de Pierre Assouline

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La République des livres
De l’effet pervers en littérature

De l’effet pervers en littérature

Pour qui fait profession d’observer la vie littéraire au quotidien, rien n’est réjouissant comme la rencontre inopinée en librairie de deux livres qui paraissent en même temps, sont peut-être disposés innocemment bras dessus bras dessous dans certaines librairies et se parlent à l’insu de leur plein gré, nouant ainsi une discrète conversation dont tout lecteur peut tirer profit. Le cas depuis peu de La nuit sur commande (180 pages, 19 euros, Stock) de Christine Angot et de Déshonorer le contrat (153 pages, 19 euros, Gallimard) d’Antoine Compagnon. Deux essais dont on pourrait penser a priori qu’ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre alors qu’à l’examen ils ont tant à se dire.

Christine Angot avait accepté la commande d’Alina Gurdiel et de Manuel Carcassonne, la directrice de la collection « Ma nuit au musée » et le patron des éditions Stock, de jeter son dévolu sur un musée ou une collection (l’ancienne Bourse de commerce investie, c’est bien le mot, par l’homme d’affaires François Pinault il y a quatre ans pour y exposer des oeuvres de ses artistes), d’y passer la nuit à déambuler puis de dormir sur un lit de camp et d’en ramener un livre, le 22 ème de la série. Seulement voilà : qui s’adresse à Angot ne doit pas s’attendre à ce qu’elle fasse autre chose que du Angot sauf à être bien naïf. Trop libre, trop indépendante, trop Angot pour obéir à un autre désir de livre que le sien propre. Ce n’est pas quelqu’un à qui l’on donne une consigne. Encore moins un dispositif d’écriture. Quant à Pinault, s’il en a accepté le principe (après tout, c’est chez lui), et qu’il s’est imaginé que l’écrivaine, comme d’autres de la collection, ferait l’apologie du lieu, sa surprise a dû être aussi grande qu’est haute la verrière de la Rotonde de sa Bourse.

Non seulement Angot est venue avec sa fille Eléonore mais elle n’a pas passé la nuit sur place comme prévu. A une heure du matin, elle en a eu assez et s’est tirée ailleurs. Le musée en question est donc expédié en quelques pages à la fin de son texte, mixtures d’appréciations extraites du Livre d’or et de GPT. Tant mieux parce que ce qu’elle a à dire de l’art et de la littérature mais aussi des mondanités artistiques et littéraires auxquelles il lui est arrivé d’assister sinon de participer, est autrement plus excitant. A Paris, cela va de soi, mais aussi à Châteauroux, Nice, Reims… Car il fut un temps, il y a longtemps, où elle fréquenta ce Milieu, disons plutôt le microcosme de l’art contemporain, jusqu’à devenir l’intime de Sophie Calle, Jean-Michel Othoniel, Christian Boltanski, Claude Lévêque & co, un tout petit monde où l’on brasse souvent des sommes considérables, où des créateurs sont parfois les marionnettes de marchands, galeristes et collectionneurs, où toute conversation de vernissage sur le marché de l’art dévie exclusivement sur le marché au mépris de toute réflexion sur l’art (et dans une ignorance crasse de l’histoire de l’art).

Rejetant le respect des conventions, Angot en fait un récit implacable, une satire tordante mais sans violence ni agressivité car tempéré par l’humour qui explore les rapports de pouvoir et de domination dans un univers où l’argent suinte par tous les pores. Même si le pied-de-nez n’était pas dans son projet, c’est peu dire qu’elle se paie la tête de ses commanditaires même si elle va bien au-delà dans une pure démarche d’écrivaine, rivée à tous moments à son autobiographie pour le moins chahutée (son père, qui l’emmenait adolescente au musée, une fois la nuit venue lui faisait des demandes qui étaient autant de commandes)- et comment en serait-il autrement dès que la célébrité acquise lors du coup de tonnerre de la publication de L’Inceste (1999) a fait d’elle une personnalité invitable et admissible dans ce milieu-là.

La présence de l’étranger y est sollicitée par intermittence avant d’être renvoyée à son statut d’intrus. Piteuse élite qui se donne pour une aristocratie du nouveau goût ! A la place de ses commanditaires, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, on dirait qu’un si spectaculaire retournement, la plus inattendue des (dés)installations de la rentrée littéraire de printemps, était espérée. Il en nait une tension suivie d’un apaisement comme on en rencontre rarement dans les récits de soi. Par facilité de langage, on dirait que cette réussite littéraire est l’effet pervers de ce détournement de commande. Encore faudrait-il s’entendre sur le sens de l’expression, si glissant qu’il parait signifier aujourd’hui bien autre chose qu’il y a, disons, une soixantaine d’années. Toute une tendance parmi les psychanalystes et psychiatres n’a jamais supporté que les Foucault, Deleuze, Guattari, Genet, Lacan entre autres détournent la perversion de son sens classique figé par la nosographie médico-légale et l’esthétisent jusqu’à ce qu’un Barthes définisse systématiquement l’écriture par la perversion, un défi à la Loi- et le contrat comme un modèle vénal inspiré par la prostitution.

Au fond, en pervertissant la commande, Christine Angot a contrefait le protocole qui lui était proposé/imposé. Ce qui nous renvoie à Déshonorer le contrat d’Antoine Compagnon. L’historien de la littérature, qui fut autrefois le jeune assistant de Roland Barthes au Collège de France, y examine de plus près les rapports qu’entretenait l’essayiste et théoricien avec la commande. Chemin faisant, ceux qui connaissent mieux son œuvre que sa biographie, y découvriront nombre de détails édifiants. C’est peu dire qu’il ne dédaignait pas les besognes parasites. Antoine Compagnon parle même de mercenariat, de l’apprentissage nécessaire de l’écriture au kilomètre et va jusqu’à affirmer:

« Qui n’a pas été payé à la ligne ne sait pas ce que c’est qu’écrire »

Procrastinateur, Barthes écrit toujours à la demande de quelqu’un, à son incitation, répondant ainsi au désir d’un autre que lui-même. A la fois peine et bienfait, l’écriture lui est une tâche ; c’est pourquoi il la fonctionnarise. Il a besoin d’un contrat pour s’y mettre étant entendu que cela suppose un don et un contre-don. Sarrasine (1830), la nouvelle de Balzac, fut largement étudiée par Barthes comme l’histoire d’un contrat déshonoré dans une société où il convient de tenir ses engagements là où d’autres tentent de faire un enfant dans le dos. Quand on dit « commande », on entend souvent « commandement ». On dira qu’il avait besoin d’argent et de pouvoir. Et puis quoi, il y a quelque chose de stimulant dans ce type de défi. Or bien après, lorsque Fragments d’un discours amoureux, Roland Barthes par Roland Barthes, Le degré zéro de l’écriture, le structuralisme, la revue Tel quel, l’élection au Collège de France en firent un maitre à penser dans certains milieux, il continua mais avec davantage de discernement ; encore que celui-ci lui fit défaut lorsqu’il accepta par exemple de préfacer en 1976 Clefs pour la science-fiction des jumeaux Bogdanoff ( !) ; pour sa chance, bien que son texte fut livré à temps, l’éditeur lui en préféra un autre de Ray Bradbury…

En réenvisageant Roland Barthes sous ce prisme bien particulier, on découvre un tout autre rapport à l’écriture. C’est à se demander si cet écrivain à la plume étincelante, essayiste d’une intelligence si aiguë qu’elle en était parfois inintelligible hors de son cercle, ne fut pas un romancier raté, avorté, mort-né en raison même de son rapport à la demande extérieure. S’agissant d’une fiction, elle doit venir d’un désir intérieur. Dans l’admiration éperdue et jamais démentie de Proust, Barthes aurait rêvé d’écrire une autre Recherche du temps perdu. Or le problème, c’est que ce désir-là ne se commande pas. Comment peut-on désirer un livre qui vous a été commandé ? On aura beau citer l’exemple de Tristes tropiques, l’analogie ne tient pas : Jean Malaurie ne l’avait pas commandé à Claude Lévi-Strauss pour sa fameuse collection « Terre humaine » chez Plon : il le lui avait juste demandé, et c’est toute la différence. La proposition tombait bien, comme tombaient bien les propositions du même genre qu’Albert Skira fit à nombres de plumes prestigieuses pour sa collection « Les sentiers de la création ». En fait, Roland Barthes essaya d’adopter l’attitude d’Igor Stravinsky tel que celui-ci l’exposa dans ses Mémoires :

« Le truc, bien sûr, c’est de choisir sa commande, de composer ce que l’on a envie de composer et de se le faire commander ensuite »

Toute l’habileté consiste non seulement à persuader le commanditaire qu’il est bien, lui et lui seul, à l’origine du projet puis, une fois signé, de se le réapproprier en le poussant à bout jusqu’à une certaine limite. Sous la plume de Compagnon, on découvre que Barthes a été durant toute sa carrière un grand producteur de préfaces notamment à l’intention des patrons de ce qu’on appelait « les clubs », secteur profitable et prolifique dans l’édition des années 1950 à 1990 : la Guilde du livre (Lausanne), le Club français du Livre, le Club du meilleur livre, le Club des libraires de France, le Grand livre du mois, France-Loisirs…

Après une étude un peu trop technique et inutilement fouillée de ce domaine, l’auteur nous révèle que Barthes était du genre à détourner un peu la commande s’agissant notamment des présentations de classiques : La Bruyère, Chateaubriand etc. Et même de classiques modernes où on le voit traiter avec condescendance L’Etranger avant de prendre de haut La Peste alors qu’il est censé « vendre » Camus au lecteur qui doit être mis en appétit. Ses préfaces aux œuvres de Racine connaitront une certaine gloire car recueillies par la suite avec d’autres textes de lui dans son volume Sur Racine, elles seront à l’origine de la fameuse et virulente polémique Barthes-Picard qui enflammera conservateurs et avant-gardistes durant un an au sein de l’université. Tous les livres de Barthes parus de son vivant ont été écrits à la commande, sauf un : Fragments d’un discours amoureux. Son meilleur livre.

(« Roland Barthes dans le rôle de W.M. Thackeray aux côtés de Marie-France Pisier dans Les soeurs Brontë d’André Téchiné, phonogramme D.R. ; « L’Extase de sainte Thérèse, sculpture en marbre du Bernin », 1645-1652, Chapelle Cornaro, Rome, photo Filippo Monteforte)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 584 Réponses pour De l’effet pervers en littérature

D. dit: 30 avril 2025 à 14h05

Je préfère cent fois Bernard, Maurice, Calixte et Régis à Arthur, Léo, Enzo et Hugo, très donnés en 2024 et pourtant peu jolis et relativement insignifiants.

Marie Sasseur dit: 30 avril 2025 à 14h06

Il manque qqchose dans le billet de Passou, pour conclure :

Pédocriminalité, le système Lévêque : comment l’omerta autour de l’artiste a pris fin
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« Après des décennies d’impunité, des proches ont confronté le plasticien, protégé par l’aveuglement du monde de l’art. «Libé» révèle le chemin des victimes vers la justice et les manœuvres de l’artiste et de son ex-avocat pour les entraver. »
Et c’est pas dans le bouquin d’Angot, ça non.
Deux années d’enquête.

https://www.liberation.fr/culture/pedocriminalite-le-systeme-leveque-comment-lomerta-autour-de-lartiste-a-pris-fin-20250424_3HTULHRVVRBNVKHWUGLTJO2QHU/

D. dit: 30 avril 2025 à 14h08

Mais qu’est-ce voulez-vous… C’est tellement classe quand ça se termine par o, hein Roméo ? Et pourquoi pas toto, aussi ? Ou Ratata pour les filles ?

Marie Sasseur dit: 30 avril 2025 à 14h09

Ça pète, plus qu’une soirée au musée, et deux pages sur l’ami Claude par sa copine Christine, non, Passou ?

« Combien y a-t-il d’enfants et d’adolescents qui ont subi des attouchements et des viols imposés par Claude Lévêque ? A ce jour, nul ne le sait, pas même les juges qui instruisent le volumineux dossier d’enquête. Originaire de Nevers (Nièvre), le plasticien a d’abord rayonné sur sa terre natale, avant d’essaimer dans tous les centres d’art de région et d’être consacré sur la scène internationale, de New York à Venise. Ces deux dernières années, Libération a pu recueillir la parole de six hommes, aujourd’hui âgés de 35 à 60 ans, mais aussi de leur entourage, victimes collatérales de l’affaire. Leurs histoires démontrent la toxicité du système reproduit par Claude Lévêque sur plus de quarante ans et écartent définitivement l’argument trop souvent brandi d’une époque aux mœurs libertaires. »

https://www.liberation.fr/culture/notre-enquete-sur-claude-leveque-on-repond-a-vos-questions-en-direct-sur-twitch-20250428_B4MZECMCYFAMFDLTBKLUZF6GSY/

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 14h14

États-Unis : recul surprise du PIB au début du mandat de Donald Trump

En rythme annualisé, le produit intérieur brut ressort en recul de 0,3% au premier trimestre en raison d’un bond des importations, selon les données publiées mercredi par le ministère américain du Commerce.

