De quelques difficultés avec l’exercice d’admiration
Lorsque l’hispano-péruvien Mario Vargas Llosa fut reçu en séance solennelle le 9 de ce mois à l’Académie français, il prononca un vibrant discours à la gloire de la France littéraire. Il apparut alors comme le meilleur écrivain français en activité sous la Coupole… Ce qui, au vu de son œuvre, est difficilement contestable… quand bien même serait-elle écrite en espagnol ! Mais à l’écouter rendre hommage à ceux qui l’ont fait romancier, les Cervantès, Hugo, Balzac, un détail le distingua aussitôt des immortels et ce ne sont pas ses deux passeports : la gratitude. Non que les habits verts en soient systématiquement dépourvus. C’est juste que ce trait de caractère, avec lequel les auteurs français ont tant de mal à quelques exceptions près (André Suarès, Cioran…) est naturel chez leurs confrères des deux Amériques. Là-bas, ils estiment à raison que la reconnaissance de dettes, loin d’être un aveu d’impuissance, les grandit en les tirant vers le haut ; en France, ils ont l’impression de déchoir en se livrant à un « Ce que je dois » en lieu et place d’un « Ce que je crois » qui convient tellement mieux à leur tempérament. Je pense donc je suis, certes : mais grâce à qui ? A tous ceux qui ont préparé le terrain. A ces géants sur les épaules desquels nous autres nains devons nous jucher. On ne s’abaisse pas en rendant les armes.
Deux souvenirs personnels. En 2009, le mexicain Carlos Fuentes était invité à parler de son œuvre dans l’auditorium bondé de la Bibliothèque nationale de France. Au lieu de quoi il consacra l’essentiel de son temps de parole aux écrivains à qui il devait de se retrouver face à cette foule de lecteurs. Quelques temps après, j’eus l’occasion de suivre Mario Vargas Llosa à Stockholm pour la réception de son prix Nobel de littérature. Comme il est d’usage, la cérémonie fut précédée par une conférence de presse dans une salle de l’Académie suédoise. Bien qu’elle se déroulât en anglais, je tins à poser ma question en français : « A la veille d’être couronné, vers qui vont vos pensées : quelqu’un de la famille, un ami, un écrivain ?.. ». Soudain son visage se fendit d’un large sourire et il prit un plaisir évident à répondre en français : « A Flaubert, bien sûr ! Sans lui…. ». Et de se livrer durant cinq bonnes minutes à un vibrant éloge de l’auteur de Madame Bovary, roman dont il acheta un exemplaire à la librairie « La joie de lire » où d’autres se flattent d’avoir volé des livres et précipité sa faillite. Ce fut également le cas à l’Académie française avec Onetti, Faulkner et… :
« Sans Flaubert, je n’aurais jamais été l’écrivain que je suis (…) J’ai fait le voyage à Croisset en déposant des fleurs sur sa tombe, pour le remercier de tout ce qu’il avait fait pour moi et pour le roman moderne ».
A savoir l’invention du narrateur invisible, autrement dit Dieu le Père. Ils sont rares les romanciers qui font figurer une bibliographie à la fin de leur texte ;pourtant, elle renseigne utilement le lecteur qui sait la décrypter sur ce qui s’est joué dans la genèse du livre ; car dû-t-elle relever de la catégorie « fiction » comme signalé sur la couverture, toute histoire est redevable à ses sources dès lors qu’elle s’inscrit dans l’Histoire. Norman Mailer, Martin Amis, Thomas Pynchon n’ont pas hésité car les sources les ont nourris sinon inspirés. Philip Roth n’y a pas manqué à la fin du Complot contre l’Amérique, lui qui dans chaque interview tenait à payer se dette à Saul Bellow ; de même que Pierre Lemaitre à l’issue de chacun des volumes de la trilogie Les enfants du désastre et de la série Les années glorieuses. Ce à quoi Jonathan Littell s’était refusé :
« Le livre lui-même doit rester en dehors de ça. Et puis quoi, Flaubert n’a pas mis de sources à la fin de Salambo ! » se justifiait-il non sans se référer à Maurice Blanchot.
Sauf qu’en l’espèce, elles se réduisaient pour l’essentiel à Histoire romaine de Tite-Live… ; alors que sans les travaux de tous les historiens de la seconde guerre mondiale qu’il avait lus de près, Littell n’aurait pu écrire les Bienveillantes avec la précision que l’on sait. Rien d’obligatoire car la gratitude appartient au registre des émotions. Pour un écrivain, elle ne relève pas du droit mais de la morale.
Le fait est que nos contemporains ont des difficultés avec l’exercice d’admiration. Pourtant, c’est si bon d’exalter, de glorifier, de célébrer ceux qui nous ont devancés. Par principe mais aussi juste pour le pur plaisir de dire et d’écrire l’un des plus beaux mots de la langue française : merci.
(« Page du manuscrit de Murphy de Samuel Beckett »)
1 120 Réponses pour De quelques difficultés avec l’exercice d’admiration
« oui eh bien c’était des énergies de dépravation. Ça ne fazit aucun doute. »
Dépravation ?! D. fidèle à la propagande antioccidentale du criminel qui squatte le Kremlin.
rose c’est au moins 3 duresques qu’elle doit se mettre sur la tête..
..et rénateau a toujours la tête profond dans lcul..
la menace que les céphalopèdes
..keupu toujours dans ses oeuvres de raclure
Jazzi dit: à
Fais gaffe à ne pas attraper la variole du singe à Montreuil, Pablo75 !
Va respirer l’air des Buttes-Chaumont et du parc de la Villette…
D. dit: à
Les énergies sont très mauvaises aux Butte-Chaumont. Depuis toujours. C’était auparavant des terrains vagues malsains coupe-gorge. Restant hantés par des âmes dépravées et criminelles errantes. N’allez pas vous promener là-bas.
D. dit: à
Eh bé oui.
D. dit: à
Avant son aménagement en un parc paysager, le site des Buttes-Chaumont faisait partie des lieux les plus désolés à proximité immédiate de Paris, et était affligé d’une sinistre réputation. En effet, du Moyen Âge jusqu’au xviie siècle, la justice royale était rendue au pied des buttes, là où se dressait le gibet de Montfaucon. Bien que la mise à mort des condamnés prît fin dès le xviie siècle, le gibet de potence ne fut démantelé qu’à partir de 1760, et ce, jusqu’à la Révolution française[b 8].
Le lieu des exécutions laissa aussitôt sa place à une vaste décharge à ciel ouvert, nommée voirie de Montfaucon, dans laquelle étaient épandus les ordures et les excréments issus des fosses d’aisances et collectés par les vidangeurs de Paris[b 3]. Autour de cet insalubre dépotoir s’était développé un faubourg regroupant divers établissements que leurs incommodantes activités maintenaient en marge de la capitale : fabricants de produits chimiques et d’engrais agricoles extraits des boues de la fosse, équarrisseurs, tanneurs et producteurs d’asticots à destination des pêcheurs[b 9]. Le site était dans la première moitié du xixe siècle, avant l’ouverture des abattoirs de la Villette, en 1867, le principal centre d’équarrissage parisien : chaque année, environ 12 000 chevaux et 25 000 petits animaux étaient abattus et leurs cadavres jetés dans la fosse[7],[8], si bien que les odeurs méphitiques qui s’en dégageaient se répandaient sur la capitale, comme le rapporte l’ingénieur Alphand :
« Les Buttes-Chaumont devinrent le réceptacle de toutes les immondices de Paris ; on y voyait encore, il y a quelques années, des établissements d’équarrissage et le dépotoir des vidanges, ce qui répandait des émanations infectes, non seulement sur les quartiers voisins, mais sur la ville entière, selon la direction des vents. »
— Adolphe Alphand, Les Promenades de Parispp. 201-202_18-0″
Le début.
À l’origine.
Je te connais et t’admire en silence
ouais mais total le corbac garde le fromage..faut lfaire tourner qu’il dirait lassouline
4 durex
sur la ville entière, selon la direction des vents
les merdes et les ordures ne se flattent pas..elles s’encensent
Et bouguereau a toujours lcul profond dans la tête.
On peut nous dire que, dans le cas de Marcel Proust ou dans celui de Roland Barthes, il y avait la différence d’âge certes.
Mais bah ! entre Colette et Goudeket, il y avait aussi 20 ans de différence. Et entre Céline et Madame, il y avait aussi 20 ans. Pourtant ça marchait bien. La différence d’âge n’explique pas tout.
