de Pierre Assouline

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La République des livres
De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

Il y a une vingtaine d’années, en me mêlant à la foule littéraire qui se pressait au fameux cocktail annuel des éditions Gallimard dans ledit « jardin de la Pléiade », j’aperçus de loin leur Pdg Antoine Gallimard en grande conversation avec l’éditeur américain de Pantheon Books,  André Schiffrin. Animée, elle me parut de plus en plus vive sinon nerveuse. Lorsqu’ils me virent, ils me firent signe de m’approcher. Ils pensaient avoir trouvé en le biographe de Gaston Gallimard l’arbitre de leur querelle : le grand éditeur a-t-il « tué » le fondateur de la Pléiade en le licenciant parce que juif au début de l’Occupation ? Comme je fis remarquer au fils de Jacques Schiffrin (Bakou 1892- New York 1950) qu’il m’avait une fois promis de m’ouvrir « la valise aux archives » afin que j’y étudie la correspondance et les archives de son père qui s’y trouvaient enfermées depuis la fin de la guerre, le petit-fils de Gaston Gallimard proposa aussitôt de financer le voyage et d’en publier le résultat « quel qu’il fut » dans la Nouvelle revue française.

Ces fameux documents, censés faire toute la lumière sur ce point précis de l’histoire de l’édition sous la botte nazie, riches de révélations annoncées, je n’ai jamais pu les consulter malgré les rapports cordiaux que j’ai pu entretenir par la suite avec l’éditeur new yorkais. Aussi est-ce avec un intérêt tout particulier que je me suis précipité sur le livre de Amos Reichman Jacques Schiffrin. Un éditeur en exil (22 euros, 288 pages, Seuil). Un portrait plutôt qu’une biographie que publie Maurice Olender dans sa fameuse collection « La librairie du XXIème siècle ». Mais un portrait admiratif qui contient en creux un portrait à charge de Gaston Gallimard.

Avant de devenir la prestigieuse collection que l’on sait, la Bibliothèque de la Pléiade est créée à Paris en 1923 par Jacques Schiffrin en association avec quelques proches sous l’enseigne des éditions de la Pléiade. Je revois encore Simon Schiffrin, son frère directeur de production dans le cinéma (Quai des Brumes etc) m’en raconter les débuts chez lui assis devant l’une des rares collections complètes de la Pléiade depuis la toute première : « On l’a appelé « Pléiade » parce qu’on était une petite bande de juifs russes exilés à Paris et que cet esprit de groupe se dit pleiada en russe… ». Jacques Schiffrin affine progressivement son projet assez révolutionnaire qui consiste à faire tenir énormément de texte composé dans un beau caractère Garamond à la confortable lisibilité, dans un format de poche maniable, relié souplement en pleine peau. Son aventure dure dix années en toute indépendance avec ce que cela suppose de difficultés et d’obstacles. Jusqu’à ce qu’il appelle au secours afin d’éviter faillite et liquidation. Son ami André Gide (ils avaient fait ensemble le fameux voyage en URSS en août 1936 avec Dabit, Guilloux, Herbart) s’entremet naturellement auprès de Gallimard qui rachète donc la Pléiade et en devient propriétaire, Schiffrin étant le directeur de la collection.

Les accords de Munich en 1938  accentuent son pessimisme et le plongent dans une angoisse qui ira cescendo. A cette date, « le mal est incrusté » écrit Amos Reichman. Son état de santé s’en ressent : gros fumeur, il souffre des poumons et ne tarde pas à déclarer un emphysème qui finira par l’emporter. Dans ses dernières années, le visage spectaculairement émacié, lugubre dans ses portraits, il ne pesait plus que 49 kgs.

Le 5 novembre 1940, Gaston Gallimard lui adresse une lettre à la sécheresse toute administrative pour lui signifier qu’il ne fait plus partie de la maison. La Propaganda-Staffel l’exige pour tous ses employés et cadres israélites. Elle avait la Nrf dans le collimateur en raison de tout ce que son catalogue abritait d’auteurs communistes, juifs, francs-maçons etc Comme bientôt tous les éditeurs parisiens au même moment, et comme tout chef d’entreprise, tout responsable dans la fonction publique etc, l’éditeur se mettra également en règle avec le statut des Juifs. Jean Paulhan assura l’intérim à la tête de la Pléiade. Chez Gallimard, d’autres tels que le directeur commercial Louis-Daniel Hirsch et les membres du comité de lecture Robert Aron, Benjamin Crémieux, Pierre Seeligmann subissent le même sort pour les mêmes raisons. Un temps réfugié en zone libre, Schiffrin et sa famille parviennent à gagner New York. Il y reprend des activités d’éditions avec Kurt Wolff notamment et lance différents projets mais jamais, lui qui s’était fait naturaliser en 1927 par amour pour son pays d’adoption, ne se guérira de sa nostalgie de l’Europe et surtout de la France, de son regret du monde d’avant.

Le plus gênant, c’est l’insistance de l’auteur à faire de Jacques Schiffrin une victime à part, alors qu’il a subi le sort commun aux Juifs, et de faire de Gaston Gallimard l’artisan acharné de sa déchéance ; or non seulement celui-ci a comme tous les autres appliqué les consignes qui lui permettaient de rouvrir sa maison (et donc de verser leurs droits aux auteurs, tous les auteurs, les collabos comme les résistants) et d’en éviter l’aryanisation avec nomination d’un administrateur provisoire (on la disait « enjuivée »), mais il a fait en sorte que, même loin de la France, les droits du proscrit soient respectés en versant régulièrement les pourcentages qui lui étaient dus à sa sœur et sa belle-famille. En l’espèce, à partir de 1933,  3% sur le prix fort des livres parus sous sa direction. Dans une lettre du 2 août 1940, Jacques Schiffrin disait lui-même que Gaston Gallimard allait y être « obligé« . Or quand on lit ce livre, on a l’impression d’un acharnement particulier : Schiffrin y est renvoyé, licencié, congédié etc A croire qu’il y avait volonté de lui nuire. Il y est une victime et Gallimard, un coupable.

Outre que l’écriture est laborieuse, la pensée est d’une naïveté surprenante venant d’un historien : « La maison d’édition avait été zélée, elle avait obéi, comme les trop bons élèves soucieux de bien faire ». De nombreuses répétitions gâtent la lecture à commencer par le contenu de la fameuse lettre de licenciement dix fois martelé. On peut regretter que, malgré son accès privilégié aux sources, l’auteur n’accorde que deux lignes aux débuts de Jacques Schiffrin comme secrétaire particulier du grand historien de l’art et expert Bernard Berenson. Et plus encore qu’il liquide en quelques lignes le contexte général de l’édition sous l’Occupation et toute la complexité de la situation.

Jacques Schiffrin se sentait dépossédé de l’œuvre de sa vie, ce qui laisse à croire qu’il en aurait été spolié, alors qu’il l’avait vendue depuis des années et y a travaillé par la suite pendant des années. Quinze jours ne s’étaient pas passés depuis la Libération de Paris que Raymond Gallimard lui proposait déjà de rentrer en France afin d’y reprendre les fonctions qu’il occupait avant-guerre à la tête de « votre Bibliothèque de la Pléiade » et s’engageait à l’aider financièrement le cas échéant outre le reliquat de ses droits (642 593 francs lui avaient déjà été versés pendant toute la durée de la guerre via sa belle-famille sur les 1 026 682 francs qui lui étaient dûs et qui lui furent versés, les relevés de compte faisant foi). Mais après-guerre, même un forfait ne lui convenait plus et ce sont ses héritiers qui, en 1959, se dégageront totalement et définitivement de la Pléiade  moyennant la somme de 3,5 millions de francs. De quoi générer de l’amertume mais pas de conflit.

De son propre aveu, Schiffrin était trop dépressif et trop faible pour envisager un tel retour. Tout cela est très clair à la lecture du volume de la Correspondance échangée entre Gide et Schiffrin et publiée par Gallimard en 2005  précédée d’une préface… d’André Schiffrin. De plus, dans la publication régulière de la Lettre de la Pléiade qui propose une mine d’informations sur les auteurs et sur leurs livres issues des archives Gallimard, on a pu lire ces dernières années des extraits des lettres échangées entre Jacques Schiffrin et Dimitri Snégaroff, l’imprimeur de la Pléiade (imprimerie Union)

Que Jacques Schiffrin se soit senti cruellement « trahi », lui qui était déjà affaibli par la maladie et terrassé par la mélancolie, et qu’André Schiffrin (dédicataire du livre) ait hérité de cet état d’esprit par piété filiale, cela se conçoit. Mais qu’un historien en fasse autant en épousant son ressenti sans esprit critique, c’est regrettable (et l’indigente préface de Robert Paxton n’arrange rien). On ne rendra jamais assez hommage à l’inventeur de la Pléiade, orgueil de notre patrimoine culturel. Mais ce n’est pas Gallimard qui a trahi Jacques Schiffrin, c’est la France.

(« Jacques Schiffrin à New York » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 348 Réponses pour De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

moralès sed laisse dit: à

Toto, c’est fols nichons! 😉

DHH dit: à

Encore moi pour rebondir sur la pléiade
Ma première pléiade date de 1955
c’est une édition de Rimbaud ,qui a je crois été revue ou refondue ultérieurement .
c’etait un livre de priX , à cette époque où ces rituels existaient encore
pour ma part j’apprecie beaucoup les Pléiade mais comme outil de stockage sous un faible volume d’œuvres que je connais déjà et auxquelles je veux pouvoir me reporter
mais pour cette usage j’apprécie autant Quarto, car je suis assez insensible à l’esthétique de l’effet « tannerie'(comme le dit La Bruyere ) des reliures de cuir qui s’alignent sur une étagère de salon
Mais une exception: la seule œuvre que j’ai découverte dans la Pléiade, et que je ne peux relire que dans ce format, c’est le vieux Proust en trois volumes d’autrefois ,tres usé dans ma bibliothèque

pourmapar dit: à

Une rangée de volumes de la Pléiade dans sa bibliothèque cela fait bien plus chic et plus riche qu’une étagère de Rombaldi ou de Jean de Bonnot.
Qu’on se le dise!

pourmapar dit: à

Seulement 19 Pléiades et deux albums.
Pas de quoi frimer sur le blog à passou.

Marie Sasseur dit: à

Il s’agit avant tout de collections qui présentent des œuvres complètes , non ?

Dans les collec’ sans blabla fabriqué, et plus faciles à transporter… laissant le lecteur au pied du mur, j’ai ceux de Duras, forcément, bien que le Quarto soit incomplet , Kessel et Perros.

