Vous êtes priés de trouver ça drôle
Le premier qui dit ou écrit que l’humour est la politesse du désespoir, je le frappe ! Non, je plaisante. Encore que ce lieu commun est devenu une telle scie dans toute conversation sur le sujet qu’il peut pousser à de telles extrémités. Contrairement au comique, domaine assez limité puisqu’on n’en connaît que deux sortes – et encore ! (le comique de répétition et le comique de répétition), l’humour a d’innombrables facettes, au moins. Les vrais humoristes sont ceux qui ne se présentent pas comme tels. Les professionnels de cette profession formulent implicitement une injonction à rire de ce qu’ils disent, et cette situation n’est vraiment pas drôle tant elle est préméditée, organisée, systématisée. Tous des nains à côté de Pierre Desproges. Ils ne lui arrivent pas à la malléole. Il avait aussi de l’humour quand eux ne font que de l’humour. Ce décalage est un signe des temps.
Les volontaires sont assommants ; les involontaires, pathétiques ; et les pires, ceux qui vous débitent des histoires drôles à la file, inconscients de ce que chacune annule l’effet de la précédente ; de plus, ils sont les premiers à rire de leur génie du rire, ce qui ne se fait pas. L’Anglais ne rit pas de ses blagues. Il en laisse le soin aux autres, ce qui lui permet de les juger vulgaires, à la manière de Groucho Marx qui n’aurait pas voulu appartenir à un club qui l’accepterait pour membre.
Franchement, ce n’est pour me vanter, mais quand j’y repense, c’est incroyable ce que j’ai pu me faire rire en écrivant mon dernier roman. On dira que pour la modestie je ne crains personne, ce qui est une vue rapide des choses. Car l’autodérision est un exercice des plus sains pour le moral, préférable à tout prendre à ces fabricants de formules qui se disputent la paternité d’un bon mot. Ainsi François Cavanna et Woody Allen se sont querellés pendant des années, par livres et médias interposés, la propriété de ce trait :
« Beethoven était tellement sourd que toute sa vie il a crû qu’il faisait de la peinture ».
Pas de quoi être si fier. Où va se nicher la vanité de ces gens qui veulent toujours être le premier à avoir trouvé quelque chose fût-ce dans un état second. Orson Welles et Graham Greene, eux, ont longtemps revendiqué chacun de leur côté l’écriture de la plus fameuse réplique du scénario du Troisième homme :
« L’Italie sous les Borgia a connu trente ans de terreur, de meurtres, de carnage… Mais ça a donné Michel-Ange, de Vinci et la Renaissance. La Suisse a connu la fraternité, cinq cents ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi ? … Le coucou ! »
La querelle était d’autant plus vaine entre l’acteur et l’écrivain-scénariste qu’en fait, la pendule à coucou, symbole de la Forêt noire, a été inventé dans le Bade- Wurtenberg. Ce que j’eus un jour l’occasion de révéler à Graham Greene. Il en déduisit aussitôt que Welles n’était pas seulement prétentieux mais nul en histoire.
Parfois une seule phrase suffit à définir l’humour d’une personne. Une phrase d’elle non et une phrase sur elle. Ainsi de la définition de la psychanalyse par Vladimir Nabokov :
« Application de vieux mythes grecs sur les parties génitales ».
Ou de la réplique de Marie Curie lorsqu’on lui demandait ce que ça lui faisait d’être mariée à un génie :
« Demandez à mon mari ».
Ou à la Beckett dans l’une de ses pièces à deux personnages :
« Quelle heure est-il ? – La même que d’habitude ».
Ou celle de Jean d’Ormesson lorsqu’on l’interrogeait sur ce que l’élection de la première femme allait changer à l’Académie française :
« Avant, au sous-sol, il n’y avait qu’une seule porte marquée « Toilettes ». Désormais, il y en aura deux : « Hommes » et « Marguerite Yourcenar » ».
Jean et ses histoires d’O manqueront beaucoup à la vieille dame du Conti car elle n’a pas souvent l’occasion de se marrer, surtout lors des discours de réception, que l’orateur soit totalement dépourvu d’humour (Giscard) ou qu’il s’applique à être drôle (Weyergans)- on n’en connaît pas du troisième type.
Somerset Maugham aimait commencer ses conférences sur la littérature en adoptant un air pénétrant avant de déclarer : « Il y a trois règles à respecter pour écrire un roman ». Puis, après un long silence suivi d’un lent regard circulaire dans le public, il ajoutait : « Personne ne les connaît ». N’essayez pas car l’effet n’est pas garanti. Toutes les réactions sont possibles selon les latitudes, l’ambiance et l’auditoire. Les gens de théâtre le savent bien qui doivent s’adapter à la note du soir, pour les représentations de Maitres anciens par exemple, selon qu’ils devinent le public sensible à l’humour de Thomas Bernhard ou écrasé par l’admiration qu’il porte à celui qu’il tient pour un maitre ancien. Rien n’est embarrassant comme de sentir qu’une manifestation d’humour, savamment appuyée sur les béquilles de l’ironie, du paradoxe et du calembour sans que nul n’en distingue la savante mais discrète architecture, ni ne devine la somme d’efforts nécessaires à sa secrète édification, tombe à plat. Alors le silence se fait pesant, interminable, laissant passer toute une légion d’anges.
Henri Cartier-Bresson, toujours prêt à donner à un ami de rencontre l’exemplaire de Mon Cœur mis à nu de Baudelaire qu’il conservait dans sa poche, jugea un jour opportun de l’offrir au chirurgien qui s’apprêtait à l’opérer du cœur. Ce que ce dernier prit froidement : « Vous êtes un gamin ». Sur celui-là, une greffe du sens de l’humour serait demeurée sans effet. Cioran, lui, ayant envoyé quelques uns de ses ouvrages à son inspecteur des impôts dans l’espoir d’alléger l’addition, s’entendit répondre : « J’ai essayé de lire vos livres ; ils m’ont foutu le cafard… Bon, votre dossier est classé. » Un exemple à suivre, sait-on jamais ; les feuilles d’impôts des écrivains sont en général tellement drôles qu’elles en sont impayables. De l’inconvénient d’être niais. Quelques temps après il mourut d’une rupture d’aphorisme, selon Bernard Morlino.
Un jour, comme le photographe et le moraliste, j’ai voulu essayer moi aussi. Pris dans une dispute publique dont je voulais me sortir, mais assez lucide pour savoir que l’humour me tirerait d’embarras sans me tirer d’affaire, je lançais une devinette : à quoi reconnaît-on un Espagnol dans le flot de touristes le jour de leur arrivée à Paris ? C’est celui qui se précipite aux Invalides pour s’assurer que Napoléon est bien mort ! Allez savoir pourquoi, ça a jeté un froid. Je regardais la sympathique assemblée en riant tout seul, ce qui ajouta à ma déconfiture. Manifestement, leur sens de l’honneur avait engendré un plombant esprit de sérieux. Ils passent pourtant pour être caustiques. Il est vrai que cela se passait en Espagne.
Avec les Juifs aussi, c’est compliqué. Ils sont pourtant comme tout le monde, seulement un peu plus. J’ai mis longtemps à comprendre (environ deux mille ans) qu’en fait, l’humour juif, c’est comme l’humour allemand, avec l’humour en plus (de toute façon, pour l’humour allemand, on ne saura jamais car il faut attendre la fin de la phrase pour comprendre ce qu’ils disent et nul n’en a la patience). Encore faut il distinguer. Il y a l’humour séfarade :
« Quand un achkénaze pèle un oignon, c’est l’oignon qui pleure » (irrésistible).
Il y a l’humour achkénaze :
« On est juif lorsqu’on parle yiddisch. Les autres on sait pas » (lourd).
Enfin il y a l’humour juif qui les réconcilie :
« On ne comprenait pas pourquoi cette vieille fille ne trouvait pas un mari bien qu’elle soit passée par un site de rencontres juif réputé pour son efficacité. Vérification faite, son annonce était ainsi libellée : « Femme bien sous tous rapports cherche séfarade distingué ou achkénaze généreux ».
A quoi ressemble l’humour français en regard ? A une petite chose malicieuse où la légèreté souriante le dispute à l’autodérision faussement modeste. Du concentré de Jean d’O, au fond. L’humour belge, qui se manifeste d’abord par sa jovialité, a réussi à élever le sens de l’absurde au rang d’un des beaux-arts ; l’Union européenne ne s’y est pas trompée qui a élu domicile à Bruxelles.
Et les Anglais ? Ah, les Anglais… Mes préférés dans le genre.
Ce ne sont pas des gens comme nous. On peut en juger par leur humour qu’ils qualifient eux-mêmes de « britannique » pour ne pas vexer les autres. Non les étrangers mais les autres sujets de Sa Majesté. Prenez deux donc Britanniques parmi d’autres au hasard, George Bernard Shaw et Winston Churchill par exemple. Un jour, le premier envoya au second deux places pour le théâtre accompagné d’un mot : « C’est pour la première de ma nouvelle pièce. Venez avec un ami, si toutefois vous en avez un. » A quoi l’intéressé répondit en renvoyant les places accompagnées d’un mot : « Merci mais malheureusement, je suis pris ce soir-là. Cela dit, je viendrais volontiers à la deuxième, si toutefois il y en a une ».
Voilà, c’est quelque chose comme cela, leur humour. Toujours en sourire, jamais en rire. Cela ne se fait pas. Ce serait aussi mal vu que de porter des souliers marrons après dix-huit heures. Ou de parler politique à table où doit régner le small talk, spécialité nationale consistant à ôter tout intérêt à la conversation en la ramenant au plus anodin dans le fol espoir de lui conférer la légèreté de l’ineffable. L’humour made in là-bas est un cocktail composé d’un mélange qui a fait ses preuves depuis des siècles, de Shakespeare-upon-Avon aux séries télévisées. Une grosse poignée d’autodérision, juste assez pour avoir conscience de leur excentricité ; une cuillerée à soupe de nonsense, forme la plus proche de l’absurde, lequel consiste à développer des raisonnements dénués de sens sous une apparence logique ; l’understatement en fond sonore de manière à donner ses lettres de noblesse à la litote ; nappez d’une couche d’insinuations indirectes mettant en cause des personnes, de préférence à propos de leur sexualité ; avec cela, une pincée de jeux de mots en pleine conscience de la part d’irrationnel du langage ; ce qu’il faut de private joke pour cultiver l’entre soi, mâtiné d’une bonne dose d’hypocrisie, exercice pour lequel les Anglais n’ont pas à forcer leur nature ; secouez bien le shaker, servez à température ambiante tout en méditant la perfidie prêtée à Albion, avec le sourire complice de manière à mieux faire passer la cruauté sans méchanceté du traitement, et vous comprendrez pourquoi s’exilant en Angleterre, le chevalier d’Eon ne pouvait naturellement s’établir que dans le Middlesex.