VRAI NOM ET PROFESSION
Sur la Toile, le fléau principal, à mon avis, est l’utilisation des pseudonymes. Les échanges à cause de cela ressemblent à des combats entre fantômes. Un homme à pseudo peut d’ailleurs tout se permettre : injurier, mentir, diffamer, lyncher…
Je rêve d’une Toile où les gens communiqueraient avec leur vrai prénom et leur vrai nom.
Quand les gens n’utilisent pas de pseudo, une autre chose serait aussi utile à dire d’abord dans les échanges : le profession ou les professions que l’on exerce.
Je vais conter une anecdote qui fera comprendre pourquoi je dis cela. Sur un blog que j’ai beaucoup fréquenté, un de mes adversaires les plus rancuniers, qui écrivait bien sûr sous pseudo, s’en prenait régulièrement à la profession de plusieurs autres, qui avient eu la courtoisie de la dire. Je lui ai demandé un jour sa profession. Réponse de ce monsieur : « Comment osez-vous me demander ma profession ? »Pas de nom, pas de profession. On est à l’abri de tout et l’on peut tout se permettre
Je ferai observer que dans la vie réelle, quand on rencontre quelqu’un , dès la première conversation un peu longue, on dit son vrai nom, pas son pseudo, et, très souvent, sa profession. Voilà un bon début.
Goudeket mort en 1977 à Neuilly-sur-Seine.
Un monde.
@Je rêve d’une Toile où les gens communiqueraient avec leur vrai prénom et leur vrai nom.
charolais, les entreprises y ont pensé avant toi.
Fais toi des amis sur LinkedIn, ou crée ton réseau de clandestins, comme Passou.
Ici c’est radio Londres contre radio paris ment, tu comprends ?
Et toi tu es de la gestapo, dans ce scénario. Alors tu peux toujours troller.
Sérieux, je préfère le charolais, qui s’appelle Poète.
Vois comme il est beau :
« Poète, taureau du Cher, élu champion de France du concours général agricole de la race charolaise au Salon de l’agriculture »
Entre Houellebeck et Madame aussi il doit bien y avoir 20 ans.
Monsieur Charoulet, fichez la paix au gens qui interviennent sous pseudo.
S’ils violent la loi (diffamation, etc), il y a certainement des moyens de les poursuivre.
S’ils ne la violent pas et veulent seulement s’amuser (déconner en clair), sans être la cible des moqueries de leurs amis et proches qu’est ce que cela peut bien vous faire?
Michel Houellebecq et Madame donc en leurs oeuvres.
https://www.nrc.nl/nieuws/2023/03/03/houellebecq-verliest-rechtszaak-over-seksfilm-kirac-a4158552
où va la france avec des trognes à pétale de nicothine et épine en chicot comac..ha c’est nous quon baise
Poète, taureau du Cher
havec lévocation de telles balloches meussieu courte va sentir tes élans dadmiration qu’a lui seul dû détournés
Et bouguereau a toujours lcul profond dans la tête
enterré dans tants de myards de neurone quon se croirait en orbite autour dalfa du centaure..hô homoncule vespasien
4-3 à 11h10
Qui saura retrouver le principe de ce poème codé ?
Admire en mon miroir
Ma mariée nimbée d’aube
Ma Reine, ma Diane, ma Daurade
Un brin d’arum embaume
Rire d’un rien
d’une bribe,
d’un ruban dénoué…
Aimer à en mourir
(Georges Perec / Beaux présents)
« Monsieur Charoulet, fichez la paix au gens qui interviennent sous pseudo. »
Mais Charoulet est un pseudo, closer !
Les « myards de neurone » dans la tête de bouguereau :
https://www.stoccolmaaroma.it/wp-content/uploads/2015/04/evidenza.jpg
G20 : « Nous essayons d’arrêter la guerre qui a été déclenchée contre nous en utilisant le peuple ukrainien. »
Sergueï Lavrov répète la légende officielle du Kremlin sur le conflit en Ukraine et le public éclate de rire.
Un grand comique.
Comme dirait le journal Libération, qui n’en rate jamais une, « Chéri » est le récit des « premiers émois » d’une jeune fille.
Les Buttes-Chaumont, un parc surréaliste !
Le Paysan de Paris relate la promenade poétique du jeune Aragon dans le Paris des années 20.
L’écrivain, à la quête du « merveilleux quotidien », adopte le regard naïf d’un paysan qui découvre les lieux emblématiques de la capitale française, riche en mystère et en suggestions.
Dans « Le Passage de l’Opéra », Aragon fournit une description détaillée et onirique du passage éponyme, voué à disparaître en 1925.
« Le Sentiment de la Nature aux Buttes-Chaumont » retrace la balade nocturne de l’écrivain avec ses amis André Breton et Marcel Noll dans le célèbre parc parisien.
«Les Buttes-Chaumont lavaient en nous un mirage commun sur lequel nous sentions tous trois la même prise. Toute la noirceur se dissipait, sous un espoir immense et naïf. Enfin, devant nous s’ouvrait une chasse miraculeuse, un terrain d’expériences où il n’était pas possible que nous n’eussions mille surprises, et qui sait ? Une grande révélation qui transformait la vie et le destin»
Albertine aussi se promenait aux Buttes-Chaumont.
C’est tellement bien de mourir, tellement naturel, surtout pour les vieux.
Merci Pierre Assouline
J’ai trouvé le Coeur ne cède pas ce matin à la médiathèque.
Mais Roger Grenier non. Jean le prénom du prof de philo de Camus au lycée.
Ni Élisabeth Finch de Julian Barnes. Conséquemment, j’ai pris un autre.
Déçu par Elisabeth Finch, Rose. « L’homme en rouge » du même Barnes, était bien meilleur.
Non. La seule histoire, rien d’autre.
Il y a un nombre d’inconnus auteurs/rices dans cette médiathèque, ça m’a foutu le spleen.
En attendant le printemps et après les Buttes-Chaumont, le léZard vous invite au parc de la Villette !
Puisqu’on est dans les remerciements :
Excellent Soleil Vert !
C’est tellement bien de mourir, tellement naturel, surtout pour les vieux
il faut mourir jeune.. »stay pretty » quelle disait heart of glass..haprés..débarasser lplancher..c’est bien pour les otes..vaches qu’elle dirait bonne clopine
Puisqu’on est dans les remerciements
vitorio gasman disoit qu’il ne fallait pas trop encombrer les plateaux télé..qu’il ne fallait pas habituer les gens à vous voir sans payer..qu’en consequance un acteur sil voulait toujours remercier son public: ne trouvait jamais de bon moment pour le faire..
c’était le temps où les italiens n’étaient pas suisse
Les « myards de neurone » dans la tête de bouguereau :
pense rénateau..y’a une trentaine je fait passer des albums de gros dégueulasse à une palanquée de ricains qui se pâment..un peu..par politesse..en me disant que c’est une bonne copie françaises des sympsons
En attendant le printemps et après les Buttes-Chaumont, le léZard vous invite au parc de la Villette !
baroz toujours trendy
@ nos buttes-chaumont dans notre trou de bal, comme dirait keupue !
https://www.sudouest.fr/charente-maritime/puyravault/disparition-de-leslie-et-kevin-des-fouilles-en-cours-en-charente-maritime-14286762.php
Jamais tranquilles on est, on va encore devoir redéménager avec tous ces assassinats et féminicides à nos portes dans la contrée… et dire que le prix de notre nouvelle propriété mise en vente va s’effondrer, une fois passée la meute journaleuse !… Hein !
«… y’a une trentaine je fait passer des albums… »
… you can just as well turn that around, and talk about human behavior like a program fed into an IBM machine.
Thomas Pynchon Slow Learner – Early Stories, p. 90.
Cela dit, Remémoré cette nuit une observation de Mauricio Kagel à ajouter au catalogue inutilité de l’art : « La société n’a pas besoin de nous ».
« They are casting their problems at society. And, you know, there’s no such thing as society. There are individual men and women and there are families. And no government can do anything except through people, and people must look after themselves first. It is our duty to look after ourselves and then, also, to look after our neighbours. »
as long as you are passive you can remain aware of the truth’s extent but the minute you become active you are somehow, if not violating a convention outright, at least screwing up the perspective of things, much as anyone observing subatomic particles changes the works, data and odds, by the act of observing.
