de Pierre Assouline

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La République des livres
De Paula à Denise, du sourire à l’effroi

De Paula à Denise, du sourire à l’effroi

Le trio classique : le mari, la femme, l’amant. A partir de là, qu’en fait-on d’autre que tout ce qui a été fait, refait, défait depuis des lustres ? Une poignante histoire d’amour. C’est l’exploit de Patrick Lapeyre dans Paula ou personne (416 pages, 22 euros, Pol), dont on n’a pas oublié dix ans après La vie est brève et le désir sans fin (Prix Femina). Il y parvient avec une sensibilité, un tremblé, un humour et in fine une mélancolie qui emballent le lecteur grâce à l’indéfinissable charme qui s’en dégage, même quand c’est triste. Douceur de la narration quand tant d’autres ailleurs sont si crispées, un certain détachement des choses d’ici-bas, à l’image de ce personnage qui se rend régulièrement au Louvre pour y lire son journal assis sur une grande banquette de cuir face à des chefs d’œuvre. Tendresse qui déborde de tant de pages. Tant les hommes que les femmes donnent l’impression de vivre en mode avion. Cela se ressent dans la forme même qui est celle de Lapeyre, sa signature dans son maniement des généralités, drôles tant elles sont absurdes :

« Toutes les sœurs s’appellent Fabienne (…) Toutes les filles ont un exemplaire de Rimbaud, avec son portrait en couverture (…)

Ou encore dans sa manière de brosser un portrait décalé :

« Martino, un postier dont aimerait bien connaitre les compétences exactes, à part qu’il sait lire et écrire (…)

C’est à se demander s’il n’est pas dans l’autoportrait lorsque, décrivant Jean en individu parfois coupé du monde, il écrit :

« Si l’Allemagne reprenait par surprise l’Alsace et la Lorraine, il ne s’en serait même pas aperçu ».

Certains ne lui pardonneront pas de tourner en dérision Gilets jaunes et syndicalistes mais qu’importe. Cette histoire pourtant stéréotypée donne le sentiment d‘être traitée pour le première fois, ou plutôt la deuxième tant elle procure un plaisir similaire à celui de Betrayal (1978), la pièce de Harold Pinter, à ceci près que celle-ci était construite à l’envers et que l’action s’y déroulait à rebours, de la fin d’une liaison à son origine. Là, ça se passe à Paris VIIème entre l’avenue Bosquet et la rue Saint-Dominique mais aussi à Nice entre le cours Saleya et la place Masséna et enfin à Strasbourg. Jean Cosmo, plutôt fauché, travaille de nuit au tri postal. Paula, 28 ans, une bourgeoise bien charpentée de la cervelle notamment en histoire de l’art, catho pratiquante mais débarrassée de la culpabilité jusqu’à ce que le sens du pêché ne la rattrape. En attendant, elle s’accommode de l’adultère vécu selon les règles de la clandestinité avec une solide pensée pour boussole :

« Tout ce qui se fait en amour se fait en Dieu parce que Dieu est amour »

Et hop, au pieu ! Lui, c’est un féru de philo. Son dada ? l’Etre. Il en pince pour Heidegger. Elle, moins. Ca l’intéresse, ça la fait rire, ça l’étonne et à la fin, comme nous aussi un peu, ça la saoule, d’autant qu’il a toutes les indulgences pour l’ancien recteur nazi-sans-l’être (il est vrai qu’il s’est plus documenté auprès de l’excellent mais incomplet Dictionnaire Heideggerplutôt que dans les récents et accablants Carnets noirs). Leur passion n’est pas que physique même si la chair prend une très grande place dans leur complicité. Le fait est qu’ils n’arrêtent pas de baiser mais cela reste assez poétique, démentant au passage le principe de Cioran : « Le propre d’un amant est de commencer en poète et de finir en gynécologue ».

L’auteur évite les clichés mais parfois, tout à la fixation de Jean sur la magnifique poitrine de Paula, il s’autorise certaines images que l’on a du mal à visualiser telles « des seins de mésange » ( ?…). Quand leur liaison se délite, il s’enfonce dans un (trop) long parallèle avec la relation qu’Heidegger entretenait avec son élève devenue sa maitresse Hannah Arendt. Paula ou personne est une forte méditation sur le mensonge : 

« Peut-on croire celui qui se présente comme un menteur ? ».

Ce qu’en dit l’(anti)héros dans les pages où est évoquée la recherche de l’authenticité dans Chronique de Anna Magdalena Bach des Straub/Huillet au-delà des instruments d’époque, et l’obligation pour les musiciens de porter du linge de corps d’époque sous leurs vêtements d’époque, donne envie de revoir le film. A la fin, on croirait entendre la douce voix de la narratrice Mme Jouve, elle aussi rescapée d’une grande histoire d’amour, dans La Femme d’à côté de Truffaut : ni avec toi, ni sans toi…

Tout autre est le récit d’Irène Frain Un crime sans importance (256 pages, 18 euros, Seuil), l’une des plus fortes surprises de la rentrée (on peut l’écouter lire ici). Le côté « fait divers vécu » donne envie d’y aller voir : le meurtre de sa sœur, 79 ans, toujours inexpliqué quatorze mois après. Etrange crime dont on ne sait pratiquement rien : circonstances, mobile, coupable… On sait juste qu’il a eu lieu. La victime vivait seule dans une impasse, bipolaire, secrète et jalouse de sa solitude. Elle confectionnait des sachets de lavande.

Elle s’appelait Denise. La sœur ainée vénérée par toute la famille car elle avait fait entrer la culture dans la misère noire de la Bretagne d’après-guerre. Personne n’a rien vu ni entendu dans les alentours du pavillon situé à 25 kms de Paris, près de la rocade, non-lieu entre l’autoroute, le Décathlon et le bois. Beaucoup de sang sur la scène de crime. Des traces de coups sur le cadavre plongé dans le coma après un traumatisme crânien. Tabassée et laissée pour morte. Un massacre. Elle mourra à l’hôpital. La maison a été mise à sac. Pourtant, pas de vol, pas de cambriolage. Alors, juste Orange mécanique ? On est plutôt chez Simenon. Juste un meurtre de retraitée, sans sexe ni argent. «

 Il n’était pas glamour, le meurtre de ma sœur. Aucune prise pour l’imaginaire. Rien que de la réalité à l’état brut. Du pas beau à voir, comme avait dit un des flics le dimanche où on l’avait trouvée ».

Juste une « male mort », ainsi que l’on désignait au Moyen Age les mauvaises morts, atroces, moches. Passant de l’accablement à la colère, Irène Frain a voulu savoir ; elle a enquêté, restitué une biographie à la disparue, dévoilé l’énigme de leurs rapports : elles ne s’étaient pas vues ni parlées depuis de nombreuses années alors que cette soeur ainée adulée était celle qui lui avait ouvert la voie en l’aidant à s’extraire d’une famille et d’un milieu résignés à leur médiocrité ; mais sur l’affaire, elle n’a rencontré qu’une informelle conjuration de mutisme : famille, police, justice. Un bloc d’indifférence aussi violent que le crime. Son livre est la chronique de ce silence infracassable. Sans pathos, sans effets. Juste ce qu’il faut de dignité dans la colère. Impressionnant.

(Photos D.R.)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 449 Réponses pour De Paula à Denise, du sourire à l’effroi

D. dit: à

Que serait ce blog sans nous, hamlet ?
Que dalle. Il repose entièrement sur presque nous deux.

D. dit: à

Je voulais dire il presque sur nous deux entièrement repose.

renato dit: à

x, si vous ne le connaissez déjà, Lo sguardo lieto : tutti gli scritti sulla musica e le arti [de Busoni]. Ed. Fedele D’Amico. Trad. Laura Dallapiccola, Luigi Dallapiccola et Fedele D’Arnico. Il Saggiatore, Milano, 1977.

Vanina dit: à

Rencontré Elias Canetti à Londres, Hampstead, au « Coffe Cup », qu’il patronnait régulièrement. Très accessible, il parlait avec tout le monde. D’ailleurs j’étais trop jeune et enveloppée dans des histoires soi-disantes amoureuses pour avoir una vision du grand homme libre des obséssions adolescentes. Il était intéressé a la littérature italienne, moi trop débile pour lui servir à grande chose.
Ai transmis a ma belle-fille la curiosité de lire les travaux de cet homme cosmopolite et très attaché à la vie.

hamlet dit: à

D. merci ! on sent que tu es un vrai chrétien.

j’ai mangé une salade de crevettes bio.
c’est simple à faire D. tu mets des bonnes tomates, genre coeur de boeuf, des bons avocats genre celui qu’a pris le beau père d’Enthoven, de l’huile d’olive, du citron vert, de la sauce soja, de la menthe, du coriandre (beaucoup arce que j’aime ça), du basilic du persil, tu touilles et tu manges en regardant Arte ou en écoutant Barbe Bleue de Bartok.

et toi t’as mangé quoi ?

Pablo75 dit: à

« Contrairement à ces ploucs d’Antoine Golea, et de Jankélévitch… Rebatet a aimé Bruckner »
Il serait plus juste de dire qu’il aimait tout ce qui venait d’Allemagne
MC dit:

Les conneries de Court deviennent chaque jour plus grosses (ce qui est inquiétant pour sa santé mentale). Maintenant Rebatet aimait Bach, Haydn, Mozart, Beethoven ou Bruckner parce qu’ils venaient de l’Allemagne ou de l’Autriche (pour
ce dernier, chose que notre Grand Nul ignore).

Des musicologues comme Goléa ou Jankélévitch n’aimaient pas Bruckner parce qu’il n’était pas à la mode et Rebatet l’aimait parce qu’il avait fait ses études dans la même ville que Hitler (ça, Court l’aurait dit s’il l’avait su, tellement il est Débile).

Quel niveau mental, ce mec…

Sviatoslav Richter sur la 8ème symphonie de Bruckner: « Ma symphonie préférée. […] Je crois aussi que c’est la meilleure oeuvre de Bruckner. J’aime tout particulièrement le 1er mouvement où tout est tellement intense et inattendu. Mais le reste est aussi prodigieusement beau. »

Je pourrais aussi citer des éloges de Sibelius, de Furwaengler et de bien d’autres compositeurs et interprètes, mais à quoi bon perdre son temps à les chercher pour lui foutre à la figure à un tel Pédant Sourd capable de se demander, après avoir cité son idole Goléa (le critique musical qui a écrit le plus de conneries sur la musique en France au XXe siècle – notamment sur la musique « abstraite ») si « est-ce entièrement faux? » que Bruckner ait écrit « neuf symphonies plus ennuyeuses les unes que les autres » – alors que cette Grosse Andouille ne les a jamais entendues…

Mais quel Crétin !!!!

Écoute cela, Gros Minable en essayant de la fermer définitivement sur la musique…

Bruckner – Symphony No. 9 – 1. Feierlich, Misterioso

Wiener Philharmoniker – Carlo Maria Giulini (Live)

https://www.youtube.com/watch?v=RPmBrkvR8vs

et alii dit: à

et le mépris en fonction de l’avis qu’il se fait d’eux.
votre caractère, comme vous l’avez révélé sur ce fil me plaît ,hamlet, (et comparativement)
(vous ne venez vraiment pas faire « le maître »;mais enrichissez la discussion sans être « psychologiquement » « systématique » et « prévisible »;continuez bien de travailler
c’était un plaisir pour moi de suivre;

Pablo75 dit: à

Liszt de son côté a retranscrit pour piano les célèbres sarabande et chaconne de Haendel dans son célèbre opéra ALMIRA.
hamlet dit:

Encore un autre Mélomane Tartignolle…

Mais tu n’es pas fatigué de faire le ridicule ici, Pétomane?

Écoute cela, Gros Con:

Nathalie Stutzmann records Handel aria « Ah, mio cor, schernito sei » (Alcina)
https://www.youtube.com/watch?v=hSAuHrg8XnM

D. dit: à

Moi j’ai mangé une petite dorade au four avec des patates.
Mais ta salade c’est très bien, hamlet. Il y a des protéines, de bons acides gras et des végétaux.
Attention, pas trop de cru : en légumes il faut 70 % de cuit (raisonnablement) et 30 % de cru.

Pablo75 dit: à

Un cheval mutilé en Côte-d’Or, deux suspects recherchés.
[…]
Par ailleurs, dans le Cantal, à Riom-ès-Montagnes, une jument a été retrouvée morte et particulièrement mutilée samedi soir. Les propriétaires l’ont trouvée dans sa pâture, «éventrée, une oreille en moins et les mamelles coupées», a indiqué dimanche à l’AFP le parquet d’Aurillac, confirmant une information du quotidien régional La Montagne. «Des prélèvements ont été faits lors de l’autopsie pour savoir si les mutilations auraient été infligées post-mortem», a précisé le parquet.