Plusieurs autres auteurs de ma bibli, que j’ai lus en plusieurs romans, c’est à dire qu’ils sont peu nombreux, sont éclatés en divers supports. Sans qu’ œuvre complète soit d’ailleurs synonyme de qualité, laquelle oeuvre, capolavoro, chef chef-d’oeuvre, peut tenir en un seul livre. J’ai des noms !

Marie Sasseur dit: à

Eh bien sans s’emballer, lire chef-d’oeuvre.

et alii dit: à

tweet librairie:
1000 mètres carrés, 50 000 volumes ; à l’échelle d’un magasin, la surface est certes vaste, mais rien qui ne puisse nous donner cette impression vertigineuse que l’agence d’architecture X+Living a su créer dans cette librairie de l’enseigne chinoise Zhongshuge.

L’un des leit-motivs architecturaux de cette réalisation est l’utilisation des arches. Si d’aucuns peuvent y voir le lien entre nature et homme, entre homme et pensée, les architectes voulaient rendre hommage à l’architecture régionale de la province et à ses ponts.
L’architecte principal Li Xiang dit avoir puisé son inspiration dans un passage tiré de l’un des grands romans classiques chinois du XVIIIe, Le rêve du pavillon rouge : la librairie se trouverait ainsi construite dans une zone dont l’auteur dit ceci : « Fleurs de printemps et lune d’automne, de vertes collines et de l’eau claire ; 24 ponts, traces des Six Dynasties »

Les arcs délimitent les espaces tout en les reliant, cependant que les miroirs noirs, au sol et au plafond, figurent l’eau calme des rivières, que l’on remonte tel un parcours initiatique. Des ponts symboliques presque organiques, figurant la relation du lecteur au livre, rendue possible grâce à la librairie.

Lecteurs et clients déambulent dans 9 espaces et ambiances, dont des labyrinthes, une salle de lecture principale qui pourrait faire croire à une bibliothèque sans fin, (et mène à un « œil » incroyable, une enceinte de livres), une forêt blanche, ainsi qu’un très grand, ludique et onirique espace est dévolu à la jeunesse, au plafond étoilé.
à ce soir, peut-être

DHH dit: à

rappelez vous l’argument de vente de Jean de Bonnot:
« Ayez peu de livres mais qu’ils soient beaux »

Et cet éditeur de proposer ainsi, avec une énorme marge , du cuir à des gogos , le produit écrit ,tombé dans le domaine public, ne lui coûtant rien ,

Janssen J-J dit: à

@ closer : je crois que Vichy est souvent une synecdoque pour dire « le régime de Vichy ». Pierre Birnbaum a écrit récemment un beau témoignage qui n’a rien à envier ni aux pastilles ni aux tissus : « La leçon de Vichy ».
@ DHH, heureux de votre réapparition… Quand même, vous êtes superbalaise en grammaire !…, tout le monde le sait. « Le maelstrom de 81 » vous aurait emportée ? Comment ça ?
@ jzmn. Hélas, aucun ami ne m’a jamais offert un Char !…
@ Surtout ne répondez pas, jmb : « qui est stefane pladza » ?
@ Il serait extrêmement difficile de caractériser la civilisation japonaise à l’aune de représentations picturales multimillénaires attestant de ses possibles structures ontologiques analogiques. Philippe D. affirme ne pas vouloir prendre ce risque, mais il apporte cependant quelques éléments susceptibles d’en étayer l’hypothèse. Je peux essayer de les résumer aux amateurs, dans un message ultérieur, mais je voudrais dire d’abord combien j’apprécie sa prudence et sa grande modestie, en dépit de la vastitude (immensitude ?) de ses connaissances et imagination ethnologiques.

et alii dit: à

F.Bon :on en avait entendu parler:
François Bon a retiré le livre de la vente et en représailles, il affirme avoir jeté toutes ses Pléiades – soit 156 volumes – à la benne à ordure. Sur son compte Twitter, il a aussi parlé de mettre un terme à sa carrière d’éditeur, devant tant de « mépris, d’arrogance, d’hostilité aussi délibérée ». Avec Publie.net, dont la devise est « le contemporain s’écrit numérique », il a pourtant un rôle pionnier dans l’invention des nouvelles formes littéraires, bien exprimé dans son dernier ouvrage, Après le livre.

Janssenn J-J dit: à

@ Le site admagazine.fr ouvre les portes de maisons exceptionnelles, porte un regard précurseur sur la création d’aujourd’hui et les tendances de demain, explore les domaines de l’art et de l’architecture et défriche les adresses lifestyle incontournables. ———-

-> On se demande comment ce pauvre François Bon a pu se procurer 156 volumes de la Pléiade avant de les balancer dans un geste des plus augustes, Pourmapar, au cours de ma carrière antérieure, j’avais réussi à n’en voler que deux chez M., à Bordeaux… Je les avais refilé à un fils de bourge gommeux des Chartrons soi disant sans le sou, qui voulait faire son anarchiss mais n’osait pas tchourrer Momol, ni surtout quémander à ses « vieux », portant blindés de thunes… Il n’avait pas de trous dans les chausses, ce mec là, si je me rappelle bien, elles étaint toujours en fil de soie… Comme quoi, le monde de jmb était plus compliqué que sa caricature cac, dans les années septante, hein !…

Marie Sasseur dit: à

Les éditions Gallimard viennent d’enjoindre l’auteur et éditeur François Bon de cesser la commercialisation de sa propre traduction du chef d’oeuvre d’Ernest Hemingway, Le vieil homme et la mer. D’après le courrier qu’elles ont fait parvenir à tous les diffuseurs de ce livre numérique, elles « sont propriétaires des droits d’édition (y compris des droits d’édition au format numérique) pour cet ouvrage », et « la publication et la commercialisation » en « constituent un acte de contrefaçon ». 

Eh bien quoi, il faut – encore !- potasser le droit ?

Jazzi dit: à

François Bon, le dernier résistant, les autres, tous des collabos !

DHH dit: à

@ JJJ
je dois cette noyade à une dame que, je crois, vous connaissez bien: Catherine Lalumiere
et permettez moi de ne pas en dire plus sur cet épisode que veux oublier et qui ne m’inspire plus ni amertume ni besoin de vengeance .

Marie Sasseur dit: à

Bon, le vieil homme et la mer, j’ai longtemps eu comme unique référence Victor Hugo.
Nobody’s perfect.

Le vieil homme et la mer (1952) – Copyright aux États-Unis jusqu’en 2048

Marie Sasseur dit: à

La trad’ de F. Bon pour  » le vieil homme et la mer » d’ Hemingway est dispo en ligne.
Téléchargez-le vite.

et alii dit: à

Chine bibliothèque

La bibliothèque de Tianjin est une bibliothèque, construite en 2017, située dans la ville de Tianjin en Chine.

Conçue par les cabinets d’architecture MVRDV et TUPDI, elle est aussitôt connue pour son architecture extravagante1,2.

Présentation
Située dans le quartier culturel de Binhai de Tianjin et imaginée par le cabinet néerlandais MVRDV en collaboration avec un cabinet local, Tianjin Urban Planning and Design Institute (TUPDI), « cette bibliothèque opte pour la mise en valeur complète des livres en leur offrant un maximum de place. Elle s’articule autour de « The Eye », un auditorium placé sous une impressionnante sphère en verre3. »

Sa conception induit toutefois des problèmes logistiques (notamment des modules devant accueillir des livres, mais qui restent vides, remplacés par des trompe-l’œil)1,2.

Elle devrait à terme compter près d’1,2 million d’ouvrages1,3.

puck dit: à

bel article, j’ai bien aimé cette phrase sur le bouquin de Viel : « On l’aura compris, Laura couche avec le maire dans l’espoir d’obtenir ce foutu logement de la municipalité. »

« on l’aura compris, Laura couche… » : je trouve cet écho « l’aura » / « Laura » absolument délicieux.

puck dit: à

un autre passage que j’ai adoré : « Joël Dicker, dont les qualités d’entrepreneur ne sont plus à démontrer, ne s’est pas contenté d’associer son image à Peugeot-Citroën, Piaget et à la compagnie aérienne nationale Swiss, ou de racheter avec un ami la chocolaterie du Rhône à Genève : depuis 2013, il s’autoédite, ou plutôt s’autoproduit tel une rockstar »

comparer Dicker à une rock star est sacrément bien trouvé, bravo !

puck dit: à

tout comme ce passage : « Il y a toujours quelque chose de plus à chercher et quelque chose d’autre à trouver, qu’il s’agisse d’un document, d’un témoignage, d’une lettre, d’une archive ou, s’agissant des temps plus reculés, d’un éclairage qui autorise une interprétation différente et, partant, modifie le regard tant sur l’homme que sur l’œuvre. »

c’est absolument magnifique.

et alii dit: à

Installée depuis 2007 près de la Gare centrale, dans un quartier en pleine réhabilitation, à deux pas du centre-ville, la bibliothèque publique d’Amsterdam se déploie dans un édifice d’une incroyable qualité: espace, design, aménagement, confort, tout est réussi. Avec 28 000 m2, c’est la plus grande bibliothèque publique d’Europe. Sept niveaux sont accessibles aux lecteurs, qui y trouvent quelques 1000 places assises et 600 postes informatiques.
Chaque espace de la médiathèque dispose d’une identité visuelle marquée. On retient surtout l’espace dévolu à la musiqueOBA Bibliothèque Amsterdam et aux films avec ses belles étagères cylindriques et l’espace des enfants, très ludique. Au sous-sol du bâtiment, la bibliothèque des petits est bien accueillante, avec son ours géant, ses étagères arrondies et sa cabane. On y retrouve un confort de lecture « comme à la maison » : tapis, coussins, gros fauteuils rouges qui appellent petits et grands à s’y lover. En retrait, divers espaces d’ateliers, le « kinderlab », ont été aménagé pour accueillir les nombreuses activités de l’institution. Et comme la bibliothèque conserve une belle collection de livres de jeunesse anciens, certains sont présentés par roulement dans des vitrines, avec un écran tactile permettant d’en manipuler des versions numérisées.
http://peccadille.net/2013/04/08/la-plus-fabuleuse-bibliotheque-publique-deurope-o-b-amsterdam/

puck dit: à

« un éclairage qui autorise une interprétation différente et, partant, modifie le regard tant sur l’homme que sur l’œuvre. »

le mot « partant » placé à cet endroit alors là, pour le coup, je suis tout à fait partant !

closer dit: à

« Le vieux Proust en trois volumes »…

DHH est d’accord avec moi! Elle ne veut apparemment pas du Proust nouveau en 7400 pages à 272 euros!

puck dit: à

« En retrait, divers espaces d’ateliers, les « kinderlab », ont été aménagé pour accueillir les nombreuses activités. »
 »

ras le bol avec la pédophilie !

puck dit: à

« 7400 pages à 272 euros »

c’est pas cher : ça équivaut à 40 livres de 200 pages à 7 euros.

puck dit: à

pour devenir il n’y a qu’une chose à connaitre : les tables de multiplication.

puck dit: à

pour devenir….

puck dit: à

riche ?

puck dit: à

quand on sait calculer de tête 834 X 674 on peut devenir comptable, prof de maths, astronome ou rentier à 35 ans.

et alii dit: à

On ne cesse d’affirmer, depuis l’Antiquité et plus encore depuis Freud, qu’Œdipe aurait tué son père.
Mais cette accusation ne résiste pas à l’examen. En menant avec rigueur l’enquête sur les circonstances du meurtre et en révélant l’identité de l’assassin, ce livre montre que des pans entiers de notre culture reposent sur une erreur judiciaire.
bayard pierre minuit

B dit: à

Closer, votre avarice n’est pas un secret. On dit même que les plus riches sont plus atteints que la moyenne. Ce doit être attaché à l’angoisse de mort, le complexe du pharaon que j’invente pour la circonstance. Quoiqu’il en soit, rien ne prouve jusqu’à présent que l’on puisse vous verser au rangs des escrocs . Trop malin pour être honnête.

