De la pénibilité au travail dans le milieu littéraire
Au fond, ce n’est pas un hasard si l’expression « chaine du livre » s’est si largement répandue ces derniers temps. Elle correspond à une réalité : tous ceux qui y participent sont des enchainés. Aussi ces galériens de la vie littéraire méritent-ils largement que leur statut soit révisé à la lumière des débats actuels sur la pénibilité au travail.
Les éditeurs ? Ils se sont toujours plaints. Les collections des gazettes littéraires en témoignent : pas une interview dans laquelle ils ne déplorent leurs difficultés. En ce moment, la hausse du coût du papier. De manière récurrente, la baisse de la vente des livres. De temps à autre, les mauvaises pratiques des auteurs, des traducteurs, des agents etc. Bref, même quand ça va, cela ne va pas si bien que ça. De quoi leur rendre la vie pénible.
Le directeur littéraire ? Il doit supporter la réception de manuscrits de plus en plus mal écrits, l’orgueil d’écrivains qui font une jaunisse quand on leur retranche une virgule de travers etc Pénible aussi, non ?
Le directeur commercial de la maison d’édition ? Il lui faut accueillir tous les jours avec le sourire les coups de fil indignés d’auteurs qui ne comprennent pas que leur nouveau livre ne soit pas en pile dans la librairie du village berrichon où vit pourtant leur belle-mère pour ne rien dire des dizaines de milliers de points de vente dans toute la France. Et lorsqu’il croit l’avoir convaincu de l’impossibilité technique de sa requête, le directeur commercial doit une fois de plus lui expliquer qu’il est vain de demander chaque jour le chiffre des ventes de son livre car ce sont des sorties et que le bilan ne sera réaliste que des mois plus tard lorsque les retours des libraires seront déduits. Vraiment pénible, n’est-ce pas ?
Et l’attaché de presse ? Il doit supporter en permanence un procès en incompétence pour n’avoir pas réussi à faire inviter l’auteur à la « Grande librairie » ni obtenu un grand entretien sur son œuvre dans le prochain Télérama. Il a beau expliquer que cela ne se commande pas et que de toute façon, c’est le bouche à oreille qui garantit le succès d’un livre, rien n’y fait. Plus que pénible.
Et le libraire indépendant alors ? Outre que son activité croissante de manutentionnaire lui casse les reins (pour rester poli), que la surproduction et les offices ne lui permettent pas toujours de mettre en valeur des livres qu’il a aimés (à supposer qu’il ait eu le temps de les lire), que les sites de ventes en ligne leur portent préjudice (il n’y a pas qu’Amazon), qu’il y a toujours des lecteurs qui cherchent un livre aperçu à la télévision mais dont ils ignorent le titre, le sujet et le nom de l’auteur, l’augmentation des baux commerciaux en ville a donné le coup de grâce à un métier qui relevait déjà du sacerdoce.
Et le critique littéraire ? Sa direction ne cesse de mesurer ses colonnes et de ronger son espace à mesure qu’il reçoit de plus en plus de livres. Il a beau être dur au mal, sa souffrance au travail est insoupçonnable.
Et les membres des jurys ? Ils doivent se donner la peine de lire un nombre incalculable de romans que leurs auteurs se sont à peine donné la peine d’écrire.
On dira que tout cela est contestable en regard de la pénibilité au travail des chaudronniers, éboueurs, perceurs de tunnels et plongeurs scaphandre en grande profondeur. Mais l’écrivain lui-même, y ont-ils jamais pensé au ministère de la pénibilité ? La littérature et la poésie coalisées, combien de divisions ? Zéro. Qu’ils se mettent en grève ne changera rien à la situation de la France- sauf sur le plan moral, métaphysique, spirituel, mais qui s’en soucie vraiment.
Les lecteurs ont du mal à l’imaginer mais l’écrivain est aussi sujet à des accidents du travail. L’angoisse de la page blanche peut le faire passer de la névrose commune à la psychose à condition, il est vrai, d’être un romancier du genre de Jack Torrance, le héros du Shining de Kubrick qui remplissait des centaines de feuillets de son futur livre de l’unique phrase :
« Trop de travail et pas de plaisir font de Jack un enfant terne ».
Chaque fois qu’un écrivain est sommé de passer le ouikende dans une foire du livre et d’en repartir la valise pleine de manuscrits « juste pour avoir votre avis » alors qu’il n’avait rien demandé, il devrait pouvoir activer son C2P ou Compte professionnel de prévention, lequel permet de déterminer et de référencer les facteurs de risques professionnels d’exposition d’un travailleur au-delà de certains seuils. Ils ouvrent droit, sous certaines conditions, à des mesures de compensation qui varient selon les facteurs concernés. De l’avis général, le seuil de tolérance a été franchi pour tous de longue date dans un milieu où, on au nom de la passion que l’on voue aux livres, la notion même d’heures supplémentaires est une vue de l’esprit. Et l’âge de la retraite itou.
Entendent-ils parler d’environnement physique agressif, de travail de nuit, de postures pénibles, de rythmes de travail, de pression supérieure à la pression atmosphérique, ou tout simplement de bruit qu’un sourire apparait sur leurs lèvres généralement prolongé par une tape amicale dans le dos. Il n’y a guère que les agents chimiques dangereux auxquels ils échappent. Pour le reste, ne jamais oublier qu’avant d’être une activité intellectuelle harassante, l’écriture est un acte physique. Assis toute la journée sur sa chaise, les jambes croisées, les bras tendus vers le clavier, le dos en compote hésitant entre l’arthrose rachidienne et la discopathie dégénérative
Au fil des rencontres, l’écrivain doit souvent payer de sa personne lorsqu’il enquête avant d’écrire. Aussi il n’est pas exagéré de dire qu’il partage certains conditions du travail en hyperbarie : entrée et sortie du poste de travail, habillage/déshabillage, douches répétitives, compression/décompression, Conscience d’évoluer dans un périmètre dangereux mêlant obscurité et isolement au sein d’un milieu biologique hostile… Et puis, nul ne l’ignore, le milieu aqueux est consubstantiel à l’édition, nombre de requins patrouillant dans ses eaux troubles. Et puis quoi, qui osera dire aux écrivains qu’ils ignorent la souffrance au travail alors que ces dernières semaines, Hanif Kureishi, de passage à Rome pour y réfléchir à son prochain roman, a fait une chute qui le laisse paralyser ; et Salman Rushdie, poignardé par un islamiste alors qu’il rencontrait ses lecteurs dans l’Etat de New York, a perdu vingt kgs, l’œil droit, un bout de lèvre et la sensibilité de la main gauche, celle qui écrivait ! Vous avez dit pénibilité ?