Avec la multiplication de mutilations d’équidés dans toute la France, le sujet est devenu sensible. Des consignes ont été passées aux propriétaires «d’appeler les forces de l’ordre et de ne pas intervenir eux-mêmes», selon les gendarmes.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/un-cheval-mutile-en-cote-d-or-deux-suspects-recherches-20200906

@ D

Tu crois que c’est les Petits Gris – comme dans le cas de la vague de mutilations de vaches dans les années 80 aux USA?

et alii dit: à

c’est moins du mépris que de la tendance à satisfaire une pratique de « méchanceté » devant tout le monde-et pour être aimé-e-s que l’on sent chez ceux-celles qui corrigent des contributeurs trices; alors que P.ASSOULINE ,lui, demande à apprendre quelque chose

D. dit: à

Pablo, compte-tenu de l’extrême danger qu’ils représentent je ne ferai aucun commentaire sur le sujet. Point barre.

christiane dit: à

« C’est par le piano que je tiens à la musique, j’aime la musique que je peux tenir sous les doigts ; mon attachement à certains musiciens qui ne sont pas toujours des créateurs de génie tient au côté pianistique de leurs œuvres. A tel point que je me demande parfois avec inquiétude : est-ce vraiment la musique que j’aime, ou est-ce le piano ? […]
Le piano mêle au plaisir musical proprement dit un bonheur tactile dont il est très difficile de parler et que rien ne remplace ; sans ce bonheur quelque chose de vital manquerait : la participation de tout l’être au charme du temps. […]
Dans une société où la musique joue un rôle si miséreux, la haine envers les « pianos à queue des bourgeois » est un thème bien littéraire et un alibi de la bonne conscience ; un prétexte honorable pour la sécheresse du cœur.
Comme chacun sait, le piano est une distraction de luxe à l’usage des milliardaires et des désœuvrés, comme le golf et la navigation à voile. Le piano à queue des bourgeois dans un salon bourgeois : voici incontestablement réunis au même endroit tous les éléments de la lutte des classes. Un piano, passe encore… Mais à queue ! C’est une provocation ! Le piano symbolise l’ambiguïté du rapport de la bourgeoisie à l’art et en général à la musique : on se soulage de cette trop pesante ambiguïté en faisant du piano une sorte de bouc émissaire…
[…]
Notre rapport avec le virtuose est ambivalent. La solitude du soliste nous donne le vertige, qu’il soit littéralement seul, ou, comme dans le Concerto, périlleusement seul à la pointe de l’orchestre symphonique, de ce microcosme où toutes les familles instrumentales sont rassemblées ; le pianiste virtuose court devant le gouffre sombre de la salle aux mille têtes une passionnante et dangereuse aventure. Le voici, cet homme en noir, qui arrive seul sur la scène du théâtre des Champs-Élysées, affrontant le public devant lui et l’orchestre autour de lui, toujours à la merci d’une défaillance de la mémoire, d’une quinte de toux, d’une distraction dérisoire, d’un moucheron indiscret… Que de tours le malin génie peut jouer à cet homme seul ! Que d’occasions offertes à la malchance ! Et cet homme seul ne se contente pas d’interpréter l’œuvre, il la recrée devant nous,dans des conditions telles parfois que cela semble surnaturel. […]
Je crois, ayant lu Baltasar Gracián, que nous avons aujourd’hui une conception plus profonde et moins triviale de la virtuosité. Par opposition à Platon, Gracián réhabilite l' »ostentation ». La virtuosité appartient à ce monde du déploiement et de l’exhibition, elle est inconsistante et précieuse comme un coucher de soleil, fugitive et mystérieuse comme la splendeur parfumée d’une rose… Une aile d’oiseau, cela ne pèse guère…
Notre engouement pour le virtuose est justifié puisque nous rendons ainsi hommage au miracle que l’homme accomplit avec ses dix doigts. Nul autre instrument en effet ne révèle plus lumineusement les ressources de la main. […]
c’est un instrument complet qui permet de tout dire et qui se suffit à lui-même […] assez ingrat pour que la sonorité dépende du poids de la main, de la pression des doigts sur les touches, et assez docile pour que l’on éprouve du plaisir. »
Quelque part dans l’inachevé – Gallimard. Vladimir Jankélévitch échangeant avec Béatrice Berlowitz quelques propos sur la musique…

Marie Sasseur dit: à

Je me demande si derrière tous ces récits d’auto- fiction, comme ceux d’Irène Frain, mais la liste est longue, qui réinventent non seulement leur vie, mais ceux des proches, il n’y a pas un caractère psychopathique, car fortement ego centré, et qui n’ont de ressenti emotionnel que pour ce qui les touche uniquement.

Je viens de lire un résumé et une analyse de  » sorti de rien  » de la soeur de Denise.

Je m’excuse d’insister, mais elle semble enterrer des proches qu’elle n’a pas connus, sauf quand le  » ressort  » est venu de l’extérieur, et atteignait son image.

Y’a des bretons, dans la salle?

Qu’est-ce qu’ils prennent dans la tronche.

Marie Sasseur dit: à

Jouent tous du pipeau, sur ce blog.

Marie Sasseur dit: à

Ph. Lancon est dans la critique post- traumatique. Comment ne pas en tenir compte.

Dommage, c’était un des seuls chroniqueurs littéraires qui tenaient encore la route.
Oui, Antoine Riboud est sur Wikipedia, j’espère qu’il ne l’a pas découvert là. Merde alors, il est quand même journaliste !

Quant aux morts de Toledo qui prennent le train, dans la valise, les siens seront toujours moins importants que les miens, c’est comme ça

Marie Sasseur dit: à

Je précise à Courtaud que j’ai lu le lambeau. Et on n’est pas nombreux ici à en avoir fait part.

Alors celui qui survit, etc.
Ca va !

Jibé dit: à

Les oiseaux ce sont des trous dans le ciel – souvenir d’une lecture de Jim Harrison, Big Jim.
Voir les oiseaux de Chantal m’y fait penser.

Merci Christiane de me l’avoir signalé (le post de Chantal) et de votre réponse sur le fil précédent.

Jibé dit: à

« Ph. Lancon est dans la critique post- traumatique. Comment ne pas en tenir compte. »
c’est vrai que le roman de Camille de toledo ne peut que lui parler et qu’on ne peut faire abstraction de son expérience de victime dans cette critique là.
Cependant, le livre de Toledo est surtout un retour sur la famille, les silences, les écorchures et les vertiges de la mémoire. On s’éloigne beaucoup de l’expérience de Lançon, telle que le Lambeau (que j’ai lu) la rapporte.

Quant aux deux livres ci-dessus chroniqués et critiqués, aucun écho chez moi. Bon, j’aime bien Lapeyre, mais alors l’érotisme et les chagrins induits, même avec l’humour, ça me gonfle d’avance.
Quant au meurtre de la soeur par sa soeur, et avec ce que je connais du style d’Irène Frain, non, ça ne le fait pas non plus.
Ou alors je suis de mauvais poil today – pourtant j’étais avec des amis chers et le strudel était divinement caramélisé et relevé de cannelle à midi.
Et le soleil poudrait les collines. C’était bien.
Mais ces deux livres, éros et thanatos…

et alii dit: à

en écho à christiane malgré l’interdiction de lire de la philosophie faite à moi :
Ensuite un thème unificateur, une problématique ou une aporie, un lexique ou une rhétorique. Titre, alors : le toucher. Qu’est-ce que le toucher ? Le meilleur fil directeur, le plus économique, pour re-commencer à lire Nancy aujourd’hui, de façon à la fois diachronique et synchronique, ce serait, me semble-t-il, de suivre sa “question du toucher”. Elle se déploie jusqu’à tout envahir, parasiter, surdéterminer, au fil des années. Elle touche à tout. Après un recours à la fois insistant et furtif à des figures tactiles, à une rhétorique du toucher qui mérite une analyse appropriée (d’où vient et que signifie sa fatalité ?), une méditation en vient, depuis quelques années, à thématiser ce “sens”, le toucher, ce qu’il nous enseigne et assigne quant à la sensibilité, au sentiment, au sentir, au se-sentir comme se-toucher (mais “se toucher-toi”, dit-il), et aussi, par là même, quant au sens du sens et au sens du monde, comme de la “pensée finie” en général. Assignation sans limite, donc. L’assignation même, la loi. Mais une double loi : il faut toucher, il ne faut pas toucher. Et la prescription de ce qu’il surnomme l’ex-crit. Cela touche, il le dit, à la limite.
Au passage, les plus puissantes pensées canoniques du toucher, depuis le De anima d’Aristote, se trouveraient à la fois provoquées, visées et renouvelées. Touchées et retouchées.
présentation sur:
http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=2792

Marie Sasseur dit: à

Cependant, le livre de Toledo est surtout un retour sur la famille, les silences, les écorchures et les vertiges de la mémoire.

Toledo ne m’émeut pas un instant. Pas un instant je ne crois a sa pseudo litterature de thérapie post-traumatique.
Voir les commentaires que j’ai laissés sur le billet correspondant. Je n’ai rien à y ajouter.

Si ce n’est qu’en 2005, Akexis Mital cherchait  » à quoi rêver « .
Et que son frangin se pendait.

Marie Sasseur dit: à

« Quant au meurtre de la soeur par sa soeur, »

Décidément le jibe est encore plus con, au diner, que bien d’autres.

christiane dit: à

Merci, Et Alii, pour cette belle méditation sur le toucher.
Dans ce livre de 300 pages, Quelque part dans l’inachevé, le chapitre XXV consacré au piano est empli de remarques d’un homme qui trouve du bonheur à retrouver un de ses deux pianos, chaque soir. Pianos sur lesquels Vladimir Jankélévitch et Wiard Ravelling venu le rencontrer ont joué avec les enfants.
Dans ce chapitre, il évoque aussi le violon :
« Dans le cas du violon, la sonorité frémissante et nerveuse se fabrique directement sous les doigts par un contact intime de l’instrumentiste et de l’instrument, et ses vibrations semblent répondre aux battements du cœur. »
Quelque chose de tactile passe dans ses réflexions.
Anne Philippe, dans un article pour la revue « L’Arc », consacré à Jankélévitch, raconte « Je cherchais alors à rassembler pour la librairie Plon ses écrits sur la musique, moins connus que ses ouvrages philosophiques. Nous nous revîmes plusieurs fois. Je me souviens de nos rencontres pour le tome I « Fauré et l’inexprimable ». Il fallait trouver un thème musical pour illustrer la jaquette. Nous étions chez lui : il s’est mis au piano sans partition, chantonnant tout en jouant, transporté par son seul contact avec le clavier. Il joua longtemps, alla d’un thème à l’autre ; il hésitait, voulait trouver quelque chose qu’il aime complètement et qui corresponde bien au texte, qui ait aussi la longueur exigée par la fabrication. A la fin il choisit une phrase du quatuor n°2. Une autre fois pour Debussy, il prit plusieurs partitions sur les genoux, les chanta en les lisant, hésita à nouveau avant de se décider pour un prélude « Les fées sont d’exquises danseuses ».
Je n’avais jamais vu pour ma part une telle familiarité avec la musique, une sorte de connaissance amoureuse, plus particulièrement avec le piano. »
Merci, Et Alii, pour votre attention aux autres. (Dommage que vous installiez une telle distance avec DHH. C’est quelqu’un de bien et de d’une grande pudeur.)

hamlet dit: à

Pablo75 dit:

Liszt de son côté a retranscrit pour piano les célèbres sarabande et chaconne de Haendel dans son célèbre opéra ALMIRA.
hamlet dit:

Encore un autre Mélomane Tartignolle…

Mais tu n’es pas fatigué de faire le ridicule ici, Pétomane?
 »

Pablo ton commentaire prouve que tu ne connais rien à l’oeuvre de Haendel, comme au reste d’ailleurs.

avant de traiter les autres cons renseigne-toi, apprend la musique, et ensuite tu viendras ici avec ta grande gueule donner l’impression de des leçons aux autres.

Lizst a bien transcris la sarabande de ALMIRA !

maintenant je vais t’expliquer et te donner une leçon pour qu’une fois pour toute tu arrêtes de traiter les autres de cons.

Leçon n°1 :

Tu trouves chez Haendel un grand nombre de thème identiques dans ses différents opéras.

Cette sarabande transcrite par Lizst se trouve dans ce premier opéra de Haendel : ALMIRA !!!

la voilà :

https://www.youtube.com/watch?v=rKeF1UGl7GY

hamlet dit: à

leçon n° 2 pour Pablo :

cette même sarabande tu la retrouves dans Amadigi, un opéra écrit 10 ans plus tard, sous le titre de Pena Tirana,

et voilà écoute-là chanté par Nathalie Stutzmann que tu as l’air de connaitre autant que je sais de la cornemuse GROS CON :

https://www.youtube.com/watch?v=lS20wC3h9aA

et alii dit: à

(Dommage que vous installiez une telle distance avec DHH. C’est quelqu’un de bien et de d’une grande pudeur.)c’est vous qui le voyez ainsi !
elle veut me conseiller et diriger
c’est son problème de mousse au chocolat et de voir en top chef psy de femme insurpassable « son vrai moi » ;les autres y croient ! c’est leur question ; moi, je suis l’étrangère à votre famille et veux le rester

hamlet dit: à

leçon n°3 pour Pablo :

la transcription de Liszt concernant cette Sarabande fait bien référence sur sa partition, non pas à Amadigi, mais au premier opéra de Haendel : ALMIRA !!!:

alors la prochaine fois, au lieu de la ramener avec ta grande gueule de milicien franquiste demande-moi et je te renseignerai pablito le mélomane de mes deux !

hamlet dit: à

je me demande vraiment pourquoi je perds du temps avec un taré pareil.

Pablo écoute plusieurs dizaine de fois tous les opéras de Haendel et ensuite je prendrai du temps pour discuter avec toi !

quand je pense que cet imbécile ne sait pas lire 3 notes sur une partition !

hamlet dit: à

les musiciens apprennent la musique les conservatoires et à l’université.

Pablo la musique il la apprise sur Youtube.

forcément au final on voit la différence.

hamlet dit: à

par contre il faut tout de même reconnaitre une chose à son crédit :

il a croisé Maria Joao Pires à l’aéroport de Madrid…

hamlet dit: à

tu parles d’un fumiste ce Pablo.

hamlet dit: à

x, merci ! magnifique !

Jibé dit: à

jamais, elle fatigue?
D’être « ça », je veux dire? Quel intérêt soeur marie trouve-t-elle à faire état de « ça »?
si tu savais, ….