Le prix de la trahison de la France.
montebourg trouve pire que lui.. »sans cesse à mes côtés s’agite le Démon ..il nage autour de moi comme un air impalpable je l’avale et le sens qui brûle mes poumons.. »
sapré rénateau..entre les subside de l’état et arnault bernard..il choisit la troisième voix..la cia
Jamais tranquilles on est, on va encore devoir redéménager
et le portugal cesse ses chateaux en espagne..y te reste pus quadmirer keupu et stéfane pladza..ou soulouer sa paniqueroume à rénateau
Une blague qui circule en Italie : « Schlein n’était entrée que pour demander où était la salle de bain et ils l’ont faite cheffe des communistes ».
Et que la cia réapparait : imagination nada ?
la cia est ubicouiste dans pinechone..jai du même me faire décoder des trucs que je comprenais pas tout..nada dans ta culotte rénateau
Tu joues l’effet culotte bouguereau, mais avec quel outil ?
moi je croiv que jmb préfère rénato à monsiuer court et bonne clopine; en ce moment nous fait une fixète sur la suisse alémanique, le portugale et stéfagne piazzzzzzzzzzzola. Faudrait y proposer un granjeon plus grand… près de chez terzoune ou jissé parex. Pas d’histoire, ce gars cherche à fuir paris vers le sudd, je le sais, il ira pas au nord ouest cpté dièp’ chez charoule, ou rouennnnnn rouant, ni ou à l’ouest bretonvendéen chez MC, ça non, desz contrées pas bonnes pour sa santéeeeeeeeeeee… Lui, c’est l’suddddddddddesssssssst ou l’exté sudouesssssssss kiluifo ! (sandrine)
Zappa :
Je réprouve les commentateurs qui défigurent ici volontairement les mots français.
S’ils ont besoin de le faire, les vespasiennes les attendent.
Ils pourront même gribouiller le langage ordurier
dont ils raffolent très manifestement.
‘Tain j’aurais jamais cru ça… Qu’on assimile mon interrogation (car je crois bien avoir employé le point d’interrogation ?) sur les addictions et les moeurs de Palmade à une « condamnation de l’homosexualité » !!!
Faudrait donc que je m’explique plus longuement… Dire à quel point l’homosexualité, si longtemps vouée aux gémonies, au point de faire courir un risque de mort à ceux et celles qui avaient cette forme de sexualité, a été cachée, considérée comme vicieuse, qu’elle a forcément conduit ses pratiquants dans la douleur des rencontres cachées, des abîmes des villes – tant de témoignages poignants, tant de déconstructions du discours et de l’opprobre dominants… Mais est-ce pour autant qu’un nanti, un célèbre, soit absous de pratiques mêlant la drogue, le pouvoir de l’argent, l’objectivation de l’autre (plus jeune, plus désargenté, en situation irrégulière, paumé et trafiquant de drogue) ? Je veux dire, moi qui condamne DSK, pourquoi ne condamnerais-je pas Palmade ? Le consentement de ses partenaires sexuels (en situation d’infériorité, et avec tout ce qui pue de domination sociale, intellectuelle, symbolique ou d’argent) doit-il être passé sous silence, uniquement parce qu’il s’agit d’homosexualité ?
…
Il y a des salauds partout. Je ne vois pas pourquoi il n’y en aurait pas chez les homosexuels.
Et donc, si je réprouve les comportements de Palmade, ce n’est pas parce qu’il est homosexuel, dieu me tripote ! Mais juste parce que c’est un salaud, en fait. A moins qu’on ne me prouve le contraire…
l’objectivation de l’autre ?…
Oui, considérer l’autre non comme un sujet, mais un objet. D’où l’on tire son plaisir, si l’on est dominant, sans la moindre considération de l’autre en soi, mais comme un outil vous permettant d’arriver à votre but (la jouissance). Beauvoir a bien expliqué ce coup là.
L’autre est d’accord Clopine.
Il n’est pas objectivé.
Vendre son cul a toujours été un moyen de gagner sa vie.
l’objectivation de l’autre
La chosification serait un terme plus juste, Clopine.
Non?
Enfin, moi j’ai du mal à cataloguer un de salaud.
L’objectivation, c’est tout autre chose que ce que vous énoncez.
Bonne soirée!
Aucune image pédopornographique dans les appareils numériques de l’ humoriste selon l’ enquête de police.
Les chacals n’ont plus cet os à ronger.
La populace voulait en faire plus qu’un délinquant de la route.
J’ai assisté à une séance au tribunal de ma ville de ce qu’on nomme la reconnaissance de ses actes délictueux devant la juge. Il y avait une énorme quantité de conducteurs sous l’emprise du cannabis et de pépés de la campagne avec plus de 3 grammes d’alcool dans le sang!
Délinquance routière
Tout récemment, j’assiste à un débat télévisé. L’un des sujets était le vol (dans les supermarchés, le supérettes,etc.). L’animatrice donna la parole tour à tour à Christophe Barbier, à un spécialiste de la sécurité, à Dominique Rizet, chroniqueur judiciaire de la chaîne..On apprend que des gens volent parfois un paquet de pâtes…Question de l’animatrice aux intervenants : «Ne vous est-il jamais arrivé de voler dans un magasin? »- Toute le monde fit non de la tête. Dominique Rizet, chroniqueur judiciaire , prit la parole pour dire qu’il n’avait jamais volé de sa vie. Et , pour rendre plus crédible sa déclaration d’honnêteté permanente, il voulut montrer qu’il disait toujours la vérité en confessant publiquement l’un de ses mauvais comportements. « Je suis un délinquant routier, je roule trop vite, dit-il. »Autrement dit un petit vol est impardonnable, mais rouler à cent à l’heure dans un centre ville où la vitesse est limitée à 50, cela n’est pas très grave.
Eh bien , moi aussi je n’ai jamais rien volé, mais je trouve la délinquance routière extrêmement grave.
Quand je ne ne dois pas dépasser 50, je roule à 45 et quand je ne dois pas dépasser 80, je roule à 75 .Résultat : pas une seule amende de ma vie, tous mes points sur mon permis. J’ajoute que ne buvant jamais une goutte d’alcool (et pas pour des raisons religieuses), je n’ai évidemment jamais conduit en état d’ivresse.
Je fais enfin observer que la délinquance routière peut tuer. C’est loin d’être une peccadille.
Je fais enfin observer que la délinquance routière peut tuer. C’est loin d’être une peccadille.
Ou tout du moins blesser. Il y avait une quarantaine de personnes convoquées à cette reconnaissance de culpabilité. Un seul cas de patron n’ayant pas mis une protection à une machine qui provoqua un accident à un de ses ouvriers. Il écopa d’ une très forte amende. Le reste, excès de vitesse avec blessures ou non en état d’alcoolémie avancée et ingestion de cannabis, etc. J’étais mal à l’aise en tant qu’observateur tellement l’alcool et les drogues étaient d’une consommation banale. (Petite ville rurale de province!)
quarantaine de personnes convoquées
Bien sûr, toutes prises par la patrouille!
Impressionnante cette concentration de jugés fautifs qui le reconnaissent en signant la décision du juge!
@ingestion de cannabis
Tiens, un baudelairien ; ce blog est trop malfamé et Charoulet est une catastrophe ambulante sur sa trottinette électrique trafiquée qui roule à 45
Bonne soirée les fumeux
Cotée a l’argus : Une Lamborghini de 1972, qui avait été livrée à l’epoque, à la famille royale d’Arabie,
a été retrouvée dans les années 2000, abandonnée sous des cartons dans un entrepôt de Ryad.
Les mufles.
Ah, Rose, Rose, la liberté de choix..
Bref.
Comment expliquer ?
Bon, zou, je tente.
Vous prenez dix petites filles de cinq ans, dix petits garçons du même âge. Il s’agit soi disant de tourner une publicité pour un yaourt : on demande aux enfants d’avaler une cuillère de yaourt et de dire » c’est bon ».
Vous voyez ?
Eh bien, il y a une astuce. Le yaourt n’est pas bon du tout… Très mauvais goût.
Que croyez-vous qu’il arrive ?
Huit petites filles sur dix avalent néanmoins la mixture et disent d’un ton convaincu « c’est bon ».
Huit petits garçons sur dix la recrachent.
Je vous laisse méditer là dessus et sur la « liberté » de nos choix…
Clopine
Je regarde des vidéos sur Instagram et je « suis » du verbe suivre, quelques personnes.
Hier, j’étais époustouflée : une maman qui filmait deux de ses bébés jouant ; le garçon poursuivait la fille et la faisait tomber. La poursuite reprenait idem etc.
La maman filmait en riant.
Je suis convaincue de ce que vous dites quant aux impregnations dont nous sommes façonnés.
On peut aussi se questionner sur quelle misère nous pousse à vendre notre corps pour en vivre.
