Des écrivains de SF au secours de l’armée
Les écrivains ont tort de se faire du mouron pour leur avenir dans une société désormais régentée par l’ordre moral, les ligues de vertu, la censure, la chasse à l’homme, l’emballement médiatique… L’armée est là et elle les veut ! Il ne s’agit pas de les former à la guerre civile des mœurs et des idées, ni de les préparer à une insurrection qui vient. Les militaires reconnaissent enfin que la littérature peut leur rendre un grand service en ces temps aux contours flous où ils manquent de visibilité à moyen et long terme. Un certain type de littérature en tout cas : la science-fiction. Un genre longtemps méprisé sinon ignoré par la critique.
L’armée américaine ne s’y est pas trompée qui a déjà par le passé sollicité l’imagination créatrice de ces écrivains du troisième type. Sans même remonter à la fin des années 50, quand le grand Isaac Asimov rédigeait des notes sur le futur bouclier anti-missile à la demande de l’US Army, quelques uns de ses épigones ont été conviés au lendemain des attentats du 11 septembre à combler les lacunes dans l’imagination des personnels du Pentagone en participant à des séances de brainstorming. La France s’y met donc à son tour.
L’annonce du recrutement, telle que parue dans le Bulletin officiel des marchés publics, est gouvernée par un art poétique inédit dans les milieux littéraires, y compris ceux de la SF :
« Conception et restitution de scénarios de disruption opérationnelle, technologique ou organisationnelle au profit de l’innovation de défense ».
En interne, cela se résume en deux mots : « Red Team ». Plus qu’un nom de code : un mode d’action. Celle d’une cellule d’experts réunis pour leur compétence, leur critique objective, rigoureuse, l’originalité et la fraicheur de leur regard extérieur. Leurs identités seront dévoilées mais pas leurs écrits. Pas question d’en faire des livres. Ces scénarios disruptifs et prospectifs seront classifiés.
L’Etat-major des armées attend des romanciers sélectionnés avant d’être réunis en un command de choc, qu’ils l’aident à prévoir les situations d’adversité, à anticiper les conflits futurs en les imaginant et à l’éclairer sur les menaces qui pèsent sur la France. On sait que la science-fiction commence à la fin du mois mais que son champ de vision est infini. Le ministère a raisonnablement choisi de s’en tenir à l’horizon 2030-2060. La date-limite aux dépôts des candidatures est fixée au 15 février prochain à 15 heures. Cette dernière information fait rêver. On n’imagine pas qu’un contrat d’édition ait jamais été aussi précis.
L’Agence de l’innovation de défense avait repéré les auteurs potentiels du côté de Nantes lors des dernières Utopiales, ce fameux festival de SF qui est devenu la Mecque des prospectivistes branchés sur l’imaginaire. L’un des rares salons du livre où, à la buvette, l’on entend parler d’intelligence artificielle, de cyberdéfense, de spatial militaire, d’armes à énergie dirigée, d’hypervélocité, de cryptographie, de capteurs quantiques et autres gravimètres à atomes froids. Aux Utopiales, des représentants du ministère de la Défense avaient déjà testé les auteurs en leur proposant d’imaginer à quoi ressemblerait un drone de surface naval en 2080. Quelle ne fut pas leur surprise en voyant apparaître alors un serpent de mer s’éparpillant en drones autonomes avant de se fondre dans la population marine, concept auquel les têtes pensantes de l’Armée n’avaient jamais pensé.
Lorsqu’elle sera constituée, la cellule ne sera pas engagée à plein temps mais devra rédiger régulièrement des notes qui serviront à la réflexion sur les technologies futures. A charge pour eux de dépasser les murs de l’imaginaire, de se droniser pour éclairer le monde d’une lumière zénithale et de faire bouger les lignes dans le champ des certitudes ; c’est d’ailleurs l’objet même de la SF si l’on en croit l’un de ses plus éminents représentants Pierre Bordage, auteur des Guerriers du silence. Dans le rapport du lieutenant-colonel Caplain sur «Penser son ennemi. Modélisation de l’adversaire dans les forces armées » , les rares écrivains cités ne sont pas trop SF : Sun Tsu, Platon, Carl Schmitt, Clausewitz… Il y en a tout de même un. Rien moins que le pape de la spécialité. Une phrase extraite de Fondation (2000) d’Isaac Asimov (un livre expédié dans l’espace par Elon Musk) sert de chute au rapport :
« Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir ».
Il faut aussi tenir compte que le serpent se mord la queue puisque au XXIème siècle, le terrorisme s’inspire de la fiction dans sa capacité à surenchérir. Un objectif : imaginer au-delà. Prévoir l’imprévisible, s’attendre à l’inattendu, les romanciers savent faire ; mais comment y parvenir en tenant compte du contexte géopolitique à venir dont on ne sait rien ? Un romancier, contrairement à un expert militaire, peut négocier avec toutes les contraintes mais à une condition : rester crédible. Les bons auteurs effectuent des recherches et se servent des rapports scientifiques les plus avancés ; ils se projettent dans le futur à partir de leurs conclusions, donnant libre cours à leur imagination ; mais la base, le point de départ, eux, sont bien réels.
On croit anticiper alors que notre quotidien est déjà formaté par la domination des nouvelles technologies. La guerre entre soldats de chair et de sang et des griffes humanoïdes ou robots tueurs, imaginée par Philip K. Dick en 1953 , c’est aujourd’hui. L’action de la nouvelle se déroulait en Normandie…
On ne voit pas encore qu’elles forces spéciales de l’édition sauront modéliser l’imaginaire d’un écrivain. Sauf à l’avoir assisté d’une intelligence artificielle. N’empêche… On ne peut s’empêcher de rêver à ce qu’un Alain Damasio donnerait s’il intégrait un pareil commando d’écriture en y propulsant ses furtifs, ces êtres de chair et de sons, ces invisibles vivants dans les angles morts
La science-fiction, genre de tous les possibles, a la particularité de donner le vertige au lecteur. De lui faire faire un pas de côté par rapport au réel. L’initiative est donc bien venue car elle bousculera l’Armée, institution assez lourde. Gageons que l’on croisera des armements à la sophistication inimaginable. Mais il ne faudrait pas se concentrer exclusivement sur l’innovation technologique. Ou réinventer le sous-marin du capitaine Nemo. Ni s’interdire de penser que les nouveaux contours de certains conflits à venir (armées privées ou irrégulières, guerres civiles, contre-insurrection etc) exigeront de recourir à des méthodes déjà éprouvées autrefois. Il faudra alors adjoindre à la Red Team une Dream Team constituée des meilleurs auteurs de romans historiques. Imaginez, imaginez, et même si la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée aux romanciers, il en restera bien quelque chose.
(« Drones » vu par Falco ; « Robots-tueurs » D.R.)
1 356 Réponses pour Des écrivains de SF au secours de l’armée
« Imaginez, imaginez, et même si la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée aux romanciers, il en restera bien quelque chose. »
Très drôle !
Ils ont trop regardé l’évolution du Flyboard au-dessus des Champs-Élysées et devant la tribune présidentielle, lors des célébrations du 14-Juillet !
MUNICIPALES ET LEGISLATIVES
Un tract électoral atterrit chez moi : celui du RN (ex-FN). Normal : les municipales sont en mars.
Le tract offre la photo du candidat à la mairie et…la photo de Mme Le Pen. Mme Le Pen n’est pas candidate à la mairie !Je trouve cela scandaleux.
Le parti lepeniste a déjà fait le coup à d’autres élections.
Je me souviens aussi qu’aux législatives, sur tous les panneaux électoraux de France, on a pu voir la photo de M.Macron et la photo d’un inconnu investi par le parti macroniste. Excellent procédé (et scandaleux) qui a permis au président d’avoir une majorité des plus confortables.
La loi devrait interdire de tels procédés , aux législatives comme aux municipales.
Enfin de la SF sur la Rdl !
Ce que je prenais pour une utopie se réalise enfin.
« Imaginez, imaginez, et même si le roman est une chose trop sérieuse pour être confiée aux militaires, il en restera bien quelque chose. »
Oui c’est drôle.
Ces scénarios sont manifestement destinés à tester des algorithmes hypothéticodéductifs.
Qu’est-ce qu’un algorithme hypothéticodéductif : il s’agit d’un processus plus ou moins informatisé permettant de proposer une suite de scénarios classés par ordre de probabilité déduits d’un ensemble d’éléments factuels observés.
En gros on entre les faits dans la machine et celle-ci sort les scénarios probables.
Pour tester la machine, il faut des scénarios desquels on sortira des faits. On l’alimentera avec ces faits et on vérifiera que la machine aboutit bien aux scenarios.
Attaque au coronavirus !
le dernier roman de SF que j’ai lu qui soit dans la lignée de PK Dick et par exemple son « minority report » (rapport minoritaire) c’est un bouquin d’un type que je connaissais pas du tout, un certain Maurice Desborels, dans lequel il imagine que grâce à la gestation in vitro il sera possible de faire les naitre les humains à l’âge où il devraient voir le jour à savoir 21 mois, d’ailleurs les droits de ce livre ont été rachetés et un film sortira un jour à partir de cette histoire assez fascinante il faut bien le dire…
si certains sont intéressés par ces histoires de gestation in vitro je leur conseille le livre d’Henri Atlan : l’utérus artificiel, c’est absolument fascinant à lire :
http://www.seuil.com/ouvrage/l-uterus-artificiel-henri-atlan/9782020799782
si certains sont intéressés par la néoténie humaine je leur conseille de lire « préludes et fugues », oupps pardon « préludes et sphères » de Peter Sloterdijk, il en question de ce livre dans cet article d’un universitaire français, c’est absolument fascinant à lire parce qu’on comprend pourquoi l’homme fait la guerre, en fait c’est parce qu’il nait un peu trop tôt… :
Dans mes années adolescentes, je dévorais les romans de SF comme un robot bibliovore. Inlassablement, insatiablement. Alors que les pédants débiles et les cuistres imbéciles la considéraient, la SF, comme une sous-littérature, moi, je savais pertinemment que c’est la littérature de l’avenir.
La SF, plus que de la science-fiction, c’est aussi des SF, des Souvenirs du Futur !
je me demande d’ailleurs si c’est pas cet universitaire qui a écrit ce truc de SM, pardon de SF.
OZYMANDIAS ce qui fou c’est par exemple de voir que PK Dick a imaginé dans les années 70 ce qu’on appelle aujourd’hui les puces rfid et dont personne n’avait idée à l’époque, à ce niveau ce n’est même plus de l’imagination, c’est un niveau au dessus de l’imagination.
de même ce type qui a écrit ce bouquin sur la néoténie a réussi à mettre ensemble deux idées totalement séparées : d’un côté la néoténie et de l’autre la gestation in vitro, pour imaginer que l’avènement d’un permettra de résoudre l’autre, je sais pa vous, mais moi je trouve ça tout à fait fascinant.
Pour une surprise …
Juste retour des choses diront certains (enfin moi pour être honnête) puisque l’Académie Goncourt incorpora jadis dans ses troupes (pardon, en son sein) un certain Joseph Henri Honoré Boex, dit J.-H. Rosny aîné.
Concernant les prédécesseurs de la Red Team, je rappellerai aussi l’existence au USA du « Conseil citoyen sur la politique spatiale» à l’origine de l’Initiative de défense stratégique du président Ronald Reagan. Robert Heinlein et A.C Clarke furent – sauf erreur de ma part – consultés par ce même président sur l’opportunité d’une guerre des étoiles.
A la différence de nos auteurs hexagonaux il y a chez les anglos-saxons une interpénétration marquée entre auteurs dit militaristes et forces armées. Robert Heinlein, le plus notable travailla au sein de l’armée avant de vivre de sa plume. Il fut aussi
consulté par les physiciens de Los Alamos.
Bon voilà un nouveau billet pas mal intéressant. Un regret, celui de n’avoir point compris le sens de cette phrase ironique :
« L’annonce du recrutement, telle que parue dans le Bulletin officiel des marchés publics, est gouvernée par un art poétique inédit dans les milieux littéraires, y compris ceux de la SF » (j’aurais mieux compris… si j’avais lu « dans les milieux militaires »)..
