de Pierre Assouline

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La République des livres
Quelle heure est-il ?

Quelle heure est-il ?

Il peut paraitre extravagant, élitiste, snob ou déplacé de porter au pinacle une œuvre que presque personne ne peut voir. Ou alors dans des circonstances assez particulières. Et pourtant, on ne connait guère de spectateur de The Clock qui n’en ait émergé dans un état d’envoûtement et qui n’ait eu de cesse de s’en faire le héraut. Qu’on la qualifie d’installation vidéo, d’œuvre audiovisuelle ou simplement de film, la chose en question ne relève en réalité d’aucune catégorie. Elle n’en propose pas moins une réflexion inédite sur le Temps à travers un réexamen inédit de l’histoire du cinéma et complète merveilleusement le grand livre de l’historien David S. Landes L’Heure qu’il est. Les horloges, la mesure du temps et la formation du monde moderne (Gallimard, 1987).

Pour mieux saisir de quoi il s’agit, il faut déjà se figurer le dispositif qui permet le visionnage de The Clock de Christian Marclay, à savoir une salle qui permette la projection du film sur grand écran durant vingt-quatre heures ininterrompues de midi à midi ; le spectateur, assis dans des canapés espacés les uns des autres, peut entrer et sortir à sa guise, découvrir l’œuvre à n’importe quel moment sans que sa compréhension en pâtisse. Ce film hybride est constitué du montage d’environ dix mille extraits (entre quelques secondes et une minute en moyenne) de films datant des origines du 7ème art à nos jours, du nanar au chef d’œuvre, dans toutes les langues et tous les pays ; autant de citations et d’emprunts dont la technique doit à Dada et à Marcel Duchamp ; chaque fragment conserve sa musique et ses voix originales non doublées et non sous-titrées ; tous ont en commun de donner l’heure en temps réel à l’instant même où le spectateur les regarde soit par son évocation dans les dialogues soit par des montres, carillons, pendules, horloges, réveils, alarmes, cadrans numériques, coucous qui apparaissent à l’image, sans oublier les garde-temps d’autrefois qui donnaient l’heure la plus exacte partout dans le monde grâce notamment aux chronomètres de marine.

The Clock n’a pas d’autre intrigue que le Temps. Très vite, sa vision dégage quelque chose d’hypnotique qui entraine le spectateur dans une spirale sans fin, qu’il soit un simple amateur ou un cinéphile averti capable de reconnaitre au premier coup d’œil des plans du Cuirassé Potemkine, du Troisième homme, de Pulp fiction ou aux premières notes de musique la scène finale duel à trois dans Le Bon, la brute et le truand. Quelle que soit sa durée, chaque séquence semble réglée par un mécanisme de haute horlogerie par la grâce d’un montage virtuose qui élimine tout hiatus dans le passage de l’une à l’autre alors qu’elles n’ont rien à voir entre elles. Une diabolique machine à remonter le temps qui présente toute la palette des émotions soutenue par la partition immersive et addictive de ces tics-tacs coalisés qui agit comme un liant sonore entre les fragments. On peut en voir ici un extrait mais qui rend compte assez mal de l’effet produit en réalité car les séquences s’enchaînent (ici c’est un peu meilleur).

Christian Marclay, helvéto-américain né en 1955, s’est fait assister de six chercheurs pour mener à bien son œuvre pendant trois ans. The Clock a été révélé en 2011 lorsqu’il a été couronné du Lion d’or du meilleur artiste à la Biennale de Venise. Le film appartient conjointement aux collections du Centre Pompidou / Musée national d’art moderne, de l’Israël Museum de Jérusalem et de la Tate à Londres qui l’ont projeté ; mais cette œuvre itinérante a été déjà prêtée à nombre de musées à travers le monde tels que le White Cube de Londres, au MoMA à New York, le Berardo à Lisbonne. J’ai pu la voir cet été à Genève le Mamco l’’ayant projeté dans un cinéma désaffecté. En France, on peut ou on a pu le voir à la Fondation Luma à Arles depuis le 26 juin dernier. Il suffit de surveiller les programmations muséales…

C’est peu dire qu’il a partie liée avec la mort : « Une cigarette qui brûle, c’est le sablier du XX siècle, l’équivalent de la bougie dans un tableau du XVI siècle, la même valeur de memento mori » dit Maclay. Soudain le titre d’une série historique de la RTF puis de l’ORTF des années 50-60 nous revient à l’esprit et s’impose pour rebaptiser ce film venu de nulle part et semblable à nul autre : « La caméra explore le temps ». Mais avec un « t » capital à « Temps ».

(« Harold Lloyd dans Safety Last/Monte là-dessus, 1923)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire.