Néanmoins, dans ce cas précis, PP n’a pas mon indulgence, mais il a ma compassion.
Clopine,
C’est dès le berceau qu’il s’agit de changer la donne.
Moij. suis ravie de voir la jeunesse comment se comporte-t’elle.
Les choses bougent, lentement mais sûrement.
Nous, ma fille aînée dit, sommes la génération sacrifiée.
En //, nous sommes la génération qui a fait bouger les lignes.
Moij. ça va j’ai plutôt le moral.
Et vous, Clopine ?
Chosifier, c’est transformer en potiche.
À nous de prendre le vase et de nous la jouer, chez Marie Antoinette, à la Valérie Trierweiler.
Enfin, je le dis, mais je tiens trop à la porcelaine.
On prendra la Lamborghini de Ryad, quels ignorants ! et on ira à Oman.
Ben je n’ai pas le moral quand il me faut, ici, répondre à une accusation d’homophobie. Quand on ne peut rien dire sur la criminalité de l’état d’Israël sans être accusé d’antisémitisme. Quand il faut voter Macron pour « faire barrage à l’extrême droite », alors que le barrage mon cul et que Macron en profite pour s’arroger une légitimité à laquelle il ne peut prétendre. Si vous y ajoutez les insultes à Greta Thunberg, les émissions de Finkielkraut le samedi matin, le fait que notre hôte y va de sa participation complice, et enfin la réforme des retraites, vous avez une vue assez générale sur mon opinion du monde dans lequel je vis. Quant à ma vie à moi tout court..
Eh bien, je suis toujours là, dirait-on.
Clopine
Adulte, nous l’avons plein pot la liberté de choix.
Pour ma part, je l’ai depuis plus de quarante ans en toute conscience.
J’appelle cela les injonctions, aux qu’elles je fus soumise enfant, ado., mais je peux vous affirmer que j’ai bien envoyé valdinguer le tout, ensuite.
Clopine,
Je ne vous accusé pas pour ma part d’homophobie.
Rose, je n’y crois pas. Nos déterminismes nous sont chevillés au corps, adultes ou pas. Et si vous pensez à tout ce que se trimballe un jeune immigré sans papiers, trafiquant et « vendant son cul », vous devriez convenir que sa liberté de choix éclairé ressemble assez à une feuille de papier à cigarettes. Alors que celle d’un Pierre Palmade, artiste reconnu, issu d’une famille aisée, « dominant » socialement, me semble plus épaisse a priori, mais bon.
Le terrible, c’est que c’est Jazzy, que je respecte et que j’aime, qui m’a ainsi caractérisée . Ça doit être un truc chez moi : souffrir de là même où je ne m’y attends le moins.
« Car toujours le silence tue »
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-9h10/le-7-9h30-l-interview-de-9h10-du-mercredi-01-mars-2023-9018174
Clopine
Les deux partenaires ont plus de trente ans. On est un peu déterminés à cet âge là quand même !
Jazzy n’a pas compris non plus de votre part, cela l’a surpris venant de vous. Une mauvaise interprétation réciproque.
Qqu’un l’a écrit plus haut pas d’accusation de pédocriminalité pour PP.
J’apprécie le silence…
Paul Edel
Pour Ingeborg Bachmann, par une princesse,
https://www.chanel.com/fr/mode/evenement/rendez-vous-litteraires-ingeborg-bachmann/
04/03/2023 22:23
Je ne comprends pas qu’un type comme Pablo, (75) se satisfasse d’habiter aux Butte-Chaumont, cet endroit infâme. J’y ai pensé et repensé toute la journée.
04/03/2023 22:26
renato, lui, au moins, habite Kolmar. Ville beaucoup plus saine, énergétiquement parlant.
Renato
Cécile Ladjali aussi admire le silence.
Ce soir j’ai mangé d’excellentes paupiettes de veau. Je pense être en mesure d’affirmer que mon régime alimentaire est supérieur à celui de Monsieur Charoulet, et je puis en faire aisément la démonstration.
Clopine en remontrerait à un Jésuite en casuistique. C’est quand elle hurle au complot homo qu’il faut lire qu’elle condamne non les mœurs, mais la salauderie Palmadienne. Il me semble tout de même que verba volent, scripta mangent. Mais qu’on se le dise, elle n’a pas voulu crier au complot homo tout en le dénonçant ! Position intenable, mais sienne.,,, MC
Et c’est à 23h04 le 04 Mars 2023 que je l’affirme.
Manent
Qui sont donc ces Verba et Scripta qui mangent ?
(04/03/2023 23:08)
04/03/2023 23:10
Et que mangent-ils, surtout ? Ce qu’ils volent au supermarché ?
04/03/2023 23:13
Monsieur Court, quelle est votre tension artérielle ? La mienne est parfaite en tout cas.
04/03/2023 23:16
Je suppose que MC est un pseudonyme. « Maître de Cérémonie » ou quelque chose du genre ?
04/03/2023 23:17:50
Non ben rien, finalement. Juste la date et l’ heure.
Mohamed Mbougar Sarr, né le 20 juin 1990 à Dakar au Sénégal, est un romancier sénégalais d’expression française. Il est le premier écrivain d’origine Subsaharienne, depuis 1921, mais aussi le plus jeune lauréat, depuis 1976, à remporter le prix Goncourt, en 2021, pour La Plus secrète mémoire des hommes.
In wikipédia we trust.
Fini.
Dévoré. Fait une pause cent pages avant la fin, pck il est à Buenos Aires avec Gombrovitz avant qu’il ne rentre en France et épouse Rita, quarante ans de moins, et la poétesse haïtienne, née ailleurs qu’en Haïti.
J’avais le cœur, atchouk, atchouk.
Après le retour au calme, ai fini.
Enthousiasme absolu.
Dans une écriture magnifique, Mohammed M’Bougar Sarr nous relate l’épopée fulgurante d’un écrivain Élimane, l’homme d’un seul livre, au passé lourd et tumultueux.
Son avenir, après la publication de son opus Le Labyrinthe de l’inhumain le sera tout autant.
Errance, fulgurances, drames, retrouvailles, la plus belle à mes yeux étant celle avec le pays natal.
Longue vie à Mohammed M’Bougar Sarr qui nous prouve plume en main que l’Afrique noire a un grand avenir devant elle et que lui fait partie des liens/miens/siens qui nous emmèneront sur les pas de Lucy notre ancêtre commune.
Superbe prix Goncourt 2021 !♥️💪🌝
Admiration !
La seule manifestation homophobe sur ce blog concernant Palmade, bien que celle qui l’a exprimée sur ce blog semble vouloir s’en défendre auprès de son ami, lui-même homosexuel, c’est lorsqu’elle a affirmé à propos de Palmade toujours, que les homosexuels avaient systématiquement recours à des relations sexuelles payantes.
A la suite de quoi, il lui avait été demandé si Edouard Bellegueule faisait crédit.
Admiration
Consternation.
« Elle croyait qu’j’étais James Dean, américain d’origine
Le fils de Buffalo Bill, alors admiration
Faut dire qu’j’avais la chemise à carreaux, la guitare derrière dans l’dos
Pour faire le cow-boy très beau mais composition
Elle me parlait anglais tout l’temps
J’lui répondais 2, 3 mots bidon
Des trucs entendus dans des chansons, consternation »
PONCTUATION
« La ponctuation, ce n’est pas de l’orthographe, c’est de la pensée. » (Alexandre Vialatte)
05/03/2023 09:31
Je ne me souviens plus vous avoir demandé, Rose, si Sarr dîne en boite le samedi ?
La ponctuation c’est de la respiration !
On a retrouvé les corps de Leslie et Kevin près de chez vous, JJJ.
Encore une histoire sordide…
D.
Avez-vous lu ce roman de Mohammed M’Bougar Sarr ?
CAMARADES LITTERAIRES
Je vous salue. J’ai un manque dans ma collection quasi complète des œuvres délicieuses de DELLY (Delly est le nom de plume conjoint de Jeanne-Marie Petitjean de La Rosière, née en Avignon le 13 septembre 1875 et son frère Frédéric).
Il s’agit d’un inédit, numéroté au delà des 70 succès connus, dont le titre est » Le cierge lubrique de Sœur Thérèse », un ouvrage religieux.
J’achète ! …si vous vous voulez vous en séparer, ou je l’échange contre le Sun Tse de « l’Art de la guerre », passé de mode au IIIème millénaire, en attente de renaissance, et dédicacé par Mao Zedong.
