de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques romans de la rentrée (1)

De quelques romans de la rentrée (1)

Dommage que la personnalité d’Eric Rheinhardt et, partant, son œuvre soient aussi clivantes (citez son nom et vous ne récolterez que des réactions radicales pour le meilleur et pour le pire). C’est regrettable et l’on ne peut qu’engager les lecteurs à passer outre car son nouveau roman Sarah, Suzanne et l’écrivain (432 pages, 22 euros, Gallimard) en vaut vraiment la peine. Comment un détail (la découverte d’un acte de propriété de la maison achetée par le couple puis celle des pratiques solitaires du mari, la nuit, isolé dans sa cave) bouleverse l’équilibre d’une famille apparemment tranquille et l’effondre. Le détail qui tue et qui change tout car il révèle la déloyauté du mari vis à vis de sa femme ; cela m’a fait penser à l’avalanche anodine qui a révélé la lâcheté du père de famille dans le film Snow Therapy.

Le personnage de la femme est pathétique par ses fragilités face à une situation inédite, inoubliable par sa complexité, son obsession monomaniaque pour un tableau (des religieuses dans la galerie d’un couvent), l’inquiétante étrangeté qui l’envahit progressivement et nous avec, le sentiment d’être gagnée par la folie, son isolement au sein des siens, la solidarité vacillante de son fils, l’attitude atroce de rejet de sa fille, la veulerie, l’égoïsme et la perversité de son mari etc. Elle est poignante. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été proprement aussi captivé par l’univers d’un roman aussi bien construit, si subtilement agencé. En le refermant, une réflexion de Proust dans sa correspondance m’est revenue en mémoire :

« Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaitre. Il nous manque l’évènement qui nous les fera apparaitre autres que nous les savons ».

Elle aurait pu figurer en épigraphe de cette histoire puissante, troublante, dérangeante. Que demander de plus ? Des semaines après l’avoir lu, ses personnages à commencer par celui de l’(anti)héroïne reviennent nous hanter ; ils nous interrogent encore ; c’est aussi que ses pages si denses exhalent un parfum d’une grande tristesse. Eric Reinhardt, qui gagnerait désormais à renoncer à son cher dispositif (confessions d’une de ses lectrices à l’auteur) s’affirme vraiment comme le romancier du couple en crise et des rapports de domination en son sein. La lecture de L’Amour et les forêts le confirmait déjà ; et, après avoir vu le beau film que Valérie Donzelli en a tiré, on n’en doute plus.

 J’ai été tout aussi captivé mais surtout bluffé par le premier roman de Cécile Desprairies, La Propagandiste, (224 pages, 19 euros, Seuil). Non tant par l’écriture, sans génie mais sans lourdeur, émaillée de quelques belles formules, mais par le fond et la mise en place des différents éléments. Deux fils rouges : un gynécée de femmes qui font salon ; l’histoire d’amour entre Lucie, mère de la narratrice, qui fut une nazie fort convaincue et fort active sous l’Occupation dans les cercles collabos et un Allemand mort dans des conditions mystérieuses à la Libération. C’est une histoire très française pleine de rumeurs, de non-dits, de secrets de famille, de dénonciations, de lâchetés, de retournements de veste, de chantage ô combien. Et comment tout cela macère au sein d’une respectable famille bien enracinée, dans ses mœurs, son homophobie (inoubliable personnage du grand’oncle rejeté), son antisémitisme rabique, son pillage des biens spoliés aux déportés. Une médiocrité bien crasse malgré l’argent et les manières, toujours avec le petit doigt levé au-dessus de la tasse de thé. Mais une famille caméléon, habile à passer d’un côté à l’autre en fonction de la direction du vent. Non seulement tout est parfaitement amené, sans trompettes ni clichés, mais l’auteure, historienne de l’Occupation née en 1957, philosophe et germaniste de formation, a réussi à se débarrasser de sa documentation au moment de l’écriture.

On ne voit pas le goût et le souci de l’archive (que je partage avec elle, notamment celles de la délation dans lesquelles j’ai pataugé en même temps qu’elle), et donc on ne voit pas l’effort, ce qui est rare chez les historiens lorsqu’ils se mettent au roman. C’est bourré d’informations édifiantes, mais sans appuyer ni dénoncer. Il y a vingt ans elle avait publié Ville lumière, années noires, une incroyable étude topographique rue par rue, quasiment immeuble par immeuble, du Paris des collabos, récidivant dans cet inventaire monomaniaque avec Voyage dans la France occupée 1940-1945 (PUF). Là ça affleure sans peser. Ce premier roman est pour moi l’une des bonnes surprises de la rentrée. L’apprécier comme un roman-à-clés serait l’aimer pour de mauvaises raisons. On se fiche pas mal de savoir qui est qui (à supposer que…) et on n’ira pas consulter la liste des créateurs du festival d’Aix-en-Provence au motif de le grand ’oncle, n’est-ce pas (le cas échéant…). Cécile Desprairies a mis des années avant d’oser enquêter sur le passé de sa mère (« par loyauté », elle reculait le moment de toucher à son image) et les trafics de sa famille.

A ceux qui s’en voudraient de se salir les mains en touchant un premier roman sur des « salauds » (on entend cela souvent à propos de Céline), on ne saurait trop rappeler que c’est aussi la vocation de la littérature que d’aller fouiller dans les zones les plus basses, les plus sombres, les plus viles de l’homme pour les dévoiler. Ne fut-ce que dans l’espoir d’y trouver, tel le Lazare de Malraux, « cette région obscure de l’âme où le mal absolu s’oppose à la fraternité ». Il faut un certain courage pour plonger les mains dans cette fange, et plus encore lorsqu’il s’agit des siens. Après la guerre, la famille de Cécile Desprairies a jeté un voile là-dessus. Nazis, juifs, collabos etc. Autant de mots tabous à la maison. Si pratique quand on se reconvertit ! Cela évite excuses, regrets et remords dont, de toute façon, ces gens durs ne voulaient pas entendre parler. Plus encore que les mensonges qu’il a fallu démonter un par un, c’est la muraille de silence qu’elle a le mérite d’avoir fissurée. Seul un roman pouvait lui permettre d’atteindre ces vérités inaccessibles aux historiens.

      Franchement, je n’aurais jamais imaginé qu’un écrivain m’embarquerait pour près de 400 pages réunies sous le titre Humus (22 euros, éditions de l’Observatoire) dans une histoire de vers de terre, de vermicompostage, d’ophiophobie. Et que je me laisserais prendre par la conscience de chef de l’anécique et séduire par l’érotisme lombricien dont je n’avais jusqu’à ce jour, je l’avoue, qu’une connaissance assez confuse. Il faut dire que Gaspard Koenig a du métier sinon du talent, que les dialogues entre Kevin et Arthur, les deux camarades d’Agro, sonnent juste, que les situations ne manquent pas d’humour, que les personnages secondaires (Anne, Philippine, le Barbier marocain, M. Jobard etc) sont bien brossés, et que le propos, très actuel, nous emmène bien plus loin. Il est plus engagé, plus politique qu’il n’y parait (le greenwashing des entreprises, la transformation des cadavres en humus, l’épuisement des sols et la longue diète d’humanité qui leur serait nécessaire, etc). Les démêlés d’Arthur, petit paysan misanthrope pas trop pressé d’échapper à son destin, avec les envoyés des différentes administrations sont du pur Jarry mais qui vire à du Kafka agricole ; une épreuve supplémentaire pour ce fan de Thoreau à la recherche d’un improbable Walden ; on le sent en permanence déborder de violence éco-anarchiste faute de parvenir à convaincre ses contemporains de la catastrophe en cours.

L’air de rien, ce diable de Koenig aura aussi réussi un roman politiquement incorrect (enfin quelqu’un qui raille « les métaphores foireuses de Pierre Rhabi » !), même lorsqu’il se résout par désespoir à rejoindre les terroristes prédateurs d’Extinction/Rébellion qu’il avait tant critiqués, ce qui change de la musique de fond du paysage littéraire. Depuis que j’ai appris deux ou trucs sur leur respiration, je ne dévisage plus les mottes de terre comme avant. Surtout après les pages d’anthologie où Arthur s’offre « une extase chtonienne »en enfonçant son sexe dans l’humus. Les cent dernières pages, inattendues, réservent des coups de théâtre parfaitement mitonnés. A saluer pour sa maitrise et son originalité qui tranche avec tout ce qui se publie à la rentrée. Ce n’est pas seulement un roman captivant irrigué par des qualités purement littéraires : c’est un livre important. Ne passez pas à côté, nom d’un lombric !