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commentaires

1 086 Réponses pour Quelle heure est-il ?

et alii dit: à

SOMNAMBULISME

B dit: à

Subvertir donc les canons, aller contre le bien-dit, les speech codes, contre, on pourrait dire, l’hypocrisie sociale ou la cosmétologie verbale – comme dirait Umberto Eco, qui voit dans le “politiquement correct” une solution outrageuse qui change le nom mais ne résout pas le problème1

Certes, un inceste doit être décrit et pour l’être il faut à l’auteur le courage de dévoiler son intimité, on ne parlera pas d’impudeur dans ce cas. Cependant tout le monde n’écrit pas et beaucoup côté victimes bénéficieront de cette exégèse, de cette dissection pour un retour sur leur propre traumatisme, l’allégeant peut être d’un sentiment de culpabilité, de honte. Côté parent incestueux, on en attend qui fassent preuve d’honnêteté, ce qui ne risque pas d’arriver, ils risquent les assises. Peut être envisager l’anonymat pour publier une confession qui éclaire sur les tourments, les raisons du parent incestueux s’il ne se livre pas à l’apologie du délit.Je ne sais si c’est rendu possible par notre droit. Dans une guerre, il n’y aurait que des vaincus.

B dit: à

Ou des perdants.

et alii dit: à

Tôt ce matin-là, cet habitant de l’Ontario se lève, prend sa voiture et fait 23 kilomètres pour se rendre au domicile de ses beaux-parents. Là, il étrangle son beau-père et entreprend sa belle-mère à coups de démonte-pneu. Il la finit de cinq coups de couteau. Puis le somnambule revient à lui. Il se rend alors au poste de police le plus proche et confie texto : «Il se pourrait que j’aie tué des gens.» Cet usage du conditionnel est épatant. Et opportun : le beau-père a survécu. Tout le monde aurait gagné beaucoup de temps si le flic de permanence avait répondu : «Vous en faites pas, on va aller nettoyer tout ça. Mais vous feriez bien de consulter pour vos troubles du sommeil.» Au lieu de quoi, il y eut une longue instruction, un procès très couru (vu la ligne de défense), un acquittement, et finalement, en 1994, la parution d’un fort bel article dans la revue Sleep (vol. 17, n° 3, pp. 253-64) : «Somnambulisme homicide : étude d’un cas». Son principal auteur, le Dr Roger Broughton, directeur de la clinique du sommeil de l’université d’Ottawa, fut appelé quelques années plus tard à témoigner à un autre procès, celui d’un Américain de 43 ans accusé du meurtre de sa femme. Vingt ans de bonheur conjugal et soudain, le 16 janvier 1997, l’homme poignarde 44 fois sa chère et tendre, avant d’aller la noyer dans la piscine.
https://www.liberation.fr/cahier-special/2004/08/12/le-sommeil-assassin_489025/

et alii dit: à

JE CROIS QUE K.Lorenz avait une parente somnambule

Janssen J-J dit: à

@ M. Victor ; merci. Vous mettez le doigt sur le pb contre lequel je lutte au quotidien, les troubles mnésiques, une pente fatale : les mots et les noms propres se mélangent allègrement sur la langue ou sous la plume, sans que je m’en avise sur le champ… Et même à la relecture…, sauf si on me le fait remarquer… Cela dit, vous ne donnez pas votre sentiment sur le fond des deux interprétations conflictuelles, c’est un peu dommage.
Comme je sens votre bienveillance, je ne vous en veux point, bien sûr. Par csqt, une bonne journée je vous souhaite ainsi qu’à toutes les Marthe que j’ai connues (7, de mémoire…, c pas mal quand même !)
@ TTLM, j’ai lu votre nouveau compte rendu… Je suis toujours émerveillé par le courage dont vous faites montre pour évoquer l’une de vos lectures qui ne vous a pas du tout emballée.. C’est une démarche très rare sur les réseaux sociaux, je faisais comme vous dans mon ex cercle littéraire… Cela étonnait toujours ses membres (« mais pourquoi nous parles-tu d’un roman que tu as détesté, tu imagines bien qu’on ne va pas le lire ? » – à quoi je je leur répondais : « et pourquoi pas, justement ? »)
(ce 30.10.21@9.14 – ne me parlez pas d’Halloween, cette horreur commerciale !)

et alii dit: à

fromages!
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Jazzi dit: à

« “Ne te présente pas, dit Kafka, devant un tribunal dont tu ne reconnais** pas le verdict.” »

Je le comprends dans le sens de « dont tu ne reconnais pas la légitimité ».

x serait-il Alba ?

« la dimension métacinématographique du Genou d’Ahed. »

Je veux bien y réfléchir, mais pourriez-vous définir ce que vous entendez par ce terme ?

Janssen J-J dit: à

@ Sasseur prend toujours l’intelligence des autres comme une agression personnelle.

Je crois que personne ne l’avait aussi justement épinglée que cette étincelle matinale.

