De la dignité d’un grand majordome
Un mot suffit parfois à engager et gouverner une vie. Un seul mot mais généralement porteur d’une telle charge de sens et de valeur qu’il vaut bien toute une œuvre. Pour Stevens, majordome de Lord Darlington dans les années 30, ce mot fut « dignité ». Kazuo Ishiguro, écrivain britannique d’origine japonaise, a fait de cet homme le narrateur et de ce mot le leitmotiv de son roman Les Vestiges du jour (The Remains of the day, traduit de l’anglais par Sophie Mayoux), couronné du Booker Prize en 1989, publié en français par Calmann-Lévy en 2011 et repris en poche chez Folio (340 pages, 7,50 euros). Son voyage en voiture dans l’Angleterre de l’après-guerre est l’ombre portée de la remontée d’un fleuve, à ceci près qu’il ne se rend pas au cœur des ténèbres mais à la rencontre de l’ancienne intendante de Darlington Hall, le château où ils s’étaient connus lorsqu’elle y officiait. Irrésistiblement attirés, ils s’y étaient aimés, à leur manière, sans jamais se toucher, comme on s’aime du regard, en se heurtant à demi-mots et en s’affrontant à fleurets mouchetés. Elle si vive et entreprenante, lui si corseté dans ses valeurs. Les années ont passé ; elle s’est mariée, elle a divorcé, sa propre fille s’apprête déjà à devenir mère à son tour ; quant à lui, il est resté célibataire, toujours au château, cette fois au service du riche américain qui l’a racheté. Et s’il était passé à côté de sa vie pour n’avoir jamais su ouvrir son coeur ? Ils se souviennent par étapes, par petites touches.
C’était entre les deux guerres, à l’époque des accords de Munich. Lord Darlington, héritier d’un grand nom de l’aristocratie anglaise, était de ceux qui oeuvraient pour le rapprochement anglo-allemand ; ils tentaient de dédiaboliser le chancelier Hitler, assurant que ses intentions n’avaient rien de belliqueux. Lord Darlington fit donc de son illustre demeure de l’Oxfordshire le théâtre de rencontres secrètes entre les chefs des diplomaties des deux pays ; il tenta aussi discrètement de rendre acceptable le leader fasciste Oswald Mosley en le présentant à des dirigeants du pays ; puis il organisa chez lui en grande pompe durant un week-end de chasse une grande conférence internationale afin de témoigner à l’Allemagne des meilleures intentions du monde libre à son endroit. Il faudra l’audace du diplomate américain pour houspiller cette assemblée de gens bien, naviguant entre naïveté et cynisme, en osant leur dire en face, debout au moment des toasts, qu’ils ne seront jamais que des amateurs et qu’on ne leur demande pas de mener les affaires du monde. Encore n’est-ce là que la toile de fond historique du roman. L’essentiel est ailleurs. Il est dans l’idée que Stevens se fait de son métier de majordome. Plus de devoirs que de droits. Une haute conception du service. Un dévouement absolu au chef d’une grande Maison.
Ce sont les grandes Maisons qui font les grands majordomes. Ils ont toujours intérêt à servir des maîtres de qualité, condition pour être tiré vers le haut et accomplir sa vocation loin des médiocres. Le jour où les grands de ce monde d’avant ont conféré dans le grand salon du château autour de Sa Seigneurie, Stevens a vraiment compris ce que pouvait être la noblesse de son métier ; il était enfin conscient d’avoir su préserver une dignité conforme à sa place :
« Qui aurait pu se douter, à ce moment-là, qu’en vérité je m’étais autant rapproché du moyeu de la grande roue qu’un majordome pouvait le souhaiter ? je peux donc supposer qu’à ce moment-là, tandis que je méditais sur les événements de cette soirée –ceux qui avaient eu lieu et ceux qui étaient encore en cours- ils me semblèrent résumer tout ce que j’étais parvenu à réaliser jusqu’alors dans ma vie. Je ne vois guère d’autres explications à ce sentiment de triomphe qui m’exalta ce soir-là. ».
Stevens exercice une telle maîtrise sur ses émotions que rien ne semble l’atteindre car il ne laisse rien paraître. Il a si bien intériorisé la retenue qu’elle lui est une seconde peau. Tout dans son expression compassée, tant physique que verbale, semble gouvernée par l’injonction de l’understatement. Il est la litote faite homme. Il a eu une vingtaine de personnes sous ses ordres ; les grands jours, une trentaine. Valets de pied, femmes de chambre, cuisinières, gouvernantes etc Il conçoit le plan de travail comme un art. Voilà la pierre angulaire de sa vie de château qui n’est pas une sinécure, celui qu’on appelle bien souvent « majordome » un peu partout, « Major domus » en Pologne, « Butler » en Angleterre et … « Butler » en Allemagne, semble-t-il. Fondamentalement, le grand majordome n’est pas seulement qui élève le placement à table au rang d’une science exacte et mesure au millimètre l’écartement entre le défilé de verres, les couverts et les assiettes; il est celui qui réussit à ne pas abandonner son personnage professionnel au profit de sa personne privée. A ne jamais renoncer au premier, qui l’habite, pour céder au second, qui l’encombre. Rien ne doit l’ébranler ni même le perturber. Ni un choc ni une nouvelle. Plus gentleman que les gentlemen, il tient le contrôle de soi pour un absolu, quitte à paraître coincé, inhibé, inexpressif. Sa maîtrise va loin puisque, lorsqu’on murmure à l’oreille de Stevens que son père, lui-même grand majordome, vient d’expirer là-haut dans sa chambre, il ne cille pas, toujours trois pas derrière le maître des lieux présidant à sa table de banquet. On s’aperçoit là que la dignité selon Stevens a partie liée avec la grandeur, mais que l’une et l’autre ne peuvent donner la pleine mesure que dans le cadre d’une maison vraiment distinguée. Il a l’orgueil de la Maison qu’il sert. C’est sa seule vraie famille. Il ne connaît pas de plus haut privilège. Seuls les bourgeois verront du snobisme là où il ne s’agit que d’épouser une vision du monde mais sans jamais quitter son rang. Ceci pour vous donner à la fois le ton et l’esprit du narrateur, dont les réflexes, la gestuelle, les attitudes, les répliques et le langage présentent une telle cohérence et lui confèrent une telle personnalité que la réussite du roman d’Ishiguro tient déjà à cela. Et comme le reste est de la même encre, retracée avec une remarquable pénétration psychologique, on ne peut qu’applaudir la prouesse de ce livre plus anglais qu’anglais.
Le seul problème, c’est que lorsqu’on le relit après avoir (re)vu le film inoubliable que James Ivory en a tiré, on ne peut plus se défaire non seulement des images, mais des traits qui se superposent aux personnages du roman : ceux de Anthony Hopkins sur le visage de Stevens, ceux de Emma Thomson pour Miss Kenton, de James Fox pour Lord Darlington, et puis ceux de Michael Lonsdale, Christopher Reeve… Une oeuvre aussi magistrale que celle dont elle est issue. Il sera beaucoup pardonné aux artistes qui ont su adapter un grand film d’un grand roman en le trahissant si fidèlement qu’ils en ont fait une oeuvre d’une grande… dignité.
(Photos extraites du film de James Ivory)
414 Réponses pour De la dignité d’un grand majordome
Ueda a magnifiquement agi en rappelant la mémoire du doyen, docteur en théologie sacrée, Jonathan Swift. dans sa modeste proposition le satiriste irlandais avait bien noté que les majordomes étaient des mangeurs d’hommes-nés alors que lui, l’homme d’église amoureux du genre humain, voulait que l’on se satisfît de la chair des bébés (accompagnée de quelques salsifis). car en vérité, je vous le dis, le majordome « abolit le Christianisme » dans le coeur et l’âme des maîtresses et maîtres qui ont recours aux domestiques, leurs prochains certes, mais dans « l’autre monde », celui du dessous ou des combles. les gens de maison sont des ordalies vivantes pour les nobles, les grands bourgeois, les notables des gouvernements, les autorités politiques en général. ce sont de monstrueuses figures de supplices terrestres que Dieu leur a mis sur leur chemin de vie pour les soumettre aux pires épreuves psychologiques. peu arrivent au paradis intacts, délivrés du joug que les anges de l’enfer de la domesticité avaient refermé sur leur cou. très peu auront droit à l’élégie (en fait une eulogie) que fit W.B Yeats de Swift : « Osez l’imiter si vous le pouvez, ô idiots entichés de mondanité, lui n’a vécu que pour SERVIR la LIBERTÈ humaine. »
Cher P.Assouline, j’ai enfin trouvé un fragment qui pourrait légender votre nouveau blog avec sa nouvelle photo, et qui sait plaire à votre roman à venir:
http://www.sharecom.ca/greenberg/images/headline.jpg
Sergio, les bikers-filles (j’en connais qui font partie du posse Moto-Guzzi) sont les plus beaux exemplaires humains de motocyclistes que l’on puisse rencontrer. j’aime leur douce sauvagerie, leur classe innée, jamais ramenarde. Louifé aimait les danseuses, je suis sûr qu’il n’avait rien contre les bikeuses (surtout celles qui font de belles oeillades comme les vôtres), c’est simplement les caisseux et les caisseuses qu’il ne pouvait pas souffrir. les bikers-filles sont les plus serviables des routières, des serviteures born to be wild sur les freeways de la liberté;
alec dit: 14 janvier 2013 à 23 h 25 min
Moto-Guzzi
Tiens j’ai commencé par là…
Bon en fait j’exagère un peu au-dessous de vingt degrés à Nancy toutes les motos sont cachées comme le steak, en pleine nuit à quinze heures, donc forcément chuis tout seul y a de la place, même les fédéraux sont tapis derrière leur brasero au fin fond de leur Kommandantur…
Dis-moi, Daaphnée, maintenant qu’on se connait un peu mieux, on pourrait se tutoyer ?
