de Pierre Assouline

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La République des livres
De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

Il y a une vingtaine d’années, en me mêlant à la foule littéraire qui se pressait au fameux cocktail annuel des éditions Gallimard dans ledit « jardin de la Pléiade », j’aperçus de loin leur Pdg Antoine Gallimard en grande conversation avec l’éditeur américain de Pantheon Books,  André Schiffrin. Animée, elle me parut de plus en plus vive sinon nerveuse. Lorsqu’ils me virent, ils me firent signe de m’approcher. Ils pensaient avoir trouvé en le biographe de Gaston Gallimard l’arbitre de leur querelle : le grand éditeur a-t-il « tué » le fondateur de la Pléiade en le licenciant parce que juif au début de l’Occupation ? Comme je fis remarquer au fils de Jacques Schiffrin (Bakou 1892- New York 1950) qu’il m’avait une fois promis de m’ouvrir « la valise aux archives » afin que j’y étudie la correspondance et les archives de son père qui s’y trouvaient enfermées depuis la fin de la guerre, le petit-fils de Gaston Gallimard proposa aussitôt de financer le voyage et d’en publier le résultat « quel qu’il fut » dans la Nouvelle revue française.

Ces fameux documents, censés faire toute la lumière sur ce point précis de l’histoire de l’édition sous la botte nazie, riches de révélations annoncées, je n’ai jamais pu les consulter malgré les rapports cordiaux que j’ai pu entretenir par la suite avec l’éditeur new yorkais. Aussi est-ce avec un intérêt tout particulier que je me suis précipité sur le livre de Amos Reichman Jacques Schiffrin. Un éditeur en exil (22 euros, 288 pages, Seuil). Un portrait plutôt qu’une biographie que publie Maurice Olender dans sa fameuse collection « La librairie du XXIème siècle ». Mais un portrait admiratif qui contient en creux un portrait à charge de Gaston Gallimard.

Avant de devenir la prestigieuse collection que l’on sait, la Bibliothèque de la Pléiade est créée à Paris en 1923 par Jacques Schiffrin en association avec quelques proches sous l’enseigne des éditions de la Pléiade. Je revois encore Simon Schiffrin, son frère directeur de production dans le cinéma (Quai des Brumes etc) m’en raconter les débuts chez lui assis devant l’une des rares collections complètes de la Pléiade depuis la toute première : « On l’a appelé « Pléiade » parce qu’on était une petite bande de juifs russes exilés à Paris et que cet esprit de groupe se dit pleiada en russe… ». Jacques Schiffrin affine progressivement son projet assez révolutionnaire qui consiste à faire tenir énormément de texte composé dans un beau caractère Garamond à la confortable lisibilité, dans un format de poche maniable, relié souplement en pleine peau. Son aventure dure dix années en toute indépendance avec ce que cela suppose de difficultés et d’obstacles. Jusqu’à ce qu’il appelle au secours afin d’éviter faillite et liquidation. Son ami André Gide (ils avaient fait ensemble le fameux voyage en URSS en août 1936 avec Dabit, Guilloux, Herbart) s’entremet naturellement auprès de Gallimard qui rachète donc la Pléiade et en devient propriétaire, Schiffrin étant le directeur de la collection.

Les accords de Munich en 1938  accentuent son pessimisme et le plongent dans une angoisse qui ira cescendo. A cette date, « le mal est incrusté » écrit Amos Reichman. Son état de santé s’en ressent : gros fumeur, il souffre des poumons et ne tarde pas à déclarer un emphysème qui finira par l’emporter. Dans ses dernières années, le visage spectaculairement émacié, lugubre dans ses portraits, il ne pesait plus que 49 kgs.

Le 5 novembre 1940, Gaston Gallimard lui adresse une lettre à la sécheresse toute administrative pour lui signifier qu’il ne fait plus partie de la maison. La Propaganda-Staffel l’exige pour tous ses employés et cadres israélites. Elle avait la Nrf dans le collimateur en raison de tout ce que son catalogue abritait d’auteurs communistes, juifs, francs-maçons etc Comme bientôt tous les éditeurs parisiens au même moment, et comme tout chef d’entreprise, tout responsable dans la fonction publique etc, l’éditeur se mettra également en règle avec le statut des Juifs. Jean Paulhan assura l’intérim à la tête de la Pléiade. Chez Gallimard, d’autres tels que le directeur commercial Louis-Daniel Hirsch et les membres du comité de lecture Robert Aron, Benjamin Crémieux, Pierre Seeligmann subissent le même sort pour les mêmes raisons. Un temps réfugié en zone libre, Schiffrin et sa famille parviennent à gagner New York. Il y reprend des activités d’éditions avec Kurt Wolff notamment et lance différents projets mais jamais, lui qui s’était fait naturaliser en 1927 par amour pour son pays d’adoption, ne se guérira de sa nostalgie de l’Europe et surtout de la France, de son regret du monde d’avant.

Le plus gênant, c’est l’insistance de l’auteur à faire de Jacques Schiffrin une victime à part, alors qu’il a subi le sort commun aux Juifs, et de faire de Gaston Gallimard l’artisan acharné de sa déchéance ; or non seulement celui-ci a comme tous les autres appliqué les consignes qui lui permettaient de rouvrir sa maison (et donc de verser leurs droits aux auteurs, tous les auteurs, les collabos comme les résistants) et d’en éviter l’aryanisation avec nomination d’un administrateur provisoire (on la disait « enjuivée »), mais il a fait en sorte que, même loin de la France, les droits du proscrit soient respectés en versant régulièrement les pourcentages qui lui étaient dus à sa sœur et sa belle-famille. En l’espèce, à partir de 1933,  3% sur le prix fort des livres parus sous sa direction. Dans une lettre du 2 août 1940, Jacques Schiffrin disait lui-même que Gaston Gallimard allait y être « obligé« . Or quand on lit ce livre, on a l’impression d’un acharnement particulier : Schiffrin y est renvoyé, licencié, congédié etc A croire qu’il y avait volonté de lui nuire. Il y est une victime et Gallimard, un coupable.