L’Anglais a de l’humour, le Français a de l’esprit à défaut d’avoir du caractère. Prière de ne pas confondre. Dans le premier cas, c’est considéré comme une marque de civilisation ; dans le second, comme une absence de caractère. Enfin, c’est ce qu’ils disent. Il et vrai qu’ils n’ont pas le tempérament blagueur. Ce doit être génétique, cette carence. L’Angleterre n’est-elle pas le plus proche des pays lointains ? Pierre Desproges prétendait connaître le moyen de distinguer les deux formes d’humour qui dominent l’univers :
« L’humour anglais souligne avec amertume et désespoir l’absurdité du monde. L’humour français se rit de ma belle-mère. »
On voit par là que ce gentleman était français. Il y a des années de cela, à une période où nos deux gouvernements étaient sérieusement en bisbille, le plus gros tirage de la presse tabloïd anglaise avait lancé le concours de la meilleure devinette francophobe. Celle-ci l’avait remporté :
« Pourquoi les Champs-Elysées sont-ils bordés d’arbres ? / Pour permettre à l’armée allemande de défiler à l’ombre ».
C’est vrai, les Anglais ont de l’humour. On ne s’en relève pas : une telle morgue l’accompagne qu’il en est tuant. Dommage qu’on ne comprenne pas ce qu’ils disent.
Notre humour est désormais sous surveillance. Il suppose toujours moins de certitudes et davantage d’esprit critique vis à vis de soi. Simplement, le principe de précaution a installé une tyrannie douce dans les esprits. On veut bien être décalé, user du second degré, faire un pas de côté, insinuer le doute, faire dérailler la logique, enchanter le réel, donner une certaine légèreté aux évocations les plus graves, afin de toujours mieux critiquer la réalité non sans esprit, mais à condition de ne pas oublier que désormais, tout est affaire de limites. C’est à peine si on ose encore avoir le sens de l’humeur. Ou alors aux cruels dépens d’autrui, la salutaire autodérision ayant été remplacée par l’esprit de dérision, succès néfaste dont ce qui fut la bande à Canal + est grandement responsable. Le goût de la provocation est heureusement toujours là mais le goût des autres l’a déserté.
Dans l’une de ses fameuses Brèves de comptoir, un compagnon de zinc de Jean-Marie Gourio a cette pensée profonde entre deux verres : « Tiens, je serais même prêt à aimer Michel Drucker : je trouve qu’il explique bien l’humour ». L’air de rien, cela va loin quand on sait qu’il est indéfinissable par définition. Car l’humour a ceci de commun avec l’amour, c’est que ça ne s’explique pas. Sinon c’est autre chose. La cuite au prochain numéro.
(« Les Anglais ne sont pas des gens comme nous » photo D.R. : »Le rire » de Munch revue et corrigé par « Le cri » de Geluck ; « A s’en décrocher la mâchoire » dessin de Topor ; « Ecriture inclusive » photo Arton)
553 Réponses pour Vous êtes priés de trouver ça drôle
« Aujourd’hui tout le monde est intelligent, c’est devenu un véritable fléau social ! »
Oscar Wilde
Vous savez, Pierre Assouline, j’ai toujours, de temps en temps, l’usage de votre « il était homosexuel sans que je le susse », phrase que vous avez commise ici même et qui me permet, même dans une société improbable de brayons de souche, de placer opportunément un subjonctif qui, il faut bien l’avouer, se sent assez isolé du côté de Gournay-en-Bray… Rien que pour ça, je vous adouberais bien…
when we were fab / from the cheaper seats
https://www.youtube.com/watch?v=rvBCmY7wAAU
Gilbert & George <3 https://i.pinimg.com/originals/30/0e/a3/300ea36e1b8886df1572885ef8f86be4.jpg
@(le comique de répétition et le comique de répétition)
Deux états sinon rien
« c’est incroyable ce que j’ai pu me faire rire en écrivant mon dernier roman. »
Et pas une seule larme, Passou ?
Gilbert & George <3
En art, on sait comment cela commence mais jamais comment cela finit…
The No-No Song
Huh-huh! Huh-huh
(Ah-ah-ah-ah-ah)
(Aye-aye-aye-aye)…
https://www.youtube.com/watch?v=DZN_8M4OpMo
« Soyez vous – même, les autres sont déjà pris »
Oscar Wilde.
Rien que pour ça, je vous adouberais bien…
..profond..huhuhu..mour
lassouline tu chies dans la colle
le Français a de l’esprit à défaut d’avoir du caractère
t’es un triste sire épicétou
globalment ça grince
« Franchement, c’est incroyable ce que j’ai pu me faire rire en relisant mon dernier roman. »
Serait-ce une perfidie? Nous connaissons tous quelqu’un à qui ça ne risque pas d’arriver!
« Quelle heure est-il ? – La même que d’habitude »
du béquette tout craché..que chte lui foutrais des baffes ctescroc..tiens a poil 4 pattes havec une grosse plaque de verre sur le dos et 3-4 gros bouquin dgilbert et georges sur le dos..une table basse pour rdlien bien né
Vous êtes priés de trouver ça drôle
à l’entrée dla mosquée ou dla sinogog..arbeit mart frei c’était dlhumour halemand lassouline..t’as dla route
Jean d’Ormesson est cité deux fois, dans l’article de Passou, alors que son humour était fait de reprises copiées à droite et à gauche, et notamment chez Blondin. C’est être bien généreux que de le citer ainsi, feu le sinistre immortel !
La photo du haut explique pourquoi Meghan Markle s’est laissée séduire par le prince Harry : elle comptait se payer une tranche de rigolade, la pauvrette. Elle ne sait pas que les Windsor sont des gens hyper-sinistres. Cette photo est de la publicité mensongère !
Chapeau pour Mathilde Seigner, contrôlée au petit matin avec 3 grammes d’alcool dans le sang, quasi inconsciente au volant de sa voiture. Elle sera quad même au théâtre ce soir, fraîche comme un gardon ! Ce que c’est, d’être une vraie comédienne :
« Ce vendredi soir, la comédienne est bien présente au Théâtre de Paris aux côtés de Richard Berry pour la représentation de « La Nouvelle », pièce qu’elle jouera jusqu’au 7 janvier. »
Le Chat… Pas facile à faire durer, une idée… Et puis dès le début c’était toujours un peu aux forceps…
Mais la planche-là est belle…
3 grammes..c’est que c’est quelquechose..mais bon c’est pas bien de faire le pti raporteur..toi haussi tu devrais te surveiller dlalourde
Cette photo est de la publicité mensongère !
y’a beaucoup de vrai..ça t’as le droit de le dire dlalourde..c’est pas dénoncer
Elle sera quad même au théâtre ce soir, fraîche comme un gardon !
ha..j’avais pas vu que tu te rattrapais..mais même pour le compliment vaut mieux passer dlalourde..c’est galant
Jean d’Ormesson est cité deux fois
c’t’un fait..là t’as le droit de charger la mule dlalourde..y’a contrebande et traffic..haallte!..papiir!..et direction kommandantur..hou évéché si y sont débordé
Une blague avec Toto :
Toto va voir sa mère et lui demande:
– Maman, ça a des pattes un citron ?
La mère, un peu amusée, répond:
– Euh… non. Pourquoi tu me demandes ça ?
Toto lui dit:
– Oh pour rien. Je crois que j’ai pressé le canari.
feu le sinistre immortel !
..c’t’un fait que son humour à vécu
ni déesse ni maitresse serdgio..ça sent son coup bas jésuite..il veulent rien que ruiner les grosses croix en or et les tatouages de sainte vierge..que les trucs qui font bander..lanarchie aux chiottes merde
« Oh pour rien. Je crois que j’ai pressé le canari. »
Le petit Toto a de l’avenir en tant que gourmet. Plus tard, il mangera des ortolans avec délectation, comme Mitterrand !
Et notre gourmet du blog, D, quand se fait-il des ortolans à becqueter, tel Toto ?
@Tous des nains à côté de Pierre Desproges
Lenny Bruce was bad, he was the brother that you never had
Il paraît que chaloux ricane quand il se regrade dans une glace. J’ai du mal à le croire.
…
…un certain humour, ce forcer express, quand, plus rien, ne vous comble,!…
…
…cinéma et court-métrages,…à nos esprits enjoués, pour arriver, à nos fins,…les lucres arborés,!…
…
…il en manque une,…Oui,!…mais çà ne me suffisait pas, pour me combler,!…( un leurre à boire,…) il vaut mieux préciser,!…
…
…craindre la générosité divine,…comme soit-même,!…Ah,!Ah,!…etc,!…of course,!…les plis en replis,!…
…
Sur les 525 000 Juifs allemands présents en Allemagne en janvier 1933, combien savaient le yiddish ? Extrêmement peu. Non seulement ils ne le savaient pas mais le méprisaient, le considérant comme un dialecte de paysan mal dégrossi. Les Ostjuden étaient vus comme des Juifs arriérés parce qu’ils n’étaient pas encore sécularisés, vivant selon le système socio-culturel fondé sur la vie juive religieuse traditionnelle, alors qu’en l’espace de deux ou trois générations à peine après après la Haskala (le mouvement des Lumières pour les Juifs en Allemagne, pays de l’Aufklärung) et la pensée de Moses Mendelssohn les Juifs de Berlin étaient devenus athées ou quasiment, ne célébrant plus que les principales fêtes juives, et encore !