C’est grâce à moi que vous n’avez plus la fonction « répondre » soit dit en passant.
J’ai aussi demandé à Pierre Assouline qu’il passe du rouge au bleu avec un fin liseré entre chaque commentaire.
Cela sera opérationnel dans la journée de demain, sauf imprévu.
Pour ce qui concerne la restauration de la Monarchie à partir de la lignée mérovingienne, je vous donnerai des détails dans quelques temps. Disons que j’y travaille.
Je vous souhaite une bonne nuit.
Ueda, Merci pour la piste Swift. je l’avais oublié, celui-là.
Serviteur ? et Pasolini ?
> il est resté célibataire
Ouais mais je parie que le majordome n’est quand même pas resté puceau pour autant. Tout ce qu’il avait envie c’était tringler un petit coup ça le change du plumeau je te prends je te laisse. C’est ça la dignité ? C’est ça la vertu ?
l’Angleterre est le seul des grands états nations d’Europe à n’avoir pas connu de guerre civile
—
Contre vérité, comme toujours: la guerre civile anglaise a opposé le roi et le parlement, les troupes de Charles I à celles de Cromwell et d’Ireton.
Mes étudiants de licence connaissaient par coeur les bouquins de Christopher Hill, notamment The World Upside Down, compulsory reading, duchonlajoie. Guerre d’une violence extrême, qui s’est soldée par la dictature puritaine du Lord Protector Cromwell (dont Milton était le secfrétaire) et de son fils, avant la Restauration de 1660, suivie 30 années plus tard d’une autre guerre civile,, en 1689, avec les jacobites. Misère de la culture à l’extrêm droite. T’y connais rien, comme au systéme de classes brit et à ses subtilités; si toi pour le coup t’es vraiment pas du tout classieux, Orwell se décrivait comme lower-upper middle-class. Tu traduiras et rendras ta copie en temps et en heure, l’Inculte.
Here endeth the lesson.
The World TUNED Upside Down
Levellers, Diggers, True Levellers, Fith Monarchy Men, autant d’appelation pour les sectes révolutionnaires anglaises.
Certains touristes qui interviennent en milieu trouble n’ont pas bien travaillé à l’Ecole de Guerre. Des redoublants, peut-être ? On demande du renfort, et vite …
Aussi admirable qu’elle soit, la dignité d’un majordome, domestique avant tout, ne sert qu’à décorer.
Ce n’est pas lui qui conduit la maison ou l’Etat.
(Barozzi est de moins en moins UMP. Est-ce la présence de Copé à la manif d’hier qui l’a refroidi ?)
Quel ingrat !
—
(Phil et Philippe Régniez ont également un sens de l’autorité et de l’obéissance qui les qualifie pour être de bons domestiques)
Tégniez est esclave de sa secte, d’où le sadisme qui émane de ses prêches
—
(la guerre civile anglaise a opposé le roi et le parlement, les troupes de Charles I à celles de Cromwell et d’Ireton.)
Merci, Bloom!
Merci, Bloom …
normalement le corset est porté par les femmes avec des lacets, serrés serrés : ici lui est corseté.
major position première d’une promotion souvent
dome du latin domus la maison
En Angleterre, Bloom, le premier ministre n’est-il pas un peu le majordome de la Reine ?
Les pertes humaines pendant la guerre civile anglaise (1642-1651) s’élèvent à 4% de la population de l’Angleterre, à 6% de celle de l’Ecosse, et à 40% de celle de l’Irlande. Et ça nous chante les vertus pacifiques d’un peuple qui se serait toujours aimé les uns les autres.
Change de pseudo, duchonlaj-JC, t’es définitivement grillé. C’est avec des mensonges comme ceux que tu profères que se bâtissent les pires régimes totalitaires.
chambellan ce n’est pas majordome
on dit un grand chambellan c’est vrai
iznogoud n’est ni majordome ni chambellan il est l’âme damnée et jaloux jaloux du calife (hé hé)
ben si justement il conduit la maison : mais elle ne lui appartient pas, la nuance est d’importance
c’est pareil que d’être gardien d’un château ; mais c’est sûrement mieux que concierge d’un immeuble cossu du seizième quoique certaines concierges aient le chic pour bien s’en sortir, s’il y a une petite fille attentive dans l’immeuble.
@CP vous soulignez à juste titre que marceau est braconnier et non garde chasse.
en fait j’avais bien en tête qu’il etait braconnier « d’origine » comme le marquis est Rosenthal d »origine ».
en devenant l’un domestique (je pensais à tort garde-chasse),l’autre aristo,ils ont le sentiment d’acceder à un monde o^ils doivent etre acceptés .cette gemellité des deux personnages que vous souligniez dans votre post d’hier est le ciment de leur connivence
decidement ce film est inepuisable
C’est un roman que vous nous préparez, Passou, ou une anthologie de la domesticité romanesque ?
renato dit: 14 janvier 2013 à 22 h 29 min
les incivilities grossières ?! mais votre antisemitisme est bien pire…
retournez vous coucher renato : honte à vous.
Celui qui veut se débarrasser de son chien dit qu’il a la rage.
De plus, vous êtes obsessionnel ce qui dénote un gâtisme qui vous guette ; j’en connais de plus âgés frais comme des gardons.
Vous me rappelez le harcèlement moral commis à l’encontre de TKT avec son bichon, ses cheveux teints et ses Berlutti.
Alors D. c’est donc vous renato ?
Et bien bravo : mes félicitations. Le jour où cela se saura, tout se sait tôt ou tard, l’estime que nous vous portions s’éboulera illico et il n’en restera rien. Pas la moindre once d’admiration, mon pauvre.
Changez de disque renato.
il n’y a pas assez de liens vraiment : le double au moins serait nécessaire.
Chère DHH (je n’oublierai plus, tout en regrettant un peu le prénom), vous aviez raison. Ma fille Céline (qui avait parlé avec vous ou bouguereau de Renoir, je crois) me fournit un dossier : lors de la sortie du film et d’une de ses -difficiles- présentations, un journaliste demande grossièrement à Renoir pourquoi il a choisi Marcel Dalio -aux rôles marqués- pour jouer un marquis « à la française », à la fois libertin et jaloux, raffiné et féru d’automates, etc. Renoir répond que ce marquis est Rosenthal par son père, lequel avait épousé le titre (marquis est un titre « minimal ») et le nom avec la fille du propriétaire d’un domaine qu’il a amélioré. Et il est vrai que le dialogue dans la cuisine l’évoque, ce qui valide votre interprétation.
Quant à la « Grande Illusion », c’est plutôt l’amitié entre les personnages joués par Dalio et Gabin (venu du peuple) qui faisait râler Céline, … mais cette fois Louis-Ferdinand.
Madame Bovary
Homais se délectait. Quoiqu’il se grisât de luxe encore plus que de bonne chère, le vin de Pomard, cependant, lui excitait un peu les facultés, et, lorsque apparut l’omelette au rhum, il exposa sur les femmes des théories immorales. Ce qui le séduisait par-dessus tout, c’était le chic. Il adorait une toilette élégante dans un appartement bien meublé, et, quant aux qualités corporelles, ne détestait pas le morceau.
Léon contemplait la pendule avec désespoir. L’apothicaire buvait, mangeait, parlait.
– Vous devez être, dit-il tout à coup, bien privé à Rouen. Du reste, vos amours ne logent pas loin.
Et, comme l’autre rougissait :
– Allons, soyez franc ! Nierez-vous qu’à Yonville… ?
Le jeune homme balbutia.
– Chez madame Bovary, vous ne courtisiez point… ?
– Et qui donc ?
– La bonne !
Il ne plaisantait pas ; mais, la vanité l’emportant sur toute prudence, Léon, malgré lui, se récria. D’ailleurs, il n’aimait que les femmes brunes.
l’Angleterre est le seul des grands états nations d’Europe à n’avoir pas connu de guerre civile
..c’est toujours pareil kabloom, les etats nations en sortent justement de cette fournaise, c’est là qu’est le coup de vice..c’est une ile, c’est tellement une ile que dailleurs on ne dit pas britain, or small britain mais brittany, et quand un français a parlé de « matière de bretagne » la traduction est toujours « matter of britain »..