Outre que l’écriture est laborieuse, la pensée est d’une naïveté surprenante venant d’un historien : « La maison d’édition avait été zélée, elle avait obéi, comme les trop bons élèves soucieux de bien faire ». De nombreuses répétitions gâtent la lecture à commencer par le contenu de la fameuse lettre de licenciement dix fois martelé. On peut regretter que, malgré son accès privilégié aux sources, l’auteur n’accorde que deux lignes aux débuts de Jacques Schiffrin comme secrétaire particulier du grand historien de l’art et expert Bernard Berenson. Et plus encore qu’il liquide en quelques lignes le contexte général de l’édition sous l’Occupation et toute la complexité de la situation.

Jacques Schiffrin se sentait dépossédé de l’œuvre de sa vie, ce qui laisse à croire qu’il en aurait été spolié, alors qu’il l’avait vendue depuis des années et y a travaillé par la suite pendant des années. Quinze jours ne s’étaient pas passés depuis la Libération de Paris que Raymond Gallimard lui proposait déjà de rentrer en France afin d’y reprendre les fonctions qu’il occupait avant-guerre à la tête de « votre Bibliothèque de la Pléiade » et s’engageait à l’aider financièrement le cas échéant outre le reliquat de ses droits (642 593 francs lui avaient déjà été versés pendant toute la durée de la guerre via sa belle-famille sur les 1 026 682 francs qui lui étaient dûs et qui lui furent versés, les relevés de compte faisant foi). Mais après-guerre, même un forfait ne lui convenait plus et ce sont ses héritiers qui, en 1959, se dégageront totalement et définitivement de la Pléiade  moyennant la somme de 3,5 millions de francs. De quoi générer de l’amertume mais pas de conflit.

De son propre aveu, Schiffrin était trop dépressif et trop faible pour envisager un tel retour. Tout cela est très clair à la lecture du volume de la Correspondance échangée entre Gide et Schiffrin et publiée par Gallimard en 2005  précédée d’une préface… d’André Schiffrin. De plus, dans la publication régulière de la Lettre de la Pléiade qui propose une mine d’informations sur les auteurs et sur leurs livres issues des archives Gallimard, on a pu lire ces dernières années des extraits des lettres échangées entre Jacques Schiffrin et Dimitri Snégaroff, l’imprimeur de la Pléiade (imprimerie Union)

Que Jacques Schiffrin se soit senti cruellement « trahi », lui qui était déjà affaibli par la maladie et terrassé par la mélancolie, et qu’André Schiffrin (dédicataire du livre) ait hérité de cet état d’esprit par piété filiale, cela se conçoit. Mais qu’un historien en fasse autant en épousant son ressenti sans esprit critique, c’est regrettable (et l’indigente préface de Robert Paxton n’arrange rien). On ne rendra jamais assez hommage à l’inventeur de la Pléiade, orgueil de notre patrimoine culturel. Mais ce n’est pas Gallimard qui a trahi Jacques Schiffrin, c’est la France.

(« Jacques Schiffrin à New York » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 348 Réponses pour De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

Mc dit: à

Dans la famille Schifrin, demander Lalo!

lmd dit: à

Pour en revenir aux notes des volumes de la Pléiade : la consultation de ces notes regroupées en fin de volume justifie l’ajout de ce fameux deuxième signet en ruban de soie, jaune, rouge, vert ou bleu. Très bien. Mais si les notes étaient en bas de page ce serait tout de même plus commode, on n’aurait pas à effectuer toutes ces fastidieuses manipulations, fermeture, ouverture, refermeture, réouverture avec déplacements des signets. Je crois que c’est principalement ce qui me fait négliger de lire les notes. Les universitaires, chercheurs et lettrés à qui sont plus particulièrement destinées ces notes ont-ils un avis sur cette fonctionnalité ?

Par ailleurs, peut-on nourrir l’espoir de voir André Suarès pléiadisé un jour ?

A propos de musique populaire brésilienne, je trouve surprenant d’évoquer le processus «qui les a fait passer du statut de païen à celui de bon catholique » sans évoquer aussi le processus qui leur a
si heureusement permis de rester dans les pas de la musique africaine.

Damien dit: à

On peut dire si l’on veut que « Le Pur et l’Impur » a vieilli, mais les livres de Colette, et celui-ci aussi, gardent un charme particulier. Une belle écriture, très charnelle, complètement sincère. Et pour « Le Pur et l’Impur », un côté fin de siècle qui emporte le morceau. Un Simon Liberati, aujourd’hui, se délecte de cette prose surannée… et moi aussi ! Le portrait de Renée Vivien est très beau, surtout.

Mimi Pinson dit: à

Un drôle d’oiseau brésilien :
Pereira da Silva, « Esclave romaine », 1894

https://scontent.fcdg3-1.fna.fbcdn.net/v/t1.6435-9/253542956_4506147316138866_8753734217792929897_n.jpg?_nc_cat=106&ccb=1-5&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=M8fF8YB-QfUAX8QDyFw&_nc_ht=scontent.fcdg3-1.fna&oh=afd726ea0ed3ebb75e128a3f45442c07&oe=61AD3339

Merci de nous rappeler la charge fantasmatique de l’esclavage avec cette œuvre.
En voici une autre preuve, avec ce tableau. L’artiste aime jouer avec le contraste entre la jeunesse et l’innocence de cette esclave et son attitude provocante ! Et quel arrière plan historique quand l’on songe que l’artiste brésilien exécute cette œuvre quelques années seulement après l’abolition de l’esclavage dans son pays !

Soleil vert dit: à

renato dit: à
Carolyn Carlson :

Me souvient d’elle au théâtre du Chatelet et des moulinets de bras. Klydex ?

Jazzi dit: à

Quand le léZard rencontre Passou dans les Beaux Quartiers !
Mais qu’est-ce qu’ils se racontent ?

moralès sed laisse dit: à

Quand le léZard rencontre Passou dans les Beaux Quartiers !
Mais qu’est-ce qu’ils se racontent ?

