de Pierre Assouline

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La République des livres
Luchino et Visconti

Luchino et Visconti

On ne saurait mieux justifier la nécessité du portrait d’un artiste en contrepoint, en complément, en prolongement mais non à la place d’une biographie, que par la lecture de précieux Luchino (traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro, introduction de Giovanni Agosti, 85 pages, 15 euros, Cahiers de l’Hôtel de Gallifet) de Giovanni Testori. C’est bien de Visconti (1906-1976) qu’il s’agit mais manifestement « Luchino » suffit comme s’il n’y en eut jamais qu’un. La bibliographie consacrée au cinéaste est pourtant abondante mais justement, elle est plus cinéphilique qu’humaine. Or ce que ce petit livre à l’écriture étincelante apporte, c’est un tremblé d’émotions, un feuilleté de sensations, un bouquet de choses vécues. Si cela ne modifie pas la vue d’ensemble, chaque détail l’enrichit de perceptions invisibles insoupçonnées.

Poète, dramaturge, romancier, historien de l’art et critique littéraire, l’auteur (1923-1993) fut son ami et son compagnon de travail à partir de l’Arialda (1960), tragédie populaire de Testori mise en scène par Visconti qui déclencha de vives polémiques lancées par les milieux catholiques contre « l’obscénité » et « la perversité » dans l’exposition des amours homosexuelles. L’écriture de ce portrait fut entreprise au début des années 70 entre la sortie de Mort à Venise et les préparatifs de tournage de Ludwig. En ayant eu vent, il est probable que Visconti l’ait mal pris puisque les deux hommes se sont publiquement affrontés et brouillés à ce moment-là. Ils conclurent un gentleman’s agreement en vertu duquel le manuscrit devait être détruit. Manifestement, Max Brod a fait école et l’on ne peut que s’en féliciter.

Il serait vain d’y chercher des informations inédites et croustillantes encore que le livre n’en manque pas. Il obéit à une autre nécessité : mettre à nu la poétique de Visconti en en revenant toujours à l’homme, ses contradictions, ses névroses, ses angoisses, ses inhibitions. A plusieurs reprises, il insiste sur la nature « très lombarde » et « très milanaise », voire « lourdement et bruyamment lombarde » de son personnage sans que ce soit nécessairement péjoratif- d’autant que Testori était lui-même milanais mais d’un tout autre milieu. A croire que cette double qualité par lui mise en avant s’aggrave lorsqu’on a affaire à un aristocrate à l’orgueil blasonné dont la famille possédait de tous temps sa loge à la Scala, un jeune homme déjà tout de hauteur et de certitude princières qui avait grandi dans l’atmosphère du mélodrame et qui, avec le temps, fera spectacle de toute sa vie fut-il privé, intime dans ses relations amoureuses (Alain Delon, Franco Zefirelli, Helmut Berger…) laissant libre cours à un tempérament de Pygmalion.

Sous sa plume et dans ses réminiscences, Visconti apparait comme un homme au travail, tout le temps, n’émergeant d’un projet en finition pour se jeter aussitôt dans un autre ; un provocateur prêt à tout pour fuir le spectre de l’ennui bourgeois ; mais aussi un homme doté d’une patience et d’une endurance remarquables lorsqu’il mettait son génie au service des autres, des acteurs, de l’équipe quand bien même cela devait aboutir au mûrissement de son œuvre. Testori souligne à raison son flair inné dans la distribution des rôles sur les scènes de théâtre ou d’opéra comme sur les plateaux de cinéma. Visconti n’aimait rien tant que rapprocher des personnalités opposées tant par éducation que par nature. Ainsi pour l’Oreste de Vittorio Alfieri qu’il monta au Quirino à Rome en 1949, qu’on en juge : Ruggero Ruggeri (Egiste), Vittorio Gassman (Oreste), Rina Morelli (Electre), Paola Borboni (Clytemnestre) et Marcello Mastroianni (Pylade).

