de Pierre Assouline

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La République des livres
De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles

De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles

Question culture, la réputation des sportifs est réglée de longue date : ils ne lisent pas. Ni sur  le sport, ni sur leur propre discipline, ni même sur son histoire glorieuse. Rien, nada, nothing sinon L’Equipe dans le meilleur des cas ou alors des albums richement illustrés sur le football. Cette fâcheuse réputation, il est vrai guère démentie par les chiffres, encourage les éditeurs à s’abstenir de toute prise de risque de ce côté-là malgré la qualité des livres de chroniqueurs sportifs chevronnés tels que Vincent Duluc, Denis Lalanne, Bernard Morlino. 2024, année olympique française, nous vaudra peut-être quelques surprises, il ne faut jurer de rien.

Il est vrai que même sur un plan purement littéraire, les écrivains ne s’y sont guère aventurés de Jean Echenoz sur le coureur Emil Zátopek (Courir, 2008) à Luc Lang sur les arts martiaux (Le récit du combat, 2023) en passant par Olivier Guez (Eloge de l’esquive, 2014), Eric Fottorino (Je pars demain, 2001), Jean-Philippe Toussaint (Football, 2015), Paul Fournel (Besoin de vélo, 2001), Jean Hatzfeld (Où en est la nuit, 2011, Robert Mitchum ne revient pas, 2013, Deux mètres dix, 2018) pour ne rien dire de Jean-Paul Dubois dont l’œuvre est traversée par la passion pour le rugby. Mais on ne voit pas grand-chose chez nous de l’ampleur de The Amateurs (1985) consacré par David Halbsertam à l’équipe olympique américaine d’aviron, ou du Grand roman américain (1980) de Philip Roth sur le baseball ou encore de End Zone (2023) de Don DeLillo sur le football US. Il y a pourtant matière à romans, récits et biographies dans les stades, sur les terrains, à même la piste cendrée, du côté des rings, des dojos, des vestiaires pour ne rien dire de l’inépuisable vivier de personnages. Mais non, c’est décrété, les sportifs n’en veulent pas ; quant aux lecteurs, on dit qu’ils ont du mal à s’identifier lorsqu’il s’agit d’un sport qu’ils n’ont jamais pratiqué. Raison de plus pour s’arrêter sur ceux qui bravent le poncif et s’interrogent sur le sport fut-ce de la manière la plus baroque qui soit.

Et d’abord un livre qui ne doit rien à la littérature et tout à la passion du sport mâtinée d’expertise en mathématiques et en physique. Pourquoi les cyclistes, les cavaliers, les motards, les skieurs, les patineurs, les coureurs se penchent-ils dans les virages ? Pourquoi un sprinter du 100 mètres décélère-t-il aux deux-tiers de la course à l’approche du fil ? Pourquoi les basketteurs donnent-ils l’impression d’être suspendus quand ils saurent ? Pourquoi saute-t-on plus haut en fosbury flop dorsal qu’en ciseaux ? Pourquoi une balle de golf est-elle percée d’alvéoles, entre 250 et 500 de toutes formes et profondeurs ? Pourquoi le ballon de football est-il formé d’hexagones et de pentagones ? Pourquoi un aileron permet-il à une voiture de course de ne pas décoller de la route ? Pourquoi ne faut-il pas trop baisser la tête lorsqu’on est penché sur le guidon de son vélo ? Y a-t-il une loi d’évolution des records etc C’est vrai, après tout : pourquoi ?

Les réponses se trouvent dans Pourquoi est-on penché dans les virages ? (165 pages, 20 euros, CNRS éditions) un livre très astucieux, à vocation pratique et didactique. L’auteure Amandine Aftalion est sportive, naturellement (elle pratique assidûment la natation) mais surtout passionnée de sport. L’originalité de son livre tient à ce qu’elle répond aux 40 questions de bon sens qu’elle pose (deux ou trois pages par réponses, argumentées avec graphiques et équations à l’appui le cas échéant) en scientifique : normalienne, directrice de recherches au CNRS, elle est connue pour ses recherches sur les condensats de Bose-Einstein. Même si l’on est aussi ignare que moi en mathématiques et en physique, on comprend. Je ne vais évidemment pas vous donner les réponses à toutes les questions sus citées. Pour ce qui est de la question-titre, sachez que c’est un problème de force centrifuge qu’il faut contrer en sachant qu’elle est proportionnelle au carré de la vitesse. Reste à l’optimisation mathématique à combiner toutes les contraintes afin de minimiser le temps, la trajectoire, l’énergie dépensée, l’effort fourni, la résistance d’un matériau… Après l’avoir lu (ici un extrait), on rêve d’un livre cette fois plus philosophique de la même auteure qui serait une méditation sur les rapports entre l’homme et la vitesse.

Cela dit, afin d’atténuer un peu le pessimisme exprimé par le début de ce billet, je ne saurais trop recommander la lecture de Des écrivains et du sport (385 pages, 26 euros, éditions du Volcan). Julien Legalle, un bibliothécaire assez fou de sport pour avoir cofondé l’association Ecrire le sport, y a réuni quatorze portraits d’auteurs (mé)connus pour leur addiction aux exercices physiques codifiés, disciplinés et réglementés. Certains en acteurs, d’autres en spectateurs. Il en est même qui furent croyants et pratiquants. Une sélection qui n’a rien d’exhaustif et tout de subjectif. On s’en doute, le football a la part belle (Albert Camus, Luis Sepulveda, Pier Paolo Pasolini, Vladimir Nabokov) suivi par la boxe (Arthur Cravan, Ernest Hemingway), la gymnastique (Colette), le karaté (Harry Crews), le cricket (Arthur Conan Doyle, Samuel Beckett), le football américain (Jack Kerouac), le tennis (David Foster Wallace), le rugby (Beckett encore) et même, tenez-vous bien, le surf (Agatha Christie, qui l’eut cru ?). Chacun des sélectionnés a droit à une copieuse biographie assortie d’une assez complète bibliographie. L’ensemble est rigoureux, précis et d’une grande richesse dans les détails et les anecdotes significatives. Car, naturellement, tout cela n’a d’intérêt que par ce que cela dit de différent d’œuvres dont nous croyions tout savoir. Il y manquait parfois un sous-texte sportif qui apporte un autre éclairage.

Samuel Beckett, seul Nobel de littérature à figurer dans le Widen Cricketers Almanack, qui ne ratait jamais les retransmissions du Tournoi des cinq nations, n’a évoqué le sport dans son œuvre qu’à une reprise : une quinzaine de lignes dans le monologue de Lucky d’En attendant Godot. Sa passion était ancienne et authentique ; mais de là à déduire que son acharnement à édifier son œuvre « rappelle celui des athlètes de haut niveau en quête de performance » nous parait solliciter un peu trop sa biographie ; d’autant que Fin de partie concerne plutôt les échecs, son autre passion, un jeu certes reconnu comme un sport- faut-il n’avoir jamais participé à un tournoi pour en douter.

Le tifoso Pasolini, jeune supporter du Bologne FC, voit juste en expliquant que le tifo est une maladie infantile qui dure toute la vie. Il considère le football comme un langage, un moyen d’abattre les murs érigés entre les classes sociales et comme le dernier spectacle sacré. Il l’a d’ailleurs largement commenté et théorisé (ses écrits sur le sport sont parus en français en 2012 aux éditions le Temps des cerises sous le titre Les Terrains) ; il se passionnait pour tant d’autres disciplines que l’on pourrait raconter l’histoire du sport italien vu par ses yeux ; athlétique jusqu’à la fin tragique de ses jours, il ne perdait jamais une occasion d’organiser un match, de susciter des rencontres, lui qui détestait perdre comme ce fut le cas lorsque l’équipe de tournage de son Salo ou les 120 journées de Sodome affronta à son initiative celle de Novecento dirigée par son ancien assistant Bernardo Bertolucci, les deux films étant en tournage en même temps dans la même région !

Hemingway, passons rapidement tant il s’est abondamment raconté sur ce plan-là non sans en rajouter, comme d’habitude. Mais Nabokov ! Je l’avoue, j’ignorais qu’il avait pratiqué tant de sports et que le goût de la compétition, de l’effort, de la solidarité, de la rivalité qui transparait dans certains de ses livres lui venait de là. Il était gardien de but dans une équipe d’exilés russe à Berlin dans les années 30 mais a raccroché les crampons après une blessure. Football, boxe, tennis, croquet, tir à l’arc, équitation sans oublier, bien sûr, le seul sport auquel il s’adonna jusqu’à son dernier souffle : les échecs (encore que la chasse aux papillons…). Un vrai touche-à-tout car, question sport, tout le touchait. Leur point commun : l’esprit du jeu. Il y avait consacré une conférence au Club des écrivains à Berlin en 1925, texte qu’il publiera ensuite sous le titre de Play. Le jeu ou l’art de la guerre dans lequel la dimension esthétique prend toute son importance. Un essai sous forme de manifeste, axé sur les combats de boxe mais valable pour tous les autres sports. Il y est question de sublimation de la violence par son imitation, nous révèle Julien Legalle. Il semble bien que le sport, surtout le football, encore et toujours, soit un thème récurrent de sa fiction- encore que à première vue, dans Ada, son chef d’œuvre, ou Lolita (pardon, il y a du tennis…) mais c’est bien le cas, en filigrane ou en majesté, dans Pnine, Brisure à senestre, L’Exploit… 

On voit à travers ces quelques exemples à quel point ce recueil, aussi dévolu au sport qu’à la littérature et à leur interpénétration, est une mine. Et puis quoi, un tel livre ne saurait être entièrement mauvais lorsqu’il s’avance pris en sandwich entre une préface de Benoit Heimermann et une postface en hommage à Antoine Blondin. Ce qu’il y a entre les deux leur fait honneur. L’ombre des glorieux anciens absents de ce livre, celle des Giraudoux (50 secondes 1/5 sur 400 mètres), Montherlant, Morand, Mac Orlan, Leblanc, on la retrouve évoquée d’une manière ou d’une autre, dans le recueil qui ouvre véritablement l’année olympique : Je me souviens de… la foulée de Perec (212 pages, 19,90 euros, Seuil). Le maitre d’œuvre Benoit Heimermann (décidemment, cet ancien grand reporter sportif est partout !) a sollicité vingt-sept écrivains pour leur demander quel était leur meilleur souvenir des Jeux Olympiques. Une sacrée distribution ! Une seule contrainte : un incipit à la Perec, celui de Je me souviens… Beau programme et résultats surprenants, émouvants, touchants, édifiants. On y apprend que l’acteur Bud Spencer des westerns spaghetti Trinita a dû être mince et glabre lorsqu’il était un nageur sélectionné deux fois de suite aux J.O. dans les années 50. Le texte le plus étonnant et le plus critique à l’égard des Jeux, est encore celui de Luc Lang pour qui « la surenchère du chiffre » en a tué l’esprit et qui appelle donc de ses vœux « une décroissance » desdits J.O. Ce n’est pas gagné. Les autres contributions gagnent aussi toutes à être lues. Leur point commun ? Le souvenir d’enfance, la télévision en famille. Pas toutes, mais presque.