(« Marcel Proust sur la plage de Trouville. Collection Mike Lebas ; « Ecrivain en croisière mais lequel ? » photo D.R.)
1 506 Réponses pour De la pénibilité au travail dans le milieu littéraire
Ah, ces frais de bouche!
» …il n’y aura pas grave des réformes » ah ah ah, comme c’est drôle!
GRÈVE des réformes. Correcteur. La citation tronquée d’Olivier Véran. Je suppose qu’il est content de lui.
Mr Véran n’a pas dit ça du tout, veuillez consulter vos journaux.
Mr Véran n’a pas dit ça du tout, veuillez consulter vos journaux.
Je dirais même plus :
Mr Véran n’a pas dit ça du tout, veuillez consulter vos journaux.
requin billet
Les restes d’un homme disparu il y a quelques jours ont été retrouvés dans l’estomac d’un requin. La victime a pu être identifiée grâce à un tatouage.
Les restes d’un homme disparu depuis mi-février dans le sud de l’Argentine, et identifiés grâce à un tatouage, ont été retrouvés dans l’estomac d’un requin, ont indiqué mardi les autorités locales argentines.Les restes d’un homme disparu il y a quelques jours ont été retrouvés dans l’estomac d’un requin. La victime a pu être identifiée grâce à un tatouage.
Les restes d’un homme disparu depuis mi-février dans le sud de l’Argentine, et identifiés grâce à un tatouage, ont été retrouvés dans l’estomac d’un requin, ont indiqué mardi les autorités locales argentines.
« Toute passion vraie a sa face ascétique. » (Colette, Mes apprentissages, 1935)
« Toute passion vraie a sa face ascétique. » (Colette, 1935)
@ D / et je dirai même plus,… les marques du requin-quin marteau sont restées gravées dans l’estomac d’etalii, a t-on appris d’une autopsie demandée par le dr Véran à la suite de l « urgence absolue » d’une citoyenne de l’herdélie tombée,victime de son devoir, dans une grande bassine sous les balles d’encerclement d’une maréchaussée dopée à la macro-nausée (sic transit – intestinal). See :
_______
JMS n° 1 Les restes d’un homme disparu il y a quelques jours ont été retrouvés dans l’estomac d’un requin. La victime a pu être identifiée grâce à un tatouage.
JMS n° 2 Les restes d’un homme disparu depuis mi-février dans le sud de l’Argentine, et identifiés grâce à un tatouage, ont été retrouvés dans l’estomac d’un requin, ont indiqué mardi les autorités locales argentines.Les restes d’un homme disparu il y a quelques jours ont été retrouvés dans l’estomac d’un requin. La victime a pu être identifiée grâce à un tatouage.
JMS n° 3 Les restes d’un homme disparu depuis mi-février dans le sud de l’Argentine, et identifiés grâce à un tatouage, ont été retrouvés dans l’estomac d’un requin, ont indiqué mardi les autorités locales argentines.
« toute passion triste a sa fesse aseptisée » (Coco-JMB, Mes passions vraies, 1936)
« Toute passion triste a sa fesse aseptisée » (Coco-JMB, 1936)
Le boug, reviens, on t’attend à la maison !
Charles Aznavour: »Au printemps tu reviendras » (1965)
https://www.youtube.com/watch?v=EjRBmHlgEig
Colette
« Quelle amertume d’abord, – mais quel apaisement ensuite ! – de découvrir, – un jour où le printemps tremble encore de froid, de malaise et d’espoir, – que rien n’a changé, ni l’odeur de la terre, ni le frisson du ruisseau, ni la forme, en boutons de roses, des bourgeons du marronnier… Se pencher, étonnée, sur la petit coupe filigranée des anémones sauvages, vers le tapis innombrable des violettes, – sont-elles mauves, sont-elles bleues ? – caresser du regard la forme inoubliée des montagnes, boire d’un soupir qui hésite le vin piquant d’un nouveau soleil, – revivre ! revivre ! avec un peu de honte, puis avec plus de confiance, retrouver la force, retrouver la présence même de l’absent dans tout ce qu’il y a d’intact, d’inévitable, d’imprévu et de serein dans la marche des heures, dans le décor des saisons… »
(La Retraite sentimentale, 1907)
Aux trois points de Céline correspond les tirets de Colette, question de style…
A Paris, les bourgeons des marronniers, qui apparaissent habituellement au début du mois de mars, se font toujours attendre !
Réchauffement ou refroidissement de la planète ?
correspondent les tirets de Colette,
(pluies intenses dans les bassines et grand soleil par éclipses, un mars de giboulées normal, icite)
@JJ-Janssen
Une confidence que je vous prie de ne point éventer : à propos des « bourgeons de Paris » en retard, les marronniers se seraient syndiqués à la CGT et auraient décidé une grève du zèle. On a vu des employés de la mairie, sur ordre d’Anne H., arracher ceux qui tentaient de pousser en force. Je vous le répète : chut !
Un marronnier, en journalisme, est un article ou un reportage d’information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible. Les sujets abordés dans un marronnier
wiki
des noms:
Il choisissait ses proies en fonction de leur prénom. En passant des appels répétés à des Paulette, piochées dans l’annuaire,
le monde
@ toi, le keuf en pays devenu celui de milices motorisées.
Cormac McCarthy, 90 ans, et toutes ses dents…n’a pas raccroché les gants.
Que cet écrivain soit loué pour son impressionnante curiosité au service d’une inlassable quête d’une vérité, comme il la donne à lire dans « le passager » (Ed ; de l’Olivier, 24.50€, mars 2023).
C’est bien, et uniquement, en référence à ces quelques pages, op. cit. pages 186 à 219, que je rebondis sur ton message
Puisqu’il est question d’anomalie… Comme moi, tu as tout de suite fait le rapprochement…
Oui, c’est rare des romans qui causent de physique quantique dans le texte.
« L’anomalie » aussi pour une même réflexion philosophique sur le temps, sa discontinuité possible.
Oui, Bobby Western rencontre beaucoup de personnages dans des pubs, mais il est des amitiés comme celles de Sheddan et Western qui relèvent d’une gémellité intellectuelle qui résonne tout au long de leur dialogue.
J’ai aimé ce passage, P ; 190, au-delà de ce qu’il veut dire :
« Mais notre passé commun transcende beaucoup de choses. Je te connais. Je connais certains instants de ton enfance. Solitaire à en pleurer. Tomber sur un certain livre à la bibliothèque et le serrer sur son cœur. Le rapporter chez soi. Chercher l’endroit idéal où le lire. Sous un arbre peut-être. Au bord d’un ruisseau. Une jeunesse entachée, forcément. Pour qu’on lui préfère un monde de papier. Des parias. Mais on connait ainsi une autre vérité, n’est-ce pas, Messire ? Et certes, il est indéniable que beaucoup de ces livres ont été rédigés à défaut de détruire le monde par le feu- ce qui était le véritable désir de leurs auteurs. Mais la vraie question est la suivante : sommes-nous, nous rares élus, les derniers d’une lignée ? Les enfants à naitre nourriront ils le même élan vers une chose qu’ils ne peuvent même pas nommer ? L’héritage du verbe est chose fragile, malgré toute sa puissance, mais je sais où tu te situes, Messire. Je sais qu’il y a des mots prononcés par des hommes morts depuis des siècles qui jamais ne déserteront ton cœur. »
Et puis la rencontre de haut vol avec Asher.
