De quelques anomalies qui sont le sel de la rentrée
C’était le 28 février dernier. La cérémonie dite des César du cinéma se déroulait comme à l’accoutumée en direct à la télévision. Mais contrairement aux précédentes éditions d’un rituel réputé pour l’ennui qu’il dégage, celle-ci était guettée pour l’électricité qu’elle ne manquerait de produire. On ne fut pas déçu : ce fut tendu, nerveux, crispé et finalement sinistre tant l’atmosphère en était dégueulasse. La faute à qui ? L’absent bien sûr, le réalisateur Roman Polanski, dont le film J’accuse était en lice pour plusieurs César. Condamné en 1977 par la justice américaine dans une affaire d’abus sexuel sur mineur, en fuite en raison d’une nouvelle condamnation dans la même affaire, il avait depuis été accusé par plusieurs femmes (une seule plainte judiciaire, aucune poursuite) ces dix dernières années de violences sexuelles, ce qu’il avait toujours nié. La vague #MeToo aidant, l’ombre des affaires planait comme jamais sur l’avenir de son nouveau film.
Dès le début de la soirée, une succession de faits « anormaux » fit monter la tension et augmenta la malaise : le discours indigiéniste et racialiste de l’actrice Aïssa Maiga comptant les Noirs dans l’assistance… l’insistance de la présentatrice Florence Foresti à ne pas nommer Roman Polanski en le guignolisant comme « le nain Atchoum », avec tout ce qu’une telle rhétorique charrie de nauséabond, et en présentant son film sur l’affaire Dreyfus comme « un film sur la pédophilie dans les années 70 »… l’acteur Jean-Pierre Darroussin chargé d’ouvrir l’enveloppe annonçant le César de la meilleure réalisation attribué à Roman Polanski bredouillant puis écorchant son nom décidément maudit pour n’avoir pas à l’articuler face à la caméra… et pour finir l’actrice Adèle Haenel, suivie de quelques membres de l’assistance, claquant avec véhémence la porte de la soirée en lançant un spectaculaire et sonore « la honte ! » à l’assistance, le film de Polanski ayant remporté trois statuettes, puis laissant éclater sa colère dans les couloirs de la salle Pleyel par de vibrants « Vive la pédophilie ! Bravo la pédophilie ! »
Une soirée immonde à tous égards. Chacune de ses séquences pouvait être jugée « anormale », encore que dans l’absolu, un tel ressenti ne soit pas nécessairement négatif, ou péjoratif. Sans ses anomalités (ses irrégularités au sens grec d’anomalia), l’art serait d’un ennui, d’une pauvreté insondables. On le sait, c’est une notion à géométrie variable, mouvante, soumise au relativisme. Ce soir-là, l’écoeurement fut général mais tous n’avançaient pas les mêmes raisons d’avoir des hauts-le cœur. Pour éviter toute cette violence, il eut fallu que chacun méditât au préalable l’injonction d’Umberto Eco dans son « Appel à la vigilance » (1993) : « Pour être tolérant, il faut fixer les limites de l’intolérable » disait-il en ajoutant que celle-ci étaient fixées par des seuils clairement repérables. Sauf que, comme Jean Renoir le faisait formuler par Robert de La Chesnaye dans La Règle du jeu, « ce qui est terrible sur cette terre, c’est que tout le monde a ses raisons ».
Les siennes, Nathalie Rheims en a fait le fil d’Ariane de Roman (156 pages, 16 euros, Léo Scheer). Un titre à prononcer à la polonaise [ˈrɔ̃mãn] , comme le prénom puisqu’il s’agit bien de cela : dénoncer une censure en rétablissant une identité qui fut niée. La soirée des César de sinistre mémoire, elle l’a reçue comme une gifle, de celles qui sont assénées avec la force nécessaire pour laisser sans voix. D’où cette conversation avec l’absent de la cérémonie qui fait que Roman est tout sauf un roman. Encore que l’intéressé ne lui répondant pas, il ne s’agit pas d’un dialogue, plutôt d’une interpellation selon la technique dite de l’interlocuteur distant, telle que Michel Butor en avait usé dans la Modification. La forme idéale, sans la moindre prétention biographique, pour faire passer une sensibilité.
Tous les Polanski y sont interpellés à travers ce Roman si familier même si celui de J’accuse domine. Non seulement il est le plus récent, et le plus actuel par rapport à cette soirée, mais l’auteure avoue sa partialité dans l’affaire, son grand-père le général Léon Rheims, qui avait été à la sortie de Polytechnique l’aide de camp d’Alfred Dreyfus, étant enterré au Père-Lachaise à quelques tombes d’Edouard Drumont, le pamphlétaire de la France juive. Malgré la fragilité de l’hypothèse, Nathalie Rheims s’est faite à l’idée d’un pacte entre Polanski et Méphisto, ce qui ne devrait pas déplaire aux accusatrices du cinéaste qui voient en lui l’incarnation du Mal. On s’en doute, cette enquête qui livre un portrait difracté de son héros, n’a rien d’un livre à charge. L’auteure l’y absout de ses crimes avérés et supposés au nom du « caractère à la fois figé et fluctuant des lois et des mœurs », ce qui ne manquera pas de provoquer le débat ; c’est tant mieux, surtout quand cette séquence s’inscrit entre Oscar Wilde et Gabriel Matzneff en passant par le cryptologue Alan Turing condamné à deux ans de prison ou à la castration chimique pour homosexualité.
N’empêche qu’il faut autant de courage que de naïveté pour oser le lancer en un temps où deux phrases d’un texte reprises sur Twitter suffisent à tuer une personnalité, socialement et professionnellement. Nathalie Rheims aggrave son cas en tirant le fil d’une série funeste au sein de laquelle elle place la soirée des César entre l’incendie de Notre-Dame et la pandémie du Covid-19. Bigre ! Faut-il être touché par une sorte de grâce pour en arriver là. Quelque chose comme un appel, une secrète injonction du genre de celle que Mgr Chauvet, recteur-archiprêtre de Notre-Dame, dit avoir entendue de la voix même de Bernanos alors qu’il se trouvait seul sur le parvis de la cathédrale au lendemain de l’incendie : « Réveillez-vous ! » (il le raconte dans Georges Bernanos. Un prophète de notre temps qui vient de paraître chez Plon). L’exercice qui consiste à relier les trois évènements est acrobatico-mystique, aussi étrange que ce qu’il tente de pointer, et l’auteure s’étonne elle-même de s’être lancée dans un truc aussi improbable. Seul demeure, intact et vibrant, son hommage au cinéaste.
Cela étant, dans le registre de l’anomalie, Hervé Le Tellier va plus loin encore avec son roman L’Anomalie (323 pages, 20 euros, Gallimard). On ne gâte rien en en dévoilant la matrice. Un jour de juin 2021, le Boeing 787 du vol Air France Paris-New York surgit de l’azur afin de se poser mais la tour de contrôle de Kennedy airport où son atterrissage est programmé le lui refuse au motif qu’il s’y est déjà posé trois mois avant. Même provenance, même compagnie, même appareil, même passagers, même numéro de vol. Sommes-nous dans une simulation ? Et si nous n’étions que des programmes pensants, des duplicatas ?… Et si le cumulonimbus heurté lors de la traversée d’une zone de turbulences leur avait à tous tapé sur le système ?..
C’est peu dire que ce roman de l’oulipien en chef, rompu à toutes les contraintes lexicales et syntaxiques, est savoureux. Pour son ironie et son humour, bien sûr, mais surtout pour la virtuosité de sa construction, l’originalité du propos, la tension de l’intrigue formidablement nouée. Ludique mais pas seulement car le projet romanesque est plus ample qu’il n’y parait. Plusieurs genres littéraires y sont convoqués, chacun pour ce qu’il a de meilleur à offrir : le policier, l’espionnage, la science-fiction. On goûte ce « M. Le Tellier à la rencontre du 3ème type » sur la distance avec le même plaisir que ses brefs billets quotidiens d’autrefois sur Lemonde.fr. On le suit parce qu’on se demande jusqu’où il va oser aller à la suite de Victor Miesel, son écrivain imaginaire mais l’est-il tout à fait puisqu’il lui fournit la phrase-clé placée en épigraphe :
« Le vrai pessimiste sait qu’il est déjà trop tard pour l’être »
Une mise en abyme 2.0 qui fait mouche, truffée de calembours ou de jeux sur les mots (« Un coup de dés jamais n’abolira le bazar ») et d’anagrammes (à commencer par le titre : « L’anomalie : Amo Llena L. »), d’intertextualité (« La première fois qu’Adrien avait vu Meredith, il l’avait trouvée franchement laide »), de formules jouissives (« Déjà, le succès à cinquante ans, c’est la moutarde qui arrive au dessert » ou encore « Décidément, vieillir ce n’est pas seulement avoir adoré les Stones et se mettre à leur préférer les Beatles »), convaincu que les amnésiques n’ont rien vécu d’inoubliable. Bref, épatant ! (même s’il aurait pu faire l’économie du cliché que l’on retrouve un peu partout désormais comme une figure imposée : l’attaque contre « Macron-l’arrogant », que l’on retrouve aussi sous la plume de Camille de Toledo dans Thésée, sa vie nouvelle et d’autres, qui tombe comme un cheveu sur la soupe).
Si la vie est songe, que dire alors de la vie à bord d’un vol transatlantique ? Cela amène à s’interroger sur ce que veut dire être normal– et à hésiter à mettre son téléphone sur « mode avion » lors d’un prochain vol…. Le Tellier, qui n’a pas que des papous dans la tête, éprouve une empathie contagieuse pour ses personnages à commencer par les marginaux (on peut en lire ici un extrait). J’ai lu le sourire aux lèvres, parfois secoué par un rire qui tenait non de la nervosité mais de la jubilation, taraudé par l’exquise inquiétude de me demander dans quel monde inconnu j’allais finir par me retrouver tant la logique semblait délirante ; j’avais l’esprit rivé à un dessin d’humour aperçu il y a longtemps dans un journal : le pensionnaire d’un asile psychiatrique interrompant sa promenade pour se rendre à la grille du jardin, s’agripper aux barreaux, héler un passant et lui demander : « Vous êtes nombreux là-dedans ? ».
Cette image s’impose plus encore dans l’autre surprise inattendue de la rentrée, une autre anomalie en quelque sorte : Mes fous (153 pages, 17 euros, L’Olivier) de Jean-Pierre Martin. Le narrateur de ce roman déjanté ne se plait que dans la compagnie des âmes fêlées et des êtres affligés. Il lui est impossible de s’en détacher. Normaux s’abstenir. Le titre dit tout : une galerie de portraits de personnages qui ont un petit vélo dans la tête et en connaissent un rayon sur l’anticyclone. L’un fait instituteur comme Wittgenstein, un autre entend des voix, un autre encore s’obstine à jouer, ressassant jusqu’à s’en créer un léger grain, la deuxième pièce des Kreisleriana op.16 de Schumann (ici discutée) sur son Schimmel parce que sa fille adorée l’aimait avant de lui être ravie par la schizophrénie, – et Hölderlin dans sa tour sur le Neckar n’est jamais loin car il hante le narrateur.
Bref, ca déraille. Toutes les personnes les plus ordinaires de la vie comme elle va croisées par le narrateur, funambules et « corps errants » (ainsi préfère-t-il les appeler plutôt que « fous »), lui semblent aimablement dérangées. Tous désaxés mais gentiment, même quand ils sont graves. De la folie mais modeste, débutante, sans la ramener. Des personnages de tous les jours à la Simenon : « l’homme des cavernes plus quelques névroses », ainsi les définissait Félicien Marceau. Ce roman est un enchantement. Une drôlerie irrésistible tempérée par la douceur du ton et la mélancolie du propos (mais rassurez-vous : « une mélancolie régionale du type Haute-Loire »). On peut être désopilant tout en en étant plein de tendresse. Le style de Martin est tramé non de litote mais d’understatement car c’est vraiment à cette veine anglaise qu’il se rattache. Le genre d’esprit cultivé par Shaw, Waugh, Wilde… Un régal de lecture plus profond que sa légèreté le laisse à croire. Mais en plus, comme c’est vierge de tout cynisme (contrairement aux Anglais), c’est terriblement attachant. Et l’air de rien, sans trop y toucher, Mes fous en dit tellement sur notre société… Comme disait Michaux :
« Ne désespérez jamais ; faites infuser davantage »
(Photos Chema Madoz -merci à Pablo75 de me l’avoir fait découvrir)
1 254 Réponses pour De quelques anomalies qui sont le sel de la rentrée
Mise sous tutelle, Janssen J-J ?! Cela signifierait qu’elle a été jugée irresponsable ?
Jadis, ces fléaux disparaissaient au bout d’un certain temps. Désormais, ils semblent s’installer durablement.
Jazzi dit:
Lis un peu d’histoire. Les épidémies duraient des années et tuaient beaucoup plus.
« La peste noire de 1347-1352 a profondément marqué l’Europe en éliminant 25 % à 50 % de ses habitants ; dans le royaume de France la population a chuté de 38 %, soit 7 millions de victimes sur les 17 millions de Français de l’époque. » (Wikipédia)
Et il y en avait très souvent et partout.