Me revient alors soudainement le souvenir d’une conversation avec Jean-Luc Godard au cours de laquelle il s’illumina lorsqu’il fut question de tennis. Il jouait régulièrement avec un coach près de chez lui à Rolle (canton de Vaud) tant que sa condition physique le lui permit. Il nourrissait un projet de film dont il m’avait exposé la trame, laquelle tenait en un principe : suivre un grand champion (était-ce Ana Kournikova ?) dès son arrivée à l’aéroport pour disputer le tournoi de Roland-Garros, l’accompagner à son hôtel puis au stade, suivre tous ses déplacements et ses matchs jusqu’à son départ pour rentrer chez lui en ne cessant jamais de le filmer mais uniquement… les pieds du début à la fin car là réside la grâce et le génie du joueur d’exception ! Godard, quoi.

(« Dessin » photo de Janoon028 ; « Vladimir Nabokov au tennis »; « Agatha Christie, surfeuse. Photo de Christie; « Camus »; « Alfred Jarry » D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Sport.

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commentaires

1 201 Réponses pour De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles

Samuel dit: à

Pourquoi Solaris d’Andreï Tarkovski est un chef-d’oeuvre de science-fiction mystique ?

closer dit: à

Vous auriez du préciser que F Roussel écrit dans Libé chère Courneuve. On aurait mieux compris la nullité de sa contribution.

et alii dit: à

suite »
Si nous esquissons grossièrement les pôles de ce rapport de tension pour situer le thème de la corporéité, le corps a certainement plus à voir avec la naturéité et la mondanéité de la vie qu’avec l’historicité, donc, à nouveau pour le dire grossièrement, plus à voir avec la vie qui est peut-être en soi anhistorique qu’avec une auto-interprétation questionnante et problématisante (l’esprit). Notre thèse, et la raison pour laquelle nous mettons en avant cette relation, est que pourtant la corporéité et l’historicité (de l’existence en tant que libre, c’est-à-dire, en ­termes patočkiens, l’existence de l’esprit) ne sont manifestement pas tenues pour des moments de l’existence indépendants l’un de l’autre. La conception du corps est déterminée historiquement, et de même le vécu de la corporéité propre est toujours également historique, marqué par une interprétation déterminée. Mais l’historicité de l’être humain, telle que Patočka, suivant Heidegger, la comprend à partir de la faculté de voir le temps dans sa finitude, se fonde dans une certaine distance par rapport aux tendances de la vie simple, dans la tenue d’une telle distance par rapport à la vie déterminée corporellement. Mais ce qui lie la vie corporelle à elle-même, à »

Jazzi dit: à

Quel pathos, et alii !

Hier, j’ai passé l’après-midi au pavillon Laennec de l’hôpital Necker, bourré d’enfants malades.
Des bébés aux préados, où une jeune femme de notre entourage familial a emmener en urgence l’un de ses fils.
Là, pas besoin de vaines paroles pour s’affronter au principe de réalité…

et alii dit: à

a emmener en urgence l’un de ses fils.
sans r

Patrice Charoulet dit: à

Qu’entendez-vous par « extrême<< droite » ?

En plusieurs endroits, on m'a posé cette question.
Ce dimanche 21 janvier 2024, on l'a posée à Jean-François Copé, maire de Meaux et ancien ministre, invité politique d'une chaîne de té. Cet ancien ministre ayant à plusieurs reprises employé ces deux mots «  extrême droite » (cela s'écrit sans trait d'union, je le dis en passant), c'en fut trop pour deux journalistes (d'extrême droite). Ils s'agaçaient d'entendre dire que le RN (ex-FN) serait ainsi qualifié. Réponse de Jean-François Copé. Il ne remonta pas comme on le fait souvent à Hitler, mais à l'extrême droite française du début du XXe siècle : Maurras, etc. Et déclara deux choses 1. L'extrême droite a toujours besoin de boucs émissaires, variables : l'Europe, telle catégorie d'étrangers..2. Alors que les partis de gouvernement sont confrontés à du complexe, l'extrême droite, dans le confort de l'opposition, est la reine de la simplification (« Il suffit de balayer… »,
« Il faut renvoyer chez eux … »).
Comme les journalistes ont insisté et n'ont pas eu l'air convaincu, Copé a expliqué ceci : Le RN , c'est toujours le FN . Les députés RN mettent des cravates, ils participent à une manif contre l'antisémitisme, ils évitent de dire les blagues de Le Pen père, ils s'efforcent de paraître fréquentables, mais pour l'essentiel ils désignent toujours des boucs émissaires et ils simplifient toujours à outrance les problèmes (pour mieux séduire l'électeur).
Je souscris à cette analyse politique.
Le président Macron, qui a raison sur ce point, veut continuer à dire « Le Front national » et non
« le Rassemblement national » , pour les mêmes raisons que Jean-François Copé.
Oui, malgré leurs déguisements, malgré le ripolinage, le RN , c'est, hélas, indiscutablement, l'extrême droite …française.
Pour les mêmes raisons, les zemmouristes en font aussi partie.

D. dit: à

Macron be simplifie rien, lui.
Il se contente de mentir. C’est bien plus vertueux.

D. dit: à

Comment un pavillon peut-il être bourré, Jazzi ?

Clopine dit: à

Moi, ce qui me terrifie, c’est le fossé entre la représentation de vous-même et l’image qui vous revient « des autres », généralement dévolus à vous anéantir, alors même que vous sollicitez leur « amour ». Comme si tout ce qui vous tombait sur la gueule était de votre fait. Comme si vous deviez mériter votre place sur terre. Comme si, finalement, ben c’était normal qu’on vous mente et vous bafoue pendant douze ans : c’est quelque chose chez vous qui a provoqué ça. J’ai mal à la tête : ce mur là, ce mur d’inversion des rôles, qui fait de la victime son propre bourreau, c’est comme si tous les jours je me précipitais vers lui. J’ai de telles ecchymoses, de telles bosses de la pensée, que je ressemble désormais à Éléphant Man, et qu’il faut désormais m’imaginer m’insinuer ici sous un sac déchiré. Pendant ce temps là, peut être vous demandez vous ce qu’il arrive à celui qui est responsable d’une telle souffrance ? Pas de panique, tout va bien pour lui, tout était « de ma faute », et il a évidemment une nouvelle femme dans son lit et dans sa vie. Ahahah.

et alii dit: à

Je suis la plaie et le couteau !
Je suis le soufflet et la joue !
Je suis les membres et la roue,
Et la victime et le bourreau !
Je suis dans mon coeur le vampire
– Un de ces grands abandonnés
Au rire éternel condamnés,
Et qui ne peuvent plus sourire

« L’héautontimorouménos » signifie en grec « bourreau à soi-même ». Dans ce poème, Charles Baudelaire s’adresse à la femme aimée, mais blessé par l’amour qu’il lui porte, il emploie une certaine violence, qu’il finit par retourner contre lui-même.

renato dit: à

Voilà qu’elle fait son intéressante en s’apitoyant sur son sort.

Bolibongo dit: à

Quand on y pense, Charles Baudelaire est un affreux réactionnaire comparé à ce malheureux Tesson…

Bolibongo dit: à

Quels sont les thèmes abordés dans Les Fleurs du Mal ? Les thèmes principaux de l’œuvre du poète Charles Baudelaire « Les Fleurs du Mal » oscillent entre l’amour, la mélancolie, le mal-être, le voyage, le beau et le laid….

morales sed laisse dit: à

William Marx, professeur au Collège de France, sur son compte facebook d’aujourd’hui :
·
 » Il me paraît important de relayer ici la récente prise de position de Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018, quant à l’« affaire » Sylvain Tesson. Je retiens en particulier cette phrase de conclusion : « il faut craindre autant que le mal les moyens que l’on met à favoriser l’avènement du bien » :
« On ne parlera pas de cette sombre affaire Tesson en particulier. Ni des mobiles qui poussent des auteurs et des autrices à faire front commun non plus contre des idées mais contre un homme. Le SAV des prises de position est devenu un job à temps plein et ce temps qu’on y consacre semble de plus en plus vide. Un peu la flemme. Juste deux trois remarques. J’ai durant toute ma vie admiré le travail d’auteurs de droite, de réacs, voire même de salauds, et n’ai jamais pensé qu’il fallait aligner ni la littérature ni mes goûts sur mon appétit de progrès. Je nourrirai sans doute jusqu’au bout les mêmes passions embarrassantes parce que compliquées : l’amour, les livres, la politique. Jamais la politique ne l’a emporté. Jamais mes idées n’ont été les maîtresses de mes autres pentes. Jamais je n’ai pensé que l’éventualité d’un monde meilleur valait qu’on sacrifie un bon bouquin. Le monde est assez détestable et le serait d’autant plus qu’on y admettrait pasd’autres horizons que le sien. Je me suis parfois entendu à merveille avec des gens dont je réprouvais les idées, et des gens de mon camp peuvent tout à fait m’exaspérer. Pour finir, je crois qu’il faut craindre autant que le mal les moyens que l’on met à favoriser l’avènement du bien. » (Nicolas Mathieu)

Samuel dit: à

Pourquoi les gens restent marqués pour toujours par la première image que vous donnez de vous-même ?

Samuel dit: à

Pourquoi Patrice Charoulet, au soir de sa vie, s’intéresse-t-il à la politique alors qu’il devrait plutôt se préoccuper de choses plus spirituelles et plus apaisantes pour son esprit ?

B dit: à

Samuel, si c’était vrai nos sentiments ne varieraient pas au fil du temps or le vécu s’il en est un va modifier assez souvent notre première impression pour le meilleur ou pour le pire. A moins que vous vouliez souligner la distance entre ce que nous a inspiré une rencontre et ce qui est advenu de la photo de départ pour reprocher l’écart et quoiqu’aussi la première impression que vous réfutiez parce que dérangeante ou trop eloignée d’une attente qu’il n’était pas question d’ajourner s’avère de temps en temps plus proche du personnage que vous l’aviez prévu.

FL dit: à

Moins elle connaît un sujet mieux elle en parle.

Mme Verdurin est de nouveau au gouvernement.

Patrice Charoulet dit: à

@Samuel

« Au soir de sa vie, au soir de sa vie » ? J’espère vivre cent ans et m’intéresser à la politique intérieure jusque là.
M’est avis que vous désapprouvez ce que j’ai scribouillé et que vous n’employez pas « extrême droite » pour qualifier le RN ou Zemmour. D’où votre texte.