(« Une party à Manhattan, 1965 » et « Paris, 1956 » Photos Frederick Eberstadt. et Franck Horvat)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 276 Réponses pour De quelques romans de la rentrée (1)

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 7h58

Merci lmd, je tiendrai compte de votre message, pour ma lecture de cette enquête de L. Binet, qui à l’évidence nous fait partager son enthousiasme.
Paul IV n’était pas un saint, c’est clair…

« Il reste à régler la question des moustiques. Chacun a ses trucs. »

Oui je verrai cela la semaine pro. Citronnelle et vieilles dentelles…
Les communes n’ont plus les moyens de financer la demoustication.

Et pour le frais chacun son thermomètre, mais quand même…!

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/gtOqnh6q8FKZszSp4RjzYjxpSrg/800×450/filters:format(webp)/regions/2023/05/28/647372aae1536_148-2184-00-00-00-11.jpg

A lundi!

B dit: 25 août 2023 à 8h01

« Au cours du XVI? siècle, de nombreuses tensions politiques et religieuses donnèrent naissance à des inquiétudes artistiques qui devaient se révéler dans la peinture sous la forme d’un style appelé au XIX? siècle « maniérisme ». Parmi les peintres à l’origine de ce mouvement, Jacopo Carucci, dit Pontormo (1494-1556) , fut sûrement le plus emblématique. Très tôt présent à Florence, il se forme dans les ateliers des plus grands maîtres de la Renaissance. Largement influencé par les événements qui frappaient sa ville, il travailla indifféremment pour le compte des familles républicaines et des des Médicis. Cosimo I?? lui confia la réalisation des peintures à fresque pour la décoration du choeur de l’église de San Lorenzo à Florence (entre 1546 et 1556) , réponse florentine au Jugement dernier de la Sixtine. L’ensemble, laissé inachevé par Pontormo et terminé par Bronzino, fut considéré comme hérétique et détruit en 1738 dans l’indifférence générale. Une série de dessins préparatoires nous est toutefois parvenue, qui illustre la puissance de cette composition. L’ouvrage, constitué d’une monographie suivie du catalogue raisonné de l’oeuvre peint, nous permet de découvrir, à l’occasion du cinquième centenaire de sa naissance, cet artiste devenu désormais une figure légendaire. »

Sur eBay ā moins de 200 euros votre catalogue ( c’est le plus bas prix des occasions ), Pablo aura peut-être des pistes pour le dénicher à moindre prix

lmd dit: 25 août 2023 à 8h02

Puisque j’ai approuvé Paul Edel, j’y reviens : il a écrit « un pont entre nous souvent dans l’intelligence légère».
Ce — souvent – permet de zigzaguer dans les appels dialectiques à la logique formulés par les uns ou les autres.

JC..... dit: 25 août 2023 à 8h11

DIS PETIT NEGRE

«  »La France a du retard, blocages subliminaux dus à des « élites » endogames, un Premier colored n’est pas pour demain » (Le Philou) »

Cher Phil,
Gaston Monnerville, Guyanais coloré, Président du SENAT, 1958-1968
BàT

B dit: 25 août 2023 à 8h23

Il y eut une garde des sceaux qui s’est fait traiter de  » singe » , en plus d’être femme elle est noire. Un premier ministre maghrébin, puisque le Maghreb voire certain pays Afrique noire ( anciennement colonisés) est pour la France l’équivalent de l’Inde ou du pakistan pour les britanniques . Il y a eu Dati – garde des sceaux, encore-, et Amara à un ministère privé de budget.

Bolibongo dit: 25 août 2023 à 8h32

une jeune infirmière musulmane, aux cheveux entièrement couverts, avant…

C’est très désagréable pour elle jazzi, d’ être couverte de vos poils pubiens dans sa journée de travail.
Soyez compréhensif! 🙂

Phil dit: 25 août 2023 à 8h36

Tout ça du bullshit de marketeurs entubeurs, dear B, JC…il faut dépurer le staff des officines publiques en France, trustées par le village schtroumpf.

Bloom dit: 25 août 2023 à 8h37

MarksSpencer, en faillite à Paris.

But very much alive and kicking everywhere in Blighty, dear Phil!

Faits intéressants:
– Sadiq Khan, maire de Londres, fis d’un conducteur de bus pakistanais, travailliste
– Rishi Sunak, premier ministre, fils d’un couple de pharmaciens double migrants indiens originaire du Gujarat (comme Modi), conservateur.
It’s the social class, stupid!

Évidemment, les Charentes, la Corrèze, l’Amiennois, c’est plus proche du Q des vaches que ces histoires de migrants venus par bateau de lointaines contrées où l’on parle ‘indien’, comme disent beaucoup de nos compatriotes chenus entassés à l’arrière de vélopousses tirés par des indigènes dans les rues de Pondy, le portable immortalisant les (jolis) vestiges de nos anciennes possessions d’Asie.
Plus que subliminales, les barrières sont politiques, historiques et idéologiques. « Non mais, la France, c’est pas les anciens etc etc etc…. »
Et la tendance est à la régression: on peut parier que ni Léon Blum, ni Pierre Mendès France ne pourraient briguer la magistrature suprême aujourd’hui. Et par que pour des raisons d’importation de conflit…

B dit: 25 août 2023 à 8h40

BLB, si les femmes musulmanes étaient représentées dans l’appareil d’état à des postes à visibilité, la mode identitaire serait-elle autant d’émules parmi la jeune génération, à tenter. Pourquoi pas au ministère de la santé, il doit bien se trouver quelques surdiplomées compétentes issues de l’immigration faisant état de leur laïcité vestimentaire .

B dit: 25 août 2023 à 8h52

Évoquant son rapport au judaïsme en mars 1976 dans L’Arche, Pierre Mendès France se définit comme non religieux et non pratiquant et explique que, s’il se sait juif, « ce n’est ni un fait religieux ni un fait racial », mais « une sensation », « une sensibilité » « et donc une réalité ».

A droite, Éric Woerth, Nicolas Sarkozy, d’autres vraisemblablement que leur judaité n’empeche pas. Plus récemment Agnès Buzin. E Borne , un père juif et déporté.

closer dit: 25 août 2023 à 8h55

Absurde, les ministres d’origine maghrébine ou africaine sont très nombreux depuis plusieurs Présidents; sans remonter à Monerville.
Je vous rappelle qu’un noir, René Maran a eu le Goncourt en 1921 et que Léon Daudet écrivait à cette occasion dans l’Action Française, oui vous avez bien lu l’AF, que la prétendue infériorité de la race noire était un mythe (source: Figaro du 11/8/23, article sur J. Baker et Simenon, qui relève la vague de n…philie de ces années là.).
On pourrait aussi parler de Felix Eboué, Senghor, etc.

Personne ne s’est jamais demandé si la proportion d’immigrés de source italienne, portugaise, polonaise, espagnole ou chinoise était la même dans les hautes sphères du pouvoir que dans la population générale, alors que ce n’était certainement pas le cas pour les premières générations. Bizarre.

JC..... dit: 25 août 2023 à 9h04

« Tout ça du bullshit de marketeurs entubeurs, dear B, JC…il faut dépurer le staff des officines publiques en France, trustées par le village schtroumpf. »

Cher Phil, tu peux t’exprimer en langue indigène : moi, pas comprendre ! On dirait un mode d’emploi de gode fabriqué en Arabie Heureuse par des sous traitants serbo-croates !

B dit: 25 août 2023 à 9h19

On ne voit que les ministres, j’imagine que les cabinets et autres offices sont peuplés d’une élite de lignée cosmopolite .

Najat B, Fleur Pèlerin , Rama Yade… Curieusement que des femmes.

rose dit: 25 août 2023 à 9h20

leur laïcité vestimentaire.

Non.
À Marseille, ça y est : embauchées et travaillant avec le voile. En EHPAD, en espace public et privé.

rose dit: 25 août 2023 à 9h21

Une fois que l’on te rase le trou du cul ou le pubis, sur la table d’op. tu n’en as plus rien à carrer.

Jazzi dit: 25 août 2023 à 9h23

Merci Paul pour tes paroles encourageantes et solidaires à mon égard, hier.
Mais je serais très triste de ne plus pouvoir de lire ici !

et alii dit: 25 août 2023 à 9h23

.B
S’il se sait juif
effectivement, il ‘a pas été rappelé que Madeleine
Albright l’a longtemps ignoré pour sa part;ses parents ayant été convertis
bonne journée

B dit: 25 août 2023 à 9h24

Rishi Sunak, premier ministre, fils d’un couple de pharmaciens double migrants indiens originaire du Gujarat (comme Modi), conservateur.

Un tabou a été abattu en Angleterre, il n’empêche que ce dernier quoi qu’on puisse admirer sa réussite ne défendra pas trop les classes populaires. Il faut d’abord consolider le pays et pour cela rassurer l’entreprise, les investisseurs, les marchés.