Plusieurs réactions pantoisées :
– faire la promo de l’armée française déboussolée par l’actuelle stratégie du vide qu’elle traverse eu égard à ses finalités traditionnelles (Baumard), est-ce un signe des temps macroniens de la rdl, comme dirait AMS (?). Certes, l’art de la guerre n’est plus ce qu’il était et les penseurs cités sont désormais de bien piètre utilité pour prédire le futur, OK avec cette vue…
– On dirait que la rdl s’érigerait néanmoins en apologète d’un genre utile à l’armée, la SF…, qui n’avait jamais eu, sauf erreur, grande popularité sur cette chaîne. I. Azimov, mouais, (SV va quand même nous le relativiser un brin j’imagine !)… Quant au talentueux Damasio, merci pour l’hommage mérité… M’enfin, son 3e baby passe pour moins bien réussi que « la horde du contrevent », c’est un romancier qui se perd un brin dans les méandres du temps (Daniel Sernine).
Ph K. Dick, OK rien à redire aux moutons électriques… admettons-en la référence incontournable.
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Mon tropisme antimilitariste m’amène à conclure sur le fond ceci… Quand les militaires ont assez de blé pour demander à des littérateurs de leur dépeindre le futur sur des critères dont on n’ose imaginer la « compétence » des sélectionneurs de projets bras cassés, on se demande franchement où on va dans les Futuribles.. (j’ai vu comment fonctionnaient de près ce genre de think tank: et c’était pas jojo…). Hormis le caractère insolite d’une banale affaire de suivisme US, objet du papier, croyez-vous que « nos militaires » vont réussir à nous dénicher l’oiseau rare appelé à diriger le futur prix goncourt de la SF messianique et salvatrice ? Quelle grosse guignolade franchement. Les GJ vont bien manger sur les RP…
A propos du « Conseil citoyen sur la politique spatiale» on y trouvait : Poul Anderson, Greg Bear, Robert A. Heinlein, Gregory Benford, Dean Ing, Steven Barnes, Jim Baen, Larry Niven
https://en.wikipedia.org/wiki/Citizens%27_Advisory_Council_on_National_Space_Policy
Ce que je trouve poétique dans la page de l’appel d’offres, ce sont les offres similaires sur le bandeau de droite : nettoyeur de vitre à l’hôpital Pompidou etc.
ouf!
n’importe comment, moi j’ai une recette pour aider le sommeil:les bains d’eaqu assez chaude ou les douches ruisselant sur les épaules et se coucher bien enveloppé-e ;c’est radical ,le sommeil vient et les rêves avec!
bonsoir
Je suis le long du kanal, et je vois un second disciple.
https://www.rtbf.be/emission/sous-couverture/detail_kenan-gorgun-le-genial-autodidacte?id=10380601
Ce soir je mange du veau-carottes.
hamlet, ça, çase pratique déjà bien qu’on parle de « chimère »:
Des scientifiques chinois ont pour la première fois réussi à mener à terme la grossesse d’une truie dont deux porcelets étaient partiellement constitués de cellules de singe. Une chimère porc-singe qui devrait à terme permettre de développer des organes humains dans des animaux.
Mais enfin… Ils ne pensent donc à rien, dans la grande muette ? Car il me semble évident qu’à côté des auteurs de SF, il y a les concepteurs de jeux vidéos… Quiconque a vu, comme moi, son gamin de 16 ans tranquillement occupé à buter le maximum de monde possible dans Call of Duty sait bien que l’avenir des armées (à savoir, quand même et pour rappel notre hôte, faire la guerre…) passe à fond les manettes… de quoi refroidir (si j’ose dire) les candidats… Non ?
est-ce qu’un prématuré pourrait du fait de son anticipation, voir le futur dans un rétroviseur, sans être en réalité augmentée, mais du fait d’une hypersensibilité particulière.
Excellent et passionnant lien!
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01660769/document
25 01 2020 20 h 38
Chantal, mais tous les hommes naissent des prématurés et même les femmes aussi :
https://www.cairn.info/revue-les-sciences-de-l-education-pour-l-ere-nouvelle-2011-3-page-77.htm
Sans déployer un arsenal technologique, quelques idées issues de cerveaux d’auteurs SF qui rétrospectivement font froid dans le dos :
– une nouvelle d’Arthur C. Clarke (dont je ne retrouve pas le titre) qui montrait comment une armée opposée à adversaire très supérieur technologiquement, arrivait à le vaincre en combinant organisation et détermination. C’est avant la lettre le scénario du 11 septembre.
– La nouvelle « fin de partie » d’Orson Scott Card datant de 1982, embryon du cycle romanesque Ender. Une armée entraine des enfants à un nouveau jeu vidéo, dans lequel certains excellent. Ce qu’on ne leur dit pas c’est que la manette de jeu contrôle des armes réelles. Une anticipation des drones, entre autres …
Chantal, d’ailleurs cette disposition liée à la pré maturité dont vous parlez est bien décrite par G. Agamben :
« L’enfant néoténique se trouverait au contraire dans la condition de pouvoir faire attention précisément à ce qui n’est pas écrit, à des possibilités somatiques arbitraires et non codifiées: dans son infantile toute-puissance, il serait saisi de stupeur et jeté hors de soi, non pas, comme les autres êtres vivants, pour une aventure et un milieu spécifiques, mais pour la première foi dans un monde: il serait vraiment à l’écoute de l’être. Et sa voix étant encore libre de toute prescription génétique, n’ayant absolument rien à dire ni à exprimer, unique animal de son genre il pourrait comme Adam nommer les choses dans sa langue.
Dans le nom l’homme est lié à l’enfance, ancré pour toujours à une ouverture qui transcende tout destin particulier et toute vocation génétique (…)
La culture et la spiritualité authentiques sont celles qui n’oublient pas cette originelle vocation infantile du langage humain, alors que c’est le propre d’une culture dégradée que de chercher à imiter le germen naturel pour transmettre des valeurs immortelles et codifiées, grâce auxquelles la non-latence néoténique se referme en une tradition spécifique. Si quelque chose, en fait, distingue la tradition humaine du germen, c’est bien le fait qu’elle veuille sauver non seulement ce qui peut l’être (les caractères essentiels de l’espèce) mais aussi ce qui ne peut l’être en aucun cas, et même ce qui est toujours déjà perdu; mieux, ce qui n’a jamais été possédé comme une propriété spécifique, mais qui pour cette raison précise est inoubliable: l’être, la non-latence de somma infantile, auquel seul le monde, seul le langage sont adaptés. Ce que l’idée et l’essence veulent sauver est le phénomène, ce qui fut et ne peut se répéter, et l’intention propre au langage n’est pas la conservation des espèces, mais la résurrection de la chair.
Quelque part en nous-même, l’inattentif enfant néoténique continue son jeu royal. Et c’est ce jeu qui nous donne du temps, qui maintient ouverte pour nous cette non-latence indépassable, que les peuples et les langages de la terre, chacun à sa façon, ont le souci de conserver et de différer —de conserver seulement dans la mesure où ils la diffèrent. Les diverses nations et les multiples langues historiques sont le vocations fausses avec lesquelles l’homme cherche à répondre à son insupportable absence de voix, ou si l’on veut, les tentatives fatalement vouées à l’échec, de rendre saisissable l’insaisissable, de devenir adulte —lui l’éternel enfant. C’est seulement le jour où l’originelle non-latence infantile serait vraiment, vertigineusement assumé comme telle, où le temps serait rejoint et l’enfant Aion distrait de son jeu, que les hommes pourraient alors construire une histoire et une langue universelles, impossibles à différer, et mettre fin à leur errance dans les traditions. Cet authentique rappel de l’humanité au somma infantile porte un nom: la pensée—c’est-à-dire la politique. »
Hamlet,
Entièrement d’accord avec vous. À tous ces niveaux d’imagination, d’anticipation, de prémonition et de prédiction de la part de Philip K. Dick et beaucoup d’autres auteurs de SF, on peut carrément considérer ce genre littéraire
comme visionnaire, voire même, eschatologique. Car qu’annoncent-ils ces Prophètes de l’Apocalypse à venir et de quoi nous avertissent-elles ces Cassandre de la Mythologie de demain sinon du déclin de notre civilisation aboutissant à la fin de notre humanité… De l’Humanité.
Chantal : « voir le futur dans un rétroviseur, sans être en réalité augmentée, mais du fait d’une hypersensibilité particulière. »
c’est exactement ce qu’Agamben appelle la politique : il dit que si l’homme est le seul animal politique il le doit à sa pré maturité.
fascinant non ?
inachevés, régressifs et si j’ai bien capté les axolots sont mutatis mutandis, du nôtre au je, j’ai pas tt les notions pour engloutir ce soir. je crois que quelqu’un vient de sonner à ma porte, je crains que ce ne soit un attentat prémédité pour mon cerveau liquide, c’est hyper flippant, il grimpe 4à4 mes escaliers, c’est le fantôme du kaddish qui vient me fourguer une encyclopédie universalis, me faisant payer des traites annuelles en me criant instruisez-vous ! Je refuse, je refuse, je refuse.
Je viens de vomir un alphabet de nic nacs.
OZYMANDIAS : bien d’accord, pour le dire autrement je dirais que la « monstruosité » de l’homme tient au fait qu’il ne voit pas que ce qui est, il est aussi capable, contrairement aux autres espèces à voir aussi « ce qui aurait pu être » et aussi « ce qui pourra être ».
l’essentiel de la culture est orientée vers le passé, vers l’histoire, au lieux vers le présent, ce qui n’était pas le cas dans le passé.
les auteurs de SF comme les scientifiques sont désormais les seuls à inventer le futur, en disant les seuls je veux dire en dehors de la sphère politique qui, noyée dans les eaux du présent, est désormais impuissante à imaginer un avenir.
d’ailleurs il me semble avoir entendu le dire ce matin dans l’émission de Finkielkrault au sujet de Proust et de l’amour, un des deux a dit que Proust était incapable de donner à l’amour un autre possible, ils ont même évoqué une dispute avec Berl qui vivait un amour qui n’entrait pas dans l’idée (idéologie) de l’amour de Proust.
cette absence du champ des possibles a envahi la sphère politique et sociale, il ne reste plus que les auteurs de SF pour faire ce job.
à partir de là il n’est absolument pas étonnant que les militaires fassent appel aux auteurs SF, même eux ont perdu cette capacité d’imaginer.
je suis certain que bientôt les hommes politiques feront aussi appel à ces auteurs pour trouver des idées.
très drôle d’ailleurs le débat sur les retraites : tous recherchent un compromis à partir d’une situation définie par la comptabilité libérale qui met tout le monde d’accord.
et personne n’est capable de se demander s’il n’existerait un autre paradigme possible.
l’autre truc très drôle est que ce rétrécissement de la pensée aux règles comptables définies par les lois néo libérales il est en train d’être remis en cause non pas en Europe où tout le monde pense de la même manière mais aux Etats Unis !
les américains sont en train de nous inventer un nouveau monde socialiste alors que tous les autre pays ont abandonné cette idée.
c’est ça les possibles : la possibilité que l’historie nous réserve des choses improbables.
la vieille Europe vit dans le champ des probables et les américains nous font découvrir le champ des possibles, alors qu’il y a 50 ans c’était le contraire !
oui c’est fou ce que l’être humain dépense pour maintenir son passé, depuis pharaon apogée du culte des morts. Hypothéquant sa survie, surendetté chronique de sa monnaie de singe.
Pour servir de support à cette discussion sur l’homme inachevé, « Le meilleur des mondes » et sa fabrique d’humains en fonction des besoins : l’industrialisation de l’inachèvement en qq sorte.
Mais les auteurs de SF aujourd’hui réfléchissent beaucoup à l’idée d’un homme « augmenté »
des limites du retex.