L’histoire de la physique et de ses grands acteurs au XXeme siècle, racontée par B. Western, est un vrai bonheur. Tous les physiciens et/.ou mathématiciens cités, ont existé, à l’exception de son père, donc. Tout aussi remarquable, le fondement de leurs théories, et les rapports qu’ils entretenaient, sont donnés en lecture comme autant de petits éclats de biographie, Russel, Einstein, Dirac, Heisenberg, Ehrenfest, etc., etc., et puis des noms qui ne sont pas passé à la postérité publique, comme Geoffrey Chew ou Jozef Rotblat, qui habita dans la même rue que Marie Curie..
Tu le savais toi, que le nom de quark donné à des particules, provient du fait que Murray Gell-Mann a lu Joyce et son Finnegans Wake et que la fonction d’onde de Schrödinger se trouve dans le trident qui identifie la Maserati de B. Western ?
Moi non plus.
Oui ce roman, que je n’ai pas encore terminé, espérant faire durer le plaisir, est une somme d’intelligence et de sensibilité ; il sera par conséquent zappé sur la RDL, mais finalement, et le comble, c’est qu’on s’en réjouirait presque, pour sauver Alicia in Wonderland et pas que…
26/03/2023
26/03/2023 15:56 heure solaire
La santé par l’endive www.http://youtube.com/shorts/0yJNS1FxThw?feature=share
ehbé, @ MS quand VOUS allez arriver à la page 486 et sq, à la lettre d’amitié que John Sheddan écrivit à Bobby de l’hosto avant de mourir, VOUS pourrez bien VOUS souvenir de ceci :
Quando corpus morietur,
Fat, unimae donetur
Paradisi gloria… AMEN – AMEN – AMEN
(IL n’avait que 26 ans, lui, et allait mourir peu après – Mais il en pleurait de joie)
VOUS voyez bien quand VOUS voulez être sympa…
Et pourquoi le Passoul n’irait-il pas en faire son prochain billet… ? Moij suis sûr qu’il le fera car il fera des adeptes… Ce n’est pas ces deux morveux d’Herdélie à eux seuls qui les convaincront. Hein !
Bàv
(***je sors, j’ai belote,,, et des commentaires en direct à venir sur les bassines du coin)
il sera par conséquent zappé sur la RDL, mais finalement, et le comble, c’est
Mary, je ne sais s’il sera à ma portée, cependant pas le sentiment comme vous que les intervenants ici soient dans l’ensemble moins intelligents que vous. Lu des critiques de lecteurs habitués de l’auteur que le début de ce livre est déroutant et par conséquent persévérer.
@VOUS voyez bien quand VOUS voulez être sympa…
???
Je reprends au vol un commentaire à propos du roman de C. McCarthy qui MANIFESTEMENT montre que ce roman a été » englouti » pour une note de lecture bâclée,- on se souviendra du qualificatif « total foutraque « -, à l’attention d’une poignée d’imbéciles,
et je suis sympa ?
Non ce blog ne mérite pas ce roman.
Et pour ma part je n’ai pas bassine, mais demain , ou après, j’irai » sur les chemins noirs », au cinéma.
Quant au personnage de J. Sheddan, et sa philosophie de vie, transgression et dandysme, l’amitié de Western dont il a besoin,
il est bien autre chose que cette leçon de merde que tu en as retenu.
Amen.
A los 86 años
Muere María Kodama, viuda y principal difusora de la obra de Borges
https://www.elconfidencial.com/cultura/2023-03-26/maria-kodama-muere-obra-borges_3599955/
Save the date
PERGOLÈSE, STABAT MATER
B’Rock Orchestra, René Jacobs
https://festivalpaques.com/editions/edition-2023/pergolese-stabat-mater
Maria Kodama, indésirable sur ce blog.
Paix à son âme.
L’alignement de cinq planètes. Le phénomène visible en dès demain soir au coucher du soleil : Jupiter, Vénus, Mars, Mercure et Uranus, presque tous visibles à l’œil nu, des jumelles suffisent pour le dernier.
Deuxième photo, Maria Kodama et Borges :
https://lesempio.blogspot.com/2012/01/two-women-two-writers.html?q=pivano
Jupiter aligné avec Uranus ça ne me surprend aucunement.
René Jacobs ? on l’a eu en prime time à la Coursive hier, il sera diffusé d’Aix sur Mezzo, le 6 avril prochain.
Inutile par ailleurs de traiter les gens d’imbéciles comme à votre habitude pour vous exempter du lot, alors que vous n’avez même lu la moitié de ce bouquin.
« Total foutraque » était une louange pmp, ‘le canard’ avait titré : Cantique des Quantiques, sans grand enthousiasme pour autant… Au départ, sûr qu’on est déroutés, un peu comme dans les romans de Pynchon… Il faut persister, persévérer, on est toujours récompensé une fois qu’on s’est embourbés. Des pépites même pas toujours saisies par l’en Poissée des congèles…,
Bàv,
Jupiter alité avec Uranus, ça surprend plus, dear dédé
@alors que vous n’avez même lu la moitié de ce bouquin.
Je ne pense pas qu’avaler et recracher comme tu le fais, soit vraiment lire.
Et celui-ci en particulier se prête très très mal au survol.
Pour la lettre de Sheddan, p. 486, je te renvoie aux remerciements en fin de volume.
Divine surprise…
; et les délires sur la clan des Kennedy et l’assassinat de JFK ? c’était du Shakespeare aussite, ou du Dante Alighieri ? La Divine Fourmiguette ! On dirait un rebond CR de TTLT, quoi, -> à chacune sa fiche de grandes lectrices…
; et Ur-anus ?… Rien à voir avec Ganymède, de toutes ces coucheries alignées, le boug. Si ?
; Ecrire un livre sur les endives, auriez vraiment de quoi, vu la matière assemblée, avant d’embarquer sur l’Arche et de bientôt cuire le déjeuner sur le mont Ararat. Ma colombe. Prospère.
; sincères condo à la famille de Maria K…
Bàv –
@ Je vous le répète : chut !
croyez-moij, je sais tenir un secret… sous mon marronnier, surtout. Bàv -> où est passé cher Marc-Adame, aufé, enfoui sous les pavés ?…
Macron démission.
