De quelques difficultés avec l’exercice d’admiration
Lorsque l’hispano-péruvien Mario Vargas Llosa fut reçu en séance solennelle le 9 de ce mois à l’Académie français, il prononca un vibrant discours à la gloire de la France littéraire. Il apparut alors comme le meilleur écrivain français en activité sous la Coupole… Ce qui, au vu de son œuvre, est difficilement contestable… quand bien même serait-elle écrite en espagnol ! Mais à l’écouter rendre hommage à ceux qui l’ont fait romancier, les Cervantès, Hugo, Balzac, un détail le distingua aussitôt des immortels et ce ne sont pas ses deux passeports : la gratitude. Non que les habits verts en soient systématiquement dépourvus. C’est juste que ce trait de caractère, avec lequel les auteurs français ont tant de mal à quelques exceptions près (André Suarès, Cioran…) est naturel chez leurs confrères des deux Amériques. Là-bas, ils estiment à raison que la reconnaissance de dettes, loin d’être un aveu d’impuissance, les grandit en les tirant vers le haut ; en France, ils ont l’impression de déchoir en se livrant à un « Ce que je dois » en lieu et place d’un « Ce que je crois » qui convient tellement mieux à leur tempérament. Je pense donc je suis, certes : mais grâce à qui ? A tous ceux qui ont préparé le terrain. A ces géants sur les épaules desquels nous autres nains devons nous jucher. On ne s’abaisse pas en rendant les armes.
Deux souvenirs personnels. En 2009, le mexicain Carlos Fuentes était invité à parler de son œuvre dans l’auditorium bondé de la Bibliothèque nationale de France. Au lieu de quoi il consacra l’essentiel de son temps de parole aux écrivains à qui il devait de se retrouver face à cette foule de lecteurs. Quelques temps après, j’eus l’occasion de suivre Mario Vargas Llosa à Stockholm pour la réception de son prix Nobel de littérature. Comme il est d’usage, la cérémonie fut précédée par une conférence de presse dans une salle de l’Académie suédoise. Bien qu’elle se déroulât en anglais, je tins à poser ma question en français : « A la veille d’être couronné, vers qui vont vos pensées : quelqu’un de la famille, un ami, un écrivain ?.. ». Soudain son visage se fendit d’un large sourire et il prit un plaisir évident à répondre en français : « A Flaubert, bien sûr ! Sans lui…. ». Et de se livrer durant cinq bonnes minutes à un vibrant éloge de l’auteur de Madame Bovary, roman dont il acheta un exemplaire à la librairie « La joie de lire » où d’autres se flattent d’avoir volé des livres et précipité sa faillite. Ce fut également le cas à l’Académie française avec Onetti, Faulkner et… :
« Sans Flaubert, je n’aurais jamais été l’écrivain que je suis (…) J’ai fait le voyage à Croisset en déposant des fleurs sur sa tombe, pour le remercier de tout ce qu’il avait fait pour moi et pour le roman moderne ».
A savoir l’invention du narrateur invisible, autrement dit Dieu le Père. Ils sont rares les romanciers qui font figurer une bibliographie à la fin de leur texte ;pourtant, elle renseigne utilement le lecteur qui sait la décrypter sur ce qui s’est joué dans la genèse du livre ; car dû-t-elle relever de la catégorie « fiction » comme signalé sur la couverture, toute histoire est redevable à ses sources dès lors qu’elle s’inscrit dans l’Histoire. Norman Mailer, Martin Amis, Thomas Pynchon n’ont pas hésité car les sources les ont nourris sinon inspirés. Philip Roth n’y a pas manqué à la fin du Complot contre l’Amérique, lui qui dans chaque interview tenait à payer se dette à Saul Bellow ; de même que Pierre Lemaitre à l’issue de chacun des volumes de la trilogie Les enfants du désastre et de la série Les années glorieuses. Ce à quoi Jonathan Littell s’était refusé :
« Le livre lui-même doit rester en dehors de ça. Et puis quoi, Flaubert n’a pas mis de sources à la fin de Salambo ! » se justifiait-il non sans se référer à Maurice Blanchot.
Sauf qu’en l’espèce, elles se réduisaient pour l’essentiel à Histoire romaine de Tite-Live… ; alors que sans les travaux de tous les historiens de la seconde guerre mondiale qu’il avait lus de près, Littell n’aurait pu écrire les Bienveillantes avec la précision que l’on sait. Rien d’obligatoire car la gratitude appartient au registre des émotions. Pour un écrivain, elle ne relève pas du droit mais de la morale.
Le fait est que nos contemporains ont des difficultés avec l’exercice d’admiration. Pourtant, c’est si bon d’exalter, de glorifier, de célébrer ceux qui nous ont devancés. Par principe mais aussi juste pour le pur plaisir de dire et d’écrire l’un des plus beaux mots de la langue française : merci.
(« Page du manuscrit de Murphy de Samuel Beckett »)
1 120 Réponses pour De quelques difficultés avec l’exercice d’admiration
plomb:
je ne vais pas sortir de cette galère complètemeny plombée:
L’ingestion ou l’inhalation du plomb peut avoir divers effets toxiques aigus (anémie, troubles digestifs) et chroniques (atteintes du système nerveux).
Les enfants, et plus particulièrement ceux âgés de moins de 6 ans, ainsi que les femmes enceintes constituent la population la plus exposée au risque d’intoxication par le plomb.
Cette intoxication, appelée saturnisme, entraîne des troubles à l’acquisition de certaines fonctions cérébrales supérieures et peut être la cause de retards intellectuels, de difficultés d’apprentissage, de troubles psychomoteurs, de troubles de l’attention, d’irritabilités, de troubles du sommeil et même d’un ralentissement de la croissance.
bonne soirée
@Cette intoxication, appelée saturnisme, entraîne des troubles à l’acquisition de certaines fonctions cérébrales supérieures et peut être la cause de retards intellectuels, de difficultés d’apprentissage, de troubles psychomoteurs, de troubles de l’attention, d’irritabilités, de troubles du sommeil et même d’un ralentissement de la croissance
Et vous, quel est votre poème saturnien préféré ?
Le terme « plombages » peut porter à confusion : ils ne comportent en effet aucun plomb. Le terme utilisé par les dentistes est « amalgame ». Ce matériau est principalement utilisé dans l’obstruction des cavités crées par le traitement d’une carie. Mais, comme pour tout ce qui est lié au domaine médical, il est toujours préférable de bien comprendre avec quoi on vous soigne. Voici donc de multiples réponses aux questions les plus fréquemment posées par les patients.Dans l’exercice de ma profession,j’ai pu constater qu’il y avait de nombreuses inquiétudes dues à l’emploi de ces fameux » plombages »,c’est la raison pour laquelle je vais essayer d’éclaircir un peu la situation à ce sujet.