FL dit: à

Mais il est très drôle.

« En 1994, j’étais en première littéraire au lycée Saint-Joseph d’Épinal. J’étais, pour le dire vite, dans un état d’esprit assez dark, genre cheveux longs, yeux de basset et duffle-coat. Ajoutons à cela la fumette et Radiohead. Bref, j’allais mal. » Nicolas Mathieu,

William Boquet dit: à

@Patrice Charoulet dit: à
Qu’entendez-vous par « extrême<< droite » ? (…) Il ne remonta pas comme on le fait souvent à Hitler, mais à l'extrême droite française du début du XXe siècle : Maurras, etc.

… Sous cette forme, la peste brune sans plus aucune culture d'extrême droite ; des gros nazes, compatibles avec tous les gros nazes qui font parler d'eux aujourd'hui en Russie et en Israël pour ne citer que les plus bruyants en attendant un retour des trumpistes (pourrait-il faire pire que "sleepy Joe" à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem Est ?)

William Boquet dit: à

De la banalité du gros naze à 19:33, si vous voulez

William Boquet dit: à

@De la banalité du gros naze

Que des foutriquets de l’acabit d’un Chiotti ne se sentent pas exclus en raison de leur peu de moyens ; l’union des zombies sait se montrer solidaire

et alii dit: à

JE SUIS PREUM 0 DIRE QUE JE SUIS EN PLS
bonsoir

et alii dit: à

A DIRE

et alii dit: à

pls Sans rapport a priori avec LSP qui présente en tableau une nageuse qui pleure et fume

William Boquet dit: à

(Patricia Lee Smith dite Patti Smith)

Samuel dit: à

Pourquoi l’espoir fait vivre et la vie fait espérer ?

et alii dit: à

La position latérale de sécurité (ou PLS) est un geste de premiers secours à pratiquer systématiquement lorsque l’on est en présence d’une personne inconsciente, qui respire normalement et qui est décubitus dorsal (couchée sur le dos).
JE VIENS D’APPRENDRE CA DANS LE MONDE;
ça rentre juste dans les dicos

rose dit: à

Deuz.
Bientôt, je serai en décubitus dorsal, moi aussi.

rose dit: à

J’ai de telles ecchymoses, de telles bosses de la pensée, que je ressemble désormais à Éléphant Man, et qu’il faut désormais m’imaginer m’insinuer ici sous un sac déchiré.

Clopine,

De longues années, j’ai assuré le ciné-club pour des élèves de la sixième à la troisième.
Avec échec (la.plus frustrante pour moi a été Le silence de la mer, adaptation par JP Melville.
L’énorme réussite contre toute attente fut Élefant man.

Ce film -les enfants disent tout aux adultes- est plus qu’une réussite, c’est une leçon.

J’entends, je lis, que vous souffrez atrocement. Le temps pour émerger est très long. Ensuite, il s’agit de se sécuriser. Et cela prend encore du temps.

rose dit: à

la nullité de sa contribution.

C’est un gimmick.
Équivaut à dire « c’est tellement bas ».

Et si des gens aiment Libé, cela emmerde qui ?

rose dit: à

man).

rose dit: à

Qu’entendez-vous par « extrême<< droite » ?

Demandé à ma mère, pour ne pas faire long. À ma question pourquoi parler de politique si on ne vote pas, elle m'a répondu "ceux qui ne votent pas n'ont pas le droit à la parole."

rose dit: à

. David-Néel est plus fluide, sans doute grâce aux mandats de son mari

C’est son argent, à elle, que le mari gère. Il doit vivre dessus aussi. À savoir ?

MC dit: à

C’est vrai que Baudelaire, croyant en Dieu, au Diable, est mal parti pour être adoube par Charoulet, pourtant , ou parce que seulement Professeur de Lettres. Laissons reposer pour qui ne les lit pas De Maistre et de Bonald. Comte, qui ne racontait pas toujours des bêtises, jugeait un philosophe à proportion de son mépris affiché pour Maistre. A ceci pres qu’un trop grand mépris envers De Maistre lui paraissait disqualifier cet homme tout simplement. Il doit il y avoir une formule Comtienne sur « la prodigieuse fécondité de cette merveilleuse École rétrograde «  qui serait, aujourd’hui, intenable. MC

rose dit: à

closer dit: à
Expliquez vous Rose.

Il serait absurde de regarder le mondial de natation quand on ne sait pas nager? Au contraire le fait de ne pas savoir nager peut être une raison de regarder le mondial de natation pour s’ouvrir de nouveaux horizons… Non ?

J’ai aussi demandé à ma mère ; pas trop de temps, on a géré vaillamment un pensum.

Conclusion : tu ne sais pas nager, tu vas prendre des cours, number one, avant de regarder la télé.

Chantal dit: à

merci pour cet extrait moralessedles , j’ai un faible pour l’oeuvre de Nicolas Mathieu, et ce soir, je rentre d’avoir vu Marthe & Pierre Bonnard une histoire un poil compliquée mais émouvante, et je me rappelle que c’était son souhait, avoir la vie de Bonnard …

rose dit: à

Moi aussi, je suis allée voir Daaaali hier soir. Pour ce mec qui me plaît, un espèce de robin des bois, en espérant ne pas, surtout, le voir à poil.

C’était complet 30mn avant le début du film.
Me suis rabattue sur Pauvres créatures, d’un réalisateur grec et antique.

À ma gauche, j’avais un charmant jeune homme, qui bouffait des pop corns en étant couchée sur sa petite amie, et qui a hurlé de rire le film durant.
À ma droite, un cinquantenaire bon teint qui ma interpellée à la fin du film en me disant « ça a semblé être dur pour vous ce film ? »
De quoi qu’il se mêle ? On aurait pu débattre, mais sa femme l’attendait.

J J-J dit: à

oui, la loi dite des trois états…, de Maistre n’arrivant pas à passer de la première à la deuxième
(@ maximin dugléry)

rose dit: à

Chantal,
J’irai voir Bonnard, moi aussi.

Janssen J-J dit: à

moi, vu cette aprèm past lives (celine song). j’ai trouvé le mari juif super sympa avec sa femme, quand elle discutait en coréen avec son ancien amoureux platonique au bar après le lui avoir présenté. C’est une bien belle histoire non violente, comme plus personne ne sait les raconter, une histoire que j’ai moi-même vécue parallèlement, qui me suis toujours efforcé de méconnaître la jalousie, à l’égard de son passé.

D. dit: à

Je ne comprends pas. Qui sait nager et qui sait ne pas nager ?

rose dit: à

Com précédent dans les cintres.

couché

m’a

Ne nous bourrez pas le mou, ni rien d’autre dans la continuité, avec tout un pataquès sur une soi-disant optique féministe et socialiste de ce film.

En anglais, le titre est poor things. On suppute pas mal sur qui représente Things : les hommes, les femmes ou le mix sur les animaux ?

In fine, j’ai bcp apprécié :
la sensualité autour de l’oreille, manifestée par Bella et par la tenancière du bordel.
Le fait que l’intello noir qui accompagne Hannah Schygulla sur la croisière ne soit pas le nègre du Surinam. Pas de sexe non plus avec lui, qq secondes de répit pour le spectateur. Et lui, pas relégué à un objet sexuel pour une octogénaire fortunée.

J’ai kiffé très gravement la formule d’Emma Stone ( talentueuse) « bonds furieux ».

Ne donne pas mon assentiment avec la comparaison avec le Candide de Voltaire !

En conclusion, ses grands angles, cette façon de nous mettre une focale en trou de serrure,.ces décors baroques et somptueux, rien, absolument rien de ce délire total revendiqué ne surpasse/n’efface/n’obère le fait que ce film est profondément (bien profondément/totalement) machiste.
J’ai pensé à Lars Von Trier et à la détestation des femmes qu’il manifeste ; Yórgos Lánthimos, c’est pareil. Son film est une caricature clownesque.

J’espère que ce réalisateur grec antique aura la chance de connaître l’amour et au travers, le féminin, et ses travers et traversées. Eu égard au fait qu’il a adapté son film à partir d’un vieux livre écossais, et bien il n’a pas progressé.

rose dit: à

Emma et moi-même, quoique sachant nager, ne regardons pas les mondiaux de natation à la télé.

Et cet après-midi, comment et pourquoi ? je lui ai dit quelque chose et elle a éclaté de rire. Ô joie ineffable !

rose dit: à

On est jaloux de qUelqU’un avec qui on baise. Sinon, quel sens cela a -t’il ?

En rentrant en métro, un quarantenaire m’a abordée (il n’a pas vu mes cheveux blancs, moi non plus d’ailleurs) il était en voie d’être saoul et après telle mise en relation sur la machine aux tickets m’a proposé « est ce que je pourrai en toute politesse et courtoisie etc. ». J’ai dit non et me suis enfuie.
Depuis, ayant réfléchi, la prochaine fois, je le prendrai dans mes bras et lui ferai un hug. Puis, je partirai pas terrifiée. Ça suffit maintenant.

FL dit: à

« Et si des gens aiment Libé, cela emmerde qui ? »

Le journal Libération a genré au masculin la bande d’harceleuses de la gamine de Strasbourg qui s’est pendue.

Le journal Libération n’a jamais demandé pardon.

rose dit: à

Le masculin l’emporte sur le féminin.

Vous nous avez déjà demandé pardon ?

FL dit: à

« Le masculin l’emporte sur le féminin. »

Pas dans le cas d’une bande d’harceleuses.

rose dit: à

FL dit: à
« Le masculin l’emporte sur le féminin. »

Pas dans le cas d’une bande d’harceleuses.

Les femmes sont aussi horribles que les hommes et parfois pire.

Et elles aiment aussi faire l’amour (poor things)

Ben, va falloir trouver des solutions !

rose dit: à

Séduite par la forme de Pauvres créatures ; en total désaccord avec le fond.

Oui, j’ai remarqué que le bordel était situé à Paris. Les p’tites femmes de Pigalle, sans doute.

Jazzi dit: à

Suis atterré par « Stella, une vie allemande », dont je sors à l’instant.
J’ai trouvé grotesque et sonnant faux cette histoire de Juifs dénonçant d’autres Juifs dans le Berlin des années 1940.
Qu’est-ce que Paula Beer est aller faire dans cette galère !

Phil dit: à

C’est son argent, à elle, que le mari gère.

L’inverse, dear Rose. Philippe Néel a soutenu Alexandra David avec ses fonds, y compris après leur séparation.