De son côté, Cricri gobe tout, qui a trempé dans des affaires louches, comme cela a souvent été rappelé ici, loin de n’être rien, est quelque chose.
Quelque chose de marron, que l’on rencontre au coin des bornes, qui fait la joie des mouches et qui pue.
Vila-Matas chez Actes Sud est-ce un bon gage de qualité littéraire ?
Jazzi dit:
Essaie et tu verras. Mais n’oublies pas que s’il dit quelque chose d’intelligent ça risque d’être un plagiat.
En Italie, Janssen J-J, il y a, mais c’est rare, le passage « parents âgés ingérables ». Le Code pénal, établit que tous les enfants ont le devoir et le droit de prendre soin de parents âgés et incontrôlables. Quiconque ne respecte pas cet article commet non seulement une violation des obligations d’assistance familiale prévues par la loi, mais peut également être puni d’une peine de prison — jusqu’à 5 ans — en plus d’une amende.
Même en cas de désaccord, les enfants devront légalement s’occuper des parents non autonomes en proportion de leurs ressources financières.
Dans les cas extrêmes, en cas de désaccord entre les enfants, le juge compétent prononcera une sentence dans laquelle il établit qui devra s’en occuper, en fonction des besoins de la personne âgée ingerable et non autonome et des conditions économiques.
chaloux/D et pablo au naturel. Ça pue !
Affligeant
Déversoir de vulgarité, refus du débat, a priori permanents, désignation de bouc émissaire(s), culte de la rumeur, de l’allusion mesquine, vaguement menaçante,
sous couvert d’anonymat et de jeu avec les pseudos..
rien qui soit différent de ce que nos adolescents actuels s’infligent jusqu’à pousser certains au suicide…
Z’avez raison, c’est comme la peste noire et les zoonoses virales, rien de nouveau sous le soleil de l’humanité…
J’aurais pas aimé avoir certains de vous comme voisins en 1940…
le droit français ne connait pas votre notion de « personne âgée ingérable », même s’il connait le principe de devoir d’aide des enfants envers leurs parents dans le besoin. Merci pour cette précision.
Dans l’affaire de rôz, tant qu’on ne sait pas trop duquel des quatre régimes juridiques de protection des majeurs relève sa mère à l’ehpad, nous ne pouvons que spéculer moralement, et un brin maladroitement.
Lorsqu’une personne majeure connaît une altération de ses facultés mentales mais aussi corporelles (à la condition qu’elle soit de nature à empêcher l’expression de sa volonté4 ) qui la place dans l’impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts, le juge organise sa protection dans le respect des libertés individuelles selon quatre modes de protection (cf wiki) :
——–
1° la sauvegarde de justice (articles 433 à 439 du code civil) est une mesure temporaire qui permet à la personne majeure de conserver l’exercice de ses droits, tout en se protégeant des conséquences des actes irréfléchis qu’elle pourrait conclure
2° la curatelle (article 440 et suivants du code civil) permet à la personne majeure d’être assistée pour les actes importants de la vie civile
3° la tutelle (article 440 et suivants du code civil) entraîne l’incapacité juridique la plus étendue et s’applique dans les cas où la personne majeure a besoin d’être représentée d’une manière continue dans tous les actes de la vie civile
4°) l’habilitation familiale (article 494-1 et suivants du code civil) est une mesure de protection hybride réservée à la famille, similaire à la sauvegarde de justice dans sa version simple et presque identique à la tutelle dans sa version complète.
NB / Il existe trois dispositions communes aux différents régimes de protection : L’altération des facultés personnelles de la personne vulnérable doit être médicalement constatée. Le logement du bénéficiaire d’une mesure de protection juridique est protégé par la loi. Les comptes bancaires d’une personne faisant l’objet d’une mesure de protection juridique sont pareillement protégés par la loi, et la pratique des comptes pivots est prohibée (L’habilitation familiale échappe à cette condition)
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Il faudrait que rôz éclaire la rdl, mais ce n’est sans doute pas son souci, son enjeu, ni son urgence. Et nous pouvons fort bien le comprendre. Bàv,
Une sélection naturelle, en somme, ces virus, Pablo75 !
@renato
en France, c’est pareil,, mêmes obligations de principe. Tout dépend où se trouve le curseur qui définit « ingérable » et implique la mise sous tutelle
à r., Je précise que tout cela est essentiellement légiféré dans notre code civil, le régime de la protection des incapables majeurs et autres ne relève pas, ou très peu, de notre code pénal.
Bàv,
Il y a de nombreuses années la télévision française à rediffusé la Tétralogie de 1976 par Boulez et Chéreau. Superbe, même si on craint un peu Wagner, et certainement plus utile à la perception du monde que ce qu’en faisait Karajan.
C’est une réalité, le champ d’expression des artistes et créateurs se déplace, s’appuie sur de nouveaux modes d’écriture ou d’expression, plus capables d’explorer tel propos personnel.
Pourquoi Bram Van Velde ou Soulage, ou ceux qui ont pris leur place, devraient-ils se soucier de ce que pensent des amateurs si approximatifs, si figés dans leur compréhension du monde, de la peinture, de la musique, des arts en général. Le modèle monolithique de ces commentateurs naïfs leur masque ces grands éclatements qui se sont produits il y a plus de cent ans et qui ont laissé les artistes libres de choisir l’écriture qu’ils croient la plus adaptée à leur propos.
….«très mauvaise peinture, barbouillée par quelqu’un qui n’avait pas un gramme de talent » !
lmd,
Très juste raisonnement. Joie de vous lire.
« Pourquoi Bram Van Velde ou Soulage, ou ceux qui ont pris leur place, devraient-ils se soucier de ce que pensent des amateurs si approximatifs, si figés dans leur compréhension du monde, de la peinture, de la musique, des arts en général. Le modèle monolithique de ces commentateurs naïfs leur masque ces grands éclatements qui se sont produits il y a plus de cent ans et qui ont laissé les artistes libres de choisir l’écriture qu’ils croient la plus adaptée à leur propos. »
Merci Imd.
Jibé dit: « Affligeant
Déversoir de vulgarité, refus du débat, a priori permanents, désignation de bouc émissaire(s), culte de la rumeur, de l’allusion mesquine, vaguement menaçante,
sous couvert d’anonymat et de jeu avec les pseudos..
Z’avez raison, c’est comme la peste noire et les zoonoses virales, rien de nouveau sous le soleil de l’humanité…
J’aurais pas aimé avoir certains de vous comme voisins en 1940… »
Oui, moi non plus, je n’aurais pas aimé les avoir pour voisins mais au présent, c’est vrai, aussi… Ces deux-là sont toxiques, dangereux.
Don de soi et pardon pour les autres, telles sont les caractéristiques du génie du christianisme qui fait cruellement défaut sur la RDL !
Mais qui va-t-on crucifier en premier ?
Une sélection naturelle, en somme, ces virus…
Jazzi dit:
Peut-être une défense de la Terre contre les hommes… Tu connais l’hypothèse Gaïa de James Lovelock ?
Le Monde – 25/09/2020. Page 21. Pleine page, un billet de Mathieu Macheret, impeccable, sur Michael Lonsdale.
Les premières lignes :
« Comédien excentrique et sophistiqué dont le maintien britannique lui permettait tous les dérapages possibles, Michael Lonsdale, mort le 21 septembre à Paris, à l’âge de 89 ans, a offert au cinéma français de ces cinquante dernières années l’une de ses présences les plus fascinantes et insaisissables. On se souvient de sa silhouette légèrement voûtée, plantée comme un point d’interrogation, de son visage aux bajoues plongeantes, mais surtout peut-être, de sa voix sinueuse et grésillante, infiniment souple et capable de voler en éclats tonitruants. […] »
Très beau portrait où rien n’est oublié de sa carrière. Très beau développement pour le théâtre.
Finesse du portrait psychologique, sa « dérision magistrale » et une fine esquisse de cet homme de foi.
Excentrique et sophistiqué me paraît péjoratif pour ce comédien animé d’aucune pudibonderie, nonobstant sa foi sincère et profonde.
christiane, Jibé, lmd (qui arrive toujours, comme par hasard et comme jorge Rodriguez, quand le Pétomane est sonné): le Trio des Avaleurs de Tout, le Trio des Idiots Utiles de tous les escrocs de l’art, le Trio des Mièvres qui se pâment devant tout ce qu’on leur dit d’adorer, le Trio des Moutons abonnés aux ordres du Marché de l’Art, apprenant systématiquement par coeur les Discours Creux des lanceurs de Modes artistiques, le Trio des Obéissants à tous les engouements dictés par le Système, le Trio des soumis à tous les diktats de la Pensée Artistique Unique et du Esthétiquement Correct.
Bref, Trois Crétins Type qui expliquent bien le fait délirant que toutes les fraudes et toutes les escroqueries aient été possibles dans le monde de l’art, de la littérature et de la pensée depuis un siècle.
Très intéressant à étudier (ce que je fais ici – et ils n’imaginent pas à quel point).
Avoir à sa disposition des Benêts pareils est un privilège rare.
Merci à tous les trois du fond du coeur pour tout le matériel que vous me fournissez gratuitement.
Le petit Gibet est parti-cul-lierement librement gratiné.
Quand à la vieille calomniatrice professionnelle, je serais curieux de voir son dossier à l’EN.
CHICHE!
De Munoz Molina j’ai lu quelques romans ;ils ne m’ont ps laissé un grand souvenir à l’exception de deux œuvres qui m’ont enthousiasmée et m’ont donné le sentiment d’une rencontre avec un garnd écrivain
D’abord ce texte sui generis intitulé Sefarad construit comme une juxtaposition,
de morceaux disparates relevant des registres divers :Anecdotes, souvenirs, « Erlebnisse » rencontres, « éclats de biographies »,comme dirait l’auteur de Rosebud ;Rien que du banal vrai, mais transfiguré par une écriture forte et singulière :
Ici une puissante évocation des quartiers lépreux de Madrid colonisés par les drogués ;Là une Interview désabusée de la fille de la Pasionaria qui se sent flouée dans l’Espagne redevenue officiellement démocratique , et, encore ,une biographie subtilement romancée de Willi Münzenberg, ce fabricant mondain d’idiots utiles, et puis des réminiscences personnelles, superposant des moments vecus et les souvenirs qui s’y rattachent ,rendant palpables des atmosphères et les intimités qui s’y enracinent , et bien d’autres pépites littéraires éblouissantes .
C’est un livre qu’on a plaisir à relire, non pas d’une seule traite, mais par morceaux, au hasard des tentations, comme quand on s’accorde de temps en temps une gourmandise
Mon autre grande rencontre avec Munoz Molina c’est son grand roman « Dans la grande nuit des temps »
D’abord parce que c’est ,sur les débuts de la guerre d’Espagne, un roman historique documenté et riche ,mais surtout réussi, en ce sens qu’il ne presente pas un personnage et son histoire personnelle plaqués sur de événements, ou, pire comme souvent ,prétexte à raconter des événements auxquels il serait artificiellement associé.
Ici le destin et le vécu intime du héros se construisent, se mettent en place , et prennent tout leur sens, à partir de l’univers social et politique dans lequel il est engagé , celui qui va générer des déchirements que connaît son monde en ce début de guerre civile, et qui vont bouleverser sa vie et le révéler à lui-même
Ensuite parce que ces terribles journées de l’eté sanglant espagnol sont évoquées avec une force rare ,qui donne des pages d’une puissance litteraire dignes d’un rapprochement avec les journéees de 1848 de l’Education sentimentale.
Enfin parce que ce roman s’organise selon une construction romanesque tres elaborée, véritable performance littéraire , qui , parfois sans crier gare, joue dans la même phrase ou le même paragraphe , sur l’imbrication des événements et des souvenirs qu’ils vont susciter, sur leur réfraction par bribes dans la conscience actuelle du héros, et des autres personnages , selon une technique d’écriture subtile dont la complexité est admirablement maîtrisée .
Non je ne connaissais pas cette hypothèse, Pablo75. Ce qui me semble certain c’est que la terre se débarrassera plus sûrement de l’humanité que l’inverse !
@ Chaloux
« Le petit Gibet » et « la vieille calomniatrice professionnelle » ont le même « lècheculisme » mièvre. De toute façon, pour être apprécié par Madame Lèchecul-Pètesec il faut être comme elle. Moi je considère qu’être détesté par elle est le plus grand éloge qu’on m’ait jamais fait ici.
incapables majeurs et autres ne relève pas, ou très peu, de notre code pénal.
JJJ
Répondrai ce soir
incapables majeurs et autres ne relève pas, ou très peu, de notre code pénal.
Vulnérables.
Personnes protégées.
De Munoz Molina j’ai lu quelques romans…
DHH dit:
@ Closer
Voilà une critique littéraire bien plus compétente que moi. Et en plus c’est vrai que beaucoup de « muñozmolinianos » (j’en connais pas mal) considèrent « Sefarad » (2001) et « La noche de los tiempos (2009) » comme ces deux meilleurs romans.
« Séfarad » est un titre qui figure depuis très longtemps dans ma « Liste de livres à lire quand même »(mais enfoncé dans ses profondeurs).