La composition d’un plombage
Un plombage d’argent est composé à 50% de poudre d’alliages divers (argent, étain, cuivre, zinc) et de 50% de mercure. Une fois mélangé et malaxé, le produit prend la forme d’une pâte un peu plastique qui va durcir dans la cavité créée suite au traitement d’une carie. Le plombage devient alors aussi résistant qu’un tissu dentaire naturel.
La durée de vie d’un plombage dentaire
Stop à la guerre en Ukraine !
impacte > impact.e
les hommes sans mémoire, j’imagine que vous parlez de vous,jzman… le monde n’a pas commencé avec mitran en 84… Vous devriez faire des efforts avec de la bonne science politique, mais bien sûr, c’est difficile, comme film…, mais plus limpide que Legendre…
@ Judith, beau // Lemaitre – chatGPT… Je me disais aussi que j’allais le laisser choir… Tu commets pas un bouquin de cette épaisseur sans avoir fait du copié collé comme etalii… Il me déçoit bcp notre prix goncourt… Comme dirait machin jzmn, rien n’est jamais digne d’espoir quand on vieillit et qu’on devient bougon…
On appréciera d’autant la remarque de pkl qu’il me plait de rappeler : « le nec plus ultra de la sénilité radoteuse s’incarne sinistrement dans cette pauvre gigi, quel naufrage (sic 2 gaulle)… Merci merci n’en jetez plus, mon ami,… de quel talent vous ma fublez… j’en suis mordextase !
Bàv, le djeune animateur qui rhame !…
Je te l’ai scotché, le renato. Il bégaye et ne moufte plus. Non mais.
On va pas se laisser emmerder par des esthètes multilingues en décomposition.
Merci Alexia de redresser cette citation d’ Allais que, je l’avoue, je n’ai pas eu la patience de chercher meme si je l’aime beaucoup. Clochards: j’ai connu ´Pierre, pour qui un livre était la plus belle chose du monde, et qui tenait une conversation . Est-il politiquement correct de dire qu’il fut chassé de son quartier il y a quinze ans par une ukrainienne? Et Mouna, qui haranguait les foules place de La Sorbonne. Encore que dans son cas, on puisse douter de sa clochardise… Je ne retrouve pas le passage ou JJJ nous dépeint la transformation rédemptrice et pour beaucoup, espérée, de Sasseur comme une autre Judy Garlànd à la fin du Magicien d’ OZ, allant vers le soleil levant flanquée de ses deux inénarrables personnages. Je ne l’ai pas rêvé , au moins? Bien à vous. MC
Il y a une seule manière d’arrêter la guerre en Ukraine : le grand frère que D. n’a pas eu rentre chez lui et rend la Crimée. Et s’il était intelligent il n’attendrait pas car on assiste déjà à l’effondrement du budget russe — le déficit atteint 34 milliards de dollars — ; les revenus pétroliers et gaziers perdent le 46% ; sans compter la vente de 3,6 tonnes d’or et de 2,3 milliards de yuans de réserves.
GP n° 153, – Je me rappelle avoir découvert que l’épidémie de saturnisme qui frappa maints enfants des cités populaires dans les années 70_80 était liée à la découverte du fait qu’ils léchaient les murs lépreux de l’appartement de leurs HLM, en grande partie couverts de peintures de plomb, … un peu comme nous autres, il y a des « plombes » (trente ans plus tôt), qui pourléchions la colle blanche, à l’école, dont le parfum était si enivrante.
Voilà.
Vous n’avez rien scotché D. j’attends que vous combliez vos vides de mémoire relatifs au grand frère que vous n’avez pas eu.
Je ne retrouve pas le passage ou JJJ nous dépeint la transformation rédemptrice et pour beaucoup, espérée, de Sasseur comme une autre Judy Garlànd à la fin du Magicien d’ OZ
Infiniment désolé, MC, de ne pouvoir vous aider… Je ne me souviens aucunement avoir établi un tel parallèle. Etes vus bien sûr qu’il ne s’agirait pas plutôt de jissé ui aime tant ma soeur depuis qq temps ?… Qui pourrait confirmer ?
@ ce soir, 3,5 millions de marcheurs pour protester contre les assassins de keslie et levine !…
Je me souviens qu’en parlant de l’Empire romain, l’instit en CM1 nous a dit que les conduites d’eau des anciens Romains étaient un problème de santé publique car elles étaient en plomb : un métal lourd qui s’accumule dans le corps et endommage le système nerveux et les organes internes, il est surtout dangereux pour les enfants. Bon, à l’époque avec des mot plus simples.
Demain il va commander 3 Martini dry pour se consoler.
il va commander 3 Martini dry
Ou un scotch visse qui? 🙂
07/03/2023 20:31
Les tuyauteries en plomb posent le plus de problème avec certaines eau à tendance acide peu minéralisée, comme on en trouve, par exemple, dans beaucoup d’endroits du Massif central.
Vous savez, D., je suis fidèle à la devise « rien de trop », donc vos trois Martini démontrent seulement l’ampleur de vos préjugés. Mais cela ne m’étonne nullement car on ne peut s’attendre à rien de bon venant d’un souverainiste.
Après ce qui accentue le problème, c’est l’eau qui stagne des heures dans un petit tuyau. Classiquement toute une nuit.
Dans les machines à café des entreprises, il n’y a évidemment pas de plomb, mais le premier qui prend un café le matin a droit à plus d’ions métalliques et plus de substances organiques issues des tuyaux en plastique.
Janssen J-J
153 Vous avez léché la colle blanche à l’école, vous ?
Les hommes sans mémoire
Les hommes sans mémoire
Vivent au jour le jour
Je reste pour les voir
Assis sur l’autre rive
Ce qui a été ne sera plus jamais
C’est du moins ce qu’ils disent…
Et d’ajouter : « Inutile, dès lors, de se rappeler
Que diable, il faut bien vivre ! »
Les hommes sans mémoire
Ont effacé les traces
Qui font se retourner
Les hommes du passé
Et moi je reste en face
Essayant de comprendre
D’où est-ce qu’ils venaient ?
Où est-ce qu’ils allaient ?
Incapable que je suis d’oublier
Je cours après les ombres
M’informe des enfances
Mets à jour des secrets
Les hommes sans mémoire
Vivent au jour le jour
Tandis que je jette
Des ponts pour l’éternité !
Est-il vain de se souvenir ?