Marie Sasseur dit: à

Qu’est ce qui lui arrive au jibe ?
Veut pas savoir que Thesee faisait le dandy, déguisé en fille?

Allons, c’est de la litterature, tout ça.

christiane dit: à

x dit à christiane, les fées sont d’exquises danseuses par Marcelle Meyer
https://www.youtube.com/watch?v=zWh03aPkJnE

J’écoute. C’est beau. Quelle délicatesse… C’est comme entrer dans un jardin merveilleux. Il y a quelque chose d’innocent dans cette musique, une grande pureté. Un frissonnement de fées légères, furtives… oui.

Marie Sasseur dit: à

A mon avis, le Thesee du jibe n’a jamais mis les pieds dans le palais de Minos. S’il savait…

x dit: à

Almira
La femme trahie, Edilia, a fière allure quand elle menace l’inconstant de lui faire goûter de quelles cruelles flèches (ou foudres) s’arme sa colère.
Une vidéo qui mettra peut-être du baume au cœur de Clopine

https://www.youtube.com/watch?v=PcDRKgeqQWs

Jibé dit: à

Déguisé en fille.
voilà tout ce qu’elle a retenu. C’est vrai qu’elle est longue l’intégrale, les potes sapés en nanas, c’est le trait majeur.
Bien sûr.

Marie Sasseur dit: à

le jibe, devrait TOUS mes commentaires sur le billet correspondant à son thesee. Il lui reste de choses à découvrir, lol.

Marie Sasseur dit: à

devrait relire.
L’est pas au bout de ses surprises de la rentrée.

Jibé dit: à

…en tout cas elle fatigue pas ! Dis pas toujours « que » des konneries, mais quand elle lâche les vannes, c’est du grand art, on touche aux altitudes, on toureiffélise, on grattecielise.

Jibé dit: à

« dit pas »
scusi

Marie Sasseur dit: à

Mais ce fake n’a certainement pas lu ce livre dont il attend tout. Une boîte de pansements devrait suffire pour ses  » ecorchures ».

Nite, nite.

Jibé dit: à

« Il n’y a pas de vanité intelligente », me souviens-je avoir lu dans le Voyage de LFCéline
et c’est ben vrai.

Jibé dit: à

Save the date, qu’elle avait dit… on espérait…

Tiens, LFCéline, je mets la main sur son bouquin, et je trouve, spéciale dédicace à mme sasseur:
« Rien n’est plus odieux de nos jours, humainement plus odieux, plus humiliant que de regarder un Français moderne dit lettré, dépiauter narquoisement un texte, un ouvrage. .. n’importe quelle bête à côté possède une allure noble, pathétique et profondément touchante. Mais regardez ce bravache grelot si indécent de suffisance, obscène de muflerie fanfaronne, d’outrecuidance butée, comme il est accablant. .. Que lui expliquer encore ? lui répondre ?. .. Il sait tout !. .. Il est incurable ! S’il a obtenu son bachot alors il n’est même plus approchable. Le paon n’est plus son cousin. Tout ce qui peut ressembler même vaguement à quelque intention poétique, lui devient une insulte personnelle. »
Mais pourquoi je pense à ça , moi, pourquoi?
Allez, je vous la souhaite bonne,
fermez le ban!

Phil dit: à

Kléber Haedens

les tilleuls vous plaisent donc, dear Chaloux. nous devons être seuls ce soir à sortir Haedens de l’outre-tombe. savez-vous, l’homme tisanait sérieusement en fin de vie, le métier de critique littéraire est un monde d’illusions perdues, aucun recueil de ses articles, une honte, Galey son jeune alter ego, pareil.
Trouvé ce jour « Deux », un des derniers romans de l’admirable Nemirovsky, sept euros en vélin supérieur, une affaire, conviendrait Pablo75 qui ne peut pas tout rafler en beaux papiers à un iouro. souvent vu passer l’histoire de la littérature de Paul Guth, jamais achetée à cause de son accent irritant type chèvre de M. Seguin, mais faut pas être sectaire, réviserai le jugement. agréables échanges musicaux sur Vineuil Rebatet et Bruckner. souvenirs d’une séance d’abbaye en Autriche plein de Bruckner casse-pétant, un peu fatigant, dû m’enfiler une tranche de cardinal, »Kardinal Schnitt », pour remonter le moral. Du bien crémeux enroulé façon baroque triple couche, pire que la recette de mousse au chocolat, étouffe-chrétienne des dhh etalii.

Marie Sasseur dit: à

Une tafiole est partie en vacances, en voilà un autre. Qui revient du voyage, lol.

Enfin j’ai mouché ce fake. Il n’a pas fallu bien longtemps.

Pablo75 dit: à

Pétomane Goebbelesien, ton absence de ridicule et ton avidité de manipulation sont telles que tu arrives à te foutre de ta propre gueule de FRUSTRÉ-RATÉ TOTAL sans te rendre compte, ce qui est un vrai exploit.

Première étape: tu trouves par hasard sur Youtube (ton seul fournisseur de musique, puisque tu n’as aucun disque, ce qui est normal pour un sourd) ceci: « G.F.Händel/F.Liszt: Sarabande und Chaconne aus dem Singspiel Almira, S.181 ».

Et tu parles tout de suite, pour montrer que tu es un expert en opéra baroque, du « son CÉLÈBRE opéra Almira ». Un opéra, GROS CONNARD, qui n’est célèbre nulle part, puisque c’est son premier opéra, écrit à 19 ans. Il est tellement CÉLÈBRE, GROS CONNARD, que « la première représentation contemporaine d’Almira eut lieu pendant le Halleschen Händelfestspiele (festival consacré à Haendel), le 4 juin 1994, à Bad Lauchstädt ». Et qu’il n’y a que 2 enregistrements de l’oeuvre, faits par des chefs pas connus. Tu imagines ce que ça aurait été s’il n’avait pas été célèbre, GROS CONNARD?

Voilà pour la célébrité de l’opéra en question.

Évidemment tu connaissais si bien ce « Almira », que quand Court te dit:

MC dit: à
Hamlet: Alcina, pas Almira, je pense?

tu réponds, GROS CONNARD, ayant déjà oublié que tu as écrit « son CÉLÈBRE opéra Almira » (parce que ton Crétinisme de Naissance est en train de se compliquer avec une maladie d’alzheimer dont tu n’es pas encore conscient mais qu’ici on voit assez clairement se développer depuis quelques mois):

hamlet dit: à
MC dit: Hamlet: Alcina, pas Almira, je pense?

oui !!!!! bien sûr !!!! merci !

Tu connais si bien « Almira » et tu es si sûr de son existence, que tu écris à Court: « OUI !!!!! BIEN SÛR !!!! MERCI !!! » C’est à dire: oui, bien sûr qu’il s’agit d’Alcina, merci de m’avoir corrigé.

Et pour nous montrer à quel point tu es sûr de l’existence d’ « Almira », GROS CONNARD, tu rajoutes admiratif de la bonté de tes correcteurs, comme un gosse repenti:

« des personnes comme x ou Mr Court qui en savent un million de fois plus que moi sur la musique et les livres, vont CORRIGER les gens qui SE TROMPENT sans se moquer d’eux. »

Tu es content qu’on CORRIGE ton ERREUR sans se moquer de toi, tellement tu es sûr de l’existence de « Almira ».

On déduit de tout cela, GROS CONNARD, que tu avais entendu parler d' »Almira » avant ce soir autant de fois que Court et moi, c’est-à-dire AUCUNE.

Alors de quoi tu te moques, GROS CONNARD? De TA PROPRE IGNORANCE?

Avec l’aggravant qu’autant Court que moi nous connaissons au moins « Alcina », opéra dont tu viens d’apprendre l’existence (à mon avis tu ne savais même pas que Haendel avait composé des opéras – ou alors tu croyais que son Messie est un opéra). Et ce ne sont pas tes recherches sur internet qui vont convaincre quelqu’un ici que tu es un expert en Haendel en général et en ses opéras en particulier, GROS CONNARD DE MES DEUX.

Conclusion, Pétomane Sourd comme un Pot: tu continues d’être le Mélomane Tartignolle de toujours, comme te l’a montré preuves à l’appui Renato, auquel, d’ailleurs, tu n’as pas répondu, étant donné que tu connais la Théorie Musicale aussi bien que moi, GROS CONNARD.

Parce que si tu crois que tu trompes quelqu’un ici avec tes plagiats d’internet concernant les notes, tu es vraiment naïf. Ici tout le monde a compris depuis longtemps que tu as gratté un peu la guitare dans ta lointaine jeunesse avec l’aide de tablatures pour débutants pour essayer de t’accompagner en chantant des chansonnettes argentines – a fin de pouvoir draguer un peu (ce que de toute évidence n’as pas fonctionné, vus ton degré de frustration et ta jalousie pathologiques).

Pablo75 dit: à

Trouvé ce jour « Deux », un des derniers romans de l’admirable Nemirovsky, sept euros en vélin supérieur, une affaire, conviendrait Pablo75 qui ne peut pas tout rafler en beaux papiers à un iouro.
Phil dit:

Moi le vélin supérieur ou inférieur, non seulement je ne le cherche pas, mais je le fuis, étant donné que je souligne beaucoup en lisant et j’ai parfois le scrupule de le faire sur des belles éditions. D’ailleurs je ne connais rien aux papiers et aux qualités bibliographiques des éditions. J’ai de belles éditions, numérotés et même signés ou dédicacés, mais trouvées au hasard pour rien et sans les chercher.

souvent vu passer l’histoire de la littérature de Paul Guth, jamais achetée à cause de son accent irritant type chèvre de M. Seguin, mais faut pas être sectaire, réviserai le jugement.
Phil dit:

Moi aussi j’ai été très surpris de la différence entre le style de son Histoire de la littérature et le type que je voyais à la TV faire l’idiot, avec sa façon de parler si soignée et ses minauderies ridicules. Mais le type connaît très, très bien la littérature française (il a en été prof pendant des décennies), il n’est jamais ennuyeux (ce qui est un exploit dans ce genre d’oeuvres) et il écrit souvent avec une méchanceté jubilatoire, ce que, bien sûr, j’adore. Son Histoire c’est vraiment l’anti Lagarde & Michard.

souvenirs d’une séance d’abbaye en Autriche plein de Bruckner casse-pétant,
Phil dit:

C’était l’Abbaye de Saint-Florian, où Bruckner fut organiste pendant longtemps et est enterré, et où Karajan a réalisé en 1979 avec le Vienna Philharmonic Orchestra ce magnifique enregistrement?

Bruckner – Symphony No 8 in C minor – Karajan
https://www.youtube.com/watch?v=asJf3KmAg08

Chaloux dit: à

Dear Phil, c’est davantage un essai romanesque qu’un roman. Il y manque un sous-titre : Les bonnes-femmes, ça fait chier! Il serait difficile de toujours le contredire sur ce point.

Hurkhurkhurk!

et alii dit: à

Les bonnes-femmes, ça fait chier! Il serait difficile de toujours le contredire sur ce point.
est-ce, monsieur un provocation pour interdire aux femmes ce blog et rester « entre hommes »?
POURQUOI PAS?
TENEZ VOUS LES FEMMES POUR RESPONSABLES de « l’identité « de ce blog ?C ‘est un peu tard pour le dire mais vous confortez cette opinion;

Petit Rappel dit: à

Que vous dire, Marie Sasseur, sinon, qu’Irène Frain a pillé un titre déjà existant, et point oublié,puisque le roman d’Alice Coleno fit l’objet d’un retirage Slatkine?
Quant à René Madec et ce qu’il devient chez la meme, passons. Accessoirement,k je vous signale la mauvaise parodie « Tu seras Nabab, mon Fils:  » ( Si,si!)
Je crois que le point fort d’Irène Frain n’est pas dans ces grandes machines, et je comprends l’intérêt de Pierre Assouline pour le présent opus, compte tenu du souvenir que je conserve d’une autre de ses oeuvres, Secrets de Famille.
Pour le reste, « ce nest pas le dernier qui a parlé qui a raison », comme vous le dites aigrement, et je ne vois pas ce qui vous permet de juger Philippe Lançon fini pour cause d’attentat.
Enfin, je ne vois pas ce qui vous permet de dire que je vais lire Toledo, j’ai d’autres choses à faire, et ai simplement relevé une concordance entre un critique que j’estime et une lectrice dont je ne partage pas tous les choix, mais qui a la générosité, mot cruellement absent de votre vocabulaire , de nous communiquer ou non ses enthousiasmes. Et il se trouve que je crois sinon à l’infaillibilité, du moins à l’intuition.
Quant à « L’Histoire authentique de René Madec », laissez moi rire…
MC

Petit Rappel dit: à

Je signale à Pablo que l’Allemagne et l’Autriche, terres germaniques, fusionnent lors de l’Anschluss , et très probablement dans la cervelle de Rebatet.
Je ne crois pas que ce soit un compliment de la part de Richter de dire que la meilleure des symphonies de Bruckner, ce qui signifie me semble -t-il qu’il y en a au moins huit à jeter.
Je me méfierais pareillement des éloges de Sibelius, trou à vodka, s’il en fut, quant à Furtwaengler, (il y a un t au milieu,pardonnez-moi de vous le rappeler) il défend son patrimoine.
il me semble étrange de vous voir instruire le procès de Goléa pour sa « condamnation de la musique abstraite (?) » quand on a lu à longueur de blog les condamnations proférées sur tel ou tel moderne. Quant à en faire mon idole, il y a tant de gens qui ont écrit sur la musique. il y a dans votre Larousse d’écolier, pages roses, une citation attribuée je crois à Térence qui dit  » Timeo hominem unius librum » . Je crains celui qui n’a lu qu’un seul livre. C’est un conseil que je trouve fort judicieux
Quant à savoir si je ne les ai pas entendues, je vous remercie de répondre pour moi, mais vous n’en savez rien, non plus de ce que je puis penser de ce musicien, ce qui ne vous empêche pas de conclure que je n’en ai pas écouté une note, comme d’habitude.
Est-ce que les noms de Van Beinum et de Jochum vous disent quelque chose? Et quant à parler des symphonies, je trouve curieux que vous n’évoquiez pas le Te Deum.
Je ne crois pas que nous ne soyions que deux à connaitre Alcina sur ce blog, mais c’est un autre problème.
Je remercie x d’avoir donné un peu de chair au fantôme de Ferrucio Busoni, dont le concerto-symphonie est un Himalaya pour le soliste et l’orchestre.
Bonne journée. Et continuez à ne pas annoter le vélin supérieur ou non !
MC

B dit: à

Dear Phil, c’est davantage un essai romanesque qu’un roman. Il y manque un sous-titre : Les bonnes-femmes, ça fait chier! Il serait difficile de toujours le contredire sur ce point.