@soleil vert : il me semble que cette idée « d’homme augmenté » n’est pas vraiment nouvelle, non seulement le désir de voler comme un oiseau, de courir comme un guépard etc… est assez ancienne.
mais en plus toutes les cultures, toutes les philosophies, toutes les religions etc visaient à avoir un homme « augmenté » : s’inventer des dieux qui se préoccupent d’eux est un signe évident de l’immodestie des hommes, si l’homme désire tant se voir « augmenté » il faut y voir surtout un aveu de faiblesse.
sauf que son immodestie fait que l’homme ne veut pas admettre sa faiblesse.
il veut que lui et les autres portent sur lui ce regard d’admiration qu’il trouvait chez mère enfant : cette faiblesse est surtout d’ordre « infantile ».
il suffit de voir la façon dont Carlos Gohn regarde le type qui lui ouvre la porte de sa voiture quand il arrive devant son hôtel.
le conte « la petite fille aux allumettes » d’Andersen raconte l’histoire d’une gamine qui meurt de froid devant une maison où l’on fête joyeusement, richement et grassement Noël.
et ça c’est un conte qu’on raconte aux enfants pour les endormir.
alors que c’est une histoire humaine abominable qui devrait servir à réveiller les gens, ben non elle sert à les endormir.
ça c’est ce qu’on appelle la culture.
du coup on comprend le désir des hommes à se voir « augmenté.
Spinoza, Hobbes etc… expliquent que l’homme est mauvais de nature, il a besoin de cadre pour le maintenir et réfréner ses débordements.
les tribunaux ? les religions ? les philosophes ? pourquoi les hommes ont-ils besoin de tous ces trucs ?
ça devrait être inutile ! l’homme devrait être capable de s’en passer !
ben non, il n’en est pas capable !
et c’est très vexant pour lui.
comment ne pas comprendre alors son désir d’être « augmenté » ?
et il est passé où mon pablito ?
ici il n’y a qu’une personne qui n’a pas besoin d’être augmenté parce qu’il n’a aucune faiblesse.
c’est qui ? c’est mon pablito !
Mais enfin, Hamlet, votre envie d’enterrer la littérature vous conduit à dire vraiment n’importe quoi !D’où tenez-vous qu’on raconte « la petite fille aux allumettes » aux enfants qu’il s’agit d’endormir ?
Interrogez toutes les mères autour de vous, les instits, les personnels de crèche, enfin bref, tous ceux et celles qui ont un rapport avec les petits mômes, ceux qui vous regardent raconter, le pouce dans la bouche et les yeux dans le vague…
Non, ce conte-là d’Andersen est réservé aux heures graves. Quand l’enfant est confronté à l’insupportable cruauté du monde. Il faut le lui lire avec le maximum d’économie, et après, le faire parler…
Allez, zou, anecdote perso. Pas de rapport a priori, mais pourtant…
Voyage avec Clopinou tout petit dans la voiture. J’ai pour manie de un, raconter les livres pendant les trajets, deux, chanter des chansons. Ce jour-là, je choisis Brassens (jamais trop tôt pour Brassens devait être la pensée qui flottait à la surface de ma pensée, bref.) Mais un truc qui m’avait enchantée, comme un conte… « A l’ombre du coeur de ma mie », me dis-je. « Ca va convenir ! » Et hop, malgré ma voix trop forte, ma justesse approximative et l’absence de toute guitare, je me lance… (bon, d’accord, je copiecolle) :
« A l’ombre du coeur de ma mie (bis)
Un oiseau s’était endormi (bis)
Un jour qu’elle faisait semblant
D’être la Belle au bois dormant.
Et moi, me mettant à genoux, (bis)
Bonnes fé’s, sauvegardez-nous! (bis)
Sur ce coeur j’ai voulu poser
Une manière de baiser.
Alors cet oiseau de malheur (bis)
Se mit à crier Au voleur! (bis)
Au voleur! et A l’assassin!
Comm’ si j’en voulais à son sein.
Aux appels de cet étourneau, (bis)
Grand branle-bas dans Landerneau: (bis)
Tout le monde et son père accourt
Aussitôt lui porter secours.
Tant de rumeurs, de grondements, (bis)
Ont fait peur aux enchantements, (bis)
Et la belle désabusée
Ferma son coeur à mon baiser
Et c’est depuis ce temps, ma soeur, (bis)
Que je suis devenu chasseur, (bis)
Que mon arbalète à la main
Je cours les bois et les chemins. »
La chanson finie, j’attends.. Rien ne venait du siège arrière. « Bon », me dis-je, « il est trop petit, il ne comprend pas, j’ai raté mon coup… »
Et voici que la petite voix s’élève :
« Ben dis donc, quelle histoire ! »
J’étais ravie… C’est ça, les chansons et les contes, même les plus cruels d’Andersen. Il suffit de choisir le moment, et ça marche. Mais peut-être, Hamlet, n’avez-vous jamais eu d’enfant ?
dans l’histoire des vexations on a :
1 l’héliocentrisme : le monde ne tourne pas autour de l’homme
2 le darwinisme : l’évolution
3 le freudisme : l’inconscient
4 la mécanique quantique : l’incapacité de voir l’univers parce qu’il est à plsu de 5 dimensions
et la prochaine sera la preuve biologique que l’homme est un être immature et donc inachevé.
Clopine ? d’accord ! ce conte ne sert pas à endormir les gens.
vous qui semblez tout savoir vous savez à quelle heure ils vont se réveiller ?
parce que j’ai bien l’impression que l’histoire est toujours la même, du coup j’ai pas vraiment l’impressino qu’ils soient déjà réveillés…
du coup si cvous savez à quelle heure ils ont mis leur réveil… ?
Vous Chantez, Clopine ? Cela doit être très plaisant de vous écouter. Je me souviens de votre voix envoûtante à la radio. Oui je pèse mes mots : envoûtante et parfaitement radiophonique.
hamlet dit: à
et il est passé où mon pablito ?
–
Il a paella le samedi-soir.
D. je vais devoir partir, si pablito débarque tu pourras m’excuser auprès de lui, je viens de voir tous mes commentaires, misère ! ça va lui donner du boulot à tous les copier coller.
D. si tu fais rien tu pourras lui donner un coup de main ?
D., merci, sincèrement je crois à votre compliment et je l’accepte. Putain c’est rare ! Mais non, ce n’est pas plaisant quand je chante, parce que c’est un art, avec ses règles, et quand on ne les a pas… Ma soeur aînée, elle, avait une voix de soprano, autant dire de rossignol. Et les voix de femmes sont parfois tellement, je ne sais pas comment dire, aériennes, pas vrai ? Je crois que les hommes qui aiment les voix des femmes sont moins bourrins que les autres, ceux à qui ça ne fait ni chaud ni froid, habitués à les voir comme des proies, ni plus ni moins. Certains hommes, cependant, sont mélancoliques devant un oxymore qui leur échappera toujours, à ces pauvres basses : la profonde légèreté. Tenez, ceci : https://youtu.be/EbDL8nxW658
s’il était pas aussi con je trouverais plutôt flatteur de mon consacrer autant de temps.
le seul problème c’est qu’il est quand même très con.
Terminons cette agréable journée par une perle qui nous rappellera par qui nous sommes gouvernés, au cas où certains auraient encore quelques doutes – ou oublis malheureux.
OZYMANDIAS dit : « Car qu’annoncent-ils ces Prophètes de l’Apocalypse à venir et de quoi nous avertissent-elles ces Cassandre de la Mythologie de demain sinon du déclin de notre civilisation aboutissant à la fin de notre humanité… »
Janssen J-J dit : « Mon tropisme antimilitariste m’amène à conclure sur le fond ceci… Quand les militaires ont assez de blé pour demander à des littérateurs de leur dépeindre le futur sur des critères dont on n’ose imaginer la «compétence» des sélectionneurs »…
Soleil vert dit : « La nouvelle «fin de partie» d’Orson Scott Card datant de 1982, embryon du cycle romanesque Ender. Une armée entraîne des enfants à un nouveau jeu vidéo, dans lequel certains excellent. Ce qu’on ne leur dit pas c’est que la manette de jeu contrôle des armes réelles. Une anticipation des drones, entre autres. »
Camus écrit dans l’introduction de L’Homme révolté : « Il y a des crimes de passion et des crimes de logique. La frontière qui les sépare est incertaine. Mais le code pénal les distingue, assez commodément, par la préméditation. Nous sommes au temps de la préméditation et du crime parfait. Nos criminels ne sont plus ces enfants désarmés qui invoquaient l’excuse de l’amour. Ils sont adultes, au contraire, et leur alibi est irréfutable : c’est la philosophie qui peut servir à tout, jusqu’à changer les meurtriers en juge.
Heathcliff tuerait la terre entière pour posséder Cathie, mais il n’aurait pas l’idée de dire que ce meurtre est raisonnable ou justifié par le système. Il l’accomplirait, là s’arrête toute sa croyance. Cela suppose la force de l’amour, et le caractère. La force d’amour étant rare, le meurtre reste exceptionnel et garde alors son air d’effraction. Mais à partir du moment, où, faute de caractère, on court se donner une doctrine, dès l’instant où le crime se raisonne, il prolifère comme la raison elle-même, il prend toute les figures du syllogisme. Il était solitaire comme le cri, le voilà universel comme la science. hier jugé, il légifère aujourd’hui. […] Le jour où le crime se pare des dépouilles de l’innocence, par un curieux renversement qui est propre à notre temps, c’est l’innocence qui est sommée de fournir ses justifications. […] »
@soleil vert : il me semble que cette idée « d’homme augmenté » n’est pas vraiment nouvelle, non seulement le désir de voler comme un oiseau, de courir comme un guépard etc… est assez ancienne.
Yes mais cette idée rafraichie à coup de technologie oriente l’homme vers une « hyper fonctionnalité » le dénaturant (Jean-Michel Besnier)
retro-fiction ahead
https://www.youtube.com/watch?v=axUc6Tt6SVQ
Passou, ce qui m’avait déjà frappée dans votre article paru dans l’Express, c’est une confusion entre prospective et « prévoir ». Ce La prospective, philosophiquement est éminemment scientifique, dans la demarche. L’erreur est de la considérer avec une démarche déterministe ou tactique, qui suppose de prendre en compte l’adversaire. Ce qui n’est absolument pas le cas de la prospective. Je pense que dans son roman « la cle USB », J-Ph. Toussaint, donne une explication très claire sur ce qu’est la prospective, dans son roman appliqué à la monnaie virtuelle.
Pour le reste les Ricains ont au moins deux guerres d’avance dans ce domaine.( et ils paient super bien)
Et si vous trouvez de la poésie dans ce texte du JO, c’est que vous avez vendu votre âme, Vale!
Objet du marché :
Conception et restitution de scénarios de disruption opérationnelle, technologique ou organisationnelle au profit de l’innovation de Défense (Red Team)
Lieu d’exécution des travaux, de livraison fournitures ou de prestation des services :
France métropolitaine 75000 Paris
Quantité ou étendue :
Le projet de marché ‘Red Team’ vise à concevoir et restituer des scénarios d’adversité et de menaces à l’horizon 2030 à 2060, dans les domaines opérationnel, technologique ou organisationnel au profit de l’innovation de Défense. Il permet dans ce cadre de réunir et animer un collège de prospectivistes sous l’égide de l’Agence de l’Innovation de Défense, l’État-Major des Armées, la Direction Générale de l’Armement et la Direction Générale des Relations Internationales et de la Stratégie dans le but d’imaginer et d’éclairer les conflits futurs.À ce titre le marché Red Team nécessite :- la composition et l’organisation d’une équipe projet (auteur(e)s et scénaristes de science-fiction) ;- la conception spécifique de travaux prospectifs ;- la restitution de travaux prospectifs.Les prestations et fournitures du marché se répartissent par » saisons » couvrant chacune une période de 12 mois. La première saison, appelée » saison 0 « , ne couvrira qu’une période pouvant aller jusqu’à 8 mois. Il est prévu 4 saisons au marché (saison 0, 1, 2 et 3).
Informations pratiquesDate limite de réception des offres :
15/01/2020 à 15h00
L’armée privatise un service R&D, en faisant appel à des scénaristes de SF, leur nom sera connu, mais on ne verra pas leur film au ciné.