Macron destitution.
Dans le grand jardin de ma propriété de Chaville, je m’installe souvent non loin de la grande haie pour méditer, bien couvert en cette saison et équipé d’un grand parapluie, cela va de soi. Parfois des gens passent et je saisis tout de leur conversation. Étonnement beaucoup parlent en Étranger, je veux dire en dialecte ou langue étrangers, j’apelle cela de l’Etranger parce que si je n’y comprends rien, moi en tout cas je me comprends, vous comprenez ce que je veux dire. Pourquoi autant d’étrangers même à Chaville, c’est mystérieux. Je n’ai d’ailleurs strictement rien contre eux, je m’étonne, c’est tout.
Bàv @ une nouvelle grande lectrice qui recrache pas. Qui copie-colle et résume sans survoler… Olé, olé… les fiches !…
_______________
J’ai aimé ce passage, P ; 190, au-delà de ce qu’il veut dire (!!!!!!) :
« Mais notre passé commun transcende beaucoup de choses. Je te connais. Je connais certains instants de ton enfance. Solitaire à en pleurer. Tomber sur un certain livre à la bibliothèque et le serrer sur son cœur. Le rapporter chez soi. Chercher l’endroit idéal où le lire. Sous un arbre peut-être. Au bord d’un ruisseau. Une jeunesse entachée, forcément. Pour qu’on lui préfère un monde de papier. Des parias. Mais on connait ainsi une autre vérité, n’est-ce pas, Messire ? Et certes, il est indéniable que beaucoup de ces livres ont été rédigés à défaut de détruire le monde par le feu- ce qui était le véritable désir de leurs auteurs. Mais la vraie question est la suivante : sommes-nous, nous rares élus, les derniers d’une lignée ? Les enfants à naitre nourriront ils le même élan vers une chose qu’ils ne peuvent même pas nommer ? L’héritage du verbe est chose fragile, malgré toute sa puissance, mais je sais où tu te situes, Messire. Je sais qu’il y a des mots prononcés par des hommes morts depuis des siècles qui jamais ne déserteront ton cœur. »
(un résumé vraiment bien digéré…)
Et puis la rencontre de haut vol avec Asher.
L’histoire de la physique et de ses grands acteurs au XXeme siècle, racontée par B. Western, est un vrai bonheur. Tous les physiciens et/.ou mathématiciens cités, ont existé, à l’exception de son père, donc. Tout aussi remarquable, le fondement de leurs théories, et les rapports qu’ils entretenaient, sont donnés en lecture comme autant de petits éclats de biographie, Russel, Einstein, Dirac, Heisenberg, Ehrenfest, etc., etc., et puis des noms qui ne sont pas passé à la postérité publique, comme Geoffrey Chew ou Jozef Rotblat, qui habita dans la même rue que Marie Curie..
(une question)
Tu le savais toi, que le nom de quark donné à des particules, provient du fait que Murray Gell-Mann a lu Joyce et son Finnegans Wake et que la fonction d’onde de Schrödinger se trouve dans le trident qui identifie la Maserati de B. Western ?
__________
Ben voui… tout le monde le sait… Vous êtes restée à demeure, ou quoi ? Incapable en outre de trier entre fait avéré et inventions romanesques… (on peut toujours croireà la version de l’auteur sur le geste de Mme Kennedy lors de l’attentat !) Quelle misère, ces lectrices qui se la pètent et moralinent en grandes incomprises à longueur de blogues !… Ridicules maries d’écuries ! Enfin bref…
Préférons-y tant qu’à faire dans le Robert Oppenheimer, les romans inspirants de Faulkner plutôt que de broder sur Joyce et sa soeur à l’asile, ou ceux du petit Jérome Ferrari, « le principe »… Quant aux Maserati, c’est bien joli toussa, mais ressortant à l’évidence d’anecdotes romanesques invérifiables, propres à stupéfier les ballottes et naïves de tout acabit !
Bàv. Couchée, vous dis-je !
On se demande pourquoi on devrait subir le Jacobs dans le Stabat, outre que ses notes aiguës ne sont plus ce qu’elles etaient, c’est du masochisme culturel. Preferer ou la version Corboz, ou la version Scimone, toutes deux chez feue Erato.
Une heure d’avant-ce, une a-nomalye. 23.13 ! – @ « méditer, bien couvert en cette saison et équipé d’un grand parapluie,.. » les bêtes appariées sont-elles rentrées dans l’arche avant le grand départ de Chattville sous le déluge à venir de 40 jours ?
Voilà. Il y a aussi tout ceux qui conversent en Français et je suis effondré de la vulgarité de la plupart des propos accidentellement entendus. Jamais aucune douceur, aucune indulgence, aucune humilité,
ce n’est que contentement de soi-même et justification de tout « tu vois j’lui ai dit ça…tu sais c’qu’il ma répondu…on va ici…on revient de là…ah ouais ouais ouais…non mais j’te jure…tu l’croirais pas…non mais le mec… » etc… etc…
C’est navrant.
Même la population du 92 est très vulgaire à sa manière. C’est une assez grande déception pour un être sensible comme moi.
@ SUBIR… Mais bougre d’, il ne chante plus depuis des plombes, le René, il dirige simplement le Stabat de LP revu par JS. Et vous le verrez… (peut-être), l’Américain ZAZZO n’est pas des plus splendides, la soprane norvégienne CHRISTENSEN, bien plus inspirée, en revanche… Nul ne vous oblige à faire votre femme savante, ni à devoir subir quoi que ce soit, Marc Aurèle ! Mais n’allez quand même pas reprocher à René d’être assis pour diriger le B’Rock Orchestra à son âge, ni nier son apport historique à la réhabilitation des contre tenors, du temps où il rivalisait avec l’Alfred Deller !… Je sais pas moij, à quoi rime cette intervention telle qu’elle est formulée… Et d’abord, il est comment votre contre ut ? Où êtes vous allé monter vous-même avec Marie Curie, dans votre tessiture de sacristain ? Hein ?
Bàv.
@ Preferer ou la version Corboz, ou la version Scimone
Des impératifs, toujours des impératifs !, comme disait feu RM… Mais il faudrait un Z à préférer… Sinon, on croit que vous vous parlez à vous-même, mon pauvre ami ! Et dans ces conditions répétons-le, à quoi cette intervention rime-t-elle au juste, sinon à faire comprendre que vous avez des vieux disques des Rato à fourguer à l’herdélie ? Vous trouvez pas qu’il y a déjà pas assez de bipolarisé.es sur cette chaine ?
Bàv, Gustave Le Bon René !