Qu’importe ! Je ne puis oublier
En moi grossissent les histoires
Rien ne s’efface
Aussi je prévois les destins
Et je suis seul face
À tout ce qui vient
16 novembre 1984
https://www.lelezarddeparis.fr/une-vieille-complainte-du-lezard
Cher Jazzi, l’utilisation du mot « subconscient » par Proust n’est pas possible. La Science des rêves, c’est 1900. Et Proust a fréquenté Wilde avant son procès, donc avant 1895. Même s’il la revu après 1897 ça ne va pas. Wilde est mort en 1900.
Je vois dans wikipedia que :
« Son tombeau surmonté d’un monument s’inspirant d’un taureau ailé assyrien, conservé au British Museum et dont le visage est celui du dramaturge (allusion au poème La Sphinx de Wilde), a été sculpté par l’artiste expressionniste Sir Jacob Epstein de 1911 à 1914. »
Un taureau ailé assyrien c’est un chérubin. Pas un sphinx. Ah ! ces sculpteurs.
Charlus après « La Prisonnière » c’est Oscar Wilde. Indéniablement c’est Oscar Wilde.
Mais pas avant. Avant c’est Montesquiou.
« Le mot « subconscient » a d’abord été utilisé en philosophie et en psychologie au XIXe et faisait l’objet d’un débat vif entre différents courants. Morton Prince a par exemple proposé le terme « coconscient » pour l’opposer à l’emploi de subconscient en métaphysique chez Myers notamment.
C’est Pierre Janet, créateur du mot d’après Henri Ellenberger, qui en a donné la première définition claire dans l’Automatisme psychologique en 1889 » (wiki)
Et Proust a lu tout ça ?
Proust a lu Janet je veux dire ?
Des marxistes cons comme la Bible. Les régimes spéciaux et la création selon Annelise Roux (un tantinet approximative mais richement illustrée) via Facebook :
« Il faut toujours être ivre.
Entre Rimbaud et Apollinaire, le cœur chancelle. Cet «alcool(s)» qui tient parfois les poètes, les écrivains, peintres, musiciens, cinéastes, chanteurs, qu’il s’agit moins de rapporter les uns à l’autre dans un systématisme obligatoire ni l’idée d’une prérogative (l’alcool ne concerne pas que les artistes, ni le suicide, comme le rappelle Pavese avant de se taire, «de petites femmes l’ont fait») que de remettre ce lien en perspective avec une créativité rendue possible ou facilitée via un abaissement de la douleur ou du tourment.
C’est le sens de la communication donnée au Collège de France en 2015 par le professeur PierVi Piazza, neurochercheur dont j’ai le plaisir d’être amie proche, qui venait de recevoir le grand prix Inserm, assorti du prix Lamonica (sous la Coupole, cette fois) : les addictions sévères ne ressortissent pas à une récréation, elles procèdent plutôt d’une maladie que d’un vice. C’est aller vite en besogne?
Sauf que ses développements le démontrent en termes de mécanisme moléculaire et ouvrent la voie à une nouvelle classe pharmacologique qui pourrait aboutir, en plus de soigner les dépendances, à des médicaments contre la trisomie 21 ou la schizophrénie. Je suis bien entendu incapable de livrer une synthèse correcte de ses travaux, condamnée à en parler de travers faute de bagage, alors que j’en mesure la portée.
Des Van Gogh à l’oreille coupée, des Gérard de Nerval pendu à la grille d’un bouge, des Gainsbourg insultant envers Catherine Ringer ou Whitney Houston, des Dutronc pilier de bar décati, indélicat envers Sandrine Bonnaire, des Michael Hutchence suicidé en pleine défonce, des Daniel Darc admirateur d’Iggy Pop, lui-même renversé sur le dos avant de se mutiler ou d’enlever son pantalon sur scène, des Pierre Michon qui le lendemain d’une causerie à la Villa Médicis demande avec obligeance s’il n’a pas «traité de pute quelqu’un dans le public» (Sic)… tant de soûls-comme-une-bourrique à vin ou à whisky, à gin vodka apéritifs, adeptes de cannabis cocaïne héroïne crack dont les frasques ou turpitudes personnellement ne m’ont jamais amusée, soudain suscitent moins de divertissement et de jugement qu’une forme de compassion ou d’inquiétude. Ce qui ne veut pas dire que tout soit permis ou bénéficie d’impunité. Les chauffards, les cogneurs de femmes, brutes, assassins sous empire n’ont pas pour autant à être dédouanés.
Il est des boissons attitrées, des cocktails symboliques, des métonymies, des addictions sans violence excessive sur autrui, sans dégâts autres que ceux exercés sur celui qui en souffre et ceux qui l’aiment, des dépendances curables ou irrémédiables, aux effets drolatiques ou tragiques.
Florilège pêle-mêle, sans visée exhaustive ni raisonnée comme le sont les catalogues :
-Le Cynar, à la saveur amère à base d’artichaut qui fait de l’ombre à la belle gentiane d’Auvergne de la Suze, buvable en «Cynar-Spritz» que dégustent Vittorio Gassmann et Trintignant dans «Le Fanfaron.»
-Le Spritz, parlons-en… l’Apérol ou le Campari qui en sont à la base chez les Vénitiens qui jurent l’avoir inventé : Nico, égérie du Velvet Underground, majeure en dépit de l’extincteur Lou Reed désireux d’écraser la compétition, ses «Chelsea Girl» ou «These days» tristes et bouleversants, cette Christa Paffgen figure en creux de «L’Enfant secret» de Philippe Garrel où flotte en apesanteur l’histoire d’Ari Boulogne, né d’un père pas tout à fait inconnu, «fauve que l’on n’arrête pas en pleine course», selon les dires immodestes du géniteur supposé.
«I’ve been such a long time without a Campari» . Elle en buvait beaucoup, selon l’autobiographie de son garçon, et se piquait en famille avec lui. Elle meurt à Ibiza après une chute à vélo dans sa fragilité et sa splendeur intactes.
-Bond, James Bond. Il ne serait pas lui-même sans sa Vodka-Martini, «shaken not stirred», plus élégante que les Bollinger et autres Angelus apparus avec la pratique (plaie) des placements de produits dans les films..
-Moins élégante, mais iconique, cette embardée bukowskienne malgré tout hilarante où l’auteur du bien nommé «Barfly», après quelques bouteilles de blanc révélées par Bernard Pivot dans les coulisses d’Apostrophes décide de palper comme il faut Denise Bombardier.
François Cavanna, chevaleresque – soit dit sans ironie – menace avec raison de « lui foutre sur la gueule» et douche ses enthousiasmes pochards.
Les verres engloutis ne réussissent pas toujours non plus à l’ogre Depardieu qui en a besoin pour que la machinerie de son grand corps à esprit meurtri se mette en marche? Quel acteur il fut.