Jazzi dit: à

« Ne te présente pas »

Un voeu pieu, car en général on ne se présente pas de soi-même devant une quelconque juridiction, on y est plutôt forcé.
Bourdieu oublie de dire que ce qui fait la force du Tribunal, c’est la peur qu’il inspire…

Jibé dit: à

Etalii: « non, le livre sefer »
bon, alors basiquement: il n’y a pas de voyelles en hébreu. Ainsi, par exemple, vous trouverez « sefirot » dans la kabbale. La racine hébraïque en étant sfr, qui veut dire « nombre » et « parole ».
Ce n’est qu’un exemple, pas une volonté d’entreprendre une discussion sur la kabbale (sefirot étant un concept lié aux dix émanations de la divinité, très complexe, pas mon domaine).

Jibé dit: à

Certes j’oubliais, le professeur et alii a toujours quelque chose à dire et à copier-coller…

et alii dit: à

je me souviens que mon père avait un réveil JAZ
Jaz est une marque horlogère française. Elle a été fondée à Paris en 1919 par Ivan Benel et Louis Gustave Brandt sous le nom de Compagnie industrielle de mécanique horlogère. L’entreprise est spécialisée dans la production de réveils, de pendules murales et de montres.Elle est la propriété de la société Data Access1.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jaz_(entreprise)
JE ME SOUVIENS AUSSI QUE J4AI PORT2 LOGTEMPS SA GROSSE MONTRE DE LA GUERRE; et cela jusqu’à la naissance de ma fille où mon père alla avec mon ex mari choisir une montre de femme;alors j’ai rendu la montre historique

et alii dit: à

longtemps

et alii dit: à

la première montre-bracelet mythique de l’histoire est le modèle féminin Reine de Naples, commandé à Breguet en 1810 par Caroline Murat, la soeur de Napoléon. D’ailleurs, Ce modèle fait toujours parti du catalogue de la marque Breguet.

Toutefois, la première montre portée au poignet connue est le fait de Blaise Pascal, philosophe, physicien et mathématicien français, qui vécut au 17ième siècle. Il avait pour habitude d’attacher sa montre de poche avec un bout de ficelle à son poignet gauche, pour pouvoir lire l’heure plus facilement. Finalement, le port de la montre au poignet gauche n’est peut-être que de la philosophie.
https://www.kronos360.com/fr/blog/133-pourquoi-porte-t-on-la-montre-au-poignet-gauche-.html

Jazzi dit: à

Mais qui sont les sept gentils nains de la RDL ?

Ed dit: à

@jjj
Vous avez entièrement raison, c’est un exercice très difficile. J’ai du mal et c#est pourquoi vous remarquerez une différence de longueur dans les articles. Logique. En revanche, je suis navrée de vous dire que je n’ai pas changé d’avis sur les GJ. La suite des événements et le retournement de veste (de gilet ?) de l’opinion publique m’ont donné raison.

bouguereau dit: à

baroz se voit blanche neige en gangbang au caveau..térezoune est une corne muse qu’il dirait dirfilou

moralès sed laisse dit: à

Mais qui sont les sept gentils nains de la RDL ?
Dédé,
Toto,
Bébé,
Jazzi,
Sesoeur,
Homelet,
Jacens.(JJJ)

bouguereau dit: à

dédède elle veut son ganbang comme baroz..ya pas draison

une main... dit: à

Non!
Pas gentille Sesoeur!

bouguereau dit: à

La racine hébraïque en étant sfr, qui veut dire « nombre »

..et jambon qui voit tout partout les illuminati

bouguereau dit: à

Zuckerberg présente sa dystopie : comment travailler 24 heures sur 24

le commie rénateau qui attend tout de l’état desespérément..

renato dit: à

T’es vraiment con, bouguereau, mais je suppose que ce n’est pas ta faute.

bouguereau dit: à

« le ridicule ne tue pas la pitié » cest l’origuinal rénateau

bouguereau dit: à

Bourdieu oublie de dire que ce qui fait la force du Tribunal, c’est la peur qu’il inspire…

tu cites de mémoire les grands contre révolutionnaires français nostalgique de l’ancien régime baroz..tu dois savoir qui a dit « il faut avoir connu l’humiliation pour connaitre les délices de la loi »

et alii dit: à

ET SIPOUR LE récit story
LITTERATURE EN HEBREU FACILE : SIPOUR AHARON VEZEHOU
Recueil de nouvelles du célèbre écrivain israélien Etgar Keret. Le texte est adapté en hébreu facile et ponctué ! Les mots difficiles sont traduits en français en notes de bas de page. D’autres titres existent mais avec traduction anglaise : n’hésitez pas à nous demander !
sipour est le premier mot à droite:
https://www.librairiedutemple.fr/hebreu/8203-litterature-en-hebreu-facile-sipour-aharon-vezehou.html

et alii dit: à

on n’a pas signalé « mode » dans les signes du temps!il y a des modes, même pour le lexique et les censures du lexique!pour la nourriture, pour les fleurs;
mode, ce n’est pas que pour les fringues

et alii dit: à

au jour le jour

et alii dit: à

Le mot semaine vient du latin septimena qui signifie un laps de temps de sept jours. Ce terme existait déjà au IVe siècle. Pour ce qui est d’une petite semaine, on peut supposer qu’il s’agit d une période plus courte. Agir à la petite semaine signifie que l’on se lance dans quelque chose sans analyse préalable.