Bof, bof, pour la litterature SF, on repassera.
Ça c’est bon, Langoncet. Qu’est-ce qui vous arrive de nous balancer du bon ?
>Christiane
« Il y a des crimes de passion et des crimes de logique. »
Bingo, c’est peut être cela le vrai visage de la modernité ; le crime de logique, variante de « La fin qui justifie les moyens ». Je me souviens de la défense de Verdoux durant son procès dans le film éponyme de Chaplin. « En fait de bain de sang je ne suis qu’un modeste amateur.
https://www.youtube.com/watch?v=d2gwvk9e_qM
Shuffle’s queens
www.http://youtu.be/U0fk5L1ifbo
« Bof, bof, pour la litterature SF, on repassera. »
Relisons P. K. Dick non pas pour ses trouvailles technologiques (pardon OZYMANDIAS), mais pour ce qu’il a apporté : la défiance envers le réel (« La vérité avant-dernière », » Au bout du labyrinthe », « Ubik », « Le dieu venu du Centaure » etc.)
Et puis pour la Red Team, histoire de revenir au sujet, je n’ y crois pas trop. La SF française a comporté nombre d’antimilitaristes dans ces rangs.
J’ imagine la tête de JP Andrevon si on lui proposait le job. Quand à Werber il est obsédé par les chats.
« La science-fiction, genre de tous les possibles, a la particularité de donner le vertige au lecteur. De lui faire faire un pas de côté par rapport au réel.
a science-fiction, genre de tous les possibles, a la particularité de donner le vertige au lecteur. De lui faire faire un pas de côté par rapport au réel. L’initiative est donc bien venue car elle bousculera l’Armée, institution assez lourde. Gageons que l’on croisera des armements à la sophistication inimaginable. Mais il ne faudrait pas se concentrer exclusivement sur l’innovation technologique. »
Ah bon ? Et sur quoi donc alors ? Sur les capacités augmentées ? Mais plus personne ne va aller sur le terrain. Minimum de pertes, c’est le but à atteindre.
tu n’as rien vu à Hiroshima, en terme de sophistication, c’était quand même du high tech’, non ?
La SF d’aujourd’hui c’est l’équivalent des prédictions de Nostradamus de jadis ou de l’occultisme du début du siècle dernier.
C’est madame Irma, voyante extra lucide !
Je ne suis pas client.
Trop d’imaginaire tue l’imaginaire…
Je ne donne pas cher des petits soldats de plomb à Passou.
Dommage, il y avait ici, un Saint Cyrien,qui touchait sa bille en recherche quantique, et modélisations. Et pour l’Armée.
Billet nul. C’est rare, mais là, quand Passou sort de son domaine de compétence, ça craint.
…dimanche 26 Janvier 2020 à 0 h 40 min
…
…au secours des profits de l’armée; c’est simple, on y est depuis longtemps,…
…
…la stratégie de déléguer ses pouvoirs, sa fortune, ses compétences, à une forme servile-obéissante et ultra-personnelle; la robotique automatisée,!…le machinisme d’état, mais si,!…
…
…le service militaire, tout le monde du peuple est concerné, et pas juste une élite de répressions par la force, sur les gens,…
…ou autres prétextes de secrets d’états !
…la fortune, oui ou non, transmissible, par les robots,!…pour qui,!…
…sinon,! pour se perfectionnés eux-mêmes,et mieux encore,…
…
…et, tout les gens du monde deviennent; des parasites pour les super-robots,…
…dociles, drogués, obéissants, presque aussi » collabos « , que nos fonctionnaires actuels, avec l’imagination d’économie social en point de ralliement » autour » de la métaphorique » Bible « ; des commerçants,!…
…qui n’auront plus rien , à se pourvoir en profits et bénéfices, si ce n’est, d’être » exclus » et mis en quarantaine pour l’éternité; par les robots sur terre, comme des insectes, les nouvelles sauterelles d’économies politiques,!…
…l’enfer,!…
…pour les générations du futur,!…etc,…
…à cause du système du capitalisme-privé,!…
…quoi d’autres, et quels systèmes de responsabilités-compétences partagés,!…
…sans pirates d’états et » paradis-fiscaux » à tout les coins de rues du monde,!…
…la logique, l’élite à ses » sous » d’enfer,!…
…concours entre ethnies, et classes sociales de morbidité et haines à l’infini,!…
…occuper les gens à tourner en rond,!…
…le zoo du futur, pour la guerre des robots,!…des parasites-fous pour robots-élites,!…en paix,!…
…
Guerres du futur: pourquoi la France craint de ne pas pouvoir y faire face
« Soleil vert dit: à
@soleil vert : il me semble que cette idée « d’homme augmenté » n’est pas vraiment nouvelle, non seulement le désir de voler comme un oiseau, de courir comme un guépard etc… est assez ancienne.
Yes mais cette idée rafraichie à coup de technologie oriente l’homme vers une « hyper fonctionnalité » le dénaturant (Jean-Michel Besnier)
»
Yes je vois ce que vous voulez dire, l’animal politique et corps de chair remplacée par le transhumain (autrement appelé « le grand remplacement ») :
– cyborg génétiquement modifié
– humanoïde branché sur des réseaux
– biotechnologies
– intelligence artificielle
– neurosciences
– FIV – GPA – PMA…
– Transgenrisme
– Biodesign
– implants de puces
– dopage
– sélection génétique
– clonage
etc…
sauf que vous oubliez l’essentiel, ce qui chapeaute cette ratatouille : la loi du marché !
si c’est en vente sur amazon avec livraison gratuite en 24h je ne vois pas qui en interdirait la vente.
comme quelqu’un le disait à propos d’un livre de je sais plus qui : personne ne vous empêche de ne pas l’acheter, ou de l’acheter.
on peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.
c’est juste un package complet : on prend tout ou bien on vire tout.
Jazzi dit: à
(…)
Je ne suis pas client.
Trop d’imaginaire tue l’imaginaire… »
Jazzi sûr que toi c’est pas l’imagination qui va te tuer.
tu ais pourquoi tu es autant allergique à l’imagination ?
pour toi il faut que ce soit réaliste.
mais fait gaffe : un jour dans tes allées qui bordes les fontaines des jardins des mosquées un jour tu risques de voir débarquer des petits bonhommes verts et ce sera pas des femmes en burqua qui vont à la prière, et là tu risques de l’avoir dans le baigneur parce que tu devras tout réécrire !
en plus j’aime venir sur ce blog parce que justement j’ai l’impression d’être un cyborg brnché sur les réseau sociaux.
en plus avec notre moteur de recherche « pablito » on est à la pointe des avancées technologiques.
Jazzi : rassure moi tu fais quand même la différence entre Mme irma et PK Dick ?
tu as vu Blade Runner ou Minority Report ?
chais pas si tu sais mais ce n’est pas tiré d’une nouvelle de Nostradamus.
cela dit cette défiance vis à vis de l’imaginaire et ce tropisme pour le réalisme est une spécificité bien français.
on n’aime pas l’imaginaire
c’est la faute à Voltaire
on préfère le Vrai et le Beau
c’est la faute à Rousseau
j’ai eu une amie folle de S.F qui n’a jamais réussi à me convaincre de lire un seul livre de S.F.
Le billet par le rapport avec l’armée offre un motif particulier d’ intérêt au lecteur ,lequel peut néanmoins s’informer seulement sur l’armée pour sa gouverne , et se contenter d’analyses comme celle du billet -et de la contribution de sa discussion, pour l’exigence littéraire; chacun ses horizons de questionnements; l’aspect néoténie était un intéressant recadrage(révisions de leçons
anciennes à la fac , et merci à ceux qui ont envoyé les liens qui permettent de dégager la fécondité de la notion qui inspirera sans doute des gens enclins à « penser », questionner à nouveaux frais ;je ne vois pour moi aucune nécessité de précipitation dans cette aventure -là;c’est tant mieux pour lui et pour ses lecteurs, que P.Assouline ait saisi une occasion de s’y mettre ouvertement
(il n’a donc pas trop d’oeillères et de préjugés )comme j’ai bien d’autres préoccupations, et avec des amis anciens, je ne me laisserai pas promener par les erdéliens dans leurs « fixettes » comme ils,elles ,disent, « jeux » et contre-vérités apocalyptiques ou pas, collapsologiques ou pas, proto ou néoféministes ou pas ; je n’ai aucun problème de sommeil, et peux dormir à peu près n’importe où du moment que je sens le sommeil me prendre, ce que j’apprécie plus que toute présence humaine ou animale , a fortiori erdélienne;
bons films, bons jeux, happy erdélien-ne-s , prospérez et augmentez en nombre, en musique et en qualités;et sans virus et sans masques! point trop n’en faut;
hamlet :
Gallimard
Collection L’Imaginaire
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/L-Imaginaire
Dans l’histoire des vexations, vous pouvez ajouter les inégalités dites naturelles, et parmi elles les inégalités de QI, sujet tabou par excellence. Demandez à Laurent Alexandre, notre Docteur Satan star de la twittosphère, ce qu’il en pense. Non seulement il murmure à l’oreille des politiques, mais il écrit même de la SF à ses heures, lol.
Adios, les nazes !
William S. Burroughs, Blade Runner (a movie), 1979
« Living in Alan Turing’s Future »
https://www.newyorker.com/culture/culture-desk/living-in-alan-turings-future?
https://youtu.be/amNcxGayDno?t=330
Quelle émotion ce matin d’être tombé sur Jacques Ellul (et Simon Charbonneau), le type qui m’avait le plus marqué lors de mes études à la fac de droit de Bordeaux, à l’orée des années septante. Voilà des uchronistes qui furent conséquents avec le futur. Et sans jamais avoir lu le moindre roman de SF !
Bonne journée à tous.tes,
J J-J
Selon Einstein il serait possible que WW4 soit combattue avec des bâtons.
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< RetourLa science-fiction à l’honneur aux Utopiales 2020
29/10/2019
La 20e édition des Utopiales, Festival International de Science-Fiction, ouvre ses portes du 31 octobre au 4 novembre prochain à Nantes.
Comme chaque année, les Utopiales réunissent des auteurs, des dessinateurs et des chercheurs autour de conférences, tables-rondes, projections et expositions. Cette édition 2020, baptisée "Coder/Décoder", invitera les visiteurs à réfléchir sur les codes qui régissent le quotidien.
3200 élèves sont attendus dans le cadre de la Journée scolaire des Utopiales, le 4 novembre.
Les codes permettent de comprendre les sociétés, les langues, les informations et les créations. Les intervenants issus du monde de la littérature, des sciences et de la BD, à l’image du Président des Utopiales, l’astrophysicien et auteur Roland Lehoucq, le festival souhaite accompagner les visiteurs dans le décryptage de leur réalité.
Parmi les sujets abordés, les Utopiales font la part belle à l’intelligence artificielle. Omniprésente dans les logiciels, les téléphones et même la médecine, elle cristallise les terreurs, les interrogations et la méfiance.
L’IA sera décomposée, analysée et débattue autour des tables-rondes mais aussi de projections de documentaires et oeuvres cinématographiques grand public.
Je note sur FALCO ces détails que j’ignorais :
(Carlos Alejandro Chang Falco, dit Falco, est né à Cuba en 1965. Illustrateur et dessinateur de presse, il travaille actuellement pour le journal Juventud Rebelde. Ses dessins ont également été publiés dans Courrier International, le magazine cubain The Jiribilla et le journal satirique Palante. Il a participé à diverses expositions à Cuba et à l’étranger).
A-t-il voulu dire ici que président Obama s’était illustré par sa politique d’emploi de drones tueurs aux terribles dégâts collatéraux sur les populations civiles autour des ennemis qu’ils devaient éliminer en terre étrangère ? Ou bien plutôt, à la manière du regretté FOLON, que les drones postillonés deviendraient, en tombant comme des petits bonshommes, des messagers de la paix sur les mêmes terres à pacifier ?
oups, oublié le lien primitif sur S. Charbonneau, pour CT…. à tout hasard
Menace. C’est dans ce cadre que l’armée s’empare de la SF. Menace vis à vis d’intérêts économiques et territoriaux. Ce n’est pas anodin comme vocabulaire.