Mais les choses se compliquent à la fin du XIX è siècle. Un phénomène nouveau voit le jour, c’est la volonté chez les Juifs de l’Est de créer une culture nationale moderne et laïque, et d’en faire le fondement d’une nouvlle identité nationale. C’est l’idée d’une « nation spirituelle » qui revient dans les écrits de nombreux théoriciens nationalistes et sionistes, comme Leo Pinsker dans son Auto-émancipation (1882). Ce penseur juif rappelle qu’avec la destruction du Temple par Titus dans l’Antiquité, les Juifs ont perdu leur État et leur indépendance politique, qu’ils étaient devenus une nation uniquement spirituelle, c’est-à-dire ce qu’il nomme un « fantôme » parmi les nations. Leo Pinsker interprète la judéophobie et sa résurgence dans l’antisémitisme allemand né en 1880 comme une conséquence de la peur des fantôme, qu’il nomme la « démonopathie ». Pour répondre à cette « démonopathie » des peuples environnant, il s’agissait désormais de mettre en branle un processus politique d’auto-émancipation venu de l’intérieur m^me du peuple juif qui corresponde à leur volonté.
C’est ce courant de pensée qui entraîna une vraie Renaissance culturelle juive en Europe centrale et orientale entre 1897 et 1930, avec le Congrès de la langue yiddish en 1909 qui en fit la langue nationale juive des ashkénazes et la naissance d’une véritable littérature yiddish qui la promeut au rang des littératures européennes. Cette renaissance culturelle et littéraire avait été préparée par tout le mouvement de la Haskala, par les études juives, le Judentum, et l’historien Juif allemand, Heinrich Graetz, avec son Histoire du puple juif, publié vrs 1850.
Le premier roman yiddish fut écrit en 1840 dans le droit fil de ce courant, Le foulard brodé (Dos Shternkhl, où est brodé l’étoile de David) de Yisroel Aksenfeld. Le héros Mikhl (qui veut dire en hébreu « celui qui est semblable à D.ieu) oppose sa bourgade natale au nom imaginaire de Lohoyopole (toponyme formé sur les mots hébraïques lo hoyo « ce n’était pas » et le slave pole « une ville ») à la ville allemande de Breslau (aujourd’hui Wrocław dans le sud-ouest de la Pologne), où il passe quelques mois en 1812-1813 en tant que fournisseur des armées russes. Breslau y fait figur de modèle de la civilisation, Mikhl y constate que les Juifs s’y comporte comme des « messieurs » et que tout y st bau et bon. Il y est aussi initié au théâtre, « école de la vertu », la Bildung que le fameux roman de Gœthe a contribué à promouvoir, Les années d’apprentissage de Wilhelm Meister. La cour hassidique où il retourne à la fin du roman est dévoilée comme le théâtre d’une duperie généralisée. Il utilise alors le théâtre selon les principes de la Mimesis aristotélicienne et fonde ce qui deviendra le théâtre yiddish. Cette tradition théâtrale formera tout une lignée dans la littérature yiddish, jusqu’à Linetski, Abramovitsh et Sholem Aleykhem (dont le nom de plume signifie « bonjour tout le monde » en yiddish).
Mais les choses se compliquent à la fin du XIX è siècle. Un phénomène nouveau voit le jour, c’est la volonté chez les Juifs de l’Est de créer une culture nationale moderne et laïque, et d’en faire le fondement d’une nouvlle identité nationale. C’est l’idée d’une « nation spirituelle » qui revient dans les écrits de nombreux théoriciens nationalistes et si.onistes, comme Leo Pinsker dans son Auto-émancipation (1882). Ce penseur juif rappelle qu’avec la destruction du Temple par Titus dans l’Antiquité, les Juifs ont perdu leur État et leur indépendance politique, qu’ils étaient devenus une nation uniquement spirituelle, c’est-à-dire ce qu’il nomme un « fantôme » parmi les nations. Leo Pinsker interprète la judéophobie et sa résurgence dans l’antisémitisme allemand né en 1880 comme une conséquence de la peur des fantôme, qu’il nomme la « démonopathie ». Pour répondre à cette « démonopathie » des peuples environnant, il s’agissait désormais de mettre en branle un processus politique d’auto-émancipation venu de l’intérieur m^me du peuple juif qui corresponde à leur volonté.
C’est ce courant de pensée qui entraîna une vraie Renaissance culturelle juive en Europe centrale et orientale entre 1897 et 1930, avec le Congrès de la langue yiddish en 1909 qui en fit la langue nationale juive des ashkénazes et la naissance d’une véritable littérature yiddish qui la promeut au rang des littératures européennes. Cette renaissance culturelle et littéraire avait été préparée par tout le mouvement de la Haskala, par les études juives, le Judentum, et l’historien Juif allemand, Heinrich Graetz, avec son Histoire du puple juif, publié vrs 1850.
Le premier roman yiddish fut écrit en 1840 dans le droit fil de ce courant, Le foulard brodé (Dos Shternkhl, où est brodé l’étoile de David) de Yisroel Aksenfeld. Le héros Mikhl (qui veut dire en hébreu « celui qui est semblable à D.ieu) oppose sa bourgade natale au nom imaginaire de Lohoyopole (toponyme formé sur les mots hébraïques lo hoyo « ce n’était pas » et le slave pole « une ville ») à la ville allemande de Breslau (aujourd’hui Wrocław dans le sud-ouest de la Pologne), où il passe quelques mois en 1812-1813 en tant que fournisseur des armées russes. Breslau y fait figur de modèle de la civilisation, Mikhl y constate que les Juifs s’y comporte comme des « messieurs » et que tout y st bau et bon. Il y est aussi initié au théâtre, « école de la vertu », la Bildung que le fameux roman de Gœthe a contribué à promouvoir, Les années d’apprentissage de Wilhelm Meister. La cour hassidique où il retourne à la fin du roman est dévoilée comme le théâtre d’une duperie généralisée. Il utilise alors le théâtre selon les principes de la Mimesis aristotélicienne et fonde ce qui deviendra le théâtre yiddish. Cette tradition théâtrale formera tout une lignée dans la littérature yiddish, jusqu’à Linetski, Abramovitsh et Sholem Aleykhem (dont le nom de plume signifie « bonjour tout le monde » en yiddish).
Le scandale de la comptine raciste… Et si désormais on apprenait aux enfants des maternelles les bonnes vieilles Fables de La Fontaine ? Au lieu de quoi, c’est la polémique, et le désastre dans ces jeunes cervelles :
« Chang est assis, il mange du riz, ses yeux sont petits, riquiquis ». Voici comment débute la comptine. Distribuée à des enfants d’une école maternelle d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, l’histoire de « Chang, le petit Chinois », a suscité un tollé sur les réseaux sociaux. Jugée ouvertement raciste…
« de toute façon, pour l’humour allemand, on ne saura jamais car il faut attendre la fin de la phrase pour comprendre ce qu’ils disent et nul n’en a la patience »
Faux. On connaît déjà le sens avant que le verbe ne soit prononcé. Cette affirmation est un cliché sur la langue allemande. Il suffit de la parler couramment pour savoir que le verbe ne vient que confirmer ce qu’on avait déjà compris de la phrase grâce au contexte.
La photo du haut explique pourquoi Meghan Markle s’est laissée séduire par le prince Harry : elle comptait se payer une tranche de rigolade, la pauvrette. Elle ne sait pas que les Windsor sont des gens hyper-sinistres. Cette photo est de la publicité mensongère !
Comment le savez-vous ?
De misérables paroles outrancièrement racistes :
Cette chanson comprend des paroles telles que « Chang me sourit, quand il me dit: ‘veux-tu goûter à mes litchis?' », ou encore « T’es dans ton bateau qui tangue, t’as mal dans tes tongs. »
« Comment le savez-vous ? »
Par déduction. Je fais marcher mon cerveau…
« Faux. On connaît déjà le sens avant que le verbe ne soit prononcé. »
Pas vraiment exact. On devine le sens, mais il faut attendre le dernier mot pour être sûr. C’est comme un couperet qui tombe, après un interminable suspens…
Le Figaro a publié la comptine in extenso. Elle vaut son pesant de moutarde :
«Chang est assis, Il mange du riz, Ses yeux sont petits, Riquiquis
Chang me sourit, Quand il me dit: «Veux-tu goûter à mes litchis?»
T’es dans ton bateau qui tangue, T’as mal dans tes tongs, Tu vois des orangs-outangs, Ta tête fait ping-pong, Ping!»
Voilà une comptine que la Hitlerjugend aurait entonnée d’une seule voix !
« Ta tête fait ping-pong, Ping! »
La comptine se termine par un meurtre !
Delaporte-
Réfléchir, faire marcher son cerveau = décréter que des gens sont sinistres. Parler de déduction pour une simple impression. Confondre irrationnel et rationnel.
Quant à l’allemand, je pense être la mieux placée ici pour dire qu’il n’y a pas de couperet qui tombe au moment de l’annonce du verbe, pour la simple et bonne raison qu’il existe avant quelque chose d’incroyable qui s’appelle le complément d’objet. Le verbe n’est que la suite logique et on le connaît. Mais bon, ici tout le monde parle sans savoir.
Mon propos est tout de même à nuancer, notamment pour la première phrase d’une conversation ou des phrases courtes sans complément d’objet. Ex : « Er hat sich versteckt ». Effectivement, si rien ne l’indique dans le contexte, il faut attendre le verbe !
Ne pas oublier non plus que la place normale du verbe au présent est en deuxième position. Donc aucun changement par rapport aux autres langues.
Quant à l’absence d’humour allemand, je ne peux qu’adhérer à cette thèse. Les Allemands rient à gorge déployée à propos de choses complètement débiles ou enfantines (très bonne remarque d’un ami italien) et ont parfois du mal à saisir une remarque à l’ironie pourtant flagrante. Compliquée l’affaire…
…
…trop heureux, avec mes riens,…en recherches d’arts divers,…
…
…le verbe et l’écriture, trop d’orthographe, nuit, aux explications dévoilées,…
…concis, brefs, au plus succincts,…même aux enjoués,…les fables, pour s’éclater de rire,…
…en, plus des images,…ces gravures sur bois,…de Bâle » la nef des fous « ,…
… » les quatre fils d’Aymon « ,… » le siège de Rhode « ,…
…le grant kalendrier et kompost des bergiers,…( 1497 )
…
…l’humour, marcher droit, ou autrement,pour quelle situation en fin de compte,…
…bonne année à tous,!…etc,!…
…
…
…bien, sur, aucune trace quelconque de mes recherches, aucun risque d’être espionné, pour bien se cacher, faire croire, et a des factices intérêts,!…etc,…internet, tout à copier . copier,!…
…même du cul, en diversion,!…Ah,!Ah,!…
…tout en tête,!…etc,…sans hélium,!…
…
il y a bien sûr le comique de répétition mais aussi le comique de situation très utilisé par le cinéma muet sinon à quoi bon les images, on ne pourra pas dire que tous ont compris ce que peut-être PA tente de faire passer dans ce billet; quant à l’esprit, si souvent mauvais il est vrai que nous en manquons , toujours ressenti comme une faute le fait de n’avoir pas le réflexe à l’humour quand la situation vire à l’aigre.