et alii dit: à

La néoménie est le jour de la nouvelle lune et premier jour du mois dans certains calendriers luni-solaires. C’était un jour de fête, célébrée dans l’antiquité en Égypte, en Grèce, à Rome, mais aussi en Judée.

et alii dit: à

Remettre aux calendes grecques »
Cette expression utilise le terme « calendes » qui désignaient le premier jour du mois, où les débiteurs devaient rembourser leurs dettes, vers 45 avant J.-C. dans le calendrier romain. Chez les Grecs, il n’y en avait pas. Voilà pourquoi les calendes grecques n’existaient pas.

et alii dit: à

marquises?
C’était au temps où Bruxelles rêvait
C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles chantait
C’était au temps où Bruxelles bruxellait…
HISTOIRE BELGE
https://www.google.com/search?q=brel+c%27%C3%A9tait+au+temps&sxsrf=AOaemvJTPSH04qG9WY8zEEk-cXVCUDozCA%3A1635586780981&ei=3BJ9YYClO7DBlwSR25noDQ&oq=brel+c%27%C3%A9tait+au+temps&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EAMyCAguEIAEEJMCOgcIABBHELADOgQIIxAnOgQILhBDOgQIABBDOgoIABCABBCHAhAUOgoILhCABBCHAhAUOgUILhCABDoFCAAQgAQ6BggAEBYQHjoCCCY6CAgAEBYQChAeSgQIQRgAUNE5WJ18YPSBAWgBcAF4AIABugGIAZAQkgEENC4xM5gBAKABAcgBCMABAQ&sclient=gws-wiz&ved=0ahUKEwiAg9HI6_HzAhWw4IUKHZFtBt0Q4dUDCA4&uact=5

D. dit: à

Je suis triste parce que la Reine Elisabeth II est très fatiguée. Cette souveraine et femme exceptionnelle, que j’ai rencontrée deux fois, est une parente lointaine.
J’espère ne pas avoir à apprendre de mauvaises nouvelles dans les jours qui viennent.

Paul Edel dit: à

Puck, il ne s’agit pas de parler de moi, mais de Balzac .Ce qui est intéressant c’est que Balzac, écrivant les « illusions perdues » est l’exact contemporain du développement de la publicité dans la presse ; elle décolle grâce à Girardin, avec l’annonce payée dés 1827.. La publicité prend alors une place « capitale » vers 1836 –au moment même où Balzac a écrit « Un grand homme de province à paris » et elle pèse d’un poids considérable. Louis Blanc écrit que le journaliste à l’époque devient « le porte-voix de la spéculation » et Duveyrier, qui fut l’ancêtre d’un Hersant ou d’un Bolloré s’ empare du « Journal des débats », du « Constitutionnel » et de « La Presse » mais lui, il se moque complètement des opinions politiques de ces journaux et préfère simplement exhiber le poids et le Pouvoir de son argent. Une différence capitale avec notre époque où certains financiers veulent influencer la couleur politique, façonner les esprits, influencer une campagne électorale. Voir des rachats récents de Bolloré avec changement des rédac- chef et du personnel journalistique aussi bien en radio que sur papier.
Victor Considérant, face à ces nouvelles puissances d’argent ecrit: »Je voudrais bien savoir d’où leur vient le droit qu’ils ont d’inonder la France.. de mensonges, de discussions stériles et de sottises malfaisantes. Mais nous qui voyons toutes les ficelles, c’’est trop fort ».
Mais c’est le « feuilleton littéraire » qui fait monter ou baisser les ventes selon qu’il est apprécié ou non du public. Un feuilleton de Balzac ou d’Eugène Sue pouvait faire monter les ventes de 50 OOO exemplaires à 😯 OOO et c’est par le feuilleton que Balzac gagna le plus d’argent. Les feuilletonistes renommés (Sand, Dumas, Alphonse Karr, Soulié, Scribe) gagnèrent de l’argent très vite, mais c’est Eugène Sue qui triomphe, avec « le juif errant » qui connut le plus grand succès, faisant passer les abonnés du » Constitutionnel » de 3000 . à 40000 ! Balzac connut quelques revers. Quand « La presse » publie « Les paysans », les désabonnements se multiplient…le roman, reconnaissons-le est aride.