-Apostrophes! Stupéfiant creuset? Les écrivains avec leur lot de timidité ou mal-être dissimulés ? Vladimir Nabokov buvant du thé sur le plateau… quelle douceur apaisée. Tasse remplie sans cesse d’un geste harmonieux, puisant à une théière de porcelaine blanche. Il a été établi que la couleur ambrée du «thé» était en fait celle du whisky.
-Le merveilleux cinéaste japonais Ozu dépeint dans ses «Carnets» ses rapports passionnés avec le saké : amour et haine mêlés. Décrit comme un long suicide et/ou un embellisseur primordial de la vie… Compagnon quotidien à ce point que le cinéaste en plein travail juge son avancement en comptant le nombre de cadavres de bouteilles laissés par semaine derrière son scénariste et lui.
-Hong Sang-soo n’y va pas par quatre chemins. Cuites, prosaïsmes à tous les étages. Derrière ce visage farfadet d’un charme espiègle et las, ces cheveux en bataille, des litres de soju titrant à 20, voire 45°, dont le réalisateur sud-coréen s’abreuve. Il ne s’en cache pas, il s’en réclame.
Amy Winehouse (!) rampant pour entrer dans son garage, Kate Moss dont le premier ministre britannique David Cameron affirma «qu’elle le prenait pour un plombier», Johnny Depp touché au même degré, avec de drôles de manières de ranger sa chambre dans les hôtels de luxe. Dean Martin en cerise confite, la Queen Mum levant le coude, Elisabeth Taylor entre deux rehab qui récupère les dents de Montgomery Clift après son accident afin que les commères hollywoodiennes ne le voient pas dans cet état, Rita Hayworth à laquelle les studios ordonnaient avec cruauté d’épiler sa chevelure pour qu’elle forme un cœur, atteinte de la maladie dégénérative des retours d’excès supersoniques sans palier de décompression.
Marilyn Monroe incapable de réciter son texte sans soutien liquide et médicamenteux, Jim Harrison carburant à plusieurs litres par jour, Marguerite Duras qui ne «pouvait plus sucer un bonbon au rhum» sous peine de rechuter, d’autres destins affreux, Gail Russell morte sous les ponts, défonçant en voiture la devanture d’un restaurant, lâchée par le faux ami John Wayne… Enumération tragi-comique sans début ni fin, de la préhistoire à nos jours.
Faut-il toujours être ivre? Vins et sirupeux pour promesse de la torpeur d’un oubli bienfaisant, sois sage ô ma douleur? Vins et Spirituel : tenir, quand on a le sentiment d’être abandonné par dieu? Entre ceux qui y tombent, ceux qui s’appliquent à en sortir, ceux qui en ont envie, ceux qui en ont besoin, ceux qui en ont envie parce qu’ils en ont besoin, les pratiquants, consommateurs, repentis, survivants, martyrs ou sacrifiés, il n’y a pas de « il faut », on fait comme on peut. »
voui, r^z, si vous saviez toutes les bêtises que j’ai pu faire, jadis… Dieu merci, je me souviens pas de toutes… Non, j’étais pas un petit saint. Pas croire. Maintenant, oui, je suis un peu…
Biz,
Pourquoi pas FL, Proust a beaucoup lu et via Bergson, peut-être ?
Philosophie magazine :
On associe communément Proust et Bergson. Avaient-ils des liens, familiaux et intellectuels ?
Frédéric Worms : Bergson épouse en 1892 Louise Neuburger, qui est la cousine germaine de Jeanne Weil, la mère de Proust. Le jeune Marcel est donc le petit-cousin par alliance de Bergson. Il est d’ailleurs garçon d’honneur à son mariage. On pourrait ajouter que Marcel Proust suit les leçons de philosophie d’Alphonse Darlu au lycée Condorcet, où a enseigné Bergson. Il y a donc des liens familiaux, de jeunesse pourrait-on dire. Mais il faut aussi songer au milieu social et intellectuel dans lequel baignent Bergson et Proust, avec tout de suite des différences entre la tendance vitaliste d’un Bergson et l’idéalisme des philosophes de l’esprit comme Darlu. C’est ce qui fait que la Recherche ne déploie pas la même philosophie que celle de Bergson.
Pourtant, la question du temps leur est commune…
Oui, le point où tout se rencontre, c’est surtout la mémoire et le temps. Après 1900, l’époque est imprégnée de la philosophie de Bergson, qui impose la question de la durée, et tout d’un coup paraît un livre grandiose, dont les contemporains savent immédiatement que ce sera le grand livre du XXe siècle, qui s’appelle À la recherche du temps perdu. Vous remarquerez que ce titre constitue d’emblée un écho et une critique de Bergson : si le temps est encore perdu malgré Bergson, c’est que Bergson ne l’avait pas trouvé…
Dans les propos que le quotidien Le Temps rapporte en 1913 , Proust affirme que son œuvre contredit la théorie de Bergson. Dans sa correspondance privée, il évoque à plusieurs reprises sa méconnaissance de la doctrine bergsonienne. Comment expliquer ce hiatus entre sa proximité factuelle avec Bergson, et sa mise à l’écart du philosophe vitaliste ?
Il est évident que Proust a Bergson en tête. D’une certaine manière, il n’a même pas besoin de l’avoir lu : Bergson est dans l’air. Il existe dans la bibliothèque des Neuburger une dédicace à Bergson de Du côté de chez Swann : Proust y a écrit « Au philosophe, celui dont l’effigie marque toutes les pièces…
Freud n’ pas inventé le concept de subconscient mais d’inconscient
En revanche, il y a indéniablement du Wilde dans Charlus.
Et Proust s’est attelé à La Recherche au début du XXe siècle.
Le lien Wilde et lord Douglas n’est pas sans rappeler celui de Charlus et de Morel. Mais dans le premier cas l’aristocrate était aussi le giton, dans le second c’aristocrate est le micheton…
07/03/2023 22:25
La quantité de pluie qui va tomber sur la France est incroyablement importante. Je préfère insister là-dessus parce que beaucoup de personnes semblent ne pas l’avoir encore bien compris.
de toute facon, jean-paul OO2, canonisé, non plus n’était pas un petit saint « sépulcre) quoiqu’il ait largement contribué à la chute de l’URSS ; mais pour le bas clergé, il était au courant, il « les » aurait juste changés de place, enfin c’est ce que dit la rumeur polonaise…
Seulement à l’époque, tout le monde s’en ouftait… Alors, pourquoi nous infliger avec ça… ? Je vais mouchker, cette journée a été trop difficile, espérons qu’il en restera qq chose de bon pour l’avenir de nos enfants… BN à toutes, il est 22.30, D. Bàv, il s’est mis à breuvoir… que d’eaux…
@ Le lien Wilde et lord Douglas n’est pas sans rappeler celui de Charlus et de Morel. Mais dans le premier cas l’aristocrate était aussi le giton, dans le second l’aristocrate est le micheton…
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Bon, je constate que seules les histoires de l’art vous intéressent, mon jzmn adoré. Dormez bien avec votre nouvelle fiancée ! a domani… (*** une pensée à Sarkozy Pal, votre mentor parisien).