Le portrait du collectionneur en Visconti tel qu’il le brosse est celui d’un accumulateur qui jouit d’acheter et de posséder avant de se désintéresser aussitôt. Il recherche l’émotion ; une fois celle-ci dissipée lorsque l’objet désiré et acquis a trouvé sa place, il en recherche une autre aussitôt. Sa maison, qui déborde pourtant de milliers d’objets chinés çà et là, reflète une triste image de vide absolu, reflet de l’intime solitude de son propriétaire. C’est un artiste, un vrai en ce que la technique et son habileté, une fois maitrisées, ne l’intéressent pas. Seule le retient la grâce qui parfois lui fait cortège. L’auteur ne nous cèle rien des doutes du maestro dont les Français ont tendance à voir la carrière critique semée de roses alors que ce ne fut pas toujours le cas, notamment au début des années soixante lorsqu’une nouvelle avant-garde dicta le ton du jour. Testori apporte beaucoup à notre intelligence du créateur lorsqu’il repère les moments où son destin tourne sur ses gonds : à la mort de sa mère ; au moment où il s’apprête à passer sept années à se consacrer fanatiquement à sa passion des chevaux de course qu’il élevait depuis 1929 et qu’il baptisait des noms de Sanzio ou de Lafcadio (merci, Gide !) d’où son admiration pour les toiles équines de Géricault ; à la vente de son écurie en 1935 ; à son obsession quasi amoureuse pour les chiens rugissants vus comme des gardiens de sa solitude et que l’auteur, radicalement hostile à ces bêtes, tient pour la plus exacte incarnation de « l’arrogance de la Renaissance » en Visconti car ce sont de grands chiens dont la musculature, la férocité, la carrure évoquent ceux peints par Mantegna dans la chambre des Époux au Palais ducal de Mantoue.

Lorsqu’un livre venu d’ailleurs nous enchante par sa finesse, on ne sait s’il faut en l’auteur ou le traducteur dans la mesure où l’on n’a pas lu l’original. Sauf que certains traducteurs possèdent si bien leur métier, comme l’en atteste leur œuvre de passeur, qu’un style s’en dégage fut-il mis à chaque fois au service de l’auteur. Le cas de Jean-Paul Manganaro, traducteur notamment de Gadda dont il est un spécialiste, Calvino, Goldoni, Pasolini, Carmelo Bene, Pirandello, et de… la nouvelle version du Guépard de Lampedusa, jugée rigoureuse, sensible et fidèle au phrasé lyrique et baroque de l’original, ce qui nous ramène à notre héros qui fit de ce roman un chef d’œuvre sur pellicule. Il use d’une langue précise, aiguë, acérée même si parfois, quelque chose nous échappe de ce qu’il a voulu faire passer. Ains à propos de la puissance dramatique de ses mises en scène de théâtre lorsqu’il est question d’un « symphonisme torve et sussultoire ». A côté de cela, on trouve des pages lumineuses sur la nature si particulière du silence chez Visconti, condensation si particulière du drame et de la menace, qui n’annonce pas une pause mais une tension. Dans l’ensemble, ce portrait du créateur nous invite à envisager autrement ses oeuvres. Par exemple Mort à Venise comme un beau film muet…

Chez cet homme, et seul un proche comme Testori pouvait mettre cette tension à nu, tout s’articule en permanence sur deux pôles : l’aristocrate y côtoie en permanence le communiste quand bien même cette relation dialectique, le populisme et la noblesse, la langue de Dante et le parler milanais, finirait par le confondre. Je me souviens de ce que me racontait Henri Cartier-Bresson à ce sujet. Visconti et lui s’étaient connus grâce à Jean Renoir. Le cinéaste les avait recrutés pour être assistants aux côtés de Jacques Becker et de deux autres lors du tournage de Partie de campagne en 1936. Mais pour le film suivant La vie est à nous réalisé la même année, puis pour la Règle du jeu, il gardera sensiblement la même équipe technique à l’exception de Visconti renvoyé chez sa mère en son palais :

« Il nous snobait et partageait rarement nos repas, préférant rentrer à Paris pour aller au restaurant. D’ailleurs, il ne couchait pas dans les petits hôtels de campagne où nous logions. Il rentrait chaque soir dans la capitale pour dormir dans un palace. Cette attitude passait mal auprès de l’équipe » se souvenait Cartier-Bresson.