JC..... dit: 25 août 2023 à 9h25

« De nouvelles informations sur les habitudes du couple princier monégasque viennent fragiliser encore une fois leur image et renforcer les rumeurs de divorce. Comme le rapporte le quotidien allemand Bild , ce mardi 23 août, le prince Albert II et son épouse Charlene de Monaco ne se verraient pas aussi souvent qu’on ne le pense et s’accorderaient du temps l’un pour l’autre uniquement «sur rendez-vous». » (Madame FIGARO)

Féministe convaincu, cette nouvelle m’attriste profondément !
Cette délicieuse, fine, et romantique Charlène obligée de fuir la lubricité monégasque du GRIMADI, bien connue depuis l’annexion du Rocher par l’ancêtre …. HORRIBLE !

Monaco étant à deux encablures de notre isle merveilleuse, les mercenaires de notre groupe d’assaut CHOPIN occuperont la Principauté et installeront Paul EDEL sur le trône princier avant la fin du mois.

D’une pierre, deux coups !

B dit: 25 août 2023 à 9h30

Personne ne s’est jamais demandé si la proportion d’immigrés de source

Personne ne s’est jamais demandé si la proportion de gens issus de classes sociales modestes était la même dans les sphères du pouvoir que dans la population générale. « Le peuple est idiot ». S’il l’est, pour quelles raisons? Congénitales?

Jazzi dit: 25 août 2023 à 9h30

L’ancien ministre de l’Education nationale était Noir et le nouveau est Juif et Homo…

JC..... dit: 25 août 2023 à 9h37

Je conseille aux curieux de lire
– le Coran dans la traduction de Danielle MASSON, Pléiade, 1967, afin de causer « islam modéré » en connaissance de cause.
– l’Amour et les foireux, d’Eric le Rouge, afin de…euh ! non…rien !

closer dit: 25 août 2023 à 9h51

Bien vu, JB…
On pourrait ajouter qu’une femme du nom de Rachida Dati a été Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et que (mère célibataire en plus), elle est l’élue de l’arrondissement le plus riche et le plus conservateur de Paris!

Mimi Pinson dit: 25 août 2023 à 10h05

Ci-dessus.
Il s’agit d’un Paul Klee, bien sûr! 🙂

Paul Klee – Nacht Blüte, 1938

Jazzi dit: 25 août 2023 à 10h33

« on peut parier que ni Léon Blum, ni Pierre Mendès France ne pourraient briguer la magistrature suprême aujourd’hui. »

Qu’est-ce qui te fait dire ça, Bloom ?

JC..... dit: 25 août 2023 à 11h02

Bien vu, cher Samuel, mon exemplaire Gallimard de 1967 n’a pas voulu nommer Denise car horreur, c’est un prénom féminin.

L’éditeur écrit « Traduction et Notes par D. MASSON » et mon souvenir fait le reste….

Nicolas dit: 25 août 2023 à 11h09

Pour les moustiques un pot de basilic dans chaque pièce, on en trouve partout.

JC..... dit: 25 août 2023 à 11h15

Je ne vois pas la moindre raison qui empêcherait Blummie et Pierrot de briguer la magistrature suprême !

Aujourd’hui comme hier, ce n’est pas celui qui a la clef des chiottes qui règne vraiment sur l’immeuble en ruine dont nous sommes les chevaliers blancs de crasse….

Nicolas dit: 25 août 2023 à 11h16

Pour les écraser une petite nouvelle fait l’affaire, pendant l’approche ne pas brasser l’air par trop d’agitation, le moustique apprécie les gens posés, le petit format léger et à la fois rigide et souple permet d’atteindre la dextérité nécessaire d’un coup sec et précis et pas trop appuyé sinon une belle tache rouge peinturera votre mur. Personnellement j’utilise La désobéissance civile.

MC dit: 25 août 2023 à 11h25

J’en suis resté au Rodinson et au Kasimirski, Qu’aporie de Neuf cette Dame ? MC

Soleil vert dit: 25 août 2023 à 11h26

Parution d’une biographie de Georges Bernanos, consacrée à son exil brésilien, Sous le soleil de l’exil,Georges Bernanos au Brésil 1938-1945 par Sébastien Lapaque,Éditions Perrin

Phil dit: 25 août 2023 à 11h28

Bizarre.

Voyons dear Closer, souffrez-vous de daltonisme..
Nous parlons d’officines publiques de prestige à Paris, comme ce blog, pas de guichet sncf de province. Le profil du staff dirigeant est à peu près celui du prestigieux blog à passou.
Dear Bloom, fréquentez-vous le passage Brady ? Autrefois un cinéma porno de qualité, aujourd’hui du chicken massala de première bourre, history on ze move.

Patrice Charoulet dit: 25 août 2023 à 11h38

à Monsieur Jazzi

Grand merci, cher Monsieur.
J’ai bien noté les renseignements précis que vous me fournissez obligeamment.
En cas de besoin, je prendrai rendez-vous avec ce spécialiste …parisien.
En train, le trajet Dieppe-Paris me semble faisable.

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 11h41

Eh bien, si ceux qui ne comprennent toujours pas le sabir du philopede et ont besoin d’un décodeur, sachez que les propos de l’infect sont au niveau de ceux d’un medine, non voilé.

Bloom dit: 25 août 2023 à 11h44

Comment un citoyen responsable peut-il concevoir mettre sur un pied d’égalité les fonctions de simples ministres et de chef de l’exécutif: président du Conseil sous la 3e et 4e et Président de la République et Premier ministre sous la 5e? La magistrature suprême, pas le sous-fifre qui obéit.
Savez-vous ce qu’est une visite d’Etat à l’étranger? M’enfin!

Quant à Pap N, on l’a nommé ministre, pour ne jamais le soutenir (et lui tirer dans les pattes, notamment le petit ambitieux nordiste) et s’en débarrasser quand il a déclaré à la presse que CNews était une chaine d’extreme droite, ce qui est la simple vérité.
Le nouveau ministre de l’EN n’a pas encore commencé à bosser avec les acteurs de l’Education, donnons-lui du temps et souhaitons lui de réussir (protégé par le mètre des hors loges, il aura la longe plus ample). Commencer par une grosse gaffe (parler d’immigrants en référence aux Mahorais qui s’installent à la Réunion) est plutôt gênant, mais ce n’est pas le coeur du métier (Macron parlait bien d’une ile à propos de la Guyane). Juif et homo, ok, mais pas encore premier ministre, ou président, comme Leo Varadkar, PM de l’a République d’Irlande, d’origine indienne et homo, dans un pays au catholicisme historiquement pesant.

Pourquoi, Baroz? Demande à quelqu’un qui connait la réalité de l’antisémitisme en France, à Levallois Perret, par exemple.

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 11h45

Ce lâche reste bien planqué.
Et ce prestigieux blog à besoin d’ordure comme le philopede pour faire de l’audience. Dommage que Passou n’ait jamais fait le bon choix éthique face à cette saloperie.

et alii dit: 25 août 2023 à 11h51

Congénitales?
depuiqu’on scrute son ADN, on dit « quand j’ai trop bu »

Phil dit: 25 août 2023 à 11h59

La vachette du blog à passou est à nouveau lâchée..ne vous poussez pas du col, dear Marie Sasseur, vous êtes plutôt profilée à recevoir un baiser forcé sur un podium ibérique.

Bloom dit: 25 août 2023 à 12h00

Pénible cette façon qu’a le PR de traduire littéralement les expressions « idiomatiques » anglaises, les transformant en expressions idiotes françaises le tout en faisant accroire qu’il innove…!
Le simulacre, encore une fois.

Deux exemples:
– les voies et les moyens: traduction littérale (donc paresseuse qui dénote un manque de compétence dans les deux langues) de « (the) ways and means »
– Lorsqu’il y a une volonté, il y a un chemin, traduction littérale erronée figurant abondamment sur internet du proverbe anglais, « where there’s a will, there’s a way ».

Ci-dessous, les traductions sérieuses des deux expressions figées, par un dictionnaire qui fait autorité chez les anglicistes ou les francophones de part et d’autre de la Manche et de l’Atlantique, le Robert et Collins.

◆ ways and means – plural noun : moyens mpl (of doing [something] : de faire [quelque chose])

+ Ways and Means Committee noun US /Politics/ : commission des finances de la Chambre des représentants (examinant les recettes)

◆ where there’s a will there’s a way (Prov) : vouloir c’est pouvoir (Prov)

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 12h02

Que le valet, pourriture infecte, commence par décliner son identité auprès du « staff de ce blog ».