Des histoires de toto! 😉 🙂

puck dit: à

Mc dit: à

Dans la famille Schifrin, demander Lalo!
 »

yessssssssss !!!

puck dit: à

« Quand le léZard rencontre Passou dans les Beaux Quartiers ! »
 »

l’passou hila thoujour peur de faire une ghaf kan y cause aux pédés qui dirait dirgreubou

Janssen J-J dit: à

passoul… i pense qu’y a enchore du ménage à faire au musée NdC
– à charge pour lui dans faire un musée (Denfert ?)
– ses descendants (…leur deux enfants) furent exterminée, etc…
Je dis ça, c’est pour aider à colmater les lézardes, mais si ça gêne pas plus passoul, hein… laissons les fissures se fissurer !
Bàv

Janssen J-J dit: à

@ Damien se demandait ce qu’en pensaient les z’omos… Ben voilà, z’aiment la prose un brin surannée de Colette à l’égard de Renée, dit-il… Anéfé. sincère, charnelle, charmante ou charmeuse… Mange pas grand pain, quoi… Avais cru qu’il parlait des idées véhiculées… Surannées, elles aussi, sans doute ?… Bàv,
______
nb / ai retrouvé cette note dans mon journal du 10 juin 2002 :
(copyright JJJ) / Après le voyage à Saint-Sauveur en Puisaye, lu « le pur et l’impur » de Colette, un livre de souvenirs de 1931 sur les amours inverties : évocation de Renée Vivien, Marguerite Moréno et des témoignages romanesques ou des échanges de vues rapportés de célèbres saphiques sur leurs amantes. Elle ne se console apparemment pas de n’avoir pas eu le témoignage de la « dominée » dans le vieux couple stable de miss Butler et Sarah Ponsonby au XVIIIe siècle. Elle détruit certains poncifs de son époque, la question du travesti masculin par exemple : « on n’a jamais besoin de cesser d’être femme » (p. 95) ou « une femme n’est pas fidèle à une femme qui n’est pas là ». Elle juge la cohérence de la misogynie d’un de ses amis, vu la philosophie qu’il tire de son savoir sur les femmes : « être leur maître dans le plaisir, mais jamais leur égal » (43). Elle oppose à Proust ce verdict : « il n’y a pas de Gomorrhe » (p. 122), et observe ainsi la plus grande défaite de la femme : « une femme qu’un homme trahit pour un homme sait que tout est perdu » (122). Elle s’y connaissait en matière d’impureté et d’homosexuels. En voici la plus altière et ridicule de ses sentences à entendre avec le ton de sa voix, grandiloquente et affectée, enregistrée au musée de Saint-Sauveur : « il est en moi de reconnaître à la pédérastie une manière de légitimité et d’admettre son caractère éternel » (136). Fichtre !. « 

et alii dit: à

métaphores anodines, dans une réflexion sur la mémoire et sur l’habitude2. Le brouillon cité a l’avantage de nous montrer matériellement l’analogie, invisible dans l’édition, entre le narrateur et les antidreyfusards, entre Albertine et le capitaine Dreyfus, entre Gomorrhe et l’Affaire.
https://journals.openedition.org/genesis/1147?lang=fr

renato dit: à

Si j’ai bien compris, rose, vous n’avez pas réussi à exporter votre doc, essayez de l’enregistrer au format PDF (Portable Document Format). Pour le chemin à suivre, il faut savoir quel système vous employez (Window, macOS, iOS).

bouguereau dit: à

« il n’y a pas de Gomorrhe »

que le gode ceinture

Phil dit: à

ont-ils un avis sur cette fonctionnalité ?

Dear lsd, nous avons connu des chercheurs qui n’interrompent pas leur lecture du texte par celle des notes, ils lisent celles-ci d’un bloc comme un autre livre. Fort distrayant, évidemment capacités en pilpoul requises. Les pléiades sont destinées aux minces marquis à doigts poudrés, les gros qui transpirent ne peuvent en jouer sans rester collés aux pages. A noter que les pléiades récents, au contraire de ceux imprimés à Bruges sur les presses Sainte Catherine, gondolent en avion, se « chiffrinent » eût dit le condotiere Suarès resté à terre.

bouguereau dit: à

Quand le léZard rencontre Passou dans les Beaux Quartiers !
Mais qu’est-ce qu’ils se racontent ?

..si tu crois quon la fait au lézard de changer de trottoir

bouguereau dit: à

les gros qui transpirent ne peuvent en jouer sans rester collés aux pages

dirphilou qu’a les papiers qui collent aux bonbons qu’elle diraient térezoune

bouguereau dit: à

« une femme qu’un homme trahit pour un homme sait que tout est perdu »

tiens baroz a avoir assez souffert avec les djeunes sur netflisque..j’ai pu regarder seul opération hyacinthe..pas mal..souvnir de petite bouteille de vodka de ma jeunesse..ceux qui savent comprendront

bouguereau dit: à

j’avais raté shéhérazade..belle hestoire d’amour du sud cette fois..ça causait plutôt comme dans ma jeunesse..mais belle perf linguistique qui vaut bien des matrices sur dropbosque haussi néanmoinsse

bouguereau dit: à

tiens baroz a avoir assez souffert avec les djeunes sur netflisque..

c’est faux..leur avantage c’est qu’on peut commenter les navets en live..j’avoue que c’est un plaisir social trés rare..ça vient de la pratique des fimes pornos..essaie dfaire ça avec un bouquin dirfilou..havec une lectrice cul nu ptête qu’elle dirait colette

bouguereau dit: à

Attention au Père Lachaise, Jazzi. Il n’y a pas pire endroit pour se choper des entités vampiriques d’énergie, avec dans certains cas au final une possession partielle ou totale

j’ai un souvnir hému d’un couple entre 2 ages arrachant des lierres et maniant des grosses pierres..j’aide un peu..la femme me dit vous vous rendez compte meussieu on nous a fait un devis de 20000 euro!..jaide encore et j’apprends qu’il veulent s’y faire enterrer mais qu’il se sentent en devoir d’entretenir..j’ai dit que moi aussi je voulais ma place..ça a fini au bistrot à siffler des bières..tout est possible à lachaise

D. dit: à

Et depuis tu es possédé, Bouguereau.
Le gode-ceinture ça vient de là.

D. dit: à

(Portable Document Format).

Eh non. Portable Document File.

renato dit: à

Drawing a Tree: Uncommon Vintage Italian Meditation on the Existential Poetics of Diversity and Resilience Through the Art and Science of Trees

https://www.themarginalian.org

Soleil vert dit: à

ABBA – Ode To Freedom, je l’ajouterais bien à la playlist de mon enterrement

puck dit: à

bouguereau dit: à

« il n’y a pas de Gomorrhe »

que le gode ceinture
 »

greubou in gode il trusts ça vient de son éducation catho avec les curés.

aie aie mon fils comme ta mère elle doit avoir honte de toi de parler comme ça.

puck dit: à

je l’ajouterais bien à la playlist de mon enterrement
 »

sûr ! maintenant tous les curés ils ont spotify sur leur portable pour les enterrements.

avec spotify on va tous les enterrer qui dirait zuquènebergue.