Hurkhurkhurk!

Les hommes sont tellement plus intéressants, jouissifs, intelligents, nous en avons les preuves évidentes sur ce blog, tant de délicatesse et de cohérence ne sauraient aboutir au delà de ce constat progressiste et si honnête.

Hamlet, D, Renato, Court et quelques autres aimables, je serai absente quelques temps. Je m’oblige à déserter le blog, et m’en interdire la lecture jusqu’à je ne peux savoir quand. Bon courage.

Marie Sasseur dit: à

Merci Dr Courtaud, s’il n’y a que des Bretons comme vous pour sauver l’honneur, ils sont mal barrés…

Pour Ph. Lançon, si vous n’avez pas lu le lambeau, vous ne pouvez comprendre que tout ce qui survit à une mort violente, lui est desormais important.
Alors on est ici avec sa lecture de Toledo dans la critique pathos. Il faut bien le dire.

Au fait pour Haendel, vous avez tout faut, comme l’a montré amlet.

Marie Sasseur dit: à

Et je fais des faux

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…lundi 7 septembre 2020 à 6 h 29 min.

…nous disions-donc,!…les histoires de romans et d’amour(s),…
…comme les femmes,…la beauté et grâces,…
…somme toute,…le temps proportionnel aux  » papillons « ,!…

…les éducations, à la côte des valeurs à la bourse,…faire illusions  » tout feux tout or(s) », et laissez le monde à rester sur sa faim,…
…des combines, pour en arnaquez du client à devenir pervers.
…marché de dupes,…jeunes et vieilles à nos illusions perdues.
…rappel aux grâces,…Gil Elvgren,…

Marie Sasseur dit: à

« un critique que j’estime »

Au-delà de l’estime du Bedeau grassement accordée à Ph. Lançon , alors que plusieurs de ses chroniques littéraires ont été sur ce blog présentées, je ne suis pas la dernière a l’avoir fait ( ou plutôt si: pour un bouquin de J- Ph Toussaint) on voit bien l’argumentaire du brasse-papier: des noms, des noms.
Eh bien non. Cet artifice d’autorite de la curaille pseudo cultivée, ça ne prend plus. Et depuis longtemps. Comme dit l’autre: pour les idées, je ne crains personne !

Marie Sasseur dit: à

@ »Je crois que le point fort d’Irène Frain n’est pas dans ces grandes machines, et je comprends l’intérêt de Pierre Assouline pour le présent opus, compte tenu du souvenir que je conserve d’une autre de ses oeuvres, Secrets de Famille.:

Dr Courtaud expliquez- nous donc ça.

Et si vous connaissez le secret de famille qui a éloigné les deux sœurs, ce serait un élément à décharge, vous concernant.

Marie Sasseur dit: à

Par exemple cette déposition est sujette à caution:
« La victime vivait seule dans une impasse, bipolaire, secrète et jalouse de sa solitude. Elle confectionnait des sachets de lavande. »

et alii dit: à

à propos des chevaux mutilés

En concevant dans son quadriptyque une telle continuité entre la maltraitance infantile envers les animaux et les violences envers des humains, William Hogart condamnait les sévices subis par les animaux, dont il était trop souvent le témoin dans sa propre ville. Dans l’ouvrage « Anecdotes of William Hogarth, Written by Himself : With Essays on His Life and Genius, and Criticisms on his Work », il écrit à propos de cette série :

La troisième image montre son arrestation, après qu’il a commis un meurtre abject, celui d’une jeune femme enceinte. William Hogart
« Les gravures ont été réalisées dans l’espoir de corriger, dans une certaine mesure, ce traitement barbare des animaux, dont la seule vue rend les rues de notre métropole si pénibles pour tout esprit sensible. Si elles ont eu cet effet (…) je suis plus fier d’en avoir été l’auteur que je ne le serais d’avoir peint les Cartons de Raphaël. »
ttps://theconversation.com/la-cruaute-envers-les-animaux-est-elle-synonyme-de-violences-envers-les-humains-145638?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conve

et alii dit: à

en rouge sang
0cruaut%20envers%20les%20animaux%20est-elle%20synonyme%20de%20violences%20envers%20les%20humains

Bloom dit: à

« fum.iste », hamlet, n’a pas la même étymologie que « fum.ier », mais il arrive que les deux coïncident.

Bloom dit: à

@Petit Rappel,
Les Français et l’Inde, tout un roman…Connaissez-vous le général Allard et son extraordinaire épopée au service de Ranjit Singh, dans le Pendjab du 19e?
Il ne subsite aucune trace mémorielle du Nabab Madec à Pondichéry, ce qui n’est pas le cas de Lally Tollendal, qui possède sa rue dans la « ville blanche » et sur qui une des professeur(e)s de l’Alliance française de Madras à Chennai vient de terminer sa thèse (PhD).
https://www.thehindu.com/news/cities/puducherry/a-french-soldiers-fateful-tryst-with-puducherry
/article7217835.ece
Voltaire défendit courageusement la réputation de ce sanguin guerrier irlando-français, fils d’une ‘Oie Sauvage’ et viscéralement anti-anglais, à qui cette lopette de Louis XV fit porter le de la tricorne de la perte du comptoir de la côte de Coromandel. Sa décapitation en place de grève est encore dans les mémoires des Irlandais, peuple dont une des caractéristiques les plus notables, souvent pour le pire, est sa quasi incapacité à oublier les blessures du passé…

Jibé dit: à

Ce qui est étonnant chez le général Allard, c’est le côté baroudeur solitaire. Avant de revenir en France et de se voir reconnaître comme intermédiaire entre ici et là-bas, il est parti crapahuter en Inde, sans mandat, pur produit de la débandade des armées, incapable de se réduire au repos civil.

Jibé dit: à

« une tafiole est partie en vacances, en voilà un autre. Qui revient du voyage, lol.

Enfin j’ai mouché ce fake. Il n’a pas fallu bien longtemps »

on notera la qualité de vos propos,…
et la vanité de vos espérances, sœur Marie

Marie Sasseur dit: à

C’est koi ton truc a toi, qui te fais zoner comme un malade, le jibe ? La coke ?

Jibé dit: à

L’amouuuuur!

Janssen J-J dit: à

@ dexter, j’espère que tout ce que vous m’apprenez sur la Partita est vrai. Je ne demande qu’à vous croire, plus que les deux rigolos musicomânes habituels, 75 et 57, en tous cas. Cela dit,… pas assez féru pour croire qui que ce soit, votre ironie et humour forcé mâtinés de férocités m’ont toujours rendu perplexe voire échaudé. Donc, me tiens à bonne distance. D’ailleurs, pouvez bien tous vous chambrer à propos de « la danse sacrale », Passoul n’a plus qu’à fermer son blog devenu Gavotie, Chaconnie et autres Bobohie.

@ B, pourquoi fuir l’ARDL à cause que les femmes n’y seraient point désirées ? Vous plaisantez ou quoi ? Moi vivant, nous vous ordonnons de rester.

@ J’encourage toutes les erdéliennes à observer le tour de France qui va « se produire » dans ma contrée, en partant de l’île d’Oléron et achevant sur l’île de Ré. En principe, vous ne devriez plus ricaner de la somptueuse Charente-Maritime. Me tiendrai sur le bord du chemin avec un grand drapeau de l’RDL, et vous ferai bonjour. Espère que vous verrez comme je suis encore bien fait de ma personne.

@ A tous les LGBT de la RDL, et notamment etalii, je conseille un reportage télévisé demain sur les meilleures méthodes thérapeutiques nécessaires à l’éradication du « démon gay » qui y sévit encore trop souvent. Et nous empoisonne la littérature. Corrélativement, le petit roman de la petite Fatima Daas, ne sais pas trop ce qu’il faut en penser, vu que la RDL ne s’est pas encore prononcée officiellement. Je vas demander à ma soeur, spécialiste du genre.

NB § J’ai toujours trouvé en Michel Barnier un homme compétent et courageux, un européen convaincu. J’ai confiance en lui, même s’il serait plutôt au « centre droit ».

Bon, je dois quitter l’espace, 7.9_10.03,
BJ à tous.tes,

DHH dit: à

De paul Guth je n’ai lu qu’un livre mais où la petite prof que j’etais alors-c’était au debut des annéees 60 a trouvé delicieuse la manière distanciée et souriante dont il decrit ce que je vivais dans mes classes
J’ai encore entête le chapitre qui s’appelle deux chaises .Ces chaise ce sont
Ce sont les deux chaises qu’on apporte en classe et qui sont le terrifiant signe vant-coureur que va debarquer pour vous juger un solennel insopecteur general flanqué de la directrice, et que tetanisée vous allez ,en tentant d’etre decontractée ,faire cours devant des élèves paralysées de timidité
Et dans ce chapitre nous avons droit au deroulé sur un mode discretement comique des échanges triangulaires entre le prof l’inspecteur et les élèves autour d’une explication de la déclaration de Phedre à Hyppolite ;texte imposé comme par un caprice de diva par l’inspecteurqui n’a pas voulu voir poursuivre l’analyse déjà entamée avant son intrusion dans la salle du récit de Théramène ,qui selon lui, à la Comédie française est surtourt le moment des pardessus et des parapluies
Avec un gros plan sur un élève qui commentant « volage adorateur de mille objet divers » explique qu’ »à l’epoque les objets c’était les femmes » ou qui étend de sa main dans les airs une couche imaginaire, celle que Thésée a déshonorée en enlevant Proserpine
On a peine a imaginer aujourd’hui l’épée de Damoclès que representait pour une prof la survenue toujours possible de l’inspecteur général, personnages inquietant dont la fonction impliquait qu’il surgisse à l’improviste . Je me souviens d’être arrivéeun jour au petit matin en salle des profs tirant la signal d’alarme aupres de mes collègues, car dans le train qui m’amenait de Paris, j’avais vu, en face de moi un monsieur aux cheveux gris, tres correct dans son costume sombre veston, qui lisait du grec , et était descendu comme moi en gare de Chartres ;et je ne m’etais pas trompée. Des moments graves attendaient ce jour là les profs de lettres

hamlet dit: à

Pablo :

hamlet dit: à
MC dit: Hamlet: Alcina, pas Almira, je pense?

oui !!!!! bien sûr !!!! merci !
 »

pour plusieurs raison possible mon cher Pablo :

1 : autant je n’en ai aucun pour vous, autant j’ai le plus grand respect pour Mr Court, j’ai pensé peut-être m’être trompé, pourquoi pas ? : cela peut arriver à tout le monde.

2 : les discussions avec Mr Court se font dans ce que l’on pourrait appeler l’art français de la conversation, un art qui suppose de la courtoisie, de l’ « après-vous », du « je vous en prie », de l’élégance, de la finesse etc…

je ne dis pas que cela n’existe pas en Espagne, mais je connais assez bien ce pays pour savoir que tu n’es pas du tout représentatif, et j’espère que le personnes qui ne connaissent pas ce pays ne s’ne feront pas une idée à partir de ton esprit lourdingue.

3ème possibilité : peut-être me suis-je dit Pablo va propbablement tomber dans le panneau ? pourquoi ne pas profiter de cette occasion (je m’excuse de cette hypothèse Mr Court).

voilà Pablo, comment choisir entre ces 3 possibilités ? interroger les étoiles ?

hamlet dit: à

Pablo vous avez tout de même de la constance :

Mr Court prend le temps de vous répondre pour vous donner à chaque fois une leçon.

je vous ai aussi donné une leçon sur Onfray, ensuite sur Jankélévitch, maintenant sur Haendel et vous continuez de jouer les grandes gueules.

sans doute est-ce votre moyen pour échapper à la honte ?

Marie Sasseur dit: à

@ Me tiendrai sur le bord du chemin avec un grand drapeau de l’RDL, et vous ferai bonjour. 

lol.

Marie Sasseur dit: à

C’est pas plutôt sur le rond-point avec un gourdin ?
Je sors !