Une baisse surprise. L’activité économique aux États-Unis a reculé lors des trois premiers mois de l’année, couvrant le début du second mandat de Donald Trump, dont la politique douanière a suscité une onde de choc dans le monde et au sein même de son pays.

Ce résultat est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes qui anticipaient toutefois un sérieux coup de frein (+0,4%) pour la première économie mondiale.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/etats-unis-recul-surprise-du-pib-au-debut-du-mandat-de-donald-trump-20250430

Mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter, puisque selon PPPPPP (Puck la Pute Pathétique Payée Par Poutine), si c’est Le Figaro qui le dit c’est forcément faux.

(Ce n’est pas Trump qui affirmait il y a peu que ses 100 premiers jours sont les plus réussis de l’histoire des États-Unis?)

puck dit: 30 avril 2025 à 14h26

pedro mon lapin d’amour, le Figaro ? sérieux ?

tu sais c’est qui Dassault ? tu t’es renseigné ?
tu crois que Dassault c’est un type qui élève des moutons à Sisteron ? c’est ça ?

en fait tu sais pas qui est Dassault.

je vais te donner un petit indice : tu sais pourquoi les chars de combat on les appelle des chars Dassault ?

parce que Dassault c’est le complexe militaro industriel français !
c’est un p.tain de taré qui fait des armes pour les gens ils se tuent avec ! et à chaque fois que tu achètes son journal tu remets un jeton dans la machine !

maintenant je vais te poser une question facile que même un gamin de 10 ans il peut répondre : est-ce que tu crois qu’un type qui fabriques des armes il peut aimer un typer qui veut arrêter la guerre ?

tu comprends ma question ?
d’un côté je fabrique des armes
de l’autre je veux la paix dans le monde ?

sérieux pedro j’ai l’impression que même quand je te dis des trucs simples tu les comprends pas…

toi aussi tu es un p.tain de taré de belliciste qui va nous provoquer un p.tain de cataclysme nucléaire !
ta place elle est juste dans un p.tain d’hôpital psy avec d’autres p.tains de tarés dans ton genre qui se prennent pour ce taré de Napoléon !

puck dit: 30 avril 2025 à 14h40

maintenant que je porte sur Nietzsche un regard « russe » avec la lecture de Dostoïevski j’ai compris comment il fonctionne.

comme dit pedro la Russie n’a pas de frontières parce que la pensée russe permet même de comprendre Nietzsche.

exemple au hasard : Jaroussky ! un chanteur lyrique dont le talent est loué par tous les grands spécialistes de la musique, il vend des centaines de milliers de disque, il remporte des dizaines de récompenses : le type il fait l’unanimité !

et on a un type qui écoute ce chanteur et il trouve qu’il a une voix de crécelle.

qu’est-ce que fait ce type ? il ose le dire ? ou bien il préfère ne pas le dire pour ne pas se fâcher avec tous ses potes.

voilà ça c’est le problème de Nietzsche.

au début Nietzsche fait semblant d’entrer dans le jeu, il loue le génie de Schopenhauer et de Wagner, il connait le succès, mais il sent qu’il ne peut plus jouer un jeu auquel il ne croit pas.

et ça pour le voir il faut le voir avec Chestov et son vrai regard russe sinon on ne le voit pas dans ses livres !

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 14h42

La nouvelle du Figaro (qui cite pourtant le ministère américain du Commerce – chose facilement vérifiable) corrigée par PPPPPP (Puck la Pute Pathétique Payée Par Poutine):

« États-Unis : forte progression prévue du PIB au début du mandat de Donald Trump.
En rythme annualisé, le produit intérieur brut ressort en progression 3000 % au premier trimestre en raison d’une baisse des importations, selon les données publiées mercredi par le ministère américain du Commerce. »

J J-J dit: 30 avril 2025 à 14h57

Je préfère les itw de Tobie Nathan à celles de Philippe Bilger.
Merci pour le lien, etalii (Bàv et @ Ch.).

puck dit: 30 avril 2025 à 14h58

Nietzsche il comprend pas la philo comme on la voit aujourd’hui genre développement personnel, ou connaissance de soi : connais-toi toi-même, Socrate l’accoucheur de vérité.

tous ces trucs qui visent « l’amélioration ».

en fait Nietzsche ne comprend pas cette nécessité débile propre à l’homme de vouloir s’améliorer.

et c’est vrai que quand on y pense deux secondes je veux dire depuis trois mille ans que ça existe si ça avait amélioré quelque chose ça se saurait.

du coup c’est un truc inutile.

non seulement c’est inutile mais en plus Nietzsche dit ce désir de vouloir s’améliorer ça fait partie du problème initial, du coup au lieu le truc à améliorer c’est ce désir de vouloir s’améliorer, voir à en s’en débarrasser complètement pour ce plus que ce besoin de s’améliorer arrête de pourrir la vie des gens.

du coup si on prend Socrate non seulement il n’a jamais améliorer personne mais en plus il n’a fait que pourrir la vie des gens qui l’ont cru.

et là Nietzsche passe en revue la liste de toutes ces diseurs de vérité du genre Socrate, Jésus ou ceux qui disent que Jaroussky il a voix magnifique qui n’ont rien fait d’autre que pourrir la vie des gens qui les ont crus.

J J-J dit: 30 avril 2025 à 15h07

il a une voie de crécelle (14.14). Le type qui entend cela devait s’acheter un sonophone, ou bien, le sien est mal réglé. Cela arrive, et peut créer un biais cognitif persistant de la perception auditive.
https://www.google.com/search?sca_esv=c603169f47c86d12&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&q=Phragmite+des+joncs,+Acrocephalus+schoenobaenus&udm=7&fbs=ABzOT_BnMAgCWdhr5zilP5f1cnRvJ3SHQcDVxkdpDyHwlRhdNfno-ClRh0PKqyvFYyTkfIdAAKyEiV79MlR2pXeyH17HX7mKouPTN8av3K7l0v4Rf_0MkWFR3tAwaoPCgUzOJKUhseFHxJH2ylSkTreoMO3ffcDsjwWpXphRp77dfqgBbl0qmCt-RX6YNWiZVfefY7za4MdAt73765nAM451Hm7r6Dsm-Q&sa=X&ved=2ahUKEwiItbWHhICNAxUOUqQEHbb2Mo4QtKgLegQIEhAB&biw=1924&bih=952&dpr=1#fpstate=ive&vld=cid:d7c01352,vid:WJC8V2Oo1iY,st:0

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 15h09

Il faut du courage pour rentrer dans les délires philosophiques de PPPPPP (Puck la Pute Pathétique Payée Par Poutine). On dirait un personnage de roman, celui d’un ancien prof de philo de lycée qui est devenu fou et qui emmerde ses collègues d’asile d’aliénés avec la même diarrhée conceptuelle tous les jours…

J J-J dit: 30 avril 2025 à 15h11

Du coup, ils tournent en boucle sans jamais la boucler. Ils sont chantournées, tels des rubans de moebius.

puck dit: 30 avril 2025 à 15h11

pedro arrête de t’exciter sur Trump mon bichon.

je vais te donner une bonne nouvelle : le chef du renseignement allemand a dit que les européens devaient faire durer le conflit en Ukraine jusqu’en 2030 parce que d’ici 2030 les allemands vont reconstituer une armée capable de faire la guerre à la Russie !

tu vois mon bébé d’amour que t’as pas lieu de t’inquiéter.

les allemands vont prendre le relais !

en plus, comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule le nouveau chancelier allemand est en plus le fils d’un ancien officier de la Wehrmacht !

t’imagines ? le fils d’un officier de la Wehrmacht qui est en train de reconstruire une armée pour faire la guerre à la Russie !

sérieux pedro : qu’est-ce que tu veux de plus pour être heureux ?

sérieux je t’aime bien et je pense que tu devrais arrêter de te pourrir la vie avec Trump et son PIB, et plut$ôt commencer à tapisser ta chambre avec des posters de la nouvelle armée allemande en reconstruction !

Jazzi dit: 30 avril 2025 à 15h16

A part que « ses collègues d’asile d’aliénés » c’est nous, Pablo 75 !
Mais alors comment s’en débarrasser, comme dirait Ionesco ?

Jazzi dit: 30 avril 2025 à 15h19

Au fait, qu’en est-il du nouveau pseudo de et alii !
Quelqu’un l’a vu passer ici ?

puck dit: 30 avril 2025 à 16h03

« les philosophes et les moralistes se dupent eux-mêmes lorsqu’ils s’imaginent qu’il est possible d’échapper à la décadence en lui faisant la guerre. Ils ne peuvent pas lui échapper : tous les remèdes qu’ils emploieront contre elle ne seront que l’expression de cette même décadence ; ils ne modifient que les formes, mais le fond demeure identique » (Nietzsche « le crépuscule des idoles »)

ils ne modifient que les formes, mais le fond demeure identique !!!

la forme…. le fond….

puck dit: 30 avril 2025 à 16h06

« le cas Socrate ne fut qu’un malentendu. Cette aspiration vers la claire lumière du jour, vers la raison à tout prix, ce désir de rendre la vie claire (pas le magasin), froide, prudente, consciente, anti instinctive,… tout cela n’était qu’une maladie, une maladie nouvelle, et nullement un retour à la vertu, à la santé, au bonheur… »

puck dit: 30 avril 2025 à 16h08

oui pedro ma place est dans le service d’aliénés auprès de mon ami Nietzsche !

et la tienne est dans un autre service d’aliénés aux côtés de tes amis Napoléon, Hitler, France et tous des aïeuls inquisiteurs !

puck dit: 30 avril 2025 à 16h10

« Je n’ai fait que citer Puck, Christiane… »

et moi je ne fais que citer Nietzsche, l’homme du souterrain, le plus russe des auteurs allemands, ainsi la boucle est bouclée Mr Court !

J J-J dit: 30 avril 2025 à 16h11

(15.19) Elle a abandonné « je cuide », je lui avais confirmé que c’était ridicule, ce qu’elle avait implicitement pensé. Elle a bien fait, moi j’aimais bien (taxifofole) Caulerpa./// C’est toujours agaçant ces changements permanents de pseudos, comme nous y avait tant accoutumé ma soeur, avant de se calmer un brin.
(15.16) Mais voyons jzmn, Amédée, ça finit par en O. (de boudin).

Bon, je sorj… voir si ma clopine est dans les parages. A plusss.

MC dit: 30 avril 2025 à 16h11

Cependant, à lire le De Pictura de Pline, le tableau doit recréer l’illusion du réel ( l’anecdote de la mouche peinte par Protogène sur le tableau du Confrere Apelle), ou (peut-etre?) ne former qu’une » ligne, mais parfaite (nous dirions « abstraite ») de couleur et de galbe.
Théognis était surnommé la Neige à cause de la froideur de son style. Passons. MC

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 16h12

« Dans un climat énervant le thé est mauvais à jeun: il faut le faire précéder une heure avant d’une tasse de cacao épais et déshuilé. Rester assis le moins possible; ne se fier à aucune idée qui ne soit venue en plein air pendant la marche et ne fasse partie de la fête des muscles. Tous les préjugés viennent de l’intestin. Le cul de plomb, je le répète, c’est le péché contre l’esprit. »
(Nietzsche)

On sent que PPPPPP (Puck la Pute Pathétique Payée Par Poutine), dans son asile d’aliénés, est enfermé dans sa chambre, assis toute la journée devant son ordinateur et buvant de la poussière de thé de supermarché en sachets.

puck dit: 30 avril 2025 à 16h13

@ »Pablo et Pedro, ça ce termine par o. »

Ecce Homo aussi se termine par o D. !

Umano troppo Umano aussi se termine par o D. !