Visconti ayant mis en scène cinq opéras interprétés par Maria Callas, on guette l’analyse de leur relation.  Elle ne déçoit pas même si on aimerait en lire davantage sur la transformation de la cantatrice en actrice, l’évolution de l’alliance entre la gorge et les gestes d’abord gauches puis actifs, grâce à son lien avec lui. A son propos, et à celui de Birgitt Nilsson, Testori écrit :

« Qui, travaillant avec Luchino, n’est pas en quelque sorte resté pris dans ses filets ? »

Étrangement, Luchino m’a renvoyé au scénario écrit par Visconti avec Suso Cecchi d’Amico pour son grand projet avorté adapté d’A la recherche du temps perdu. 363 pages écrites en français, 98 scènes, soit sur le papier 4 heures de film… La dernière montre Marcel au lit, cerné par ses manuscrits ; et, alors qu’il ferme les yeux pour toujours en se laissant envahir par ses souvenirs d’enfance, une voix off : »Longtemps je me suis couché de bonne heure… ». Visconti, que toute son oeuvre, sa personne et son âme destinaient à tourner ce film plutôt qu’un autre, savait que sa transposition perdrait la musicalité proustienne mais il espérait bien pénétrer dans le labyrinthe de l’auteur pour dire avec des images la tristesse, la jalousie, une attitude, un souffle d’air… Visconti-Proust « ça allait de soi » comme disait Nicole Stéphane, la productrice de ce non-film. C’était en 1971. Tout était prêt, le financement bouclé, les contrats signés, le script écrit et Sylvana Mangano en Guermantes, Alain Delon en narrateur, Helmut Berger en Morel, Marlon Brando en Charlus, Simone Signoret en Françoise, Edwige Feuillère en Verdurin et la Garbo elle-même en Reine de Naples, tout ce beau monde habillé par Piero Tosi sous les yeux d’une Albertine qui aurait été une comédienne inconnue. On peut imaginer ce qui aurait pu être mais qui n’a pas été : la magnificence du Guépard sans les défauts de Mort à Venise. Et puis au dernier moment ça ne s’est pas fait. A la place, il y a eu Ludwig. Pourquoi ? Visconti ne s’en est jamais expliqué vraiment. On invoque des raisons personnelles. Parce que c’est comme ça. Le vrai motif est dans son rapport au temps si proustien : l’idée que quelque chose vient trop tard. la nostalgie du prince Salina, la mélancolie du professeur Aschenbach sont celles d’un Bergotte bouleversé à en mourir par la Vue de Delft.

Giovanni Testori insiste sur le souci de l’authenticité la plus maniaque dont Visconti faisait preuve notamment lors du tournage du Guépard, remplissant les tiroirs des commodes de vêtements d’apparat, demandant aux aristocrates de la région de jouer leur propre rôle en participant à la danse. A la fin du film, si vous avez du mal à le quitter tant il est difficile de se déprendre de son atmosphère, de ses personnages, de son climat, de sa couleur même, plongez-vous non plus seulement dans le Luchino de Testori mais aussi dans la passionnante biographie de référence de Laurence Schifano Visconti. Les feux de la passion parue en 1989 en poche dans la collection Champs Contre-Champs de Flammarion. On y apprend beaucoup sur la genèse du film, l’inspiration proustienne pour le bal, l’influence du Verga des Malavoglia. On sait que Visconti s’est identifié au personnage principal, le prince Salina puissamment interprété par Burt Lancaster (à défaut de Brando…), auquel Lampedusa avait prêté beaucoup de lui-même. Mais il y a une réflexion de l’écrivain que le cinéaste n’aurait pu faire sienne, bien qu’ils fussent tous deux aristocrates :

Le seul pêché que nous ne nous pardonnons pas, nous autres Siciliens, c’est tout simplement l’action. 