Paul Edel dit: à

Correction et lire: »Un feuilleton de Balzac ou d’Eugène Sue pouvait faire monter les ventes de 50 000 exemplaires à 😯 OOO exemplaires. »

Paul Edel dit: à

quatre vint mille exemplaires…

puck dit: à

Paul Edel pas que, si je reprends votre citation de Splendeur et courtisanes votre avant dernier commentaire :

« Quiconque a trempé dans le journalisme, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses, de se salir les doigts en voulant payer ses agresseurs avec leur monnaie. On s’habitue à voir faire le mal, à le laisser passer ; on commence par l’approuver, on finit par le commettre. À la longue, l’âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s’amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes. »

il ne parle pas seulement des feuilletonistes et de la publicité, mais de « Quiconque a trempé dans le journalisme, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses (…) »

« quiconque »… vous êtes sans doute mieux placé que moi pour me dire si ce « quiconque » ne que désigne pas en vérité « tout le monde » ?

Paul Edel dit: à

puck, ne pas mettre tout le mpnde dans le même sac, ce qui vous arrangerait… relisez la correspondance de Balzac.lIl aime aussi la presse, relisez, relisez.Informez vous. et j’ai même rencontré des Rédacteurs e chef excellents et protégeant avec vigueur la liberté de ton de leurs journalistes, exemple: Claude Imbert,quittant l’Express pour créer Le point où il gardait,enfin, sa liberté d’opinion et celle de ses collaborateurs. Mais le côté « tous pourris » est à la mode..

puck dit: à

effectivement Balzac est actuel, peut-être trop actuel, quand on voit le phénomène Zemmour, ou Trump aux us ou les autres, le journaliste porte sur ses épaules une grosse part de responsabilité.

pourquoi ? parce que les gens, le peuple se rend compte que le journalisme le plus cohérent avec lui-même est en même temps le moins sympathique, parce que le journalisme sympathique et bien pensant n’est sympathique que de façade, dans l’apparence qu’il veut donner, parce que si on y regarde de plus près les gens qui y sont sont aussi peu sympathiques sauf dans leurs discours.

et ce décrochage dont on paye aujourd’hui les conséquences il a démarré dans les années 80 avec Libé, les Onrocks, Télérama, le Monde etc… certains essaient de redresser la barre, mais c’est trop tard.

et un type comme Zemmour surfe sur ces hypocrisie et ces bassesses qui ne s’affichent pas.

et voilà : Balzac on le loue, on l’adore, on en fait des films etc… sauf qu’on n’en tire aucun enseignement, et si les bouquins ne sont pas là pour essayer de comprendre un mnimum ce qu’ils racontent et les remettre à chaque fois en perspective avec son époque hé ben ces bouquins ne servent à rien du tout !

puck dit: à

« Mais le côté « tous pourris » est à la mode.. »

sauf qu’il faut se méfier des modes parce qu’en général elles ne tombent pas du ciel comme la pluie, elles portent toujours en elles un minimum de vérité, et si cette vérité n’est pas prise en compte et analysée alors la mode se transforme en une hyper mode, un truc qui fait des ravages, l’histoire est là pour le prouver.

c’est comme le mot « populisme » etc.. : il y a des mots qu’il ne faut pas balayer d’un revers de la main avec mépris parce qu’ils signifient toujours quelque chose.

B dit: à

@ je suis navrée etc.

Vous auriez simplement exprimé votre fidélité à votre premier mouvement que ce n’aurait rien changé toutefois je n’ai pas pris note dudit avis concernant les gilets jaunes, quel était-il? Hostile, en désaccord, non? Ce mouvement fut à mon avis critiquable en raison du manque d’organisation et des morts qui en ont resulté côté blocage des routes, également à cause de l’infiltration de BB qui ont profité de l’occasion pour la casse . Le mouvement dans sont ensemble, rapport manifestants, revendications/ forces de police reste assez révélateur de l’état des choses, de la force, de la colère du mouvement populaire réprimé par des forces républicaines dont on pourra encore aujourd’hui déplorer les moyens dont elles disposent pour contenir ceux qui n’étaient pas nécessairement des émeutiers violents.

puck dit: à

si Balzac aime tant la presse pourquoi avoir choisi cet extrait :

« Quiconque a trempé dans le journalisme, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses… »

parce que quand on lit ça on comprend bien le « tous pourris », ou alors il faut me l’expliquer, et me trouver d’autres extraits qui atténuent ce « quiconque ».

puck dit: à

Paul Edel svp ne me prenez pas de haut en me disant « lisez lisez lisez… ».