Je lui écris moi ce que je pense in petto de lui ? Non. Je m’autocensure
tu colles la trique a tes grands chevaux
Rodolphe lui serrait la main, et il la sentait toute chaude et frémissante comme une tourterelle captive qui veut reprendre sa volée ; mais, soit qu’elle essayât de la dégager ou bien qu’elle répondît à cette pression, elle fit un mouvement des doigts ; il s’écria :
– Oh ! merci ! Vous ne me repoussez pas ! Vous êtes bonne ! vous comprenez que je suis à vous ! Laissez que je vous voie, que je vous contemple !
Un coup de vent qui arriva par les fenêtres fronça le tapis de la table, et, sur la Place, en bas, tous les grands bonnets des paysannes se soulevèrent, comme des ailes de papillons blancs qui s’agitent.
«Emploi de tourteaux de graines oléagineuses », continua le président.
Il se hâtait :
« Engrais flamand, – culture du lin, – drainage, – baux à longs termes, – services de domestiques. »
Rodolphe ne parlait plus. Ils se regardaient. Un désir suprême faisait frissonner leurs lèvres sèches ; et mollement, sans effort, leurs doigts se confondirent.
« Catherine-Nicaise-Élisabeth Leroux, de Sassetot-la-Guerrière, pour cinquante-quatre ans de service dans la même ferme, une médaille d’argent – du prix de vingt-cinq francs ! »« Où est-elle, Catherine Leroux ? » répéta le Conseiller.
Elle ne se présentait pas, et l’on entendait des voix qui chuchotaient :
– Vas-y !
– Non.
– À gauche !
– N’aie pas peur !
– Ah ! qu’elle est bête !
– Enfin y est-elle ? s’écria Tuvache.
– Oui !… la voilà !
– Qu’elle approche donc !
Alors on vit s’avancer sur l’estrade une petite vieille femme de maintien craintif, et qui paraissait se ratatiner dans ses pauvres vêtements. Elle avait aux pieds de grosses galoches de bois, et, le long des hanches, un grand tablier bleu. Son visage maigre, entouré d’un béguin sans bordure, était plus plissé de rides qu’une pomme de reinette flétrie, et des manches de sa camisole rouge dépassaient deux longues mains, à articulations noueuses.
La poussière des granges, la potasse des lessives et le suint des laines les avaient si bien encroûtées, éraillées, durcies, qu’elles semblaient sales quoiqu’elles fussent rincées d’eau claire ; et, à force d’avoir servi, elles restaient entrouvertes, comme pour présenter d’elles-mêmes l’humble témoignage de tant de souffrances subies. Quelque chose d’une rigidité monacale relevait l’expression de sa figure. Rien de triste ou d’attendri n’amollissait ce regard pâle. Dans la fréquentation des animaux, elle avait pris leur mutisme et leur placidité. C’était la première fois qu’elle se voyait au milieu d’une compagnie si nombreuse ; et, intérieurement effarouchée par les drapeaux, par les tambours, par les messieurs en habit noir et par la croix d’honneur du Conseiller, elle demeurait tout immobile, ne sachant s’il fallait s’avancer ou s’enfuir, ni pourquoi la foule la poussait et pourquoi les examinateurs lui souriaient. Ainsi se tenait, devant ces bourgeois épanouis, ce demi-siècle de servitude.
Flaubert ibidem
« Change de pseudo, duchonlaj-JC, t’es définitivement grillé. C’est avec des mensonges comme ceux que tu profères que se bâtissent les pires régimes totalitaires. »
T’es, une fois de plus, à côté de la plaque mon pauvre Bloom ! je plains tes étudiants…par bonheur tu ne devais pas leur donner de feuille d’évaluation après tes cours !
(d’ailleurs je ne suis pas JC, non plus !)
C’est un roman que vous nous préparez, Passou, ou une anthologie de la domesticité romanesque ?
sa passion des films porno français des 70’s…ses photographes à la mode avec cul nu et chauffeur..robe grillée..brigitte lahaye est toujours sur monté carlo baroz?
Ainsi se tenait, devant ces bourgeois épanouis, ce demi-siècle de servitude.
là, précédant puis suivant, Rodolphe, l’approche aux Comices agricoles, susurre à l’oreille d’Emma, près du chignon là où les fins cheveux fous sont métaphoriques des herbes folles dans les champs, près de l’étang, non loin de la maison forestière.
On retrouve Lantier quand il susurre à l’oreille de Gervaise quand Coupeau a dégueulé dans le lit conjugal et qu’elle couche de nouveau avec lui atteinte par quelque mollesse de la chair et faiblesse des sentiments.
Et pour ceux qui s’intéressent à l’onomastique, on retrouve également le patronyme Tuvache qui est employé de même manière par Maupassant dans Aux champs. L’autre famille étant les Vallin.
Waouh, je suis contente.
Déjà, j’ai dormi comme un ange.
Et puis, j’ai les foies.
Waouh.
Que demande le peuple ?
La liberté et des brioches.
La liberté et des brioches
de la grosse miche madame la baronne
Laissons leur dignité -drapée- à ceux qui devront se servir tout seuls loin de leurs domestiques.
Qui eux, batifolent.
Hé hé…
Parfaite illustration, rose, de ces comices agricoles, où l’on voit que « la dignité » domestique de la littérature française n’a rien à envier à l’anglaise !
Mais la plus belle des « dignités », c’est celle de Félicité, d’Un Coeur simple !
Dans les ors des salons de la république, ça cause. On le sait, on le confirme, on en parle, on s’en inquiète : 1 million d’opposants dans les rues de Paris, et pas 340.000 comme le majordome l’affirme. Gouverner (!) c’est mentir. Pourtant, tout se sait pour qui veut bien ne pas avaler n’importe quoi.
Sujet de dissertation pour un bac littéraire :
En quoi Flaubert aurait-il pu dire : « Félicité, c’est moi ? »
« Changez de disque… »
Elle n’aime pas qu’on se souvienne de ses brillants arguments antisémites… la rose… ça c’est bien! …. et d’un grande hauteur spirituelle, surtout…
jicé a bon : tous des valets du grand kapital !
1 million d’opposants dans les rues de Paris : « Rendez-nous nos bonnes ! »
Un Coeur simple !
..dla grosse miche baroz ! le coeur pouah..ça dégoute un peu rose
Pourtant, tout se sait pour qui veut bien ne pas avaler n’importe quoi
..fait pas l’dégouté jicé
il faut un peu démystifier : lorsqu’il allait à une soirée ciné-club analysant un de ses films, vers Garges les Gonesses ou Vaucresson, si ce n’est Nanterre, Jean Renoir restait l’homme simple qu’il fut : lorsqu’un cinéphile s’adressait à lui de manière ampoulée en lui disant « mais là, cher Maître, dans ce passage, avez-vous voulu signifier ceci -et je n’ose m’insérer dans le ceci en question, aussi ampoulé que le bonhomme- ou bien cela ? il répondait bonhomme : pas du tout. Ni ceci, ni cela vous voyez des choses auxquelles je n’avais même pas pensé. Et puis, il rajoutait il fallait que je gagne ma vie.
Dans le Renoir de l’autre plouc, longue suite de chromos rouquins, la phrase conclusive est assassine pour l’égérie : le réalisateur écrit : « pour Jean cela se terminera à Hollywood, sous les sunlights, et pour elle dans l’anonymat le plus total. »
Narcissisme outrancier (je le vois pas à Hollywood lui avec ses chromos).
Et schlac prends-toi cela dans les gencives poupée. Égérie mais pas pour la vie.
si des représentants de la « french theory » étaient encore de ce monde (hélas, ils jouent tous la nuit aux osselets avec Yorick sur la moquette d’une chambre peinte en rose et dorment le jour dans le coffret à joujoux de la Petite Poucette de Michel Serres), ils diraient peut-être que la philosophie du majordome se résume en un « surveiller et munir » de magique et foulcadienne mémoire. surveiller son maître, veiller à satisfaire ses besoins primaire et secondaires (lui apporter son journal, ses pantoufles, lui bourrer la pipe), le munir de tous les soutiens physiques et psychologiques possibles et imaginables. tel un joyau précieux irradiant de bonté désintéressée, au beau milieu d’un panoptique de verre (fumé), qui ceint la grande maison.
le bon rapport, l’exquise longueur d’onde, la belle liaison, l’intercession subtile, le lien idéal, doivent se trouver quelque part entre les principes émis par le butler de Batman, Alfred Pennyworth (le bien nommé, un bon serviteur est économe en toute chose) et ceux de Matti Altonen, le valet de ferme malin de Brecht (qui lui n’avait pas de domestiques, juste une maîtresse, me suis-je laissé dire après lecture d’un roman.) dans le grand renversement que fait naître la romance brechtienne, la distanciation dans les relations humaines perd de la vitesse, l’aimant romantique joue à plein, Lilith dort avec Adam, Rotkkäpchen a eu des enfants avec le loup et Albert de Monaco s’est marié avec sa prof de natation.
le monde rêvé, le monde qui vient.