La menace. Elle est encore humaine, mais jusqu’à quelle echeance. 2001, une belle Odyssée, non?
L’anticiper, dans un contexte devenu mondialisé, et un risque potentiellement hégémonique, est encore et surtout histoire de la cryptographie. La dessus, tout le monde est d’accord…
Cette citation d’Einstein,
« Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais ce dont je suis sûr, c´est que la quatrième guerre mondiale se résoudra à coups de bâtons et de silex »
me fait penser au début du film de Kubrick.
Il y a une intrication. Je vais vous donner un lien, après.
D’un autre côté, si les tous les gars d’Engie du monde, se livrent à des coupures sauvages, sûr que Gnafron et Guignol seront les grands vainqueurs de cette disruption.
renato dit: à
Selon Einstein il serait possible que WW4 soit combattue avec des bâtons.
–
tant mieux car je suis Maître de Gun-shu
Ces écrivains de sf devraient maîtriser le subjonctif imparfait, qualité qui manque à la plupart de nos contemporains.
3j, vos liens sont fort envahissants. vous n’êtes le seul, certes. imaginez un salon littéraire où les convives montrent leur derrière à l’assistance à passer leur temps à décrocher des dictionnaires.
La théorie de la communication, une clé des ordinateurs
Vous avez tout compris de l’intrication quantique?
Moi non plus.
« Prenons l’exemple d’un roman en deux parties. Pour être cohérent, le contenu de la seconde partie doit être corrélé avec le contenu de la première. Imaginons en plus qu’il est impossible de vraiment comprendre la seconde partie sans avoir pris connaissance de la première.
Maintenant, imaginons que la première partie contienne deux choix possibles d’événements qui vont entraîner deux fins possibles différentes du roman mais que les choix initiaux n’ont pas été faits. Deux particules quantiques intriquées portant des informations sont l’équivalent des deux parties du roman précédent. Par analogie, si les deux parties sont quantiques et intriquées, la lecture de la première partie par un observateur va sélectionner un des deux choix possibles des deux événements : c’est la fameuse réduction de la fonction d’onde ou du vecteur d’état en mécanique quantique. La physique, pour garder la cohérence logique de tout le roman, va alors faire basculer la seconde partie dans un état correspondant à la fin cohérente avec la détermination du choix aléatoire d’un des deux événements en suspens dans la première partie du roman.
Si la première partie est sur Terre et la seconde sur Mars, comme dans le cas des mesures sur des paires de particules intriquées par effet EPR, la partie sur Mars va se modifier en contenant une information dépendante de celle fixée sur Terre comme si une influence avait voyagé plus vite que la lumière — on sait que c’est bien le cas dans l’effet EPR même si nous ne savons pas si l’effet est instantané.
Mais, pour un observateur sur Mars, en pratique, aucune information n’aura voyagé plus vite que la lumière car il ne peut décrypter la seconde partie sans avoir la première, laquelle doit être transmise au mieux par des ondes radios, comme dans l’exemple donné dans la vidéo de Gilles Brassard et Claude Crépeau. Au final, pour cet observateur, l’information utilisable a été transmise au mieux à la vitesse de la lumière. Einstein peut respirer, sa théorie de la relativité restre sauve »
Janssen J-J dit:
« le magazine cubain The Jiribilla »
LA jiribilla, por favor ! Et voilà comment on relance une opération Baie des Cochons (décidément)pour une disruption (mot affreux) linguistique.
hamlet dit: à
cela dit cette défiance vis à vis de l’imaginaire et ce tropisme pour le réalisme est une spécificité bien français.
Clarifions le débat, l’imagination ce n’est pas précisément l’imaginaire qui peut-être régressif, rétrospectif et auto-centré.
Et le réalisme grande source d’imaginaire!
entretienS de Damasio en vidéo dont mediapart passionnants
Zanzibar
Désincarcérer le futur
recommandé par Damasio
http://www.zanzibar.zone/
Quand Passou adjoint une dream team a une red team, on comprend aisément , que le champ de l’imaginaire doit être devolu au rêve, a un inconscient. C’est ça que je trouve insupportable.
Damasio
« l’imaginaire est dans le caniveau »
Dans les faits nous n’avons changé que les moyens :
JC, le Justin Crétin du blog, s’est barré avant que Passou le vire encore une fois, quel courage !
@ Phil, j’espère que vous blaguez, j’adore votre type d’humour sur vos salons littéraires…
___
@ 3j, vos liens sont fort envahissants. vous n’êtes le seul, certes.
UN BON CONSEIL : NE LES OUVREZ SURTOUT PAS, CHER AMI. FAITES COMME MOI par rapport à FMLP-Taxifofolle,
—
@ imaginez un salon littéraire où les convives montrent leur derrière à l’assistance à passer leur temps à décrocher des dictionnaires.
MAIS JE NE L’IMAGINE PAS MON BON. JER LE SUPPORTE AU QUOTIDIEN et au mieux, je les fuis en permanence, ces salons, car ils ont envahi tous les endroits publics et privés où l’on était censé causer entre nous. Dès que dans une tribu quelconque, quelqu’un a un trou de mémoire sur un mot, un auteur ou un film, quatre convives sortent leur smartphone comme un seul homme pour vérifier vos allégations et faire son savant… C’est à celui qui dégainera la plus vite sa solution trouvée dans la wikipedia ou autre…
Connaissez-vous des « salons » où aucun convive ne montrerait à personne le « derrière » de son smartphone dernier cri qu’il aurait volontairement laissé chez lui, mister Phil Defert ????
Mais vous vous croyez encore chez les Verdurin ou chez Mlle de Lespinasse, ma parole, ou quoi ?! Réveillez vous un brin, belle au bois. Vous allez atterrir dans le futur… Attention à pas vous droner, hein !
Il y a un mot qui manque, c’est: plausible.
Vous avez 4 heures pour expliquer ce que cela nécessite.
La prospective en macronie, un enfumage méthodique.
«INSUFFISANCES»
Retraites : le Conseil d’Etat étrille le gouvernement
Par Lilian Alemagna — 25 janvier 2020 à 06:58
Manque de «précision», projections économiques «lacunaires»… Dans son avis rendu public ce vendredi, la plus haute juridiction administrative estime en outre ne pas avoir eu «les délais de réflexion nécessaires pour garantir au mieux la sécurité juridique».
Voilà qui ne va pas arranger les affaires du gouvernement. A peine a-t-il fait adopter ce vendredi en Conseil des ministres ses deux projets de loi destinés à créer un régime universel de retraite par points que le Conseil d’Etat, dans son avis publié ce même jourdézingue la manière dont l’exécutif a bouclé ces deux textes qui doivent être examinés à partir du 3 février à l’Assemblée nationale. La majorité comptait dans les prochains jours s’appuyer sur l’imposante étude d’impact (plus de 1000 pages) pour enfin apporter des chiffres et convaincre du caractère «massivement redistributif» de cette réforme, elle va devoir, ces prochains jours, répondre aux mises en garde de la plus haute instance administrative française, pourtant peu connue pour sa rébellion…
Cette fameuse «étude d’impact»? Elle est jugée «insuffisante» pour «certaines dispositions», ne répondant pas «aux exigences générales d’objectivité et de sincérité» et manquant de «précision», pour notamment – et ce n’est pas rien – «vérifier que cette réforme est financièrement soutenable». «Le Conseil d’Etat constate que les projections financières ainsi transmises restent lacunaires et que, dans certains cas, cette étude reste en deçà de ce qu’elle devrait être», peut-on lire dès les premières pages de l’avis. Et les conseillers de poursuivre : «Il incombe au gouvernement de l’améliorer encore avant le dépôt du projet de loi au Parlement, poursuivent les magistrats,en particulier sur les différences qu’entraînent les changements législatifs sur la situation individuelle des assurés et des employeurs, l’impact de l’âge moyen plus avancé de départ à la retraite […] sur le taux d’emploi des seniors, les dépenses d’assurance-chômage et celles liées aux minima sociaux». Rien que ça.
Libé
@ La prospective en macronie, un enfumage méthodique.
Est-ce un intertitre de Libé ou une apostrophe de l’AMS ?… Quoiqu’il en soit, elle me convient…
Pour Phil, il suffisait peut-être juste de mettre le lien… (Il a du mal à tout lire les news de l’actu littéraire… :-))
Le profil dominant des magistrats du CE sont en ce moment très macroniens, à l’instar des préfets où c’est encore plus flagrants… Les journaux s’imaginent qu’il « étrille » l’étude d’impact du projet… C’est une plaisanterie. En réalité, il aide le gouvernement à revoir sa copie avant que le texte voté ne passe au conseil constit… (une institution qui ne vaut guère mieux dans le profilage de ses membres, mais sait-on jamais ?). Voilà ce qui est le plus plausible… Pas besoin de 4 heures pour faire bisquer jzmn, le gilet jaune de la CGT littéraire.
@ « Le profil dominant des magistrats du CE sont en ce moment très macroniens » (wourps – sic)
Cette apparente anomalie grammaticale porte un nom, DHH, mais ne me souvient plus lequel ?
La Red Team renvoie la SF à une littérature d’idée, une conception ancienne défendue par Robert Heinlein, dont elle a bien du mal à se débarrasser.
C’est vrai que prévoir ne suffit pas. A la fin du XIX siècle, la communauté scientifique pensait que la Physique avait atteint son point d’achèvement. Ce n’était plus qu’une question de décimales. Et puis Einstein a ébranlé l’édifice construit par Newton.
Dans le domaine de la technologie, on peut anticiper par extrapolation : des avions, des missiles plus rapides. Et vient l’impensable : internet par exemple. Mais même là, comme dans le cas de la télévision, transmission d’image connue depuis Jules Verne, le disruptif vient de l’usage qu’on n’imaginait pas. Faire communiquer deux ordinateurs n‘ a rien d’inouï, mais prévoir un réseau planétaire, ou imaginer une télévision dans chaque foyer l’est. Quand on regarde des années 30,40 sur l’an 2000 on est frappé par leur extravagance, leur naïveté.
Enfin le disruptif renvoie, pour les militaires, à la crainte du hors contexte. Vous êtes un indien d’Amérique du sud, votre peuple domine le peuplades voisines, quand soudain surgissent des conquistadors espagnols qui opposent des mousquetons et des canons à vos pauvres flèches. Encore une fois on revient à « La guerre des mondes ».
correction :
Quand on regarde l’imagerie des années 30,40 sur l’an 2000 on est frappé par leur extravagance, leur naïveté.
« Quand on regarde des années 30,40 sur l’an 2000 on est frappé par leur extravagance, leur naïveté. »
Comme les prédictions de Nostradamus, Soleil vert ?
FOIRE AUX LIVRES
Depuis mon premier salaire, je me suis ruiné en livres. Ma maison débordant de livres, une bibliothèque municipale m’offrant , en outre, de quoi lire pour dix siècles, je n’achète plus de livres.
Dans ma petite ville, je suis allé fureter malgré tout dans une « Foire aux livres », ce dimanche, sans argent dans les poches. Dans une grande salle , une cinquante de « vendeurs ». Les amateurs ont l’air d’avoir à peu près mon âge. Pas une seule jeune personne.
Je sors des boîtes en bois un livre Une dame me dit : « Cinquante centimes ! ».Je repose le livre, ne voulant rien acheter et n’ayant pas de sous. La dame me demande : « C’est trop cher? ». Je suis sidéré d’apprendre qu’on puisse vendre des livres cinquante centimes et ne sais que répondre.Je continue mes déambulations. Soudain , coup de théâtre : Jean Cau, Croquis de mémoire, Julliard, livre en parfait état : Deux euros seulement ! C’est le livre dont je venais de parler et qui a servi de base à Luchini pour son spectacle où il lit des portraits. Le livre n’est plus disponible neuf sur Amazon. Et je venais de le dire, les éditions de La Table Ronde viennent de le rééditer…avec un bandeau où Luchini dit : e Je pense que c’est un chef-doeuvre ». Je vois ça sur Amazon.