L’idée que l’ordre et la précision de l’univers, dans ses aspects innombrables, serait le résultat d’un hasard aveugle, est aussi peu crédible que si, après l’explosion d’une imprimerie, tous les caractères retombaient par terre dans l’ordre d’un dictionnaire.
A Einstein.
Deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas la certitude absolue.
les anglais sont pince sans rire
L’autodérision
ai cherché où dans La Promesse de l’aube le titre est cité dans le roman. Pas retrouvé, mais vers la toute fin ce paragraphe, de mémoire, il écrit
j’ai beaucoup participé à sauver le monde. Un jour, il était consul de France à Los Angeles, c’est là qu’ils se sont rencontrés Jean et lui, il entre dans son salon fermé soigneusement après une soirée festive.
Et là, il trouve, désemparé par toutes les fenêtres fermées un ti toiseau assis sur un fauteuil qui ne peut pas sortir et qui est tout triste.
Il lui ouvre une fenêtre et se dit in petto qu’il a sauvé le monde.
Je l’aime.
Scianna & Leibovitz
Antonio Corradini :
Viaggio al termine della notte :
https://theparallelvision.com/2017/12/28/recensione-viaggio-al-termine-della-notte-allauditorium/
Bien venu ce billet dans un espace commentaire qui en manque tant. Joie donc, quand M.Court, Phil prennent la plume (humour redoutable) ou DHH (humour courtois, raffiné et acidulé). Humour que je confonds pas avec la bouffonnerie pesante d’autres commentateurs.
Pour Jean d’O. tout à fait d’accord car il n’y avait pas que les mots (fussent-ils picorés chez Blondin) il y avait le geste, la voix, le sourire, l’œil pétillant.
Une remarque est importante : la non répétition qui écrase la trouvaille. L’humour ? pépite dans une prise de paroles où on ne l’attendait pas.
Dans certains dessins, également. Je pense au délicieux Sempé et à certain « chat »…
Optimisme :
christiane, pourriez-vous, svp, nous donner un exemple de « l’humour redoutable du p’tit Court, parce que moi à part sa perfidie ???
Si le papier de Passou est très bon, il faut bien avouer que sa blague espagnole est particulièrement nulle !
L’humour de Wilde consiste à prendre le contrepied des lieux communs (« Le travail est le fléau des classes qui boivent »/ « work is the curse of the drinking classes). Irlandais, donc éminemment subversif (inutile de rappeler les subversions de Joyce & Beckett).
A l’époque où les Britanniques avaient retourné un certain nombre de gros poissons de l’IRA, dont un certain Christopher Black, il y avait peint sur un des murs belfastois près de chez moi ce merveilleux aveu:
« I knew Christopher Black, but thank God, he didn’t know me! »
Plus près de nous, les conversations de pub de deux vieux Dublinois dans « Two Pints », de Roddy Doyle, où l’on apprend que le vrai Khadafi est balayeur à l’aéroport de Dublin (et non employé au fish & chips du coin), et où l’on se demande si la télé HD redonne des couleurs à l’économie (Does it make the f—- economy look better? »).
Dans « Quoi de neuf sur la guerre? », chef d’oeuvre absolu de Robert Bober, il y a cette savoureuse réflexion émanant d’un « personnage » juif: « Rabin, c’est pas un métier pour les juifs. »
Se souvenir de l’humour de Jacques Dufilho, exemple dans « La dictée » aux gendarmes : « les poules étaient sorties du poulailler dès qu’on avait ouvert la porte »… un gendarme avait écrit : « les poules étaient sorties du poulailler des cons avaient ouvert la porte »
¿Conoces esa vieja broma acerca de cómo el trompetista duerme con su mujer?
l’humour allemand, avec l’humour en plus
—
« Goodbye Lenin » m’a fait plus rire que bien des films dits « drôles ». Les Osties étaient probablement plus marrants quand ils étaient communistes. Il y avait de bonnes blagues à l’époque des démocraties populaires, comme celle du douanier bulgare qui pose son pied gauche sur une chaise et lace son godillot droit et et remet ça avec l’autre pied. Où celle du type qui fait la queue chez le boucher et demande s’il y a du boeuf (non), du veau (non), du porc (non), du cheval (non). Le type repart bredouille et les bouchers s’exclament: « Quelle mémoire! ».
De toute façon, l’article de notre hôte, avec ses « gentilés » (DHH, s’il vous plaît, est-ce le bon terme pour désigner cette manière de qualifier plusieurs entités sous un même vocable : « l’anglais » pour « les anglais », « la femme », pour « les femmes », en essentialisant au passage le sujet dont on parle ?), méconnaît le problème fondamental de l’humour : à savoir le collectif. Si notre hôte est plié en deux quand il écrit son dernier roman, certes cela doit être plaisant, mais cela le prive de cette force incomparable du rire partagé, du rire cimentant le groupe : n’est-on pas vraiment amis qu’avec ceux qui rient des mêmes choses que nous ?
Mon dernier énorme éclat de rire fut familial, et au restaurant. Une sombre histoire de rouleaux, mais qui avait demandé un tel concours de circonstances, un tel à-propos dans le rebond, une si jolie naïveté première, qu’elle a secoué la tablée pire qu’une giboulée un cerisier en fleurs. Une fois le fou-rire passé, la table, jonchée d’éclats en même temps que des reliefs du repas, était devenue un tapis volant : nous sommes sortis du restaurant avec un peu moins d’argent en poche, certes, mais si contents de nous que nous ne tenions plus guère au sol.
Produire collectivement, et à usage collectif, une rafale d’humour, c’est le « must » ! Encore faut-il que le même sens (de l’humour) soit partagé.
ici, hélas, si parfois je souris, et d’autres fois je rigole largement, et encore d’autres je ricane pour ne pas trop m’énerver, il n’y a guère que les sens interdits qui soient agités compulsivement pour faire taire tel ou tel. M’enfin, ça arrive parfois qu’on rigole vraiment. Tous ne sont pas aussi sinistres que, dans son genre, WGG, et dans un autre registre, Christiane…
Ah, et puis, entièrement d’accord avec l’évidence de 9 h 20. C’est même la marque de fabrique de l’individu en question. Pompeux en toutes circonstances, si je peux me permettre ce détournement d’Elgar…
Les ouvrages d’un confrère, spécialiste de l’humour, l’amour, la poésie et… le jazz !
http://www.mercuredefrance.fr/livre-Le_goût_de_l_humour_juif-596-1-1-0-1.html
« Où celle du type qui fait la queue chez le boucher et demande s’il y a du boeuf (non)… » (Bloom)
Ca me fait penser à cette blague du même genre dans les pays de l’Est intra-muros-de-fer:
Un type rentre dans un magasin et voyant l’étal complètement vide demande: « Y’a pas de viande ? » et le patron lui répond: « Ah non, ici c’est « y’a pas de poisson », « y’a pas de viande » c’est sur le trottoir d’en face !
Peut-on rire de la Shoah ?
http://www.cclj.be/node/3240
Et l’humour russe? de Gogol à Kourkov! Sans parler des blagues qui circulaient pendant toute la période soviétique…et que sait-on de l’humour chinois? Zouzou aurait pu nous répondre…et pour ce qui est de l’humour qui s’exprime ici, c’est quand même Hamlet le champion, à mon sens…
Bloom,
Goodbye Lenin m’a profondément ennuyée. En revanche, c’est une comédie contrairement à ce que vous sous entendez.
Clopine, entièrement d’accord sur le rire cimentant le groupe.
C’est justement grâce à l' »humour » comme ciment du groupe qu’il passe souvent la barrière de la cruauté aux dépens d’un autre groupe (humour raciste) ou d’un individu (les fameux enfants humiliés et harcelés à l’école). Alors l’humour, bon.
J’en ai d’ailleurs fait un article. Puis, puisque certains abrutis n’aiment pas mon blog ici…
Et l’humour arabe, ça existe ?
D’accord avec Christiane, bonne idée pour un billet de fin d’année morose mais « »Le rire » de Munch revue(?) et corrigé… ben non ! » 😉
Et pour finir une « blague nulle » : « Pourquoi Napoléon n’a pas acheté une maison ?
Parce qu’il avait déjà un bon appart »
Une blague qui ne va pas faire rire rose !
https://i.pinimg.com/474x/1e/eb/e0/1eebe046e3f12e9c1a26ea1beb75955b–humour-prince.jpg
La seule que j’ai apprécié zerbinette
C’est deux grains de sable dans le désert et l’un dit à l’autre :
– Te retournes pas ! Je crois qu’on est suivi…
Court pompeux… et Pompée sait-on jamais ?
humour masculin universel raconté par un Arabe :
« Deux Arabes se rencontrent. L’un d’eux s’exclame: Mais tu as vu ton chameau? Il est plein de sparadrap et de pansements! Qu’est-ce qui lui est arrivé?
C’est ma femme qui apprend à conduire! »
Ed normal, ce sont des blagues « nulles »
« certains abrutis n’aiment pas mon blog »
Ed, manquerais-tu d’humour ?
Les dessins humoristiques sont souvent les meilleurs !
https://i.pinimg.com/736x/4a/6d/9d/4a6d9df1709029e8424a2a909914dac0.jpg
« Goodbye Lenin » m’a fait plus rire que bien des films dits « drôles »
Ma palme irait à L’impossible Monsieur bébé , Goodbye Lenine est empli d’humanité et d’amour filial en plus des pièges qui surgissent et que le quotidien le plus banal propose aux enfants comme autant de problèmes à résoudre pour pallier l’absence de cette mère à l’histoire en marche.