Quelqu’un peut-il me dire quels sont les objectifs du nommé H&M et de sa foire aux liens ? Je m’interroge… il me fait peur.
Choses vues du temps où je préparais mes « Promenades dans le Grand Paris », Parigramme 2009, 19 euros :
« Autour du bac à sable d’un square du centre de Neully-sur-Seine, que des jeunes femmes noires flanquées de bambins blancs et blonds. Dans les rues, d’autres femmes noires donnant le bras à de vieilles dames blanches en ruine et tirant le caddie de l’autre »
je plains tes étudiants… —
Parle pas pour les autres, Dufaf. Soigne ta schizo et laisse les producteurs de richesses travailler.
« quels sont les objectifs du nommé H&M »
Il est attaché de presse d’une major company et vient promouvoir ici sa camelote ? Là où moi je ne suis que l’attaché de moi-même !
je ne suis que l’attaché de moi-même !
Vains efforts, hélas, Barozzi. Il doit y avoir une trentaine de personnes au maximum qui lisent les commentaires. Pas très porteur, comme pub.
Là où vous pensez pub, je pense seulement partage amical, dolchard.
Personnellement, je ne lis QUE les commentaires. Et j’en poste aussi. Mais je n’irai pas jusqu’à écrire des futilités comme la recette du foie poêlé de Chantal, dont les motivations m’échappent.
Bloom, arrête avec tes citations tronquées! Je sais bien que l’Angleterre a coupé la tête de son roi et connu la guerre civile au 17ième siècle! La plupart des monarchies d’Europe et d’ailleurs ont connu des luttes dynastiques qui ont pu être très dures, voire des guerres à fort contenu idéologique comme nos guerres de religion. Mais comme tu le dis toi même, la monarchie a été restaurée et le pays a été globalement stabilisé jusqu’à aujourd’hui.
Comparer cette révolution avec celle de 1789, qui visait à rien moins qu’à changer de civilisation et qui a ravagé toute l’Europe, directement ou à travers Napo, jusqu’ en 1815 (et plus loin si on tient compte des cnséquences indirectes et à long terme), c’est se foutre de la gueule du monde.
Sors le nez de tes fiches et essaye d’avoir une vue d’ensemble, ça t’oxygénera!
« de magique et foulcadienne mémoire »
alec ne peut pas s’empêcher de redevenir odradek par moments. Chassez le naturel…
« Que de choses comprises beaucoup trop tard ! Soudain on s’est rendu compte que l’accomplissement de soi se réalisait avec lenteur tandis que les années passaient très vite. (…)
Ce ne sont ni la gloire ni les honneurs qu’il faut regretter; le plus difficile, c’est de comprendre que tout ce qui, dans notre vie, eût été à la mesure de nos forces, et que nous n’avons pas accompli, représente ni plus ni moins que les devoirs que nous n’avons point remplis. »
p.134 –
« J’adore ce qui me brûle » – Max Frisch – (Gallimard) – 1963- (Traduit de l’allemand par M.Beerblock).
Extra ! selon la faf antisémite rose, je serais D. Or, selon certains D. serait Dexter, le kapu de bouguereau quoi, ce qui me situe à un bon niveaux de parlotte… cela dit, si moi tout seul je cumule trois signatures, ce blog est très, très peu fréquenté…
duschmoll, Bloom est un représentant de la culture française à l’étranger. Vous devriez vous adresser à lui avec plus de considération.
Je suis D. le vrai et j’approuve le commentaire de D. le faux.
Rose, acceptez mon aide contre tous ces cuistres qui vous persécutent avec une incroyable mauvaise foi!
Oui, c’est vrai, rose, je suis renato, je l’avoue.
eh duschmoll, les Brits ont eu une monarchie centralisée de droit divin et no parlement aussi ??!
D’autant que les salons d’ambassade forment à un langage châtié. Bloom ne profère jamais une insulte, et c’est à son honneur. Tout le monde ici ne peut pas en dire autant.
si moi tout seul je cumule trois signatures
renato, Verdure, Ignatius Mouse : ça fait bien trois, le compte est bon.
et pas 340.000 comme le majordome l’affirme
JC le sansneurone , c’est la police qui a dit ça et pas ta tête de turc
Il arrive à tout le monde de se relâcher un peu. Un ami de Radio Courtoisie a dit que l’homme était au monde pour en chier.
Mais je suis sûr qu’il le regrette déjà.
Lui jeter la pierre serait excessif, je trouve.
+ D. + Dexter, ça fait 5, Super-viseur…
Je sais pertinemment qui est duschmoll, mais je me suis engagé à ne pas le révéler.
Dans Bloom écrit de son interlocuteur que Dufaf doit soigner sa schizo, il sait bien que personne ne le prend à la lettre et que chacun comprend: « tu es, certes, d’une sensibilité un peu conservatrice, mais tu es également un fantaisiste. »
c’est la foire d’empoigne ici par moments entre jc le raciste frustré, les antisémites les tordus des sectes supercath etc
on s’en fiche que ce blog soit peu fréquenté ; il l’est c’est déjà ça de très bien
chantal votre recette de foie poëlé, je la teste ce midi : échanger une recette, cela fait partie des liens sociaux utiles. On n’échange pas sa brosse à cirer ses propres pompes.
Keira Knigthley joue dans a dangerous method de Croneberg
Je ne suis pas D., sinon je ne signerais pas Dimitri car je n’ai aucune raison de me cacher, mais je reconnais avoir quelques affinités avec D.
Sur ce blog prestigieux, je regrette un peu le tutoiement intempestif.
J’ai poliment demandé à Daaphnée que nous abandonnions un « vous » un peu artificiel, vu notre complicité naissante, mais je ne me suis pas permis de commencer tout seul.
J’ai bien compris que ce tutoiement, c’est le cadeau qu’elle m’a promis.
Et c’est une femme de parole.
On a évoqué ici la dialectique du maître et de l’esclave. Je ne suis pas sur que ce soit la meilleure référence. Le majordome ne se voit évidemment pas comme esclave, ni même comme un domestique. Il n’est d’ailleurs ni l’un ni l’autre. Il se voit comme une pièce essentielle d’un système qu’il n’a jamais remis en question et il veut en être une pièce parfaite, exemplaire…D’où son obsession de s’approcher ou d’égaler la perfection du service des grands majordomes du passé, qui ont laissé un nom. Je crois me souvenir (car je n’ai ni relu le livre, ni revu le film récemment) qu’une de ses interrogations majeures était l’opportunité du « bantering » avec les maîtres: « to banter or not to banter », question existentielle pour lui! Les Vestiges du Jour sont une parfaite illustration de la vision aristocratiqe du monde décrite depuis les grecs jusqu’à Montesqieu: chacun à sa place dans le cosmos, supposé content d’y être et d’y remplir parfaitement son rôle.
S’il n’était que cela, le livre/fim n’aurait pas sa force d’émotion…Il fallait une belle histoire d’amûûûrrrr inaccompli pour le rendre si attachant et même déchirant.
Bloom, merci de me corriger et de nous fournir une bibliographie complète sur la dialectique du maître et de l’esclave chez Hegel.
On n’échange pas sa brosse à cirer
Décidément, vous n’êtes pas prêteuse, rose.
« Vous me rappelez le harcèlement moral commis à l’encontre de TKT avec son bichon, ses cheveux teints et ses Berlutti »
rose 9h23
Euh, Berluti, avec un seul t, (peut-être vous faut-il programmer une visite chez un ophtalmo)
Harcèlement moral ? Mais où vous allez là, vous ne savez vraiment pas lire (peut-être encore ce problème visuel), tékaté injurie sans relâche (D., Tetram ou autres) et se moquer innocemment de lui est du harcèlement moral, vous divaguez !
Ok à vous lire ça divague lentement mais sûrement.
Encore quelques temps et le niveau HR sera atteint, le must du must des jeux bloguesques.
A part cela, renato a bien entendu raison.
Et le tutoiement n’empêche pas le respect. Je n’ai jamais eu avec Daaphnée les privautés que se permet ueda.
Et j’ai bien fait, car s’étant rendu compte de son caractère douteux, Daaphnée le traite désormais avec une grande froideur et elle a bien raison.
Pour lui, le tutoiement, c’est tintin.
un grand majordome porte l’habit.
L’habit fait le majordome.
Vous vous demandez peut-être pourquoi je commente autant et aussi vite ce matin. C’est parce que, en ce moment, je m’ennuie à cent sous de l’heure. (Vous remarquerez que je n’ai pas dit « je m’emmerde comme un rat mort ». Je soigne mon langage.)
l’Angleterre est le seul des grands états nations d’Europe à n’avoir pas connu de guerre civile
Je sais bien que l’Angleterre a coupé la tête de son roi et connu la guerre civile au 17ième siècle!
—
Heureusement que c’est pas la même personne qui écrit ça. La guerre civile anglaise n’a rien d’une guerre dynastique, Ignare.