Dans quelques heures, je vais revenir et je vais acheter un livre, ce livre. On aura tout vu !
L’intrication quantique : deux particules corrélées qui changent instantanément d’états (de spin, de charge, etc), malgré la distance qui les sépare. On trouve un exemple d’utilisation romanesque dans « La foret sombre » de Liu Cixin
Quand la science fiction ne tient pas compte du moindre principe de la réalité, ça donne des projets totalement déconnectés ! Un exemple inquiétant…
http://www.leparisien.fr/elections/municipales/municipales-a-paris-griveaux-veut-demenager-la-gare-de-l-est-pour-creer-un-central-park-26-01-2020-8244591.php
« Comme les prédictions de Nostradamus, Soleil vert ? »
Nan, la plupart des auteurs de SF ont un « vernis » scientifique
« Jean Cau, Croquis de mémoire, Julliard »
Je l’avais lu à l’époque et en avait donné de larges extraits dans le Gai-Pied. Jean Cau balançait pas mal, sur Sartre, Lacan, Mauriac et avait, le premier, révélé l’homosexualité d’Aragon…
« Marie Sasseur dit: à
La théorie de la communication, une clé des ordinateurs
Vous avez tout compris de l’intrication quantique?
Moi non plus. »
Le mystère de cette corrélation instantanée entre deux particules c’est qu’elle ne franchit pas les limites imposées par Einstein, c’est à dire la vitesse de la lumière. Interdit dont les auteurs de SF s’affranchissent bien évidemment.
pas mal de critiques sur le film de SF de remplacement de médicaments par les plantes que je me proposais d’aller voir cet après midi : https://www.youtube.com/watch?v=qlmoNFa22NE
@Enfin le disruptif renvoie, pour les militaires, à la crainte du hors contexte. Vous êtes un indien d’Amérique du sud, votre peuple domine le peuplades voisines, quand soudain surgissent des conquistadors espagnols qui opposent des mousquetons et des canons à vos pauvres flèches. Encore une fois on revient à « La guerre des mondes ».
Hors contexte?
Ca veut dire quoi?
Ce à quoi on ne s’attendait pas » logiquement », une nécessité historique.
Votre exemple est ciblé.
Pour ma part je renvoie à cet excellent livre « quantique » de L. Binet, » Civilizations »
d’accord pour imaginaire vs imagination, j’ai juste repris le mot « imaginaire » pour répondre à la phrase de Jazzi :
« trop d’imaginaire tue l’imaginaire ».
et au lieu de m’envoyer des liens sur l’imaginaire vous feriez mieux de commenter cette phrase Jazz et dire ce que vous en pensez.
« un brin », c’est aussi une plante qui tue,mais de quel poison , c’est le caniveau grammairien qui le dira ;gift, gift! donnant donnant!
bonne journée ;j’ai encore sommeil
je ne suis pas dronisable!
pour ce qui est du lien entre SF et « monde scientifique » c’est faux ! ou ce n’est peut-être vrai qu’en France, mais certainement pas dans le monde anglo-saxon, ex :
Dunes : F Herbert études journalisme.
PK Dick : agriculture – administration / département de la censure
série « Westworld » : frère de C. Nolan (études littéraires) et sa compagne (études droit)
série « Black Mirror » : C. Brooker est journaliste et présentateur télé.
j’espère que tout le monde ici a vu au moins un épisode de Black Mirror ?
Merci JJJ pour le lien sur Charbonneau (qui fut maître chez lui…).
Une sorte d’anti-Greta Thunberg, à cause du côté joyeux qui semble émaner de ses thèses. Mais pourtant, si l’on y réfléchit, le côté « statue du Commandeur » de la jeune Greta, outre qu’il est parfait pour faire mesurer la gravité de la situation, a en outre un bénéfice secondaire : sa notoriété fait de Greta la source d’innombrables images… Et, pour une fois, ces images ne sont pas assorties, et pour cause, d’une injonction de « beauté féminine », telle qu’on en voit partout. Cette injonction pèse si terriblement sur les épaules des jeunes filles que, pour une fois qu’un modèle proposé, de 16 ans, s’en éloigne, ou plutôt s’en détourne, il faudrait plutôt s’en réjouir, non ?
Et peut-être aurons-nous tous gagné, collectivement, le jour où Greta sourira ?
Dans quelques heures il sera vendu Charoulet!
Cela vous servira de leçon: il est absurde de sortir sans un centime en poche (dans certains pays, ça peut devenir une question de vie ou de mort; ce n’est pas Claudio Bahia qui me contredira).
une des fonctions de la SF est de prendre un élément de la réalité sociale et de l’amplifier au maximum, par exmple dans le domaine économique : prendre l’évolution sociale des richesses des cinquante dernières années et faire une projection à 100 ans ou plus (ex snowpiercer – elysium etc..), procédé idem dans Gulliver de J. Swift.
« trop d’imaginaire tue l’imaginaire »
je me demande si avec ce genre de phrase on aurait édité Barjavel ? ou AE Poe ?
on n’aurait certainement pas édité PK Dick parce qu’il y a beaucoup trop d’imaginaire chez lui, comme chez Jules Verne, Asimov, Bradbury, Wells, Orwell, Herbert etc…
« trop d’imaginaire tue l’imaginaire »
j’imagine le genre de bibliothèque que ce genre d’à priori peut donner…:
« trop d’imaginaire tue l’imaginaire »
j’imagine ce genre de truc appliqué aux autres arts : la musique, la peinture.
Picasso ? Ligeti ? non malheureux ! vous savez bien que trop d’imaginaire tue l’imaginaire !
L’un veut déplacer la Gare du Nord, l’autre la Gare de l’Est, la troisième (la folle) interdire à la circulation la Concorde, les Champs Elysées, l’esplanade du Trocadéro…Tous des fous furieux à enfermer d’urgence!
Conclusion: Dati pour Paris.
Pas vrai Barozzi? Sois pas timide!
l’imagination est la faculté humaine la plus importante, parce qu’elle donne la possibilité d’associer des choses qui n’ont aucun lien entre elles, comme associer la corne d’un rhinocéros et la tête d’un cheval pour en faire une licorne ou bien utiliser l’énergie tirée de la fission d’un atome pour en faire une bombe, seul le cerveau humain est capable de faire de genre d’andouillerie.
et il n’y a jamais trop d’imagination parce qu’une fois qu’on a eu l’ingéniosité de faire une bomber atomique il faut en trouver d’autres pour ne pas s’en servir.
la Servante Ecarlate : M. Atwood est poétesse.
« une des fonctions de la SF est de prendre un élément de la réalité sociale et de l’amplifier au maximum, »
Oui, et inversement ses projections – qui dans cinquante ans pourront nous sembler pour certaines fantaisistes – témoigneront aux générations futures de notre présent, de nos craintes, de nos angoisses, de nos rêves. Par ce biais la SF rejoint le corpus de la littérature ordinaire.
ce qui n’est pas facile c’est quand on a une douche d’imagination, avant d’en faire quelque chose, on subit une sorte d’impact, on est euphorique et persuadé que le réel devient plus beau, il faut noter, noter vite, moi j’oublie de manger, cette tension est une expérience pas facile à apprivoiser, pour fuir imaginer autre chose, deux, trois pistes. je cuisine du poulpe, puis vais marcher
Ah bah oui, finalement sur un coin zinc, y’a rien de nouveau sous le ciel littéraire.
Non, moi le dernier film de guerre du futur immédiat que j’ai vu, les GI’s étaient équipés de lunettes à réalité augmentée , et confrontés à d’étranges disparitions, tout comme leurs adversaires, restés à l’âge du fer. Cette perte de repères de la réalité, tellement augmentée était double, et pour finir, le mystere8, ce qui demeure inexpliqué, rejoignait le phénomène religieux. Je vais retrouver le titre de ce film, qui m’a hantée longtemps.
Avec un peu d’imagination, Chantal, tu aurais pu écrire : « je cuisine du poulpe, puis vais ramper » !
Benedetti Michelangeli aimait lire Mickey Mouse, après une assez conséquente fréquentation de la RdL je le comprends.
« Par ce biais la SF rejoint le corpus de la littérature ordinaire. »
Et retourne au passé, Soleil vert !
Le seul livre de Jules Verne a ne pas être paru de son vivant, c’est « Paris au XXe siècle ». Très décevant…
Les auteurs de sf ont tous un « vernis » scientifique.
C’est le minimum, nan ?
C’est joliment imaginé, hamlet, mais fortement improbable !
Tu crois que nous aurons des voitures volantes, un jour ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19352285&cfilm=12302.html
Traduction
« Marie Sasseur dit: à
Les commentateurs de la RDL ont tous un « vernis » culturel.
C’est le minimum, nan ? »
Faut dire que elle, elle en tient une sacrée couche !
Hélas, closer, à Paris, rien de mieux que la droite traditionnelle : pas trop d’imagination et pas mal de gestion !
Autrement dit, du pragmatisme à la place de l’idéologie…
Comment les Sumériens percevaient les inventeurs du système sexagésimal ?
mon walkie talkie m’envoie des informations discordantes, dans la maison vide, en face, une bâche plastifiée enfle, enfle, et le pigeon marche sur la poutrelle. un impact. plus de plumes . Invisible . la bague qui enserre sa patte code génétique 2309, je répète 20349 . Brusque chute . Les bottes sur le palier . Vous voilà . Nous venons examiner l’eau de votre corps . Trouille . L’équipe liquide . Retour . Le pigeon est devant mes yeux, sa patte clignote. Infection . je répète 2309 . Plus de pigeon . Une gourde sur la table . Grise . Couleur nuage . Vide . J’entends ses pas , plic , ploc .
j’arrête, bon a.m.
Article de Maitre Pivot sur le Kipling dans le JDD de notre hôte. Il voit tout, même la traduction de « Tu seras un homme mon fils » par Louis Lambert et conséquemment Pierre Assouline
correction :
Article de Maitre Pivot dans le JDD sur le Kipling de notre hôte. Il voit tout, même la traduction de « Tu seras un homme mon fils » par Louis Lambert et conséquemment Pierre Assouline
… il est réfugié à Vernet- les- bains … MaîÏÏÏÏϨtre Pivot …
bel article de Pierre Maury.
« Jazzi dit: à
C’est joliment imaginé, hamlet, mais fortement improbable !
Tu crois que nous aurons des voitures volantes, un jour ?
»
Jazzi c’est joliment exprimé parce que tu as utilisé le mot « improbable » et non pas le mot « impossible ».
tu sais la différence entre le probable et le possible ?
tu crois que si l’on avait dit à un homosexuel au 19è qu’en France, un jour, les homos pourraient se marier ensemble et avoir des enfants il aurait trouvé cette idée probable ou possible ?
et si on avait dit à Voltaire qu’un jour il serait possible de transformer un homme en femme et inversement ?
et si on avait dit à Descartes qu’il serait un jour possible de parler avec une personne situé aux antipodes de la planète ?
ou à Kant qu’il serait possible de tuer avec un fusil un type situé à presque 4 kms ?
ou à Camus qu’il serait possible de commander à distance un avion sans pilote capable de lâcher une bombe avec une précision de 10 cm.
à ta boulangère d’enfance cannoise qu’un jour tu communiquerais avec ton ordinateur avec un débile dans mon genre dont tu ignores tout ?
ceux qui ont écrit le Coran ont fait l’erreur d’écrire que leur religion durerait jusqu’à ce qu’un homme marche sur la Lune, une façon pour eux de dire « éternellement », pas de bol non ? la différence aujourd’hui est que plus personne n’oserait faire ce genre de pari.
différence entre probable et possible :
les militaires font appel à des auteurs de SF pour les aider à imaginer des scénarios « possibles » et non pas « probables ».
parce que les militaires savent parfaitement ce qui est probable.
par contre ils ignorent totalement ce qui est possible.
Jazzi dit: à
Traduction
Ca veut dire: les tafioles, je les calcule pas.
hamlet c’est evidemment du taf, mais pourquoi ne pas candidater, tu te ferais des nouveaux potes pas besoin de tournée éditoriale, c’est l’armée qui paie et pablito ne pourra même pas aller de lire, la planque totale.
je m’éclipse discrétos, moi aussi je cherche du taf.