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 12h08

Plus pénible encore d’entendre Macron et la sinistre de la Culture dire du général Georgelin qu’il était le maître d’oeuvre des travaux d’entendre restauration de ND de Paris, pour tout au plus un responsable du planning (electoral)
Pour le reste, la macronie et ses éléments de langage, c’est comme chatgpt version dîner de con: du MCKinsey

closer dit: 25 août 2023 à 12h08

Finalement la naïve franchise (que je n’aurais jamais osé avoir s’il m’était arrivé la même aventure), a du bon. Notre ami dieppois va pouvoir régler son problème et vivre mieux.

closer dit: 25 août 2023 à 12h14

Strauss Kahn avait toutes les chances d’être élu sans cette malheureuse aventure ancillaire. Pourquoi pas Blum ou Mendes?

Bloom dit: 25 août 2023 à 12h16

Sur la Libye, le livre de Jean-François Lhuillier, ancien chef de poste à Tripoli de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE): L’Homme de Tripoli. Mémoires d’agent secret, Mareuil Editions, 2023.
Parce qu’il va bien falloir rendre des comptes.

Jazzi dit: 25 août 2023 à 12h17

Laurent Fabius ne fut-il pas le plus jeune Premier Ministre de la Ve République, Bloom ?
Et sans ses conneries, DSK serait parvenu à la magistrature suprême…

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 12h22

Enfin il y en a un qui ne pourra plus se représenter dans un scrutin national, malgré un succès en librairie.
Je trouve que Sarkozy ressemble de plus en plus à Al Pacino, dans les derniers épisodes du parrain, le 3. Même si Carla l’a relookeé en Ken, le boyfriend de Barbie.
Il va encore passer une saison au palais.

Bloom dit: 25 août 2023 à 12h36

Choppé la main dans le pot de miel au bon moment…Allons,tout le monde sait qu’il n’y a là aucun hasard, surtout ceux qui ont bossé avec lui contre le Nain Jaune en 2007 & étaient à son pot de départ dans la salle des fêtes de Sarcelles.
A setup/stitch up, c’est comment déjà, en français?

Phil dit: 25 août 2023 à 12h39

sans cette malheureuse aventure ancillaire

un..balais orchestré de toute pièce

Lapaque apprécie le Brésil et le pinard, est il catholique, dear Soylent Green ?

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 12h40

Voilà un nervi , biberonné à l’antisemiste enfin démasqué, pour les malcomptenants.
La lâcheté étant leur valeur naturelle, Passou ne pourra jamais mettre un nom sur l’ordure qui l’insulte.

Quant à charolais, Passou s’est fait avoir par un troll, qui utilise une fausse identité, pour éliminer un usurpateur de pseudo.
Nous ne sommes pas là, vous l’avez tous compris, dans un lieu très bien fréquenté.

Bloom dit: 25 août 2023 à 12h54

Fabius avait effectivement des ascendances juives, mais il n’est pas juif (baptisé à Passy) et surtout, à l’époque, des centaines de milliers de personnes manifestaient pour exprimer leur émotion à la suite de la profanation du cimetière de Carpentras.
Je ne sais pas si tu en es conscient, mais cette société, ce pays a radicalement changé. Réchauffement climatique et transformation de la société vont de pair, parfois pour le pire: les écolos accueillent en fanfare quelqu’un qui a tenu des propos inqualifiables, sans même avoir conscience (dit-il) de ce qu’impliquait ce qu’il écrivait.
Qui a défilé pour Ilan Halimi, ou Mireille Knoll?
Les banlieues se sont-elles soulevées par ce qu’on a torturé un de ses « enfants »? La déculturation générale et le travail des barbudos fait son œuvre, notamment sur internet.
Je le répète pour les durs de la comprenette et les experts du déni: ni Blum, ni Mendès ne seraient élus aujourd’hui.
(Et dans un autre registre, Nabokov ne trouverait pas à publier Lolita, même en France, où fut édité en 1922 le Ulysses de Joyce, taxé de pornographique par l’édition anglo-saxonne).

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 12h57

Dans un autre registre c’est sûr que Matzneff ne passerait plus à la télé avec la bienveillance de monsieur Pivot.

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 13h02

Manque rien du tout.
Dans quelques années , toute cette saloperie, avec  » prétexte « , aura disparu comme ceux qui en vivent.

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 13h09

Relisez bien cela, et vous ferez cela en mémoire de qui vous vous voudrez.
N’oubliez jamais :

»La France a du retard, blocages subliminaux dus à des « élites » endogames, un Premier colored n’est pas pour demain »

« Nous parlons d’officines publiques de prestige à Paris, comme ce blog, pas de guichet sncf de province. Le profil du staff dirigeant est à peu près celui du prestigieux blog à passou. »

On veut bien lire le conseil de Passou :

« on ne saurait trop rappeler que c’est aussi la vocation de la littérature que d’aller fouiller dans les zones les plus basses, les plus sombres, les plus viles de l’homme pour les dévoiler. »

Non, monsieur, une fois les faits établis, et démontrés, il faut avancer !

et alii dit: 25 août 2023 à 13h14

MOUSTICS mettre sur la fenêtre une gaze ou de la tarlatane: c’est très efficace

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 13h18

Oui, mais pour un dîner sur la terrasse, il faut s’en vêtir. C’est quand même irritant.

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 13h25

Relisez la prose du valet.
Je ne fais pas dans les relations humaines.
Quand une ordure fait à ce point des  » saillies  » antisémites planqué derrière un pseudo, sur un forum public n’y a pas 50 solutions.

JC..... dit: 25 août 2023 à 14h10

Rappelons l’essentiel en blogologie :

se taire lorsque c’est dramatique,
sourire lorsque c’est amusant,
rire sans retenue lorsque c’est désopilant.

Tout le reste est littérature !

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 14h14

J’ai par ailleurs une responsabilité sociale, qui m’honore.

Je me desolidaride évidemment des propos absolument antisémites tenus sur ce blog, et ce n’est aujourd’hui le 25 août 2023, qu’une énième manifestation de ce battage constant d’une ordure, qui opère ses saloperies sous pseudo utilisant grossièrement un pretexte fallacieux de la litterature, encouragé en cela par une appréciation erronée de celle-ci par Passou, pour l’éradication pure et simple de cette infection.

Les autres, grandes gueules de ce blog, restez couchés, on a compris, depuis le temps.

Chantal dit: 25 août 2023 à 14h24

Je ne pense pas aller voir le Justin Triet évoqué ici car j’ai en tête un autre film à aller voir, Je suis depuis quelques années déjà les oeuvres de Christian Petzold et cette année il a obtenu l’Ours d’Or avec l’été rouge des paysage en bord de baltique qui flambent ainsi que les passions croisées d’un groupe de jeunes. Toujours avec Paula Béer que j’aime beaucoup comme actrice. https://www.cinema-palace.be/fr/evenements/avant-premiere-cinefemme-roter-himmel-de-christian-petzold#

B dit: 25 août 2023 à 14h56

La magistrature suprême, pas le sous-fifre qui obéit.

Cela reste à démontrer, avec un président omnipotent les premiers ministres doivent aussi faire des efforts d’accomodations. Je ne soupçonnais pas votre intérêt pour le pouvoir.

Clopine dit: 25 août 2023 à 14h56

Utime sursaut d’une (fort laide) tritonne crêtée. (bon, si ne vous savez pas ce que c’est qu’une tritonne crêtée, ne vous en faites pas. En vrai, tout le monde s’en fout. Tout le monde a tort, mais ça, ce n’est pas nouveau).

Donc, je reprends et me dis que je devrais être un peu plus claire. La tritonne crêtée, qui a besoin d’eau claire pour vivre, qui est un signe de bonne santé générale quand elle se dandine et de danger quand on la force à se mouvoir dans une eau disons fangeuse, c’est bibi, bien sûr. Fantasmée ou non. Or, la tritonne va tenter une expérience : revenir, seule évidemment mais peut-on parler de solitude quand il s’agit d’une demeure entourée, d’arbres, de terre, d’eau et d’animaux ? Revenir à Beaubec, puisque Clopin n’y sera plus, parti ailleurs. Oh, pas pour longtemps : une dizaine de jours. Mais cela fait trois ans que je ne me suis pas adossée à la barrière du champ du bas, trois ans que je n’ai pas vu la lueur dorée du soleil sur les herbes si vertes du pays de Bray, trois ans que je n’ai pas été, de bon matin, nourrir les poules, chercher le courrier, et rentrer le bois. Et je m’étonne moi-même de ma propre résilience. Car il y avait, convenez-en, de quoi assumer un boeuf. Or, tout le monde le sait ici, je ne suis qu’une grenouille.