D’accord avec bérénice pour « L’impossible Monsieur Bébé » avec en 2 « Drôle de drame » de Marcel Carné
zerbinette,
Nulles, mais certains aiment cela.
jazzi,
Je ne sais pas. En revanche, je sais que la méchanceté et le mépris « bruts » ne sont pas exprimés dans un quelconque but humoristique.
Dans le genre humour de mauvais goût !
Trois vampires sont dans un bar. Le premier vampire commande un verre de sang chaud.Le deuxième commande un verre de sang froid. Le troisième commande un verre d’eau chaude.
Les deux autres le regardent et lui pose la question :
– Pourquoi un verre d’eau chaude ?
Le troisième répond
– J’ai trouvé un tampax, je vais me faire une infusion ! »
montée dans les aiguës, la même scène:
Jazzi, elle est très connue !
Le chef d’oeuvre absolu de la comédie
Eh oui, Ed, comme si souvent, c’est à double tranchant l’humour… Et puis c’est si souvent une question de degré ! L’humour sur le dos des belges, par exemple, est tellement affligeant, que, comme Desproges « on pouffe à peine »…
Et en plus, quel que soit le degré, c’est souvent le même escalier. C’est pourquoi l’autodérision, à usage interne, est tellement bienvenue – et notre hôte la porte visiblement au plus haut point. Mais je persiste à dire que l’humour à usage collectif, quand il est réussi et moralement acceptable bien entendu, a une force explosive démultipliée.
Et puis… Je ne sais pas pour les autres filles, m’enfin perso je n’ai jamais pu m’attacher à un compagnon qui ne m’ait pas fait rire. C’est même carrément un préalable : la garantie que je ne m’ennuierai pas m’est essentielle, sinon, euh… Comment dire ? Qu’une histoire de moins d’une semaine n’est pas une histoire : c’est une erreur !
bérénice dit: 30 décembre 2017 à 11 h 07 min
montée dans les aiguës, la même scène:
Pour être honnête, c’est celle qu’on connaît tous. Je n’avais jamais vu la scène (version film) de votre 1er lien.
Une blague soviético-juive.
Arrivage de pommes de terre dans un magasin. Longue queue dans la rue.
Le commerçant prévient: « y en aura pas pour tout le monde, en particulier pas pour les Juifs ». Quelques pauvres hères quittent la queue.
Une demie-heure plus tard « y en aura pas pour ceux qui ne ne sont pas de Moscou ».
Une heure plus tard « y en aura pas pour ceux qui ne sont pas membres du parti ».
Et finalement « maintenant qu’on est entre nous je vais vous le dire: il n’y a pas eu d’arrivage de pommes de terre ».
Les clients se dispersent et on entend « Comme d’habitude c’est les Juifs qui ont été privilégiés »
Clopine,
Je ne refuse pas l’humour comme ciment du groupe EN SOI. Au contraire, je vous suis entièrement là-dessus car même si je ris souvent toute seule, les douleurs abdominales du fou rire s’attrapent toujours en groupe.
Femme qui rit…
moi non plus, ed, je l’ai découverte et comme elle est beaucoup plus sobre que la seconde qui comme vous le rappelez est archi-connue j’ai pensé qu’elle fournirait un excellent moyen de vérifier que l’humour peut revêtir un tas d’accoutrements des plus discrets aux plus ostensibles.
Lavande,
Honnêtement, elle est excellente !!!
@zerbinette dit: 30 décembre 2017 à 10 h 47 min
« … mais « »Le rire » de Munch revue(?) et corrigé… ben non !… »
Oui, Zerbibette, ce dessin n’est pas bon.
Ce que j’aimerais savoir, c’est pourquoi Elizabeth et Charles se marrent comme des baleines, et le flegme anglais alors ?
Christiane, c’est surtout le « e » à « revue » qui me gêne !
Un autre souvenir sur grand écran, le match de boxe de Charlie Chaplin, visionné au pavillon Fabre ( rebaptisé populaire?) de Montpellier, j’étais la seule à pleurer de rire.
Le plus affligeant, c’est l’ami qui a toujours une bonne blague à vous raconter !
JAZZI, ce n’est pas un ami, c’est un parasite qui ne cherche qu’à placer ses blagues à tout prix.
zerbinette dit: 30 décembre 2017 à 11 h 33 min
JAZZI, ce n’est pas un ami, c’est un parasite qui ne cherche qu’à placer ses blagues à tout prix.
On connaît tous ces bonhommes avec leur problème d’ego qui veulent faire rire à tout prix. J’insiste sur le « à tout prix ».
« George Bernard Shaw et Winston Churchill par exemple. Un jour, le premier envoya au second deux places pour le théâtre accompagné d’un mot : « C’est pour la première de ma nouvelle pièce. Venez avec un ami, si toutefois vous en avez un. » A quoi l’intéressé répondit en renvoyant les places accompagnées d’un mot : « Merci mais malheureusement, je suis pris ce soir-là. Cela dit, je viendrais volontiers à la deuxième, si toutefois il y en a une ». »
Pour moi, en l’espèce, seul le second a de l’humour !
Et puis, en ce moment, celui qui me fait le plus rire c’est un certain Thomas VDB. Comment qualifier le personnage qu’il incarne à côté de Mathieu Madenian ? Mais j’ai adoré aussi toute la série des Deschiens, n’ai pas loupé un seul épisode de Kaamelot, me suis bidonnée devant « little miss sunshine », et suis toujours autant consternée devant Bigard…
L’humour a aussi cette particularité d’être « daté », mais de conserver plus longtemps que le reste son charme. j’ai relu récemment les carnets du Major Thompson, par exemple, ou encore Mark Twain. Même si tout a changé, le décalé du regard fait encore merveille, à mon sens…
Et puis enfin les femmes s’y sont mises aussi, sur scène j’entends. Les premières étaient époustouflantes : Sylvie Joly ou encore l’insurpassable Zouc, gravée illico dans mon coeur.
J’aime énormément Thomas VDB, peut-être aussi parce que c’est un grand fan de rock comme moi. Je recommande ses Actualizik sur France Inter.
Little Miss Sunshine est un bijou.
La meilleure sur scène est Foresti. L’écriture est fine et de plus en plus engagée. Quant à ses interprétations, je n’en parle même pas. Elle réussit à imiter un hippopotame dans son dernier spectacle.
Je vais regarder Zouc !
Ceci, tenez (Daaphnée m’a toujours évoqué ça …)
J’insiste sur le « à tout prix »
c’est jamais vraiment malgré toi..même si c’est à priori a tes dépends..prends lavande et sa blague soviético-juive..tu sais ed..les rieurs se comptent..t’en es ou pas..et le contesque fait beaucoup de la monstration du muscle..zigomatic
Dans le genre humour de mauvais goût !
havec un nuage de lait..sapré dsapré baroz..toujours d’un commerce agréabe
Sylvie Joly m’angoisse. Je viens de regarder Zouc et j’ai peur d’elle également. Je vous assure que je ne me sens pas bien.
Les dessins humoristiques sont souvent les meilleurs !
un vénitien qui préfère le minigolf à l’opéra c’est pas mal non pus baroz
Une petite histoire vraie (et mignonne).
J’ai offert à ma petite nièce une jolie lampe solaire achetée auprès d’une association et le principe était qu’on en achetait deux et la deuxième allait à des enfants de villages du Sénégal où il n’y avait pas d’électricité.
La lampe « française » était accompagnée d’un dépliant racontant avec du texte et des photos l’histoire de la lampe « sénégalaise ».
Ma petite nièce s’installe sur mes genoux avec son dépliant. Elle me dit d’un ton un peu penaud: « je sais pas lire …mais je vais quand même te raconter l’histoire »… et elle me la raconte effectivement très bien. La dernière photo montrait une petite fille qui faisait ses devoirs à la lumière de la lampe. Conclusion: « Là elle a fini ses devoirs! …Elle va peut-être aller regarder la télé « .
D’accord avec vous Ed, lourd et méchant.
Très joli Lavande !
« certains abrutis n’aiment pas mon blog »
la cravate de notaire ça vaut 100 patates ed
serait ce que l’humour srait un truc qui divise et qui assoit son être et sa tribut..c’est trop laid
L’humour sur le dos des belges, par exemple, est tellement affligeant, que, comme Desproges « on pouffe à peine »…
c’est eux qui l’ont hinventé bonne clopine..plutot les wallons..coluche a pris au pied de la lettre le contresens fielleux du nord de la france..on peut s’approprier la drolrie..c’est exactement hune prise de guerre
c’est exactement hune prise de guerre
il suffit de regarder les deux charlots couronné en tête..c’est dur de mépriser davantage le propre de l’homme
https://www.atlasobscura.com/articles/feast-of-fools-medieval-tradition
which “evoke[d] the beauty, strength, and virtues of an ass as it journey[ed] from the East, across the river Jordan, to Bethlehem,” and sometimes involved an actual donkey being led into church
c’était je crois une spécialité d’amiens bonne clopine..merveilleux moyenage dirait zinc
Bah, Sylvie Joly est hilarante. Elle illustre à merveille le précepte qu’il faut avoir de la tendresse pour ceux qu’on caricature. Tenez, son sketch sur la lettre à Johnny Halliday, par exemple (salvateur la semaine où on s’est mangé les funérailles, en veux-tu, en voilà…) :
Zouc, c’est autre chose : elle vous poigne tant que le rire qu’elle fait naître est tout entier apollinien, vous savez :
« mon verre s’est brisé comme un éclat de rire »
(on croirait entendre une clarinette klezmer !)
l’autodérison est un contrefeux qu’on halume et qui concerve l’essentiel lassouline..le vrai rire détruit et consume tout
Il paraît que chaloux sait lire…
(on croirait entendre une clarinette klezmer !)
slave bonne clopine..slave et alcolique..spèce d’eau férugineuse
le vrai rire détruit et consume tout (bouguerau)
__________
Très juste ! Clément Rosset a écrit de belles pages sur l’humour qui le confirment.
Clopine,
C’est trop daté. Mais surtout, elles me font peur. C’est purement physique et viscéral.
payer zigmund havec un gros rire graveleux c’est trop short dracul..soigner une obsession c’est drole quand que ça coute hun bras
La musique Kletzmer est au contraire extrêmement enjouée. Avec, il est vrai, un fond de mélancolie.