    Le Visconti de Laurence Schifano est exemplaire. Finesse de l’écriture, sensibilité, empathie, originalité, érudition cinéphilique, mise en contexte… Tout y est de ce qui fait le meilleur d’une biographie. Au diapason de son héros, aristocrate d’âme et de coeur sinon de blason, alliage secret de charme et d’acuité, rare alchimie de sens de l’Histoire et d’intelligence de l’art, qu’elle fait sinuer en son siècle dans des eaux troublées entre son fleuve d’origine et celui vers lequel il n’a cessé de tendre. La réflexion d’outre-tombe de Chateaubriand placée en épigraphe dit bien cet écartèlement entre ancien et nouveau monde, le trop connu mais si attachant et l’inconnu mais si attirant.

Dans un ultime chapitre en manière d’essai, rajouté dans l’édition de poche et intitulé « La part de l’ombre », Laurence Schifano engage à attaquer la montagne Visconti plus seulement par la face Proust ou la face Thomas Mann. Ce nouveau chapitre vaut à lui seul le détour, en sus du reste. Laurence Schifano y fait le point des innombrables textes, analyses, conférences, articles, témoignages parus sur Visconti. Elle donne surtout le compte-rendu de ses visites à des cinéastes qui paient leur dette au maître, Glauber Rocha et Bernardo Bertolucci, ainsi qu’au premier cercle de ses collaborateurs (scénaristes, costumiers décorateurs…). La clé ? Il était Ludwig, dit l’un ; non, il se prenait pour le Guépard, assure l’autre. Ils s’interrogent sur son statut d’intouchable au PCI alors que le Parti ne dissimulait pas réprobation vis à vis de l’homosexualité. Dominique Païni invite opportunément à s’affranchir des clichés qui nimbent sa gloire : l’esthète décadent d’un monde englouti, le classique Visconti régulièrement opposé au baroque Fellini en une querelle qui reprendrait les arguments du différend opposant Racine à Corneille. Qui sait si en adaptant La Montagne magique comme il en avait formé le projet, il aurait mieux donné du sens au chaos… On apprend au passage que sa famille n’a pas légué ses riches archives à l’Université, au Teatro di Roma non plus qu’au Centro sperimentale du cinematografia, mais bien à la Fondazione Istituto Gramsci. Car qui s’intéresse à l’oeuvre de Visconti s’intéresse à l’histoire de l’Europe au XX ème siècle. Manière d’affirmer haut et fort qu’elle n’appartient pas aux seuls cinéphiles ou aux seuls universitaires.

 Artiste et intellectuel engagé, Visconti avait de l’allure, « batailleuse et conquérante », irréductible à une analyse limitée. Qui perce à jour son allure saisit sa vraie quête de l’unité et permet de mieux comprendre sa défiance vis à vis des fausses avant-gardes et des constructions intellectuelles fumeuses. Bien sûr, on pourra gloser à loisir sur son abus détestable du zoom, mais il est plus intéressant, à la suite de Bertolucci, de voir comment il a été avec Jean Renoir un pont entre la vision XIX ème et la vision XX ème siècle du réel. La bottega viscontiana, cet atelier Visconti qui a terrorisé tant de jeunes cinéastes, c’était aussi cela. Une école du regard et de la sensibilité entre deux mondes. Il suffit de savoir qu’il voyageait toujours avec un exemplaire de Jean Santeuil dans sa valise, cet homme qui avait renoncé à porter la Recherche à l’écran tant il voyait dans cet accomplissement le reflet de sa mort annoncée.  A l’origine, cette biographie était sous-titrée Les feux de la passion. En format de poche, elle est sous-titrée Une vie exposée. Tout est là. Le récit s’achève exactement comme il a débuté : par le blason des Visconti di Modrone, une guivre sinuant sur la façade d’un vieux palais milanais. Corps de serpent, ailes de chauve-souris, pattes de pourceau. Ainsi la boucle est bouclée.