Jibé dit: à

« Des moments graves attendaient ce jour là les profs de lettres », DHH
L’inspection montre la survie, dans le corps enseignant, de la structure militaire. Quand on la vit, c’est une impression d’infantilisation terrible. Souvent, les élèves eux-mêmes sont tétanisés. Jamais connu l’époque où les inspecteurs ne s’annonçaient pas, mais durant « mes » vingt ans d’EN, j’ai eu quelques occasions, de celle de la titularisation à deux ou trois autres. On se retrouve dans un exercice de style, un jeu de rôle, un truc absurde et désagréable. Avec enjeu à peu près nul, d’ailleurs.

et alii dit: à

le ne suis pas LGBT, et là où je suis, je n’ai pas la télé; au reste, une erdélienne bien en cour m’a « conseillée » d’aller au diable,et je m’autorise à choisir quel diable;
bonne journée

hamlet dit: à

Janssen J-J dit: @ dexter, j’espère que tout ce que vous m’apprenez sur la Partita est vrai. Je ne demande qu’à vous croire, plus que les deux rigolos musicomânes habituels, 75 et 57, en tous cas.
 »

3j c’est drôle d’observer les réactions face au numéro mélomanique de cirque de nos 2 clowns qui n’ont autant d’esprit qu’une division de Panzers.

du genre « as-tu lu ce livre, l’auteur explique de Ravel préférait les slips aux caleçons… »
l’autre : « ah bon alors je m’empresse d’aller l’acheter »

les 2 précieuses ridicules ! et à chaque fois qu’ils donnent un jugement critique d’un morceau dont ils mettent le lien c’est d’une platitude extrême, une platitude dans le fond enrobée dans la forme comme un chapon farci.

et là je me pose toujours la question : qui de ceux qui lisent ça vont tomber dans le panneau ?

déjà ça me fait plaisir que nous n’en faisiez pas partie, maintenant à savoir si ce que je dis de cette chaconne 1004 est vraie ? oui, bien sûr !

Chaloux dit: à

Les deux face de fèces, qui ne savent pas seulement lire la clef de sol (le brave Léon de Flaubert au moins la lisait), étalent leur non-science comme deux spécialistes du néant. Comptons pour rien la sanie de Gigi la visqueuse: ça coule, ça pue, c’est sale, mais ça ne dégoutte que sur sa robe de chambre, son pyjama et ses mules; ce pauvre type n’intéresse personne et c’est sa vieille correctrice qui fait bouillir. Grand bien lui fasse. Quant à Brahms, petit abruti d’Hamlet, pourquoi aurait-il écrit une transcription de la chaconne pour violon s’il n’y avait rien à y changer? Ne suffisait-il pas, pauvre crétin, de poser la partition pour violon sur le pupitre et de la jouer au piano comme si de rien n’était? Ces instruments sont tellement proches que, à quelques petits détails près, maîtrisant l’un on maîtrise naturellement l’autre, c’est bien connu. Surtout, on écrit exactement pour le premier comme pour le second, c’est également un truisme. Quel étourdi, ce Brahms! Que n’y a-t-il pensé tout seul! (Les autres étant encore plus ignares que cet Hamlet et cette Gigi, des sottises de ce calibre passent mieux qu’une lettre à la poste.)

« Chère Clara,

Je croirais volontiers aujourd’hui ne t’avoir rien envoyé d’aussi amusant depuis longtemps – si tes doigts tiennent le coup ! La Chaconne est pour moi l’un des plus merveilleux et inimaginables morceaux de musique qui existent. Sur un système et pour un petit instrument, Bach crée un monde plein de pensées profondes et de puissantes sensations. Si je m’imaginais avoir pu écrire cette œuvre ou simplement la commencer, je suis certain que l’énorme excitation et le choc m’auraient rendu fou.

Quand on n’a pas un grand violoniste à côté de soi, le plus beau est de la lire et de la faire sonner en esprit. Mais cette œuvre ne te laisse pas en paix et te pousse à en faire quelque chose. On ne désire pas toujours entendre la musique sonner simplement en l’air et, comme Joseph Joachim n’est pas là souvent, on essaie ceci ou cela. Mais quoi que je prenne, orchestre ou piano, mon plaisir en est gâché.

Je trouve qu’il n’y a qu’une seule façon de s’approcher du pur plaisir que donne cette œuvre, même si c’est de façon très diminuée : c’est quand je la joue avec la main gauche seule ! Une difficulté comparable, une science de la technique, les arpèges, tout contribue à me faire alors sentir comme un violoniste !

Essaie de la jouer : je ne l’ai couchée sur le papier que pour toi. Ne fatigue pas cependant ta main de façon excessive ! Comme cette pièce exige autant sur le plan du ton que de la puissance, joue la d’abord mezza voce. Trouve-toi des doigtés pratiques et agréables. Si cela ne te fatigue pas trop, ce que je crois, tu devrais en tirer du plaisir. »

SOURCE : « Lettre de Johannes Brahms à Clara Schumann », Pörtschach juin 1877, dans Brahms par ses lettres, traduit de l’allemand, présenté et commenté par Christoph Looten, Actes Sud, 2017, p.210-211.

Source France Musique.

christiane dit: à

Je scrute la première photo dont nous ne savons ni l’origine ni pour quelle raison Passou l’a choisie.
Le couple d’amoureux au premier plan n’empêche pas de voir le cadre, les autres personnages, les innombrables feuilles de papier qui jonchent l’allée et les pelouses.
Les autres personnes lisent, des journaux semble-t-il. La femme assise à droite, en bas de l’image semble occupée à taper un texte sur une vieille machine. Son allure, ses vêtements, son chapeau évoquent les années 50. Elle est par sa position, extérieure à ce qui se passe autour d’elle, près d’elle.
Je pense à une série de photos de R.Doisneau illustrant « l’amour sous l’occupation », prises à Paris, souvent dans les jardins. Paris, où il était resté de 1940 à 1944.
La géométrie de la photo attire l’œil jusqu’à la fin de l’allée, comme les arbres, la balustrade, alors que tous les personnages sont en arrêt.
La scène pourrait se situer dans le jardin des Tuileries…
Ambiance sereine et étrange…
Le lien avec les livres présentés ?
L’amour… la lecture… le temps qui emporte les feuilles mortes et les autres…

Chaloux dit: à

A propos d’Elaine Grumeau, je me souviens qu’un dimanche soir tard, revenant de province en voiture, j’allume la radio, laquelle donnait un concerto pour piano. Je passe un long moment à me demander de quoi il s’agit, me disant que j’ai déjà entendu ça quelque part. Au bout de quelques minutes, je conviens avec moi-même que ça ressemble à du Beethoven. Mais non, trop mal écrit, impossible. Un suiveur de moindre talent? Or ce n’était pas mal écrit du tout, c’était bien du Beethoven, une de ses œuvres fameuses (3e ou 4e concerto), mais c’était joué à Tokyo par Elaine Grumeau, laquelle n’en ratait pas une. L’oeuvre en était rendue méconnaissable. Son unique talent.

Bloom dit: à

le général Allard, c’est le côté baroudeur solitaire.

Un solitaire qui savait parfaitement s’entourer, Jibé. Ses quartiers privés, que l’on peut encore voir au fort de Sheikhupura, à une quarantaine de kilomètres au nord de Lahore, furent des lieux de grande volupté et de profonde méditation. Je n’ai pas encore élucidé la présence de très nombreuses étoiles de David, peintes al fresco sur les épais murs de ses appartements de campagne…
Si vous avez le temps, allez faire une petite recherche du côté du Hiran Minar de ses 99 marches et de la légende qui explique son nom: un lieu de toute beauté que l’ancien soldat de Nabulion fréquenta assidûment. C’est l’historien Jean-Marie Lafont qui est le grand spécialiste d’Allard, dont la tombe est à Anarkali quartier du grand bazar de Lahore.

Janssen J-J dit: à

Pour ma part, j’adore les grumeaux d’élaine (doit-on rire ou pleurer de cette digne saillie ?). Ce sont souvent de vrais morceaux d’anthologie pour pseudo pâtissiers mélomagnaks avertis, assurés de louper à tout coup leur scofa, faute d’en comprendre la profonde musicalité spirituelle.
___
Si vous ne bobardisez pas, dexter-hamlet, je salue votre autocritique à l’égard de MC. Sait-on jamais ?

Chaloux dit: à

Il fêtait sa sortie de prison chez son ancien codétenu, il finit démembré.

Peut-être deux anciens détenus de la RDL?

Prudence!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Oui, ça ne m’étonne pas, la visqueuse, c’est fait pour toi.
Reprends un peu de pommade.

Hurkhurkhurk!

Janssen J-J dit: à

@ txfl « une erdélienne bien en cour m’a « conseillée » d’aller au diable,et je m’autorise à choisir quel diable »

Faites vous allusion à Ch. ? Elle aime souvent renvoyer les gens au diable en effet, quand elle boude un brin. Mais cela ne dure jamais bien longtemps. C’est vous qui avez plutôt la rancune tenace. J’espère que vous ne m’avez pas choisi… Mais si c’était le cas, laissez-moi vous dire que j’en suis « un bon petit ».
Bonne journée, ma comtesse Rostop.

Janssen J-J dit: à

OK… donc, avec un drapeau et un gourdin RDL, pourrez pas vous tromper… Bon, je rentre.

Petit Rappel dit: à

De manière générale, Bloom, la politique étrangère de Louis XV vis-àvis du Canada et des Indes est proprement calamiteuse, ce n’est pas un scoop.
La famille Lally-Tollendal, dont vous m’apprenez le coté Irlandais, subsistait encore en 1794,date ou son représentant publie un bouquin fort instructif sur l’Emigration. On ne se refait pas.
Bien à vous.
MC

renato dit: à

Photo 1 : Roy DeCarava — intéressant photographe afro-américain —.
Photo 2 : Edward Weston
Photo 3 : Chema Madoz

Phil dit: à

Paul Guth apparaît vers la fin du journal de Léautaud, coupable de ne sais plus quelle insolence pour grimper dans le landerneau littéraire. Il fallait l’être, insolent, pour se faire remarquer de Léautaud. Ceux qui vont au cinéma sans popcorn connaissent son carnet de notes prises sur le tournage des « Dames du Bois de boulogne », film sur les séductions françaises de qualité en période d’occupation.
comme vous savez dear Pablo, les exemplaires en vélin supérieur sont facilement trouvables sans grands frais, plaisir de lire dans le jus d’époque sans oxydation ni cassure de la feuille. Bien sûr, dommage d’y annoter. pour les autres grands papiers, tête de cuvée disent les spécialistes, plus que des esthètes asiatiques pour s’y intéresser, millionnaires un peu ignorants.
Paul Guth a convoité l’Académie Française sans jamais y parvenir, l’Apostrophe de Pivot lui a donné des sueurs froides, il y parlait régulièrement de sa créature, dit « le naïf ». merci d’avoir ressuscité son histoire littéraire. celle de Brenner n’est pas mal non plus. oui, il s’agit bien de l’abbaye Saint Florian, qui donne envie de prendre les armes contre les Turcs.

MC dit: à

Vous y allez un peu fort Phil. Le « Grand Pap » reste très prisé dans la corporation bouquiniste et il garde ses fanatiques en France, dont je ne suis pas.
Pour le second point, d’accord. Il évite de se coltiner les papiers acides et cassants de Charpentier, du Mercure, de tant d’autres, dans les éditions d’époque.
Bien à vous.
MC

D. dit: à

petit abruti d’hamlet, n’est-ce pas Chaloux un peu dur ?

Janssen J-J dit: à

@ qui de ceux qui lisent ça vont tomber dans le panneau ?

Parce que vous croyez qu’il y en a beaucoup ?… ils se lisent 10 fois de suite pour s’admirer, et c’est vrai que ça fait beaucoup de lecteurs (au final)… le tort de quelques uns, c de les prendre au sérieux. Ils veulent occupent leur créneau et entendent apparemment ne le laisser à personne d’autres queues. Ils bavassent péciosément… Pendant ce temps, on lit et on écoute autre chose. Non ? Apparemment pas vous, qui entendez toujours argumenter avec des mûres du çon, et pi vous revenez, dépiteux… euh, dépité. Vous chercher des « alliés ». Mais laissez les bavasser de leurs Ravelles et Qu’on sorte, personne n’est dupe de leurs autofellations foutriquetsques, allons donc !… du moinsss, j’espèrions.

MC dit: à

Bloom, je suppose que vous avez eu connaissance des deux publications sur Madec. C’est du bon travail, nullement hagiographique, avec cartes à l’appui. Je vous le recommande. Je ne connais pas le Général Allard. Prévenez-moi si publication.
Bien à vous.
MC

Bloom dit: à

En utilisant ‘futile’ comme vous le faites, vous commettez un anglicisme, renato. En français, ‘futile’ dénote le manque de sérieux ou la frivolité. En anglais, ‘futile’ signifie ‘vain’, ‘inutile’, sens dans lequel vos l’employez. Se méfier de ces centaines faux amis qui vous veulent du mal. je dis très volontiers qu’en matière de littérature, « I have very catholic tastes »…

Janssen J-J dit: à

@ La famille Lally-Tollendal, dont vous m’apprenez le coté Irlandais,

Ah bon, cela vous avait échappé, Marc ? C’est bizarre…, je croyais pourtant que tout le monde était au courant, du côté paternel notamment. Comme quoi, on en apprend tous les jours.
BàV,

Janssen J-J dit: à

@ ces centaines faux amis qui vous veulent du mal…
Deux suffisent en général, me semble-t-il.

Chaloux dit: à

Gigi la visqueuse, si tu ne nous lis pas, pourquoi nous rabâches-tu à longueur de journée? Bien sûr que tu nous lis, face de phion, avec ta vieille correctrice par-dessus ton épaule tombante. A propos, pas de souci avec les éditions du Cerf et le petit Bilger?

A la place du Cerf, j’aurais empalé ta vieille moule à coups de cors et d’andouillers pour lui apprendre à vivre…

Hurkhurkhurk!

Janssen J-J dit: à

De quoi parlez vous, mon ami ? Oui je vous lis, nous nous lisons tous.tes, ne faites pas croire le contraire. Et vous me lisez avec beaucoup d’attentions, vu le nombre de vos réactions passionnelles et quasi énamourées.