Ecoutez, JJJ, je crains que Jean-Paul II vous dépasse en tout d’une façon tellement incroyable que vous le rappeller provoquerait chez vous une telle vexation qu’il vaudrait mieux charitablement vous l’épargner.
Qu’en pensez-vous ?
Je ne savais pas qu’Annelise Roux écrivait dans la presse people, Jean Langoncet !
Cela dit, belle plume et papier bien documenté…
Il fait dodo, JJJ. En suçant son pouce. A quoi rêve-t-il ?
Bonne nuit, JJJ et gardez bien toutes vos illusions de gauche, avec la belle Alexia.
Moi je ne pardonne pas l’irresponsabilité des politiciens de gauche, qui parlent au nom du peuple, pour mieux l’enculer.
Avec mon ami Hector, nous sommes allé observer, de loin, la manif à Paris, cet après-midi.
Le grand soir annoncé par Mélenchon semble bien mal barré…
Je n’aime pas ce texte d’Annelise Roux. C’est typiquement le genre d’écriture qui m’est pénible, je le dis en toute sincérité. Des phrases interminables, un vocabulaire « riche » mais surtout tape-à-l’oeil, des références en veux-tu en voilà que c’en est écoeurant. C’est un loukoum, ce texte, un énorme loukoum. Rien de naturel. Beuerk.
Retraites. Qu’est-ce qui justifie l’existence de régimes dits spéciaux dérogeant au principe d’égalité devant la loi > Retraites. Qu’est-ce qui justifie l’existence de régimes dits spéciaux dérogeant au principe d’égalité devant la loi ?
Accumulation, surtout. Je ne crois pas que l’ivresse ait joué un grand Roma dans la pendaison de Nerval ou la mutilation de Van Gogh, mais on y regarde pas de si près…MC
@en attendant le train
Rien de naturel.
non dédé, texte limpide pour les apostrophés de ces années 80 que vous ne fûtes pas. Liz Taylor a « récupéré » les dents de Montgomery Clift pour lui éviter l’étouffement. Dernier rôle, édenté, offert par Raoul Lévi avant le suicide des deux, Monty et Lévi.
@Qu’est-ce qui justifie l’existence de régimes dits spéciaux dérogeant au principe d’égalité devant la loi ?
L’instrumentalisation de la masse pour servir ses intérêts propres n’a pas ici à se justifier
Ils font comme ils peuvent.
D’accord sur un seul point avec Anne Lise Roux il s’agit d’une maladie plus que d’un vice.
Je note :
Anne Lise Roux semble avoir échappé à vivre avec un alcoolique.
Elle aurait un autre point de vue ; celui de la personne qui n’existe pas parce que seule la bouteille compte.
Que la personne se détruise et avec la cocaïne autant, l’opium pour Joseph Kessel, soit, mais qu’elle entraîne son entourage avec, ou nuise à autrui, archi non. Distance à ne pas franchir.
La poésie a bon dos, la littérature autant : de grands génies sans addiction aussi.
Il n’y a quand même pas de plus grand esclavage, à l’exclusion de l’amour, que tous les paradis artificiels.
Elle a toujours, en //, ce truc pas possible Anne Lise Roux : un n’aime dropping plutôt horripilant (et Wiseman et Pouillon ?)et une exaltation poétique qui bascule toutes les barrières ; une femme qui court dans la lande battue par les vents, libre et sauvage.
C’est sans doute plus Phil qui a perdu que elle, de ne pas s’être laissé enchaîné.
Ita est, choisir, mais est-ce un choix ou un pis-aller ? alcool et cocaïne plutôt qu’une femme, c’est un mauvais choix.
J’ai dit.
Ugh.
un name dropping.
Celui de ceux qui ne fréquentent que du beau monde.
Comme ceusses qui ne côtoient que les grandes constellations et sont indifférents à la patte de chat.
u que elle, de ne pas s’être laissé enchaîner (mordre, verbe du troisième groupe).
Dear Filou
Moi, j’y étais, avec le peuple à défiler et pas d’enculés.
D. dit: à
07/03/2023 22:25
La quantité de pluie qui va tomber sur la France est incroyablement importante.
Presque fini de rentrer à l’abri le bois pas protégé. Ensuite me restera du chêne bien sec & bien protégé lui des intempéries, je finirai l’hiver.
C’est du travail, mais j’aurai eu chaud, et même bien chaud.
Du coup je vais finir ce matin.
C’est un travail agréable, autosatisfaisant, de se chauffer au bois.
N’empêche que pas compris encore pkoi le petit poêle vert émaillé ronfle, et le un peu plus gros noir ne ronfle pas lui.
Quel bonheur d’entendre un poêle ronfler en étant au chaud.
Peu importe de quelle manière :
Stop à la guerre en Ukraine.
Emma, hier, a dansé.
Fête et musique dans son EHPAD.
Le nombre de femmes qui me disent je ne finirai pas ma vie dans un EHPAD je vais me suicider.
Le nombre de mamans qui ont été jetées dans un EHPAD par ceux de leurs enfants qui avaient/ont eu une lourde dette à payer.
Ce phénomène de société de ces gens qui se vengent sur leurs ascendants devenus vulnérables.
Et courir, libre, sur la lande sauvage.
La transformation rédemptrice de.
Je ne sais pas pour ceux qui n’ont pas le coup de main de Dieu. Tu tends le bras gauche au dessus de ta tête, et tu mets la main à plat à 90 ° : à cette distance là, il est, sur toi, sur ta tête, pas posé dessus, léger comme un nuage, un peu plus gros que ton volume, assez gros donc, qui couvre ta surface loin d’être éthérée.
Sinon, chaque chose en son temps, dans l’éventualité de vivre telle transformation, possible, et même envisageable, il s’agit de cesser de jouir.
Tant que tu jouis de l’horrible, c’est foutu.
Mes théories, je les expérimente.
Mais je n’ai pas de name-dropping.
Désolée.
Mais
romain, l’instit en CM1 nous a dit que les conduites d’eau des anciens Romains étaient un problème de santé publique car elles étaient en plomb.
Chez moi, il y a des conduites d’eau qui courent dans la colline et qui sont en pierre.