Jean Langoncet dit: à

@le nom du groupe est trop top baroz..en français on traduit ça par yo chirac..toi par olé hidalgo

Si y’a plus que ça pour foncer sur le Capitol, on n’a pas fini de se bidonner en coulisse ; un peu comme avec les keupon à la reine dans les seventies

pourmapar dit: à

« ainsi font, aujourd’hui, les jeunes filles de Passy qui suivent des cours à la Sorbonne en attendant de se marier. »

pourmapar dit: à

« ainsi font, aujourd’hui, les jeunes filles de Passy qui suivent des cours à la Sorbonne en attendant de se marier. »

Mais qui donc a écrit cette phrase un peu passée?

Jibé dit: à

Vinciane Despret (dans HABITER EN OISEAU, Actes Sud/mondes sauvages, 2019)
JJJ, ‘ai énormément apprécié ce livre (plus que le suivant, sur les poulpes, qui me sont moins familiers je dois dire, même si on s’étonne de leurs performances) et votre commentaire itou.
« Gagner un conflit dans la lutte pour l’appropriation ou la défense d’un territoire conquis reste une clé de lecture largement insuffisante de leur être au monde… « , c’est vrai que le grand apport de cette étude est d’élargir les possibilités d’explications des parades et du chant, et de diversifier les types de relations, bref de mettre du complexe dans nos idées réductrices. Mes chouettes squattent un nid de pies et les deux tourterelles qui gitent pas loin vivent en parfaite intelligence avec elles -leur seul point commun apparent étant l’attachement au couple. Par ailleurs, assez souvent, ça piaille et crie des deux côtés, sans qu’une plume ne se dresse… Cohabitation ?
Cette phrase concernant les territoires comme « des espaces où se redessineraient en permanence des réseaux de territorialités sonores » en dit long sur l’approche de Vinciane D., philosophe (et non éthologue) passionnée des vies animales.
J’ajoute une mention spéciale pour la qualité (clarté) du style de l’auteur (Latour, aussi bon soit-il, jargonne). Et enfin, j’adore cette collection « mondes sauvages  » d’Actes Sud. Morizot, Alexis Jenni, S.Durand, quelle mine de lectures!

Soleil vert dit: à

Dans le commentarium (1)- mot à mi chemin entre aquarium et funérarium, ce qui est un peu mortuaire et claustrophobe – j’ai parlé de crise de papier et du paratexte. Tous sujets abordés plus bas dans l’article « Michaux, Henri, poète sachant dire non ». Michaud apprend t-on cherchait à de débarrasser de ses écrits et avait peur de se retrouver enfermé dans un dossier de la Pléiade. Pour consolation, dans cet article, on trouve un line vers une conférence de Borges en 1983 sur le plaisir de la lecture et la tradition littéraire

(1) et qui évoque aussi le brouhaha, le fond de la classe ou s’épanouissent dit-on les recalés du certif : silence au fond !

Jibé dit: à

« greubou in gode il trusts ça vient de son éducation catho avec les curés »
puck, celle-là, elle me plaît beaucoup! in gode il trust!

Jibé dit: à

« ainsi font, aujourd’hui, les jeunes filles de Passy qui suivent des cours à la Sorbonne en attendant de se marier. »

Mais qui donc a écrit cette phrase un peu passée? »
je sais pas, pmp, mais elle est même con / passée…
On aimerait savoir de quand date cet aujourd’hui là.

D. dit: à

C’était poir vous tester, renati.

D. dit: à

to, pardon.

renato dit: à

The Evolution of Beauty: How Darwin’s Forgotten Theory of Mate Choice Shapes the Animal World—and Us par de l’ornithologue Richard O. Prum ¬¬— à propos du choix du esthétique comme agent de l’évolution.

rose dit: à

Renato

Ai essayé avec ma fille aînée, à distance.
Cela ne marche pas.
Le fichier que j’importe ne va pas sur Google Drive.
J’ai essayé aussi par Files.
Elle m’a consacré 30 mn. A dit qu’il faudrait avoir mon tél.en mains.
A signalé peut-être un problème de paramétrage de Drive.
Ai demandé un live un coup de main en live à une jeune fille.
M’a dit oui, puis, « je ne connais rien à Microsoft. »

Je ne renonce pas.
Dslée du délai, indépendant de ma volonté.

rose dit: à

en live

renato dit: à

du choix du > du choix… sans le deuxième DU

rose dit: à

Renato

Je crois que c’est un PDF car il n’est pas modifiable.

Où puis-je trouver le système que j’utilise ? Dans Paramètres ?

Ma fille a suivi la procédure, son document s’est importé sur Google Drive.
Don j’ai essayé avec autre chose, une photo, et cela a aussi échoué.

renato dit: à

Je suppose, rose, que puisque vous parlez de votre tel., vous n’avez pas un computer ni un lap top sous la main, ce qui faciliterait l’action. Vous pouvez m’envoyer le doc via Passou, je le mets dans mon Drive.

rose dit: à

Jazzi

, à charge pour lui d’en faire un musée à la mémoire de son fils Nissim, mort au combat pendant la Première Guerre mondiale.

Son biographe Pierre Assouline déclare qu’en créant ce lieu magnifique « le dernier des Camondo »
[…]

Un ticket d’entrée qui se transformera en un tragique ticket de sortie, puisque quelques années après sa mort, ses descendants (sa fille Béatrice, son gendre, Léon Reinach, et leur deux enfants) furent exterminés à Auschwitz.

rose dit: à

Renato

J’y ai bien songé mais
-je voudrai bien apprendre à le faire.
-je n’ai pas l’adresse mail de Passou

rose dit: à

Pas d’ordi.avec moi.

rose dit: à

Jazzi

Ils parlent du Goncourt, sont courtois et attentionnés et Jazzi félicite Passou du prix à Mohammed Sarr.

Jazzi dit: à
Quand le léZard rencontre Passou dans les Beaux Quartiers !
Mais qu’est-ce qu’ils se racontent ?

rose dit: à

Renato

Envoyé.

pourmapar dit: à

On aimerait savoir de quand date cet aujourd’hui là.