Si tu habites Paris tu peux les trouver en espagnol chez Gibert.
Christiane dit:
« Pauvre Pablo… Vous penchez dangereusement vers le fascisme. »
Peut-être qu’il en vient… Dans un blog en espagnol avec un titre emprunté à Rimbaud, un ancien correspondant du journal franquiste et monarchiste ABC tient exactement les mêmes propos sur MuñozMolina, Vila Matas, l’art contemporain, la musique, etc
Pablo 75 dit:
« Pétomane, tu ne peux pas dire à « jorge Rodriguez » qu’il me parle en espagnol? J’ai l’impression qu’il ne sait pas qu’à Montevideo on ne parle pas le français. »
Vous semblez ignorer, mon cher Pablo 75, les trois poètes français du XIXe nés à Montevideo… Du reste, la colonie française de la ville, où il y a un important lycée français, est considérable. Par ailleurs, saviez vous que Monsieur Chouchani, le maître, entre autres de Lévinas, Wiesel et Rosenberg, y est enterré après y avoir vécu des longues années. Je profite de mon séjour pour faire des recherches sur sa vie ici… si vous avez des informations inédites à son sujet, vous qui semblez tout connaître sur tout et encore un peu plus, auriez-vous la gentillesse de me les transmettre. Amitiés. ,
Ah, j’avais oublié le beau « petit texte3 de Deville, paru en premier (en espagnol) à Cuba en 2000, « Une photo à Montevideo: Vie et mort de Baltasar Brum », écrit àa partir d’un séjour qu’il fit en 1996.
» Et quel bonheur dans l’intimité que d’ouvrir le col d’une chemise, sentir une bretelle s’abaisser. Pudeur exquise et érotisme doux. » Cristiane.
Tout le contraire du film d’Eustache!
» Eustache ne distribue pas les bons points, ne commente rien, et si un charme toxique exsude de son narrateur, il serait naïf de croire que l’enregistrement correspond à un aval inconditionnel de sa mauvaise foi. » ( Commentaire Phillipon mis en lien.)
L’article de Phillipon cité sur le film de Jean Eustache où joue exceptionnellement Michaël Lonsdale fait très daté, fait très nez sur son sujet avec paraphrase.
où joue exceptionnellement Michaël Lonsdale
Comprenez : » où joue de manière exceptionnelle » 😉
Pudeur exquise et érotisme doux. » Cristiane.
Non!
C’est accroupi dans un chiotte, la joue et les cheveux collés par l’urine.( récit du personnage de Jean Eustache.)
« Librement » n’avait rien à faire dans mon dernier post mais tandis que j’écrivais deux personnes dénuées de toute pitié, me parlaient en même temps: de liberté. Mon esprit a tout simplement happé ce mot passant au dehors. Écrire avec un doigt n’est déjà pas drôle, mais quand on vous cause, c’est un calvaire. A l’heure qu’il est, ces deux raseurs sont heureusement décédés. Je suis comme Cricri, je ne me fâche pas facilement mais il y a tout de même des limites à ne pas dépasser!
Hurkhurkhurk.
C’est étrange, jorge Rodriguez, tu as la même façon de mentir que le Pétomane et la même façon de faire des fausses amalgames (du plus pur style léniniste toujours), que lui. Et aussi la même façon de « oír campanas y no saber dónde » (entendre des cloches mais ne pas savoir d’où vient leur son).
Quiñonero, l’écrivain et journaliste dont tu parles sans le nommer, ce n’est pas « un ancien correspondant du journal franquiste et monarchiste ABC », mais son correspondant actuel. Et si tu connaissais un peu l’histoire de l’Espagne autrement que par les Manuels d’Histoire imprimés à Moscou dans les années 50-60, tu saurais que les monarchistes étaient des anti-franquistes, parce que Franco (qui se disait monarchiste) a fait son coup d’état pour rétablir la monarchie et une fois arrivé au pouvoir il a donné un coup de pied dans le cul du fils d’Alfonso XIII et père de Juan Carlos en lui disant qu’il rétablirait la monarchie quand ça lui plairait, chose que les monarchistes ne lui ont, évidemment, jamais pardonné. ABC, journal monarchiste depuis sa fondation en 1903, n’a donc jamais été franquiste. Il a été même le seul journal pendant longtemps qui osait contredire le régime et donner des nouvelles de Don Juan de Borbón, exilé à Lisbonne.
Et Quiñonero n’a jamais été ni franquiste ni monarchiste. Avant de devenir en 1983, correspondant d’ABC à París (un poste que même quand on est de gauche personne refuse), il a travaillé, entre autres endroits, dans Diario 16, qui était le journal le plus anti-franquiste de la période de la Transición democrática.
Quant à ton affirmation selon laquelle il « tient exactement les mêmes propos sur MuñozMolina, Vila Matas, l’art contemporain, la musique, etc », elle est totalement inventée, évidemment. Sur la musique et l’art je crois que Quiñonero n’a pas des opinions très tranchées, parce qu’à mon avis ça l’intéresse moyennement. Sur Muñoz Molina et Vila Matas il pense la même chose que moi et que tout les espagnols bien informés sur le thème.
Aucun doute, donc, sur ton identité, Pétomane.
Normalement un type qui s’appelle Jorge Rodríguez et habite depuis longtemps Montevideo parle et écrit très bien l’espagnol. Ce n’est pas le fait qu’il ait eu 3 poètes français dans le coin qui empêche les uruguayens de dominer leur langue. Celui-là est un raisonnement typique de Pétomane.
PS.
C’est ton ami Jaime qui t’informe sur le temps qu’il fait à Montevideo?
pablito!!!!!! figurez-vous, drôle de coïncidence !
j’ai déjeuné à midi avec un musicien que j’affectionne particulièrement, et qui a bien connu Harnoncourt au moment où il a quitté le Berliner, où je vous le rappelle il était violoncelliste.
et vous savez de qui nous avons parlé pendant tout le repas ? d’Harnoncourt évidemment, mais aussi, vous n’allez pas le croire : de Herbert von Karajan !
Il me disait qu’il n’avait jamais entendu Harnoncourt dire le moindre mal de Karajan, malgré tout ce que ce dernier lui avait fait subir à Berlin.
Harnoncourt a été guidé, au départ, par la volonté de corriger toutes les erreurs musicales de Karajan, ce n’était pas pour lui une façon de se venger, mais une nécessité musicale.
Il a conclu la discussion en disant :
« Karajan pensait pouvoir détruire la carrière d’Harnoncourt, au final c’est Harnoncourt qui aura détruit Karajan en mettant en évidence toutes ses incompétence » musicales qui sont aujourd’hui reconnues et admises par tous dans le monde de la musique ».
Vous superposez deux extraits de commentaires malhonnêtement comme à votre habitude.
L’un évoquait la nudité dans l’intime, réaction à un commentaire de J. évoquant ses … vacances… , nu, dans « Un éden peuplé de gais et de couples echangistes ». Rien à voir avec Lonsdale et avec cette première partie d’un film de Jean Eustache.
Les extraits des Cahiers du cinéma étaient donc utiles (datés bien sûr : 1986) car vous avez placé cette vidéo sans commentaires, laissant volontairement planer un doute sur la moralité de Lonsdale et Eustache (« Michaël Lonsdale dans un monologue époustouflant! Et qui plus est le «testament» cinématographique de Jean Eustache. ». Ne vous risquant à aucune explication.
Il fallait donc préciser qu’il jouait un rôle dirigé par jean Eustache qui accompagnait ce film de fiction d’un documentaire où Jean-Noël Picq lisait son texte. Il fallait rappeler une pensée éclairant cette expérience cinématographique : «Tout» ne peut pas être montré, mais «tout» peut être raconté… à moins que ce tout, ne soit lui-même rien du tout – un trou.»
Vous mélanger des morceaux de commentaires sans lien, odieusement comme d’habitude.
oupss : pas le Berliner, mais le philharmonique de Vienne of course !
too much wine…
commentaire précédent adressé à hot peper: « Vous superposez deux extraits de commentaires…. »
jorge Rodriguez dit: « Peut-être qu’il en vient… Dans un blog en espagnol avec un titre emprunté à Rimbaud, un ancien correspondant du journal franquiste et monarchiste ABC tient exactement les mêmes propos sur MuñozMolina, Vila Matas, l’art contemporain, la musique, etc »
Oui, c’est plausible.
Rose, contre la tutelle demandée et obtenue par vos frère et sœur alors que vous étiez sur la route avec votre mère, enlevée de l’hôpital, vous ne pourrez pas faire grand chose…
« Librement » n’avait rien à faire dans mon dernier post »…
mais il y était, chelou, il y était… faut vraiment écrire 6 lignes pour te justifier, pépère?
J’ai rectifié pour m’amuser. Pauvre Petit Gibet, tu es con comme Blabla.
Hurkhurkhurk!
Décidément cette madame Christiane ne sait que jouer la maitresse d’école!
Si je n’ai pas mis ( comme vous qui nous infligez régulièrement et arbitrairement votre chois wikipédiesque )de commentaire c’est que j’estime les lectrices et lecteurs de ce blog assez intelligents pour qu’ils puissent faire leur recherche si cela les intéresse et ne pas
les engorger de commentaires ou critiques superfétatoire.
Si alors je me suis trompé sur votre commentaire, c’est absolument de manière involontaire.
Cala dit, il s’agit d’une histoire de TROU, comprenez-vous?
Voilà le commentaire d’ un excellent critique d’art à propos de ce film, Bernard Marcadé.
Il s’agit seulement d’une image et qui résume à elle seule toute l’histoire occidentale de ce qui est vu. Mais rester avec vos commentaires à la noix et satisfaits, cela ne vous changera pas, hélas!
» Le trou de A.D. (1525)
Si, madame C., vous n’avez pas compris qu’il s’agit du « trou de la peinture », l’ oculus ( qui peut être l’ouïe nous dit très précisément Jean Eustache) et bien évidemment du cinéma, arrêtez de courir les rues et autoroutes de l’art ou de ce que vous croyez de l’art car vous êtes vraiment ailleurs! 😉
voilà ! cette discussion sur Karajan sur le blogapssou a été intéressante et instructive à plusieurs titres, notamment sur le plan de l’esprit critique, pas seulement des 2 clowns dans leur numéro de cirque, mais sur la confusion que l’on peut faire, des erreurs de jugements qui se perpétuent au fil des décennies… où l’on continue de considérer comme un musicien majeur un type qui n’aura été qu’on produit commercial dans une industrie du disque naissante.
pour Karjan c’était assez facile de mettre en évidence cette confusion, mais il faut bien garder à l’esprit que si vous vous plantez tous pour ce chef d’orchestre, ça signifie probablement que vous vous plantez sur pas mal d’autres choses, cela crée un doute sur vos capacités de jugements esthétiques et votre esprit critique.
c’est évident.
Choix wikipédiesques,
superfétatoires,
restez,
La moutarde a fait que je ne me suis pas relu.
« c’est évident. »
Il est évident que, vos jugement à l’emporte pièce bien à part, vous n’avez rien prouvé.
Cela dit, j’ai apprécié l’effet comique.
une trouvaille précieuse présentée par un Toledano:
Mystère d’une découverte qui devrait inciter les responsables du château de Chantilly à donner l’opportunité à des historiens chercheurs d’analyser l’ensemble des fragments hébraïques de ce livre d’Heures. À suivre…
Informations pratiques :
Collectionner les livres d’heures – Trésors du duc d’Aumale
Du 5 septembre 2020 au 3 janvier 2021
Lieu : Domaine de Chantilly – Cabinet des Livres du château
7 rue du Connétable
60500 Chantilly
. Il s’agit de recueils de textes de prières inspirés du rite monacal qui étaient écrits à la main avant l’ère de l’imprimerie sur des parchemins avec des lettres enluminées et illustré de peintures miniatures. Les livres d’Heures sont devenus des objets d’art très prisés au fil des époques. Toute personne ayant quelques moyens désirait en posséder comme une forme de manifestation de sa foi et de son intérêt pour la prière individuelle. La collection du duc d’Aumale est présentée en ce moment dans le cabinet des livres du château de Chantilly du 5 septembre 2020 au 30 janvier 2021. Le premier livre exposé attire l’attention de mon fils aîné qui constate que l’intérieur de la couverture est composé de lettres hébraïques.