5h55 8 mars 2023
Bonne fête aux femmes,
À toutes les bonnes femmes.
si le temps est encore perdu malgré Bergson, c’est que Bergson ne l’avait pas trouvé…
La recherche du temps perdu c’est celui inouï de l’enfance.
Dire que Bergson ne l’a pas trouvé, c’est dire qu’il est passé de bébé à adulte. Drôle de saut.
Schbling.
Moi aussi, j’en fais des bras d’honneur, accompagnés de paroles et c’est un acte extrêmement violent.
Effectivement, je ne suis pas ministre de la République et je ne siège pas à L’Assemblée Nationale.
Darmanin non plus n’a pas été condamné.
Et dire a un député « j’ai défendu des gens de votre famille qui ont été condamnés », publiquement, c’est bas.
Regardez ses deux pieds, ouverts à 11h05, il ne se sent plus péter (grave pour les autres, incommodés, plus que pour soi) : la République de Macron, en marche vers les régimes, de bananes.
DROIT DEVANT
Bonne fête aux femmes qui ôtent les voiles qui les emprisonnent, les enverguent sans peur, quittent le petit port insalubre, et les utilisent pour faire route au large, porté par le vent de la liberté !
Pourquoi se déguiser à Pourim ?
Se déguiser à Pourim
Se déguiser serait une sorte d’hommage rendue à la reine Esther, qui sut dissimuler son identité afin de se protéger. Une autre hypothèse avancée est celle de la permission accordée au peuple, le jour de Pourim, de transgresser les règles.24
La reine Esther ne s’est pas mis des Durex sur la tête pour se protéger, elle. 👑👸
Iman, dimanche 12 mars 2023 va se marier ; j’en pleure de bonheur.
https://www.instagram.com/reel/CpaK7fiDiY6/?igshid=MDJmNzVkMjY=
8 mars 2023
C’est sur une injonction à l’écrivain, pas toujours très motivée, qui consiste à admirer, admirer le talent prêté à quelques uns qui aurait permis à d’autres de s’en reclamer, comme une reconnaissance en filiation, la plupart du temps illégitime,
qu’il faut réaffirmer un merci à des femmes.
Sous un billet qui célèbre une erreur de casting,
réaffirmer de la gratitude, pour l’exemplarité des engagements, pour la justice ou plus sûrement contre l’injustice, et le droit des femmes, de celle à qui l’Academie Française a confié le mot « rétrospective »
Dans ma rétrospective de l’histoire contemporaine, je ne trouve nulle autre que cette Prima Donna , libre, indépendante , à qui exprimer de la gratitude.
Simone Veil.
Au moment de monter dans un train vers l’enfer, poussée par ceux contre qui, elle aura ensuite combattu avec dignité,
avait sagement suivi ce conseil
– quel âge as-tu ?
– 16 ans
– si on te demande ton âge, dis que tu as 18 ans.
Une aînée, forte, libre et indépendante.
« Ils sont rares les romanciers qui font figurer une bibliographie à la fin de leur texte ;pourtant, elle renseigne utilement le lecteur qui sait la décrypter sur ce qui s’est joué dans la genèse du livre. » Passou
Pour » le passager » de Cormac McCarthy, c’est crypté.
https://www.daliparis.com/gallery-item/alice-au-pays-des-merveilles/
Je le trouve bien fichu le texte d’Annelise Roux cité par Jean Langoncet.
8.3 — 8.00
“Peu importe de quelle manière” ?!
Plutôt désinvolte… mais chacun est évidemment libre de faire preuve d’indifférence envers les engagements et les problèmes politiques et sociaux du moment.
Je ne plussoie pas, un uart de millimètre, ni même un quart de seconde avec les indulgences d’Anne Lise Roux.
Cela lui appartient, a elle et a son histoire, mais je réfute cela, totalement et absolument.
à elle et à son histoire.
D’autant plus que la foule, ou l’abondance, le nombre, l’inventaire n’octroie pas le droit de se comporter de telle manière que l’on massacre/fracasse impunément son entourage.
La meilleure preuve tardive étant Metoo.
« la République de Macron, en marche vers les régimes, de bananes. »
Cuisine et politique
rose préfère rester au chaud prés de ses deux poêles (à défaut d’amants), tandis que Macron et Elisabeth Borne montent au charbon !
Mélenchon et Martinez, deux chefs de bandes rivales de mafiosi locaux rêvant de devenir nationaux : de quoi serait fait leur régime ?
Mary Sasseur s’est auto cuisinée à la sauce au curry.
Tandis que JJJ et le boug dorment encore…
JOIE ! PLEURS DE JOIE !
Il n’y a a strictement aucune différence fondamentale entre le monde perpétuellement présent de l’Académie Française chargée de penser au futur, et le monde perpétuellement nul de l’Assemblée Nationale chargée de ne pas penser au futur de cet hexagone réduit à un carré étroit.
Il nous manque en France un élu de la classe infiniment méridionale, inimitable, somptueuse, puissamment machoirée, de Benito Mussolini, quitte à trouver pour le remplaçant du bébé plat embrigitté, une Clara Petacci ayant fait Sciences Pot (de chambre), de type Margaret Thatcher, cette sainte femme hélas retirée trop tôt à notre admiration justifiée.
magnifique texte d’Anne lise ,ce survol brillant et
splendidement d’exemples sur les ravages de l’addiction à l’alcool
mais qui peut m’eclairer sur un mot dont je n’ai pas compris le sens ici
Dans cette liste apparue au detour d’une phrase « …cocktails symboliques, des métonymies, des addictions sans violence excessive sur autrui… » que viennent faire les métonymies ?le nom de ce mode de dérivation sémantique aurait-il été donné à un cocktail? à une drogue?
erreur: un mot oublié
lire
« splendidement illustré d’exemples »
Il lança deux bras d’honneur à Marie Curie, la nouvelle pimentée – C’était un ministre de la justice hors sérail, ancien avocat, ce qui vous explique un exemple exemplaire pour la jeunesse de nos guignols à l’assemblée du peuple. Serge Halimi, le fils, ne voulut pas voir sa mère instrumentalisée dans un combat douteux. Moi non plus. Cela dit, la mienne est bien vivante, parfois elle refait surface. C’est une résistante à sa façon. Parfois, jzmn n’a pas beaucoup d’humour dans sa défense des valeurs de la droite, voilà ce qui me déplait en lui et chez la plupart des prétendus homos, qui voilà trente ans, étaient tous de gauche, vu qu’ils pactisaient avec la cause des femmes. Mais je ne souhaite pas polémiquer. Je connais bien la biographie de Jean-Paul II et son rôle dans l’histoire de la papauté. Et ce n’est pas chez A. Vircondelet qu’on trouvera qq chose des taches de ce pape aujourd’hui.