1971, Jean Paul Sartre dans  » L’idiot de la famille » tome * page 135, Gallimard éditeur.
Achevé d’imprimer le 15mars 1971, IMPRIMERIE FIRMIN DIDOT PARIS – MESNIL – IVRY.
( Deux tomes de plus de 1000 pages chacun, c’est presque deux pléiades!)

pourmapar dit: à

( Deux tomes de plus de 1000 pages chacun, c’est presque deux pléiades!)

Et bien sûr, ces deux fameux tomes surlignés au crayon!
J’ai dû user de la gomme depuis ce matin tantôt!
Longues barres dans la marge hors texte et surlignages de texte lui-même, j’ai crû devenir fou.
Heureusement qu’il s’agissait d’un trait avec une mine tendre, fine et qui ne traçait pas un sillon définitif dans le papier après gommage.
M’en vais réclamer auprès du vendeur de livre d’occasion! 😉

Jean Langoncet dit: à

@( Deux tomes de plus de 1000 pages chacun, c’est presque deux pléiades!)

Quand pourmapar fait les questions et les réponses, ça nous fait des économies

pourmapar dit: à

Sinon je m’en vais commander l’essai contre-feu de Pierre-Marc de Biasi, Gustave Flaubert : Une manière spéciale de vivre, coll. »Références », le Livre de poche, 2011,(576 pages).
Mille cinq cents pages de moins que chez J.P. Sartre, c’est déjà çà.
Bonne soirée.

pourmapar dit: à

@Langoncet,
Je répondais à Jibé, lisez le commentarium en laissant de côté les problèmes de téléphonie et vous verrez que tout ira bien. 😉
Ici :
Jibé dit: à

« ainsi font, aujourd’hui, les jeunes filles de Passy qui suivent des cours à la Sorbonne en attendant de se marier. »

Mais qui donc a écrit cette phrase un peu passée? »
je sais pas, pmp, mais elle est même con / passée…
On aimerait savoir de quand date cet aujourd’hui là.

Jean Langoncet dit: à

@mille cinq cents pages de moins de Sartre

C’est un monde livré à la barbarie qu’il éructe toujours BHL. C’est déjà ça qu’il a dit Aron

puck dit: à

« c’est un PDF car il n’est pas modifiable. »

je suis désolé de le dire mais les PDF sont tout à fait modifiables ! dire d’un PDF qu’il n’est pas modifiable c’est l’essentialiser et l’assigner à une identité figée comme si le fait de naitre PDF l’obligeait à rester lui-même tel qu’il était à sa naissance, et là je m’indigne car ce n’a jamais été le cas ! les PDF peuvent changer, soit par l’action extérieur d’un opérateur qui sait lui parler, soit, et c’est le cas le plus souvent, de lui-même quand il prend conscience de lui-même et de sa capacité de s’ouvrir au monde, à l’autre et à l’ailleurs (Sartre – l’existentialisme est un humanisme p36 et suivante).

Jean Langoncet dit: à

J’ai lu, pourmapar

D. dit: à

Avec Acrobat 13 je modifie tous les pdf les doigts dans le nez.

pourmapar dit: à

Langoncet,
Il est vrai que ce blog est devenu un bordélique fourre-tout et malheureusement pour moi je ne pourrai vraiment pas vous prêter un tournevis pour le tour de visse.
Mais passou doit aimer cela, c’est sa brocante hebdomadaire, son marché aux puces qui ne grattent guère, son manège désenchanté! 😉

puck dit: à

« ainsi font, aujourd’hui, les jeunes filles de Passy qui suivent des cours à la Sorbonne en attendant de se marier. »

Mais qui donc a écrit cette phrase un peu passée?
 »

greubou a écrit un truc du genre : « incifon fonfonfon les gonzesses qui se payent un gode ceinture en allant à la phacultai dhela Soeur bonne qu’elle dirait bonne Clopine »

si ça ce trouve quelqu’un l’a plagié ?

pourmapar dit: à

de vis, bien évidemment (mais ma pensée était déjà vissée à son tour…)

D. dit: à

Cette version se nomme en fait 2017 Standard Pro.

puck dit: à

« les doigts dans le nez. »

D t’es qu’un gros dégueulasse qui dirait greubou.

pourmapar dit: à

les PDF sont tout à fait modifiables !

Mais c’est bien sûr!
Les points de frictions, cela fait réagir quiconque.

puck dit: à

« Cette version se nomme en fait 2017 Standard Pro. »

désolé mais les gilets jaunes ils utilisent que Linux.

Jazzi dit: à

Merci, rose, j’ai corrigé.

Jean Langoncet dit: à

Foin de ces faux-fuyants techniques, l’avenir de la France, la France éternelle, s’inscrit tout entier dans la tension intellectuelle qui voit s’affronter les visions de Charles Péguy et Charles Maurras. Zemour de La Télé et ses jeunes converties se tuent à le dire. De là à les réduire à des agités du bocal … y’a de la marge, autrement dit de l’audience qu’elle aurait dit Sue Ellen Ewing. Et pendant ce temps, memento Mouloud

pourmapar dit: à

N’empêche que Sartre shooté à la Flaubert, c’est passionnant et ces deux tomes furent tout de suite introuvables à leur parution en 1971.
Je le sais, j’étais moi-même élève à la Sorbonne à la même époque et quoique payé en tant que surveillant de lycée je me devais de garder mon maigre stipende pour vivre.Et en plus on devait étudier Baudelaire/Henri Michaux en U.V. littéraire. Alors vous comprenez Flaubert…
Désormais, j’ai des loisirs, alors va pour Flaubert dont j’apprécie l’œuvre à juste titre.

rose dit: à

Je peux modifier un PDF qui m’appartient. Mais si qqu’un m’envoie un PDF à lui, je ne peux pas, moi, le modifier.

pourmapar dit: à

Mais le surlignage, quel horreur!
Vous avez la sinistre impression que quelqu’un est en train de lire le livre à votre place, qu’il vous force à lire comme lui dans ses méandres de conneries.
( On sent bien que le crayonnage d’annotations devient plus intensif en fin de chapitre comme s’il était un tuteur d’attention pour ne pas lâcher le livre!)