Bon dimanche
05/03/2023 10:07
bouguereau dit: à
« ..et rénateau a toujours la tête profond dans lcul.. »
–
C’est pas gentil ce que tu écris, Bouguereau.
Pour moi cela dépasse les limites de ce qu’il est possible d’écrire ou de ne pas écrire.
Retire ton commentaire s’il te plaît.
05/03/2023 10:13
Rose, très sincèrement j’avais bien l’intention de le lire, mais comment se le procurer ? Maintenant Je vis loin des fastes parisiens. Je n’ai pas vu de librairie à Chaville, mais je ne connais pas encore toutes les rues.
Retrouvé dans le billet titré « Se faire archiver mais juste comme il faut » !
Clopine dit: à
Perso, le truc qui m’interpelle dans le fait divers Palmade, c’est le silence absolu sur ses pratiques sexuelles. Sans rire. Il aurait été égal à lui-même, soit égocentrique, drogué, névrosé ET hétérosexuel, ce n’aurait été qu’un cri : à bas l’horrible consommateur de sexe. Mais là, vu qu’il est homo, rien sur ses pratiques de « fêtes sexuelles », rien sur le statut exact de ceux qui lui servaient de gitons (dont l’un, si j’ai bien compris, était dans l’illégalité, ce qui jette un soupçon sur l’enthousiasme que ce jeune homme pouvait éprouver en fréquentant une célébrité friquée et française). Perso, ça m’incite tout de même à remettre en cause les pratiques d’homosexuels ayant recours à des relations tarifées. Oui, je sais. C’est de la morale. Et alors ?
Jazzi dit: à
Touchante, ta défense de l’hétérosexuel vilipendé, Clopine.
Mais tu as vu jouer ça où ?
Ce n’est pas la pratique sexuelle de Palmade qui est en cause ici, homo ou hétéro, peut importe, mais sa conduite en état d’ivresse narcotique.
D.
Lisez-le. ****
Alors, je vous réponds : c’est plutôt sarabande (comme Bergman) que sardine en boîte.
Ha, ah, ha.
Bouguereau
Moij.voudrai bien savoir ce que vous signifiez avec votre/vos Durex sur la tête.
Quel sens y attribuez-vous ?
Jazzi
Vous vous montrez d’extrême mauvaise foi.
Toutes ses pratiques sexuelles ont été honteusement inventoriées publiquement.
Vie privée zéro.
GP n° 150 – Je me souviens d’avoir naguère adressé un conseil courtois à feu, Patrice Charoulet, conseil qui lui signifiait ceci :
« Rappelons une fois encore à Monsieur Charoulet quelques points de la charte déontologique originelle de la RDL, tel qu’on en trouve l’esprit dans les « brèves de blog » de l’écrivain et critique littéraire Pierre Assouline (dès 2005). Elle exigeait des « intervenautes » (néologisme de l’époque) de respecter un devoir minimal de tenue dans l’expression d’éventuelles opinions prohibées par la loi et les règlements généraux, et toujours susceptibles ultérieurement de se voir éjectées par les régulateurs et détecteurs techniques et humains du site.
En revanche, cette charte n’exigea JAMAIS des intervenautes :
– D’apparaître sous leur identité réelle,
– D’écrire un bon français conventionnel,
– De n’émettre que des remarques relatives au billet proposé,
– D’empêcher quiconque de délirer dans les apostrophes qu’ils s’adressent mutuellement, quand bien même elles apparaitraient insultantes ou diffamatoires dans l’hubris de chacun.e ; d’empêcher la libre expression du jeu, de l’ironie, du sarcasme, de l’interpellation virile ou féminine ; du besoin de se quereller en différé, de raconter sa vie, d’imaginer celle des autres ; de soigner son pseudo par des éléments langagiers immédiatement reconnaissables à tous.tes ; de vouloir apparaître sans grands souci d’être totalement incompris ; de faire état de relations personnelles hors blog, et de laisser trace de tous liens en libre accès non contrôlés de la toile, qui leur passeraient entre les doigts.
– De pratiquer son autocritique sous interpellation, ou de ne jamais le faire,
– D’horodater ses messages ou de ne jamais le faire.
– Rappelons en outre que nul n’a jamais été obligé de fréquenter le commentarium de la RDL s’il ne lui convenait pas. Chacun reste en effet libre de consulter le billet de Pierre Assouline, de s’en contenter et de passer son chemin. Voire, d’y poster un message, sans lire celui des autres.
– Rappelons encore que nul n’a à se substituer à la direction du site pour inciter à en changer les règles déontologiques inaugurales selon un bon vouloir visant à empiéter sur la liberté de tous-tes.
– Rappelons enfin, pour la petite histoire de ce blog à vocation littéraire, que s’il est à ce point toujours aussi couru et pérennisé depuis 18 ans (2023 sera l’année de sa majorité légale), cela est précisément lié à l’intangibilité de ces quelques préceptes ayant vaillamment résisté à toutes les pressions toujours promptes à vouloir les affaiblir sinon les abolir.
La RDL vit courageusement sa vie. Elle console et nourrit chaque jour beaucoup d’internautes plus ou moins fidélisés. Elle exprime une belle diversité de sensibilités et de points de vue, pauvres, obscurs, riches, extravagants, étonnants, explosifs ou pitoyables. Les intervenautes y vont et viennent à leur rythme et à leur gré, disparaissent un temps ou à jamais ; leur absence est compensée par de nouveaux venus qui comprennent rapidement le fonctionnement de ses règles du jeu, surtout quand ils éprouvent le besoin de changer de pseudos » (fin du rappel).
(ce 5.03.23_10.14) L’un de ces intervenautes anonymes, M. Patrice Charoulet, vous demande de bien vouloir prendre acte de ce rappel, d’essayer de mieux vous contenir à l’avenir, car, faut-il encore vous le rappeler, vous n’êtes plus sur l’estrade d’une salle de classe de français. Ce JJJ vous demande de bien vouloir respecter la créativité collective ou bien alors de disposer. Pour sa part, il vous souhaite une belle journée de méditation à l’égard de cette petite mise au point gratuite, anti moralisatrice et toujours pro-ripolinée. En espérant qu’elle vous sera oxygénante et salutaire. Bàv à tous.tes,
@ On a retrouvé les corps de Leslie et Kevin près de chez vous, JJJ.
En effet, et tout le village est sens dessus dessous, en émoi. Raymond D., le maire est tout chamboulé par ce déplorable fait divers sanglant, lui qui aurait tant aimé à ne pas devoir défendre la réputation de son petit village sur les chaines nationales.
(cf. François Audry de Puyravault…, MC nous rafraichira bientôt la mémoire historique avec ce personnage, plutôt connu sous les Trois Glorieuses et les débuts de la IIe République), mais oublié depuis bien longtemps, en dehors de nos érudits locaux.
Bàv,
Stupéfiants.
Je ne comprends pas cette agitation soudaine à propos des pratiques sexuelles de Palmade, sans cause à effet ,dans cette affaire où rappelons-le, il s’est rendu coupable de crime routier: homicide, coups et blessures avec engin à moteur, et sous l’emprise de produits stupéfiants.
D’autant plus stupéfiant, qu’ en l’espèce, ces mêmes « indignés » n’ont de cesse sur ce blog, de renouveler leur admiration pour un partouzeur, client de bordels masculins, fashion victim de la dépravation bourgeoise parisienne (pléonasme), qu’il a pratiquée avec un voyeurisme de cacographe.
Ils ont admiré Proust, et conspuent les pratiques sexuelles de Palmade.
Stupéfiants.
Ce JJJ vous demande de bien vouloir respecter la créativité collective
Père la morale ce grand Jigue!
La « créativité » a bon dos.
François Audry de Puyravault
Intrigué lors de mes déplacements à Rochefort dont une rue porte ce nom.
Qui est-il?
Qu’a-t-il fait?
Jetez un regard sur sa fiche wiki pas mal faite, en attendant… Il fut un sacré gauchiste avant la lettre, voilà pourquoi je l’aime bien, pmp, croyez-moij!…
PR/MC nous en dira certainement plus ultérieurement. Bàv,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Fran%C3%A7ois_Audry_de_Puyravault
« tout le village est sens dessus dessous »
Une histoire de la nuit…
Ils ont admiré Proust, et conspuent les pratiques sexuelles de Palmade
N’oubliez pas le divin Marquis et ses écrits. Et puis hypocrisie, quelle différence faut il établir entre les entretenu(e)s et les prostitué(e)s, l’exclusivité peut-être et le sentiment quand il existe. Marx pensait que le mariage était une prostitution compte tenu des conditions du siècle . Je ne comprends pas trop d’ailleurs car dans Bel ami la femme perd une partie de sa fortune personnelle en divorçant d’un gigolo ambitieux et calculateur quoique journaliste et Musil fait falsifier un testament avant divorce pour régler le problème d’argent. Dans le cadre d’une union légale, Clopine, ne vous êtes vous jamais sentie comme obligée de faire fonction d’instrument dédié au plaisir sexuel?