En France, après Napoléon, qui c’est donc qui est au pouvoir? Et de 1851 à 1870? Sinistre simpliste.
Les révolutions anglaises mis fin à l’arbitraire royal. Si les rois français avaient été moins cons et traîtres à la nation,ils auraient pu s’accomoder d’une monarchie constitutionnelle. La monarchie la plus conne du monde. 89 passe toujours pas, hein? Rassure-toi, ton combat c’est de l’arrière garde qui regarde dans son dos.
seul le grand majordome me tient ici
un week end à Londres remplacerait aisément un ophtalmologue
à force de se l’écrire son portrait pharamineux certain finit par y croire : grand bain lui fasse
le foie de volaille poêlé avec des raisons blancs muscats de Moselle, sur une salade feuille de chêne , huile de noisette, vinaigre balsamique et sirop d’érable c’est délicieux ..
rosé les foies..déglacés au vinaigre de framboise c’est pas mal non pus, des oignons entier cuit au four dessus, une roquette, un pissenlit, mâche, frisée avé ses croutons..la feuille de chêne ça a un look mais c’est un peu bidon
D. dit: 15 janvier 2013 à 11 h 25 min
« de magique et foulcadienne mémoire »
alec ne peut pas s’empêcher de redevenir odradek par moments. Chassez le naturel…
Et pourtant pendant de nombreux mois nous y avons cru mais depuis quelques jours le masque tombe.
La fatalité du 13 ?
Vous remarquerez que je n’ai pas dit « je m’emmerde comme un rat mort ». Je soigne mon langage
..t’es juste assez snob pour nous dire que tu t’ennuies pas gratos dédé
rose dit: 15 janvier 2013 à 9 h 23 min
TKT avec son bichon, ses cheveux teints et ses Berlutti.
Insinuation mensongère. Thierry ne s’est jamais teint les cheveux ! Il met parfois du rimmel pour rehausser l’éclat de ses beaux yeux, mais c’est tout.
C’est embêtant de bloguer en baillant.
Ca va aller mieux quand Bloom aura envoyé la bibliographie de Hegel à celui qui la demande.
C’était un joyeux luron.
chacun à sa place dans le cosmos, supposé content d’y être et d’y remplir parfaitement son rôle.
—
Nous retiendrons que ce n’est pas la faute à Rousseau s’il clabaude au caniveau.
Si les rois français avaient été moins cons
..arrête de dire du mal de nos bons roués kabloom..souviens toi qu’un français doit aussi frémir a saint denis
bouguereau, j’ai un problème, je crois que je suis amoureux de vous. C’est un problème parce que je ne sais pas ce qu’est un gode ceinture. J’espère seulement que cela ne fait pas mal.
Au fait, je ne suis pas seulement renato, je suis aussi Chaloux, mais cela, je pense que vous vous en doutiez.
Tous ceux qui trouvent que rose est bébête sont des goujats, pour ne pas dire des monstres.
J’espère seulement que cela ne fait pas mal
..ça dépend de la taille dédé, de la finition de surface..de la nature chimhic de l’onguent..tu sais tellement tout ça dédé que j’ai peur que ça soit verre pilé et tabasco..rose se fera un plaisir
allez : allons-y c’est parti
et ceci et cela et encore.
Les mêmes attaques les mêmes obsessions.
Aucune variation sous le soleil de midi.
Lire les Bienveillantes.
Comment être à la fois ceci et cela.
Tout est possible.
On le peut.
Descends rose de tes illusions.
Et sache-le.
Il se peut.
Bien dit, rose !
Oh, boubou, j’aime que tu m’appelles dédé ! C’est le début de l’intimité.
charles dit: 15 janvier 2013 à 11 h 40 min
Charles, vous ne devriez pas attaquer sans cesse mon petit garçon, vilain méchant ! Votre haine va vous envoyer directement en enfer. Pourquoi êtes vous si jaloux ? Parce qu’il est parfait, mon petit et que vous êtes si… ? comme je vous comprend !
Ce que je ne comprend pas c’est qu’une personne intelligente comme vous ait voté pour le Mou qui joue au Dur, à la gueguerre !
Madame, taisez vous ! votre fils JC est un imbécile et le mien une merveille et ce n’est pas parce que son père m’a quitté que le mariage est une infâmie (pour moi et pour tous) !
Tiens ! elle a trouvé sa justification dans les Bienveillantes. Avec un passage par la littérature elle banalise ses préjugés… la faf… enfin, nous sommes sut Terre, entre humains…
« Heureusement que c’est pas la même personne qui écrit ça. La guerre civile anglaise n’a rien d’une guerre dynastique, Ignare.
En France, après Napoléon, qui c’est donc qui est au pouvoir? Et de 1851 à 1870? Sinistre simpliste. »
On s’en fout Bloom de ton pinaillage de cuistre besogneux. Ce qui importe, c’est que la révolution anglaise du 17ième est de même nature que les guerres civiles traditionnelles, dynastiques ou autres et n’entre pas dans la même catégories que les révolutions qui visaient à changer le monde, voire l’homme lui-même et dont 1789 a donné le coup d’envoi.
passer à la casserole
se prendre les pieds dans le tapis
je suis d’ac : les gens intelligents sont parfois durs de la feuille et durs à comprendre c’est concomitant sourd/muet : ils remisent leur intelligence au placard pour faire n’importe quoi parce que cela leur rapporte.
Majordome mon parapluie à neige, je vous prie.
La neige est annoncée par le gris du ciel étape un puis par le silence absolu qui s’installe.
La daronne chez Louifé, plante elle-même les patates -sinon, ils y seraient encore- et attend seule l’impact des vibrations mirifiques annoncées par son truand de mari.
Un fils débile, passe encore c’était le mien, mais une bonne femme comme sa mère ! J’en pouvais plus : je me suis tiré avec le majordome. On est peinards tous les deux, on a des chattes : ça nous change du quotidien.
Laisse tomber, mon fils ! Tu vois bien qu’il est c*n, le Bloom !
renato je vous assomme de mon mépris : les philosémites touchant de très près les antisémites et sachant l’ampleur de vos comportements délictueux personnels cachés derrière votre imaginaire branlant.
si tendre et si fragile han han
god save the queen
Freud prénomme son deuxième garçon Oliver, comme Oliver Cromwell, l’homme politique tant admiré dans son enfance,
J.B.Pontalis est mort
« C’est le début de l’intimité.’
Et boubou, c’est le début de la pénétration, D. ?
« … je vous assomme de mon mépris… »
et cela serait censé me faire quel effet ?
« J.B.Pontalis est mort »
ça faisait longtemps qu’on avait pas eu droit à une nécrologie de Passou !
jc les gros bras, ce n’est plus un secret pour personne que t’es allé avec le gros dur sur ta mobylette rose te faire voir en libye – surtout n’hésite pas à y retourner pour finir le job
« Si les rois français avaient été moins cons et traîtres à la nation,ils auraient pu s’accomoder d’une monarchie constitutionnelle »
Et on aurait encore nos royals à nous! notre royaume à nous! ah que nous serions de nouveau fiers et heureux enfin !
1. je ne suis pas spécialement philosémite, seulement antifasciste ;
2. pourriez vous me rappeler quels comportements délictueux se cachent derrière mon imaginaire branlant ?
n’entre pas dans la même catégories que les révolutions qui visaient à changer le monde, voire l’homme lui-même et dont 1789 a donné le coup d’envoi.
—
Petit prétentieux: va dire ça aux Levellers, partisans de l’égalité absolue des êtres et des conditions, ou aux Diggers, proto-communistes.
Déni de la réalité digne d’un commissaire politique.
Il a neigé. (Maurice Carême )
Il a neigé dans l’aube rose
Si doucement neigé,
Que le chaton croit rêver.
C’est à peine s’il ose
Marcher.
Il a neigé dans l’aube rose
Si doucement neigé,
Que les choses
Semblent avoir changé.
Et le chaton noir n’ose
S’aventurer dans le verger,
Se sentant soudain étranger
A cette blancheur où se posent,
Comme pour le narguer,
Des moineaux effrontés.
La République est préférable, moins injuste que la monarche ou l’empire)
lis, rose, « prétexte », lis prétexte et lis aussi le mot justification et mets distance, mets les bouts.
il ne parle que de lui :
ne pas s’aimer soi-même lorsqu’on est juif
être dans un tel déni de qui on est
brisures rose : et pas marron glacé
cœur glacé
vogue rose vogue
il parle de lui tout le temps : les guerres et les extraterrestres. D’autres mondes.
et tu n’y comprends rien à autant de contradictions : ce ne sont plus des ru ; c’est une histoire de larmes innombrables et tu n’es pas à même de comprendre, ni même d’être là.
Casse-toi rose, ma bichette.
La maladie n’autorise pas à se justifier rose, sache cela aussi.
Lorsqu’on est malade, on a besoin de tendresse pas d’être assommé, OK ?
Allez ploups.
ce sont les dictatures à proscrire et les diktats.
courir vite se carapater
expurger.
Victor H dit: 15 janvier 2013 à 13 h 46 min
Un nouvel humoriste est né !