Jean Langoncet dit: à

@Mais le surlignage, quel horreur!

[nous soulignons]

pourmapar dit: à

Bon, on ne crayonne pas un volume de la pléiade!

pourmapar dit: à

Oui, Henri Michaux avec un X! 😉

Jazzi dit: à

Merci, JJJ. J’avais pas compris votre post, rose était plus claire.

Phil dit: à

Dear rose, tout pédéef peut se convertir (en oueurd).

Jazzi dit: à

« ainsi font, aujourd’hui, les jeunes filles de Passy qui suivent des cours à la Sorbonne en attendant de se marier. »

Paul Morand, pmp ?

J’ai lu récemment cette phrase mais je ne me souviens plus sous la plume de qui ?

rose dit: à

Tout pedéef, Phil.
Je vais vérifier.
Merci.

pourmapar dit: à

Jazzi, vous ne suivez décidément pas le commentarium. 😉
Il s’agit de Jean-Paul Sartre!

Petit Rappel dit: à

Dans les posthumes » Lettres à ses Pairs », Colette n’envisage Proust qu’à travers ce prisme de l’inversion, si on en croit la Correspondance publiée ou retrouvée. On peut trouver ça réducteur, un brin étroit, mais Proust ne s’est pas formalisé, qui lui envoyait la Recherche en E,O. D’un autre côté, elle aurait pu plus mal tomber en encensant Jean Lorrain! Au vrai, la Phedre de Rosven avait plus d’un dans son sac: Jouvenel, Goudecket, et j’en oublie. Au fait Le Blé en Herbe, est-ce si nul? Pas l’impression. Regrettons que les Dialogues, avec les dessins de Nam, aient été imprimés sur un papier si acidifié. MC

B dit: à

Je vais tenter sans filet de passer de la page 1 à la page 398 de Vineland sans en omettre une seule. J’avais échoué à ma première tentative, je récidive donc.

Vu Les illusions perdues, très bon film, quel travail! Bravo!

Phil dit: à

en encensant Jean Lorrain

un syllabe près, c’est de la pma

MC dit: à

Colette dans la Pléiade? Le moment est propice…

MC dit: à

Pierre Assouline, accord total avec vous sur votre article dans la revue L’Histoire.Ou allons-nous si les Bibliothèques vendent leur legs? Ou « desherbent «  sauvagement, comme naguere la BHVP? On me dira que l’exemple part de haut avec un Chef f’Etat qui casse une donation pour les besoins de sa politique extérieure !!Bien à vous. MC

rose dit: à

en engrossant.
Est-il d’accord ?

renato dit: à

Paul Trouillebert, Servante de harem

B dit: à

MC, de quelle donation s’agit-il?

B dit: à

D, il se passe dans m9n chez moi un phénomène inexpliqué, les choses ménagères disparaissent. Deux couvercles dont 1 en bon état et uncasse nous peut être deux se sont volatilisés , je dois casser les oléagineux avec marteau. Vous qui êtes instruit de ces phénomènes, pouvez vous émettre des hypothèses quant à ces disparitions?

B dit: à

Noix. Correcteur.

et alii dit: à

Painting recovered 40 years after its theft in East Germany may be an unknown Rembrandt
by Catherine Hickley

D. dit: à

B, je suis fréquemment confronté aux mêmes phénomènes. Disparitions d’objets, apparition d’autres objets.
Pour tout vous dire je me suis habitué et je m’en fous un peu.
Il y a aussi chez moi des liquides noirâtres et nauséabond qui suitent des parois, des mouches par dizaines de milliers, des flots de sang qui remontent des canalisations, des bruits de succion immonde dans la cave, des coups terribles qui ébranlent la maison entière toutes les nuits a 03h 15, des petites filles en chemise de nuit qui barrent l’escalier en me regardant fixement. Alors vous savez vos couvercles… ce n’est que le début.

D. dit: à

Pesquet est bloqué pour cause de mauvaise météo. Il fait déjà moins le malin.

D. dit: à

En plus les toilettes sont HS dans la station. Obligé de chier dans des sacs.
Ah mais ça se mérite la renommée.

D. dit: à

J’imagine les odeurs là-dedns. Beuaark..

D. dit: à

Ça doit puer des pieds aussi.

rose dit: à

Ce n’est que le début.

Rassurant.

Petit Rappel dit: à

Trouillebert , Rose, aussi mouillé dans une affaire de faux Corot vendus à Drouot. Ce que laisse du moins entendre Emile Bergerat,gendre de Gautier dans ses Mémoires d’un Gamin de Paris . Le pompier Gérôme fut jugé expert dans cette affaire des années 1880-90….

rose dit: à

Petit Rappel
1874, je crois, la servante au harem.
Trouillebert, peintre orientaliste de l’école de Barbizon (à côté de Fontainebleau et non loin de Milly la Forêt).

rose dit: à

Ai rêvé mes parents. Grâce aux nénets je crois. Rêve merveilleux.
Il y a trois autre rêve érotique merveilleux.
En ce moment, la pensée que j’ai avant de m’endormir oriente mes rêves.

rose dit: à

Trois jours

rose dit: à

L’autre rève merveilleux était érotique.

rose dit: à

Nice.
Encadrée : à l’ouest le grande fleuve Var avec ses berges classées en parc naturel.
À l’est, le Paillon de Luceram, écrit parfois Peillon ou Pagnion, torrent de montagne recouvert par la place Masséna.
Avant, en 1825, son arrivée dans la baie des anges était enjambée par un pont qui se nommait le pont des anges.

rose dit: à

Sur la promenade des anglais, des bornes métalliques encastrables ont été installées, régulièrement. Depuis l’attentat tragique d’un 14 juillet ?

rose dit: à

En cent ans, ville devenue incontournable de la french riviera. Les anglais ont beaucoup contribué à sa popularité réjouis par son climat.
Les artistes y ont essaimé.
Les richissimes y ont construit des palais, une princesse ukrainienne après legs à l’État devenu le musée Jules Chéret mon préf., et les mécènes offrant leurs demeures, leurs biens, leurs oeuvres d’art à l’État à condition que telle clause soit respectée. Comme Camondo.
Et ces merveilles architecturales devenues biens publics.
De l’intérêt d’être riche et du ruissellement.

rose dit: à

Chez romanov 5638
https://www.instagram.com/p/CVqUisMoaI6/?utm_medium=copy_link

La vie des nenets sur la péninsule Yamal, Sibérie.