@Quant aux Maserati, c’est bien joli toussa
Plus que tu ne le penses…
« Cela bouscule sans doute les habitudes, mais comme l’a dit Sophus Lie, « si la vie est complexe, c’est parce qu’elle a une partie réelle et une partie imaginaire ». »
@ gueule de Bozon, ma fille,
cf. Whilelmina Higgings Fernandez
https://www.youtube.com/watch?v=XYRpskO-RF0
Bàv JL ! pour changer un peu de style…
Arrêtez de copier-coller les PASSAGERS de ce bouquin… et surtout de m’imputer des pensées que vous seriez bien incapable d’imaginer vous-même (d’à la mère Curie, Fred). Je vous emm… OK ? Si vous voulez qu’on vous tutoie, on vous dira de nouveau : « couche toi là, marie-salope, va draguer ailleurs dans ta vase, line !… y’d koi faire chez toi ! »
Bàv,
Eh bien , il n’en fallait pas plus- que les nombres complexes- pour que le keuf multi pseudo, vieille outre pleine de vinasse, qui traîne son ennui h24 sur ce blog, quand il ne fait pas semblant d’avoir lu ce roman de McCarthy, ne sorte de ses gonds.
Moi, j’aime bien la fonction psi des abysses…et Bobby Western.
Un infinitif est un infinitif, je ne me serais pas permis de mettre un impératif. Quant à Jacobs, il a chanté suffisamment longtemps et mal, fac’ vieille poule, il a suffisamment massacre de chef d’œuvres pour diriger assis la parodie d’orchestre que vous applaudissez. Oh, ce n’en est pas moins mauvais . C’est de la musique ancienne telle qu’on l’ entendait en 1975. J’ai le droit de penser , je crois, que la Musique vient indépendamment de l’époque, que ladite époque la bride par ses contingences techniques, et que vouloir les dépasser n’est pas heretique. Autrement, on a pas la Musique, mais des musiques d’epoque, avec les fausses notes, les sous-effectifs, les instruments imparfaits, et ceci est tout bonnement une monstruosité. Je n’y peux rien si vous raffolez de ça, notez! Et des transcriptions bataves pr dessus le marché…MC
De l’air.
« Pour sa première participation au Festival de Pâques, le grand chef René Jacobs se produit dans son répertoire de prédilection, revisitant la musique de Bach à l’aune du Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolesi.
Fauché en pleine jeunesse deux mois après l’écriture de cet ultime chef-d’œuvre, l’Italien a laissé une partition tout en pudeur et en lumière que Bach, pétri d’admiration, a choisi de réinstrumenter en 1746.
Deux brèves cantates, pour voix soliste et ensemble montrent encore la verdeur de l’inspiration sacrée au début du XVIIIe siècle. Face au B’Rock Orchestra, le chef d’orchestre révèle la filiation secrète entre deux maîtres de l’émotion baroque.
B’Rock Orchestra
René Jacobs, direction
Birgitte Christensen, soprano
Lawrence Zazzo, alto »
HENRY MILLER
Printemps noir
« C’est aujourd’hui le troisième ou le quatrième jour du printemps, et me voici assis à la place de Clichy en plein soleil. Aujourd’hui, assis au soleil, là, je vous dis que je me fous complètement que le monde aille à sa ruine ou non ; je me fous que le monde ait raison ou tort, qu’il soit bon ou mauvais. Il est : et ça suffit. Le monde est ce qu’il est, et je suis ce que je suis. »
« Je remonte la rue Caulaincourt, je traverse la passerelle des tombes. Petite pluie de printemps. Au-dessous de moi, les petites chapelles blanches où les morts gisent enterrés. Éclaboussure d’ombres déchiquetées qui tombe du lourd treillis du pont. L’herbe monte du fond de la glaise, plus verte maintenant qu’en plein jour. Herbe électrique qui reluit de carats chevaux-vapeur. Un peu plus haut, dans la rue Caulaincourt, je rencontre un couple. La femme porte un chapeau de paille. Elle a un parapluie à la main, mais ne l’ouvre pas. »
« Je regarde à ma droite, et là, dans une rue oblique, se trouve précisément le Paris que j’ai toujours cherché. On peut connaître Paris rue par rue, et ne pas connaître Paris, mais quand on a oublié où l’on est, et que la pluie tombe doucement, soudain, au cours d’une promenade sans but, on découvre la rue qu’on a traversée maintes et maintes fois, en rêve – c’est justement la rue où l’on se promène maintenant. »
« Apparemment, je ne rêve pas. Dès que je suis assuré que je ne rêve pas, une peur glacée me saisit. Si je ne rêve pas, alors je suis fou ! Et qui pis est, si je suis fou, je ne pourrai jamais prouver si je rêve ou non. Mais peut-être n’est-il pas nécessaire de rien prouver, me dit une pensée rassurante. Je suis le seul au courant. Je suis le seul qui a des doutes. »
« Voici le printemps que Jésus a chanté, l’éponge aux lèvres, au trémoussement des grenouilles. Dans chaque matrice, le piétinement des sabots de fer, dans chaque tombe, le rugissement des obus. Caveau de hideuse angoisse, saturé de vers-anges suspendus à la matrice effondrée du ciel. Dans ce dernier corps de la baleine, le monde entier est devenu une plaie purulente. Lorsque la trompette sonnera de nouveau, ce sera comme si on pressait un bouton : le premier homme qui tombera poussera le second, et ainsi de suite à l’infini jusqu’à l’équateur, tout autour du monde, de New York à Nagasaki, de l’Arctique à l’Antarctique. Et en tombant, l’homme poussera l’éléphant, et l’éléphant poussera la vache, et la vache poussera le cheval, et le cheval l’agneau, et tous tomberont, l’un après l’autre, comme une rangée de soldats de plomb balayés par le vent. Le monde s’éteindra comme une chandelle romaine. Pas même un brin d’herbe ne repoussera. Dose létale, d’où nul réveil ne surgira. La paix, la nuit, sans gémissement, sans murmure. Une douce, une méditative obscurité, un imperceptible battement d’ailes. »
(Traduit de l’anglais par Henri Fluchère, Éditions Gallimard, 1946)
très bien votre extrait de Miller dans le bas Montmartre, dear Baroz. mettez-nous aussi la version en vo, please
bell hooks ? sa thèse est simple, et pmp, je la crois juste. Elle a l’air de soutenir que le patriarcat ne bénéficierait en réalité pas aux hommes, car il mutilerait leur vie affective et les couperait de l’amour. Afin de rompre avec cette situation d’isolement, il serait nécessaire que les femmes et les hommes travaillent ensemble à une révolution des valeurs que seul un féminisme visionnaire permettrait d’accomplir.
C’est un extrait de circonstance, Phil.
A Paris, on assiste plutôt au refroidissement de la planète !