Damien dit: à

— rappelez vous l’argument de vente de Jean de Bonnot: « Ayez peu de livres mais qu’ils soient beaux » DHH

Une fois, pour me marrer, j’avais acheté un Jean de Bonnot, dans une épaisse reliure de cuir qui faisait aimer la maroquinerie avant tout. C’était les maximes de La Rochefoucauld. Avec une typographie d’époque. J’ai toujours lu cet auteur dans la Pléiade, je dois dire. Mais j’ai gardé ce Jean de Bonnot comme un fétiche. On avait affaire à une sorte de contrefaçon légale d’un vieil ouvrage, qui donc ne valait rien, même sur le plan bibliophilique. Je suis sûr qu’on peut acquérir une édition ancienne des « Maximes » pour un prix raisonnable ; il faut faire un petit effort financier, et on est récompensé. Jean de Bonnot, c’est un peu comme Versailles reconstruit comme un Disneyland à Las vegas.

Jibé dit: à

« @ Jibé : laquelle est la plus ressemblante à la vôtre ? »
JJJ, la chevêche, incontestablement. Avec les jumelles, je vois très bien les mouchetures et ce regard bien trempé! Elle me plaît beaucoup.

Jibé dit: à

Content de vous lire, DHH. Victime de Lalumière, j’en ai un souvenir précis, de cette dame chargé de réformer sous Mauroy. J’ai eu à en connaître bien plus tard, années 95-2000 je dirais, quand elle a considérablement gêné ma soeur qui faisait carrière de juriste à Bruxelles. Décidément…une briseuse de parcourt? Bref, ne racontez rien, ne ravivez rien.
Nous avons un point commun, tiens, moi aussi ma première Pléiade fut Rimbaud, édition 1972 (qu’on m’a offert en 1976) intro par Antoine Adam. Me suis partout depuis.

B dit: à

Jibé, est ce du méta?

en Bretagne, nombreuses hulottes, je les aime.

B dit: à

Pourquoi pas une zone blanche pour finir dans ces bocages. Je devrais y penser, cela me laissera toute à mon temps. Kisses!💕

et alii dit: à

Enfants russes, écrivains français – nathalie sarraute, romain gary
De Ruth Diver

Patrice Charoulet dit: à

ILLUSIONS PERDUES

On m’avait recommandé d’aller voir le fil « Bac nord ».
J’ai tenu une demi-heure et je suis rentré chez moi.
Denis Moreau, cacique de l’agreg de philo, ayant recommandé sur sa page Facebook, d’aller voir le film « Illusions perdues ». Ce dimanche, j’y suis allé dans une salle pleine (j’étais au premier rang , il ne restait que ça). Un enchantement ! Courez-y !
J’imagine que, dans la foulée, bien des gens vont avoir envie de lire le livre, s’ils ne l’avaient pas encore fait.

et alii dit: à

INCESTE ?LEVI STRAUSS ANGOT? SUITE Bayard:
Après que notre auteur soit revenu à son strict propos et à ce que, dans une lettre à Fliess, Freud disait de la découverte qu’il avait faite et qui le faisait remonter à l’Œdipe roi de Sophocle, Pierre Bayard va convoquer à la barre des références de son enquête trois autorités qui vont dans son sens de même que dans le sens de son scepticisme quant à la culpabilité du héros grec et roi de Thèbes. Il s’agit de Jean-Pierre Vernant, de Claude Lévi-Strauss et de René Girard, soit une jolie brochette, comme on voit.
C’est donc bien la structure policière avec son mouvement de dessillement progressif qui est déterminante dans l’intérêt que nous portons ici ou ailleurs à Œdipe roi et non pas le parricide ou l’inceste. Si l’on privilégie par conséquent le Freud mythologue aux dépens du Freud scientifique, on peut concevoir le complexe d’Œdipe non pas comme un schéma rigide mais comme une grille de lecture souple des relations entre parents et enfants avec de multiples possibilités de permutation. Ce qui pousse à enrichir le schéma freudien tel que l’on est tenté de le complexifier.

On en vient de la sorte à la théorie proposée par le René Girard à travers une double notion, celle de désir mimétique et celle de bouc émissaire. Dans le cas du désir mimétique, un enfant (ou aussi bien quelque adulte) convoite un être ou un objet du fait que cet être ou objet est déjà désiré par quelqu’un d’autre. Partant de là, il importe de conjoindre dans la pièce de Sophocle meurtre de Laios, inceste de Jocaste et peste collective pour que se déclenche une « crise sacrificielle » selon Girard réclamant que soit désigné un seul et même responsable de tous les maux. Il s’agit donc d’élire un bouc émissaire unique et ce sera en l’occurrence Œdipe chez Sophocle, cet Œdipe vers lequel trop d’indices convergent, le héros lui-même s’auto-accusant. Et Pierre Bayard de commenter : « tel est bien le cas d’Œdipe, qui est fondamentalement un élément extérieur à la ville de Thèbes. Il n’en est pas originaire, sa filiation est douteuse et sa victoire sur la Sphinge, si elle a suscité la reconnaissance de nombreux Thébains, n’a pu dans le même temps que provoquer la jalousie ou l’envie de ceux qui convoitaient le trône. Il n’est nullement surprenant dans ces circonstances que l’énergie mortifère de la violence collective, après avoir erré entre plusieurs coupables possibles, se soit finalement arrêtée sur lui. » (p. 140)
En articulation avec la théorie freudienne, on évoquera encore ici la proposition de Theodor Reik qui, dans l’un de ses ouvrages, analysait le besoin d’avouer s’emparant à certain moment d’individus submergés par leur surmoi et passant spontanément à des aveux plus ou moins imaginaires. Ce qui peut évidemment faire penser au cas d’Œdipe dans le présent contexte.
Mais alors qui est vraiment coupable chez Sophocle ? se demande Pierre Bayard alors qu’il est grand temps pour lui de conclure. Si, malgré des indices qui, par moments, s’accumulent sur les noms de Créon, de Tirésias et d’Œdipe lui-même, aucun des trois ne semble à même d’endosser complètement la responsabilité du crime. C’est l’endroit où un philologue et historien, Albert Machin, entre en scène et est à deux doigts de procurer une solution satisfaisante à l’énigme œdipienne dans son article « Jocaste dans le temps tragique » paru en 1990 dans Pallas. Revue d’études antiques.

C’est que Jocaste, épouse du roi et mère de l’enfant Œdipe, s’est avisée de ce qu’il fallait faire disparaître ce dernier en chargeant celui qui est devenu son homme de confiance, soit « le berger de Thèbes », d’abandonner l’enfant aux bêtes de la montagne. Au préalable, les pieds de ce bambin auront par ailleurs été perforés et liés, ce qui vaudra à ce dernier son surnom œdipien. Après quoi, il ne restera plus à la reine qu’à se suicider. Si elle choisit ainsi de disparaître, c’est que, à travers son initiative, elle a réussi à sauver et sa ville et son peuple. Mais surtout, elle a mérité que l’on substitue, estime Pierre Bayard, au « complexe d’Œdipe » un « complexe de Jocaste » bien plus apte à recouvrir les si nombreux crimes d’infanticide qui ont illustré et émaillé la mythologie ancienne. Or, on ne sait trop pourquoi, si ce n’est en référence à son propre « roman familial », Sigmund Freud a ignoré la fréquence des infanticides présents à tant de moments des mythologies antiques. Et ce sont ces crimes commis sur des enfants, bien plus que les rares parricides de la même époque, qui illustrent le plus pertinemment pour notre critique les mythologies de la Grèce ancienne. Quelque peu grincheux à cet endroit de sa brillante démonstration, Pierre Bayard accepte mal que le transfert d’un complexe à un autre comme de l’échange de quelques parricides avec maints infanticides soient aussi mal reçus du savant public grec.
https://diacritik.com/2021/10/07/pierre-bayard-et-le-complexe-de-jocaste-oedipe-nest-pas-coupable/
bonsoir!

et alii dit: à

à propos de P.Bayard, je tenais à souligner que je regrette de vous avoir déçus , mais que
il y a une bibliothèque en idéogrammes de sa femme, franco-japonaise. Ils voyagent régulièrement au Japon. L’extrême gentillesse des gens le surprend, le soulage. Il parle japonais.
in https://www.liberation.fr/livres/2008/01/17/bayard-m-a-tuer_62817/

D. dit: à

Patrice Charoulet, savez-vous que je sais voler ? Je suis obligé de m’entraîner dans des landes perdues pour ne pas être vu. Au début je lévitai par accident et ça m’a valu des étonnements mais à présent je contrôle mes lévitations et mes translations (qui se font toujours tête la première comme dans les tableaux de Chagall).
Ça doit vous en boucher un coin tout ça, Patrice.

D. dit: à

et alii pourra en tout cas vous confirmer que ce que je vous dis est vrai.

D. dit: à

Sinon je n’ai jamais compris l’intérêt de la Pléiade. Livres inconfortables, pas très beaux en réalité, et chers. Je n’en possède pas un seul et ça ne risque pas de changer. Désolé.

M. Victor dit: à

Illusions perdues, balzaqueries tordues.