En m’approchant, je reconnais immédiatement une phrase du livre d’Esther (Méguilat Esther en hébreu) sur le parchemin qui a été collé sur la couverture intérieure du livre. Il s’agit du verset 12 du chapitre 1 qui raconte le refus de la reine Vashti de se présenter au festin organisé par le roi Assuérus. Pourquoi avoir utilisé ce fragment de parchemin du livre d’Esther ? Il est d’ailleurs sectionné de manière si aléatoire que les termes hébraïques sont morcelés laissant deviner que l’objectif n’est absolument pas son contenu mais l’utilisation de la texture du parchemin comme moyen de protection du contenu du livre. L’inscription sous le panneau de présentation du manuscrit ne donne aucune précision sur ce détail de fabrication mais nous informe qu’il s’agit d’un Psautier-heures à l’usage de la ville de Trèves, écrit en latin qui date de la fin du XIIème siècle. L’origine n’est pas certaine, le livre aurait été confectionné en
. La particularité du livre d’Esther dans la tradition juive est qu’il s’agit du seul texte des Hagiographes qui doit être lu de manière rituelle non pas dans un livre en papier classique mais dans un rouleau de parchemin à l’ancienne dont la retranscription a été réalisée par un scribe (sofer en hébreu). Chacune des lettres étant scrupuleusement reproduite avec un roseau trempé dans une encre noire. La lecture du parchemin est faite publiquement le jour de la fête de Pourim dans toutes les communautés juives à travers le monde. Mais cela implique que le rouleau d’Esther soit parfaitement complet, indemne de la moindre erreur graphique ou d’effacement d’une lettre. Le rouleau d’Esther a donc le statut d’un texte sacré et les égards qui lui sont associés. Si une lettre s’efface, est illisible ou d’une forme différente, le parchemin devient inapte à la lecture publique. S’il n’est pas possible de le réparer, le parchemin est conservé dans une pièce avant d’être enterré. La tradition juive accorde un respect équivalent aux textes qu’à celui des corps. Hormis l’émoi suscité par cette découverte, on peut constater qu’il s’agit là d’un fragment du rouleau d’Esther datant du XIIème siècle sachant que le plus ancien manuscrit subsistant de ce livre, le codex de Leningrad, date du XIème siècle. Comment ce fragment de la Méguilat Esther s’est retrouvé entre les mains de ce confectionneur allemand en cette fin du XIIème siècle ? Il est clair que l’artisan devait vivre dans un environnement proche d’une communauté juive pour avoir eu l’opportunité de se procurer de tels parchemins. C’est le cas de Trèves, ville originaire de l’usage du Psautier, dans laquelle il existe une communauté avec un centre communautaire et plusieurs synagogues à cette époque médiévale. Le quartier juif se trouve à proximité de la place du marché mais il reste tout de même séparé des autres quartiers de la ville dont l’accès n’est rendu possible que par des grandes portes, ce qui limite les échanges entre communautés. Une analyse détaillée des lettres hébraïques du parchemin permet
https://laregledujeu.org/2020/09/15/36516/une-decouverte-inattendue-dans-le-cabinet-des-livres-du-chateau-de-chantilly/
bonne journée
Chelou: « J’ai rectifié pour m’amuser ». On va te croire, gros déb!
Tellement arrogant, ça maîtrise plus ses réactions…
basta, va!
En plus je laisserais « planer un doute sur la moralité de Lonsdale et d’Eustache »!
Là on atteint des sommets de méchante imbécilité de madame C.!
Allez, madame C., Lonsdale et Eustache que j’adore!
https://scontent.fcdg1-1.fna.fbcdn.net/v/t1.0-9/119999567_3492592407631540_4546854319451096537_o.jpg?_nc_cat=110&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=i8GulsE_xRQAX8tHtXm&_nc_ht=scontent.fcdg1-1.fna&oh=bbed2336eeea91dbda7da895aa7855f0&oe=5F8F9077
Pablo 75
Je n’ai pas nommé JPQ tout simplement pour préserver votre anonymat au cas où mon propos s’avérerais juste. Je croyais que JPQ était déjà à la retraite car il est né en 1946 ou 1947. Par ailleurs, il n’a écrit en 2020 que cinq articles publiés dans ABC, zéro en 2019, trois en 2018, un en 2017, trois en 2016, zéro en 2015, un en 2014… Le stakhanoviste de la collaboration journalistique, n’est-ce pas? Mais, mea culpa s’il est encore collaborateur d’un journal franquiste (le franquisme n’était pas monolitique, loin de là) jusqu’à aujourd’hui (cf. les néo-franquistes de Vox).
Quand aux bétises encyclopédiques sur la monarchie espagnole et les monarchistes que vous débitez, difficile de faire mieux, ex aequo avec Pio Mora. Dès nos jours, tous les historiens sérieux, c’est-à-dire universitaires de droite, de centre ou de gauche) s’accordent pour signaler le rôle financier et comploteur que les monarchistes oint joué dans le déclenchement du coup d’État franquiste, et ce depuis 1933-34 à travers Mussolini et l’Italie fasciste et le banquier March. Que par la suite il ait trahi Juan de Borbón c’est une autre paire de manches qui a plus à voir avec les luttes iternes au sein du franquisme q’autre chose, mais que je sache Juan Carlos a été mis sur le trône par Franco, ou je me trompe?
Les avis des critiques sur Vila Matas lui sont plutôt favorables, voire très favorables, aussi bien en Espagne qu’en France (sauf Le Figaro). En Argentine et au Mexique aussi. En Allemagne et en Italie aussi. Au Royaume Uni je ne sais pas. Tous de tarés sauf Pablo 75!!!
hotpeper,
quand même, choisir cette scène immonde pour saluer la mort de ce grand comédien, de cet être cultivé, discret et bon, montre que vous avez l’esprit bien tordu !
Jean Eustache, n’est qu’un prétexte pour retomber sur vos pieds.
Qu’est-ce qu’il y a derrière une image ? un dialogue ? un visage dans ce film ?
Montrer cette séquence, ces bribes d’histoires refoulées par un individu. Faire en sorte qu’elle soit mal comprise, lacunaire, tenter de vous justifier maladroitement maintenant, c’est essayer de camoufler vos intentions.
hot pepper dit: »En plus je laisserais « planer un doute sur la moralité de Lonsdale et d’Eustache »!
Là on atteint des sommets de méchante imbécilité… » de hotpeper !
@Hamlet
« Il me disait qu’il n’avait jamais entendu Harnoncourt dire le moindre mal de Karajan, malgré tout ce que ce dernier lui avait fait subir à Berlin. »
Cela n’a pas de sens, puisque Harnoncourt n’a jamais appartenu au Philharmonique de Berlin. Ni au Philharmonique de Vienne d’ailleurs, comme vous croyez l’avoir rectifié. Mais au Symphonique de Vienne, qui n’a jamais rien eu à voir avec Karajan, et où donc Harnoncourt n’a jamais eu à « subir » de lui.
Décidément cette madame C. ne comprend rien à rien du film de Jean Eustache qui est un véritable chef d’œuvre sur l’art du cinéma, sur l’art de son cinéma.
Michaël Lonsdale était un esprit libre, de religion chrétienne et ouvert à toutes les créations d’avant-garde de son époque. Le contraire absolu d’une grenouille de bénitier.
Il restera dans l’histoire des acteurs français par sa carrière exceptionnelle sans jamais fuir les effrayés du sexe.
Pour preuve, le spectacle des » Phallucinations » joué à paris, texte érotique de l’écrivain Pierre Bourgeade et édité par un ami +, l’éditeur D. Bedou il y a belle lurette.
pour chaloux et pablo, le mot « cul » revient très souvent avec une connotation sexuelle, certaine, quand ils ajoutent le verbe « lécher ». Ils devraient demander à être éclairer sur leurs fantasmes secrets à leur grand défenseur qui en connaît un rayon dans ce domaine, vu les posts pornographiques qu’il a postés ici entre deux citations de l’évangile selon saint-guimauve..
allez, allez, hotpeper, arrêtez votre cirque et laissez Eustache en paix. Il est un peu tard pour faire les louanges de Michael lonsdale. Vous êtes ce que vous êtes : pas très sain… et assez roublard.
J’avais décidé de ne pas répondre à madame C. et à ses rattrapages acrobatiques et rocambolesques.
C’est vraiment du temps perdu!
JPQ
—
‘You nailed it there’, aurait dit un résident de The Great Wen.
laissez Eustache en paix.
Mais C. vous n’y comprenez rien à cette » Sale Histoire » de ce grand cinéaste, cela dépasse votre moralisme catho refoulé honteux.
Regardez le courage de l’affirmation de Michaël Lonsdale en ce qui concerne sa foi catholique.
Ce devrait être un modèle pour vous mais je crois que c’est hélas trop tard, « enfalardée » que vous êtes dans les tergiversations que vous exprimez sur ce blog. Vous nous exhumez facilement un spiritualisme de pacotille que vous croyez retrouver dans l’art. Cause souvent d’affadissement, voire de contre sens sur les œuvres que vous commentez.
« Lèche cul », c’est une image qui n’a absolument rien de sexuel. La vieillesse frustrée tout à la s’exagère les choses et sur-interprète, tout comme elle sur-écrit, exactement pour les mêmes raisons.
Quant à nos fantasmes, même si on en découvre tous les jours, à nos âges ce serait pitié de ne pas les connaître.
Tout à la fois…
Puisque c’est un bon bout de temps que je ne mets en ligne une image, et étant donné l’air vicié que l’on respire ce jours-ci dans les rues :
Feuilleté le Carrère dans une grande surface. Il cite aussi Les Nouvelles de l’Anti-Monde de Georges Langelaan dont la fameuse « La mouche ». Un savant tente une expérience de téléportation. Mais dans la cabine entre une mouche… Le lien avec La métamorphose a brusquement surgit dans mon esprit. Le corps étranger , un beau sujet psychiatrique et littéraire
voire de contre sens sur les œuvres que vous commentez.
Encore dernièrement sur ce blog, un exemple et je m’en vais, j’ai du travail.
Les » petits coups de pinceau » pour apprendre et comprendre les longues bandes coulées de Bram Van Velde.
Si ce n’est pas regarder à contre sens, cela?
« Des hommes et des dieux » sur France 5 le 28 septembre
Après l’annonce de son décès, plusieurs chaînes de télévision ont annoncé bousculer leur programmation afin de lui rendre hommage. Le lundi 28 septembre prochain, France 5 dédiera une soirée à Michael Lonsdale en proposant la diffusion du film « Des hommes et des dieux », dans le cadre de son magazine « Place au cinéma » présenté par Dominique Besnehard.
hot pepper dit: « voire de contre sens sur les œuvres que vous commentez.Encore dernièrement sur ce blog, un exemple et je m’en vais, j’ai du travail.Les « petits coups de pinceau » pour apprendre et comprendre les longues bandes coulées de Bram Van Velde.
Si ce n’est pas regarder à contre sens, cela? »
Eh oui, vous ne savez pas lire. C’était mon travail : des croquis au pinceau, rapide où je notais les compositions, les couleurs. Vous êtes vraiment dans l’incapacité de comprendre les autres. Retournez donc à vos encadrements… et arrêtez de frimer sous ce deuxième pseudo.
@ » Georges Langelaan dont la fameuse « La mouche »
Les éléments biographiques que donne E. Carrère, sont tout aussi surprenants, pour qui ne connaissait que le, l’un des, film(s), et pas du tout l’auteur de la nouvelle
Avez-vous eu le temps de tout feuilleter entre deux essayages, soleil vert ?
Chaloux dit: « « Lèche cul », c’est une image qui n’a absolument rien de sexuel. La vieillesse frustrée tout à la s’exagère les choses et sur-interprète, tout comme elle sur-écrit, exactement pour les mêmes raisons.
Quant à nos fantasmes, même si on en découvre tous les jours, à nos âges ce serait pitié de ne pas les connaître. »
Oh ! chaloux, relisez donc vos commentaires. Pire collection d’injures visant les paries sexuelles, anales, les excréments, les pets… je n’ai jamais vu cela. Vous êtes un vrai obsédé sexuel et sadique. Un être aux fantasmes dégradants et violents. Je plains les gens qui vous croisent dans l’intimité…
parties
@Diap, oui désolé je m’étais trompé, Harnoncourt était violoncelliste au philharmonique de Vienne et évidemment pas de Berlin : je l’ai corrigé.
Sur le conflit entre Harnoncourt et Karajan je ne prends pas, comme d’autres, mes infos sur wiki mais directement « à la source » – entre vous et la personne avec qui j’ai déjeuné à midi mon choix est fait.
D’ailleurs ce conflit est logique : le projet mis en place par Harnoncourt ne pouvait que démontrer les erreurs de Karajan, vu le caractère de ce dernier je ne vois pas comment il aurait pu bien le prendre.
Harnoncourt a commencé à démolir Karajan sur le tempo et la polyphonie (trop rapide et inaudible chez Karajan) des pièces baroques et classiques (Haydn, Mozart, Bach etc…) pour ensuite remonter à la source.
C’est là un autre aspect important de Karajan : il a tellement massacré certains compositeurs que cela a motivé des chefs qui sont venus après lui.
Dans la discussion de ce midi ce musicien, avec son accent étranger, m’a fit marrer quand il m’a dit « mais c’est normal à l’époque c’était le débout der classique pour le grand poublique, les y connaissaient rien, Karajan à l’époque, vous comprouné c’était un peu comme Elvis Presley »
trop drôle…
FANATISME
« Il faut percer le fanatisme avec les flèches de la vérité. » (Voltaire)
pour apprendre et comprendre les longues bandes coulées
C’est bien ce que j’ai écris madame C., nous sommes apte à comprendre vos conneries!
hotpeper
Croquis / avec « bandes coulées » ? Non ! croquis pour les structures et le choix des couleurs. Manipulez… manipulez… Vous êtes un hypocrite !