Bon, elle n’a pas pris ses medicaments, on compatira…
« pas dans la même catégories que les révolutions qui visaient à changer le monde, voire l’homme lui-même et dont 1789 a donné le coup d’envoi »
je sais pas j’y étais pas
Rose,
Pour la tendresse non facturée, je connais un type serviable, grande bibliothèque, sérieuses études, beaucoup de diplômes, anarchiste/humaniste/progressiste mais aussi raciste, sportif et friqué. Mais vous devez le connaître !
Oui, J-B Pontalis (merveilleuse intelligence) mériterait bien un billet…
(C’est une phrase qu’on écrit nonchalamment mais qui va faire le boulot?
Ca ressemble à un dialogue de profs:
« Quel merveilleux sujet! Il faudrait mettre un étudiant sur l’affaire »).
@ alec (15 janvier 2013 à 10 h 43 min)
Je me demande à quelle réception peut donner lieu aujourd’hui la mise en scène d’un Maître Puntila et son valet Matti.
Qui l’emporte, la gangue de didactisme progressiste ou le génie indéniable de BB?
C’est sa seule vraie famille. Il ne connaît pas de plus haut privilège. Seuls les bourgeois verront du snobisme là où il ne s’agit que d’épouser une vision du monde
bien: comme il y a longtemps qu’on n’avait pas
entendu parler de « famille » dans l’actualité et ses commentaires sur la toile!
vision du monde ? mais n’est-ce pas du lexique -traduit- de la philosophie , en fait de vision? et le billet -ou le roman en cours de P.Assouline qui avait écrit que « l’on peut avoir plus d’un père » , une révision pour tous? (ce que j’en pense -ô quel grand mot ?
ce n’est pas de la pensée, c’est un souvenir de blog, bien que j’aie appris dans pour un humanisme la force l’oubli dans las structure de la toile !(pas de souvenir que cela aitémetgé dans le billet présentant le livre: un oubli de l’oubli en somme ?
je mets donc une visière : et je sors
sans halluciner
Un mot suffit parfois à engager et gouverner une vie. Un seul mot mais généralement porteur d’une telle charge de sens et de valeur qu’il vaut bien toute une œuvre
un et un seul ! mais qui l’a dit ? a-t-il vraiment été dit suelement , ou juste murmuré? peut-être seulement lu sur un mur, et est-il demeuré icompris ? et combien l’ont « dit », ce même mot ?
P.Assouline l’a-t-il révélé , ce mot? est-ce bien celui que l’auteur ou le critique-lecteur-traducteur s’imagine avoir identifié ?
au fait un mot comme jamais , personne , papa, liberté ?
il commence par quellle lettre votre mot, P.Assouline
D. dit: 15 janvier 2013 à 0 h 01 min
Pour ce qui concerne la restauration de la Monarchie à partir de la lignée mérovingienne, je vous donnerai des détails dans quelques temps. Disons que j’y travaille.
Bon c’est OK, je m’occupe de la partie musculaire, mais quand même, c’est pas pour dire, faudrait que ce soit a bit mieux organisé que l’histoire des soucoupes…
Barozzi
Mais si vous ne pouvez pas lire , au delà de votre B.A.barozzi: de bonnes pages sur l’anthologie dans « pour un humanisme numérique »
qui a fait l’objet d’un billet : et plein de liens
vision du monde est un concept de philosophie!que l’on connait en allemand
sur la dignité ne meurt pas : maqime que j’ai apprise-par coeur- en suivant l’enseignement d’ un élève de Kantorowicz
Enigme rdlienne :
Est-il préférable de lire quatre commentaires illisibles de Sipour, quatre commentaires pipilets de baroz, quatre inepties de rose ou 2427 liens de HR ?
La question est simple, la réponse m’angoisse.
Fermat, tu peux reposer en paix.
>maxime
D’ailleurs cet élève de Kantorowicz diagostiquait les fançais comme dans le fond très royalistes .
ce n’est pas dans le B.A.BArozzi
Vous me direz quatre commentaires de sipour et 2427 liens de HR c’est redondant,
d’accord, mais baroz, ses éléphants cannois et ses cimetières parisiens aussi,
donc finalement Vive les Petits Hommes Verts de dédé.
Après moult recherches sur les retouches du décor, il apparait que Passou a pris innocemment pour un véritable gros plan des héros du film d’Ivory – le couple Hopkins/Thomson- alors qu’il ne s’agit en fait que d’une photo privée prise dans un bal masqué, juste au moment où le Boug avoue à Rose qu’il ne marche qu’au gode ceinture !
Je le sais : j’y étais ! Juste à côte de la photographe, une jeune anglaise sublime, que j’ai perdu de vue.
Full immersion:
Très intéressante passe-d’armes entre Bloom et duschmoll (qui semble plus dans le vrai..? –de plus, pas de théoricien révolutionnaire en GB mais beaucoup de sociologues, m’abusè-je ) sur un sujet mal connu sur le continent A propos des Levellers : http://www.levellers.org/lev.htm
@D.
retournez dans votre bacà sable de rataplouf et cherchez
sur la Toile le mot » langue de pute à scière » .
Sur mon écran les commentaires de rose s’affichent en 3D. Je vois les yeux globuleux et les pupilles dilatées en relief, c’est ingénieux mais ça fait un peu peur.
Tweetie, vous confondez les souvenirs dans votre cloaque mémoriel bâclé à la six-quatre-deux comme dirait le Président Schreber !
La photo au dessus de titre du billet… mais bon sang ! c’est Daaphnée stupéfaite de constater que uedazhu s’est fait débrider les yeux au Brésil par un vétérinaire afghan et qu’il reste un bout de chair jaunâtre sur sa cravate propre ! Regardez-moi l’air écoeuré qu’elle affiche sans la moindre retenue !
On raconte que c’est bouguereau qui a soufflé à J.B. Pontalis le titre de son célèbre article « L’Insaisissable entre-deux ». A vérifier.
Oshima, définitivement sous l’empire du soleil couché, n’avait peut-être pas lu Ishigura, en tout cas il partageait avec lui le même goût un poil vicelard du rapport maître/valet , même si on lui pardonne difficilement de grossières erreurs de casting : on aurait largement préféré Bowie, exfiltré de son stalag sur la rivière Kwaï, dans le rôle de la bonniche se livrant au final cut sur son singe.
uedazhu s’est fait débrider les yeux au Brésil par un vétérinaire afghan et qu’il reste un bout de chair jaunâtre sur sa cravate propre !
c’est assez britiche faut reconnaitre..gaga fait flores en larbin du grand capital..peaufine et tu pourrais faire des poundes par çachie & çachie..
« L’Insaisissable entre-deux »
..tu veux tout de même pas dire que je lui ai soufflé au cul?
cet élève de Kantorowicz diagostiquait les fançais comme dans le fond très royalistes
comme si de dire que dans le fond t’es trés con ça me donnerait un doctorat d’état hr..t’es d’un cagot des fois
Faut dire que sans HR la RdL perd de son mordant…
n’essaie même pas, bouguereau, tu saisiras jamais mon entre-deux
Soigne ta ponte, Alice.
vos discussions sur Kantorowicz font penser à sa célèbre étude, « Les deux corps du majordome », ça c’était de la spéculation philosophique de haut-vol. le majordome à peine refroidi, voilà qu’un autre majordome sortait de l’ombre, ce doit être la règle du jeu chez eux, ma parole.
@ Ueda, la gangue didactique, pour reprendre vos mots, sur laquelle s’appuient les metteurs en scène, et le génie propre du théâtre de Brecht sont souvent au centre d’un cercle tracé à la craie. le jugement est laissé à l’appréciation des spectateurs. l’essentiel est que la manifestation de la vérité soit toujours-là bien présente ; la puissance de la langue donnée par l’auteur reste intacte.
Brecht, c’est comme pour le Bergman du « En présence d’un clown », je ne vois qu’eux, les créateurs du texte, pour les tourner pour la TV, le cinéma, ou les monter sur scène.
on a cette réplique dans la pièce de Bergman, dédions-là à Stevens, pourquoi pas :
__ Prisonnier, quitte ta prison ! A ta grande surprise, tu verras que personne ne t’en empêchera. Certes la réalité hors de la prison est effrayante mais moins effrayante que l’angoisse, que l’angoisse que tu éprouvais là-bas dans ta chambre close. Fais un premier pas vers la liberté, ce n’est pas difficile. Le second pas sera plus dur mais ne te laisse jamais vaincre par tes gardiens qui ne sont que tes propres peurs et ton propre orgueil. »
Je trouve le 17 h 23 extrêmement bien tourné et profond. Ce n’est pas renato qui me contredira.
le 17 h 33, pardon.
Harry, pas de théoriciens révolutionnaires en GB, c’est un peu péremptoire: Thomas Paine, l’auteur de The Rights of Man, grand révolutionnaire qui fut membre de la Convention, dont on peut voir la statue au Parc Montsouris.