C’est purement physique et viscéral
haaa henfin du sphinctère..le zigomatique c’en est hun ède
Wgg, elle est aussi sarcastique qu’un sketch de Zouk. Je le prouve !
dédé hier j’ai fumé hun filet de lieu jaune..je vais le trancher cent fois comme gwinplayne grace à toi
La même petite nièce est maintenant au CP et a son adresse mail perso depuis quelques jours.
Á la question « est-ce que vous partez pendant les vacances? » elle me répond fort joliment « Non, on ce cent bien a la méson ».
Ce que dit Nabokov me paraît très juste à propos de la psychanalyse. D’autant plus juste qu la mythologie est l’expression de nos fantasmes inconscient…!
Ce n’est certainement pas sans rapport avec l’inconscient qu’Ouranos se fait châtrer par son fils Kronos qui, à son tour, se fait châtrer par son fils Zeus. Pour un psychanalyste, ces deux castrations disent beaucoup de chose.
D’ailleurs Platon s’en explique déjà dans son Parménide, dont la seconde partie constitue un authentique traité de théologie aux yeux d’un spécialiste de Platon tel Luc Brisson. Chaque castration inaugure une nouvelle hypostase de D.ieu qui aboutit à l’Âme du monde et à l’âme de l’homme pour finir. C’est déjà le schéma freudien.
qu’a pu bien voir le Prince Charles revêtu de son presbyte écossais ?
« Certains abrutis n’aiment pas mon blog ».
Il est vrai qu’on n’en avait jamais entendu parler avant la conversation qui l’a lancé. Etait-ce un hasard?
Cela dit, ce genre de jugement est touchant par la liberté de critique qu’il suppose. La rencontre au sommet Ed-Clopine de ce matin s’inscrit de ce point de vue dans le cycle de celle des grands esprits de ce blog, allergiques à toute critique qui n’est pas coup d’encensoir, et tirant aussi légèrement que la Grosse Bertha contre ceux qui ne partagent pas leurs points de vue. En somme, quelque chose comme la Sainte Alliance de la Médiocrité triomphante. Je crois me souvenir que Madame de Krüdener, Bocagère ou non, était fort piètre styliste. Il leur reste à trouver un Alexandre à leur taille, peut-être l’ont-elles déjà!
Très bonne année.
MC
Oui, je connais bien ce morceau de musique Kletzmer. Je me le passais dans les oreilles sans arrêt quand je suis allé en Pologne voir le shtetl où était né mon grand-père russe. Mais elle est enjouée, pas sarcastique. Enjouée avec des accents un peu railleurs peut-être mais nullement sarcastiques.
Il est vrai qu’on n’en avait jamais entendu parler avant la conversation qui l’a lancé. Etait-ce un hasard?
Ben voyons. Merci de montrer une fois de plus que j’ai raison de penser que vous êtes un crétin fini. Les blogs connus sont forcément bons et parce qu’on n’avait jamais entendu parler du mien, c’est qu’il était forcément mauvais ? C’est affligeant de bêtise.
Bonne année grand prêtre du vide
12h36 je me le demandais aussi tout en remarquant la symbiose entre la mère, le fils, les invités derrière , l’un sourit de cette expression qui souligne tout juste l’incident et la dame qui à l’air de rire de bon coeur, ils ont en commun ce regard.
Et pour votre gouverne, je ne tire pas comme la grosse Bertha sur tous ceux qui ne partagent pas mon point de vue, mais sur les aigris, méchants et irrespectueux. Une nuance que vous ne saisissez pas, comme toute nuance visiblement. Mon blog est trop sincère et fin pour votre esprit de bourrin haineux au style aussi pédant que soporiphique.
Dans l’émission d’hier soir, sur RMC, ayant pour titre « Amour et sexe sous l’Occupation », le témoignage de cette Normande qui a activement participé à un réseau de Résistance à 17 ans, est un modèle d’humour.
On lui demande
-Pourquoi à 16-17 ans, avoir pris de tels risques ?
-Pour embêter ma mère. Nous ne nous entendions pas .
-Qu’est-ce qu’elle a dit quand vous lui avez appris que vous travaillez pour la Résistance ?
-Je ne lui ai pas dit. Elle croyait que je courais les garçons.
Oui, le boug, c’est la question que je me posais. L’humour peut être aussi fédérateur que destructeur. C’est une arme à double tranchant. En proposant, à l’heure de la trêve des confiseurs, un tel sujet, Passou s’attend-t-il à nous voir danser la ronde, tous ensemble, ou à nous f.outre sur la gueule en guise de beau final ?
C’est un pervers et déjà, Clopine, avec Christiane, c’était limite…
« enjouée, pas sarcastique » ! wouarf… Dès le début, l’instrument tente de reproduire un éclat de rire, puis file vers le suraigu du ricanement ; je comprends pourquoi Chaloux le musicien vous a à ce point dans le nez, WGG. Votre insupportable prétention à être le seul autorisé, le seul légitime, à commenter tout ce qui peut s’apparenter au judaïsme, vous conduit à des prises de position caricaturales. En d’autres termes, vous auriez, au moins en ce qui concerne la musique, tout bénéfice à ne pas parler de ce que vous ne comprenez pas… (et bien entendu, vous allez me sortir une flopée de références et d’arguments fallacieux, tout cela pour masquer l’orgueil démesuré qui vous pousse à refuser la légitimité à autrui !)
dévastateur plutôt que destructeur…
Aie !
Lavande, un français global dans un monde globalisé c’est pas si mal après tout. Elle commence tout juste à devenir compréhensible à l’écrit, qui sait ce qu’elle deviendra. Il y a peu on revenait sur le 5 fautes zéro, une intransigeance d’un autre âge, j’ai moi-même collectionné les zéros mais dans le sens de la rareté ensuite dans la scolarité sont distingués les tricheurs(ses), les pompeurs(euses); les priorités ont changé et certains s’interrogent à propos du devenir des hommes sans leurs prothèses.
Ah, Jazzi, vous me pointez du doigt, sans doute avec raison, mais c’est que… J’ai changé. Celle qui se refusait, depuis une certaine péripétie de son enfance, à « faire du mal aux autres », qui préférait ne pas se servir des armes qu’elle savait posséder, a vieilli ; je vais être une vieille dame indigne, et je ne me refuserai pas de souligner les ridicules qui m’entourent, désormais. Je ne suis cependant pas méchante, mais enfin… Voyez où la bêtise, même la plus suave, la plus édulcorée, la plus pétrie de bonnes intentions, nous mène !
Il existe aussi une littérature humoristique. Par exemple La chasse au snark, de Lewis Carroll, traduit par Jacques Roubaud. Sans parler d’Alice au pays des merveilles, que j’ai fait lire à mes petits de Sixième pendant les vacances.
I said it in Hebrew — I said it in Dutch —
I said it in German and Greek :
But I wholly forgot (and it vexes m much)
That English is what you speak !
______
Je vous l’ai dit en hollandais
Je vous l’ai dit en hébreu
Je vous l’ai dit en allemand et en grec
Mais j’ai complètement oublié (et comme je m’en veux)
Que la langue qu vous parlez est l’anglais !
Lavande,
J’ai pire : mon neveu de 15 ans m’a écrit un e-mail pour que je lui corrige son texte d’anglais et il y avait une faute…dans mon prénom.
Notre hôte, un pervers, Jazzi ? Si oui, ce serait à la manière des enfants chez Freud : avec polymorphie !
Aïe, voulais-je dire !
Oui, Clopine. Avec WGG, je sens que ça va devenir saignant !
Après « Une soirée mémorable », finirons-nous en beauté avec « Une année mémorable » ?
ricanement ?! Nullement. Je n’entends aucun ricanement (vulgaire) dans cette musique. J’entends des pointes de plaisanterie avec ls sons, ça oui, qui traduisent l’atmosphère exubérantes parfois des fêtes juives, tout à fait ! Mais de là à y entendre ds sarcasmes, non !
On voit que vous n’avez jamais assisté à une fête juive. Allez donc à Jérusalem un jour l jour de la fête de la Torah, vous comprendrez mieux les sons de la musique kletzmer quand vous vrrez tous cs grands diables de tsadiques sauter en l’air et faire la ronde comme des enfants devant le Mur faussement nommé ici chez ls Chrétins, Mur des lamentations.
« il y avait une faute…dans mon prénom. »
Il a écrit tonton la Tomate, Ed ?
Paul Edel, je suis sûre que la normande en question disait tout bonnement la vérité. La drôlerie du propos vient de l’écart entre la motivation -presqu’enfantine, et la dangerosité du résultat. Et c’est une drôlerie salubre ! Car non, tous les résistants n’étaient pas animés par la grandeur de l’humanisme, le souhait de sauver l’humanisme ou le grandiose de la destinée, façon De Gaulle – et je suis persuadée que, derrière l’Histoire, se cachent toujours de petites histoires, à plus ou moins grandes conséquences. Tenez, mai 68 (on va nous bassiner avec l’année prochaine, je ne fais que prendre les devants…). Ca a commencé par la revendication de pouvoir recevoir des garçons dans les dortoirs des filles…
bouguereau dit: 30 décembre 2017 à 12 h 23 min
dédé hier j’ai fumé hun filet de lieu jaune..je vais le trancher cent fois comme gwinplayne grace à toi
–
Tu te fais un trip au lieu jaune ?
J’aurais pas cru…
Quand t’en auras plus passe à la moquette c’est du pareil au même.
Car non, tous les résistants n’étaient pas animés par la grandeur de l’humanisme, le souhait de sauver l’humanisme ou le grandiose de la destinée, façon De Gaulle
Mon grand-père a saboté des voies ferrés pour emmerder les Allemands et parce qu’il était un adolescent turbulent. Ni plus ni moins. Aucune grandeur dans ses motivations.
Jazzi, je dois avoir un âge mental très bas car j’ai ri.
Un mathématicien à son ami:
– « Es-tu fidèle? »
– « Oui, à isomorphisme près »
—————————————————
si quelqu’un peut expliquer, merci.
Faut pas confondr non plus vos fantasmes avec la réalité…!