(; « Jument morte étendue sur la grève », 1814, huile sur toile de Théodore Géricault, 28x43cm, collection particulière ; « Luchino Visconti », photo D.R.;  » La chambre des époux », détail, Palais ducal de Mantoue, Photo D.R. « )

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Essais.

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commentaires

1 038 Réponses pour Luchino et Visconti

puck dit: 23 avril 2025 à 18h03

« depuis lundi tous les soirs sonne le glas. »

tant qu’elle sonne le glas pour le pape y’a pas trop de quoi s’inquiéter.

Chaloux dit: 23 avril 2025 à 18h09

Le cardinal hongrois Erdo ferait état de contacts de Macron avec les cinq cardinaux français pour faire barrage au cardinal Sarah. On aura tout vu avec le petit sagouin, qui se prend par ailleurs une royale paire de gifles à Mayotte, avec une nuit d’émeutes suite à sa seconde salve de promesses en l’air.
Espérons que les 130 autres cardinaux restants seront d’avis de le gifler aussi, cette fois par leur vote.

renato dit: 23 avril 2025 à 18h15

Aujourd’hui, nous nous souvenons de les Vinalia priora célébrée en l’honneur du produit des vendanges de l’année dernière.

J J-J dit: 23 avril 2025 à 18h44

@ ce dernier voulait remplacer la religion par la morale, alors que Nietzsche avait compris que la morale sur laquelle était fondée la religion était en voie de disparition (je sais plus qui ni quand)
_______________
**$* me souviensj qu’à cette époque, Auguste Comte qui faisait un brin dans la socio positiviste naissante essayait de dégager une loi historique, celle dite des « trois états »… Il pensait que la controverse ou querelle de Nietzsche vs Schopenhauer était devenue total ringarde. Depuis lors, c’est lui qui l’est devenu…, ne parlons pas des deux autres… Mais, de son temps, il y eut un « progrès » dont sut profiter Emile Durkheim, un brin plus solide que l’Auguste Comte (de Sponville).
https://shs.cairn.info/les-ideologies-politiques-modernes–9782130365334-page-256?lang=fr

Bàv Chantal, je connais les chemins creux, qui ne sont pas macadamisés. Le gars Tesson en a fait ses choux gras, et même le jeune Calvino, dans le « sentier des nids d’araignée ». Espère que vous avez fait bonne rando. Bàv,

Maurice revient... dit: 23 avril 2025 à 19h04

« Il ne lui restait plus qu’à mourir, alors il mourut ».
Tolstoï (Guerre et paix)

rose dit: 23 avril 2025 à 19h09

C la con-cathédrale qui sonne le glas, pas ma mère, qui connaît ce mot et moi pas.
Pourtant, pour qui sonne le glas ?

D. dit: 23 avril 2025 à 19h34

puck dit: 23 avril 2025 à 18h00
celui qui ne doit plus rien comprendre au film c’est Macron.