D. dit: à

L’esthétique de ces livres pouvait plaire dans les années 30 à 50. À la limite.

et alii dit: à

acceptez que je souligne que je n’ai jamais caché que j’aimais beaucoup BAYARD QUE J’AI ENTENDU BIEN SUR:à une rencontre sur l’humour; je le lisais déjà ;

M. Victor dit: à

La Pléiade, une constellation d’étoiles russes créant un cosmos de livres.

Jazzi dit: à

Et la Bible, D., tu la lis en édition de poche ?
Plus que par leur contenant, déjà remarquables, les Pléiades valent par leur contenu…

Jazzi dit: à

Pour ce travail-là, j’ai souvent eu recours avec profit à la Bibliothèque de la Pléiade…

Janssen J-J dit: à

Avez-vous trouvé des Gitanes filtre à fumer, finalement ?

Janssen J-J dit: à

Il devrait être au moins minuit et quart, je sais pas vous, chez vous… (31.10.21@23.15) bonsoir

Phil dit: à

Le prestigieux passou ne veut pas livrer les raisons de son interdit d’accès aux archives Schiffrin à nouillorque. Soit. Que le bon peuple se souvienne de Gide à qui la Pléiade doit sa postérité, sans l’impulsion du « contemporain capital » elle ne fût qu’une énième édition france loisir simili cuir. Les pisse-vinaigres sucent la la pastille de vichy.

Janssen J-J dit: à

@ etalii : sachez que la bêtise n’est pas mon fort. J’ai vu beaucoup d’individus, j’ai visité quelques nations, j’ai pris ma part d’entreprises diverses sans les aimer, j’ai mangé presque tous les jours, j’ai touché à des femmes. Je revois maintenant quelques centaines de visages, deux ou trois grands spectacles, et peut-être la substance de vingt livres. Je n’ai pas retenu le meilleur ni le pire de ces choses : est resté ce qui l’a pu. bonsoir !

Marie Sasseur dit: à

On va plutôt se souvenir que Jacques Schiffrin a permis à Gide de se pleiadiser vivant.

Marie Sasseur dit: à

Tweet
« L’adaptation par Pierre Granier-Deferre du roman de Georges Simenon « Le Train » »

Il ne fallait pas rater ce train; quelle fin renversante.

Il est 23h59

et alii dit: à

il est certain que j’ai encore beaucoup à apprendre :ce que je conclus d’une conversation que j’ai eu avec une personne de ma famille évoquant un tiers pour la première fois ; rien à voir avec la RDL et ses contributeurs qu’il ne me viendrait pas à l’idée de questionner :pas plus sur leurs pleiades et leurs poches que sur leurs chaussettes; ça ne me regarde pas, et puisse l’oubli entre eux et moi s’imposer pour eux comme le maître qu’ils ont en tête;il y a des vertus dans l’oubli que je souhaite à tous

et alii dit: à

que j’ai eue

et alii dit: à

il est dommage que le déroulé des commentaires ait émoussé la pointe de l’élégante conclusion du billet,(sur le mot France)alors qu’il semble avoir été écrit pour elle

et alii dit: à

messieurs, mesdames, je crois avoir compris le jeu;et puisque je ne veux pas jouer, ce sera toujours bien assez; merci P.Assouline;
au reste,la nuit me portera conseil

Paul Edel dit: à

Janssen JJ Pourquoi et à quel propos citez vous cet extrait de « la Soirée avec Monsieur Teste » de Paul Valery?: »« La bêtise n’est pas mon fort. J’ai vu beaucoup d’individus, j’ai visité quelques nations, j’ai pris ma part d’entreprises diverses sans les aimer,etc etc.. »

JiCé..... dit: à

LUNDI 1 NOVEMBRE 2021, 6h31, 16°, pluie fine

Présidentielle 2022 :
Hidalgo éructe contre le «guignol» Zemmour, un «danger» pour la France (Le Figaro)

Barbie se moque de Guignol !
On aura tout vu, depuis Mitterrand et ses 40 voleurs…

rose dit: à

L’amertume, c’est bouche amère.

Payer, après coup, n’empêche pas la spoliation vécue.
Je n’y crois pas un iota que Gallimard puisse se racheter une virginité.

Marie Sasseur dit: à

La collection Bouquins, Robert Laffont, a ceci de particulier, elle comporte en première page de volume, le nom des patrons, fondateur et directeur respectivement Guy Schoeller et Jean-Luc Barré.

Je crois que c’est le format qui me va le mieux, dans cette prétention à disposer de l’essentiel d’une oeuvre, encore que cette motivation soit bien vaine de quelque côté que l’on considère la chose, mais,
facilement transportable.
A tout seigneur, tout honneur dans ce genre, puisque son nom a été sur ce fil réduit a rien ce qui est devenu un sport très pratiqué ici, et que ce Bouquins n’est pas un tombeau pour-,
saluer « l’énergie vagabonde » de Sylvain Tesson, voyageur capital, géographe du présent.

rose dit: à

Patrice Charoulet dit: à
ILLUSIONS PERDUES

On m’avait recommandé d’aller voir le fil « Bac nord ».
J’ai tenu une demi-heure et je suis rentré chez moi.

Une de mes amies, éloignée depuis, belge de naissance ayant pris sa retraite à Saint Valéry sur Somme, vint me rendre visite en Haute Provence, il y a de nombreuses années.
Elle s’est déclarée proprement dégoûtée par ce ciel bleu.
Me demande si le vrai mot ne serait pas agressée par ce ciel bleu.
Et a affirmé n’aimer que les ciels nuageux.
Comprendre les gens du nord.
Tout le monde n’est pas Picasso.
Picasso, qui outre la chèvre et le taureau a aussi peint et dessiné la chouette.

Jazzi dit: à

« Janssen JJ Pourquoi et à quel propos citez vous cet extrait de « la Soirée avec Monsieur Teste » de Paul Valery ? »

Je crois que JJJ se prend à son propre JE(U), Paul ?
Merci de nous donner la solution…

Jazzi dit: à

Pourquoi Passou ne nous a t-il pas mis en lien la lettre de licenciement de Gaston à Schiffrin ?

et alii dit: à

à propos de P.BAYARD:
Centre International
de Recherches et d’Enseignement
sur les Meurtres de Masse
Le centre favorise également toutes les formes d’enseignement et de transmission liées à son objet. Il entend ainsi aider les étudiants qui ne trouveraient pas les ressources nécessaires à leurs travaux dans les départements universitaires existants.
http://www.ciremm.org/presentation/

Il se réserve enfin la possibilité d’acter en justice dans le domaine qui est le sien.
Le CIREMM a été fondé par Pierre Bayard et Soko Phay en 2014. Son premier conseil d’administration comprend également Emmanuel Alloa, Corinne Benestroff, Pierre Benetti, Sara Guindani-Riquier et Emilie Legin.

Phil dit: à

parce que c’est secrete, dear Baroz. comme le montant des chèques d’adieu qu’il faut savoir recevoir avec des trémolos.
Gide n’a pas attendu Schiffrin pour découvrir les éditions luxueuses qui tiennent dans la poche. Tous ses livres bénéficiait à sa demande d’un format plus réduit que le commun, in 8, beaux papiers avec parfois des illustrations couleurs comme pour son « Dindiki ». M. Verbeke de Bruges s’en souviendra aussi longtemps que l’âge de ses canaux. Il jetait par les fenêtres du train les livres encombrants et mal écrits, méthode de critique littéraire malheureusement perdue aujourd’hui.

rose dit: à

Livres jetés par la fenêtre du train, si ce n’est proche des maisons des garde-barrières, broutés par les vaches qui méditent.

Marie Sasseur dit: à

La lettre de licenciement de Gaston Gallilard adressée Jacques Schiffron Monsieur, déjà donnée à écouter lire, sur ce fil de commentaires.
Cherchez.

Marie Sasseur dit: à

Gallimard, pas la gaffe.

Marie Sasseur dit: à

Cette pute de philopede a bien de la chance d’utiliser le blogapassou, sans modération.

Phil dit: à

« Marie » sasseur, éternelle flétrie déguisée en citrouille, allez donc fleurir vos tombes.

rose dit: à

Monsieur Patrice Charoulet,

Pourtant, dans le titre, il y a Nord.

Bac nord.
À moins que ce ne soit Bac qui pèche.
Enfin, point de vue tendancieux.
Les kabyles haïssent les arabes.
Les catalans les madrilènes.
Les bretons les français.
Les basques sont basques.
Les alsaciens alsaciens.

Les marseillais, au fond du Vieux Port cherchent à inventorier comment renflouer la Sardine. Puis la griller afin de la bouffer, à Martigues.

Bref, la tendance, c’est, je te déteste parce que tu ne me ressembles pas.
Alors que la curiosité, l’ouverture aux autres, etc.peuvent d’emblée être convoquées.

Moij, suis née là, ai vécu 30 ans ailleurs et 33 ailleurs aussi.
Et prête à continuer.

Picasso, après son exil et moult destinations, la se pose à Vallauris. Un couple de céramistes lui ouvre son atelier.
Au château Grimaldi, à Antibes, le propriétaire lui offre une aile entière pour atelier.
À Mougins, il vivra avec sa dernière épouse à Notre Dame de Vie, ne recevant presque plus personne, mais il peint encore.
Célavie.

Marie Sasseur dit: à

J’espère que cette pute de philopede a décliné ses états de service auprès de Passou, puisqu’il est constamment insulté par ce valet.
C’est la moindre politesses.

Marie Sasseur dit: à

La moindre des politesses.