Christiane dit: 30 avril 2025 à 16h17

MC,
Je chemine dans votre question.
D’abord, il faut pointer l’anachronisme. Peut-on commenter l’art du présent avec les critères du passé ? Ses concepts classiques ?
Imitation du réel, style, expression des artistes figuratifs ont laissé place à l’abstraction, à la disparition de la figure dans l’abstraction (Rothko qui a longtemps peint des paysages, des visages ou Mondrian avec ses arbres qui perdent peu à peu leur silhouette pour devenir des croisements d’horizontales et de verticales…).
Je vois toujours les figures absentes dans les toiles abstraites, d’abord en volumes heurtés chez les cubistes pour devenir des corps absents.
Le problème c’est qu’il y a une telle quantité de production qu’il faut faire le tri.
Je me suis heurtée au Grand Palais au gigantisme de Kiefer, des toiles pleines d’horreur, de sang, de paille, d’étoiles, de nombres, de tournesols calcinés, de béton, de ferraille… Ce n’est plus du beau ou du laid, c’est de la mémoire, le tribunal de l’histoire. Il avait mis des poèmes de Paul Celan tout au long du parcours.
Le temps est le grand trouble-fête de la création contemporaine. Ce qui compte c’est le regard posé sur ces œuvres. Après tout si un quidam se pâme devant les gonflettes de Jeff Kons, c’est son problème, pas le mien. Et si j’aime le quattrocento et m’en souviens en contemplant un Rothko c’est mon problème. Et Rembrandt si loin du beau ou du laid dans sa recherche. Chacun a son musée imaginaire, sa bibliothèque, ses musiques. C’est assez intransmissible, mystérieux, c’est
affectif.
Et dire qu’on perd son temps à se cogner à des abrutis…

puck dit: 30 avril 2025 à 16h20

« alors qu’il est censé « vendre » Camus au lecteur qui doit être mis en appétit. »

nul autre qu’un critique littéraire n’est mieux placé pour donner la définition du critique littéraire aujourd’hui.

puck dit: 30 avril 2025 à 16h24

« toute conversation de vernissage sur le marché de l’art dévie exclusivement sur le marché au mépris de toute réflexion sur l’art »

quelle différence avec le critique littéraire qui, comme Barthes avec Camus, est censé le « vendre » au lecteur qui doit être mis en appétit au mépris de ce qu’il en pensait vraiment.

mon Dieu que d’incohérences, que de supercheries, que de contradictions…

la forme… le fond…

Nietzsche nous a prévenus : est-ce vraiment ce monde-là qu’il nous faut bouffer ?

Christiane dit: 30 avril 2025 à 16h25

Donc, MC, c’était la remarque de Puck. Il aime poser des questions en salve dans jamais s’attarder pour y répondre. C’est facile de faire l’enfant : pourquoi ? Pourquoi ?
Les enfants aussi n’aiment pas les réponses, ils veulent juste qu’on s’intéresse à eux et qu’on leur pose des questions.
Vous n’êtes pas pareil. Le problème c’est que parfois je n’y comprends rien comme le dernier roi d’Israël, Osée. Je ne connaissais que le prophète mais ce que vous avez dit sur le Christ, j’ai vraiment trouvé ça bien et pas ordinaire. ( Vive le blog de Soleil vert !)

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 16h25

Ce qui compte c’est le regard posé sur ces œuvres.
Christiane dit: 30 avril 2025 à 16h17

Et moi qui croyait que ce qui comptait dans l’art c’était l’oeuvre. L’art serait subjectif? Sa qualité dépendrait du regard du spectateur?

D. dit: 30 avril 2025 à 16h26

J’ai enquêteé sur les causes possibles de la méga-coupure de courant en Espagne et ma conclusion est formelle : un gros vaisseau-mère extraterrestre s’est momentanément matérialisé à proximité immédiate d’une ligne à très haute tension, pompant à cet effet toute l’énergie disponible et ce avec une certaine brutalité.

puck dit: 30 avril 2025 à 16h32

« (l’ancienne Bourse de commerce investie, c’est bien le mot, par l’homme d’affaires François Pinault il y a quatre ans pour y exposer des oeuvres de ses artistes »

Pinault n’a pas fait que se payer l’ancienne bourse : cet oligarque français s’est aussi offert l’Elysée !

la plus belle pièce que Pinault s’est payée c’est pas un lapin de Jeff Koons : c’est Macron !!…

qui se souvient en 2016 toutes ces premières pages des grands médias qui nous vendaient Macron ! celui qui allait faire de la France une start up !

Macron l’homme qui voulait réindustrialiser la France… dit maintenant ça parait être une mauvaise blague.

heureusement que nos « pedro » préfèrent regarder l’évolution du pib américain plutôt que celui de la France !

c’est la définition du « pedro » : le pedro est celui qui regarde le doigt quand on lui montre la lune.

renato dit: 30 avril 2025 à 16h35

« Et j’ai également écrit un livre sur la philosophie et le cyclisme, dans lequel des philosophes comme Platon et Socrate montent l’Etna. »

Ils sont fous ces Grecs, ils ont même inventé le vélo ! Pourtant, étant donnée les dates, les Héraia à elle seule nous laissent sans voix.

Atlanta participe aux jeux, code vestimentaire intéressant : chiton court permettant la liberté de mouvement, sein droit découvert, cheveux flottants :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Atalanta_Vatican_Inv2784.jpg
(Réplique romaine d’un original grec datant de 460 av. J.-C. circa)

Enfin, pourquoi ne pas faire monter une jolie athlète plutôt que deux improbables cyclistes ?

puck dit: 30 avril 2025 à 16h38

@ »Et moi qui croyait que ce qui comptait dans l’art c’était l’oeuvre. L’art serait subjectif? Sa qualité dépendrait du regard du spectateur? »

pedro t’es devenu fou ou quoi ???

la qualité d’une oeuvre ne dépend que de la sensibilité de celui qui la ressent vibrer en lui !

et pour la sentir vibrer en soi combien faut-il posséder justement en soi de cette sensibilité ???

la profondeur de lart pedro !!

t’as déjà oublié ?

l’unité de mesure de cette profondeur n’est-elle pas justement le pedro ?

quand tel concertino de Mozart ne pèse que 200 pedro un quintette de Beethoven en vaut au moins 400 pedro !!

sans parler bien sûr d’un stabat mater chanter par l’inénarrable Philippe J. dont la voix nous transporte comme porter par des anges descendu de leur nuages pour nous bercer dans la douceur de leurs bras…

non pedro ?

puck dit: 30 avril 2025 à 16h42

pedro mon Dieu quelle supercherie tu représentes à toi tout seul !

il faudrait faire une compilation de toutes les c.nneries que tu as pu balancer sur la musique et l’art !

mon Dieu quelle tartufferie… quelle flagornerie… quelle falsificationnerie… que ce pedro.

Christiane dit: 30 avril 2025 à 16h42

Pablo 16h25
Ce qui compte c’est le regard posé sur ces œuvres.
Christiane dit: 30 avril 2025 à 16h17

Et moi qui croyait que ce qui comptait dans l’art c’était l’oeuvre. L’art serait subjectif? Sa qualité dépendrait du regard du spectateur? »
Oui, Pedro, je le pense de plus en plus. Mais la culture et l’étude rendent le regard moins naïf.
Après, c’est un chemin personnel.
Parfois on rencontre quelqu’un qui a des goûts semblables. Alors le bonheur est aiguisé. Parfois les goûts sont complètement différents, ça n’empêche pas l’amitié.

Christiane dit: 30 avril 2025 à 16h46

Puck, Pedro ne dit pas que des « conneries » mais il a des goûts très affirmés. Ce qui est une erreur pour toi, peut être une vérité pour lui.
Mais il y a un jeu pervers entre vous : « je t’aime moi non plus. » (Gainsbourg)

renato dit: 30 avril 2025 à 16h52

L’intérêt de la variété des opinions : dans le contexte des formes idéales, l’apparence perceptive, le niveau sensible de la réalité, n’est qu’une ombre imparfaite de la réalité. C’est sur cette séparation que se fonde la distance entre le producteur et l’utilisateur, ainsi que leurs rôles respectifs : le producteur réduit à n’être qu’un artisan qualifié, tandis que l’utilisateur est un véritable expert de la technique et des objets capables de guider l’opération de production.

puck dit: 30 avril 2025 à 16h55

en vérité l’art n’existe en ce monde que pour permettre à des pedro de montrer toute leur grandeur d’âme…

puck dit: 30 avril 2025 à 16h56

pedro c’est comme Stendhal : la première qu’il a entendu la voix de Jaroussky il est tombé dans les pommes.

Bernard dit: 30 avril 2025 à 17h00

Pablo, dis merci à Christiane qui prend ta défense contre Puck.
Puck, dis merci à Pablo qui se donne tant de peine pour répondre à tes questions.
Christiane, dis merci à Bernard qui demande à Pablo de te remercier.
Bernard, dis merci à toi-même pour tout le bonheur que tu apportes à la Rdl.
Merci Bernard !

Christiane dit: 30 avril 2025 à 17h11

Renato / 16h52
Idée intéressante (cette distance, cette différence de
l’émetteur à celui
qui reçoit qui permet la liberté . Comme pour un livre, comme pour une musique.

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 17h24

« Dans un climat énervant le thé est mauvais à jeun: il faut le faire précéder une heure avant d’une tasse de cacao épais et déshuilé. Rester assis le moins possible; ne se fier à aucune idée qui ne soit venue en plein air pendant la marche et ne fasse partie de la fête des muscles. Tous les préjugés viennent de l’intestin. Le cul de plomb, je le répète, c’est le péché contre l’esprit. »
(Nietzsche)

On sent que PPPPPP (Puck la Pute Pathétique Payée Par Poutine), dans son asile d’aliénés, est enfermé dans sa chambre, assis toute la journée devant son ordinateur et buvant de la poussière de thé de supermarché en sachets.

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 17h37

Beaucoup de blablabla chez Christiane mais aucune réponse à ma question.

Encore quelqu’un qui a passé sa vie à regarder de l’art sans jamais se poser la question de qu’est-ce que c’est l’art, et où est la frontière entre l’art et le « non art ». Ou a lire de la poésie sans se poser la question de ce qu’est ou n’est pas la poésie, ou la musique…

Les gens qui acceptent tout, obéissent à tous les diktats en vigueur en question d’art, qui avalent toutes les couleuvres esthétiques, me fascinent de plus en plus.

(À ne pas confondre avec les fous atteints de diarrhée mentale inguérissable, comme PPPPPP (Puck la Pute Pathétique Payée Par Poutine).

puck dit: 30 avril 2025 à 17h40

@ »Mais il y a un jeu pervers entre vous : « je t’aime moi non plus. »  »

tout à fait !

je sais pas pour pedro, mais moi j’aime pedro parce qu’il permis de découvrir l’art, surtout la musique.

je crois que j’ai rencontré dans ma vie beaucoup de musiciens, de critiques, ou de gens qui aiment bien la musique, mais avec pedro j’ai découvert un truc nouveau, il m’a ouvert un nouvel horizon.

je veux dire un typer qui à la fois semble aimer la musique et qui en même temps se demande pourquoi Horowitz n’a pas enregistrer le clavier bien tempéré, pour moi c’est un peu comme les types qui ont mis les premiers le pieds dans les îles du ¨Pacifique, en fait c’est ça : pedro il m’offre une exploration dans le monde de l’amour de l’art, il ouvre une nouvelle voie qui m’était totalement inconnue, Proust nous fait découvrir la Verdurin et son amour du violon et là le blogapassou j’ai découvert pedro et son amour de Jaroussky, et du coup je fais plus que l’aimer, je le vénère, limite je vais mettre une statue dans mon jardin, je l’appellerai pedro et tous les matins je viendrai me prosterner devant.

Christiane dit: 30 avril 2025 à 17h52

Peut-être, Pablo, parce qu’il n’y a pas de réponse et que cela vous angoisse. Vous aimez que la vie soit intelligible selon vos critères et seulement selon vos critères. C’est pour cela tous ces « bla bla » avec Chaloux. Là aucune opposition aucune contradiction. L’amour parfait presque narcissique.
Moi, je doute, j’accepte de ne pas avoir de réponse. C’est plus risqué.

puck dit: 30 avril 2025 à 17h53

« Encore quelqu’un qui a passé sa vie à regarder de l’art sans jamais se poser la question de qu’est-ce que c’est l’art, et où est la frontière entre l’art et le « non art ». Ou a lire de la poésie sans se poser la question de ce qu’est ou n’est pas la poésie, ou la musique…  »

la fable de l’art et du bucheron :

il était une fois un pedro qui aimait l’art
l’art, mais pas le non art
dès qu’il voyait un « non art » dépassé
il prenait sa hache
et d’un coup d’un seul
coupait cette mauvaise branche
il aimait aussi la poésie
bien sûr
mais si par malheur
un brin de non poésie se glissait dans sa poésie
il s’emparait à nouveau de sa hache
et d’un coup d’un seul
découpait cette mauvaise branche qui poussait
sur son arbre de la poésie
en jour, par le plus grand des malheurs
un poètes s’était endormi$
au pied de l’arbre de la poésie à pedro
ainsi en voulant couper une brahce de non poésie
il lui coupa la tête

moralité : avant d’utiliser sa hache de bucheron il faut bien regarder si un poète n’est pas endormi au pied de son arbre…

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 17h53

Vous ne comprenez pas la stratégie économique de Trump ? Ses conseillers non plus

Le Financial Times rapporte l’embarras des dirigeants de fonds d’investissement au cours d’une réunion avec le conseiller économique de la Maison Blanche, Stephen Miran. Ce dernier aurait été incapable d’expliquer la logique de la politique économique de Donald Trump.

https://www.latribune.fr/economie/international/vous-ne-comprenez-pas-la-strategie-economique-de-trump-ses-conseillers-non-plus-1023961.html

Tu m’étonnes…

C’est comme expliquer la logique philosophique de PPPPPP (Puck la Pute Pathétique Payée Par Poutine).