Janssen J-J dit: à

ah bon ?… l’opinion publique aurait « retourné sa veste » à l’égard des GJ, ce mouvement de quelques beaufs violents et puants tapis dans les recoins des carrefours des champs élysées ?…
Expliquez nous ça, TTLT…,! mais surtout, restez bien au chaude, dans votre zone de confort moelleux à la 5 G… fascinée d’horreur au spectacle de rue des barbares tapant sur notre gentille police protectrice des personnes zédébiens… Bàv et à votre OP ! (ne soyez pas désolée, la rdl vous soutient dans sa très grande majorité)…

Janssen J-J dit: à

Je suis triste parce que la Reine Elisabeth II est très fatiguée.
Pas moi, elle approche de sa mort, c’est normal à son âge. Il est grand temps d’ailleurs qu’elle rejoigne son mari dont elle n’aurait pas du se séparer.

Paul Edel dit: à

Puck je vous prends à la même hauteur que vous me traitez.

x dit: à

jibé, etalii vous répondra sans doute elle-même sur ce point.
En attendant, et alors que l’on ne m’a pas sonnée, il me semble que le malentendu autour de « parole » vient de ce que l’on pense d’abord à la parole DBR דָּבָר dont les occurrences bibliques sont les plus nombreuses et les plus importantes : notamment la parole efficace, créatrice, voir Ps 33:6, rendue par le « logos » johannique (ce qui nous ramène à la retraduction dans le Premier Faust goethéen dont il a déjà été question ici. Non pour opposer parole et action, mais revenir à une parole performative, un « quand dire, c’est faire », How to do things with words, dans un cadre nettement plus large toutefois)*

plutôt qu’à SFR סֵפֶר qui se réfère majoritairement à la parole écrite (« le livre des générations d’Adam » en Gn 5:1, les rouleaux bibliques, l’Écriture), ce qui paraît logique par rapport à l’origine comptable du verbe SaFaR (et bien qu’il puisse en effet, à l’intensif actif, avoir le sens de « parler », « déclarer »)

* Pour « dire », il faudrait aussi mentionner ‘MR אָמַר
(mais aucun opérateur téléphonique n’ayant eu le mauvais goût de le détourner à son propre usage je suppose qu’il ne vous intéresse pas spécialement !)

et alii dit: à

j’ajouterai seulement au commentaire de x,qu’avec le dabar, on entend le midbar (le « désert »)

et alii dit: à

zagdanski rappelle:
Au commencement était le verbe, la substance bavarde, la
chose parlée elle-même, la chose parlant d’elle-même puisque c’est
un seul mot en hébreu : davar, « parole » et « chose ».
Si peu avare d’ailleurs qu’il éclôt aussitôt en une déflagration
de significations diverses, indiquant au passage qu’au
commencement était aussi la guerre : la peste (dever) ; l’affaire ; la
chronique ; le chef (dabar) ; le pâturage (dover) ; le verbe parler ; et
puis se faire entendre, négocier, anéantir, avoir coutume.
http://parolesdesjours.free.fr/fini.pdf

et alii dit: à

on parle souvent des six commandements;il conviendrait de parler des « dix paroles » (dvarim)
la collection de ce nom qu’on voit écrit sur la video
« “Les Dix Paroles”, histoire d’une collection », avec l’éditrice Michèle Planel, le philosophe Gilles Hanus et le directeur de la collection, René Lévy, rencontre animée par Antoine Mercier, au MAHJ, le 27 novembre 2019 :
https://editions-verdier.fr/collection/textes-hebraiques-2/

et alii dit: à

excuses non pas six mais dix!

et alii dit: à

Monique Atlan, Roger-Pol Droit
L’espoir a-t-il un avenir?
«Et si l’on osait reparler d’espoir? Et pas seulement en parler, mais le vivre à nouveau. Dorénavant, l’avenir fait peur au lieu de faire envie. Chacun nourrit toujours des espoirs intimes, mais les grands espoirs collectifs sont en panne.
Comment redonner un avenir à l’espoir? Voilà ce que nous cherchons.
En explorant d’abord ses sources grecques, juives et chrétiennes. En suivant ses tribulations occidentales, du mythe de Pandore au siècle des révolutions, qui le révèlent tour à tour ambigu, religieux, politique, continûment orienté par un désir de futur.
Pourtant, dans notre monde obsédé par l’immédiat et le seul présent, l’espoir en vient à manquer d’horizon, de temps, d’action, de pensée vivifiante.
Nous proposons de reprendre l’espoir au sérieux, de lui redonner sa place et ses chances, d’en refaire l’apprentissage. Contre tous les philosophes qui s’en sont méfiés ou l’ont rejeté, nous jugeons vitale cette singulière émotion pensante. Sans un espoir lucide et bien tempéré, l’humanité perdrait sa dignité.

et alii dit: à

dans le portrait de Macron (express)
A cet égard, il est bien le fils de son temps.

x dit: à

La Rdl est passée à autre chose, mais je réponds :
Jazzi, il suffit de prendre la peine de remonter dans les commentaires pour relire Bloom, renato et Phil sur la question du meta- (métafilm, métacinéma, métafiction)…