Marie Sasseur dit: à

Correction :

La lettre de licenciement de Gaston Gallimard adressée à Jacques Schiffrin , Monsieur, a déjà été donnée à écouter lire, sur ce fil de commentaires.
Cherchez.

et alii dit: à

j’ai tenu à rajouter quelques « posts » pour faire apparaître que P.Assouline, dans les billets, laisse la place, il la creuse même ,à des commentaires « simples » sur le billet;il engage à le suivre, et ramener de nos détours un « détail » -« lettre de deux lignes », universités américaines »-
c’est une « méthode  » féconde

bouguereau dit: à

Comprendre les gens du nord

y’a haussi plein de bornés abrutis comme toi rose..dmande à rénateau et son cruel complesque d’infériorité..mais les pigs c’est pus note problème qu’il dit bodjo..

bouguereau dit: à

..même cloclo il est prés a manger dla marmite pour qu’on l’appelle mistère..lord peut ^tre un jour

bouguereau dit: à

Cette pute de philopede a bien de la chance d’utiliser le blogapassou, sans modération

c’est les pierreuses de saint dnis qui se moque du chabanais et du dgeorge fifth qu’il dirait dsk

D. dit: à

Le Bretons haïssent les Français ?
Ce n’est pas du tout ce que j’observe en Bretagne y compris en ses fins fonds. Par contre ils sont fiers de leur pays et ils ont bien raison de l’être.

bouguereau dit: à

Mais ce n’est pas Gallimard qui a trahi Jacques Schiffrin, c’est la France.

au moins gallimard y’est pas con au point dlui faire don dsa personne..être du coté du biznèce c’est le secret davoir -pour toujours- une garantie de moralité quil dirait djo bidon

bouguereau dit: à

Par contre ils sont fiers de leur pays et ils ont bien raison de l’être

..havec modération comme on y dit haprés la bouteille de chouchène aux buveurs d’eau donneur de leçon

bouguereau dit: à

puisqu’il est constamment insulté par ce valet.
C’est la moindre politesses.

que lassouline il aille sfaire hanculer..comme les autres sacrénom..le voilà son désir secret

bouguereau dit: à

Gide n’a pas attendu Schiffrin pour découvrir les éditions luxueuses qui tiennent dans la poche

il aurait kiffé le claoud..au sud c’est la tête vide à rose et les gitons

bouguereau dit: à

« La bêtise n’est pas mon fort

cette connaissance intime est en effet le secret de bien de savoirs cachés..la vraie connaissance se paie a prix d’âme comme disait odin..un gars du nord rose..cette phrase dans la bouche dun gars comme lui peut sonner comme un aveu polo

D. dit: à

Moi ma collection préférée c’est Folio. Bien sûr au blout de vingt ans ça a un peu jauni mais ne jaunissons-nous pas tous ? Je trouve que des Folio bien rangés côte à côté dans une bibliothèque c’est plus attirant que des Pléiade. Voire plus sexy.
Je ne sais pas si Folio c’est Gallimard ou autre par ailleurs.

D. dit: à

Si c’est Gallimard. Je viens d’aller vérifier sur Internet.

renato dit: à

bouguereau ? un virtuose de la dance devant le miroir.

Janssen J-J dit: à

@ etalii ; PE ; jzmn /// « parce que la bêtise n’est pas mon fort »….
Cette saillie surgie au commentariun était un Test et un Jeu… (je teste un Autre) Elle est tellement énorme pour moi, que je n’ai pu m’empêcher de l’adresser à etalii, pour voir sa réaction… Elle n’en ‘a pas relevé l’origine, faute de wikipedia sous la main, et préfère dire qu’elle ne veut pas jouer, comme d’hab… Bien…
/// or, j’adore jouer avec les erdéliens, les déconcerter un brin, et tester leurs éventuelles réactions, vous le savez
@ Paul – qui s’empresse de montrer qu’il sait d’où cela sort (puisqu’il cite l’auteur), en quoi il reste conforme à son statut de sachant littéraire, quoiqu’il veuille bien exprimer comme une forme de perplexité bienveillante.
@ Jzmn, toujours à l’affût de rebondir sur les messages intriguant, et devant le silence de la réponse posée, cherche à répondre d’emblée… Jzmn a le sens du jeu, car il sait qu’il s’agit bien d’un jeu taquin…, une sorte de Quiz pour alimenter la flamme vacillante sous la constellation des Pléiades.
Merci à tous deux
——
(@ RPTV – Plus sérieusement… En ce moment, tous les soirs, après avoir écouté la chouette, je passe en revue tous les livres que j’ai lus durant ma vie, et redécouvre avec stupéfaction et souvent grand plaisir des choses totalement oubliées… C’est mon « atelier mémoire ». Tel donc le début de cette Soirée de M. Teste, écrite en 1898, et découverte en 1971 sur du vulgaire papier en poche… Il m’en était resté le souvenir que cet étrange personnage mentalisait sans cesse, mais n’éprouvait pas le besoin de raconter sa vie aux autres… Tout comme moij…, aux prises avec un monologue intérieur perpétuel… J’avais trouvé que ce monsieur avait le droit de penser en lui-même « que la plupart des gens étaient de sacrés cons, mais que j’échappais au lot commun, n’étant franchement pas doué pour la bêtise »… Je me souviens maintenant que M. Teste m’avait réconforté à cette époque de mon adolescence, quand je croyais ne rien valoir au monde et m’écœurais moi-même d’y exister sans rien en comprendre… Retombant hier soir sur cette entame, Paul et Jacques, voyez-vus, elle m’a fait hurler de rire, car j’y ai vu comme une aimable auto-ironie correspondant bien mieux à mon tempérament facétieux d’aujourd’hui. Voilà que je trouve monsieur Teste bien benêt et arrogant de s’être ainsi exclu du lot commun… Je suis pourmapar heureux d’appartenir à la stupidité collective, vraiment!… Vu que je me sens en réalité bien moins accablé par le poids de cette pléiade d’intellectuels parisiens incompréhensibles qui écrasèrent bien trop longtemps le petit provincial inhibé bouseux au cul de ses vaches… Le petit Chose apprit progressivement à ne plus les prendre au sérieux en tant que corporation paradoxale spécialiste de l’universel (PB)… La plupart d’entre eux n’ont franchement rien à m’apprendre… de la vie, ils sont souvent veules et lâches, d’une manière inversement porportionnelle à leurs grandes gueules sur les chaînes…
Je préfère de beaucoup les taiseux, intellos ou manuellos… Mais ne le dîtes à personne !…)

Au vrai, tous les humains de la terre sont des Saints en ce jour, une fois qu’ils y sont retournés, Paul Valéry tout comme les autres, mélangé à Monsieur Teste dans son grain de poussière… Je vais de ce pas apporter des chrysanthèmes aux miens, non sans une pensée émue à Madame Teste.
Bàv (1.11.21@10.04)

DHH dit: à

« la bêtise n’est pas mon fort »
j’ai toujours trouvé magnifique cette formule oxymorique pour afficher son immodestie

et alii dit: à

et quel est l’opposé de la bêtise,en français?

closer dit: à

La Pléiade, en tout cas certaines rééditions de classiques anciens et modernes, est devenue une collection élitiste qui s’adresse principalement aux profs et aux critiques littéraires. Je continue de penser que ce n’était pas sa vocation initiale et que le lecteur cultivé d’aujourd’hui dont la vie professionnelle n’est pas ou n’a pas été liée à la littérature, tout en l’aimant plus que la moyenne, n’y trouve plus que rarement son compte…

Vive les poches !

et alii dit: à

TYPOGRAPHIE ECRITURE JAPONAISE/
Via son projet BLine japonais-latin* de création d’un nouveau jeu de caractères pour une composition à l’horizontale et bilingue, André Baldinger entend questionner les principes et l’esthétique du répertoire formel japonais. C’est pour lui l’occasion de conduire une réflexion sur l’héritage culturel national, les possibilités offertes par les nouveaux outils de création de caractères, et les changements des habitudes de lecture et de supports.
https://www.bulac.fr/ecritures-japonaises

racontpatavi dit: à

il est dommage que le déroulé des commentaires

Bon dieu qu’il est difficile de tout lire ici!
Je me contente de lire le dernier essai de Yves Michaud chez Gallimard intitulé :  » L’art,c’est bien fini. »
Voilà un critique d’art, universitaire philosophe en art, ancien directeur de l’école des beaux-arts de Paris qui nous plonge au fond du problème de la « sur-esthétisation » de notre vie quotidienne.
Mais comme dit la chanson, quand tout est fini, çà recommence?
Bonjour.
En lecture : Vivian Maier, édition des musées nationaux – Grand palais:Dichrome photography.
Art et Thérapie ( admirez la majuscule à Thérapie!)chez Phaidon.  » Éveiller la mémoire, raviver l’espoir, œuvrer au développement de soi, voilà quelques-unes des fonctions assignées à l’art par les auteurs. » Bon si c’est Télérama qui le dit 😉 inscrit sur la couverture même. Voilà bien un signe patent de sur-esthétisation analysé par Yves Michaud.
Très intéressant et passionnant, le Baudelaire l’art contre l’ennui de Stephane Guégan chez Flammarion en forte reliure cartonnée. Où comment la peinture et spécialement la peinture de Delacroix est omniprésente dans sa manière d’orchestrer les mots et leur scansion.
L’étonnant et admirable  » Ce qui est unique chez Baudelaire de Roberto Calasso les Belles lettres essais/Musée d’ Orsay.
Enfin une réédition qui se prend bien en main chez Seghers de l’immaculé conception d’ André Breton et PaulEluard :  » Figure-toi que cette femme tient en trois mots et que cette colline est un gouffre. »

Le soleil est avec nous.

bouguereau dit: à

j’ai toujours trouvé magnifique cette formule oxymorique pour afficher son immodestie

..l’académie ne paie jamais rien dsa poche polo..du prétaconsommer

bouguereau dit: à

essai de Yves Michaud

il a pas froid au yeux un bon point pour lui..et au moins vu son pédigré ce bonhomme a méchamment raqué..mais..’il est pas hinterdit de manger avec le diabe à condition que ça soit avec une longue couyère’

racontpatavi dit: à

Il arrive que les censeurs, même les plus obtus, aient une bonne oreille. Si le tribunal de Paris a condamné les Fleurs du mal, c’est aussi parce qu’il y a vu un outrage d’un genre inconnu jusqu’alors. Certainement pas celui des libertins du XVIIIe siècle. Et même pas celui de Sade. Rien de mécanique et de pétulant. Mais quelque chose de plus sérieux, unmélange d’obscénité et de piété. On n’avait rencontré auparavant une telle « sensualité liturgique ». Et à quoi se reconnaissait-elle? Au timbre.  » La singularité de son timbre poétique dépend en grande partie de ceci, que les gémissements de plaisir refoulés, les soupirs amoureux, les privautés d’alcôve, viennent éveiller comme naturellemnr dans ses vers de résonances de cathédrale. »
Roberto Calasso, Ce qui est unique chez baudelaire page 60.
( Il me semble pourmapar que le chanteur du massif central, Murat, a bien compris cette dimension à proprement « cathédralement » poétique de la scansion baudelairienne :
https://www.youtube.com/watch?v=1WKe0Un01kA

Avec le soleil plus encore!