MC dit: 25 août 2023 à 14h56

MS se désolidarise -avec fracas-des propos antisemites tenus sur ce blog, au nombre desquels il faut compter, si j’ai bien compris, Renan, qui ne fait que l’effort de penser librement. Voir ses leçons de 1887-88 sur la Genèse au Collège de France. Las, cela suffit à Sasseur pour emboucher les grotesques trompettes de la condamnation . MC.

closer dit: 25 août 2023 à 14h56

Comme promis, je suis allé voir nos amis bouquinistes pour les soutenir moralement…Au bout du Quai de la Tournelle, loin des touristes, on trouve des cavernes d’Ali Baba de livres savants, d’histoire, d’anthropologie, des classiques. Plus on s’approche de Notre Dame, plus les touristes sont nombreux et plus la bimbeloterie qui leur est destinée est abondante. Mais il y a toujours beaucoup de livres heureusement, comme prévu des livres que plus grand monde ne lit. J’ai regardé des titres oubliés de Cocteau, de Max Jacob, de Marcel Aymé…Trop chers, impossible de trouver un « collection blanche » de Gallimard à moins de 10 euros, même mince et abîmé. Je suppose que Pablo les payerait cinq ou dix fois moins cher à Montreuil. Mais personne n’est obligé d’acheter et la présence de ces gens et de leur étalage est un plaisir pour les promeneurs.

Je me suis décidé pour « Les silences de Colonel Bramble » d’André Maurois pour 5 euros. Je me régale d’avance de cette lecture démodée qui sent bon la cave ou le grenier.

Allez bavarder avec ma vendeuse, une charmante vieille dame au coin du Petit Pont Lustiger et du quai de Montebello. Elle m’a tendu le livre en me disant « plus personne ne lit ça, sauf les vieux »…percevant sa gaffe, elle a ajouté en hâte « comme moi ». Nous sommes probablement de la même promo ou à peu près. Nous avons taillé une bavette bien sympathique.

Seul livre un peu sulfureux aperçu, un tome du Journal de Renaud Camus, qu’un monsieur essayait de négocier, apparemment sans succès.

B dit: 25 août 2023 à 15h05

Qui a défilé pour Ilan Halimi, ou Mireille Knoll?

La communauté juive est discrète , pacifique. Je crois que dans l’esprit des gens ces deux affaires de meurtre restent inscrites, il est vrai qu’il est impensable que ces meurtres comme d’ailleurs les enfants tués par merah aient pu déclencher des émeutes, pas le genre des juifs, ils sont solidaires , pas délinquants opportunistes. Le contexte est cependant différent bien qu’on puisse le politiser pour les deux meurtres mentionnés, quant à Merah inutile de faire un topo.

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 15h07

Le vieux dément mc, qui rapplique avec renan, pour se dédouaner de ses propres turpitudes ? lui-même non exempt d’antisémitisme clerical nationaliste identitaire atavique. Et bien sûr, raciste.
Des ordures, vous dis-je.

B dit: 25 août 2023 à 15h24

Bloom, d’un côté l’antisémitisme d’une population de l’autre le racisme présumé et dénoncé de certains éléments de la Police française qui pour finir à servi de prétexte à une population qui s’estime laissée pour compte, à tort ou à raison.

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 15h25

Le philopede pourra toujours dauber un pseudo. Cela n’a aucune importance sur mes responsabilités.

Sa saloperie enfin établie, il pourra toujours compter sur cette chiffe molle de water closet, 75 ans ? pour discuter de leur grand remplacement.

Chantal dit: 25 août 2023 à 15h42

Cela vous fera du bien clopine, un bol d’air mais gaffe quand même à la nostalgie.

Pour se détacher il vaut mieux se créer de nouveaux horizons mais cela viendra sans doute après.

Je dois retourner en septembre dans l’atelier de mon grand-père pour son jubilé, les questions sur une oeuvre datée et très chrétienne se posent quand même. Ici je pense que cela n’intéresse guère tout est en néerlandais.

Faut-il avoir cette ambition dévorante de faire de sa vie une oeuvre et en imposer la mémoire à ceux qui suivent même si ce n’est pas raccord avec leurs préoccupations essentielles ?

https://www.visit-tremelo.be/activiteiten/detail/371/bezoek-domein-en-atelier-jan-boedts

Samuel dit: 25 août 2023 à 16h18

Pourquoi l’excès de travail a le même résultat que la plus meurtrière des paresses ?

Samuel dit: 25 août 2023 à 16h20

Pourquoi nous ne resterons pas longtemps dans le monde des corps et nous devons nous préparer à être dignes de vivre dans celui des âmes ?

Samuel dit: 25 août 2023 à 16h22

Pourquoi notre destin terrestre est court mais notre état d’après la mort durera éternellement ?

Bloom dit: 25 août 2023 à 16h25

B, juste deux remarques qui me semblent importantes:

1/ la « communauté juive » ne signifie pas grand chose pour beaucoup de Juifs, surtout mais pas uniquement issus d’Alsace-Lorraine, Allemagne, Autriche et d’Europe centrale & orientale, ceux que l’on appelle les Ashkénazes, qui, pour beaucoup, ne se reconnaissent absolument pas dans des prises de positions publiques d’instances communautaires et qui sont avant tout des individus doté d’un jugement personnel, certainement façonné par l’Histoire mais qui n’est dicté par aucune autorité.
Perso, je ne sais pas ce que ça veut dire. Je vous conseille d’aller voir du côté du centre Medem, ou du cercle Bernard Lazare, pour y trouver une expression très différente de la sensibilité de certains Français d’origine juive.

2/ Je n’est pas les juifs qui devraient défiler quand un crime antisémite est commis, mais la nation en son entier. Comme en 1991, où vous étiez peut-être (dans ce cas là nous étions au moins deux).
Extrait des Échos, journal mainstream, s’il en est.
Publié le 4 janv. 1991
Les années passeront mais on parlera encore longtemps de « l’effet Carpentras », comme personne n’a jamais pu oublier l’attentat de la rue Copernic à Paris en 1980. Dix ans après, les profanations commises au cimetière de Carpentras, ville tranquille du Vaucluse -34 sépultures de juifs ouvertes dans la nuit du 9 au 10 mai- ont provoqué dans tout le pays et et même sur la scène internationale un profonde émoi.
Pour la première fois, on vit un président de la République en tête d’une manifestation monstre à Paris. De tous les bords, ce fut une dénonciation de cet acte d’horreur insensé, rappelant à certains les dérives du nazisme qu’on n’aurait plus jamais voulu voir, reposant plus généralement pour d’autres le problème du racisme en France. »

Aucun crime raciste, antisémite, homophobe, xénophobe, ou sexuel ne saurait être toléré et nécessite que tous ceux qui le peuvent démontrent leur condamnation sans appel et leur engagement infaillible à lutter contre l’infamie.

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 16h41

Si les mercenaires de Wagner pouvaient pourrir dans un quelconque désert africain, on pourrait-il peut-être commencer à faire des rapprochements complètement cons.

MC dit: 25 août 2023 à 16h48

J’y étais, oui, Bloom. Pour autant , le législateur est peut-être la dernière personne à mobiliser sur la manière d’écrire l’Histoire. On fera les lois qu’on voudra, on n’empêchera pas en conséquence de celles-ci des mouvements (de moins en moins ) souterrains de contestation des faits. C’est idiot, mais c’est comme cela que ça marche. Imposez une croyance, de type Gayssot,et voyez ce qui suit. MC

Chantal dit: 25 août 2023 à 16h51

C’est pas une histoire belge spécialement mais ces bidasses engagés dans des guerres parallèles peuvent fournir du matériau fictionnel intéressant puisqu’en ce moment c’est la course à l’engagement, au storytelling et aux rumeurs folles.

MC dit: 25 août 2023 à 16h51

Croyance est d’ailleurs mal choisi. Mettez vérité tant qu’il vous plaira, la rendre obligatoire ne la mettra pas davantage à l’abri d’une contestation frontale, ce qui se produit actuellement.

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 17h12

Un corporatisme mou qui évite de regarder là où il faut, Chantal.
Mais voir l’histoire uniquement sous l’aspect artistique mène souvent à cautionner des horreurs.
On en a l’exemple sur ce blog, tous les jours.

Chantal dit: 25 août 2023 à 17h22

De fait, mais si la loi devient une norme inviolable que faire alors des dirigeants mafieux qui manipulent l’opinion, on est bien servis pour le moment avec le camarade Donald qui prend du matricule et se permets de snober les débats au motif que les sondages lui sont favorable.

Un documentaire en 2 volets est passé sur la 3 belge cet été : les monarchies dans l’histoire cela va de 1914 à la fin WW2.

Les petits enfants témoignent Esméralda de Belgique, Emmanuel de Savoie et une descendante des Habsbourg .

Nous avons quitté le système monarchique mais la manière de faire la guerre a peut-être changé avec les drones mais la mentalité de prédation est jours la même.