MC dit: à

Par ailleurs, c’est une règle de grammaire. On peut la trouver vieux jeu, sexiste, et que sais-je encore, mais c’est une règle!

rose dit: à

Bien sûr, c’est une règle de grammaire.
Et vous ou Benvéniste, avez-vous demandé pardon ?

rose dit: à

L’inverse, dear Rose. Philippe Néel a soutenu Alexandra David avec ses fonds, y compris après leur séparation.

Ai lu le contraire : que les fonds étaient à elle qui entretenait son mari, mari (moi j’ai 1) qui lui envoyait les chèques de son argent à elle.

rose dit: à

Émile.

rose dit: à

Émile, agrégé de grammaire comme Rosanette ♥️♥️♥️♥️

rose dit: à

Y avait un coordonnateur d’intimité sur Poor things. Pauvres choses, littéralement. Comme le petit idoine.

Emma Stone aurait dit « nan, mais pourquoi faire ? »
Quel boulot, coordonnateur d’intimité !
Au propre et au figuré !

Pablo75 dit: à

Spéciale dédicace à Pablo, le zen qui vit en coup de sang permanent.Le grantécrivain Syvain Tesson (quiécribien) publie « Avec les fées ». Frédérique Roussel nous le présente ainsi…
Alexia Neuhoff dit:

Mais qu’est-ce que j’ai à foutre de Syvain Tesson, moi? Je n’ai lu de lui qu’un livre d’aphorismes nul, dont j’ai parlé ici il y a quelques années. C’est un type qui ne m’intéresse pas (pour moi c’est plus un journaliste qu’un écrivain).

Moi ceux qui m’emmerdent ce sont les gens comme toi qui osent écrire des conneries monumentales comme: « il fuit une modernité qu’il déteste, ce qui est la marque d’une certaine extrême-droite » (que cela soit à propos de Tesson ou du Pape). Tu confonds ton idée débile avec le type dont tu parles en l’exprimant. On sent que ton cerveau n’est pas loin de la « chochez » (que tu deviens gâteuse).

Pablo75 dit: à

Quand on y pense, Charles Baudelaire est un affreux réactionnaire comparé à ce malheureux Tesson…
Bolibongo dit:

Et sans le comparer. Baudelaire a écrit que Joseph de Maistre lui avait appris à penser. C’est dire que les « progressistes » style Alexia Neuhoff qui l’admirent sont des crétins qui n’ont rien compris. Si on applique la désormais célèbre formule de notre Grande Penseuse Politique (« il fuit une modernité qu’il déteste, ce qui est la marque d’une certaine extrême-droite ») à elle même, on peut dire qu’elle admire un type de « extrême-droite » sans le savoir.

Pablo75 dit: à

William Marx, professeur au Collège de France, sur son compte facebook d’aujourd’hui : Il me paraît important de relayer ici la récente prise de position de Nicolas Mathieu…
morales sed laisse dit

Excellent texte que quelques « progressistes » crétinisés par leur fanatisme qui braient ici devraient apprendre par coeur.

Pablo75 dit: à

Quels sont les thèmes abordés dans Les Fleurs du Mal ? Les thèmes principaux de l’œuvre du poète Charles Baudelaire « Les Fleurs du Mal » oscillent entre l’amour, la mélancolie, le mal-être, le voyage, le beau et le laid…
Bolibongo dit:

Tu oublies le principal, qui est pourtant bien visible dans le titre.

rose dit: à

Vingt et un ans en septembre 2024

x dit: à

« Une main », pourquoi avoir retransmis la publication de Nathalie Bianco ? (page précédente)
Elle fait précisément le contraire de ce qu’elle prêche (aux autres) : tout aussi partisane et encore plus caricaturale que ceux dont elle prétend châtier le pétitionnement par le rire, les seuls rieurs qu’elle peut mettre de son côté y sont déjà, dans le même « camp » politique, tant ses clins d’œil appartiennent à un répertoire convenu et marqué ; sa pochade ne s’intéresse pas à l’écriture si ce n’est pour

1) supposer que le statut d' »icône », « populaire et charismatique » implique nécessairement (est équivalent à ou doit décider de ?) l’excellence, que la reconnaissance médiatique puis publique et talent sont proportionnels alors que c’est ce qui reste à démontrer.
(N. Bianco parle de S. Tesson, mais mieux vaut généraliser ou abstraire ; ou alors, pour analyser les procédés qu’elle emploie, remplacez-le donc par « l’icône progressiste » de votre choix et voyez ce que ça donne.)

2) faire une deuxième pétition de principe : la lecture de tout auteur « populaire et charismatique » permettrait à coup sûr d’accéder aux auteurs qu’il cite et/ou dont il se recommande ou
2′) plus probablement, vu le contexte : un parrain célèbre attirera davantage de monde, et l’on peut parier sur la « serendipity », la disponibilité d’esprit de ceux qui ont été attirés ainsi et la fortuité — ils tomberont fatalement sur la lecture, l’animation qui parachèvera ce que « l’icône » avait préparé.
(Et hop !, pas plus difficile que ça la « démocratisation » de la poésie. Les recueils poétiques de Marie de Quatrebarbes vont partir comme des petits pains, quant à Ph. Beck, il faudra installer des cordons pour contenir les foules en délire à chacun de ses déplacements.)

Clopine, il y a un recueil d’Anne Marbrun, Casus Belli suivi de La nuit, ça va (éd. L’Oie de Cravan) qui vous « parlerait » peut-être.
C’est une ré-édition récente, un article lui avait été consacré (il y a quelques mois, je crois) sur le site de En attendant Nadeau.

B dit: à

Mais qu’est-ce que j’ai à foutre de Sylvain Tesson, moi?

De lui, j’ai lu son aventure au lac Baïkal, Berezina, Mes chemins noirs, je n’ai pas détesté. Pas remarqué dans le récit de ces aventures qu’il soit plus réactionnaire qu’un autre.

B dit: à

ST fait part dans le premier de la brutalité et de la violence présentes, presque inhérentes à la société russe ou aux russes, vous devriez le lire Pablo, vous reconnaitriez peut-être les vôtres qui je suppose ne passent qu’à travers votre expression écrite. Jamais trop compris ce besoin de traiter autrui à tout bout de champ de « crétin » par exemple. Il y a bien sur, pour votre défense, ceux qui sont trop polis pour être honnêtes, les hypocrites, ceux qui veulent « faire style » et qui au fond d’eux-même méprisent ce que vous semblez être ou ce que vous représentez.

B dit: à

Tu oublies le principal

Correspondance
L’ennemi
La vie anterieure
La geante
Les bijoux
Parfum exotique
La chevelure
Sed non satiata
Le balcon
Que diras-tu ce soir
A celle qui est trop gaie
Harmonie du soir
Le beau navire
L’invitation au voyage
Chant d’automne
Spleen
Les plaintes d’un Icare

B dit: à

Excusez moi, Pablo, je ne sais plus ce que j’ai foutu des fleurs et du mal.

rose dit: à

Romain Duris le merveilleux homme dans Le Règne Animal, qui prend tant soin et de Lana son épouse, devenue monstrueuse, ou monstresse et de son fils à qui il donne la liberté.
René Char, cité deux fois en début du film, qui dit que -grosso modo- la vie je fait pas d’être vécue sans la liberté/possibilité/chance de changer.
Un homme rêvé.

rose dit: à

la vie ne vaut pas

Mêle si tu dors encore, relis-toi crénom.

Les fleurs, nous en sommes au mimosa, ce bonheur fou de l’hiver.
Le mal, lorsque l’on l’éradique, l’on se sent tout chose, comme le petit. Évidemment que les pensées reviennent, en force, mais nous leur claquons la porte au nez : pas d’espace/de place en notre intérieur.

rose dit: à

Et puis Les Fleurs du Mal sont vénéneuses.
Terrible sort.
Braire différent de brailler.

Ils se caguent aux brailles.
Maîtrise totale de ses sphincters.
Elles pètent. Les deux. Je la questionne. Elle me dit que cela part tout seul. Je pense « c’est devenu hors contrôle ». Pas comme l’adolescence, où on subissait ça, plein nez, de la part de deux iconoclastes P.C et C.T. . Puis, de l’âge adulte où on l’a subi en cours de français, de la part de Mohammed, arabe, et Mutlu turc, français comme toi et moi. Pétomanes d’une odeur à mourir debout.

rose dit: à

Bonne journée.
Cette nuit, aux USA (Los Angeles ?), eut lieu l’élection de Miss Word.
Miss America 2023 a participé, avec son huitième enfant au sein. Une fille qu’elle a nommé Flora, en hommage à son papa, fleuriste, soutenu par son épouse, mais il déprime grave. Il marche, d’un pas lent, vers la mort, puisqu’il ne lui reste qu’une jambe.

rose dit: à

Miss World.
Miss Word travaille sa ponctuation, et cherche le l.

Clopine,

Je le suis réveillée en pensant à vous. Pensez à vous-même. Laissez tomber les vieilles lunes, crénom.

Janssen J-J dit: à

@ On est jaloux de quelqu’un avec qui on baise. Sinon, quel sens cela a-t’il ?

Et dire que je me suis fadé durant des jours 400 p. de « La Prisonnière » de Ma Delaine Pr. pour en arriver à pas ça !… Ben merdr’alors ! 🙂

Jazzi dit: à

« Quels sont les thèmes abordés dans Les Fleurs du Mal ? »

Le saphisme.
Au point que par un phénomène de projection-inversion, Proust était persuadé que Baudelaire était homo.

J J-J dit: à

« Les conseils de Stephen Hawking pour s’échapper d’un trou noir
@ L’éminent physicien affirme qu’il est possible de sortir de ces colossales entités où tout est censé disparaître. Mais sous une forme a priori bien différente… »

Dans un autre TROU NOIR, quelqu’un a répondu en écho à D./Stephen Ô King : « Ça c’est très très bien. En gros, il suffit de flotter, de faire la planche, pour être porté par ces réverbérations de la lumière ». ________ (Qui ça ?)

Janssen J-J dit: à

@ Proust était persuadé que Baudelaire était homo

Or, nous savons bien que tel n’était point le K (Invertissons-les !?.. et que les saphiques deviennent enfin de vraies gomorrhéennes, hein !)