Phil dit: à

ne pas prendre les citrouilles pour des poires

« C’est cette collection (La Pléiade), créée et dirigée si intelligemment par Schiffrin, que Jean Schlumberger et moi eûmes tant de peine à faire adopter. Il fallut insister et lutter près de deux ans avant d’arriver à une entente.()L’initiative dans l’admiration est chose extrêmement rare. »
Gide, Journal, 16 mars 1943

« Relu aussi nombre de Maximes de la Rochefoucauld. Comment Schiffrin peut-il déclarer que la plupart d’entre elles sont insignifiantes ? Bien au contraire, je n’en trouve que bien peu qui laissent en repos l’esprit du lecteur ».
Gide, Journal, 8 octobre 1938

bouguereau dit: à

bouguereau ? un virtuose de la dance devant le miroir

comme ton glène goude dvant ses micro 36 pisst?..t’en fais beaucoup trop rénateau..tu tvois président en trasant

bouguereau dit: à

L’initiative dans l’admiration est chose extrêmement rare

mon cul pense de plus en plus comme lui qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

Comment Schiffrin peut-il déclarer que la plupart d’entre elles sont insignifiantes ?

à jéruzalème on l’prend pour un exercice d’himmodestie..sacrénom fais pas trop lcon dirfilou

renato dit: à

Le jour où tu arriveras à ne pas te cacher derrière les déformations de la langue et un pseudo à 2 balles, bouguereau, je pourrai, finalement, te prendre au sérieux, pour le moment <i<nada.

bouguereau dit: à

Il arrive que les censeurs, même les plus obtus, aient une bonne oreille

c’est par définition. recemment je crois y’a eu du panama pépeur sur l’indesque au vatican et les notes de censeur..c’est hassez fortiche..presqu’autant que les aides à la confession qui ne devait jamais « instruire sur le mal »..

bouguereau dit: à

je pourrai, finalement, te prendre au sérieux

tu sais encore causer de vertues cul nu dans les claques..là ou les glaces sont sans teint qelle dirait drh

bouguereau dit: à

à jéruzalème on l’prend pour un exercice d’himmodestie..

l’hinverse hévidemment..mais au total du phiniche on nsait pus si c’est la glace ou le fer rouge qui vous pince mieux lcul quelle dirait bonne clopine

Jibé dit: à

JJJ,  » En ce moment, tous les soirs, après avoir écouté la chouette, je passe en revue tous les livres que j’ai lus durant ma vie »,…moi pareil, mais avec le différentes sortes de whiskey et de cognac. C’est très profondément ancré, ce genre de souvenir. Les livres, ils me reviennent plutôt comme ça, en entendant un mot, une expression, façon madeleine de Proust (dorade par exemple = Rimbaud, à cause du Bateau ivre, …) , sans que je les convoque, en quelque sorte.

renato dit: à

En bref, bouguereau ne sait pas comment ne plus avoir honte de soi ; je ne pourrais que compatir, mais pourquoi me fatiguer ?

Jazzi dit: à

« quel est l’opposé de la bêtise, en français ? »

Gide, ami intime de Valéry, cité par Phil ici, en donne une parfaite illustration (d’intelligence), à défaut de définition, et alii.

bouguereau dit: à

Je continue de penser que ce n’était pas sa vocation initiale et que le lecteur cultivé d’aujourd’hui

on salut lespression hultime de l’objet technologique « livre »..ce compound qu’il dirait kabloom de matière et d’esprit..français ici quoiqu’on en disent ici et trés tristement..malgré le triomphe de l’esthétique litteraire gallimard enemi mortel de lhimage..c’estaussi elle qui la tuyent dans l’dos..et le bouquin aidait a protéger d’une balle bénite en argent..pas une doumdoum blindé au cuive en nickel que dirfilou il a dans son weurld of ouarcraft

bouguereau dit: à

une parfaite illustration (d’intelligence)

tu connais la vanne denstein baroz lui dmandant qu’est ce qu’il était toujours en train dnoter sur son calpin le valéri..lui de réponde ‘des idées qui me viennent’ et einstein de réponde ‘et moi qui en ai eu que 2 ou 3 dans toute ma vie’

Bloom dit: à

bouguereau, en anglais = ruddy-ho.

B dit: à

Bouguereau, vous savez que c’est à la longue assez lassant cette formule qui consiste à prêter à d’autres ce que vous voulez exprimer, qui dirait… Si vous pouviez vous en passer , pourquoi à la fin déléguer à d’autres des pensées dans lesquelles peut être de plus elles ou ils ne se retrouvent pas.

B dit: à

Je n’aime pas Murat, il m’agace. Je coupe le son.

bouguereau dit: à

dans lesquelles peut être de plus elles ou ils ne se retrouvent pas

je te rappelle qu’elles sont dans le ciel béré..et que c’est dnas les yeux des belles filles quelles se reflètent le mieux qu’elle dirait bonne clopine à polo

B dit: à

Chiotte!

Marie Sasseur dit: à

Et avec ses deux pauvres extraits de journal, il cherche a prouver quoi le perroquet de Gide, qu’il a été un affairiste ? qu’il a été directeur de la Pleiade ?
De cette amitié, avec  » le seul Juif  » que Gide supportait  » ? Pas un mot.

Les faits sont têtus et l’histoire n’est plus à faire.

Parmi les nombreux liens donnés, il manque celui-ci et on ne pourra pas dire que les sources manquent:

« Tous les éléments sur Gaston Gallimard sont issus de son hagiographie par Pierre Assouline (Gaston Gallimard. Un demi-siècle d’édition française, Gallimard, coll. « Folio », Paris, 2006), corrigée par Pascal Fouché, L’Édition française sous l’Occupation, 1940-1944 (Bibliothèque de littérature française contemporaine de l’université Paris-VII, 1987) ; ceux sur les Schiffrin, Gide et Martin du Gard, du mémoire d’Amos Reichman « Jacques Schiffrin, aller sans retour. Itinéraire d’un éditeur en exil, 1940-1950 » (ENS Lyon-Columbia, 2014) — complété par André Gide et Jacques Schiffrin, Correspondance, 1922-1950 (Gallimard, coll. « Les cahiers de la NRF », 2005), et par le fonds Schiffrin de la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, Paris. »

D’une légende dorée en jour de Saints, l’autre :

https://www.monde-diplomatique.fr/2021/02/DISCEPOLO/62793

B dit: à

Je n’aime pas le rap, je n’aime pas le reggae, je n’aime les chanteurs d’une façon générale sauf quand ils sont exceptionnels, ça va faire augmenter le taux de chômage?

Janssen J-J dit: à

mais non B., c pas lassant c drôle c sa marque, pourquoi vouloir zy amputer son imagination des autres ? vous comprenez pas comment il ampathic les erdélien.nes en écorgeant un brin leurs speudos, êtes trop sérieuse, B. Epicétou, qu’il disait… bouguereau – c son vrai nom en +, moij l’M bien, l’est trop timide, l’a besoin de se cacher pour se déklarer. L’a d’immenses ressources en lui, mais pas du genre à les étalager, faut les deviner derrière son langage bin crucq’à l’huis. Il fodré l’un venté, s’il…

B dit: à

La marque partout c’est trop comme le métro.

D. dit: à

Vive les poches. Absolument.
Closer a raison. Je pourrais m’acheter 500 fois la collection entière de la Pléiade, eh bien je n’en veux pas un seul volume. Voilà.

D. dit: à

Calmez-vous, Bérénice.

Marie Sasseur dit: à

La réponse d’Antoine Gallimard tient à cette question :

« N’y avait-il alors d’honneur que dans la clandestinité ? C’est ce que semble penser M. Discepolo et c’est un débat qui dépasse largement la sphère culturelle »

La culture über alles , vaste programme, qui rentre plutôt dans le champ d’une collaboration passive, qui semblait devoir durer, durer, durer, dans l’esprit de certains…

Bref, Minuit a sonné depuis des plombes !

et alii dit: à

LE REGARD,L’ ENTENTE DU PHILOSOPHE:
De manière plus générale, « voir double » doit être la règle. Aucune pensée lucide ne reste prisonnière d’une approche unilatérale. Dès qu’une hypothèse s’impose, il faut donc envisager l’hypothèse inverse. Dès qu’une évidence se profile, il faut se demander si le contraire n’a pas son mot à dire. Multiplier les points de vue, les faire entrer en tension. On dira que c’est l’hygiène intellectuelle de base. Elle n’est pourtant pas universellement respectée, loin de là. La grille de lecture de l’expertise est souvent trop étroite. Les partis pris politiques et idéologiques écartent systématiquement des perspectives susceptibles de les embarrasser. Les philosophes, plus que d’autres, doivent cultiver l’embarras, et souvent s’y installer.

Enfin, il s’agit toujours d’accepter des limites. Celles de l’exercice entrecroisant philosophie intemporelle et actualité chaude, celles des possibilités de la pensée en général, celles des capacités d’un individu en particulier. L’oeil du philosophe ne peut prétendre rendre compte de tout, ni intégralement de quoi que ce soit. Sa tâche est seulement de faire saillir des angles inaperçus, de déstabiliser le simplisme, de provoquer des déclics dans les esprits. S’il parvient à faire dévier quelque peu de sa trajectoire une fausse évidence, s’il met partiellement en lumière un problème masqué ou omis, s’il détraque une assurance irréfléchie, alors il a rempli son rôle.

Ce rôle est donc modeste. Mais il n’est pas insignifiant. Il participe, à sa manière, à une mutation de la philosophie entamée avec Kant. Celui-ci, au siècle des Lumières, s’est demandé « Qu’est-ce que les Lumières ? » C’était la première interrogation demandant : « Que vivons-nous ? que nous arrive-t-il, présentement, que d’autres n’ont pas connu, pas conçu, ou rien qu’un peu ? » Au lieu de voir le monde uniquement « du point de vue de l’éternité », comme dit Spinoza, celui qui tente de scruter l’actualité en philosophe doit « voir double » en un autre sens encore : avoir un oeil sur l’éternité, l’autre sur l’heure présente.
ROGER Paul Droit
MERCI A TOUS;ça me suffit
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/apprendre-a-regarder-autrement-1037484

Janssen J-J dit: à

@ jamais émé le grpe de Téléphone ni la voix de JL Aubert… tiens, leur mark dans le métro, euh… c’est comme de la pisse de chat pour cironscrire un territoire? – Icite, on sent rien, mais on comprend mieux, — voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Jobert

Janssen J-J dit: à

J’ai l’impression que la voix de mylène F. s’est pas mal virilisée sur votre lien, D. Je suis au regret de vous dire que je la rétrograde dans mon hit. Je n’aime pas le rap d’une manière générale, mais pense au contraire bcp de bien du reggae et de la voix de b. Lavilliers. Écoutez la sans préjugés avec un bon joint si possib’ (mais on peut s’en passer aussi). https://www.youtube.com/watch?v=LoHiNXVCz2g

Bloom dit: à

« N’y avait-il alors d’honneur que dans la clandestinité ? »

Question de nanti.
Pour les Juifs, il n’y avait de vie, ou de survie, que dans la clandestinité.