Vu certains développements dans les commentaires, je ne peux que conseiller la lecture — ou relecture — de Klossowski.
Ah ! hamlet est ses amis imaginaires. Les informations données relativement à Karajan et Harnoncourt ne sont pas de nouveautés, et pas besoin d’un ami à l’accent étranger : Google suffit.
les structures
C’est quoi, « les structures » chez Bram Van Velde, sinon cet agencement, ces recouvrements de bandes de couleur!
Même sa signature au pinceau est de cette structure là, une bande de la largeur du pinceau tout en continuité. 😉
C’est quoi, « les structures » chez Bram Van Velde, sinon cet agencement, ces recouvrements de bandes de couleur!
Il faut apprendre à lire!
Et après on s’étonne des 24% d’analphabètes au sein de l’éducation nationale!
24% d’analphabètes au sein de l’éducation nationale!
—
De qui parlez-vous? D’où vient ce chiffre?
De l’utilité d’une voiture sale :
https://twitter.com/iva_toc/status/1305845894391255040
Si, madame C., vous n’avez pas compris qu’il s’agit du « trou de la peinture », l’ oculus ( qui peut être l’ouïe nous dit très précisément Jean Eustache) et bien évidemment du cinéma, arrêtez de courir les rues et autoroutes de l’art ou de ce que vous croyez de l’art car vous êtes vraiment ailleurs!
hot pepper dit:
J’avais décidé de ne pas répondre à madame C. et à ses rattrapages acrobatiques et rocambolesques.
C’est vraiment du temps perdu!
hot pepper dit:
Ne te fatigues pas: cela fait 50 ans au moins que Madame Lèchecul-Pètesec comprend tout à l’envers et pense ce qu’on lui dit de penser.
C’est sans espoir.
Il est vrai qu’aucun artiste ne mérite pas l’admiration d’une précieuse ridicule qui ne peut s’empêcher d’écrire à propos de tout et n’importe quoi pour ne dire que des poncifs.
pour chaloux et pablo, le mot « cul » revient très souvent avec une connotation sexuelle, certaine, quand ils ajoutent le verbe « lécher ».
christiane dit:
Ou l’on apprend que Madame Lèchecul-Pètesec ne connaît pas le mot LÈCHE-CUL, alors qu’elle est la Reine du Lècheculisme !!
LÈCHE-CUL
Personne qui flatte servilement autrui pour en tirer avantage. Synon. flagorneur, lèche-bottes, lécheur.
À plat ventre devant le goût d’art de M. Thiers, lèche-cul de tous les culs de l’Institut.
(GONCOURT, Journal, 1869, p. 490).
Ceux qui ont compris votre généreuse pensée se sont fait traiter de jaunes et de lèche-cul et de tout ce que le respect et les lois de la politesse m’empêchent de vous écrire sur ce papier.
(MAURIAC, Myst. Frontenac, 1933, p. 180).
1. Lècheculatif, adj. masc., hapax.
Un mot de ce bon Leconte de Lisle sur son lècheculatif ami, le jeune Anatole France, quand il épousa sa blondasse et anémique femme : « Anatole? Il a épousé la lymphe de la Seine »
(GONCOURT, Journal, 1886, p. 546).
2. Lècheculisme, subst. masc., hapax.
À l’heure où l’on démolit Dieu, commence la religion, l’adoration à plat ventre des individus, le lècheculisme des saints du radicalisme.
(GONCOURT, Journal, 1881, p. 102).
Non, parce qu’étudier un peintre qui agit par traits de pinceau longs et lents avec des coups de pinceau rapides (et ne parlons pas de la matière !), il faut le dire — et en plus, prétendre, sans rire, que l’on ne prenne ça pour un moment comique. Bon, je sais, aux yeux de la précieuse je suis sot : evviva !
hotpeper, je l’ai déjà expliqué !
Des formes à dominantes triangulaires reprenant (V-A-B) comme un monogramme. Il charpentait la surface de la toile, la saturant d’éléments imbriqués, des droites et des courbes, jamais réellement achevées. Le cadre aussi, le format qui jouaient le rôle de butée, limitaient la surface à peindre.
Puis la peinture glissait et coulait en longues traînées de brosse annulant les lignes ou les doublant par cernes concentriques, avec des pinceaux plus ou moins souples, plus ou moins larges, parfois des éponges, des chiffons, sa main.
Le choix des teintes, un tel raffinement de nuances : jaune, rose, bleu, citron,beige, céladon… luminosité des plans, jus transparents succédant à des empâtements plus opaques (qu’il est bon de travailler chez soi à l’aquarelle pour comprendre, interpréter l’effet des superpositions).
L’œil est attiré parfois par les formes, les lignes, parfois par les couleurs qui ne le laissent jamais en repos. Une sorte de désordre.
Son travail à la gouache est aussi très intéressant, plus rapide que l’huile, plus franc, fluide ou opaque et d’une matité qui absorbe la lumière.
Parfois je feuillette mes livres, je compare Mondrian, De Kooning, Hartung, Pollock, Barnett Newman, Geer et Bram van Velde, Rothko, Picabia, Delaunay, Soulages, Tal Coat, Manessier, Pignon, Bazaine… écarts et profondes affinités entre eux, l’art de l’effacement, de la mise en question de la représentation du monde, de l’objet, une logique symbolique. Comme si les toiles commencées se développaient d’elles-mêmes… Toutes ces toiles m’incitent à réfléchir à la nature de ce que l’on nomme réalité.
Sergio écrivait à propos des fractales qu’elles indiquent une voie mathématique possédant plusieurs dimensions différentes dans leur répétition à l’infini…
De l’abstraction artistique on basculait dans l’abstraction scientifique.
Se battre, évoluer, progresser, continuer l’histoire… un cheminement qui se fait par étapes.
De solitude en solitude, d’abstraction en abstraction, on est passé de la peinture figurative à la peinture non-figurative.
Renato le caustique,
au musée de l’Orangerie, sous l’étage où sont exposées les nymphéas de Monet il y a une exposition très intéressante qui met en échec votre pensée.
https://www.musee-orangerie.fr/fr/article/une-oeuvre-un-regard
renato dit: Ah ! hamlet est ses amis imaginaires. Les informations données relativement à Karajan et Harnoncourt ne sont pas de nouveautés, et pas besoin d’un ami à l’accent étranger : Google suffit.
»
ça c’est bien fait pour moi : j’ai pondu tellement de conneries sur ce blog que maintenant on ne me croit plus quand je dis un truc vrai.
trop drôle !
quel intérêt j’aurais à inventer ce genre d’histoire ? si en plus, comme vous le dites, on trouve tout cela sur internet ?
non, cherchez bien on ne trouve personne qui dit de Karajan que c’était le Elvis Presley de la musique classique.
ni qu’à force de massacrer les compositeurs il a fini par suscité des vocations.
ou alors il faut me trouver le lien.
comme voir en Karajan l’origine des recherches sur le baroque et le classique : je ne pense pas qu’on trouve ça sur internet et c’est fort dommage parce que c’est bien vu.
il fallait que quelqu’un ose aller si loin dans le massacre de JS Bach pour donner envie à de jeunes musiciens de s’interroger et revenir au point de départ comme l’a fait Harnoncourt.
renato si vous me trouvez ce genre d’analyse critique sur internet je vous envoie une caisse de Champagne !
par suscitER et autres
Encore plus évident avec ce lien :
https://parissecret.com/les-nympheas-et-labstraction-americaine-sexposent-au-musee-de-lorangerie/
Voltaire dans son Traité sur la tolérance défend les minorités contre L’infâme. Excellent et instructif, il était fort, mais pas à calquer tel quel à notre époque au risque de la caricature.
Vous saviez que Jean Pierre Martin bossait aux Temps Modernes ? Moi pas. C’est bien dommage.
j’ai déjeuné à midi avec un musicien que j’affectionne particulièrement, et qui a bien connu Harnoncourt au moment où il a quitté le Berliner, où je vous le rappelle il était violoncelliste. […] Dans la discussion de ce midi ce musicien, avec son accent étranger, m’a fit marrer quand il m’a dit « mais c’est normal à l’époque c’était le débout der classique pour le grand poublique, les y connaissaient rien, Karajan à l’époque, vous comprouné c’était un peu comme Elvis Presley »
hamlet dit:
Notre pauvre Pétomane picole un peu trop. C’est clair. Et sa naïveté est désarmante: il trouve dans le Net un article sur les relations entre Karajan et Harnoncourt et il nous le sert ici déguisé en roman autobiographique. On sent derrière son texte le souffle de romancier épique de Maurice Desborels.
Bon, laissons tomber la précieuse ridicule et touchons un problème rèel.
La jeune femme agressée par trois barbares dans la rue n’a pas été harcelée, elle a été battue — l’hématome jusque dans la cornée montre la violence du coup — : un minimum de precision serait bienvenue.
Pablo, comme je viens de le demander à renato trouvez moi un seul lien où il est dit que Karajan a poussé tellement loin le massacre de Bach qu’il a fini par susciter des vocations comme celle d’Hanoncourt !
même moi je n’y avais pas pensé !
faire de Karjan le point de départ des baroqueux c’est génial ! parce que c’est probablement vrai.
non, ce qui est marrant c’est cette discussion avec ce musicien sur Karajan a eu lieu aujourd’hui !
Évident le link ?! quelle vigueur comique !
Pablo, pendant que je l’écoutais parler du massacre de Bach et de Mozart je pensais à vous, j’étais mort de rire.
la polyphonie inaudible chez Karajan ça je l’ai remarquée, mais pas le tempo trop rapide.
j’ai réécouté le Haydn de Karajan et celui d’Harnoncourt : effectivement c’est flagrant, maintenant je vais réécouter les autres.
c’est bien de partager ce genre d’expérience ici ? non ? si vous aimez la musique ça doit vous intéresser.
Harnoncourt était violoncelliste au philharmonique de Vienne et évidemment pas de Berlin : je l’ai corrigé
hamlet dit:
Pas de chance: Harnoncourt n’était violoncelliste ni à l’Orchestre philharmonique de Berlin, ni à l’Orchestre philharmonique de Vienne, mais à l’Orchestre symphonique de Vienne.
Et, très étrangement, il nous montre qu’il ne connaît rien à Harnoncourt le jour même où il mange avec un ami d’Harnoncourt qui, oh hasard incroyable, pense exactement comme le Pétomane.
Ce pauvre Wikipédio ne sait plus quoi faire pour nous convaincre qu’il n’est pas si Crétin qu’il en a l’air. Mais plus il essaye, plus il nous oblige à le penser.
en plus ça coïncide avec le moment où les musiciens du Berliner ont en eu ras le bonnet d’être dirigés par Karajan.
là encore il doit y avoir un lien : voir sortir des disques prouvant qu’ils faisaient fausse route et qu’ils avaient participé à ce massacre ce n’est jamais très drôle à vivre pour udes musiciens, surtout eux.
hamlet, j’ai déjà perdu assez de temps dans cette très, très, très datée polémique, par ailleurs inutile, et apparemment vous avez une certaine pratique dans l’usage du net. Évidemment votre Elvis n’est qu’une boutade, je tiens cependant à vous informer d’une réalité, une relation Karajan — Beatles (+George Martin) avait déjà été observée dans les année septante à propos de l’usage de la stéréophonie, car l’un comme les autres en avaient compris l’intérêt et généralisé l’usage.
Pablo / Shopenhaueur : exact violoncelliste à l’orchestre de Vienne.
mais ce n’est pas ça le point important, c’est le reste !
Elvis, les Beatles : ce n’est pas important !
l’important est de savoir si à force de massacrer Bach il a effectivement susciter des vocations comme celle d’Harnoncourt.
c’est là le point important.
Voilà l’expo que j’avais vue et appréciée. En déroulant le lien vous verrez hotpeper et renato que l’on peut travailler à partir d’une œuvre à petits coups de pinceau !
https://vagabondageautourdesoi.com/2018/07/30/nympheas-abstraction-americaine-orangerie/
l’autre point important est que cette admiration pour Karajan que je trouve ici sur ce blog je ne la trouve pas quand je parle avec des musiciens !
qu’on m’explique pourquoi !
Ah oui, Pablo, je vois à qui vous pensez en écrivant « LÈCHE-CUL : Personne qui flatte servilement autrui pour en tirer avantage. Synon. flagorneur, lèche-bottes, lécheur. »
C’est Votre co-équipier chaloux qui sert de « Monsieur » à J.Drillon. Plus obséquieux, tu meurs !
Cricri, je plains surtout ceux qui vous ont croisée dans l’intimité et les pauvres enfants que vous avez certainement voulu dominer jusqu’à la démence, ainsi que vous essayez de le faire ici pour ceux qui ne sont pas de votre avis ou qui vous trouvent idiote. Je ne sais pas de quel milieu vous sortez, mais à détailler vos obsessions, on se dit que ça ne devait pas être joli-joli. Je vous laisse à vos souvenirs.
hamlet, les blagues les plus courtes, etc.
Admiration ?! et depuis quand ai-je fait preuve d’admiration envers quelqu’un ? je répète : les blagues les plus courtes, etc. Savoir s’arrêter est un art, essayez.