Bloom dit: 25 août 2023 à 17h26

Il ne s’agit pas d’écrire l’Histoire, MC, mais de la faire, si je puis dire.

Chantal dit: 25 août 2023 à 17h38

Je ne me fais pas d’illusions sur les stratégies de déstabilisation en cours, le prisme interprétatif de la date du 24 août a été bien particulier, vengeance 2 mois après la mutinerie, date commémorative de la saint Barthélémy, fête nationale de l’Ukraine, commémoration de victoire contre les nazis, en ce moment c’est le grand chambardement

Chantal dit: 25 août 2023 à 17h43

Tiens je l’ai vu aussi celui-là Bloom.

Pendant que l’Inde réussi son lancement d’une 1 ère fusée inhabitée en partenariat avec le cness.

D. dit: 25 août 2023 à 17h51

On ne sait pas trop à qui vous vous adressez, Chantal. Du coup je n’ose pas répondre.

D. dit: 25 août 2023 à 17h58

« Rock en Seine » avec ses concerts et ses répétitions pourrit la vie de dizaines de milliers de riverains en raison du volume sonore particulièrement élevé. Avec le vent qui porte on l’entend jusqu’à Chaville. Ce n’est pas acceptable. Qu’ils aillent écouter des concerts dans des salles. Mer de alors.

Jean Langoncet dit: 25 août 2023 à 18h00

Prigo au frigo ? Une spécialité de « l’Europe jusqu’à l’Oural  » ; Gromyko himself y est dit-on maintenu, en cas de besoin (les sbires de Charon le comateux décennal on encore des choses à apprendre). Enfin, la canicule est derrière nous

Chantal dit: 25 août 2023 à 18h00

mais vous pouvez D c’est pas un champs d’endives ici lol

ps: est-ce que quelqu’un ici connaît la librairie du Globe tenue par l’intervenante russe sur LCI Natalia Turine ?

Jean Langoncet dit: 25 août 2023 à 18h04

@Fabius avait effectivement des ascendances juives, mais il n’est pas juif (baptisé à Passy)

Cela ne date pas d’hier ; on dit même qu’il descend de Fabius Josèphe, l’éminent romain qui participa à poser les premières pierres de la conversion de l’empire tout entier

Jean Langoncet dit: 25 août 2023 à 18h05

les sbires de Charon le comateux décennal on encore > les sbires de Charon le comateux décennal ont encore

MC dit: 25 août 2023 à 18h11

Mais peut-on la faire respecter par des lois, Bloom? Le Président de Thou distinguait son devoir de magistrat de son activité d’ Historien.

Jean Langoncet dit: 25 août 2023 à 18h16

Enfin, il nous reste les doux souvenirs d’adolescence des transfuges de CNews évoqués dans les colonnes du JDD nouvelles mouture et relayés ici même avec instance pour nous émouvoir ; où trouver une plus parfaite illustration d’un passage militant de « la convergence des luttes » à la juxtaposition opportuniste des causes ?

Jean Langoncet dit: 25 août 2023 à 18h36

Pour ceux que la perspective d’une lecture extensive de la chose indisposerait, l’essentiel est là : « (…)Ces étés à Bretignolles me rappellent que nous, les enfants nés sous de Gaulle seront les derniers témoins d’une France que les Trente Glorieuses, la déchristianisation et Mai 68 ont changé de fond en comble(…) »

FL dit: 25 août 2023 à 18h59

Je découvre que c’est Laure Murat qui a découvert le rapport de police attestant de la présence de Marcel Proust dans le bordel de Le Cuziat lors de la descente de police de 1918. On peut consulter le fac-simile dans le catalogue de l’exposition « Proust du côté de la mère » au musée d’art et d’histoire du judaïsme de 2022.

Mme Murat tire son patronyme de la famille des princes d’Empire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Laure_Murat#Vie_priv%C3%A9e

Jean Langoncet dit: 25 août 2023 à 19h10

Bonne soirée aux nationaux tangents > Bonne soirée aux nationaux nés tangents

MC dit: 25 août 2023 à 19h10

Laure Murat a ecrit d’autres recherches. Sur le Champ D’ Asile, aux USA ,sur la Maison du Docteur Blanche, sur la Folie au dix-neuvième siècle, pour ne citer que les plus dignes. MC

MC dit: 25 août 2023 à 19h17

Oui Closer, là, rive gauche notamment, vous avez quelques bons artisans qui savent encore travailler et mettre la main sur la pièce rare. Voyez aussi du côté de l’ Academie et de la Monnaie, même rive. Notre Dame a beaucoup perdu. Il fut un temps où l’on y vendait que du Dix-Septième. Pour retrouver cela, se diriger plutôt vers l’ Academie. Notamment une ou deux boîtes qui sont aussi à Brassens! Bien à vous. MC

et alii dit: 25 août 2023 à 19h18

BAISER
il y a quelques jours, une dame nonagénaire dans une forme incroyable me parlait de son temps, où le sir les enfants allaient avant de se coucher, embrasser les parents; et non seulement ai-je pensé à mon enfance, puis à moi-même, mais j’ai aussi pensé à PROUST, à la fameuse histoire du baiser, et de sa mère;
et soudain en me demandant : »et si Proust avait inversé ?

MC dit: 25 août 2023 à 19h20

PS Lu ceci dans Le Point sous la plume de Patrick Besson: « Heureusement que « Mangeclous «  est d’ Albert Cohen et pas de Paul Morand, il serait interdit en Librairie! »

et alii dit: 25 août 2023 à 19h24

LE SOIR
POURQUOI CETTE QUESTION D’INVERSION EST SOUTENABLE?
MON FILS QUI EST UN HOMME AUJOURD4UU raconta quand il commença de souffrir d’une hanche (arthrose) qu’elle avait été cassée à sa naissance ;or c’est ma hanche qui fut cassée (forceps)à la naissance de mon fils; son récit inverse les faits!

closer dit: 25 août 2023 à 19h29

Langoncet accorde une importance immense à un malheureux article nostalgique sur l’enfance qui n’a aucune prétention sinon de nous faire sourire de temps en temps et qui y réussit parfois…

Jazzi dit: 25 août 2023 à 19h29

« et si Proust avait inversé ? »

Proust a même inversée son inversion !
Votre fils est gay, et alii ?

Nicolas dit: 25 août 2023 à 19h39

C’est donc à force de lire des putasseries qu’on ne ne sait plus distinguer avec discernement. Je me demandais d’où cela venait. Le bon vieux bourrage de crâne.
Le prez raconte n’importe quoi n’importe comment il a l’air complètement perdu, c’est flippant.

Nicolas dit: 25 août 2023 à 19h48

Woke, La droite qui est censée avoir gagnée la bataille culturelle n’a plus que ce mot là à la bouche, woke woke woke, comme un chien qui aboie. Le ridicule va finir par tuer.

Jazzi dit: 25 août 2023 à 19h52

« un tome du Journal de Renaud Camus »

Ils ont d’autant plus de valeur que l’on n’en trouve plus aucune trace dans les bibliothèques publiques, closer !

Jazzi dit: 25 août 2023 à 19h59

« Je me desolidaride évidemment des propos absolument antisémites tenus sur ce blog »

Mais pas homophobes dont vous faites grand usage, la Marie Sasseur au racisme pivotant !
(tafiole = youpin ou bougnoul)

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 20h26

La tafiole qui signe jazzi n’est pas du tout représentatif des homosexuels ni leur porte-parole.
Ce qui reviendrait à considérer que les prostitituees sont seules représentatives de la gent féminine.

Qu’il s’exprime au nom des pedicriminels, cela relève en revanche d’une autre problème, qui concerne plutôt la justice.

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 20h30

Langue de pute, si cela sied mieux à la tafiole, dont on se demande, si à force de se défoncer les naseaux avec du shit, Edel lui fait a encore crédit.

D. dit: 25 août 2023 à 20h54

« Assumer un boeuf » est une expression familière qui signifie généralement prendre la responsabilité d’une situation difficile, d’un problème ou d’un conflit. Cela implique souvent d’affronter la situation de front, de l’accepter et de faire face aux conséquences. C’est une façon de montrer du courage et de la détermination pour résoudre un problème plutôt que de l’éviter.

(ChatJépêté)

D. dit: 25 août 2023 à 20h58

Je m’excuse, il semble que j’ai fait une erreur dans ma réponse précédente. L’expression « assumer un boeuf » ne semble pas avoir une signification courante ou connue. Si vous avez plus de contexte ou d’informations à ce sujet, je serais heureux de vous aider davantage.