Sur Proust , le » géant » de ces dames et du tout Paris littéraire :
« Marcel Proust et les muses du bastringue
Un livre et une expo ressuscitent l’ambiance des «hôtels garnis», ces lieux de prostitution masculine appréciés de l’auteur du «Temps retrouvé», qui venait chercher l’inspiration. »
https://www.liberation.fr/sexe/2012/09/04/marcel-proust-une-plume-au-bastringue_843625/
Il faudrait modérer certaines injonctions a admirer !
Force est de constater, que loin de se hisser sur les épaules de géants, noble cause de la transmission, comme le raconte Umberto Eco en liminaire de son ouvrage éponyme,
il est plutôt question pour les adorateurs de Proust et a l’instar de leur maître, de trouver l’inspiration, en se montant dessus, au sens trivial.
Combien de peintres ont été inspirés, en plus, par les prostituées? Nombre de tableaux les dévoilent. Combien d’histoires où un homme s’éprend de l’une d’entre elles? Assiste- t-on à un retour du puritanisme hypocrite quand des générations se sont employées à faire bouger, à bousculer les lignes de la morale? (Je ne soutiens pas pour autant les proxénètes vereux, violents, criminels.)
C’est moi qui suis de mauvaise foi, rose ?
Et je n’ai jamais dit que Clopine était homophobe, comme elle le prétend…
Proust ne trouvait l’inspiration partout et là aussi vraisemblablement puisqu’il fréquentait ces lieux mais pas seulement. Dans les deux premiers tomes de la recherche puisque je ne suis pas allée au delà, ça ne se remarque pas trop en dehors d’Odette qui devient une épouse respectable. Je devrai les relire, je n’ai que déchiffré .
Le ne est en trop.
Proust, une langue étrangère?
Stupéfiant !
Fée blanche, Fée grise, noire idole.
Tous camés
Ça se piquait vilain, dans les salons parisiens.
http://www.annecoppel.fr/chapitre-8-parcours-morphine-encanaillement/
Et la fée verte, une hécatombe.
Plus d’un siècle plus tard, tout cela n’a guère changé, la bourgeoisie parisienne, gentrifiee par le show-business, s’inspire sur des rails. (Gaffe, ça c’est hyper puissant)
Salut les cokés.
2 tonnes échouées en ce moment sur les plages de la Manche, sous haute surveillance, les risques d’overdose présents car elle est pure . Les mafias progressent. C’est le second échouage de cette sorte.
La consommation de drogue a commencé chez les bourgeois, pas uniquement parisienne. Si c’était resté tranquillement chez Sagan le problème serait moindre. Elle atteint tous les milieux, le travail pénible, bâtiment, restauration, marins pêcheurs…
Demandez la chronique du léZard, la une nouvelle rubrique dominicale d’un piéton de Paris d’aujourd’hui !
Elle atteint tous les milieux,
Même les conducteurs de train de la senecefe : deux rails sinon rien!
Même les conducteurs de train de la senecefe
Et comme dirait un comissaire-priseur : une ligne, qui dit mieux!
Il y a quelques années, la Real Academia española de la lengua, a décrété (entre autres conneries) que le mot « sólo » qui signifie « uniquement », devait s’écrire sans l’accent, comme « solo » qui signifie « seul ». Décision imbécile prise sans aucune raison valable qui rendait ambigües certaines phrases (et, donc, plus difficile l’apprentissage et la compréhension de l’espagnol pour les étrangers) et contre laquelle beaucoup de monde avait protesté. La plupart des journalistes et des écrivains ont continué à utiliser l’accent. Peu habitués à que leurs décrets soient contestés, voire ne pas appliqués du tout, il y a quelques jours, la DRAE a reconnu le droit à continuer à utiliser l’accent.
Il était temps…
Polémica ortográfica
‘Sólo’ contra ‘solo’: los escritores ganan la guerra a los filólogos
Después de 13 años de encendidas polémicas, los académicos novelistas han acabado imponiendo su criterio en la RAE sobre el uso de la tilde en el adverbio
Arturo Pérez-Reverte [qui est académicien] acusa a la RAE de dar información « sesgada e inexacta » con la tilde en el adverbio ‘solo’.
El excorreponsal ha insistido en que la RAE sí que « aprobó una modificación importante » respecto a la tilde en ‘solo’ en su última sesión plenaria y ha avanzado que « el pleno del próximo jueves será tormentoso ».
La nouvelle norme:
Cuándo se puede escribir con tilde la palabra ‘sólo’ y cuándo debe ir sin ella.
https://www.elconfidencial.com/cultura/2023-03-03/solo-vuelve-acento-rae-cuando-lleva-tilde_3586361/
MANIF
N’ayant en toute ma vie jamais participé à une manifestation de rue, je ne vais pas commencer le 7 mars prochain.
Pour exprimer mes préférences politiques, je vote à toutes élections sans exception (aux municipales, aux européennes, aux législatives, à la présidentielle…)
Je précise que j’abomine les foules, les troupeaux, les porte-voix, les braillements,les pancartes, les calicots.
Je précise aussi que, pouvant bénéficier d’une retraite à taux plein à 60 ans, j’ai travaillé volontairement jusqu’à 65 ans.
Épidémie de richesses, épidémie de drogués, épidémie d’obésité, épidémie de pauvreté, épidémie de sida, épidémie de cancers…
le monde devient épidémique.
B dit: à
Combien de peintres ont été inspirés, en plus, par les prostituées?
La plus célèbre scène de bordel devenue emblématique de tout l’art moderne du XX ème siècle : Les demoiselles d’ Avignon » de Pablo Picasso.
En vrai, que voulez-vous que je vous dise ? Que ça ne va pas du tout, que l’idée de la mort, comme arrêt de la souffrance, me poursuit ? Que ma vie entière n’a été qu’un échec ? Qui s’en soucie ?
D’abord félicitons notre ami Charoulet d’être en conformité avec les propositions de son parti (LR) qui préconise que l’âge de départ à la retraite soit porté à 65 ans. Cependant, cher monsieur, votre travail n’était pas, physiquement, harassant : à part votre cartable, vos stylos, la craie pour le tableau, vos muscles, vos os, vos articulations n’ont guère été mis à contribution et vous avez bénéficié d’un toit, du chauffage par temps froid, (probablement) de climatisation par temps chaud. Moi de même. La différence avec vous, c’est que cela ne m’empêche pas de penser à ceux et celles, moins privilégié.e.s, qu’un labeur pénible, une exposition aux intempéries ont fracassé.e.s. Je déduis de plusieurs de vos interventions que vous avez tendance à juger le monde à travers vos seules personne et expérience. Et que ce qui vaut pour vous soit de règle pour le reste de la population française. Ne seriez-vous pas égotiste ?
Compte tenu de l’exiguïté de notre Empire méditerranéen, nous sommes contraints, nous autres académiciens de l’Institut BarTabacs de Porquerolles, à noue développer finement, en effectuant des Opérations Spéciales sur Les Embiez ou Port-Cros.
Ce n’est pas facile, la finesse reste une arme blanche, soutenant mal des assauts kalachnikoviens venus de cette ville de putes, Paris la salope !
Mais nous vaincrons car nous sommes les moins forts !
Chère Alexia,
Nous n’avons que faire des pauvres ! Qu’ils se démordent en travaillant fort en maternelle et plus si nécessaire.
Celui qui veut gagner se bat. Et gagne le plus souvent…
Ce qu’il y a de plus grand dans la Dinde, c’est son cœur. A noter qu’il ne bat que pour les ratés, les « fracassés « , celles et ceux avec qui il est impossible de construire un monde, mais la bonté en tient lieu. Alexia a ses pauvres, Dame patronnesse tendance Libe.,,, il n’est pas défendu d’en sourire… MC
@M Charoulet
Apparaître sous pseudo n’est pas utile uniquement à ceux qui veulent dire des grossièretés ou lancer fes invectives ordurières,à l’abri de l’anonymat offert
je poste ici depuis longtemps sous trois pseudos successifs ;Mes post ont toujours eté mesurés du style bonne eleve,,polie ce qui est mon genre ,une vieille dame serieuse et sage
Et à la longue au fil de tant d’années de post sur des sujets divers , j’ai fini par livrer sur ma vie ,mes metiers ,mes racines familiales , beaucoup de choses qui composent un portrait qui finit pardevenir fouillé et d’autant plus ressemblant que ce que je dis de moi est toujours exact .