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 18h00

Peut-être, Pablo, parce qu’il n’y a pas de réponse et que cela vous angoisse.
Christiane dit: 30 avril 2025 à 17h52

Ça ne m’angoisse pas du tout parce que moi je le sais. Entre « Las Meninas » et les boîtes à merde de Manzoni (« Merda d’artista »), moi je sais parfaitement où est l’art et où est l’escroquerie.

Ce qui me fascine (et m’amuse) c’est le cerveau des gens pour qui la merde de Manzoni ou l’oeuvre invisible de Klein («Zone de sensibilité picturale immatérielle Série n°1, Zone n°02» – vendue par Sotheby’s en 2022 pour un million d’euros) c’est de l’art.

Christiane dit: 30 avril 2025 à 18h03

Vous n’avez pas honte de vous glorifier de ces initiales que vous utilisez dans la désir d’humilier, Puck, Pablo.
C’est vous la pute.
Salut le borné. Je perds trop de temps avec vous. Allez vous faire admirer et « lécher le Q »(citation) par Chaloux le servile. Ah vous allez bien ensemble. Qui est le souteneur ?

Christiane dit: 30 avril 2025 à 18h06

« Vous savez »… Pauvre Pablo gonflé à la vantardise.
Il ne restera de vous dans ma mémoire que Uelques belles choses que vous avez écrites ici sur la littérature espagnole. Le reste… Bas de plafond… Mais vous savez !!! Je me tords de rire !

Marie Sasseur dit: 30 avril 2025 à 18h14

On est au bord du scandale, un de plus je crois, Passou, non ? si ce n’est pour « pour qui (fait) profession d’observer la vie littéraire au quotidien », au moins pour les lecteurs d’Angot.

Vous indiquez que « Non seulement Angot est venue avec sa fille Eléonore mais elle n’a pas passé la nuit sur place comme prévu.  »

Vous ne connaissez pas la famille ?
Pourtant Christine a écrit sur  » la fille de Madame Angot », et ce n’était pas un opéra comique.
Figurez vous que la fille de Madame Angot est plasticienne. Elle fait des moulages comme nous on faisait en atelier poterie, avec la prof d’arts plastiques, on disait dessin à l’époque, enfin pour avoir fait l’école du Louvre elle fait un peu mieux quand même, mais franchement ça vaut pas une brique, elle ne va pas se faire exposer ni aux Tuileries de Paris, c’est clair… Peut toujours essayer chez Terreal, ils ont peut-être une fondation…
Et du coup, perte de chance comme ils disent en marketing, elle ne sera pas non plus exposée chez Pinault.

C’est pas le sujet, Passou.
Le sujet c’est comment Angot va défendre son ami Claude L. au procès qui s’annonce retentissant, au vu des complicités dont il a bénéficié.
J’ai checké vite fait ce qu’elle raconte lorsqu’elle était la copine d’un critique littéraire, qu’elle accusait dans son bouquin  » Pourquoi le Brésil », de l’avoir violée, et l’affublait de tout un tas de tares, lequel ne s’était pas démonté, car comme il l’a dit texto, ou a peu près:  » quand Picasso vous tire le portrait , on ne va pas se plaindre ».
On y apprend, ce que j’avais oublié, mais le bouquin , publié chez Stock) date de 2002, c’est qu’à l’époque ce couple était de toutes les bamboches, et plutôt classé  » bourgeois de droite ». Mais ils allaient souvent diner chez devinez qui ?
Catherine M. et Jacques H. !
On peut se dire c’est bizarre pour une provinciale d’arriver directement dans la salle à manger de tout ce que Paris compte de bourgeois du milieu culculturel et merdiatique, si on n’explique pas que Christine a couché…
Je n’ai rien trouvé sur ce Claude L. je n’ai pas trop eu le temps de chercher, faut dire.
Mais ce qui est sûr c’est qu’il a été un artiste modèle pour sa fille, notamment avec une  » oeuvre » genre devanture de peep show, en rose.
Christine comme elle l’écrit admire Claude L. Elle aura du mal à dissocier l’oeuvre de « l’artiste ». D’ailleurs elle ne s’y risque pas, préférant laisser sa fille s’expliquer sur le sujet, une fois que Oh surprise, le Claude L s’est révélé être un serial pédocriminel.
Le cinéma qu’elle nous a fait Christine, quand elle demandait à ses proches pourquoi ils n’avaient rien vu quand son père la violait.
Et là, elle est incapable de dénoncer la saloperie d’un prédateur sexuel, préférant faussement questionner ( sa fille) sur ce que peut l’art et ce qu’on y cherche.

Pauvre Christine, finir comme ça, le déshonneur en plus.

Mais avec les honneurs de Drouant ! et ça mon vieux, on dira ce qu’on voudra, ça craint !

J J-J dit: 30 avril 2025 à 18h26

elle parle aussi de Rachel S-C-H-W-A-R-T-Z, sa mère qui lui a dit de prendre le nom de son époux, M. Angot, vers ses 13 ans. Et du coûp, elle en est bien embarrassée d’être confondue avec l’autre Mme Angot.
Elle est devenue une tête de turque pour ma jeure, tandis qu’on a oublié virginie despentes. Laquelle prépare un nouveau bouquin avec michel houellebecq d’après des rumeurs qui vont bon trai à Niort et Chateauroux. Titre déjà trouvé, pêché par eux sur la rdl : « chèr.es connard.es », t. II.

Marie Sasseur dit: 30 avril 2025 à 18h28

C’est désagréable cet écho, Passou, quand on s’adresse à vous. Il y a toujours un clébard qui aboie.

renato dit: 30 avril 2025 à 19h02

Bibliophilie, forme de perversion érotique qui pousse le patient pour tirer du plaisir de l’accumulation de poussière au-dessus des livres intacts.

renato dit: 30 avril 2025 à 19h22

Umberto Eco, dans son Traité de sémiotique générale, compare une œuvre d’art à un texte qui doit avant tout satisfaire à un besoin de lisibilité. Certes, le texte esthétique possède certaines caractéristiques comme le fait d’être ambigu et autoréflexif, mais le code avec lequel le message est transmis est d’une importance fondamentale afin qu’il y ait une réponse de l’observateur. Tout ne doit pas nécessairement paraître clair, mais certaines règles doivent nécessairement être claires pour l’observateur, sinon l’œuvre ne restera pour lui qu’une chose abstraite. Beaucoup d’artistes pensent que pour apprécier leur travail, il faut le comprendre, mais si l’observateur ne dispose pas des bons outils, il risque d’accepter une œuvre d’art parce qu’elle est agréable, sans que ce plaisir ait besoin d’être expliqué plus en détail.

Mais le point de Lynch reste : « Je ne sais pas pourquoi les gens s’attendent à ce que l’art ait un sens. Ils acceptent le fait que la vie n’a pas de sens. »

Jazzi dit: 30 avril 2025 à 19h33

1er arrondissement

Bourse de Commerce — Pinault Collection
2 rue de Viarmes
Tél : 01 55 04 60 60
Métro : Les Halles ou Louvre-Rivoli

Un nouveau musée entièrement dévolu à l’art contemporain s’est installé dans le bâtiment historique de la Bourse de Commerce.
Un monument prestigieux au coeur des Halles, où cohabitent des vestiges architecturaux remontant à près de cinq siècles. A commencer par la Colonne astrologique, adossée à la Bourse de Commerce. Elle avait été construite vers 1575 par l’architecte Jean Bullant dans la cour de l’hôtel de Soissons, élevé pour Catherine de Médicis en 1572 et démoli en 1748. Tandis que le bâtiment de la Bourse de Commerce, lui, a été édifié en 1885 par l’architecte Henri Blondel sur l’emplacement de la halle au blé de 1767, dont on a conservé l’impressionnant plan circulaire et la spectaculaire coupole de métal et de verre, qui avait été aménagée en 1812.
Après plus de trois ans de travaux, menés sous la houlette de l’architecte japonais Tadao Ando, ce nouveau lieu de la capitale, entièrement rénové, a ouvert ses portes au public en mai 2022. Il est essentiellement destiné à présenter la collection d’œuvres contemporaines que l’industriel François Pinault a rassemblé depuis les années 1960 jusqu’à nos jours. Un ensemble exceptionnel de plus de 10 000 œuvres de près de 350 artistes, constitué de peintures, de sculptures, de vidéos, de photographies, d’œuvres sonores, d’installations et de performances. Pour ce faire, la collection dispose ici de pas moins de dix salles d’exposition dont La Rotonde, le principal espace central, sous la lumière zénithale de la coupole. C’est ainsi que l’on a pu admirer l’exposition « Une seconde d’éternité », réunissant des œuvres grand format d’une vingtaine d’artistes contemporains, dont l’installation de Philippe Parreno, et l’exposition Anri Sala, qui a investi une partie des lieux en octobre 2022.
Un promenoir circulaire coiffant le cylindre, flottant entre la paroi de béton et la façade dessinée par Henri Blondel, invite à admirer la gigantesque toile marouflée du XIXe siècle qui ornemente la coupole.
Au sous-sol, un auditorium accueillant conférences, rencontres, projections et concerts complète le dispositif muséal, tandis qu’au 3e étage, le restaurant-café La Halle aux grains, de Michel et Sébastien Bras, permet de se restaurer tout en jouissant d’une vue superbe sur le quartier des Halles et son jardin.
Mentionnons encore, dans le salon Médicis, au rez-de-chaussée, la librairie Les Éditions – Bookshop, où le visiteur à le choix entre une sélection de 250 ouvrages en lien direct avec l’histoire des lieux et les artistes qui y sont exposés ainsi que des objets souvenirs, de la papeterie ou des cartes postales.
Rappelons enfin que la Bourse de Commerce est accessibles aux handicapés et que des visites guidées, en individuel ou en groupe, y sont régulièrement organisées.
Reportage complet du léZard
https://www.lelezarddeparis.fr/les-habits-neufs-des-musees-de-paris

Maurice revient... dit: 30 avril 2025 à 20h12

La vie, le monde ne font pas sens, ni ne saurait faire sens la recherche d’un sens.

Bolibongo dit: 30 avril 2025 à 20h15

Et le Musée de l’érotisme à Pigalle est devenu maison close en 2016, Jazzi… 🙂

Janssen J-J dit: 30 avril 2025 à 20h21

@ Il y a toujours un clébard qui aboie (18.28).

Normal, ma Jeure, c’est un forum public, l’Haridelle, et c’est dans la fonction des clébards d’aboyer, non ? Pour vous adressez direct à Passoul, sans clébards clabaudant, son email est connu de tous, vous pourriez le lécher à loisir sans qu’on le sache, ma Jeure. Croyez-vous qu’il va vous répondre directo ici ? Hélas, depuis le temps que vous vous en languissez, n’avez-vous pas compris qu’il vous trouve bête, vulgaire, inculte, moche et dépitée d’amours transies sans espoir d’aucune réciprocité ? Soyez un peu honnête avec vous-même et vos condisciples, pour une foij, ma Jeure. Bàv.

Marie Sasseur dit: 30 avril 2025 à 20h38

@21h21 Change un peu de disque, vieil imbécile immonde. Chaque fois que je commente un billet de Passou, tu es là , comme un vieux clebs en chaleur.
Je n’ai pas besoin d’envoyer dire à quatre pas d’ici, ce que cette sordide affaire m’inspire . Fidèle toujours, à mon éthique.

Maurice revient... dit: 30 avril 2025 à 21h06

Pauvre Janssen JJ,
Tout le monde l’insulte et le fouette et lui, sale vieux clébard maso, revient toujours pour se faire, de nouveau, humilier de toutes les sortes.
Aura-t-on de la pitié pour ce misérable énergumène ? Jamais !

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 21h35

Vous n’avez pas honte de vous glorifier de ces initiales que vous utilisez dans la désir d’humilier, Puck, Pablo. C’est vous la pute. Salut le borné. Je perds trop de temps avec vous. Allez vous faire admirer et « lécher le Q »(citation) par Chaloux le servile. Ah vous allez bien ensemble. Qui est le souteneur ?
Christiane dit: 30 avril 2025 à 18h03

Putain, la vulgarité de la Pétasse !!!

Serait-« elle » aussi l’un des nombreux pseudos de celui qu’on connaît tous? Ou elle est tout simplement amoureuse en secret de PPPPPP (Puck la Pute Pathétique Payée Par Poutine), ce qui montrerait bien à quelle point elle est intellectuellement nulle?