Sur quelle aquarelle démarrer, en ce lundi matin pluvioteux ?…
Des bises tendrement enamourées à tous.tes, déja. Bàv,

rose dit: à

C’est Christiane Parrat, chez Soleil Vert, qui passe sa vie à lire.
Christiane 21 janvier 2024 à 11:25
Faire la planche astrale c’est s’abandonner à l’attraction mystérieuse du trou noir… La science-fiction est dépassée.
Après s’en être approché, s’y être engouffré, nous serions projetés hors du temps et de l’espace pour s’en échapper ailleurs, dans un autre univers, là où tout est calme. Alors, voguant sur une volute colorée déroulant des filaments d’étoiles, nous serions lovés dans l’espace interstellaire où de jeunes soleils s’allument, où des astres en cortège flottent et luisent doucement dans un ciel de premier matin. Mémoire et imagination liées comme d’aller au pays de l’enfance. Le monde est un nid…🌈

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Tour-operator- tour-opérateur- voyagiste

Tour-operator ( sans accent) est un mot anglais.-Sur ce mot , on a créé le mot français (avec accent)
tour-opérateur. – A leur place, la recommandation officielle est « voyagiste », qui a tout pour me plaire. Ces trois mots signifient la même chose : Personne, entreprise ou organisme qui organise et parfois commercialise des voyages.

Janssen J-J dit: à

Oui, c’est bien elle !… Sa capacité de rebonds dans les plurivers littéraires est proprement stupéfiante. Elle me fait toujours penser aux fractales du nancéien dont j’oublie le nom, mais jamais la mémoire. – Bàv,

Jazzi dit: à

Le léZard a été proprement atterré par cette version grotesque de la dénonciation des Juifs par d’autres Juifs dans l’Allemagne nazie !

Jazzi dit: à

Sergio, JJJ !

et alii dit: à

atterré par cette version grotesque
quelles versions auraient eu sa préférence?

et alii dit: à

Texte édifiant de l’écrivain Gregory Le Floch qui s’alarme d’un nouveau puritanisme chez ses élèves :
est-il bien certain que les élèves ne donnent pas une réponse qu’ils croient conforme à celle qui peut être attendue?

rose dit: à

renato dit: à
Si j’ai bien compris, je peux regarder ça :

https://x.com/interesting_aIl/status/1749145354178576460?s=20

… mais pas l’athlétisme !

Regardez ce que vous voulez, y compris la natation.
Cette fille court. Or, grimper c’est danser : ita est, elle n’a rien compris à l’histoire.

Mon père regardait tout* : et les six derniers mois de la vie qu’il a menée avec ma mère, avant d’abandonner son domicile conjugal, les cinq derniers mois de sa vie, il passait de son lit à la télé avec une pause pour les repas.
Et le reste, niet.

Tout :
Le tour de France à bicyclette.
Le tennis.
Le foot.
Le rugby.
L’athlétisme.
La natation.
Les tours du monde en voilier.

Il en manque.
Plus le reste, hors sport.

Il en manque.

rose dit: à

Je me questionne, un jour, je m’en foutrai.
Comment peut-on passer de présidente d’une fédération de tennis à ministre de L’ Éducation Nationale.

rose dit: à

Jazzi

Faisons gaffe quand même, Stella, à ce que cela ne participe pas à l’antisémitisme ambiant. Ce serait gravissime.

FL dit: à

« Par ailleurs, c’est une règle de grammaire. On peut la trouver vieux jeu, sexiste, et que sais-je encore, mais c’est une règle! »

Il n’y avait que des personnes de sexe féminin.

rose dit: à

Christiane Parrat avait toute sa place ici.
Dommage qu’elle soit tombée sur un crispé de la vie.

rose dit: à

À midi, je mange boudins noirs et purée de courge .
Une longue avec le bout rond. Pas une grosse magnifique, ni une butternut, ni un potimarron.
Non, c’est une autre espèce.

rose dit: à

Tiens, je vais y mettre une pomme de terre.

Bloom dit: à

Evoquer Baudelaire à propos de Tesson, syllogisme farcesque et anachronique. Ils osent tout, c’est à cela qu’on les reconnait.

Le Figaro de plus en plus torcheculatoire:
« Les théoriciens du « combat culturel » mené par les sphères identitaires » soulignent l’hospitalité que leur réserve « l’empire médiatique de Vincent Bolloré », CNews, C8, Europe 1, Paris Match et le JDD. Le Figaro et BFM-TV « sont maintenant perçus, à l’extrême droite, comme des espaces « accueillants » ».
Article complet:
https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/21/fait-divers-immigration-les-idees-d-extreme-droite-se-diffusent-dans-les-medias-et-l-opinion_6212070_823448.html

rose dit: à

Marseille est une ville merveilleuse.
(Qui pourtant part en ruines, l’un n’empêche pas l’autre, regardez Delphes.).
L’autre jour, allant au cinéma, nous avons dû traverser la Canebière.
Là, j’ai assisté à une scène incroyable.
Un homme, vieux, tout tordu (pas vers l’avant mais vers le côté (j’ai peur maintenant pour Cyprien sarrazin)) a demandé à un homme jeune, grand et mince de l’aider à traverser la Canebière. Ce dernier a obtempéré. L’a aidé. Puis, a parlé deux minutes avec lui, puis a retraversé pour poursuivre sa route.
J’étais époustouflée.

Voilà, la vie avec ses miracles. Si je voulais broder, je dirais que le vieil homme était juif et le jeune arabe. Mais je n’en suis pas sûre.

et alii dit: à

SOUVENIR D4UN PETIT GARCON APERCEVANT SA MERE « nue » PRENANT UN BAIN DE SOLEIL dans le jardin :il allait dire tues toute nue et se reprit « tu es toute brune »

et alii dit: à

fl
une règle de grammaire
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes.
Michel de MontaigneEssais, II, 12 de Michel de Montaigne

renato dit: à

Cette jeune femme est en compétition.

Cela dit, grimper c’est comme jouer : il y a le temp lent et le rapide. Mais comme d’habitudes Madame la Mesure de Tout doit lâcher ses opinions sans réfléchir.

FL dit: à

Je trouve que ça s’applique parfaitement au journal Libération :

« J’ai durant toute ma vie admiré le travail d’auteurs de gauche, de communistes, voire même de salauds, et n’ai jamais pensé qu’il fallait aligner ni la littérature ni mes goûts sur mon appétit de progrès. »
Nicolas Mathieu (légèrement adapté)

Samuel dit: à

Pourquoi l’accumulation des petites joies, l’addition des petits plaisirs et la multiplication des petites distractions ont pour résultat le bonheur ?

FL dit: à

C’est tellement difficile de se dire que la Libération de la France s’est faite avec des communistes.

FL dit: à

Bon ils étaient pas moteur non plus.

FL dit: à

Mais sans Staline on aurait été dans la merde.

Phil dit: à

Stella

Dear Baroz, il manque à l’Allemagne un Fassbinder pour traiter le sujet, comme le Genet, en fleur uniquement sur des ruines.

FL dit: à

Sans Churchill aussi. Je ne l’oublie pas. Mon héros.

Mais il était alcoolique. Comme Verlaine.

Et il a fait le malheur de ses enfants.

Bloom dit: à

Netanayahu, Itamar Ben-Gvir, Bezalel Smotrich et toute l’extrême-droite israélienne auront toujours une part de responsabilité plus importante dans la résurgence d’un antisémitimse « décomplexé » qu’un film qui traite d’un épisode anecdotique, marginal, de l’histoire.

Inutile de jouer les fausses vierges effarouchée, le cas, enocre une fois anecdotique et marginal de la crapule Joseph Joanovici, juif bessarabien, « Monsieur Joseph », collabo notoire, est bien documenté.

Joseph Joanovici, à ne pas confondre avec le José Damiani (alias José Giovanni), d’origine corse, auteur à succès qui fit les beaux jours du cinéma français avant qu’on découvre qu’il avait rejoint le PPF de Doriot pour le compte duquel, entre autres saloperies, il procéda à l’arrestation de réfractaires au STO.

La meilleure façon de lutter contre la résurgence et l’amplification de l’antisémitisme acutel est de militer pour la création d’un état palestinien, qui implique de se débarasser de Netanyahu et de l’extrême droite israélienne et des colonies de peuplement en Cisjordanie occupée, de libérer Marwan Bargouti, et de laisser le Fatah se débarasser du Hamas, le tout sous supervision des puissances régionales (Arabie Saoudite et Egypte), des USA et de ceux des pays de l’UE qui sont prêts à s’engager.
Inutile de préciser qu’Israel ne pourra faire l’économie d’une guerre civile contre ses 150 000 colons (sur 700 000) lourdement armés de Cisjordanie.
Une paix durable est à ce prix.
La destruction des messianismes apocalyptiques juifs et musulmans est un impératif catégorique politique.

Phil dit: à

un film

un cinéaste talentueux avec mémoire d’époque vécue, il faut, dear Bloom. Cavani, Portier de nuit

Samuel dit: à

Pourquoi les enfants sont-ils puérilement sérieux et délicatement graves ?

Bloom dit: à

Sans Churchill aussi. Je ne l’oublie pas. Mon héros.

Vu d’Europe, cela se conçoit.
Même si, pendant la Première Guerre modiale, en tant que ministre de la marine, il fit les frais du désastre de la bataille des Dardannelles / Gallipoli (voir le livre de P. Orr, Field of Bones).
En Inde, il est considéré comme responsable de la terrible famine du Bengale de 1943 (3 millions de morts), provoquée par la politique exclusive d’exportation à destination de l’Europe des ressources alimentaires (riz en particulier) au détriment des besoins de la population locale, et par la destruction de tous les bateaux de pêche afin qu’ils ne tombent pas entre les mains des Japonais, maitres de la Birmanie, en cas d’invasion.
Les dessins de Zainul Abedin réalisés pendant la famine font partie de la mémoire historique de centaine de millions personnes.
https://bengalfoundation.org/featured-artist/zainul-abedin-2/
Il est important de le savoir.

et alii dit: à

Il y a un manque énorme de nourriture dans toutes les zones de la bande de Gaza », s’alarme Wissam al-Zaanin, médecin généraliste gazaoui en poste à la clinique du Croissant-Rouge de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza. «

D. dit: à

J’t’en foutrais, moi, des astres en cortège qui flottent et qui luisent doucement dans un ciel de premier matin.

D. dit: à

volute colorée déroulant des filaments d’étoiles mon cul, oui !

et alii dit: à

Bonjour
Retrouvez la sélection de nos meilleurs articles :

André Simon Mamou. Pour faire quoi ? Capituler ?
Il y aurait 130 otages à délivrer dans les tunnels et catacombes de Gaza. Tous les soirs les familles manifestent pour réclamer leur retour (…)

Lire l’article

L’Europe veut l’élimination du Hamas
Le Parlement européen a adopté aujourd’hui une résolution subordonnant tout appel à un cessez-le-feu à l’élimination de l’organisation terroriste Hamas et à la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes enlevées. La décision a été adoptée à une écrasante majorité de 312 voix pour et 131 voix contre (…)

FL dit: à

« Ce qu’on trouvait le plus hilarant n’étaient pas les idées débiles de R.B. mais les « raisonnements » totalement arbitraires et contradictoires par lesquels il arrivait à elles, comme ceux qu’il « déploie » pour arriver à cette conclusion délirante »

Je n’arrive pas bien à comprendre en quoi les raisonnements de Barthes sont contradictoires. D’abord tant qu’à faire autant citer les textes. Ceux sur le fascisme de la langue c’est le la leçon inaugurale au Collège de France. Ensuite autant citer le contexte. Le contexte c’est Foucault et puis en toute fin écouter ce qu’il raconte. La langue oblige à choisir. En français on ne peut pas faire l’économie du masculin ou du féminin. C’est l’exemple qu’il donne. Et la littérature permet de s’en affranchir. Il vient d’écrire les « Fragments d’un discours amoureux ». Jetez un oeil. Vous allez tout de suite comprendre de quoi il cause.