Or même si j’apparais ici comme une personne dont on sait beaucoup de choses – et qui n’est nullement genée de ce que savent et pensent d’elle les autres intervenautes, poster sous pseudo et une condition sine qua non ,pour moi d’envoi d’un commentaire
Pourquoi ?
Parce que les autre intervenautes du blog sont des inconnus pour qui je n’existe qu’à travers ce blog ,ou comme un sous-produit de ce blog, s’agissant de ceux que j’ai rencontrés ; et leur jugement sur ce que j’ecris ne me gêne pas ;ils ne concernent que la bonne femme du blog
En revanche je supporterais pas que ce que j’écris ,aussi bien contenu que forme ,tombe sous les yeux de proches, ma famille, mes enfants ceux qui m’ont connue dans le travail ;ce sentiment relève de la pudeur et je pense qu’il est partagé ici par plusieurs intervenants
je suis tres souvent intervenue ici depuis 2005 mais si la soupape du pseudo ne m’’avait pas été offerte, jamais je n’aurais posté un commentaire aussi insignifiant et laconique soit -il
Et ce serait bien dommage pour moi car, toujours soucieuse de m’exercer à faire progresser ma capacité à rédiger, je n’aurais pu profiter des occasions offertes à cet égard par le blog et par les échanges auxquels il donne lieu
Cet outil d’apprentissage de l’écrit est avec la lecture du billet ce que m’apporte de plus utile la fréquentation de ce blog
Allons, allons, cher Marc, ne me dites pas -comme l’autre- que « le spectacle de la misère [est] un des piments de [votre] vie ».
Épidémie de richesses, épidémie de drogués, épidémie d’obésité, épidémie de pauvreté, épidémie de sida, épidémie de cancers…
B dit: à
Tu oublies la plus grave des épidémies, qui se développe à notre époque à une vitesse ahurissante grâce à internet et contre laquelle personne a trouvé remède depuis au moins un million d’années:
l’épidémie de la bêtise…
Il VIT POUR SES CHIENS
Je paie une certaine somme annuelle à une société qui vient contrôler, démonter et nettoyer mon chauffe-eau de cuisine
une fois par an.
Le technicien vient à l’heure convenue. J’ai deux attitudes possibles : Un. Dire : « Bonjour,Monsieur. Je vous laisse faire.
Appelez-moi quand vous aurez fini. » Deux : Converser une demi-heure avec ce technicien pendant qu’il travaille. J’ai choisi la seconde attitude.
J’apprends bien des choses. Cet homme qui n’a pas quarante ans, qui est marié, vit à la campagne et a trois chiens. Je suis très surpris de l’entendre dire : « Je vis pour mes chiens. »
Il est vrai que j’ai déjà entendu un jour Alain Delon déclarer qu’il voulait être enterré …à côté de ses chiens. Sont-ils les êtres vivants qu’il a le plus aimés ou les êtres vivants par qui il a cru être le plus aimé ? Je ne sais. Mais dire cela quand on a été considéré comme un des hommes les séduisants de France et dont tant de femmes
rêvaient…
P.-S. Rosanette, grand merci de votre intéressant témoignage.
@un tempétueux caniche qui se figure avoir du coeur et du civilisé
I wanna be your dog
https://www.youtube.com/watch?v=vwmU343eBu0
MC dit: à
« Ce qu’il y a de plus grand dans la Dinde, c’est son cœur. A noter qu’il ne bat que pour les ratés, les « fracassés « , celles et ceux avec qui il est impossible de construire un monde, mais la bonté en tient lieu. »
J’ai vu les images des obsèques d’Agnès Lassalle, cette professeure d’espagnol assassinée dans sa classe à St Jean-de-Luz. Son compagnon a esquissé quelques pas de danse auprès de son cercueil puis des couples se sont joints à lui. Eh bien, oui, mon coeur s’est resserré à la vision de cette image, je n’en ai pas honte. Elle n’était pas une « ratée », elle a bel et bien été « fracassée ». Elle aimait la vie, la danse. Ce geste de son compagnon, de ses amis, est extrêmement poignant et beau.
Des commodités de la modernité. En l’espace de deux trois clics on peut «soutenir » tout et son contraire
Bonne soirée les poseurs.seuses
05/03/2023 19:40
Le meurtre ignoble d’un professeur n’a pas à prendre plus ou moins d’importance selon les centres d’intérêts de la victime, qu’elle pratique la danse, le tricot ou rien du tout, ce qui est permis.
« je poste ici depuis longtemps sous trois pseudos successifs »
–
04/03/2023 19:45
Ah oui ? lesquels ?
Judith, DHH, et Rosanette.
Quant à la figure de Charoulet en capitaine Fracasse sinon fracassé sur sa trottinette trafiquée, on rappèlera un fait difficilement contestable même par des zombies : la retraite, il vaut mieux la prendre vivant
D, pas de problème, pour vos obsèques, je confectionnerai une salade d’endives. On disposera quelques assiettes en carton et des couverts en plastique sur votre cercueil pour la dégustation.
Rappellera (sans zeste)
Votre Clopinou mis au monde et parvenu là où il est, en partie grâce à vous, est la démonstration que votre vie n’est absolument pas un échec. La vie n’est pas un examen ou un concours, par ailleurs.
04/03/2023 19:56
Je n’aime pas du tout le pseudonyme Rosanette. Je le dis franchement.
Et Zurlin aimeriez-vous ?
04/03/2023 20:27
Je vous annonce qu’il va pleuvoir. Partout. Il va pleuvoir, pleuvoir, pleuvoir. Partout.
04/03/2023 20:28
Judith c’est très bien.
Je vous annonce qu’il va pleuvoir. Partout. Il va pleuvoir, pleuvoir, pleuvoir. Partout.
Quelqu’un vous paie-t-il pour arroser le pays de prévisions mEnSOnGèreS?
Clopine, vous aviez un nouveau projet, où en est-il?
Je pense aussi D , que Judith est très bien. Pour le reste ,Agnès Lasalle, que vit faites intervenir ici de manière inconvenante n’était pas subventionnée à fonds perdus, pas plus qu’elle ne demandait votre charité. Je n’entrerai pas dans le lent processus de dégradation du secondaire… MC
« Je vous annonce qu’il va pleuvoir. Partout. Il va pleuvoir, pleuvoir, pleuvoir. Partout. »
Merde, la sécheresse va continuer !
Je voudrais plier les mots pour en faire des paravents à la violence du monde.
05/03/2023 21:35
Mince, j’ai daté du 4 mars des commentaires du 5. Que va dire Pierre Assouline ?!
05/03/2023 21:37
C’est mon inconscient qui s’est exprimé.
Je vis dans le passé.
05/03/2023 21:40
J’essaye de comprendre en quoi j’ai été inconvenant. Je ne critique pas le pas de danse, je critique le fait qu’on le relate.
05/03/2023 21:56
Jazzi, j’aimerais avoir ton avis sur le film « La liste de Schindler ». Je n’en n’avais vu que des bribes jusqu’à présent et connaissait surtout la sublime musique. Je me suis astreint à regarder entièrement le film, extrêmement long. Je me suis ennuyé. Je ne sais pas quoi en penser. J’ai trouvé ça assez décousu. D’autre part je trouve le choix du noir et blanc très dommage. Je ne vois pas ce que ça apporte. Et d’ailleurs quels films ont été tournés en noir et blanc depuis les années 90. Et pourquoi ?
Clopine dit: à
Je voudrais plier les mots pour en faire des paravents à la violence du monde.
Très beau cette phrase !
Très nulle aussi, comme tout ce que je fais. Je bats péniblement des ailes, dans l’espoir de les faire miroiter, de prendre un essor. Mais je me traine à terre : anéantie.
Quand on y regarde de pres’ c’est l’autruche qui enfouit sa tête dans le sable, ces paravents multipliés et japonais….