@ Aux erdéliens, voici la plus belle interprétation d’un morceau de Ravel.
Cette magnifique pianiste de génie transcende son piano, haut là main. Les américains ne s’y sont pas trompés, sur sa connaissance intime de l’oeuvre de Ravel.
https://www.youtube.com/watch?v=KyQeXydrcP4

Chaloux dit: à

@ qui de ceux qui lisent ça vont tomber dans le panneau ?
Parce que vous croyez qu’il y en a beaucoup ?…

Suffit de lire ta première phrase. Le reste est inutile.

Grumeau a toutes les oreilles dénaturées comme la tienne pour se faire un public de crétins comme toi. Etant donné ton rapport sonore bêtifiant et bêtifié à la langue française (« icite » etc.), on imagine sans peine celui que tu peux entretenir avec la musique. Lecteur de nullités, écouteur de nullités, lobes cérébraux te coulant par le nez, tu es dans ta moyenne.

Reprends un peu de pommade.

x dit: à

Petite anecdote familiale : une ado, très bonne élève mais manquant de confiance en elle (cas plus fréquent chez les filles, Michèle Le Dœuff a raison), grande admiratrice de Cocteau, venait de lire son Antigone.
Qu’elle mentionne en passant (le sujet devait s’y prêter) pendant son oral de français au bac blanc de son établissement.
Que croyez-vous qu’il arriva ?
La prof (qui n’était pas la sienne) la foudroie, méprisante :
— Vous voulez dire l’Antigone d’ANOUILH ?
Et la petite de bredouiller (alors que le livre était encore posé par terre à côté de son lit, comme elle le constaterait à son retour) :
— Oui, oui, pardon.

Quand on lui en reparle, elle s’en veut encore (on peut le comprendre), mais seule la volonté d’intimidation (associée à l’ignorance et à l’absence totale de doute) me paraît blâmable.

Parmi les incompossibles : la sagacité et le mépris automatique (comportement par défaut).

Pablo75 dit: à

Je trouve de plus en plus inquiétant (et je suis sérieux) le fait que Court ait des problèmes de lecture graves. Je préfère penser que c’est plus un problème de santé que non de la bêtise pure.

J’écris: « Goléa (le critique musical qui a écrit le plus de conneries sur la musique en France au XXe siècle – notamment sur la musique « abstraite ») »

Et lui comprend: « il me semble étrange de vous voir instruire le procès de Goléa pour sa « condamnation de la musique abstraite (?) » quand on a lu à longueur de blog les condamnations proférées sur tel ou tel moderne. »

Pour Court il est étonnant que quelqu’un comme moi, pour qui la musique « abstraite » n’est pas de la musique, attaque Goléa, grand défenseur de ce genre de non-musique, sur laquelle il a écrit des éloges délirants. J’ai un livre de lui (mais je ne vais pas perdre le temps de le trouver maintenant) rempli de ces âneries ahurissantes qu’on disait dans les années 50 et 60 du dernier siècle sur l’avenir de la musique. D’ailleurs, si Jankélévitch traitait Bruckner de « diplodocus », Goléa faisait pire en traitant Brahms d’ « éléphant »!!

Autre preuve que le cerveau de Court a de gros problèmes neuronaux qui l’empêchent de comprendre ce qu’il lit: quand S.Richter écrit que la meilleure symphonie de Bruckner pour lui est la 8ème, notre Grand Pédant conclue « qu’il y en a au moins huit à jeter ». Ce qui veut dire qu’il a lu que pour Richter Bruckner n’a fait qu’une bonne symphonie. C’est grave, je trouve (et encore une
fois, je ne plaisante pas).

Autre connerie très étonnante chez un soi-disant érudit: les éloges de Sibelius (l’un des plus grands compositeurs du XXe siècle) sur la musique de Bruckner son invalidés par le fait qu’il picolait (ce qui ne l’a pas empêché de vivre 91 ans). Cela veut dire que pour Court Sibelius ne jugeait les autres compositeurs que quand il était bourré, ou alors que pour faire l’éloge de la musique de Bruckner il faut être bourré.

Ahurissant de bêtise. Ou alors Court n’a déjà plus toutes ses facultés mentales et son cerveau lui fait dire n’importe quoi.

Autre remarque qui montre l’ignorance musicale du notre Grand Nul. Il écrit: « Et quant à parler des symphonies, je trouve curieux que vous n’évoquiez pas le Te Deum. » Où l’on apprend que pour Court un Te Deum est une symphonie !!! Il doit confondre, l’Andouille, le fait que Bruckner ait dit qu’on pouvait le jouer après sa Neuvième symphonie inachevée, chose que personne ne fait jamais. Je lui signale, au passage, qu’il a écrit aussi 3 grandes messes très impressionnantes, et un beau quintette à cordes.

Et pour finir, il demande du haut de toute son ignorance musicale en général et de l’oeuvre de Bruckner en particulier, à un amateur de sa musique depuis 30 ans et qui a plusieurs centaines de disques de lui (oui, j’ai plusieurs centaines de disques de Bruckner), si « les noms de Van Beinum et de Jochum » lui « disent quelque chose », ce qui équivaut à demander à un amateur de littérature française qui a une bibliothèque de plusieurs milliers de livres s’il connaît les noms de Montaigne, Pascal, Voltaire, Baudelaire ou Proust. C’est tellement débile que ce n’est même pas la peine de répondre, à part que Jochum je l’ai entendu en concert deux fois dirigeant Bruckner, et que le bonhomme était très impressionnant vu depuis l’un des trois premiers rangs de la Pleyel (ceux des places à 25 francs), un vieux monsieur très grand, très maigre, très souriant et qui n’avait pas besoin de grands gestes pour se faire obéir.

Petit Rappel dit: à

Chaloux, vous pourriez nous présenter quelque chose qui ressemble à un argumentaire?
Parce que les Gigi la Visqueuse, les Cricri, les Hurkhurkhurk, ça ne montre pas un grand effort de pensée.
ça a meme un petit coté cour de récré. Rassurez-moi, rassurez-nous, vous avez dépassé le préparatoire?
Il se trouve que la lettre citée infirme ce que vous dites. en réduisant à la seule main gauche la Chaconne, Brahms effectue une transcription.
Littré: Transcription: terme de musique. Action de reporter un chant tel qu’il est, sans modification, d’un instrument sur un autre.
Brahms joue à la main gauche au piano une oeuvre écrite pour le violon. C’est une transcription, non?
Conséquence: Je crains que le réquisitoire du procès en imbécillité d’Hamlet n’ait quelque plomb dans l’aile, et ceci par la faute meme du procureur!
Bon Après-Midi.
MC

Chaloux dit: à

Il s’en passe des choses chez les Zizix! Des cris et des chuchotements…

Hurkhurkhurk!

DHH dit: à

Il y a quelques années il y avait encore des familles françaises à Pondichery.
Et souvent les rejetons de ces habitants du comptoir, qui avaient opté en temps utile pour la nationalité française, etaient devenus des fonctionnaires français, sans doute de rang très modeste ,en tout cas en ce qui concerne ceux que j’ai connus (un huissier ,une dactylo)au ministère de l’outre mer.
Bloom pouvez vous me rappeler le titre de ce roman de Rose Vincent ,ecrit alors que son mari était ambassadeur en Inde et qui se situe pendant la presence coloniale de la France dans le pays ?
Je me souviens que ma grand mere(née en 1880 en milieu non francophone) pouvait reciter par cœur le nom des comptoirs de l’Inde (comme d’ailleurs celui de toutes les préfectures et sous –préfectures) tandis que moi, j’ai dû attendre Guy Beart pour les installer dans ma mémoire

Chaloux dit: à

Court, il y a une écriture spécifique à chaque instrument. On n’écrit pas pour le violon comme on écrit pour le piano. Sinon, il eût suffi, comme je l’ai déjà dit, de poser la partition de violon sur le piano et d’y aller. Vous confondez transcription et transvasement. On ne peut pas transvaser du violon au piano. Je vous entends zozotter de plaisir comme si j’y étais, mais ce plaisir-là n’est dû qu’à votre ignorance. Fermez-la. On va finir par s’apercevoir que vous êtes devenu chercheur par impossibilité cérébrale à devenir contrôleur RATP.

Hurkhurkhurk!

Pablo75 dit: à

je vous ai aussi donné une leçon sur Onfray, ensuite sur Jankélévitch, maintenant sur Haendel
hamlet dit:

Toi tu n’es capable que de donner de leçons de pétomanie.

Soyons justes: et de roman aussi. On pourrait recommander tes romans aux apprentis écrivains pour qu’ils voient tout ce qu’il ne faut pas faire.

(Conseil d’ami: en plus d’un neurologue pour tes problèmes de mémoire qui s’aggravent chaque jour, tu devrais demander aussi rendez-vous chez un psychiatre, parce qu’il est de plus en plus évident pour les gens qui te lisent que tu ne vois plus la réalité, que tu habites une réalité parallèle, bref, que tu es schizophrène. Et un schizophrène avec de l’alzheimer, cela fait beaucoup pour un seul homme, surtout s’il a ton âge. Et comme pour le cas de Court, qui ne comprend plus ce qu’il lit, je ne plaisante pas).

Phil dit: à

Le « Grand Pap »

vrai, dear M Court mais les Japon et autres Chesterfield passent plus souvent par lots en salles des ventes, acheteurs anonymes.
Chez les bouquinistes, étonnant de trouver facilement des Roger Vercel en vélin ou alfa supérieur, par exemple, ou Pierre Benoit.

Bloom dit: à

S’agit-il de Mohini ou l’Inde des femmes, DHH?
Il reste encore beaucoup de familles ‘françaises’ à Pondichéry, où nous entretenons à grand frais un Consulat général, partagé avec un bureau France à Chennai, il est vrai. Pondichéry est un lieu particulièrement important pour les politiciens français de tous ordres, sénateurs/trices, député(e)s, avec ses cérémonies au momument au morts du Bd Goubert le 11 novembre, 8 mai & 14 juillet, où les « anciens combattants » se retrouvent avec drapeau et fanfare avant de se rendre au Foyer du Soldat, où tout ce beau monde se pète allègrement la ruche sous le regard paternel d’une effigie en plâtre de de Gaulle (on est en Inde, pays des idoles parfois en pacotille).
Après l’Australie, c’est le lieu où votent le plus grand nombre de Français dans la circonscription du/ de la député(e) des Français de l’étranger, qui s’étend de Kiev à l’Océanie. Et ils votent à plus de 90% (à Karikal itou), même lorsqu’ils ne parlent pas français car le clientélisme fonctionne à plein. Croyez-moi, on en voit défiler des aspirants ministres ou davantage encore…et l’on assiste à des tambouilles dont le fumet douteux ne dépare pas la réputation sulfureuse de Pondichéry depuis que la France fit de que ce village de pêcheurs tamouls sa porte d’entrée et son comptoir colonial en Inde…(cf. la thèse récente de Raphaël Malangin, qui vit et enseigne à Pondichéry – « Renoncer à l’Inde ? : comptoirs, agents et aventuriers français aux Indes Orientales à la fin du XVIIIe siècle (1761-1785) », sous la direction du grand Jacques Weber.
http://theses.fr/187877939

Bloom dit: à

@MC, l’ouvrage le plus complet sur Allard est en anglais et traite surtout de son patron, Ranjit Singh.
Maharaja Ranjit Singh: The French connections,
Jean-Marie Lafont,Guru Nanak Dev University (Amritsar-2001)
Ca doit pouvoir se trouver.
BàV

Janssen J-J dit: à

@ seule la volonté d’intimidation (associée à l’ignorance et à l’absence totale de doute) me paraît blâmable. Parmi les incompossibles : la sagacité et le mépris automatique(comportement par défaut).

J’imagine que vous ne faites allusion à personne en particulier, dirfil, si sagace. (mais par défaut de quoi, grands dieux ?)
Bàv,

Pablo75 dit: à

En utilisant ‘futile’ comme vous le faites, vous commettez un anglicisme, renato. En français, ‘futile’ dénote le manque de sérieux ou la frivolité. En anglais, ‘futile’ signifie ‘vain’, ‘inutile’, sens dans lequel vos l’employez.
Bloom dit:

Où on voit un Gros Connard, soi-disant linguiste professionnel, qui voyage partout dans le monde accompagné des 2 vols. du livre de Benveniste « Problèmes de linguistique générale » (« Oui, DHH, les 2 volumes chez Tel ne me quittent jamais ») et qui veut donner des leçons de vocabulaire aux pauvres métèques qui osent écrire dans sa langue natale à lui:

FUTILE, adj.
A. [En parlant d’une chose] Qui n’a que très peu ou pas de valeur réelle et ne mérite pas qu’on y attache quelque importance.
Qui n’engage à rien, qui ne tire pas à conséquence.
(T.L.F.)

FUTILE adjectif (latin futilis) Qui a peu de valeur, d’importance, qui ne mérite pas qu’on s’y arrête.
(E.U.)

Autrement dit, « futile » signifie aussi ‘vain’, ‘inutile’, comme en anglais – ou en espagnol, ou en italien, ou en portugais, étant donné que ce mot vient pour tout le monde du latin « futilis » (« qui laisse échapper son contenu; vain, inutile »).

Encore une occasion ratée de la fermer de Bloom-Bloom, dit le Marquis de Mes Deux.