FL dit: à

C’est très beau les « Fragments d’un discours amoureux ». Très « mort de l’auteur » d’une certaine manière.

FL dit: à

Pourtant on est dans un temps considéré comme n’étant plus structuraliste. Comme quoi.

FL dit: à

Et les pamphlets ont été faits. Ils sont pas très bons d’ailleurs.

et alii dit: à

TotalÉnergies sponsorise la Coupe d’Afrique des nations de football, qui se déroule en Côte d’Ivoire. La société civile du continent se mobilise pour dénoncer ce partenariat « toxique ».

et alii dit: à

« Selon les ONG, plus de 118 000 habitants se trouveraient totalement ou partiellement privés de leurs terres. Certaines familles ont été expulsées manu militari, parfois sans recevoir de compensations. Les habitants craignent aussi les fuites d’hydrocarbures. Au niveau du lac Albert, où se situent les réserves de pétrole, le système de pompage menace l’écosystème dont dépendent les pêcheurs. En Tanzanie, Eacop traversera aussi trente-cinq cours d’eau, ainsi que le bassin du lac Victoria, deuxième plus grand lac d’eau douce au monde, l’une des principales sources du Nil. »
https://reporterre.net/Comment-Total-se-sert-du-foot-pour-cacher-ses-mefaits-en-Afrique?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_quotidienne

et alii dit: à

Un des aspects distinctifs de la culture britannique est que le mot « intellectuel » semble être considéré comme un terme injurieux. WH Auden l’a bien résumé lorsqu’il a écrit : « À l’homme de la rue, qui, je suis désolé de le dire, / est un fin observateur de la vie,/ Le mot « intellectuel » suggère tout de suite/ Un homme qui n’est pas fidèle à sa femme.
https://www.theguardian.com/books/2011/may/08/britain-public-intellectuals?INTCMP=ILCNETTXT3487

Bloom dit: à

Mais il était alcoolique. Comme Verlaine.

Comme Antoine Blondin, qui disait qu’il n’avait aucune envie d’être élu à l’Académie française parce qu’entre chez lui (le 72 rue Mazarine) et le 23 Quai de Conti, il y avait trop de bistrots et il craignait de ne pas pouvoir arriver à bon port…

Jazzi dit: à

« se débarasser de Netanyahu et de l’extrême droite israélienne »

Et alii, vous avez oublié de préciser à Bloom, que débarrasser s’écrit toujours avec deux « r ».
Une faute récurante chez lui…
C’est balourd et inamical à vous, alors que vous êtes si vigilante avec moi !

Alexia Neuhoff dit: à

Quels poètes ont gazouillé en défense de S.T. ? Bruno Lemaire, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Eric Ciotti et… et…. Rachida Dati ! « Chaque notaire porte en soi les débris d’un poète.” Et même les tessons.

MC dit: à

Pardonnons le cas du « Roland Barthes sans peine », paru de son vivant, sous une couverture à la Vaubourdolle, et particulièrement inspiré. MC

Jazzi dit: à

« TotalÉnergies sponsorise la Coupe d’Afrique des nations de football, qui se déroule en Côte d’Ivoire. La société civile du continent se mobilise pour dénoncer ce partenariat « toxique ». »

Tandis que nos beaux esprits se mobilisent contre le parrainage du Printemps des poètes par Sylvain Tesson !

Jazzi dit: à

récurrente, sorry…
Et alii, pas taper !

et alii dit: à

@Bloom,j’espère que vous êtes indifférent au petit jeu de Jazzi ,faute d’une « pensée » à partager avec ses chers amis; mais je ne fais pas de « fixation »et vous n’avez rien à craindre avec moi;
je me secoue encore pour me réveiller;
bonne journée

Bloom dit: à

Les « beaux esprits » sont pour une immense majorité ceux qui font vivre ladite manifestation, dans les lycées, les collèges, les écoles, les bibliothèques, et autres « lieux de culture » du pays, au cas où la lumière ne se serait pas encore manifestée .
Ne pas connaitre la différence entre Printenps des pouètes et Marché de la pouésie, et s’ériger en contempteur par simple perfidie, est passablement risible.
« Amalgame »? Connais pas…

Bloom dit: à

« Not to worry », et alii, j’ai bien vu. Les manipulateurs sont souvent chaussés de gros sabots.
Bien à vous

et alii dit: à

C’est une proposition symbolique dans la lutte contre le fléau du racisme qui gangrène certains stades, notamment en Italie. Le maire d’Udine Alberto Felice De Toni a annoncé dimanche qu’il voulait donner le titre de citoyen d’honneur au gardien de l’équipe de France et de l’AC Milan, Mike Maignan, cible samedi d’insultes racistes lors d’un match de championnat dans le stade de l’Udinese.

« Udine n’est pas une ville raciste et a une longue histoire d’accueil, de solidarité, de respect, c’est pourquoi j’ai invité personnellement Maignan à venir à Udine pour participer ensemble à des initiatives concrètes à destination des plus jeunes », a déclaré dans une vidéo publiée sur Instagram l’édile de la ville du Frioul, située dans le nord-est de l’Italie, non loin de la Slovénie et de l’Autriche.

et alii dit: à

pendant un temps, bref, j’ai fréquenté un petit café qui à l’occasion d’un match installa un poste de télévision,ce qui doubla au moins sa clientèle:ce qu’elle n’aurait pas fait pour une émission littéraire

morales sed laisse dit: à

Peut-être pas pas la dernière intervention à propos de la pétition anti Tesson?Je partage bien ce point de vue.