S’intéresser à la forme et à sa dimension réflexive (sa capacité à s’interroger sur elle-même et les moyens dont elle dispose, quitte à crever la bulle d’illusion d’un lecteur ou d’un spectateur qu’elle n’entend pas « bercer » ou hypnotiser pour l’y maintenir et le convaincre (comme le fait la propagande ou le storytelling) mais au contraire le secouer, le réveiller, le pousser à s’interroger et faire appel à ses capacités de raisonnement)* n’implique pas, comme vous semblez le croire, que l’on est décidé à ignorer le « message », bien au contraire.**

En l’occurrence, je ne vois pas comment on peut parler de ce film de Nadav Lapid sans mentionner les « films dans le film », notamment l’histoire emboîtée du bizutage à l’armée, récit qui non seulement a des répercussions dans l’histoire-cadre (celle du cinéaste, du différend avec son hôtesse à Sapir, du débat après la projection et de ce qui s’ensuit) mais fonctionne aussi en miroir avec elle et sur le même registre, celui de la cruauté (mentale).
Tout comme les autres films emboîtés dans ce film, le film enchâssé qu’on pourrait appeler « l’histoire d’un bizutage » devrait inciter le spectateur à s’interroger sur le statut des images qu’on lui montre.
Ainsi au tout début, il ne s’agit pas de « la jeune rebelle » du titre, mais de l’une des actrices en route pour la séance de casting. Il y a aussi des mini-comédies musicales, d’abord filmées en mode « réaliste » (par ex., ce n’est que lorsque l’on voit danser le chauffeur-guide de Yod que l’on se rend compte que l’on a « décollé »). On ne voit pas un réel brut, mais toujours déjà « fictionalisé », filtré, élaboré, remanié par un imaginaire, ou biaisé par un point de vue, un objectif (une intention).

Or le film ne se contente pas d’un éloge gentillet et consensuel de l’amour des livres et de la culture, célébrés rituellement pour leurs vertus émancipatrices : s’il l’inclut (dans la conversation initiale entre Yahalom, la responsable des bibliothèques du pays et Yod), c’est pour mieux révéler la façon dont les intermédiaires culturels peuvent contrôler la diffusion des œuvres qui donneraient trop à penser (ou pas dans le bon sens), bref exercer une censure : le fameux questionnaire élaboré par Yahalom (laquelle finit par reconnaître qu’elle n’en est pas fière).

Ou bien, de façon plus sournoise (et beaucoup plus difficile à dénoncer), affaiblir leur portée, les affadir, les détourner en ignorant leurs véritables enjeux. Par ex., mais là je sors du film de Nadav Lapid : se contenter de raconter l’anecdote, s’extasier sur le physique et le talent des acteurs, la beauté des paysages, des décors et des costumes… Ou bien, comme dans Le Genou d’Ahed, lors de la rencontre organisée avec le réalisateur après la projection, ne s’intéresser qu’au caractère autobiographique ou non (seule question posée par une spectatrice : « le bébé, c’était vous ? »)
Là encore la réflexion sur la forme s’impose : la rupture de ton entre des scènes adoptant tous les signaux du genre « comédie romantique » *** (la charmante bibliothécaire, souriante et volubile et le cinéaste intello engagé plus que bougon, franchement désagréable) et celles quasi dostoïevskiennes de la fin de soirée.
Et bien que le film soit à l’évidence très lié à son contexte, s’il montre la position humainement intenable d’un artiste acculé à se conduire comme un salaud pour prouver qu’il a raison, à être cruel pour être « bon » (tov) sur un autre plan (celui de l’œuvre, de son sérieux et de sa véridicité), c’est précisément sa démarche métacinématographique qui lui confère une portée universelle.
Il ne faudrait pas croire qu’il n’y aurait qu’en Israël que les « intermédiaires culturels », professionnels ou amateurs, étouffent ou mutilent ce qu’ils prétendent (et parfois pensent de bonne foi) aimer.

* Dans le cas présent.
Il arrive parfois que le recours à la métafiction ou la transgression des niveaux soit purement ludique ou virtuose.

** Un autre exemple serait le roman d’Adania Shibli, Un détail mineur (Actes Sud), à la construction tout à fait remarquable (mais très facile à lire). On pourra en reparler si quelqu’un ici le lit.

*** L’un de ces éléments, le cadrage resserré (gros plans et très gros plans) peut revêtir plusieurs significations comme on le verra plus tard (conversation à l’extérieur, toujours entre Yahalom et Yod, pendant la projection du film).