(ChatJaiPêté)

Jazzi dit: 25 août 2023 à 20h58

Ouh là là, Clopine, cette « solution » intérimaire me parait très malsaine !
C’est un piège dans lequel tu sautes à pieds joints.
Tu dois avoir le goût du martyre : « Une certaine tradition chrétienne à certaines époques a fait de la souffrance une sorte de jouissance. Selon cette conception, le martyr ne se suicide pas, mais accepte les sévices. Les hagiographies anciennes décrivent des martyrs se délectant à l’idée des tortures qu’ils vont subir. »
Il en pense quoi, le Clopinou ?

D. dit: 25 août 2023 à 21h01

Je suis désolé pour la confusion précédente. Il semble que « assumer un boeuf » puisse être une expression régionale, informelle ou nouvelle qui n’est pas largement connue. Sans plus de contexte, il est difficile de donner une réponse précise. Si c’est une expression spécifique à un groupe ou à un endroit particulier, cela pourrait expliquer pourquoi elle n’est pas familière.

(ChatProut)

Jazzi dit: 25 août 2023 à 21h03

Marie Sasseur me demande de garder sa maison et d’arroser les plantes en son absence.
Je me demande si je dois accepter ?

Jazzi dit: 25 août 2023 à 21h08

Entre prostitué et pédocriminel, il faut choisir la Marie.
On ne peut pas être en même temps victime et coupable !
Mais dans les deux cas, on peut fumer du shit…

D. dit: 25 août 2023 à 21h11

Oui, on peut certainement assomer un beauf. Cela signifierait parler de manière insistante ou abondante à cette personne. Cependant, il est important de se rappeler qu’une communication excessive, agressive ou non respectueuse peut souvent mener à des malentendus ou à des conflits. Il est généralement préférable de maintenir une communication ouverte, respectueuse et constructive avec les autres, quelles que soient leurs différences.

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 21h12

Je souhaitais répondre à l’ invective d’un camé, et le faire en ayant la tête ailleurs n’était pas judicieux.

Voilà, sans faute de frappe :

Qu’il s’exprime au nom des pedocriminels, cela relève en revanche d’un autre problème, qui concerne plutôt la justice.

Jazzi dit: 25 août 2023 à 21h17

« et le faire en ayant la tête ailleurs n’était pas judicieux. »

C’est combien, la pipe, la Marie ?

Marie Sasseur dit: 25 août 2023 à 21h28

La tafiole s’est fait mouché.

_____

Je n’avais pas vu qu’il y avait du nouveau dans l’émission de K. Le Marchand, sur la rdl. On ne sait plus trop à quelle saison on en est, du coup. La prétendante qui avait été délaissée au profit de tout un lupanar, rempile pour un confinement à la ferme ?

Hâte de voir l’épisode suivant.

Nicolas dit: 25 août 2023 à 22h06

Je n’accorde aucune attention à ce que disent les gens vulgaires et je n’interfère jamais avec ce que font les gens charmants. Oscar Wîde

Pas mieux.

Pablo75 dit: 25 août 2023 à 22h59

J’ai regardé des titres oubliés de Cocteau, de Max Jacob, de Marcel Aymé…Trop chers, impossible de trouver un « collection blanche » de Gallimard à moins de 10 euros, même mince et abîmé. Je suppose que Pablo les payerait cinq ou dix fois moins cher à Montreuil.
closer dit:

Tu supposes bien et plutôt 10 fois moins cher que 5. Bien plus intéressant qu’un tour chez les bouquinistes de la Seine est un tour chez Gilda, pas très loin des quais, 36, rue des Bourdonnais. Ou de l’autre côté du fleuve, Rieffel, 15, rue de l’Odéon (même si depuis que le fils a repris la librairie, c’est moins bien qu’avant). Dans ces 2 librairies, « un « collection blanche » de Gallimard mince et abîmé » est entre 1 et 3 €.

Moi cela fait 3 ans que je ne vais pas au Puces de Montreuil (depuis que j’ai dû bouger 60 % de mes 15.000 livres en 2 jours – ce qui m’a laissé plus de séquelles psychologiques que j’aurais pu croire). À quoi bon y aller pour trouver une douzaine de livres que je ne peux pas acheter parce que je ne saurais pas où les mettre ou comment les ajouter péniblement à la bibliothèque déjà remplie des Livres Urgents à Lire? J’ai horreur de devoir constamment faire des choix cornéliens de ce type.

Cela fait plus de temps encore (5-6 ans) que je ne mets pas les pieds aux Puces de Clignancourt, où je ne sais pas s’il continue à exercer un vendeur qui avait dans une pièce à part une énorme montagne de livres, tous à 2€ et moins si on en prenait beaucoup (les 20 pour 20€ pour les clients assidus – le type ne les contait même pas, il se fiait au nombre qu’on lui disait). Pour les regarder tous il fallait les bouger d’un côté à l’autre d’une grande table pendant au moins 2 h (en hiver on en sortait congelé, même bien préparé pour l’épreuve). Mais là, si on avait la patience de les regarder tous, on faisait de vraies trouvailles. Il y avait des livres en plusieurs langues et parfois des merveilles en espagnol – le libraire ne connaissant rien à l’édition en espagnol).

Et après il y a le problème du poids des livres, quand on a mal au dos et on doit en ramener un bon paquet après avoir marché 2 ou 3 h.

Mais le pire n’est pas le manque de place ou le poids des livres. Le pire c’est le calcul du nombre de livres qui nous pourrions lire dans les 20 ou 30 ans de vie supplémentaire en bon état mental qu’on pourrait avoir (en ayant de la chance). Même en lisant 3 livres par semaine cela ferait entre 3000 et 5000. Ou bien moins, beaucoup de chef-d’oeuvre à lire ou à relire étant de gros pavés (j’ai à côté de moi les 2 vols. de la Bible dans la Pléiade (l’Ancien Testament), que je pense lire en entier un jour: presque 4000 pages !!). Et je lis en ce moment, en papier, les très intéressants « Diarios » 1 et 2 de José Jiménez Lozano (1930-2020) qui font plus de mille pages chacun (entre parenthèse Jiménez Lozano est l’un des plus grands écrivains espagnols des 50 dernières années, et peut-être on n’en parle jamais en France – peut-être parce qu’il était catholique – ; c’est d’autant plus étonnant, qu’il était très francophile et connaissait très bien la littérature classique française – on pourrait faire de ses Diarios une belle sélection de ses réflexions et commentaires sur elle).

Donc, avec ce que j’ai à la maison en papier et en format digital, j’ai de quoi lire pendant 100 ou 150 ans. À quoi bon, donc, en ajouter d’autres? À partir d’un certain âge le problème n’est pas de trouver des choses passionnantes à lire, mais de bien faire le choix entre les livres à lire ou relire « déjà ».

Pablo75 dit: 25 août 2023 à 23h05

« et peut-être on n’en parle jamais en France – peut-être parce qu’il était catholique – ; »

et pourtant on n’en parle jamais en France – peut-être parce qu’il était catholique –

Pablo75 dit: 25 août 2023 à 23h18

José Jiménez Lozano était aussi poète. L’un de ses poèmes:

LECCIÓN DE GIOVANNI VERGA

«¿No cree que exagera en su modestia?»
le preguntó a Giovanni Verga un distribuidor de honores,
cuando aquél se negó a los homenajes.
Y respondió: «¿Quién le ha afirmado que es modestia,
y no desdén?».
Porque así son las cosas, sentémonos cada uno, finalmente,
en su silla y lugar. Giovanni Verga
tenía ya su pan salobre,
sus amargas almendras, y la sal sobre la herida
aseguradas;
ya había sido cubierto por todos los desdenes
y se levantó entonces, revestido de púrpura,
y con el cetro del desprecio en las manos.
No por él, sino por las criaturas de sus libros,
tan pequeñas, tan libres, tan desamparadas,
tan gorrioncillos, y almas y carnes maceradas
en las alquitaras y molinos del mundo.

Te oigo bien, maestro Verga:
yo también diré a los grandes potentados
de las letras, y a los otros, que no pueden
darme, ni quitarme nada,
que soy yo quien guarda los tesoros
y se sienta en el centro, presidiendo,
y los esparce.
Sólo para mí guardaré uno solamente:
la cruz de palo de mi tumba.

l'ombelle des talus dit: 26 août 2023 à 1h46

@ J’emboîte le pas à Polo, pour ma part ; comme disent les anti capitalistes branchés

Peel Session (1998), track listing :
1. Who ! 00:00
2. Hide and Seek 03:02
3. Feel So Good0 07:02
4. Jennifer 12:27
5. True Love 15:34
6. Stillborn 19:24
7. Nailing Honey To The Bee 23:47
8. Swallowtail 26:40
9. Sailor (Clip) 31:00
10. Free 34:48
11. Somewhere 37:35
12. Up 41:37
13. Feel it 47:57
14. Nailing Honey To The Bee (Again) 55:47
15. Tschuss 58:53
16. Good Morning Girl 01:03:47

rose dit: 26 août 2023 à 3h09

Suis en train de finir Nana.
Chapitre IX.
Fontan a repris ses 7000 francs,l’a jeté dehors. Elle a recommencé le tapin pour l’entretenir, avec Satin pour l’entretenir.
Effrayant.
Hier, attribuais la palme d’or à Zola.
Vous pourriez peut être en vendre de vos livres par cartons de cinquante ?

rose dit: 26 août 2023 à 3h11

l’a jetée
entretenir plutôt deux fois qu’une
les bas-fonds de Paris sont décrits avec une lucidité inouïe.

rose dit: 26 août 2023 à 3h19

Lorsque j’ai mis mes bibliothèques en cartons, j’ai du réussir à en donner entre dix et quinze dans les boîtes à livres. Plus de cinq, ça c’est sûr.