André Markowicz sur son compte facebook, il y a neuf heures :
·
La grâce qu’on nous enlève
J’entends de partout des questions, – qu’est-ce que je pense de la polémique autour de Sylvain Tesson, et il faut bien dire que je n’en pensais rien du tout jusqu’à il y a peu, parce que je n’ai pas lu une ligne de Sylvain Tesson (et je ne crois pas que mes ennuis de santé aient pu un jour être liés à ce manque) et que je me fiche totalement du Printemps des poètes (et poètesses), comme de l’Été des auteurs et autrices dramatiques, de l’Automne des romanciers (et romancières) ou de l’Hiver des essayistes et essayistes (saisons auxquelles je ne crois pas avoir jamais participé, ou alors sans même l’avoir remarqué). Mais voilà, la polémique monte toujours, et je découvre que des voix pour lesquelles, dirons-nous, j’ai peu de sympathie se mettent à dire beaucoup de bien de ce Sylvain Tesson, comme, par exemple, ce romancier ridicule et ce mémorialiste encore pire qu’est notre ministre des Finances, pour ne pas parler de notre nouvelle ministre de la Culture. Et je vois des dithyrambes sur le même Sylvain Tesson dans les colonnes du « Figaro », de « Valeurs actuelles » (ce dithyrambe-là, non, je ne l’ai pas lu), etc. etc. Et des attaques contre « les cultureux » voire « les cafards »… et, accessoirement, – mais tout est là –, l’argent public donné à la Culture. Et puis, en même temps, sur Fb, tout de suite, le débat devient émotionnel, et c’est la mélasse habituelle des débats d’opinion. C’est lamentable et triste, et c’est comme d’habitude.
Je voudrais dire trois choses.
1) Que ce Sylvain Tesson ne soit pas encarté héréditaire au Parti Communiste, c’est certain. Qu’il y ait une tradition d’écrivains de droite et d’extrême-droite en France, c’est certain aussi. Ça ne remonte pas à lui. Que le pouvoir actuel soit de droite, et d’une droite qui est la vieille droite française, est-ce que, sans blague, c’est une découverte ? Personnellement, je l’avais dit dès que j’avais vu l’hommage à cet autre écrivain d’ultra-gauche qu’était Jean d’Ormesson, dont Macron, alors tout jeune élu, avait énuméré les amis. Qu’est-ce que je peux dire ? Ces amis-là ne sont pas les miens. – Mais est-ce que c’est une raison pour lui interdire d’être le « parrain » du Printemps des poètes, même si ses positions politiques nous hérissent ? Non. Et c’est quoi, d’abord, être parrain ?.. En plus, j’ai l’impression que c’est le premier parrain qui soit écrivain, parce que, avant, c’étaient surtout des acteurs (et de très bons acteurs !…). Mais ce n’est pas pour défendre Tesson que j’écris. De lui, je me fiche complètement.
C’est autre chose qui me gêne vraiment dans cette histoire.
2) Dites, j’entends qu’il faut refuser Tesson, parce qu’il faut refuser l’extrême-droite – et je n’entends que le nom de Tesson. Mais qui a demandé à Tesson d’être le parrain, sinon son amie, Sophie Nauleau, la présidente de ce Printemps, – Sophie Nauleau qui, je le rappelle, a inauguré sa nomination à cette présidence avec la garde républicaine, il y a quelques années, et dont le titre de gloire, ou le titre universitaire, est une thèse de doctorat sur l’œuvre immortelle d’un autre et immortel voyageur-et-poète, je veux parler d’André Velter, lequel était président du même Printemps juste avant elle ? Le titre de cette thèse est, en soi, un programme : « André Velter, troubadour au long cours » (ça rime sans faire exprès). Je n’entends personne qui demande sa démission à elle. Tesson ne s’est pas nommé tout seul, que je sache. Et pourquoi, elle, vous ne demandez pas qu’elle parte ? – J’ai bien peur de le savoir, pourquoi. Parce que, la cheffe, c’est elle, et qu’il vaut mieux ne pas s’en prendre au chef, ou alors que de biais. Le Printemps des poètes, les poètes veulent y être. Et tout le monde fait comme si le problème, c’était Tesson.
Ça, et déjà rien que ça, ça devrait être une raison majeure. Mais il y en a encore une autre, – pour moi, décisive.
3) Le fait est que j’ai lu le texte de la pétition. Dire que j’ai des amis – certains très proches – qui ont signé ce texte… Parce que ce n’est pas seulement contre Tesson ou contre l’extrême-droite qu’ils ont signé : ils ont signé ce texte, et pas un autre.
Je passe sur le début (qui parle de Tesson lui-même).
Lisons plus loin : « … De plus, des sommes considérables issues de l’argent public sont allouées au Printemps des poètes pour une activité concentrée essentiellement sur une manifestation de deux semaines. L’argent public engage à servir le public et non des prises de positions politiques personnelles de la direction, surtout quand celles-ci sont antidémocratiques. » Que faut-il ? que l’argent public ne finance que des auteurs de gauche ? Mais laquelle, de gauche ? Et la poésie aussi, donc, elle doit « servir le public », – c’est ça, la fonction qu’elle a dans la société ? Elle est, quoi, un « service public », comme l’hôpital ou l’Éducation nationale ? Vous ne trouvez pas que c’est très macronien, comme raisonnement, – du genre à vouloir mettre et Verlaine et Rimbaud ensemble au Panthéon ?
Ça, encore, ce n’est rien. Je cite plus loin :
« Nous soutenons que la banalisation d’une idéologie réactionnaire incarnée par Sylvain Tesson va à l’encontre de l’extrême vitalité de la poésie revendiquée par le Printemps des poètes. La poésie est une parole fondamentalement libre et multiple. Elle ne saurait être neutre, sans position face à la vie. La poésie est en nous, elle porte nos douleurs. Elle est dans la masse. Le quotidien. L’infâme. La tendresse. La rue. L’épuisement. Le quartier.
Elle est dans nos silences. Nos joies. Elle est dans nos corps broyés, nos corps souples, nos regards flamboyants et nos brèches. Dans les souffrances de nos sœurs. Dans ce qui résiste. Dans la langue debout. Elle est aussi dans le queer, le trash, la barbarie, le vulgaire. Dans la colère qui rythme nos souffles. Dans tout ce que nous sommes et ce en quoi nous n’étions pas destiné.es à survivre. »
Si la poésie est « une parole » fondamentalement libre et multiple », pourquoi la parole d’un type de droite n’est-elle pas légitime ?
mais la suite… « La poésie est en nous »… on nous l’enlève, ou quoi ? C’est le fait que Tesson soit parrain qui vous enlève votre poésie du fond de votre être ? « Elle porte nos douleurs »… – Toujours ce « nous », comme si on revenait à cette utopie maïakovskienne, qui voulait que, l’auteur de son hymne à Lénine, c’était la masse… et n’empêche, les droits d’auteur de cet hymne, ça a payé à Lili Brik la première Renault qui ait jamais roulé en URSS.
« La tendresse. La rue. L’épuisement. Le quartier »… « Nos regards flamboyants… », nos corps souples et broyés… .» « Le queer » (mais le cuir aussi, tant qu’on y est, et même la flanelle, si vous voulez, elle est comme le furet, la poésie, elle est partout, elle est « en nous », puisqu’on nous le dit )… L’infâme (style noble) et le trash (style rue) – le sublime et le grotesque, je suppose…
Et la poésie qui est dans la souffrance de nos sœurs…
Qui a écrit ce ramassis de niaiseries ?… Et il y a donc quelque chose à quoi (pardon, pas « à quoi » mais « en quoi ») nous sommes quand-même « destiné.es » à survivre ? (décidément, oui, Dieu est grand) – C’est d’écrire ça qui se veut poétique ?… Et quel rapport avec Tesson ? Le fait que Tesson soit parrain, là encore, ça nous enlève la poésie de la tendresse, de la rue, de l’épuisement et du quartier ? et nos regards ne sont plus flamboyants ? Et ça se veut de gauche, une phrase comme ça, qui, certes, ne reprend pas le style de Léon Bloy mais reprend ses convictions profondes ?
« Nous, poétesses, poètes, éditrices et éditeurs, libraires, bibliothécaires, enseignantes et enseignants, actrices et acteurs de la scène culturelle française nous nous élevons contre la nomination de Sylvain Tesson et demandons au Printemps des poètes d’y renoncer. » Tout ça pour ça ?…. C’est ça, le combat que ce « nous inclusif » s’est trouvé, au moment où nous sommes ?… (sans parler du fait que, visiblement, comme tout le monde en parle, du coup, les ventes du dernier livre de Tesson partent en flèche). Mais enfin, comment peut-on signer une chose pareille ?
Le plus incroyable est à la fin : « S’iels nous prennent la grâce, nous garderons la dignité. »
Tout est là, oui, dans le ciel… S’ils nous prennent la grâce… . Âme de Léon Bloy, entre dans LFI ! (c’est un alexandrin).
La grâce, c’est le sujet donné non pas par le parrain du Printemps des poètes, mais par sa directrice, et c’est très sulpicien, la grâce (et pourtant, le marché de la poésie de la place Saint-Sulpice n’a rien à voir, institutionnellement parlant, avec le Printemps des poètes).
Qui sont ces vaniteux agents du culte qui, eux aussi, osent se revendiquer de la grâce ? – et d’une grâce, qui plus est, qu’on peut leur prendre… Mais si, votre grâce, on peut vous l’enlever, et pour tellement rien – pour Sylvain Tesson… – elle est quoi, votre grâce, et, vous, vous êtes quoi ?
Mes chers amis, vous qui pensez mener un combat généreux contre l’extrême-droite, lisez les textes que vous signez, lisez-les jusqu’au bout. « Facit indignatio versum », nous savons bien que c’est plus compliqué que ça… L’indignation est une chose très très noble, – ne la galvaudez pas.
*
Et puis, un dernier mot : il y a parmi les signataires, poétesses et poètes et autres travailleurs de la culture » (on dirait une phrase parodique du « Suicidé » de Nikolaï Erdman) pas mal de gens qui sont très heureux d’aller, par exemple, aux Rencontres de Chaminadour, à Guéret, une fête placée sous le parrainage posthume de cette crapule, de cette fripouille antisémite, de cette honte de la littérature française que fut et, donc, que reste, Jouhandeau. Ça n’a pas l’air de déranger nos nouveaux jésuites.
Et que dire du prix Paul Morand, – autre fripouille collaborationniste et antisémite, – que décerne l’Académie Française ?… Lui non plus, il ne dérange personne.
Je ne serai ni là ni là. »

Jazzi dit: à

Le racisme anti goy ne passera pas !

Jazzi dit: à

Franchement, Bloom, la tempête dans un verre d’eau de rose poétique contre Sylvain Tesson, qu’est-ce qu’on en a à foutre !

lmd dit: à

A propos de Sylvain Tesson et du printemps des poètes, je note que la pétition a été lancée par des gens qui pour la plupart se reconnaissent poètes. Ils ne veulent pas que leur manifestation soit placée sous le parrainage de S.T.  On peut se rappeler ce qu’est un parrain, quelle autorité on doit lui reconnaître. Imaginer qu’un printemps des musiciens soit placé sous le parrainage d’Eddy Mitchel (qui n’est pas un mauvais musicien), des quantités de musiciens français ralleraient.
Et ce sont des gens qui ne sont pas du tout poètes qui rallent qu’on s’en prenne à S.T.
Mais à l’inverse, on peut aussi se souvenir des marraines de paquebot exerçant leur marrainage en cassant une bouteille de champagne sur l’étrave et à qui personne n’en veut.

Samuel dit: à

Pourquoi les livres de Jazzi qui devraient se vendre comme des p’tits pains se vendent péniblement comme des p’tits riens et ne lui apportent rien de rien ?!

Samuel dit: à

Pourquoi Jazzi n’écrirait-il pas un Goût du rien ?

Samuel dit: à

Pourquoi ce pauvre lmd ne sait-il pas écrire le verbe râler correctement ?

Phil dit: à

cette honte de la littérature française que fut et, donc, que reste, Jouhandeau.

Heureusement qu’il n’a pas écrit en russe.

Bloom dit: à

André Markowicz est une voix précieuse. C’est lui qui devrait parrainer le Printemps des poètes. Ou Antoine Wauters, dont le Mahmoud ou la montée des eaux est de la vraie poésie contemporaine.
Je ne hais point ce dit l’auteur de « Et si l’Ukraine libérait la Russie? » de Jouhandeau (chez qui Jünger se gobergea à maintes reprises pendant l’Occupation, voir le Journal), et de Morand (grand potes de Jünger, lui et sa princesse antijuive d’épouse, voir le Journal, encore et toujours).

Ort dit: à

Phil > Il n’a pas tenu à lui qu’il n’écrive en allemand.

morales sed laisse dit: à

Et ce sont des gens qui ne sont pas du tout poètes qui rallent (sic!) qu’on s’en prenne à S.T.(lmd)

Mais qui donc va décerner le brevet de poète? 🙂
Lui réclamer des papiers?

racontpatavi dit: à

Le « milieu » des poètes et/ou de ceux qui se prétendent comme tels, est assez bizarre et plutôt monochrome. Toujours une majorité d’ enseignants, du primaire au supérieur!

puck dit: à

très bel article !
pourquoi ? effectivement on peut se demander pourquoi…
Quand on est jeune la vie semble si merveilleuse un vrai miracle une vie pleine de magie tous les oiseaux dans les arbres ils chantaient si heureux joyeux mais ensuite ils t’envoient au loin pour t’enseigner comment être raisonnable logique responsable, et avoir un esprit pratique ils te font voir un monde dans lequel tu pourrais être si digne de confiance clinique intellectuel cynique il y a des fois quand tout le monde dort les questions sont trop profondes pour un homme pas compliqué tel que toi alors dis-moi stp ce qu’ils t’ont appris je sais que ça semble absurde de te demander qui tu es tu dit ! maintenant fais attention à ce que tu dis sinon ils te traiteront d’extrémiste gauchiste fanatique criminel tu n’accepterais pas de t’enrôler nous aimerions avoir l’impression que tu sois acceptable respectable presentable un légume la nuit quand tout le monde dort les questions deviennent trop compliquée pour un homme pas compliqué tel que toi je t’en prie demande-toi s’il te plait ce qu’ils t’ont appris je sais que ça peut te sembler absurde mais je t’en prie demande toi qui tu es

en musique :
https://www.youtube.com/watch?v=U8TYyG6QPQE

racontpatavi dit: à

Ce milieu m’insupportait avec ses monomanies préférentielles en poésie dominante… et après des dizaines d’ années, je ne le fréquentais plus guère.
Par contre, les poètes et les livres de poésies, si!
Quelques personnes que je connais ont signé la liste. Mais beaucoup d’ inconnus. Des poètes ( et des éditeurs ) connus, que j’ai connu, il n’y en a pratiquement pas.
Mais comme je l’ai précisé, j’ai quitté le milieu pour m’ occuper d’ autres activités plus passionnantes pour moi.
Et je ne le regrette pas car il suffit de voir sur facebook par exemple, toute cette activité de fourmis aller bon train. Cela m’ époustoufle, vraiment.

rose dit: à

racontpatavi dit: à
Le « milieu » des poètes et/ou de ceux qui se prétendent comme tels, est assez bizarre et plutôt monochrome. Toujours une majorité d’ enseignants, du primaire au supérieur!racontpatavi dit: à
Le « milieu » des poètes et/ou de ceux qui se prétendent comme tels, est assez bizarre et plutôt monochrome. Toujours une majorité d’ enseignants, du primaire au supérieur !