GP n° 145, JMS de Jean Ferrat qui, chantant d’Aragon, prédisait l’avenir de l’homme. Une belle chanson d’espoir communiste toujours d’actualité, à mes yeux…
https://www.youtube.com/watch?v=V7eTE4hmhg4
Bonne journée au premier cercle des miennes (Nicole, Maryvonne, Adèle, Elisabeth, Cécile, Yolande, Marie-Annick, Mathilde, Elodie, Gaëlle, Nina), et au deuxième (Emma, Rose, Rosanette, etalii, B., Ed., Chantal, Alexia, Clopine, Marie é-Curie, lmd, Gisèle, FL, Bolibongo, RPTV,
Un instant de bonheur inattendu ce matin. Dans les branches du grand sapin sous la pluie pluvieuse et fécondante, un charmant couple d’écureuils agrippés l’un à l’autre se faisaient joyeusement l’amour en cherchant des pignes pour leur provende. C’était beau, ils incarnaient une vie insouciante… Ce n’était ni du cinéma, ni de la contestation sociale. Ils étaient, sans conscience, dans leur instant d’éternité instinctuel. Et j’étais en étrange et totale osmose avec eux. Je crois néanmoins qu’ils le savaient ou le pressentaient.
Bàv, (JE du 8.3.23_10.11)
Métonymies se réfère, Rosanette, je suppose au « créateur de l’objet créé », par exemple le Negroni vient du comte Camillo Negroni, un habitué du Caffè Casoni à Florence, qui abandonna son apéritif habituel, l’Americano, et a demandé au barman, Folco Scarselli, une touche de gin au lieu de l’habituelle seltz.
@ cocktails symboliques, des métonymies, des addictions sans violence excessive sur autrui
Je me réveille à cause du technicien de l’appareil pour mon apnée du sommeil, débranché depuis quatre jours, et n’ai donc pas lu anne-lise roux, apparemment cette internaute est controversée. Je dois prendre la route glissante, à plus tard, les filles, les femmes, les meufs et les mulâtresses de la Solitude.
(merci PA pour votre rattrapage sur Pierre Legendre… Heureusement que l’herdélie veillait au groin) 😉
non, c’est moins capilotracté…
je pense qu’elle a plutôt voulu écrire :
« … cocktails symboliques, et par effet de métonymies, des addictions sans violence excessive sur autrui … », etc.
Essai
Ce sont les gaz combustibles qui font ronfler certains poêles. On croit que le bois brûle mais non, c’est le gaz de bois distillé par la chaleur qui brûle. Avec des flammes qui peuvent apparaître ou se prolonger assez loin du bois lui-même.
Autrefois, on produisait du gaz par distillation du bois. Je pense que ça se fait très peu à présent.
Pierre Bonnard
https://arthive.net/res/media/img/oy800/work/e3e/600797@2x.jpg
« je pense qu’elle a plutôt voulu écrire »
On se tient à ce qu’elle a écrit.
Mobilisez-vous.
« Londres 1912. Une jeune femme issue d’un milieu modeste se retrouve engagée dans le mouvement féministe des Suffragettes et le combat pour l’obtention du droit de vote des femmes. Cette lutte s’amplifie et face à leurs revendications, les réactions du gouvernement sont très brutales. Cela fait basculer certaines d’entre elles dans la radicalité…
Le regard de l’historien : »
https://www.cinema-histoire-pessac.com/festival/films/les-suffragettes
@ Je pense que ça se fait très peu à présent.
S’en tenir à ce qui est écrit dans wiki ou ailleurs, citer sa source, pas penser…
je ne comprends pas ce que pierre bonnard vient faire dans cette problématique. C’est pour pimenter les coloriages, peut-être ?
en france, on préférait les « suffragistes ».
et les « suffragants », dans les jurys de thèse…
Je pense D’OU j’essuie.
Enfin, ouvrez un quelconque dictionnaire, et vous aurez la source. Donc à votre « je pense qu’elle a plutôt voulu écrire », je réponds On se tient à ce qu’elle a écrit.
Un instant de bonheur inattendu ce matin. Dans les branches du grand sapin sous la pluie pluvieuse et fécondante, un charmant couple d’écureuils agrippés l’un à l’autre se faisaient joyeusement l’amour en cherchant des pignes pour leur provende. C’était beau, ils incarnaient une vie insouciante… Ce n’était ni du cinéma, ni de la contestation sociale. Ils étaient, sans conscience, dans leur instant d’éternité instinctuel. Et j’étais en étrange et totale osmose avec eux. Je crois néanmoins qu’ils le savaient ou le pressentaient.
Bàv, (JE du 8.3.23_10.11)
Magnifique !
Hic et nunc.
Ahlala, à quoi cela tient-il le bonheur ?
De Janssen J-J dit: à
Merci.
Admiration !
des addictions sans violence excessive sur autrui … ALR
Un grand n’importe quoi.
L’atelier aux mimosa ne vous dit rien… aujourd’hui ?
Et puis, ces gens n’ont -ils écrit que parce qu’ils ne dessoulaient pas ?
Toujours le culte du tordu ?
Non, je rage.
Pour une journée de la femme dire un « c’est pas grave »lorsque le mec picole et admirer un texte qui soutient le fait.
Bordel de merde.
Mais c’est un poêle tout petit vraiment très petit qui ronfle..C’est inouï. Manque le chat. On aurait fait un concert.
Grande tendresse pour un poêle qui ronfle.
Je ne réponds pas à Jazzi puisque je bats le pavé pendant que lui regarde de loin.
La vie près du poêle c’est le soir.
Le bois n’est qu’à moitié rentré reste tout sous le buisson encore.
RIDICULE ? HELAS, OUI …
« Et j’étais en étrange et totale osmose avec eux. » (Gigi la disqueuse)
Magnifique tableau du bonheur ! Deux écureuils qui copulent, et JJJ qui croit qu’ils « font l’amour » ! Et ce benêt verbeux qui confond osmose et voyeurisme !
…. qu’est ce qu’on se marre, chez Messire Passou …
Poil au poêle.
On voit mieux de loin, avec du recul ou en prenant de la hauteur, rose, qu’au milieu de la bataille.
Voir « La Chartreuse de Parme » de monsieur de Stendhal…
Hier, découvert un flamboyant mimosa aux abords de la gare de Lyon, renato.
Je vais devoir réactualiser l’article que j’avais publié récemment ici, avec l’atelier de Bonnard en conclusion…
Certes, l’article d’Annelise Roux est brillant, mais que veut-elle dire exactement ?
« Et j’étais en étrange et totale osmose avec eux. »
JJJ a bien le droit de se pignoler devant un couple d’écureuils en action, JC !