En anglais,on parle plus volontiers de ‘radicals’, Robert Owen, William Morris, John Ruskin, JS Mill, Mary Wollestonecraft, FD Maurice, les soeurs Pankhurst…
Le socialisme anglais n’est pas marxiste (un comble quand on sait que le Capital fut rédigé à la British Library…), même si dans les années 30, beaucoup de poètes, engagés dans la guerre civile, se déclarent proches du PC (Spender, Cornford, Auden).
« Le socialisme anglais n’est pas marxiste » (Bloom)
Well, dear Bloom, la Communist Unity Convention de 1920 est explicitement marxiste. Lénine a d’ailleurs conseillé au communistes anglais de faire de l’entrisme et d’adhérer au Labour pour gauchir sa politique.
Euh, Bloom, Paine est bien né en Angleterre mais il ne s’est voulu Américain?
« Our citizenship in the United States is our national character. Our citizenship in any particular state is only our local distinction. By the latter we are known at home, by the former to the world. Our great title is AMERICANS — our inferior one varies with the place.”
Mais il est possible que cette histoire de citoyenneté soit un peu compliqué (il n’était pas considéré comme anglais dans les prisons de la Terreur?)
Bon, C.P. doit savoir tout ça.
(De toute façon, il a aussi dit que my country is the world, ou qqch comme ça)
Je voulais dire « gauchiser », bien sûr. La vôtre sagacité de s’y sera pas trompée.
Euh, ueda, Paine était un traître à l’Angleterre, qui s’est battu pour l’indépendance des colonies américaines. Et ça, Bloom ne le lui pardonnera jamais, malgré son pseudo joycien, qui devrait faire de lui un anglophobe.
ueda !! My little cabbage à la crème ! Je vous apprécie énormément, vous savez. Embrassez cette chère Daaphnée de ma part.
alec dit: 15 janvier 2013 à 17 h 33 min
__ Prisonnier, quitte ta prison ! A ta grande surprise, tu verras que personne ne t’en empêchera. Certes la réalité hors de la prison est effrayante mais moins effrayante que l’angoisse, que l’angoisse que tu éprouvais là-bas dans ta chambre close. Fais un premier pas vers la liberté, ce n’est pas difficile. Le second pas sera plus dur mais ne te laisse jamais vaincre par tes gardiens qui ne sont que tes propres peurs et ton propre orgueil. »
C’est beau, mais ça se coince quand même…
Certainement, post-ancien, mais ils étaient très très minoritaires. Un communiste anglais est presque aussi rare qu’un protestant espagnol. George Cronford est mon préféré, mort trop tôt, fauché par une rafale franquiste, les copains à Duchonla joie.
ueda, c’est un peu compliqué, mouvementé, en fait, Paine est anglo-américain, il participe à la révolution américaine, revient en GB, part pour la France et rédige the rights of Man en réponse aux Reflections on the revolution in France du conservateur irlandais Burke. Il a été arrêté comme Girondin, je crois.
Ses potes W.Blake et Godwin (papa de Mary Shelley) sont aussi des radicaux.
son pseudo joycien, qui devrait faire de lui un anglophobe.
—
Et Padraig Pearse, il a fait comment avec son pater anglais? Nicompoop.
NiNcompoop
Bloom ne nous en voudra pas si l’on débarrasse son Maurice de ses deux initiales, histoire de faire écho à un autre opus d’Ivory, où se déploie cette fois-ci une double relation, sinon de maître à valet, du moins marquée par de puissants déterminismes sociaux.
Rejeté par son amant -Hugh Grant, pas encore porté sur les amazones d’Hollywood Boulevard- qui lui fait le double coup du préjugé de classe et du virage de cuti en choisissant le mariage pour toutous, le poor lonesome Maurice -un peu comme le cow-boy de Bareback Mountain- se console comme il peut dans les bras noueux du jeune garde-chasse, ébouriffé et sexy en diable – on n’est pas chez Renoir.
Son nom est Alec, et on doute qu’il approuve ce message.
Pour revenir à l’argument :
http://www.americansuburbx.com/2010/04/interview-interview-with-rosalind.html
Bloom
Au Labour P, l’éventail va du réformisme à l’extrême gauche, c’est le charme brit
Butler en patronyme comme Judith
…
…un avis,…très personnel,…
…tout ce qui s’englobe dans la domesticité,…reste pour moi,…le simple genre des »gendarmes à St-Tropez »,…
…ce qu’on peut appelez la basse-cour d’exemple à jasez et tout le monde sait à quoi s’en tenir du personnel d’ amont en aval,…
…sans oublier les genres à très bonnes du curé,…et autres bonnes engrossez par le châtelain balourd d’assistance au public,…
…ce qui devient la famille dresser noble,…comme les faucons,…et chiens d’état,…il en faut aussi,…au cinéma débordant de connivence,…
…
…a part ce lot d’incorruptibles de basse-cour à deux prunes dans les élites,…
…
…la vraie domesticité,…faisant fonction royale,…reste plus rare,…je donne comme exemple » le connétable Du Guesclin « ,…
…
…une chose certaine est que au cours des servitudes dans les temps,…les « au pouvoir » on tendance à monter er démonter tout les vertueux à leurs causes,…et finalement le pouvoir n’en fait qu’a sa tête,…
…très avare de ne pas confondre remerciement avec dont acquis par ruses,…
…
…or dans ce jeux entre servitudes,…le mieux est d’être plus unis ensemble,…et qu’en l’absence des vrais maîtres, les faux font aussi bien les comptes que les légitimes,…en conséquence ne vous cherchez point noise,…
…surtout qu’avec l’apport de l’électronique la domesticité devient du cinéma pour le public à jasez par média,…
…mon chérie,…ta dulcinée tu l’a veux de quel bordel,…du couvent » des soeurs de la monte en l’air « ,…avec puces de la joie,…ou glabres à l’oasis du désert,…
…au moins c’est une maison sérieuse,…comme on n’en fait plus,…si, si,…
…etc,…
Bloom, ces rafales anti-communistes ont apporté des années de paix à l’Espagne : ne parlez pas pour ne rien dire, même si votre salaire doit en souffrir ! hurk hurk !
« des années de paix à l’Espagne »
Quarante ans d’assassinats, de tortures, et plus d’années encore de vols de bébés
En fait, pour être tout à fait franc, je m’en fiche.
ueda, Bloom, je débarque… et ne vais rien vérifier sur l’instant, mais vous me suggérez quelque chose : il me semble qu’arrêté comme ami des Girondins en décembre 93, Paine (on écrit alors son nom le plus souvent « Payne ») se défend d’être anglais, se réclame de deux citoyennetés, française et américaine, en appelle à l’ambassadeur américain… De cela je suis sûr, mais ce qui brusquement m’intéresse, c’est que Büchner en fait un des personnages de LA MORT DE DANTON, et … que je ne sais pas si Paine a été arrêté avec les dantonistes en 94, mais non pris dans le même procès, non condamné à mort et relâché. A vérifier…
D. dit: 15 janvier 2013 à 19 h 43 min
Je n’ai rien contre Nancy
Boh si on aime Magadan, on aime Nancy… Enfin quand même, il n’y a pas la mer…
En ce qui me concerne, je déteste le prénom Chantal, bien que cela sonne comme Cantal.
Ce que je n’aime pas chez D., c’est son côté Borderline.
bonsoir,
je suis un petit peu surpris, par ce billet, je vous suis Monsieur ASSOULINE, comme lecteur, mais aussi par votre blog, je prends un réel plaisir à vous lire, depuis quelques années, mais par contre je suis ravis du billet que vous faites paraitre sur le roman de Monsieur ISHIGURO, et bien évidemment du film splendide, qui a suivi le roman, j’ai l’impression que vos dates sont erronnées,2011, me semble une date très récente, j’ai lu ce livre, il y a quelques années, donc …, les publications sont plus anciennes, ou alors avec d’autres éditeurs, et je vous remercie d’avoir la gentillesse de parler de Mr ISHIGURO, qui pour moi, est vraiment un auteur, un conteur d’histoire, incroyable, avec une lenteur dans l’écriture, jouissive, à la lecture de ses livres, le temps semble s’arreter. Il est très avare en livre, 5 ou 6, et j’attends avec impatience un éventuel nouveau roman. meilleurs salutations. sylvain
J’ai également vu ce livre avant 2011, Sylvain, sans toutefois le lire.
Merci pour votre sagacité.
sauf errreut des date si
Après Freud publié en 1968; sans parler (avec Jean Laplanche) du Vocabulaire de la psychanalyse (1967). «J.-B.» Pontalis,
alors Pontalis est mort 46/7 ans après son « après
toujours bloqué sur cette histoire de laquais! c’est dans l’air du temps..
et le dédé qui se répand comme une huître démoulée. saprée histoire de Servant avec dear tkt dans le premier rôle, celui de l’angliche aux pompes crocos.
halli_hallo tkt ? sûrement en train de lire un bio sur le Reich.
Phil, je vous mets en garde.
On commence par parlé de laqués, on finit par mépriser les habitants de Singapour.