DHH dit: à

@bloom
merci de ne pas m’avoir laissée sans réponse ;mais le titre que vous citez n’est pas celui du livre auquel je pensais, roman qui a du être publié à la suite du séjour de Rose Vincent en Inde ,où son mari M Jurgensen etait ambassadeur dans les annéees 70a

Janssen J-J dit: à

@ Michel et Irène, – pas de souci avec les éditions du Cerf et le petit Bilger,

Mais de quoi nous parle-t-on aujuste : de la cage de Faraday, ou des nouveaux romans de Lapeyre et Frain ?

Bien à vous MA-WGG, votre dernier billet était fort intéressant.

Chaloux dit: à

Gigi, tu es une grosse menteuse. Ton immonde moitié, elle aussi à moitié décomposée, s’est pris une fessée déculottée (ils m’ont envoyé un SP)… Ses vieilles fesses bourrelées en sont encore toutes rougies (pas comme avec le baiser la reine!). Le soir ça fume à la chapelle de son pot!!!

Hurkhurkhurk!

Janssen J-J dit: à

Y a t il quelqu’un ici(te) qui ait échappé d’un château l’autre aux qualificatifs élogieux de GROS CONNARD, GROSSE CONNASSE ? Qui font comme une politique rhétorique somme toute assez originale, et en aucun cas uf-tile, entendons-nous bin.
Levez le doigt si le cœur vous soulève. Mercite.

Bloom dit: à

L’anus mundi n’a d’autre passe-temps que de se distendre et dégorger en public. Une vraie pompe à étrons.

Chaloux dit: à

Ah, Gigi la visqueuse, elle va s’en souvenir ta vieille, le cul rougi jusqu’à Pâques ou la Trinité, comme un vieux jambon sec.

x dit: à

Janssen J-J à défaut de savoir quoi que ce soit de la personne à laquelle ils s’adressent.

Janssen J-J dit: à

Ah bon ?…
Mais vous parlez de qui au juste n° 57 ? de votre correctrice en matière pianistique n° 75 ? Sinon je vois pas… Continuez à vous amuser le temps qu’il vous plaira, si cela peut vous aider à vivre : l’EN et la RDL vous le rendront sans doute bien au centuple, quelque jour, et derrière le moucharabieh, de préférence.
Bàv,

Chaloux dit: à

Je sais très bien à qui je m’adresse : les éditions -je m’y suis pris tout en douceur- m’ont donné les coordonnées de la vieille. La visqueuse doit pas être bien loin.

Chaloux dit: à

Deux vieilles épaves prennent leur tension dans les Charentes!

Janssen J-J dit: à

pardon X., je vous ai attribué la paternité de phil… On finit par êt’tout mêlé avec tous ces mélanomes mégalomagnes.
Bon, j’y suis, à défaut. Je sors. Tousjours du soleil, mais le fond est plus frais, encore heureux qu’on s’achemine vers l’équinoxe de septembre. Bàv,

DHH dit: à

Le problème des faux amis tient au fait que le même mot subit des dérivations sémantiques differentes selon les langues notamment du fait des metonymies sous-jacentes à ces derivations , et qui ramènent le mot à telle ou telle des composantes de son sens initial
Un exemple le français « dramatique » et l’anglais « dramatic » :
Sens premier :relatif au drame
A partir de ce sens le français va créer un sens dérivé à partir du contenu des drames d’où le sens français de « triste et douloureux’ ;en revanche l’anglais retient pour sa dérivation metonymique la référence à la composante théâtrale du terme ,d’où le sens de « spectaculaire »
Ce genre d’écart dans la dérivation sémantique s’observe même à l’intérieur de la langue française lorsqu’elle parlée dans des aires linguistiques differentes
Un exemple :Le mot « exceptionnel » a pour sens premier « qui sort de la norme ». en français ordinaire le sens dérivé indique la sortie par le haut ,l’excellence,la haute qualité Mais pour un québécois l’exception qu’il indique est de sens contraire.
Aussi,si un canadien veut vous faire rencontrer une personne exceptionnelle, attendez vous à vous trouver en face d’un handicapé

Jibé dit: à

@Bloom, à propos des étoiles de David:
ça me fait penser à la cavalerie juive qui a marché dans les pas d’Alexandre le Grand jusqu’au Penjab.
(Le rapport, je ne le vois pas, mais sait-on jamais?)

Janssen J-J dit: à

@ DHH, Aussi, si un canadien veut vous faire rencontrer une personne exceptionnelle, attendez vous à vous trouver en face d’un handicapé

Pas besoin de québécois icite, nous n’avons affaire qu’à des faux amis franciliens un brin demeurés.

@ D. dit: Que serait ce blog sans nous ? Que dalle. Il repose entièrement sur presque nous deux.

Oui, c’est exact… ‘rheusement qu’on vouza.

Jibé dit: à

Pour cette époque ancienne, mieux vaut dire « sceau de Salomon »
Quelles charges mystiques ou historiques peuplaient l’imaginaire d’Allard, après tout?

Chaloux dit: à

Les faux amis c’est pas comme les vraies amibes. Elle en sait quelque chose la Gigi!!!

jorge Rodriguez dit: à

Bon sang, ce Pablo 75 mange trop de morcilla avariée pour débiter ainsi connerie sur connerie…!!!

Chaloux dit: à

Je trouve Rodriguez très laborieux dans ses allusions espagnoles. Pas plutôt une grosse baleine échouée du côté de la rue Ramey ?

Hurkhurkhurk!

x dit: à

Ils n’ont pas dû trouver de forum musical où ils auraient pu parler de poésie espagnole ou de Saint-Simon

Chaloux dit: à

Gigi la visqueuse : Janssen J-J dit: à
pardon X., je vous ai attribué la paternité de phil…

Non Gigi : c’est le contraire, tu as attribué à Phil la paternité de la remarque de Zizix.
C’est pourtant vrai que tu n’as plus toute ta tête.

Pendant ce temps, chez Zizix, l’humour tourne à vide.

x dit: à

C’est un spécialiste qui parle, celui qui confond langage de poissard avec esprit Mortemart.

hamlet dit: à

Chaloux dit: Après Brahms et Busoni, il y a même une version de Jacques Drillon!
 »

alors celle-là de transcription elle est très drôle.

d’habitude on reproche au piano ou à l’orgue d’ajouter des notes à la partition de Bach (hormis celle de Brahms)

là au lieu d’en ajouter on en enlève : dès le début de la 3ème mesure l’accord de Ré mineur avant celui de Si bémol sur le violon on fait sonner 4 notes (!) : « ré fa la ré », et ça devient un pauvre « ré la fa fa » (comment entendre que c’est un Ré mineur (?) sur le clavecin !

c’est un gag ?

hamlet dit: à

cela dit la descente de la basse contrainte : ré – do# – sib – ré y est conservée : chapeau !

Chaloux dit: à

Avec toi, Zizix, vieux poisson crevé, ce serait plutôt l’esprit morte mare.

Hurkhurkhurk!

hamlet dit: à

sauf que la deuxième descente qui doit être à l’octave au dessus est gardée dans le même registre ! génial !

hamlet dit: à

Bach n’a pas placé chaque voix au hasard, en jetant une paire de dés.
La première chose à faire avec Bach c’est dissocier chaque voix, il faut prendre toutes les pièces de Bach sont des cantates, et jouer chaque voix une après l’autre. Au moins Busoni, même s’il ajoute un tas de notes qui ne servent à rien d’autres qu’enjoliver cette pièce il a conservé les registres de chaque voix !
et si une voix reprend à l’octave on ne la fait pas continuer de descendre sur l’octave inférieur !!!!!!!!!!!!

Pablo75 dit: à

Al pichafría de jorge Rodriguez,

¿Por qué no me lo dices en español, a ver si resultas más divertido? Si no lo sabes, consulta el « Español para soplapollas ».

@ Chaloux

Ce qui est curieux, c’est qu’il apparaît quand le Pétomane a reçu toute une série de castagnes qui l’ont laissé sonné. Comme x et/ou X. Les 3 ont l’air d’être des copains à lui ou de la famille. Ce grand naïf nous incite souvent à les lire (« regarde comme c’est intelligent ce que x écrit ! »), comme si c’était lui qui les avait incité à venir et comme on ne leur fait pas grand cas il se sent un peu responsable du vide qu’ils suscitent.

hamlet dit: à

donc désolé, mais si je lis ce genre de partition je ne vais pas plus loin que la 3ème mesure et après j’arrête.

Chaloux dit: à

Jacques Drillon, toutes mes excuses, je ne croyais pas mal faire…

Pablo75 dit: à

L’anus mundi n’a d’autre passe-temps que de se distendre et dégorger en public. Une vraie pompe à étrons.
Bloom dit:

Quel grand auto-portraitiste ce Marquis de Mes Deux !!

Chaloux dit: à

X n’a pas du tout d’esprit, Pablo, il est lourd et vide, comme mort. C’est pour cette raison qu’il me fait penser à ce pauvre Blabla.

hamlet dit: à

Chaloux dit: X n’a pas du tout d’esprit, Pablo, il est lourd et vide, comme mort.
 »

3j : vous voyez : ça c’est pas possible de laisser passer ce genre de chose.

après vous allez me dire : vous vous focalisez trop etc… en fait non ! c’est juste pas possible ! d’autant que les autres ne diront rien, ils continueront de discuter dans leur coin etc… et ce jugement reste là, en plus de toutes les insultes de l’autre débile. pour vous il faut ignorer ? laisser faire ? laisser pisser…

« x n’a pas du tout d’esprit » : alors que ce x est le type qui écrit les commentaires les plus intéressants que je lis sur ce blog.

voilà, du coup je vais suivre vos conseils et je ne dis rien, je laisse passer ça, normal, tout baigne.

même un petit encouragement : bravo Monsieur Chaloux ! voilà bien la preuve de la qualité de votre oreille musicale… quel finesse ! quelle élégance Mr Chaloux, si votre plumage….

D. dit: à

Ce soir je mange du rôti de boeuf froid-mayonnaise avec des carottes râpées.

x dit: à

Etiam mortuus redeo, comme dirait le Che.

Le poisson, beau symbole au demeurant.
Mais hamlet, Clopine, M. Alba, sans compter les lectures journalistiques qui ont dû former votre style, votre délicatesse et votre sens de l’humour, ce n’est plus de poisson qu’il faudrait parler, mais de caméléon.

Janssen J-J dit: à

mais ces deux parasites n’existent expressément que si on leur donne pâture… N’ont aucune autre utilité dans leur lamentable existence que de jouir de surenchérir, pour se la prouver.
Et nous sommes assez kons pour répondre à leurs provocs à deux balles…
Ne pas répondre n’est pas une démission, c’est la sagesse même… Répondre est une faiblesse, on le sait bien. J’en ai fait l’expérience depuis des plombes… Mais veut on vraiment avoir la paix ? voilà the pb. Et pi, se sent-on si mal de constater à quel point ces pauvres tupes passent leur temps et imagination à peaufiner leurs insultes qui honorent tout le monde à juste titre ? sauf quand Passoul décide que trop, c’est trop… Alors ils reviennent lamentablement à quémander des excuses sur ce blog truffé d’excréments où ils croivent (sic) que surnagent leurs somptueux étrons sur tous les autres, ou bien alors en viennent à y lécher les merlons, faute de grillons.
Bofl.

x dit: à

Bloom, nous ne dérangerons pas Ben Sira, Long Johns Silver conviendra parfaitement :

« you can’t touch pitch and not be mucked »

Chaloux dit: à

sans compter les lectures journalistiques qui ont dû former votre style

Qu’est-ce qui a formé le vôtre? Les modes d’emploi des antidépresseurs?

Gigi la gaffeuse en rajoute encore et encore. C’est à cause de lui que sa vieille ripopée s’est pris un savon par les éditions.

Et ces gens-là se donnent comme exemples… On rêve.

Chaloux dit: à

Un poisson crevé n’est pas un symbole. c’est un poisson crevé.

christiane dit: à

Après avoir agrandi la photo qui est en haut du billet, il me semble que la jeune femme assise de profil sur le banc, en bas, à droite, n’a pas une machine à écrire mais un panier repas, qu’elle ne tape pas à la machine mais qu’elle saisit de la nourriture avec des gestes élégants comme D qui nous signale s’être régalé d’une petite dorade au four avec des patates. J’ai repéré aussi, adossé à la balustrade un homme qui lit un livre et un promeneur en contre-bas. La scène alors la plus importante est celle des amoureux.
Aimer… lire… dans un lieu échappant à la vitesse, au stress. Mais tout cela sans provocation comme sur ce blog…
Pourquoi tous ces papiers jonchant le sol dans l’indifférence générale, porteurs ou pas d’écrits, de nouvelles ? Un peu comme sous ce billet littéraire qui présente avec soin deux livres dans une sorte d’indifférence générale. Certains commentateurs parlent des Français à Pondichéry, d’autres de musique avec force et désaccords, un(e) solitaire glisse un tableau de Paul Klee, d’autres jouent au chamboule-tout avec des balles qui sont des jurons, les cris et les coups passent alors par les mots, l’espace-commentaire devient une arène… une passionnée de philosophie, placide, cherche encore comment penser l’art, une autre dit avoir rencontré Elias Canetti à Londres, une tasse de café à la main… mais les fées sont d’exquises danseuses comme les souris sous les écrans et les doigts sur les claviers.
On feuillette… Une nébuleuse… Le nouvel âge de la conversation des causeurs mi-fictifs, mi-véridiques, parfois mondains, parfois catcheurs, reliés par les fils d’une discussion sans fin. « une pratique romantique de la transgression sociale et de l’invention de soi. » comme l’écrivait Mathilde Labbé en 2008 à propos de ce blog ?

lmd dit: à

…« (oui, j’ai plusieurs centaines de disques de Bruckner) ». Voilà, tout s’explique !