Jazzi dit: à

Belle analyse du film, x, qui me rappelle celles, jadis, d’Alba et dans l’esprit des anciens Cahiers du cinéma, qui, aujourd’hui, sont l’ombre de ce qu’ils ont été…

Marie Sasseur dit: à

« Plus tôt cette semaine, nous vous dévoilions le nouveau nom de l’entreprise Facebook Inc., devenu alors Meta Inc., en référence au projet du metaverse, nouvelle ambition de Mark Zuckerberg de disrupter son réseau social. Ce changement de nom a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, notamment une de la part du compte Twitter officiel du prochain film Matrix : Resurrections. »

https://hitek.fr/actualite/facebook-meta-matrix-resurrections-parodie-twitter-changement-nom_31400

rose dit: à

Paul Edel

Maupassant aussi participait aux feuilletons.
Zola aussi écrivait des articles dans les journaux.
En fait, ce qui nous intéressé est que le feuilleton était un genre en soi.
Ni roman ni nouvelle (mais plutôt nouvelle) il participait d’un élan de curiosité du lecteur pour ce qui allait advenir.
En ce sens, la chute de chaque épisode alléchait le lecteur qui voulait savoir la suite.
Je ne sais pourquoi le feuilleton littéraire est tombé en désuétude.

rose dit: à

Du métal, le métacarpe, puis le métabolisme.

rose dit: à

Du méta, le métacarpe puis le métabolisme.

rose dit: à

Le style du feuilleton littéraire se devait d’être alerte et incisif et avait pour but de captiver le lecteur.
Joseph Kessel écrivait aussi ses comptes-rendus d’aventures sous forme d’épisodes, dans les grands journaux de l’époque. C’était un accroche-lecteur, comme mode opératoire.

rose dit: à

[…]parce que le journalisme sympathique et bien pensant n’est sympathique que de façade, dans l’apparence qu’il veut donner, parce que si on y regarde de plus près les gens qui y sont sont aussi peu sympathiques sauf dans leurs discours. »
Et aussi, plus haut :
« Quiconque a trempé dans le journalisme, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses, de se salir les doigts en voulant payer ses agresseurs avec leur monnaie. On s’habitue à voir faire le mal, à le laisser passer ; on commence par l’approuver, on finit par le commettre. À la longue, l’âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s’amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes. »

Qu’apprend-on de son métier et en quoi façonne-t’il l’être humain que nous sommes ?

Quel est l’importance d’être un homme de pouvoir qui fait la pluie et le beau temps ?
Je pense à Jean d’Ormesson et à Jean Daniel.

En connais un, et pas deux. De un, on ne fait pas une unanimité.
N’empêche : à vingt ans, un petit con. Quarante ans après une petite pute. À racler les trottoirs.
Être journaliste ne donne pas une moralité, ni un blanc-seing.
Aurai envie de généraliser dans tous pourris. Mais non, toujours l’exception qui empêche le bloc ou le fissure.
N’empêche, suis effarée. Parce que, si jeune, on ne s’est pas empêché (comment et pourquoi, beau mystère) et bien vieux on ne s’est pas amélioré, pire, on s’est écroulé.
Moij, des vieux magnifiques, j’en connais bon nombre.

rose dit: à

Élisabeth II, ma reine, a le grand choc du deuil de son époux.
Puisse-t-elle vivre encore vingt ans.
Toutes nos pensées pour vous ma reine.

(Et ma mère, alors que je l’informais que la reine Élisabeth II était très fatiguée « mieux vaut elle que moi ».
Et moi 😳😳😳.)

Jibé dit: à

« Plutôt qu’à SFR סֵפֶר qui se réfère majoritairement à la parole écrite (« le livre des générations d’Adam » en Gn 5:1, les rouleaux bibliques, l’Écriture), ce qui paraît logique par rapport à l’origine comptable du verbe SaFaR (et bien qu’il puisse en effet, à l’intensif actif, avoir le sens de « parler », « déclarer ») »
x, « on ne ne vous a pas sonnée », mais je suis bien content de vous lire et de trouver dans vos lignes l’explication que je n’avais pas le temps hier de m’appliquer à fournir. Merci merci merci comme dirait l’autre, et bonne journée.
Merci aussi pour la suite de vos interventions, passionnantes, sur Nadav Lapid.

Jibé dit: à

Pitt a pawol, Michael Ferrier, merci de relayer Bloom. On n’entend pas assez parler de lui (MF) qui a vécu tant de lieux et a su les habiter.

Marie Sasseur dit: à

Pour ceux qui ont lu  » retour à Sefarad » de Passou, la question, elle est vite répondue:
Voir Genèse 10:30

Jibé dit: à

 » la question, elle est vite répondue »
euh, on est sûr, là?

Marie Sasseur dit: à

La,question elle est effectivement très vite répondue, sur sefar.

Pour retrouver la genèse, il faut effectivement aller dans le désert.

Tour cela bien connu par ceux qui ont lu le livre de Passou, ou plutôt qui ont fait des recherches à partir de –

Bloom dit: à

Jibé, M. Ferrier est un merveilleux écrivain doublé d’un regular mensch. Comme quoi c’est possible.

Jibé dit: à

Bloom
nous sommes d’accord.
Yours.

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