La vieille Cricri préfère la boîte à caca!
Chaloux dit: 30 avril 2025 à 21h01

Ah, voilà une autre hypothèse pour expliquer son étrange attaque d’hystérie : elle est coprophile, et son rêve le plus cher c’est d’avoir une des boîtes à merde de Manzoni !!! (hypothèse corroborée par son si élégant « Allez vous faire « lécher le Q »).

Jean Langoncet dit: 30 avril 2025 à 21h51

Oh well…

Paris: des élus saisissent la justice contre la malle géante Louis Vuitton sur les Champs-Elysées

Sollicitée par l’AFP, la mairie de Paris n’a pas souhaité réagir.

Depuis l’automne 2023, le grand immeuble du 103-111 avenue des Champs-Elysées, qui doit accueillir un nouveau magasin Louis Vuitton, est enveloppé par une gigantesque malle d’acier et de bois, symbole de l’histoire du célèbre maroquinier.

L’installation avait été autorisée par la municipalité comme « enseigne temporaire » courant jusqu’en 2027, date prévue pour l’ouverture de ce futur magasin de LVMH, numéro un mondial du luxe.

La « bâche » n’était pas considérée comme une publicité par la mairie dans la mesure où le bâtiment appartient au groupe de Bernard Arnault, qui a versé une redevance de 1,7 million d’euros à la ville de Paris. (…)

Source : AFP

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 21h54

« Je ne sais pas pourquoi les gens s’attendent à ce que l’art ait un sens. Ils acceptent le fait que la vie n’a pas de sens. »
Lynch

La phrase de Lynch est particulièrement débile. Cela fait des milliers d’années que l’art et la vie ont un sens pour 99% de l’Humanité. Cela fait un siècle que pour une partie infime de l’Humanité l’art et la vie ont cessé d’avoir un sens. Et Lynch, qui se prend pour l’Humanité entière depuis qu’elle existe, ne comprend pas, l’andouille, que l’être humain n’ait pas changé fondamentalement depuis le début de l’humanité, qu’il continue à chercher et trouver un sens à l’art et la vie.

Étonnant chez un type à priori intelligent. Quoique… J’ai revu récemment son film « Mulholland Drive », que j’avais beaucoup aimé à sa sortie, en 2002, je crois. Il m’a totalement déçu. Je l’ai trouvé prétentieux, frivole, creux même, montrant clairement que son auteur n’avait rien à dire d’intéressant sur la vie et ses mystères.

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 21h58

CONSTATATION: qu’est-ce qu’elles vieillissent mal les femmes qui fréquentent cet endroit !!! C’est effrayant…

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 22h00

La vie, le monde ne font pas sens, ni ne saurait faire sens la recherche d’un sens.
Maurice revient… dit: 30 avril 2025 à 20h12

Pour dire des conneries pareilles avec un tel langage débile, tu n’aurais pas dû revenir, toi…

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 22h40

Christine Angot à « Quelle époque » (Mars 2025)

À l’occasion de la sortie de son livre « La Nuit sur commande » aux Éditions Stock‬, Christine Angot revient sur ses débuts sous les projecteurs, du succès retentissant de son livre « L’inceste », à son rôle de snipeuse dans l’émission « On n’est pas couché » aux côtés de Yann Moix, avec qui elle règle ses comptes.

https://www.youtube.com/watch?v=zseNBaafSl0

x dit: 30 avril 2025 à 22h54

et alii à 8h47
Il est beaucoup question d’Antonin Artaud à la fin des Carnets (1934-1948) d’Henri Thomas, pour des raisons à la fois littéraires, amicales et déchirantes : la fascination absolue exercée par Artaud sur Colette Gibert, première femme d’Henri Thomas — intellectuellement brillante, agrégée de philosophie et comédienne, « extrêmement gracieuse » (selon Ernst Junger) et d’une sensualité dévorante, mais à la santé mentale très précaire — semble avoir précipité le naufrage de la jeune femme dans la folie.
H.T. parle, à propos de Colette, d’un « être fantastiquement passionné » qui « ne savait pas distinguer le possible de l’impossible », une femme poussée par « l’esprit d’absolu », l’intransigeance et l’émotion.
« Je crois avoir vu ce qu’était une âme chimérique. Seul l’impossible la retenait ; elle ne cachait pas l’ennui que le reste lui inspirait. » (p. 684)

On est très loin d’un triangle de comédie de boulevard, et tout aussi loin d’une relation entre une victime faible et passive et un prédateur — comme de la version sublime ou romantique de la passion.

x dit: 30 avril 2025 à 22h54

Le 3 novembre 1946, à Ivry, Artaud « lit, déclame, chante, le Retour d’Artaud le Momo » pour Marcel Bisiaux et Henri Thomas.

Une semaine plus tard, les deux mêmes, cette fois accompagnés d’Alfred Kern, rendent à nouveau visite à Artaud ; au restaurant, ce dernier attire l’attention d’autres clients « par ses explosions de toux conjuratoire et ses gesticulations. Il lutte contre une obsession qu’il extériorise, localise, accuse, invective.

Si j’emploie le mot: folie, je risque de diminuer l’aspect profondément poétique de la querelle qu’Artaud fait au monde, et sa vérité, — car il est bien certain que nous sommes tous massacrés lentement par quelque chose, et faut-il s’y résigner en considérant les lois de la vie, alors qu’on a peut-être découvert ces lois justement pour se rassurer ? Il y a là un cercle vicieux: les lois, l’acceptation d’abord, pour me rassurer, — ou bien d’abord la panique, ensuite les lois, la sagesse, etc —
L’ennemi qui m’exécute peu à peu, je l’ai appelé monde, pour prendre son parti, le parti de ma propre mort rendue normale. J’approuve l’usure sexuelle, l’égoïsme, la monotonie implacable, et les admettant je m’amuse: voilà la sagesse.
Artaud se colète [sic] avec les monstres et les obstacles dépouillés de toute justification: c’est lui le justifié, — un tourbillon de justifications qui éclate en gestes, en incantations, en poèmes, en dessins Le spectacle est trop tragique pour être supporté facilement par l’homme qui se gare instinctivement de son semblable dès que celui-ci passe la “mesure”. » (p. 569-570)

Pablo75 dit: 30 avril 2025 à 22h55

« Des signes inquiétants » : l’avertissement de Mike Pence, l’ancien vice-président de Trump

Soutien à l’Ukraine, aveuglement sur Poutine, économie en berne… Dans une tribune publiée par le Wall Street Journal, l’ancien vice-président de Donald Trump évoque le bilan mitigé des 100 premiers jours du locataire de la Maison-Blanche.

30/04/2025 à 09:38

Soutien à l’Ukraine, aveuglement sur Poutine, économie en berne… Dans une tribune publiée par le Wall Street Journal, l’ancien vice-président de Donald Trump évoque le bilan mitigé des 100 premiers jours du locataire de la Maison-Blanche.

100 jours et une multitude de décisions prises, des coups d’éclat et un sérieux coup de mou. Comme attendu, le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a marqué les esprits au point de déstabiliser l’économie mondiale avec l’instauration, puis la volte-face, sur les droits de douane. Après trois mois au sommet de l’État, la cote de popularité du président des États-Unis chute dangereusement. Son ancien vice-président entre 2017 et 2021, Mike Pence, le met en garde dans le Wall Street Journal : attention à ne pas casser la mécanique.

Si Pence reconnaît que de bonnes choses ont été réalisées depuis trois mois, notamment sur l’immigration, il estime que le bilan s’avère mitigé. Il met en avant le bilan du premier mandat. « Les premiers progrès, durement acquis et attendus depuis longtemps, peuvent facilement être perdus si l’administration Trump actuelle s’écarte des principes consacrés qui ont guidé la première administration Trump », prévient-il.

« Il y a des signes inquiétants de recul dans d’autres domaines. Alors que l’administration Trump-Pence fournissait une aide létale à l’Ukraine, le soutien hésitant de cette administration a enhardi la Russie à rejeter les négociations pour un cessez-le-feu et à étendre les attaques contre des cibles civiles. Les 100 derniers jours ont prouvé hors de tout doute que Vladimir Poutine ne veut pas la paix, il veut l’Ukraine. Seul un soutien militaire américain renouvelé à notre proche partenaire offre un espoir de paix juste et durable », détaille-t-il. Pire, pour lui, la stratégie de rapprochement avec l’Iran est une erreur digne de celle de Barack Obama.

Sur le plan économique, il avertit : des signaux d’alerte clignotent, notamment à cause des droits de douane. « Depuis que le président a annoncé ses droits de douane du « Jour de la libération », la seule chose dont l’Amérique a été libérée, ce sont des milliers de milliards de dollars d’investissements, fustige Pence. Les droits de douane proposés par M. Trump seraient la plus forte hausse d’impôts en temps de paix de l’histoire américaine, nuisant aux consommateurs et entraînant l’inflation. Des droits de douane généralisés peuvent satisfaire une envie populiste, mais l’économie protectionniste ne saurait remplacer un conservatisme de principe.
Il invite son ancien « boss » à revenir « aux principes conservateurs qui ont guidé notre administration et permis d’atteindre la paix et la prospérité pendant le premier mandat du président », afin de « construire quelque chose de durable, pour l’héritage du président et pour l’avenir de l’Amérique ». Comment réagira Donald Trump à ce réquisitoire ?

https://www.parismatch.com/actu/international/des-signes-inquietants-lavertissement-de-mike-pence-lancien-vice-president-de-trump-250759?at_medium=affiliate&at_campaign=Yahoo

x dit: 30 avril 2025 à 23h07

Je ne comprends pas pourquoi le passage que je citais ensuite (les mots de H. Thomas lorsqu’il apprend la mort d’A.A.) est systématiquement « retoqué » et passe à chaque fois immédiatement à la trappe.

x dit: 30 avril 2025 à 23h08

« Il prenait sur lui nos délires, les laissait prendre, et restait intact. Une lutte acharnée jusqu’au dernier moment contre l’inertie des choses. » (5 mars 1948)

x dit: 30 avril 2025 à 23h10

Puis le 9 mars, alors qu’il se demande si Colette a appris la nouvelle et s’inquiète de sa réaction :
« Ce n’était peut-être pas d’amour, de passion, qu’Artaud avait besoin, mais de respect, d’attention. »

x dit: 30 avril 2025 à 23h13

Henri Thomas écrira un poème intitulé « Mort d’Artaud » (que vous trouverez en ligne).

J’avais dit autrefois, sur un blogue voisin (et maloin), à quel point j’aimais les romans d’Henri Thomas — Le Seau à charbon, Le Promontoire, John Perkins, La nuit de Londres, Le Parjure, etc.
Ont-ils d’autres lecteurs ici ?

Jean Langoncet dit: 30 avril 2025 à 23h18

@voisin (et maloin)

Pas mal ; CP a bien fait de vous adouber avant de tirer sa révérence

Christiane dit: 1 mai 2025 à 4h51

Les dialogues nocturnes de Pablo et Chaloux sont édifiants. Ce couple d’hommes est répugnant. Chaloux aura beau crier à la calomnie tous ceux qui fréquentent ce blog auront lu ces dialogues ecleurants avec Ed.o ologues devrais-je dire. Bon passons. Laissonsles à leurs conciliabules.

Christiane dit: 1 mai 2025 à 4h54

ces dialogues écoeurants avec Ed, monologues devrais-je dire.

Christiane dit: 1 mai 2025 à 4h56

X, votre mémoire d’Artaud et d’Henri Thomas est passionnante.

Marie Sasseur dit: 1 mai 2025 à 5h11

C. Angot, après s’etre couchée dans une émission de couche-tard, revient toujours là où tout a commencé, sur un plateau télé est maintenant une vieille femme acariâtre, péremptoire. Sa défense de Y. Moix , si elle l’ecrit comme elle la raconte a Salamé est pathétique. Il est  » écrivain « , alors qu’il ait fait des dessins antisémites c’est pas bien,  » ça,non, non, non » dit-elle. Au cas où : C’est même un délit, Christine.
Elle ne s’emeut pas de ses voyages, du tourisme sexuel? , en Corée, mais des ses assassins de ce pervers narcissique à son endroit. Au bal des faux-culs, Christine n’est pas la dernière à danser.
Je lui prédis un avenir de mère Ernaux, sans le Nobel.

Marie Sasseur dit: 1 mai 2025 à 5h12

mais des SMS assassins de ce pervers narcissique à son endroit.

Jazzi dit: 1 mai 2025 à 6h14

« Guerre en Ukraine : Kiev signe un accord avec les États-Unis pour l’accès à ses ressources. Cet « accord historique de partenariat économique » a été conclu mercredi, et financera des projets d’extraction de minerais, de pétrole et de gaz sur le sol ukrainien. »

La meilleure façon de se protéger de Poutine ?
Entre la peste et le choléra, l’Ukraine a choisi (s’est vendue à) Trump !