La traduction de Louis Lambert comporte au moins deux mots que Kipling n’a pas mis dans son poème If, ni en intention, ni dans les faits, ce qui en change le sens, pas autant que la traduction de Maurois, mais on peut parler d’une trad’ radicalisée.
« les tafioles, je les calcule pas. »
Le vernis de Marie Sasseur a fondu.
Qu’est-ce qu’elle est moche toute nue !
pour réussir il ne suffit pas de prévoir …
torsion de gouverner c’est prévoir
Chantal, non merci : je n’ai pas besoin de taffer ! quand j’ai commencé à tafer mon imagination m’a déjà permis d’acheter quelques dizaines de milliers de francs des baraques dans le sud que des couillons de comptables luxembourgeois sont prêts à payer plusieurs millions d’euros : c’est là aussi une vertu de l’imagination comme disposition à se projeter dans l’avenir.
le branleur jazzey ne comprend pas le sujet?
« Les mots d’ordre de l’innovation militaire sont à peu près le même que dans n’importe quelle entreprise du CAC40 : agilité, mobilité, ouverture sur le monde. Au menu : big data, réalité virtuelle, intelligence artificielle. Mais au-delà des technologies, le soldat du futur doit être ce personnage léger, informé et protégé qu’on enverra ne pas mourir à la guerre. En effet, la guerre du futur, c’est celle qui fait zéro mort. »
http://maisouvaleweb.fr/innovation-militaire-le-soldat-du-futur-naura-rien-a-voir-avec-robocop/
bon ok, j’imagine plus rien ciao
En fait, la petite annonce des militaires à l’intention des écrivains de SF ressemble aux cahiers des charges des producteurs à destination des scénaristes hollywoodiens. Confusion des genres ?
J’AI FAILLI ACHETER UN LIVRE
Suite de mon texte précédent.
Ce matin , j’avais, sans argent, repéré un « Croquis de mémoire » de Jean Cau à deux euros, dans une « Foire aux livres ».
Après le repas, j’y retourne. deux euros en poche. Je marche trois kilomètres, je fends la foule, je vais droit vers le vendeur, je trouve la boîte en bois contenant les livres à deux euros. Le livre n’y est plus. Je dis au vendeur : Le livre a été =vendu ? Réponse : Vous attiré mon attention sur ce livre. Je l’ai trouvé très bien écrit.Je ne le vends plus.
J’avais commis l’erreur de lui parler de Luchini, du spectacle fondé sur ce livre, de l’émission de Finkielkraut d’hier, où il avait reçu Luchini, et j’avais donc bien plaidé pour ce livre.
Résultat des courses : je rentre au logis à pied sans livre.
Le soldat du futur antérieur
La voie de l’épée, Michel Goya
Plus que les soldats augmentés, rares et chers, c’est l’augmentation du nombre de « soldats amateurs » qu’il faut sans doute anticiper et craindre.
Merci du lien MS (un officier lisant Zelazny !)
« on néglige les nombreux petits groupes armés dont l’apparition a été permise par les nouvelles technologies (ou leur association avec des anciennes) et l’ouverture des frontières de toutes sortes. C’est ainsi que certains ont pu se multiplier et, associés à une acceptation plus forte du sacrifice, être capables de tenir tête aux armées les plus modernes. Depuis le début des années 2000, les armées occidentales et israélienne ont été incapables de détruire une seule de ces nouvelles organisations armées dans le grand Moyen-Orient. »
On appelle cela je crois les guerres asymétriques.
Pour avoir discuté avec un expert d’Alcatel, le nœud de la technologie aujourd’hui c’est la plateforme informatique mise en place lors d’un conflit lointain. Le transmetteur d’autrefois doit savoir installer un espèce d’intranet permettant de relier satellites, infanterie, porte-avion etc.
Charoulet, vous pourriez au moins rendre hommage à ma clairvoyance! Il n’était pas vendu mais le résultat est le même. Vous pouvez être sur qu’il le remettra en vente à 15 euros à la première occasion.
Et alii dit: à
Le soldat du futur antérieur
La voie de l’épée, Michel Goya
Sa critique des phalanges (macédoniennes) ne me convainc pas. Après tout Alexandre a conquis le monde avec. Quand à l’opposition hypothétique légion romaine-phalange cf le roman et les remarques d’un historien.
http://soleilgreen.blogspot.com/2017/07/alexandre-le-grand-et-les-aigles-de-rome.html
la discussion
1-et alii dit: à
Le soldat du futur antérieur
La voie de l’épée, Michel Goya
Pas d’accord sur les phalanges. Apres tout Alexandre a conquis le monde avec
http://soleilgreen.blogspot.com/2017/07/alexandre-le-grand-et-les-aigles-de-rome.html
2-et alii dit: à
Le soldat du futur antérieur
La voie de l’épée, Michel Goya
La discussion sur la vraisemblance du roman de Negrete, dont il ressort que le pilum n’a pas fait le poids face aux phalanges
Hamlet a cité Les voyages de Gulliver.
Swift, auteur génial qui en 1721 introduisit en littérature le concept de relativité. Sans lui pas de littérature de science-fiction.
LANGAGE sur slate
C’est dans ce contexte qu’une analyse originale de ces phénomènes vient nous être fournie. Elle est signée du Pr Stéphane Velut, chef du service de neurochirurgie du CHU de Tours: L’hôpital, une nouvelle industrie – Le langage comme symptôme (éditions Gallimard, collection Tracts), dont Slate.fr publie ci-dessous un extrait.
L’auteur enrichit les analyses économiques développées par ailleurs en se penchant sur le foisonnement, rarement exploré, du langage managérial qui a envahi et étouffe l’hôpital public français. Où l’on retrouve quelques-unes des perversités de la novlangue imaginée par George Orwell dans son 1984.
– Jean-Yves Nau
Pour cette crapule des 3J, cet excellent article de la courageuse Céline Pina:
la technique et les robots:
Que l’administrant ou l’expert, rêvant de voir «l’hôpital de demain» comme une usine où des machines pilotées par des cartes à puces soigneront, ne se bercent pas trop d’illusions. Le temps n’est pas venu où un robot changera la couche d’un bébé [Pinker]. Et on n’attend avec aucune impatience celui où des droïdes s’occuperont des vieillards dépendants. Quoi qu’il en soit, l’hôpital est devenu l’une des chapelles de cette vénération, avançant la technique comme un substitut au moins partiel au flair, à l’œil et à la main, et mettant la vitesse au service de cette «chaîne du soin», au sein de laquelle le praticien serait un technicien n’intervenant que lorsque la technique ne pourrait se passer de lui. Cette croyance étant d’ordre dévotionnel, il ne sera pas facile de la réfuter sans preuves accumulées sur le long terme; elles viendront, il suffira d’attendre.
En savoir plus: Santé hôpital livre langage urgences bonnes feuilles
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L’homme augmenté… naguère réservé au monde de la science-fiction.
La manipulation du cerveau… Je me souviens d’un roman soucieux d’interroger l’aptitude du héros, Gustave Meyer, à affronter la perte des repères éthiques dont il est menacé, après avoir découvert qu’on lui a inséré une électrode dans le cerveau, faisant de lui un «homme augmenté» à la mémoire surmultipliée, un Golem.
Comment peut-il continuer à vivre dans un monde conçu par la folie des hommes ? La fuite ? Commence alors pour lui une longue errance à travers une Mitteleuropa disparue.
(Roman structuré comme la partie d’échecs décrite par Samuel Beckett dans sa pièce Fin de Partie – initialement intitulée Endgame (la dernière phase de la partie définie par la disparition des pièces).
Qui joue contre qui dans cette pièce où la vie devient un jeu absurde ?
Hamm, le roi de l’échiquier, face à Clov, son souffre-douleur.
«- A quoi est-ce que je sers ? lui demande Clov. – A me donner la réplique. lui répond Hamm.».
Ils sont agonisants, pris dans un temps immobile, répétitif. Un anti-monde… Une humanité en… pièces !
«L’infini du vide sera autour de toi, tous les morts de tous les temps ressuscités ne le combleraient pas, tu y seras comme un petit gravier au milieu de la steppe… Oui, un jour tu sauras ce que c’est, tu seras comme moi, sauf que toi tu n’auras personne, parce que tu n’auras eu pitié de personne et qu’il n’y aura plus personne de qui avoir pitié.»
Pourquoi Golem ? (Référence à la légende du Golem, être informe fait de glaise, créé pour défendre le ghetto de Prague. Il porte au front les trois lettres hébraïques qui forment le mot Emet (vérité). Pour immobiliser le Golem, le rabbin efface la première lettre et Emet devient Met(mort).
Un soir, le rabbin oublie de neutraliser le Golem qui sème alors la terreur dans la ville. Son créateur doit alors le réduire à néant.)
Prétexte pour Pierre Assouline pour donner à réfléchir aux manipulations de tout type que les armées envisagent pour créer des surhommes, une élite de… golems.
http://www.gallimard.fr/Media/Gallimard/Entretien-ecrit/Entretien-Pierre-Assouline.-Golem
C’est déjà l’heure de la tisane de penthotal?
Combattre des cibles sans intervention humaine »
Ainsi, Stephen Hawking et consorts s’inquiètent d’une « course à l’armement » qui pourrait être démarrée par une grande puissance militaire comme les Etats-Unis et qui serait forcément suivie par d’autres pays. Ils réclament l’interdiction des « robots tueurs », ces armes autonomes, capables « de sélectionner et de combattre des cibles sans intervention humaine ». D’autant plus, selon leurs prédictions, que « contrairement aux armes nucléaires, [ces armes] ne nécessitent aucun matériel de base coûteux ou difficile à obtenir ».
« Atterrir dans les mains de terroristes »
La conséquence la plus grave pour les chercheurs serait que le marché noir pourrait s’emparer de ces marchandises, qui pourraient potentiellement « atterrir dans les mains de terroristes ». L’ONG Human Rights Watch avait lancé sa propre mise en garde, en mai, rappelle Le Monde. « Ces machines inanimées ne pourraient pas comprendre ou respecter la valeur de la vie, mais elles auraient le pouvoir de déterminer quand y mettre fin », avait ainsi annoncé l’organisation dans un rapport sur les dangers des « robots tueurs ».
Pour rappel, en décembre dernier, dans un entretien accordé à la BBC, Stephen Hawking avait déclaré que l’intelligence artificielle pouvait « dépasser l’humanité », et « mettre fin à la race humaine ». Selon lui, la sous-estimer serait « la plus grave erreur de notre histoire ». Début juillet, Elon Musk, avait annoncé soutenir grâce à des dons de plusieurs millions de dollars 37 projets de recherches destinés à prévenir les risques liés à l’IA.
« Jazzi dit: à
En fait, la petite annonce des militaires à l’intention des écrivains de SF ressemble aux cahiers des charges des producteurs à destination des scénaristes hollywoodiens. Confusion des genres ?
»
Jazzi je crois que passou a souvent saluer ici les romans sur l’Histoire et la guerre comme permettant porter un regard différent et dans le détail que les historiens n’offrent pas.
et personne n’a jamais parlé de confusion des genres.
sauf que ces écrivains écrivent sur la guerre pendant qu’elle a lieu ou une fois qu’elle est finie.
que d’autres écrivains écrivent sur ces guerres avant qu’elles ne commencent me semblent tout à fait entrer dans cette logique !
des écrivains avant, d’autres écrivains après et hop ! comme ça la boucle est bouclée !
il ne manque plus que des écrivains pour écrire sur cette histoire.
par exemple deux frères : qui écrit après la guerre et l’autre avant la guerre.
t’imagines les dialogues pendant le repas de Noel en famille :
celui qui écrit après : c’est de ta faute si ces militaires sont rentrés dans cette maison par erreur et ont tué toute la famille pensant que c’était des terroristes ! tu leur refilé le mauvais scénario gros débile que tu es !
celui qui écrit avant : arrête tes salades ! je leur avais donné le bon numéro dans la rue, c’est pas ma faute si ces demeurés se sont trompés de porte et qu’ils ont dégommé la mauvaise famille !
celui qui écrit après : mais tu imagines la cata ! cette gamine allait se marier ! elle avait rencontré l’amour de sa vie
l’autre frère : si t’arrêtes de me culpabiliser je t’envoie la dinde dans la tronche !
l’autre brandissant le couteau à découper la dinde : c’est moi qui vais t’embrocher !
le père : allez ! arrêtez de vous chamailler les enfants ! votre dinde va refroidir
la mère : j’avais quelque chose à vous annoncer ce soir : votre père n’est pas votre père…
et ainsi de suite !