Macron n’a jamais rien compris à aucun film. Il ne comprends que son film à lui, un film catastrophe, un beau navet, avec la distribution que l’on connaît depuis 2017…Philippe…Castex…Borne…Braun-Pivet…Dupont-Moretti…Griveaux…Kohler…Lemaire…Véran…Bergé…plus tous les figurants !

et alii dit: 23 avril 2025 à 19h47

Papimane, adj. et subst. masc.a) Subst. masc., hist. littér. [Chez Rabelais] Habitant de la «Papimanie», pays imaginaire habité par la cour du pape. Rabelais disciple ou compère de Marot, de Villon et de la bonne vieille école facétieuse, ne paraît pas s’être consumé en regrets mélancoliques dans le pays des papimanes (Sainte-Beuve,Tabl. poés. fr., 1828, p.57).b) Adj. et subst. masc., vx, fam., péj. Partisan du pape, de son gouvernement spirituel et temporel. Synon. papiste.Cet autre (Genoude) mentionne Polignac et Mirabeau. Un autre placé plus haut (Guizot), anglomane et papimane (au fond, le plâtre et l’argent) (Michelet,Journal, 1845, p.587).− [papiman]. − 1reattest. av. 1598 adj. papi-manes (Marnix, Differens, I, I, 2 ds Hug., s.v. papicole); formé des élém. papi-, du lat. papa, gr. π α ́ π α ς , v. pape1et de -mane2*; le mot se trouve dès 1552 chez Rabelais (Quart Livre, éd. R. Marichal, chap. 45, p.188, 4) pour désigner les habitants d’un pays imaginaire où l’on adore le pape.
CNTL
bonsoir;
puisse maître Alcofribas Nasier vous convaincre que sa carrière a été scandée par des interventions papales retenues par internet

J J-J dit: 23 avril 2025 à 20h00

Alcofribas Nasier, c’était l’anagramme de François Rabelais, « abstracteur de quinte essence ». Mais toij, tékoi, papimeuf ? bon soir, les jeux de mots, hein ? aij les doigts sales, clavier plein de terre,

et alii dit: 23 avril 2025 à 20h26

« Sens de « Et moi, je suis le pape »
la preuve que moi, je réponds (en français )
(Ironique) Locution pour indiquer à son interlocuteur que l’on ne croit pas à ce qu’il raconte.
français

et alii dit: 23 avril 2025 à 20h53

nb quant àçdes traductions, je vous donne le lien eb sus:
Traductions idiomatiques de « Et moi, je suis le pape »https://lyricstranslate.com/fr/idiom/et-moi-je-suis-le-pape

Marie Sasseur dit: 24 avril 2025 à 5h04

Qui risque quoi en laissant passer ce commentaire qui relaie un fake news des réseaux sociaux, prétexte à ce commentaire à propos de Macron :
 » On aura tout vu avec le petit sagouin, qui se prend par ailleurs une royale paire de gifles à Mayotte ».

Passou, responsable de ce qui s’edite sur son blog ? rien du tout , qu’il se rassure.
N’importe quel quidam non plus en principe et d’une manière générale puisque l’offense au chef de l’Etat est un vieux texte de loi , peu appliqué et qui a été abrogé par un texte européen, dans un but de liberté démocratique.

Mais le commentaire en question ne relève pas de la liberté démocratique ni de la liberté de la presse.

«injure publique envers le Président de la République par parole, écrit image ou moyen de communication par voix électroniques» reste un délit, et susceptible de poursuites si dépôt de plainte de la victime, ce qui n’a aucune chance de se produire, mais mérite d’être rappelé.
Alors, il peut en toute impunité continuer de déverser ordures, insultes, menaces, en toute impunité ? Vous allez continuer de vous boucher le nez , les yeux, et le laisser penser qu’il peut continuer ?

Eh bien non figurez-vous, car si ce délinquant ne sait pas comment fonctionne la justice, ce n’est pas le cas de tout le monde.
Ce ne sera pas une plainte dans son cas,mais un simple signalement, une infraction caractérisée et continue sur ce blog, à l’article 6 du décret n° 2023-1296 du 28 décembre 2023.
Il risque quoi, ce délinquant ?
La radiation. On s’y emploie.

Marie Sasseur dit: 24 avril 2025 à 5h49

On peut revenir au billet, asdesso que les choses sont claires pour tout le monde?