Jazzi dit: 1 mai 2025 à 6h16

« Mort de la doyenne du monde, une nonne brésilienne de 116 ans »

Et Claude Bahia ne nous dit rien !

D. dit: 1 mai 2025 à 7h20

C’est sans doute que Claudio était la none brésilienne en question.

Christiane dit: 1 mai 2025 à 7h21

Suite du 4h54
De plus son alter-ego qui toujours est obsédé par Poutine devrait admirer la technique de Chaloux : accuser l’autre des forfaits qu’il a commis en criant à la calomnie. Je lui rends son seau. Il lui sera plus utile qu’à moi.

Christiane dit: 1 mai 2025 à 7h24

Jazzi, 6h16
Aimerais-tu vivre autant ? On a beau aimer la vie, il est un temps où il faut dire : c’est assez.

puck dit: 1 mai 2025 à 7h24

@ »Entre la peste et le choléra, l’Ukraine a choisi (s’est vendue à) Trump ! »

d’accord avec toi alors qu’en leur donnant des armes ils pourraient continuer de se battre parce qu’il reste encore quelques types en vie.

mais toi non plus t’en fais pas les allemands vont prendre la suite et ta 3è guerre mondiale tu l’auras…

les mecs ils sont pour la guerre, ils rêvent tous d’une 3è guerre mondiale et ils disent que leur place n’est pas dans un hôpital psy.

puck dit: 1 mai 2025 à 7h28

Jazzman sérieux en plus je pensais qu’il n’y avait que les hétéros qui étaient pour une 3è guerre mondiale.

et là je découvre avec toi que même les homes sont bellicistes alors que je le pensais tendres et sympas vivanrt dnas le souvenir perpétuel de leur mère aimante etc…

Jazzman dis moi la vérité : c’est parce que t’as des posters des mecs du bataillon Azov torse nu, tout musclés avec tout plein de tatouages ?

en fait le truc que tu vois sur leur tatouage c’est une croix gammée !
t’en as déjà vu une ?
non ?
c’est pour ça que tu t’en étais pas aperçu ?

puck dit: 1 mai 2025 à 7h33

@ »« Des signes inquiétants » : l’avertissement de Mike Pence »

pedro tu sais qui est Mike Pence ?

en fait tu cites des gens tu sais même pas qui ils sont.

tu sais que Mike Pence était en lice pour la dernière présidentielle ?
et tu sais pourquoi il a abandonné ?

Mike Pence a dû laisser tomber parce qu’il a dit dans une interview que pour les US faire la guerre à la Russie était plus important que s’occuper des américains !

ce type est un des plus haut gradés du camp des néoconservateurs !

le genre de type qui voudrait que les US fasse la guerre à tout la planète !

sérieux pedro avant de citer un mec regarde qui il est ! tu me fais de plus en plus honte.

puck dit: 1 mai 2025 à 7h41

Christiane ? qu’est-ce qui t’arrive ma fille de prendre ma défense ?

tu vas te mettre à dos tous les gens ici !

sérieux ça me touche vraiment, limite ça me donne presque envie de demander ta main à tes parents, mais là, si tu prends ma défense après pour toi ça va devenir invivable.

dis que c’est pas toi, qu’on t’a volé ton pseudo, que toi aussi tu es russophobe;, que t’aime pas le pacifisme de Trump et que tu espères comme Jazzman que bientôt il y aura un conflit nucléaire entre l’Europe et la Russie pour défendre nos valeurs de liberté et de démocratie.

Christiane reprends toi ! tu peux même m’insulter comme pedro ça me dérange pas, si ça peut te permettre d’avoir des amis ça me fait plaisir pour toi.

Christiane dit: 1 mai 2025 à 7h46

Puck,
Ce n’est pas moi qui as commencer le jet d’insultes. A un moment il faut répondre à ce malotru, ces malotrus.
Vous défendre ? Vous êtes bien assez grand pour le faire vousmemey. Je vous apprécie souvent, pas toujours.
Je vous préfère en échanges littéraires que politiques car là vous êtes loin d’être clair.
Bonne journée à vous.

puck dit: 1 mai 2025 à 7h49

pour revenir à Mike Pence je suis sûr que si tu vas chez Glucksmann, dans sa chambre tu as sa photo de mariage, la photo de ses enfants, et à côté la photo de Mike Pence.

ce type est le maitre spirituel de tous les tarés de bellicistes qu’on trouve en Europe.

le truc marrant c’est que maintenant que Trump a réussi à tous les virer ils réapparaissent ici.

l’Europe est devenue la terre promise des néocons américains.

c’est le monde à l’envers.

en fait non : c’est le fruit d’un travail de plusieurs décennies avec les young leaders, les fondations de Soros pour former les journalistes etc… les néoconservateurs américains ont réussi à contaminer l’Europe.

Patrice Charoulet dit: 1 mai 2025 à 7h54

Des Français assez surprenants

Il y des Français qui me surprennent un peu. Ils abominent le président Macron, ils ont de la compréhension pour le président Poutine, de l’admiration pour Donald Trump, ils sont antivax,
ils sont sûrs que Mme Macron est un homme (ils ont des preuves), ils affirment que Mme Le Pen
n’est pas d’extrême droite, ils vont d’ailleurs voter pour elle ou pour M. Bardella, ils sont certains que la France va enfin bien vivre après cette élection. Je leur accorde que peu d’entre eux pensent que la Terre serait plate.

puck dit: 1 mai 2025 à 7h56

@ »ce n’est pas moi qui ai »

tant mieux tu me rassures.

encore que je sais pas si j’aurais pas préféré une autre réponse du genre : oui je sais, mais j’ai préféré me livrer en pâture à la meute de loups, me jeter dans l’arène au milieu des lions, pour te venir en aide au péril de ma vie.

mais bon tant pis… je t’en veux pas, c’est pas grave.

Chaloux dit: 1 mai 2025 à 8h02

On a pu essayer de se faire passer pour une sainte lors d’un procès. Mais c’est ici que l’ignoble, vulgaire, brutale et tellement servile personnalité s’est révélée.

puck dit: 1 mai 2025 à 8h03

@ »Il y des Français qui me surprennent un peu. Ils abominent le président Macron, ils ont de la compréhension pour le président Poutine, de l’admiration pour Donald Trump, ils sont antivax »

c’est quoi qui surprend ?

« Ils abominent le président Macron » : un type qui veut faire la guerre à la Russie vous trouvez ça normal ?

« ils ont de la compréhension pour le président Poutine » : la définition de la diplomatie c’est d’être à l’écoute du camp adverse, si on avait écouté Poutine depuis 20 ans on aurait 1 million d’ukrainiens qui seraient encore en vie !

« de l’admiration pour Donald Trump » : les pacifistes admirent ceux qui veulent la paix et détestent ceux qui veulent la guerre.

« ils sont antivax » : pour le vaccin contre le chikungunya qui vient de tuer des gens le responsable a dit qu’on aurait pas dû utiliser ce vaccin aussi vite : cela fait-il de lui un « anti vax » ?

en fait Mr Charoulet vous essayez de faire croire que vous avez un esprit ouvert genre les amis de Montaigne mais vous aussi vous fonctionnez comme les autres au slogan et à la caricature, et vous tombez dans le piège de ce que vous racontent ces imbéciles de journalistes !

vous valez pas mieux que les autres ici !

puck dit: 1 mai 2025 à 8h10

j’ose même pas imaginer si on avait eu un président comme Macron du temps de la guerre froide…

J J-J dit: 1 mai 2025 à 8h19

@ Ont-ils d’autres lecteurs ici ?… Artaud, oui, Thomas, non…
Je me souviens qu’Henri Thomas s’était brouillé avec Ernst Junger à cause de ses traductions que l’Allemand n’aimait pas trop (à moins qu’il ne s’agisse de Henri Plard ?). Pourtant j’avais plutôt apprécié la traduction des falaises de marbre. Qui demanderait à être dépoussiérée aujourd’hui, je crois. Je l’ai récemment refeuilletée et en ai trouvé le style plutôt lourd.
Sinon, je n’ai hélas jamais rien lu de ce Thomas, dont je découvre l’œuvre plutôt impressionnante à travers ce lien. https://www.cercle-enseignement.com/Contributeurs/Henri-Thomas/(offset)/10
Bàv pour ce 1er mai, ainsi qu’à nos sympathiques marseillaises.

MC dit: 1 mai 2025 à 8h37

Christiane. Osée, ce n’est pas moi. Je suppose qu’il est fait référence, vu le contexte, à une interprétation « prophético-évangélique » de ce personnage. Un peu comme Bethléem légitime une prophétie de Michée… MC

Christiane dit: 1 mai 2025 à 8h44

Allons bon, MC. Alors avec qui est-ce que je dialogue depuis quelques jours sur l’évangile apocryphe de Juda ? C’est sous les robots…

Christiane dit: 1 mai 2025 à 9h12

Henry Thomas… Je me souviens du « promontoire ». Je ne connais pas ses poèmes mais cette nouvelle qui a pour écrin un petit village corse, perché sur un promontoire m’a laissé un agréable souvenir . La mer, les pêcheurs, des ruelles en escalier, des mystères, l’écriture, les romans de Gilbert Delorme, la lande aride, la tempête, la cafetière des morts, un feu de pommes de pin, l’hiver, la mer noir,…
Une belle méditation sur la vie à laquelle le narrateur ne comprend rien…
Oui, un bon souvenir.

puck dit: 1 mai 2025 à 9h23

x j’ai vu votre lien sur McIntyre.
cela correspond tout à fait à la vision de JD Vance !

comme quoi JD Vance est un bonhomme qu’il faut prendre le temps de lire et écouter au lieu d’en faire bêtement l’auteur de Mein Kampf.

sérieux je vois pas trop l’intérêt de dire oaui moi je lis tout plein d’auteurs différents et pas prendre le temps de lire ce qu’écrit le vice président des USA.

en fait JD Vance devrait être l’auteur le plus lu en France, objectivement, en plus ça permettrait de redécouvrir des auteurs comme Rawls ou McIntyre.

puck dit: 1 mai 2025 à 9h25

en fait c’est comme l’art : ouai moi je kiffe trop regarder les beaux tableaux des maîtres anciens…

et à côté de ça les mêmes défendent des types qui veulent nous déclencher une 3è guerre mondiale.

puck dit: 1 mai 2025 à 9h27

sérieux quand je vous lis j’ai vraiment l’impression d’être dans un salon littéraire à Berlin en 1938 où les mecs discutent de la beauté de Schiller et la grandeur de Goethe…

en fait au départ c’est pas ça qu’on vous demande.

au départ il faut commencer par descendre dans la rue et participer à des des défilés pour la paix et ensuite vous pouvez vous la péter sur Goethe.

Jazzi dit: 1 mai 2025 à 9h29

« si on avait écouté Poutine depuis 20 ans on aurait 1 million d’ukrainiens qui seraient encore en vie ! »

Mais seraient-ils encore Ukrainiens, puck ?

puck dit: 1 mai 2025 à 9h33

sinon après le cataclysme nucléaire qui nous attend des types genre Steiner ils vont encore se poser des questions à la con du genre « comment des gens aussi cultivées qui lisaient Goethe et Schiller ont-ils été capables de laisser faire ça… »

sérieux je comprends pas l’intérêt de se reposer les mêmes questions à la fin de chaque guerre.

en fait ça met grave le soupçon sur l’intelligence des gens.

en fait vous lisez mais je suis pas trop sûr que vous comprenez bien ce que vous lisez.

pour Jazzman je me pose même pas la question : lui au lieu de faire des résumé il recopie carrément genre moine copiste comme Bouvard et Pécuchet.

l’autre ça a été un petit fonctionnaire servile qui a fait toute sa vie ce que chef lui demandait de faire genre Eichmann.

l’autre il trouve il se demande pourquoi Horowitz n’a jamais joué le clavier bien tempéré.

passou n’en parlons même pas…

sérieux ça met le soupçon tout ça.

puck dit: 1 mai 2025 à 9h37

@ »Mais seraient-ils encore Ukrainiens, puck ? »

tu vois c’est à ce genre de question idiote qu’on comprend qu’il ne faut pas lire certains journaux.

en fait dans le Parisien on t’a jamais dit ce que Poutine veut pour garantir la sécurité de la Russie ?

j’imagine que t’as jamais entendu parler de l’otan ?

on t’a jamais parlé de l’accord signé en avril 2022 ?

les russes en ont rien à cirer des ukrainiens, sinon Kiev serait déjà rasée depuis 3 ans.

p.tain sérieux vous êtes grave !

puck dit: 1 mai 2025 à 9h40

votre incapacité à comprendre le monde discrédite tout le reste.

je savais déjà que vous ne comprenez pas toujours ce que vous lisez ou les films que vous allez voir : 9 fois sur 10 vous passez complet à côté.

mais là vous êtes arrivés à un niveau que je n’imaginais même pas que ça pouvait exister.

puck dit: 1 mai 2025 à 9h45

cela dit je sais aussi que les types qui étaient opposés à la guerre en 1914 étaient hyper minoritaires.
y’en a même un s’est fait assassiner.

du coup ça me dérange pas d’être minoritaire, sans aller jusqu’à vouloir se faire assassiner.

sauf qu’on pourrait être au moins 2 sur le blogapassou, alors que là je suis le seul pacifiste au point de refiler le nobel de paix à Trump.

ce qui me vaut des insultes, mais ça limite je le comprends.