Janssen J-J dit: à

… et encore !

Phil dit: à

il cherche a prouver quoi le perroquet de Gide,

à vous cultiver, dear pauvre gourdasse Sasseurdoce, la plus inculte intervenante qu’aie jamais connu le prestigieux blog à passou.

Jazzi dit: à

Le léZard entame un nouveau feuilleton à travers l’ensemble des musées de Paris…

puck dit: à

B dit: à

Je n’aime pas Murat, il m’agace. Je coupe le son. »
 »

ouai Murat il donne envie de l’assassiner dans sa baignoire en chantant « dansons la carmagnole baissons le son baissons le son dansons la carmagnole baissons le son d’la radio »

puck dit: à

« la plus inculte intervenante qu’aie jamais connu le prestigieux blog à passou. »
 »

hého philomène faudrait voir à pas me piquer ma place quand j’ai le dos tourné !

puck dit: à

Jazzi dit: à

Le léZard entame un nouveau feuilleton à travers l’ensemble des musées de Paris…
 »

ça respecte même plus la fête des morts.

vivement Zemmour qu’on retrouve enfin dan ce pays une bonne ambiance cléricalo-vichyste.

puck dit: à

« celui qui tente de scruter l’actualité en philosophe doit « voir double » en un autre sens encore : avoir un oeil sur l’éternité, l’autre sur l’heure présente »
 »

tu m’étonnes qu’après ça on refuse de donner les permis de conduire aux philosophes.

J J-J dit: à

et moi je suis bien content de ce nouveau feuilleton, je vais encore apprendre des choses que les grognasses de la toussaint seraient ben en peine de m’apprendre, et notamment ceusses des musées que j’ai pas eu visités durant ma karière parisienne. Merci au lézzzzard vigilant de nous sortir de lapléyade un brin.

Soleil vert dit: à

Serge Lehman – Maîtres du vertige (Six récits de l’âge d’or) – L’arbre vengeur

Ouf, voyage dans les courants océaniques littéraires.

Marie Sasseur dit: à

Cette vieille pute de philopede perroquet de gide, avec son cap de ferrailleur vient de se faire moucher en beauté.

Je dois dire que le dénouement de cette  » affaire  » était à la mesure de l’enjeu.
J’en ai assez lu, pour  » comprendre ».

Phil dit: à

Gourdasse et morveuse, quel biotope, so long.

Marie Sasseur dit: à

Pétrifié dans ses fadaises de marbre, cette ordure de philopede.

Phil dit: à

hého

dear Puck dexter, und so weiter, soit dit en passant, votre remarquable torchage d’Angot.
Dehors les canassons déplumés, place à Gide versus Schiffrin. Miss sasseur, devons-nous cotiser pour vous soigner

bouguereau dit: à

Le léZard entame un nouveau feuilleton à travers l’ensemble des musées de Paris…

t’as vu debout les femmes baroz?

et alii dit: à

puck, il faut un permis SANITAIRE§ pour rentrer au paradis des philosophes? vous l’avez déjà ?

bouguereau dit: à

Chiotte!

au pluriel: c’est les lieux..et quand faut y aller..mais au singulier..peut être qu’avec glonass qu’il dirait dédé

bouguereau dit: à

Pour les Juifs, il n’y avait de vie, ou de survie, que dans la clandestinité

c’est un fait..mais si c’est un fait -acquis-..c’est que les autres ne veulent pas et ont le droit de ne pas le devnir..en histoire faut aller dlavant..et au présent c’est moi qui donne les ausweis qu’il dit lassouline

bouguereau dit: à

devnir clandestin..juif ça fait trop mal qu’il dirait dirfilou

Soleil vert dit: à

D. dit: à
Sinon je n’ai jamais compris l’intérêt de la Pléiade.

En lecture l’été sur la plage avec les doigts enduits de crème solaire, une expérience inoubliable 🙂

Phil dit: à

avec » le seul Juif » que Gide supportait » ?

yes dear Bougreau, juif, juif, juif, fixette à sasseur l’enclume; et Victor Serge ? jamais entendu causer dans sa crèche à chamoix déchenillés. les vachettes à guy lux sont lâchées.

Marie Sasseur dit: à

Je m’honore à ne pas descendre dans le caniveau où ce vieil activiste des nationaux identitaires, incultes et analphabetes, comme cette ordure de philopede se complaît, quand ce n’est pas dans ses déviances sexuelles.
Qu’il tente de donner le change avec le fake le plus célèbre du blogapassou dit assez cette débandade complète de leur fuite en rase campagne.
Next.

On ne peut être juge et partie, ce que Passou prouve avec ce billet.
Ce fût mon premier commentaire.

Deux jours plus tard, et ayant déballé les bons liens je refais la même réponse, qu’il y a quelques semaines.
Ce n’est pas la France qui a licencié Jacques Schiffrin, c’est Gaston Gallimard.

B dit: à

Bouguereau, ce lieu est singulier surtout quand ouvert à tout public, artistique même cependant je ne sais trop s’il en existe encore avec des graffitis et inscriptions obscènes.

et alii dit: à

CLANDESTINITE :juste un nom pour amorcer :
Varian Fry offre une vitrine « humanitaire » pour les autorités, mais travaille dans la plus totale clandestinité. Grâce à l’aide des réfugiés même, de petits bras de la mafia, et de l’inventivité des hommes face à l’urgence, il se décrit lui-même comme : « Un cheval de course attelé à un chariot de pierres ». Il écrit ses mémoires après-guerre, mais elles ne seront traduites en France qu’un demi-siècle plus tard. Dès septembre 40 s’inventent les premiers réseaux clandestins autour de Varian Fry. Artistes évadés ou sur la liste des arts « dégénérés », surréalistes, hommes et femmes fuyant l’Europe centraleVarian Fry offre une vitrine « humanitaire » pour les autorités, mais travaille dans la plus totale clandestinité. Grâce à l’aide des réfugiés même, de petits bras de la mafia, et de l’inventivité des hommes face à l’urgence, il se décrit lui-même comme : « Un cheval de course attelé à un chariot de pierres ». Il écrit ses mémoires après-guerre, mais elles ne seront traduites en France qu’un demi-siècle plus tard. Dès septembre 40 s’inventent les premiers réseaux clandestins autour de Varian Fry. Artistes évadés ou sur la liste des arts « dégénérés », surréalistes, hommes et femmes fuyant l’Europe centrale

bouguereau dit: à

D. dit: à
Sinon je n’ai jamais compris l’intérêt de la Pléiade

c’est un peu comme un iphone pro dédé..térezoune a tué plusieurs vieilles pour en avoir un

closer dit: à

« eh bien je n’en veux pas un seul volume. Voilà. »

Il faut toujours que D exagère ! Je possède une bonne vingtaine de pléiades qui datent d’avant la folie des notes, variantes, appendices, annexes, inédits, etc qui doublent leur volume et j’en suis très satisfait. Maniables, lisibles et avec suffisamment de notes pour éclairer un amateur qui lit pour son plaisir et non pour préparer une thèse, un cours ou un article critique…

Phil dit: à

Ce n’est pas la France qui a licencié Jacques Schiffrin, c’est Gaston Gallimard.

le panthéon nous en tombe

bouguereau dit: à

la prochaine fois t’as qu’a en écrire sacrénom ..ya des stealth ink béré si t’as peur..et tu signes ‘dédé du blogapassou’..ou sassoeur la poufiasse du même..moi je saurais qu’c’est toi..gaffe

Marie Sasseur dit: à

Le blogapassou pris à partie par la propagandastaffel du vieux philopede gideen ?

On revient voir ça après-demain.

et alii dit: à

précisions sur « la lettre »
on créateur, Jacques Schiffrin, a fait partie des 2000 personnes pourchassées qui ont eu la vie sauve grâce à Varian Fry (1).

« Monsieur,

Réorganisant sur des bases nouvelles notre maison d’édition, je dois renoncer à votre collaboration à la fabrication de la collection ‘Bibliothèque de la Pléiade’. Il est entendu que votre compte sera réglé selon les termes de notre contrat. Veuillez croire, Monsieur, à mes sentiments distingués. (2)»

Trois phrases suffirent à Gaston Gallimard, le 5 novembre 1940, pour signifier à son collaborateur, Jacques Schiffrin, qu’il ne faisait plus partie de la célèbre « maison ». La lettre était à l’en-tête de la LIBRAIRIE GALLIMARD, et le nom de Gaston Gallimard figurait au bas de la missive en tant qu’Administrateur-Délégué(3). Il se peut toutefois qu’elle ait été signée par Raymond, son frère.
https://frblogs.timesofisrael.com/jacques-et-andre-schiffrin-princes-de-ledition/

Phil dit: à

après-demain ?
on fête la citrouille dans les alpages

Claudio Bahia dit: à

pourmapar dit: à
Garamond,
c’est un joli nom pour un magnifique caractère!

oui, et sur ce sujet, il y a un très beau roman :
« Le maitre de Garamond », de Anne Cuneo, Bernard Campiche éditeur à Orbe (Suisse), 2002.
Livre superbe à tous les points de vue;
cela raconte l’histoire de Claude Garamond (qui n’a peut-être pas gravé le Garamond, ou seulement une des versions qui avaient cours à cette époque, mais qui est par contre le créateur des caractères italiques) écrivant donc à la première personne ses souvenirs d’apprenti graveur chez son maitre Antoine Augereau, lequel est le personnage central de ce livre.
Cet ouvrage a été imprimé par un petit éditeur, utilisant des caractères taillés par le créateur canadien William Ross Mills, qui restituent le plus fidèlement possible les caractéristique des tailles originales.
oui, je sais je suis en retard de deux jours…

pourmapar dit: à

Claudio Bahia dit: à

Mais c’est très sympathique de nous donner en mémoire ce roman!
Je voulais ajouter que le garamond a même trouvé la complexité de nous offrir un « petit œil » et un gros œil.( Mais ici, tout le monde s’en fout!) Et lorsque l’on voit ces détails imprimés, ce n’est vraiment pas la même chose. Ce sont de véritables sculptures ces créations typographiques, dessinées en relief. Ce qui n’est hélas plus le cas des créations de caractères numériques.
Merci Claudio! 😉

pourmapar dit: à

 » Garamond est un groupe de polices serif, nommé d’après le graveur Claude Garamont (vers 1480-1561), à l’origine de la famille des « garaldes ». La plupart des polices d’écriture qui portent aujourd’hui le nom de « Garamond » sont dérivées du travail ultérieur du typographe Jean Jannon. Les versions romaines du Sabon, Granjon, et les Garamond de Stempel et Adobe ont une relation directe avec les caractères de Claude Garamont.