Tel le milieu des écrivains venus du sérail des journalistes.

Phil dit: à

Albert de Mun, à son confrère de l’Académie Française: « et surtout, ne m’envoyez pas votre poésie ».

racontpatavi dit: à

« et surtout, ne m’envoyez pas votre poésie ».

C’est un peu cela à tous les étage, Phil!
Et tous ces pseudo éditeurs – souvent très sectaires dans leur choix! – qui publient du pisse-vers!

racontpatavi dit: à

qui publient du pisse-vers!

A compte d’auteur par dessus le marché!

Alexia Neuhoff dit: à

Chez Phil, il y a quelque chose de Paul Guth.

Jazzi dit: à

Chez Alexia Neuhoff, il y a quelque chose de Marie-Chantal, le personnage de Jacques Chazot.

racontpatavi dit: à

(sans parler du fait que, visiblement, comme tout le monde en parle, du coup, les ventes du dernier livre de Tesson partent en flèche)

C’est exact, j’ai pu le constater en début d’ après-midi en allant chercher la Gazette Drouot à la maison de la presse de mon patelin.
Deux belles piles du Ph. Tesson à deux endroits différents.
Bon, je ne l’ai pas acheté mais en le feuilletant j’ai constaté la très agréable qualité d’ impression à l’ encre typographique noire et le titre des chapitres en gris-bleu. Très élégant tout ça!

racontpatavi dit: à

N.B.
j’attends une commande de chez mon libraire : Patrick Dupouey : pour ne pas en finir avec la nature. Question d’un philosophe à l’ anthropologue Philippe Descola Agone éditeur, février 2024.

Et encore :
Jacques Bouveresse : La passion de l’ exactitude – Robert Musil et la philosophie, éditions Hors d’ Atteinte,
et de
Timothy Williamson : J’ai raison, tu as tort! Dialogue philosophie, Eliott éditins.( Il s’agit d’ une traduction de cet ouvrage déjà paru à l ‘étranger).

B dit: à

Quelques personnes que je connais ont signé la liste. Mais beaucoup d’ inconnus. Des poètes ( et des éditeurs ) connus, que j’ai connu, il n’y en a pratiquement pas.

Surement sont-ce les meilleurs que ceux(connus) que vous connaissez hormis les quelques personnes qui ont signé et que vous connaissez.
AM ne manque pas d’humour , considérons que Tesson défende l’extrême droite comme D’Ormesson de son côté oeuvra pour l’extrême gauche.

rose dit: à

Vu Un hiver à Yanji de Anthony Chen.
2023
Sélection Un certain regard Cannes 2023

Film superbe et de toute beauté.
Belle image projetée de la jeunesse et une jeune fille étonnante de courage, d’idée, d’esprit d’entreprise et de choix.

Comme son nom l’indique, cela se passe en hiver. Tanji ressemble à un espèce de trou du cul du monde où l’ennui règne en roi. Pourtant boire comme un trou, hein Nana ? et fumer comme un sapeur-pompier, ce sont des pis-aller

rose dit: à

Samuel dit: à
Pourquoi les livres de Jazzi qui devraient se vendre comme des p’tits pains se vendent péniblement comme des p’tits riens et ne lui apportent rien de rien ?!

Faux.
Dix sept rééditions du Goût de la marche.

FL dit: à

« Pardonnons le cas du « Roland Barthes sans peine », paru de son vivant, sous une couverture à la Vaubourdolle, et particulièrement inspiré. »

Tant qu’à prendre quelqu’un qui fait des pastiches, autant prendre Proust. C’est meilleur.

racontpatavi dit: à

B,
J’ai découvert un nombre plus important que je croyais de ces signataires « amis » sur mon compte facebook et qui plus est des personnes fort sympathiques et que j’apprécie humainement parlant.
Certaines, par contre, ne m’ont pas étonnées de leur prise de position que je juge excessive et étroite d’esprit. Mais on ne va pas refaire un débat! 🙂
Pendant plusieurs années le créateur du prix Artaud de Poésie m’a demandé de faire une analyse à chaud de la ou du primé et de présenter son œuvre et de dialoguer avec lui en public. A Rodez, on côtoyait lors du long week-end de Pentecôte ou de l’ascension pratiquement 300 poètes! Des plus connus aux plus anonymes. Il y avait même un poète fort sympathique qui était inspecteur de police! En parler serait trop long et l’ambiance était chaleureuse et tolérante. Je ne sais si c’est encore le cas.
Bàv.
PS. J’ai longtemps fréquenté le même hôtel que l’ancien président du Printemps de poètes, l’ Hôtel de la paix, qui n’existe plus, J.P. Siméon et bien d’ autres! Il n’y avait que des poètes dans la ville pendant ce week-end à rallonge et il était même difficile de trouver un restaurant ouvert…

FL dit: à

« A compte d’auteur par dessus le marché! »

Rimbaud publiait à compte d’auteur. Verlaine aussi. Proust aussi.

FL dit: à

Il y a eu une anthologie récente des poètes français contemporains. Je ne sais plus son nom. Mais il ne doit pas y en avoir beaucoup.

Quel est son nom ?

D. dit: à

Je ne sais pas si l’oeuvre de Jazzi se vend bien ou pas. Ce que je sais c’est que je n’ai jamais vu un de ses guides en librairie (du moins celles dans lesquelles je suis allé) et donc je n’en ai jamais eu un en main. Je n’ai lu que les quelques extraits qui ont été donnés ici. Ils ne m’ont inspiré aucun sentiment particulier. Ni positif négatif.

FL dit: à

Le « ça a été » c’est une citation de son dernier livre : « La Chambre clair ».

Très beau livre. Très émouvant.

Il faut prendre la version illustrée. C’est un livre d’images.

FL dit: à

* « La Chambre claire »

FL dit: à

« Comment ça je connais pas Nontron. »

Molière peut aller se recoucher.

Bloom dit: à

Pourquoi Guth fait-il moins rire les Turcs que Goethe prononcé à la française?

renato dit: à

Comment nait une rumeur ?

William Boquet dit: à

@Inutile de préciser qu’Israel ne pourra faire l’économie d’une guerre civile contre ses 150 000 colons (sur 700 000) lourdement armés de Cisjordanie.
Une paix durable est à ce prix.

Heu ! Non, rien …

William Boquet dit: à

(Stop immédiat au flot de milliards de dollars et aux fournitures massives de munitions ; une paix temporaire et l’ouverture de négociations pour une paix durable sont à ce prix)

William Boquet dit: à

(Situation inverse à celle opposant l’Ukraine à la Russie de Poutine)

William Boquet dit: à

(Au coeur de la question, la crédibilité des Etats-Unis d’Amérique et de l’Europe partout où l’on s’oppose à l’arbitraire et aspire à la liberté)

Pablo75 dit: à

« Inutile de préciser qu’Israel ne pourra faire l’économie d’une guerre civile contre ses 150 000 colons (sur 700 000) lourdement armés de Cisjordanie. Une paix durable est à ce prix. La destruction des messianismes apocalyptiques juifs et musulmans est un impératif catégorique politique. »
Bloom dit:

Du pur délire. Encore un qui n’a rien compris ni au judaïsme ni à Israël, ni à ce qui se passe dans le monde depuis 2001. Et qui confond sa neurasthénie avec l’avenir de l’Humanité…

Bloom dit: à

Pour information, je renvoie à ce que dit Elie Barnavi, historien, ancien ambassadeur d’Israel lors d’un entretien sur Radio Canada info (Après la guerre, la paix?), qui vaut en son intégralité et où, entre 6:45 et 6:55, il est question de cette nécessaire « petite guerre civile ».
Le sujet trop sérieux pour polémiquer inutilement avec un Bas du front.
https://www.youtube.com/watch?v=IG9ZWRi3eoA

En attendant que soit disponible le débat entre le même Elie Barnavi et Jean-Pierre Filiu, « Quels scénarios pour le « jour d’après? » organisé conjointement mervredi dernier par Shalom Arshav et JCall.

Bloom dit: à

MERcredi!

J J-J dit: à

@ Je me questionne, un jour, je m’en foutrai.

Je préfère m’INTERROGER, le MARdi.

Jazzi dit: à

Paul Éluard

Printemps

Il y a sur la plage quelques flaques d’eau
Il y a dans les bois des arbres fous d’oiseaux
La neige fond dans la montagne
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule

C’est par un soir d’hiver dans un monde très dur
Que je vis ce printemps près de toi l’innocente
Il n’y a pas de nuit pour nous
Rien de ce qui périt n’a de prise sur toi
Et tu ne veux pas avoir froid

Notre printemps est un printemps qui a raison.

(« Le Phénix », 1951)

Jazzi dit: à

Le printemps des poètes japonais

Matsuo Bashô
(1644-1694)

La cloche se tait –
les fleurs en écho
parfument le soir !

Au printemps qui s’en va
les oiseaux crient –
les yeux des poissons en larmes 

*

Yosa Buson
(1716-1783)

Sur l’image sainte
elle lâche une fiente –
l’hirondelle !

Quand les pruniers fleurissent
les belles du bordel
achètent des ceintures

*

Ryôkan
(1758-1831)

Le monde
est devenu
un cerisier en fleurs

À la surface de l’eau
des sillons de soie –
pluie de printemps

*

Kobayashi Issa
(1763-1827)
Pour le mont Fuji
elles coassent
les grenouilles aux culs alignés

De la narine du grand Bouddha
jaillit
une hirondelle

*

Masaoka Shiki
(1867-1902)

Sur le sable du rivage
à chaque trace de pas
le printemps s’allonge

Au long de la rivière
je n’ai vu aucun pont –
ce jour est sans fin

*

Imazumi Ugai
(1883-1951)

Chaleur de printemps –
cette odeur de cheveux
dans l’ascenseur !

*

Kawabata Bôsha
(1900-1941)

Foulant la verdure
je foule
un banc de nuages

*

Uemura Sengyo
(1921-1996)

La solitude
le froid du printemps
rien d’autre

(« Anthologie du poème court japonais »,
traduction de Corinne Atlan et Zéno Bianu, Éditions Gallimard, 2002)

Samuel dit: à

Le papillon bat des ailes, comme s’il désespérait de ce monde.

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