« Pendant plus de cinq ans, Brandon Bryant a travaillé dans un container allongé de la taille d’une caravane, sans fenêtres, à température constante de 17 °C, et dont la porte était condamnée par mesure de sécurité. Devant les yeux de Brandon et de ses collègues scintillaient quatorze écrans. Sous leurs doigts, quatre claviers. Il suffisait que Brandon presse un bouton au Nouveau-Mexique pour qu’un homme meure à l’autre bout de la planète.
A l’intérieur du container, des ordinateurs ronronnent. C’est le cerveau d’un drone. Dans l’US Air Force, on appelle cette pièce un “cockpit”. A cette différence près que les pilotes du container ne volent pas – ils se contentent de piloter. »
https://www.courrierinternational.com/article/2013/01/03/un-ancien-pilote-americain-raconte
Sasseur ! tu peux postuler ils recrutent :
Sasseur par contre si tu veux être recrutée il faut que tu réussisse à passer le niveau de Zelda, Warcraft et Super Mario sans perdre une vie !
tuer des gens passe encore, mais ça c’est le plus difficile, surtout pour Super Mario Bros.
J’aimais bien super Mario Bros.
Tu as lu les suite de l’histoire de Brandon ?
Vise un peu le canon qui ferait bander la macronie.
« Une mère pilote
A Holloman, une base de l’US Air Force située au Nouveau-Mexique, le major Vanessa Meyer – [sur son uniforme vert de l’armée de l’air] son vrai nom est recouvert d’un ruban adhésif noir – présente la formation des pilotes de drones. En 2013, l’US Air Force devrait enfin bénéficier d’effectifs suffisants pour répondre aux besoins.
Gloss sur les lèvres et diamant au doigt, Vanessa Meyer, 34 ans, a piloté des avions-cargos avant de téléguider des drones. Aujourd’hui, elle est formatrice. Revêtue de son uniforme, elle a pris place dans le cockpit d’entraînement et fait une démonstration de téléguidage d’un drone au-dessus de l’Afghanistan. Sur le moniteur, le réticule suit un véhicule blanc jusqu’à un village de maisons en terre. Le joystick oriente l’appareil tandis que la main gauche actionne le levier permettant de contrôler la vitesse. Sur un terrain d’aviation situé derrière le container, Vanessa Meyer nous présente le Predator, un oiseau délicat et argenté, et son grand frère le Reaper – la Faucheuse –, qui transporte quatre missiles et une bombe : “D’excellents appareils. Sauf par mauvais temps, auquel cas on ne peut pas les utiliser.”
C’est non loin de Las Vegas, depuis la base de Creech, qu’elle pilotait ses drones, même quand elle était enceinte de son premier enfant. Au neuvième mois de grossesse, elle était encore dans son cockpit, le ventre appuyé contre le clavier. Quand on planifie une attaque [de drone], dit-elle, il n’y a “pas de place pour les sentiments”. «
« Il peut arriver qu’un mot, un seul, caché dans le corps d’un livre en soit comme le sceau mystérieux. On dirait alors que le secret, dont chaque page du livre expose un fragment à la fois lumineux et obscur, réside, dans la musique et le dessin des quelques syllabes de ce mot. »
J-L. Jacques – préface à La Déchirure d’H.Bauchau
golem, en français, ce sont les lettres de glam
Sa dissolution, officiellement décidée pour réduire le train de vie de la présidence, a été effective le 19 juillet 1995. Une partie de ses missions ont néanmoins été reprises par l’Escadron de transport, d’entraînement et de calibration 00.065 (ETEC 65).
je n’ai pas regardé sur la page wiki de GLAM les falcon
bonsoir
Des nouvelles de Gaby.
Quand les murs du Quartier latin dénoncent la pédocriminalité de Matzneff
Christiane,
Un siècle entre « Le Golem » de Gustav Meyrink et « Golem » de Pierre Assouline.
Du Kabbalisme ésotérique du premier au Transhumanisme technologique du second, l’argile littéraire pétrie par ces deux romanciers voulant recréer le mythe judaïque de la Créature du ghetto, n’a pas encore livrée tous ses mystiques secrets… Jalousement, YAHVÉ y veille.
Qu’il est con ce Charoulet, bien fait !
ça vaut pas 15 euros, closer…
@ D
qui est ce monsieur en colère dans cette vidéo? il n’y a aucun nom.
et qu’est ce que cela signifie manger des pièces jaunes?, c’est quoi ces pièces jaunes?
@ ferdinand levy; adios les nazes
j’ai apprécié!
OZYMANDIAS dit: « Un siècle entre « Le Golem » de Gustav Meyrink et « Golem » de Pierre Assouline.
Du Kabbalisme ésotérique du premier au Transhumanisme technologique du second, l’argile littéraire pétrie par ces deux romanciers voulant recréer le mythe judaïque de la Créature du ghetto, n’a pas encore livrée tous ses mystiques secrets… Jalousement, YAHVÉ y veille. »
****************************************************************
J’ai poursuivi cette quête dans les livres du poète nomade Edmond Jabès. C’est dans l’incertitude que sa poésie s’inscrit entre le silence et le sable.
« Et si le livre n’était que mémoire infinie d’un mot manquant ? »
Comme si pour répondre à ces questions, il fallait prendre le risque de devancer le possible. (Cela me rappelle notre échange sur LSQ.
« La véritable connaissance, c’est de savoir chaque jour que l’on n’apprendra, en fin de compte, rien ; car le Rien est aussi connaissance étant l’envers du Tout, comme l’air est l’envers de l’aile. » (Le Livre des Questions I, L’Imaginaire, Gallimard, 1990=p.132)
Edmond Jabès ne cesse de questionner l’Origine, la hantise du divin, et les racines du mal.
« L’incertitude de Dieu est pareille au flux et au reflux de la mer. Elle engendre la parole par laquelle l’homme proclame sa certitude. » (Le livre des questions).
Voilà, de quoi butiner pour la nuit !
closer dit: à
Dans quelques heures il sera vendu Charoulet!
exact, Closer; il vaut mieux avoir de l’argent ou un celular sur soit à laisser aux assaltantes, sans quoi, ils sont contrariés et croient qu’on les trompe et ils assassinent à cause de cela.
@ Closer:
vous permettez que j’en rajoute une couche ?
https://www.causeur.fr/affaire-mila-abdallah-zekri-cfcm-171771
j’oubliais:
Closer, svp, ne traitez pas JJJ de crapule, un ça ne se fait pas, deux c’est totalement inaproprié.
par contre, vous, j’admire votre courage
Chaloux va encore dire que je ne connais rien à la musique, mais je ne peux m’empêcher de clamer mon admiration après le récital de Kit Armstrong sur Arte à 19h aujourd’hui dans les Années de Pélérinage de Liszt. Double émotion, il jouait sur un piano Ed Steingraeber, le facteur de piano de Liszt.
Un jeune californien d’origine chinoise (Taïwan), intérieur, profond, sensible, Kit est tout l’opposé de l’histrion Lang Lang…
Une esquisse de portrait:
« Appelez-le comme vous le voulez, un prodige, un surdoué, bref, on ne se sent pas grand-chose face à lui. Kit Armstrong, c’est ce jeune musicien américain qui est un protégé d’Alfred Brendel. A 24 ans, il joue du piano, il compose, il sait parler quatre langues (le mandarin, l’anglais, l’allemand, le français), et il a obtenu un master en mathématiques à l’Université de Paris VI. «Il a un don à l’état pur, s’exclame Renaud Capuçon. C’est un vrai génie dans le sens noble du terme. Il n’a pas toutes les facettes des enfants prodiges qui peuvent être un peu agités, un peu borderline. Au contraire: il est extrêmement posé. »
Esquisse extraite du journal suisse « Le Temps ».
Surtout les drogués en manque, Claudio. S’ils n’ont pas l’argent pour leur dose…Adeus!
« Kit est tout l’opposé de l’histrion Lang Lang… »
c’est évident : Lang Lang n’a pas de maitrise de maths et il ne sait pas parler 4 langues, en plus il ne fait pas son numéro sur youtube (signe actuel auquel on reconnait les génies), donc Lang Lang n’est pas un génie, c’est absolument évident !
je ne sais quelle maison de disque prendra Kom Armstrong dans son écurie, sûr qu’elle fera un carton !
com com com quand tu nous tiens…
ils disent quoi les auteurs de SF à ce sujet ?
…
…
…le concept de l’imagination » touche « , le bizness de toute les créativités,…
…
…conclusions; chacun pour soi et Dieu du commerce pour tous,…
…chacun » banquier » de ses idées et ADN;,etc…
…leçons des morales à Dallas & Stalag 13,…et autres Visa,!…
…rendre inaccessible son savoir logique,!
…rien à dépoussiérer,..Ah,!Ah,!…
@La guerre entre soldats de chair et de sang et des griffes humanoïdes ou robots tueurs, imaginée par Philip K. Dick en 1953
Le maccarthysme et ses avatars sévissent ici sans vergogne depuis bien plus longtemps que 1953 (et non K. Dick n’est pas l’auteur de Junkie) ; l’alcool doit conserver aussi bien que le formol
http://wizardvarnish.com/wv/2013/11/12/78429/
sérieux closer : écoutez Kantorow jouer Liszt et vous verrez la différence. Liszt c’est de la musique de bucheron : c’est l’énergie, la force, la puissance mise au service de la musique, et c’est le truc le plus difficile à faire d’arriver à mettre du poids parce que Kantorow est 2 ans plus jeune que Kit.
alors on en reparlera quand ils auront 40 ans et vous verrez que Kantorow sera toujours là mais certainement pas l’autre !
le génie, les prodiges on en n’a rien à taper : c’est sur la longueur qu’on mesure les génie et pas à 24 ans parce qu’ils savent parler 4 langues !
comme Jaroussky : dans 10 ans plus personne ne parlera de lui alors que Scholl sera toujours là même dans cinquante ans parce qu’il a en lui cette puissance et cette énergie que l’autre n’a pas.
on peut faire impression maximum 10 ans mais pas plus.
Je parle d’un récital ce soir, hamlet. Je ne connaissais même pas son nom avant et peut être qu’il me décevra plus tard, nous verrons…Pas la peine d’en faire une histoire. L’avez vous écouté au moins?
Dans ces pièces, Kit est non seulement le contraire de Lang bis, mais aussi le contraire d’un bûcheron…et ça passe admirablement bien.
Une petite petite et ancienne réflexion sur l’homme augmenté
http://soleilgreen.blogspot.com/2013/01/lhomme-augmente-et-lhomme-diminue.html
SAPM: syndrome d’ Alice au pays des merveilles
réalités biomédicales (le monde)
SAPM :Elle avait l’impression, ressentie comme agréable, de dominer les autres, non seulement par sa taille physique mais également par un grand bien-être intérieur »
LE MÉTAL ET LA CHAIR.
ANTHROPOLOGIE DES PROTHÈSES INFORMATISÉES
derian maxime
thèse sur la toile
Le matériel militaire semble le type de matériel informatisé dont la durée de vie prévue est
la plus grande, sans pour autant toutefois excéder l’espérance de vie d’un humain.
LE METAL ET LA CHAIR
MAIS SI,Hamlet,
Les conséquences de la diffusion en masse d’artefacts informatisés ne se bornent
certainement pas à des effets strictement physiologiques. Ce qui est en train d’advenir, ce sont, avant
tout, de profonds changements culturels et imaginaires, sur un plan individuel comme collectif.
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