Excellent amlette, excellent sur le deutsche gramophone nazi, comme l’autre jour à propos de Haendel. 👏👏👏
Juliette Gréco vient de nous quitter.
Un monument. Une femme à la conduite exemplaire durant la deuxième guerre.
Très triste ce soir.
Pablo75 dit: « le mot «cul» revient très souvent avec une connotation sexuelle, certaine, quand ils ajoutent le verbe «lécher».
J’ajoute,
relisez la prose de votre copain et vous verrez ses obsessions salaces, ses désirs de domination par le sexe et l’outrage scatologique.
De plus, ce n’est pas parce que je suppose qu’il est addict à l’alcool qu’il faut maintenant que vous écriviez à tous les interlocuteurs qui vous remettent en place qu’ils « picolent ».
Je vais finir par croire que vous êtes une création de chaloux pour se donner l’illusion d’un dialogue imaginaire avec quelqu’un qui l’admirerait béatement, qui lui donnerait tout le temps raison, qui deviendrait fou de douleur quand il n’apparaîtrait pas dans cet espace commentaire. Vous êtes vraiment copiés-collés tous les deux… jusqu’à ne faire qu’un ?.
il y a plus de cent ans
C’est qui qu’a commencé ? Malevitch, Kandinsky ou une femme ?
Une rose porte son nom pour toujours.
Chaloux dit: « je plains surtout ceux qui vous ont croisée dans l’intimité et les pauvres enfants que vous avez certainement voulu dominer jusqu’à la démence, ainsi que vous essayez de le faire ici pour ceux qui ne sont pas de votre avis ou qui vous trouvent idiote. Je ne sais pas de quel milieu vous sortez, mais à détailler vos obsessions, on se dit que ça ne devait pas être joli-joli. Je vous laisse à vos souvenirs. »
Encore vos fantasmes. Pauvre chaloux. Mes élèves m’appréciaient et n’hésitent pas quand je les rencontre par hasard à me témoigner de leurs bons souvenirs. Mes collègues aussi.
Chou blanc !
Ma famille était adorable. Je n’y ai rencontré aucun pervers de votre genre. J’ai d’excellents rapports avec mes enfants, petits-enfants, amis…
Je crois que vous devriez consulter un psy en lui faisant lire tous les délires, insinuations et ordures que vous écrivez ici. Que ne trouverait-il pas dans votre enfance, vos échecs sentimentaux, vos obsessions, vos peurs, votre misogynie évidente, votre attirance pour le fascisme ?
Pause :
https://twitter.com/thierrychanu/status/1308823254073835520/photo/1
Pablo75 dit: « Si, madame C., vous n’avez pas compris … »
J’ai compris que la moitié de film d’Eustache proposée par hotpeper sans présentation et pour salir l’image de lonsdale a dû ravir chaloux. Il doit regarder ce film en boucle lui qui écrivait à Renato : « J’espère au moins, pour ton emploi véritable, que tu sais convenablement faire les poussières, récurer la porcelaine de lavabo et passer la wassingue, dans les chambres de l’hôtel de passe qui te pensionne. » Son obsession !
« Emmanuel Macron a annoncé mercredi 23 septembre que «sept jours obligatoires» seront compris dans le congé paternité d’un mois. «Nous allons porter le congé paternité à un mois, un mois au sein duquel il y aura sept jours obligatoires pour chaque jeune papa», a déclaré le chef de l’Etat, à l’issue du Conseil des ministres. »
Le grand-père de la nazion entend bien mater les pères , ils seront de corvee couches et biberons.
Le désarroi de cette vieille femme sénile me fait pitié.
Juliette Gréco « Déshabillez moi » | Archive INA – YouTube
https://www.google.com/search?q=d%C3%A9shabillez+moi+greco&oq=d%C3%A9shabillez+moi++greco&aqs=chrome..69i57j46j0l5j69i60.25309j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Enfin, s’ils portent les nouveaux-nés comme des bouteilles dans les caves, les mamans n’ont aucun souci à se faire en macronie, n’est-ce pas Passou ?
Karajan a poussé tellement loin le massacre de Bach qu’il a fini par susciter des vocations comme celle d’Hanoncourt ! […] faire de Karjan le point de départ des baroqueux c’est génial !
hamlet dit:
Mais tu es complétement à côté de la plaque, mon pauvre Pétomane! Et cela pour une raison très simple: Karajan a très peu joué et enregistré Bach, et encore moins Vivaldi ou Haendel et les autres baroques. Ce n’était pas du tout le même répertoire !!
Dans le long article de la Wikipédia dédié au thème, « Interprétation historiquement informée », Karajan n’est même pas cité une seule fois.
Et dans ceux des « papes » du mouvement (Antoine Geoffroy-Dechaume, G.Leonhardt, A. Deller) non plus. Et dans celui de N.Harnoncourt il n’y a que cette phrase le concernant: « Initialement parrainé par Karajan… »
Cela dit, je préfère mille fois la Messe en si de Bach par Karajan (ou la Passion St.Mathieu par Klemperer), que les enregistrements soi-disant révolutionnaires d’Harnoncourt. Il suffit d’écouter le Sanctus de la Messe en si par les deux à la suite pour se rendre compte de qui fait le ridicule.
Bach: Mass In B Minor, BWV 232 / Sanctus
Wiener Singverein – Berliner Philharmoniker – Herbert von Karajan
https://www.youtube.com/watch?v=7O4yF_E9zF0
Celui d’Harnoncourt est tout simplement pathétique à côté (même si celui de Karajan n’est pas l’idéal non plus).
Mass in B minor BWV232 : XXII Sanctus
Concentus Musicus Wien, Wiener Sängerknaben, Nikolaus Harnoncourt
https://www.youtube.com/watch?v=ADPBB95LzMg
Cricri-gobe-tout : Chou blanc !
Que tu dis. Moi je crois que ton pauvre vieux chou est depuis longtemps en état de décomposition avancée. Et que tu as perdu tout sens commun.
christiane dit: à
Donc chaloux est Ed… et Ed est chaloux… Pas mal ! chaloux s’est trahi en mettant dans la bouche de Ed ses propres paroles. Il a beau surenchérir depuis sa bourde par un dialogue fictif avec Ed , ça ne prend plus ! Il est vraiment cinglé ce type à moins qu’il soir une fille ou un être tanguant entre le féminin et le masculin…
Avec et alii un homme qui se prend pour une femme…
C’est complet ! Mais peut-être que chaloux est aussi et alii.
Quel cirque !
Ça voudrait dire qu’un de ceux-là est h24 sur le blog… Ce n’est plus de l’ivresse c’est de la folie perverse…
Tu as bien raison de mettre en lumière, ce que je ne savais pas non plus.
« Juliette Gréco n’a pas connu la rafle, sa mère, résistante, ainsi que sa sœur, ont été déportées au camp de Ravensbrück.
Je me souviendrai toujours de cette journée de 1943, en Dordogne où nous habitions avec notre mère, une résistante très active qui faisait passer des familles juives en Espagne par le chemin de Bordeaux. J’avais 15 ans et je revenais du lycée avec ma sœur Charlotte, mon aînée de deux ans et demi. En arrivant, nous trouvons la maison dévastée.
Aucune trace de maman mais tous les tiroirs, les objets, les lettres sont éparpillés sur le sol. Nous apprenons par une voisine que maman a été arrêtée dans l’après-midi et emmenée directement à la Gestapo de Périgueux. Ma sœur et moi décidons de nous y rendre. Nous lui préparons une valise avec des vêtements chauds et, dans ma naïveté, je lui confectionne même un gâteau! A la Gestapo, nous sommes reçues par un gradé qui prend la valise, nous pose tout un tas de questions et nous laisse repartir.
Dans la rue, nous avons l’impression d’être suivies. Nous nous nous mettons à courir comme des folles en direction de la gare et sautons dans le premier train. Il allait en direction de Paris. Dans un des wagons, nous reconnaissons l’homme qui nous suivait dans la rue. Nous faisons comme si de rien n’était… »
Pour en savoir plus voir le billet publié sur le site de Paris Match| Publié le 08/03/2010 à 18h25 Propos recueillis par Caroline Rochmann Paris Match »
le film d’Eustache proposée par hotpeper sans présentation et pour salir l’image de lonsdale
Madame C. est une foldingue et je n’entrerai pas dans dans une polémique avec ses obsessions. ( Salir, pureté, etc…)
Je ne vais pas rentrer dans son jeu d’ estragonne et redire ici pourquoi « sans présentation » ni dire mon admiration répétée pour un vrai catholique affirmé ( que j’ai vu en spectacle et connu un de ses grands amis, Jean Revol, 29 ans critique d’art à la NRF.)
On a l’impression de relire ses diatribes paranoïaque avec Clopine jadis.
Au secours!
La ville doit son nom à ses sources salées, d’abord exploitées par les Romains, qui ont fait la fortune de familles de Bourgogne, de Vienne et de Chalon à partir du Moyen Âge, mais aussi de nombreuses abbayes et couvents.
Ses habitants sont nommés les Lédoniens et les Lédoniennes.
https://www.mediapart.fr/journal/mot-cle/lons-le-saunier
« Au secours! »
Épatée je suis, par les dernières extrémités auxquelles sont rendues ceux qui donnent à bouffer au pangolin.
petite faute à un doigt : les dernières extrémités auxquelles sont rendus ceux qui donnent à bouffer au pangolin.
hotpeper,
« Madame C. est une foldingue et je n’entrerai pas dans dans une polémique avec ses obsessions. ( Salir, pureté, etc…) »
Vous devez confondre avec chaloux qui obsessionnellement a reproché à Clopine pendant des semaines « des draps souillés » et qui invitait Ed (sa création) à observer le fond de ses culottes… j’en passe.
Vous cherchez à vous défiler, je maintiens qu’il y avait d’autre vidéo à mettre en ligne que ce misérable film le soir de la mort de Michael Lonsdale.
Quant au reste, pour me résumer, vous êtes un fat et un lâche, préférant inventer des tas de prétextes pour camoufler les raisons réelles pour lesquelles vous avez mis ce film en ligne sans présentation.
Chaloux
« folie perverse » oui, c’est exactement ce que je pense de vous.
le film d’Eustache proposée par hotpeper sans présentation et pour salir l’image de Lonsdale.
Cette phrase est immonde, mais elle surtout d’une bêtise à manger du foin.
C’est votre affaire, pas la mienne.
Le désarroi de ce vieux pervers ne me fait pas pitié. Il m’inspire simplement un dégoût immense.
Petite erreur de lien, Et Al ?
On ne vous soumettra pas à la gabelle pour autant !
La maîtresse d’école pourrit par la tête.
Markowicz, il est affecté, beaucoup. C’est dur.
peut-être faut-il envoyer christiane en retraite de méditation?
Tss, tss, surtout pas à la Sacra.
Mais il n’y a rien à répondre à l’estragonne de comptoir et préfère choisir » Une sale histoire » partie une, comme le critique d’art jean Claude Marcadé.
Il faut laisser la directrice d’école faire silence dans les rangs ici et vouloir imposer son avis aux petits enfants.
Guignol est passé par là.
Rideau.
@Il faut laisser la directrice d’école faire silence dans les rangs ici et vouloir imposer son avis aux petits enfants.
Grande erreur, je vous le dis, à alimenter le pangolin. Il y a eu assez de morts comme ça.
Pouce! Arrêtez! Drapeau blanc!
Le bruit et la fureur, c’est du Shakespeare (« full of sound and fury, signyfying nothing » Macbeth), du drame, la classe!
Là, c’est vraiment l’orgueil bouffi comme une prostate de vieillard qui gonfle gonfle gonfle!
@Bloom, les 24% d’analphabètes dans l’Education Nationale, c’est en CP.
et préfèrer choisir
le patrick bruel du blogapassou a le même sifflet que le pangolin.
signifying, bien sûr
scusi
Je croyais que JPQ était déjà à la retraite car il est né en 1946 ou 1947. Par ailleurs, il n’a écrit en 2020 que cinq articles publiés dans ABC, zéro en 2019, trois en 2018, un en 2017, trois en 2016, zéro en 2015, un en 2014… Le stakhanoviste
de la collaboration journalistique, n’est-ce pas?
jorge Rodriguez dit:
Il est fortement conseillé, quand on polémique avec quelqu’un, d’assurer ses coups, comme sur un ring de boxe. Avant de lancer son coup il faut se couvrir. Tu as même cela en commun avec le Pétomane: ton imprudence quand tu discutes, ton manque d’habilité dans le pugilat verbal.
Tu te moques (je ne sais pas pourquoi, d’ailleurs, à part par Connerie de Naissance) du nombre d’articles que publie JPQ dans l’ABC, sans te rendre compte que tu es en train de te ridiculiser de façon monumentale, tout simplement parce que tu as des chiffres nulles, comme le sont aussi tes idées sur l’Espagne.
