’autres, mérite pour le moins une torgnole.
Question de contexte économique et d’époque Regniez !
Mon père avait avait (sa famille) une bonne qui allait lui préparer son lit à l’internat où il rentrait le lundi, cette bonne est aujourd’hui une très vieille et délicieuse dame qui n’aurait jamais eu l’idée, encore moins les moyens, de se faire servir .
Que l’esclave singe les manières du maître en espérant atteindre ainsi les sommets d’une culture qui le fait rêver, me semble plus relever d’un fantasme de celui qui s’acharne à étudier l’opprimé, que d’une sérieuse anthropologie.
Ce n’est que la dialectique du maître et de l’esclave à laquelle ni l’un ni l’autre n’échappe.
Mais ce n’est plus de cette manière que les cartes sont distribuées.
Hé ! merdre ! le perroquet s’est endormi et le Régniez en profite pour dire n’importe quoi.
« il est certain que certains (re sic) cherchent à en chier moins en torturant les autres de leur propre désarroi. »
Mon Phiphi adoré
Cher Philippe,
Cette référence à la Bienheureuse Inquisition nous va droit au coeur.
Comme nous comprenons et approuvons votre soutien à cette si noble institution qui restera Le Phare de l’humanité triomphante.
Que n’a-t-elle pu défiler ce dimanche.
Comment dites-vous ?
Elle a défilé !
Que tous les dieux en soient bénis.
certains intervenants parlent de l’alienation ancillaire comme si c’etait une realité du passé dans le monde occidental .
il y a encore des maitresses de maison parisiennes, j’en connais, qui parlent de leur »bonne »,naguere espagnole aujourd’hui mauricienne, comme d’une proprieté personnelle composante de leur environnement materiel ,et qui sont fieres d’afficher au même titre que d’autres elemnts de standing une bonne tres « stylée ».
Cela flatte leur vanité de pavaner à travers ces filles , qu’elles ont eu soin de DRESSER et qu’elles sont soucieuses de bien RODER avant de leur faire affronter une prestation mondaine .Ce sont les termes mêmes que j’ai parfois entendus dans la bouche d’une « dame de la rue de l’assomption »,dont je suis familiere
Qui a loué la dignité des domestiques, et en particulier du butler, davantage que Swift dans ses Directions To Servants?
Never come till you have been called three or four Times; for none but Dogs will come at the first Whistle: And when the Master calls (Who’s there?) no Servant is bound to come; for (Who’s there) is no Body’s Name.
RH, ça fait Rection de l’Homme, sans l’érec..la carotte.
Downton Abbey est une grosse mediocrite fumante, ou les platitudes et les cliches se bousculent…faite sur commande pour le marche US…la comparer a Upstairs Downstairs, Jeeves & Wooster, the Forsythe Saga? franchement…perso, j’aime bien le journal d’une femme de chambre, en livre et en film aussi…
DHH c’est comme RH, le Burne-out en plus.
Si judith veut troquer son cabas contre un filet à patates en plastique, laisser un message au liftier.
« On voit de tout, la nature humaine laissée à ses seuls gréements se reflète dans les traitements que l’on peut observer. »
L’air me plaît assez, même si je ne comprends pas complètement les paroles.
La nature humaine laissée à ses seuls gréements…
Ca fait rêver, c’est sûr.
Levez-vous, orages désirés…
Mais ça veut dire la nature humaine fonctionnant à la voile.
Faut-il, là encore, oublier celle qui fonctionne à la vapeur?
Après la manif, qui a fait preuve dans l’ensemble d’une belle modération et d’une absence de sentiments homophobes (à l’exception de la secte Civitas?), je me permets d’en appeler à vos sentiments chrétiens.
Allons, allons.
Pas vous, pas ça.
merci pour les foies, chantal
mais j’ai les foies
boug. je t’excuse pas du tout t’es allé trop loin
je te mets en quarantaine
t’as qu’à te tenir
« la secte Civitas »
Allons, allons.
Pas vous, pas ça.
D. si vous voulez que je dise « vous » à Bloom, je n’y vois pas d’inconvénient. Je sais que vous êtes une personne très sensible et je ne voudrais pas vous choquer par un excès de familiarité, même adressé à une tierce personne.
Rose, ne me mettez pas en quarantaine. Je ne mériter pas le sort de Boug. Donnez-moi plutôt le moyen de dialoguer avec vous…
Merci, Passou, de votre réponse… »Pour les besoins de votre prochain roman »…Ce n’est donc pas un acte gratuit. Je suis un peu déçu. En plus vous allez inviter à une comparaison et vous mettez la barre très haut…Je suis sur que vous allez relever le défi avec succès…
14 janvier 2013 à 20 h 06 min
vous dites cela, Sergio, parce que vous invitez les filles à grimper sur votre grosse cylindrée .. !
Ouais…
On est là dans les clichés Est-Ouest, Daaphnée, c’est la faute à Jacques B.
Même vous m’avez traîté de cornichon, ne dites pas le contraire.
Ce n’est pas grave, avec un sourire.
Mais Sergio en rajoute dans l’occidentalisme.
On ne peut pas imaginer un peu plus de douceur chez les Hell’s Angels?
je ne suis pas douée pour dialoguer ; je peux vous faire des brioches si vous en avez marre du pain.
boug charrie
j’en ai ras le …. de ses incivilités grossières il écrit sans réfléchir un iota : j’en ai assez. Je tiendrai quarante jours, il va voir un peu.
Je lui écris moi ce que je pense in petto de lui ? Non. Je m’autocensure ; je ne vois pas pourquoi il n’a pas de civilité de base. C’est tout.
les incivilities grossières ?! mais votre antisemitisme est bien pire…
ueda dit: 14 janvier 2013 à 22 h 01 min
On ne peut pas imaginer un peu plus de douceur chez les Hell’s Angels?
Non mais faut voir ici à Nancy même en plein hiver c’est des blondes des Walkyries comme dirait Winifred… Z’ont peur de rien elles se retournent sur les motos à l’autre bout de la rue ! Moustachues qu’elles sont comme Frau Courtial des Pereires… En plus souvent elles regardent les mecs dans les yeux ! Parfois près dune seconde !
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