Chaloux dit: à

C’est tout de même extraordinaire la vie et le cheminement de Bruckner, ce petit bonhomme qui comprend ce qu’il doit faire après un concert et construit son oeuvre assez tardivement et avec les moyens du bord.

x dit: à

Ichthus.

Pas n’importe quelle lecture journalistique !
Vous n’avez pas saisi que je faisais allusion à l’une de vos propres insultes, qui supposait de votre part la lecture attentive (prolongée ?) de Minute et des feuilles de chantage.
Mais vu les talents d’analyse stylistique dont vous faites preuve pour identifier les commentateurs, je ne m’inquiète pas trop du genre d’écriture que vous m’attribuez.

Chaloux dit: à

Non, Zizix, ne vous inquiétez, vous n’avez aucun intérêt pour moi, contentez-vous de me foutre la paix. Aucun besoin de vos jugements et deux lignes de votre prose m’endorment. Je vous l’ai déjà demandé une fois, il me semble.

Pablo75 dit: à

C’est tout de même extraordinaire la vie et le cheminement de Bruckner, ce petit bonhomme qui comprend ce qu’il doit faire après un concert et construit son oeuvre assez tardivement et avec les moyens du bord.
Chaloux dit:

La personnalité de Bruckner est un mystère, la différence gigantesque entre ce qu’il paraissait être et son oeuvre. Olivier Bellamy disait cela dans son émission « Passion Classique » (qui n’existe plus, d’ailleurs) à Philippe Herreweghe, grand admirateur de Bruckner, en lui demandant s’il avait une explication, et le chef belge, qui a fait des études de médecine, lui a répondu que son hypothèse est que Bruckner était autiste. Ce qui expliquerait beaucoup de choses…

L’autre hypothèse est sa foi, très profonde (il a dédié sa Neuvième symphonie « À Dieu »).

Janssen J-J dit: à

@ MS / forcé par son professeur de français d’apprendre par cœur La princesse de Clèves

Mais où est-il allé pécher cela, alors qu’il ne s’agissait que d’un résumé d’une page ?
D’autres hypothèses sur la santé mentale d’Anton B. ?

Marie Sasseur dit: à

@ MS / forcé par son professeur de français d’apprendre par cœur La princesse de Clèves

Mais où est-il allé pécher cela, alors qu’il ne s’agissait que d’un résumé d’une page 

???

Sur la rdl, et  » nulle part ailleurs ».

D’ailleurs le petit Nicolas a beaucoup souffert sur elle….

Janssen J-J dit: à

je n’aime pas du tout cette interprétation, un brin trop déliquescente et si peu inspirée
https://www.youtube.com/watch?v=FL5pbaS5Ycw
Parmi mes centaines de disques de cette symphonie et des dizaines d’années d’écoutes, je n’ai jamais pu m’y faire. Décidément il est complètement passé à côté de la plaque, vous trouvez pas, hamlet et D., qu’il n’arrive pas tenir la ligne et notamment entre 25 et 31′ ?
BàV.

Marie Sasseur dit: à

Mais bon, le petit Nicolas a fait des études économiques et sociales. Il n’ a pas fait chanson, comme Carla l’ex de consonnes et voyelles. Et du père !

et alii dit: à

je viens d’apprendre qu’une femme qui « jouait la psy » et essayait d’etre prisée comme autrice, a attrapé le covid; elle avait découvert déjà que beaucoup ne la supportaient pas,contrairement à l’opinion qu’elle avait d’elle d’être la personne qui « savait » et à ce titre menait les autres(à sa demande) et en était aimée!
je lui avais interdit ma porte depuis un moment
bonne soirée

Marie Sasseur dit: à

@a attrapé le covid

Faut l’envoyer à la Timone. Ils font des miracles.

Marie Sasseur dit: à

@D’autres hypothèses sur la santé mentale d’Anton B. ?
Aucune. Moi pas écouter.

et alii dit: à

Faut l’envoyer à la Timone. Ils font des miracles.
je ne la vois pas et elle connait plus d’un médecin
pour l’aider à « gérer »
bonsoir

Marie Sasseur dit: à

Sur certains sujets, je me mets en  » mode avion ».

Marie Sasseur dit: à

Bonsoir Et Al.

et alii dit: à

des nouvelles de raspoutine sur philo

Gérard Depardieu s’est fait baptiser orthodoxe. Sur une photo, on voit l’acteur assis de dos, pieds nus, au centre de l’église, entouré de prêtres. Selon les personnes présentes, l’acteur s’est plié au rituel : renonciation au diable (il faut cracher derrière son épaule), récitation des prières, aspersion abondante d’eau bénite. D’après les journalistes présents, l’acteur a même eu des « gestes animés et parfois fantasques, inhabituels au sein d’une cérémonie orthodoxe ». Mais pourquoi personne n’était là pour filmer ?

et alii dit: à

Qu’est-ce qui nous pousse à sortir de chez nous pour flâner en forêt ou dans les parcs ? Les microbes, affirment les microbiologistes Jake M. Robinson et Martin F. Breed dans une étude parue dans la revue ScienceDirect au mois de juin 2020. Pour désigner ce phénomène, ils parlent d’effet Lovebug, que l’on pourrait traduire par « microbe de l’amour ».

et alii dit: à

DOSSIER : LES GRANDS ENTRETIENS – 30 ANS DE SCIENCES HUMAINES
L’art de penser contre soi-même
Rencontre avec Paul Ricœur
Propos recueillis par Jacques Lecomte
Hors-série N° 25 – Juillet-août 2020

En 1996, à l’occasion de la parution de Réflexion faite. Autobiographie intellectuelle, Sciences Humaines a rencontré Paul Ricœur. L’occasion pour ce dernier d’expliquer sa démarche et son parcours.

Une de vos premières réflexions existentielles trouve son origine dans un drame familial, lors de la Première Guerre mondiale.

Effectivement, je suis né en 1913, et mon père a été tué sur le front deux ans plus tard. Chez nous, la victoire de 1918 n’a pas été ressentie comme telle, mais comme une période de deuil. Par la suite, j’ai été très sensible aux critiques qui ont été faites du traité de Versailles, beaucoup trop sévère à l’égard de l’Allemagne et finalement

une lecture pour Macron?

D. dit: à

Chaloux, qu’avez-vous fait de Bouguereau ?
Il me manque.

Marie Sasseur dit: à

L’huissier est proche du burn, a l’idée de rédiger toutes ses petites saloperies par acte separé, alors la salle Pleyel, faut pas que tu te fasses des illusions, ducon.

Janssen J-J dit: à

@ a attrapé le covid; elle avait découvert déjà que beaucoup ne la supportaient pas

-> un message de prévention à expédier à ces messieurs de marseille

@ sur la « chaine drillon » qui n’est pas la rdl, il y avait marqué ceci : « Nicolas Sarkozy, forcé par son professeur de français d’apprendre par cœur La princesse de Clèves. Et ce qui s’est ensuivi ». Voilà pourquoi, oui.

@ Personne ne se met en mode avion. CE QUI VEUT DIRE de se déconnecter de la rdl. Impossible, on ne saurait rien de neuf sur les soucis de santé de Pascal Bruckner ni sur le naïf aux 40 enfants.

@ Aucune. Moi pas écouter.
-> mais quand bien même, rien n’empêche quiconque d’en formuler une sans l’écouter. Moi, je dirais plutôt : perversion narcissique à tendance délirante paranoïde offrant des symphonies parfois extravagantes et peu rigoureuses. Ce n’est certes qu’une hypothèse mais elle est liée à une profonde intuition à la lecture de nombreuses biographies peu rigoureuses dont j’ai pointé depuis de nombreuses années avec mon stylet, y compris sur des vélins d’acier, la trop grande légèreté. Je pense que personne mieux que moi n’a compris la nature toute ibère des tourments de Bruckner, le sanglot de sa musicalité blanche un peu maladive. Bien sûr, je pourrais développer plus encore ce sentier inédit, mais je le réserve aux futurs lecteurs de mon prochain essai sur ce musicien, à paraître aux éditions du Cerf. Pourquoi irasi-je nourrir ces connards et connasses de pourceaux du grouin de la rdl, pas vrai, mon biquet ?

Marie Sasseur dit: à

« Non, ce matin, c’était, par exemple, Eric qui avait décidé de venir transpirer un peu sur son vélo. La quarantaine bien tassée, il a décidé de reprendre une activité sportive après avoir arrêté de fumer. Il habite à la Tremblade et préfère généralement la route de Royan, moins exigeante, mais il voulait se rendre compte par lui-même de ce que les 168 coureurs de la Grande Boucle vont endurer dans deux jours dans la forêt. »

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/tour-france-cyclistes-amateurs-reperage-foret-coubre-1870104.html

Jibé dit: à

« une pratique romantique de la transgression sociale et de l’invention de soi. » comme l’écrivait Mathilde Labbé en 2008 à propos de ce blog ? » @Christiane

Pas romantique, égotiste.
Quelle transgression? Où serait le risque sans lequel il n’y a pas de transgression?
Quant à l’invention de soi… c’est inventer les autres dont il est question l plus souvent, cours après moi que je t’attrape, que je t’étripe…
Sinon, oui, des conversations parallèles parfois agréables, parfois atroces.

christiane dit: à

Merci, Et Alii, pour toutes ces recherches. Vous êtes une passionnée.
A propos de « penser la peinture », j’ai retrouvé dans un entretien entre Alberto Giacometti et Antonio del Guercio du 23 juin 1962, ces paroles d’A. Giacometti (quelques fragments) :
« A. Giacometti : – Pour moi la réalité vaut plus que la peinture. L’homme vaut plus que la peinture. L’histoire de la peinture est l’histoire des mutations du mode de voir la réalité. Et à propos de réalité, je dois préciser que selon moi la distinction entre réalité intérieure et réalité extérieure est purement rhétorique, puisque la réalité est un tissu de rapports à tous les niveaux. La vision du monde est changée. Aujourd’hui, certains faits modernes de la vision comme le cinéma, la photographie, la télévision, le microscope – qui aux yeux de beaucoup apparaissent comme le nec plus ultra de la représentation objective des choses – auraient découragé la peinture ; on voit revenir ce thème de son absence de nécessité, comme dans d’autres temps.

Les fois où je peins ou je sculpte, je cherche à les faire de façon à ce que ma peinture et ma sculpture n’aient aucun rapport avec la vision photographique. Si l’on cherche à voir d’une façon différente de la photographie, tout devient neuf et inconnu ; et donc, pour me rendre compte de ce que je vois, je dois peindre et sculpter. Je me fiche du problème de faire un beau tableau, ou de finir. Je vois la personne qui est devant moi comme une chose complète, contradictoire ; donc, pour la comprendre, je dois la copier ; ainsi je la verrai mieux, je la découvrirai un peu plus ; et donc je continue à la copier. Mes peintures sont des copies non réussies de la réalité. Et je me rends compte, dans mon travail, que la distance entre ce que je fais et la tête que je veux représenter est toujours la même. Le jour où on arriverait à comprendre totalement une certaine chose, on pourrait la refaire. Mais cela est impossible, parce que cette chose et moi sommes pris dans le mouvement et la mutation continuelle de la vie, qui ne peuvent être immobilisés. C’est une condition en même temps angoissante et joyeuse, surtout joyeuse. »

C’est émouvant, n’est-ce pas, Et Alii, cette humilité, cette lucidité, cette ténacité ?
Je l’imagine quand il griffonnait les visages de sa femme, de Diego, son frère, les faisant poser pendant des heures… Il avait besoin de cette tension avec ces modèles. Puis il triturait le plâtre, la terre ou prenait ses pinceaux. Dans les sculptures, on voit les déformations, les scarifications, l’empreinte de ses doigts, ce combat avec la matière.

J’ai trouvé cet entretien dans la partie « Témoignages et entretiens » d’un livre tellement passionnant de Véronique Wiesinger Giacometti – La figure au défi (Découvertes Gallimard) acheté au Centre Pompidou à l’occasion de l’exposition « L’atelier d’Alberto Giacometti en 2007. Elle montre bien à travers photos et écrits la complexité contradictoire et la qualité expérimentale de l’œuvre de Giacometti.

Depuis juin 2018, l’Institut Giacometti, s’est ouvert, 5, rue Victor-Schœlcher, petite rue calme qui longe le cimetière de Montparnasse, à deux pas du boulevard Raspail et de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. (Il est installé dans l’ancien atelier de l’artiste-décorateur Paul Follot, un hôtel particulier classé de style Art Déco, dont les décors ont été préservés, restaurés et réaménagés.)
L’atelier de Giacometti, de 23 m2, y a été reconstitué, au rez-de-chaussée (celui du 46 rue Hippolyte-Maindron, qui fut son antre et sa maison de 1926 à 1966.), composé de son mobilier, son cendrier, le vilain petit tabouret percé sur lequel il le posait, des socles et des fragments d’œuvre, des dizaines de pinceaux, d’objets personnels, de murs peints par l’artiste et d’œuvres, pour certaines encore jamais exposées.
En ce moment, l’exposition « L’Homme qui marche » rassemble pour la première fois toutes les variations de l’Homme qui marche d’Alberto Giacometti.
https://www.france.fr/fr/paris/moodboard/plongez-avec-nous-dans-l%27univers-intime-de-giacometti

christiane dit: à

Jibé dit @Christiane

« Pas romantique, égotiste.
Quelle transgression? Où serait le risque sans lequel il n’y a pas de transgression?
Quant à l’invention de soi… c’est inventer les autres dont il est question le plus souvent, cours après moi que je t’attrape, que je t’étripe…
Sinon, oui, des conversations parallèles parfois agréables, parfois atroces. »

Oui, Jibé, absolument ! votre réaction me fait rire.

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