Jazzi dit: 1 mai 2025 à 9h48

« je savais déjà que vous ne comprenez pas toujours ce que vous lisez ou les films que vous allez voir : 9 fois sur 10 vous passez complet à côté. »

Oui, mais je me comprends, c’est déjà ça, puck !

puck dit: 1 mai 2025 à 9h55

j’ai vu la couverture de Gala sur la rencontre au Vatican où l’on voit Macron la main posée sur l’épaule du président ukrainien avec le titre : « Macron protège Zelinski… »

sauf que la photo est découpée sinon on verrait que derrière ils avaient mis 3 chaises.

et si ont regarde la vidéo on voit que quand Macron veut aller s’assoir Trump le retient et lui demande de dégager et du coup ils enlèvent sa chaise.

c’est une parfaite illustration de la capacité de dissimulation des médias : même quand ils diesnt un truc vrai ils ne disent jamais tout.

puck dit: 1 mai 2025 à 9h58

@ »Oui, mais je me comprends, c’est déjà ça, puck ! »

Jazzman je n’ai jamais dit le contraire.

disons que tu es tellement centré sur toi même que la seule que tu comprends c’est toi, encore tu dois en comprendre que ce que tu veux bien en comprendre : si tu avais un minimum d’objectivité sur la compréhension de toi-même t’aurais déjà sauté par le balcon de chez toi.

MC dit: 1 mai 2025 à 10h01

D’autre part, Puck, il ne me semble pas que le nazisme ait commencé par des défilés pour la paix. MC

MC dit: 1 mai 2025 à 10h04

Anne Deseyne dit ce matin des choses intéressantes sur les cent jours du Périclès Américain. Et elle le dit du strict point de vue du Droit. Ecoutez-là.

puck dit: 1 mai 2025 à 10h04

là où l’on voit que les oligarques genre Saadé ou arnault possédant les médias français soutiennent Macron c’est que sur cette rencontre au Vatican ils nous ont tous vendu un « super Macron » alors que la vérité est que Macron et la France se sont faits humiliés.

comme ça de mémoire je ne me souviens pas d’une aussi grande distorsion entre la réalité et ce qui nous est vendu par les médias.

et comme peu de gens font l’effort d’aller vérifier toutes ces fake news ces médias entubent la quasi totalité de la population.

puck dit: 1 mai 2025 à 10h09

@ »D’autre part, Puck, il ne me semble pas que le nazisme ait commencé par des défilés pour la paix. MC »

bien sûr que non !
parce que l’état d’esprit belliciste en Allemagne était le même que sur ce blog.

et pourtant les mecs ils avaient lu Goethe et Schiller.

c’est bien pour ça que j’ai l’impression ici d’être dans un salon littéraire à Berlin en 1938 !

vous comprenez ? sinon je peux vous le redire en allemand ?

et après il y a toujours un imbécile genre Steiner qui se demande comment des types qui avaient lu Goethe pouvaient être aussi bellicistes ?

c’est pour ça que j’aime bien venir sur le blogapassaou : ça me permet de me replonger sur c’était quoi cette ambiance d’avant guerre ?

et de voir que les mêmes qui disent aimer les livres, le cinéma et la musique veulent aussi partir faire la giuerre à la Russie !

je veux dire c’est une expérience unique dans la vie.

Jazzi dit: 1 mai 2025 à 10h23

« t’aurais déjà sauté par le balcon de chez toi. »

Pourquoi ?
Je m’aime bien et me trouve bien avec moi.
Pas toi !

Bill Evola dit: 1 mai 2025 à 10h52

Je m’aime bien et me trouve bien avec moi.
Pas toi !

Et c’est pour cela qu’il nous ressasse sa sempiternelle litanie sur ce blog.
Sautons-le!

Jazzi dit: 1 mai 2025 à 11h03

« Jazzman je n’ai jamais dit le contraire. »

Je te signale, puck, que c’est JJJ qui m’appelle ainsi.
Marie Sasseur dit que vous êtes la même personne et Christiane s’est fâchée grave avec ce dernier récemment…

FL dit: 1 mai 2025 à 11h10

« Élève admiratif autrefois, voilà Antoine Compagnon qui prend ses distances et critique les articles de Roland Barthes »

Non. C’est le ton qu’il a toujours adopté lorsqu’il parle de Barthes. Fidèle, intéressé et même intrigué mais jamais dupe ni complice.

D dit: 1 mai 2025 à 11h13

« comment des gens aussi cultivées qui lisaient Goethe et Schiller ont-ils été capables de laisser faire ça… »

…le fanatisme, Puck. Tout simplement. Et les fanatiques ne se voient jamais comme fanatiques. Fanatisme de l’UE, de la technocratie, la haine de l’idée de nation, le goût de la traîtrise. Tout ça.

FL dit: 1 mai 2025 à 11h18

‘ Le témoignage, l’oeuvre-témoin reste l’une de ces irrépressibles inventions des civilisations religieuses ; « témoigner » comme plus récemment « visiter », sont de ces mots privilégiés où la religion se sent à l’aise, et qui assurent à beaucoup d’écrivains l’impunité du prophète, du prêtre ou du témoin. L’écrivain est plus ou moins « visité », et alors il « manifeste », il « témoigne ». ‘

‘ Réflexion sur le style de « L’Etranger » ‘, »Existences », juillet 1944

FL dit: 1 mai 2025 à 11h19

‘ Le témoignage, l’oeuvre-témoin reste l’une de ces irrépressibles inventions des civilisations religieuses ; « témoigner » comme plus récemment « visiter », sont de ces mots privilégiés où la religion se sent à l’aise, et qui assurent à beaucoup d’écrivains l’impunité du prophète, du prêtre ou du témoin. L’écrivain est plus ou moins « visité », et alors il « manifeste », il « témoigne ».’

‘ Réflexion sur le style de « L’Etranger »‘, »Existences », juillet 1944

FL dit: 1 mai 2025 à 11h20

‘ Le témoignage, l’oeuvre-témoin reste l’une de ces irrépressibles inventions des civilisations religieuses ; « témoigner » comme plus récemment « visiter », sont de ces mots privilégiés où la religion se sent à l’aise, et qui assurent à beaucoup d’écrivains l’impunité du prophète, du prêtre ou du témoin. L’écrivain est plus ou moins « visité », et alors il « manifeste », il « témoigne ».’

‘ Réflexion sur le style de « L’Etranger »‘, « Existences », juillet 1944

et alii dit: 1 mai 2025 à 11h22

puck, sauf erreur, Rawls était le bête noire de P.Legendre; il ne manquait jamais une occasion de dire son fait;
ça c’est de la transmission!et un jour comme aujourd’hui, ça compte double!

Maurice revient... dit: 1 mai 2025 à 11h23

Il me semble que les gens qui ont fait cette étrange « Expérience proche de la mort » (Near Death Experience) deviennent plus optimistes et plus sereins, une fois revenus à la vie, avec l’idée de mourir un jour.
Rater sa mort est le meilleur moyen de se familiariser avec elle.

FL dit: 1 mai 2025 à 11h24

« […] la phrase sans verbe et sans relative, une belle victoire sur la tartine chateaubriandesque (tartine succulente, il ne faut pas l’oublier) […] »

‘Réflexion sur le style de « L’Etranger »’, « Existences », juillet 1944

Maurice revient... dit: 1 mai 2025 à 11h33

Une fois qu’on a lu Goethe et écouté Wagner, on se sent supérieur, et donc, tuer des millions de sous-humains ne posera aucun problème moral ou autre.
Demain, on tuera, au moins deux milliards d’autres sous-humains, tout en les filmant sur Youtube en écoutant Dua Lipa et Billie Eilish !

Christiane dit: 1 mai 2025 à 11h43

Ah, cette question sur la beauté dans l’art. Elle me turlupine. J’ai repris, en le savourant le plus intelligent essai qui soit écrit sur Rembrandt et à travers lui sur l’art. C’est celui d’un immense intellectuel : Georg Simmel , « Rembrandt » (Circé). Traduit de l’allemand par Sibylle Muller.
Ainsi, page 130 :
« Si l’art de contente de tendre vers la beauté, ou bien il est plat, ou bien, s’il a de la profondeur, il est symbolique, c’est-à-dire qu’il s’éloigne de l’immédiateté pour nous apporter des valeurs et des significations sous forme d’intuition ou d’allégorie, d’idée ou d’atmosphère. Ainsi, c’est peut-être pour cette raison que les figures de Rembrandt, avec leur force et leur richesse extraordinaires qui naissent à la racine même de la vie et de développent grâce à ses seules énergies, n’accèdent pas à la « beauté » avec tout cela. (…) Si les personnages de Rembrandt semblent si souvent « laids », mesurés à cet idéal, cela tient à une raison plus profonde : la couche qui a donné naissance à notre idée conventionnelle de la beauté comme sa norme idéale, n’est absolument pas le lieu de son intention de création plastique. (…) Tant qu’il s’agit du point de vue populaire,, non artistique, la beauté ou la laideur de la figure du tableau sont simplement identiques à la beauté ou à la laideur de l’être vivant réel que notre imagination nous présente comme son modèle primitif. (…) des tâches de couleur posées les unes à côté des autres sont dotées d’une vie cohérente, ordonnée autour d’un centre, qui n’est pas celle qui est représentée dans la réalité. »
Ce qui n’empêche pas sa passion pour la beauté des étoffes, des fourrures, des
joyaux, des armes, des couleurs. Une splendeur. Rembrandt n’a jamais cherché dans la beauté des valeurs décisives comme l’a fait Michel Ange. L’individualité est son regard décisif, son énergie sur ces figures, leur pesanteur traversée par la vie. Leur lumière vient de l’intérieur, de leur vie la plus intime.
Simmel montre que la vérité dans l’art de Rembrandt passe par le mentir-vrai, indifférent au caractère spécifique de la beauté.

J J-J dit: 1 mai 2025 à 11h54

Jazzi dit: 1 mai 2025 à 11h03
« Jazzman je n’ai jamais dit le contraire. »
Je te signale, puck, que c’est JJJ qui m’appelle ainsi. Marie Sasseur dit que vous êtes la même personne et Christiane s’est fâchée grave avec ce dernier récemment…

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Bonjour jzmn, je n’ai pas bien compris ce que vous dites à Punk. Pouvez-vous être plus explicite ? Qui dit quoi de Sasseur et de Christiane ?
Merci de ne pas me confondre avec punkt, maurice, henriette*P74, D., jissé, ma Jeure ou autres malsain.es.
Pour ma part, je n’ai jamais songé à vous demander de vous balancer par les balcons, hein !? Bàv.

Phil dit: 1 mai 2025 à 11h57

interessé et même intrigué mais jamais dupe ni complice

est-ce le même ton lorsqu’il parle de Bernard Faÿ, à qui il succédé au Collège de France, dear fl ?

et alii dit: 1 mai 2025 à 11h57

récemment, j’ai écrit:
on dit qu’on ne se marie pas pour soi »
je crois qu’on ne meurt pas pour soi, même si ce n’est pas toujours pour la France

et alii dit: 1 mai 2025 à 11h59

Dulce et decorum est pro patria mori est une expression latine utilisée parfois en français, tirée d’une strophe du poète Horace, qui signifie « Il est doux et honorable de mourir pour sa patrie ».

et alii dit: 1 mai 2025 à 12h10

En fait, dans l’organisation de la cité antique, le lien ancestral prévaut sur le lieu [5]. Il faut attendre le Moyen Âge occidental pour voir se renverser la notion d’« origine » et s’opérer un « reflux de l’ancestralité au profit du sol (reflux du lien au temps et montée du lien au sol qui sont une condition pour qu’émerge une véritable pensée du territoire, une véritable organisation étatique territoriale [6]».
https://shs.cairn.info/revue-le-moyen-age-2001-1-page-49?lang=fr

et alii dit: 1 mai 2025 à 12h22

je voudrais dire que je suis choquée qie la page wiki
avec la citation d’Horace présente en image ‘d illustration,)une photo de Tel Hai Mémorial, Israël.
Tel Haï (en hébreu : תל חי, Colline de la Vie) est un site israélien situé en haute Galilée.
vous reconnaissez leb mot du pin’s de Sfar
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tel_Ha%C3%AF

D. dit: 1 mai 2025 à 12h28

Combien de fois faudra-t’il répéter qu’il est très incorrect de circuler en ville en short, que cette tenue est réservée aux activités ludiques et sportives ? Même dans les parcs, le short ne peut-être admis que dans les zones réservée aux activités sportives et en aucun cas dans les allées, sur les bancs et sur les espaces de pique-nique.