Les lettres de Garamond sont fluides et cohérentes. Parmi les caractéristiques uniques de ses lettres, on trouve la petite panse du « a » ou le petit œil du « e ». Cette police de caractère se révélerait également économe en encre, en impression, grâce à la finesse de ses lettres. »
(Voir la suite de la notice wiki.)

et alii dit: à

je me demande si les français ne fantasment pas plus la culture japonaise et le japon que les japonais ne fantasment la France:
« La première œuvre littéraire française traduite directement de l’original en japonais fut Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Jules Verne (1828-1905) en 1878 (an 11 de l’ère Meiji) par KAWASHIMA Chunosuke (1853-1938). Par la suite, de nombreuses œuvres furent traduites du français ou de l’anglais et publiées avec succès, à comencer par les romans populaires, tels que ceux des Dumas (père, 1802-1870, et fils, 1824-1895) et de Victor Hugo (1802-1885), et la littérature naturaliste d’Émile Zola (1840-1902) et Guy de Maupassant (1850-1893). Cependant, nombreuses parmi ces traductions étaient soit abrégées, soit modifiées de sorte à donner aux personnages des noms japonais voire même, dans les cas les plus extrèmes, à transposer l’action au Japon, donnant ainsi naissance à des adaptations plus qu’à des traductions. On voit là les tâtonnements des traducteurs cherchant à transmettre le charme de l’œuvre originale à des lecteurs encore peu familiers avec les histoires situées en terres étrangères.

Janssen J-J dit: à

@ Claudio bonsoir mais mauvaise nouvelle, votre pianiste Nelson Freire vient de mourir. C’était un saint homme très talentueux,
Bàv

D. dit: à

Garamond culte.

moralès sed laisse dit: à

Garamond culte.

You show your gun, D! 😉

Jazzi dit: à

« t’as vu debout les femmes baroz? »

Et les hommes assis aussi, le boug !

Giovanni Sant'angelo dit: à

…mardi 02 novembre 2021 à 06 h 30 min, du matin.

…faut-il, encore potasser le droit, et le droit de qui!,…des exploiteurs des gens entre-eux,!…et inventions des partis-pris,!.

…il y a fontaines sous roches, déjà à tous les niveaux,; outre les glaciers qui fondent,!…avec des riens, industriels, pour nos capitalismes à faire les malins, pour les libres-concurrences entre riches-idiots,!…

…de la démocratie des partis-pris!,…
…de quels  » droits « , parlent-t’on,!…

…le droit << androgyne << des politiques,!…par les avocats,!…

…cuisiner << les gens <<, tous crus, par des éloquences contradictoires complices ou formations de juristes " bourgeois ", et profits des misères renouvelées par corruptions des droits, ou autres profits des banquiers et divers " associes ", maffieux à tout étages, et confréries de Judas,!…

…les droits des " hommes-cochons ", aux temps des royaumes et dictatures, obsolètes ou << démocratiques << à jours, c'est courus d'avances, tout est soumis, pour " être " sociable,!…avec ou sans la Pologne,!…

…il reste la Population,!…instruite !, à culpabiliser,!…mea-culpa et riches, puisque " escrocs et arnaqueurs ",…
…facile à prouver, l'origine et propriétés – privés, l'Europe du droit, c'est à mourir de rires,!…des m.rdes du niveau des latins- grecs,…confusions et dieux-idiots reconnaitront les siens,!…les leurs à l'heure des leurres,!…aux Lords de tout pays,!…etc,!…etc,!…Go,!…
…signé, Charlemagne,!…
…l'instruction pour les porcs, de jouer aux " riches ",…avec leurs droits en plus,!…
…le droit des pandémies, des cimetières à ciel ouvert,!…
…Hop! La!D'y! Hop!La Da!…aux investisseurs et profits escomptés,!…
…misérables riches,!…comment est-ce possible,!…avec ou sans la Pologne-à-Prusse!
…sans gaz-hilarant,!of course,!…
…le crime organisé, ou çà,!…en colonies de vacances,!…
…des " universités ", pour çà,! à l'industriel corrompu,!…stupides-boys,!…

rose dit: à

C’est ce qui m’a dérangée dans Drive my car.
L’obession de Oncle Vania.
Du coup, on n’apprend pas d’autrui.

rose dit: à

Et alii.
La mère de la chauffeuse est morte dans une coulée dûe à une secousse sismique.
On n’a rien su sur et autour de cela.
Par contre les états d’âme du héros, ses silences mortels -on n’accepte pas de voir sa femme se faire tringler par un jeune acteur lorsqu’on rate son avion et rentre chez soi à l’improviste : on ne vit pas ainsi, broyé et acceptant de se faire broyer, non- ses atermoiements. Ses déchirures intérieures.
Je me souviens de leur fille décédée, ce qui est un drame absolu.
Mais de là à accepter une VdM, et bien non.
Et l’épouse qui a son inspiration de scénariste en se faisant sauter sur le canapé par le premier venu.
Mais où on va là ?

rose dit: à

Moij, les trucs foireux, ça m’débecte.
J’m bien les lignes de force, les lignes de vie, ce qui est clair.

Ed dit: à

Guten Morgen Sonnenschein,

Nouvel article. Il y a tant de retard à rattraper. Cette fois, un livre que je recommande !

rose dit: à

La mort de leur fils unique a brisé les parents. « C’était une famille très fusionnelle, raconte Catherine, une enseignante qui a connu l’adolescent dans une école parisienne. Il s’appelait Michel, mais il aimait qu’on l’appelle Moshe. Malheureusement il n’a pas survécu à une opération lourde. il n’avait que 15 ans. J’ai dû en parler aux élèves de ma classe. Quand je suis allée voir les parents, sa mère m’a dit : On était heureux tous les trois. »

Chez Edith Ochs, à propos de Léa Marcou la soeur de Samuel Sandler dont le fils Jonathan a été assassiné par M.M à Toulouse en 2012.

Je le comprends, et je l’entends le décés d’un enfant, deux, trois pour le père.
Nous, les humains avons à aller de l’avant.
Même si la tatie Léa Marcou submergée par l’horreur, en est décédée.

L’universalité des sentiments ne fait pas l’universalité des vies (Drive my car).

Jazzi dit: à

Apparemment, le film ne vous a pas laissée indemne, rose !

« 19 août 2021 à 14 h 45
« Drive my car » de Ryusuke Hamaguchi, adapté du recueil de nouvelles « Des hommes sans femmes » de Haruki Murakami.

Présenté en compétition au Festival de Cannes 2021, le film de ce jeune cinéaste japonais de 42 ans, dont le précédent film « Asako I&II » avait été particulièrement remarqué, a obtenu avec celui-ci le prix du meilleur scénario.
Pour bien appréhender ce long métrage d’une durée de 3 heures, il faut en accepter la lenteur et y entrer en douceur.
Un long prélude d’avant générique et une postface en fin de film encadrent cette histoire centrée autour de la rencontre d’un metteur en scène quarantenaire et d’une jeune conductrice en âge d’être sa fille.
Tout se passe dans la voiture et sur les plateaux de répétition du festival d’Hiroshima, où le personnage principal (l’excellent acteur Hidetoshi Nishijima), qui vient de perdre sa femme, a été invité à mettre en scène « Oncle Vania » d’Anton Tchekhov.
Les comédiens de la troupe asiatique internationale s’exprimant chacun dans une langue différente : le mandarin, le japonais, le coréen et le langage des sourds !
Peu à peu nous glissons alors dans une sorte de psychodrame généralisé : celui du metteur en scène, de sa chauffeuse mutique, des acteurs de la pièce de Tchekhov, qui elle même est déjà un psychodrame en soi.
Autant de sources de tension autour du deuil et de la création mettant à mal la conscience dramatique personnelle du spectateur, qui ne sort pas indemne de la projection !
Superbe variation sur l’intériorité et l’extériorisation des sentiments, où les acteurs doivent puiser, et que le cinéaste traduit également dans la forme esthétique du film avec une alternance de plans à l’intérieur de la voiture sur les personnages, depuis l’intérieur de la voiture sur les paysages urbains et champêtres traversés, et aussi depuis l’extérieur à vue de drone sur la voiture sillonnant les routes et autoroutes.
Beau comme du Bergman ! »

bouguereau dit: à

boroz y va pas au cinéma voir debout les femmes mais y rate rien du parisien..que du sans faute qu’il dirait dédé

Janssen J-J dit: à

@ Moij, les trucs foireux, ça m’débecte.

Je suis bien attristé par la violence et l’injustice de votre réaction générale… J’ai vu beaucoup plus de choses positives dans ce film… Il n’en veut pas vraiment à sa femme de se faire tringler dans son dos, plutôt va le faire payer au djeune arriviste qui, de toute façon, n’était pas fait pour jouer oncle vania…
Nous n’avons pas « choisi » de dire nos émotions au même endroit, et pourtant je peux comprendre les vôtres, épidermiques, révoltées et généreuses. Apparemment, vous venez juste de (re)voir ce film… Il me faudrait le revoir pour essayer de penser à vos réactions, et mieux les pénétrer, à défaut de les ressentir.
Avec vous…, les filles et les garçons avancent toujours un brin dans l’apaisement de l’intercompréhension, plutôt que dans le beson de perpétrer le conflit des genres. Voilà ce que je vous pense… A plusseoir…
(2.11.21@9.01)

bouguereau dit: à

mettant à mal la conscience dramatique personnelle du spectateur, qui ne sort pas indemne de la projection !

le bon cinoche pour baroz c’est un peu comme les visites des tranchées par les parisiens..en plus y’a pas dpinard..pire que verdun qu’il dirait dirfilou

Jibé dit: à

« pourquoi à la fin déléguer à d’autres des pensées dans lesquelles peut être de plus elles ou ils ne se retrouvent pas. »
B à Bougro.
Parce que c’est un procédé vieux comme le langage et la discute entre humains.

Jibé dit: à

Si on fait le bilan, JJJ, de vos listes de voix et de vos notes complémentaires au fil des com, vous détestez les voix nasillardes chez les hommes. Et les voix graves de machos genre Lama et Sardou. Chez les femmes, c’est plus fin, vous aimez celles qui causent à l’oreille et qui ont une couleur bien spécifique (Véronique Sanson par exemple). Je dois dire que j’ai retrouvé pas mal de mes préférences dans votre choix, notant que Patti Smith n’est pas une voix française -mais c’était dans votre élan, et elle mérite d’être citée ô combien.

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