So,
@  » ( G. Testori)fut son ami et son compagnon de travail à partir de l’Arialda (1960), tragédie populaire de Testori mise en scène par Visconti qui déclencha de vives polémiques lancées par les milieux catholiques contre « l’obscénité » et « la perversité » dans l’exposition des amours homosexuelles. »

C’est une obession cette scolastique de la sexualité, Passou ? Vous faut une ordonnance à vous aussi ?

L’affaire fut un peu plus croustillante, vous l’allez voir.
En effet le Ernest Pinard italien , qui porta l’affaire devant les tribunaux, -qui se solda d’ailleurs par un acquittement pourquoi ne pas le dire ?!- s’appelait en réalité Carmelo Spagnuolo.
Lequel fut rattrapé quelques années plus tard pour des faits de collusion avec Frank Coppola, boss de la mafia américaine, pas le réalisateur du « Parrain » …

https://www.lemonde.fr/archives/article/1974/01/12/le-chef-du-parquet-de-rome-est-accuse-de-graves-irregularites_2520695_1819218.html

Renelle dit: 24 avril 2025 à 6h00

« On « c’est à dire vous?votre but est donc de faire radier chaloux de ce blog en utilisant ce procedé qu’est là délation de sinistre memoire Pour ma part certes nouvelle arrivée je pense que c’est à l’hôte de ce blog d’agir ou non.envers les deux protagonistes.hier fut un véritable feu d’artifice de propos guère chaties.

Marie Sasseur dit: 24 avril 2025 à 6h05

Renelle confond délation et dénonciation, ce qui permet à des petainistes de fanfaronner en toute impunité.

Que nenni, pas radiation de ce blog, m’enfin, Passou y a eu recours avec le succès que l’on voit.

Non, une radiation pour le bien de la société civile des justiciables. Je m’adresse naturellement à ceux qui savent lire…

Va te recoucher renelle, tu n’es pas concernée.

Marie Sasseur dit: 24 avril 2025 à 6h09

Une non-dénonciation peut aussi être un crime ou un délit, renelle, va te recoucher.

Marie Sasseur dit: 24 avril 2025 à 6h11

On voit à quoi renelle accorde sa complicité, à ce niveau de fake c’est grotesque.

Marie Sasseur dit: 24 avril 2025 à 6h22

On voit à quoi renelle accorde sa complicité. Pourvu que cela n’aille jusqu’à ne pas dénoncer des Pélicot, par exemple , ou des Matzneff. Enfin, elle ne serait pas, en cela, un cas isolé.
J’espère que cette pédagogie pour les salopards, comme renelle, qui procèdent par sophisme, sera assez parlante.

rose dit: 24 avril 2025 à 7h40

Nous y sommes, enfin :
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/24/en-israel-les-craintes-d-une-derive-autocratique-de-benyamin-netanyahou_6599489_3210.html

Lorsque, depuis plusieurs mois, on regarde des photos de lui, à quelconques tribunes, son sourire narquois, son arrogance affichée, son sentiment d’impunité totale, majoré à puissance X depuis l’élection de Trump, on éprouve une sensation d’effroi.
On savait cet homme homme dangereux, on le sait désormais fou.

Renelle dit: 24 avril 2025 à 7h41

Marie sasseur franchement vous êtes un cas! soyez polie envers moi vous ne m’intimidez en aucune façon.
Ayez un vocabulaire plus étoffe vous avez déjà utilisé le terme fake envers moi assez risible je l’avoue mais si cela vous agrée pourquoi pas .chacun ses plaisirs !!!!

Chaloux dit: 24 avril 2025 à 8h06

Le vieux sac de dons d’organes refusés est à son maximum d’excitation dès le matin. Très bien. Je ne désespère pas de faire exploser cette vieille maritorne en vol à distance.