Nous avons une opposition totale qui empêchera l’adoption. C’est le froid.
Cela n’empêchera pas l’amour.
Les enfants sont vêtus de la peau de l’ours.
Hé oui, pas de baratin. Le réel homme.

rose dit: à

Rien qu’à l’idée de refaire faire le visa d’entrée en Russie. Je frémis, je tremble. 23 papiers différents, compliqués, argumentés, patte blanche.

rose dit: à

Charles Nègre ?
Y a pas photo.

rose dit: à

Patte blanche ? Et si noire ?

Jazzi dit: à

Bravo, renato.
Il me faudrait quelqu’un comme vous pour installer les commentaires et la traduction automatique sur mon blog !

rose dit: à

Merci Renato.
Merci Pierre Assouline.
Merci DHH.
♥️♥️♥️

Jibé dit: à

« 1971, Jean Paul Sartre dans » L’idiot de la famille » tome * page 135, Gallimard éditeur. »
merci pourmapar, réponse éclairante à divers titres: Sartre et les a priori qui ont la peau dure -mais en 1970, peut-être que c’était encore un peu vrai… et mon oubli complet de cette lecture (que j’ai faite, pourtant).

Janssen J-J dit: à

Infiniment merci Renato et Rose pour vos généreux efforts depuis quelques jours… Très heureux de l’issue pour DHH et la RdL… Valurent le coup… On va pouvoir se nourrir entre nouveaux commensaux.
Belle semaine à tous.tes (voui, Thomas… excel ! c possib’ sur blogàPass en pdf, avec un brin de technique… -> 8.11.21@9.02).

Jibé dit: à

Oui, merci à DHH, rose et renato, et les familles impliquées; que de complications, n’est-ce pas, pour une technologie qui doit simplifier les échanges… Enfin, simple ou pas, elle les rend possible, that’s it.

Jibé dit: à

« refaire faire le visa d’entrée en Russie »
oui, c’est une épreuve, à moins de passer par une agence qui s’en charge et garantit que le séjour sera bien là où on a dit, aux dates signifiées, le tout payé et tamponné. Sur le plan bureaucratique, un modèle du genre!

et alii dit: à

Le Thé des Écrivains ® Japonais :
Un agréable thé vert Sencha, arôme naturel de cerise, symbole de pureté, queues de cerise, relevé par un soupçon de marasquin.

DHH dit: à

Des excuses et des remerciements à ceux qui ont ramé pour mettre en ligne un fichier qui n’en meritait pas tant, et que le hasard d’un post sur la francophonie m’a amenée imprudemment a évoquer
La balle est maintenant dans le camp de ceux qui iront le consulter qui l’amenderont surement en en eliminant les scories diverses doublons et autres, et surtout qui en combleront les manques
Rose avait déjà signalé la Maryse (outil de cuisine en caoutchouc ) et le sens militaire de Marie-Louise

Comme ce fichier date d’il y a bien longtemps on doit pouvoir trouver pour les y ajouter des expressions alors absentes de l’usage ,arrivées avec la diffusion du numerique ou des termes biologiques (c’est dans mon ADN )

et alii dit: à

j’ai découvert ceci, il y a peu:
Pesée directe à la sortie de l’emballage
Pour de petites mesures
3 têtes de pesée 25, 45 et 150 ml
Fonction Tare pour faciliter la pesée
Balance cuillère numérique avec 3 cuillères amovibles Rosenstein & Söhne
bonne journée
Rangement peu encombrant

et alii dit: à

Le livre qui m’a appris ce qu’était la traduction
Dans son souci de substitution, « Trust » de Domenico Starnone incarne la joie de déplacer les mots d’une langue à une autre.
Quand j’ai commencé à traduire « Trust » de Domenico Starnone à propos d’un professeur, Pietro, qui est hanté par un secret qu’il a avoué à un ancien amant, le mot italien qui a attiré mon oreille était invece . Il apparaît trois fois dans le premier paragraphe volcanique et se produit un total de soixante-quatre fois du début à la fin. Invece , qui apparaît constamment dans la conversation italienne, m’était familier. Cela signifie « à la place » et sert de parapluie pour des mots tels que « plutôt », « au contraire », « d’autre part », « cependant » et « en fait ». Composé de la préposition in et du nom vece — ce dernier signifie « lieu » ou « place » — il dérive du latin invicem, qui à son tour est un composé dein et le nom vicis , décliné comme vice dans le cas ablatif. Quand, après avoir terminé une première ébauche de ma traduction, j’ai recherché vicis dans quelques dictionnaires latins, en italien et en anglais, j’ai trouvé les
une première ébauche de ma traduction, j’ai recherché vicis dans quelques dictionnaires latins, en italien et en anglais, j’ai trouvé les définitions suivantes : changement, échange, échange, alternance, succession, rétribution, récompense, représailles, lieu , bureau, situation critique, temps, opportunité, événement et, au pluriel, danger ou risque .

Mais revenons au terme italien, invece , dont Starnone semble soit consciemment, soit involontairement friand. Fonctionnant comme un adverbe, il établit une relation entre différentes idées. Invece invite une chose à se substituer à une autre, et sa racine latine robuste donne lieu en anglais à « vice versa » (littéralement, « l’ordre étant changé »), le préfixe « vice » (comme dans le vice-président, qui doit se présenter remplacer le Président, s’il le faut), et le mot « vicissitude », qui signifie le passage d’un état de fait à
https://www.newyorker.com/books/page-turner/the-book-that-taught-me-what-translation-was?utm_source=nl&utm_brand=tny&utm_mailing=TNY_Daily_110621&utm_campaign=aud-dev&utm_medium=email&utm_term=tny_daily_recirc&bxid=5be9cb8e2ddf9c72dc17a8c1&cndid=26382597&hasha=3f61450b4cf08e9d44ccf6c2f649e776&hashb=2a99e27b12e26d79e2f4934bcd438913b192c953&hashc=c9d208096a0cf9890af148e732b7f0569a768fe1b915dacd51f2d2d7cda0cdd7&esrc=&mbid=CRMNYR012019

renato dit: à

et al., invece — in vece — ‘n vece.

dilli chi tu fosti, sì che ’n vece / d’alcun’ammenda tua fama rinfreschi / nel mondo sù
Dante, Inferno, XIII, 22-108; Pier della Vigna.