Belle attitude politique, merci Serge Halimi de vous opposer à la récupération
« »Ma mère aurait défendu leur cause et manifesté à leurs côtés. Le 8 mars, ce sera la meilleure façon d’honorer sa mémoire et ses combats. »
Serge Halimi, journaliste et fils de Gisèle Halimi à l’AFP
Serge Halimi rejoint ainsi la position exprimée par la présidente de l’association « Choisir la cause des femmes », fondée par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir en 1971. Organiser cet hommage national en pleine contestation contre la réforme des retraites relève d’une « instrumentalisation politique », a estimé Violaine Lucas, qui ne participera pas non plus à la cérémonie prévue au palais de justice de Paris. »
Clopine
Une idée et cent autres derrière
https://youtu.be/Wq1mInv6Bk8
Des dix, lui en ressort trois
À vous de voir.
Souchon.
Sûr que lorsque l’admiration s’écroule et les mythes avec, reste, toujours le même renouvelé, un champ de ruines.
Un jardin partagé ?
Un restaurant communautaire ?
Jazzi dit: à
4-3 à 11h10
Qui saura retrouver le principe de ce poème codé ?
Admire en mon miroir
Ma mariée nimbée d’aube
Ma Reine, ma Diane, ma Daurade
Un brin d’arum embaume
Rire d’un rien
d’une bribe,
d’un ruban dénoué…
Aimer à en mourir
(Georges Perec / Beaux présents)
Pas trouvé. Nombre d’assonnances et d’allitérations pourtant.
Eh bien les fleurs n’étaient pas chères hier, votre doyenne s’en est couverte.
C’était la fête à mémé.
06/03, 6h46
Devenez parfait, Devenez fonctionnaire.
Anacoluthe.
C’est pas une insulte
Archi hyper et complètement intéressant ce lien
« La déviance intervient réellement dans le quatrième cercle : celui. de la dissémination sociale et la diffusion perverse. Le produit élargit son audience, entraîne un engouement mondain ; il quitte la sphère médicale pour entrer dans les moeurs. Les amateurs éclairés découvrent qu’ils peuvent s’administrer sous une forme concentrée les produits que d’autres consommaient orale-ment, ou qu’ils fumaient : avec l’injection, les effets sont démultipliés. La morphine, vulgarisée, banalisée, tour à tour objet de fascination et d’expérience intérieure pour les artistes, passe-temps pour les oisifs, acquiert la réputation douteuse de fléau de l’Ancien comme du Nouveau Monde 9. Et la morphinomanie, cette « maladie artificielle, créée de toute pièce par l’évolution de la science », gagne toutes les couches de la société : « La duchesse et le comédien, le financier millionnaire et l’ouvrier besogneux se vouent à son culte 10. » Cependant, pour franchir la frontière entre les trois premiers cercles et le quatrième, deux supports sont nécessaires : la mise en place d’un monde économique clandestin, et l’invention d’une imagerie. »
En fait, c’est incessamment le toujours plus, sans réaliser que c’est ce qui détruit.
Anacoluthe toi-même !
Ça se piquait vilain, dans les salons parisiens.
http://www.annecoppel.fr/chapitre-8-parcours-morphine-encanaillement/
Tous camés, parle pour toi.
Merci de réciter la référence du lien que j’ai posté.
Ça fait aussi partie du bon usage des forums internet.
Si ce n’est de la correction pour l’auteure de ce texte.
6 mars 2023, 7h08
Bouguereau
Moij.voudrai bien savoir ce que vous signifiez avec votre/vos Durex sur la tête.
Quel sens y attribuez-vous ?
Sasseur toujours partie au quart de tour ?
Voilà, c’était le minimum.
Entre cachetons et bibine, qu’elle consomme à outrance, la rosse sait de quoi elle cause.
Bonne journée.
Grande entreprise aujourd’hui. Cela va changer de la grande emprise.
Bisous, sée you.
Marie Sasseur dit: à
Voilà, c’était le minimum.
C’était en train, Sasseur de mes deux. Pas besoin de leçon de morale, moi, je tiens ma route sans.
Entre cachetons et bibine et cocaïne.
« Comme on est soi-même, on voit les autres. »
Emma T.
Joyeux Pourim à tous. Hormis les remerciements, pour ceux qui ont surmonté les difficultés, vous pouvez faire un don.
La vertu du vin :
« Selon Joseph Caro, le jeûne prescrit à la veille de Pourim, ainsi que celui à la veille de Pessa’h ont pour but de rappeler à l’homme que s’il lui est permis de boire du vin à volonté, ce n’est pas pour satisfaire son « mauvais penchant » (yetzer hara), mais pour honorer son Créateur. »
N’hésitez pas, le vice en vertu c’est un changement de vie.
Un grand choix s’offre à vous, oreilles d’Aman, livre du voyageur celui de la gratitude, remercier Esther, rendre hommage.
Clopine, et alii, je vous l’annonce, le monde est beau.
Et, on va vers le printemps. 🐦🐥🐧
Cocaine papers :
La rosse, dans le cantou tout bientôt, avec sa moman. Comme elle la voit, elle y va.
Despentes, sur la cocaïne :
« Depuis deux ans, ça s’est vraiment répandu partout, dans les squats autant que chez les X-ENA, comme si c’était devenu dans la tête des gens au même niveau que le cannabis ou l’alcool. Si je veux en acheter, j’en achète tout à l’heure, de plein de façons. C’est plus facile à trouver que de l’herbe (…). Même chose en province ; avant, on n’en prenait pas beaucoup, à Nancy ou à Lyon ou à Rennes. Maintenant, quand je vais là-bas, je vois que les gens en prennent vachement : des profs, des assistantes sociales, des employés de l’ANPE, des avocats. On m’a dit qu’à Lyon, on en trouve dans les lycées publics (…). »
Marie Sasseur dit: à
La rosse, dans le cantou tout bientôt, avec sa moman. Comme elle la voit, elle y va.
Hé, la Sasseur, comme on est soi-même, on voit les autres. Ce n’est pas glorieux.
C’est surtout que, ce que l’on pratique, on le devient.
Et, si vous vous décentriez de votre nombril, ma mère est sortie du cantou depuis juin 2021. Vous ne suivez pas, deux heures de colle mercredi, après Pourim. Au coin, les mains sur la tête.
« C’est vrai que les premières fois c’est marrant. Baise-moi, on ne l’aurait peut-être pas fini sans coke, parce qu’on aurait peut-être mieux pris conscience de tout ce qui se passait autour, on aurait eu des sensibilités plus normales (…). Ça aide à tenir toute la nuit. J’ai écrit mon roman Les Jolies Choses en trois-quatre jours sous coke, ça débloque des trucs. Mais ça fait des petites montées rapides ; après, il faut en reprendre tout de suite et, au bout d’un moment, le cerveau est embrouillé (…). »
Virginie Despentes.
Nous, ce qu’on voit ici, c’est le vrai méli-mélo que cela induit.
La France est profondément dépressive et les Français ont un comportement de plus en plus suicidaire !
Triste fête en perspective, qui consiste à bloquer le pays pour ne pas voir et régler les problèmes.
Comment ne pas être contaminé par l’air ambiant mauvais qui de toute part nous encercle ?
La poésie peut-être…
Georges Perec
Sois soumis, mon chagrin
Sois soumis, mon chagrin, puis dans ton coin sois sourd.
Tu la voulais la nuit, la voilà, la voici :
Un air tout obscurci a chu sur nos faubourgs,
Ici portant la paix, là-bas donnant souci.
Tandis qu’un vil magma d’humains, oh, trop banals,
Sous l’aiguillon Plaisir, guillotin sans amour,
Va puisant son poison aux puants carnavals,
Mon chagrin, saisis-moi la main ; là, pour toujours,
Loin d’ici. Vois s’offrir sur un balcon d’oubli,
Aux habits pourrissants, nos ans qui sont partis ;
Surgir du fond marin un guignon souriant ;
Apollon moribond s’assoupir sous un arc,
Puis ainsi qu’un drap noir traînant au clair ponant,
Ouïs, Amour, ouïs la Nuit qui sourd du parc.
rose, chrétienne.
Sa mère aussi.
Je précise : parce que Pourim, je regarde mais je ne pratique pas.
Il y a quelques jours, ai vu un grand groupe de juifs aller dans le désert du Néguev à pieds (après y être arrivés en car).
Ma première immédiate pensée a été « ça y est, ils vont nous bâtir une oasis ».
@Sois soumis, mon chagrin
« Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci. »
C. B.
Oui, MS, c’est le bon code pour ce poème.
Pour le précédent, c’était un poème anagrammatique…
@Triste fête en perspective, qui consiste à bloquer le pays pour ne pas voir et régler les problèmes.
Parole de retraité ou de branleur, qui du travail ne connaît que la » fête « , le 1er mai. lol
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