Uniquement en VF…
la citation biblique était déjà là
, et je suis ce que je suis. »’conflit de traductions de
14Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta:
le texte:
« www.idixa.net › Pixa › pagixa-0603251153[Chaque traduction du « Ehieh Acher Ehieh » biblique s’accorde …
Il s’agit de la parole de Dieu dans le buisson (Ex (3,14)), en hébreu » אהיה אשר אהיה » (Ehieh Acher Ehieh). C’est une formule qu’on ne peut pas expliquer, qu’on peut seulement traduire, dans touteswww.idixa.net › Pixa › pagixa-0603251153[Chaque traduction du « Ehieh Acher Ehieh » biblique s’accorde …
Il s’agit de la parole de Dieu dans le buisson (Ex (3,14)), en hébreu » אהיה אשר אהיה » (Ehieh Acher Ehieh). C’est une formule qu’on ne peut pas expliquer, qu’on peut seulement traduire, dans touteswww.idixa.net › Pixa › pagixa-0603251153[Chaque traduction du « Ehieh Acher Ehieh » biblique s’accorde …
Il s’agit de la parole de Dieu dans le buisson (Ex (3,14)), en hébreu » אהיה אשר אהיה » (Ehieh Acher Ehieh). C’est une formule qu’on ne peut pas expliquer, qu’on peut seulement traduire, dans toutes
et même avec un site:
Compléter l’interprétation d’Exode 3:14
– La signification de Ehyeh Asher Ehyeh
https://exodus-314.com/part-ii/the-meaning-of-ehyeh-asher-ehyeh
Une source d’inspiration recommandée à Clopine : Colette !
« Souffrir… regretter… prolonger, par l’insomnie, par la divagation solitaire, les heures les plus profondes de la nuit : je n’y échapperai point. Et je marche au-devant de cela, avec une sorte de gaieté funèbre, avec toute la sérénité d’un être encore jeune et résistant, qui en a vu bien d’autres… »
La Vagabonde (1910)
« Je suis celui qui est », « je suis ce que je suis ».
C’est pire que du Weber.
On sent le conflit latent.
On ne saura jamais ce que le Seigneur a voulu dire.
C’est ce que j’explique toujours. En dessous d’un certain nombre de mots c’est pas compréhensible. Faire très attention aux pronoms sans référent clair avec trois ou quatre personnes dans le contexte.
Le côté opposé du spectre ce sont les livres gonflés aux hormones typiques de la production moderne.
Votre pensée peut s’exprimer en moins de mots.
Patrice CHAROULET a lancé cette pétition :
Pour supprimer l’alinéa 2 de l’article 6 de la Consitution
Rappels préalables :
Article 6 de la Constitution de la Cinquième République française.
« Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel.
Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par une loi organique. »
On notera que le deuxième alinéa qui limite le nombre de mandats successifs a été introduit par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008.
Or, aucune autre fonction électorale française n’est concernée par cette mesure. Un maire, un député, un sénateur…peuvent être élus plus de deux fois de suite. Pourquoi diable le président de la République ferait-il exception? En démocratie, c’est aux seuls électeurs de décider.
En conséquence, nous demandons la suppression de l’alinéa 2 de l’article 6 de la Constitution.
Le prochain livre de Passou sort en librairie ces jours-ci
https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Le-Nageur
Oui, Jazzy, Colette, que je pratique depuis mon enfance, sait de quoi elle parle. Je n’ai pas sa robuste santé, ni la confiance en elle que lui accordaient son enfance de petite fille aimée, son intelligence et sa beauté. Mais je partage avec elle le goût des sens, et j’admirerai toujours ses descriptions du vivant, plantes, bêtes diverses, émotions… As tu remarqué que, lorsqu’elle parle d’une odeur, d’une couleur,d’une sensation, elle utilise toujours le camaïeu ? Je veux dire qu’elle décompose, par exemple, une odeur en plusieurs éléments (pouvant mêler ainsi, c’est un exemple, les odeurs du foin, de l’étable et de la rose, pour décrire celle du pelage d’un jeune chiot). Et ce quasi systématiquement.
Deux choses me rendent pénibles, désormais, la lecture de Colette. La disparition du monde naturel dans lequel elle baignait. J’ai relu récemment la Maison de Claudine, son chef d’oeuvre à mon humble avis. Elle y décrit les danses des insectes, le soir, autour des lampes. Aujourd’hui, nous pouvons certes relier Lille à Marseille, protégés du monde sensible,dans l’habitacle de nos bagnoles : nos pare-brises seront indemnes, plus d’insectes écrasés qu’il fallait longuement gratter, quand j’étais fillette. J’ai eu la même sensation en lisant les souvenirs d’enfance de Gide, ou ceux de Pagnol, peu importe les régions..
Leurs mondes disparus à tout jamais était d’une beauté, d’une puissance du vivant ! Qu’en avons-nous fait, grands dieux !!(
L’autre serrement de coeur vient de ma vie citadine. Je pensais décliner et m’éteindre au sein d’une demeure entourée, j’en ai été chassée, et ce qui m’entoure, ce sont les barres d’immeubles, blanches et sales à la fois. Bon, je n’ai qu’à aller chercher l’admirable passage (dans les Vrilles de la Vigne ?), où Colette parle de la vieillesse et de la mort des femmes…
La mort des femmes… Heureusement que les gonzesses meurent aussi, ce n’est que justice, elles ne vont pas non plus nous emmerder éternellement.
Mort aux gouines et aux pédales.
Merci jzmn pour cette new ! On va encore devoir nager derrière un paquebot, sans savoir si Ma soeur est déjà prête pour un bref survol de sa future fiche de lecture…
En attendant qu’elle nous approfondisse le sujet natatoire, faisons en prime time de la pub au patron de l’Herdélie sur sa propre chaine… Quel homme ! Félicitations !
————
(pitch) « Jusqu’où un homme ayant affronté le mal absolu peut-il aller pour ne pas s’effondrer, surmonter sa souffrance et se projeter à nouveau vers l’avenir ? Le Nageur retrace le destin exceptionnel d’Alfred Nakache.
Né à Constantine, tôt devenu champion de France et d’Europe avant d’être sacré recordman du monde, ce sportif de haut niveau fut sélectionné pour représenter la France aux Jeux olympiques de Berlin en 1936 puis à ceux de Londres en 1948 ; mais entre les deux il connut l’épreuve suprême d’une vie. Dénoncé par un rival comme juif et comme résistant à la Gestapo toulousaine, il fut déporté avec sa jeune femme, Paule, et leur petite Annie. D’Auschwitz à Buchenwald en passant par la marche de la mort, il survécut grâce à une volonté et une constitution athlétique hors du commun. Mais à quel prix ? (Offrant une époustouflante traversée du siècle, Le Nageur est le récit d’une existence tendue vers un but : l’excellence et le dépassement de soi. Et surtout, en toutes circonstances, tenir, se tenir, résister. Une leçon de vie) ».