DHH dit: à

@Renato
Sur invice
je me demande si le mot « bref » dont certains ponctuent abusivement leur expression orale ne joue pas le même rôle en français, même si son sens est diffèrent
si c’était le cas cela s’imposerait comme le véritable équivalent dans la traduction

pourmapar dit: à

et mon oubli complet de cette lecture (que j’ai faite, pourtant).

Oui, Jibé, je lis avec un vrai plaisir et avec un certain recul ce Flaubert par Jean-Paul Sartre : » parce que c’est indisable »…Mais Sartre le dit en plus de 2000 pages!
C’est quand même et encore l’étude à thèse…Une autre époque.

renato dit: à

@DHH,

Invece ou in vece — pron. invéce (ou in véce) ¬—, adv. comp. de la prép. in et du f. sing. vece/ —du latin vĭcis (génitif).

1. Au contraire, bien au contraire
2. Suivi de la préposition de : en place, en place, à la place de

B dit: à

Alors vous savez vos couvercles… ce n’est que le début.

Et pourquoi ça? Comment savez vous que ce n’est qu’un début? C’est pénible, j’ai perdu assez de temps pour ne pas avoir envie d’en perdre plus à chercher des casseroles, une fois c’est un paquet de cigarettes qui n’y était plus et comme il arrive d’égarer ou de trop bien ranger je mets cela sur le compte du doute et me dis que je perds la tête. Passou va t il nous servir un autre billet maintenant que chaque méritant a reçu son prix et le gros chèque qui l’accompagne.

https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/12/01/combien-rapportent-le-goncourt-ou-le-femina_6061736_3246.html

et alii dit: à

je ne comprends rien à ces listes ;il n’y a pas le sein d’Abraham;
ni vieux comme Mathusalem!
bonne suite

pourmapar dit: à

@Jibé,

A propos du Flaubert de Jean-Paul Sartre :
« La psychanalyse existentielle que Sartre tente au sujet de Flaubert récuse l’interprétation marxiste paresseuse faisant de celui-ci un réaliste bourgeois banal (n’importe quel bourgeois n’est pas Flaubert). Mais plutôt que de comprendre l’œuvre de Flaubert comme l’expression d’un projet unique, elle tente d’analyser la façon dont Flaubert tout au long de sa vie ne cesse de se réapproprier les contraintes qui font sortir ce projet de ses gonds. Un thème la traverse certes : celui de l’irréalité. Flaubert n’a pas de place à prendre. Il souffre de n’être rien de déterminé, de son irréalité, de son manque à être, et choisi de l’assumer, de le revendiquer, d’abord en voulant être comédien. Elle répond à sa désunité intime mais l’expose à de nouvelles contraintes, liées à la structure même du monde littéraire. Flaubert déteste le réalisme, mais ne cesse non plus d’être hanté par la banalité quotidienne au sein de laquelle il devra injecter sa trace, son style comme effort permanent d’irréalisation. On pourrait sans doute prolonger ces analyses biographiques et thématiques par des considérations plus stylistes, étudiant la façon dont l’usage particulier que fait Flaubert des conjonctions, des enchainements, et juxtapositions, exprime l’irréalisation du concret. »

B dit: à

Pourmapar, est ce qu’indicible dans vos circonstances de lecture ne conviendrait pas . Indisable pour moi exprimerait plus quelque chose qu’on ne peut pas dire parce que très compliqué pour trouver une résolution facile å l’écrit ou encore trop moche alors qu’indicible traduit pour mon esprit quelque chose qui ne parvient pas à se satisfaire du langage verbal et doit faire appel à d’autres modes d’expression artistiques. Les émotions, les sentiments appartiennent à un ordre si étheré, si insaisissables bien qu’intensément ressentis, aussi evanescents ou fluides qu’une nuée mue par de forts courants qu’il est compréhensible de préférer la musique ou l’image pour tenter de les faire saisir par la sensibilité d’un public.

pourmapar dit: à

@B,
« Indisable » est le terme exact employé par J.P. Sartre, justement pour le distinguer du terme trop connoté d' »indicible ».

B dit: à

S’il l’emploie, ce vénérable, il n’y a qu’à s’incliner et de toutes manières surement est ce plus adapté à son propos, technico litteraire.

Janssen J-J dit: à

Moij ai toujours préféré l’entreprise de Bourdieu sur Flaubert à celle de Sartre qui l’aurait précédé, et cela n’étonnera personne icite…
(le plus drôle à la réécoute de cette célèbre émission en 1992, c’est de voir comment le robot écrit les propos oraux des protagonistes et notamment la lecture de l’intro des Règles de l’art sur Flaubert)…
https://www.youtube.com/watch?v=30G1dRqJInk

pourmapar dit: à

@JJJ,
Onze années plus tard, Bourdieu vint…
En 2009, de Biasi prend la succession.
Toutes ces réflexions critiques sont passionnantes!

Jibé dit: à

« C’est quand même et encore l’étude à thèse…Une autre époque »
certes, pourmapar, mais ça n’en reste pas moins fort enrichissant, et lisible – y compris dans l’indisable.

pourmapar dit: à

Bien sûr Jibé, je prends un réel plaisir à lire ce travail phénoménal de J.P. Sartre!

renato dit: à

Jacques, pour les commentaires je suppose que vous devriez ouvrir le Desk, aller aux paramètres, puis à commentaires et choisir.

Pour le traducteur, faut voir votre choix et les possibilités donnée par votre fournisseur. Il semble que le traducteur Google soit beaucoup employé, mais il faut ajouter un snipped de code à votre page web. Puis il y a le widget Bing translator de Microsoft — avec snipped de code aussi.

Jazzi dit: à

Oui, merci, renato. Mon hébergeur, Ionos, met à notre disposition un widget commentaires (via facebook ou Disqus) et un widget traduction, et on peut demander l’aide d’un conseiller par téléphone. J’ai essayé une première fois, mais en vain. Je m’y consacrerai sérieusement une fois que j’aurais transféré sur mon site l’essentiel de mes textes, et j’en ai encore pas mal en réserve…

pourmapar dit: à

@A. Perriol,
Merci de ce lien magnifique!

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