Je n’ai émis la moindre prétention que vous me collez sur le dos ! Je dis simplement ce que je pense. Ce n’est quand même pas de ma faut si vous pensez de travers. Qu’à chaque fois que je me permette de vous corriger, vous le prniez comme un crime de lèse-majesté, je peux le concevoir. Mais je ne suis pas du tout le bouffon que vous croyez voir en moi…!
« J’ai pire : mon neveu de 15 ans m’a écrit un e-mail »
J’ai encore plus pire : ma nièce de 25 ans ma envoyé son mémoire de master 2 d’Histoire (bac + 5), pour correction avant publication. Elle a eu 15/20 et mention bien. 240 pages et pas une, à l’arrivée, qui ne soit couverte de mon écriture au feutre rouge…
les français ont de l’esprit…un exemple admirable avec ces deux lettres de Diderot, toutes les deux évoquant la même anecdote, la première est adressée à Sophie Volland, la seconde à Damilaville et elle est parfaite…
« A propos de Pouf, de Mme d’Aine, de Mme d’Epinay, de Thisbé et de Taupin, nouveau personnage important dont vous n’avez point encore entendu parler, je vous ferais de bons contes si j’en avais le loisir. Taupin est le chien du meunier. Ah ! ma bonne amie, respectez Taupin, s’il vous plaît. Je croyais savoir aimer ; Taupin m’a appris que je n’y entendais rien, et j’en suis bien humilié. Vous vous croyez peut-être aimée ; Taupin, si vous l’aviez vu, vous aurait donné quelque souci sur ce point. Il a pris un goût de préférence pour Thisbé. Or imaginez que, par le temps qu’il faisait, tous les jours, il venait à la porte s’étendre dans le sable mouillé, le nez penché sur ses deux pattes, les yeux attachés vers nos fenêtres, tenant ferme dans son poste incommode, malgré la pluie qui tombait à seaux, le vent qui agitait ses oreilles, oubliant le boire, le manger, la maison, son maître, sa maîtresse et gémissant, soupirant pour Thisbé, depuis le matin jusqu’au soir. Je soupçonne, il est vrai, qu’il y a un peu de luxure dans le fait de Taupin ; mais Mme d’Aine prétend qu’il est impossible d’analyser les sentiments les plus délicats sans y découvrir un peu de saloperie. Ah ! chère amie, les noms étranges qu’on donne ici à la tendresse ! Je n’oserais vous les redire. Si la nature les entendait, elle leur donnerait à tous des croquignoles ».
Lettre à Sophie Volland, novembre 1760.
« Je serais vain de la manière dont je sais aimer, si je n’avais eu sous les yeux pendant huit jours de suite à la campagne de quoi m’humilier. J’ai vu un amant, par la pluie, le vent, le temps affreux qu’il faisait, oublier son repos, la maison, tous les besoins de la vie, et s’en venir gémir, soupirer, se coucher et passer les nuits sous les fenêtres de l’objet chéri.
Vous croirez peut-être que ce galant est un Espagnol. Point du tout. C’est un chien. Mais s’il faut vous en dire ce que j’en pense, je ne crois pas que tout cela se fît par un sentiment bien délicat et bien pur. Je crois qu’il y avait un peu de luxure dans le fait de Taupin ; c’est le nom du galant. Mais si on nous épluchait de bien près, nous autres descendants de Céladon, peut-être découvrirait-on aussi un peu d’intérêt impur et de taupinerie dans nos démarches les plus désintéressées et dans notre conduite la plus tendre. Il y a un peu de testicule au fond de nos sentiments les plus sublimes et de notre tendresse la plus épurée ».
Lettre à Damilaville, 3 novembre 1760.
Ca a commencé par la revendication de pouvoir recevoir des garçons dans les dortoirs des filles… (Clopine)
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Et alors ? La Révolution, ça commence toujours par des histoires de cul. et on sait toujours où ça finit, dans des culs de basse fosse !
WGG, et voilà, nous y sommes, nous voilà partis. Pauvre de vous, en fait. Ce qu’il y a de merveilleux, voyez-vous, dans la musique Klezmer, c’est qu’elle est devenue universelle, ce qui est le propre de tous les chefs d’oeuvre. En lui assignant son judaïsme, vous faites ce que vous faites partout, en tout lieu, spécialement ici mais sans doute ici au-dehors : non seulement vous l’interprétez faussement, mais encore vous l’interprétez avec le rabougrissement de vos oeillères, le cérumen de votre ouïe, la glu qui vous sert de sueur.
Et klezmer n’est qu’un exemple, que vous reproduisez pour tout, à l’envi. En refusant l’humanisme universel à la littérature, à la musique, à l’histoire et aux martyrs des juifs, vous les cloîtrez dans un destin que vous voudriez plein de ressentiment. Cette posture, déplaisante au possible et nullement contredite par l’extrémisme religieux au pouvoir à la Knesset (que le diable l’emporte !), puisque participant du même état d’esprit, est directement responsable de l’état dramatique dans lequel est plongée la partie du monde qui contient Israël, la Palestine, la Cisjordanie et-ou le Liban (liste non exhaustive). C’est pourquoi, vous qui m’avez accusée d’antisémitisme sans jamais vous excuser, je vous conchie, finalement.
Jazzi,
Corrections pour fautes d’orthographe ou de réflexion/contenu.
Non, c’est vous simplement qui me percevez avec ces yeux effarouchés et pervers. Je ne ressemble en rien à l’image que vous vous faites de moi. C’est vous la perverse !
La musique Kletzmer est une musique juive et elle a la singularité de l’universel juif. L’universel singulier, c’est précisément ce qu’ a inventé le Judaïsme. Alors je ne vais quand même pas le nier pour satisfaire vos fantasmes délirants…!
Merci de m’expliquer Clopine ce que j’ai posté .votre crainte que je ne comprenne pas tout part d’un bon sentiment .merci encore.
Je ne suis pas du tout non plus cet être religieux qu vous voyez en moi sans cesse ! Je n’ai rien de religieux. Je défends la légitimité d’Israël quand on l’attaque, c’est tout. Cela n’a rien à voir avec votre lcture délirante de mes commentaires. Vous êtes une folle qui ne sait pas lire, je ne peux guère y changer grand-chose, malheureusement pour vous. Mais sachez que je ne suis pas ce que vous croyez !
Pardon, Paul Edel, j’ai cru qu’en postant un commentaire, vous vouliez engager une conversation, et j’ai voulu élargir un tout petit peu le propos. Je ne savais pas qu’en retour, votre « humour sarcastique » allait en profiter pour tenter de « me remettre à ma place »… Ce qui est, finalement, la seule marque d’attention que vous m’offrez dorénavant, et à chaque occasion. Bonne année 2018 à vous aussi !
Les Juifs sont des gens joyeux avec un fond de mélancolie. La musique Kletzmer en est le reflet. Des gens qui, contrairement au chrétiens, tiennent la vie ici-bas pour l’essentiel. La musique Kletzmer n’a absolument rien de sarcastique ! Rien du tout ! C’est une musique essentiellement joyeuse, pour la fête !
rose dit: 30 décembre 2017 à 13 h 30 min
isomorphisme cf. isotopie
iso égal
morphème forme.
Je suis fidèle aux femmes sous couvert qu’elles ont la même forme.
Je le comprends comme cela.
Wgg, une fois, je veux bien, c’est une faute de frappe ou d’inattention. Mais puisque vous persistez…
C’est la musique KLEZMER, nom de dlà.
Sans « t »…
(vous connaissez rudement bien le sujet, pas vrai ?)
Clopine dit: 30 décembre 2017 à 13 h 30 min
Pardon, Paul Edel, j’ai cru qu’en postant un commentaire, vous vouliez engager une conversation, et j’ai voulu élargir un tout petit peu le propos. Je ne savais pas qu’en retour, votre « humour sarcastique » allait en profiter pour tenter de « me remettre à ma place »… Ce qui est, finalement, la seule marque d’attention que vous m’offrez dorénavant, et à chaque occasion. Bonne année 2018 à vous aussi !
Et ça vous étonne ? WGG vous traite de folle et Petit Rappel parle de Sainte Alliance de la médiocrité lorsque deux femmes échangent ici. Coïncidence ? Sans doute.
Votre problème essentiel, Clopine, on vous l’a dit un nombre incalculable de fois, c’est votre intarissable complexe d’infériorité qui tend à se transformer sous l’effet de la colère ou de l’énervement, en complexe de supériorité, tout aussi délirant que l’autre. Soyez plus simple, vous lirez mieux, sans commettre ces contre-sens pénibles et regrettables qui pourrissent toute relation normale avec vous. Car j’apprécie aussi en vous vos qualités de conteuse. Mais votre complexe perturbe gravement votre rapport à autrui au point de le rendre impossible, au sens propre et figuré !
Non, ça ne veut pas du tout dire ça !
SOS-Racisme a vertement condamné la comptine antichinoise, qui se termine par un véritable appel au meurtre. L’Académie a été saisie :
« SOS-Racisme a demandé le retrait d’une comptine enseignée dans une maternelle d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, « qui réduit les Chinois à quelques traits sommaires », selon un communiqué. »
Il veut dire qu’il reste fidèle à l’amour mais pas aux femmes. Propos assez cynique d’un don juan impénitent, je dois dire !
enseignée dans une maternelle d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis
Tout est dit.
« Corrections pour fautes d’orthographe ou de réflexion/contenu. »
La réflexion et le contenu étaient solides, Ed. Mais la forme !
Orthographe, ponctuation, construction des phrases, narration… tout à l’avenant. Il fallait s’accrocher pour comprendre ce que voulait dire l’auteur du mémoire !
Et je me suis posé beaucoup de questions sur l’état de nos universités…
Avec cette comptine raciste, on se croit revenu au temps des Jeunesses hitlériennes. Veut-on dès la maternelle faire aux enfants un lavage de cerveau xénophobe et belliqueux ? Ne serait-il pas plus adéquat de leur apprendre une fable de La Fontaine ? On est en France, que Diable !!!
« Vous êtes une folle qui ne sait pas lire »
Aïe (bis) !