Mary Curry dit: 24 avril 2025 à 8h07

Pour ma part certes nouvelle arrivée je pense que c’est à l’hôte de ce blog d’agir ou non.
Renelle dit: 24 avril 2025 à 6h00

Bonjourje suis nouvelle aussi ! et je voulais savoir si l’hôte de ce blog accepterait une stagiaire jeune et jolie et radio active, en cdd ?

Mary Curry dit: 24 avril 2025 à 8h12

Marie Sasseur dit: 24 avril 2025 à 5h04

J’ai trouvé très bien cette mise au point, mais je voulais savoir ce que c’est l’article 6 du décret n° 2023-1296 du 28 décembre 2023 ?

puck dit: 24 avril 2025 à 8h19

@ »me souviensj qu’à cette époque, Auguste Comte qui faisait un brin dans la socio positiviste naissante essayait de dégager une loi historique, celle dite des « trois états »… Il pensait que la controverse ou querelle de Nietzsche vs Schopenhauer était devenue total ringarde. »

exact !!!!!!!! et Comte avait mille fois raison : son positivisme connaissait son heure de gloire juste qu’à devenir la religion de son temps ou le « grand être » a supplanté l’être suprême révolutionnaire et les 2 autres étaient ringards.

qu’en est-il aujourd’hui ?

même un écrivain comme welbec et son comtisme bas de plafond sont devenus ringards.

c’est d’ailleurs marrant de voir à quel point welbec est mort jeune, lui dont on disait qu’il était l’auteur de son temps : le temps est resté et lui est toalement oublié et il ne reste plus que quelques crétins pour en parler comme le génie littéraire de notre époque. d’ailleurs tous ces sociologues, psychologues, anthropologues qui ont fait leur thèse sur welbec hé ben leur thèse est ringarde.

Schopenhauer il n’y a plus que Comte Sponville qui en parle pour amuser son public en leur racontant que l’homme oscille entre l’espérance et la déception.

quant à Nietzsche il reste un auteur à découvrir dans la mesure où tous ces commentateurs sont passés complètement à côté en racontant que son « Dieu est mort » était un cri de joie dionysiaque alors que c’était surtout un cri de désespoir sans compter tous ces crétins qui ont fait de Nietzsche le penseur de l’élite intellectuelle de Saint Germain des près ou d’Onfray qui en a essayé d’en faire un anarchiste libertaire libéral crypto capitaliste splenglerien comme lui.

puck dit: 24 avril 2025 à 8h27

il faut signer cette pétition !
c’est hyper important, non seulement vous devez tous la signer parce que je sais qu’il reste en vous une petite once d’intelligence, même si elle est toute petite, mais en plus il faut la faire signer par tous les gens autour de vous, quitte à les menacer d’une arme s’ils hésitent !

en effet l’armée française est l’armée de la nation française et donc du peuple français et l’armée française n’est pas l’armée de Mr Macron !

le mec il est tellement à côté de ses pompes et il a la tête tellement gonflée à l’hélium qu’il s’imagine que l’armée française lui appartient, qu’il peut en faire ce qu’il veut comme des petits soldats de plomb sans demander l’avis du peuple français qu’il méprise ! ce type devrairt passer en jugement devant une cour martiale !

la pétition :

https://www.place-armes.fr/r%C3%A9solution-citoyenne

puck dit: 24 avril 2025 à 8h56

si Dieu avait donné au pape François la force de vivre qq mois de plus il est possible qu’au lieu de donner le prix Nobel de la Paix à Trump comme il est fort probable que cela se passe, ce nobel de la paix aurait été donné à JD Vance, ce qui aurait plus juste parce qu’objectivement Vance le mérite plus que Trump.

d’autant que Vance peut se débarrasser de cet entourage mortifère de nazis autour du président ukrainien qui veulent sacrifier la totalité du peuple ukrainien : ce qu’aucun pape digne de ce nom ne saurait supporter parce que la Vatican d’aujourd’hui n’est plus le Vatican pro nazi des années 30 et 40, grâce à Dieu.

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