Rebonsoir,
je viens de relire les commentaires laissées, suite à votre billet. Je regrète de vous avoir écrit. Je n’avais jamais pris le temps de lire les commentaires, sur d’autres billets, c’est une découverte pour moi, l’expression « les bras m’en tombent » me vient à l’esprit, je ne sais pas trop quoi dire, et vous conseiller. Mais, je ne ferai plus de commentaires à l’avenir, et d’ailleurs je ne lirai plus les commentaires à venir, j’ai bien peur de ne pas comprendre les raisons d’abord de les écrire, de les envoyer, de les publier, non vraiment, je ne vois pas trop, je suis confus pour tout ceci, pourtant quel plaisir de lire « lutétia »,quelques années auparavent, à mon retour d’un voyage particulier, et un vrai plaisir de vous suivre dans vos critiques, mais là, une dame fait allusion à certaines coupes de votre part sur les commentaires produits après vos billets, là j’ai l’impression qu’il faudrait effectuer quelques coupes, bon courage, je suis désolé pour vous, de susciter ce genre de commentaires, il est vrai que je serai curieux d’avoir votre propre avis, ou alors, je n’ai rien compris, ce n’est que du second degré, mais …, le second degré se mérite tout de même, sylvain
« Nollet dit: 15 janvier 2013 à 19 h 04 min
Et en troisième Daaphnée. Ou à la limite en deuxième ex-æquo. Mais je me tâte »
Mais c’est qui ce Nollet usurpateur ?
Qu’il se tâte, grand bien lui fasse, mais seul, comme tout tâteur digne de ce nom.
La reine des pommes et la teigne aux mules roses sur la même ligne, d’accord je veux bien , mais sur la deuxième, il est fou à lier.
A leur place,au fin fond, au fin fond,avec HR.
Usurpateur et fou, joli doublé, je cauchemarde.
Une deuxième ligne composée de pommes et de mules !
Pas prêts de gagner le Tournoi !
Le second degré se mérite, sylvain, tout de même !
ueda, Bloom, lambert…, mon commentaire était pressé et maladroit. Je confirme pour le refus de se reconnaître anglais. En réalité, Paine (qui n’avait pas voté la mort du roi, et sans doute été partisan d’un bannissement… a en Amérique) a été arrêté comme Girondin en décembre 93, n’est pas passé à la bascule -peut-être sur intervention américaine, mais ce n’est p)as sûr- et est resté en prison jusqu’à la chute de Robespierre. Je passe sur la suite de sa carrière en France et aux Etats-Unis. Ce qui m’intriguait a une réponse : Büchner le place fictivement dans la même prison que Danton et ses amis, lui donne la parole sur les « Droits de l’homme », mais, sachant bien qu’il n’a pas été jugé dans leur procès, le sépare des condamnés avant les dernières scènes. Evidemment, vous avez ravivé mes souvenirs de la mise en scène de Lavaudant (où Julie jouait Lucile Desmoulins).
Il y a bien des paravents au Lutétia; Thierry me l’a confirmé. L’orthographe auparavent est donc tout à fait juste.
après le trouble à l’ordre public,
ne faut pas confondre LA TOB(La traduction oecuménique de la Bible) et le Trouble à l’Ordre Blogal , LE TOB
Il n’y a pas d’huitres dans le Cantal, Phil. Seulement de la truffade et de l’Aligot. Vous n’avez aucune culture culinaire. Ce qui n’est pas le cas de Bouguereau. J’aimerais bien diner avec lui un soir, d’ailleurs.
Si vous vous mettiez vous-même en cause, D., vous éviteriez de faire fuir de bons éléments comme Sylvain.
Sylvain aime la littérature d’une passion sincère, et il n’oublie pas de dire « Monsieur » en parlant d’Assouline ou d’Ishiguro.
Ca devrait être une leçon pour vous, D., car je regrette de vous le dire, vous vous comportez parfois en malotru.
Je ne vous rejoins que sur un point, car j’aime beaucoup saucer.
D. et Nollet, faites la paix des braves, et allez vous coucher.
Pardonnez mon client, il est encore un peu timide. Il en est à son coup d’essai mais d’ici la fin de l’année il sera en mesure d’envahir la Pologne, je m’y engage.
« sûrement en train de lire un bio sur le Reich »
Tant que c’est pas sur wilhelm reich..
Bravo Sylvain! Nous renouvelons votre contrat.
Saucer un fond d’aligot avec un énorme morceau de miche, faut oser.
A part MacBoug je ne vois pas qui oserait ici, lui seul a le coffre.
Comment ? Thierry !
D., vous galéjez, les majordomes ne saucent pas.
Ce cas de figure, soulevé par Bloom, m’intéresse, C.P.
J’ai lu des textes écrits par Thomas Paine, mais pas de biographie.
Il est évident que la « citoyenneté », avant ou après les révolutions, pose des problèmes complexes, et que les Etats-Unis ont très tôt affirmé leur volonté d’attribuer eux-même cette citoyenneté dont l’octroi était, précédemment, un privilège de la royauté britannique. Si je comprends bien, ce pouvoir a d’abord été pris par les Etats, avant d’être régularisé par le Congrès.
Voilà un résumé scolaire sur la question:
Historically naturalization was considered critical in building America. In colonial America, only the British parliament could naturalize aliens and make them British subjects. Colonies established local naturalization procedures, but London banned these practices in 1773. The conflict over naturalization is evident in the Declaration of Independence, which charges that King George III « has endeavoured to prevent the Population of these States; for that purpose obstructing the Laws for Naturalization of Foreigners. » The Articles of Confederation (article 4) left naturalization to the states, but the U.S. Constitution (article 1, section 8, clause 4) gave this power to the federal legislative branch. The first Congress quickly exercised its authority, passing the first U.S. naturalization law on 26 March 1790.
Mais le cas de Paine est probablement particulier, les Conventionnels préférant le traiter comme un traitre à la solde de l’Angleterre.
Il semble que la représentation américaine en France (qui était-elle?) n’a rien fait, ou rien pu faire.
Des éléments de ce drame me manque.
Je veux bien me coucher, mais je ne comprends pas pourquoi Daaphnée et ses collègues se tiennent à carreau alors qu’elles sont responsables de tout ce pataquès.
Bonjour Monsieur Zhueda, nous sommes à votre pleine et entière disposition,
fidèles à notre devise :
« Le drame passe, les éléments restent »
Quand je dis que je veux bien me coucher, il faut comprendre que c’est dans la dignité.
Je sais bien que cette précision est inutile, mais ce D. me marque à la culotte et répand des bruits.
Bruits répandus, culotte fendue
ueda, moi aussi j’avais cherché (mais vaguement), parce que -cela me revient- la présence de Payne dans la pièce de Büchner m’avait intrigué à sa lecture, et de nouveau à l’occasion de mises en scène, dont bien sûr celle de Lavaudant (2002, reprise en 2010), où le rôle assez important de Thomas Payne était fort bien joué par Philippe Morier-Genoud. Et puis, j’ai un peu oublié.
Je suis au moins sûr que l’ambassadeur américain Morris a été sollicité par Payne en décembre 93, mais pas sûr du tout qu’il ait pu ou voulu arguer de la citoyenneté américaine pour quelqu’un qui était « aussi » citoyen français et député. Ce qui rejoint pourtant vos questions, sachant qu’en 1790 au plus tard les états américains se sont bel et bien accordé le droit de nationalité ET de naturalisation.
J’ai l’impression que la Convention a accepté l’idée que Payne / Paine n’était PAS anglais, -ce qu’il affirmait-, n’a pas pu revenir sur la citoyenneté française qui lui avait été proposée quatre ans plus tôt avant de lui être accordée, que l’on a hésité à l’inclure dans le procès (ou plutôt LES procès) des Girondins, et peut-être enfin craint des protestations américaines.
Büchner s’est arrangé avec tout cela à sa façon, mais a tout de même troublé le jeu en plaçant notre franco-américain à côté de Danton et des nouveaux « Indulgents » en avril 94. Mais pas de procès pour Paine… ni donc de Lison. Dans la « réalité », il est demeuré le prisonnier qu’il était quatre mois avant l’arrestation des dantonistes.
Enfin, il y a des historiens pour être plus précis que moi ici. Mais vous me faites également me demander, certes indirectement, ce qui serait advenu de… La Fayette, s’il n’avait pas prudemment émigré, en 1792 je crois.
c’est un peu téléphoné monsieur sylvain-tombé-des-cieux mais on vous comprend, charité bien ordonné commence par soi-même à quoi jacquy répond: faut pas jouer aux riches quand on n’a pas le sou, ou faut pas défendre le ouèbe et la liberté d’expression quand on ne supporte pas les critiques, l’appel à la censure est pas joli joli et pose son homme
…
…de prime abord,…il en reste des scènes allusions,…à jaillir du théâtre des livrées cardinalices et hochets de la vanité,…
…du second abord,…toute voile dehors,…on trouvera bien autre chose à se mettre,…
…etc,…c’est tout des fois,…
…
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