Et dire que cette comptine vient de collègues de wgg, qui ont inventé de leur cru ces paroles racistes, pour ostraciser les Chinois ! La solidarité du corps professoral est une chose infâme…
Je ne connais pas spécialement la musique Klezmer mais j’ai suffisamment d’oreille pour ne pas y entendre des sarcasmes mais de la joie, une musique qui ne se prend pas au sérieux.
Jazzi,
C’est effrayant. Je constate également qu’au-delà de l’orthographe, la syntaxe est massacrée un peu partout et empêche la compréhension aisée. D’
où le seul refuge possible (en dehors de ce blog aux articles intéressants) : la lecture des classiques.
Delalourde est visiblement sorti de l’hôpital psychiatrique le plus proche pour affubler un professeur qui n’a rien demander à personne de toutes les tares de l’EN. Comme ce manuel sorti il y a quelques années qui mettait des images de Jérusalem et des travaux de nature manifestement antisémites et pointés comme tels. Tous les fous ne sont pas enfermés, c’est certain !
Mais la réalité, Jazzi, c’est qu’à part une élite qui tend à se restreindre de plus en plus, l’état de l’université en France comme de l’Ecole, est absolument lamentable. Mais personne n’ose le dire officiellement ! Les génies comme nos grands mathématiciens sont les arbres qui cachent l’immense forêt du désastre qu’est devenue le système éducatif en France.
Moi, j’enseigne à des enfants d’origine chinoise qui apprennent le chinois et la littérature chinoise, et qui m’adorent et m’offrent des chocolats même ! Alors c’est pas pour les ostraciser, pauvre fou !
Clopine je ne suis pas « sarcastique » mais bêtement amusé parce cette jeune fille entrée en Resitance parce qu’elle « voulait embêter maman »! .je ne vous veux aucun mal .Je vous souhaite d ‘écrire de nouveaux bons textes,drôles,imaginatifs, d’être publiée,encensée ,enfin comprise ,vendue louée (et non critiquée,vous acceptez mal) enfin, très bonne année.
« qui m’adorent et m’offrent des chocolats même ! »
Hum ! en tout cas, vous vous laissez corrompre…
Une vérité
Adelin la guettait depuis toujours. Elle apparut enfin, assise à la margelle de son fameux puits et parfaitement nue. Tiens encore une fausse blonde, dit Adelin.
N…
Le rire est nu,
le riz est gras,
vive Mardi-gras.
Toujours moi ( Pour WGG…)
» Comme je suis plusieurs personnes à la fois, expliquait Philémon, il est fatal que je dise souvent le contraire de ce que je disais la veille. Bah! on se dispute, on se calotte un peu, mais on finit par se réconcilier et c’ est toujours moi qui ai raison. »
N….
Ce blog est une convention des belles doches à Passou.
Wiki confirme ce que je disais :
« C’est en partie grâce au hassidisme, mouvement plus populaire, qui exprime par des chants et danses la joie de vivre et l’amour de Dieu, que la musique klezmer sera plus fermement soutenue. »
Si son origine remonte au XVè siècle, sa vogue à l’Est suit paradoxalement le renouveau de la culture juive à partir de la fin du XIXè siècle.
La date de 1897, à cet égard, est à retenir. Se dessinent alors les deux grands courants juifs de cette renaissance culturelle. À l’Ouest, avec le premier Congrès sioniste convoqué à Bâle par Th. Herzl, qui marque l’éveil d’un mouvement national juif de nature à la fois politique et culturel en Europe occidentale. À l’Est, à Vilna en Lituanie, c’est la fondation du Bund, ou Confédération générale ds ouvriers juifs de Russie et de Pologne dans la « zone de résidence » où étaient confinés les Juifs par le pouvoir tsariste. Ce mouvement socialiste, de gauche donc, incarne à l’Est la prise de conscience politique et nationale juive, par son soutien à l’autonomie culturelle juive et la culture yiddish moderne, laïque. Se dssinent ainsi les deux tendances antithétiques du renouveau juif en Europe à cette période jusqu’à l’arrivée d’Hitler au pouvoir et la Shoah qui a complètement anénanti à l’Est toute culture juive pour toujours : le sionisme préconise le retour des Juifs sur leur terre ancestrale d’Israël et à la langue hébraïque (c’est la tendance qui a triomphé avec l’anénantissement des Juifs de l’Est par le nazisme), plutôt de droite mais pas entièrement, tandis que le bundisme soutient leurs intérêts, leur langue (le yiddish, qui devient la langue nationale juive en diaspora après le Congrès de la langue yiddish en 1909, où assistent, entre autres, Isaac Bashevis Singer et son frère et tous les grands intellectuels juifs ashkénazes de l’époque), et leur culture juive en diaspora.
Dans L’Ami retrouvé, il y a un épisode avec juif sioniste qui se fait rabrouer par le père de Hans qui ne se reconnaît pas dans ce retour à Sion. Il fait partie de ces Juifs allemands déjudaïsés, qui n’entretiennent plus qu’un rapport lointain avec le Judaïsme tellement ils sont assimilés et acculturés. Il ne participe pas à l’invention de la nation juive, de la constitution d’une « communauté imaginée » mais nullement imaginaire, phénomènes qui se fondent sur la construction d’une histoire, d’une culture, d’une « nouvelle tradition » qui vient de la littérature yiddish alors florissante et de la musique klezmer qui y participe. Mais les grands violonistes juifs comme David Oïstrak appartiennent au mouvement de la Haskala, ce grand mouvement de séculatisation des Lumières qui vient de Berlin et du philosophe Moses Mendelssohn.
Nicolas , je vous remercie! attendez j’ai pas mis mes bigoudis, je reviens.
Clopine dit: 30 décembre 2017 à 13 h 11 min
sans jamais vous excuser
Sacrée hardoise, en effet ; mais rien ne passera à la trappe !
Ed, tout s’explique ici si vous gardez à l’esprit que les erdéliens sont des ménagers (à ménager !) de plus de soixante ans. La moyenne d’âge doit flotter entre les 65 et 75… Donc, si l’on se souvient que mai 68 n’était pas féministe, et que le féminisme est revenu « en boomerang », après le deuxième sexe paru en 1949, qu’il a commencé à vivre et croître socialement et politiquement après 1970, pas avant, vous comprenez de suite qu’aucun de nos amis commentateurs, si érudits, intelligents, sensibles ou provocateurs qu’ils soient, n’a sérieusement opéré une quelconque remise en cause de leur machisme ordinaire.
Bouguereau se croit toujours libéré parce qu’il parle cul, cru et gros mots, Paul Edel vient chercher son lys dans la vallée en oubliant que ledit lys maîtrise désormais sa contraception et est aussi diplômée que lui, WGG se croit toujours invité au mariage traditionnel juif où la femme découvre pour la première fois la tronche de son futur, Renato accumule les portraits de nus tout autant qu’un adolescent prépubère collectionne les pages lingeries du catalogue de la Redoute (ô sexe redouté !) et Marc Court, alias piqûre de rappel ou petite précision, nimbe ses propos d’une condescendance telle qu’on croit entendre le tonton beauf que chaque famille subit, hélas, spécialement en fin de repas arrosé…
Quant à JC, son machisme n’est qu’une facette de ses innombrables qualités humaines : racisme, cynisme et une tendance extrême à approuver et répandre les thèses du front national.
Alors, si vraiment vous voulez parler à des hommes cultivés, sensibles et intelligents, je vous conseille de faire le tri sur ce blog. Un peu trop de vieillards engoncés dans leurs schémas d’un autre âge, quoi !
Erreur ! Le féminisme est la conséquence direct de Mai 68 !
Ed dit: 30 décembre 2017 à 13 h 05 min
Car non, tous les résistants n’étaient pas animés par la grandeur de l’humanisme
En effet ; le meilleur recruteur de la Résistance, c’est encore le STO… Mais ne rallumons pas l’eau qui dort sur nos plaines et habreuve nos sillons… D’ailleurs c’est plutôt sympa : on craint plus le taf que l’ennemi !
WGG se croit toujours invité au mariage traditionnel juif où la femme découvre pour la première fois la tronche de son futur (Clopine)
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Pur délire ! Faut consulter un psychiatre ! Je n’ai jamais assisté à un mariage juif de ma vie ! C’est pur fantasme d’abrutis bourrés de préjugés qui vous enferment dans une catégorie exactement comme les antisémites ! C’est n’importe quoi !
« quand deux femmes échangent »
Non, pas deux femmes, ces deux-là précisément!
« Votre problème, c’est votre énorme complexe d’infériorité etc » (W)
Bien vu, à condition de souligner qu’elle adore en jouer. Le grand air « je n’ai pas ma peau d’ane » est fondamental dans l’argumentaire clopinen.
« louée, encensée, critiquée vous aimez peu » (PE)
Point commun avec l’autre pour qui toute manifestation un brin critique ne saurait émaner que d’un Troll. Quand on vous dit qu’elles sont construites sur le meme modèle…
Dirais-je à Ed qu’on écrit soporifique et non soporiphique?! Délit de Trollisme!
A bientôt.
MC
Mais les jeunes du STO sont devenus ensuite d’authentiques résistants parce qu’ils ont été formés, gros et infâme cornard de Sergio qui fait partie des gros cons poussifs de ce blog !
Je suis d’accord, lle adore en effet en jouer. Mais ça finit tôt ou tard par leur rtomber sur le coin du nez.
Ce sont essentillment de grands frustrés, comme Sergio, chaloux, etc. Des personnages à la Brétécher !
Ca rplante… Wordstress qui cloque sa maintenance tranquillos en plein après-midi ! Quand y a de la gêne y a pas de plaisir…
Clopine,
Merci infiniment pour ces présentations (qui m’ont l’air ma foi bien conformes à ce que j’ai pu comprendre des profils d’hômes rôdant ici) et pardonnez ma naïveté due au simple fait que je sois nouvelle sur ce blog.
Tout s’éclaire, mais prenez garde ! De nombreux jeunes sont pires que cela. Ils se contentent de voir les femmes comme des putes ou des castratrices. Autant vous dire que je dois faire partie de la deuxième catégorie, mais peu importe. Mon propos est simple : ne mettez pas le machisme de ces hommes sur le compte de leur âge, ce serait leur faire bien trop d’honneur en les dédouanant. Je m’en remet à mon immense conviction envers la force de l’individu et pense que ce sont tout simplement de sombres connards.
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