Un beau gars, jzmn, pas vrai ?
https://www.youtube.com/watch?v=Wpsz2MGdOgA
Bàv
@ je suis ceux que je suis,
ie, les premiers moutons de la secte paléo-chrétienne
C’est ce que j’explique toujours (à mes élèves au cathé). Bon courage, FL !
Bàv et à Ste Beuve.
@ Mort aux gouines et aux pédales.
Ca, au moinss, c’est une opinion couillue et défendab’!…
Surtout pas la sang-sussurer, hein, le robot !?
Bàv aux ravis des bars à tabac !
Ta gueule la gigi !
Rappelons le débat d’Exode 3-14 : le Seigneur est-il un ironiste amateur de punchlines et de pôtits chats, ou bien un profond théologien genre Ratzinger ?
D.Horvilleur:
C’est l’inquiétante étrangeté (Das Unheimliche) dont Sigmund Freud parle déjà en 1919 qui devient près d’un siècle plus tard l’inquiétante identité : je suis qui je suis mais je ne saurai jamais totalement et complètement qui je suis ou, pour le dire autrement (c’est-à-dire pour le dire avec la parole d’un Autre) : Je est un Autre que je ne saurai jamais tout à fait.
« Je vais le tuer »
Ça c’est de l’entame.
Moi je suis plutôt soft power.
C’est pourquoi je ne m’alignerai pas pour 200m en brasse papillon, il y a deja eu beaucoup trop de monde dans ce couloir de nage.
Le vieux keuf immonde et ses » enculés » ira voir ailleurs si j’y suis.
Je reste avec Bobby Western, et pour un bon moment.
Oui, je voulais préciser ce que j’entends par « camaïeu », dans l’écriture de Colette. C’est l’art, encore plus que celui de la nuance, de relier des éléments toujours proches les uns des autres, qui créent ensemble un tableau cohérent et véridique, mais en le complexifiant : on voit parfaitement ce qu’elle veut dire, et pourtant elle se sert de petits « cailloux » de couleurs différentes, mais proches les uns des autres d’une manière, euh, ontologique ?
Par exemple : foin, étable et rose. Nous voici clairement dans un jardin, entre la grange et l’étable, c’est-à dire à Saint Sauveur en Puisaye, entre le Jardin-du-Haut et celui du Bas.
Proust, c’est autre chose, lui ne reculait devant rien pour ses métaphores, il en jouait jusqu’au bout. Le tintement d’une sonnette est associé à la vue (!!!)puisqu’il est « ovale et doré ». La lune est un quartier d’orange, et même pas, elle est juste « épluchée et juteuse », bref, on ne sait pas même pas où Proust va chercher tout cela.Colette, elle, on sait. Et du coup c’est plus facile de respirer, voir, sentir avec elle. D’autant que, contrairement à Proust l’asthmatique qui fuyait l’organique et ne pouvait respirer que dans le luxe d’une atmosphère artificielle, fumigations comprises, chez Colette, cela déborde de pelages, de cris, de bêtes et de gens simples…
Horvilleur
Tu peux conjuguer le verbe être au passé ou au futur. Mais au présent, ça disparaît comme le lapin dans le chapeau du magicien. Bref, en hébreu, tu peux « avoir été » et tu peux être « en train de devenir », mais tu ne peux absolument pas « être »…
le lien D.H.
3
Horvilleur : L’identité ou le fantôme dans la bibliothèque
https://zone-critique.com/2022/11/09/horvilleur-lidentite-ou-le-fantome-dans-la-bibliotheque/
CLOPINE?JE NE CROIS PAS QU’IL Y AIT DES « GENS SIMPLES »
Monsieur Charoulet, je vous recommande vivement d’aller dans votre médiathèque préférée pour lire l’article de Nicolas Baverez dans la rubrique « Opinions » du Figaro d’aujourd’hui lundi…Vous y trouverez aussi un entretien avec Henri Guaino fort intéressant.
Cela vous fera passer l’envie de préconiser une petite manoeuvre constitutionnelle destinée à permettre à Macron de rester cinq ans de plus.
Accessoirement, vous seriez sans doute bien content de garder cette limitation à deux mandats successifs si d’aventure MLP ou JLM était élu.
@ Le vieux keuf immonde et ses » enculés » ira voir ailleurs si j’y suis.
Pas besoin d’aller voir, TU y es déjà ma fille j-o, et même engoncée jusqu’au cou-le, dans ton couloir.
Bàv,
Florence : vous avez un « tropisme Weber » ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Weber
Bobby Western savait dépanner les avions échoués en apnée. Ma soeur veut rester avec à papillonner… Est pour la soft powder !
@ préconiser une petite manoeuvre constitutionnelle destinée à permettre à Macron de rester cinq ans de plus
(ou en attendant un intermède à la Medvedev…)
On va battre le record des voeux de bonne année bonne santé… Super !… le temps de publier mon 2e roman,
Bàv, DHH… l’infinitif et l’impératif, où en êtes vous ?
Et alli, je voulais simplement souligner que Colette, à l’inverse de Proust, a une certaine tendresse en décrivant la petite Bouilloux. Là où Proust ne connaît que mondains et valets, Colette, elle connaît les vrais gens. Ceux qui travaillent pour vivre.
10 QUESTIONS SUR LE SYNDICALISME
Guillaume Goutte
[Note de lecture]
lundi matin
https://lundi.am/10-Questions-sur-le-syndicalisme
@ lmd, que pensez-vous de ces aquagraphies ?
http://atarve.free.fr/?page_id=1881
En France, c’est dans la fédération du Livre que ce label a été vraiment mis en œuvre, grâce au savoir-faire de cette « aristocratie ouvrière » que constituaient les ouvriers typographes. L’idée était d’imposer une « marque syndicale » garantissant que le livre ou autre imprimé entre les mains du lecteur avait été composé par des typos qualifiés et payés en fonction de cette qualification. La fédération du Livre alla encore plus loin puisque ce fut l’une des seules (avec les dockers, il me semble) à imposer un contrôle syndical de l’embauche…
idem
au fond, cher Marc Court, ce que vous essayez de me dire, c’est que chacun aurait le droit d’avoir des goûts de chiottes en matière de musique baroque.
Cet apparent libéralisme parvient cependant mal à dissimuler le caractère acerbe et sarcastique de votre anti populisme primaire à l’égard de ceux qui osent exprimer leurs goûts et leurs émotions.