Jazzi dit: 1 mai 2025 à 12h33

Trop tard pour moi, D.
J’ai ressorti mes bermudas et ne les quitterais qu’à l’automne et je circule partout dans Paris comme ça…

et alii dit: 1 mai 2025 à 12h35

à propos de Haï
Haï (ou Hayi) est un mot hébraïque billitère, c’est-à-dire composé de deux lettres, le het (ח) et le youd (י). Il signifie « vivant », est l’un des épithètes traditionnels de Dieu, et ce depuis le Livre de la Genèse (16:7-14), et un cri à la vie ou de ralliement Am Israël Hayi! (עם ישראל חי, « Le peuple d’Israël vit ! »).

De nombreuses spéculations numérologiques et ésotériques ont été faites sur le Haï dont la valeur numérique est 18. Parmi les plus connues, le Nom de 72 lettres et les 36 Justes cachés. Pour cette raison, 18 est un nombre symbolique dans le judaïsme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ha%C3%AF

D. dit: 1 mai 2025 à 12h37

Attention, il est question ici de l’éducation française des gentilhommes.
Les enfants des gentilhommes anglo-saxons peuvent porter le short en ville. En aucun cas en France.

D. dit: 1 mai 2025 à 12h45

La veste peut être retirée par temps chaud, à condition d’être portée sur le bras. Lorsque l’on a rendez-vous à l’extérieur, la veste doit être de nouveau portée et il faut demander à autrui la permission de d’enlever. Celle-ci est toujours accordée.
Les situations extrêmes (véritable canicule) permettent de déroger à ces règles de bienséance élémentaire. 26 degrés à l’ombre n’est évidemment pas une situation extrême. Y déroger de sa propre volonté relève de la malséance.

Christiane dit: 1 mai 2025 à 12h46

Merci, FL,. Très étrange cette obsession de voir un prophète dans le style de Camus (« L’Etranger »).
C’est l’histoire d’un homme « étranger » à sa vie aux réactions des autres, indifférent, passif. Il refuse de mentir, de masquer ce qu’il pense quitte at être incompris, mal compris.
Meursault c’est l’opposé de Rieux dans « La Peste ».
Il y a dans les dernières pages du roman quelques lignes qui me paraissent une clé.
« J’avais vécu de telle façon et j’aurais pu vivre de telle autre. J’avais fait ceci et je n’avais pas fait cela. (…) Et après ? Rien, rien n’avait d’importance et je savais bien pourquoi. Du fond de mon avenir, pendant toute cette vie absurde que j’avais menée, un souffle obscur remontait vers moi à travers des années qui n’étaient pas encore venues et ce souffle égalisait sur son passage tout ce qu’on me proposait alors dans les années pas plus réelles que je vivais. Que m’importait la mort des autres, l’amour d’une mère, que m’importait son Dieu, les vies qu’on choisit, les destins qu’on élit,(…) Qu’importait, si accusé de meurtres, il était exécuté pour n’avoir pas pleuré à à l’enterrement de sa mère ? »
Pas facile à comprendre le Meursault ! Mais pas prophète, seulement paumé, en pleine déprime, incapable de gouverner sa vie. Presque un automate, un robot. De la science-fiction…

Chantal dit: 1 mai 2025 à 12h51

Je vais faire pareil, petit short, top en lin, nez au vent et élastique pour dompter ma longue chevelure mordorée.

A ciao tutti !

Bernard dit: 1 mai 2025 à 12h52

Jazzi porte des bermudas ! À presque 80 ans !
Et il continue de vivre, le vieux parasite, sur le dos des jeunes contribuables qui payent sa retraite.
Beaucoup de personnes âgées se font massacrer chez eux par de jeunes cambrioleurs, voyous et criminels.
On les comprend.

MC dit: 1 mai 2025 à 12h56

Le Fay , de mémoire, n’est pas mal, Phil. Je n’ai pas lu le Barthes, mais il y a bien dans le Fay ce ton dont nous entretient FL.

Christiane dit: 1 mai 2025 à 13h01

Merci pour les photos, Jazzi. Apparemment vous ne souffrez pas de vertige ! On te reconnait bien. Tu n’as guère changé. Pour Cheddly, je ne le connais pas vraiment. Il a l’air discret.

Phil dit: 1 mai 2025 à 13h04

Merci dear M. Court, un ton « jamais complice », nous pensons bien…fl, lecteur scrupuleux, confirmera la digne succession du difficile B. Faý. (manqué le tréma, etalii rectifie), proustophile de choc.

Christiane dit: 1 mai 2025 à 13h16

L’Etranger… Suite…
Ou peut-être la proximité de Pia, une rencontre de Camus, un journaliste chargé de la direction du journal « Alger-Républicain ». Pia ne croyait à rien, assez nihiliste, désespéré. Un homme absurde… Son meilleur ami. Mais qui s’éloigna, un jour…
Pia qui adulait Baudelaire avait fait sienne cette citation : « L’absurde est la grâce des gens qui sont fatigués. »

puck dit: 1 mai 2025 à 13h20

« Le témoignage, l’oeuvre-témoin reste l’une de ces irrépressibles inventions des civilisations religieuses ; « témoigner » comme plus récemment « visiter », sont de ces mots privilégiés où la religion se sent à l’aise, et qui assurent à beaucoup d’écrivains l’impunité du prophète, du prêtre ou du témoin. L’écrivain est plus ou moins « visité », et alors il « manifeste », il « témoigne ».’ »

je sais pas qui a écrit ça mais à l’évidence il confond le témoignage qui relève de la raison et celui qui relève de la foi.

et le mot qui change tout dans cette affaire est le mot « raison ».

Camus ne pouvait pas ne pas le savoir parce qu’il est un des auteurs français qui a le plus lu Chestov et Dostoïevski (tout comme Gabriel Marcel et G. Bataille).

pour Chestov le témoignage de l’auteur ou du philosophe relève de la raison et non de la foi, à partir de là il est possible de « vérifier » son témoignage, et si on peut le vérifier on peut donc en déduire que l’auteur est sincère et véridique.
Ce qui n’est jamais le cas.

pour l’Etranger Camus a probablement été influencé par le personnage de Dimitri K. dans un cas condamné et dans l’autre coupable d’une fausse raison, donc le jugement est lié non pas à des témoignages vérifiables, mais à des faux témoignages.

coupable de n’avoir pas pleuré à l’enterrement de sa mère : ça c’est le jugement du tribunal.

coupable non pas d’avoir tué son père, mais d’avoir causé la mort d’un enfant parce qu’il avait humilié son père : ça c’est le jugement de la culpabilité et du remord.

même s’il était fasciné par cet auteur je ne suis certain que Camus ait été un très bon lecteur de Dostoïevski.

MC dit: 1 mai 2025 à 13h21

Admettons que ce soit une réponse, Puck. Je note que vous prenez grand soin d’éviter la déclaration d’Anne Deseyne, en principe disponible sur votre ordinateur…

MC dit: 1 mai 2025 à 13h22

Le « Faut-il vous le redire en Allemand? » n’etait pas non plus nécessaire.

MC dit: 1 mai 2025 à 13h25

Enfin… Sasseur aura toujours découvert la vraie valeur d’Angot, qu’elle ne soupçonnait pas auparavant.

puck dit: 1 mai 2025 à 13h32

chez Dostoïevski le cas le plus intéressant est le personnage dont le témoignage relève de son « idéalisme », comme cet idéalisme entraine une vision humaniste alors son témoignage relève à la fois de la raison et de la foi, sauf qu’il s’agit dans ce cas d’une raison et d’une foi déréglée qui lui fait croire que c’est le monde qui est déréglé et non pas lui (cf personnage d’Hamlet).
Camus (cf l’Homme Révolté) a essayé de faire entrer l’humanisme dans le champs de la rationalité ce qui lui permettait de juger ceux qui veulent remettre d’aplomb un monde déréglé, alors que chez Dostoïevski l’humanisme oscille toujours entre raison et foi.

puck dit: 1 mai 2025 à 13h34

@ »Le « Faut-il vous le redire en Allemand? » n’etait pas non plus nécessaire. »

le fait de me le faire remarquer non plus n’était pas nécessaire.

Jazzi dit: 1 mai 2025 à 13h45

Aujourd’hui, tous les hommes, et pas seulement les touristes, portent des bermudas à Paris.
Conservant mes habitudes cannoises, ce n’était pas évident quand je me suis établi dans la capitale il y a maintenant près d’un demi siècle*.
Il arrivait, à l’époque, que l’on me refusa l’entrée de certains lieux, même aux terrasses de certains restaurants…

*Se recopiant l’une l’autre, pratiquement toutes les notices de présentation me concernant sur le net, reprises de la 4e de couv. d’un de mes anciens guides, parlent de mon installation à Paris il y a une trentaine d’années. Apparemment, l’IA ne pratique pas l’actualisation…
https://www.babelio.com/auteur/Jacques-Barozzi/24470

Marie Sasseur dit: 1 mai 2025 à 13h52

Le MaCaque immonde se branle sur mon pseudo ,il devrait plutôt se réjouir, soutane cul par dessus tête, ce gnome hideux , que C. Angot se découvre une paffione pour ste Thérèse celle qui rit quand.
Et Alien a opportunement mis le bon lien Pourvu qu’elle ne devienne pas une hystérique de la foi, dans une orthodoxie radicale, dans une conception  » artistique « , anesthésique, de la fornicafione, après des années de pratique assidue. J’ai bien peur que cette mère Ernaux zweimal, soit rattrapée par la limite d’âge, elle n’est plus sur le  » marché  » (bis). Ceux qui ont lu Angot me comprennent.

puck dit: 1 mai 2025 à 13h56

la beauté dans l’art actuel réside surtout dans la fiscalité et la comptabilité.

en effet je rappelle qu’une entreprise qui achète une oeuvre d’art originale ou un instrument de musique peut déduire le montant de cet achat du résultat imposable de l’entreprise.

D. dit: 1 mai 2025 à 13h58

Non, pas tout le monde, Jazzi.
Moi-même n’ai jamais porté un bermuda ou un short à Paris, sauf lors d’activités sportives.

puck dit: 1 mai 2025 à 14h00

il faut savoir aussi que le nombre de « holdings » familiales a explosé en France ces dernières années.
ces holdings correspondent à des systèmes d’imbrication de diverses sociétés familiales (SCI, SARL, SA etc…) qui permettent par des jeux d’écriture comptables de faire des transferts d’argent d’une société vers l’autre afin de maximiser sa fiscalité ce qui correspond en fait à minimiser sa contribution fiscale.

Jazzi dit: 1 mai 2025 à 14h02

Toi non plus tu n’es plus sur le marché, D.(ter) Ceux qui ont lu Angot me comprennent.

Kilékon dit: 1 mai 2025 à 14h02

Jazzi,
J’ai acheté en solde, des bermudas de grande marque à Arcachon.
Cela devait embêter les marchands de devoir les garder en fin de saison.
Je les ai encore mais pas sur moi, cela va de soi…

D. dit: 1 mai 2025 à 14h03

La « malséance » est un comportement ou des paroles qui vont à l’encontre des règles de la politesse, de la décence ou du savoir-vivre.

D. dit: 1 mai 2025 à 14h05

La bienséance désigne l’ensemble des règles de convenance sociale, de politesse et de propreté morale que l’on attend dans une société donnée. Elle régit ce qui est considéré comme approprié dans les paroles, les gestes, l’habillement ou les comportements.

Marie Sasseur dit: 1 mai 2025 à 14h06

En plus elle ment, lorsqu’elle dit a Salamé avoir mis 10 ans à percer dans le « milieu » parisien et être de toutes les soirées the place to be. Son bouquin, le bouquin, sort en 1999, et en 2002, c’est déjà une routarde de ces rallies , encore une fois grâce à la promo Ikea , heu, canapé.
Angot a très bien écrit l’inceste. C’est grâce à Angot que ce mot n’est plus resté dans les dictionnaires. Elle aura forcé des journalistes à en accepter l,’usage.
N’humilions personne fut-il sur « un blogue voisin », comme le disent ses chiens de garde.

Kilékon dit: 1 mai 2025 à 14h07

Le Bruno de l’écrivaine est un chanteur à la mode qui déchanta. Et tout le mode sut qu’il firent à Brive la Gaillarde une sacrée bamboula!

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