On a les extases que l’on peut et rose applaudit à deux mains…
J’applaudis aussi avec les pieds.
Encore faut-il être un artiste !
Pas terrible la pluie à Paris, D. !
Elle à juste le mérite de faire remonter la température…
@Rose
je n’ai pas lu comme vous le texte d »Anne-rose
j’y ai vu une serie de petits tableaux tirés de la réalité , jolis croquis illustrant à propos de dependants notoires , les tristes effets de l’alcool sur les comportements et le malheur de l’addiction
Oui, Rosanette, mais est-ce pour nous dire qu’avant tout, Pierre Palmade est un malade ?
Auquel cas, je serais assez d’accord avec elle…
8 mars 2023
« On International Women’s Day, we not only recognize the achievements and progress women’s rights have made, but also the constant threats and backlash they face around the globe.
In multiple countries, rights have been rolled back in recent years with anti-feminist rhetoric and policies. According to UN Women, gender disparities are worsening. They believe it could take another 286 years to close the global gender gaps in legal protections for women and girls.
The global scope and scale of this backlash requires attention and response from governments.
In Afghanistan, the Taliban have banned women and teenage girls from taking part in many aspects of daily life, restricting them from attending secondary school and universities, working in many jobs, and even moving freely outside of the home.
In China, the government has silenced feminists as it tightens social control, imposing strict censorship policies, including by banning feminist terms and content they see as “harmful speech” or “inciting conflict between the genders.”
In Poland, the government under the ruling party has actively targeted women’s rights activists and organizations, smearing them and punishing them for their activism. The government has spearheaded retrogressive laws and policies, obstructing efforts to address gender-based violence, and using its politically compromised Constitutional Tribunal to undermine women’s and girls’ reproductive rights.
In the United States, women and girls are facing increasing restrictions to their sexual and reproductive health and rights as the Supreme Court and multiple states have moved to ban or heavily restrict access to legal abortions. »
https://www.hrw.org/news/2023/03/07/global-backlash-against-womens-rights
Ne cherchez pas la prose de bouguerau. Il est « banni
temporairement ». Lui et moi, nous savons pourquoi.
« Elle jouait avec sa chatte,
Et c’était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S’ébattre dans l’ombre du soir.
Elle cachait – la scélérate ! –
Sous ces mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d’agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.
L’autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le diable n’y perdait rien…
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien,
Brillaient quatre points de phosphore. »
Femme et chatte, Poèmes saturniens, Verlaine
« Ne cherchez pas la prose de b… »
Un mystère révélé : trois tentatives échouées pour mettre en ligne la fille au mimosa du peintre du même nom.
Publicité
Bien des gens collent sur leur boîte aux lettres « Pas de pub, merci ». Je ne l’ai pas encore fait. J’y penserai. A vrai dire, quand je reçois des pubs, je ne les lis pas et je les jette immédiatement.
Je ne sais pas si cela existe toujours, mais j’ai entendu parler voilà quelques années d’une
« Nuit des publivores ». Il s’agisssait pour les spectateurs (idiots) de se délecter ,pendant plusieurs heures, de pubs. Même si c’était gratuit, et même si j’habitais à côté , je n’y serais pas allé.
La publicité, à la radio, comme à la télé, me semble absolument insupportable. On a le toupet de nous imposer parfois plusieurs coupures publicitaires pendant un film.
Quels sont mes rapports avec la pub quand j’achète ? Ils sont nuls. Je vais le prouver ainsi.
Il y a treize ans, j’ai acheté une petite voiture, n’y connaissant rien, en voyant dans une revue de consommateurs que cette voiture avait eu le moins de pannes. En treize ans, je n’ai d’ailleurs pas eu une seul panne.
Je ne m’occupe jamais de marques, dans tous mes achats d’alimentation. Je compare, les prix je me soucie de mes informations diététiques et de mes goûts.
Pour mes habits, même chose. Je ne m’occupe jamais des marques. Je compare les prix et j’achète ce qui me plaît le plus.
Et en littérature, idem. Moi qui ai passé ma vie à lire, je n’ai jamais acheté de ma vie un seul prix Goncourt, un seul prix Renaudot, un seul prix Interrallié, et pas un seul livre vanté dans une publicité radio ou télé.
Si tous les acheteurs étaient comme moi, les publicitaires n’auraient plus qu’à fermer boutique et à s’inscrire à Pôle emploi.
… et ils retrouveraient tout de suite du boulot après avoir traversué la ruë.
Jazzi dit: à
Pas terrible la pluie à Paris, D. !
Elle à juste le mérite de faire remonter la température
–
Ouh là là… attends, tu vas pas être déçu.
Tu as de grandes bittes au moins ?
Au coin, Bo.uguereau. Les mains derrière le dos. Un bonnet d’âne sur la tête. Voilà ce qui arrive quand on traite ses petits camarades d’hanc.ulés. (avec ré-iération) (cas aggravant).
D
Eh oui !
Télé
Sur Paris Première, j’écoutais l’émission « Zemmour et Naulleau ».
Je crois devoir dire immédiatement que pour rien au monde je n’aurais voté pour « Zemmour…
candidat à la présidentielle » !
Sur Paris Première, j’ai ensuite écouté l’émission d’Eric Naulleau « Soyons zen ».
Or, sur la même chaîne, cette émission , qui était présentée par Anaïs Bouton, a disparu.
Il y a maintenant une émission (ma revue télé dit « talk-show »!) sans Eric Naulleau, mais animée par…Anaïs Bouton. On pourra la suivre ce jeudi 8 mars à 21h.
Pourquoi Eric Naulleau a-t-il disparu ? Pourquoi Anaïs Bouton est-elle restée ? Qui a des infos (sérieuses) à ce sujet ?
Tiens justement jai croisé Zemmour ce matin.
@ Il est « banni
temporairement »
De l’atimie et de l’encuculerie ; pour avoir rebondi sur une coquille du correcteur de B – charoulée – et s’en amuser devant les appels à la censure de Charoulet en un « charoulée h.anculée » digne d’un carabin ? Le puni a-t-il eu un mot à dire pour sa défense ou les modos se sont-il contenter d’exécuter la demande de censure du plaintif Charoulet ? Bof … nous ne sommes déjà pas nombreux
de quoi, JMB aurait été viré du blog de l’RDL ?
se sont-il contentés ; ée ée ée
Il habite Chaville?
[Freud n’ pas inventé le concept de subconscient mais d’inconscient]
Il écrivait en allemand surtout… Et les deux traductions ont été utilisées. L’une en relation avec Janet j’imagine. Mais ça devient technique. Je ne m’avancerai pas plus avant.
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