Ou peut-être le problème est que tu ne sais pas compter? Avec toi tout est possible…
JPQ a publié des centaines, sinon de milliers, d’articles entre 2014 et aujourd’hui (je viens de voir qu’il a déjà publié un sur J.Greco). Ce n’est pas très compliqué à comprendre: à chaque fois qu’il se passe quelque chose en France, il fait un article. Et ils se passent beaucoup de choses en France…
Quand tu sais chercher dans la Hemeroteca de l’ABC tu en vois la liste. Rien que dans ce mois de septembre il en publié 34 – et le mois n’est pas fini !! Rien que dans les archives numérisés on peut consulter 2.181 articles de Quiñonero. Mais depuis 37 ans, il en a écrit bien plus, évidemment.
C’est après avoir lu ces chiffres que ta phrase « Le stakhanoviste de la collaboration journalistique, n’est-ce pas? » prend tout son sens, en montrant l’étendue de ta Bêtise Crasse. Exactement la même que celle du Pétomane.
Pour le reste, permets-moi de ne pas discuter avec toi sur l’histoire de l’Espagne ou sur sa littérature, étant donné ton niveau de connaissances, très bas, sur ces thèmes. D’ailleurs, discuter sur l’Espagne avec quelqu’un qui ne connaît pas l’espagnol c’est perdre son temps, tu ne trouves pas?
« (Photos Chema Madoz -merci à Pablo75 de me l’avoir fait découvrir) »
C’est un peu comme ceux qui découvrent la musique nazie avec karajan.
L’une des premières dimensions de la paternité serait celle du destin, d’un destin qu’il faut épouser. En quoi la paternité nous fait-elle toucher à l’amor fati au sens de Nietzsche ?
Raisonnons un instant de manière utilitariste, comme quelqu’un qui chercherait en toutes choses – y compris dans le fait d’avoir des enfants – à maximiser son bien-être sur la base d’un calcul coûts/bénéfices. Force est d’admettre que dans cette perspective, on ne ferait jamais d’enfant. Car le risque d’avoir un enfant malade, handicapé, atteint d’une maladie incurable ou simplement malheureux et d’être soi-même brisé par le malheur de ses enfants est tellement élevé que cela revient à donner aux événements extérieurs une prise beaucoup trop grande sur soi-même. Dès la naissance et à tous les stades de l’enfance, la nature impose son rythme. Et au fur et à mesure que l’enfant grandit, il ne cesse de déjouer nos attentes et nos représentations. Je pense donc en effet que la paternité implique un consentement implicite au devenir, une attitude d’acceptation et d’amour du destin, ce que désigne l’amor fati. Et c’est d’autant plus
https://www.philomag.com/articles/la-naissance-dun-pere-dalexandre-lacroix?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=e1f88a36fe-EMAIL_CAMPAIGN_2020_09_09_12_33_COPY_02&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-e1f88a36fe-217926025
Jazzi, renato, JanssenJ-J, christiane, et et alii
Ai copié/collé vos interventions vais relire tout cela, je vous remercie.
Ai pensé à la presse, c mon va-tout.
À écrire à Brigitte Macron et/ou à Dupont-Moretti.
Oui le covid aggrave la situation.
La juge des Tutelles n’obtient pas d’entente de la fratrie.
Un et l’autre n’ont pas visité ma mère depuis deux mois.
J’ai accepté moi aussi la mise sous protection juridique pck j’ai eu peur d’être privée définitivement de ma mère. Son éloignement à Poitiers a duré six mois, sans que je la vois ni ne lui parle.
Elle est sous curatelle renforcée ; lorsque j’en aurai le courage, je vous raconterai ce métier : c’est la sinécure.
Oui, le virus est prétexte à tous les abus.
Soleil vert
Luttez mordicus et dites non.
Laure Adler vient d’écrire un bouquin sur.
Dés que l’on soulève les voiles, se découvre un monceau d’horreurs, même si à la base il y a des gens dévoués.
Pour vos familles et surtout pour vous-même, trouvez d’autres accompagnements.
» Ne désespérez jamais ; faites infuser davantage »
J’ai déjà fait une pub , un peu pareille, pour la tisane des 2 marmottes et puis celle plus confidentielle, du guide.
comme une prostate de vieillard qui gonfle gonfle gonfle!
Tu oublies les trompe de Fallope pour respecter la parité, mon vieux!
Amor fati, le destin de la paternité
@ »Elle est sous curatelle renforcée ; lorsque j’en aurai le courage, je vous raconterai ce métier : c’est la sinécure. »
Gir 1.
Les gir one, ce sont les stars du cantou.
c’est tout de même incroyable, en cette période sombre d’épidémie, de voir sur ce blog des gens s’étriper sur des queues de cerises !
il y a des choses plus importantes que Karajan dans la vie nom d’une pipe !
il suffirait juste que vous disiez c’est d’accord ce type a massacré la plupart des compositeurs ! que pour aucun de ses enregistrements il a donné le meilleur qu’on puisse donner et voilà ! c’est fini !
la discussion est close et on passe à autre chose !
sauf que tous ces mélomanes de bazar sont tellement pétris d’orgueil, de fierté mal placée, que d’une affaire simple qu’il serait possible de régler en 2 phrases ça devient une toute affaire d’état comme si c’était la chose la plus importante !
alors que ces mêmes mélomanes de pacotille qui donnent des leçons ne savent même pas lire 3 notes sur une partition ! c’est à mourir de rire !
et puis il y a tout de même des choses plus graves que ce types dont plus personne n’a plus rien à foutre nom d’une pipe !
alors avouez que c’était une daube comme 100% des musiciens, qui eux savent lire la musique, le pensent aujourd’hui et basta ! hop ! on en finit ! et on passe à autre chose !
c’est pas croyable…
Please don’t feed the trolls.
Pablo, alors là mon vieux faut surtout pas venir me chercher sur Bach parce que tu finiras toujours perdant et tu vas vite devenir ridicule !
la version d’Harnoncourt n’est peut-être terrible.
écoute bien le Sanctus de Karajan que tu as mis et que tu dis « sublime » :
et maintenant Pablo écoute celle-là de version :
que tout le monde écoute ! ça ne dure que 5 mn c’est pas long.
Pablo je vous l’ai déjà proposer pour Jaroussky : si vous voulez je peux lancer une cotisation pour vous offrir des appareils auditifs.
c’est quand votre anniversaire ?
La france en zone écarlate.
On a oublié qu’on avait un ministre de la santé impressionniste, a défaut d’être impressionnant.
« Covid-19. Rouen passe en « zone d’alerte renforcée » : quelles conséquences ? »
Heu, il vont fermer les clubs échangistes ?
Pablo j’ai pris celle-là mais je pourrais t’en sortir 3 douzaines d’autres de versions cent fois meilleures que celle de Karajan.
celle d’Harnoncourt n’est peut-être pas top, mais lui au moins il n’assassine pas Bach !
parce que dans celle d’Harnoncourt on entend toutes les voix, alors que chez Karajan, comme il monte les curseurs de tous les pupitres au max et du coup on obtient une espèce de bouillie infâme !
mais ça en jette, c’est pour ça que vous aimez, mais la musique ce n’est pas fait pour en mettre plein la vue !
Et si tu apprenais à lire, Pétomane? Ou c’est ton alzheimer qui t’empêche de comprendre ce que tu lis?
Celui d’Harnoncourt est tout simplement pathétique à côté (même si celui de Karajan n’est pas l’idéal non plus).
Pablo75 dit:
le Sanctus de Karajan que tu as mis et que tu dis « sublime »
hamlet dit
« celui de Karajan n’est pas l’idéal » = « sublime »
(Tu ne m’as pas répondu sur ton ami Jaime, de Montevideo).
Alors là, amlette, y’a pas photo !
Si maintenant ils ne savent pas reconnaître un nazi, c’est à désespérer de la patientèle de Passou, et de leur docteur knock.
dans celle d’Harnoncourt on entend toutes les voix
hamlet dit:
Eh oui, malheureusement !!
La Messe en si que j’ai le plus écoutée et que j’écoute toujours le plus:
Bach – Mass in B Minor BWV 232 + Presentation (recording of the Century : Otto Klemperer
https://www.youtube.com/watch?v=5Gqk6kZhQ2I
Après ça, tous les baroqueux (des meilleurs comme Suzuki jusqu’aux pires comme Harnoncourt) peuvent aller se rhabiller…
entendre toutes les voix : hélas ?
pourquoi hélas ? parce qu’il faudrait jouer ce Sanctus commes’il s’agissait du prélude de Lohengrin ? parce que c’est un peu ce que fait Karajan.
et vous ne trouvez pas ce tempo hyper lent un peu racoleur et vulgaire ?
rien qu’à cause de ça la version d’Harnoncourt est meilleure, et pourtant c’était ses tous premiers débuts, il cherchait une voie, sauf que sa proposition n’est déjà pas racoleuse, il ne considère pas Bach comme une pute trop fardée qui va faire le trottoir pour racoler les clients, à ce titre Harnoncourt est déjà plus intègre que lui : ça pardonne toutes ses erreurs de ses débuts.
Pablo75 dit: à
dans celle d’Harnoncourt on entend toutes les voix
hamlet dit:
Eh oui, malheureusement !!
»
génial !
celle-là c’est la première fois qu’on me la sort, je vais la copier pour l’envoyer à des potes, ça va les faire bien marrer.
Pablo75 dit: La Messe en si que j’ai le plus écoutée et que j’écoute toujours le plus:
Bach – Mass in B Minor BWV 232 + Presentation (recording of the Century : Otto Klemperer
Après ça, tous les baroqueux (des meilleurs comme Suzuki jusqu’aux pires comme Harnoncourt) peuvent aller se rhabiller…
»
alor vous, il y a un truc que vous n’avez pas oublié c’est d’être très con : comment faites-vous pour les accumuler à cette vitesse ?
tenez écoutez ça et après on en reparlera :
Je ne voudrais pas mettre de l’huile sur le feu, mais au contraire montrer que sur ce sujet qui fâche (« clivant ») on peut avoir des avis opposés et rester amis.
Du moins selon Thomas Bernhard dans Le neveu de Wittgenstein (1982, mais le récit évoque l’année 1967).
Précision : il ne s’agit en aucun cas d’invoquer Th. Bernhard comme « autorité » mais, si faire se peut, de faire sourire les belligérants ou du moins les spectateurs.
« Quand en moi tout était comme mort, il me suffisait de rendre visite à Paul pour, par exemple, rendre vie à ma pensée musicale. […] Il était LE fanatique d’opéra, […] malade à mourir, il a tenu debout pendant six heures à Tristan —, et, à la fin, il avait encore la force de se déchaîner en bravos ou en sifflets plus bruyamment que n’importe qui avant lui et après lui à l’opéra de Vienne. Il était redouté comme faiseur de premières. Par son enthousiasme, il entraînait toute la salle, parce qu’il le déchaînait quelques secondes avant tous les autres. Inversement, ses premiers coups de sifflet suffisaient à faire tomber à la trappe les mises en scènes les plus grandioses et les plus coûteuses […] Je peux faire un succès quand je veux […] et je peux tout aussi bien provoquer un échec retentissant […]: si je suis le premier à crier bravo ou à siffler. […] Mais son pour et son contre à l’Opéra n’avaient rien à voir avec l’objectivité, et ne dépendaient que des son humeur, de ses sautes d’humeur, de sa folie. Bien des chefs d’orchestre qu’il ne pouvait supporter sont tombés à Vienne dans sa trappe, et il les a sifflés et hués, l’écume, littéralement, à la bouche. Il n’a échoué qu’avec Karajan, qu’il détestait. Karajan, ce génie, était trop grand pour que Paul puisse seulement l’agacer. J’ai observé et étudié Karajan pendant des dizaines d’années, et il est pour moi le chef d’orchestre le plus important du siècle avec Schuricht, que j’AIMAIS ; Karajan, lui, depuis mon enfance, je l’ADMIRAIS, je dois dire, par expérience, en tout cas je l’ai toujours placé très haut, comme tous les musiciens avec qui Karajan a jamais travaillé. Paul haïssait Karajan par tous les moyens dont il disposait, et dans sa haine routinière il ne l’appelait pas autrement que charlatan, moi, pour l’avoir constaté par moi-même depuis des années et des années, je ne voyais en Karajan que le premier de tous les musiciens professionnels du monde, et plus Karajan devenait célèbre, plus il s’améliorait, ce que mon ami, pas plus que le reste du monde musical, ne voulait reconnaître. Depuis mon enfance, j’ai vu le génie de Karajan s’épanouir et se perfectionner, j’ai été témoin de presque totues les répétitions de oncerts et d’opéras qu’il a dirigés à Salsbourg et à Vienne. Les premiers concerts auxquels j’ai assisté dans ma vie, c’est Karajan qui les dirigeait, les premiers opéras que j’ai entendus, Karajan également. […] Le nom de Karajan était a priori la garantie d’une furieuse bagarre entre Paul et moi, et tant que Paul a vécu, nous n’avons pas cessé de nous disputer au sujet de Karajan. Mais je n’avais pas davantage pu, par mes preuves en faveur de Karajan, convaincre Paul de son génie, que Paul n’avait pu, par les siennes contre Karajan, me convaincre de sa charlatanerie.