JC..... dit: 26 août 2023 à 4h10

SAMEDI 26 AOUT 2023, 5h48

…Euh…non, …Rien !

Bon week-end, chers compatriotes errants, égarés, désarmés, perdus sans ressources depuis des décennies, aux prises avec une douce Barbarie qui s’impose avec horreur, occupant le vide.

Bloom dit: 26 août 2023 à 4h54

« Heureusement que « Mangeclous « est d’ Albert Cohen et pas de Paul Morand, il serait interdit en Librairie! »

Excusez, MC, mais je ne comprends pas ce que ce monsieur veut dire. Si ma tante… ok, mais pourquoi « Mangeclous »?
C’est le Besson qui avait dézingué la Métamorphose de Kafka à la télé?
Les mondes de Morand et de Cohen me semblent constiuter des polarités esthétiques, philosophiques et humaines.
Au delà du slogan facile (dont je ne comprends pas le sens et le but), merci de m’expliquer le sens de ce type de sortie. Polémique? Expression d’une détestation?
Un monde de l’édition qui republie Rebatet ne ratera pas l’occasion de faire du fric avec Morand, et plus facilement maintenant que dans les 30 années qui suivirent la guerre, où l’on savait le poids de l’abjection.

closer dit: 26 août 2023 à 5h59

Contrairement à JB, je pense que Clopine a pris la bonne décision. Qui mieux qu’elle pourra s’occuper des animaux de Beaubec pendant l’absence du patron? Les pauvres bêtes n’ont pas à souffrir des querelles des humains. Et le bénéfice est réciproque, le contact avec les animaux et la nature est une thérapie reconnue des états dépressifs.

Elle prend un risque? Bien sûr, mais cela vaut mieux que de ruminer dans son marasme actuel.

Jazzi dit: 26 août 2023 à 6h19

Effrayant, ton rapport aux livres, Pablo75 !
On ne peut pas tout lire.
Contente-toi de lire selon l’humeur du jour en suivant ton seul bon plaisir et cesse d’accumuler pour accumuler.
Allège ta bibliothèque, tout au contraire : plus d’air et moins de poussière…
Rien qu’à te lire, il me semble que j’en ai de l’asthme !

Jazzi dit: 26 août 2023 à 6h24

Clopine est sortie de sa prison aux illusions, closer.
Pourquoi y retourner ?
Elle a le choix entre toutes les campagnes, à l’exception de Beaubec !
(entre tous les hommes, sauf Clopin)

JC..... dit: 26 août 2023 à 6h39

MASOCHISME RURAL

Le retour à Beaubec !….

Lire, écrire, grandiloquer, ne garantissent pas un bon jugement.

Nicephore dit: 26 août 2023 à 6h42

rose dit: à
Suis en train de finir Nana.
Chapitre IX.
Après avoir lu Germinal, je termine Le Bonheur des Dames. Zola visionnaire.
Zola a raté deux fois le baccalauréat.

closer dit: 26 août 2023 à 6h46

Tu connais les personnes en cause JB. Ta réaction a sans doute plus de fondement que la mienne, qui était une réaction de bon sens au vu de l’expérience commune…Chaque cas est particulier, évidemment.

renato dit: 26 août 2023 à 7h04

Ne quittez jamais la nouvelle route pour reparcourir l’ancienne, Clopine, le mec n’a qu’a payer quelqu’un pour garder ses bêtes !

closer dit: 26 août 2023 à 7h07

Beau poème Pablo. Je fais connaissance à la fois de Lozano et de Verga!
Encore des lectures possibles…

closer dit: 26 août 2023 à 7h12

Il n’y a pas assez de toute une vie pour se résigner à la certitude qu’on ne lira pas tous les livres, pas même tous les grands livres de l’humanité, pas même ceux qui nous toucheraient le plus profondément.
Chaque visite d’une librairie, d’une bibliothèque est une douleur. Pablo les a installées chez lui! Comment faire face?

Marie Sasseur dit: 26 août 2023 à 7h38

La maison d’une Canadienne a failli s’écrouler sous le poids des livres qui s’y trouvaient, apprend-on sur le site du Guardian.

Shauna Raycraft avait récupéré 350.000 livres chez une voisine qui menaçait de les brûler après la mort de son mari, lecteur invétéré. «Sa maison était remplie de livres de haut en bas, a-t-elle expliqué sur la chaîne américaine CBC. Elle ne savait pas quoi en faire.»

Il s’agissait de 30 tonnes d’ouvrages en tout: la collection mélangeait les livres pratiques à des recueils datant de 1907. Le couple Raycraft en a rempli 7.500 boîtes, et a dû construire une maisonnette à côté de leur propre foyer pour les y garder.

Mais rien n’y fait: «Le poids des livres est en train de tirer la maison de tous les côtés», raconte Shauna. Après les avoir sauvé, elle envisage de brûler elle-même tous ces livres. «On n’a pas le choix, dit-elle. J’ai deux travails, mon mari étudie encore. On a trois enfants, pas de temps et pas d’argent.»

Idéalement, le couple aimerait obtenir un conteneur pour y stocker cette bibliothèque de taille.

https://www.slate.fr/lien/39267/maison-ecroulement-poids-livres

Jazzi dit: 26 août 2023 à 7h40

« Comment faire face ? »

En faisant appel aux bouquinistes ou en se faisant lui-même bouquiniste.
Il y a encore quelques concessions disponibles sur les quais, se renseigner auprès de la Mairie de Paris…

Bill Evola dit: 26 août 2023 à 7h40

Qui mieux qu’elle pourra s’occuper des animaux de Beaubec pendant l’absence du patron?

Eh bien voilà l’explication psycho-sociologique!
Clopine n’a jamais pu sortir ( s’en sortir) de l’ aliénation du prolétariat.
Elle y est, elle s’y sent, elle y reste!
Et elle aime cette situation.

Marie Sasseur dit: 26 août 2023 à 7h48

Eh bien voilà l’explication psycho-sociologique!

Et aussi, dans la structure  » familiale  » de water-closet :
On voit bien qui porte la culotte: Le « patron » qui va souvent cul nul.

JC..... dit: 26 août 2023 à 8h05

ADOPTEZ UN PETIT PRESIDENT ABANDONNE !

Le gamin à adopter vit seul, en Ile de France, dans une belle maison avec jardins, mis à sa disposition gratuitement par des amis politiques, des sympathisants, humanistes, démocrates, des oligarques de tout poil, des donateurs connus et inconnus.

Il a l’âge d’être père, mais dans sa confusion organique prend des millions d’adultes infantiles pour les enfants qu’il n’a pas pu faire, et ainsi se veut paternel sans rien y connaitre.

Envoyez votre dossier d’adoption accompagné de 1.000 euros pour frais divers, à l’adresse ci-dessous :
………………………………………….

Marie Sasseur dit: 26 août 2023 à 8h10

@le mec n’a qu’a payer quelqu’un pour garder ses bêtes !

René tu dois être affilié à  » voisins vigilants », toi, non ?

Tu connais le wwoofing ?
C’est une expérience qui séduit de nombreux jeunes.

J’avais commencé un roman, sur le trajet d’une wwofeuse , le sujet m’intéressait.
Et puis Marie Nimier, de son  » palais des orties  » en a fait un sujet strictement lgbt, et insipide, sans doute pour être plus commercial ou coller à un post- mai 68 des hippies nouveau « genre ».
Bref, j’ai laissé tomber.

closer dit: 26 août 2023 à 8h20

Le « patron » c’est celui qui gère la boutique seul. Cela aurait pu aussi bien être la « patronne » en cas de situation inverse.

Marie Sasseur dit: 26 août 2023 à 8h29

Il me semble qu’en l’espèce , le  » patron » est le père du fils de la patronne.

Nombre d’épouses ont travaillé au noir dans des entreprises d’indépendants.
Cela n’est évidemment plus d’actualité.
Comment ?
Cette situation dure encore ?

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