Etaler son immense culture, pourquoi pas, mais comment justifiez-vous ce que vous aimez… Vous ne le faites apparemment jamais, à la différence d’un Paul Edel dont vous cherchez pourtant la protection, faute de la trouver chez Pierre Assouline. Parfois, je vous plains, d’autres fois non, mais on s’en ouf…
Tant de talents gâchés, mais pourquoi, bon dieu ?me dis-je… C’est trop dommage, non ? même pas du dandysme reven-niqué et fier de l’être, Dorian en son portrait… ! Bàv,
JJJ, vous me demandez ce que je pense des aquagraphies de Maryse Du Souchet-Robert ; voilà une occasion de préciser la façon de se comporter. Les artistes, écrivains, musiciens, sont blessés qu’on ne trouve pas leur travail suffisamment intéressant. Et je ne trouve pas nécessaire de blesser lorsqu’on n’y est pas contraint.
LaisseR les artistes demander des avis et ne pas forcer les autres à donner des avis. (Ainsi, j’aurais dû ne pas vous répondre).
Les «aquagraphies» me semblent une manière de faire ; cette artiste y trouve une voie à explorer ; plutôt un procédé qui permet à des aquarellistes manquant de dextérité d’obtenir des images.
P. S. à Une enseignante de Floride a dû démissionner pour avoir montré des photos du David de Michel-Ange, il s’agirait d’un « Message pornographique ».
Ces sauvages qui ne savent pas ce qu’est la culture classique et croient que la Vénus endormie de Giorgione (cella que Tiziano a finie) et les images sur YouPorn doivent être évaluées avec les mêmes paramètres.
@JJJ
Si j’ai bien compris, cette DHH dont vous parlez a un univers intellectuel bien triste réduit au maniement des temps et des modes , une femme- grammaire, la pauvre, à laquelle, moi Rosanette je ne voudrais pas ressembler
D’ailleurs depuis l’installation ici de m Charoulet son magistère de grammairienne compétente est terriblement remis en question par la présence de ce pape du langage, animé pour la langue du respect religieux qu’on a pour les momies sacrées. Et du coup elle n’a plus rien a dire ici cette DHH -la grammaire, qui traitait de la langue non pas dans son être momifié ,mais qui aimait observer et comprendre sa vie, pleine de riches et porteuses transgressions du dogme
Vénus endormie,
Par ailleurs, nous avons ici quelques intervenants et intervenantes qui voyagent sur les mêmes rails que ces sauvages. Je leur dédie Fly, de Yoko Ono :
Dans le JDD, bel interview se Serge Revzani.
Quel accomplissement artistique, romans, theatre, chansons immortelles, peinture etc. !
Dans les années 70, ma prof de français m’avait offert Mille aujourd’hui. Beaucoup plus tard je l’aperçu à l’aéroport de Figari où il rejoignait en compagnie de Marie-José Nat leur sublime fief de Bonifacio. La maison aujourd’hui habitée par un des enfants de M.J Nat est menacée de destruction.
La Vénus endormie excite plus ce sauvage lubrique de renato que toute la pornographie du web.
Quel cochon ce renato !
Quel crétin ce Jacques!
Quel larbin ce renato !
Tel Aviv, bravo !!!
« Pour le mouvement prodémocratie, cette annonce a été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. En moins d’une heure, des milliers d’Israéliens ont interrompu le repas du soir pour descendre dans la rue et clamer leur colère. À Tel-Aviv, 100 000 personnes ont bloqué le périphérique pendant plus de six heures. »
>Pablo75 dit: à
A los 86 años
Muere María Kodama, viuda y principal difusora de la obra de Borges
Préserver et diffuser l’oeuvre de Borges, faudra demander à Jean Pierre Bernès …
Pauvre Jacques, un crétin sans lendemain.
le monde revenant sur la tuerie d Nanterre, voici un extrait du journal du tueur
https://www.vice.com/fr/article/kz3qq9/tete-tueurs-masse-nanterre-richard-durn
« « Dans la tête des tueurs de masse » est disponible aux éditions inculte, dans la collection Barnum. »
@ « j’aurais dû ne pas vous répondre » – J’adore votre réponse, lmd… Sauf qu’un jour vous aviez laissé un lien sur votre travail, et la garce habituelle vous avait humilié… Depuis, on ne peut plus rien demander à quiconque… Je trouve cela assez triste, même si fort compréhensible.
@ rosanette. Non, cette demande n’était pas pour le vieil homme, c’était juste pour avoir de vos news, car vous manquez un brin à l’RDL ces temps-ci, grammairienne ou pas… Et vous vous taisez devant le taré dieppois de service, comme s’il vous avait impressionné à jamais…
@ Un grangeon en Israël… Je suis également très ému par le sursaut d’un « peuple en marche » (juif ou arabe) contre son impudent dirigeant… Il est des moments de fièvre où…, hein !
(de bonnes nouvelles dans l’ensemble, today, 26.3.23_H24 @ RDL)
puisque sur la RDL expert en cimetière et spécialiste de Jeanne d’Arc, la femme décapitée, » Jeune Russe exilée en Belgique, Marina Chafroff fut, sur ordre de Hitler, décapitée à la hache en 1942. »,tombe à IXELLES (Belgique):
par une journaliste:
Le Mystère de la femme sans tête
Myriam Leroy
https://www.seuil.com/ouvrage/le-mystere-de-la-femme-sans-tete-myriam-leroy/9782021515763
Les yeux rouges, de Myriam Leroy: un passionnant roman sur le harcèlement.
Myriam Leroy, journaliste belge, a été la cible de harceleurs sur internet, en 2012, à une époque où l’on parlait peu de ce fléau. Avec les yeux rouges, elle est parvenue à rédiger, à partir de cette expérience éprouvante, un véritable thriller.
https://blogs.mediapart.fr/lancetre/blog/280919/les-yeux-rouges-de-myriam-leroy-un-passionnant-roman-sur-le-harcelement
JJJ, je sais que je n’ai jamais laissé nulle part de lien sur “mon travail” (cela me demanderait pas mal d’efforts ), je pense donc que vous faites erreur ? Je n’imagine pas bien comment on pourrait être humilié par des personnes dont on ne peut savoir la façon de vivre.
Je pense que dans le cadre de la politesse usuelle on peut demander son avis à quelqu’un mais pas demander son avis sur quelqu’un (mais il appartient à chacun de décider ou non de sortir du cadre de la politesse).
@ lmd, puisque vous le dites, j’ai dû vous confondre en effet avec un autre erdélien de naguère, artiste, dont MS avait déniché les « toiles » (sur la toile) et les avait mises en lien pour mieux les démolir ou les ridiculiser… Je ne me souviens hélas pas du pseudo de cette personne. Mais peu importe. J’apprécie votre mise en point : demander son avis à quelqu’un mais pas sur quelqu’un. OK, c’est correk. Oubliez cela, SVP. Merci.
1506
commentaires