[Quand P.W. sortait d’une hospitalisation, il allait se reposer dans une des propriétés de famille au bord du Traunsee]
Alors il apparaissait à Nathal, et, si le temps le permettait, assis tout seul dans la cour, les yeux fermés, il commençait par écouter un disque que je faisais passer au premier étage, et qu’on entendait particulièrement bien en bas, dans la cour, par les fenêtres grandes ouvertes. Un Mozart, s’il te plaît. Un Strauss, s’il te plaît. Un Beethoven, s’il te plaît, disait-il. Je savais quel disque choisir pour le mettre dans la disposition voulue. Nous écoutions ensemble pendant des heures de la musique de Mozart, de la musique de Beethoven, sans dire un mot. Nous aimions tous deux cela.
[À l’époque où ils sont tous deux hospitalisés] j’ai pris clairement conscience de la valeur de mes rapports avec mon ami Paul, en réalité les plus précieux […] j’avais peur de le perdre, et ce, de deux manières : par ma mort, ou bien par la sienne […] Depuis combien de temps suis-je déjà privé de ces conversations […], de quand datent nos conversations au sujet de Webern, de Schönberg, de Satie, de Tristan, de La Flûte enchantée, de Don Giovanni et de l’Enlèvement ? Quand donc était-ce qu’il écoutait chez moi, à Nathal, la Symphonie rhénane dirigée par Schuricht ? […] J’ai, il est vrai, des amis, les meilleurs amis du monde, mais aucun dont la richesse d’invention et la sensibilité soient comparables à celles de Paul […]
[Incidemment, on apprend que le contempteur de Karajan était un passionné de courses automobiles, auxquelles il avait pris part dans sa jeunesse.]
il ne considère pas Bach comme une pute trop fardée qui va faire le trottoir pour racoler les clients, à ce titre Harnoncourt est déjà plus intègre que lui
hamlet dit:
Oui, il le considère comme une pute squelettique et tremblante, immobile devant sa porte. Et totalement imbaisable.
La seule chose à dire sur la version d’Harnoncourt est qu’elle est inécoutable.
Sauf si on est maso…
tenez écoutez ça et après on en reparlera
hamlet dit:
On voit que tu ne connais rien à l’affaire et que tu n’écoutes jamais de la musique.
Herreweghe est assommant en Bach.
Et ton ami Jaime de Montevideo, il préfère quelle version, lui?
@ »Je ne voudrais pas mettre de l’huile sur le feu, »
Au contraire, petitix. Quand, comme vous on a ce point mal lu T. Bernhard, on ne peut que vous conseiller de le suivre à Salzbourg…
Salz, ça veut bien dire sel ?
Bouh, je regarde mon idole Hugo a la télé…
Lire: Au contraire, petitix. Quand, comme vous on a à ce point mal lu T. Bernhard, on ferme sa gueule.
L’un des disques de Karajan que j’écoute le plus:
Sibelius – Symphonie n° 2
Orchestre Philharmonique de Berlin
https://www.youtube.com/watch?v=WFfbXvJXimg
Si après avoir écouté attentivement cela tu ne la fermes pas sur Karajan c’est que « no tienes remedio ».
Non parce que si vous ne lisez ni Bernhard , ni Jelinek, petitix, c’est pas la peine de la ramener sur un autrechien qui fait de la musique nazie…
Gir one c’est les stars du cantou
Je ris je tousse
Fermer les clubs échangistes
Je ris comme une baleine
Marseille alerte maximale
Je ris plus du tout
je vais chercher le trou pour donner mon point d3 vue.
Hot pépère (cépamoi mélecorrecteur)
Passionnant.
Nombre de choses m’étaient inconnues d’autres pas.
En vrac et ds le désordre.
Et outre la perversion.
M’ont semblé posant question :
La position (de la prière musulmane) pour mater. Avec en filigrane les cheveux ds l’urine (très dégueu => nécessite grosse motivation).
Le lien entre le sexe et la femme.
Ne savais pas qu’il y avait des sexes horribles et d’autres beaux.
Me demande s’il ne s’agit pas d’appréciations individuelles.
Suis restée stupéfaite à entendre que le plaisir voyeur pouvait obérer le plaisir du lit.
Sur le sexe routinier, je le comprends.
Fin de conquête, fin du désir, bobonne derrière sa cuisinière à faire la tarte à la tomate d’Otto Ottolenghi.
Différences fondamentales entre les hommes et les femmes, c su. Sue.
Si ce n’était que le sexe, ce serait facile, mais c plus compliqué.
Je pense que les lignes bougent. Qu’il s’agit d’être attentif et curieux.
Je note que pour une femme, être vue sans son accord, et/ou être touchée sans son accord est de l’ordre du viol.
Regardant ce documentaire, je me dis de manière sommaire, que la femme est bien plus cérébrale que l’homme, que nous y gagnerions à remplacer la compétition par l’union des forces et que c’est la terre des possibles.
Sur le discours sur la constipation, c une idée plus qu’une réalité.
Nota : dans Dom Juan de Guillaume Apollinaire, il y a plusieurs scènes de voyeurisme sur pipi/caca qui sont chacunes initiatrices de passages à l’acte consentis.
Là, c’est plutôt tristounet comme accès à la femme en voyant son sexe hors son consentement et je me fais grand souci pour les cacahuètes sur le comptoir.
Ça va l’faire le changement.
Je connais des hommes éclairés -101- qui s’ront dans les premiers.
Bobonne a changé de menu.
Peur qu’il se lasse.
Puis, lorsque les corps sont nus pour un choix de vie naturiste, ils sont désérotisés.
Jeudi 24 septembre 2020, deux heures dix
CE QUE VEUT DIRE ËTRE NORMAL:
or j’ai lu une critique(à la suite d’un rêve où j’étais dans une grande bibliothèque -sic-) qui précisait:
« , et son anormalité était en quelque sorte sa normalité. C’est vers 18 ou 20 ans qu’il a compris qu’il était vraiment orphelin. Mon père dit souvent que perdre ses parents c’est une bombe à retardement. Mes deux grands-parents maternels, qui ont échappé aux rafles, m’ont aussi parlé de l’Occupation, qu’ils ont traversée avec une étoile jaune sur la poitrine. Je parle de tout cela à mes filles, avec les mots adaptés à leur âge. »
« il » et « je » désignent l’auteur, I.Jablonka
/www.telerama.fr/idees/ivan-jablonka-on-pretend-parfois-que-tout-a-ete-dit-sur-la-shoah-bien-au-contraire,124538.p
Oui Hamlet.La bande de concert de Karajan de la Création 1969, à comparer avec l’enregistrement, montre les memes qualités.
Ce qu’on ne peut pas dire de la version de vingt ans plus tardive ou Araiza, entre autres, remplace mal Wunderlich, et qui est peut-être celle que vous avez écoutée. Cette version était inutile.
Je ne vois pas ce que sont les Haydn, si on compare, il faut rester dans le domaine de l’Oratorio, et il n’a enregistré je crois ni les Saisons, ni les opéras, ceux-là assez inutiles.
Bien à vous
MC
Pour moi toute écriture que je commence, c’est comme la première. Toutes les autres ne m’ont rien appris. Et je n’ai aucun répertoire auquel recourir pour écrire une histoire. Donc non, je ne suis pas un sage. Et aussi parce que j’ai complètement raté l’expérience de la paternité, qui est un passage qui rend adulte. Alors comme dit Brel je suis vieux sans être adulte.
On ne peut pas être adulte sans être père ?
C’est un passage important. Mais on peut sans doute être adulte par d’autres manières mais moi je n’ai pas réussi à être adulte.
Erri de Luca
https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/roman/je-suis-un-homme-de-vocabulaire-erri-de-luca-figure-majeure-de-la-litterature-italienne-nous-parle-de-son-nouveau-roman-impossible_4114687.html#xtor=RSS-3-%5Bheadline::3]
La révolution baroque n’a pas été déclenchée contre Karajan en particulier, mais contre les restaurations symphonisées de la fin du Dix-Neuvième et du début vingtième.
Que cela se soit fait dans la douleur et dans la maladresse, d’Harnoncourt au premier Gardiner, ce n’est pas douteux. Que cette cure d’amaigrissement soit aujourd’hui finie, qu’on redécouvre les vertus de la salle de concert et des effectifs conséquents, ce sont de bonnes choses. Mais il est tout à fait excessif de faire porter le chapeau du retour au baroque à HVK seul.
L’essentiel reste la musique,qui elle ne s’accommode pas de ce genre de paradoxe.
Bien à vous.
MC
« C’est pourquoi je n’aime pas qu’on affuble le mot « histoire » d’un H majuscule. On pourrait penser que c’est une simple convention typographique. En fait, il y a toute une conception de l’histoire qui s’exprime là, et je suis hostile à cette conception. J’écris « histoire » avec un petit h parce qu’il n’y a pas de différence entre l’histoire qu’on trouve dans les livres, les manuels scolaires, et nos histoires de famille. C’est exactement la même chose. On pourrait prendre d’autres exemples, en dehors de mes grands-parents et de Vernant : les historiens du communisme, de l’immigration, des guerres mondiales, de la Shoah, sont souvent traversés personnellement par l’histoire qu’ils étudient. »
entretien de Jablonka:https://www.cairn.info/revue-corps-2013-1-page-19.htm
et si vous vous mettiez au Motown cinq minutes, et alli
le jeudi 24 septembre 2020, quatre heures treize
« . C’est un système où il y a des privilégiés, les hommes, et des êtres infériorisés, les femmes.
Mais cela n’empêche pas que le patriarcat leur propose une sorte de deal, accepté par des millions d’entre elles : « Dès lors que tu restes dans la fonction-femme, que tu sers à un certain nombre d’utilités familiales et sociales, tu seras considérée comme une femme noble et honnête, dotée d’un statut. » Le problème, c’est lorsqu’une femme refuse ce deal, pour sortir du cercle patriarcal… Refuser de rester « à sa place » est un acte d’insubordination. Dès lors, être féministe, c’est être radicale. Devenir féministe – de la fin du XVIIIe siècle à nos jours –, c’est revendiquer sa liberté et son égalité. C’est en fait ébranler les piliers d’un système millénaire qui fonctionne très bien tout seul. Dès lors qu’on n’est plus d’accord, on le paie cher.
Mais les hommes aussi souffrent. Vous dites que la domination masculine se construit comme une triple violence : contre les femmes, contre les « sous-hommes » et contre les garçons.
C’est toute la complexité du phénomène patriarcal. Ce n’est pas « les hommes contre les femmes ». C’est une certaine masculinité, que j’appelle la masculinité de domination, qui vient rabaisser et humilier le féminin, mais aussi des masculinités jugées illégitimes. C’est pour cela que je recours à une explication par le genre, et non simplement par le sexe : la masculinité de domination méprise le féminin, mais aussi des masculinités avilies parce que trop « féminines ».
JABLONKA
« Selon les époques, ce sera l’homosexuel, l’intellectuel, le Juif. Lutter contre le patriarcat, c’est évidemment lutter en faveur des droits des femmes, mais aussi en faveur des droits de tous les hommes, c’est-à-dire de toutes les masculinités. »
Jablonka
The Mephisto Waltz) est un film fantastique américain de Paul Wendkos, sorti en 1971.
Il s’inscrit dans la lignée des films sur le Diable, après le succès du film Rosemary’s baby en 1968
Le titre original du film, The Mephisto Waltz, s’inspire directement d’une œuvre pour piano de Franz Liszt, qui est interprétée dans le film par le pianiste polonais Jakob Gimpel.
Bonne journée à tutti, les lacaniennes au premier chef
https://www.youtube.com/watch?v=UnPMoAb4y8U
sans oublier les automates
Jeudi 24 septembre 2020, 5h52
J’apprends qu’à Marseille, et en région, ce gouvernement de sadiques inféodés au Lobby Pharmaceutique oblige les bars et les terrasses à fermer dès lundi pour cause de virus ! ça sent la punition injustifiée …
Comme si les virus les plus dangereux ne se trouvaient pas dans les librairies et les bibliothèques qui, elles, restent ouvertes ! De qui se moque t on ?
Année LvB, Sonate pour Violon et Piano n 8, op 30 no 3 :
24.9 — 7.30
L’ équipe des marseillais paye très cher sa victoire contre le psg.
« On laisse un peu la bouillabaisse
Pour pétanquer au cabanon
On tire et on fait des prouesses
Quand on revient y’a plus de bouillon ! »
Marie Sasseur dit: à
L’ équipe des marseillais paye très cher sa victoire contre le psg.
Trés cher.
» Dès lors, être féministe, c’est être radicale. Devenir féministe – de la fin du XVIIIe siècle à nos jours –, c’est revendiquer sa liberté et son égalité. C’est en fait ébranler les piliers d’un système millénaire qui fonctionne très bien tout seul. Dès lors qu’on n’est plus d’accord, on le paie cher.
Mais les hommes aussi souffrent. Vous dites que la domination masculine se construit comme une triple violence : contre les femmes, contre les « sous-hommes » et contre les garçons.
C’est toute la complexité du phénomène patriarcal. Ce n’est pas « les hommes contre les femmes ». C’est une certaine masculinité, que j’appelle la masculinité de domination, qui vient rabaisser et humilier le féminin, mais aussi des masculinités jugées […] »
On le paye très cher.
Le plus cher étant szns doute de se priver des hommes.
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